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LE MAGAZINE DU TIR SUR SILHOUETTES METALLIQUES FRANCE

N°6 - JUIN 89

REGLEMENTSécurité oblige

LES MOUFLONS...... touchés ! tombés !

RECHARGEMENTLa feuillure

EN FRANCAIS DANSLE TEXTEThe french chronographe

HISTOIRE(S) D'OUTREATLANTIQUE...toujours lesgrands esprits

QUELQUES RESULTATS

ESSAILes composants GIAT/ALM

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24 H / 24 H365 JOURS

PAR AN

(16) 25 78 11 51code : SILOU

mot de passe : FSToute la Silhouette

sur votre

MINITEL

L'assemblée générale ordinaireFRANCE-SILHOUETTE aura lieu lorsdes prochains championnats deFrance à Thonons les Bains. Elle setiendra le JEUDI 6 JUILLET dans lasoirée. L'heure exacte sera préciséeultérieurement. Le lieu sera soit unchapiteau sur le stand, soit une salleà proximité. Venez nombreux. Si vousêtes dans l'impossibilité d'assister àl'assemblée, remettez votre pouvoirà un autre membre. Vous pouvezaussi photocopier ou reproduire à lamain le modèle ci-dessous pour nepas découper votre journal préféré.Chaque membre présent ne pourraêtre porteur que d'un seul pouvoir.

Je soussigné........................... donne pouvoir à......................... pour me représenterlors de l'Assemblée Générale Ordi-naire FRANCE SILHOUETTE du jeudi6 juillet à Thonons les Bains. Dater etfaire précéder la signature de la men-tion «bon pour pouvoir»

Date Signature

ORDRE DU JOUR

I) Rapport du Président sur la ges-tion du Conseil; Il) Rapport du secré-taire sur la gestion administrative etgénérale; III) Rapport du trésorier surla gestion financière; IV) Approbationdes comptes de l'exercice écoulé; V)Election des délégués régionaux; Vl)Election des membres du bureau;

Vll) Questions diverses

Si vous désirez inscrire un autrepoint à l'ordre du jour, écrivez-nous leplus tôt possible (pour que les lettresnous parviennent au plus tard le 23juin) ou mieux déposez un messagesur la messagerie du MINITEL. Demême si vous souhaitez prendre desresponsabilités au sein de notre as-sociation, soit comme délégué régio-nal, soit comme membre du bureau,veuillez nous envoyer votre candida-ture le plus tôt possible.

Le Bureau.

La sécurité doit être une préoccupa-tion constante pour notre sport. Cer-tains points du réglement concernentdirectement ces problèmes de sécu-rité. Nous allons passer en revue quel-ques contrôles possibles au niveau dumatériel lors de compétitions. Ce typede contrôle est courant aux USA etdans certains pays d'Europe. Si votrearme ne satisfait pas à ces contrôles,nous vous invitons à la faire revoir leplus tôt possible par un armurier.

Sur le Contender:

Procédure N°1

a) Ouvrir l'arme pour armer la pla-tine. b) Refermer l'arme c) Presser ladétente sans avoir armé le chien.

- Résultat correct: La plaquette desécurité doit rester en position haute,coincée par la pression qu'exerce lechien qui ne doit pas bouger. En soula-geant le chien avec le pouce, la plan-chette doit s'abaisser permettant auchien de reposer sur le percuteur.

- Résultat incorrect: La plaquettes'efface et le chien vient reposer sur lepercuteur sans qu'on l'ait touché. Celapose un petit problème de sécurité maisl'argument avancé pour refuser unearme pour ce motif aux USA est qu'ellene fonctionne pas

(suite p. 4)

La compagnie REMINGTON de-mande le retour en usine d'un nombrelimité de pistolets XP100. Ce rappels'applique aux seuls XP-100 achetéspostérieurement au 1er janvier 1987.Lors de travaux de routine sur des XP-100, Remington a découvert qu'uneopération de fabrication a pu avoir étéexécutée de manière incomplète sur unnombre limité d'armes. Cette opérationconcerne les vis de fixation du supportde détente. Bien que cela soit improba-ble lors de l'utilisation normale des ar-mes impliquées, les vis de fixation dusupport de détente peuvent prendre uneposition susceptible de provoquer unedécharge accidentelle lors de la libéra-tion de la sécurité ou lors de la fermeturede la culasse. Bien que ce problèmepuisse ne pas affecter tous les XP-100produits après la date mentionnée, Re-mington désire examiner toutes ces ar-mes pour la sécurité de l'utilisateur etpour le maintien de la qualité des ar-mes. Toute intervention nécessaire seraeffectuée gratuitement. Tous les pos-sesseurs d'XP-100 achetés après le 1 erjanvier 1987 sont invités à contacterRemington en appelant: 19 1 800-634-2459 aux USA pour ceux ayant achetéleur arme dans ce pays. Les personnesqui appelleront bénéficieront d'une as-sistance pour déterminer si leur armeest potentiellement affectée et auronttoute indication sur les modalités derenvoi à l'usine du pistolet. Remingtondemande aux possesseurs d'armesachetées depuis le 1er janvier 1987 dene pas les utiliser tant qu'il ne savent passi ces armes sont affectées du problèmementionné. Aucun autre type d'arme dela production Remington n'est affectépar ce problème. Les possesseurs d'XP-100 achetés en France doivent s'adres-ser à la maison RIVOLIER à Lyon, tél :7732 52 53 UNIQUEMENT si leur arme aun numéro figurant dans la liste ci-des-sous:

B7517736 B7517998 B7518081B7518115 B7518129 B7518141B7518170 B7518220 B7518221B7518229 B7520342 B7520921B7520944 B7521382 B7521501B7521502 B7521533 B7521664Pour information voici un éclaté de

l'XP-100 avec le support de détente(pièce 15473) et ses vis de fixation (pièce15474) entourés.

ASSEMBLEGENERALEORDINAIRE

Une communicationde la compagnieREMINGTON

SECURITE ETREGLEMENT

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comme son constructeur l'a conçue(règle PRODUCTION). La causepeut en être un ressort de chienavachi (ou un « bricolage » du sys-tème de sécurité).

Procédure N°2

a) Ouvrir l'arme pour armer laplatine. b) Refermer l'arme. c) Ar-mer le chien. d) Ouvrir l'arme.

- Résultat correct: Le chien doits'abattre à l'ouverture mais êtrestoppé en fin de course par la plan-chette de sécurité sans atteindre lepercuteur.

- Résultat incorrect: Le chiens'abat sur le percuteur. Dans ce casl'arme est franchement dangereuseà utiliser pour soi comme pour autrui.La cause est due à un problème auniveau du « papillon » interne quicommande la descente de la plan-chette de sécurité: * le papillon estdétérioré (cassé, ébréché,...) * I'axedu papillon est cassé * le ressort derappel du papillon est cassé (ceressort est minuscule).

Sur un Revolver:

Procédure N°1

a) Armer le chien. b) Insérer lepouce entre la carcasse et le des-sous du chien comme un coin l'on-gle portant sous la crête du chien.

- Résultat correct: Le chien nedoit pas décrocher.

- Résultat incorrect: Le chiendécroche. L'arme est dangereuse àutiliser. Le cran d'armé du chien oule bec de gâchette sont usés, cas-sés ou ont pris quelques coups depierre de trop.

Sur la totalité des armes y com-pris Unlimited.

Procédure N°1:

- Contender:

a)Ouvrir l'arme pour armer la platine.b)Armer le chien.c)Refermer l'arme d'une manière nor

male. (pas de lenteur excessive).

- Pistolet style MOA, BF

a) Armer le chien

- XP-100 et armes à verrou:

a) Fermer la culasse sans précau-tions excessives.

- Résultat correct: Le chien ou lepercuteur ne doit pas décrocher à lafermeture.

- Résultat incorrect: Le chien ou lepercuteur décroche à la fermeture.L'arme est dangereuse à utiliser. Ledépart est trop « léger ». Selon lescas, il peut s'agir d'une pièce défec-tueuse, de coups de pierre trop géné-reux ou de la vis d'engagement dudépart qui a été trop vissée

b) L'arme étant dans la configura-tion précédente, le concurrent tientl'arme d'une main par le fût et del'autre main frappe par 2 fois sous lacrosse.

- Résultat correct: Le chien ou lepercuteur ne doit pas décrocher.

- Résultat incorrect: Le chien ou lepercuteur décroche. Le départ esttrop « léger ».

c) L'arme étant dans la configura-tion précédente, Vous tenez l'armed'une main par la crosse et de l'autremain vous frappez par 2 fois sous lefût.

- Résultat correct: Le chien ou lepercuteur ne doit pas décrocher.

- Résultat incorrect: Le chien ou lepercuteur décroche. Le départ esttrop « léger ».

d) Pour les XP-100 et toutes lesarmes à verrou, ouvrir la culasse. Lepercuteur ne doit pas décrocher àl'ouverture. (bruit caractéristique etconstatation visuelle sur le bouchonde percuteur à l'arrière de la culasse).

Petite note sur les XP-100: cepistolet est assez difficile à régler. Uncoup de pierre en trop, un angle malcalculé et vous avez de la dynamitedans les mains lors du tir et mêmeplus grave: lors de l'armement. Deplus, un mécanisme réglé « fin » estsensible à la tension des vis de fixa-tion du boîtier de culasse dans lacrosse. Un mécanisme réglé «fin»,mais sûr par ailleurs peut se mettre àdécrocher si les vis susnommées sonttrop serrées. Faites un repère sur lesvis une fois que le bon couple deserrage est trouvé. Après avoir bri-colé votre XP-100 vous pouvez vousretrouver face à la situation suivante:Vous chargez l'arme, prenez votrevisée et pressez la détente. Un trèsléger bruit se fait entendre mais lecoup ne part pas: la gâchette a libéréle percuteur mais pour cause de mau-

Dans mon reportage sur les inter-nationaux 88 à Idaho Falls paru dans lenuméro 3 de Silhouette, je vous avaisparlé de cette cavalerie de silhouettesmétalliques (380 bestioles au total).C'est la première chose qui retint monattention. Mais comment et sur quoisont-elles dressées pour permettreaprès le tir un relevage rapide, efficaceet précis, surtout pour les mouflons ? Jeme suis penché (appareil photo enmain) sur ces accessoires primordiauxqui peuvent s'ils sont négligés ou malréalisés, faire rater ou fausser n'importequelle compétition de la plus minime àla plus grande. Dans les disciplines detir à la cible un impact litigieux sur cartonpeut être étudié par une commission oupar les responsables de la compétition.Mais, dans notre discipline, la silhouettemétallique, le problème du point attri-bué doit être résolu sur le champ: lasilhouette doit tomber de son support(exception faite pour le cochon et lemouflon qui peuvent n'avoir qu'un pieden dehors du socle pour que le pointcompte, voir le règlement FFT). Il estcertain que malgré la bonne volontédes organisateurs, beaucoup de fac-teurs entrent en jeu pour compromettreune compétition ou léser quelques ti-reurs: le vent, la pluie, la terre, l'état dessilhouettes, la configuration du terrain,etc... C'est pour cela qu'il faut éliminerau maximum les problèmes connus. Ace jour, qui n'a pas raté un match àcause de ce satané mouflon touchépleine bille et qui reste debout ?... Cen'est pas le bon vouloir du Saint Esprit,surtout au T/C 14" en 30-30 ou 7 TCUvoire même à l'XP100 en 7 BR. Nousne pourrons jamais éliminer le cas d'ex-ception du dindon qui tourne sur

SECURITE ETREGLEMENT (suite)

LES SUPPORTSDE SILHOUETTES

vais réglage celui-ci est resté coincéen équilibre à l'armé. Si vous tou-chez le levier de culasse pour ouvrir,le coup va partir. De même si voussecouez un peu trop le pistolet. Laméthode la plus sûre consiste àbien garder l'arme pointée sans lachahuter vers la butte et à taper unpetit coup sec avec une baguetteou un maillet en plastique à l'arrièredu bouchon de percuteur pour fairepartir le coup. Conclusion: A moinsde bien connaître le sujet, il estpréférable de laisser le soin de ré-gler un XP-100 à un professionnelcompétent.

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sur lui-même de 180° voire de 360° etqui reste sur son support, ou du mou-flon placé au point de basculement etqui malgré un bon touché reste deboutparce que «mystère», une rafale devent va le rééquilibrer dans la fractionde seconde propice. Aux Etats-Unispendant les internationaux (6 jours detir) aucun mouflon touché n'a fait debras d'honneur aux tireurs en restantdebout sur ses papattes. L'expériencepaye alors servons-nous en! !... et nenégligeons pas ce détail capital :le sup-port. Aujourd'hui nous vous présentonsles plans des différents supports etmoyens de blocage (clampage), en seréférant à ceux de l'IHMSA. Pour lesessais: * poulet : prendre un supportcochon ou dindon selon la configura-tion du terrain, contre-percer le piedavec le support choisi en diamètre 10 etboulonner avec du M.8 (X2). * cochon:prendre un support cochon et contre-percer les pieds avec ce dernier endiamètre 10 et boulonner avec du M.8.* dindon :prendre un support dindon etcontre percer le pied avec ce dernier endiamètre 10 et boulonner avec du M.8ou utiliser le clampage. * mouflon :utili-ser le clampage. Tout cela reste del'investissement en matériel c'est vrai,mais, messieurs les responsables decompétitions, de clubs, etc... vos effortsseront vite récompensés par la qualitéde vos rencontres et par la justesse desrésultats réalisés. N'oublions pas quepour se retrouver ensemble, chacund'entre nous doit aussi investir dans lesdéplacements et ce n'est pas pour dire«Combien as-tu de mouflons touchésnon tombés ?».

Michel BECOURT

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Un jeu de plans (6 hotocopies format29,7 x 42) peut-être obtenu auprèsde l'association en écrivant à :

FRANCE SILHOUETTE16, rue S. Allende92000 NANTERRE

moyennant :- votre reconnaissance éternelle,- 1 poignée de mains.

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Avant de continuer cette grandeSaga, il est nécessaire de faire unpetit rappel sur la notion de feuillure.La feuillure est une mesure de lon-gueur. Elle s'applique à la chambrecomme à l'étui. C'est la distance quiva de la cuvette de tir (ou de la facearrière de l'étui) à la partie de lachambre (ou de l'étui) qui fait «bu-toir», empêchant la cartouche d'al-ler plus avant. Si la feuillure de l'étuiest plus courte que celle de la cham-bre, la cartouche ira en fond dechambre et le culot ne sera plus encontact avec la tête de culasse ou lacarcasse. Au contraire, si la feuillurede l'étui est plus longue que celle dela chambre, la fermeture de l'armesera problématique. La feuillure estdéterminée par le type de l'étui.Pour bien faire, la différence entrela feuillure de l'arme et celle de l'étuidevrait être de l'ordre de 3 à 5centièmes de millimètres au plus.Ces dimensions sont rarement res-pectées car les cartouches de n'im-porte quel fabricant doivent pouvoirchambrer dans toute arme du cali-bre correspondant. D'où, commenous le verrons plus tard, l'impor-tance du réglage du recalibreur in-tégral pour faire en sorte que la

cartouche rechargée s'adapte le plusparfaitement possible à la chambrede l'arme.

I) LA FEUILLURE DE L'ETUI ESTSUPERIEURE A CELLE DE L'ARME :

Il y aura difficulté ou impossibilitéde fermer l 'arme. Cas du T/CContender: cette arme à canon bas-culant est très sensible aux problè-mes de feuillure. Un très léger excèsde feuillure de l'étui permettra de re-fermer l'arme mais sans que les ver-rous soient engagés à fond. A causede cela, au moment du tir, la plan-chette de sécurité ne s'effacera passuffisamment vite, le chien l'accro-chera au passage perdant pratique-ment toute sa puissance et il viendrafinir sa course sur le percuteur quimarquera à peine l'amorce sans l'en-flammer. ATTENTION: par mesurede sécurité, traitez toujours ce genred'incident comme un long feu. Detoutes façons il est impossible de fairela différence avant d'ouvrir l'arme, dontacte !

II) LA FEUILLURE DE L'ETUI ESTINFERIEURE A CELLE DE L'ARME:

Lors de l'inflammation de la pou-dre, la pression développée s'exerceégalement dans toutes les directions.Les parois de l'étui vont se coller auxparois de la chambre très fortement.Si le culot n'est pas au contact de la

cuvette de tir, il va reculer sous lapression. Les parois de l'étui étant, àcet instant précis, pratiquement sou-dées à la chambre, le mouvementarrière du culot va se faire au détri-ment d'un étirement de l'étui juste enavant du dit culot. Cet étirement peutaller jusqu'à la rupture, permettantaux gaz haute pression de refoulervers l'arrière. Dans le meilleur des cason pourra enregistrer une perte devitesse du projectile, et en mettant leschoses au pire, le tireur n'est pas àl'abri d'un petit coup de chalumeaudans les gencives (ça déchausse lesdents). Si la feuillure de l'étui est vrai-ment trop faible par rapport à celle dela chambre, la séparation du culotpeut intervenir au premier tir. Dans uncas de figure moins extrême, la rup-ture interviendra après un nombre res-treint de rechargements. Selon lesarmes et les marques d'étuis, la rup-ture de culot peut être la manièrenormale pour un étui de finir sa car-rière, après un nombre derechargements substantiel toutefois.Les revolvers en 357 Super-Mag sou-vent ne respectent pas cette dernièreaffirmation. Ce sont de grands con-sommateurs d'étuis. La rupture auculot intervient entre le troisième et leneuvième rechargement dans lagrande majorité des cas. Le 357 SMest une cartouche dont la pressionmaximum admissible est de 3800 barset le jeu entre le culot de la cartoucheet la bouclier de la carcasse corres-pond à la différence entre la feuillurede l'arme et celle de l'étui, ce qui esténorme. De plus, les étuis de 357 SMdisponibles actuellement sur le mar-ché ne sont visiblement pas construitsen fonction des pressions à encaisser.

L'anneau d'amorce de ruptureest bien visible.

RECHARGEMENTN° 3...

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On voit bien ici (en partant du bas,l'anneau d'expansion qui se forme

parfois, selon la dimension deschambres) à l'endroit où le culotmassif devient paroi, et juste audessus l'anneau d'amorce de

rupture. Avant de recharger, examineztous vos étuis afin de repérer ceuxdont la rupture de culot est immi-nente. Il sont identifiables à l'anneau(ou portion d'anneau) brillant qui seforme juste en avant de l'endroit où leculot massif fait place au corps d'étui.Cet anneau indique l'endroit de l'éti-rement à l'intérieur de l'étui.

Ne confondez pas cet anneau deséparation avec celui qui se forme àla jonction culot/corps d'étui au fil del'utilisation, ni avec celui provoquépar le frottement avec le haut desalvéoles dans les boites de transport

de cartouches. Ces étuis«prédécoupés» doivent être jetésaprès avoir été rendu inutilisablespar écrasement du collet avec unepince, couic! Les racleurs de pou-belles en seront pour leurs frais.Dans le prochain numéro, le qua-trième épisode des aventures del'étui: L'étui contre les martiens. Unbisou à mémé et au lit.

JPB

A FRENCH CHRONOGRAPH(non ?; mais si !)

Comme nous l'avons dit dansl'article sur les composants duGIAT les vitesses ont été prises àl'aidé d'un chrono « béret basquecharentaises-pain de campagne »bien de chez nous, le SCAL-CBJunior.

C'est une belle fabrication fran-çaise équipée d'un quartz vibrant à10 mégahertz et d'un microproces-seur 16 bits, les composants étant dequalité militaire. Les cellules repé-rant le passage du projectile sontgroupées par 3 (2 groupes de 3 donc)et la précision est supérieure à + ou- 0,5%. Les calculs internes se fontsur 4 décimales mais l'affichage necomporte qu'une décimale (ce quiest amplement suffisant).

Performances de l'appareil:* mémorisation de plus de 250 tirs.* visualisation des tirs enregistrés

possible à tout moment.* possibilité d'ignorer une vitesse

défectueuse.* calcul du nombre de tir valides.* calcul des vitesses hautes, basses

et moyennes.* calcul de l'écart entre les vitesses

extrêmes.* calcul de la déviation standard.

Caractéristiques techniques:* mesure les vitesses de 50 à 1600 m/s* mesure les rafales jusqu'à 1600

coups/minute.* détection à variation d'intensité lu-

mineuse en lumière naturelle ouartificielle (par adjonction d'un éclai-rage optionnel).

* indication du niveau de détectionréel en fonction de la lumière (enpourcentage de la hauteur maxi-mum que le projectile ne doit pasdépasser au dessus de l'appareilpour être enregistré).

* température d'utilisation: -15 à +80° C.

* mesure de tous types de projecti-les y compris les plombs air com-primé, les carreaux d'arbalète, lesflèches.

* hauteur de détection maximale au-dessus des cellules: 90cm.

* alimentation par bloc chargeur

La rupture est consommée!

L'intérieur de l'étui précédent.L'affaiblissement en anneau àl'intérieur de l'étui est patent.

A FRENCHCHRONOGRAPHE

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accumulateur monobloc rechargea-ble sur le secteur (autonomie 20heures, temps de rechargement 10heures).* fonctionnement en mètres par se-

conde ou en pieds par secondeau choix.

* prise pour la connexion d'une im-primante thermique (imprimantelivrable en option).

Comme vous pouvez le consta-ter sur les photos, ce chrono est dutype «tout devant», ce qui est cou-rant aujourd'hui. En cas de bavure,le prix des réparations est fonctiondes dégâts. Cet appareil est com-mercialisé par SCALJUMP 7 auprix de 5.000 francs TTC environ.

une idée sur les différents points qu'untireur Américain expérimenté a voulutraiter particulièrement. Il ne s'agit pasd'une étude exhaustive ni de règles à netransgresser sous aucun prétexte, maisde conseils d'un tireur qui pense quel'amélioration de la munition ne peut quedonner une meilleure confiance au ti-reur de Silhouette. Les différents pointstraités sont plutôt destinés aux utilisa-teurs d'étuis « bouteille », mais l'adapta-tion aux étuis droits ne pose pas de grosproblèmes.

LES ETUIS: C'est la base (évidem-ment !) sur laquelle sera construite notredémarche. Ne pas utiliser des étuis ayantdéjà servi. Prendre des étuis neufs uni-quement. Acheter les étuis en quantitésuffisante pour ne pas avoir à mélangerles marques. Acheter ce qui est néces-saire en une seule fois permet d'avoir lemême numéro de lot, ce qui signifie queles étuis seront plus uniformes.

POINT N°1: Que ce soit pour uneutilisation sans modification ou pour unreformage dans un autre calibre, c'estl'ébavurage du bord du collet. En effet,lorsque les étuis sont passés au ton-neau (pour le polissage) à la dernièrephase de la fabrication, il reste une ba-vure au bord du collet qui est causée parles chocs des étuis les uns sur les autrespendant le processus. Enlever cette ba-vure avec un outil approprié, à l'exté-rieur et à l'intérieur mais ne vous laissezpas aller à enlever trop de matière etavoir un profil de la lèvre en «V». Tout cequ'il faut c'est enlever juste assez delaiton pour avoir un profil du bord net etcarré.

POINT N°2: Ebavurer le trou d'amorce.Il n'est pas foré mais poinçonné de l'exté-rieur vers l'intérieur. Une partie du métalest refoulée et forme une crête irrégulièreautour du trou d'amorce à l'intérieur del'étui. Il faut enlever ce bourrelet, cetteirrégularité, pourquoi ? Représentez-vousl'intérieur de l'étui, au fond, comme l'ex-trémité d'un canon. Si l'orifice n'est pasperpendiculaire à l'axe, exempt de rayu-res ou d'entailles, nous savons que lerésultat sera mauvais. Il en est de mêmeau fond de l'étui. Si le trou d'amorce neforme pas avec le fond un raccord net etrégulier, nous n'aurons pas une bonnepropagation de la flamme. Ce que nousdevons obtenir c'est une flamme cohé-rente capable d'allumer la masse de pou-dre avec une montée en pression régu-lière. Si cette montée en pression est bienconstante, coup après coup, alors nous

Une traduction de JCMALENFANT, chef de bande àMALAKOFF

La précision en Silhouette Mé-tallique

Résumé d'un article de TerryWRIGHT paru dans « Silhouette »de juin 1988.

Ce n'est qu'un extrait qui per-mettra, espérons-le, de se faire

En ligne: un chrono américain PRO-TACH (ça marche bien aussi, mercipour lui), un SCAL CB Junior, un SCAL CB-02 haut de gamme.

Le SCAL CB-02 avec le calculateur balistique.

LA PRECISION EN TIR SURSILHOUETTES METALLIQUES

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sur votre

MINITEL

pouvons compter sur une bonne pré-cision. Si l'étui doit être reformé dansun autre calibre, faites-le maintenant.Si l'étui ne doit pas être modifié, il doitde toute manière être recalibré com-plètement, sur toute la longueur. Cecipour deux raisons. Nous devons êtresûrs qu'il chambrera correctement etnous devons passer l'expandeur dansle collet pour s'assurer qu'il est «rond»,car quelquefois les collets sont pliésou déformés pendant la fabricationou le transport. Ne pas utiliser trop delubrifiant sur l'étui ou vous risquezd'avoir des déformations sur l'épau-lement, mais bien lubrifier l'intérieurdu collet de manière que l'expandeurne risque pas de déformer le profil del'épaulement par étirage lors de sonextraction. Une des meilleures fa-çons de lubrifier le collet est de placerune petite quantité de graisse sur lasurface habituelle utilisée pour en-duire les étuis, ensuite poser simple-ment le bord du collet tourné vers lebas sur cette graisse. Ainsil'expandeur aura sur le collet juste laquantité nécessaire pour lubrifier l'in-térieur pendant le recalibrage géné-ral.

POINT N°4: Vérifier la longueurdes étuis, un par un. S'ils sont enmajorité trop longs, nous pouvonssimplement les raccourcir à la bonnelongueur, et s'ils sont en majorité unpeu trop courts, nous pouvons lesrendre tous identiques en réduisantde 0.005" ou 0.01" ceux qui sont lesplus longs.

POINT N°5: Ne pas nettoyer en-core les étuis. Gardez-les en attentesauf trois ou quatre. Essayez un oudeux de ces derniers dans la cham-bre. Ils chambreront probablementbien. Ensuite placez une balle dansl'étui (sans poudre ni amorce !) etvoyez s'il chambre toujours bien. C'estle bon moment pour définir la lon-gueur hors-tout de la cartouche. Laballe en position sur l'étui doit toucherle départ des rayures, si c'est possi-ble sur votre arme. Si la cartouchechambre bien nous pouvons passerà l'étape suivante, si la cartouche nechambre pas, avec une balle en place,alors le collet est trop épais. Il y adeux remèdes, aléser le collet outourner l'extérieur jusqu'à la bonnecote. L'auteur conseille d'usiner l'ex-térieur du collet. En effet si vous alé-sez l'outil se centrera de lui-mêmedans le collet. Vous aurez la cotevoulue mais l'épaisseur de la paroipourra être irrégulière. Si vous tour-nez l'extérieur, vous pouvez contrô-ler ce que vous enlevez et aboutir àune épaisseur régulière de la paroi du

collet. Vous n'aurez probablement pasà faire cela car les étuis sont bienétudiés mais ce point doit être vérifié.Pendant que nous sommes sur laquestion des dimensions du collet,parlons d'un autre point. Lorsque vousêtes prêt au premier chargement, pré-parez quelques cartouches avec unchargement sûr. Tirez ces cartou-ches et vérifiez les cotes, les jeux aucollet. La meilleure façon est de voirsi une balle peut pénétrer dans lecollet d'un étui tiré. Si la balle entrefacilement à la main alors les cotessont correctes. Si vous ne pouvezpas faire entrer la balle, alors vousdevez aléser ou tourner les collets. Ilfaut obtenir un collet qui permette à laballe de glisser juste, aisément, dansun étui tiré. Revenons à la prépara-tion des étuis. Une fois que vous avezvérifié que les étuis vont bien avec lachambre, nettoyez-les de tous lesrésidus de lubrifiant, copeaux d'alé-sage ou d'usinage, et séchez-les soi-gneusement.

POINT N°6: Pesée des étuis. Laplupart des gens ne le font pas parcequ'ils pensent que c'est trop de tempsperdu et d'ennuis. L'auteur pèse lessiens au moins pour trouver ceux quisont par hasard trop lourds ou troplégers. Si vous trouvez un étui troplourd dans le tas, souvenez-vous qu'ilaura un volume intérieur plus petit,une plus grande pression et donc uneplus grande vitesse initiale. Si cettevitesse est vraiment trop grande ellepeut causer un écart dans le groupe-ment. C'est à vous de voir si vousvoulez y consacrer du temps. Ceciest en relation avec ce que je disais àpropos de l'achat des étuis en quan-tité suffisante pour ne pas avoir àmélanger les provenances. Ils va-rient considérablement en poids, vo-lume intérieur, dureté, solidité etépaisseur du fond. Mélanger les mar-ques dégrade les groupements.

POINT N°7: Amorcer. Pas de grosproblèmes ici. L'important est d'en-foncer l'amorce avec une pressionrégulière. Ne les écrasez pas par tropd'effort. Si vous utilisez la presse,allez doucement, le bras de levier estimportant. Les amorces sont sensi-bles à la pression d'enfoncement.

POINT N°8: Positionner la balle.On obtient une bonne précision enpositionnant la balle de telle manièrequ'elle touche le début des rayures.Sur certaines armes vous ne pouvezpas le faire car l'espace entre l'extré-mité de la chambre et le départ desrayures

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INTER-DEPARTEMENTAUX22LR EN ILE DE FRANCE

Le premier match de la saison aeu lieu les 4 et 5 mars 1989 au TPV deSaint-Pierre-les-Nemours (77140).Cette rencontre a permis de réunirles tireurs de silhouette métalliquedes départements limitrophes. Cematch s'est déroulé dans une trèsbonne ambiance et 98 tirs ont étéréalisés pendant ces deux jours. Detrès bons scores ont été effectuéspour un début de saison, ce qui laissepresager pour l'avenir des résultatstrès performants. Il est à noter quecette rencontre a pu se dérouler sansproblème grâce à la participation deMonsieur Alain MEYER et à la pré-sence des arbitres qui nous ont as-sistés efficacement. Pour cette ren-contre, le TPV avait fait réaliser quel-ques transformations, en particulierl'installation de rails supports de sil-houette pour le 25 mètres et le 75mètres. Ces travaux permettront àl'avenir de pouvoir organiser plus ré-gulièrement des rencontres et sur-tout de présenter et de développer leFIELD PISTOL. Alors rendez-vousen septembre-octobre 1989.

Bernard BESOMBES

Voici également les résultats desInter-Départementaux gros calibre pourl'lle de France qui se sont déroulés auCercle de Tir du Coudray-Montceauxdans l'Essonne (91) les 11 et 12 mars1989.

CONCOURSRESULTATS

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est trop grand. Néanmoins réglez laposition de la balle le plus loin possiblehors de l'étui. Si vous avez un XP-100ou un MOA vous pouvez utiliser le «système forcé ». Il s'agit de placer laballe au contact des rayures, plus 0,005"(0,127 mm) cela couvre toutes les me-nues différences de longueur hors-toutd'une cartouche à l'autre. Quand unecartouche est chambrée dans un XP-100 ou un MOA, la fermeture et le ver-rouillage de la culasse, ou le glissementdu bloc en biseau, serre la balle contreles rayures. Dans une chambre «ser-rée» avec un collet «serré», centré dansla chambre, et la balle centrée dans lesrayures, ça doit bien marcher. Danscertaines armes à ouverture basculanteon ne peut pas positionner la balle aussiloin sous peine de ne pouvoir refermerl'arme, en particulier le Contender quiest très sensible aux étuis et aux cartou-ches hors longueur. Certains pourrontfaire remarquer que le positionnementau contact des rayures fera augmenterles pression. Oui, mais pensez que laballe étant plus en avant dans l'étui,augmente le volume intérieur, et parconséquent fait baisser la pression (àcharge égale).

POINT N°9: Vérification de laconcentricité de la cartouche chargée. Ilexiste des comparateurs qui permettentde vérifier la concentricité de la balledans l'étui, donc si elle est positionnéebien dans l'axe. L'idée est de placer surl'étui une marque correspondant à ladéviation maximum de la balle sur l'axe.Ensuite on introduit les cartouches avecla marque placée toujours dans la mêmeposition. En théorie l'arme sera plusprécise parce que tous les projectilessortiront de la chambre avec le mêmeangle. Dans des chambres « larges »,ça fonctionne habituellement bien. Avecdes tolérances serrées c'est une pertede temps car lors du chambrage la ballese centrera d'elle même dans les rayu-res. Par ailleurs, avec les quantités decartouches qu'un tireur de Silhouetteutilise, on imagine mal quelqu'un pre-nant le temps de vérifier chaque cartou-che.

POINT N°10: Corriger la profondeurdu logement d'amorce. Ceci ne doit êtrefait qu'après que l'étui ait été tiré unefois. EN AUCUN CAS IL NE FAUT LEFAIRE SUR DES ETUIS NEUFS. Leslogements d'amorce sont usinés avecdes tolérances très serrées. Il ne fautpas enlever trop de laiton, seulementrendre plat le fond du logement, afin quel'enclume de l'amorce s'appuie sur unesurface uniforme et perpendiculaire aux

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flancs du logement (il existe aux USAun fabricant qui propose un outil bienadapté, comportant un épaulementinterdisant de creuser trop profond).

En conclusion, il faut essayerd'avoir des étuis aussi semblablesque possible, par l'ébavurage inté-rieur des trous d'amorce, le tournagedes collets, la pesée des étuis, lamise à profondeur des logementsd'amorce, la rectification des bordsdu collet, et le positionnement de laballe aussi concentrique et près desrayures que possible. Dans unebonne chambre, avec ces prépara-tions, nous devons avoir de meilleursrésultats. La dernière chose que vousavez à faire est de chercher (et trou-ver) la combinaison balle/poudre/amorce qui convienne le mieux àvotre arme. Ce sera plus facile àréaliser avec une arme aux toléran-ces «serrées«, qui n'est pas aussipointilleuse sur les chargements quecelles aux mauvais canons ou auxchambres ovalisées. Un dernier point,gardez le canon propre, les dépôtsde cuivre dégradent sensiblement lesgroupements.

Voilà, beaucoup de soins et d'ef-forts, mais une seule fois, et vousserez remercié par une arme plusprécise, plus amusante à utilisez queles autres.

Région Normandie de notre cor-respondant Jean-Michel GAILLARD

Stand de BAYEUX: La saison adéjà commencé les 11 et 12 mars. Letout jeune club qui a transformé sesinstallations pratique dorénavant lasilhouette 22LR et ce week-end vit laparticipation d'une vingtaine de ti-reurs. Stand très agréable mais en-core méconnu. Bon courage et àbientôt.

Alençon, stand des Choux: Ici,I'hiver a été la période pendant la-quelle l'ATCPA a modernisé sonstand. Dorénavant c'est huit pas de tircouverts qu'offre ce site. Le présidentRoullée et son équipe vous attendentles 24 et 25 juin pour le concoursannuel.

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BayeuxAlençon

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Depuis le nouveau stand de lacible Espéroise près de CAHORS

Mr Maxime ROMERO, présidentde la cible Espéroise a tout lieud'être satisfait. C'était en effet uneavant première dans le Lot que ceconcours de tir à la silhouette petitcalibre, les 11 et 12 mars derniers.La participation combla toutes lesespérances car plus de 70 tireursétaient venus, d'Angoulême, deToulouse ou de Castres.

Les 1er et 2 avril ce sont lesinter-départementaux petit calibrequi furent tirés sur ce stand. Unbeau match qui a vu la participationamicale du champion Européen ar-dennais Jean-Claude Molinier quitira un score parfait en production.La cible Espéroise organisera lesprochain interrégionaux petit cali-bre à la place de St Geniez d'Oltavec l'accord de Mr Valette prési-dent du club Marmotir de St Geniez.

Les 04/06/et 07 mai s'est dé-roulé à Mailly le Camp le 5x MouflonChapelain. Cette Année encore, ceconcours a pu avoir lieu grâce àl'accueil des militaires du camp deMailly. Une grande première enFrance: la discipline Field-Pistol étaitpour la première fois mise au pro-gramme d'un concours. Elle a inté-ressé un grand nombre de tireurs etcertains regrettaient de ne s'y êtreinscrits. 320 tirs ont été effectués,confirmant ce challenge comme undes premiers de France. Les Alle-mands, comme l'an passé, s'étaientdéplacés de même que des Hollan-dais et 2 suisses. L'Europe est enroute !

Les tireurs ont été classés sui-vant les catégories IHMSA, les INTet AAA regroupés ensemble demême que les AA, A et B. Les moinsaguerris ont apprécié ce mode declassement qui leur permet de con-courir pour une première place. Al'issue de ce concours, les 20meilleurs tireurs se sont affrontésdans un tir de barrage à 150m et200m (mélangeant les poulets etcochons Gros calibre avec les mou-flons Field!) pour remporter le chal-lenge de l'armurerie Péch'ass offertpar Roger Mangin. C'estJeanJacques Kousignan qui devaitse montrer le meilleur à ce jeu et quiremporta donc ce magnifique chal-lenge.

Vous désirez que nous publionsles résultats de vos concours ?Faites-les nous parvenir dactylo-graphiés. Ceci nous évitera un fas-tidieux travail de composition quenous ne pouvons assurer.

Merci

PS: une photo est toujours labienvenue.

ESPERES...TOUJOURS...

MAILLY

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A L'ANNEEPROCHAINE !

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Essai des composantsGIAT/ALM:

Les performances obtenuesavec les produits du GIAT/ALM (dis-tribués par la SOPRAL) au cours decette saison (titres mondiaux, euro-péens et nationaux), nous ont pousséà faire quelques essais comparatifsplus poussés. Cette série de tests futcouplée avec l'essai d'un chronogra-phe FRANCAIS le SCAL, de chezChevillard Electronique SA. Présen-tation des vedettes: * à ma gauche la7 TCU du GIAT/ALM disponible encartouche manufacturée et en com-posants séparés (étuis, projectiles). *à ma droite le chronographe SCAL-CB junior, cadet d'une gamme deproduits de ce type chez ChevillardElectronique (voir article dans ce nu-méro).

L'étui de 7 TCU du GIAT/ALM esten laiton, marqué LM88 au culot etpossède maintenant un logementd'amorce standard permettant l'utili-sation de toutes les amorces disponi-bles dans le commerce. Le projectilepèse 145 grains, a une pointe creuseet une forme «boat-tail» à l'arrière quise termine en une calotte frappéed'un O.

Les essais ont été effectués avec4 couples arme-munition:

GIAT/ALM : essais complets.

* T/C Contender cal. 7 TCU. * MOA cal. 7 BR

* MOA cal. 7 INT-R. * BF cal.. 7 Super-Mag

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Note: la température extérieure lors desessais se situait aux alentours de 5°C. Lesséries ont été tirées sur 13 balles en moyenne(il y en eu quelques unes sur 10 ou 12 ballesà cause d'incidents) à 200 m et au banc. LaV0 des tableaux est la vitesse moyenne à labouche pour une série.

I) T/C Contender 7 TCU:

Il ne faut pas oublier que les composantsGIAT furent conçus pour ce calibre. Descartouches manufacturées GIAT, les unes àamorçage Fédéral, les autres avec amorcesmilitaires de Tarbes ont été testées. Pour cescartouches, deux groupements consécutifsde 10 balles furent tirés. De plus, desrechargements subirent nos tests avec lescomposants suivants:

* Projectiles: -GIAT/ALM- Hornady réf. 2830, 154 grains flat base,

spire point- Sierra réf. 1915, 150 grains Matchking

(essais effectués antérieurement)

* Poudres:- Tubal 2 (avec amorce CCI 400): 1,45

gramme- GBSe 35 (avec amorce Fédéral 205M):

1,72 gramme- SP10 (avec amorce Fédéral 205M): 1,72

gramme

* Etuis:- GIAT/ALM- SAKO (222 Rem. Mag.)

* Les longueurs de cartouches sont:- avec la balle GIAT: 65,5 mm- avec la balle Hornady: 68,3 mm- avec la balle Sierra :` 65 mm.

Ces dimensions peuvent ne pas être cel-les convenant à votre Contender.

Le meilleur résultat obtenu en 7 TCUavec le Contender le fut avec les cartouchesmanufacturées du GIAT/ALM à amorçageFédéral. Et quel résultat puisqu'il est de laclasse de celui obtenu avec le MOA 7 BR(voir plus loin). Belle performance de la partde l'équipe qui a conçu et réalisé ce produit.Pas très loin derrière et très proches l'une del'autre nous trouvons la combinaisonHornady-Sako-SP10 et la combinaison GIAT-GIAT-SP10 comme exprimé sur le graphi-que.

Ces assemblages sont ceux que vouspouvez réaliser chez vous, les pieds dans lescharentaises, avec les composants du com-merce. Pour terminer ces essais, nous avonsvoulu tester la solidité des étuis GIAT/ALM.Nous avons donc pris deux étuis neufs au

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hasard et les avons rechargés à la voléeavec 1,43 gramme de TU2 une balleGIAT et une amorcé RWS small rifle.Après 25 rechargements, les étuis étaientcomme neufs. La nuit tombant nousavons stoppé là et considéré que lesétuis étaient plus résistants que nous.Suite à ces essais, les cartouches GIAT/ALM manufacturées sont équipéesd'amorces Fédéral.

Réponse à la question que vousvous posez tous: la GBSe 35 est unepoudre sphérique fournie par la SNPEau GIAT/ALM. Cette poudre, dont lescaractéristiques générales sont cellesde la SP10, n'est pas commercialisée.Alors me direz-vous, comment vous êtesvous procuré cette poudre pour les es-sais ? Tout simplement en démontantles cartouches manufacturées de 7 TCUdu GIAT/ALM. C'est long et coûteuxmais la maison ne recule devant aucunsacrifice.

Il) MOA 7 BR:

Les projectiles utilisés pour ces es-sais sont la balle GIAT/ALM et la Sierra1915 (Matchking 150 grains). Quant auxpoudres, il s'agit de la SP10, de la GBSe35 et de la Tubal 4. Les cartouches avecballe GIAT ont une longueur totale de53,9 mm et celles avec balle Sierramesurent 57,1 mm. Ces dimensions quipeuvent paraître courtes, sont adaptéesau MOA dont la prise de rayure, trèsrapprochée de la sortie de chambre,oblige à enfoncer le projectile dans l'étui.

Le graphique ci-contre synthétise lesrésultats en précision. Dans ce cas pré-cis, c'est la balle Sierra qui prend l'avan-tage sur la balle GIAT. On constate queles deux tracés sont seulement décaléset pratiquement superposables. Lameilleure poudre de l'essai est la SP10.

III) MOA 7 INTER:

Le 7 mm International R (pour«Rimmed»: à bourrelet) est théorique-ment un étui de 30-30 WCF rétreint à 7mm et avec un angle d'épaulement plusvif que l'étui d'origine. En pratique, onreforme un étui de 375 Winchester quiest plus épais et est conçu pour travaillerà des pressions supérieures à celle du30-30 (pression maxi du 375 W: 3800bars pression maxi du 30-30: 2800 bars).

Le tube de MOA en 7 INTER étaitutilisé pour la première fois, et comme iln'y a pas de tables de rechargementfrançaises pour ce calibre, ces quelquestirs sont plus

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une prise de contact qu'un véritableessai. Les groupements obtenusne sont donc pas représentatifs despossibilités réelles de cette cartou-che. Les balles utilisées sont:* GIAT/ALM (longueur de la car-

touche: 68 mm)* Sierra 1915 (longueur de la car-

touche: 72,5 mm).* Hornady 2830 (longueur de la car-

touche: 71,6 mm).

Avertissement: ces cotes ontété prises sur un étui tiré etne sont donc pas à prendrecomme référence absolue.

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La balle GIAT est battue d'une courtelongueur par la Sierra et laisse la Hornadyà la traîne.

IV) BF 7 Super Mag:

Le 7 Super Mag est un étui de 357Super Mag (dit Maximum) rétreint à 7mm. Afin de garder une capacité de douilleintéressante, le collet est réduit à sa plussimple expression d'où l'obligation d'avoirune chambre « serrée » pour éviter toutdésalignement entre étui et projectile. Ils'agit du premier véritable essai du BF7SM et les résultats nous ont un peudéçus. Il va falloir pousser les recherchesplus loin. Les projectiles utilisés sont laballe du GIAT/ALM et la Speer réf. 1629,145 grains flat base spitzer.

La GIAT laisse la Speer 145 grains flatbase dans les choux. La combinaisonGIAT-SP10 semble prometteuse à étu-dier.

JPB-MB

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La Cible Thononaise sera heu-reuse d'accueillir les tireurs sur sil-houettes métalliques pour lesChampionnats de France qui sedérouleront à Thonon-les-bains du2 au 9 juillet prochain.

L'équipe du Comité d'organisa-tion et autres bénévoles travaillentdepuis quelques mois pour que cettemanifestation soit un succès et pourque les compétiteurs trouvent unterrain favorable.

Nous vous donnons ici quelquesinformations susceptibles de vousintéresser pour la préparation devotre déplacement.

D'abord un plan de la ville où estmarqué l'emplacement du Stand deTir que vous ne manquerez pas devisiter après avoir déposé vos vali-ses à l'hôtel. Ensuite un petit cro-quis avec les postes de tir: la routeindiquée est en construction et dis-tante de 30 à 40 mètres. Le site estcelui des Championnats de France25/50 mètres qui ont eu lieu en1987.

Vous trouverez sur place un res-taurant sous chapiteau, un bar avecpetite restauration, un parking.

Les exposants professionnelsseront au moins 5 et présenteronttrès vraisemblablement des nou-veautés (surprises).

Les pas de tir seront abrités pardes tentes bien que vous soyeztous habitués aux installations spar-tiates.

Tout est mis en oeuvre pour quela ciblerie (autre surprise), les sup-ports, tables de tir etc... soient detelle façon que les 40 serontmyriedes et que la Fédération de-vra prévoir un peu plus de tempspour les barrages.

Thonon est une ville Thermaleet de Vacances .

Elle offre de multiples possibili-tés de détente et de loisir.

- Hôtels et Restaurants vous ontété présentés lors d'une informa-tion précédente (toujours sur le MI-NITEL).

- Piscine sur les bords du Lac. -Le Port.

- Le Club de voile qui offre lapossibilité de Stages; très bien pour

vos enfants pendant que vous ti-rez.( voir notre information dans laplaquette qui doit paraître fin mai).

- L'établissement Thermal metau point un programme de relaxa-tion et de mise en forme tireurs.

- Excursions dans le Chablais etle Pays de Gavot.

Venez en famille et passez vosvacances à Thonon. Pourquoi pas ?

Pour tous renseignements con-sultez:

Office de tourismePlace du marché - BP 8274202 THONON CedexTel: 50715088

CHAMPIONNAT DE FRANCE SILHOUETTESMETALLIQUES 1989-THONON 2/9-07

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LE MR 73 A ENCORE FRAPPÉ

1988

CHAMPIONNATS DE FRANCESilhouette métallique (100m)

Médaille d'or*

Médaille d'argent*

Médaille de bronze

21, avenue Louis Bréguet 78145 Vélizy VillacoublayFrance

CHAMPIONNATS D'EUROPESilhouette métallique (100m]

*Médaille d'or classe Inter.

*Médaille d'or classe AAA