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Dans l’univers des jeux et sports traditionnels du Nord
ACTUSÀ la rencontredes acteursde l’insertion
DOSSIERUn mondeaccessibleà tous
Des projets innovants pour les seniors
ON AVANCE !BALADE
L E M A G A Z I N E D E V O T R E D É P A R T E M E N T
À LILLEBrûle-Maison nous raconte
NOVEMBRE 2009 - N° 230ÉDITION MÉTROPOLE
LA PHOTO DU MOIS
Magazine d’information du Conseilgénéral du Nord - 2, rue Jacquemars-Giélée, 59047 Lille Cedex
Tél. 03 59 73 83 98 E-mail : [email protected] Internet du Conseil général du Nord : www.cg59.frDirectrice de la publication : Évelyne Duhaut-Courpron. Directeur-adjoint de la Communication : Hubert Loppinet.Rédactrice en chef : Hélène Fanchini.Rédaction : Laurence Blondel, Valérie Dassonville (Valenciennois), Antoine Platteel (Douaisis), Franck Périgny, Alexandra Pigny (Dunkerquois), FrançoisePoiret-Colonge (Avesnois), Arnaud Raes (Cambrésis). Secrétariat de rédac-tion : Laurence Blondel et Valérie Dassonville, assistées de Nadège Libéral. Res-ponsable de production : Matthieu Lefebvre. Directeur artistique : PatrickDiers. Studio graphique : Cédric Arnould, Laurent Déjardin, Serge Grisard, JoanRyckeboer. Responsable photo : Dominique Lampla. Photographies : ChristopheBonamis, Philippe Houzé, Emmanuel Watteau, photothèque du Conseil général.Service iconographique : Barbara Bonny. Conception éditoriale et graphique :Agence Cinquième colonne. Conseil en communication : R Com’ Rigaux. Photo-gravure : Nord Compo. Impression : Imprimerie Lenglet.
2 LE NORD Novembre 2009
DOSSIER p. 12Pour un mondeaccessible
Rendre le Nord plus accessible à tous estune préoccupation constantedu Département
Des logements bien adaptés 15Où s’informer ? 17
Tribune politique 18
ACTUS
Des projets innovants pour les seniors 4À la rencontre des acteurs de l’insertion 6La Banque alimentaire a déménagé 8Au naturelLimiter l’usage des pesticides 10Le retour de la truite fario 11
10 12
ISSN1169-4947. Le magazine Le Nordest distribué gratuitement à tous les habitants du Nord.Pour le recevoir à partir d’un autre département, contactez le service lecteurs-abonnementsau 03 59 73 83 73. Si vous ne le recevez pas régulièrement, écrivez à [email protected]. Dépôtlégal: novembre 2009. Tirage: 1 050 000 exemplaires. Tous droits de reproduction réservés.© 2009. Imprimé sur papier écocertifié FSC produit à 50 %à partir de fibres recyclées et à 50 % de bois issu de forêtsgérées de manière durable.
ON AVANCE !
SOMMAIRE NOVEMBRE 2
La 60e fête de la Saint-Hubert La Saint-Hubert au mont des Cats, rendez-vous des amateurs de chasse et des passionnés de chevaux, a fêté cette année son 60e anniversaire. Les sonneurs de la Maison du Roy de la Garde républicaine étaient présents et n’ont pas manqué de souffle pour célébrer l’événement.
Photo prise au mont des Cats, le 18 octobre à 12 h 04, par Philippe Houzé.
Le mini-journalde l’arrondissementde Lille p. 19
À Hem, un nouveau collège pour remplacer deux anciensétablissements 19À Roubaix, le plus grand puzzledu monde 20Carottes et potirons au détourd’une promenade verte 21
Novembre 2009 LE NORD 3
Ils font le NordJacqueline Maudoux, assistante familiale 23
Dans mon collègeDu bon, du bio, du variépour les collégiens d’Henri-Dunant à Merville 24 Le CDJ à Paris 25Des nichoirs dans les collèges 25
SportLe hockey sur gazon compte3 000 adeptes dans le Nord 34
VOS SORTIES 35
L’expo du mois « Espèce d’humain ! – Toi même ! » 38
La rencontreDieudonné Disi, marathonienoriginaire du Rwanda 39
23 26 38
BALADE p. 26Sports du fond des âges
Bourle, javelot, billon, crosse,tir à l’arc... Des sports que fontvivre des milliers de Nordistes
La recette La planche Bali 32
Histoire d’un jourLe 7 novembre 1659 33
19
E 2009
Bernard DerosierPrésident du Conseil général du Nord
EDITORIAL
� En décembre prochain, les sénateurs seront amenésà examiner – en première lecture – quatre projets de loisrelatifs aux collectivités territoriales.
Si elle était adoptée en l’état, cette réforme suppri-merait la clause générale de compétences des Dépar-tements et des Régions. C’est pourtant cette dispo-sition qui permet au Département de participer aufinancement des projets de vos communes, de vosgroupements de communes ou des associations duNord.
La création de métropoles est également envisa-gée. Elles auraient vocation à exercer certaines descompétences en lieu et place des Départements etdes Régions, ce qui risque de créer une fracture ter-ritoriale entre les zones métropolitaines et les autressecteurs du Nord.
Telles sont les mesures imaginées par le présidentde la République et son gouvernement au nomd’une prétendue simplification des territoires, quivient en fait complexifier notre organisation locale.
Sans conteste, ces projets de loi, dont la préparationaurait dû s’accompagner d’une réflexion ambitieusesur l’avenir de la décentralisation, constituent avanttout une réforme en trompe-l’œil.
Pour s’en convaincre, il suffit de lire les dispositionsenvisagées pour la création des conseillers territo-riaux, et notamment celles consacrées aux modali-tés de leur désignation.
Le principe d’un scrutin majoritaire uninominalserait retenu. Ces dispositions, si elles étaient adop-tées, permettraient à un conseiller territorial d’êtreélu avec moins de 20 % des suffrages dès lors qu’ilserait placé en tête au tour unique. L’objectif affichédu gouvernement, réduire le nombre d’élus, ne per-met pas de dissimuler la volonté claire du gouver-nement de faire main basse sur les territoires locaux.
Pour y parvenir, le gouvernement n’hésite pas àannoncer un redécoupage des cantons qui – sansnul doute – favorisera sa majorité.
À l’heure où l’autonomie financière des collectivi-tés territoriales est menacée par la suppression dela taxe professionnelle, nous devons nous mobili-ser pour participer à ce débat et défendre l’avenirde nos politiques volontaristes pour un développe-ment solidaire des territoires. En l’état, cette réformemarque une régression considérable, elle pervertitl’exercice de notre démocratie locale.
Une réforme en trompe-l’œil
4 LE NORD Novembre 2009
SOLIDARITÉDEVENEZ PARRAIN D’UN ENFANT�Vous souhaitez parrainer un enfant le week-endou en période de vacances scolaires et lui permet-tre de découvrir un cadre différent de celui de safamille d’origine ou de l’institution dans laquelle ilvit ? Le Centre français de protection de l’enfance,qui fait le lien entre des enfants en difficulté et desparrains qui les accueillent à leur domicile, recherchede nouveaux parrains. Couples avec ou sans enfants, familles monoparen-tales, célibataires hommes ou femmes, tout le mondepeut prétendre au parrainage.L’antenne lilloise de l’association, partenaire duDépartement, compte actuellement 115 enfantsparrainés mais plus de 70 dossiers sont en attente.
CFPE - Parrainage Nord6, rue Jean-Roisin 59000 Lille Tél. 03 20 74 89 [email protected]
CDJQUE SONT-ILSDEVENUS ?
• À l’occasion de ses
20 ans, le Conseil dépar-
temental des jeunes du
Nord lance un avis de
recherche à tous ses
anciens membres
depuis 1990. Que vous
soyez sur cette photo
(mandat 1998-2000) ou
que vous ayez été jeune
élu d’un mandat précé-
dent ou ultérieur, n’hési-
tez pas à contacter
l’équipe du CDJ.
Tél. 03 59 73 83 [email protected]
� « Avec de la créativité, onpeut apporter beaucoup dechoses. C’est l’objet de ce fondsd’innovation », a déclaré DidierManier, vice-président duConseil général chargé des Per-sonnes âgées, en remettantleur prix aux quatre structuressélectionnées. Celles-ci se par-tagent un montant total de150 000 € pour mener à biendes projets novateurs, en par-
tenariat avec les acteurs locaux.Ces actions auront valeur d’ex-périmentations qui, si ellessont concluantes, pourrontêtre reproduites ailleurs.Cette année quatre territoiressont concernés : la Flandremaritime, la métropole lilloise,le Douaisis et l’Avesnois. L’an-née prochaine, le fonds finan-cera de nouveaux projets enparticulier dans les autres ter-
ritoires du département.« Notre ambition commune, adéclaré Didier Manier : que levieillisement devienne unechance et ne soit plus stigma-tisé. »
Soins esthétiques et jardin thérapeutique
À Dunkerque, le projet« Im’âge », mis en place parl’Établissement d’héberge-ment pour personnes âgéesdépendantes (EHPAD) Henri-Van Eeghem, souhaite aiderles personnes âgées qui viventchez elles à maintenir leurhygiène et leur « image », enbénéficiant de soins d’esthé-tique ou de coiffure au seinde l’EHPAD, dispensés par desétudiantes spécialisées dansces disciplines.À cheval sur Lille et Fâches-Thumesnil, la Maison du Che-min rouge et le centre socialdes 5 Bonniers ont créé ensem-
ble le projet « Troc’âge », des-tiné à organiser des échangesentre retraités et enfants, afind’aider les jeunes retraités àvaloriser leurs savoir-faire et àconserver un rôle social.À Douai, la fondation desCaisses d’Épargne, qui gèredans l’arrondissement 13 éta-blissements et services, achoisi de se consacrer aux« aidants », conjoints ouenfants de personnes atteintesde la maladie d’Alzheimer oud’une autre pathologie grave.Une demi-journée parsemaine, les aidants pourrontse retrouver pour différentesactivités.Enfin, la maison de retraitedes Vertes Années à Wigne-hies va créer pour ses résidantsun jardin thérapeutique des-tiné à entretenir leur autono-mie et leurs capacités senso-rielles.
FRANÇOISE POIRET-COLONGEDidier Manier, vice-président du Conseil général chargé des Personnesâgées, a présenté le nouveau Fonds départemental à l’innovation. PH. CB
Le Conseil général a créé un Fonds départemental à l’innovation, destiné à financer desactions en faveur des personnes âgées.
Quatre projets innovants pour les seniors etceux qui les entourent
ON AVANCE !
ACTUS
Novembre 2009 LE NORD 5
� Le Conseil des ministresexaminait, le 21 octobre, desprojets de loi sur la réformedes collectivités locales. Cestextes prévoient d’importantschangements dans l’organisa-tion administrative territorialefrançaise, ce qui signifie uneredistribution des missionsentre les communes et leursregroupements, les Départe-ments et les Régions.
C’est ainsi que serait créée unenouvelle catégorie d’élus, lesconseillers territoriaux, quiremplaceraient les élus régio-naux et les conseillers géné-raux. Le mode de scrutinprévu serait majoritaire à un
seul tour, ce qui permet à desélus ayant obtenu peu de voixd’être élus dès ce premier tour.Les Départements et Régionsse verraient privés de la clausegénérale de compétence. Cetteclause leur permet pourtantd’intervenir sur leur territoireet de garantir une répartitionéquitable des ressourcesallouées pour leur développe-ment.
Dans le Nord par exemple, leDépartement aide les com-munes de moins de 5 000habitants à réaliser des aména-gements qu’elles ne pourraientpas financer seules, il subven-tionne des clubs sportifs et
des associations culturelles, ilparticipe au développementtouristique… Toutes ces actionsne sont pas obligatoires, maispermettent d’assurer un équi-libre entre les communes, afinque tous les Nordistes bénéfi-cient des mêmes services. Ensupprimant la clause généralede compétence, la loi empê-cherait le Département derééquilibrer les disparités duterritoire, ce qui augmenteraitles inégalités. Les débats au Parlement pro-mettent d’être vifs sur ce sujettrès sensible de la démocratiede proximité.
Territoire L’évolution de la décentralisation pourrait creuser les inégalitésentre les communes.
La réforme des collectivités met en danger le Département
SAPINUN PETIT SACPOUR UNEGRANDE CAUSE
• Pratique, écolo et
solidaire, le sac à sapin
d’Handicap internatio-
nal a tout pour lui.
Posé au pied du sapin,
il recueille les aiguilles.
Après les fêtes, il
emballe l’arbre à jeter
et se dégrade en
quelques semaines,
même dans votre
compost.
Vendu 1,30 ¤, le sac à
sapin rapporte chaque
année 600 000 ¤ à
Handicap international.
Santé Tous mobilisésautour de la maladied’Alzheimer
�Ouvertes à tous (profession-nels et familles), les Assisesrégionales de la maladie d’Alz-heimer auront lieu le 10novembre à Lille Grand Palais.Ce temps d’information et dedébat doit permettre la mobi-lisation du plus grand nombrede personnes concernées parcette maladie. Plusieurs spécia-listes interviendront le matinet il sera possible de prendrepart à des ateliers organisésl’après-midi sur des thèmestels que « l’aide aux aidants »ou « vivre avec un malade ».Les services du Départementet le vice-président du Conseilgénéral chargé des Personnesâgées, Didier Manier, partici-peront à ces rencontres orga-nisées par la direction régio-nale des Affaires sanitaires etsociales.
Participation gratuite mais inscriptionobligatoire sur http://nord-pas-de-calais.sante.gouv.fr
LECTURE« OWEN MEETS DUHAMEL »� Jeudi 12 novembre 2009à 20 h, la Villa Marguerite-Yourcenar, Centre départe-mental de résidence d’écri-vains européens, organiseune soirée littéraire sur lethème « Owen meets Duha-mel ». Les œuvres du poèteanglais Wilfred Owen et deGeorges Duhamel, poète etromancier français, serontlues par Damien Grant,Maximilien Herry et BenoîtMisson.
Villa Marguerite-Yourcenar à Saint-Jans-CappelRéservations : 03 28 43 83 00.
ANNIVERSAIRE20 ANS POUR LES DROITS DE L’ENFANT�La Convention internationale des droits de l’en-fant (CIDE) fête ses 20 ans. Adoptée par l’assem-blée générale des Nations Unies le 20 novembre1989, elle est un ensemble de principes reconnuspar les 193 pays qui l’ont signée. Elle comporte54 articles et repose sur quatre valeurs fondamen-tales : la non-discrimination, la participation desenfants, leur intérêt supérieur, leur survie et leurdéveloppement. En France, les Conseils générauxsont les pilotes de la protection de l’enfance. C’estpourquoi les unités territoriales de Prévention etd’Action sociale du Département du Nord célèbrentcet anniversaire en organisant différentes mani-festations : une exposition interactive à Caudry,une journée petite-enfance à Somain, une confé-rence-débat au Cateau-Cambrésis….Programme sur www.cg59.fr
Wilfred Owen, poète dela Grande Guerre, a ététué, à Ors près duCateau-Cambrésis, ennovembre 1918.PH. DR
Les Départements ne pourraientplus intervenir de manièrevolontaire et équitable sur leur territoire.
6 LE NORD Novembre 2009
�Du 16 au 22 novembre, poursa 18e édition, la fête de lascience célébrera cette annéeles anniversaires de Galilée etde Darwin, deux scientifiquesqui ont largement contribué ànotre compréhension dumonde et de la vie, grâce àleurs découvertes vieilles de400 et 150 ans. L’objectif de la fête de lascience est de favoriser leséchanges entre le monde scien-tifique (chercheurs, ingénieurs,techniciens) et le grand public.
Quatre villages des sciences
Ainsi, dans 40 communes par-tenaires, 170 manifestationsgratuites auront lieu : confé-rences, animations, spectacles,ateliers, visites, portes ouvertes,etc. Quatre villages dessciences seront aménagés aucœur de Dunkerque, Lens-Lié-vin, Lille et Wattrelos. Par ail-leurs, le Forum départemental
des sciences, qui coordonnel’opération pour les départe-ments du Nord et du Pas-de-Calais, organisera dans seslocaux une grande fête desmaths du 19 au 22 novembre.
HÉLÈNE FANCHINI
Forum départemental des sciences59650 Villeneuve d’AscqTél. 03 20 19 36 36www.forumdepartementaldessciences.frwww.fetedelascience.fr
Connaissance Venez vous pencher sur les ori-gines du monde et l’évolution des espèces.
La science à portée de main
GORDON-BENNETTBRAVO LES GAZIERS !
• C’est à l’extrême
pointe sud du Portugal
que les aérostiers nor-
distes Vincent Leÿs et
Sébastien Rolland ont
posé, le 9 septembre,
leur ballon à gaz Golden
Eyes et remporté ainsi
la 53e coupe aéronau-
tique Gordon-Bennett.
Partis de Genève, ils ont
parcouru 1 587 km. Pour
Vincent Leÿs, il s’agit de
la quatrième victoire
dans cette prestigieuse
compétition.
Échanges Le Département prépare son futurProgramme départemental d’insertion.
• Du 30 septembre au6 novembre, Rémi Pauvros,vice-président du Conseilgénéral chargé de l’insertion etde la solidarité, est allé à larencontre des acteurs de l’in-sertion (représentants du Pacted’insertion, de la CAF, prési-dents d’associations, éluslocaux…), au cours de huit réu-nions de concertation organi-sées dans tout le département.Objectif : débattre des orien-tations stratégiques du futurProgramme départementald’insertion qui sera voté endébut d’année 2010 et recueil-lir les idées et les propositionsdes différents partenaires.« Ce programme est mis enœuvre par le Département,qui est le chef de file, mais ilconcerne l’ensemble desacteurs de l’insertion, a insistéRémi Pauvros. Nous voulonsarriver à un document quiintègre au maximum les
contributions des territoires. »Chacune des huit rencontresa été suivie d’une visite dansune association locale quiœuvre à la réinsertion des per-sonnes les plus vulnérables. Enfin, un Conseil départemen-tal de l’insertion viendra clorecette « tournée » à travers ledépartement et permettrad’établir une synthèse des tra-vaux.
VALÉRIE DASSONVILLE
À la rencontre desacteurs de l’insertion
Lors de la première rencontre territoriale, le 30 septembre àEscaupont, dans le Valenciennois.PH. EMMANUEL WATTEAU
LOMMEBEAULIEU, NOUVELLE MAISONFOLIE
• Inaugurée en octo-
bre, la dernière née des
maisons Folies de la
métropole lilloise, Beau-
lieu, a ouvert ses portes
à Lomme, dans le quar-
tier de la Délivrance.
Cette ancienne salle
des fêtes, qui apparte-
nait à la SNCF avant
d’être rachetée par la
ville, a fait l’objet d’une
complète rénovation
pour accueillir une pro-
grammation culturelle
variée.
FORUM ÉCONOMIE SOCIALEET SOLIDAIRE
• Il est possible de s’en-
gager dans l’économie
sociale et solidaire en
tant que consommateur,
épargnant, salarié…
Pour vous informer, les
acteurs et structures de
l’économie sociale et
solidaire organisent un
forum, à la Chambre de
commerce et d’industrie
de Lille et sous chapi-
teau (place du Théâtre),
les 7 et 8 novembre (11-
19 h le 7, 14-18 h le 8).
APES/CRESS Tél. 03 20 30 98 25
170 manifestations seront organi-sées à l’occasion de la fête de lascience.
Golden Eyes, le ballon avec lequel Vincent Leÿs et Sébastien Rolland
ont parcouru 1 587 km. PH. DR
ACTUS
Novembre 2009 LE NORD 7
�En août 2008, le maire d’unepetite commune touchée parla tornade d’Hautmont appellel’ATD en renfort : « Notrejuriste l’a aidé à prendre lesbonnes décisions, bien enca-drées juridiquement, concer-nant les arrêtés de mise enpéril et d’évacuation desimmeubles », raconte GeorgesFlamengt, président de l’ATD,maire de Saint-Python etconseiller général dans le Cam-brésis.Créée à l’initiative de BernardDerosier, président du Conseilgénéral du Nord, l’ATDconseille aujourd’hui 563 com-munes et groupements decommunes (82 % des com-munes du Nord). Le Départe-ment fait aussi partie de sesadhérents.En 2008, cinq conseillers, assis-tés par une documentaliste,ont répondu à 6 858 questionsposées par des élus ou des ser-
vices municipaux. Ces ques-tions n’étaient que 2 816 en2000 et 4 139 en 2004 ! Eneffet, la législation n’a cesséde se compliquer et les res-ponsabilités de s’alourdir danstous les domaines. « À l’heure de la décision, lemaire est parfois démuni faceaux problèmes de droit. L’ATD,association sans but lucratif,est le modèle même de lamutualisation des moyens,une sorte de mutuelle juri-
dique entre les collectivitésterritoriales du Nord »,explique son directeur, Phi-lippe Mériglier.L’ATD fêtera ses 20 ans auCAUE (Conseil d’urbanisme,d’architecture et d’environne-ment du Nord), 98, rue desStations, à Lille, le 28 novem-bre, de 9 h à 12 h (réflexion surla responsabilité juridique desmaires).ATD49, rue Nicolas-Leblanc à LilleTél. 03 20 54 17 17
Anniversaire Créée à Lille en 1989, l’Agence technique départementale (ATD)fête ses 20 ans ce 28 novembre, à Lille.
Pour que les communes soient dans leur bon droit
VoisinsNord et Hainaut : des projetssans frontière
� Le 27 novembre à Mons(Belgique), le Conseil généraldu Nord et la Province belgede Hainaut se réuniront enassemblée transfrontalière.Comme chaque année depuis2007, les projets portent sur laprévention santé, la promo-tion de la lecture et la jeunesse.Depuis l’an dernier, l'opéra-tion « Un été en Nord » estouverte aux jeunes Belges et,cet été, 20 jeunes Valencien-nois ont été accueillis par laProvince à Roisin. En matièrede santé, il est prévu d'organi-ser un échange entre le busAlimentation de la Province deHainaut et le bus Préventiondes dépendances du Départe-ment du Nord. Côté lecture, laMédiathèque départementaledu Nord développe deséchanges avec son homologuehennuyère. D’autres actionssont engagées dans le domainede la culture, du tourisme...
Georges Flamengt (à gauche), président de l’ATD, et Philippe Mériglier,directeur. PH. DOMINIQUE LAMPLA
VÉLODES FICHES PRATIQUES POUR MIEUX ROULER
�L’association Droit au vélo (ADAV) publie régu-lièrement des fiches conseils sur la pratique duvélo. Très bien faites, elles portent sur des thèmescomme le bon usage des double-sens cyclables,à l’école à vélo, bien circuler en ville, vélos etcamions : attention danger, comment bien atta-cher votre bicyclette… La dernière en date traitede l’éclairage de votre fidèle monture. Réalisée grâce au soutien de partenaires institu-tionnels dont le Département, elle constitue unprécieux outil pour tous ceux qui utilisent leurvélo jour… et nuit.
Ces fiches sont disponibles à l’ADAV23, rue Gosselet à LilleTél. 03 20 86 17 25 Et en téléchargement sur www.droitauvelo.org
COLLOQUEL’ENTREPRENEURIATAU FÉMININ
• L’association Initia-
tives plurielles organise
ses 5es rencontres euro-
péennes sur le thème de
l’entrepreneuriat au
féminin, « Pour voir plus
loin et autrement ».
Jeudi 12 novembre de
14 h à 18 h, et vendredi
13 novembre de 9 h à
12 h 30, au Nouveau-
Siècle, place Mendès-
France à Lille.
Réservation obligatoire Tél. 03 20 15 93 [email protected]
PATRIMOINESIX ÉDIFICES DU BASSIN MINIER CLASSÉSAU TITRE DES MONUMENTS HISTORIQUES
� La commission nationaledes monuments historiques aémis un avis favorable au clas-sement de six édifices du patri-moine minier du Nord Pas-de-Calais. Parmi ceux-ci figurent,dans le Nord, l’ancienne fosseMathilde à Denain (transfor-mée en logements), l’anciennefosse Delloye à Lewarde (Cen-tre historique minier), l’égliseSainte-Barbe à La Sentinelle(ancien puits) et l’ancien siteminier de la fosse Arenberg à Wallers qui bénéfi-cie ainsi d’une protection renforcée et étendue. Ledossier de l’église Notre-Dame des Mineurs àWaziers sera, lui, débattu le 23 novembre.
Le centre historiqueminier de Lewarde,ancien site de la fosseDelloye. PH. EW
8 LE NORD Novembre 2009
ACTUS
Don Pour ses 25 ans, la Banque alimentaire duNord s’est installée dans de nouveaux locaux.
La Banque alimentairea déménagé� « Entre juillet 2008 et juil-let 2009, le nombre de per-sonnes ayant eu recours à uneaide alimentaire a augmentéde 16 % dans le Nord » ,explique d’emblée Alain Mya-tovic, président de la Banquealimentaire du Nord. Celle-cipermet aujourd’hui de nourrirplus de 30 700 personneschaque année. Pour ses 25 ans, la Banque ali-mentaire a inauguré de nou-veaux locaux situés au portfluvial de Lille. C’est ici qu’ar-rivent les denrées alimentairesdonnées par les enseignes dela grande distribution, l’indus-trie agro-alimentaire ou desparticuliers, soit 3 000 tonnesen 2008. Ces denrées sontensuite distribuées gratuite-ment à 135 associations cari-tatives type Restos du cœur. Tous les ans, le dernier week-end de novembre, la Banquealimentaire effectue une
grande collecte nationale dedenrées. Les bénévoles de l’as-sociation se rendent dans lesgrandes surfaces afin que vousfassiez don de conserves, riz,pâtes, produits laitiers, etc.La prochaine collecte aura lieules 28 et 29 novembre.
ARNAUD RAES
Banque alimentaire du NordTél. 03 20 93 93 93
Les nouveaux locaux de la Banquealimentaire sont situés au port flu-vial de Lille. PH. PHILIPPE HOUZÉ
Coopération Le Département et six partenaireseuropéens ont engagé une réflexion commune.
�Le 11 septembre dernier, leDépartement du Nord rece-vait les représentants de sixcollectivités européennes aveclesquelles il a tissé des rela-tions privilégiées. Le Land deStyrie en Autriche, la Provincede Hainaut en Belgique, laMunicipalité de Varna en Bul-garie, le Département de Bara-nya en Hongrie, le Judet deSuceava en Roumanie et lesVoïvodies de Lodz et de Couïa-vie-Poméranie en Pologne ontéchangé sur le thème du vieil-lissement de la population.Des représentants du Départe-ment japonais du Hyôgoétaient également venus par-tager leurs expériences. « Ils’agit de réfléchir ensembleaux réponses à apporter auvieillissement de la popula-tion, afin d’imaginer de nou-velles solutions » , expliqueBernard Derosier, présidentdu Conseil général.
« Le vieillissement est à la foisune préoccupation au niveaude l’Union européenne et unsujet commun entre toutesnos collectivités », précise poursa part Renaud Tardy, vice-président du Conseil généraldu Nord chargé des Relationsinternationales.« Nous allons tous rencontrerles mêmes défis dans les dixannées à venir » , souligneHristo Bozov, représentant dela Municipalité bulgare deVarna. « Ce projet, qui ne faitque commencer, nous permet-tra d’échanger sur nos pra-tiques à partir de cas concretset détaillés. » Selon Zoltan Hor-vath, du Département de Bara-nya, en Hongrie, « cette jour-née a prouvé qu’au-delà desressources matérielles, le plusimportant est la manière donton s’occupe des personnesâgées, dont on les entoure ».
FRANCK PÉRIGNY
Le vieillissement, un enjeu européen
EXPOPRÉVENIR LE CANCER DU SEIN
� À l’occasion d’octobre rose,l’ADCN (Association pour ledépistage du cancer dans leNord) a présenté, dans diverslieux de la métropole lilloise,Égéries, une exposition de pho-tographies de Victor Bellaïch,couplée à des messages de pré-vention. Les images de l’artiste sont desportraits de femmes, invitées àdévoiler un sein pour la bonnecause. L’exposition sera encore visible du 3 au 10novembre à la CPAM d’Armentières et du 12 au 20novembre au Pôle formation de la Faculté de méde-cine à Loos.www.adcn.fr
26 NOVEMBREUNE JOURNÉE DE DÉPISTAGE DE L’ARTÉRITE
� L’artérite est une maladie qui entraîne lerétrécissement des artères irriguant les mus-cles des jambes. Elle se manifeste par des dou-leurs au cours de la marche et est révélatrice d’unrisque cardio-vasculaire élevé. Pour la deuxièmefois, la Société française de médecine vascu-laire et l’Institut de l’athérothrombose organi-sent une journée de dépistage le 26 novembre,« Des pas pour la vie ».L’examen médical consiste en une prise de ten-sion à la cheville et au bras. Le dépistage est gra-tuit pour les personnes de plus de 70 ans, ainsique pour les diabétiques et les fumeurs de plusde 50 ans. Dans le Nord, quatre centres accueil-leront le public à Armentières, Lille, Lomme etRoubaix.Lieux et horaires sur www.despaspourlavie.com
PH. VICTOR BELLAÏCH
CONSEIL GÉNÉRALLA PROCHAINESÉANCE PLÉ-NIÈRE AURA LIEULE 23 NOVEMBRE
• La prochaine
séance plénière de
l’Assemblée départe-
mentale aura lieu le
23 novembre à 14 h
dans l’hémicycle de
l’Hôtel du Conseil
général, au 2, rue
Jacquemars-Giélée à
Lille. Comme d’habi-
tude, vous pourrez
suivre la séance en
direct sur internet.www.cg59.fr
Novembre 2009 LE NORD 9
�Né à Tourcoing, diplômé deSupélec, Philippe Decottigniesa travaillé chez Hewlett-Packard et dans des PMI amé-ricaines. Licencié, il choisit decréer en 2002, à Grenoble, sonentreprise spécialisée dans lesservices vocaux interactifs. Puis, pour des raisons person-nelles, il revient dans sa régiond’origine, à Maubeuge. Unpanneau en bord de route« Bienvenue en Val de Sam-bre » lui fournit le nom del’entreprise qu’il crée dansl’Avesnois : Samber Valley. « C’est ma seconde entreprise :ça a été plus aisé », expliquePhilippe Decottignies quiajoute : « Dans la ruche d’en-treprises, j’ai bénéficié desconseils du directeur, LuisCapelas. L’intérêt, c’est aussiqu’on est en zone franche :c’est plus facile pour embau-cher. »Spécialisée dans le dévelop-
pement d’applications multi-média (audio, vidéo...), Sam-ber Valley compte déjà cinqsalariés, dont deux diplômés etune étudiante en apprentis-sage de l’IUT d’informatiquede Maubeuge.Pour la Société Générale, Sam-ber Valley a développé la carteSo Music, en partenariat avecUniversal Music. Autre client :Orange Royaume Uni... Sam-
ber Valley confirme la fibreinformatique de la ruchedépartementale de Maubeuge,qui héberge aussi Drastic(sécurité informatique), NTICSolutions (bases de données)et Lacréa Studio (sites web etréférencements).
ANTOINE PLATTEEL
Samber ValleyZI de la Petite Savate à MaubeugeTél. 03 27 59 29 70
Multimédia La ruche de Maubeuge héberge depuis juin 2008 une jeunepousse très prometteuse, Samber Valley, qui compte déjà cinq salariés.
Samber Valley, entrepriseinformatique du Val de Sambre
ForumLe 28 novembreà Tourcoing, la jeunessea du talent !
� L’esprit d’initiative desjeunes de Roubaix, Tourcoinget de la Vallée de la Lys est àl’honneur. Suite à un appel àprojets lancé par le Départe-ment, à l’initiative de Jean-Pierre Allossery, vice-présidentdu Conseil général chargé dela Jeunesse, les jeunes sontinvités à venir défendre leursidées le 28 novembre à l’Ate-lier à Tourcoing, lors du forumdes initiatives des jeunes. Ilspourront présenter leurs pro-jets et participer à des ateliersainsi qu’à une scène ouverte.Un jury déterminera les lau-réats qui se verront remettredes prix allant de 200 à1 200 €. La journée se clôtu-rera en musique au Grand Mixavec un concert du groupeL’Homme parle, au bénéfice dela Banque alimentaire. Le prixd’entrée : des denrées pour laBanque alimentaire.http://jeunesennord.cg59.fr
Philippe Decottignies, créateur de Samber Valley . PH. CHRISTOPHE BONAMIS
PRATIQUELE SITE DESJEUNES
• Si vous avez entre
11 et 25 ans et que
vous habitez le Nord,
le site jeunesen-
nord.cg59.fr est fait
pour vous.
Il regorge d’informa-
tions et de renseigne-
ments pratiques sur
les études (du collège
aux études supé-
rieures), la vie profes-
sionnelle, le logement,
la santé, les loisirs, la
citoyenneté, la vie
associative…
http://jeunesennord.cg59.fr
ENQUÊTECOMMENT VOUSDÉPLACEZ-VOUS ?
• Si on vous téléphone
pour vous demander
comment vous vous
êtes déplacés hier,
ne raccrochez pas,
répondez !
Jusqu’au mois de mars
2010, la Région mène
une enquête télépho-
nique pour savoir com-
ment se déplacent ses
habitants. Le Départe-
ment du Nord, respon-
sable des transports
interurbains, soutient
cette enquête à hauteur
de 26 000 ¤.
1ER DÉCEMBREJOURNÉE MONDIALE CONTRE LE SIDA
�Le 1er décembre dechaque année estdécrété journée mon-diale de lutte contre leSIDA. Le Départe-ment du Nord s’asso-cie à cet événementau travers des actionsmenées par ses ser-vices de Prévention-santé (SPS).Les équipes médico-sociales des SPSse mobiliseront et iront à la rencon-tre de tous les publics. Elles propose-ront de nombreuses animations desensibilisation et de prévention danstout le département.Programme disponible sur www.cg59.fr
10 LE NORD Novembre 2009
Depuis 2002, le Département s’im-plique fortement dans une politiquede boisement, constitutive d’unaménagement du territoire durable.
�L'arbre joue un rôle écologique impor-tant pour la préservation de la qualité del'air, la protection de la ressource en eau,la biodiversité, la lutte contre l’érosion dessols, le réchauffement climatique. Quandun arbre croît, il « piège » le CO2, un desgaz à l’origine de l’effet de serre. Par ail-leurs, le bois est le matériau du dévelop-pement durable par excellence. Utilisédans la construction, il assure une bonneprotection thermique et il est source demaintien d’emplois en milieu rural.
Enfin, la forêt est un éco-système quiabrite une faune et une flore particuliè-rement riches.Le Département mène depuis 2002 unepolitique volontariste de soutien tech-nique ou financier aux collectivités quicréent, agrandissent ou diversifient desmilieux boisés. 24 opérations ont déjàété réalisées (560 ha) avec des objectifsmultiples : protection environnementaleet de la ressource en eau, requalificationpaysagère, lutte contre l’érosion des solset des inondations... Ces opérations ontaussi contribué à réduire le déficit fores-tier du Nord. Par ailleurs, le Départementsoutient les dispositifs favorisant la pro-tection et le renforcement de l’identité des
territoires ruraux : plantation et entretiende haies bocagères, d’arbres têtards, de ver-gers « haute tiges » de variétés anciennes,de « continuum boisé » (bosquets, talus,berges).
ANTOINE PLATTEEL
Cultures La FREDON travaille au développement de pratiques moins gourmandes en eau et plus respectueuses de l’environnement.
� Agriculteurs, jardiniers des servicesEspaces verts des collectivités et particu-liers sont souvent confrontés aux mala-dies comme le mildiou et aux ravageurs(pucerons, etc.). Depuis plusieurs années,la Fédération régionale de défense contreles organismes nuisibles (FREDON) tra-vaille au développement de méthodesde luttes alternatives à la lutte chimique.Objectif : protéger l’environnement maisaussi préserver la santé des utilisateursde produits phytosanitaires et la ressourceen eau, en limitant l'usage de pesticides.
Le programme de recherche Api’Nord 1(2006-2008), mené notamment sur desgrandes cultures comme la pomme deterre, le houblon, le lin et le colza, a contri-bué au développement de pratiques plusrespectueuses de l’environnement.« Api’Nord 1 a été un succès et un encou-ragement à poursuivre », déclare San-drine Oste, directrice adjointe de la FRE-DON. Le programme Api’Nord 2 vapermettre de poursuivre les actions enga-gées et portera sur plusieurs cibles : lesproductions symboliques du Nord(pomme de terre, houblon), les produc-teurs qui pratiquent la vente directe(pomme de terre, salade, rosier), le grandpublic et les collectivités (rosier, pommede terre).« La salade est un légume important dansle Nord qui demande beaucoup d’inter-ventions » , explique Mme Oste. Lessalades reçoivent, en effet, trois à cinq trai-tements sur une durée de culture de qua-
tre à huit semaines selon la saison. L’ob-jectif est d’éviter de « pulvériser sansarrêt ». « C’est un programme ambitieux,on est sur de la haute technologie. »
VALÉRIE DASSONVILLE
FREDON21, rue Becquerel – BP7462750 Loos-en-GohelleTél. 03 21 08 62 90www.fredon-npdc.com
Le Département contribue à l’entretien dessaules têtards. PH. CHRISTOPHE BONAMIS
Api’Nord 2 : un programme de recherchepour limiter l’usage des pesticides
DÉVELOPPEMENT DURABLE
AU NATUREL
Une salade « zéro défaut » demande beaucoupde traitements. Avec Api’Nord 2, l’objectif est delimiter l’usage de produits chimiques. PH. PH
La forêt ne nous laisse pas de bois !
UN PROGRAMME FINANCÉ PAR LE DÉPARTEMENTLe programme Api’Nord 1, mené par la FREDON, a été entièrement financé par leDépartement (50 000 ¤ par an). Le programme Api’Nord 2 le sera également à hauteur de 45 000 ¤ par an.
Novembre 2009 LE NORD 11
Biodiversité Faute de pouvoir s’y reproduire, la truite fario avait quasiment disparu des cours d’eaude la forêt domaniale de Mormal…
�L’Écaillon, la Rhonelle et l’Aunelle cou-lent dans le massif forestier de Mormal.Cours d’eau discrets, certes, mais vitauxdu point de vue de la biodiversité : àl’amont de nos rivières, ces « têtes de bas-sins versants » sont des ruisseaux pépi-nières, qui abritent les zones de frayères(de pontes) des truites farios. En 2005, l’ONF (Office national des forêts)demande à la Fédération départemen-tale de pêche et de protection du milieuaquatique du Nord (FDPPMA) d’en esti-mer la qualité écologique et d’évaluer lestock de truites sauvages. Stupéfaction :dans ces eaux peu polluées, cette « espècerepère » est en voie de raréfaction !« On a constaté deux types de perturba-
tions : une succession d’embâcles (accu-mulation de débris de branchages) quiempêchent les truites de remonter lescours d’eau, et le colmatage des frayèrespar des sédiments, qui provoque la mor-talité des œufs à l’abri sous les graviers »,explique Emmanuel Petit, chargé de mis-sion à la FPPMA. Laquelle a donc proposé,dès 2007, d’intégrer à la politique dépar-tementale du contrat de forêt de Mor-mal des opérations de décolmatage desfrayères et de gestion des embâcles (coût :
40 000 euros sur 5 ans). Résultat : « Lenombre de fraies sur l’Écaillon est passéde 40 à 70 entre 2005 et 2008 ! », se féli-cite Emmanuel Petit, qui rappelle queces cours d’eau ne sont pas ouverts à lapêche et note que le retour de la truite estfragilisé par un nouveau danger : la séche-resse !
ANTOINE PLATTEEL
Fédération départementale de la pêcheRésidence Jacquard, place Gentil-Muiron à Lille Tél. 03 20 54 52 51
Les truites sont de retour dans la forêt de Mormal
GUIDETOUTE LA LUMIÈRESUR LES CHAUVES-SOURIS
� Le deuxième livret décou-
verte de la faune du Nord est
consacré aux chauves-souris.
Il a été adressé à tous les col-
lèges du Nord.
C’est le fruit très réussi d’une
collaboration entre le service
des Espaces naturels sensi-
bles du Département, les
Parcs naturels régionaux
Scarpe-Escaut et Avesnois,
et la Coordination mammalo-
gique du Nord de la France.
Le prochain livret découverte
traitera des amphibiens.
SCARPE ESCAUTL’ENDIVE À L’HONNEUR
�Du 28 novembre au 13 décembre, l’en-dive de terre est à l’honneur sur le terri-toire du Parc naturel régional Scarpe-Escaut. Depuis quelques années, plusieursagriculteurs accompagnés par le PNRont choisi de poursuivre sa culture à l’an-cienne. Durant trois week-ends, produc-teurs, restaurateurs et petits commercesvous proposent de goûter ce produit. Auprogramme : balades à dos d’âne oupédestres, marchés à la ferme, visitesd’exploitation et menus gourmands…
Parc naturel régional Scarpe-Escaut Drève des Bruyères à Saint-Amand-les-EauxTél. 03 27 19 19 70www.pnr-scarpe-escaut.fr
Dans la forêt de Mormal, les cours d’eau sont des ruisseaux pépinières qui abritent les zones deponte des truites farios. PH.DR
Le livret est disponible auprès du service des ENS et téléchargeablesur le site www.cg59.frTél. 03 59 73 58 16
GESTION DURABLE ET ACCUEIL DU PUBLICLe Département finance (à hauteur de 90 %)avec l’ONF (10 %) des contrats de forêt oùsont déterminés les travaux à réaliser pourune gestion durable de la forêt et l’accueil dupublic.
12 LE NORD Novembre 2009
dossier
n trottoir trop haut, une alléeétroite, l’absence d’ascen-seur, une signalétique peuvisible… autant d’élémentsqui rendent la vie plus com-pliquée, si l’on est en fauteuilroulant, si l’on a des pro-blèmes de vue ou du mal à
marcher ou si l’on se déplace avec un bébé dansune poussette. L’accessibilité ne concerne pasqu’une petite frange de la population : chacun d’en-tre nous peut rencontrer, de façon temporaire oudurable, des difficultés de déplacement. Le jouroù on a la jambe dans le plâtre, on est content des’apercevoir que le bâtiment où l’on veut se ren-dre a été prévu pour l’accès aux personnes à mobi-lité réduite !La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droitset des chances laisse dix ans aux réseaux de trans-port et établissements recevant du public pour êtretotalement accessibles aux personnes en situa-tion de handicap. Propriétaire de plus de 400 lieuxd’accueil, le Département est donc chargé de lesrendre accessibles. C’est notamment le cas des200 collèges publics du Nord. À l’heure actuelle,tous les collèges neufs (un peu plus de 100) sontaccessibles. Les autres le sont de la rue au rez-de-chaussée. D’ici 2015, ils seront tous entièrementaccessibles, non seulement aux personnes atteintesd’un handicap moteur, mais aussi visuel ou audi-tif. Par ailleurs, lorsqu’un collège accueille un élèveen situation de handicap, le Département peut
DOSSIER RÉALISÉ PARFRANÇOISEPOIRET-COLONGE, PHOTOS PHILIPPE HOUZÉ
Rendre le Nord plus accessible à tous estune préoccupation constante du Départe-ment.
Un monde a c
Novembre 2009 LE NORD 13
1er janvier 2015À cette date, tous les bâtiments accueillant du public devront être accessibles aux personnes à mobilité réduite.
41 millionsC’est ce qu’investira, en euros, le Département pourmettre en conformité l’ensemble des collèges.
a ccessible
Gaëtan WaxinÉlève de 3e au collègeLamartine de Cambrai
« En primaire, j’étais
dans un établissement
pour enfants handica-
pés. Je suis ici depuis la
6e. Au début, j’ai trouvé
difficile d’être avec les
valides, parce que je ne
me sentais pas pareil.
Mais maintenant je me
suis fait des copains. Le
collège est bien
adapté, le personnel et
les enseignants sont
sympas. Aller à l’école,
ça m’oblige à laisser
mon handicap derrière.
Comme ça, je n’y pense
pas tout le temps.
J’espère partir l’an pro-
chain vers un bac pro
en secrétariat. »
AménagementsLe collège Lamartine accueille cette année 27 élèves en situation de handicap qui, grâceà des aménagements comme cette rampe, peuvent se déplacer dans tout l’établissement.
14 LE NORD Novembre 2009
« Je voulais avoir un logement, être en liberté »,déclare avec fougue Élise. Rien de plus normal pourune jeune femme de 26 ans qui s’investit dans plu-sieurs associations. Mais pas si facile quand on estatteinte d’une hémiparalysie qui rend impossiblescertains gestes, comme monter dans une bai-gnoire. « Mon frère a quitté son appartementHLM et j’ai pu profiter de cette opportunité. » Eneffet, ce T2 situé à proximité du centre de Mau-beuge, des commerces et des transports est idéalpour Élise qui ne peut conduire. Si elle a pu emmé-nager ici, c’est grâce aux aménagements réaliséspar Partenord Habitat.Dans le quartier des Provinces françaises, unequarantaine de logements ont ainsi été rendus
accessibles aux personnes à mobilité réduite (quipeuvent être aussi des locataires vieillissants). Leprésident de Partenord Habitat, Didier Manier, alancé en début d’année une commission afin dedresser le bilan de ce qui existe et de ce qu’il estnécessaire d’atteindre. Actuellement, sur 38 700logements gérés par ce bailleur, 1 408 sont adap-tés aux personnes âgées ou handicapées. Les parties collectives des immeubles sont toutesprogressivement adaptées à l’ensemble des publics,avec des rampes d’accès, des ascenseurs plus largeset accessibles aux non-voyants ou encore des inter-phones munis de caméras pour les locatairesmalentendants.
Partenord Habitat aménage logements et immeubles pour le confort de tous.
Valérie Schutt de Dunkerque
« Je suis atteinte d’une
dégénérescence réti-
nienne, une maladie
évolutive. J’ai mis long-
temps pour accepter
ma différence. Mais,
tant qu’on la refuse, on
se met dans des situa-
tions difficiles. Je suis
mariée, maman d’une
petite fille, salariée.
Chez moi et à mon tra-
vail, j’ai les outils qu’il
me faut pour m’en sor-
tir. Mais quand je sors,
les ennuis
commencent : par
exemple, les voitures
garées sur les pas-
sages piétons empê-
chent mon chien de
trouver la bande podo-
tactile et nous sommes
perdus. Ce n’est pas de
l’incivilité, mais de la
méconnaissance des
difficultés que ça peut
entraîner. »
Des logements bien adaptés
Une douche adaptée a été installée dansl’appartement d’Élise.
100 arrêts par anLe Département va modifier 100 arrêts de car du réseau Arc-en-Ciel chaque année, en commençant par les plus fréquentés. Par ailleurs, certains cars seront égalementéquipés d’élévateurs.
Novembre 2009 LE NORD 15
intervenir immédiatement pour lui fournir dumobilier spécifique. Le dispositif est d’ailleurs lemême dans les services départementaux, afin depouvoir intégrer dans de bonnes conditions lesagents de la collectivité porteurs d’un handicap.Quant aux collégiens les plus lourdement handi-capés, ils peuvent suivre une scolarité ordinairedans l’un des trois établissements spécialementéquipés à Cambrai, Valenciennes et Villeneuved’Ascq.Le transport des élèves handicapés, quels quesoient leur âge et leur type de handicap, de leurdomicile jusqu’à leur établissement scolaire, estaussi du ressort du Département. Le Conseil géné-ral a conclu 126 marchés avec des transporteursqui, à l’aide de petits véhicules, accompagnentplus de 3 000 jeunes (dont 600 atteints de handi-cap physique), de la maternelle à l’université.Le Département est également responsable dutransport interurbain avec le réseau Arc-en-Ciel.Le Conseil général a voté en février 2009 unschéma directeur d’accessibilité, lié à la nouvelleorganisation du réseau qui doit être mise en placeau deuxième semestre 2010. « Ce schéma doit per-mettre l’accessibilité aux personnes à mobilitéréduite, mais aussi améliorer le confort de tout lemonde », souligne Françoise Caillaux, directricedes transports départementaux. Pour cela, les arrêts seront surélevés de 20 cm, avecdes aires d’attente permettant la rotation des fau-teuils ou des poussettes. Un poteau à la hauteurde l’entrée du car permettra aussi aux déficients
visuels de se repérer facilement. Sur les lignes oùse trouveront les nouveaux arrêts, circuleront desautocars à plancher surbaissé. L’objectif étantqu’une personne en fauteuil puisse monter ou des-cendre presque aussi vite qu’une autre. À l’inté-rieur des véhicules, des messages visuels et sonoresannonceront aux passagers les arrêts. Par ailleurs,les fiches horaires et les panneaux d’informationseront revus pour les rendre plus lisibles à tous.
Rendre les loisirs accessibles à tous
Par ailleurs, dans le cadre du Fonds départemen-tal pour l’aménagement du Nord (FDAN), le Dépar-tement peut aider les communes à rendre leurséquipements ou leur voirie accessibles aux per-sonnes à mobilité réduite, en finançant des travauxqui permettent à la commune de se mettre enconformité avec la loi. Naturellement, lorsque leDépartement finance une nouvelle réalisation,l’architecte, l’urbaniste ou le paysagiste doit pren-dre en compte les critères d’accessibilité (pour ensavoir plus sur le FDAN, voir Le Nord n°229, octo-bre 2009).Les loisirs aussi doivent être accessibles à tous. Dansle cadre de sa politique d’aide à l’hébergement tou-ristique durable (hôtels, campings, gîtes ou cham-bres d’hôtes), le Département participe au finan-cement des équipements (création ou rénovation)à condition qu’ils soient accessibles au moins àdeux types de handicap. Pour être conseillés dansleurs travaux, les porteurs de projet reçoivent aupréalable la visite de l’Association des paralysés
Jean-Luc ChagnonVice-président chargé des personnes en situationde handicap
« La question de l’ac-
cessibilité est emblé-
matique. Une collecti-
vité, quelle qu’elle soit,
se doit de porter l’ac-
cessibilité au cœur de
sa vision. C’est une
marque d’humanité.
C’est signifier à la
population en situation
de handicap qu’elle a
toute sa place dans la
cité. Il y a dans le Nord
des communes qui por-
tent cet objectif depuis
des années et qui ont
pour cela une image
extrêmement positive.
Il est important que le
Département et les
autres collectivités
créent des lieux et des
parcours accessibles à
tous, en lien avec les
associations qui
mènent un travail mili-
tant remarquable. »
Grâce à une paillasse adaptée et avec l’aide d’une assistante de vie scolaire,Raphaël peut facilement suivre les cours de sciences avec sa classe de 5e.
16 LE NORD Novembre 2009
de France et du Comité départemental du tourisme.Et lorsque la réalisation est terminée, l’APF attestede l’accessibilité des lieux. De même, le Département subventionne les tra-vaux d’accessibilité des offices de tourisme et syn-dicats d’initiative. Ainsi, l’office de tourisme d’Ar-mentières a récemment obtenu le label « Tourismeet handicap ».Par ailleurs, le Département rend accessibles sesmusées, ce qui facilite l’accès à la culture de tous(voir encadré ci-contre). Il encourage aussi l’accèsà l’environnement, en aménageant les espacesnaturels sensibles. Parcours stabilisés, observa-toires et pontons accessibles aux fauteuils roulantspermettent de s’y promener. Quant aux panneauxen braille ou très contrastés et écrits en grosseslettres et aux dalles podo-tactiles, ils permettentaux malvoyants de profiter de la nature. Le Dépar-tement a même acheté une calèche accessible auxfauteuils roulants qu’il prête volontiers aux asso-ciations organisant des visites dans ces espaces.
� À Cassel, le futur musée départemental deFlandre est en pleins travaux, pour préparer sonouverture à l’automne prochain. La question del’accessibilité a été d’emblée intégrée au projetde rénovation. « Il ne s’agit pas seulement d’uneaccessibilité physique mais aussi de l’accès àl’œuvre et au propos muséographique », préciseSandrine Vézillier, directrice du musée. Ainsi,outre un ascenseur, la mise à niveau des sols etle prêt d’un fauteuil roulant sur demande, lemusée disposera de quatre maquettes tactiles,transpositions en relief de tableaux. Destinéesau public mal- et non-voyant, ces maquettesseront aussi un outil intéressant pour le publicvalide, notamment les enfants. Des audioguidessont également prévus. Pour accueillir le publicsourd et malentendant, la responsable du ser-vice des publics suit actuellement une forma-tion à la langue des signes et l’équipe y sera ini-tiée. Enfin, les personnes atteintes de handicapmental seront aussi prises en compte, avec lacréation d’une marionnette qui leur servira deguide.
Le musée a tout prévu
Jean-FrançoisLefrene Représentant départemental de l’Association des paralysésde France
« L’intégration ne s’ar-
rête pas à certains
lieux. On est parfaite-
ment intégré quand on
peut accéder au futile.
Je ne suis pas jusqu’au-
boutiste : pas question
par exemple de tou-
cher au château de
Versailles ! En
revanche, les stades
de foot ou les salles de
spectacle devraient
être davantage acces-
sibles et surtout ne pas
reléguer les personnes
handicapées dans un
même coin. Je veux
pouvoir aller à un
match ou un concert
avec mes amis ! »
dossier
Avoir accès aux sites touristiques et aux activités de loisirs est un droit pour tous.
Novembre 2009 LE NORD 17
PUBLICLES BÂTIMENTSDÉPARTEMENTAUXSONT-ILS TOUSACCESSIBLES ?Actuellement, tous les
bâtiments qui reçoivent
du public (Points relais
services, unités territo-
riales de Prévention et
d’Action sociale et bien
sûr la Maison départe-
mentale des personnes
handicapées) sont
accessibles aux per-
sonnes à mobilité
réduite. Les autres bâti-
ments le sont égale-
ment, au moins en rez-
de-chaussée. D’ici 2015,
tous seront accessibles
à tous les types de
handicap.
ENVIRONNEMENTQU’EST-CE QUE LE PROGRAMME « NATURE ET HANDICAP » ?Initié par le Départe-
ment en partenariat
avec des associations
spécialisées dans l’envi-
ronnement, ce pro-
gramme propose aux
structures accompa-
gnant des adultes et
des enfants en situa-
tion de handicap une
découverte de la
nature et une sensibili-
sation à l’environne-
ment. Ainsi, des visites
guidées adaptées sont
organisées régulière-
ment à leur demande.
PRATIQUEOù s ‘informer ?
• La Maison départementale des personnes handi-capées (MDPH) ne gère pas les questions d’accessi-
bilité des lieux, mais elle est le référent unique des
personnes en situation de handicap pour ce qui
concerne l’accès aux droits.
MDPH, 21, RUE DE LA TOISON D'OR BP 20 372
59666 VILLENEUVE D'ASCQ
ANTENNE DE VALENCIENNES : IMMEUBLE DU HAINAUT,
160, RUE DU FER À CHEVAL - 59300 VALENCIENNES
NUMÉRO UNIQUE : 03 20 71 48 48
• Comité départemental du tourisme du Nord 6, RUE DE GAUTHIER-DE-CHÂTILLON, BP 1232,
59013 LILLE CEDEX. TÉL. 03 20 57 59 59
WWW. TOURISME-NORD.FR
La liste des sites labellisés « Tourisme et handicap »
est répertoriée dans une brochure éditée par le CDT.
Par ailleurs, fin 2009, cinq offices de tourisme du
Nord possèdent ce label (Armentières, Comines,
Dunkerque, Esquelbecq et Valenciennes).
• Pour obtenir des renseignements sur la créationd’un hébergement touristique accessible aux per-
sonnes handicapées,
TÉL. 03 59 73 58 07
(SERVICE TOURISME DU DÉPARTEMENT) OU
WWW.CG59.FR/HERBERGEMENT-TOURISTIQUE-DURABLE
QUESTIONS & RÉPONSES
138 C’est le nombre de sites touristiques actuellement labellisés « Tourisme et handicap » dans le Nord.
ÉQUIPEMENTQUE SIGNIFIE LE LABEL « TOURISME ETHANDICAP » ?Il s’agit d’un label natio-
nal créé en 2001, dont
peuvent bénéficier des
équipements très
variés : hébergements,
restaurants, monu-
ments, musées, salles
de spectacle, équipe-
ments sportifs, bases
de loisirs… Le public est
certain d’y trouver un
accueil de qualité, des
lieux sûrs et accessi-
bles en toute autono-
mie pour les quatre
types de handicap
(moteur, mental, visuel
et auditif).
COLLÈGESQU’EST-CE QU’UNE UPI ?
C’est une Unité pédago-
gique intégrée, dont
sont dotés certains col-
lèges. Elle permet à des
élèves atteints d’un
handicap moteur ou
mental de participer à
la vie de l’établisse-
ment, même si, dans
certaines matières, ils
n’ont pas le même
niveau que leur classe.
Ainsi, ils peuvent suivre
certains cours avec
leurs camarades
valides et, à d’autres
moments, bénéficier
d’un accompagnement
spécifique.
Un guichet à deux niveauxoffre un accès facile auxpersonnes en fauteuil.
Des numéros d’étage inscrits en braille ou desmessages sonores rendentles ascenseurs plus acces-sibles aux non-voyants.
Les maquettes de tableauxqu’a fait fabriquer le muséedépartemental de Flandrepourront être utilisées partous les publics. PH. DR.
18 LE NORD Novembre 2009
� Avec Sarkozy, les plus riches sont à lafête. Bouclier fiscal, diminution de l’im-pôt sur la fortune, baisse des droits desuccession… les réformes du gouverne-ment équivalent à un véritable racketfiscal. Comme il a bien fallu financertous ces cadeaux, les malades ont dûpayer des franchises médicales. Lessalariés ont vu leur cotisation retraiteaugmenter. L’endettement de l’États’est envolé.
Au prétexte de stimuler la compétiti-vité et l’emploi, les entreprises ont étéexonérées de charges. L’impôt sur lesopérations de bourse a même été sup-primé. L’efficacité est désormaisconnue de tous. Le chômage n’a jamaisété aussi élevé. Le gouvernement s’at-taque maintenant à la taxe profession-nelle. C’est un bonus de 11 milliardsd’euros offert au MEDEF en 2010.
Qui va payer à la place des entreprises ?
Aujourd’hui, la fiscalité locale se répar-tit de la manière suivante : 51 % pourles entreprises, 49 % pour les familles.Demain, avec la réforme de la taxe pro-fessionnelle, elle s’élèvera à 25 % pourles entreprises et à 75 % pour lesfamilles. La politique du gouvernementdistribue des cadeaux pour les uns etdes impôts pour les autres. À ce petitjeu, les Nordistes se font flouer.
Mais au-delà de cette injustice, le gou-vernement a mis le feu à une pou-drière. Comment la suppression de lataxe professionnelle sera-t-elle compen-sée ? Nous l’ignorons. Il n’y a pourtantpas de réelle autonomie politique sansautonomie financière. Les élus socia-listes demandent une réforme en pro-fondeur de la fiscalité locale. La partie se joue aujourd’hui. Mobili-sons-nous pour le droit à l’avenir duNord !
Didier ManierPrésident du groupe « Socialiste et apparentés »
� L’ampleur de la participation à lavotation citoyenne témoigne de laplace que tient la Poste dans le cœurdes Français.Plus de deux millions de personnes ontparticipé à cette consultation. Une écra-sante majorité de bulletins de vote« NON », parmi lesquels 41 840 ont étérecueillis par les militants et élus com-munistes du Nord fortement engagésdans cette action de défense du servicepublic.Elle a permis de mettre en échec la ten-tative de faire passer en catimini le pro-jet de transformation de la Poste enSociété anonyme. Les Français ne sontpas dupes des discours mensongers deN. Sarkozy, de son gouvernement et del’UMP. Ils savent que cette politiqueentame un processus de privatisationavec à la clé la hausse des tarifs, unebaisse de la qualité des services, la fer-meture des bureaux de poste notam-ment en zone rurale et dans les quar-tiers, la destruction des emplois,comme l’a largement démontré l’ouver-ture de capital de France Télécom puisEDF-GDF. Ce succès citoyen tant natio-nal que départemental doit êtrereconnu et accepté par le Président dela République et sa majorité. Ils ont ledevoir de geler ce projet de loi et d’en-gager un véritable débat public surl’avenir d’un service public de la com-munication intégrant le service postal.Ce débat doit être élargi à l’ensembledes droits fondamentaux auxquelschaque être humain est en droit d’accé-der tels que la santé, le logement, l’édu-cation, l’eau, etc.Cette puissante manifestation démo-cratique confirme que l’avenir des ser-vices publics est l’affaire de toutes ettous.Elle rend encore plus actuelle et néces-saire l’organisation d’un référendumsur le sujet.
Charles BeauchampPrésident du groupe Communiste
� Que l’automne serait une belle sai-son, aux multiples couleurs, si la chutedes feuilles ne concernait que lesarbres… Hélas les feuilles d’impôts s’in-vitent aussi dans notre vie quotidienneet nous ménagent, année après année,des surprises de plus en plus désagréa-bles. Et l’on est bien forcé de constaterla lourde responsabilité du Départe-ment du Nord dans cette dérive.
Si vous êtes propriétaire, regardezattentivement votre taxe foncière etvous constaterez, dans la colonneDépartement, l’envolée de plus de 20 %de votre contribution. Votre salaire,votre pension, vos revenus ont-ilsconnu semblable évolution ?
Si vous êtes locataire, c’est de près de15 % que votre taxe d’habitation aug-mentera et cela ne présente malheureu-sement aucun caractère exceptionnel.En 5 ans, de 2005 à 2009, c’est de31,7 % que la part départementale decet impôt local a « progressé », un peumoins que le foncier bâti (39 %) ouque la taxe professionnelle (+ 50 %).
Alors avant d’aller voir votre maire,comparez l’augmentation de la fiscalitécommunale, souvent modeste, à l’ex-plosion de la fiscalité départementale.Mais c’est bien le même contribuablequi paye, vous !
Et que l’on ne vienne pas nous dire quetout cela est de la faute du grandméchant loup « État » qui pressure legentil petit chaperon rouge et rose« Département », car comment pour-rait-on expliquer alors la stabilité fis-cale dans bien d’autres Départementsde gauche (Bouches du Rhône,Gironde, Essonne…) comme de droite(Haute-Savoie, Yvelines, Var…) ?Même notre voisin du Pas-de-Calaiss’est montré plus raisonnable.
Jean-René LecerfPrésident du groupe « Union pour le Nord »
Toujours plus à ceuxqui ont plus
Un référendum pour la Poste
L’obésité fiscale duDépartement du Nord
Conformément à la délibération du Conseil général en date du 16 décembre2002, en application de la Loi du 27 février 2002 relative à la démocratiede proximité, une tribune politique est publiée chaque mois dans Le Nord.
GROUPE SOCIALISTE GROUPE COMMUNISTE GROUPE UNION POUR LE NORD
LIBRE EXPRESSION
CHEZ VOUS
� Pendant des siècles, à par-tir du Moyen-Âge, Avesnes-sur-Helpe a été une ville for-tifiée. En 1869, afin defavoriser son extension, sesremparts ont été partiellementdémantelés, mais de grandesparties ont été conservées.Après s’être longtemps dégra-dées, celles-ci ont bénéficié detravaux qui leur redonnenttoute leur valeur patrimoniale.Une première phase a été réa-lisée il y a une dizaine d’an-nées. Une seconde phase, enta-mée en 2005, s’est achevée cetété. Bernard Derosier, prési-dent du Conseil général, s’estrendu à Avesnes, le 3 octobre,pour inaugurer ces restaura-tions. Les travaux ontconcerné le bastion de laReyne. Construit directementsur le rocher vers 1530-1540,ce bastion a été modernisévers 1680 par Vauban qui adoublé sa surface. Il a encoreconnu des modifications auxXVIIIe et XIXe siècles. Les tra-vaux ont consisté à débrous-sailler le bastion, à démontertoutes les maçonneries qui netenaient plus et à les remon-ter. « Nous avons réutilisétoutes les pierres et briquesencore présentes et complétéavec des pierres de Soignies oude Marquise. Les plus grossespierres manquantes, nous lesavons remplacées par de
fausses pierres en béton teintédans la masse. Cela coûte beau-coup moins cher et, sans quecela défigure la vue d’ensem-ble, cela permet au publicd’identifier ce qui a été res-tauré », explique François Bis-man, architecte du patrimoine,qui a dirigé les travaux.La courtine (mur d’enceinte)qui sépare ce bastion du sui-vant a elle aussi été restaurée.« Au-dessus du bastion, on aenlevé les terres et retrouvéles bases du cavalier, unouvrage de huit mètres de hautqui supportait les canons. Ona remodelé les talus, ce qui
AVESNES-SUR-HELPE Novembre 2009 LE NORD 19
Avesnes-sur-Helpe Les travaux de restauration du bastion de la Reyne et du plateau Chémeraultont été inaugurés le mois dernier.
Les vestiges des fortifications retrouventtoute leur splendeur d’antan
ARRONDISSEMENT D’AVESNES
Cantons de Avesnes Nord • Avesnes Sud • Bavay • Berlaimont • Hautmont • Landrecies • Maubeuge Nord• Maubeuge Sud • Le Quesnoy Est • Le Quesnoy Ouest • Solre-le-Château • Trélon
permet de mieux comprendrele système. À côté, nous avonsaussi exhumé les vestiges del’enceinte médiévale etretrouvé un accès aux galeriessouterraines. » De même, sous
le bastion, les embrasures deschambres de tir ont été rou-vertes, permettant aux visi-teurs de comprendre l’utilisa-tion des lieux. Des visitesguidées sont organisées parl’office de tourisme au moinsdeux fois par an, pour la jour-née des villes fortifiées (enavril) et lors des Journées dupatrimoine (en septembre).Enfin, les abords des rempartssont devenus un lieu de pro-menade agréable avec l’enga-zonnement du plateau Ché-merault dans la continuité dunouveau palais de justice.
FRANÇOISE POIRET-COLONGE
Les travaux de restauration des remparts ont été inaugurés par Bernard Derosier, président du Conseil général.PH. DOMINIQUE LAMPLA
UNE SUBVENTION AU TITRE DES VILLES FORTIFIÉESLe coût total des travaux s’estélevé à un peu plus de 1,9 milliond’euros pour le bastion de laReyne, dont 80 % financés par leDépartement. Celui-ci a aussi parti-cipé à l’aménagement du plateauChémerault, à hauteur de 231 875 ¤.
DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS
20 LE NORD Novembre 2009 AVESNES-SUR-HELPE
Lille
Avesnes
Valenciennes
Douai
Cambrai
Dunkerque
DOURLERS
ROUSIES
Hem
LE COLLÈGE ROBERT-DESNOSRECONSTRUIT
• Le chantier du nou-
veau collège Robert-
Desnos à Masny entre
dans la dernière ligne
droite. Les bâtiments
seront livrés en mai,
pour une première ren-
trée scolaire en septem-
bre 2010. Cet établisse-
ment HQE (Haute qualité
environnementale)
pourra accueillir
700 élèves.
MASNY
MAISON D’ALOÏS :UN PEU DE RÉPITPOUR LES AIDANTS
• Le CLIC et l’EHPAD
Saint-Augustin ont
ouvert la Maison d’Aloïs,
plateforme de répit
pour les proches des
personnes atteintes de
la maladie d’Alzheimer.
L’établissement pro-
pose aux aidants diffé-
rentes prestations
comme « le baluchon
d’Aloïs », lors de laquelle
un professionnel se
déplace à domicile pour
trois jours et deux
nuits.
AU COLLÈGE JULES-FERRY : UN BIO RESTO� Depuis le mois d’avril, le collègeJules-Ferry propose à ses 340 demi-pensionnaires des repas comprenantdes produits issus de l’agriculturebiologique. Deux fois par semaine, lesélèves ont ainsi le choix de savourerdes plats classiques ou « bio ». Légumes, fruits, laitages, voire viande,sont particulièrement appréciés parles élèves. Cette initiative entre dansle cadre d’un travail de fond sur lasensibilisation au développementdurable.
CAMBRAI
Le nouvel espace comprend la médiathèque et quatre salles de réunion. PH. CHRISTOPHE BONAMIS
RousiesUN LIEU POUR LIRE ET SE RÉUNIR• La commune de Rousies a récemment inauguré, en présence du
premier vice-président du Conseil général Patrick Kanner, l’espace
Serge-Van-Soest. Ainsi nommé en hommage à un ancien adjoint
au maire, ce nouvel espace a été aménagé au premier étage de
l’école Léon-Liemans, mais avec une entrée séparée accessible
aux personnes handicapées. Il comprend la médiathèque et qua-
tre salles de réunion destinées aux associations. Les travaux
d’aménagement, d’un coût de 84 576 ¤ HT, ont été subventionnés
à hauteur de 34 484 ¤ HT par le Département.
DourlersUne nouvelleunité de dialyse� Les personnes souffrantd’insuffisance rénale dispo-sent désormais d’une nouvelleunité de dialyse, située rueJean-Coin à Dourlers.Construite par Santélys, dansle respect de l’architecture etde l’environnement, cette unitéremplace celle d’Avesnes-sur-Helpe, qui n’était plus auxnormes et trop petite. Destinée aux personnes sui-vies par les néphrologues ducentre hospitalier de Sambre-Avesnois, l’unité peut accueil-lir simultanément 12 patients.À raison de trois demi-jour-nées par semaine pour cha-cun, le centre, ouvert six jourspar semaine, accueille un totalde 48 personnes.Association spécialisée dansla santé, le maintien à domicileet la formation, Santélys estsoutenue financièrement parle Département.
Masny
Bergues
SARS-POTERIES
BERGUES
Maing
Au collège Jules-Ferry, des repas bio sont proposésaux demi-pensionnaires. PH. CB
AVESNES-SUR-HELPE Novembre 2009 LE NORD 21
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT D’AVESNES-SUR-HELPE
LA MAISON PERCE-NEIGE A ÉTÉ INAUGURÉE
• Ouverte en janvier
2009, la Maison Perce-
Neige (foyer de vie et
foyer d’accueil médica-
lisé) accueille 40 per-
sonnes handicapées
mentales et les aide à
mieux vivre leur handi-
cap. Construite à proxi-
mité de la maison
Jeanne-de-Valois, struc-
ture médicalisée pour
personnes âgées, la Mai-
son Perce-Neige a été
inaugurée le 3 octobre.
MAING
La Maison Perce-Neige a été inaugurée en présence de Jean-Luc Chagnon, vice-président en charge des personnes en situation de handicap. PH. PHILIPPE HOUZÉ
UN NOUVEAU COLLÈGE SUR LE SITE D’ALBERT-CAMUS• Le Département a
entrepris la construction
d’un nouvel établisse-
ment. Pour cela, il a fallu
regrouper les collégiens
d’Albert-Camus et d’Elsa-
Triolet. Le futur collège
pourra accueillir 730
élèves. Fin des travaux
prévue en janvier 2011.
� « La maladie d’Alzheimerprovoque un chamboulementdans une vie, mais ça peuts’apprivoiser. Pour cela, il fautabsolument que les prochesdu malade soient aidés, for-més et informés. » NathalieDuterte est infirmière coordi-natrice du réseau Méotis pourle Hainaut (Valenciennois,Cambrésis et Avesnois). Méotis, le réseau régional dela mémoire, conseille et orienteles professionnels et famillesconcernés par la maladie d’Alz-heimer. Le 21 septembre der-nier, à l’initiative de trois CLIC(Centres locaux d’informationet de coordination gérontolo-gique) de l’Avesnois et de celuid’Hirson dans l’Aisne, quatrerencontres ont été organiséesavec le réseau Méotis, dansdes salles de cinéma. Chaqueséance a débuté par la projec-tion du film Les murs por-teurs, de Cyril Gelblat, où l’onsuit le quotidien d’un frère etd’une sœur (Charles Berling etMiou-Miou) confrontés à lamaladie de leur mère. Un sujet
parfaitement en adéquationavec le thème de la journéemondiale de lutte contre lamaladie d’Alzheimer : lesaidants. Le film a été suivi d’unéchange entre le public et lereprésentant de Méotis. « Lebut de ces rencontres, ouvertesà tous, était de faire prendreconscience de l’intérêt du diag-nostic précoce et d’informerles familles des possibilitésd’aide à domicile », résumeAurélie Bruyant, du CLIC duSud-Avesnois.Coordonnées des CLIC p.22.
Faire prendre conscience de l’inté-rêt du diagnostic précoce et infor-mer les familles sur les aides. PH CB
� Cette année, au musée-ate-lier départemental du Verre àSars-Poteries, les Journées dupatrimoine ont été marquéespar un événement exception-nel : la remise de près de centépis de faîtage à des habitantsdu village et de trois com-munes voisines (Beugnies,Dimont et Lez-Fontaine).Témoins d’une pratiqueremontant à l’origine des ver-reries de Sars-Poteries, ces épisde faîtage étaient jadis des élé-
ments de reconnaissancesociale et de fierté pour lesverriers. Ces nouveaux objetsen verre ont tous été réalisésdans l’atelier et remis officiel-lement, en présence des éluslocaux et de la vice-présidentedu Conseil général MartineFilleul, aux habitants qui enavaient fait la demande. Lesépis leur ont été offerts à lacondition qu’ils les installentsur le toit de leur maison avantsix mois.
Sars-PoteriesDes épis sur les maisons
Les épis de faîtage étaient jadis des éléments de reconnaissance socialeet de fierté pour les verriers. PH. PHILIPPE HOUZÉ
HEM
Journaliste responsable du secteurFrançoise Poiret-Colonge, tél. 03 59 73 84 04
Grand âgeUn jour consacré à Alzheimer
22 LE NORD Novembre 2009 AVESNES-SUR-HELPE
Toutes les vies dePhilippe Tabary
Philippe Tabary est l’auteur de 19 ouvrages, mais il a aussi de nombreusesactivités autres que l’écriture. PH. CHRISTOPHE BONAMIS
Personnes âgées• Vendredi 20 novembre
LandreciesForum sur le maintien à domi-
cile, avec la participation de
différents professionnels
œuvrant dans ce domaine
(accueil de jour, services d’aide
à domicile, de soins à domicile,
d’hospitalisation à domicile,
Téléalarme, etc.). Le public
pourra aussi visiter un appar-
tement témoin avec les
démonstrations et conseils
d’un ergothérapeute.
CENTRE SOCIAL ET CULTUREL,
10 H - 17 H. CLIC DU PLATEAU
DE MORMAL. TÉL. 0800 60 00 61
Voici les numéros de téléphone
des CLIC (centres locaux d’in-
formation et de coordination
gérontologique) :
• MaubeugeCLIC Val de de Sambre
TÉL. 03 27 56 16 44
• Solre-le-ChâteauCLIC des 3 vallées
TÉL. 06 10 19 70 45
• FourmiesCLIC du Sud-Avesnois
TÉL. 03 27 60 80 70
• Aulnoye-AymeriesCLIC du Centre-Avesnois
TÉL. 03 27 56 16 44
• Le QuesnoyCLIC du Plateau de Mormal
TÉL. 0800 60 00 61
Culture
• Mardi 10 novembre
JeumontConCierto gusto, spectacle de
flamenco par Rafaela Carrasco.
CENTRE CULTUREL ANDRÉ-MALRAUX,
20 H. TÉL. 03 27 60 16 39
RENDEZ-VOUSLE PORTRAIT DU MOIS
�« S’il fallait me réduire à unmot, ce serait : Ohain », com-mence Philippe Tabary quivoue à l’Avesnois un attache-ment sans faille. Né dans leCambrésis, il habite le villaged’Ohain depuis l’âge de 8 ans– d’abord avec ses parents,puis avec sa femme et ses neufenfants. Mais il est difficile derésumer en quelques mots cethomme si prolixe. « Je ne suispas écrivain », précise l’auteurde 19 ouvrages publiés. « C’estvrai, ce n’est pas mon statutsocial », explique le chargé demission à la Commission euro-péenne, également chroni-queur pour Autrement dit etCanal FM. Sans parler de sonimplication depuis 40 ans àl’Association des paralysés deFrance et de ses activités asso-ciatives locales.
La ruralité en toile de fond
Très jeune déjà, il déployaitune activité foisonnante. Necompte-t-il pas à son palmarèsmaîtrise d’allemand, licenced’anglais, diplômes de l’École
supérieure de journalisme etde Sciences po Paris ? Il estd’ailleurs resté étudiant,puisqu’il n’a cessé depuis lorsde prendre des cours de langue(le polonais, en ce moment) :« Cela permet de découvrird’autres cultures et surtout dese remettre en question : on serend compte qu’en fait, on neconnaît pas grand-chose ! »Et quand on s’étonne qu’iltrouve le temps d’écrire desouvrages de plus de 200 pages,au rythme d’un par an, Phi-lippe Tabary rend grâce à sesnombreux déplacements pro-fessionnels. « C’est le train quim’a mis le pied à l’encrier ! »avant d’ajouter : « On ne choi-sit pas d’écrire, c’est écrire quivous choisit. Où que je sois,quand une idée vient, tout estlié autour et je n’arrête plusd’écrire ! La toile de fond esttoujours la ruralité et souventl’Avesnois, cité ou pas. Meslivres se nourrissent de l’airdu temps, il n’y a qu’à obser-ver… »
FRANÇOISE POIRET-COLONGE
• Mardi 17 novembre
MaubeugeNeige, spectacle de danse, par
la chorégraphe Michèle Anne
de Mey.
LA LUNA, 20 H.
TÉL. 03 27 65 65 40
• Mercredi 18 novembre
Aulnoye-AymeriesMore, more, more… future,
spectacle de musique et danse
de Faustin Linyekula
THÉÂTRE LÉO-FERRÉ, 20 H.
TÉL. 03 27 53 63 79
• Samedi 21 novembre
TrélonBernard Joyet, auteur-compo-
siteur-interprète et sa pianiste
Nathalie Miravette.
SALLE DES FÊTES, 20 H 30.
TÉL 03 27 60 82 24
• Mardi 24 novembre
FeigniesLes Vipères se parfument au
jasmin, de et par
Nasser Djemaï.
SALLE DES FÊTES, 20 H 30.
TÉL 03 27 60 82 24
• Vendredi 27 novembre
MaubeugeThe Herbaliser
LA LUNA, 20 H.
TÉL. 03 27 65 65 40
• Du mardi 1er décembre
au vendredi 4.
JeumontFamous puppet death scenes,
spectacle de marionnettes en
anglais surtitré en français.
GARE, 20 H.
TÉL. 03 27 60 16 39
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT D’AVESNES-SUR-HELPE
CHEZ VOUS
L’objectif est de proposer aux élèves environ 150 repas contenant des produits bio deux fois par semaine. PH. CHRISTOPHE BONAMIS
� Les quelque 340 demi-pen-sionnaires du collège Jules-Ferry ont de la chance. Nonseulement, chaque midi, ilsdéjeunent dans un restaurantscolaire flambant neuf, maisde surcroît, ils ont la possibi-lité de découvrir et de goûterdes produits issus de l’agricul-ture biologique. « Nous avons débuté l’expé-rience pas à pas en avril der-nier », raconte Laurent Sau-nier, chef cuisinier. L’objectifest de proposer aux élèvesenviron 150 repas contenantdes produits « bio » (crudités,
légumes et fruits de saison,fromages…) deux fois parsemaine. Les élèves sont libresde choisir entre un plat clas-sique ou un plat bio. Cetteaction est le fruit d’un partena-riat étroit avec l’administra-
CAMBRAI Novembre 2009 LE NORD 19
Cambrai Depuis le mois d’avril, la demi-pension du collège Jules-Ferry propose des repas biologiques. Une démarche innovante qui fait recette…
À midi, les collégiens de Jules-Ferry se font un bio resto
ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI
Cantons de Cambrai Est • Cambrai Ouest • Carnières • Le Cateau • Clary • Marcoing • Solesmes
tion du collège et les ensei-gnants. Ces derniers ont menéun travail de sensibilisation àl’agriculture biologique et audéveloppement durableauprès des collégiens. « Lesélèves ont notamment décou-vert les vertus des produitsfrais exempts de substancesnuisibles, telles que les pesti-cides, et certains se sont mon-trés enthousiastes à l’idée demanger bio même si, au goût,ils ne font pas forcément ladifférence avec des produitsclassiques », explique M. Sau-nier.
« Nous souhaitons susciter lademande, mais pas à n’im-porte quel prix », explique deson côté Dominique Choquet,gestionnaire. « Les produitsbio sont plus chers et les pro-ductions sont encore insuffi-santes pour fournir une collec-tivité comme la nôtre. » Il adonc fallu tenir compte descontraintes budgétaires pourplanifier ces repas bio tout aulong de l’année. Comme unecerise sur le gâteau.
ARNAUD RAES
UNE DÉMARCHE EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLELe Département encourage etfavorise le tri sélectif dans les col-lèges, les économies d’énergie etl’introduction de produits bio dansles demi-pensions.
DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS
20 LE NORD Novembre 2009 CAMBRAI
Bernard Derosier, président duConseil général, et Jacky Duminy,maire, lors de l’inauguration duplateau multi-sports en septembre. PH. EMMANUEL WATTEAU
Lille
Avesnes
ValenciennesDouai
Cambrai
DunkerqueBergues
Patrick Kanner a inauguré les travaux de rénovation dugroupe scolaire. PH. EW
OrsINAUGURATIONS POUR LES TÊTES ET LES JAMBES
• Le 26 septembre, Bernard
Derosier, président du Conseil
général, a procédé à l’inaugu-
ration de la nouvelle école
communale, qui accueille cette
année deux classes.
L’école a notamment été dotée
d’une classe pupitre et d’une
salle de restauration.
Au préalable, le plateau multi-
sports avait été lui aussi inau-
guré. Ces deux équipements
ont été, pour partie, financés
par le Département du Nord, à
hauteur de 557 000 euros, via
le Fonds départemental pour
l’aménagement du Nord.
Rumilly-en-CambrésisLE GROUPE SCOLAIRE RÉNOVÉ• Patrick Kanner, premier vice-président du Conseil général, a
inauguré le 19 septembre dernier, les travaux de rénovation du
groupe scolaire Jules-Ferry.
La rénovation du bâtiment ainsi que sa mise aux normes ont
nécessité un investissement de 150 000 ¤.
Le Département a subventionné l’opération à hauteur de 40 %,
soit 60 000 ¤, via le Fonds départemental de solidarité
territoriale.
LE COLLÈGEROBERT-DESNOSRECONSTRUIT• Le chantier du nou-
veau collège Robert-
Desnos à Masny entre
dans la dernière ligne
droite. Les bâtiments
seront livrés en mai,
pour une première ren-
trée scolaire en septem-
bre 2010. Cet établisse-
ment HQE (Haute
qualité environnemen-
tale) pourra accueillir
700 élèves.
LA MAISON PERCE-NEIGEA ÉTÉ INAUGURÉE� Ouverte en janvier 2009, la Mai-son Perce-Neige (foyer de vie et foyerd’accueil médicalisé) assure l’héber-gement, l’accompagnement social,l’animation socio-culturelle et lessoins d’adultes handicapés mentauxreconnus inaptes au travail.Construite sur un terrain de deuxhectares, à proximité de la maisonJeanne-de-Valois, structure médicali-sée pour personnes âgées, la MaisonPerce-Neige accueille 40 personnes. Elle a été inaugurée le 3 octobre.
MAINGMASNY
La Maison Perce-Neige a été inaugurée le 3 octobre, en présence de Jean-LucChagnon, vice-président en charge despersonnes en situation de handicap. PH. DL
MAISON D’ALOÏS :UN PEU DE RÉPITPOUR LES AIDANTS
• Le CLIC et l’EHPAD
Saint-Augustin ont
ouvert la Maison d’Aloïs,
plateforme de répit
pour les proches des
personnes atteintes de
la maladie d’Alzheimer.
L’établissement pro-
pose aux aidants diffé-
rentes prestations
comme « le baluchon
d’Aloïs », lors de laquelle
un professionnel se
déplace à domicile
pour trois jours et deux
nuits.
BERGUES
Hem
Masny
Maing
RUMILLY-EN-CAMBRÉSIS
ORS
ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI
CAMBRAI Novembre 2009 LE NORD 21
CHEZ VOUS
UN NOUVEAU COLLÈGE SUR LE SITE D’ALBERT-CAMUS• Le Département a
entrepris la construction
d’un nouvel établisse-
ment. Pour cela, il a fallu
regrouper les collégiens
d’Albert-Camus et d’Elsa-
Triolet. Le futur collège
pourra accueillir 730
élèves. Fin des travaux
prévue en janvier 2011.
Rémi Pauvros, en visite à la Maison des enfants, au Cateau-Cambrésis, a rappelé que toutes les propositions l’intéressent pour élaborer le Pro-gramme départemental d’insertion. PH. DOMINIQUE LAMPLA
Journaliste responsable du secteurArnaud Raes, tél. 03 59 73 84 01
CambraiBien dans son corps et dans sa tête
Le Cateau-CambrésisL’insertion au cœur des échanges
� Autour de la table, huitfemmes se livrent à cœurouvert, du moins, celles quiarrivent à vaincre une timi-dité compréhensible. Durant un an au centre socialSaint-Roch, ces personnes enparcours d’insertion, aidéespar leur animatrice MmeColombier, ont travaillé sur lethème « Bien dans son corps »,une action menée par le cen-tre social et le service de Pré-vention-santé (SPS) du Dépar-tement. Le bien-être, laconfiance et l’estime de soi
ont été des thèmes abordéstout au long de cette année.« Quand je me heurte à unrefus, exprime ainsi l’une desparticipantes, je baisse facile-ment les bras. »C’est pour mieux comprendreles clés du bien-être et repren-dre confiance en soi que cetteaction a été organisée, avecl’aide d’une assistance socialeet d’une infirmière du SPS. L’action a été réalisée en par-tenariat avec une diététicienne,un relaxologue et un socio-esthéticien.
Au centre social Saint-Roch, des personnes en insertion ont travaillé sur lebien-être et la confiance en soi. PH. CHRISTOPHE BONAMIS
LES REMPARTSRESTAURÉS �Le président du Conseil
général, Bernard Derosier,
a inauguré, le 3 octobre,
les travaux de restaura-
tion des remparts. Ceux-
ci concernaient le bastion
de la Reyne et du plateau
Chémerault, à Avesnes-
sur-Helpe.
Les travaux, largement
financés par le Départe-
ment, ont permis de
redonner fière allure à ces
fortifications dont l’ori-
gine remonte à l’époque
espagnole (XVIe siècle).
AVESNES-SUR-HELPE
Lors de l’inauguration des travaux de restauration, le 3 octobre. PH. DOMINIQUE LAMPLA
� Rémi Pauvros, vice-prési-dent du Conseil général chargéde l’Insertion et de la Solida-rité, était au Cateau-Cambrésis,le 9 octobre dernier. Il estnotamment venu rencontrerles acteurs de l’insertion dansl’arrondissement de Cambraiet échanger avec eux sur lesorientations stratégiques dufutur Programme départe-mental d’insertion (voir égale-ment p. 6). Cette rencontre aété suivie d’une visite de laMaison des enfants. L’association accueille quoti-diennement une centaine de
familles confrontées à des dif-ficultés sociales. Les enfants etleurs parents trouvent à la Mai-son des enfants, un grandnombre d’ateliers conviviauxet pratiques (cuisine, informa-tique, jeux...) permettant à cespersonnes d’échanger maisaussi de se réinsérer.Rémi Pauvros a souligné qu’ilest important « de recueillirsur le terrain les initiatives quimarchent, afin de pouvoir lesintégrer au nouveau Pro-gramme départemental d’in-sertion ».
HEM
22 LE NORD Novembre 2009 CAMBRAI
Filifloc, sur le marché des transferts
Philippe Marlière et Lionel Vandercruyssen sont spécialisés dans le flo-cage de matériel de sport. PH. CHRISTOPHE BONAMIS
Enfance• CaudryDans le cadre du 20e anniver-
saire de la convention interna-
tionale des droits de l’enfant,
l’unité territoriale de Préven-
tion et d’Action sociale de Cau-
dry-Le Cateau et les centres
sociaux de Caudry organisent
une exposition interactive à
destination des écoliers, des
collégiens et des parents.
LE MERCREDI 18 NOVEMBRE
UTPAS DU DÉPARTEMENT,
80, RUE DU MARÉCHAL-DE-LATTRE-
DE-TASSIGNY À CAUDRY
TÉL. 03 27 75 58 00
À noter le même jour, au Pôle
culturel : présentation des lieux
d’accueil et activités proposés
aux enfants de 0 à 6 ans
à Caudry.
TÉL. 03 27 75 70 00
Expositions• CambraiL’association Ikebana –
Cambrai fête ses 20 ans.
Exposition de Marc Kapella,
démonstration et atelier d’art
floral japonais.
DU 13 AU 15 NOVEMBRE, SALLE DE LA
MANUTENTION DE CAMBRAI.
TÉL. 03 27 81 47 16
• Les-Rues-des-Vignes« Noël dans son pays »
DU 27 AU 29 NOVEMBRE À L’ABBAYE
DE VAUCELLES, DE 10 H À 19 H.
TARIF : 6 ¤ (GRATUIT POUR LES
ENFANTS).
TÉL. 03 27 78 50 65
• CaudryLes douze coups de minuit,
exposition de robes de mariée.
JUSQU’AU 27 DÉCEMBRE AU MUSÉE
DE LA DENTELLE.
PLACE DES MANTILLES À CAUDRY
OUVERT DE 9 H À 12 H ET DE 14 H À
17 H EN SEMAINE ET DE 14 H 30 À 18 H
LE WEEK-END.
TÉL. 03 27 76 29 77
Spectacles• MarcoingLes Nanas fêlées, chanson
humoristique.
SAMEDI 7 NOVEMBRE À 20 H 30 AU
THÉÂTRE DE CAMBRAI.
TARIFS : 20 ¤ ET 11 ¤.
TÉL. 03 27 70 09 60
• Fontaine-Notre-DameLa Fontainazik
7 NOVEMBRE : TREMPLIN DE
MUSIQUES ACTUELLES.
8 NOVEMBRE : BROCANTE MUSICALE
ET TROUB’HARMONIE.
SALLE DES FÊTES
DE FONTAINE-NOTRE-DAME
WWW.SCENESDUHAUTESCAUT.COM
• CaudryKarimouche (chanson)
1re partie : Delbi (folk-rock)
SAMEDI 14 NOVEMBRE À 20 H 30
AU THÉÂTRE DE CAUDRY.
TARIFS : 7 ET 13 ¤.
TÉL. 03 27 70 09 60
• Cambrai« Résister, c’est exister » par
François Bourcier. Une leçon
d’histoire originale pour com-
prendre la Résistance d’hier,
d’aujourd’hui et de demain.
SAMEDI 21 NOVEMBRE À 20 H 30
ET LUNDI 23 NOVEMBRE À 14 H 30
AU THÉÂTRE DE CAUDRY.
TARIFS : 7 ET 13 ¤. SCOLAIRES : 4 ¤.
TÉL. 03 27 70 09 60
Santé•Les-Rues-des-VignesRallye santé (prévention des
addictions) à destination des
élèves de CE2, CM1 et CM2,
organisé par le service d’addic-
todologie du Centre hospitalier
du Cateau-Cambrésis.
MARDI 17 NOVEMBRE, DE 8 H À 17 H,
SALLE DES FÊTES
DE LES-RUES-DES-VIGNES.
RENDEZ-VOUSLE PORTRAIT DU MOIS
� Installée à la nouvelle ruchedépartementale de Beauvois-en-Cambrésis depuis le 1er juil-let, l’entreprise Filifloc n’enfinit pas de mouiller le maillot.« Nous sommes spécialisésdans le flocage de matériel desport et la réalisation de trans-ferts sur textile », expliquentPhilippe Marlière et LionelVandercruyssen, fondateursde Filifloc. Noms des joueurs,numéros, logos : cet été, l’en-treprise a par exemple floqué1 500 maillots pour les équipesde football de l’US Créteil.« Attention, prévient M. Mar-lière, nous faisons du vrai flo-cage, celui qui donne un aspectde velours au toucher. Iln’existe plus que quatre oucinq sociétés spécialiséescomme la nôtre en France. »Philippe Marlière connaît sonmétier sur le bout des doigts.Ancien dépanneur TV, cela faittrente ans qu’il est « dans le flo-cage ». Après un licenciementéconomique en février der-
nier, les deux associés ontrebondi à la ruche de Beau-vois. « C’est très pratique etnous sommes très bienconseillés », précisent-ils. Filifloc a diversifié ses activi-tés et propose aussi du trans-fert, impression sur textile parméthode de thermocollage,« mais c’est nettement moinssolide et les inscriptions s’ef-facent avec le temps, aucontraire du flocage tradition-nel », précise M. Marlière. Tousles articles de sport s’impri-ment, survêtements, sacs,perches de saut, tapis, si bienque nos deux entrepreneursne manquent guère d’ouvrageet possèdent un fichier de plusde 250 clients à qui, visible-ment, Filifloc fait bonneimpression.
ARNAUD RAES
FiliflocRuche départementale d’entreprisesRD 643, ZA le Bout des Dix-Neuf à Beauvois-en-CambrésisTél. 03 27 76 67 78
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI
DOUAI Novembre 2009 LE NORD 19
Cantons de : Arleux - Douai Nord • Douai Nord-Est • DouaiSud • Douai Sud-Ouest • Marchiennes • Orchies
QUEL COÛT ?L’investissement, entièrement prisen charge par le Département, estde 17 millions d’euros.
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE DOUAI
Les travaux du collège avancent bon train : le gros œuvre est terminé depuis la fin de l’été. PH DOMINIQUE LAMPLA
�Rue de la Fabrique à Masny,le nouveau collège Robert-Des-nos est sorti de terre. Le grosœuvre est terminé et les entre-prises s’attaquent au secondœuvre (plomberie, électricité,chauffage, huisseries…). Lalivraison du bâtiment est pré-vue en mai 2010, pour unepremière rentrée scolaire enseptembre prochain.Le futur collège est recons-truit sur un terrain proche ducollège actuel, dans la mêmerue. C’est un gros établisse-ment, conçu pour accueillir700 élèves et répondre auxexigences de la nouvelle carte
scolaire. Le restaurant scolaireservira 450 repas en deux ser-vices. Le collège disposera bienentendu d’un terrain de sportmais également, en front à rue,d’une salle de sport, avec murd’escalade, accessible aux asso-ciations sportives de la com-mune.
De la Haute qualité environnementale
Le nouveau collège Robert-Desnos sera Haute qualitéenvironnementale (HQE) :récupération des eaux de pluie(pour les sanitaires), panneauxsolaires produisant l’eau
Masny Commencé en octobre 2008, le chantier de reconstruction du collège entre dans la dernière ligne droite. La livraison du bâtiment est prévue en mai 2010.
Le nouveau collège Robert-Desnos est en bonne voie !
chaude de la demi-pension,toits-terrasses végétalisés,lames brise-soleil, etc. Laconsommation d’énergie ducollège sera de 20 % inférieureà celle d’un établissementconventionnel.Une originalité : sur ce terraind’une superficie totale de6 000 m2, qui était autrefois
un champ cultivé, un espacede 600 à 800 m2 a été prévupour la réalisation d’un jardinpédagogique où les élèvespourront acquérir la mainverte et de bons réflexes éco-logiques, sous la houlette deleurs enseignants.Pour faciliter la circulationdevant l’établissement, undépose-minute a été prévupour les cars et pour lesparents qui conduisent leursenfants en voiture au collège,lequel est par ailleurs doté d’ungarage à vélos de 300 places.
ANTOINE PLATTEEL
LA MAISON PERCE-NEIGE A ÉTÉ INAUGURÉE
• Ouverte en janvier
2009, la Maison Perce-
Neige (foyer de vie et
foyer d’accueil médica-
lisé) accueille 40 per-
sonnes handicapées
mentales et les aide à
bien vivre leur handicap.
Construite sur deux hec-
tares, cette structure –
l’une des plus grosses
en France – a été inau-
gurée le 3 octobre.
AU COLLÈGE JULES-FERRY : UN BIO RESTO� Depuis le mois d’avril, le collègeJules-Ferry propose à ses 340 demi-pen-sionnaires des repas comprenant desproduits issus de l’agriculture biolo-gique. Deux fois par semaine, les élèvesont ainsi le choix de savourer des platsclassiques ou « bio ». Légumes, fruits, laitages, voire viande,sont particulièrement appréciés parles élèves. Cette initiative entre dansle cadre d’un travail de fond sur lasensibilisation au développementdurable.
20 LE NORD Novembre 2009 DOUAI
Lille
Avesnes
Valenciennes
Douai
Cambrai
Dunkerque
CAMBRAI
DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTSMAING
BERGUESMAISON D’ALOÏS :UN PEU DE RÉPITPOUR LES AIDANTS
• Le CLIC et l’EHPAD
Saint-Augustin ont
ouvert la Maison d’Aloïs,
plateforme de répit
pour les proches des
personnes atteintes de
la maladie d’Alzheimer.
L’établissement pro-
pose aux aidants diffé-
rentes prestations
comme « le baluchon
d’Aloïs », lors de laquelle
un professionnel
se déplace à domicile
pour trois jours et deux
nuits.
RaimbeaucourtUNE DÉCHARGE DEVENUE ESPACE VERT
• Les bulldozers et les camions
sont venus à bout de la
décharge brute communale qui
avait pris ses aises derrière la
rue du Muguet. Une décharge
relativement peu polluée, qui
n’était pas susceptible de
dégrader la ressource en eau…
Les engins ont nivelé ce « no
man’s land » de gravats puis le
terrain (15 000 m2) a été recou-
vert de 30 cm de terre végé-
tale. Engazonné et planté, ce
nouvel espace vert sera entre-
tenu par la commune.
Dans le cadre de son plan de
réhabilitation des anciennes
décharges communales, mené
avec l’Agence de l’environne-
ment et de la maîtrise de l’éner-
gie, le Département a subven-
tionné (10 000 ¤) cette
opération évaluée à 70 000 ¤.
Le terrain a été nivelé et recouvertde terre végétale. PH. EW
Sud de la PévèlePOUR DÉCOUVRIR LA CAMPAGNE HABITÉE• Le sud de la Pévèle recèle un patrimoine architectural riche (maisons, censes,
églises...). C’est ce patrimoine que vous propose de découvrir l’ouvrage Le sud
de la Pévèle – Architectures de la campagne habitée réalisé par le Parc naturel
régional Scarpe Escaut avec l’Inventaire du patrimoine du Nord Pas-de-Calais et
le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement. Le livre retrace l’his-
toire de 10 villages, de Flines-les-Râches à Maulde, et détaille les formes archi-
tecturales caractéristiques des fermes, maisons d’ouvriers, de notables… Un cir-
cuit présente les éléments les plus remarquables : château du Loir à
Sars-et-Rosières, château Lespagnol à Flines-les-Râches, fort de Maulde... Éditions Lieux Dits, 6,50 ¤.
Au collège Jules-Ferry, des repas bio sont proposésaux demi-pensionnaires. PH. CB
Bergues
RAIMBEAUCOURT
ARLEUX
Maing
ORCHIES
LANDAS
Hem
ARRONDISSEMENT DE DOUAI
DOUAI Novembre 2009 LE NORD 21
CHEZ VOUS
LES REMPARTSRESTAURÉS �Le président du Conseil
général, Bernard Derosier,
a inauguré, le 3 octobre,
les travaux de restaura-
tion des remparts. Ceux-
ci concernaient le bastion
de la Reyne et du plateau
Chémerault, à Avesnes-
sur-Helpe.
Les travaux, largement
financés par le Départe-
ment, ont permis de
redonner fière allure à ces
fortifications dont l’ori-
gine remonte à l’époque
espagnole (XVIe siècle).
AVESNES-SUR-HELPE
UN NOUVEAU COLLÈGE SUR LE SITED’ALBERT-CAMUS
• Le Département a
entrepris la construction
d’un nouvel établisse-
ment. Pour cela, il a fallu
regrouper les collégiens
d’Albert-Camus et d’Elsa-
Triolet. Le futur collège
pourra accueillir 730
élèves. Fin des travaux
prévue en janvier 2011.
HEM
�Parce que l’eau fait partie dupatrimoine commun, sa ges-tion mais aussi sa protectionsont aujourd’hui devenues despriorités pour les collectivitéset les organismes qui en ontla charge. Le syndicat mixte pour l’amé-nagement hydraulique desvallées de la Scarpe et du Bas-Escaut (SMAHVSBE) a ainsipour mission de gérer le bonécoulement des eaux pluvialessur son secteur (la plaine dela Scarpe et de l’Escaut), touten préservant la qualité del’environnement. Il représenteune soixantaine de com-munes réparties sur les arron-dissements de Lille, Douai etValenciennes et concerne 138000 habitants.Depuis plusieurs années,divers travaux d’aménage-ment et d’entretien de coursd’eau ont été engagés, avec lesoutien du Département. LeSMAHVSBE travaille actuel-lement sur deux projets. L’unconcerne l’Elnon, un petitcours d’eau qui passe notam-
ment à Saint-Amand-les-Eaux,dont les zones naturelles d’ex-pansion de crues seront réta-blies. Sur le secteur de Beuvry-la-Forêt, c’est le courant del’Hôpital qui est régulièrementsujet à débordements. LeSMAHVSBE vient donc d’en-gager une étude afin d’aména-ger une zone d’expansion decrues à Orchies et Landas.SMAHVSBE19, résidence Saint-Martin Place du Onze-Novembre59230 Saint-Amand-les-EauxTél. 03 27 48 87 87
Orchies-LandasLes cours d’eau mieux gérés
L’Elnon fait partie des projets surlesquels le SMAHVSBE travaille. PH EW
� Le président du Conseilgénéral, Bernard Derosier, ainauguré la résidence serviced’Arleux portée par le centreHélène-Borel, qui accueilledepuis août 2008 des adultesen situation de handicap phy-sique. La résidence comporte42 logements en collectif et24 pavillons individuels. Les résidants bénéficient de laprésence d’une équipe de pro-fessionnels du secteur médico-social : un éducateur spécia-lisé, un psychologue, deuxaides médico-psychologiquesou encore des agents hôteliers.Ces derniers assurent le ser-
vice dans le restaurant collec-tif. Les logements des rési-dants sont aussi équipés d’unekitchenette.La résidence service d’Arleuxn’est pas médicalisée : l’aide aulever ou à la toilette est appor-tée à domicile par des per-sonnes extérieures à la struc-ture. Le Département prend àsa charge le personnel de larésidence service ainsi que lecoût de fonctionnement desparties communes.Résidence service Hélène-Borel163, rue Salvador-Allende 59151 ArleuxTél. 03 27 80 09 73ré[email protected]
Arleux La résidence service inaugurée
Lors de l’inauguration, en présence de Bernard Derosier, président duConseil général du Nord, et de Charles Beauchamp, conseiller général. PH EMMANUEL WATTEAU
Journaliste responsable du secteurAntoine Platteel, tél. 03 59 73 84 00
Lors de l’inauguration des travaux de restauration, le 3 octobre. PH. DOMINIQUE LAMPLA
22 LE NORD Novembre 2009 DOUAI
Une conservatricetrès XIXe
Enfance-Jeunesse• Somain Les 22 et 23 novem-
bre, Journées enfance-
jeunesse organisées par la
municipalité, avec la participa-
tion d’organismes publics et
d’associations locales. Parmi
elles, le réseau AIME (Aider,
informer et prévenir la maltrai-
tance envers les enfants) avec
un stand d’information du
grand public, notamment sur la
loi de 2007 réformant la protec-
tion de l’enfance. Des jeux, des
ateliers de dessins ainsi qu’une
projection seront proposés
aux enfants et à leurs parents.
Parmi les membres du réseau
AIME participant à ces
journées : des agents de l’UT-
PAS (unité territoriale de Pré-
vention et d’Action sociale du
Département) de Somain-
Orchies.
Téléthon• Flines-les-Râches Les 28 et
29 novembre, des associations
de Flines-les-Râches, de
Râches et d’Anhiers participent
au Téléthon 2009 et proposent
des animations qui font inter-
venir des chiens, ceux notam-
ment de l’association Pas-
seurs’Ailes et de l’ASLA
(Associations sports loisirs
arleusienne). Au programme :
courses de canicross et de
canimarche, baptêmes en kart
tiré par des chiens, course de
lévriers… Coup d’envoi : salle
des fêtes de Flines-lez-Râches,
le 28 novembre à 10 h.
Festival de rock• Flines-les-Râches Le 28
novembre : festival de rock
baptisé Festi’rock@Flines. Salle
des Fêtes à partir de 20 h. En
première partie, la scène est
ouverte à des groupes de rock
locaux. En seconde partie, à
partir de 22 h 30, concert des
Voodoo Wild, qui reprendront
des hits de Jimi Hendrix, 40 ans
après Woodstock.
Par ailleurs, dès 18 h, Épicéa
(pôle prévention des addic-
tions du Département) et des
associations seront présentes
à la salle des fêtes, auprès des-
quelles les adolescents et les
familles pourront venir s’infor-
mer, échanger, questionner :
Mouvement contre le racisme
et pour l’amitié entre les peu-
ples, France bénévolat, Sida
info service, Mission locale du
Douaisis…
ENTRÉE : 5 EUROS.
TÉL. 03 27 91 62 76
Théâtre• Arleusis Du 6 novembre au
28 mai, la compagnie Les Tam-
bours battants et le Syndicat
intercommunal de la région
d’Arleux (SIRA) proposent un
spectacle (Love is on the air)
d’une demi-heure environ, à la
croisée de la lecture-spectacle,
du théâtre et de la vidéo.
Rendez-vous, toujours vers
19 h : café La Forge (Gœulzin) le
4 décembre, salle FJEP (Villers-
au-Tertre) le 8 janvier, café
Chez Mary (Cantin) le 5 février,
café L’Harmonie (Fressain) le
5 mars, café L’Annexe (Aubi-
gny-au-bac) le 2 avril, Le Chalet
de l’étang (Brunémont) le 7 mai,
Le Billon (Roucourt) le 28 mai.
Pratique• Douai Le Point relais services
est à votre disposition pour
répondre aux questions
concernant les services du
Département et vous accom-
pagne dans toutes vos
démarches : demande d’APA
(Aide personnalisée d’autono-
mie), PCH (Prestation de com-
pensation du handicap), trans-
ports scolaires, aide à la
demi-pension…
106, RUE SAINT-VAAST
TÉL 03 27 96 80 80
RENDEZ-VOUSLE PORTRAIT DU MOIS
� Anne Labourdette estconservatrice du musée deDouai depuis 2007. « Le XIXe
est mon siècle de prédilection.Je suis passionnée par lesdébuts de la photographie etpar ses précurseurs », dit-elle.En 2002, ce n’est donc pas parhasard que cette Parisiennechoisit le musée douaisienpour son stage de spécialisa-tion à l’École du patrimoine :« C’était pour sa photothèqueAugustin-Boutique ! »Finalement, pendant cinqmois, Anne Labourdette tra-vaillera sur l’histoire du muséede Douai pendant la guerre39-45. De quoi lui donner l’en-vie d’y revenir, après un pre-mier poste au musée de Ver-non, dans l’Eure... « En premier lieu, j’aime cesbâtiments du couvent desChartreux » , dit-elle. Il setrouve, aussi, que les collec-tions du XIXe siècle sont lepoint fort du musée de Douai.« C’est le cas pour la sculp-ture : Carpeaux, Rodin et leDouaisien Théophile Bra onttrouvé dans la chapelle desJésuites, restaurée en 2001, un
écrin digne de leur talent. »Mais c’est vrai aussi pour lapeinture : « Notre fonds esttellement important qu’on nepeut en exposer qu’une partieréduite… À Douai, on peutadmirer des Corot, Courbet,Pissaro ou Sisley », rappelleAnne Labourdette.Le musée est aussi enracinédans son territoire : jusqu’au13 décembre, une expositionprésente les fouilles effectuéesen 2007 place Carnot à Douai,qui ont amené la découverted’un cœur reliquaire en plombdatant du XVIe siècle. À partir du 18 décembre, c’està la poétesse douaisienne Mar-celine Desbordes-Valmore,décédée il y a 150 ans, que lemusée consacrera sa salle d’ex-position temporaire. Enfin, le musée a en projet lacréation d’un jardin médici-nal, en harmonie avec l’anciencouvent des Chartreux !
ANTOINE PLATTEEL
Musée des Beaux-Arts de Douai130, rue des Chartreux Ouvert tous les jours de 10 h à 12 het de 14 h à 18 h (sauf le mardi). Entrée : 3 ¤.
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE DOUAI
« J’aime ces bâtiments du couvent des Chartreux », dit Anne Labourdette.PH EMMANUEL WATTEAU
CHEZ VOUS
� Dans 72 % des cas, lesaidants sont l’époux oul’épouse de la personneatteinte de la maladie d’Alzhei-mer. Souvent ils sont démunis,fatigués, atteints eux-mêmespar des problèmes de santé.Après avoir répondu à unappel à projet lancé dans lecadre du Plan Alzheimer, leCLIC1 des Moulins de Flan-dre et l’EHPAD2 Saint-Augus-tin à Bergues ont pu ouvrirune plateforme de répit poursoutenir et accompagner cesaidants familiaux. « Notreambition était de proposer unpanel d’offres le plus variépossible pour que chaqueaidant puisse trouver uneréponse à sa mesure » ,explique Jean-Luc Pattyn,directeur de l’EHPAD Saint-Augustin. Depuis le 1er août, la Maison
d’Aloïs à Bergues, située justeà côté de l’EHPAD, proposedonc un accompagnementunique en son genre. « Noussommes ouverts au coupleaidant/aidé ou à l’aidant seul »,tient à souligner Laure Lionet,psychomotricienne et chargéede l’accueil avec Fanny Cheers,à la Maison d’Aloïs. « Dans lamaladie d’Alzheimer, on nepeut pas se contenter de pren-dre en charge le malade, il fautaussi que l’aidant soit sou-
DUNKERQUE Novembre 2009 LE NORD 19
Bergues L’établissement s’appelle Aloïs, comme celui qui a découvert la maladie d’Alzheimer, et propose aux aidants des solutions pour mieux vivre la maladie de leurs proches.
La Maison d’Aloïs, un lieu pour souffler,échanger et prendre du recul
ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE
ACCOMPAGNER LES MALADES D’ALZHEIMERDe nombreux dispositifs de la Mai-son d’Aloïs sont financés par leDépartement. En effet, au traversde l’aide sociale départementale, ilprend en charge les frais d’héber-gement des personnes âgées(accueil de jour, accueil permanent,accueil temporaire) en fonction deleurs ressources et de celles deleur famille. Le Départementfinance également le fonctionne-ment des CLIC.
Cantons de : Bailleul Nord-Est • Bailleul Sud-Ouest • Bergues• Bourbourg • Cassel • Coudekerque-Branche •
Dunkerque Est • Dunkerque Ouest • Grande-Synthe • Grave-lines • Hazebrouck Nord • Hazebrouck Sud • Hondschoote •
Merville • Steenvoorde • Wormhout
tenu », ajoute Élisabeth Van-daele, chef de projet du CLICdes Moulins de Flandre àBergues. En plus des proposi-tions « classiques » commel’accueil de jour, l’établisse-ment propose des sorties, desateliers et des prestationscomme « le baluchond’Aloïs », lors de laquelle unprofessionnel se déplace àdomicile pour trois jours etdeux nuits (permettant à l’ai-dant de s’en aller), ou encore
La Maison d’Aloïs est un lieu de vie où l’aidant peut rencontrer des professionnels ou d’autres aidants. PH. PH
l’accueil de jour itinérant cou-vrant les communes d’Arnèke,Bourbourg, Wormhout etHondschoote. Au-delà de ces services, la Mai-son d’Aloïs se veut aussi unlieu de vie où l’aidant peutvenir échanger avec des pro-fessionnels ou d’autres aidants.
ALEXANDRA PIGNY
1 Centre local d’information et de coordina-tion gérontologique.2 Établissement d’hébergement pour lespersonnes âgées dépendantes.
DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS
20 LE NORD Novembre 2009 DUNKERQUE
AU COLLÈGE JULES-FERRY : UN BIO RESTO� Depuis le mois d’avril, le collègeJules-Ferry propose à ses 340 demi-pensionnaires des repas comprenantdes produits issus de l’agriculture bio-logique. Deux fois par semaine, lesélèves ont ainsi le choix de savourerdes plats classiques ou « bio ». Légumes, fruits, laitages, voire viande,sont particulièrement appréciés par lesélèves. Cette initiative entre dans lecadre d’un travail de fond sur la sen-sibilisation au développement dura-ble.
CAMBRAILE COLLÈGEROBERT-DESNOSRECONSTRUIT
• Le chantier du nou-
veau collège Robert-
Desnos à Masny entre
dans la dernière ligne
droite. Les bâtiments
seront livrés en mai,
pour une première ren-
trée scolaire en septem-
bre 2010. Cet établisse-
ment HQE (Haute
qualité environnemen-
tale) pourra accueillir
700 élèves.
MASNY
MAINGLA MAISON PERCE-NEIGE A ÉTÉ INAUGURÉE• Ouverte en janvier
2009, la Maison Perce-
Neige (foyer de vie et
foyer d’accueil médica-
lisé) accueille 40 per-
sonnes handicapées
mentales et les aide à
bien vivre leur handicap.
Construite sur un terrain
de deux hectares, à
proximité de la maison
Jeanne-de-Valois, struc-
ture médicalisée pour
personnes âgées, la Mai-
son Perce-Neige a été
inaugurée le 3 octobre.
Lille
Avesnes
Valenciennes
Douai
Cambrai
DunkerqueBIERNE
MERVILLE
GRANDE-SYNTHEBRAY-DUNES
BierneUN NOUVEAU PONTTOURNANT POUR LA COLME
• L’année dernière, d’impor-
tants travaux se sont déroulés
sur la RD 352, permettant la
jonction entre la RD 3, au nord
du canal de la Colme, et le cen-
tre de la commune de Bierne.
Deux anciens ponts ont été
reconstruits et élargis pour
permettre un trafic plus fluide
sur la RD 3. L’ensemble de ces
travaux a été réalisé par le
Département pour un montant
total de 1 890 000 ¤. Le 18 sep-
tembre dernier, Bernard Dero-
sier, président du Conseil géné-
ral du Nord, est venu inaugurer
le pont tournant qui remplace
le pont tournant historique.
Danièle Thinon, vice-président duConseil général chargée des Sportset du Tourisme, a remis 300 gilets desauvetage aux clubs du Nord. PH EW
Lors de l’inauguration, en présencede Bernard Derosier, président duConseil général, et de MoniqueDenise, conseillère générale. PH. PH
Grande-SyntheTOUTES VOILES DEHORS• La première étape du championnat départemental 2009-2010
d’optimist et de planche à voile s’est déroulée fin septembre au lac
du Puythouck à Grande-Synthe. À cette occasion, Danièle Thinon,
vice-présidente du Conseil général chargée des Sports et du Tou-
risme, est venue remettre des prix aux premiers vainqueurs de la
saison. Elle a également remis 300 gilets de sauvetage aux sept
clubs du département (Bouchain, Gravelines, Grand-Fort-Philippe,
Dunkerque, Valenciennes et Armentières) qui entraînent à la voile
et encouragent la pratique des collégiens (environ 1 000 licenciés).
Maing
Hem
Masny
Au collège Jules-Ferry, des repas bio sont proposésaux demi-pensionnaires. PH. CB
� Rémi Pauvros, vice-prési-dent du Conseil général chargéde l’insertion et de la solidarité,était à Grande-Synthe, le5 octobre dernier, pour ren-contrer les acteurs de l’inser-tion dans l’arrondissement deDunkerque et échanger aveceux sur les orientations straté-giques du futur Programmedépartemental d’insertion.Cette rencontre (voir égale-ment p. 6) a été suivie d’unevisite de la Maison de l’initia-tive, qui regroupe dans unmême lieu différentes struc-
tures intervenant dans ledomaine de l’emploi et de l’in-sertion. « Nous recueillons sur le ter-rain les initiatives qui mar-chent pour les intégrer au nou-veau PDI. Nous souhaiterionspar exemple pouvoir mettreen place des lieux d’accueilunique comme la Maison del’initiative. Ceux-ci permet-traient aux usagers de ne pasêtre envoyés de structure enstructure », a souligné le vice-président.
DUNKERQUE Novembre 2009 LE NORD 21
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE
Rémi Pauvros, en visite à Maison de l’initiative, est venu sur le terrain« recueillir les initiatives qui marchent ». PH. PHILIPPE HOUZÉ
Journaliste responsable du secteurAlexandra Pigny, tél. 03 59 73 83 99
� « En 25 ans, notre associa-tion a aidé 3 000 entreprisesqui ont généré 7 000 emploissur le bassin d’emploi de Dun-kerque », souligne Gérard Dra-pié, secrétaire général de Flan-dre Initiative. Depuis 1984,l’association accorde des prêtsd’honneur à taux zéro pouraider à la reprise ou à la créa-tion d’entreprises. « Nousaccueillons en entretien lescréateurs ou repreneurs d’en-treprise qui nous ont déposéun dossier. Une commissiond’experts, composée de comp-tables, de banquiers, de repré-sentants de la Chambre decommerce et de ruches d’en-treprises, etc., analyse ensuitece dossier pour décider de l’oc-troi ou non d’un prêt. Cesregards croisés nous permet-tent d’obtenir un taux impor-tant de pérennité des entre-prises », développe M. Drapié.
Au service des entrepreneurs
En effet, à trois ans, 85 % d’en-tre elles sont encore en activité.Elles sont 75 % après 5 ans.
Des chiffres supérieurs auxstatistiques nationales. L’asso-ciation soutient également lesentreprises en difficultés detrésorerie ou les aide à se déve-lopper. « Nous sommes au ser-vice des entrepreneurs à tousles moments de la vie de leuractivité », ajoute M. Drapié. Pour prouver cet adage, Flan-dre Initiative a même souhaitérécompenser, à l’occasion deson 25e anniversaire débutoctobre, des entreprises qu’ellea soutenues. Lors d’une soi-rée festive, elle a décerné desprix à six d’entre elles pourleur exemplarité. Ont notam-ment été primées une des plusvieilles entreprises en activité(22 ans), une autre qui a crééun nombre d’emplois consé-quents (35 employés), ainsiqu’une entreprise qui a étécréée par une personne ensituation précaire.
Flandre Initiative66, rue des Chantiers de France59140 DunkerqueTél. 03 28 22 64 88www.flandreinitiative.com
Dunkerque25 ans d’initiatives
Grande-SyntheL’insertion au cœur des échanges
LES REMPARTSRESTAURÉS �Le président du Conseil
général, Bernard Derosier,
a inauguré, le 3 octobre,
les travaux de restaura-
tion des remparts. Ceux-
ci concernaient le bastion
de la Reyne et du plateau
Chémerault, à Avesnes-
sur-Helpe.
Les travaux, largement
financés par le Départe-
ment, ont permis de
redonner fière allure à ces
fortifications dont l’ori-
gine remonte à l’époque
espagnole (XVIe siècle).
AVESNES-SUR-HELPE
UN NOUVEAU COLLÈGE SUR LE SITED’ALBERT-CAMUS• Le Département a
entrepris la construction
d’un nouvel établisse-
ment. Pour cela, il a fallu
regrouper les collégiens
d’Albert-Camus et d’Elsa-
Triolet. Le futur collège
pourra accueillir 730
élèves. Fin des travaux
prévue en janvier 2011.
HEMLors de l’inauguration des travaux de restauration, le 3 octobre. PH. DOMINIQUE LAMPLA
22 LE NORD Novembre 2009 DUNKERQUE
Virginie colle et décolle
Santé• Bergues Le 24 novembre, de
14 h 30 à 17 h : conférence dans
le cadre des Mardis du Clic de
Bergues, à la résidence Saint-
Jean, sur le thème « Mal porter
et supporter le mal : les gestes
et postures au quotidien », ani-
mée par Marie-Laure Geeraert,
ergothérapeute.
CLIC DES MOULINS DE FLANDRE
468, RUE DE LA COURONNE DE
BIERNE
59380 BERGUES
TÉL. 03 28 62 83 68
• Dunkerque Les 14 et 15
novembre, au Kursaal : cette
année, le Festival de la petite
enfance se tourne vers l’éveil à
la culture scientifique. L’occa-
sion de découvrir l’exposition
interactive du Forum départe-
mental des Sciences « 1, 2, 3, 4,
5 sens » et de mesurer le rôle
du Département dans la pro-
motion de la santé et du bien-
être des enfants.
KURSAAL - PLACE DU CASINO
59240 DUNKERQUE
TÉL. 03 59 73 40 59
Culture• Rexpoëde Le 11 novembre à
16 h, à La Source, salle Colette-
Bel : le Réseau départemental
de diffusion culturelle propose
le spectacle Transmission, de la
Cie Les Tambours battants. Sur
scène, une vieille dame retrace
toutes les voix et tous les
visages des personnes âgées
auprès desquelles l’association
Hérit’âge a recueilli des témoi-
gnages. Tarif : 5 ¤.
TÉL. 03 28 65 76 79
WWW.PAYSDESMOULINSDEFLANDRE.
COM
• Bavinchove Le 15 novembre
à 20 h, à la salle des fêtes : Les
Fourberies d’escarpin, par la Cie
du Printemps. Dans cette
comédie policière se déroulant
dans une maison de repos se
croisent quatre pensionnaires,
un jardinier, un inspecteur… un
crime et un escarpin. Tarif : 6¤.
TÉL. 03 28 48 44 96 (MAIRIE)
Pratique• Les Points relais services
vous accueillent pour répondre
à toutes les questions concer-
nant les services du Départe-
ment. Les conseillers généraux
y tiennent leur permanence,
ainsi que des architectes et
des juristes :
PRS de Dunkerque : perma-
nence d’architecte du CAUE du
Nord le vendredi de 9 h à 12 h
(sur rendez-vous), pour des
renseignements gratuits aux
particuliers sur des questions
de construction ou de rénova-
tion.
183, RUE DE L'ÉCOLE MATERNELLE
BP 6371, 59385 DUNKERQUE CEDEX 1
DE 8 H 30 À 12 H 30
ET DE 13 H 30 À 17 H 30
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PRS d’Hondschoote : en plus
d’un accueil physique, il dis-
pose de bornes internet en
libre accès.
1, RUE DE CASSEL
59122 HONDSCHOOTE
DE 8 H 45 À 12 H 30 ET DE 13 H 30 À 17 H 30
TÉL. 03 28 62 58 58
PRS d’Hazebrouck : perma-
nence de Françoise Polnecq,
conseillère générale du canton
d’Hazebrouck sud, tous les jeu-
dis de 10 h à 12 h. Permanence
d’architecte du CAUE du Nord le
vendredi de 9 h à 12 h (sur ren-
dez-vous) et permanences juri-
diques : le 10 novembre avec un
notaire, le 24 novembre avec
un avocat.
5, RUE DONCKÈLE
BP 62, 59522 HAZEBROUCK
DE 8 H 30 À 12 H 30 ET DE 13 H 30 À 17 H
TÉL. 03 28 41 59 59
RENDEZ-VOUSLE PORTRAIT DU MOIS
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE
� « À 35 ans, je me suis dit“T’as des capacités, alors pour-quoi pas te lancer ?” » Pleined’entrain, Virginie Leclercq adécidé depuis quelques moisde prendre son destin en main.Ras-le-bol des petits boulotset des situations précaires, ellea monté sa petite entreprise.En surfant sur la vague desstickers (autocollants) muraux,elle a créé en juin Ça colle. Après avoir investi dans lematériel indispensable, Virgi-nie Leclercq laisse libre coursà son imagination pour enri-chir son catalogue. Ses inspi-rations : l’univers du jeu et desvoyages. « Je crée des chosesqui me plaisent et me tou-chent » , explique la jeunefemme. Si le sticker est le cœurde son activité, Ça colle pro-pose également tous les déri-vés possibles et imaginables :stickers sur mesure, coachingdéco, réalisation de marquagespour des vitrines ou des véhi-cules…
Après une formation en artsdéco à Saint-Luc à Tournai etun passage en école de gra-phisme à Bruxelles, VirgineLeclercq a reçu une bourse dumusée de la Tapisserie de Tour-nai. « Mais j’avais du mal avecle milieu de l’art. J’ai beaucoupplus d’affinités avec le mondede l’artisanat. » Quelques petitsboulots plus tard, elle crée uneauberge-ludothèque en Haute-Savoie, mais l’aventure tournecourt. Alors au RMI, VirginieLeclercq revient dans le Nordet s’engage dans une forma-tion PAO-web. « J’avais besoinde me remettre à jour en infor-matique. »Avec Ça colle, Virginie Leclercqvit désormais à cent à l’heure.« J’ai trouvé un magasin dansle Nord, un autre dans le Sudet les demandes s’enchaînent.On peut dire qu’aujourd’hui,je me sens épanouie. »
ALEXANDRA PIGNY
www.ca-colle.frwww.ca.colle.over-blog.com
Virginie Leclercq a créé son entreprise de stickers muraux. PH. PH
CHEZ VOUS
� Comme ailleurs, les effectifsdes deux collèges hemoisavaient beaucoup baissé pouratteindre 211 élèves d’un côté,300 de l’autre et une soixan-taine en SEGPA. Regrouperles deux établissements en unseul, pouvant accueillir 730élèves (dont 80 en SEGPA),est vite apparu comme la meil-leure solution. Le Département a donc entre-pris de construire un nouveaucollège sur le site d’Albert-Camus, plus proche des équi-pements sportifs et ayant uneposition plus centrale par rap-
port au secteur de recrutementdes élèves. Ce nouvel établis-sement sera équipé d’une sallede sport de 400 m2 et de plu-sieurs salles pupitres (muniesd’ordinateurs). Il a été conçu
LILLE Novembre 2009 LE NORD 19
Hem Depuis un an, les collégiens d’Albert-Camus ont rejoint ceux d’Elsa-Triolet. Ce regroupementanticipé permet de reconstruire un nouveau collège HQE, sur le site d’Albert-Camus.
Un nouveau collège pour remplacer deux anciens établissements
ARRONDISSEMENT DE LILLE Cantons de Armentières • La Bassée • Cysoing • Haubourdin• Lannoy • Lille Centre • Lille Est • Lille Nord • Lille Nord-Est •
Lille Ouest • Lille Sud • Lille Sud-Est • Lille Sud-Ouest • Lomme• Marcq-en-Barœul • Pont-à-Marcq • Quesnoy-sur-Deûle •
Roubaix Centre • Roubaix Est • Roubaix Nord • RoubaixOuest • Seclin Nord • Seclin Sud • Tourcoing Nord • TourcoingNord-Est • Tourcoing Sud • Villeneuve d’Ascq Nord • Villeneuve d’Ascq Sud
pour privilégier le confort desélèves, l’éclairage naturel, évi-ter les surchauffes en été etles zones froides en hiver. Dessystèmes de récupération deseaux pluviales seront instal-lés.
La mutualisation des moyens
L’opération intègre égalementla construction d’une salle desport municipale (44 m x 22m, avec gradins) qui sera miseà disposition du collège par laVille. Le nouveau collège devraitouvrir ses portes en janvier
2011. Pendant les travaux, troisclasses en préfabriqué ont étéaménagées sur le site d’Elsa-Triolet, afin d’accueillir lesélèves des deux collèges. « Onattendait la guerre des bou-tons, mais tout s’est très bienpassé ! », déclare, un rien amu-sée, Andrée Monnet, princi-pale des collèges Elsa-Triolet etAlbert-Camus. Depuis un an,élèves et professeurs recon-naissent les avantages de ceregroupement : mutualisationdes moyens matériels, équi-pements, professeurs…
DOMINIQUE GARCETTE
Le nouveau collège sera construit suivant les normes de la Haute qualité environnementale. PH DR
UN COLLÈGE FAIT POUR DURERLe coût du nouveau collège, financépar le Département, est estimé à26,9 millions d’euros. Comme tousles collèges neufs du Nord, il seraconçu et construit dans le respectde la démarche de Haute qualitéenvironnementale.
20 LE NORD Novembre 2009 LILLE
DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS
LE COLLÈGEROBERT-DESNOSRECONSTRUIT
• Le chantier du nou-
veau collège Robert-
Desnos à Masny entre
dans la dernière ligne
droite. Les bâtiments
seront livrés en mai,
pour une première ren-
trée scolaire en septem-
bre 2010. Cet établisse-
ment HQE (Haute
qualité environnemen-
tale) pourra accueillir
700 élèves.
MASNY
MAISON D’ALOÏS :UN PEU DE RÉPITPOUR LES AIDANTS
• Le CLIC et l’EHPAD
Saint-Augustin ont
ouvert la Maison
d’Aloïs, plateforme de
répit pour les proches
des personnes
atteintes de la maladie
d’Alzheimer. L’établisse-
ment propose aux
aidants différentes
prestations comme
« le baluchon d’Aloïs »,
lors de laquelle un pro-
fessionnel se déplace à
domicile pour trois
jours et deux nuits.
Lille
Avesnes
ValenciennesDouai
Cambrai
Dunkerque
VILLENEUVE D’ASCQ
PrémesquesJE PRÉFÈRE ALLER À LA CANTINE• Les nouveaux locaux de l’école et du restaurant scolaire munici-
pal ont été inaugurés le 19 septembre dernier, par Bernard Haese-
broeck, vice-président du Conseil général. Le rez-de-chaussée du
nouveau bâtiment accueille les sanitaires, la cuisine et le restau-
rant scolaire. Les écoliers ne doivent plus traverser la route
comme ils devaient le faire auparavant pour rejoindre la cantine.
Trois classes occupent le premier étage et remplacent les préfa-
briqués vétustes. Coût total des travaux : 1,183 million d’euros,
dont 83 000 ¤ financés par le Département.
• 24 000 pièces, 5 m sur 2 m,
14 kg pour le puzzle, 80 kg avec
les armatures… Sylvie Four-
meau, employée aux Archives
de l’hôpital de Roubaix, n’a pas
comptabilisé les heures pas-
sées à assembler les minus-
cules morceaux qui composent
The life, une œuvre où se
mêlent l’eau, la terre, les êtres
vivants… Sa patience est
récompensée : le plus grand
puzzle du monde égaye
aujourd’hui le hall d’accueil de
l’hôpital de pédiatrie de Rou-
baix. Une réalisation financée
par l’association Ludopital.
AU COLLÈGE JULES-FERRY : UN BIO RESTO� Depuis le mois d’avril, le collègeJules-Ferry propose à ses 340 demi-pensionnaires des repas comprenantdes produits issus de l’agriculture bio-logique. Deux fois par semaine, lesélèves ont ainsi le choix de savourerdes plats classiques ou « bio ». Légumes, fruits, laitages, voire viande,sont particulièrement appréciés parles élèves. Cette initiative entre dansle cadre d’un travail de fond sur la sen-sibilisation au développement dura-ble.
Lors de l’inauguration. PH. CB
Le puzzle se trouve dans le halld’accueil de l’hôpital de pédiatriede Roubaix. PH. PHILIPPE HOUZÉ
RoubaixLE PLUS GRAND PUZZLE DU MONDE
ROUBAIX
PRÉMESQUES
BERGUES
Bergues
Masny
Maing
CAMBRAI
Au collège Jules-Ferry, des repas bio sont proposésaux demi-pensionnaires. PH. CB
ARRONDISSEMENT DE LILLE
LILLE Novembre 2009 LE NORD 21
CHEZ VOUSJournaliste responsable du secteurHélène Fanchini, tél. 03 59 73 83 97
LilleUn café pour les enfants� Un café au coin d’une rueà Fives… Poussez la porte. C’estclair, lumineux, calme et pour-tant, il y a plein de gens : desmamans qui discutent autourdu bar de bois clair. Desenfants qui jouent sur destables basses. Dans un coin,des gradins de bois accueil-lent l’heure du conte. Lesenfants y vont selon leurenvie… Les Potes en ciel, c’estun café associatif, soutenu parle Département, où petits etgrands peuvent se retrouverpour parler, jouer, échanger,grandir… C’est un lieu d’épa-nouissement de l’enfant « oùl’on respecte son droit aux loi-
sirs ailleurs que dans des acti-vités cadrées, explique Chris-tine Champale, coordinatrice.Un lieu où parents et enfantspeuvent se poser et prendreplaisir à être ensemble… » Ouvert sur le monde et le quar-tier, le café des enfants (sansalcool) se veut porteur devaleurs de solidarité, de respectde l’environnement, d’ouver-ture aux cultures. Il compte surla participation des adhérents…Les parents passionnés y ani-ment des ateliers créatifs… 46, rue de Lannoy à Lille Fives (métro Fives)Tél. 09 50 06 78 80 ou 06 77 14 82 95.Ouvert les mercredi, vendredi, samediet dimanche.
LA MAISON PERCE-NEIGE A ÉTÉ INAUGURÉE
• Ouverte en janvier
2009, la Maison Perce-
Neige (foyer de vie et
foyer d’accueil médica-
lisé) accueille 40 per-
sonnes handicapées
mentales.
La structure a été inau-
gurée le 3 octobre.
LES REMPARTSRESTAURÉS �Le président du Conseil
général, Bernard Derosier,
a inauguré, le 3 octobre,
les travaux de restaura-
tion des remparts. Ceux-
ci concernaient le bastion
de la Reyne et du plateau
Chémerault, à Avesnes-
sur-Helpe.
Les travaux, largement
financés par le Départe-
ment, ont permis de
redonner fière allure à ces
fortifications dont l’ori-
gine remonte à l’époque
espagnole (XVIe siècle).
AVESNES-SUR-HELPEMAING
� Une vingtaine de jardinsfamiliaux ont été inaugurés le3 octobre, dans le quartier deSart-Babylone, par BernardDerosier, président du Conseilgénéral. Cet aménagements’inscrit au cœur de la prome-nade publique urbaine reliantJean-Jaurès à Babylone. Vérita-ble respiration verte, cette liai-son douce crée un écrin deverdure au centre d’une zonehabitée. Les jardins familiauxproposent une halte attractiveau cours de cette promenade :les parcelles, de 100 m2 envi-ron chacune, sont regroupéesen trois lots séparés par descheminements piétonniers.
Chaque lot est équipé d’unabri collectif, avec comparti-ments privés pour ranger lesoutils, récupérateurs d’eau depluie pour les arrosages… Trois bacs de jardinage sontaccessibles aux personnes àmobilité réduite et une par-celle a été réservée aux enfantsde l’école Lafontaine. Rappe-lons enfin que l’associationdes jardins familiaux inciteses adhérents à pratiquer laculture raisonnée. L’assurancede manger de vrais bonslégumes ! Le coût de l’opéra-tion s’élève à 118 405 € dont11 482 € de subvention duDépartement.
Villeneuve d’AscqCarottes et potirons au détourd’une promenade verte
Lors de l’inauguration, le 3 octobre dernier. PH. DOMINIQUE LAMPLA
Le café associatif est un lieu d’épanouissement de l’enfant. PH. PH
Lors de l’inauguration des travaux de restauration, le 3 octobre. PH. DOMINIQUE LAMPLA
22 LE NORD Novembre 2009 LILLE
Brûle-Maison nous raconte
Sa perruque et son tricorne sur la tête, ses maisons de papier à la main,Jean-Marc-Cardon fait revivre Brûle-Maison. PH PHILIPPE HOUZÉ
RENDEZ-VOUSLE PORTRAIT DU MOIS
� Quand il était petit, son pèrelui racontait sa vie de prison-nier de guerre. Soudain, unautre monde surgissait… Unefois adulte, Jean-Marc Cardons’aperçoit que, lui aussi, prendplaisir à raconter des histoires.Commencent alors lesrecherches et sa rencontre avecun certain Brûle-Maison, Fran-çois Cottignies de son vrainom, qui écrivait des « pas-quilles », des chansons quiracontent des histoires. « Ceshistoires étonnantes etmagiques, drôles et horriblesémaillent la grande Histoire.Oubliées ou peu connues, ceshistoires sont pourtant toutesvraies ! »Volubile pour énumérer lesfaits de guerre, silencieux pourménager le suspense, un peufroid pour mieux faire ressor-tir l’horreur… Jean-Marc Car-
don débobine, de digressionen digression, la vie des gensde chez nous : celle deMathilde, par exemple, fille deBaudoin V de Lille, qui habi-tait le château du Buc (à l’em-placement de Notre-Dame-de-la-Treille). La jeune fille tombeamoureuse de Guillaume leBâtard, fils de Robert le Diable,après qu’il l’a attrapée par lestresses et rouée de coups ! Etfigurez-vous que ce Guillaume-là n’est autre que Guillaume leConquérant… Jean-Marc Car-don raconte aussi la vie d’Hel-lin, seigneur de Cysoing, la loid’Arsin et bien d’autresencore…Si le conteur passe à côté dechez vous, n’hésitez pas,ouvrez grandes vos oreilles…
DOMINIQUE GARCETTE
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE LILLE
Collecte
• Neuville-en-FerrainL’association Wendy organise
le 29 novembre une collecte de
jouets de Noël pour les enfants
de 0 à 15 ans hospitalisés. Vous
pouvez apporter un jouet neuf
au restaurant scolaire rue
Ambroise-Paré, de 10 h à 17 h.
Les jouets seront remis aux
enfants à l’hôpital par l’asso-
ciation Wendy. Vous pouvez
également déposer un don qui
sera converti en jouet.
ASSOCIATION WENDY,
17, ALLÉE DU PARC,
59960 NEUVILLE-EN-FERRAIN
TÉL. 03 20 46 14 54
Pratique
Les Points relais services
répondent à toutes les ques-
tions concernant les services
du Département. Ils proposent
également des permanences
d’élus.
• Armentières85 BIS, QUAI DE BEAUVAIS
TÉL. 03 20 10 80 70
• Lille58, RUE JEAN-SANS-PEUR
TÉL. 03 59 73 86 40
• Roubaix30, BOULEVARD DU GÉNÉRAL-
LECLERC
TÉL. 03 20 14 12 40
LES PRS SONT OUVERTS DU LUNDI
AU VENDREDI DE 8 H 30 À 12 H 30
ET DE 13 H 30 À 17 H.
Vélo
L’association Droit au vélo
(ADAV) vient de publier sa hui-
tième fiche pratique sur le
thème « À vélo la nuit, l’éclai-
rage est vital ! ». Réalisée
grâce au soutien de parte-
naires institutionnels dont le
Conseil général, elle donne de
multiples conseils pratiques.
Pour se la procurer, rendez-
vous au siège de l’ADAV,
23 RUE GOSSELET À LILLE,
TÉL. 03 20 86 17 25 OU
EN TÉLÉCHARGEMENT SUR
WWW.DROITAUVELO.ORG
Endettement
L’association CRESUS (Chambre
régionale de surendettement
social) organise le 10 novembre
de 10 h à 16 h à Roubaix une
journée « portes ouvertes »
d’information et de sensibilisa-
tion sur le thème des impayés
de charges liées au logement
(électricité, gaz...).
Spécialisée dans le conseil et
l’accompagnement des per-
sonnes surendettées, l’asso-
ciation mène, avec le Départe-
ment du Nord et EDF, une
action de prévention des
impayés d’énergie. Il s’agit pour
le moment d’une expérimenta-
tion qui concerne Roubaix,
Tourcoing et les villes environ-
nantes. Durant un an, 300 à
500 personnes pourront béné-
ficier d’un suivi individuel : infor-
mations et conseils sur les éco-
nomies d’énergie pour une
meilleure maîtrise du budget
familial, prévention du suren-
dettement et recherche de
solutions aux problèmes ren-
contrés.
Pour en savoir plus, rendez-
vous le 10 novembre dans les
locaux de l’association.
CRESUS, 51 RUE INKERMANN
À ROUBAIX, TÉL. 03 20 68 45 50
WWW.CRESUS-ARIANES.FR
Bonne action
• WasquehalLe 6 décembre, 16es foulées du
cœur (1,2,5 et 10 km), course à
but humanitaire. Frais d’inscrip-
tions : 3 kg de denrées non
périssables.
HTTP//FOULEES.ATHLETIQUES.FREE.FR
j’ai été mis en relation avecun responsable de l’associa-tion Perce-Neige. » Créée en1966, à l'initiative de Lino Ven-tura qui avait une fille handi-capée mentale, l’association apour objectif, avec ses Mai-sons Perce-Neige, de permet-tre aux résidants de mieuxvivre leur handicap tout aulong de leur vie grâce à unaccompagnement personna-lisé et de pouvoir exprimerleur personnalité à travers lapratique d’activités.Ouvert depuis janvier 2009,le foyer de vie de Maingaccueille 30 adultes âgés de20 à 60 ans (dont quatre en
CHEZ VOUS
� La Maison Perce-Neige, àMaing, a été inaugurée le 3octobre, en présence de Jean-Luc Chagnon, vice-présidentdu Conseil général chargé desPersonnes en situation de han-dicap. Cette structure (foyer
de vie et foyer d’accueil médi-calisé) assure l’hébergement,l’accompagnement social, l’ani-mation socio-culturelle et lessoins d’adultes handicapésmentaux reconnus inaptes autravail.
L’aboutissement d’un long parcours
« C’est un projet qui était engestation depuis 10 ans,explique Philippe Baudrin, lemaire de Maing. J’étais enrecherche d’une structure –beaucoup de familles, dans leNord, sont confrontées au pla-cement d’un proche frappépar le handicap mental – et
VALENCIENNES Novembre 2009 LE NORD 19
Maing Ouverte en janvier 2009, la Maison Perce-Neige accueille des adultes handicapés mentaux. La structure (foyer de vie et foyer d’accueil médicalisé) a été inaugurée le 3 octobre.
Une maison pour aider les personnes à bien vivre leur handicap
ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES
QUEL COÛT ?La maison Perce-Neige de Maingreprésente un investissement desept millions d’euros, auquel leDépartement a participé à hauteurde plus de 618 000 ¤. Ce dernier prend également encharge une partie du prix de jour-née (en moyenne 90 %, selon lesressources de la personne).
externat et deux en accueiltemporaire) ; le foyer d’accueilmédicalisé prend lui en charge10 personnes handicapéesvieillissantes (dont une enaccueil temporaire). Construite sur un terrain dedeux hectares, à proximité dela maison Jeanne-de-Valois,structure médicalisée pour per-sonnes âgées, la Maison Perce-Neige s’étend sur 3 500 m2.« Cette maison est l’une desplus grosses en France et laseule au nord de Paris, ajouteM. Baudrin. Elle est l’aboutis-sement d’un long parcours. »
VALÉRIE DASSONVILLE
Ouverte depuis janvier 2009, la Maison Perce-Neige vient d’être inaugurée. PH. PHILIPPE HOUZÉ
Cantons de : Anzin • Bouchain • Condé-sur-l’Escaut • Denain •Saint-Amand Rive Droite • Saint-Amand Rive Gauche •Valenciennes Est • Valenciennes Nord • Valenciennes Sud
20 LE NORD Novembre 2009 VALENCIENNES
Lille
Avesnes
ValenciennesDouai
Cambrai
Dunkerque
Masny
VICQ
VicqLA ZONE DE RENCONTREINAUGURÉE
• La zone de rencontre de Vicq
– l’une des premières dans le
Nord – a été inaugurée
le 2 octobre, en présence de
Patrick Kanner, premier vice-
président du Conseil général
chargé de l’aménagement et
du développement des terri-
toires et du développement
économique. Cet espace com-
prend la rue de l’église et la
place du cimetière. C’est un axe
important de la commune qui a
fait l’objet d’une requalification
complète, grâce à l’aide appor-
tée par le Fonds départemental
pour l’aménagement du Nord.
« C’est une nouvelle étape de
la transformation du village »,
a commenté le maire,
Jean-Charles Dulion.
Patrick Kanner, premier vice-président du Conseil général,était présent lors de l’inaugura-tion. PH DOMINIQUE LAMPLA
DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS
LE COLLÈGEROBERT-DESNOSRECONSTRUIT
• Le chantier du nou-
veau collège Robert-
Desnos à Masny entre
dans la dernière ligne
droite. Les bâtiments
seront livrés en mai,
pour une première ren-
trée scolaire en septem-
bre 2010. Cet établisse-
ment HQE (Haute
qualité environnemen-
tale) pourra accueillir
700 élèves.
MASNY
MAISON D’ALOÏS :UN PEU DE RÉPITPOUR LES AIDANTS
• Le CLIC et l’EHPAD
Saint-Augustin ont
ouvert la Maison d’Aloïs,
plateforme de répit
pour les proches des
personnes atteintes de
la maladie d’Alzheimer.
L’établissement pro-
pose aux aidants diffé-
rentes prestations
comme « le baluchon
d’Aloïs », lors de laquelle
un professionnel
se déplace à domicile
pour trois jours et deux
nuits.
AU COLLÈGE JULES-FERRY : UN BIO RESTO� Depuis le mois d’avril, le collègeJules-Ferry propose à ses 340 demi-pensionnaires des repas comprenantdes produits issus de l’agriculture bio-logique. Deux fois par semaine, lesélèves ont ainsi le choix de savourerdes plats classiques ou « bio ». Légumes, fruits, laitages, voire viande,sont particulièrement appréciés parles élèves. Cette initiative entre dansle cadre d’un travail de fond sur la sen-sibilisation au développement dura-ble.
CAMBRAI
BERGUES
ESCAUPONT
Hem
Sud de la PévèlePOUR DÉCOUVRIR LA CAMPAGNE HABITÉE• Le sud de la Pévèle recèle un patrimoine architectural riche (maisons, censes,
églises...). C’est ce patrimoine que vous propose de découvrir l’ouvrage Le sud
de la Pévèle – Architectures de la campagne habitée réalisé par le Parc naturel
régional Scarpe Escaut avec l’Inventaire du patrimoine du Nord Pas-de-Calais et
le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement. Le livre retrace l’his-
toire de 10 villages, de Flines-les-Râches à Maulde, et détaille les formes archi-
tecturales caractéristiques des fermes, maisons d’ouvriers, de notables… Un cir-
cuit présente les éléments les plus remarquables : château du Loir à
Sars-et-Rosières, château Lespagnol à Flines-les-Râches, fort de Maulde... Éditions Lieux Dits, 6,50 ¤.
Au collège Jules-Ferry, des repas bio sont proposésaux demi-pensionnaires. PH. CB
Bergues
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES
VALENCIENNES Novembre 2009 LE NORD 21
UN NOUVEAU COLLÈGE SUR LE SITE D’ALBERT-CAMUS• Le Département a
entrepris la construction
d’un nouvel établisse-
ment. Pour cela, il a fallu
regrouper les collégiens
d’Albert-Camus et d’Elsa-
Triolet. Le futur collège
pourra accueillir 730
élèves. Fin des travaux
prévue en janvier 2011.
�Parce que l’eau fait partie dupatrimoine commun, sa ges-tion mais aussi sa protectionsont aujourd’hui devenues despriorités pour les collectivitéset les organismes qui en ontla charge. Le syndicat mixte pour l’amé-nagement hydraulique des val-lées de la Scarpe et du Bas-Escaut (SMAHVSBE) a ainsipour mission de gérer le bonécoulement des eaux pluvialessur son secteur (la plaine de laScarpe et de l’Escaut), tout enpréservant la qualité de l’envi-ronnement. Il représente unesoixantaine de communesréparties sur les arrondisse-ments de Lille, Douai et Valen-ciennes et concerne 138 000habitants.Depuis plusieurs années,divers travaux d’aménage-ment et d’entretien de coursd’eau ont été engagés, avec lesoutien du Département. LeSMAHVSBE travaille actuel-lement sur deux projets. L’unconcerne l’Elnon, un petitcours d’eau qui passe notam-
ment à Saint-Amand-les-Eaux,dont les zones naturelles d’ex-pansion de crues seront réta-blies. Sur le secteur de Beuvry-la-Forêt, c’est le courant del’Hôpital qui est régulièrementsujet à débordements. LeSMAHVSBE vient donc d’en-gager une étude afin d’aména-ger une zone d’expansion decrues à Orchies et Landas.SMAHVSBE19, résidence Saint-Martin Place du Onze-Novembre59230 Saint-Amand-les-EauxTél. 03 27 48 87 87
Scarpe EscautLes cours d’eau mieux gérés
L’Elnon fait partie des projets surlesquels le SMAHVSBE travaille. PH EW
Journaliste responsable du secteurValérie Dassonville, tél. 03 59 73 84 03
� Rémi Pauvros, vice-prési-dent du Conseil général chargéde l’insertion et de la solidarité,était à Escaupont, le 30 septem-bre dernier, pour rencontrerles acteurs de l’insertion dansl’arrondissement de Valen-ciennes et échanger avec euxsur les orientations straté-giques du futur Programmedépartemental d’insertion.Cette rencontre, qui était lapremière d’une tournée entre-prise par le vice-président danstout le département (voir éga-lement p. 6), a été suivie d’une
visite de l’association Espoir.Rémi Pauvros a pu s’entrete-nir avec un groupe de femmesqui se réunissent régulière-ment au sein d’ateliers (cui-sine, couture, valorisation del’image de soi...). « Si noussommes ici, c’est pour recueil-lir les bonnes idées et pouvoirles intégrer à ce que nous vou-lons faire », a-t-il commenté.L’arrondissement de Valen-ciennes compte actuellement16 840 bénéficiaires duRevenu de solidarité active*.* Chiffres de juin 2009.
EscaupontL’insertion au cœur des échanges
Rémi Pauvros, en visite à l’association Espoir, a rappelé que toutes lespropositions l’intéressent pour élaborer le Programme départementald’insertion. PH. EMMANUEL WATTEAU
LES REMPARTSRESTAURÉS �Le président du Conseil
général, Bernard Dero-
sier, a inauguré, le 3 octo-
bre, les travaux de res-
tauration des remparts.
Ceux-ci concernaient le
bastion de la Reyne et du
plateau Chémerault, à
Avesnes-sur-Helpe.
Les travaux, largement
financés par le Départe-
ment, ont permis de
redonner fière allure à ces
fortifications dont l’ori-
gine remonte à l’époque
espagnole (XVIe siècle).
HEM AVESNES-SUR-HELPELors de l’inauguration des travaux de restauration, le 3 octobre. PH. DOMINIQUE LAMPLA
22 LE NORD Novembre 2009 VALENCIENNES
Romaric Daurier à la tête du Phénix
Ouverture et innovation sont au cœur des projets que va développer le directeur du théâtre de Valenciennes. PH. EMMANUEL WATTEAU
SantéLe réseau Diabhainaut vous
propose un dépistage gratuit
du diabète et de la rétinopathie
diabétique :
- le 9 novembre à Condé-sur-
l’Escaut, salle des fêtes,
de 9 h à 12 h ;
- le 26 novembre à Wavrechain-
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concernées ou du réseau Diab-
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Comptoirs d’art• Vieux-CondéÀ l’occasion de la journée inter-
nationale des droits de l’enfant
(le 20 novembre), le Boulon et
le foyer culturel de Péruwelz se
mobilisent aux côtés d’associa-
tions françaises et belges et
proposent, le dimanche 22
novembre, les Comptoirs d’art :
de nombreux ateliers et anima-
tions à vivre et partager entre
jeunes ou en famille (architec-
ture, cirque, origami, design,
photo, sculpture de légumes…).
Un « troc-broc » permettra
également d’échanger et de
vendre jouets, jeux et livres
anciens. Salle Draux, de 10 h à
17 h. Événement gratuit.
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Exposition• Aulnoy-lez-ValenciennesRegards sur Krakowiak : à la
rencontre d’un univers hors du
commun…
Exposition rétrospective d’une
carrière vouée à l’art, visible du
10 au 25 novembre, à l’espace
culturel Les Nymphéas.
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Lecture• Saint-Amand-les-EauxLe 25 novembre à 18 h :
« Ces fleuves qui nous
unissent », Philippe Gaesler lit
des extraits de textes, des
poèmes sur les fleuves de
l’Escaut à la Meuse, en passant
par la Lys. Lecture de 50 mn.
À partir de 10 ans.
Entrée gratuite.
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Spectacle• Lieu-Saint-AmandLe club Léo-Lagrange de
Neuville-sur-Escaut présen-
tera, le 13 novembre à 20 h
à la salle Jean-Fourmentraux,
le dernier spectacle de la
troupe Nova Villa. Première
partie : Retour dans le passé.
Deux savantes inventent une
machine qui leur permet de
voyager dans le temps.
Deuxième partie : Une star en
campagne. Marylou Duval,
devenue une star de cinéma,
revient au pays.
Entrée gratuite.
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Saint-Amand et de Valen-
ciennes sont à votre disposi-
tion pour répondre à vos
questions concernant les ser-
vices du Département et vous
accompagnent dans toutes
vos démarches : demande d’A-
PA (Allocation personnalisée
d’autonomie), PCH (Prestation
de compensation du handicap),
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RENDEZ-VOUSLE PORTRAIT DU MOIS
�Romaric Daurier a pris sesfonctions de directeur du Phé-nix, à Valenciennes, en juindernier. Et déjà les projets foi-sonnent, originaux et inno-vants, avec une ouverture tousazimuts : aux publics, aux cul-tures, aux partenaires…Originaire d’Annecy, RomaricDaurier a fait des études delettres. Après sa coopération àSéville, il s’installe à côté de Bel-fort, dans une zone industrielledévastée pour s’occuper d’unCentre d’arts en milieu rural.« Nous avons été obligés deréinventer de nouvellesmanières de travailler avec lapopulation, qui était très loinde tout ça », raconte-t-il. Il créealors les Ateliers nomades, desformes d’expression partici-patives pour aller à la rencon-tre des gens.Romaric Daurier rejointensuite la Maison de la cul-ture de Grenoble ; il travailleà la candidature de Lyon, capi-tale européenne de la cultureen 2013 (la ville ne sera fina-lement pas retenue) et com-plète sa formation par un Exe-cutive MBA. Ce qui l’a séduit à Valen-ciennes , « ce sont les gens, la
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES
richesse des rapports sociaux,l’habitude d’être ensemble... » « La plus-value d’un territoirecomme le Valenciennois, c’estd’être plus créatif, d’inventerde nouvelles choses », ajoute-t-il. Son ambition : attirer unpublic familial avec une pro-grammation de grandsauteurs, ouverte aux culturesdu monde, mais aussi aller àla rencontre des gens, notam-ment avec l’artiste ChristopheHuysman. Romaric Daurierentend aussi réactiver l’idéedes Ateliers nomades. Enfin,il souhaite travailler sur l’inno-vation et le numérique avecl’enseignement supérieur.Deux projets phares ont déjàcommencé : les repas parChristophe Huysman, 15repas qui vont servir à l’écri-ture d’une pièce de théâtre.« Un magnifique projet quisera redonné à jouer à la popu-lation. » Et puis Dogora : 600choristes (adultes et enfants)qui vont apprendre la parti-tion et donneront deux repré-sentations en juin, à l’occasionde la présentation de la pro-chaine saison.
VALÉRIE DASSONVILLE
Novembre 2009 LE NORD 23
Le métier d’assistante familiale nécessite de « savoir valoriser les enfants car ils en ont bien besoin ». PH. PHILIPPE HOUZÉ
« Donner de la confiance aux enfants » enfant arrive, tout est nouveaupour lui, il faut l’accueillir sansposer de questions. Onapprend à se connaître, jedécouvre son histoire au fildu temps. Il faut faire attentionà lui sans qu’il se sente épié.Quand l’enfant pose des ques-tions sur ses parents, il ne fautpas les incriminer. On doittout faire pour que les rela-
tions avec sa famille se passentle mieux possible. » Après lesdébuts généralement « idyl-liques », l’enfant peut entrer enrévolte et l’assistante familialeconnaît des moments diffi-ciles, « mais on travaille enéquipe avec le référent de l’en-fant et l’unité territoriale dePrévention et d’Action sociale.Si on a un gros souci, mêmele week-end, on peut télépho-ner pour avoir de l’aide. » Un
Après avoir accueilli chezelle les enfants d’uneamie décédée, JacquelineMaudoux est devenueassistante familiale.
� « Je voulais rester chez moi,tout en faisant quelque chosed’utile. » Après concertationavec sa famille et suite à uneenquête menée par une assis-tante sociale et une puéricul-trice, elle a obtenu l’agrémentpour accueillir trois enfants.Embauchée par le Départe-ment, elle a suivi les forma-tions obligatoires et des for-mations supplémentairesnotamment pour « acquérirdes notions sur les maltrai-tances dont peuvent être vic-times les enfants. Cela m’abeaucoup appris, notammentà comprendre pourquoi lesparents en sont arrivés là ».Depuis, de nombreux enfantsde tous âges ont vécu chez Jac-queline. « Ils restent enmoyenne cinq ans. Quand un
groupe de parole permet aussiaux assistantes familiales d’unmême secteur de se rencon-trer.Ce métier nécessite des quali-tés. « Il faut être discret, tolé-rant, mais ferme. Il faut savoirvaloriser les enfants car ils enont bien besoin. Il faut aussiessayer de ne pas trop s’atta-cher », ajoute Jacqueline, qui
avoue néanmoins avoir duchagrin après le départ d’unenfant. Enfin, il faut être prêtà travailler 24 heures sur 24 età « prêter sa famille » auxenfants accueillis. Mais Jac-queline l’assure : pour ses troisfilles, aujourd’hui adultes, « çaa été un enrichissement ».
FRANÇOISE POIRET-COLONGE
Pour tous renseignements concernant lemétier d’assistante familiale, vous pouvezcontacter la direction territoriale de votresecteur (coordonnées sur www.cg59.fr).
1 Le Département emploie2 634 assistants fami-
liaux qui accueillent plus de5 400 enfants.
2 Une fois embauchés, lesassistants familiaux sui-
vent 300 heures de forma-tion obligatoire, dont 60 àeffectuer durant les deuxpremiers mois.
ANICHE
ConvaincueDepuis 1993, Jacqueline Maudouxest assistante fami-liale pour l’Aidesociale à l’enfance.Un vrai métier,exercé avec amour.
Quand un enfant arrive, il fautl’accueillir sans poser de questions.
ILS FONT LE NORDÀ LA RENCONTRE DES AGENTS DU DÉPARTEMENT
Du bon, du bio, du varié pour les collégiens d’Henri-Dunant à Merville
24 LE NORD Novembre 2009
Menu Pour leur premier repas de l’année au restaurant scolaire, les élèves du collège Henri-Dunant à Merville ont dégusté un déjeuner 100 % bio.
� Crudités, omelette au fromage, bœufmode, pennes aux légumes, yaourts, fruits,fromage… De l’entrée au dessert, toutétait bio au menu du restaurant scolairedu collège Henri-Dunant à Merville pourle premier repas de l’année. Depuis l’an dernier, l’établissement s’estlancé dans la mise en place de sonagenda 21, une sorte de charte internepour mieux respecter l’environnement.Après avoir mis en place le tri sélectif encuisine, le restaurant scolaire souhaitemaintenant proposer tous les mois unmenu 100 % bio aux 500 demi-pension-naires, en accompagnant le repas dedégustations et d’informations sur lesproduits bio.
Claire Desfossez, 4e
J’ai bien aimé le repas, mais je n’ai pastrouvé de différence de goût. Je n’avaisjamais mangé de produits bio avant, maisc’est bien de manger des produits quipoussent sans traitements chimiques.Avant, je ne savais pas ce qu’était le bio,mais j’ai appris ça au club Environne-ment du collège. Maintenant, je sais que
ments sans produits chimiques. Je préfèresavoir que ce que je mange est naturel etque c’est pas trop « trifouillé ». C’est meil-leur pour la planète et pour notre corps.
PROPOS RECUEILLIS PAR ALEXANDRA PIGNY
Emma Vanderstuyf, 5e
La collégienne exprime déjàdes convictions à traverssa façon de se nourrir : elle a choisi d’être végétarienne. Alors, mêmesi elle ne connaît pas trèsbien les produits bio, elleapprouve de manger natu-rel au collège.
PH. PHILIPPE HOUZÉ
Camille Vandepitte, 4e
Camille est une écologisteconvaincue. Concernéepar le réchauffement climatique, elle participedepuis l’année dernière au club Environnement deson collège et connaît les gestes à faire pour préserver la planète.
PH. PHILIPPE HOUZÉ
ça fait du bien à la planète ! C’est pour celaque c’est une bonne idée de manger bioau collège de temps en temps.
Camille Vandepitte, 4e
J’ai trouvé que les yaourts bio étaientvraiment meilleurs. On sentait plus legoût du fruit que d’habitude. Je n’avaisjamais mangé bio avant, ça change. Onsait au moins d’où viennent les produits,et puis c’est bon pour la santé. Avec leréchauffement de la planète, c’est impor-tant de faire des choses pour protéger laterre pour nos enfants. D’ailleurs, c’estpour cela que je participe à un club Envi-ronnement au collège. On fait par exem-ple des affiches pour dire aux élèves dene pas jeter leurs déchets par terre.
Emma Vanderstuyf, 5e
Le goût est plutôt pareil que d’habitude.Chez moi, on ne mange jamais bio maisje fais quand même attention à ce que jemange parce que je suis végétarienne.Le « bio », je ne sais pas trop ce que çaveut dire, mais je crois que c’est des ali-
Claire Desfossez, 4e
Depuis qu’elle participeau club Environnementdu collège, Claire sait ceque sont les produitsbio. Pourtant, elle n’enavait jamais mangé et a donc été ravie depouvoir goûter unrepas bio au collège.
PH. PHILIPPE HOUZÉ
DANS MON COLLÈGE
� On va essayer de mettre en place unrepas bio par mois. Pour nous, en cui-sine, c’est le même travail mais moinsde pesticides dans les assiettes, je suisforcément pour. La vraie contraintereste que, pour l’instant, le nombre defournisseurs bio est encore restreint.
L’avis de... Yannick Flament, cuisinier au collège Henri-Dunant
CDJLES ÉLUS VALENCIENNOIS AU CŒUR DES DÉBATS
� En pénétrant dans la grande salle deréunion du Point relais services de Valen-ciennes, Cloé, Vincent, Anissa, Camille,Christopher et les deux Julie ont bienconscience de vivre un moment important,à tout le moins inédit, dans leur vie dejeunes élus du Conseil départemental desjeunes (CDJ). Ce 9 septembre, ils ont étéinvités à suivre les travaux des conseillersgénéraux de l’arrondissement de Valen-ciennes. Chacun a pris place autour de la table.Côte à côte, élus juniors et seniors parta-gent les mêmes documents : il s’agit, pourcette troisième réunion de l’année, d’exa-miner quatre demandes de subventionsd’associations, pour des projets qui concer-nent l’arrondissement.Un débat citoyenLa demande du Secours populaire françaispour l’opération « les oubliés desvacances » est défendue par deux repré-sentants de l’association, chiffres et pho-tos à l’appui. Trois autres dossiers sontégalement soumis à l’appréciation desconseillers généraux. René Cher, l’élu ducanton de Saint-Amand Rive-droite quipréside la commission d’arrondissement,fournit des informations complémentaireset mène les échanges.On passe au vote. Les jeunes élus du CDJn’y participent pas, bien entendu. Mais ilsont assisté à deux heures d’un débatcitoyen et participé, pour la première fois,à ce temps fort du travail des conseillersgénéraux ! Une expérience positive, à réi-térer sans doute…
ANTOINE PLATTEEL
Novembre 2009 LE NORD 25
Le CDJ à Paris
1
2
Les jeunes élus ont participé au travail desconseillers généraux. PH. PHILIPPE HOUZÉ
Les jeunes élus ont pu découvrir l’Assembléenationale, son hémicycle, sa bibliothèque, sasalle des pas perdus... et ainsi mieux com-prendre le travail des députés.
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2
Fin septembre, les élus du Conseil départementaldes jeunes ont passé une journée à Paris pourvisiter l’Assemblée nationale et une expositionconsacrée à Gustave Eiffel, à l’Hôtel de Ville.
La vie et l’œuvre de Gustave Eiffel, le magi-cien du fer, n’ont désormais plus de secretpour les jeunes du CDJ.
BIODIVERSITÉDES NICHOIRS DANS LES COLLÈGES�Proposer à la mésange bleue, au merle
ou à la bergeronnette un abri adapté et
confortable, tel est l’objectif des nichoirs
qui sont progressivement installés dans
les collèges du département. Le collège
Paul-Langevin à Avesnes-les-Aubert, dans
le Cambrésis, a été le premier concerné.
Une dizaine de nichoirs y ont été installés
au printemps 2009. Cet automne, le collège
Van-der-Meersch, à Cappelle-la-Grande,
dans le Dunkerquois, sera lui aussi équipé
et en 2010, six autres établissements pro-
poseront le gîte aux oiseaux du secteur. À
chaque fois, un travail de sensibilisation
est mené en parallèle, par les services du
Département et l’équipe éducative, auprès
des collégiens.
LAURENCE BLONDEL
upture du tendon d’Achille. FabriceScotté, 42 ans, n’est pas footballeur.C’est en jouant à la bourle que le vice-président de la Fédération du Nord s’estblessé ! « Bourleux » émérite, capablede jouer « à la Wattrelosienne » comme« à la Tourquennoise », Fabrice Scottéa découvert ce jeu dans sa jeunesse etne l’a plus quitté. La bourle est à l’imagedes jeux et sports traditionnels encore
pratiqués dans le Nord Pas-de-Calais : foisonnant de subtilitéset de particularismes locaux. « À Wattrelos ou à Leers, la bourlepèse entre 5,5 et 9 kg, tandis qu’à Tourcoing, elle pèse 2 kg, mais
BALADE
26 LE NORD Novembre 2009
Bourle, javelot, billon, crosse, tir à l’arc... Voyage dans l’univers
de ces milliers de Nordistes qui perpétuent et font vivre les…
SPORTS DU FONDDES ÂGES
c’est au moins aussi technique », explique Fabrice Scotté. À l’ori-gine, la bourle est une sorte de gros disque façonné dans dubois de gaïac, une essence exotique. Elle se joue sur une pisteincurvée constituée d’un mélange de bouse de vache, de sciureet de bière. L’objectif est d’amener la bourle, en la faisant sinuerd’un côté à l’autre de la piste, le plus près possible de l’étaque,une pièce de métal incrustée dans le sol. « C’est un peu commela pétanque, mais c’est beaucoup plus tactique, stratégique etcompliqué ! », commente Fabrice. La Fédération du Nord regroupe quelque 3 000 pratiquants,en comptant les enfants des écoles de bourle, qui permettentaux élèves des classes primaires de découvrir ce sport durantleur temps scolaire.
Novembre 2009 LE NORD 27
À BAILLEUIL, LA GHILDE SAINT-SÉBASTIEN RASSEMBLETOUTES LES SEMAINES, UNE SOIXANTAINE D’ARCHERS
• Entre Cucq (62) et Wattrelos, en suivant la frontière belge, la région compte82 sociétés de tir à l’arc à la perche. La plupart sont centenaires, à l’instar duclub de Bailleul. Plus de 3 800 archers font vivre ce sport d’adresse et de force.Pour Laurent Lazoore, président de la ghilde Saint-Sébastien, ce sport vientpeut-être d’une pratique d’entraînement militaire.
LE GESTE SÛR DU « BOURLEUX » AVERTI
• De Wasquehal à Toufflers, de Tour-coing à Wattrelos, la bourle se pra-tique encore beaucoup dans l’agglo-mération lilloise et les compétitionssont âprement disputées.
LE BILLON, COMME DANSLE CHAS D’UNE AIGUILLE
• Le billon est essentiellement prati-qué dans le Cambrésis et le Douaisis.Il peut exister des variantes. Ici, le billlon doit pénétrer entre deuxbarreaux.
Bourloire Saint-Joseph à Wattrelos.Toutes les anciennes bourloires sontclassées aux Monuments historiqueset donc protégées. La bourloire estchère !PH. PHILIPPE HOUZÉ
28 LE NORD Novembre 2009
De la « clyte » sur le « tra »
De Merville à Wormhout, on ne perd pas non plus la boule.Quinze sociétés perpétuent un jeu dont les origines se perdentdans la nuit des temps : la boule flamande. À l’instar de sa cou-sine la bourle, la boule flamande se joue avec un large disquede frêne ou d’orme d’un kilo environ. Mais les Flamands jouenten extérieur sur une piste (cendrée ou en macadam) appeléele bouloir (le « tra » en flamand). Biseautée, la boule décrit enroulant, une trajectoire courbe que le joueur peut plus oumoins corriger. Pour ce faire, on plaquait jadis, de la « clyte »,argile humide et collante, sur le côté de la boule. De nos jours,l’argile a été remplacée par de la pâte à modeler. Le disque debois est également recouvert d’une fine protection de caout-chouc. « La boule flamande demeure assez vivace, même si beau-coup de jeunes considèrent que c’est un jeu de vieux ! » ,explique M. Blaevoet, président de la société de Wormhout, quise démène pour faire connaître son sport au grand public. GérardDelmas, membre du même club, insiste sur l’esprit de cama-raderie, propre aux sports et jeux traditionnels : « Avant, je jouaisà la pétanque. Mais à la pétanque, quand on joue mal, on sefait eng… ! »
Crosse country
La petite balle imprévisible sautille dans tous les sens. Toc ! But !L’arbitre note : un point. La crosse au but est l’un des sports
traditionnels les plus méconnus de la région et les crosseursne sont plus que quelques centaines, répartis essentiellementdans la Sambre et le Valenciennois. Prenez une planche de deux mètres de haut sur 20 cm delarge. Placez-vous à dix mètres en vous munissant d’un clubde golf rustique, composé d’un manche et d’un fer en formede marteau. Placez au sol une choulette, balle en bois de formeovoïde. Visez la planche. Si la balle la touche, c’est tout bon. Dans la famille Dausse, à Assevent, près de Maubeuge, on estcrosseur de père en petit-fils. « Avant, il y avait des sociétés decrosse dans tous les villages, mais ce jeu disparaît », raconteSerge Dausse. La crosse au but est une des multiples variantesd’un sport considéré comme le véritable ancêtre du golf, car ilse pratique également dans les pâtures et les champs (on parlealors de crosse en plaine), voire dans la rue… La société de crosse d’Assevent organise régulièrement degrandes compétitions, tels que championnats de France, d’Eu-rope ou du monde. « Il n’y a malheureusement pas de Belgesou de Néerlandais pour nous disputer les titres », explique avecun sourire entendu Serge Dausse, dont l’épouse est double cham-pionne de France et d’Europe. La crosse au but est le seul sportoù les Français se qualifient toujours pour la coupe du monde,et gagnent à la fin !
Comme une quille dans le chas d’une aiguille
« C’est un coup à prendre ! », admet Roger Rousseaux, en
BALADE
À Wormhout, la boule flamande demeure une tradition bien ancrée. Le club local n’hésite pas àproposer des initiations à qui passe par le centre ville. PH. PHILIPPE HOUZÉ
Novembre 2009 LE NORD 29
TIR À L’ARC À LA PERCHE,50 KG DE TENSION
• Les archers sont surnommés « lesbras de fer ». C’est vrai qu’il faut unecertaine force pour envoyer la flècheà plus de 30 m de haut. Pourtant, lesfemmes s’en sortent très bien.
1 Lorsque plusieurs bourles sont proches de l’étaque, la petite piècemétallique inscrustée dans la piste, il faut mesurer... PH. PHILIPPE HOUZÉ
2Leçon de crosse au but en trois temps : placer la choulette, balle en bois enforme d’œuf, sur un peu de sable. PH. CHRISTOPHE BONAMIS
3Tenir la crosse à deux mains et « ne pas regarder la planche que l’ondoit viser », conseille M. Dausse à Assevent. PH.CHRISTOPHE BONAMIS
4Frapper assez fort pour que la choulette parcourre cahin-caha les dixmètres qui la séparent de la cible : une planche de 20 cm de large. PH.CB.
À FLOYON, DANS L’AVESNOIS, ON A RÉINTRODUIT LEBILLON POUR ANIMER LES FÊTES LOCALES.
• Le billon est un jeu d’adresse ancien dans lequel le joueur doit faire faire undemi-tour à une masse de 75 à 85 cm de long, en la projetant soit entre desbarreaux, soit au plus près d’un pieux. C’est en fabriquant des billons pour desjoueurs que M. Rousseaux est devenu à son tour, un joueur au geste sûr et précis. Depuis, toute la famille s’y est mise.
LE JAVELOT À PLUMESPREND SON ENVOL
• Dans la région, le javelot tir surcible est sorti de l’anonymat. Il estdevenu un sport à part entière avecses clubs, sa formation de jeunes etsa fédération française.
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BALADE
30 LE NORD Novembre 2009
observant le premier jet du néophyte. Le billon est affaire dedextérité. Il s’agit d’une sorte de masse en bois façon batte debase-ball à l’ancienne, dont une extrémité est pointue. Resteau joueur à tenir cette extrémité à la main, tendre le bras, etjeter l’objet en lui faisant faire un demi-tour. La cible ? Un râteaucomposé de barreaux d’acier. Le billon doit se flanquer entreles barreaux, comme si on lançait une quille à travers le chas
d’une aiguille géante. Président du club de la Billionnière deFloyon, dans l’Avesnois, Roger Rousseaux est venu au billonun peu par hasard : « J’ai toujours travaillé le bois par passionet un jour, des joueurs de billon m’ont demandé si je pouvaisleur en fabriquer. » De fil en aiguille, il est devenu joueur et aintroduit ce jeu, d’ordinaire pratiqué dans le Cambrésis et leDouaisis, à Floyon. De lancer, il est aussi question à Emmerin, au sud de Lille, oùl’on pratique le javelot tir sur cible…
Allez lance !
Parfaite synthèse de la flèche et de la lance, le javelot est sortides estaminets dans les années 70 pour devenir un sport à partentière. Une pointe de métal prolongée d’un ramage de plumes
On peut venir aux jeuxtraditionnels à tout âge, par hasard comme par passion.
Manuel Dias, président du Javelot club emmerinois depuis 1997.PH. PHILIPPE HOUZÉ
Œil exercé et esprit d’analysesont les qualités
d’un bon bourleux.PH. PHILIPPE HOUZÉ
Billon à Floyon.PH. CHRISTOPHE BONAMIS
Novembre 2009 LE NORD 31
SAUT D’OBSTACLES À LABOURLOIRE
• Pour gagner une partie de bourle,la tactique est déterminante. Uneéquipe peut ainsi placer ses bourlescomme autant d’obstacles qui empê-cheront l’adversaire d’aller à l’étaque.
DEUX JETS QUI VALENTDEUX POINTS
• Si le javelot touche la partie rouge,c’est un point. Si l’on tape la partiecentrale, on marque deux points. Ici,le joueur marque deux points avecses deux javelots.
DE LA SOULE AU GOLF ENPASSANT PAR LA CROSSE
• La crosse trouve ses origines auMoyen-Âge avec la soule, jeu sansrègles précises et assez violent.Depuis, la crosse a donné naissanceau golf.
PETITS OISEAUX DETOUTES LES COULEURS
• Perchés à 28 - 30 mètres de haut,les oiseaux (morceaux de bois fichésde plumes) attendent que les meil-leurs archers viennent les déloger. Pas facile du tout...
BILLON
Association la Billionnière, Roger Rousseaux, 1, rue du Plouy à Floyon, tél. 03 27 59 24 82.
BOULE FLAMANDELes amis de la boule flamande à Wormhout. Jean-Pierre Blaevoet, tél. 03 28 65 72 13. Entraînements et initiation sur la place de Wormhout, le samedi de 15 h à 17 h.
BOURLE
Fédération des sociétés de bourle du Nord, 34, rue du Moulin Fagot, 59200 Tourcoing. Jean-Pierre Moerman : 06 45 42 07 36 ou FabriceScotté : 06 14 07 45 [email protected]
JAVELOT TIR SUR CIBLEComité départemental de javelot tir sur cibleTél. 03 20 90 66 60.
TIR À L’ARC À LA PERCHEGhilde de Saint-Sébastien à BailleulTél. 03 28 42 21 44. http://pagesperso-orange.fr/uaanf/contacts.htm
À noter également le livre de Dominique Lobjois,Jeux traditionnels et populaires, éd. Engelaere.www.engelaere-editions.com
Jeu d’adresses
Le tir à l’arc à la perche : un sport impressionnant qui peut
être dangereux : attention aux flèches qui retombent, elles
peuvent faire mal au crâne... PH. PHILIPPE HOUZÉ
32 LE NORD Novembre 2009
multicolores font du javelot un projectile équilibré, qu’il s’agitde propulser sur une petite cible placée à 80 cm du sol. « Dansle Nord, 22 clubs et 406 licenciés sont affiliés à la Fédérationfrançaise de javelot tir sur cible », explique Manuel Dias, pré-sident du club emmerinois de javelot. « C’est un sport d’adresse,de concentration que l’on peut pratiquer dès l’âge de 9 ans. »Si tous les clubs ne s’orientent pas vers le haut niveau, le clubd’Emmerin, lui, participe régulièrement aux grandes compé-titions nationales.
Côté haut niveau, rien n’arrive à la cheville des archers adeptesdu tir à l’arc à la perche. Arc tendu, tête et corps inclinés versle ciel, l’archer vise les oiseaux, petites pièces de bois surmon-tées de plumes suspendues à 30 mètres au-dessus du sol. Unpeu plus haut encore, trône le papegai, oiseau merveilleux qui,une fois délogé, rapportera au bon viseur un maximum de points.Le tir à l’arc à la perche, présent en Flandres, en Belgique et àWattrelos, est un sport aussi spectaculaire à pratiquer qu’àregarder. On dénombre environ 3 500 archers dans le Nord Pas-de-Calais. Voilà encore un sport traditionnel qui fait tournerles têtes !
ARNAUD RAES
La planche Bali Ingrédients(8 personnes)
Pour la terrine cysonienne :- 1 kg de chair à saucisse - 2 tranches de foie de génisse - 2 tranches de pain dur - 1 verre de lait - 1 bouquet de persil - 1 œuf - sel, poivre- ciboulette
Pour la planche :- maroilles, mimolette- frites- cornichons et petits oignons- pain de campagne- salade roquette accompagnée de vinaigrette
balsamique.
Vinaigrette :- 1 cs de vinaigre balsamique- 3 cs d'huile d'olive- 1 cc d'eau froide- 1/2 cc d'origan- 12 grains de raisins secs- ciboulette, sel, poivre
Préparation de la terrine
- Mettre dans le bol du mixeur le pain et mouiller avec le lait.
- Ajouter le foie de génisse et l'œuf. Mixer et réserver. Vous devez obtenir un mélange assez onctueux.
- Pendant ce temps, préchauffer le four à 180° C.
- Pétrir la chair à saucisse avec le persil émincé. Saler, poivrer ajouter la ciboulette puis pétrir le tout pour bien mélanger tous les ingrédients.
- Beurrer légèrement un moule à cake et enfourner pendant 1 heure (selon le four).
- Pour vérifier la cuisson, la lame du couteau doit ressortir propre et le dessus du pâté doit être très doré.
Une recette de...Gregory Leblancchef au restaurant Bali coffee*
* Bali coffee12, rue Salvador-Allende - 59830 CysoingTél. 03 20 59 80 01PH. CHRISTOPHE BONAMIS
La boule flamande s’apprend à tout âge. À Wormhout, la relève des anciens semble déjà assurée.PH. PHILIPPE HOUZÉ
RECETTE
BALADE
• Depuis 1635, la France etl’Espagne sont en guerre. Pourchanger… Le Nord et l’Artoissont jusqu’alors possessionsespagnoles. Mais au cours duconflit, les villes de Gravelines(1645), Bergues (1646), Lan-drecies (1655) sont prises parle tout jeune roi Louis XIV.L’année suivante, les arméesfrançaises, commandées parle maréchal de Turenne, neparviennent pas à s’emparerde Valenciennes. Il faut du ren-fort. Qu’à cela ne tienne, le car-dinal Mazarin, premier minis-tre de Louis XIV, fait aussitôtalliance avec l’Angleterre quiaccepte la main tendue àcondition de prendre posses-sion, une fois la victoireacquise, des villes de Mardycket de Dunkerque. Les Françaisassiègent Dunkerque pendantque les Anglais prennent Bou-logne. Le 14 juin 1658,Turenne se lance à l’assaut des
troupes espagnoles dans lesdunes aux environs de Lef-frinckoucke. 6 000 Espagnols sont tués oufaits prisonniers. Les pertesfrançaises sont au nombre de500 environ. La bataille desDunes a été décisive. La paixest imminente. Le 23 juin,Dunkerque, réveillée espa-gnole, se retrouve française.Mais, en vertu de l’accordpassé par Mazarin avec lesAnglais, la ville s’endort doncanglaise le soir même !
Une paix fragile
Le 7 novembre 1659 est signésur l’île des Faisans, au beaumilieu de la Bidassoa (PaysBasque), le Traité des Pyré-nées. Il prévoit le mariage deLouis XIV, 21 ans, avec Marie-Thérèse d’Autriche, fille dePhilippe IV, roi d’Espagne. Àl’époque, tout bon mariageprincier s’accompagne du ver-
sement d’une dot. Pour cefaire, Philippe IV se voitcontraint de rendre à la Francede nombreuses places fortes,telles que l’Artois et plusieursvilles fortifiées du Nord. Il faudra attendre le 27 octo-bre 1662 et l’achat de la villepar Louis XIV cinq millions delivres pour que Dunkerqueredevienne française. Cependant, la paix est fragile.
En effet, la dot de Marie-Thé-rèse d’Autriche comprenaitégalement le versement de500 000 écus à la France. Unesomme qui ne sera pas payée,si bien qu’à la mort de Phi-lippe IV en 1665, Louis XIVréclamera des compensationset déclenchera la guerre dite de« dévolution ».
ARNAUD RAES
HISTOIRE D’UN JOUR
« Philippe, je vous prends Le Quesnoy et votre fille »
7 NOVEMBRE 1659
Novembre 2009 LE NORD 33
Par le Traité des Pyrénées, les royaumes de France et d’Espagne mettent finà 25 ans de guerre. Le Quesnoy, Landrecies et Avesnes deviennent françaises.
Le QuesnoyLe Traité des Pyrénées, signé en1659 entre les royaumes de Franceet d’Espagne, prévoit le rattache-ment à la France de nombreusesplaces fortes du Nord. Les villes deLe Quesnoy, Gravelines, Avesnes-sur-Helpe, Landrecies et Bourbourgdeviennent alors françaises. PH.PHILIPPE HOUZÉ
Complexe mosaïqueCette carte représente les différentes étapes du rattachement du Nord à la France.
Formation de la frontière
Royaume de France
Territoire acquis au Traitédes Pyrénées 1659
Territoire acquis au Traitéd’Aix-la-Chapelle
Territoire acquis au Traitéde Némigue 1678
Frontière rectifiée -Traité d’Ultrecht 1713
et territoires perdus
34 LE NORD Novembre 2009
SPORTSSPORT
Crosse Il y a quatre mille ans, en Perse, on jouait déjà à un jeu avec une crosse et une balle. En France,on y a joué dès le Moyen-Âge… Aujourd’hui, le hockey sur gazon compte 3 000 adeptes dans le Nord.
« C’est plus dur de manier sa crosse que ses pieds ! »
a découvert ce sport à l’école puisque LuisCastanheira, l’entraîneur coordinateur duclub, intervient aussi comme éducateursportif dans les écoles de la ville et dansla section sportive du collège Paul-Duez.Le hockey sur gazon se joue… sur terrainsynthétique ! Les seniors évoluent surun terrain de 91,4 x 55 mètres et dispu-tent en deux mi-temps de 35 minutes unjeu qui ressemble au football : chaqueéquipe compte 11 joueurs, dont un goal,et il faut mettre le plus de balles dans le
but. On ne touche la balle qu’avec le côtéplat de la crosse et des règles plus souplesque celles du foot permettent de rendrele jeu plus dynamique. Le nombre debuts marqués est souvent plus impor-tant. Et comme l’affirme Lucas, 10 ans etdemi : « Beaucoup de filles font de ladanse, beaucoup de garçons font du foot.Nous, on fait tous ensemble du hockey !Et c’est intéressant parce que c’est plusdur de manier sa crosse que ses pieds ! »
FRANÇOISE POIRET-COLONGE
� Paradoxe : le hockey sur gazon est undes sports les plus anciens au monde etil est pourtant mal connu et peu média-tisé. Mais, dans le Nord, il est en pleinessor, avec 17 clubs ou sections et 2 500à 3 000 pratiquants. Ces dernières années,il a surtout été développé dans des com-munes de taille moyenne, comme Bailleulou Cassel.Créé en 1931, le Hockey Club de Cambraicompte aujourd’hui 220 licenciés, dont lamoitié de jeunes. La majorité d’entre-eux
�« Le gros avantage du hockey, c’est quec’est un sport collectif mixte, jusqu’à14 ans. Comme il nécessite plus d’adresseque de force, les filles réussissent aussibien que les garçons. Par ailleurs, notrediscipline a du charme car, l’été, on jouedehors et, l’hiver, dans un gymnase auchaud ! »
L’avis de... Luis Castanheira Entraîneur et éducateur sportif à Cambrai
Au hockey sur gazon, on ne touche la balle qu’avec le côté plat de la crosse. PH. CHRISTOPHE BONAMIS
RENDEZ-VOUSJUSQU’AU 8 NOVEMBRE� Hockey sur gazon : à Lille, tournoi qua-lificatif à la coupe du monde 2010 avec laFrance, le Pakistan, le Japon, la Pologne,la Russie et l’Italie.www.hockey-lhnpc.org
29 NOVEMBRE
� Course des clochers à Vieux-Reng. 9 et 15 km. À partir de 9 h [email protected]
ACROBATIQUESLes Pistes ouvertes
Pour les artistes professionnels comme pour les élèves en formation à l’école du cirque, les Pistes ouvertes sont l’occasion d’une rencontre privilégiée
avec le public. Environ tous les deux mois, découvrez jongleurs, acrobates,contorsionnistes… dans des numéros originaux,
résultats de semaines de recherche.PH.DR
LommeCentre régional des arts du cirque, les 21/11, 30 et 31/01, 27/03 et 29/05.
Tél. 03 20 08 26 26
SURRÉALISTEMiró et Tériade : l’aventure d’Ubu
Joan Miró a illustré trois livres autour du héros d’AlfredJarry. L’exposition présente ces lithographies éditées par
Tériade, ainsi qu’une sculpture de l’artiste représentant legrotesque personnage.
Le Cateau-CambrésisAu musée départemental Matisse, jusqu’au 31 janvier.
Tél. 03 27 84 64 50
NOSTALGIQUESur un air de mine
La musique occupait une place importante dans la cultureminière. Harmonies, fanfares, chorales et bals rythmaient
la vie des « gueules noires ». L’ exposition évoque cetteculture à l’aide de nombreux objets : instruments,
uniformes, partitions, bannières, programmes, photographies, films…
PH. LE GROUPE BOMBES 2 BAL - DR
LewardeAu Centre historique minier, jusqu’au 31 décembre.
Tél. 03 27 95 82 82
CRÉATIVELa braderie de l’art
Vive le recyclage ! Assistez à 24 heures de création en live, avec 150 artistesinternationaux : peintres, sculpteurs, designers, grapheurs, graphistes…
qui se prêtent au jeu du détournement d’objets. Et si vous le voulez, repartez avec une œuvre d’art, pour 1 à 250 euros.
PH.DR
RoubaixÀ la Condition publique, du 5 décembre à 19 h au 6 décembre à 19 h.
Tél. 03 28 33 48 33
EXPOSITIONS
6 AU 15 NOVEMBRE19e salon d’automnedes Amis des Arts ronchinoisRonchinHôtel de VilleTél. 03 20 88 46 76
JUSQU’AU 22 NOVEMBREÀ fleur de peauPierre Charlon, sculpture,Françoise Danel, peinture etIsabelle Leclercq, céramiqueLambersartLe ColyséeTél. 03 20 006 006
JUSQU’AU 22 NOVEMBRESur le filExpressions textiles inattenduesLilleMaison Folie de Wazemmes
JUSQU’AU 29 NOVEMBRELa flore sauvagedes FlandresPhotos de Pierre BaeckerootNoordpeeneMaison de la Bataille
JUSQU’AU 30NOVEMBRE1943-1944 : courage et sacrificeL’engagement des 68 résistants fusillés au fort de BonduesBondues
Musée de la RésistanceTél. 03 20 28 88 32
JUSQU’AU 23 DÉCEMBREAli KazmaVidéoRoubaixEspace CroiséTél. 03 20 73 91 71
JUSQU’AU 27 DÉCEMBRELes douze coups de minuitRobes de mariéesCaudry
DU 5 NOVEMBRE AU 10 DÉCEMBRE 2009L’AGENDA DE VOS SORTIES
Musée des dentelles et broderiesTél. 03 27 76 29 77
JUSQU’AU 31 DÉCEMBRE1914-1918 : le destindes prisonniers deguerre de la placeforte de MaubeugeFeigniesFort de LeveauTél. 03 27 62 37 07
JUSQU’AU 31 DÉCEMBREPrédateursDe la coccinelle au tigre
Novembre 2009 LE NORD 35
LillleMusée d’Histoire naturelleTél. 03 28 55 30 80
JUSQU’AU 13 FÉVRIERPeter KlasenLa mémoire du regard, l’œuvre photographiqueDunkerqueLAACTél. 03 28 29 56 00
JUSQU’AU 31 MARS Pigeonniers d’hieret d’aujourd’huiCaudryBase de loisirs du Val du RiotTél. 03 27 85 27 67
10 NOVEMBREHistoires seméescontes musicaux africainspar la Cie Kaï Dina, dès 4 ansBailleulHôtel de Ville, 20 hTél. 03 28 43 81 00
14 NOVEMBREIl était une fois la terredès 3 ansTempleuveMairie-centre, 16 h
18 NOVEMBREUne chenille dans le cœurde Stéphane Jaubertie, dès 9 ansValenciennesPhénix, 15 h et 19 hTél. 03 27 32 32 32
18 NOVEMBRELéo et le gâteaud’anniversairepar la Cie Poly-sons, dès 3 ansDunkerqueSalle du MéridienTél. 03 28 63 99 91
2 DÉCEMBRERouge Rougemarionnettes par le Théâtredu Billenbois, dès 3 ansSeclinSalle des fêtes, 20 h 30Tél. 03 20 62 94 43
EXPOSITIONS THÉÂTRE MUSIQUEMUSIQUE
36 LE NORD Novembre 2009
HUMOUR
5 NOVEMBREAlpha BlondyRoubaixCondition publique, 20 h 30Tél. 03 28 33 48 33
7 ET 8 NOVEMBRELe travail, la mineCréation mondiale de Nico-las Bacri et Philippe Murgier, avec l’Orchestre de Douai, laChorale des mineurs polo-nais et la Maîtrise boréaleDouaiAuditorium Henri-DutilleuxTél. 03 27 71 77 77
8 NOVEMBREClaude Barzotti1re partie : Vincent AndréCrespinSalle de la Renaissance, 18 hwww.crespin.fr
10 NOVEMBREAlexandre Tharaudjoue Scarlatti et RavelDouaiHippodrome, 20 hTél. 03 27 99 66 66
12 NOVEMBREWes Mackay & his bandSeclin Le Croque-NotesTél. 03 20 90 08 34
14 NOVEMBRENuit du boogieMarcq-en-Barœul Théâtre CharcotTél. 03 20 45 46 37
17 NOVEMBRELes WrigglesValenciennesPhénix, 20 hTél. 03 27 32 32 32
21 NOVEMBREChorus Jazz BandLezennesSalle Brassens, 20 h 30Tél. 03 20 47 07 85
22 NOVEMBREL’ensembleNomad’libMusique tsiganeLouvilSalle d’évolution, 17 h
22 NOVEMBREL’ensemble Sudestadajoue des madrigaux et can-tates de Monteverdi àVivaldiMarcq-en-Barœul Église Saint-VincentTél. 03 20 45 46 37
THÉÂTRE
6 AU 21 NOVEMBREPetit déjeuner orageux un soir de carnavalde et par Eno Krojanker et Hervé PironTourcoingSalon de ThéâtreTél. 03 20 27 13 63
7 AU 14 NOVEMBREVive Bouchonde Jean Dell et GérardSibleyras, par la Cie DezastrenouvoLambersartPré fleuritél. 06 59 26 90 93
10 NOVEMBRELe comiquede et avec Pierre Palmade,mise en scène Alex LutzLilleThéâtre Sébastopol, 20 hTél. 03 20 54 44 50
10 AU 14 NOVEMBREToâde Sacha Guitry,mise enscène Thomas JollyVilleneuve d’AscqRose des VentsTél. 03 20 61 96 96
19 AU 22 NOVEMBREL’éventail de LadyWindermered’Oscar Wilde, par la Cie Au tour des motsLambersartPré fleuriTél. 06 10 16 62 86
20 ET 21 NOVEMBRELe cocu magnifiquede Fernand Crommelynck,mise en scène V. GoethalsDunkerqueBateau Feu, 20 h 30Tél. 03 28 51 40 40
20 NOVEMBRE AU 3 DÉCEMBREC’est pas pour me vanter…d’Eugène Labiche, mise en scène Gloria ParisLilleThéâtre du NordTél. 03 20 14 24 24
21 NOVEMBREVive la Chouvénie !par la Cie Entre guilleretsBailleulCentre social Honoré-Declercq, 20 h 30Tél. 03 28 43 81 00
JEUNE PUBLIC
L’AGENDA DE VOS SORTIES
DANSE
12 NOVEMBREMaxChorégraphie Ohad Naharin RoubaixLe Colisée, 20 h 30Tél. 03 20 24 66 66
17 NOVEMBREWe was themChorégraphie Hans Van denBroeckDunkerqueBateau Feu, 20 h 30Tél. 03 28 51 40 40
28 NOVEMBREAshesChorégraphie Koen AugustijnenDouaiHippodrome, 20 hTél. 03 27 99 66 66
29 NOVEMBRERhythm of thedanceTrith-Saint-LégerThéâtre des Forges René-Carpentier, 16 hTél. 03 27 24 69 20
26 AU 28 NOVEMBREJacques Vidal SeptetDunkerqueJazz-Club, 20 h 45Tél. 03 28 63 51 00
26 NOVEMBREDon Giovannide Mozart, par l’orchestreAmadeusCambraiThéâtre, 20 hTél. 03 27 72 95 00
2 DÉCEMBREEiffel et Ace OutRoubaixCave aux poètes, 20 h 30Tél. 03 20 27 70 10
4 DÉCEMBRELes petits chan-teurs de BelgiqueWavrinÉglise, 20 h 30Tél. 03 20 58 22 07
21 NOVEMBRERésister c’est existerd’Alain Guyard, mise enscène Isabelle StarkierCaudryThéâtre, 20 h 30Tél. 03 27 70 09 60
4 ET 6 DÉCEMBREMusic-HallLecture-spectacle des Fousà réaction (associés)LandreciesHôtel de VilleTél. 03 27 77 09 26
7 NOVEMBREJH recherche JF…vite… très vitepar Yohann MetayWavrinMoulin, 20 h 30Tél. 03 20 58 22 07
17 NOVEMBREMa terre happyde et par Bruno CoppensSeclinSalle des fêtes, 20 h 30Tél. 03 20 62 94 43
17 NOVEMBRELa groupie ducomiquede et par Sylvie Raboutetet Guy MontagnéEscaudœuvresSalle polyvalente, 20 h 30Tél. 03 27 72 70 70
28 NOVEMBREManu Payet entournéeAulnoye-AymeriesThéâtre Léo-FerréTél. 03 27 53 63 79
CIRQUE
17 ET 18 NOVEMBREPiste & Lovepar Thomas Dequidt etAntoine CléeLillePratoTél. 03 20 52 71 24
DR
DR
DR
Les ÉtrangèresDe Jean-Denis Clabaut
Instituteur et archéo-
logue, Jean-Denis Cla-
baut s’est fait une spé-
cialité de nourrir son
imaginaire en plon-
geant dans le passé…
Nathalie et Faïza, l’une
d’origine polonaise,
l’autre algérienne, sont amies d’en-
fance et vivent dans un coron du
Pas-de-Calais. Quand les deux
familles se disputent, les amies sont
séparées. Leurs retrouvailles sont
pour l’auteur l’occasion de retracer
l’itinéraire de ces deux familles immi-
grées dans le bassin minier.
Dans le droit fil des précédents
romans de Jean-Denis Clabaut, Les
Étrangères proposent une relecture
de notre histoire régionale.
Éditions Ravet-Anceau, 10 ¤.
Le Grand Boulevard, regards croisésDe Jacques Desbarbieux et Hubert Hennart
Tirant parti d’une
belle collection de
cartes postales du
Grand Boulevard, les
auteurs croisent
vues du passé (à
partir de 1909) et
photographies d’au-
jourd’hui. De cette
comparaison, plan par plan, entre le
passé et le présent, les aménage-
ments urbains les plus récents ne
sortent pas grandis ! Et l’on mesure
mieux ce que l’on savait déjà : la
place prépondérante prise par la
voiture tout au long de cette artère
pionnière, conçue pour relier au plus
vite Lille, Roubaix et Tourcoing. Un
ouvrage bien fait et très instructif !
Éditions Alan Sutton, 23 ¤.
GeorgesDe Tanguy Prouvost
Écrit sous forme de roman, presque
de conte, facile à lire, Georges est le
récit du combat mené par un jeune
Lillois contre une maladie non identi-
fiée qui l’a frappé il y a quelques
années. Émouvant et drôle, ce livre
est un message d’espoir pour ceux
qui se trouvent confrontés à une
telle situation et, pour leur entou-
rage, un bon moyen de comprendre
ce qu’ils peuvent ressentir.
Bayard Service Édition, 113 pages, 15 ¤.
Le Feude Barbusse et Boucq
Ce somptueux ouvrage
est l’histoire d’une ren-
contre. Celle entre un
texte brut, poignant,
sans concession, Le Feu,
écrit en 1916 par Henri
Barbusse et le regard du dessina-
teur François Boucq. Celui-ci a illustré
en une trentaine d’aquarelles, de
nombreux passages de l’œuvre de
Barbusse : la Grande Guerre, les
tranchées et l’enfer des Poilus. Pho-
tos et légendes pédagogiques agré-
mentent les pages. Telle une œuvre
d’art, un magnifique livre est né.
Éditions Invenit. 20 ¤.
MaymunKung-fu
Ce duo franco-turc (Vin-
cent Libert et Timuçin Gün)
vient de sortir son premier
album. En quatorze titres,
Maymun prouve que l’on peut
mélanger les couleurs. Celles de
l’électro, du hip-hop, du funk... May-
mun se joue des clichés pour offrir
un album qui s’écoute comme une
bande dessinée complètement
givrée. À découvrir le 13 novembre à la Maison folie deLille-Moulin. www.maymun.fr
LIVRESSALONS /FOIRES
CD
Novembre 2009 LE NORD 37
7 ET 8 NOVEMBREWeppes en boucheSalon de la gastronomieWavrinSalle des fêtesTél. 03 20 58 17 17
7 ET 8 NOVEMBREBulles en Nord22e salon de la BDLys-lez-LannoyEspaces Desmulliez, Paul-Bert et Agora, 10-19 hwww.bdlys.com
7 AU 15 NOVEMBREAménagoRénovation, équipement,ameublement, décorationLilleGrand Palais, 10-19 hTél. 03 20 79 94 60
8 NOVEMBRE31e bourse d’échan-ge et brocante Raillencourt-Sainte-OlleLe Tordoir, 9-18 hTél. 06 71 87 95 86
14 ET 15 NOVEMBREPomexpoSalon du patrimoine fruitierVilleneuve d’AscqEspace ConcordeTél. 03 20 67 03 51
14 ET 15 NOVEMBRE9e marché de l’AventGastronomie et artisanatHaspresSalle Michel-BernardTél. 03 27 25 70 69
15 NOVEMBRENoël à l’ancienneMarché de Noël, jouetsanciens, déco à l’ancienneBoeschèpeSalle des fêtes et au pied dumoulin, 10-19 hTél. 03 28 42 51 25
21 ET 22 NOVEMBRESalon du livreBailleulSalle des fêtesTél. 03 28 41 27 54
SALONS /FOIRES
22 NOVEMBRESalon du collectionneurEscautpontSalle des sports, 8-17 hTél. 06 85 17 12 30
27, 28, 29 NOVEMBRE4, 5, 6 DÉCEMBRENoël dans sonpays : VaucellesLes Rues-des-VignesAbbaye de VaucellesTél. 03 27 78 50 65
28 NOVEMBRE1er salon de l’évolu-tion professionnelleLilleChambre de commerce etd’industrie, 10 - 19 hwww.vocatis.fr
28 ET 29 NOVEMBREMarché de NoëlCréations d’artistes confirmés et amateursMons-en-PévèleSalle des fêtes
29 NOVEMBRE12e bourse toutescollectionsMortagne-du-NordSalle des fêtes, 9 - 17 hTél. 03 27 26 85 61
29 NOVEMBRE10e bourse internationaleModélisme ferroviaire,miniatures automobiles,jouets anciens, maquettesPont-à-MarcqSalle des fêtes, 9 - 18 hTél. 03 20 92 96 77
SPORT
22 NOVEMBREChallenge hivernalVieux-BerquinChevalerie Sec-BoisTél. 03 28 43 52 65
38 LE NORD Novembre 2009
L’EXPO DU MOIS
� Gigantesque sur l’écran, levisage de Fernandel se trans-forme très progressivementen face simiesque. Miracle dumorphing ? Certainement,mais aussi une illustrationimpressionnante des ressem-blances entre les hommes etles grands singes. C’est tout lepropos d’Espèce d’humain quinous invite à réfléchir à ce quicaractérise l’être humain.Ce jour-là, une classe de 4e ducollège Henri-Matisse de Lillevisite l’exposition avecMathieu. L’animateur com-mence par des questions :« L’homme n’est-il pas un
grand singe ? Qu’est-ce qui ledifférencie des chimpanzésou des gorilles ? » Des réponsesfusent. Pour alimenter leurréflexion, Mathieu invite lesadolescents à explorer la pre-mière partie de la salle. Desbornes animées leur expli-quent comment vivent lesgorilles. Plus loin, ils peuvent
observer, grâce à des moulages,les mains et les pieds d’unhomme et ceux d’un chim-panzé. Ils peuvent même secomparer aux singes en prati-quant des activités où ceux-ciexcellent. La suite de l’exposi-tion évoque l’évolution de l’es-pèce humaine. « Qu’est-ce quifait de nous des hommes ?Est-ce une question d’anato-mie ou d’éducation ? Unenfant élevé par des animauxest-il un être humain ? » Lesmodules suivants posentencore beaucoup de questionssur ce qui différencie l’hommedu singe. « Est-ce important
de donner une définition del’homme ? », demande finale-ment l’animateur. À ceux quirépondent que non, il rappellel’histoire – l’esclavage – etévoque un possible futur peu-plé d’hommes bioniques. Onquitte l’exposition sansréponse, mais riche de beau-coup de questions. Du genrede celles qui divisaient déjàPlaton et Diogène, il y a2 500 ans…
FRANÇOISE POIRET-COLONGE
Villeneuve d’AscqJusqu’au 14 mars 2010Forum départemental des sciencesTél. 03 20 19 36 36www.forumdepartementaldessciences.fr
« Espèce d’humain !— Toi-même ! »
Le forum départemental des sciences invite petits et grands à réfléchir à la nature de l’homme, en comparaison avec les grands singes.
Avis de collégien•« C’est intéressant parce qu’onrecherche ce qu’on pense. C’estbien de ne pas nous donner deréponses, mais de nous laissertrouver nos propres réponses »(Thil, élève de 4e).
En parcourant cette exposition, le visiteur peut se comparer au singe : sa morphologie, ses réflexes, sa mémoire, son agilité... PH. PHILIPPE HOUZÉ
Novembre 2009 LE NORD 39
LE MOIS PROCHAIN DANS
BALADEDécouvrez la Flandre occidentale
Histoire d’un jour 21 décembre 1928 : on a retrouvé Jean Bart
L’expo du mois« Miró et Tériade :l’aventure d’Ubu » au musée départemental Matisse au Cateau-Cambrésis
RencontreYves Thiéry, représentant dans le Nord de la défenseuredes enfants SPORT
Sensations fortes en char à voile
Dunkerquois d’adoption, Dieudonné Disi espère porter haut les couleurs du Rwanda aux JO de 2012. PH. EMMANUEL WATTEAU
Vainqueur le mois
dernier des 20 km de
Paris en 59 minutes
33, Dieudonné Disi est
rescapé du génocide
rwandais. Il parcourt
le monde, de Dun-
kerque à Kigali, en
courant.
Dieudonné Disi court après le temps perdu
RENCONTRE
� Berlin, championnat dumonde de marathon, août2009. À une dizaine de kilomè-tres de l’arrivée, DieudonnéDisi, coureur rwandais, est qua-trième. À la télé, Bernard Mon-tel le pousse de ses commen-taires. Et soudain, stupeur.L’athlète s’arrête. Puis repart.Et s’arrête de nouveau. Défini-tivement. « J’ai ressenti unepiqûre au genou, j’avais mal.J’ai décidé d’abandonner ; enfait, mon bassin était déplacé »,explique Dieudonné.
Dieudonné Disi est un mira-culé. En 1994, il a 14 anslorsque ses voisins de l’ethnieHutu massacrent sa familledurant le génocide au Rwanda.Dieudonné s’était caché dansle jardin. « Je suis le seul sur-vivant avec deux de mes sœursqui étaient alors au Congo »,raconte-t-il. « Avant, ma famillecomptait 200 membres ;aujourd’hui nous sommeshuit. » Dieudonné ne pensequ’à faire des études d’écono-mie mais il est enrôlé dans
l’armée comme douanier à lafrontière avec le Burundi. C’estlà qu’il voit des athlètes s’en-traîner et a l’idée d’un groscoup de bluff : « J’ai dit à meschefs qu’avant j’étais athlète etque je courais vite ! » Dieu-donné s’est improvisé coureurà pied. Avec bonheur. En 2006, il croise le chemin duDunkerquois Philippe Plancke.Touché par l’histoire du jeunecoureur, celui-ci décide de l’ai-der, devient son entraîneur etl’héberge lorsque l’athlète
séjourne en France, soit aumaximum 30 jours par an. « Jedois à chaque fois retourner auRwanda pour refaire un visa»,explique-t-il. À 29 ans, Dieu-donné Disi a déjà les yeux tour-nés de l’autre côté de laManche. En 2012, il espèreporter haut les couleurs duRwanda lors du marathonolympique de Londres.Advienne que pourra.Aujourd’hui, Dieudonné estun homme heureux.
ARNAUD RAES