LE MAGAZINE DE LA SEYNE-SUR-MER · 2016-02-19 · comptes locaux » (IASQCL) qui note la qua-lité des comptabilités locales, la commune a obtenu le maximum,20/20.Un fait rarissime

Actualité

Ramassage des ordures optimisé

page 7

Dossier

6 000 écoliers sur les bancs

pages 26 à 31VIRGINIE, 28 ans, et Paul, 2 jours. Tous deuxnés à La Seyne-sur-Mer. La Ville se mobilisepour sauver sa maternité. Signez l’appel à main-tenir ce service de proximité Pages 4 et 5 �

Sauvons notrematernité !

A par

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eyne.fr

LE MAGAZINE DE LA SEYNE-SUR-MER Septembre 2009 N° 7

leseynoisjseptembre 1/09/09 18:02 Page 1

2/ SOMMAIRE

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

�Actualités

Esplageolles : le chan-tier arrêté 6�Portfolio

Oh les beaux jours !14�Portrait

Andrée Bonifay 18�A votre service

Archives : la mémoireseynoise 20�Le journal des quartiers

Jean Monnet 21�D’Aqui

Pita bèn ai peis bio25�Dossier

6 000 écoliers sur lesbancs 26�Vos élus

Malika Riemer 33

�Mémoire

Jean-Baptiste Piana34�Distractions

Une plage chouchoutée 36�Annonces

De vous à vous 38�Etat civil

Décès et naissances39

En couverture : L’évènement 4 et 5


Combatifs !

LE BILLET DU MAIRE /3

Marc Vuillemot, maire de La Seyne-

sur-Mer et vice-président de TPM

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

Un été nautique

et festif21 juillet 2009, arrivée du

Tour de France à la voile en

baie des Sablettes

A l'image du Tour de France à la

voile, l'été a été nautique, festif,

varié, animé... S’assurer que la vie

et l'animation reprennent leur

droit, c'est déjà faire preuve de

combativité. Et il en faudra en-

core, de la combativité, en cette

rentrée. Côté carte scolaire et

effectifs, les conséquences de la

politique immobilière débridée

de nos prédécesseurs commen-

cent hélas à se faire sentir. Certes,

nous avons mis un coup d'arrêt à

cette course folle, mais on ne

peut pas revenir sur ce qui a été

fait. On a laissé construire sans

prévoir les équipements sociaux

et les infrastructures : écoles,

crèches, voirie, assainissement,

etc. Sans parler des restrictions

au plan national. A La Seyne,

depuis la rentrée 2004-2005, on

a fermé 10 classes alors que le

nombre d'enfants à scolariser ne

diminuait que de 70 ! Autre servi-

ce public de grande proximité qui

est attaqué : l'hôpital. Là encore,

soyons à l'offensive, et com-

mençons par être très nombreux

à signer la pétition pour le main-

tien de notre maternité ! Etre

combatifs, c'est gérer la ville de

façon toujours plus économe et

rationnelle ; c'est travailler à l'ac-

cueil de la grande plaisance ; c'est

tirer le meilleur parti de l'accueil

des navires de croisière, qui

seront plus nombreux et réguliers

cette année... Bonne rentrée

(combative) à toutes et tous !�


4/ L’ÉVÉNEMENT

Naître ou ne pas naître... à La Seyne-sur-Mer. Telle est l'une des gran-des questions de la rentrée. Nous

l'annoncions dans le dernier numéro duSeynois : le conseil d'administration duCentre hospitalier intercommunal, sousla présidence d'Hubert Falco, a voté le 19juin 2009 son "projet médical", et pro-noncé à cette occasion l'oraison funèbrede notre maternité. « Après la pédiatrie,on ferme la maternité. On perd toute proxi-mité » s'indigne Marc Vuillemot, Maire deLa Seyne-sur-mer, qui n'apprécie pas dutout que l'on ait longtemps parlé de"rumeurs" à propos de la fermeture de lamaternité, alors qu'il s'agissait d'une déci-sion évidemment préparée et pesée. Il adonc voté contre cette décision, avec deux

de ses collègues élus membres du conseild'administration, Annie Ghibaudo-Martin, adjointe au maire à la santé, etRobert Alfonsi, vice-président du Conseilrégional.Depuis juin, l'action est engagée contre

une décision qui scandalise et inquièteles Seynois mais également la populationdes communes alentour.Le Conseil muni-cipal de La Seyne a voté à l'unanimité,avantl'été, une motion exigeant que la mater-nité soit maintenue et les citoyens sontappelés à signer une pétition, téléchargea-ble sur le site de La Seyne (www.la-seyne.fr)et déposée dans divers lieux publics. Lapétition invite les Seynois et les défenseursd'un service public de proximité à réagirface au déplacement de la maternité vers

le futur nouvel hôpital de Sainte-Musse.« Dans ce projet, il est bien indiqué que plusaucun accouchement, ni acte chirurgical neserait pratiqué à La Seyne, dénonce Jean-Louis Boissonade, responsable syndicalCGT à l'hôpital (NDLR : QUI NE SIÈGE PAS

AU CONSEIL D'ADMINISTRATION). Resteranéanmoins un service de périnatalité. LeConseil d'administration et le Comité tech-nique ont entériné ce projet de transfert.Seuls les élus seynois et Robert Alfonsi ontvoté contre. Force Ouvrière, le syndicatmajoritaire (NDLR : SEUL SYNDICAT REPRÉ-SENTÉ AU CONSEIL D'ADMINISTRATION), lesmédecins, les délégués du personnel, les élus,tous ont voté. Nous avons adressé un cour-rier à tous les maires de l'Ouest-Var pourles prévenir. La population doit aussi être

Si rien n'est fait,la deuxième ville du département et les communes de l'Ouest-Var seront dépossédées de leur maternité.La Municipalité de La Seyne appelleà signer une pétition contre cette fermeture "contraire à toute logique d’amé-nagement équilibré et concerté du territoire". Le texte de l'appel est disponi-ble sur le site Internet de la Ville (www.la-seyne.fr), en mairie et dans diverslieux publics.

Fermeture de la maternité

Pouvoir naître à L

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5

alertée ». « Nous avons obtenu des garan-ties pour les emplois et les conditions de tra-vail », justifie Jean-Eric Lodevic, secrétairegénéral FO au CHITS. Ce dernier avance« des réalités économiques qui ne permet-taient ni d'assurer la présence suffisanted'obstétriciens et de pédiatres, ni de faireface à la concurrence des cliniques privées ».Il concède toutefois « qu'il reste à travail-ler sur la garantie d'un transport rapide ».Le collectif santé Ouest-Var, formé pourla défense de la maternité a, pour sa part,envoyé des courriers à l'ensemble des géné-ralistes et gynécologues, leur rappelant lebesoin de proximité des patients de l'Ouest-Var. Curieusement, cet été, la Direction del'hôpital continuait de parler de "rumeurs"et laissait affiché au mur un avis placardé

voici plusieurs mois déjà qui tente derassurer le public. Pour le personnel, letransfert à Sainte-Musse est un secret dePolichinelle : « Tout sera déménagé là-bas dès que les travaux seront achevés en2011 » assurent des agents hospitaliersqui ont préféré garder l'anonymat. Pourles élus seynois, en tout cas, la menaceest bel et bien là, et l'action est urgenteet nécessaire.�

Sylvette Pierron

[email protected]

Chaque année, plus de 1300 naissances à

l'hôpital de La Seyne. L'annonce de la ferme-

ture de la maternité de l'hôpital Georges

Sand indigne élus et population

Une mobilisationnaissante

PAUL, SEYNOIS DE NAISSANCE

Même si le baby-blues a pointé le bout de

son nez, Virginie est une maman heureuse.

A 28 ans, elle a mis au monde un petit Paul

de 3,740 kg. « Je suisSeynoise, je suisnée danscet hôpital à l'époque où il était juste en face.Je tenaisà ce que mon petit naisse à La Seyne,comme toute sa famille. Il paraît que la mater-nité va fermer. Quel dommage si c'est vrai ! Carj'aimeraisbien que mesprochainsenfantssoientSeynois aussi. Mon accouchement ici s'est trèsbien passé. Le personnel a été aux petits soinsavec moi. Le docteur Ronda a été au top. Lasage-femme, madame Rose, est très psycho-logue. L'anesthésiste, madame Boitard, a étéd'une douceur incroyable. Cette maternité estexceptionnelle et ne doit pas fermer. Dans lecadre de la préparation à l'accouchement, j'aifait de l'acupuncture qui est très efficace. Lesséancesétaient gratuites. Je n'aurais jamaispufaire ces séances si la maternité était à Sainte-Musse, de l'autre côté de Toulon. Quand lespremières douleurs sont apparues j'ai mis cinqpetites minutes pour venir jusqu'ici. Combienaurais-je mispouraller jusqu'à Sainte-Musse?En cas d'urgence et d'accouchement difficile,que se serait-il passé ? C'est une véritable régres-sion pour la deuxième ville du département. Etc'est purement scandaleux ! » Scandaleux et

surtout affligeant quand on pense qu'en 2011,

les parturientes de l'Ouest-Var et leur famille

vont devoir traverser Toulon pour rejoindre

la maternité et qu'hélas, les Seynois de nais-

sance"vont s'éteindre lentement. Au pas-

sage, il faut savoir que l'hôpital de La Seyne

affiche actuellement plus de 1300 naissan-

ces par an, contre un peu moins de 800 à

Toulon-Font-Pré. Ca donne à réfléchir...

Pour vous opposer à la ferme-

ture de la maternité de La Seyne,

signez la pétition surwww.la-seyne.fr

�

à La Seyne !


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Rentrée

Faites du sport 8Patrimoine

Tous sur le pont ! 9Internet

www.la-seyne.fr 11Dockers

Raisons de la colère 12

6/ ACTUALITÉDernière minute

Selon « l'Indice agrégé de suivi qualitatif des

comptes locaux » (IASQCL) qui note la qua-

lité des comptabilités locales, la commune a

obtenu le maximum, 20/20. Un fait rarissime

pour une ville de plus de 60 000 habitants.

Juillet 2010, la Ville devait êtredotée du nouveau parking de400 places s'étalant sur 4 éta-

ges. Mais, un an avant, les travauxse sont arrêtés du jour au lende-main. Sans crier gare. Et lesSeynois, comme les élus, ontdécouvert un chantier vidé de ses

ouvriers. Sans trop d'inquiétudedans un premier temps. L'étéaidant, tout le monde a pensé àquelques jours de vacances. Avantde constater avec stupéfaction quela société Q-Park avait opté pourdes vacances définitives. Sitedéserté, grue et préfabriqués

démontés, le 13 août dernier, igno-rant les intentions du déléga-taire(1), la municipalité a dû serésoudre à faire dresser un constatd'huissier. Seules les fondationssont achevées. Une situation diffi-cile à gérer pour tout le monde.Rappelons que la DSP (Délégationde service public) confie le station-nement du centre-ville à la sociétéQ-Park pendant 32 ans. En

échange, la société s'engageait àrénover le parking Martini et àconstruire celui des Esplageolles.Libre à elle ensuite de les exploiteret de gérer également l'exploita-tion d'un millier de places situéesdans le centre-ville.Ainsi, depuis plusieurs mois,

les élus menaient des négociationsen faveur d'un tarif préférentieldes parkings (première heure gra-tuite, tarif moins élevé pour lesparents d'élèves des écoles voisi-nes et abonnement avantageuxpour les résidents et ceux qui tra-vaillent en centre-ville). A l'heureoù nous imprimons, une réuniondoit se tenir en mairie avec Q-Park. De nouvelles négociationsseront entamées ce jour-là entreun groupe de travail de la mairie,des avocats spécialisés mandatéspar la Ville et la direction de Q-Park et ses conseils.Nous reviendrons sur ce dossierdans le Seynois du mois d'octobreet sur le site Internet de la ville :www.la-seyne.fr�

Chantal [email protected]

Esplageolles

Le chantier arrêtéUn an avant la fin des travaux du parkingdes Esplageolles,la société Q-Park demandeaux entreprises de vider les lieux.

Mi-août, la grue, cheville ouvrière

du chantier des Esplageolles, a été

démontée sans explication

Abandon duchantier : lamunicipalité adû se résoudreà faire dresserun constatd'huissier


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Réaliser des économies pourle contribuable, tout enmaintenant la propreté de

son environnement. Tel est le chal-lenge retenu par la municipalité,qui permet d'économiser annuel-lement 450 000 euros TTC : « Horscentre-ville et quartier Berthe, noussommes passés de 3 à 2 tournées heb-domadaires. Les containers cartons,verres, plastiques (NDLR : À COU-VERCLE JAUNE), qui tournent actuel-

lement aux deux tiers de leur capa-cité, peuvent être renforcés », signaleClaude Astore, adjoint délégué à lacollecte des ordures ménagères etau tri sélectif.L'élu assure en effet qu'en fai-

sant un effort de tri, une famillede 4 à 5 personnes peut aisémentpasser d'un container de 120 à 240litres. Et réduire d'autant la massedes ordures ménagères : « LeSittomat (NDLR : CHARGÉ DE LA COL-LECTE DU TRI) a lancé une enquêtepar secteur pour améliorer ses tour-nées », précise Guy Santangello,conseiller municipal délégué à lapropreté. Parallèlement, toujoursdans un souci de réduction desordures ménagères, les points d'ap-port volontaire, la déchetterie, l'en-lèvement des encombrants sur ren-dez-vous et des composteurs sontà disposition des administrés.Pourfinir,Claude Astore a tenu à dénon-cer « l’attitude démagogique » decertains élus de l'opposition : « Il estinadmissible de jouer sur la peur duchômage. Lors de nos négociations,nous nous sommes assurés qu'il n'yaurait aucune suppression d'emploichez l’entreprise de nettoiement,Pizzorno ».�

Gwendal Audran

[email protected]

Ordures ménagères

Dépenser moins,collecter plus

� Depuis décembre 2008, réalisations et modifications de clôtu-

res doivent faire l'objet d'une déclaration préalable ou être inclues dans

une demande de permis de construire. Les règles applicables aux clô-

tures se trouvent dans les articles 11 de chacune des zones de PLU.

Règlement à consulter sur le site Internet de la ville www.la-seyne.fr

ou en demander un extrait au Pôle Aménagement du Territoire service

Application du Droit des Sols (Services Techniques, avenue Pierre Mendès-

France, 3ème étage. Tél : 04 94 06 93 78) de 8h30 à 13h30.

� Les inscriptions aux ateliers de la maison Jean Bouvet aux Plaines

ont débuté pour les enfants et pour les adultes. Au programme, arts

plastiques, chant choral, éveil musical, remise en forme, danse moderne,

hip-hop... Renseignements au 04 94 30 87 63.

Quartier Nord :

- Collecte des ordures

ménagères lundi et vendredi

- Collecte sélective mercredi

Quartier Sud :

- Collecte des ordures

ménagères mardi et samedi

- Collecte sélective jeudi

Collecte des encombrants sur

rendez-vous au 0 800 20 23 00

Afin de réaliser des économies, la col-lecte des ordures ménagères est passéede trois à deux tournées hebdomadai-res hors centre-ville et Berthe.Objectifs : rationaliser les rotations,optimiser le tri, tout en soulageant lescontribuables.


�Mercredi 16 septembre prochain, dans le cadre de la Semaine

nationale de la sécurité routière, la police municipale animera un

atelier de sensibilisation au port de la ceinture de sécurité voiture

tonneau ou autochoc léger. D'autres ateliers comme les lunettes

alcool devraient accompagner le dispositif. Ces deux ateliers seront éga-

lement visibles lors des journées Faites du sport, les 12 et 13 septembre.

� Les travaux de réhabilitation et d'extension de l'espace cul-

turel Henri Tisot ont pris du retard à cause de l'augmentation du

coût du projet, passé de 2,5 millions d'euros à 4,9 millions. Des

aides complémentaires ayant été demandées à TPM, aux Conseils

général et régional, les travaux pourront commencer dès le pre-

mier semestre 2010. Au programme : une salle de spectacle à voca-

8/ ACTUALITÉ

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

La septième édition de« Faites du sport » connaîtcette année une grande

nouveauté. Elle est couplée à« Ports en fête », un événementdédié au nautisme. L’ensemble duparc de la Navale et de l'esplanadeMarine sera occupé. Les portesouvriront les 12 et 13 septembre,de 10 heures à 17 heures. Des cen-taines de stands vous attendent.Les responsables de chaque asso-ciation sportive y donneront lesrenseignements nécessaires sur lavie et le fonctionnement de leurclub. Idem pour la municipalitéqui, cette fois-ci, a décidé d’ou-vrir les inscriptions aux Ecolesmunicipales de sports (EMS) dèsle lundi 7 septembre, directementà la direction des sports située 15,rue Jules Guesde. « Il s'agit de faire

en sorte que les parents ne subis-sent plus une attente interminablepour inscrire leurs enfants le jour

de Faites du sport, explique Jean-Jacques Bres, directeur des sports.On a privilégié les démonstrationset les animations autour de toutesles activités des EMS ».Tout le week-end, les enfants

pourront s’initier gratuitement

aux disciplines de leur choix, auxcôtés de leurs futurs éducateurs.Denombreuses démonstrations deVTT trial,trampoline,arts martiaux,et basket free style compléteront leprogramme. « On souhaite péréni-ser toutes les actions rencontrant unlarge succès comme Faites du sport,mais aussi développer les activités endirection de tous les publics, déclarel’adjoint aux sports, ToussaintCodaccioni. La municipalité porteses efforts sur ses installations sporti-ves et ses écoles municipales.Elles ser-vent de passerelles vers les clubs ».Quant aux amoureux de la mer, ilsdevraient eux aussi être conquis.Outre les associations nautiques quiferont découvrir un large panel de leurs activités (plongée, pirogue,voile…), les promeneurs pourront

se balader autour de nombreuxstands qui ressembleront à de vas-tes puces nautiques. Là aussi, l’en-trée est gratuite et se situe dans leprolongement de « Faites du sport ».Les curieux auront l’occasion d'ar-penter le salon du bateau de l’occa-sion, à flot et sur remorque, maisaussi de profiter des démonstrationset des initiations aux joutes, de laconduite de modèles réduits, sansoublier les stands d’initiation à lapêche et à la sécurité en mer.Les plusgourmands,enfin,pourront dégus-ter des plateaux de coquillages.�

Sébastien Nicolas

[email protected]

Grosse effervescence les 12 et 13 septembreà l’occasion de « Faites du sport » et de «Portsen fête ».Deux évènements en un,gratuits,rassemblant tous les acteurs de la vie spor-tive et nautique.Rendez-vous au parc de laNavale et à l’esplanade Marine.

Inscriptionsaux écolesmunicipales ouvertes depuisle 7 septembre“Faites du sport” est l’occasion de

découvrir de nouvelles disciplines

Rentrée sportive

Succèsgaranti


S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

tion culturelle, des ateliers de création et de répétition, des lieux

d'échanges et de réunions. Une remise aux normes est prévue.

Pour Florence Cyrulnik « la culture a une importance considérabledans une ville ».

� Plus de 6 000 personnes ont participé cet été, aux différentes

activités gratuites du chalet des sports situé sur la plage des Sablettes.

Pour sa cinquième année d’existence, le succès a été au rendez-vous comme

en atteste un des responsables, Christophe Ferré tout simplement « impres-sionné par l’ affluence journalière des touristes ou des résidants seynois qui ontpris du plaisir lors des cours de fitness, d'aquagym ou des tournois de beach vol-ley et de beach rugby ». La base nautique de Saint-Elme ainsi que le Centre

de Janas ont également ravi tous enfants des centres aérés.

9

La grande fête de juin dernieravait permis aux Seynois devoir s'embraser le Pont levant.

Celle des Journées du patrimoine valeur permettre d'y monter. Quoi deplus logique pour cette édition 2009,placée sous le thème national de “l'ac-cessibilité du patrimoine”.L'ouvertureau public du pont, les 19 et 20 sep-tembre, sera par exemple l'occasionpour tous d'accéder - sur inscription-au sommet du pont.A la clé,un pano-rama sur la ville et la rade : « Deuxagents accueilleront le public. Le pont,symbole autrefois d'une industrie per-due, devient aujourd'hui un outil deredécouverte de la Ville et de son his-toire », souligne Florence Cyrulnik,adjointe déléguée au patrimoine et àla culture.«La Seyne profite de ce nou-vel équipement pour représenter lesautres éléments de son patrimoine etinscrire le nouvel arrivé dans la lignéede ses projets patrimoniaux», indiquepour sa part la directrice de la culture,Françoise Manaranche. « De ses fortsaux orgues de l'église, de l'école desBeaux-arts à la baleinière de l'ASET(Association pour la Sauvegarde desEmbarcations Traditionnelles),de bala-

des en lectures, l'architecture, le mobi-lier racontent une histoire, celle d'uneville centrée sur l'économie de ses chan-tiers navals. Mais pas uniquement »,précise-t-elle avant d'ajouter :«Le pontnous relie à la saga de la constructionnavale, le fort de Balaguier à celle deBonaparte, la station Tamaris à cellede Michel Pacha,l'Ecole des Beaux-artsà la lutte contre le choléra,le centre villeà l'histoire des travailleurs de la ville...»Le Fort Balaguier, pour sa part,amis au point une visite olfactive deson jardin remarquable :«Si le muséedemeure matériellement inaccessibleaux handicapés moteurs, le jardin seral'occasion pour tous de découvertes pard'autres sens»,explique Julien Gomez-Estienne, responsable du site.Rendez-vous donc très bientôt.�

Gwendal Audran

[email protected]

Le public pourra visiter le pont sur inscription

à la direction de la culture

Redécouverte de la ville

A l'occasion desJournées du patri-moine, le pont ré-nové accueillera sespremiers visiteurs les19 et 20 septembreprochains. A l'affi-che également, leFort Balaguier, lecentre ancien ou lequartier Pouillon.

Journées européennes du patrimoine

Tous sur le Pont !

Visites sur inscription au

04 94 06 96 60 ou à la

direction de la culture

Place Martel-Esprit


S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

� Comme chaque année, l'école municipale des Beaux-arts entame

le 21 septembre au centre-ville son cycle préparatoire aux concours d'en-

trée des écoles supérieures d'art. Objectif, élaborer 30 heures par semaine

un dossier de travaux en expérimentant différentes techniques, en

menant des recherches personnelles et en se confrontant aux courants

de la création contemporaine. Par ailleurs, l’éveil aux arts se fait sur ins-

cription. Pièces à apporter : le justificatif de domicile de moins de 3 mois,

2 photos d'identité, 51 euros en espèces ou chèque à l'ordre du Trésor

public. Cette incription sera validée en fonction des places disponibles dans

les ateliers. La durée du cycle est de 3 ans dans l'atelier. L'inscription donne

droit à deux ateliers maximum. Possibilité d'aller à l'atelier de modèles

vivants le mardi soir, et à la culture générale le vendredi après-midi sans

frais supplémentaire. Renseignements au 04 94 10 83 09.

10/ ACTUALITÉ

Le premier étage de la mairieannexe sociale Renan est unpeu leur quartier général.

Sans cartable, les seniors y trouventtout un panel d'inscriptions pour larentrée : « Université du temps libre,thés dansants, sorties en Provence,gymnastique douce,ou encore après-midi récréatives à l'espace Coste et àla maison Saint-Georges sont autantde remèdes contre l'ennui et l'isole-ment », confie Solange Andrieu,adjointe chargée de la politique dela solidarité et des personnes âgées.Au chapitre prévention, uneconférence intitulée "Bien vieillirdans ma ville" a eu lieu en parte-nariat avec la Mutualité française

à la maison Saint-Georges.Elle serasuivie de 9 séances d'ateliers Mé-moire et 12 séances d'ateliersEquilibre « sur présentation de certi-ficats médicaux avec bilan initial etbilan final »,ajoute Françoise Aubry,responsable du service solidaritéinsertion.Autre nouveauté, l'ouver-ture d’une permanence à la mairieannexe sociale. « Les petits frères despauvres reçoivent tous les vendredispour aider et servir dans un esprit degratuité ». Sont prioritaires les per-sonnes âgées isolées,démunies,infir-mes ou impotentes.Les Seynois quisouhaiteraient devenir bénévolesauprès de cette association sont d'ail-leurs bienvenus. A noter enfin que

le service animation 3ème âge,ouvertde 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h30,reçoit les inscriptions pour le colisde Noël : « Les personnes ne doiventpas être imposables, avoir plus de 65ans, et ne pas dépasser 676,81 eurospar mois et par personne tous reve-nus confondus*», précise FrançoiseAubry.�

Gwendal Audran

[email protected]* pièces à fournir : feuille de non-

imposition 2008, carte d'identité, justi-

ficatif de domicile, feuilles des retraites

principales, feuilles des retraites com-

plémentaires, feuilles de notification

des pensions (de guerre, d'invalidité,

alimentaire)

Bien vieillirdans ma villeLes journées intergénérationnelles

à Janas donnent l’occasion de

partager de bons moments

Seniors actifs

Cette rentrée estaussi celle des se-niors. Au program-me : exercices phy-siques, révisions etdistractions. Sansoublier deux nou-velles permanencesassociatives à la mai-rie annexe Renan...

Renseignements

Activités 04 94 06 97 48

Permanences 04 94 06 97 00

Chasser l’ennui et la solitude

Protection de l’enfance

« L'Adepape Var (Association

d'Entraide des Personnes

Accueillies à la Protection de

l'Enfance du Var) reçoit le premier

mardi du mois de 9h30 à 12h. Elle

a pour but d'améliorer le lien vers

une insertion sociale, morale, pro-

fessionnelle et culturelle des per-

sonnes accueillies ou ayant été

accueillies au service de la pro-

tection de l'enfance. Elle propose

une écoute et une aide relation-

nelle. Elle oriente et donne un

premier conseil ou une informa-

tion », insiste Solange Andrieu.


S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

11�Création de 5 logements d'urgence autour de l'îlot Bourradet

pour accueillir temporairement des personnes dans des situations

extrêmes (sinistre, problème d'insalubrité lourde, difficulté sociale

majeure, etc). Cette action d'accompagnement de l'OPAH-RU s'ins-

crit dans le cadre de la mise en œuvre d'une réhabilitation globale

du centre ancien. Trois logements seront situés 10 rue Clément-

Daniel, les deux autres 1 rue Evenos. Montant total de l'opération :

489 671 euros, dont 40 % incomberont à la commune. Fin des tra-

vaux prévue courant 2010.

� L'AFIJ, qui assure une permanence à la Maison des services, est

une association facilitant l'insertion professionnelle des jeunes diplô-

més. Cette dernière soutient l'accès aux concours de la fonction publi-

que catégorie A et B des jeunes diplômés des quartiers prioritaires de

La Seyne. Elle s'adresse donc aux jeunes de l'enseignement supérieur de

bac+1 à bac+8 et aux entreprises qui recrutent. Un espace documen-

taire, des ateliers de formation, des offres d'emploi, et stages sont consul-

tables sur www.afij.org. et au 04 94 93 62 22 ou [email protected].

� Les 9èmes rencontres technologiques MIEC (matériaux innovation

éco-conception) auront lieu du 6 au 8 octobre prochain, à l'ISITV de La

Valette le 6 et à l'IPFM de La Seyne les 7 et 8. Cet événement rassem-

ble des expériences et des témoignages d'innovations éco-compatibles

pour une industrie performante et durable.

Des infos sur www.materiatech-carma.net/miec/

La première mouture du sitede la Ville a été mise en ligneil y a trois ans. Certains

diront que c'est un temps relative-ment court pour passer à autrechose. Pourtant, et surtout dans ledomaine de l'Internet, les techni-ques évoluent très vite. Autant lesutiliser pour offrir de meilleurs ser-vices ! Entre l'utilisation de Joomlacomme logiciel de conception, lapossibilité de mettre en ligne desvidéos allégées sans affecter la qua-

lité de l'image et du son, ou encoreles outils de graphisme avec qui letalent et l'imagination ne sont plusbridés, c'est un environnementconstamment régénéré qui nedemande qu'à être exploité.Il y a aussi l'aspect esthétique

qui ne souffre pas de vieillir, sou-mis aux lois de la mode et desgoûts. Ce site se décline sobrement.Il a pour couleur unique, le tur-quoise, symbole de l'eau. Un choixlégitime pour notre ville qui affi-che en page d'accueil : « La merpour tous, une ville pour chacun ».Et puis, il y a ce que les spécialis-tes nomment l'arborescence, sortede squelette sur lequel repose une

navigation simple, intuitive etaccessible en un minimum d'ef-forts. Nous avons souhaité que cesite institutionnel s'affranchisse descomplexités du genre pour offrirde l'information politique certes,mais aussi des réponses pratiquesaux questions que se posent auquotidien n'importe quel citoyen.Des rubriques telles que «Vosélus » ,avec photos et coordonnées,la « Mairie pratique », répertoirefonctionnel riche d'informationsen tous genres, les « Quartiers » oùau travers des Comités de quartierset des Comités d'intérêts locaux,la démocratie locale s'exerce plei-nement, sauront répondre à vos

besoins. Et puis, n'oublions pas,l'agenda des manifestations cultu-relles, associatives, sportives etautres, une galerie photos et unerubrique actualités pour ne citerque ces quelques repères. Si le styleest important, la richesse d'uneinformation compréhensible etcomplète permettra de répondreà n'importe quelle requête. Nousespérons atteindre tous ces objec-tifs. Nous continuerons d'étofferles rubriques, de gommer leserreurs et de combler les oublis.Rendez-vous le 21 septembre à 18heures !�

Jean Luc Paladini

[email protected]

Internet

Adieu la-seyne.fr, vive la-seyne.fr ! Le nomdu nouveau site Internet de la ville ne changepas.En revanche,nous vous proposons unnouveau concept convivial et dynamique,dopé d'informations pratiques et facilementaccessibles, des vidéos, photos et reporta-ges. Un site, votre site, à votre service dansun souci de proximité. Rendez-vous le 21septembre à 18 heures.

www.la-seyne.fr&

www.lepontlevant-laseyne.com

Nouveau clicpour la ville !


S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

� Le dossierde demande de subventions pour2010 peut être retiré

dès à présent par les associations au service Vie Associative sis, mai-

son des services, av. Louis Pergaud, le Germinal A4. Pour obte-

nir le détail des pièces à fournir, ou pour toutes informations et

aides à la constitution du dossier, contacter le service au

04 94 10 82 42. A noter que les dossiers, à rendre en double

exemplaire avant le 15/11/09, sont téléchargeables sur le site de

la ville http://www.la-seyne.fr rubrique vie associative. Les deman-

des reçues au-delà de cette date ne seront pas instruites.

� Depuis le 1er août, les personnes ayant conclu un PACS(1)

au Tribunal, peuvent si elles le désirent, confirmer leur enga-

gement en Mairie, au cours d'une cérémonie publique présidée

par un élu. En 2008, 273 500 mariages ont été célébrés et

146 084 PACS signés, soit un PACS pour deux mariages. Le

maire Marc Vuillemot souhaite ainsi « que La Seyne avance avecl'évolution de la société ».(1) Le Pacte civil de solidarité est un contrat conclu par deux personnes

physiques majeures, de sexe commun ou différent, pour organiser leur

vie commune.

� Le Grand hôtel de l'enseigne Kyriad Prestige, sur le port de

La Seyne, a ouvert ses portes le 20 juillet dernier. Dirigé par Franck

Gascoin, l'établissement propose un hébergement confort trois étoi-

les : 94 chambres avec vue sur la rade, service lounge bar, piscine

extérieure chauffée, salle de fitness et parking fermé.

12/ ACTUALITÉ

Soixante euros, c'est le mon-tant inscrit sur la feuille depaie d'un des dockers seynois

touchés par la baisse d'activité àBrégaillon. Depuis la fermeture de

la ligne Toulon/Rome par la com-pagnie Grimaldi/Dreyfus, la situa-tion des dockers n'a guère évolué.Les six mois d'indemnisation à100 %, obtenus en mars, arrivent

à échéance et « les premiers licen-ciements sont d'ores et déjà prévus »déplore Gérard Luigi, le porte-parole.Marc Vuillemot les avait déjàrencontrés lors de leur premièreaction. « Nous revenons sensibiliserle maire mais aussi l'élu de TPM.Nous espérons que ses différentescompétences et amitiés politiquesnous aideront ».Au sortir de cette deuxième

rencontre, et même si les pou-voirs du premier magistrat sontrestreints, suite à cette décision defermeture de ligne qui demeurepurement commerciale et privée,

il les a assurés de son soutien et desa présence lors d'une éventuelleaction à Paris prévue le 30 octo-bre. « Le maire a pris les choses enmain. Il nous a dit qu'il intervien-drait auprès de la Région pour sou-tenir toutes activités économiques àBrégaillon. Une rencontre entre ledirecteur de la CCIV et un repré-sentant d'Hubert Falco sera organi-sée. Enfin, nous avons attiré sonattention sur l'accueil des yachts deluxe à Porte Marine. Nous souhai-terions être intégrés aux activitésliées à ce nouveau marché. » Enattendant, dès le lendemain, unedélégation de deux dockers seynoisaccompagnait la première adjointeau maire, Raphaële Leguen, à laréunion du conseil portuaire. « Onnous a assuré que la CCIV allait lan-cer une étude de marché pour l'ac-quisition d’une nouvelle grue ». Unéquipement essentiel à la venue debateaux de gros tonnage. « Une col-laboration avec la Marine nationalea été évoquée. Mais, malgré un peude travail apporté par les bateauxde croisière déroutés de Marseille àLa Seyne en temps de mistral, dansl'urgence on n’a rien obtenu. De plus,on attend toujours la réponse deChristiane Hummel, présidente dela commission développement éco-nomique à TPM et de M. Bianchide la CCIV pour fixer une rencon-tre. Le but étant de mettre autourde la table les deux institutions quise rejettent les responsabilités. »Le 5 septembre, les dockers se ren-dront à Paris pour une rencontrenationale afin de mettre en placel'action commune qui devrait ras-sembler tous les personnels tou-chés par la crise économique.�

Sylvette Pierron

[email protected]

Dockers

Les raisons dela colère

Indemnisationarrivée àéchéance

Le 7 juillet dernier, les dockers de

Brégaillon ont été réçus en mairie

Privés de travail depuis des mois,les dockersseynois en appellent au maire. Invités parce dernier au Conseil portuaire du 9 juillet,ils ont pu exposer leur situation et expri-mer leur colère.


S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

�Artmacadam, compagnie seynoise de danse contemporaine, sera

en résidence à Salvador de Bahia en septembre dans le cadre de «2009année de la France au Brésil », avec son projet Euphorico, labellisé par

Culturesfrance. Depuis 2004, des échanges réguliers entre Artmacadam

et le Grupo X improvisation de Bahia ont permis de nombreuses réa-

lisations.Rendez-vous en octobre pour le bilan 2009.

�Comme chaque année, une soirée a clôturé la saison du Centre

de loisirs jeunes de la Police nationale dirigé par Richard Michel. Un

bilan positif : 160 adhésions et une moyenne de 30 enfants reçus chaque

jour. Certaines associations de la ville ont participé à un travail d'échanges

et de découvertes : Gaspar, Nouvel Horizon et Nelson Mandela. Rendez-

vous aux prochaines vacances de la Toussaint et de Noël. (voir photo)

�Foire aux livres du groupe Ouest Var d'Amnesty

International les 19 et 20 septembre au Palmyrthe, Pin Rolland,

presqu'île de Saint Mandrier. De 10 à 19 h sans interruption.

Le 1er septembre dernier, le“Thomson Destiny” et ses1 600 passagers américains

faisaient escale au môle d'Armement.Une première pour la ville, les pré-cédentes escales étant des naviresdéroutés de Marseille par temps demistral : « La Chambre de commerceet d'industrie a d'ores et déjà pro-grammé une vingtaine d'escales pour2010. L'arrivée à l'automne duNavigator of the seas et du Splendidaconstitue donc un test grandeur naturepour notre dispositif », expliqueRaphaële Leguen,première adjointe,déléguée à la Mer et à l'écologieurbaine et littorale,« tout est fait pourque nos artisans et commerçants puis-sent bénéficier des retombées écono-miques des croisiéristes ».A cette fin, et l'ambition de la Villeétant de péréniser ces visites,des navet-tes ont été mises à disposition pourrejoindre le centre-ville et, à l'avenir,Les Sablettes : « Un tiers des croisiéris-tes reste à bord, un tiers part en excur-sion, et le dernier tiers souhaite visiterLa Seyne ou la rade. Nous nous occu-pons donc de ces derniers », poursuitPhilippe Mignoni, adjoint délégué àl'économie. En collaboration avecl'Office de tourisme de l'Ouest-Var,des hôtesses d'accueil bilingues rece-vront les touristes.Ces derniers aurontà terme deux options : un parcoursvers le centre ancien (pont, centreancien et marché provençal le matin)et un autre vers les Sablettes et Saint-Elme (musée Balaguier, FortNapoléon, village Pouillon). « Unesignalétique adaptée, ainsi que desdépliants en quatre langues différentesseront distribués.Une astreinte sera parailleurs en vigueur pour les escales sur-venant le week-end ».�

Gwendal Audran

[email protected]

Escales

Croisiéristesen Seyne

Les escales du “Navigatorof the seas”,les 13 et 23/10,et du “Splendida”, le 20décembre, préfigurentplus d'une vingtaine devisites en 2010.L'occasionde finaliser le dispositifd'accueil de la mairie.


14/ PORTFOLIO 1P H O T O G R A P H E S : F R A N Ç O I S L A Ï E T P A S C A L S C A T E N A

De la salsa au festival cubain et du festival de jazz aux concerts de Plage en fête, lamusique a bercé les nuits chaudes de l'été seynois.Les animations de l'associationVitrines seynoises, le vendredi soir,ou les feux d'artifice de l'association des com-merçants du Sud ont connu un franc succès.Aux Sablettes,marché nocturne,balsou acrobaties de Circoscène, ont conquis un large public. Et, entre l'arrivée duTour de France à la voile et le départ de la Route du Jasmin, La Seyne-sur-Merréaffirme son ambition maritime. Retour en images.

Oh les beaux jours !


15

Un été de toutes les couleursConcours international de colombophilie : Esplanade

Marine, 18 000 pigeons voyageurs prennent le

départ, dimanche 19 juillet (en haut à gauche). A côté, l'un des concerts gratuits « plage en fête »,

du Parc Braudel, aux Sablettes. Le 20 juillet, journée

de prévention des MST avec Sida Info Service, plage

des Sablettes. A droite, Fort Napoléon, le Festival

cubain pour s'évader dans l'ambiance chaude des

rythmes afro-cubains. Dessous, pause détente au parc

de la Navale (à gauche) avant d'assister à l'une des

soirées à thème organisées par l'association Vitrines

Seynoises, sur le port de la Seyne. En bas, à gauche,

un festival 100 % Jazz au Fort Napoléon. A droite,

la plage des Sablettes, son sable fin, ses créations...


16/ PORTFOLIO 2

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

Le Tour de France à La SeyneUn village de 5 000 m2, 23 équipages et

600 régatiers : le Tour de France à la

voile a fait carton plein (6 000 visiteurs du21 au 23 juillet). Courrier Dunkerque rem-

porte le Tour de France pour la 2ème fois :

(23 juillet photo ci-contre à gauche).Une dizaine de collégiens ont embarqué

à bord d'un bateau mis à disposition par le

World Wild Fund (WWF) (au dessous). La musique traditionnelle tahitienne,

une invitation au voyage (en bas à droite).

Route du jasmin : 63 voiliers

prennent le départ de la course,

direction la Tunisie le 2 août


S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

17

Animation garantie tous lesjours aux Sablettes. La Seyne

sur Scène a donné du rythme

aux soirées de l'été, les presta-

tions de Nicoletta ou de Lââm

ont été suivies par des milliers

de personnes et le Fun Radio

Tour a électrisé l'ambiance.

Pour les inconditionnels du

marché nocturne, le choix

était au rendez-vous. Sur le

port de La Seyne, lors de la

soirée Country, les bikers se

sont livrés à des démonstra-

tions avant d'offrir aux pas-

sants, un petit tour en Harley

Davidson.


18/ PORTRAITS

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

On m'appelle Sainte-Rita, pour lecœur. Ca ne m'empêche pas d'êtreune pénible ! ». Le sourire aux

lèvres et le regard pétillant,Andrée Bonifaydéborde d'énergie. Son tempérament ? Ausoir de ses 50 ans, elle donne rendez-vousà ses amis pour son centenaire. Son car-burant, « l'injustice, la méchanceté, leracisme, bref, la “connerie humaine”. Je nepeux pas me résigner. Et quand on m'ap-pelle à l'aide, je ne sais pas dire non »,assure-t-elle, lunettes solaires rivées aufront. Car la petite Seynoise, qui occupadistraitement les bancs de Malsert puisde Beaussier, n'oubliera jamais cette soi-rée de 1976 où un quartier lui tendit lamain : «Un beau jour, ma mère est partieen emportant tous les meubles. Je me suisretrouvée seule avec mon père, rendu inva-lide par un cancer dû à l'amiante », confie-t-elle. Les Mouissèques se mobilisent,pourvoient au plus urgent, sauvant lesBonifay de la détresse. Andrée arrête sascolarité.Le travail commence.Lever 5h30pour se poster devant l'entrée des chan-tiers navals : « Les gens arrivaient vers 6h15.Notre camion vendait sandwichs, cigaret-

tes et boissons. Il ne désemplissait pas,jusqu'au deuxième coup de sirène à 6h55 »,se souvient-elle. Il est temps de rallierToulon en car Etoile pour son deuxièmejob.Secrétaire à la Chambre de commerce :« Ce fut ma véritable école, où l'on faisaitde la comptabilité sans en avoir le statutsalarial ». Les ménages en colonie devacances chaque été complètent heureu-sement ses revenus : « Les horaires étaientabominables. Mais que de bons souvenirs !La Ville envoyait ses enfants à Presles, LaMotte, Le Touvet et Cassis, où nous dor-mions sur la plage pour attaquer dès 6 heu-res... », s'exclame-t-elle.Entrée en mairie en 1978, elle pour-suit les petits boulots le soir, de la ferme-ture du bar La Régence aux vestiaires ducasino des Sablettes : « Je faisais tout à pied.Mais à l'époque, La Seyne était un villageet le stop marchait bien ! ».

Son goût prononcé pour l'indépendancelui fait jeter son alliance de jeune mariéedans le port. Elle élèvera seule sa petitefille : « On est parti les mains dans lespoches. Mon investissement dans le béné-volat nous a forgé une culture d'autodi-dacte ». Julie obtient ainsi son Bac STTavec mention, avant de décrocher undiplôme de réceptionniste et un BTS d'as-sistante de direction.Impulsive, révoltée par les dégâts

humains de la fermeture des chantiers,Andrée prend du recul au contact de sesaînés : « En 1995, suite à la campagne deMaurice Paul, nous avons fondé l'associa-tion Faire du Neuf avec vous. Il s'agissait,par tous les moyens, de réconcilier les gensavec eux-mêmes ». Salon du modélisme,salon d'automne de peintures, exposi-tions de photos ou encore local de laMaurelle y contribuent. Aux côtés deJacques Suzanne, président des Amis deFernand Bonifay, elle concourt aussi àpopulariser l'oeuvre du compositeur.Aujourd'hui, Andrée s'inquiète de la dés-affection des jeunes : « Le bénévolat se perd.Les soucis d'emplois, l'individualisme, lematraquage médiatique doivent jouer. Etsi l'on n'y prend garde, dans dix ans, lelien associatif sera bien distendu », déploreAndrée.�

Gwendal [email protected]

Andrée consacre son temps aux autres.

Pour avancer.

Un goût prononcépour l’indépendance

Andrée Bonifay

Sainte-RitaA 50 ans,Andrée Bonifayest de toutes les actionsassociatives. Enfant, elledécouvre aux Mouis-sèques la solidarité d'unquartier. Jeune femme,elle éduque seule sa filleet s'investit dans le béné-volat.Aujourd'hui prési-dente de l'association« Faire du neuf avecvous»,elle n'a rien perdude sa passion pour lesautres. Rencontre avecune croqueuse de vie quine regarde pas la télé.

«

«


19

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

J'ai démarré avec 500 euros et unKangoo ». Voilà un an que JulienSoler est à la tête de sa petite affaire.

Petite car “Arlequin peinture”est une microentreprise : « J'ai sauté le pas en 2008, aprèsm'être constitué une clientèle et des parte-naires », confie ce Seynois de 29 ans. Caravant de se lancer dans les enduits déco-ratifs, Julien a été à l'école du métier : « En2003, j'ai intégré l'entreprise de peinturePro-Jeune au Germinal », poursuit-il.C'estlà que Farid et Roland l'encouragent à per-sévérer, avec à la clef un stage de décora-

tion chez les Compagnons du devoir : « Cesmeilleurs ouvriers de France m'ont apprisles techniques du stuc (enduits vénitiens,faux marbres), du béton ciré (éviers, sols,douches) et des peintures essuyées (cires) ».Des enduits de luxe particulièrement déli-cats à réaliser,qu'il mettra plusieurs annéesà maîtriser.En 2006, il rejoint l'entreprise

Capizzo, spécialisée en décoration.L'occasion de parfaire sa technique avecson patron d'alors, Jonathan. Deux ansplus tard, il franchit le pas et prend sa carte

d'artisan. Inscription à la chambre desmétiers et numéro de Siret lui permettentde se lancer dans l'aventure. Une aventureréussie, puisqu'aujourd'hui, Julien songeà embaucher...�

G.A.

A la tête d'Arlequin peinture, Julien est aussi

un fervent supporter de l'USS et du RCT

Julien Soler

Les enduitsfinissentL’histoire de Julien, devenu artisan spécialisé dansle stuc, le béton ciré et les peintures essuyées.

«

Yvan Montazel

Son domicile, allée desCyprés à Mar-Vivo,abritedepuis 1982 un muséedes trains.Visite guidée*...

Les derniers mécaniciens deslocomotives à vapeur lui onttransmis leur passion. A l'orée

des années 60, Yvan Montazel, étu-diant toulonnais à la faculté de scien-ces de Marseille, emprunte quotidien-nement le train. Fasciné par lestractions, il passe une partie de sesweek-ends au dépôt de La Seyne : « Lesurveillant m'a permis de photogra-phier une locomotive à vapeur 141 R.Et j'ai sympathisé avec chauffeurs etmécaniciens », témoigne le scientifi-que. Yvan fait désormais les trajets enleur compagnie : « C'était une autre

mentalité à l'époque. Ils faisaient unmétier dur, salissant. Et appréciaientqu'on s'y intéresse », poursuit-il.Un intérêt matérialisé sur plusieurscentaines de m2 par l'association desAnciens et amis de la traction vapeurSNCF : « Tout a été récupéré depuis 30ans dans des dépôts ou des ateliers. L'idéeest d'en faire profiter le maximum degens », insiste Yvan Montazel devant lacabine d'une traction vapeur. L'occasionde découvrir de manière exhaustivel'histoire des techniques des XIXe etXXe siècles.Aujourd'hui, Yvan souhaiterait élargirla visite au rôle social et culturel des che-mins de fer : « cela permettrait d'élabo-rer un projet pour accéder au statut demusée de France. Mais pour cela, de vas-tes locaux sont nécessaires ». L'appel estlancé.�

G.A.

* Sur réservation au 04 94 06 22 50

Yvan Montazel expliquant le fonctionnement

d'un bloc auto lumineux

Le musée du train

20/ A VOTRE SERVICE

Notre rôle est de retrou-ver rapidement les dos-siers. Il faut pour cela

collaborer avec les services admi-nistratifs et comprendre commentet pourquoi ils ont été construits

afin de les identifier et de lescoder »,explique Marie Mondet,responsable du service. Col-lecter, classer, conserver, com-muniquer.Tel est donc le credodes Archives municipales. « Lesdocuments vont du parcheminau DVD,en passant par le papierou les disquettes. Leur archivageconstitue la dernière étape del’élaboration d’un dossier»,pour-suit-elle.Tout document produit par

un fonctionnaire étant unearchive,la collecte concerne l’en-semble des services,même si cer-

tains fonds privés rejoignent leservice : « Les films, photos etdocuments du fonds “Sillages”,relatifs aux anciens chantiers,nous ont par exemple été confiés»,remarque Annick Rohault deFleury, bibliothécaire, adjointe

de Marie Mondet. Classementoblige, les documents sont sys-tématiquement codés etindexés :« Retrouver le plus rapi-dement possible les dossiersdemande au préalable de savoircomment ils ont été constitués »,explique Marie.La recherche historique

tient du jeu de piste. Mêmes’il existe de nombreuses lacu-nes, quelques collectionshomogènes (délibérations, étatcivil…) offrent des possibili-tés de trouvailles sur la vie quo-tidienne et les affaires commu-nales depuis 1670. Lesdocuments préservés depuis1657 (création de la commune)fondent les bases de cettemémoire commune évoquéedernièrement « par le Pont ».Médiateur entre le document etles historiens, l’archiviste estaussi le gardien des sources, deleur manipulation à leur com-munication : « Les contraintesd’utilisation,de stockage (NDLR:PAR EXEMPLE DANS DU PAPIER NEU-TRE) ou encore d’hygrométrierépondent à des obligationslégales. Les archives permettentnon seulement d’assurer la ges-tion courante de la commune,mais elles justifient aussi lesdroits des personnes physiquesou morales, et sauvegardent lamémoire de la commune »,remarque la responsable du ser-vice. Une mémoire dévoiléedans le respect des droits dechacun : « la communication sefait dans le respect de la loi. Ellegarantit le droit de toute per-sonne à l’information et préciseque le dépôt aux archives publi-ques ne saurait y faire obstacle »,insiste-t-elle.La consultation se fait sur place.L’inscription est gratuite surprésentation d’une pièced’identité et doit être renouve-lée chaque année. Il est impé-ratif de prendre rendez-vouset de réserver sa place.�

Gwendal Audran

[email protected]

Chaque mois,Le Seynois vous fait pénétrer dans les coulisses d'un service muni-cipal. Ce mois-ci, les Archives Marius Autran, dont l'inauguration aura lieu le9 septembre.

Service des archives

La mémoireseynoise

Les archivistes contribuent

à la préservation de notre

patrimoine

Collecter,classer,conserver,communiquer

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

Archives municipales

Place Ledru-Rollin, traverse

Marius Autran (au-dessus de

la salle des mariages)

accueil du publicuniquement

sur rendez-vous : mardi, mer-

credi et jeudi de 8h30 à 12h

et de 13h30 à 17h

04 94 87 52 24

«


QuartiersL E J O U R N A L D E S

Comme beau-coup d'habi-tants des Playes,Hanifa Dalibeyse sent isolée :« Comme on est

situé après le panneau “LaSeyne-sur-Mer” barré, on estun peu les oubliés de la com-mune. Pourquoi a-t-il étéinstallé là ? Du coup, mesclients se croient à Six-Fours.Aucune signalétique n'étantinstallée à la sortie de l'ave-

nue Marcel-Paul, ils vontdirect à Six-Fours ou àSanary. » Hanifa Dalibey estgérante des Fontanettes.Avec son concurrent d'àcôté, le camping desMimosas, et les entreprisestelles que les Tables deBacchus ou l'Espace santéinstallés sur la zone indus-trielle, ils composent unedes forces vives de l'écono-mie seynoise. « Je suis atta-chée à ma ville. Je préfèrerais

donc faire travailler les com-merçants seynois en amélio-rant les liaisons avec le restede la ville » assure HanifaDalibey. Consciente de cespréoccupations, la munici-palité inclut le quartier dela zone industrielle JeanMonnet dans la procédurede révision du Plan locald'urbanisme en cours :« L'avenue Marcel Paul, oùse trouve le camping, estactuellement menacée par

une urbanisation galopante.Cette dernière était suscepti-ble,à terme,de mettre en périlles activités touristiques de lazone. Or l'objectif est préci-sément de confirmer la voca-tion économique des entréesde ville », rétorque ClaudeAstore, adjoint délégué àl'urbanisme.Les avenues deRome et du Luxembourg,dont l'aménagement et l'en-tretien incombent à laCommunauté d'agglomé-

ration Toulon ProvenceMéditerranée, sont par ail-leurs en attente de trottoirs.« Elles desservent pourtantles espaces Santé 1 et 2,regrette la gérante desFontanelles. Et puis, il fau-drait un office de tourismeplus près de la sortie de l'au-toroute, je regrette la ferme-ture de l'office du centre-ville », poursuit-elle.Une préoccupation que par-tage l’équipe municipaleactuelle, qui souhaite valo-riser le classement “Stationbalnéaire” de La Seyne en2008. Une balnéarité pré-sente jusque dans ce quar-tier de la Zone Jean Monnet.Un quartier arboré et quele Plan local d'urbanismeprotége par de l'espaceboisé classé, idéalementsitué entre mer, campagneet accès à l'autoroute. Unpetit coin de natureméconnu de la deuxièmecommune du Var.�

Sylvette Pierron

L E S P L A Y E S - Z I J E A N M O N N E T

Ne nous oubliez pas ! Même si leur quartier dépasse le pan-neau barré de la ville, les résidents desPlayes aimeraient qu'on les considèrecomme des Seynois et non comme des

Six-Fournais

Aux confinsde lavilleCréé en 1960, le cam-

ping Les Fontanettes

est le plus ancien

camping de la ville.

Il jouit d'une situation

exceptionnelle à

La Seyne. Il a affiché

complet de juin

à septembre


Quoi de mieuxpour les adhé-rents que lejour de la Fêten a t i o n a l epour décou-

vrir leur nouveau foyer.Terrasse ombragée, design,couleurs chaudes : le foyera fait peau neuve maisconserve ce qui en a fait sarenommée : la convivialité.Véritable lieu de vie aucœur de La Rouve, le foyerCresp avait mis les petitsplats dans les grands, lesmoutons au dessus de labraise pour inaugurer enmusique ses nouveauxlocaux. Comme le souli-gnait le maire, Marc Vuil-lemot, « ce projet a misbeaucoup plus de temps que

prévu. Vous avez réussi àl'aménager, à le transfor-mer à l'adapter. Le foyerreprendra son mode defonctionnement. Nous for-maliserons cette gestionassociative à laquelle noustenons par la mise en placed'un règlement et d'uneconvention. »La fête a également permis desaluer la mémoire deFrançois Cresp,une person-nalité importante de LaSeyne. « Elu de 1947 à 53 ilétait membre de l'Unionrépublicaine anti-fasciste.

Gardons en mémoire que cesrésistants sont à l'origine denos libertés à l'heure où notreville se pose des questions surson avenir ».�

S.P

LES SABLETTESNuisances sonores maîtriséesBilan de la saison estivale :la charte contre les nuisan-ces sonores a été bienappliquée par les signatai-res. Très peu de réclama-tions sont parvenues à l'ad-joint de quartier et lagestion des nuisances enconcertation avec les ser-vices de la police munici-pale s'est parfaitementdéroulée. Les conseillersde quartier ont repris leurtravail. Leurs propositionsseront à leur tour étudiéesen vue de leur présentationaux conseillers municipaux.

EVESCATCirculation modifiéeLa municipalité a été solli-citée au sujet des problè-mes d'insécurité rencon-trés par les piétons etnotamment les élèves desécoles Malsert et Jaurès,lors de leurs déplacementssur le chemin de l'Evescatdans sa partie compriseentre la rue du Dr Vaillantet l'avenue Jean Moulin.Afin de résoudre au mieuxles difficultés signalées,tout en permettant aux pié-tons et automobilistes decirculer et de stationnerdans de meilleures condi-tions de sécurité, un sensunique, Nord-Sud, est pro-posé depuis l'intersectionavec la rue du Dr Vaillantjusqu'au carrefour avecl'avenue Jean Moulin.Ce dispositif expérimentalde circulation est en oeu-vre pour une période d'es-sai de trois mois. Vosremarques sont à adressersur [email protected]

MAUVÈOUPôle gérontologiquereportéL'établissement d'héberge-ment pour personnes âgéesdépendantes (EHPAD) ne serapas construit avant 2012,faute de crédits immédiats.Inscrit au Schéma départe-mental de gérontologie, il

2 2

L A R O U V E

Méchoui sous les tonnelleset ambiance guinguette pourinaugurer le nouveau foyerFrançois-Cresp.

A savoirDe nombreuses activités,diverses et variées, sontproposées au foyer inter-générationnel François-Cresp. Avenue Charles-Tournier Tél : 04 94 94 78 04

Ambiance conviviale pour

inaugurer le nouveau foyer

François Cresp

Un lieu devie au cœur

de LaRouve

Le foyer Crespinauguré

«


Deux mille troiscents logementssont concernéspar le PRU*explique RachidMaziane,adjoint

au maire délégué à la politiquede l’habitat.Ces travaux réno-veront les extérieurs,les fenêtreset les aérations. Mais pour lereste,comment refaire son inté-

rieur quand on n'a pas le bud-get nécessaire ou qu'on ne saitpas faire ? Les familles peuventêtre acteurs de leur cadre de vie,à condition de les aider ».C'estle but de l'opération d'auto-réhabilitation orchestrée parTerres du Sud Habitat, (l'exOffice public de l'habitat) etle collectif Hébergementvarois, moissons nouvelles.Le Prairial étant le seulensemble à ne pas êtreconcerné par le PRU,l'Officea décidé d’y lancer l'opéra-tion avant de l'étendre,si pos-sible, à tout le quartier.Isabelle Cambra vit seule avecses trois enfants au Prairialdepuis 2006. « Les plafonds

étaient dans un état lamenta-ble. J'étais bloquée par l'am-pleur de la tâche à réaliser.Avec l'aide du professionneldu collectif qui est venu meguider et m'aider pendant unesemaine et demie, six heurespar jour, j'ai refait 3 pièces demon appart. Je respire enfin,ça m'a redonné envie de rece-voir des amis et mes enfantssont ravis d'inviter leurscopains ». A l'instar d'unecélèbre émission de la “petitechaîne qui monte”, où unesympathique et très pulpeuseblonde vous aide à rénovervotre logement,le collectif nerefait pas toutes les pièces.« Avec ce qu'on m'a appris, je

vais m'y mettre » prévoitIsabelle qui n'avait pas assezde mots pour remercier lesacteurs de cette opération ;le collectif Hébergementvarois, la municipalité via lePRU et Terres du Sud Habitatqui fournit matériel et pein-ture. En associant les famil-les à son action, l'Office sey-nois développe une approcheplus sociale de la rénovationurbaine.L'autoréhabilitationen est encore à sa phase expé-rimentale. 25 familles duPrairial sont tout de mêmeconcernées pour un budgetde 400 à 500 euros pour cha-que logement.�

S.P

JANAS

comportera un pôle public de95 logements gérés par leCCAS (Centre communald'action sociale). Le foyerBartolini, en revanche, nesera pas délocalisé.

Circulation assuréeLes importants travaux deréfection du puit desMoulières (proche du rondpoint de Janas) ont donné lieupendant trois ans, de 2006 à2008, à une mise en circula-tion alternée sur l'avenuePierre-Auguste Renoir. Celaa causé de gros problèmesaux commerçants installésentre le rond point de Mar Vivoet l'entrée de la commune deSix-Fours. Or, les travaux ontrepris, cet été et pour unedurée d'un an. Mais cette fois,l'adjoint de quartier, AlainLopez, avec les commerçantset le CIL, se sont mobilisés etont eu gain de cause. Leurintervention auprès des maî-tres d'ouvrage, le Conseilgénéral et l'Agglomération,a permis qu'une solution, évi-tant la circulation alternée,soit trouvée. Tout le mondeest content mais on reste vigi-lant, côté élu et riverains. Le"ouf" général est aussi rétros-pectif car sans cette vigi-lance, cet été, l'afflux de tou-ristes, de bénédiction qu'ilest, aurait pu se transformeren cauchemar !

SAINT-GEORGESQuid du terrainLe terrain derrière la perma-nence Saint-Georges a subi unlifting. Les tondeuses sont pas-sées avec efficacité, les enginsont arraché les ferrailles dan-gereuses et les dépôts sauva-ges de détritus enlevés. Cettenouvelle situation va permet-tre à la Commission Cadre devie/Lien social des conseillersde quartier sud, d'avoir unevision plus précise, grandeurnature, sur un des projets pré-sentés à la municipalité et quia d'ores et déjà reçu unaccueil favorable.

2 3

L E P R A I R I A L

A savoirCHV moissons nouvelles19 rue Paul-Lendrin83 000 ToulonTél : 04 94 92 18 [email protected]

Apprendre les bons gestes

avec les professionnels du col-

lectif Hébergement varois,

moissons nouvelles qui pro-

pose entre autres des ateliers

d'amélioration du lieu de vie

« 4 à 500euros parapparte-ment »

Terres du Sud Habitat, (ex office HLM), en partenariat avec lecollectif Hébergement varois, accompagne les familles dansla rénovation de leur appartement.

Je rénovemon appart

«


Circoscène n'a jamaisaussi bien porté sonnom. Telle une agoraau temps de la grandeAthènes, le chapiteau aété transformé en

forum de l'expression démocrati-que locale. Le 1er juillet dernier, l'as-semblée plénière des conseils dequartier a, grâce aux interventionsde ses nombreux acteurs, et commele précisait Marc Vuillemot, « prisen compte les suggestions des habi-tants pour une réflexion globale.Avecce souci d'apporter des réponses col-

lectives, réactives et en temps réel aufonctionnement de la commune. »Et Michel Reynier, adjoint déléguéà la démocratie locale, d'ajouter :« cet espace de discussions, de parta-ges et d'échanges illustre notre volontécommune de transformer la ville».Un moment important dans le tra-vail entrepris par les quatre adjointsde quartier qui ont tour à tour prisla parole : Christian Bianchi,MartialLeroy, Alain Lopez et BernardTrouchet.A l'invitation des adjointsde quartier, les intervenants, mem-bres de CIL ou simples résidantsmotivés par la vie et l'avenir de leurquartier,ont pris la parole pour évo-quer la thématique « cadre de vie ».Par manque de temps, la secondethématique, « animation et liensocial » sera abordée lors d'une pro-chaine assemblée générale à la ren-trée. Circulation, stationnement,énergies douces et renouvelables,développement durable, cabotage,

pistes cyclables, nuisances, insécu-rité, antennes-relais, urbanisationexcessive, modification du PLU* ouencore transports en communétaient au cœur des préoccupations.Après avoir écouté les uns et lesautres, Marc Vuillemot soulignaitla pertinence des suggestions, rap-pelant que dans certains cas, le che-vauchement des compétencespubliques freine les projets. Parexemple, les voies de circulation dela ville ne sont pas toutes gérées parla même autorité. Elles sont, selonles cas, sous la compétence de lacommune, de l'Agglomération oudu Département. La continuité duservice public doit aussi prendre encompte l'arrivée de nouveaux équi-pements à l'instar de la bibliothè-que prévue par le Programme derénovation urbaine de Berthe. « Saconstruction est subventionnée, cer-tes. Mais après, nous devrons en assu-rer le fonctionnement. Et ça coûte ! »,

a expliqué le maire aux membresdes conseils de quartier. « Le croi-sement des orientations politiques,de votre travail et des réalités objec-tives est une approche expérimentale,plus lente peut-être, mais elle don-nera ses fruits. Je vous remercie devotre implication ». Rendez-vous aété donné à la rentrée pour la suitede cette réunion qui aborderanotamment l'animation des quar-tiers et le lien social.�

S.P

* Plan local d'urbanisme

A savoirDepuis le 13 avril 2009, les conseilsde quartier ont rassemblé 658 per-sonnes lors de 34 réunions théma-tiques pour 73 nouveaux dossiersouverts.

«

« Merci de votre implication »Une assemblée studieuse qui a su

rester concentrée malgré la chaleur,

sous le chapiteau de Circoscène

Que viventles quartiers !

Dans le cadre de la démocratieparticipative, les Seynois étaientconviés à la réunion publiquedes conseils de quartier. But :faire le point sur les actions encours et les projets à venir.

R É U N I O N P L É N I È R E


D’AQUI /25

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

D’un gèste ample, loPèire Baltmigere tratzuna ponhada de gra-

nulats bruns dins l’aiga, au mitand’una madraga de rets finas.L’aigacultor agacha se pita lo peis.Son vint mila lops que s’acampanen banda, lentàs a ras de l’aiga. EnTurquia serián lo doble dins unespàci parier. Aquí, de ravans finsa venir adultes de tres ans, lei lops,dauradas e peis-còa dei bèus t’au-ràn manjat cadun dos quilòs e miegper cada quilò que faràn.A Tamaris Sud Fisch, un nom gaireoccitan, lo Pèire Baltmigere, patronaigacultor despuei l’an passat, afor-tís que dins gaire de temps, serà bio-logica, son noirigatge de peis. Arai es endraiat. Dau començament, acausit de crompar son noirim biò,

de lei noirir biò en cambras “sensaantifooling” que nos ditz, dreissatsus lei paufics de son tenementmarin, tancats au mitan de la baiade La Seina. Doncas, per pas lais-sar d’augas tapar lo fielat e entre-pachar l’oxigèn de venir ai peis,pron de lei mudar sovent aqueleirets.Es aquò lo bòn govèrn biologic,qu’es premier s’oucupar de çò quefau per lo peis e per la practica.Aquesta tota es de proximitat, e setròba dins leis Associacions deMantenença de l’AgriculturaPaisana (Amap).Ambe son emple-gat, Pèire Baltmigere s’encaminaansin cada divendres per liurar unabanastada de dos quilòs de peis enmejana a cada sòci. “M’interèssaque i a dins cada associacion un

benevòle que gaubeja lei coman-das, e que la practica son curiós denòstre biais de trabalhar”.Son cinc noirigaires de trabalhardins la baia de La Seina. E totei s’es-fòrçan de melhorar sa relacion a

l’environament. Una cooperativali permete de trobar la glaça e lasèrva onte lo peis espèra, a l’auba,d’anar per camins dins Var e leiBocas-dau-Ròse, fins a la practica.Mai serà pas possible de faire mai.« Un estudi demòstra qu’ambe doascents tonas de peis l’an, siam au pusmai per la baia » rapòrta Pèire B.Mai amb aquelei aigacultors, sontanben lei peis ferans que tòrnandins la baia. Mújol, bògas-ravèlas,seriòlas, saupas « e mai un bara-cuda qu’avèm agut la suspresa deveire » vènon a la sosta dei fielats.Mai se tòrnan lei pitamofa, lechas,gòbis e autrei babòtas, es pas la penade ne’n profichar per tancar la par-tega, calar lo girelier e bromejar. Esenebit de pescar sota aquelei fie-lats, ni mai d’i sotar. Avís !�

Michel Neumuller

Article écrit en graphie classique avec

les conseils de Pèire Brechet, Service

de la langue, Institut d’Estudis Occitans.

Cinq fermes aquacoles élèvent près de 200 000 tonnes de pois-sons en baie de La Seyne et travaillent à une charte de bonnes pra-tiques.Pierre Baltmigere,dernier arrivé,met son exploitation dansle sillon de la pisciculture biologique

@Lecture du texte

et traduction sur

www.la-seyne.fr

LES MOTS

DE L’AQUACULTURE

EN PROVENÇAL

Augas = algues

Baia = baie marine

Bògas-ravèlas, saupas =différents

bogues

Bromejar = appâter (mais aussi

parfois « vomir »)

Girelier = panier ou filet à girelles

Lop = loup (bar)

Noirim = nourrain (alevin)

Partega =perche qui assure la sta-

bilité du bateau à l’arrêt

Paufic = pilotis

Peis-còa = le maigre

Pitar = se risquer timidement à

attraper la nourriture jetée, par

extension répondre aux sollicita-

tions

Practica = la clientèle

Ravan = fretin (alevin, aloin)

Seriòlas = sérioles

Sotar = plonger sous l’eau

Tenement = exploitation

(domaine)

« Un estudidemòstra

qu’ambe doascents tonas depeis l’an, siam

au pus mai perla baia »

Pierre Baltmigere : « dans la baie il

y a place pour cinq aquaculteurs et

nous sommes tous en démarche

environnementale à divers degrés »

La practica pitabèn ai peis biò

«


26/ DOSSIERCe mois-ci, plus de 6 000 petits Seynois ont pris le chemin des écoles maternelles

et élémentaires de la ville.L'occasion d'affronter les conséquences humaines de l'ur-

banisation lancée sous la précédente municipalité. 735 nouveaux appartements

doivent en effet être livrés cette année. Par ailleurs, la ville se mobilise pour la sco-

larisation des enfants de 2 à 3 ans,accompagne les projets pédagogiques de chaque

établissement et veille à la sécurité sanitaire des enfants. 1 618 000 euros ont ainsi

été consacrés à la réfection des bâtiments. Revue de détail.

Rentrée scolaire

6 000 élèvessur lesbancs

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7


28/ DOSSIER

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

Valérie Lubrano, responsable duPôle politiques publiques.« A la ren-trée 2010, pour les écoles, garderies,centres de loisirs, restaurants scolai-res, activités sportives et culturelles,les inscriptions se feront en un seullieu et à l'aide d'un seul document ».Par ailleurs, et conformément

à la loi, la municipalité participesous forme d'un forfait par élève auxfrais de fonctionnement des écolespubliques et privées. Au niveau duparc scolaire, les investissements sepoursuivent.En plus du programmepluri annuel de reconstruction desécoles Giono et Malraux (notre édi-tion de février dernier), les groupesscolaires Toussaint Merle et Saint-Exupéry remportent la palme desrénovations. Ce qui n'a pas empê-ché les services communaux de pas-ser les autres établissements au pei-gne fin (voir tableau). « L'entretiendu patrimoine scolaire est important.Il contribue à la réussite scolaire desenfants et à la valorisation du patri-moine communal. En tant quemaman de trois enfants, j'y tiensbeaucoup », insiste ChristineSampéré.Les installations sportivesont par ailleurs fait l'objet d'une ins-pection complète. « Denyse Furnoet Isabelle Boucreux,conseillères péda-gogiques EPS, ont fait une tournéeavec la municipalité et les directeurs.Sur la base de leurs remarques, unplan pluriannuel d'entretien etd'amélioration a été mis en place ».Au chapitre hygiène, un état deslieux a été établi sur les 33 établis-sements. « L'objectif est d'y rempla-cer les savons classiques et les torchonspar du savon liquide et du papier jeta-ble. Ceux disposant d'un centre deloisirs l'ont d'ores et déjà fait. C'estune des préconisations de la luttecontre le virus de la grippe H1 N1 »,explique Annie Martin-Ghibaudo,adjointe à la santé et l'hygiène.« Enormément d'enfants fréquententles restaurants scolaires. Les fréquen-ces de nettoyage doivent être multi-pliées. Par ailleurs, les exercices incen-die vont se poursuivre toute l'annéepour la sécurité des enfants », noteGraziella Gaujac,conseillère muni-cipale déléguée à la restaurationmunicipale. La Ville s'associe aussiaux projets pédagogiques. Fruit dutravail des équipes enseignantes,cesprojets prennent la forme de voya-

ges scolaires, sorties ou activités cul-turelles, artistiques, scientifiques,sportives, …par exemple l'appro-che d'un orchestre symphonique àl'Opéra de Toulon, la réalisation dejardins potagers… : « Ces projets fontl'objet d'une présentation en conseilsd'école et la municipalité a la volontéde mettre en œuvre tous les moyensdont elle dispose pour aider les ensei-gnants dans la réalisation de ces pro-jets. Il existe un élu référent pour cha-que école qui assiste aux conseils, unecommission des travaux a été mise enplace, tous les élus sont mobilisés »,insiste Christine Sampéré.« Pour lesjardins potagers, les directeurs peu-vent obtenir des composteurs, à l'ins-tar de l'école Jean Zay (voir aussip.30). Les espaces verts contribuentau labourage et la caisse des écolesfournit engrais et semis », relève GuySantangello, conseiller municipaldélégué à la propreté. « Les déplace-ments ont par ailleurs été optimisés,de manière à ce que nos bus assurentun maximum de sorties pour les élè-ves », rapporte Alain Roman, res-ponsable de la régie des transports.Le succès des centres de loisirs

permanents de proximité (CLPP),enfin, ne se dément pas : « Durantl'année scolaire 2008/2009, plus de2 500 enfants ont été inscrits en accueilpériscolaire* et en études surveillées**.Quant aux centres de loisirs de laCaisse des écoles, plus de 50 000 jour-nées enfants ont été réalisées pendantles vacances scolaires.Soit en moyenne588 enfants par jour d'ouverture dansl'année et pour l'ensemble des cen-tres de loisirs, les deux mois d'été enre-gistrant une moyenne de 804 enfantspar jour », conclut Moncef Ghouaïel,responsable à la Caisse des écoles.�

G.A.

[email protected]

* Services rendus aux familles dont les

enfants sont scolarisés dans les écoles

publiques de la commune de 7h30 à 8h30

et de 16h30 à 18h30. Tarif : 1,50 euro par

heure. Inscriptions : Mairie Sociale rue

Renan hormis celles des CLPP qui s'effec-

tuent au sein même de ces centres.

** Des enseignants assurent l'encadre-

ment de cet accueil de 16h30 à 17h30.

Tarif : 2 euros/h. Inscriptions : Mairie

Sociale rue Renan hormis celles des

CLPP qui s'effectuent au sein même de

ces centres.

Pour Céline Camps, professeur des écolesstagiaire, réussir son année sera aussiimportant pour elle que pour ses élèves.

Elle voulait être professeur desécoles. Depuis toujours. Etelle a réussi. Titulaire du

CRPE(1),Céline Camps enseigne unefois par semaine, dans son école derattachement, sous le contrôle d'unprofesseur référent.Au cours de cettepremière année d'enseignement,ellesera inspectée plusieurs fois et notée.Et devra faire deux stages de troissemaines dans deux autres écoles.Pour elle, c'est l'année vérité,

celle où il faudra convaincre et faireses preuves : « Quand on choisit cemétier, il faut bien réfléchir et avoirune expérience des enfants. Il est par-fois difficile de gérer une classe, d'or-ganiser un groupe ou de régler desconflits ». Mais Céline a toujoursvoulu apprendre et transmettre :« Les enfants sont curieux de nature,ils ont envie d'apprendre ».Assistanted'éducation pendant deux ans aucollège Marie Curie,animatrice dansles centres aérés et professeur dedanse, la nouvelle “prof”sait de quoielle parle. A 24 ans, elle pratique ladanse depuis 21 ans. Elle a com-mencé cette discipline dès sa troi-

sième année et ne s'est jamais arrê-tée. La danse lui a apporté rigueuret auto-discipline.Grâce à elle,Célinea appris à s'imposer devant ungroupe et à ne pas redouter le regardde l'autre.Et nul doute qu'elle pren-dra du plaisir à enseigner égalementl'expression artistique à ses élèves :« J'adore créer des ballets. Etre surscène apporte confiance, et face aupublic, c'est énorme ». Et la nouvelle“maîtresse”veut être à la hauteur etamener ses élèves à atteindre lesobjectifs fixés pour eux :«Nous avonsà charge la réussite des enfants et c'esttrès important ». Si le programmedes primaires, établi par XavierDarcos, fixe les objectifs et les pro-gressions des élèves sur l'année, ilappartient à l'enseignant de choisirsa méthode pour appliquer ce pro-gramme. C'est la liberté pédagogi-que. Et pour sa propre réussitecomme pour celle de sa classe,CélineCamps ne manquera pas d'idées.�

Chantal [email protected]

(1) Concours de recrutement de profes-

seurs des écoles

Céline Camps

Sa 1ère rentrée

Quand on choisit ce métier, il faut bien réfléchir et avoir une expérience des

enfants ».


S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

29

La démarche qualité enga-gée concerne d'abord larestauration scolaire : « Nos

menus répondent à des normesnutritionnelles et gustatives. Ils sontélaborés avec des légumes frais etdes pâtes fraîches, les surgelés étantemployés pour les produits sensi-bles (poissons, volailles ou encorepâtisseries). Ils obéissent par ail-leurs aux règles de traçabilité et derespect de la chaîne du froid »,explique Nicole Sarrey, responsa-ble de la restauration scolaire. « Lacommission des menus se tient troisfois par an au restaurant Renan.Les parents d'élèves et directeurs

sont invités à y débattre. Ils peu-vent au préalable consulter lesmenus sur le site Internet de laVille », insiste-t-elle.L'autre démarche concerne laqualité du temps méridien : « Avecla livraison de la cuisine centrale, laVille entend être pilote en matièred'insonorisation des restaurants sco-laires. C'est déjà le cas avec le res-taurant de l'école Derrida », souli-gne Graziella Gaujac, conseillèremunicipale déléguée à la restaura-tion municipale, précisant que « LaVille engagera courant 2011 une opé-ration de construction, réhabilita-tion et réorganisation de 12 unités

de restauration, sous le mode de cui-sines satellites ». Des restaurants oùles accompagnants doivent avoirun rôle éducatif : « L'avenir seraitde former à l'accompagnement :savoir se tenir à table, goûter à tout,éviter les excès, tout en expliquantque cela est bon pour la santé. Tousles aspects de l’accueil des enfantsseront pris en compte car il s’agitd’un temps éducatif à part entière»,précise Christine Sampéré,adjointeà l'éducation scolaire. « L'an der-nier, il y avait trois services. On ademandé lors d'une réunion à ce quedes intervenants assurent aussi des activités », rapporte Isabelle

Mourier, tête de liste PEEP à LéoLagrange. Vœu exaucé à partir dejanvier, avec la mise en place avantou après les repas d'ateliers méri-diens : « Les enfants pourront choi-sir entre des activités sportives(foot...) et des temps calmes (artsplastiques, lectures...). Une coordi-natrice a été nommée pour harmo-niser les activités entre établissementsdisposant ou non de CLPP (Centrede loisirs permanents de proximité) ».Un complément aux autres activi-tés périscolaires (voir par ail-leurs).�

G.A.

[email protected]

Temps méridien

Mieux mangerSur 6 000 écoliers,4 500 sont demi-pensionnaires.Autant dire que la gestion du temps méri-dien (NDLR : ENTRE 11H30 ET 13H30) concerne la majorité des petits Seynois.

Silence, on mange ! L’insonorisation des restaurants scolaires fait partie des priorités de la Ville


30/ DOSSIER

Objet de toutes les atten-tions, le potager voulu parMarie-Christine Amet,

directrice, s'inscrit dans le cadred'un accompagnement éducatif.

En travaillant la terre, les élèvesapprennent aussi l'écologie et laprotection de l'environnement.Ainsi, le soir après la classe,ou entre12 et 14 heures, les petits jardiniers

bêchent, sèment, et plantent avecénergie. Et se délectent de leurrécolte, selon la formule : du pro-ducteur au consommateur ! Lesmamans ne sont pas en reste et

reçoivent de la menthe fraîche pouraccompagner leur thé.Une belle réussite collective oùles aides ne manquent pas :MonsieurMoutte, le voisin, prodigue auxenfants ses conseils de jardinier avisé,les espaces verts fournissent desplants et les pensionnaires du CAT(1)

le Poséïdon sont venus retourner laterre et l'enrichir de terreau.Cet été,pendant les vacances scolaires,le cen-tre aéré MAEFE a pris le relais pourveiller sur le potager et l'arroser.Unevingtaine d’écoles de la communepossèdent leurs jardins potagers.L’école Amable Mabily a par exem-ple réalisé le sien avec l’aide des Amisde Janas.�

Chantal Campana

[email protected]

(1) Centre d'aide par le travail

Travaux pratiques

Des jardiniersà Jean Zay

Fraises, fèves, radis, tomates

ou petits pois seront consommés

sur place ou à la maison

Une belle réussite collective

�Informatisation des écolesLe programme d'informatisation suit son cours.

« Au total, six établissements seront équipésd'ici décembre. LesécolesVictorHugo,Georges Brassens, Malsert 2 et Jean-Jacques Rousseau l'ont été cet été. MarcelPagnol et JulesVerne devraient suivre avant le 31 décembre ». Angélique Mazoyer,

conseillère municipale déléguée au développement des technologies de l'in-

formatisation, suit l'opération avecattention : « L'idée est de démocratiser l'usagede l'ordinateur dans les meilleures conditions. A ce sujet, les ordinateurs sontéquipés de navigateurs et de filtres parentaux ». Chaque école dispose de

quinze postes, d'un vidéoprojecteur et d'un ordinateur portable : « Dansun souci d'économies, l'entretien est effectué en régie par le service informa-tique de la mairie », précise Jacques Berthet, responsable du service sys-

tèmes d'information. A noter que six autres écoles primaires seront équi-

pées l'année prochaine, et les cinq dernières dans deux ans.

Du CP au CM2,uneactivité pas commeles autres fait l'una-nimité dans le rangdes écoliers : le jar-dinage.


31

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

Les rénovations

de l'étéToussaint-Merle

(maternelle)

- Réfection des étan-

chéités

- Ravalement de faça-

des

- Mise en place de sol

souple sur le carrelage

existant

- Mise en peinture des

murs et murets de

clôture ainsi que des

grilles présentes dans

la cour

- Remplacement des

menuiseries extérieu-

res dans les classes

- Remplacement d'un

volet extérieur coulis-

sant en bois

La mairie a consacré 1 618 000euros à la réfection des bâtimentsscolaires...

Toussaint-Merle

(élémentaire)

- Remplacement de la trappe

d'accès à la toiture

- Réfection des étanchéités des

toitures-terrasses

- Ravalement de façades

- Remplacement des stores des

balcons

- Peinture des garde-corps

- Remplacement des menuise-

ries extérieures dans les classes

- Mise en place d’un sol souple

sur le carrelage existant

- Mise en place de Fibralith au

plafond du préau

- Création de deux accès côté

cour dans les sanitaires filles et

garçons du RDC inférieur

- Remplacement de l’ensemble

des WC

Saint-Exupéry

(maternelle)

- Réfection de l'étan-

chéité des toitures-

terrasses

- Remplacement des

plaques en polycarbo-

nates alvéolaires pré-

sentes en toiture

Léo Lagrange

(élémentaire)

- Création d'un bureau pour

le centre de loisirs

- Pose d'une motorisation

et d’un digicode sur le por-

tail du parking des ensei-

gnants et du personnel

communal

- Démolition et évacuation

d'un préfabriqué en très

mauvais état

Malsert 2

- Pose d'une clôture

au niveau de la cour

- Pose d’un revête-

ment mural dans le

réfectoire

- Pose de faïence dans

l’ensemble de la cui-

sine

Restaurant

Toussaint Merle

- Cloisonnement de la réserve

et peinture anti-dérapante

au sol

- Rénovation des toilettes

Marcel Pagnol

- Changement d'une

baie vitrée

Ernest Renan

- Sécurisation de l'accès

aux sanitaires

- Remplacement de deux

portes de la chaufferie

Romain Rolland

- Séparation

dans les WC

- Revêtement de sol

dans le hall d'entrée

et les couloirs

Edouard Vaillant et Martini- Peinture des refectoires

Jules Verne- Mise en sécurité desvitrages par masticage- Révision générale etréparation de l’en-semble des compasdes fenêtres

Jean Zay

(élémentaire)

- Remplacement des

vitrages abîmés

- Changement du

moteur du portail rou-

lant de l'école

Restaurant

Jean-Jacques Rousseau

- Pose de faïence dans l’en-

semble de la cuisine

- Cloisonnement de la cui-

sine : création d’espace

dédié à chaque poste de tra-

vail (avant la fin de l’année)

- Mise en place de protec-

tion pare-choc derrière le

self

Jean Zay (maternelle)- Pose de WC pour lesenfants de maternelle ducentre de loisirs

Victor Hugo (élémentaire)- Création d’une douche- Amélioration du réseau dechauffage

A noter que

l'ensemble des jeux

de cour a été contrôlé

par le service des

espaces verts

Patrimoine scolaire

Saint-Exupéry

(élémentaire)

- Réfection de l'étanchéité

des toitures-terrasses

- Remplacement des plaques

en polycarbonates alvéolaires

présentes en toiture

- Mise en place de résine

d'étanchéité sur les casquet-

tes en béton

Renan/Malsert

- Rénovation de trois

appartements de fonction

Restaurant

Léo Lagrange

- Pose de faïence dans

l’ensemble de la cuisine

- Mise en place de pro-

tection pare-choc der-

rière les selfs

Léo Lagrange

(maternelle)

- Remplacement

du portail de l'école

- Clôture entre la cour

et le stade


Expression de l’oppositionLa Seyne n'est plus la ville des grands chantiers, alors que les impôts ont fortement augmenté. Les investissements sont en panne saufceux du plan de relance de l'Etat. Le théâtre gratuit de TPM sur le site des chantiers, dont la municipalité n'a pas voulu est livré clés enmains au maire de Toulon. Les travaux du parking central sont arrêtés et l'on entre désormais dans des procédures juridiques qui débou-cheront probablement sur de lourdes pénalités financières. Ceux qui paient le plus de taxes d'ordures ménagères subiront un double pré-judice. Une tournée hebdomadaire de ramassage en moins, des travaux de nettoyage de rues moins réguliers. C'est de la discrimination. Etque dire encore d'une municipalité incapable d'évaluer l'impact de son choix sur le montant de la taxe. �

32/ VOS ÉLUS

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

L’été du souvenirP

assation de commandement du 54e Régiment d’artil-lerie sur le parc de la Navale (ci-dessus), défilé du 14juillet quai Saturnin Fabre (en haut à droite), Journée

nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites del’Etat français et d’hommage aux Justes de France (ci-dessous),Débarquement de Provence le 15 août dernier et Libérationde La Seyne le 26 août dernier Place des Policiers patriotes (àdroite) ont été commémorés au cours de l’été.


Malika Riemer n'a pas passé de lon-gues années à étudier.Son école àelle, c'est celle de la vie. C'est là

qu'elle a tout appris et qu'elle s'est forgé sapersonnalité. Confiante dans la vie et dansles autres, elle avance avec détermination.Née à Alger, elle côtoie, très jeune, des per-sonnes de nationalité et de religion différen-tes : « Dans mon immeuble, nous étions lesseuls musulmans. Il y avait beaucoupd'Espagnols et d'Italiens ».Son premier contact avec la politique,Malikale doit à ses voisins, communistes. Elle aimeleurs conversations.Peu à peu,elle décide deprendre part aux actions. Inscrite dans uneécole ménagère pour apprendre à broder,coudre et cuisiner, elle distribue des tracts àla sortie de l’école,qu’elle cache dans son car-table : « En politique je ne comprenais pasgrand chose car j'étais trop jeune. Pourtant,par idéal, j’avais envie de voir les choses chan-ger pour la population ».Fin 1956, le général Massu, est chargé

de faire cesser l'offensive du FLN dansla capitale algérienne. Ses troupes quadril-lent la ville. Malika se fait arrêter pendantsa distribution de tracts et est emmenée avecd'autres jeunes gens.Son arrestation durera6 mois. Sans nouvelles, sa famille pensequ’elle a été assassinée « Quand les militai-res faisaient des rafles, peu importait si nous

étions jeunes ou pas. Nous avons été conduitsdans une grande villa qu'ils avaient réquisi-tionnée. Mais nous étions bien traités et gar-dés par les soldats. Le général s'est toujoursmontré humain avec nous ». D’autres ont eubeaucoup moins de chance, le général Massun'ayant pas forcément toujours été« humain » vis-à-vis des prisonniers. Cettepériode troublée ne va pas empêcher Malikade rencontrer l’homme de sa vie. Il est beauet elle fera un véritable mariage d’amour.En1962, le climat devient trop violent enAlgérie. Il faut partir. Direction Marseille.Dans le bateau qui les emmène vers leurnouvelle vie,un autre homme fuit l’Algérie :Enrico Macias. Sept années passent. Malikas’est décidée à quitter ce mari trop séduc-teur qui bafoue le serment du mariage.Avecses cinq enfants, elle arrive à Toulon et tra-vaille dur pour nourrir sa famille. En 1971,Malika Riemer rencontre son mari actuelqui la surnomme affectueusement mèreThérésa. Deux autres enfants vont naître.Infatigable travailleuse, elle poursuit sa viede militante, de femme, et de mère defamille. Car de petits boulots en véritablesmétiers,Malika a tout fait : ménages,manu-tention, vente, commerce, restauration...avant d'intégrer la mairie de Toulon en 1981et de travailler dans des structures socia-les (1). En retraite depuis 2002, la conseil-lère municipale avoue qu’elle aimeraitencore exercer une activité professionnelle.Femme de terrain et d’action, elle est de

toutes les manifestations pour défendre lesretraités, les ouvriers et tous ceux qui sont« dans le besoin ».Elle a préparé les élections de la muni-

cipalité avec énergie. Sa délégation auxassociations commerçantes ne pouvait quela combler : « J'aime le commerce, le contactavec les autres. Il faut que les commerçantsjouent le jeu et restent ouverts entre midi et14 heures. C'est à ce moment-là que ceux quitravaillent ont du temps pour faire leursachats. Il faut aussi qu'ils s'associent à tousles évènements de la ville ».Malika Riemer confie qu'elle aimerait voirle centre-ville “revivre”,qu'il y ait du monde,que tous les commerçants travaillent et seserrent les coudes : « Le soleil se lève pourtout le monde, tous les jours ». Son soleil àelle reste sa famille : « Sept enfants, 6 petits-enfants et une arrière-petite-fille » dit fière-ment Malika, heureuse de sa tribu.�

Chantal Campana

[email protected](1) Bureau d'aide sociale

MAPAD (Maison d'accueil pour personnes âgées

dépendantes)

Française de cœur, amoureuse de La Seyne

et fidèle à l'Algérie

« J’aime le com-merce, le contact avec les autres »

33

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

Conseillère municipaledéléguée aux associa-tions commerçantes,Malika Riemer a tou-jours su mêler famille,travail et politique. Avecune formidable énergie.

Malika Riemer

La passionde lavie


34/ MÉMOIRE

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

�De gauche à droite : Le graisseur Cogotti, le matelot Corigliano, le chef mécani- cien 2ème classe Bureau,

La ville a perdu un de ses piliers de la construction navale. Jean-BaptistePiana, le dernier patron bornage du Laborieux, s'est éteint cet été. De 1953à 1979, seul maître à bord du Laborieux, il assurait le transport de passa-gers, le remorquage des chalands et surtout l'assistance aux lancements desnouveaux navires. Aux chantiers, tout le monde appréciait cet homme gen-til, jovial, juste et solidaire. Rencontre avec son épouse Irène, son frère Josephet ses trois filles.

De gauche à droite : Le graisseur Cogotti, le matelot Corigliano, le chef mécanicien 2ème classe Bureau, Le capitaine Piana et le matelot Espanet

Le Laborieux

Adieu patron !


S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

35

Né en 1924, élevé auxMouissèques, le petit Jean-Baptiste Piana rêve de navi-

guer sur les flots.Petit,avec son frèreJoseph, devenu plus tard marin dela Marine marchande, il n'avaitd'yeux que pour elle : la GrandeBleue. « On passait tout notre tempslibre à la mer » se souvient Joseph.Après le “certif ” en 1938, Jean-Baptiste est apprenti carrossier. Unmétier bien trop loin des rivagespour le jeune homme qui veut cares-ser les embruns. En 1941, il décro-che un emploi d'ouvrier à la pêchecôtière.Sur ses lettres mémoires,onpeut lire : « La nuit, on se reposaitsur le pont avec le ciel pour plafond ».Amoureux de la mer, de la terre« c'était un jardinier hors pair »raconte son épouse, de la chanson« il chantait comme un ténor » se sou-viennent ses filles, et des mots, lecapitaine a consigné ses mémoiresdans des lettres.Il y raconte,ses joies,ses peines, son amour pour la mer.En 1942, il entre aux FCM* commegréeur où il s'occupe des voiles, desmâtures et des câbles. Résistant,membre des FFI, il s'engage en 1944dans l'armée régulière car « il esti-mait que seul, le combat résistant nesuffirait pas à libérer la France ». Laguerre le mène loin de sa chèreMéditerranée, sur les montagnes deSavoie. C'est à Lyon, en 1945 qu'ilrencontre Irène,une jolie Savoyardequ'il épouse le jour de ses 22 ans etqu'il ramène à La Seyne dès la fin dela guerre.En 1947,naît Rosette,puis

Jacqueline en 1949 et Yvonne en1951. Trois filles qui lui donnerontplus tard 5 petits-enfants et 11 arriè-res petits-enfants. « C'était un superpapa. Il nous amenait souvent navi-guer sur le Laborieux. Ce qu'onaimait par dessus tout, c'était l'été,quand il convoyait les artistes pourles festivités du 14 juillet. On a vuJohnny Hallyday, Rika Zaraï, ClaudeNougaro, Annie Cordy, EddyMitchell, Isabelle Aubrey, les Surfsou encore les Compagnons de lachanson. On était fiers de navigueravec lui ».Après la guerre, retour aux FCMà l'atelier de gréement avec Mon-sieur Guidi comme chef. « Le 13

février, peut-on lire sur ses lettres-mémoires, il me fait embarquer surle Laborieux comme matelot sous lesordres du capitaine Figari avec le chefmécano Martinenq, le graisseurJuquel et le matelot Espanet ». En1948, il réussit son examen depatron.En 1953,son rêve est accom-pli : il est patron du Laborieux.Disponible 24h/24,c'est un hommeloyal, un mari attentionné, un papagâteau, un ami fidèle et un marincourageux. « Il s'est porté au secoursd'un hélicoptère en détresse se sou-vient son frère. Il a eu de grossesfrayeurs, surtout le jour où il a fallualler jusqu'aux Vignettes sur une merdémontée. Il disait toujours : avec la

mer, on ne s'amuse pas. Quand ilconvoyait, il avait des milliards entreles mains».En 1979, derniers ronds dans

l'eau pour le patron qui allait pou-voir consacrer son temps libre à sonjardin, à ses petits enfants et à lapêche sur son pointu, le Kekelly.« Il a souffert de voir les chantiers fer-més raconte une de ses filles. « Sestrois gendres y travaillaient. Tous ontretrouvé du travail heureusementmais, même s'il était retraité, il abeaucoup été affecté par cette ferme-ture. Il n'avait pas le même statutque ses camarades, mais il a toujoursété solidaire de leur combat ».La retraite n'a pas sonné le glas de sesengagements. Fer de lance du CILdes Mouissèques,il « a toujours menéune action positive pour le quartierraconte Andrée Paties, l'actuelle pré-sidente qui veut lui rendre hommageau nom de tous les membres. Lecomité a perdu son papa. Tous lesmembres du bureau l'adoraient».Gentil, jovial, il aimait recevoir etchanter. « A la barre du Laborieux, ilentonnait “Seul maître à bord”, sachanson préférée » se souvient sonépouse. « En chacun de nous tu aslaissé un bout de toi, déclaraient sespetits-enfants le jour des funérailles.Aujourd'hui, tu quittes le navire maisnous te promettons de reprendre labarre et de maintenir le cap que tunous as tracé ». Adieu patron !�

Sylvette [email protected]

*Forges et Chantiers de la Méditerranée

L’épouse, les trois filles et le frère de Jean-Baptiste Piana, devant la réplique exacte du Laborieux : « On aimerait qu'il soit

restauré et placé à côté de la Porte des chantiers pour honorer la mémoire des ouvriers des chantiers et de notre père et mari »

Les trois filles Piana, Rosette, Jacqueline et Yvonne sur le pont du Laborieux au début des années 60

36/ DISTRACTIONS

Plage des Sablettes, lesparasols ne sont plus lesseuls à être plantés dansle sable.

En hauteur de plage, des centaines depieux en bois, reliés les uns auxautres et formant des casiers, s'éten-

dent sur la plage. Ces drôles de poteaux nesont ni des porte-serviettes, ni de simplesbarrières. Ce sont des ganivelles, sentinel-les immobiles chargées de préserver l'en-vironnement de l'érosion et des dégrada-tions. Du 13 au 18 juillet, dans le cadre des10 ans du parc Fernand Braudel, une opé-ration de sensibilisation a été organiséepar la Ville. Des panneaux d'informationont été disposés sur la plage. Pour expli-quer le rôle des ganivelles : freiner la vitessedu vent, stabiliser la dune littorale, éviterl'ensablement du parc, favoriser la recolo-nisation de la dune par la flore locale etdélimiter les accès aux plages. Les usagers

ont également été invités à ne rien jeterdans les casiers, à ne pas marcher à l'inté-rieur et à ne pas poser de serviette dessus,sous peine de voir à terme, les piquets s'af-faisser et tomber. Des recommandationsqui semblent avoir été suivies à la lettre etqui ont porté leurs fruits.Guilhem Bresson,responsable adjoint délégué aux espacesverts : « Le bilan est positif ; la dune a com-mencé à se reformer et les plantes qui pous-sent spontanément dans le sable recoloni-sent les espaces piétinés habituellement parles promeneurs. On peut remercier la ville

de Hyères, venue sur place nous aider. Avecleurs 2 km de ganivelles sur la plage del'Almanarre, ils possèdent un savoir-fairecertain ».�

Chantal Campana

[email protected]

Ecologie

Une plage chouchoutée

BON À SAVOIR

Autres noms : Lagerose, myrte

chinois crépu, myrte de crêpe, fleur de

mousseline.

Famille : Lythracées

Origine : Chine du Nord et de l'Ouest

Hauteur : 1,5 à 7 m, selon les formes

et variétés

Résistance aux maladies : très

rustique

Longévité : au moins 100 ans

Fleurs de mousseline et teintes cha-toyantes, il colore l'été d'une notejoyeuse et exotique.Autrefois réservé

au climat doux et humide du Sud-ouest,le lagerstroemia s'émancipe aujourd'huigrâce à de nouvelles variétés plus résistan-tes. Laissez-vous charmer par ce beauséducteur aux accents d'ailleurs !

Conseils d'entretien : Le lagerstroemiadoit être taillé tous les ans, afin d'optimi-ser la floraison et parfaire son port.�

Guilhem [email protected]

Plantes

Le lilas des IndesVéritable feu d’artificevégétal, le lilas des Indesest un des grands specta-cles de l’été.

LE PARC EN CHIFFRES

8 000 m2 de pelouse

859 arbres et 300 variétés de plantes

méditerranéennes rares

1 000 mètres de ganivelles, 750 piquets

Installées en début de saison, les ganivelles

ont rempli leur rôle

« La dune a commencé à se reformer »


et cuire le riz dans le bouillon jusqu'àabsorption complète.Astuce du chef : retrouvez toutesles recettes du Petit prince dans le livre« Mosaïque de saveurs », en vente 20euros au restaurant.Accompagnement : jus de bissap

37

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

Ingrédients (8 personnes) :

Le Petit Prince

Le Tiepp Boudieun

•1,5 kg de riz, 1 mérou de

2kg environ, 1 chou vert,

4 aubergines, un morceau de

citrouille, 500g de diakha-

tous (légume jaune-vert) de

gombos (fruit d'une variété

d'ibiscus), 150g

de dahard (fruit du

Tamarinier), 500g de carottes

et de navets, persil, ail, 1kg

d'oignons, 1 ou 2 gros

piments, sel, poivre en

grains, 2 cubes d'or ou

jumbo, un boîte de concen-

tré de tomate, un morceau

de weuite (gros escargot de

mer), 200g de poisson sec,

2 racines de manioc.

Retrouvez les solutions des mots croisés le mois prochain p.39

L’équipe du Petit Prince

Prolongez l'été en mettant un peud'Afrique dans votre assiette.Préparezou venez déguster le plat national séné-galais au restaurant d'insertion « LePetit Prince ».

� Mots croisés �Brigitte Hourtal

Préparation : Ecailler, vider et laver le poisson. Mouliner le per-sil, l'oignon,de poivre,de piment pour en faire une farce.Pratiquerquelques entailles sur le poisson et y introduire la préparation.Faire dorer le tout dans une marmite, ajouter les oignons émin-cés, l'ail haché, le concentré de tomate, un morceau de weuite etbien faire revenir. Couvrir ensuite d'eau. Plonger tous les légu-mes, le poisson sec, le piment sans l'écraser. Saler et laisser bouil-lir pendant une heure. Retirer le poisson et les légumes, les dis-poser sur un plat de service et réserver. Dans le bouillon, ajouterle reste d'ail, de poivre et de cube écrasés pour la saveur. Laver

Chaque mois, un professionnel seynois nous révèle l’un de ses secrets gastronomiques. En octobre : Le lapin

farci aux légumes au restaurant le Cul de poule

Adresse

LE PETIT PRINCE

Restaurant d'insertion

(Wi-Fi, clim),

Germinal C3, Berthe

(en face de l'hôpital)

Tél : 04 94 87 30 99

Horizontalement :

1 - Enceinte de plus de mille

petits / Franchise postale

2 - Peut se déclarer et finir

en maladie / Luths arabes

3 - Pouvoir d'agir ou pas

4 - Aiguille de la Vanoise /

Accroche

5 - Interlocuteur à basse

fréquence

6 - Deux bons tons / Mot

de liaison

7 - Fin de prière / Cent

cinquante et un romains

8 - Affectée d'additions

douloureuses

9 - Office particulier / Résidus

de moissons

10- Issue / Ventilés

Verticalement :

I - Coutume argentine /

Peintre anglais

II - Avant midi / Vieux mam-

mifère

III - Dur à décrocher s'il est

beau / A l'image

IV - Ancien kiosque à musique

V - Qui concerne la ville /

Etait de bonne compagnie

VI - Sabotée

VII - Ancien navire de guerre

VIII - Avec des tentes chez un

oncle / Retombe toujours sur

ses pattes

IX - Ignore tout du bridge /

Possessif

X - Versus / Mettent

à découvert

H L

I VII VI V IV III II X IX VIII

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10


38/ ANNONCES

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

Blo

c-n

ote

s > MAIRIE

Hôtel de ville 04 94 06 95 00Secrétariat des élus 04 94 06 90 60Mairie sociale 04 94 06 97 00Clic 04 94 06 97 04Mairie technique 04 94 06 93 00Direction des sports 04 94 10 81 40Direction de la culture 04 94 06 96 60Service propreté 04 94 06 92 40Service de détagage 04 94 06 93 16Service propreté/encombrants 0 800 20 23 00Archives municipales 04 94 06 96 60> BIBLIOTHÈQUES MUNICIPALES /CULTURE

Le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00Bibliothèque centre-ville 04 94 06 95 52

04 94 87 39 59École des Beaux-arts 04 94 10 83 09

Les galeries du Fort Napoléon 04 94 87 83 43Conservatoire national de région 04 94 93 34 44Villa Tamaris centre d’art 04 94 06 84 00Musée Balaguier 04 94 94 84 72Maison de quartier Jean Bouvet 04 94 30 87 63Espace culturel Tisot 04 94 30 61 85> SÉCURITÉ / SECOURS / JUSTICE

Police municipale 04 94 06 90 79(renseignements 04 94 06 95 28)Police nationale 17 (renseignements 04 98 00 84 00)Gendarmerie 04 94 10 89 80Crossmed 04 94 61 71 10Sapeurs-pompiers 18Samu 15 Planning familial 04 94 10 59 60

SOS médecins 04 94 14 33 33Ambulances Var Assistance 04 94 10 22 22Hôpital George Sand 04 94 11 30 00 Pharmacie de garde 32 37Enfance maltraitée 119Maison de justice et du droit 04 94 63 50 98Maison des services publics 04 94 10 93 50Service Animation 3ème âge 04 94 06 97 48Maison Intergénérationnelle St Georges 04 94 64 48 17Bureau Information Seniors 04 94 06 97 04Maltraitance envers les personnes âgées et handicapées 39 77BIJ 04 94 06 07 80> PRATIQUE

Allo service public 39 39Office de tourisme 04 98 00 25 70Objets trouvés 04 94 06 95 28

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De vous àvousLes petites annonces sontgratuites...

POUR PUBLIER UNE

PETITE ANNONCE

Dans le mensuel

• par courrier :

Mairie de La Seyne

Service Communication

2, rue Léon Blum

83500 La Seyne

• par courriel :

[email protected]

MAGAZINE MUNICIPAL • Hôtel de Ville •

83500 La Seyne - 04 94 06 90 00

• Internet : www.la-seyne.fr •

[email protected]. Directeur de publi-

cation : Marc Vuillemot, maire de La Seyne-

sur-Mer. Directeur de la communication :

Gilles Gaignaire. Directeur adjoint de com-

munication : Laurent Dupuy. Rédacteur en

chef : Gwendal Audran. Rédaction : Sylvette

Pierron, Chantal Campana, Jean Luc Paladini,

Sébastien Nicolas (Sports), Jean-Christophe

Vila (Culture). Secrétariat de rédaction :

Bernadette Dionisi. Photos : François Laï,

Pascal Scatena. Conception graphique :

Sacha Kleinberg - Mise en pages : Lise Kubli

Impression : Hémisud. Diffusion : 35 000

exemplaires.


ETAT-CIVIL /39

PÉRIODE DE JUILLET

• 01/07/2009ALLAIN Valentin, Emile, Julien•26/07/2009AMAR Liliane•22/07/2009ANSTETT Michel, Roland•30/07/2009BARTH…L…MY Marius, Roger•10/07/2009BERNARDINI Jean, Roger,Marius•23/07/2009BILLIETTE Pierrette, Suzanne,Marcelle•29/07/2009BOTELLA Vincent, Laurent•14/07/2009BOYER Jean-François, André•14/07/2009BRIENS Benedicte, Paulette•05/07/2009CARMONA Aurora, Catalina•30/07/2009CEZE Marc, Claude, Henri•05/07/2009CHATON Marie•28/07/2009CHERIF Moncef, Gérard• 08/07/2009COGOTTI Jean, Alfio,Guillaume•13/07/2009DALOUX Jean, André• 07/07/2009DEMAILLE Jeanne•22/07/2009DESCHAMPS Francis• 04/07/2009DESPREZ Marie-Louise

• 24/07/2009DI SOMMA Marie• 07/07/2009DOUMERGUE Jean, Gabriel•27/07/2009ETCHEVERRY Mireille, Henria,Léontine• 23/07/2009FERICELLI Lucien• 11/07/2009FREY André, Alfred•18/07/2009GIBAROSA Catherine• 31/07/2009GIGANOT Pierre, Martin• 04/07/2009GOURMELON Yvette, Marie,Catherine• 20/07/2009GRANDIN André, Louis, Henri• 08/07/2009GRANIER Gislaine, Paulette,Pierrette• 30/07/2009GUILLOT Philippe, Paul, Louis,Joseph• 25/07/2009LAIROT Jean, Henri, Louis• 24/07/2009LAUGIER Emilie, Marie,Françoise• 10/07/2009LECANU Georges, Jules,Maurice• 15/07/2009LEFEVRE Claire• 31/07/2009LLIDO Roland, Emile• 21/07/2009LUCAS Louise• 04/07/2009LUONGO Albert, Raymond, Tobi• 04/07/2009MARCHAND Bernard, Marcel,AndrÈ• 16/07/2009MARTINENQ Victoria, Andréa,Marguerite• 16/07/2009MARTINEZ Manuel

• 28/07/2009MORISSON Jean, Alexandre• 17/07/2009MOUNIER Jean-Pierre Emile• 10/07/2009NOURRY Huberte, Marie, Yvette• 23/07/2009ODDONE Lucien, Yves• 19/07/2009OFFREY Yvonne, Pierrette,Catherine•30/07/2009OLIVA Giorgio• 31/07/2009OSTERBERGER Denise, Marie,Antoinette • 07/07/2009PASCAL Didier, René•20/07/2009PELLEGRINO Jean, Esprit• 18/07/2009PERRETTE Paul, Victor, Marcel•12/07/2009RICHARD Jean-Jacques• 31/07/2009RONCALLO Antoinette• 04/07/2009ROSIQUO Henri, François• 01/07/2009SABAS Jean-Pierre, Charles,Noël•28/07/2009SAMOUILLET Rosa• 26/07/2009SANTARNECCHI Romain, René,Gavino• 28/07/2009SPINELLI Guy, Daniel• 11/07/2009THOMAS Marie-Antoinette• 12/07/2009THONNEY Germaine,Madeleine, Georgette•26/07/2009VANHAMME Marcel-Henri• 23/07/2009VERSTAEVEL Thérèse, Maria,Cornil•15/07/2009ZAMBITO Nella, Olga

•01/07/2009FETHI Khalis• 01/07/2009BUTEZ - LEVASSEUROlympe, Aline, Cécilia• 02/07/2009SAHLI Mouayne• 02/07/2009OUVRARD - MICHELTony, Thierry• 03/07/2009FORGES Timéo, Maximilien, Paul• 03/07/2009COGOTTI Héloïse, Couro, Satine• 04/07/2009BELHADJI Moncef• 05/07/2009BEJAOUI Rihanna, Najia• 05/07/2009CAILLET Soan, Jonathan, Laurent• 06/07/2009AKACHA Rayan• 06/07/2009KARMOUS Fares• 06/07/2009JEREZ Mylene, Véronique,Elisabeth• 06/07/2009CAMARA Djibril, Benoit,Mohamed• 06/07/2009REBOURG Ambre, Morgane,Audrey• 07/07/2009BEN DOULET Gébril•08/07/2009DOUSSIET Gabin, Guillaume• 08/07/2009MONICA Stella, Rosa, Emma• 08/07/2009DELCROIX Sayan, Enna• 08/07/2009BOZ Maxime, Olivier• 08/07/2009RODRIGUEZ Nicolas, Jean-Pierre, Yves• 08/07/2009DERENCOURT Maxime, Roger,Régis•11/07/2009FAREH Yanis•11/07/2009LOPES DA FONSECAAdrien• 13/07/2009NABET Donna, Esther,Sabrina•13/07/2009SAIDI Salma•13/07/2009MARIN Céleste,Colomba•14/07/2009MILANINI Benjamin,Alexis•16/07/2009SERRA Ilenzo, Pierre,

Louis, Berra, Dione•16/07/2009MENDY Pamo-Nela, Mame•16/07/2009BOUACHIR Tesnime•16/07/2009TOUREL Martin, Charles, Marc,Jacques•17/07/2009MANGIALOMINI Gino, Jérome,Joseph•18/07/2009BERNAT Lucas, Vladimir•19/07/2009NEFFATI Cheïma•19/07/2009GALLEGO Etan, Ohanes•21/07/2009MELZAC Nathan, Thierry• 21/07/2009RIGAUD Gabriel, Kevin, Lionel•23/07/2009ZAŒTER Riad, Mansour•23/07/2009TANGOUR Nour•24/07/2009BAUDINO Charlie, Jessyca•24/07/2009BARRE Clément•24/07/2009RHAMI Clara, Joelle, Christine•25/07/2009RUIZ Andreas, Karel, Edouard•27/07/2009CODACCIONI Paul, Nicola•27/07/2009DEFORGES Juliette, Roselyne,Monique•27/07/2009BEN AHMED Nabil•28/07/2009LAMONICA Jonas•28/07/2009STA Inès•29/07/2009PUERTAS Clélia, Stéphanie, Emma•29/07/2009LAZREK Donia•30/07/2009GULIZZI Maelys, Antonina,Sandrine, Mireille•31/07/2009LEZRAK Norhène•31/07/2009BELAUD Axel, Jean-Paul, Claude

Ils nousontquittésLe Seynois présente ses sincèrescondoléances aux familles

Bonjour lesbébésLe Seynois s’associe à la joie des parents

� Mots croisés �

S E P T E M B R E 2 0 0 9 � N ° 7

Entourée de ses proches, de la conseillère municipale Danielle Dimo Perez Lopez et de Solange

Andrieu, adjointe déléguée à la solidarité et aux personnes âgées. Marthe Delecroix a digne-

ment fêté ses 100 printemps, le dimanche 16 août à l’auberge du Mont-Salva


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LE MAGAZINE DE LA SEYNE-SUR-MER · 2016-02-19 · comptes locaux » (IASQCL) qui note la qua-lité des comptabilités locales, la commune a obtenu le maximum,20/20.Un fait rarissime