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DOSSIER

Participation citoyenne

SAINT-PAULSAINT-PAULTR IS-CHÂTEAUXLE MAGAZINE / N°37 - Mars - avril - mai 2016

ACTUALITÉS P.7 Paris-Nice à Saint-Paul

ÉVÉNEMENT P.6 Piaf, le spectacle !

RECETTE P.21 Les cardons aux truff es

 www.ville-saintpaultroischateaux.fr  saintpaultroischateaux  VilleSP3C

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Sommaire

P.9

P.8

P.19

P.18

Directeur de la publication : Jean-Michel CatelinoisRédacteur en chef : Marie-Laure SignoretRédaction : Agence ELC2 et service communicationDirection de la communication : Marie-Laure SignoretConception et réalisation : Tirage : 4 700 exemplairesPériodicité : trimestrielleDépôt légal : Premier trimestre 2016Éditeur : Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux Hôtel de Ville - Place Castellane 26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux Tél. : 04 75 96 78 78 Courriel : communication@mairie-sp3c.frImprimeur : Imprimerie GraphotN° ISSN en cours d’attribution

LE MAGAZINE N°37 Mars - avril - mai 2016

ÉDITO P.3 « Penser la ville de demain »

ACTUALITÉS P.9 Soirée Art et Préhistoire le 17 mars

DE JOUR EN JOUR P.17 Travaux, secours, vidéoverbalisation, comprimés d’iode

RETOUR EN IMAGES P.4 Actualités tricastines

DOSSIER P.10 Participation citoyenne, l’avenir et le quotidien

ÉCONOMIE P.18 Bilan de la truffe

ÉVÉNEMENT P.6 Piaf, le spectacle !

PORTRAITS P.14 Docteur PAUT, Fabienne GOY, Thibault GARDES

UNE JOURNÉE AVEC... P.20 Guy Fayolle

LA RECETTE DE CUISINE P.21 Les cardons aux truffes

TRIBUNES P.22 Expression libre des groupes politiques

HISTOIRE ET MÉMOIRE P.23 L’Archidiaconat

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Éditorial

« Penser la ville de demain »

Cette année 2016 démarre sur les chapeaux de roue. Si le budget est, pour cette année

encore, contraint par la baisse des do-tations de l’État et la fermeture d’Eu-rodif, les idées, elles, ne manquent pas. Et les projets non plus !

Après la Fête du Livre de Jeunesse, qui, comme chaque année, rem-porte un immense succès, place aux événements sportifs. Le 11 mars, les coureurs du Paris Nice s’élanceront de notre ville en direction de Salon-de-Provence. Au mois de mai, ce sont les escrimeurs qui viendront passer le week-end à Saint-Paul-Trois-Châ-teaux pour le championnat de France d’épée séniors. N’oublions pas non plus la Nuit de l’eau, qui permet, chaque année, de récolter des fonds.

Mais 2016, c’est aussi l’année des grands projets. La Promenade des Jardins va être prolongée afin de favo-riser toujours plus les déplacements doux. La Maison de Santé devrait voir le jour avant la fin de l’année et sera, nous l’espérons, un moyen de lutter contre la désertification médicale de notre territoire. L’étude sur la rénova-tion de Saint-Paul 2003 est désormais terminée. Nous allons entamer une nouvelle phase ; celle de la construc-tion du projet et du lancement des appels d’offres.

Et, parce que la politique ne consiste pas uniquement en une gestion du quotidien, nous travaillons, les élus, les services, et vous, citoyens, à la construction de la ville de demain. Notre regard se porte sur Saint-Paul 2030. Car, pour bâtir la ville de de-main, il faut prendre du temps. Il faut travailler en concertation avec les acteurs de notre territoire. Il faut penser à la cohésion de notre ville, dans un contexte de construction, très lente, de notre intercommu-nalité, et alors même que de plus en plus de compétences lui seront transférées.

Penser la ville de demain, c’est pen-ser à nos enfants. C’est penser à nos aînés. C’est faire en sorte que tout le monde trouve sa place dans notre commune.

Promenade des jardins, Maison de Santé, rénovation de Saint-Paul 2003,... 2016 c’est aussi l’année des grands projets.

JEAN-MICHEL CATELINOIS, VOTRE MAIRE.

P.16

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RETOUR EN IMAGES

Manège de Noël Durant les festivités de Noël, un manège pour tout petits s’est installé place Castellane.

Fête du Livre de Jeunesse Pour cette édition encore la Fête du Livre, qui faisait du «hors pistes», a été un véritable succès.

Marché aux truffes Chaque dimanche d’hiver de décembre à mars, la place de l’Esplan accueille un marché aux truffes où l’on peut déguster ce mets si fin accompagné d’un bon verre de vin.

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RETOUR EN IMAGES

Médaille du civisme Notre commune a reçu la médaille du civisme pour son taux de participation aux élections départementales et régionales. Saint-Paul, ville citoyenne !

Remise de médaille Cette année, la médaille de la ville a été remise au Docteur Pau pour son engagement dans la vie de la cité durant de nombreuses années.

Chiens de traîneau Noël Notre Mère Noël s’est promenée dans les rues de Saint-Paul confortablement installée dans un traîneau tiré par les chiens. Il ne manquait que la neige !

Réunion publique iode Une centaine de personnes sont venues prendre des renseignements sur la prochaine campagne de distribution des comprimés d’iode.

Buffet cérémonie des vœux Comme chaque année, les Tricastins étaient nombreux à venir écouter le discours du Maire et à prendre un verre de l’amitié. Un moment de rencontre et d’échanges.

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ÉVÉNEMENT

28 FÉVRIER, 18H

Piaf, le show continueÉdith Piaf aura marqué l’histoire de la chanson en France. Anne Carrère prolonge cette histoire, avec brio, dans le monde entier. Elle se produira à l’Espace de la Gare dimanche 28 février.

Née à Toulon, voilà trente ans, Anne Carrère étudie la danse classique, le jazz et le breakdance avant de pour-suivre son parcours avec des études de solfège, de flûte traversière et de piano. À 12 ans, déjà, elle commence à suivre des cours de chant avec Daniel Bastian puis de théâtre avec Didier Bosca. Deux compétences qu’elle met aujourd’hui pleinement au service de son inter-prétation d’Édith Piaf. Plus tard, elle chante aux côtés de Michel Fugain, tout en poursuivant son perfection-nement musical et vocal à l’IMFP de Salon-de-Provence où elle apprend les innombrables nuances du chant et du jazz vocal avec Julien Baudry et Richard Cross. Entretemps, et toujours, la chanteuse se produit sur scène. L’artiste ne se contente d’ailleurs pas d’interpré-ter, elle écrit, crée, invente. C’est en 2014, à l’occasion d’un casting pour la comédie musicale PARIS ! que le producteur Gilles Marsala, séduit par sa voix et son charisme, lui offre le rôle d’Édith Piaf. L’aventure était lancée. Elle continue…

ANNE CARRÈREBuenos Aires ou Barcelone, partagent sans réserve. La tournée en 2015 se terminait à Paris, au théâtre Dejazet, le 19 décembre, jour anniversaire de la naissance d’Édith Piaf, prolongée le lendemain ! Elle se poursuit en 2016 avec autant de voyages à l’hori-zon dont une escale, exceptionnelle, à Saint-Paul.

LE FEU SACRÉLa Foule, L’accordéoniste, L’hymne à l’amour, on ne compte plus les mé-lodies qui résonnent encore à nos oreilles. Avec ses quatre musiciens, Anne Carrère rend vie à l’artiste, morte à 37 ans, en pleine gloire. Chanteuse réaliste dans la filiation de Fréhel, Édith Giovanna Gassion, née dans la misère, connut une vie tumultueuse et fit l’adoration d’un public conquis par la force de sa voix et la fragilité de sa silhouette qui lui valut son nom de scène “La môme Piaf”. Ses funérailles, en 1963, rassem-blèrent 500 000 personnes et les autorités furent dépassées par ce dé-bordement d’hommages anonymes et célèbres. Piaf chantait la vie des vraies gens avec une émotion, une grâce légère et grave, comme un fil tendu au-dessus de l’abîme qu’Anne Carrère réussit l’impossible défi d’arpenter de nouveau sans tomber jamais. Plus qu’un hommage, c’est un feu sacré que l’artiste ravive pour nous.

Plébiscité sur toutes les scènes internationales, le spectacle hommage à Édith Piaf initié

en 2015 à l’occasion du centième an-niversaire de la naissance de la petite dame en noir, propose de retrouver tous ses plus grands succès. L’inter-prétation est puissante, vraie, et donne le frisson. “La voix et la person-nalité d’Anne Carrère sont l’incarnation d’Édith Piaf et des meilleures années de sa carrière”, déclarait même Germaine Ricord, amie d’enfance de Piaf. Un enthousiasme que la presse musicale et le public, de New-York à Moscou en passant par Varsovie, Rio de Janeiro,

Réservez votre place au Guichet Unique de la mairie ou sur le site de la ville ! Renseignements : 04 75 96 78 78

en chiffres

1 spectacle d’ 1 h 30 en deux

parties

76 représentations en 2015

dans 16 pays différents

La tournée 2016 comprend

notamment :

1 South America Tour

1 Usa / Canada / Québec Tour

5 dates seulement en France

dont le 28 février à Saint-Paul

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ACTUALITÉS

Le fleuron de l’épée

Paris-Nice à Saint-Paul

Les 7 et 8 mai 2016, la ville accueille la dernière compétition nationale d’escrime avant les Jeux Olympiques de Rio. Un événement organisé par le Masque de Fer et ses bénévoles où s’affrontera la crème de la crème des épéistes.

Depuis 2009, la ville ne compte plus les passages de coureurs cyclistes à l’occasion de com-

pétitions internationales. Le 11 mars 2016, Saint-Paul accueillera cette fois la 5e étape du Paris-Nice. “Au-delà de l’animation créée, c’est un impact évident pour la commune en termes de visibilité et d’attractivité*” souligne-t-on en Mai-rie. Des services municipaux pour le moins rôdés au montage des dossiers exigés par Amaury Sport Organisa-tion, société également organisatrice de la grande boucle, “même si rien n’est jamais acquis et qu’il faut parfois changer de logiciel”.

DÉPART À LA LIBÉRATIONAinsi, l’étape tricastine partira-t-elle de la Place de la Libération plutôt que du Courreau en raison des contraintes logistiques. Quant à l’étape elle-même, elle s’étirera sur 198 kilomètres pour rallier Salon-de-

Provence, sans omettre un tour de ville que jalonneront les encourage-ments des Tricastins. Enfin le coût** est supporté, pour l’essentiel, par des partenaires privés. Au bénéfice de l’économie locale.

UNE COMPÉTITION TRÈS HAUT NIVEAU800, c’est le nombre d’épéistes attendus pour ce Championnat de France qui aura lieu au gymnase Plein Soleil et au Boulodrome Jean Laurent. Parmi eux, “les deux champions de France en titre, Jean-Michel Lucenay et Amélie Awong, mais aussi quelques champions d’Europe, des champions du Monde et puis tous ceux qui représenteront la France aux JO de Rio cette année”, annonce Sandrine Bouis-son, présidente du Masque de Fer Tricastin. Du beau monde pour un spectacle garanti : “L’accès aux gradins est entièrement libre et gratuit et les spec-tateurs pourront se restaurer sur place. Nous espérons que beaucoup de Tricastins viendront assister à cet évé-nement exceptionnel”, ajoute encore la Présidente.

UNE AFFAIRE DE PASSIONNÉSPour tout organiser, le club a mobilisé toutes ses ressources : “Nos 70 adhérents s’activent depuis des semaines pour que tout soit prêt dans les temps. Et ce n’est pas une mince affaire !”, assure Jean-Marc Bessière, Maître d’armes du club. D’autant que

pour une compétition de ce niveau, rien ne peut être laissé au hasard : “C’est la dernière compétition nationale avant les JO. Si certains épéistes sont déjà sélectionnés pour intégrer l’équipe de France, pour d’autres rien n’est joué, et ils devront tout donner pour prouver qu’ils ont leur place dans cette prestigieuse compétition. Ce devrait être un spectacle de très haut niveau”, pronostique l’entraîneur.

INFOS+ www.escrimes-tricastin.fr / escrimetrisp3c@free.fr /

06 75 79 09 45 / 06 73 79 40 03

ESCRIME

11 MARS 2016

 Déjà là en 2011, Tho-mas Voeckler compte parmi les coureurs qu’on verra à Saint-Paul.

AVRIL ET MAI 2015

La centrale animéeTandis que samedi 2 avril, vous pourrez visiter la centrale EDF du Tricastin à 14h et 16h (inscriptions avant le 7 mars), de nombreuses animations sont proposées durant tout le mois d’avril, avec, en particulier : le spectacle “Mot à Mot” les 4 et 13 à 14h30 ; des animations sculpture les 6 et 15 à 14h ; une lecture en partenariat avec la Fête du Livre de jeunesse de Saint-Paul mercredi 20 à 14h30. Enfin, le 24 mai à 19h30, à l’occasion de la Fête des voisins, vous pourrez assister, en avant-première du Festival des nuits de l’Enclave à la pièce « Exercices de style » de Raymond Queneau, suivie d’un buffet. Le tout est gratuit.

INFOS+Renseignements et inscriptions : Espace d’Information Edf du Tricastin 04 75 50 37 10 - tricastin-eip@edf.fr

7 ET 8 MAI 2016

Triathlon du Tricastin en Drôme ProvençaleAlors que le samedi 7 mai, les juniors s’affronteront en demi-finale des championnats de France, qu’accueille, pour la 4e année, le Tricastin Triathlon Club, le lendemain aura lieu le fameux Triathlon « Distance M ». Soit 1,5 kilomètre de natation dans les eaux du lac Pignedoré, un parcours vélo revisité de 40,5 km à travers les paysages vallonnés de la Drôme Provençale, et une course à pied repensée de pleine nature sur 10,8 kilomètres de routes et de chemins. Une autre façon, après la soirée exceptionnelle du 30 janvier, de célébrer le trentième anniversaire du club tricastin.

INFOS+www.tricastin-triathlon-club.com

*La compétition est retransmise dans 171 pays. **20 000 euros d’inscription

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ACTUALITÉS

FORUM DES MÉTIERS ET DE L’ORIENTATION

Succès et perspectives Le 16 janvier dernier, avait lieu le 21e Forum des métiers à Saint Paul 2003. Professionnels, institutionnels et publics étaient au rendez-vous pour un événement qui n’a de cesse d’évoluer.

étudiant. Enfin, nous engageons la refonte de notre site Internet avec les étudiants de l’IUT de Valence.” Rendez-vous l’année prochaine.

Le bilan chiffré est sensiblement le même qu’en 2015”, explique Marc Van Houteghem, de

l’association organisatrice. “2 500 vi-siteurs environ, 103 écoles et 91 profes-sionnels ou organismes.” Collégiens, lycéens, jeunes ont pu collecter de l’information, préciser leurs idées de parcours, trouver contacts et conseils au cours des quelque 3 000 échanges comptabilisés. “C’est cette qualité de la fréquentation qui nous caractérise peut-être d’après les exposants eux-mêmes. Les visiteurs motivés viennent avec des objec-tifs, des questions…” Proposer un large choix de documentations (plus de 500) accessibles et disponibles pour tous est un facteur d’attrait supplé-mentaire.

“Sur 3 jours, une soixantaine de bénévoles sont mobilisés.”

Week-end Musée Télérama Les drôles de droits des femmes C

omme chaque année, le Musée d’Ar-chéologie Tricastine est partenaire de l’opération initiée par Télérama

qui offre durant le temps d’un week-end visites et activités gratuites. Le thème re-tenu à Saint-Paul, archéologie et architecture des temples, est en lien avec l’exposition Rites gaulois et romains qui s’est récemment enrichie par la publication d’un superbe ouvrage* richement illustré qui rassemble les contributions de tous les chercheurs qui ont œuvré à ce travail monumental. Au programme : la visite libre de l’expo-sition du Musée, une conférence sur les décors pariétaux d’Elsa Roux, doctorante, membre de l’Institut de Recherche sur l’Architecture Antique, et un atelier, sur le parvis, consacré à l’architectonique des temples antiques, où l’on pourra s’exer-cer – sur maquette – à la science de la construction dans les règles de l’art.

Pour bénéficier de la gratuité des anima-tions, récupérez votre pass, valable pour 4 personnes, dans le Télérama des 9 et 16 mars.

INFOS+ 04 75 04 74 19À

l’occasion de la journée internatio-nale des femmes, une pièce drôle et intelligente permettra aux specta-

teurs de parcourir, en riant, le chemin si-nueux jusqu’à l’égalité rêvée entre les sexes. Avec Et pendant ce temps, Simone Veille c’est trois générations de femmes, par la voix de leurs interprètes, qui évoquent, en scènes de vies privées de vie publique, 70 ans de combats, de dépit et d’émancipation. Une pièce présentée au festival d’Avignon et qui depuis a trouvé son public avec plus de 300 représentations à Paris et une prolonga-tion jusqu’à juin. Un succès mérité. Pour rire et réfléchir dans le même temps. Vivifiant.

INFOS+ 04 75 96 78 78

Résa : Guichet unique de la mairie ou www.mairie-saintpaultroischateaux.fr

19 & 20 MARS

 Un succès renouvelé depuis 21 ans qui témoigne de l’intérêt de l’initiative.

“

8 MARS 2016 – 20H30 – THÉÂTRE

* Aux éditions Actes Sud, en vente chez tous les libraires et au Musée au prix de 29 euros.

UN FORUM EN ÉVOLUTION PERMANENTEL’édition 2016 comptait trois évolu-tions : des questionnaires en sortie de forum grâce au partenariat du lycée de Pierrelatte, le job-dating proposé par la Ville et le stand d’Atout Tri-castin. La prochaine nourrit déjà de nouvelles ambitions : “en mettant à l’honneur un secteur particulier, idéale-ment autour d’un parcours complet : éta-blissement de formation, professionnel et

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ACTUALITÉS

EMPLOIS SAISONNIERS

JEUDI 17 MARS – 16H45 - 18H30 - 21H – ESPACE DE LA GARE

Art et Préhistoire

Nuit de l’eau et Carnaval

ÎLOT JUIVERIE

Résultats des sondages

élément majeur mais les découvertes ont permis de connaître la topographie du site et l’évolution de l’occupation.”Autant d’éléments qui laissent à pen-ser que l’avis de la CIRA** n’entraî-nera peut-être pas de fouilles mais des prescriptions en matière de fon-dations qui devront trouver une tra-duction dans le Permis de Construire. Lequel sera ensuite soumis à l’avis de la DRAC et des Bâtiments de France avant de lancer la procédure de consultation des entreprises. Autant d’incompressibles délais qui au-gurent d’un début de travaux avant la fin d’année. Ce qui, compte tenu de la richesse patrimoniale et historique de la ville, est plutôt… rapide.

Le diagnostic préalable au pro-jet de l’Îlot Juiverie a été réalisé par l’INRAP* du 6 au 20 janvier,

conformément aux prescriptions de l’État qui prévoyaient 4 sondages. L’objectif était de déterminer la chronologie des occupations et d’at-teindre le terrain naturel. “C’était une première dans ce quartier, parce que les sondages en milieu urbain exigent d’im-portants périmètres de sécurité à cause de possibles effondrements des murs”, explique Mylène Lert, Directrice et Conservatrice du Musée.

DES DÉCOUVERTES, MAIS PAS DE RETARDSi le rapport sera officiellement ren-du à l’issue d’un délai légal de 3 mois maximum après les investigations, les premiers éléments de conclusion permettent d’en dresser les grands enseignements. “Les niveaux antiques, au-dessus du terrain naturel, ont été identifiés mais littéralement bouleversés au Moyen-Âge. En atteste la découverte de fosses de récupération, de dépotoirs et de murs médiévaux. Second niveau : des murs maçonnés avec un mortier orange qui marquent l’occupation médiévale du site et troisième strate, les vestiges du 17e siècle utilisant un mortier rouge. Nous n’avons trouvé ni rareté, ni mosaïque, ni

projection de 15 des courts-métrages de Folimage “36 000 ans plus tard” sui-vie par des échanges avec certains des réalisateurs présents. Gratuit, inscrip-tion à up.tricastine@laposte.net (nb de places limité).

INFOS+07 86 03 55 42 / uptricastine.ek.la

La soirée exceptionnelle, organisée par l’Université Populaire du Tricas-tin en partenariat avec le Festival du film et la Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux, permettra, à 16h45, de découvrir Les génies de la Grotte un film qui suit pas à pas la recons-titution de la Grotte Chauvet. Puis à 18h30 d’assister à la conférence de Jean Clottes, spécialiste mon-dial de l’art pariétal, “De la Grotte à la Caverne du Pont d’Arc”. Jean Clottes dédicacera ensuite ses ouvrages. Après un repas partagé, la rencontre entre les premiers ar-tistes de l’humanité et les créateurs d’aujourd’hui se poursuit avec la

Samedi 12 mars, à Saint Paul 2003, à partir de 14h, aura lieu la traditionnelle Nuit de l’Eau, initiée en 2008 par la Fédération Française de Natation et l’UNICEF. Porté par l’association Mosaic et soutenu par la Ville, le car-naval de Saint-Paul aura lieu, quant à lui, vendredi 22 avril à 14h30.

INFOS+ 04 75 04 90 33

Dons de livres

Postulez !

Issus d’un “désherbage” exceptionnel en nombre de livres pendant sa fermeture pour travaux (Cf.mag. n°36), opération de tri indispensable au renouvellement des fonds de toute bibliothèque ou centre de documentation, la médiathèque de Saint-Paul a fait don d’un nombre conséquent d’ouvrages, parmi lesquels des encyclopédies, au bénéfice de l’association ASAM* Drôme Provençale, destination Madagascar, et aux Restos du Cœur. Parce qu’aussi essentiel qu’un colis repas, le savoir nourrit les hommes.

*Ankohonana Sahirana Arenina Magadasikara : réinsertion de familles en grande précarité de Madagascar. En malgache « Asa » signifie travail.

Vous habitez Saint-Paul-Trois-Châteaux, vous avez plus de 18 ans ? Déposez votre candidature pour un poste saisonnier* au sein de la Municipalité.Date limite de réception : 15 mars 2016.*Sauf étudiants ayant déjà travaillé à la Mairie.

INFOS+ Service GRH

04 75 96 09 15 / grh@mairie-sp3c.fr

 Les spécialistes de l’INRAP  au travail.

* Institut National de Recherches Archéologiques Préventives** Commission Interrégionale de la Recherche Archéologique

MÉDIATHÈQUE

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DOSSIER

Réunions publiques, visites de quartier, permanences du Maire et des élus, Conseil des Sages, Conseil municipal jeunes, concertation avec le milieu associatif, ou, depuis le 25 février, comités de quartier, la ville se fait un devoir d’écouter et d’associer tous les citoyens, sans distinction.

L’avenir et le quotidien

merciales, d’aménagements, de connexion avec le reste du territoire, de préservation des patrimoines historiques et naturels, d’offres culturelles et sportives, etc. Bref, c’est penser la ville comme un système. Cette réf lexion ne doit pas s’élaborer entre élus et techniciens, les habitants, les acteurs locaux doivent y être pleinement associés. Toutes les instances, au premier rang desquelles les Comités de quartier, seront donc consultées sur la base d’es-quisses”. Un peu, à l’image du travail par hypo-thèses qui s’est engagé sur la moder-nisation de Saint-Paul 2003, présen-tée en janvier en réunion publique à laquelle plus de 300 personnes, habitants et associations, ont assisté. “Si le public dans la salle semblait majori-

La proximité, le dialogue, ce n’est ni de l’idéologie, ni un gadget. C’est le souci de l’effi-

cacité qui guide notre action : com-ment mieux répondre aux besoins des habitants si on ne leur pose pas la question ? Comment réfléchir à l’avenir de la ville sans le réfléchir avec ceux qui la vivent ?”, explique le Maire de Saint-Paul, Jean-Michel Catelinois. C’est avec cette convic-tion que la Ville a créé les Comités de quartier, initiés officiellement le 25 février. Une volonté d’être à l’écoute des habitants, qui se traduit d’abord par la disponibilité du Maire lui-même : “Je tiens une permanence deux samedis par mois où n’importe qui, sans rendez-vous, peut venir me voir et

discuter. Les Tricastins l’ont bien entendu, au reste, puisqu’ils sont parfois dix à être reçus en une matinée. Pour l’essentiel, il s’agit de questions d’emploi, de logement, de voisinage… pour lesquelles un Maire est loin d’avoir toutes les réponses mais qu’il est primordial d’écouter. Je suis à la disposition des Tricastins, c’est d’abord ça la mission d’un élu local”.

2003 ET 2030 EN TÊTE“Nous travaillons à un projet de ville qui dresse les évolutions possibles et sou-haitables pour Saint-Paul d’ici 2030. De cette réf lexion prospective, doit naître une vision d’ensemble, une cohérence de projets à engager. Cela veut dire aussi réfléchir à l’usage de la ville demain : en termes de circulation, de polarités com-

PARTICIPATION

“

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DOSSIER

1 permanence du Maire

2 samedis par mois

Entre 5 et 10 personnes à

chaque rendez-vous

1 espace Internet interactif

5 réunions publiques par

an en moyenne

5 Comités de Quartier

1 Conseil des sages

1 Conseil municipal jeunes

15 secteurs définis pour

les visites de quartier

en chiffres

 Plus de 300 personnes étaient présentes le 22 janvier à la présentation du budget 2016.

tairement séduit par le scénario 2 (espace aquatique + salle multisports, cf page 15), il est encore trop tôt pour privilégier une option plutôt qu’une autre. Si nous prenons l’avis des uns et des autres, c’est pour qu’il nourrisse la décision publique. Cette réunion de présentation n’est que le lancement du processus au terme duquel nous trancherons en Conseil municipal.” Cette réunion était d’ailleurs aussi dédiée à la présentation du budget communal 2016. “Depuis 2008, je me suis engagé à présenter chaque année le budget de la Ville devant les Tricastins et je m’y tiens. Je suis le seul dans le coin à le faire”, rappelle Jean-Michel Cateli-nois.

CONSULTÉS ET ÉCOUTÉSLe Conseil des Sages, dédié aux per-sonnes de plus de 65 ans (voir aussi p.12) “fonctionne de mieux en mieux en termes de nombres de participants comme en termes de qualité des contri-butions. Ils ont grandement contribué par exemple aux réflexions préalables à l’aménagement de la rue des Grandes Fon-

taines comme au projet urbain de l’Îlot Juiverie, un chantier majeur de la Ville. Ils ont conscience de leur mission, de son périmètre, et se prêtent avec intelligence à ce rôle de consultant avisé.” Le Conseil municipal jeunes, outre sa vertu pé-dagogique, s’est aussi “illustré au fil des années par des propositions pleines de bon sens : la promenade des jardins, la brocante juniors comptent au rang des projets qu’ils ont initiés ou soutenus. D’autres propositions qu’ils défendent

pour leur nouveau mandat ont immédia-tement éveillé mon attention. Et puis au quotidien, en plus des questions que les habitants peuvent m’adresser directement via le site Internet de la Ville auxquelles je réponds systématiquement, je rencontre mes administrés sur rendez-vous ou dans la rue. C’est l’avantage d’être un élu de terrain et du cru. La création des comités de quartier répond à ce même souci du dialogue de proximité. Pour moi, la parti-cipation citoyenne, c’est ça en résumé : une action publique qui se discute à plusieurs voix pour porter celle de l’intérêt général. Le reste, c’est de la f lûte”, conclut le Maire, avec son habituel franc-par-ler.

INFOS+04 75 96 78 78 

“Depuis 2008, je me suis engagé à présenter le budget de la Ville devant les Tricastins chaque année. Je m’y tiens.” Jean-Michel Catelinois

12 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°37

DOSSIER

Les élections du 12 février, auxquelles participaient tous les élèves scolarisés du CM1 à

la 4e sur Saint-Paul, ont installé les nouveaux élus du Conseil municipal jeunes (CMJ). Au nombre de 16, ils assumeront un mandat de 2 ans au sein d’un dispositif créé il y a 6 ans par la Ville. Le CMJ constitue un es-pace où émerge la parole des jeunes et leurs attentes, où l’on porte leurs projets et où on les accompagne dans la découverte des institutions. Avant d’être investis officiellement par les urnes, ces 8 garçons 8 filles avaient, comme leurs aînés, travaillé à des programmes électoraux. Parmi leurs engagements de campagne, on comp-tait notamment des actions d’embel-lissement, de sécurité, de solidarité ou de propreté de la ville (organisa-tion par exemple d’une journée de nettoyage) ; l’aménagement de parcs et d’espace de jeux ; la création de tournois sportifs inter-écoles ou en-core celle d’un espace wi-fi à la biblio-thèque... Guilhem, 9 ans, proposait lui, entre autres, de “faire entendre la voix des enfants dans le journal munici-pal.” Une promesse électorale tenue.

CONSEIL DES SAGESÀ l’autre bout de la chaîne des âges, le Conseil des Sages, instance consultative, apolitique et laïque, de réflexion et de proposition, compo-sée de Tricastins de 65 ans et plus, contribue au bien public selon deux modes : la saisine et l’autosaisine. Consultée par la Municipalité sur des projets (Chemin des grandes Fontaines, Îlot Juiverie, Saint-Paul 2003 etc.), le Conseil des Sages, vivier d’expériences et de savoirs, rend un avis pointu qui éclaire les choix et les décisions de l’équipe municipale. Il est également force de propositions et a toute latitude pour saisir la Mu-nicipalité et lui soumettre un projet, une question d’intérêt général. C’est ce double mouvement qui fait toute la force du Conseil des Sages dont les rangs se garnissent au fil des années,

moins par mécanique démogra-phique que parce qu’il convainc de plus en plus les Tricastins de sa per-tinence. En témoigne les résultats de la grande enquête conduite autour du mieux vivre-ensemble dont les résultats sont encore à l’étude… On savait déjà qu’il était presque im-possible de s’ennuyer à la retraite, on est certain de pouvoir être utile.

INFOS+04 75 96 78 78

“ Faire entendre la voix des enfants dans le journal municipal ”, Guilhem – 9 ans.

CONSEIL DES SAGES ET CONSEIL MUNICIPAL JEUNES

Les idées n’ont pas d’âgeIls ont entre 9 et 90 ans et participent aux réflexions du Conseil municipal jeunes et du Conseil des Sages. Deux instances qui prêtent leurs voix à des citoyens qui partagent un engagement commun : celui de l’intérêt général.

 L’ancienne équipe du CMJ en salle du Conseil municipal.

 Le Conseil des Sages au travail…

n°37 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 13

DOSSIER

Avec la création des Comités de Quar-tier, annoncée par une réunion pu-blique de présentation le 25 février,

la Ville consolide le panel d’outils mis à la disposition des Tricastins pour participer à la vie et aux projets de la commune. “Nous avons besoin de relais dans chaque quartier pour agir plus efficacement, réagir vite et bien aux dysfonctionnements du quotidien, explique le Maire. On ne peut pas tout voir ni tout savoir, même si moi-même, les élus et les services sommes présents sur le terrain et cultivons un lien privilé-gié avec les habitants”. C’est donc d’abord cet objectif d’une réactivité accrue qui répond à la mise en place des Comités de quartier, mais pas seulement. Il s’agit aussi d’initier une logique de projet de quartier, en pen-sant leur évolution à la lumière des aména-gements, des infrastructures nécessaires : implanter une aire de jeu, requalifier telle rue, redynamiser tel site, etc. Nous restons attentifs à toutes les bonnes idées. Personne n’a de monopole dans ce domaine.

OUVERTS À TOUTES LES BONNES VOLONTÉSOuverts à tous les citoyens de bonne volon-té, son fonctionnement devra s’affiner au gré de celle de ses participants. À l’ordre du jour des premiers Comités de quartier : les petits et grands travaux de proximité bien sûr et la présentation des premières esquisses du projet de ville Saint-Paul 2030. La conjugaison du quotidien et de l’avenir que les membres des Comités de quartier pratiqueront régulièrement au gré de l’évolution des dossiers, et du rythme que

La transmission et le suivi des demandes formulées par les Comités de quartier constituent une préoccupation majeure de la Ville. Il ne s’agit pas de créer un espace de questions sans créer un espace de réponses. C’est d’ailleurs ce qui a justifié la désignation d’un élu référent de quartier pour que le relais avec les services municipaux soit permanent. C’est aussi l’ingénierie qui avait été mise en place avec les visites de quartier et la mise en ligne de tableaux de bord. Au-delà des outils, il faut considérer la société civile, avec les élus et les techniciens, comme le 3e acteur de l’action publique.

QUEL SUIVI DES DEMANDES ?

CRÉATION DES COMITÉS DE QUARTIER

Agir par et pour les quartiersLa Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux compte donc désormais 5 comités de quartier. Ils sont composés d’habitants du quartier volontaires et d’un élu référent par quartier.

 Une des multiples visites de quartier, préludes aux Comités de quartier d’aujourd’hui.

5 Comités de quartier

1 élu référent par quartier

1 ingénierie dédiée au Pôle

de la Cité

en chiffres

chaque Comité souhaitera impulser. “Nous travaillerons également à l’articulation du dis-positif avec les autres espaces de concertation : Conseil des Sages, tissu associatif, réunions pu-bliques thématiques, etc. Des passerelles devront permettre la synergie de l’ensemble plutôt qu’un empilement de dispositifs et un gaspillage d’éner-

gies”, précise-t-on au Pôle Vie de la Cité. En attendant que les premiers volontaires se mettent au travail, les portes des Comités restent ouvertes.

INFOS+ 04 75 96 78 78

14 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°37

PORTRAITS

Si Fabienne Goy exerce ses talents en qualité de pro-fesseure de guitare électrique au Conservatoire du Tricastin, il s’agit “d’une activité parmi tant d’autres.

Mon métier c’est la musique, et l’enseigner va de soi. Parce que la musique, dans tous les cas, est affaire de transmission. Lorsqu’as-sez jeune, j’ai voulu en faire mon métier, j’ai suivi un cursus de guitare classique sur Valence, et je jouais de l’électrique, en groupe, sur les scènes locales, ce qui a évidemment ouvert mon horizon artistique et technique. Aujourd’hui, je suis à l’aise dans tous les répertoires même si, depuis 15 ans, j’ai plus joué ma Stratocaster ou ma LesPaul.” En dehors des cours, la musicienne se pro-duit en duo avec son mari au saxophone sur les scènes de la région sous le nom de ZicK2. Une double croche indis-pensable à son harmonie : “L’enseignement exige patience et engagement. Il faut sans cesse inventer des stratégies contre la culture de l’immédiateté pour parvenir à transmettre celle du tra-vail et du savoir, indispensable au plaisir. Motiver les élèves avec des concerts réguliers permet de créer des dynamiques collectives.” Quand elle n’est pas à sa guitare, Fabienne Goy s’adonne au grand air, laissant la nature seule à la partition.

le monde se connaît, Saint-Paul est connu bien au-delà de ses frontières. SP3C, c’est devenu une image de marque : du niveau, un spot et un état d’esprit.” Aujourd’hui, Thibault Gardes nourrit deux projets sur le plan associatif : “Organiser un contest BMX/Skate en juin avec la partici-pation d’autres acteurs locaux, pour réus-sir un événement collectif qui se conclura par un concert. Et puis, personnellement, partir travailler au Québec, pour améliorer mes compétences en anglais, bien sûr, mais aussi pour m’ouvrir à d’autres horizons, prendre du recul sur la France et mesurer la chance que j’ai de vivre ici à Saint-Paul.” De l’esprit, CQFD.

À 26 ans, le secrétaire de SP3C (Skate Park 3 Châteaux), ride depuis bientôt 15 ans “avec les

mêmes potes. Alors, en 2006, on s’est struc-turé en association, d’autant que plusieurs d’entre nous sont devenus professionnels, même si, sponsorisés ou pas, tout le monde travaille… Moi, si je reste un pratiquant acharné, c’est avant tout pour le plaisir et l’ambiance.” Mais l’air de rien, SP3C fait beaucoup pour la visibilité du terri-toire. “La rénovation du skatepark a mar-qué la prise en compte de notre discipline par les institutions et contribue progressi-vement à promouvoir les sports urbains ici. Alors, comme il s’agit d’un milieu où tout

cours de sa carrière, il a ainsi été ame-né à procéder à des accouchements, à faire des radios quand personne n’était équipé, à bricoler des solutions, comme cette fois où il a utilisé un filet à provision pour assurer une transfu-sion sanguine… Des souvenirs si nom-breux que le livre qu’on lui a offert ne suffira pas. Et puis il y a tous ces pans de l’existence pour lesquels il n’a pas forcément de photo, comme lorsqu’il a fondé, avec 19 autres membres, le Lions Club local en 1976 ou le Centre Nautique Tricastin, lorsqu’il a créé le club omnisport AST, lorsqu’il prési-dait l’AST Basket-ball, lorsqu’il était arbitre, lorsqu’il a chanté en chœur à l’Opéra de Marseille, lorsqu’il était boursier pour ses études secondaires et supérieures… Une vie longue et une existence qui l’est plus encore couron-nées dernièrement de la Médaille de la Ville. Une photo a été prise, elle ira sûrement dans le livre.

Sur la table du salon, André Paut a déposé tout un tas de photos. Un de ses onze petits-

enfants lui a offert un livre, album où l’on raconte ses souvenirs, et An-dré s’est décidé à le remplir. Quand, comme lui, on a 86 ans, inutile de préciser qu’il y a des photos en cou-leurs et d’autres en noir et blanc. Sur l’une des plus anciennes, on voit la pharmacie où son père travaillait à Avignon. C’est le 14 novembre 1935 et ce jour-là, le Rhône connaît une crue historique avec 7,32 mètres de débor-dement. Dans les rues il y a jusqu’à 1,50 m d’eau et l’on est obligé de se déplacer en barque. Sur d’autres pho-tos, on le voit jeune homme, en habit de médecin. Lui qui a exercé pendant 35 ans, entre 1955 et 1990, se souvient d’une époque où les progrès médicaux restaient à venir et où le terme généra-liste recouvrait un autre sens que ce-lui qu’on lui connaît aujourd’hui. Au

SP3C, marque d’esprit

Vivre et exister

Musique à tous les temps

THIBAULT GARDES

ANDRÉ PAUT

FABIENNE GOY

n°37 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 15

DE JOUR EN JOUR

SAINT-PAUL 2003

Rendre l’avenir possible

Nous nous faisions l’écho des résultats de l’audit technique réalisé sur Saint-Paul 2003 dans notre édition précédente. Depuis, des hypothèses de rénovation ont été élaborées. Présentation des possibles.

“Rien n’est encore décidé. Nous prenons le temps de consulter tous les avis.” Jean-Michel Catelinois.

4 scenarii, présentés en réunion publique, dressent l’état des possibles : Un projet qui consiste à transfor-mer l’équipement en un centre aquatique complet, avec suppression des autres activités ; un second qui ajoute à cette restructuration la rénovation du reste des espaces ; un troisième qui prévoit la réhabilita-tion complète de toutes les activités ; une dernière hypothèse qui adosse la création d’une salle multi-ac-tivités à celle de l’espace aquatique. Des variables de programme qui se traduisent aussi par des variables financières, en investissement (de 14 à 22 millions d’euros) comme en coût d’exploitation (fonctionne-ment + amortissement, d’1,3 à 1,8 million d’euros). Le choix sera affaire de juste équilibre.

SAINT-PAUL 2003 CONJUGUÉ AUX FUTURS

lution des pratiques (squash, bow-ling, billard, salle multi-activités, salle de remise en forme, etc.) ou les contraintes techniques et financières (fermeture de la patinoire en 1998). Aujourd’hui, au regard des résultats de l’audit technique, d’importants travaux s’avèrent en effet nécessaires et des choix devront être opérés quant à l’offre d’activités proposées sur le site. Jean-Michel Catelinois, s’il confirme que rien n’est décidé pour l’heure, poursuit quatre objectifs : “le maintien de la pression fiscale à son ni-veau actuel dans un cadre où les scenarii de travaux ont des coûts différents et où les activités sont déficitaires ; le principe d’un espace aquatique qui permette à tous les enfants de la commune d’apprendre à nager ; la concertation avec les associa-tions ; et l’étude de partenariats publics/privés qui peuvent constituer des solutions pertinentes et viables.”

Avec une surface de 8 500 m2, 8,5 millions d’euros d’inves-tissement de l’époque, voilà

32 ans, la construction de l’espace multi-loisirs avait été conçue par l’équipe municipale avec une ambi-tion intercommunale. Si le pari a pleinement réussi, en termes d’utili-sateurs (82 % d’entre eux n’habitent pas Saint-Paul), son financement est demeuré à la seule et unique charge de la commune. Sans compter les nombreux aménagements rendus nécessaires, au fil des ans, par l’évo-

 Des travaux en  perspective, mais lesquels ?

16 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°37

DE JOUR EN JOUR

PRÉVENTION ET SECOURS CIVIQUES

Formez-vous aux premiers secours

toute la session. Les sessions sont organisées dès quatre personnes inscrites. D’ailleurs, vous faites quoi samedi prochain ? Pourquoi ne pas y aller en famille ?

Connaître les gestes élémen-taires de secours est utile pour tous. Utile pour les

autres, puisqu’ils permettent de réa-gir vite et bien lorsque l’on assiste à un malaise ou à un accident, utiles pour soi car ils évitent que l’on se mette soi-même en danger en vou-lant porter secours. Pour faire de vous des citoyens actifs, l’association des Secouristes Tricastins proposent des formations à tous, dès 12 ans (sous réserve d’autorisation parentale), qui vous apprennent à réagir face à des situations de la vie quotidienne pas si exceptionnelles que ça : malaise, traumatisme, perte de connaissance, arrêt cardiaque... Les sessions, généralement organi-sées le samedi, alternent échanges théoriques, apprentissages pratiques et mises en situation. Au terme de cette formation appelée Prévention et Secours Civiques de niveau 1 (PSC1), un certificat de compétences, reconnu par l’État, est remis aux per-sonnes ayant participé activement à

Distribution de comprimés d’iode

Vidéoverbalisation

Vous avez dû – ou allez – recevoir un courrier des services de l’État et de l’Autorité de Sûreté Nucléaire vous

invitant à retirer une boîte de comprimés d’iodes dans une des pharmacies signa-lées comme partenaires de l’opération. La prise d’iode (qui permet par saturation d’empêcher la fixation d’iode radioactif sur la glande thyroïde) compte parmi les six réflexes à adopter en cas de rejets radio-actifs : se mettre à l’abri dans un bâtiment fermé ; se tenir informé par tout média disponible ; ne pas aller chercher ses en-fants à l’école – ils seront pris en charge – ; limiter ses appels téléphoniques pour ne pas saturer les réseaux ; se préparer à une évacuation d’urgence. Pas de paranoïa ni de catastrophisme mais une vigilance de rigueur.

Pour lutter contre les infractions aux règles de la circulation notamment et inciter au civisme, la Ville met en place une zone de

vidéoverbalisation au niveau de la place de la Li-bération conformément à l’arrêté préfectoral qui a généralisé le dispositif à toute la ville. Pas de sur-coût puisqu’il s’appuie sur les caméras déjà ins-tallées sur site. Mais les appareils sont désormais utilisés pour relever les infractions commises. Les contrevenants recevront ensuite le timbre-amende par courrier. Comme des contestations sont toujours possibles, une photo de l’infraction sera conservée en archive selon les cadres définis par la Loi et la réglementation.

PRÉVENTION DES RISQUES MAJEURS

CONCERT DE NOËL

PLACE DE LA LIBÉRATION

ALLER PLUS LOIN

La formation PSC1 est proposée à 55 €. Des tarifs pré-férentiels sont appliqués aux associations. Contact, ren-seignements et inscriptions auprès de Jacques Simon, trésorier des Secouristes Tricastins, 06 88 06 79 42 / secouristestricastin@gmail.com

Des recettes au bénéfice du patrimoine

Quand les Tricastins ont appris que cette année le concert de Noël n’était pas gratuit, une ru-meur de mauvaise humeur a cou-ru dans les rues de la Ville. Mais lorsqu’ils ont su que les 3 euros de chaque place étaient entièrement dédiés à financer la restauration des peintures de la cathédrale, ils n’ont jamais été si nombreux à se presser sur ses bancs bondés. 300 entrées, 900 euros. Si le bud-get, conséquent, des travaux né-cessaires n’est pas encore bouclé, cette participation enthousiaste des amateurs de belle musique et de patrimoine est à saluer.

Brèves de conseil

Musique sacrée et profaneUne convention fixe le cadre de l’utilisation de l’orgue, sis en la cathédrale, propriété de la commune, à des fins culturelles. Ce qui permet notamment aux petits Tricastins scolarisés à Saint-Paul de découvrir cet incroyable instrument par les bouches desquels chaque note de musique, fût-elle profane, semble sacrée.

Un nouveau conseiller municipal

Depuis la fin 2015, le Conseil municipal compte, en remplacement du siège d’Anne Simonet Avril, un nouvel élu du Groupe majoritaire en la personne d’Emmanuel CRAPIS. Sapeur-pompier en retraite et Président de l’Amicale des Sapeurs-Pompiers, il continue ainsi d’agir au service de la population.

Prochain Conseil municipal

Le prochain Conseil municipal aura lieu le 7 avril. Rappelons que le public peut y assister.

n°37 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 17

DE JOUR EN JOUR

PROMENADE DES JARDINSLa commune saisit l’opportunité de la construction du Pôle Social pour réaliser un nouveau tronçon de la promenade des jardins. Un parcours piétonnier est ainsi en cours de réalisation depuis le lavoir Saint Vincent.

RUE DU SERRE BLANCConformément à l’avis des habitants exprimés en réunion de quartier, le double sens auto sera conservé. Pour limiter la vitesse des voitures à proximité du lycée, une chicane sera installée ainsi que des quilles pour réduire un peu la largeur de rue. Des travaux sur le réseau d’assainissement sont par ailleurs prévus au printemps.

CHEMIN DES BOUSSOUXLors d’une réunion publique, la Ville a proposé aux habitants plusieurs scénarii d’aménagement du chemin des Boussoux. C’est le scénario prévoyant la création de trottoirs et l’implantation d’un éclairage public qui a été retenu. Les travaux devraient être réalisés avant l’automne 2016.

ROUTE DE CLANSAYESLe programme d’aménagement de la route de Clansayes a été approuvé en Conseil municipal. L’année 2016 sera dédiée aux études, à la concertation avec les habitants et à la coordination avec le département. Les travaux sont prévus pour 2017.

ZONE DES PÂTISLe projet avance. Après de nombreux échanges avec les services de l’État, la Ville espère lancer l’enquête publique de déclaration d’utilité publique (DUP) en avril

2016. Le Pôle Technique met tout en œuvre pour voir aboutir ce projet en 2017.

CONTAINERS ENTERRÉSHuit containers poubelles enterrés devraient être implantés sur le tour de ville. Des sondages archéologiques seront réalisés avant mai 2016 par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) et l’Institut National des Recherches Archéologiques Préventives (INRAP).

AUTRES TRAVAUXPour plus de confort piéton, plusieurs trottoirs doivent être élargis (rue Pradelle, chemin du Serre-Blanc…) ou réhabilités (rue Schweitzer). En outre, la réfection du parking public chemin des Goumoux est également programmée.

TRAVAUX

L’actu des chantiersPremière pierre aux Clématites

La pose de la première pierre du programme de treize villas locatives destinées aux personnes âgées a été posée le vendredi 15 janvier après-midi en présence du Maire Jean-Michel Catelinois, des représentants de l’État, des collectivités et du bailleur et de l’architecte en charge des travaux, M Chabert.

Remplacement des panneaux lumineuxLa ville possède deux panneaux lumineux depuis de nombreuses années. Devenus obsolètes et dotés d’une technologie dépassée, leur entretien et leur mise à jour étaient devenus complexes. En 2016, un marché public sera donc lancé pour remplacer ces deux panneaux lumineux.

Bravo citoyens !Grâce à un taux de participation bien supérieur à celui des communes de même envergure lors des élections départementales et régionales de 2015 (57,09 % de votants en moyenne), Saint-Paul-Trois-Châteaux s’est vu remettre la Marianne du Civisme. Une récompense créée par l’Association des Anciens Maires et Adjoints de France pour valoriser le dynamisme démocratique des communes. La Marianne du Civisme a été remise à la Ville lors de la cérémonie des vœux du maire par Jean-Louis Jullian, Président de l’Association des Anciens Maires et Adjoints de la Drôme. Bravo à tous.

COIN CIVIQUE

COMBIEN ÇA COÛTE ?

Les travaux de voirieEn 2016, la Ville prévoit un programme de travaux de voirie d’un montant de 1,166 million d’euros. Les principales opérations concernent la rue du Serre Blanc, le chemin des Boussoux, la place de la Libération, le prolongement de la Promenade des Jardins.

18 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°37

ÉCONOMIE

LA TRUFFE

Une valeur du territoire

Plus d’un millier de visiteurs / semaine en 20161 220 assiettes de ravioles vendues en 20141 667 assiettes vendues en 20152 460 assiettes vendues en 2016 (à mi-parcours).

FÊTE DE LA TRUFFE

Un événement qui fait recette !Le 14 février, les palais gourmands de Saint-Paul, et d’ailleurs, ont pu se régaler de la légendaire omelette dominicale aux truffes – dégustée à guichets fermés au regard du nombre de réservations- dans le cadre de la traditionnelle fête des truffes qui a fait alliance, voilà 15 ans, avec le salon des vins. Le menu de ces trois jours ne se limitait évidemment pas aux dégustations avec de nombreuses animations, toutes destinées à promouvoir, mieux faire connaître et reconnaître la truffe noire du Tricastin, les produits régionaux et les savoir-faire locaux. En témoignent les initiations au cavage, les ouvrages dédiés ou les rencontres avec les producteurs. À l’origine de cette recette que les touristes ravis savourent toujours plus nombreux : la Maison de la Truffe et du Tricastin. Une appellation qui se passe d’explications.

En France, 4 240 ha sont consacrés aux planta-tions truffi ères dont 3 600 ha se situent sur les trois cantons de Saint-Paul-Trois-Châteaux (entre 900 et 1 000 ha), Grignan (environ 1 800 ha) et Valréas (entre 900 et 1 000). La ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux y consacre à elle seule entre 50 et 100 ha. Localement, la commune de Grignan est celle qui consacre le plus de surface à la truffi cul-ture avec entre 400 et 700 ha de truffi ère.

La France produit entre 40 et 50 tonnes de truffes annuellement. 60 à 70% de cette production pro-vient des cantons de Saint-Paul-Trois-Châteaux, Grignan et Valréas (soit environ 25 tonnes).

LES TRUFFICULTEURS

IMPORTANCE DANS LES ACTIVITÉS AGRICOLES

ÂGE DES PLANTATIONS

1 800 ha

900 ha900 ha

France

Valréas

1 000 visiteurs / semaine

France

2014

agriculteurs

+ 60 ans + 40 ans 2015 2016

Grignan

550 ha 1 300 ha 1 800 ha

Grignan

Saint-Paul-Trois-ChâteauxSaint-Paul-Trois-Châteaux,

Grignan et Valréas

Trois cantons

SURFACES PLANTÉES PRODUCTION NATIONALE ET LOCALE

70%25 tonnes

Les truffi ères sont globalement adultes avec une tendance au vieillissement. Les jeunes plantations occupent environ 550 ha tandis que les planta-tions adultes en mobilisent environ 1 300. Les vieilles plantations quant à elles occupent envi-ron 1800 ha.

1 an 100 ans

LE MARCHÉ AUX TRUFFES

Sur les trois cantons, la part de la surface agricole utile consacrée à la truffi culture approche les 15% et sur la commune de Grignan, elle dépasse les 25%.

15%

25%

1 220

1 667

2 460

Près de 2 660 propriétaires (environ 90 par communes). 45% sont des agri-culteurs, 92% ont plus de 40 ans et 51% ont plus de 60 ans.

n°37 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 19

ÉCONOMIE

L’innovation est depuis toujours au cœur de la stratégie industrielle du groupe EDF. Elle se décline à 3 ni-

veaux. Internationalement, avec les prix EDF pulse qui soutiennent des innovations qui exploitent le formidable potentiel de l’électricité et qui vont transformer dura-blement notre façon de vivre. Nationale-ment, avec un challenge interne trans-verse à toutes les unités de production où concourent les meilleures idées émises localement. À la centrale du Tricastin, le système d’innovation s’appelle TILT, trouver des idées lumineuses à Tricastin.L’innovation n’est pas une affaire d’expert : tous les métiers et tous les âges sont repré-sentés chez les créateurs de la centrale. Elle n’est pas non plus uniquement une ques-tion d’outil et de matériel. Elle est avant tout la capacité à porter un regard diffé-rent sur les façons de travailler ensemble, l’aptitude à aborder les problèmes sous un angle nouveau, l’appétence à se confron-ter à d’autres points de vue et à cultiver la transversalité. L’innovation, est davantage un état d’esprit : celui d’ouvrir la fenêtre en grand aux autres et aux idées nouvelles. Cette année, pour la 13e édition, 27 inno-vations étaient présentées : organisa-

tionnelles ou techniques, astucieuses et pratiques, faisant appel au bon sens et s’inscrivant dans notre époque : l’ère du numérique. Des innovations essentielles pour simplifier, progresser, être exem-plaire, s’améliorer.Sûreté, sécurité, radioprotection... la créati-vité des salariés de la centrale s’exerce dans tous les domaines et permet d’optimiser le

fonctionnement et les performances de la centrale mais aussi plus largement celles du groupe EDF car les innovations sont souvent applicables à plusieurs entités. Cette année, 5 innovations iront défendre les couleurs du Tricastin au Challenge national, les 6 et 7 avril 2016, où toutes les entités de la production et de l’ingénierie d’EDF seront représentées. 

INNOVATION

Quand ça fait TILT à Tricastin

Aux petits soins des chiens

Revenue de Champagnes-Ar-dennes où elle était Atsem, Laetitia Vernet décida de

mener à bien un rêve qu’elle nour-rissait depuis l’enfance : évoluer dans un métier autour des chiens. Elle suit alors une formation à distance, qu’elle complète de stages auprès d’une professionnelle et de la CCI. En mai 2015, son cursus achevé, elle part en quête d’un local où créer son propre salon, au moment où la propriétaire de La Romana prend sa retraite. La jeune trentenaire saisit aussitôt l’opportunité. Les Aristo-chiens s’installent au 1 de la Place Castellane, un mois plus tard.

COMPÉTENCE ET ENGAGEMENT“Hors les soins de toilettage, je propose aussi un libre-service avec du matériel

et un espace adaptés, ce qui évite de transformer sa salle de bains en champ de bataille. Une idée issue de ma propre expérience…” explique-t-elle en riant. L’activité, via le bouche-à-oreilles, trouve sa clientèle, séduite par l’ac-cueil, les compétences et l’éthique de Laetitia : “Chez moi, pas de teinture vio-lette mais un toilettage soigné et du bien-être”. En témoigne son engagement aux côtés de l’association Quatre Pattes. Comme tout entrepreneur, et mère de famille, les temps de loisirs sont minces. Passionnée de danse et de voyages, elle nous confi e, dans un souffle, son prochain projet : “des vacances”.

INFOS+04 75 96 09 84 - facebook.com/lesaristochiens26130

LES ARISTOCHIENS, SALON DE TOILETTAGE CANIN

 Inventeurs et inventrices d’innovations en environnemment et en sécurité.

20 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°37

UNE JOURNÉE AVEC...

8:00Chargé notamment de l’optimisation de la gestion du patrimoine bâti, les réunions techniques avec la Directrice du Pôle Technique lui rappellent certains moments de sa vie professionnelle passés à conduire la reconversion de bâtiments.

14:15“Siéger au Conseil d’administration de la Maison de l’Enfance et de l’Office de Tourisme, c’est accompagner des professionnels compétents dans leurs missions”. Quand l’accompagnement le mène jusqu’à la Grotte Chauvet, c’est bien aussi…

18:30Séance au Conseil communautaire de Drôme Sud Provence pour discuter des transferts de compétences. “Débats souvent vifs mais majeurs pour l’avenir de nos territoires”, souligne le Conseiller communautaire.

22:00Avec Stacey Kent, à l’Espace de la Gare, en mai dernier. Enfin, dans le public…

17:00Moins rupestres mais tout aussi rudes, l’ancien ingénieur santé et ses collègues du CHSCT étudient les arcanes du Code général des collectivités territoriales…

9:40Contrôle des véhicules du parc municipal. Achats, ventes, entretien, Guy Fayolle qui a aussi assuré la gestion d’un parc à EDF applique ses méthodes managériales : implication, écoute et méthode.

GUY FAYOLLE

Conseiller municipal délégué à l’Économie, l’Emploi, l’optimisation du patrimoine bâti et à la stratégie du parc véhicule.

Multicartes

n°37 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 21

LA RECETTE DE CUISINE

LA RECETTE DE RENÉE PAOLELLI

Les cardons aux truffesUn plat qui demande beaucoup de préparation et d’organisation. Mais quelle récompense au moment de passer à table !

INGRÉDIENTSPour 8 personnes• 4 cardons• 200 gr de truffes• 50 gr de beurre• 50 gr farine• 1 jus de citron• eau, sel, poivre

et à mesure dans l’eau bouillante citronnée. Devenus blancs, tendres et dépourvus d’amertume, vos cardons sont prêts pour la suite.Préparez maintenant la sauce blanche. De côté, faites bouillir en-viron un litre d’eau. Dans une cas-serole à fond épais faites fondre le beurre à feu doux puis incorporez la farine tamisée en pluie à l’aide d’une cuillère en bois, sans laisser la prépa-ration se colorer, ni de grumeaux se former pendant 3 à 5 minutes. Versez ensuite progressivement l’eau bouil-lante, sans cesser de remuer, jusqu’à ce que la sauce épaississe, signe que la farine est bien cuite. Vous pourrez ajouter plus ou moins d’eau selon la consistance que vous souhaitez obtenir : plutôt liquide ou plutôt épaisse. Assaisonnez à votre conve-nance avec du sel et du poivre, mais évitez les condiments qui casseraient le goût des truffes comme l’ail ou la muscade par exemple. Cette étape prend 10 à 15 minutes. Lorsque la sauce blanche est prête, ajoutez les truffes découpées en fines lamelles puis laissez mijoter à feu doux envi-ron 30 minutes. Ajoutez enfin les cardons et laissez mijoter à nouveau 10 minutes. C’est prêt, vous pouvez servir !

PRÉPARATIONPrévoyez environ 3 heuresLes cardons que vous aurez choisis auront des côtes fermes, cotonneuses et d’un blanc crémeux. Pour les éplu-cher, commencez par vous munir de gants. Les cardons sont très salissants et laissent sur les mains des traces noires qui persistent plusieurs jours. Enlevez les feuilles, les piquants et les parties filandreuses puis frottez avec un chiffon pour ôter la fine couche duveteuse qui les recouvre. Lavez-les puis débitez-les en petits tronçons que vous jetterez au fur

Depuis 9h ce matin, Renée Paolelli s’active en cuisine. Sa famille vient manger à midi et aujourd’hui elle leur prépare un plat qu’ils adorent. Cette année, elle l’accompagne d’un chapon, ce sera délicieux. Gantée pour ne pas se salir les mains, elle répète les gestes que lui a enseigné sa mère lorsque petite elle a appris la recette. D’ailleurs sa mère, elle en connaissait des recettes ! Renée ne les a pas toutes retenues, mais celle-là, si. C’est celle avec la sauce blanche et pas la béchamel, celle avec de bons morceaux de truffes, celle qu’on cuit à la casserole, pas au four. Bientôt l’odeur de la truffe envahit toute la cuisine, on sonne à la porte. J’en connais qui vont se régaler.

RENÉE PAOLELLI, LE GOÛT DE LA FAMILLE

22 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°37

TRIBUNES

Communauté de Communes : la politique avant tout... !

Notre Commune ! …

Il existe une envie générale de renouvel-lement des pratiques politiques. Conve-nons-en, il n’est plus possible de faire

avancer le bien public avec des méthodes des années 80. Nous croyons que l’échelon local peut être celui qui permette au mieux d’initier de nouveaux paradigmes en la ma-tière. Pourquoi ? Parce que nous sommes en 2016. Comment ? En favorisant les temps de concertations avec les citoyens et en sa-chant dépasser les clivages pour créer une dynamique de territoire. Malheureusement, nous ne pouvons pas dire que la Commu-nauté de Communes Drôme Sud Provence (CCDSP) brille sur ce dernier point. Si nous acceptons naturellement la représentativité de toutes les idées, nous regrettons que le calcul idéologique seul anime certains au détriment d’un véritable projet transpoli-tique visant à muscler notre intercommu-nalité. Le 20 janvier dernier, lors du renou-

vellement de l’exécutif, ce projet, porté par notre maire, a été tout simplement balayé par une logique politicienne datée et dont plus personne ne veux. C’est d’autant plus malheureux pour une institution qui se situe à la croisée de 2 régions et 3 départe-ments, couvre 42 000 personnes, possède un maillage solide d’entreprises (petites et grandes) mais qui pour une avancée sur un sujet donné connaît moult reculades. Que d’énergie dépensée pour si peu ! Et pendant ce temps nos voisins se développent... Vou-lons nous être les « Balkans de la Drôme » ? Nous ne le souhaitons pas. Nous lançons donc un appel : mesdames et messieurs, développons ensemble notre CCDSP pour le bien des citoyens ! Vous le voyez, vos élus prennent et assument leur responsabilité. Être au rendez-vous de l’Histoire c’est être tournés vers l’avenir. A St-Paul nous le sommes entièrement !

Fadma Abbassi, Claire Aubert, Stéphanie Bakhtar, Chantal Belezy, Daniel Bernard, Jacqueline Bessiere, Rita Betrancourt, Geor-gia Brun, Jean-Michel Catelinois, Emmanuel Crapis, Guillaume Depierre, Romain Entat, Guy Fayolle, Jean-Luc Lenoir, Claude Love-rini, Jean-Claude Monnier, Ingrid Mourey, Alain Riviere, Daniel Rollet, Catherine Se-guin, Tahar Sellal, Julien Szymanski, Aurore Verplancken

Notre Commune est riche d’un patri-moine historique !… Ce qui permet au Maire de St-Paul, de proposer

que la commune bénéficie du label Ville d’art et d’histoire,Notre Commune est riche d’événements culturels, gastronomiques ou sportifs !… La fête du Livre (32e édition), l’omelette aux truffes (30e édition), les courses du CLET (26e édition)… Ce qui permet au Maire de St-Paul de justifier de la vitalité de sa com-mune, Notre Commune présente un attrait pour des familles qui souhaitent s’installer sur la Commune… ce qui permet au Maire de St Paul de les accueillir chaque année au cours d’une petite manifestation,Notre commune abrite sur son territoire une gendarmerie* fonctionnelle qui com-

porte de locaux offrant à nos gendarmes de bonnes conditions de travail et de vie familiale… Ce qui permet au Maire de St-Paul d’annoncer régulièrement que gen-darmes et policiers municipaux travaillent ensemble dans de bonnes conditions et que grâce à eux la délinquance baisse à St Paul,

« Alors s’il vous plait, Monsieur le Maire, cessez de juger les anciens maires ou conseillers municipaux » qui ont œuvré pour que la Commune soit ce qu’elle est et dont semble-t-il vous êtes très fier !

Maître Gony, Maître Escalon, Monsieur Ger-faud et leurs conseillers municipaux ont tous bien œuvré pour notre Commune ! Il est grand temps de regarder le présent et l’avenir et non le passé !

Armelle MONTAGNE-DALLARD, Philippe BE-NOIT, Isabelle BONNOT, Martine DURIAUD, Sophie de DIANOUS, Pierre GHIBAN. Groupe d’opposition St-Paul Notre Avenir.https ://www.facebook.com/sp3c2020

* Gendarmerie : rappelons qu’elle a été maintenue à St-Paul dans sa forme actuelle grâce à la présence du peloton affecté à la surveillance de la centrale nucléaire. Que représente le déficit annuel annoncé (remboursement des emprunts moins les loyers payés) face à notre sécurité journalière ? ? ?

MAJORITÉ

MINORITÉ

n°37 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 23

HISTOIRE ET MÉMOIRE

En 1885, suivant le conseil de Victor Hugo, on ferme la prison et on y ouvre une école publique.

MAISON DE L’ARCHIDIACRE

Les vies passent, les murs restentTantôt résidence de quelques privilégiés, tantôt prison, école, les murs de la Maison de l’Archidiacre ont accompagné les chamboulements de l’Histoire.

la commune se positionne pour racheter le bâtiment avec le pro-jet d’y installer la mairie. Période trouble, la vente ne se fera pas, mais la Ville s’y installera quand même ! Le 15 mars 1791, un arran-gement entre les forces religieuses et républicaines qui se chamaillent est trouvé : une partie du bâtiment servira à loger le curé et ses vicaires successifs, l’autre partie servira au peuple et à la commune. D’ailleurs, le corps municipal se réunira pour la première fois dans ce bâtiment le 9 avril 1791. 20 ans plus tard, en 1810, la commune qui occupe déjà les lieux en devient finalement pro-priétaire et au lieu d’y installer la mairie, on y aménage un tribunal de Police dans une salle, et une pri-son dans une autre. Un certain Jean-Pierre Bès y officie d’ailleurs comme geôlier. En 1885, suivant le conseil de Victor Hugo, on ferme la prison et on y ouvre une école publique. En 1899, une quarantaine d’élèves fré-quentent l’établissement.

Situé en face de la cathédrale, dans le centre ancien, le bâti-ment qui abrite actuellement

La Poste depuis 1955 était initiale-ment la résidence de l’archidiacre, auxiliaire principal de l’évêque no-tamment pour la gestion des biens de l’Église. À travers les siècles, plusieurs archidiacres séjourneront entre les murs de cette maison de deux étages sur rez-de-chaussée comprenant entre autres trois chambres, un salon et un jardin d’environ 100 m2.

LA VALSE DES ARCHIDIACRESReligion oblige, ce sont tous des hommes, bien entendu qui y vivent

entre eux. Bertrand de Pierrelatte, futur évêque de Saint-Paul y habite vers 1175, Adhémar de Monteil, qui sera plus tard à l’origine de la branche des Seigneurs de Gri-gnan, occupe les lieux vers 1228, puis encore une dizaine d’autres jusqu’à la deuxième moitié du XVIe siècle, quand les guerres de religion éclatent un peu partout en France entre catholiques et protestants. La maison est alors laissée à l’aban-don jusqu’en 1590, date à laquelle la valse des archidiacres peut re-prendre : Jacques Audigier vers 1600, Raymond Ducros entre 1610 et 1637, Raymond Deville entre 1637 et 1660… Et ainsi de suite jusqu’en 1789 où le dernier nom connu est celui de Pierre Eymard.

OBJET DE LITIGE ENTRE RÉVOLUTIONNAIRES ET RELIGIEUXEn 1790, changement d’affectation. Vendue 7 500 livres comme bien national par les révolutionnaires,

 Adhémar de Monteil à Antioche.

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