Le Magg n°29 - décembre 2014

DOSSIER

DOSSIER

Décembre 2014Décembre 2014

Nevers Agglomération :

la dynamique d’entreprise

LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE NEVERS n° 29

Participation :

l’Agglo vous donne

la parole…

J’ai visité pour vous…

Le centre de traitement des

déchets ménagers et assim

ilés

2 n° 29

Le magg + Le magg +

MOBILITÉS

HABITAT

5Nevers Agglomération : la dynamique d’entreprise

6Une charte pour réunir les partenaires

7Questions à…Louis-François Martin

11Sainte-Colombe : un village au cœur de la ville thermale

13Un nouveau réseau pour l’été 2015

8FG industries, une entreprise familiale en plein essor

9Sous les pavés…

10SOCOTEC : croquis d’architecte ou réalité ?

Entreprises, vous avez la parole

14Le Centre scolaire Notre-Dame

15Quand les élus retournent à l’école…

172 mini-stations d’épuration à Saincaize-Meauce et Boulorges

18Nevers Agglomération à votre service…

19Vos restes font recette !

SommaireL’édito du Président ........................................ 3

Le courrier des lecteurs .................................. 4

Libre expression ............................................ 26

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ENVIRONNEMENTENSEIGNEMENT

3www.agglo-nevers.fr - n° 29

ENVIRONNEMENT CULTURE

20J’ai visité pour vous… Le centre de traitement des déchets ménagers et assimilés

22Et la chaleur fut !

23Que la culture pétille ! 3 mois de culture en images…

27Le super héros des associations !

24Bac Fm : bien plus qu’une radio !

25Participation : l’Agglo vous donne la parole…

ÉDITO

L’année 2014 a été pour Nevers Agglomération une année de grands changements. De nouveaux élus, bien entendu, dans un nouvel esprit de travail, mais également l’entrée en jeu d’une nouvelle façon de voir l’institution, comme un outil pour le développement de toutes les communes. L’économie à laquelle ce magazine se consacre en grande partie est un enjeu de territoire qui interagit sur l’ensemble des politiques : sociale, emploi, attractivité, développement durable. Des attentes fortement marquées par l’ensemble des citoyens, dans un contexte de crise qui n’en finit pas.

Mais surtout, Nevers Agglomération sera demain une puissance pour aider notre territoire, dans le respect de ses identités communales, à se développer et à entrer enfin dans le XXIe siècle.

Je vous souhaite en mon nom et au nom de tous les élus com-munautaires, ainsi que de l’ensemble du personnel, de belles fêtes de fin d’année et nos meilleurs vœux pour l’année 2015.

Denis ThuriotPrésident de Nevers Agglomération

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COHÉSION SOCIALE

COMMUNICATION

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C’est vous qui le dites…LE COURRIER DES LECTEURS

Coursinelle des marchés

« Je fréquente le marché Carnot du samedi matin depuis de

nombreuses années. C’est un endroit vivant où j’apprécie trou-

ver des produits locaux de qualité. Depuis peu, le marché a

été déplacé place Saint-Laurent à Nevers et j’ai appris qu’une

navette gratuite existait. Mais comment fonctionne-t-elle ? »

Denise M. - Nevers

Nevers Agglomération, pour accompagner ces modifications, a

effectivement transformé sa navette de centre ville : la coursinelle

des marchés. L’itinéraire habituel de la coursinelle est modifié pour

vous permettre de relier le marché Saint-Arigle, le marché Carnot

et la place Saint-Laurent dans un même et seul circuit. Cette navette

est gratuite et fonctionne tous les samedis matins ! Le samedi

après-midi et le reste de la semaine, la coursinelle reprend son

itinéraire habituel.

Retrouvez tous les horaires sur : www.taneo-bus.fr

PEFC« Je lis régulièrement le magg de l’agglomération et j’ai constaté que vous ne l’imprimiez pas sur du papier recyclé, alors que l’environnement semble au cœur de vos préoccupations ! »Sandrine R. - Nevers

Effectivement, Nevers Agglomération a fait le choix d’imprimer ses documents sur un papier de qualité PEFC avec des encres végétales plutôt qu’un papier recyclé. Le label PEFC - entendez « programme de reconnaissance des certifications forestières » est un label environnemental. Il vise en permanence à apporter une garantie environnementale, sociale et économique aux acheteurs publics et privés et aux transformateurs sur l’origine des bois qu’ils utilisent et commercialisent ; pour ce qui nous concerne, pour la fabrication du papier utilisé pour le magg.

InfoLe magg est une publication trimestrielle de Nevers Agglomération, distribuée gratuitement dans tous les foyers de l’agglomération. Si vous ne le recevez pas, n’hésitez pas à nous contacter en envoyant un mail à :[email protected] en nous précisant votre adresse postale…

Une remarque, une question,une suggestion ?

www.agglo-nevers.fr

N’hésitez pas à nous envoyer un courrier àCommunauté d’agglomération de Nevers124, route de Marzy - CS 90041 58027 Nevers cedex

ou envoyez-nous un mail à[email protected]

Rejoignez-nous sur notre page Facebookwww.facebook.com/NeversAgglomeration

Ce flyer d’information est disponible à l’espace Taneo, 31, avenue Pierre Bérégovoy à Nevers.

5

Ce n’est un secret pour personne : le développement économique est aujourd’hui la compétence première de Nevers Agglomération. Répondre aux besoins des entre-prises déjà implantées, en attirer de nouvelles… tel est le leitmotiv qui inspire le travail des élus au quotidien. Cette action se concentre au travers de l’aménagement, la gestion et l’animation des trois parcs d’activités du territoire, déclarés d’intérêt communautaire : Nevers Est, Le Bengy, Varennes-Vauzelles / Garchizy.

Au-delà de ces grands enjeux, Nevers Agglomération souhaite aller plus loin dans l’accompagnement et l’appui au développement des entreprises. À cette fin, les élus ont fait le choix de renforcer le dialogue et les contacts avec les chefs d’entreprises par le biais de visites régulières. En parallèle, Nevers Agglomé-ration tisse des partenariats avec des organismes

d’appui et d’accompagnement au développement des entreprises afin d’être en mesure de proposer des services de conseils et d’appui.

Afin d’être à l’écoute et de répondre au mieux aux besoins des entreprises, Nevers Agglomération se fixe pour objectif d’orienter le chef d’entreprise vers le bon interlocuteur partenaire, de renforcer la mo-bilisation d’aides financières, de conseils d’experts correspondant aux projets de développement des entreprises, de favoriser les relations inter-entreprises qu’elles soient de proximité géographique ou de filière, de poursuivre l’amélioration qualitative des aménagements des parcs d’activités économiques et des infrastructures présentes, enfin, de développer de nouveaux services à destination des entreprises et de leurs salariés.

Le magg +Nevers Agglomération : la dynamique d’entreprise

6 n° 29

Contribuer à la performance, au dynamisme et à l’attractivité du territoire, telle est la volonté des forces vives locales, dans un contexte que l’on sait aujourd’hui contraint. En s’associant, les partenaires en présence misent sur le vieil adage : « l’union fait la force ! ».

Ils sont aujourd’hui huit (cf encadré). Les signataires de la charte des partenaires, initiée par Nevers Agglomération, ont bien entendu un but commun intrinsèque : créer de l’emploi sur le territoire. Pour venir en appui aux entreprises, ces acteurs locaux sont à même d’apporter une réponse rapide et pertinente dans les projets de développement quels qu’ils soient.

En signant cette charte, les partenaires s’engagent dans une véritable démarche de réseau et de partage d’informations, mais aussi sur des secteurs d’activités bien précis tels que : l’industrie, l’artisanat ou encore les services.

Concrètement, des visites d’entreprises sont organisées par Nevers Agglomération pour identifier les besoins. Le partenaire disposant du niveau d’expertise requis ou de la légitimité pour y répondre est alors sollicité et s’engage à

répondre à l’entreprise. Une méthode qui doit permettre une meilleure complémentarité entre tous mais qui ne retire pas à chacun sa latitude à réaliser des actions qui lui sont propres.

Un premier pas est donc acté avec l’officialisation de la charte : elle a été signée le 8 décembre dernier. Signe d’une volonté collaborative renforcée, elle doit aujourd’hui faire ses preuves. Résultats attendus dans les prochains mois !

Les signataires de la charte

¬ La Communauté d’Agglomération de Nevers

¬ Le Conseil Général de la Nièvre

¬ Le Pays Nevers Sud-Nivernais

¬ Nièvre Développement

¬ La Maison de l’Emploi et de la Formation de la Nièvre

¬ La Chambre de Métiers et de l’Artisanat Région Bourgogne - Section Nièvre

¬ La Chambre d’Agriculture de la Nièvre

¬ La Chambre de Commerce et d’Industrie de la Nièvre

Le magg +

Une charte pour réunir les partenaires

© Fotolia

Vous êtes une entreprise du territoire et vous avez un projet d’agrandissement, de déménagement ?

Vous êtes un porteur de projet et vous désirez vous installer sur l’un des trois parcs d’activité de Nevers Agglomération ?

Vous avez besoin d’un conseil pour être mis en relation avec l’organisme adapté ?

Contactez Pierre-Yves LECCA, responsable du service développement économique de Nevers Agglomération au 03 86 61 81 33.


Questions à…Louis-François Martin, Vice-Président de Nevers Agglomération chargé du développement économique, de l’enseignement supérieur et de l’innovation

Le magg : M. Martin, vous êtes en charge du développement économique, de l’enseignement supérieur et de l’innovation depuis plus de six mois à Nevers Agglomération. Quelle est votre vision de l’action de Nevers Agglomération vers les entreprises ?

Louis-François Martin : élu à Nevers Agglomération depuis avril, je suis particulièrement satisfait de devoir travailler sur ces sujets. Certaines grandes orientations avaient déjà été déterminées et je m’inscris dans leur continuité ; je souhaite plus particulièrement développer les relations avec les entreprises des parcs d’activités. Le rôle du service « développement économique » est d’écouter, d’aider et d’orienter les chefs d’entreprises et les porteurs de projet. Pour moi l’avenir du territoire repose sur le développement économique et l’enseignement. Eux seuls peuvent aider l’agglomération à progresser compte tenu du contexte actuel et doivent être notre priorité afin de sortir des difficultés. L’impulsion que je souhaite donner doit positionner Nevers Agglomération comme un interlocuteur, un partenaire essentiel des entreprises.

Le magg : avez-vous d’ores et déjà rencontré certaines des entreprises des 3 parcs d’activités d’intérêt commu-nautaire (Nevers-Est, Varennes-Vauzelles / Garchizy, le Bengy) ?

LFM : vous avez déjà évoqué le soutien apporté à la société Renault Trucks Defense dans un numéro du magg. C’est un dossier qui avait été lancé au cours du précédent mandat. L’accord conclu, avec différents partenaires, permettra de soutenir les investissements du groupe, le maintien et la création d’emplois associés. Nous avons également soutenu la société SERTIP, installée à Varennes-Vauzelles, dont l’activité est en plein essor. Nous avons facilité son projet à travers la vente d’une parcelle de terrain, lui permettant ainsi de s’étendre sereinement. Nevers Agglomération est en capacité de proposer du foncier pour accueillir une diversité d’entre-prises : industries importantes, logisticiens, activités tertiaires et artisanales… mais je souhaite avant tout que l’Agglomération devienne un interlocuteur privilégié des entreprises. Qu’elles n’hésitent pas à nous contacter pour nous faire part de

leurs idées, problématiques, demandes de renseignements, projets… Si nous n’avons pas toutes les réponses, nous sommes en mesure de les orienter vers les partenaires économiques adéquats qui pourront les satisfaire.

Le magg : y a-t-il justement une dynamique partenariale qui anime le département ?

LFM : d’ici la fin d’année, Nevers Agglomération signera une « charte de l’accompagnement des entreprises », une démarche qui formalise avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Nièvre, la Chambre d’Agriculture, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, le Pays Nevers Sud Nivernais, la Maison de l’Emploi et de la Formation, le Conseil Général de la Nièvre et Nièvre Développement la volonté de créer une synergie. Il s’agit de travailler en étant complémentaires, de ne plus être dans une logique de concurrence. Il est indis-pensable désormais d’éviter les doublons et de modifier nos habitudes de travail, tout en respectant les prérogatives de chacun. Nous souhaitons également nous impliquer davantage dans Nièvre Développement, l’agence de développement économique de la Nièvre.

Le magg : au cours de vos échanges avec les entreprises des parcs d’activités économiques, la nécessité d’un dialogue, d’une proximité avec les collectivités et leurs élus s’est-elle faite ressentir ?

LFM : oui, nous avons d’ailleurs lancé une consultation, centrée sur les parcs d’activités économiques, pour évaluer l’usage fait par les entreprises et leurs salariés des services existants (restauration, crèches…) et l’opportunité de favoriser le déploiement d’une offre complémentaire. L’amélioration qualitative de nos parcs d’activités est un axe important pour satisfaire les chefs d’entreprises, leurs salariés mais également pour attirer les porteurs de projet. Le cabinet Modaal, missionné sur le sujet, contacte actuellement les dirigeants d’entreprises pour recenser leurs besoins éventuels. Les résultats de la démarche permettront à Nevers Agglomération d’étudier des propositions pertinentes d’amélioration des conditions de travail sur les parcs d’activités.

«

Louis-François Martin entouré d’Emmanuelle Fonfria, animatrice

économique et de Pierre-Yves Lecca, chef du service développement

économique de Nevers Agglomération. © Nevers Agglomération

»

« Faire tout notre

possible pour favoriser

le développement

économique »

Louis-François Martin

Le magg +

8 n° 29

Le magg +

Une entreprise familiale en plein essorFG industries, implantée sur le parc d’activités de Nevers-Est, vient de terminer son agrandissement. Rencontre avec les gérants de cette entreprise neversoise.

Avec 10 salariés aujourd’hui, FG industries est une entreprise en pleine croissance. Située impasse des Taupières à Nevers, elle vient non seulement d’accroître sa surface de stockage mais aussi d’embaucher trois nouveaux salariés, un qua-trième devrait prochainement arriver !

Spécialisée dans le négoce des pièces métalliques sur plan, FG industries est née en 1994. Rose-Marie, Jean-Pierre Garçon et leur fils Frédéric en sont à l’origine. L’activité

débute à leur domicile à Nevers mais très vite elle doit acquérir des locaux. En 2003, elle s’installe donc sur le parc de Nevers-Est en achetant des bâtiments existants, les réhabilite et s’agrandit une première fois. « Notre société se développe alors et il nous faut de la place pour stocker les pièces que nous importons », précise Jean-Pierre Garçon.

À la recherche de nouveaux clients à l’étranger, l’entreprise choisit de développer la certification ((ISO 9001, ISO 14001 puis OHSAS 18001), un gage de qualité et de reconnais-sance pour conquérir de nouveaux marchés. « Nous avons visé le secteur germanique », souligne Valérie Garçon, « car beaucoup de donneurs d’ordre sont installés là-bas, notamment en Allemagne ». L’Autriche, le Danemark et la Belgique sont aussi des pays avec lesquels l’entreprise travaille.

En 2013, elle veut aller plus loin dans son activité et au-delà du conseil qu’elle peut apporter à ses clients, se lance dans le contrôle des pièces importées. « Il nous a fallu recruter un ingénieur et surtout construire un laboratoire d’essais métallo- graphiques », explique la gérante. De 570 m2 de surface de stockage, elle est aujourd’hui passée à 1 200, et pour ses bureaux, de 213 m2 à 300. Une belle progression pour cette petite structure !

L’extension des locaux de FG industries.

La signalétique n’est pas encore posée.

© Nevers Agglomération

Jean-Pierre Garçon et sa belle-fille, Valérie, sont co-gérants de FG industries. Manque sur la photo, Frédéric, le fils, gérant également. © Nevers Agglomération

Le magg : comment le lien avec Nevers Agglomération s’est-il créé ?

Jean-Pierre Garçon : notre rencontre date du printemps 2013, l’agglomération est venue nous voir pour connaître nos besoins. C’était quelque temps avant nos projets d’agrandissement.

Le magg : sur quel projet avez-vous été accompagné ?

Valérie Garçon : Nevers Agglomération a tout récemment réalisé les travaux de voirie près de notre nouveau bâtiment. Mais au-delà, elle nous a accompagnés dans nos recrutements,

Interview

notamment sur un poste d’assistante commerciale puisque nous visons aujourd’hui le marché anglo-saxon.

Le magg : que vous a apporté l’intervention de Nevers Agglomération ?

VG : elle nous a transmis des CV et nous a informés sur le dispositif « Mobility Nièvre » qui concerne les nouveaux arrivants sur le territoire. Je tiens par ailleurs à souligner qu’une autre collectivité nous a toujours soutenu depuis le début, il s’agit du Conseil Régional de Bourgogne.


Le magg +

Sous les pavés…L’avenue du 8 mai à Coulanges-lès-Nevers ? C’est eux. La rue Principale à Marzy ? Les rues Vauban, Pasteur, Jean Desveaux, la place Saint-Laurent à Nevers. C’est eux aussi. Eux ? Les équipes des travaux de l’entreprise Eurovia installée à Varennes-Vauzelles.

Avec ses 40 salariés, Eurovia fait partie des entreprises qui bâtissent nos paysages. Son domaine d’activité est l’amé-nagement extérieur pour des organismes publics ou privés. Jérémy Geoffroy, responsable du site, détaille : « les enrobés, les terrassements, les plateformes industrielles, l’assainissement, les réseaux secs, les aménagements paysagers… », c’est-à-dire des « travaux publics ». Derrière ce terme se cachent toutes les opérations qui façonnent les villes et les villages.

De la pose de pavés à la mode d’antan à l’enrobé à chaud, tiède… pour les chaussées, l’activité d’Eurovia est plus que vaste pour répondre aux besoins de ses clients nivernais. La plupart sont des collectivités : le Conseil général, les com-munes et communautés de communes, l’État, le Conseil régional… ou des privés qui font appel à l’entreprise pour la création ou l’entretien de leurs voiries. Là, l’intervention d’Eurovia peut être plus conséquente. « On part d’une feuille blanche puis selon le souhait des entreprises, on définit entière-ment le projet avec elles » indique-t-il.

C’est en 2005 que l’agence a déménagé de Decize au Parc d’activités de Varennes-Vauzelles, « pour se rapprocher du cœur économique du département ». Elle est l’implantation niver-naise du groupe Eurovia, un des principaux acteurs mondiaux de la construction, de l’entretien et de la maintenance d’infrastructures de transport rou-tier et ferroviaire qui comprend plus de 200 agences en France. Eurovia c’est :

¬ 40 salariés

¬ 10 engins

¬ Plus de 80 chantiers par an

¬ Des chantiers de quelques centaines à plusieurs millions d’euros

L’aménagement de l’avenue du 8 mai à Coulanges-lès-Nevers.

Jérémy Geoffroy, chef de secteur Eurovia Bourgogne.

Travaux en cours avenue Colbert à Nevers.

Photographies © Nevers A

gglomération

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Le magg +

SOCOTEC : croquis d’architecte ou réalité ?

Entreprises, vous avez la parole

Le 26 septembre, l’organisme d’inspection et de mesure, d’assistance et de conseil, de formation et de certification auprès des entreprises privées et des collectivités locales, SOCOTEC a inauguré ses nouveaux bureaux au Bengy. Un parc d’activités créé, aménagé et géré par Nevers Agglomération. Le magg avait rencontré Rodolphe Guégan, directeur des agences de Nevers et Bourges il y a quelques mois alors que le déménagement n’était qu’un projet et que le bâtiment existait simplement sur plan. « Le croquis d’architecte était d’ailleurs tellement conforme à la réalité qu’on ne sait plus lequel est dessin et lequel est photo ! ». Il revient aujourd’hui sur l’installation dans ces nouveaux locaux, « dont le cadre est plus convivial pour l’accueil des partenaires et des clients ». Il se remémore : « la parcelle avait été choisie pour son emplacement stratégique à l’entrée de l’agglomération, et proche des grands axes du département ». Un choix que « les salariés ont salué à l’unanimité » car il leur apporte un confort de travail indéniable. Très souvent en déplacement, « ils profitent désormais de cette facilité d’accès, comme des commerces de

Garderie, sécurité, standard, salle de réunion, restauration… les possibilités sont nombreuses en matière de services mutualisés ! Pour les entreprises, une organisation synonyme de coûts réduits et d’efficacité accrue, pour leurs salariés, de conditions de travail plus confortables et pour Nevers Agglomération d’une offre foncière qualitative et attractive. Pour mieux définir les besoins sur ses parcs d’activités, Nevers Agglomération a missionné le cabinet Modaal pour réaliser une enquête auprès des dirigeants et des salariés. Après un premier contact par mail ou téléphone, des entretiens en face à face ou des questionnaires web seront effectués. Les premiers résultats seront présentés en janvier en présence des élus, l’objectif étant de définir le développement de nouveaux services prioritaires.

proximité et d’un espace optimisé » rapporte t-il. Rodolphe Guégan confirme également que l’installation sur le Parc du Bengy a permis à SOCOTEC de développer son activité de formation en accueillant les stagiaires dans de meilleures conditions. Cerise sur le gâteau : l’équipe s’élargira début 2015 avec l’arrivée de 2 personnes récemment recrutées.

Le cabinet Modaal se définit comme « un trait d’union entre les entreprises et les collectivités locales » et connaît très bien les enjeux des acteurs publics et privés. Dans le cadre de la consultation sur les services mutualisés, Yann Milton, Maxime Caisson ou Marie-Laure Neuburger contacteront chefs d’entreprise et salariés courant décembre 2014.

Les bureaux de la SOCOTEC réalisés. © [email protected]

Faire des parcs d’activités des centres de vie. © fotolia

Le schéma de l’architecte. © Arkédif

Inauguration en présence de (de gauche à droite) : Georges Eymery, président de la SEM Patrimoniale, Denis Thuriot, Président de Nevers Agglomération, Rodolphe Guégan, Directeur de l’agence, Ericq Valvin, architecte atelier Arkédif, Jean-Guy Friaud, conseiller municipal de Varennes-Vauzelles et conseiller communautaire. © [email protected]


HABITAT

D’ici quelques mois, la ville de Pougues-les-Eaux pourra

se prévaloir d’avoir innové en terme d’habitat sur le territoire de l’agglomération.

En effet, le lotissement Sainte-Colombe, adossé au Mont Givre, sera non seulement composé de pavillons de

particuliers mais aussi et surtout de logements « Nièvre Ha-bitat » adaptés aux personnes âgées ou à mobilité réduite, de duplex pour les jeunes ménages et cerise sur le gâteau, d’une maison des services ouverte à tous.

Une idée originale mais qui plus est nouvelle et qui fait déjà des émules chez les voisins : « C’est un projet qui peut donner des idées aux autres communes », souligne Maryse Augendre, Maire de Coulanges-lès-Nevers et Vice-présidente de Ne-vers Agglomération déléguée au logement et à l’habitat. Et d’ajouter : « Je réfléchis d’ailleurs moi-même à ce type de concept avec la construction de 25 logements ».

Sur cette opération d’envergure dite « intergénérationnelle », Nevers Agglomération a apporté son soutien à hauteur de 70 000 €. « C’est un projet qui contribue au développement économique du territoire, avec un architecte local et l’intervention d’entreprises de proximité », insiste la Vice-présidente. « De plus, Sainte-Colombe présente un volet accessibilité intéressant en permettant aux personnes à mobilité réduite de pouvoir y habiter », explique-t-elle.

Les constructions sont d’ores et déjà bien avancées, les pavillons sont sortis de terre, la maison des services également. Sur un terrain accidenté comme celui-ci, des murs en gabions séparent les différentes habitations, ce qui donne un cachet tout particulier à l’ensemble. Sans compter les matériaux nobles utilisés pour leur esthétique mais aussi pour faire de ces réalisations des modèles en termes de respect de l’environnement (normes de performance énergétique BBC). À n’en point douter, nombreux vont être les candidats à la location…

La maison des services s’intègre parfaitement dans

l’ensemble architectural. © Nevers Agglomération

Sainte-Colombe :

un village au cœur

de la ville thermale

C’est peut-être le modèle du logement de demain : celui du village

intergénérationnel de Pougues-les-Eaux ! Faire cohabiter jeunes et moins jeunes

pour favoriser le « mieux vivre ensemble ». Explications…

Quelques chiffres¬ 20 : c’est le nombre de maisons comprenant garage et jardin privatifs dont 14 pavillons de plain-pied (4 T2 et 10 T3) et 6 en duplex (2 T3 et 4 T4)¬ 3 millions € : c’est le coût total du projet¬ 70 000 € : c’est la participation de Nevers Agglomération¬ 190 000 € : c’est la participation de la commune uniquement pour les logements et il a été consenti un bail emphytéotique de 50 ans à Nièvre Habitat pour l’euro symbolique (sans aucune indemnité de location du terrain).

Pour en savoir plus…Afin de présenter l’opération au grand public, Nièvre Habitat organise deux journées « portes-ouvertes » vendredi 13 et samedi 14 février prochains. Le public pourra visiter librement les logements témoins, rencontrer le service location et le service technique.

Horaires : De 10h à 12h et de 14h à 17h.Contact pour tout renseignement ou demande de dossier : service location de Nièvre HabitatMme Stéphanie Costerousse au 03 86 21 67 76 ou par mail : [email protected]

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Le réseau actuel du délégataire aux transports de Nevers Agglomération, Keolis Nevers, date de 2007. En sept années d’existence, les habitudes des habitants du territoire ont forcément évolué. La crise est passée par là et avec elle de nouveaux usagers se sont fait connaître, préférant l’utilisation des transports en commun à celle de leur véhicule person-nel. De plus, sur le réseau actuel, un manque de lisibilité certain est apparu, ne permettant pas aisément de savoir comment se rendre d’un point A à un point B. Enfin, l’ancien réseau n’intégrait pas le nouveau plan de circulation de la ville de Nevers.

Au regard de tous ces éléments, construire un nouveau réseau paraissait nécessaire. Celui-ci aura ainsi plusieurs objectifs dont l’amélioration de la performance et l’attractivité, le renforcement de la qualité de service et notamment la ponc-tualité, le développement de l’intermodalité c’est-à-dire l’utilisation de plusieurs moyens de transports dans un même déplacement sur certains secteurs ou quartiers ou encore la réduction de la place des bus dans l’hyper-centre de Nevers… Le tout sans augmentation des coûts !

Concrètement le nouveau schéma des transports verra appa-raître deux lignes structurantes principales, autour desquelles graviteront des lignes plus fines, soit pour atteindre les com-munes plus éloignées, soit certains secteurs de Nevers en particulier. Cette refonte, dans son objectif d’amélioration de la performance, permettra également de revoir le principe de desserte sur certains secteurs peu fréquentés. Il ne s’agira pas de supprimer des lignes mais de revoir le fonctionnement pour faire circuler les bus au moment où les usagers en ont le plus besoin. Le cœur de même l’agglomération sera concerné avec le développement du service à la demande (NDLR : l’usager téléphone pour réserver son transport). Faire circuler des bus vides en heures creuses ne donne pas une image satisfaisante…

Afin d’informer au mieux les habitants et les utilisateurs, des réunions publiques sont prévues dans les communes de l’ag-glomération. Expliquer les modifications de lignes, faire réagir les habitants sur ce nouveau projet sont les objectifs de telles rencontres. Elles sont prévues sur le premier trimestre 2015. Le calendrier exact des rencontres n’est pas encore finalisé…

Un nouveau réseau pour l’été 2015Juillet prochain : la date est choisie. C’est à ce moment-là que Keolis Nevers lancera son nouveau réseau. Une modification en profondeur qui vise à mieux répondre aux besoins des usagers. Explications.

MOBILITÉS

Le transport à

la demande

peut être opéré grâce

à des minibus.


Le réseau tel qu’on le connaît aujourd’hui. Il présentera un tout nouveau visage dès l’été prochain. © Taneo

14 n° 29

La FCIL Mécanicien

compétition automobile

Le CSND sait s’appuyer sur les compétences locales pour se

développer. Cette formation en est un bel exemple puisqu’elle est

soutenue par Sylvain Blondeau, professeur au lycée professionnel,

Site Saint-Joseph et champion du monde des énergies nouvelles au

rallye de Monte-Carlo. Elle s’inscrit complètement dans le paysage

économique nivernais, en relation avec le technopôle de Magny-

Cours et le circuit et propose un enseignement orienté sur la

pratique en atelier, des cours d’anglais et de communication.

« Saint-Joseph », « l’Espérance »,

« Saint-Cyr », « Fénelon », « Jeanne d’Arc », … autant d’établis-

sements privés que les neversois connaissent depuis belle lurette. Aujourd’hui, fi de toutes ces

appellations ! Les 2 écoles, le collège, les 3 lycées (géné-ral et technologique, professionnel) et l’enseignement supé-rieur sont regroupés sous une même appellation : le Centre Scolaire Notre-Dame, réparti sur 3 sites. À première vue, la nuance est infime et porte sur les mots mais c’est en réalité une réorganisation en profondeur qui a été opérée, portée par le directeur Olivier Cellé.

Marie-Christine Dumont, responsable de l’enseignement supérieur au CSND qui explique que « la fusion est à la fois porteuse d’économie avec une mutualisation des ressources humaines et matérielles, mais également d’une nouvelle image plus dynamique ». Pour l’enseignement supérieur, le site Saint-Cyr accueille désormais un véritable « pôle » réunissant 6 formations. Un BTS Assistant manager, un BTS Après-vente automobile, un BTS Management des unités commerciales, un BTS Service et prestation des secteurs sanitaire et sociale, une classe préparatoire au concours paramédicaux et sociaux, et depuis 2014, une formation complémentaire d’initiative locale (FCIL) Mécanicien compétition automo-bile. « Des filières qui accueillent 40 étudiants en plus cette année dont 6 pour la toute récente FCIL ». Avec le « Pôle supérieur », la responsable espère inciter les élèves des 2 lycées à poursuivre leurs études postbac au sein même des formations proposées par l’établissement. Un avenir que les jeunes envisagent plus facilement. Intégrer le « pôle sup’ », voilà une proposition séduisante ! Depuis un an, l’équipe éducative s’efforce de développer cette image dynamique : cérémonie de remise des diplômes, rencontres avec des professionnels, ouverture à la mobilité et aux relations inter-nationales… l’année scolaire 2014-2015 est d’ailleurs celle de l’Europe. Le 12 mars, une journée lui sera consacrée avec des ateliers et des conférences.

Et les locaux dans tout cela ? Après une année de travaux, le rez-de-chaussée du Pôle sup’ est totalement rénové. Le plus ? Un espace de restauration flambant neuf. Les étudiants ont le choix de déjeuner au self, avec les primaires et les collé-giens ou de prendre un casse-croûte à la « cafèt »… le lieu incontournable de tout établissement d’études supérieures, qui pourrait être ouvert à l’avenir - en fonction de son taux d’utilisation en interne - aux autres étudiants du territoire. Toutes les salles de classe sont très bien équipées en infor-matique. De même, le foyer a été aménagé avec des fours micro-ondes, des ordinateurs, un coin salon et une TV. Bien sûr, les étudiants qui habitent loin de Nevers peuvent loger dans des chambres individuelles à l’internat, qui accueille également des collégiens et des lycéens.

www.csnd58.frPortes-ouvertes du pôle sup’ : vendredi 6 février 2015.

ENSEIGNEMENT

Le Centre scolaire

Notre-Dame

Les salles de classe sont équipées d’ordinateurs.

Photographies © Nevers Agglomération

Depuis septembre 2013 à Nevers, des jeunes de 3 ans à 20 ans

font leur rentrée au « Centre scolaire Notre-Dame » (CSND),

un établissement d’enseignement pas si nouveau que cela sur le territoire…

Explications.

Marie-Christine Dumont responsable du « pôle sup’ » et Camille Ferrand.

La cafèt propose une restauration rapide pour les étudiants.


La visite de l’ESAAB a été trè

s instru

ctive

pour les élus m

obilisés.

Photographies © Nevers A

gglomération

Des œuvres très originales

décorent les murs, preuves

des créations laissées

par les anciens élèves.

L’école est dotée d’ateliers pratiques équipés avec du matériel professionnel.

ENSEIGNEMENT

L’école est aujourd’hui connue pour des réalisations telles que le logo du Musée de la Faïence de la cité ducale ou encore le garde-corps de la promenade des Bords de Loire à Nevers. Elle est aussi reconnue au niveau national pour avoir participé à des projets de communication d’envergure. Et sa notoriété ne s’arrête pas là puisqu’elle a tissé depuis plusieurs mois des liens avec la Chine : onze étudiants de BTS et DSAA sont partis un semestre en post-diplôme au « Suzhou Design & Art Institute », province du Jiangsu, à l’Est de la République Populaire de Chine. Ce rapprochement franco-chinois sou-tenu par le Ministère de l’Éducation nationale fonctionne dans les deux sens puisque deux étudiants de Suzhou ont été accueillis à l’ESAAB de septembre à novembre derniers.

L’avenir de l’ESAAB est donc devant elle : « nous souhaitons ouvrir l’école à des partenaires prestigieux » explique le directeur, Frédéric Batlle, aux élus de Nevers Agglomération. Et de poursuivre : « nous avons la chance d’être bien dotés grâce à nos différents soutiens publics et privés. Les étudiants sont ainsi formés dans de très bonnes conditions ». La visite révèle en effet des ateliers pour travaux en petits groupes, équipés de maté-riels et de technologies dignes de professionnels, mais aussi de salles de cours où chacun dispose de son propre ordinateur.

À la dernière rentrée de septembre, une nouvelle Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles (CPGE) a même ouvert ses portes. « Nous accueillons un effectif de quinze étudiants pour cette année » révèle le directeur. Et d’ajouter : « Cela nous permet beaucoup de pratique mais facilite aussi un bon suivi de chaque élève. Le travail individuel est d’ailleurs très important ! » … Bref, tout est fait pour que ces jeunes très motivés et venus parfois de la France entière, réussissent !

Quand les élus retournent à l’école…Rien de tel pour appréhender un sujet tel que l’enseignement supérieur que de visiter l’une des structures du territoire et notamment l’École Supérieure d’Arts Appliqués de Bourgogne, située au sein du Lycée Alain Colas de Nevers. C’est l’exercice auxquels se sont pliés les élus de la commission ad-hoc…

Quelques chiffresEffectif du Lycée Alain Colas à la rentrée de septembre 2014 : 858 élèves dont 692 lycéens et 166 étudiants.

Effectif de la nouvelle CPGE : 15 étudiants.

Les formations de l’ESAAB : ¬ Mise à Niveau Arts Appliqués (MANAA)

¬ Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles (CPGE)

¬ BTS Design de Produits

¬ BTS Design d’Espace

¬ BTS Design Graphique

¬ DSAAD - Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués spécialité Design - Master 1 avec trois mentions possibles : espace, produit, graphisme.

Pour en savoir plus sur l’ESAAB Lycée de la Communication Alain Colas &

École Superieure d’Arts Appliqués de Bourgogne

95, rue Destutt de Tracy - 58000 neversTél. : 03 86 57 47 48Fax : 03 86 57 86 40 (lycée) - 03 86 59 00 72 (ESAAB)Courriel : [email protected] http://lyc58-colas.ac-dijon.fr/2/index.php/esaab

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Les jardins filtrants, encore appelés mini-station

d’épuration, sont des dispositifs de traitement

de l’eau de petites dimensions, adaptés aux secteurs les moins

peuplés du territoire de l’agglomération.ENVIRONNEMENT

2 mini-stations d’épuration

à Saincaize-Meauce et Boulorges

Germigny-sur-Loire possède déjà la sienne, au Petit Varenne. Saincaize-Meauce et Boulorges (commune de Varennes-Vauzelles) en sont elles aussi désormais équipées ! Les mini-stations d’épuration viennent d’être terminées et sont à présent opérationnelles. Ces équipements d’assainissement collectif sont tout particulièrement adaptés aux hameaux puisque leur capacité est de 100 équivalents-habitants.

À Saincaize-Meauce, les travaux ont consisté à mettre en place un réseau séparatif de collecte des eaux usées au sein des hameaux de Meauce, la Quenouille et des Quatre Cheminées et à construire une station de traitement pour ces effluents. À Varennes-Vauzelles, les hameaux de Boulorges, Champ Barreau et de l’Ouchat n’étaient pas desservis par un réseau de collecte des eaux usées. Les rejets directs d’eaux usées s’effectuaient en majorité dans le ru de Boulorges, affluent du ruisseau du Riot, provoquant une dégradation de sa qualité. Les travaux ont consisté à mettre en place un réseau de collecte séparatif au sein des 3 hameaux et à construire une station d’épuration au niveau du Champ Barreau.

Les lits filtrantsLa filière de traitement choisie est de type « filtration par lits plantés de roseaux ». Cette technique d’épuration repose sur deux mécanismes principaux : la filtration superficielle et l’oxydation. La première permet aux matières sèches en suspension d’être arrêtées à la surface du massif filtrant, ce qui induit aussi la rétention en surface d’une partie de la pollution organique. Quant à l’oxydation : le milieu granulaire constitue un réacteur biologique servant de support aux bactéries aérobies responsables de l’oxydation de la pollution dissoute. L’aération est assurée par une convection à partir du déplacement des lames d’eau et une diffusion de l’oxygène depuis la surface des filtres et les cheminées d’aération, vers l’espace poreux. La présence des roseaux en surface des filtres permet d’améliorer l’infiltration de l’eau dans le massif et diminue ainsi les risques de colmatage des massifs filtrants.

En clair, ce sont de véritables stations d’épuration naturelle qui fonctionnent désormais sur le territoire !

Les roseaux, plantés en lits, opèrent

une action de filtration naturelle.


Le jardin filtrant de Boulorges (commune de Varennes-Vauzelles) avant la plantation des roseaux. © Nevers Agglomération

Coût des travaux ¬ Saincaize-Meauce : 540 000 € HT dont 325 000 € HT financés par Nevers Agglomération

¬ Boulorges : 435 000 € HT dont 354 000 € HT financés par Nevers Agglomération

18 n° 29

ENVIRONNEMENT

Nevers Agglomération à votre service…… est un slogan que nous déclinons au quotidien, notamment avec les ambassadeurs du tri dont la principale mission est d’informer et de sensibiliser les habitants au recyclage. Tout au long de l’année, Gwendoline, Cédric et Florent interviennent auprès des écoles, lors d’évènements en proposant des animations sur le sujet. Dernièrement, vous avez pu les croiser lors de la Journée de l’éthique organisée par le District de foot de la Nièvre, une manifestation ouverte aux jeunes adeptes du ballon rond. Avec un tir de précision dans des cages représentant les différents types de déchets, les sportifs ont pu réviser les consignes de tri qui étaient rappelées sur un stand : les emballages en plastique dans les bacs jaunes, les encombrants à la déchèterie, les ordures ménagères dans les bacs marrons…. Lors du Village des Sciences au Château des Loges et Square de la Résistance, nos 3 ambassadeurs ont poursuivi leur action de

sensibilisation sur le thème du plastique. À la clé pour les visiteurs qui s’arrêtaient sur le stand : la création d’objets de décoration à partir de bouteilles. Un autre évènement phare organisé par la Ville de Nevers et l’agglomération : les Journées Rivières Vivantes. Pendant 2 jours plus de 400 écoliers des 12 communes ont découvert la culture ligérienne sur le sentier du Ver-Vert. Avec diverses associations d’éducation à l’environnement, l’équipe d’aménagement des cours d’eau et des milieux humides de Nevers Agglomération a proposé des ateliers sur des sujets en lien avec notre fleuve : des insectes aquatiques au patrimoine, sans oublier les poissons, le castor ou la batellerie.

Pour savoir où et quand rencontrer nos équipes, consultez régulièrement le site www.agglo-nevers.fr et notre page Facebook NeversAgglomération.

1 : le sport pour développer la citoyenneté, l’ambition de la Journée de l’éthique.© Nevers Agglomération

2 : un jeu de tir au but aux couleurs du tri. © Nevers Agglomération

3 : découvrir les sciences et les techniques par la pratique au Village des Loges. © Nevers Agglomération

4 : lors des Journées Rivières Vivantes, les écoliers observent, écoutent, et apprennent en s’amusant. © Nevers Agglomération

5 : la pédagogie par l’équipe d’entretien des milieux humides : des Pokémons aux insectes aquatiques ! © Nevers Agglomération

6 : square de la Résistance, adultes et jeunes se croisent sur le stand des ambassadeurs du tri de Nevers Agglomération pour tout savoir sur le recyclage du plastique. © Dominig Bourbao

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ENVIRONNEMENT

Complètement dans l’air du temps, pour alléger les porte-monnaie et rendre plus raisonnables nos consommations, le gaspillage alimentaire est à l’hon-neur dans la Nièvre. Avec une démarche collégiale, les collectivités du département se saisissent de la question et lancent les Zantigaspi pour faire évo-luer nos comportements.

Ouvrir son frigo et rester coi devant les restes des plats de la veille. Qui n’a jamais expérimenté cela ? Avec le concours des Zantigaspi lancé par Nevers Agglomération, le Conseil général et les collectivités nivernaises en charge de la gestion des déchets, la situation risque de changer. À l’issue du concours, un livre participatif des recettes proposées par les participants, sera publié. Un véritable plus pour faciliter la vie des cuisiniers !

Des trésors dans le réfrigérateurJusqu’au 31 janvier, les enfants, les foyers et les professionnels de la restauration collective devront faire travailler leur imagination et proposer des recettes à partir de restes. Entrée, plat ou dessert, sucré ou salé, tout est possible ! Le jury ? Les Toques Nivernaises qui sélectionneront 3 gagnants par catégorie. Ils seront récompensés avec des cours de cuisine, des ustensiles, des bons d’achats, des paniers gourmands composés de produits locaux. Le principal critère : l’utilisation d’ingrédients qui auraient dû aller à la poubelle, par exemple des aliments déjà cuisinés. Territorial, a rappelé l’importance de mettre en œuvre des

actions ludiques pour promouvoir des comportements de consommation nouveaux. Avec son plan de prévention des déchets, Nevers Agglomération vise à réduire la production d’ordures ménagères de 50 kg d’ici 2020. Un objectif global qui comprend le gaspillage alimentaire mais également les achats raisonnés, le recyclage, le compostage... Michel Poinsard, Conseiller général en charge de l’environnement, quant à lui, a admis que c’est « un combat difficile contre le gaspillage alimentaire qui s’engage ». Finalement, pour Colette Mongiat, Vice-Présidente du Conseil général en charge de la jeunesse, l’enjeu repose avant tout sur l’éducation des enfants et la restauration scolaire. Peser les restes, faire prendre conscience aux élèves, aux cuisiniers et aux chefs d’établissements que des gestes simples, adoptés dès le plus jeune âge, limitent le gaspillage.

Vos restes font recette !

+ d’infosRèglement et bulletin d’inscription sur : www.toutepetitemapoubelle.fr

Des collectivités engagées dans un combatÀ l’occasion du lancement du concours, les élus locaux ont utilisé des termes forts qui soulignent leurs convictions : « lutte », « combat »... c’est une véritable bataille qui débute contre le gaspillage. Fabrice Berger, Vice-président de Nevers Agglomération en charge de la valorisation des déchets, de l’efficacité énergétique et du Plan Climat Energie

Le concours a été lancé devant la presse par les élus des collectivités participantes dont (de gauche à droite) Fabrice Berger, Vice-président de Nevers Agglomération en charge de la valorisation des déchets, de l’efficacité énergétique et du Plan Climat Energie Territorial, Michel Poinsard, Conseiller général en charge de l’environnement et Collette Mongiat, Vice-présidente du Conseil général en charge de la jeunesse. © Nevers Agglomération

Le gaspillage alimentaire, un sujet dans l’air du temps. © Fotolia

20 n° 29

ENVIRONNEMENTSur la commune de Fourchambault, il est

une usine, couramment appelée UIVOM (Usine

d’Incinération et de Valorisation des Ordures

Ménagères), qui reçoit des tonnes de déchets tous les jours.

Mon guide, Frédéric Longo, le Directeur, arrivé à ce poste il y a tout juste

un an, lève le voile sur cette installation et l’activité des 30 agents qui y travaillent.J’ai visité pour vous…

Le centre de traitement des

déchets ménagers et assimilés

L’usine d’incinération vue du ciel. © Pascal François

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Laissons l’esthétique de côté et partons pour une visite, élégamment vêtus d’un casque et d’un gilet, sécurité oblige ! Frédéric Longo m’entraîne vers l’unité de tri en passant par l’aire d’accueil, un grand hall dans lequel les camions déchargent les sacs jaunes et les recyclables en vrac d’un côté ou les ordures ménagères de l’autre. Une montagne de déchets nous entoure.

Les sacs jaunes collectés en porte-à-porte sont éventrés par une « ouvreuse de sacs ». Ensuite les déchets sont entraînés par un tapis roulant jusqu’à la cabine de pré-tri.

Ici, des agents prélèvent à la main les erreurs de tri des habitants, 1 126 tonnes en 2013. Ensuite les déchets recyclables sont acheminés vers la cabine de tri où des trieurs répartissent les produits selon les matériaux. C’est un overband (un aimant électromagnétique) qui attire les aciers tels que les boîtes de conserve.

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Après cette étape, les emballages recyclables sont conditionnés en balles compressées, plus faciles à stocker et à transporter. Les journaux et papier, eux, sont envoyés en vrac vers une papeterie. Les refus de tri sont incinérés.

Les interdits : il arrive trop fréquemment que les agents de tri soient exposés aux « DASRI » (déchets d’activité de soin à risque infectieux). S’ils sont piqués, ils doivent subir une trithérapie lourde et contraignante. Ces déchets doivent impérativement être déposés dans des systèmes de collecte spécifiques. (voir le magg n°28 et nous-collectons.dastri.fr)

Dirigeons-nous à présent vers l’unité d’inci-nération en faisant un détour par la salle de contrôle. En effet, l’usine est entièrement automatisée grâce à des ordinateurs qui en vérifient le bon fonctionnement et surveillent la qualité des fumées rejetées. Dans cette salle, je rencontre Sylvain : il commande un grappin pour construire un « mur » d’ordures ménagères. Cette pince semi-automatisée, alimente le four 24h / 24h en déchets.

Ces derniers sont séchés puis brûlés dans un four géant d’une longueur d’une quinzaine de mètres qui chauffe à 1 100°C, une température qui permet d’être optimum en matière de norme de rejets. « Un barbecue chauffe à 300°C environ » me précise mon guide. Une chaudière récupère l’énergie dégagée par la combustion pour produire de la vapeur, qui elle-même fait fonctionner une turbine. Celle-ci entraîne un alternateur qui produit de l’électricité. Grâce à ce système, le site entier fonctionne de façon autonome. Un surplus d’électricité est même revendu à EDF.

Depuis peu, une partie de la vapeur émise est utilisée pour alimenter le réseau de chaleur, une solution de chauffage moderne, économique et écologique qui concerne le quartier du Banlay à Nevers et s’étendra petit à petit à Varennes-Vauzelles et Fourchambault.

Mais revenons à nos déchets. Après leur incinération, il reste de la ferraille qui est utilisée dans des hauts fourneaux. Ce que l’on appelle le mâchefer est valorisé en sous-couche routière et les cendres, qui elles, ne peuvent être valorisées, sont traitées dans des centres d’enfouissements spécialisés.

Une visite qui rappelle l’importance du geste de tri au quotidien. Le verre est recyclable à l’infini ; l’acier est transformé en bobines, en barres ou en fils ; avec 9 boîtes de conserve en acier on fabrique 1 boule de pétanque ; le carton d’emballage ou de briques alimentaires est décliné en feuille de papier ou en emballage ; avec 6 briques de soupe on fabrique 1 rouleau de papier-toilette ; avec 10 emballages en plastique on fabrique 1 pull en laine polaire…Source : éco-emballage.fr

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ENVIRONNEMENT

Et la chaleur fut ! Le local de pompage situé près de l’usine. ©

Nevers Agglomération

Fin octobre, quelques jours seulement après l’inauguration du local de pompage

du réseau de chaleur, l’usine d’incinération four-nissait ses premières calories au réseau de chaleur de

l’agglomération de Nevers. Ce fût la concrétisation après des mois de travaux et des années de nombreuses réflexions et discussions autour de ce projet. Les habitants du quartier du Banlay à Nevers ont été les premiers « chauffés ». Il pour-ront constater une baisse de leur charge lors des prochaines régularisations de leur bailleur.

D’une longueur de 3,5 kilomètres, le réseau de chauffage urbain de Nevers, réalisé par l’entreprise Enéa, filiale de Dalkia (groupe EDF), fournit le chauffage et le réchauffage de l’eau chaude sanitaire à l’équivalent de 2 000 logements. En 2018, au terme des travaux, l’équivalent de 6 700 logements seront concernés sur les communes de Nevers, Varennes-Vauzelles et Fourchambault pour un réseau qui comptabilisera 18 kilomètres au total. Au-delà des habitations, des équipements collectifs, gros consommateurs d’énergie, pourront être raccordés au fur et à mesure : les bâtiments communaux, le Centre hospitalier Pierre Bérégovoy, le

Centre nautique Îlot Corail, les bâtiments de Nièvre Habitat ou encore les lycées de la cité scolaire du Banlay. Ces extensions du réseau permettront de tripler les quantités de chaleur livrées, passant ainsi de 22 GWh à 67 GWh.

Chaufferie biomasseLa prochaine étape dans l’évolution du réseau sera la construction de la chaufferie biomasse. Elle sera implantée sur le terrain situé à proximité de l’Unité de Valorisation Énergétique des Déchets, sur la commune de Fourchambault, à côté du local de pompage. La chaufferie pourra fournir 6 MW à partir de la combustion du biomasse. Elle utilisera 8 500 tonnes de ce combustible par an. Le stockage biomasse, d’une capacité de 1 000 m3 utiles, permet une autonomie de fonctionnement de 4 jours. La récupération de chaleur sur l’usine d’incinération et la chaufferie biomasse permettront d’éviter sur l’agglomération l’émission de 17 700 tonnes de CO2 par an.

Rendez-vous dans quelques mois pour la suite de ce dossier dont l’intérêt environnemental mais aussi économique n’est plus à démontrer.

Schéma du réseau de chaleur. © cabinet BENTEJAC

Une étape supplémentaire dans la construction du réseau de chaleur

de Nevers et son agglomération a été récemment franchie avec l’inauguration

du local de pompage, situé près de l’incinérateur de Fourchambault.


URE

CULTURE Les associations locales rivalisent d’imagination pour offrir aux habitants

des évènements de qualité, comme une parenthèse dans le quotidien. Une fenêtre

ouverte sur un monde de créations, d’inventions, de fantaisies, de réflexions. Avec

Nevers D’jazz festival, qui a accueilli cette année le grand Kenny Garret (4) et a initié les plus petits aux délices de la

musique improvisée ; avec les Zaccros d’ma rue (7) et leurs désormais incontournables balades dans les 12 communes sur un ton souvent comique

parfois décalé et quelquefois militant ou engagé. La musique trad’ descend dans la rue et fait danser les enfants pour Septembal (2). Le sabot (5) est à l’honneur à Challuy pendant

deux jours avec deux belles reines qui accompagnent la fête. La jeunesse est un pilier de la politique culturelle de l’agglomération : ateliers, spectacles, tarifs… leurs sont spécialement destinés (3). Quel magicien ne connaît pas le rendez-vous de la discipline : Talents de scène (6), qui fêtait ses 10 ans en 2014 ? Chaque semaine, au Café Charbon (1), les musiques actuelles et leur public se retrouvent pour des concerts et bien plus que cela…

Pour Nevers Agglomération, le spectacle est bien vivant, et la culture l’affaire de tous.

© Bruno Coursimault

© Zak Arkel

© Association fête du sabot

© AMTCN

© Marc Antheor


© Aït Belkacem

Que la culture pétille !

3 mois de culture en images…

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COMMUNICATION

Bac Fm : bien plus

qu’une radio !Catherine à la direction d’antenne, La

ëtitia à la technique, deux des trois ch

evilles

ouvrières de la radio (il manque sur la photo Fabienne Desseux, jo

urnaliste).


Elle fêtera dans quelques mois ses 25 ans. La petite radio lycéenne est devenue une grande… Créée initialement dans le cadre d’un projet d’action éducative, elle est aujourd’hui devenue la première radio locale de proximité.

Connue et reconnue, Bac Fm affiche fièrement sa place de 1re radio

locale et ce, depuis 2005. La radio a gagné ses lettres de noblesse, année après année, et mon-

tré son sérieux à ses partenaires publics et privés. « Quand André Claude Fourcade crée Radio Banlay en 1990, le but est d’initier les lycéens à la technique. Il s’agissait de faire une radio en milieu scolaire (REMS) », souligne Catherine Tripier, directrice d’antenne. Cette dernière est arrivée au tout début de la radio, alors aujourd’hui, elle la considère un peu comme son « bébé ». Le 6 avril 1991, Pierre Bérégovoy, alors Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et Maire de Nevers, inaugure les locaux situés au sein du Lycée Raoul Follereau. Une date qui marque les esprits.

En 1996, Radio Banlay devient « Bac Fm » et obtient du CSA sa fréquence définitive : le 106.1. Son envol est amorcé. Les partenariats se nouent, s’intensifient, plus particuliè- rement dans le domaine de la culture : Café Charbon, D’jazz, Maison de la Culture, Centre d’art contemporain, médiathèque… Mais aussi dans des domaines plus larges : citoyenneté, discrimination, santé, prévention, emploi… Associations, collectivités territoriales dont Nevers Agglo-mération qui la soutient sur ces différents volets, tous prennent la mesure de l’outil médiatique, de sa capacité à entrer dans les foyers et pas seulement chez les jeunes. « Aujourd’hui, ce sont principalement les 30-50 ans qui nous écoutent », souligne Catherine. « Alors que nous avons l’image d’une radio tournée vers les jeunes », ajoute-t-elle.

Bac Fm est située dans les locaux du lycée Raoul Follereau à Nevers.

La radio est un véritable outil pédagogique pour les élèves.

Quelques chiffres ¬ 106.1 c’est la fréquence de Bac Fm

¬ La radio émet 24h/24, 365 jours pas an

¬ Elle comptabilise 3 200 auditeurs par jour

¬ Sa grille contient une trentaine d’émissions hebdomadaires

¬ 3 salariés : une technicienne, une journaliste à mi-temps et une directrice d’antenne


Séance du conseil communautaire de Nevers Agglomération. © Nevers Agglomération

PARTICIPATION

L’Agglo vous donne la parole…

Démocratie participative. Les mots sont jetés. Pour vous permettre de mieux appréhender la vie de l’institution, les élus de Nevers Agglomération ont souhaité dès 2015 permettre aux habitants du territoire de poser des questions à l’occasion des conseils communautaires.

Les séances sont déjà publiques. Elles se clôtureront désor-mais par une séance de questions-réponses. Concrètement, une fois l’ordre du jour du conseil passé, trois questions seront énoncées et leurs réponses données. En amont, les habitants du territoire adresseront leur demande :

¬ Soit par le biais d’un formulaire mis en ligne sur le site Internet : www.agglo-nevers.fr

¬ Soit en venant la déposer, par écrit, à l’accueil de l’hôtel communautaire situé 24 route de Marzy à Nevers.

Quelques règles simples ont été établies par les élus pour garantir le bon fonctionnement de cette nouvelle démarche : les questions devront impérativement être en lien avec l’ordre du jour du conseil communautaire et se verront toutes apporter une réponse sous quinzaine (à condition d’avoir été envoyées via le site ou déposées à l’accueil dans les délais précisés en ligne).

L’ordre du jour de la séance du conseil d’agglomération sera donc désormais accessible directement sur le site Internet de Nevers Agglomération, une semaine avant la date de celui-ci.

Alors, restez attentifs… pour en savoir toujours plus sur la vie de votre agglomération !

Dès 2015, l’agglomération vous ouvre un peu plus ses portes en vous laissant la possibilité de vous exprimer lors de ses conseils communautaires.Explications.

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LIBRE EXPRESSION

À l’aube de l’année 2015, j’ai eu envie de témoigner de nos engagements sur le développement culturel de notre agglo-mération. Fi du sempiternel « il ne se passe jamais rien ». Oui, il s’en est passé des choses : des festivals ayant rencontré un très grand succès, des saisons à la Maison de la Culture que d’autres territoires pourraient nous envier, des programmations diverses, variées et de qualité. Certaines communes ont réussi le pari, avec notre soutien, de créer des festivals, des rencontres, des journées à thème qui ont séduit non seulement leurs habitants mais aussi ceux de l’agglomération et au-delà.

Toutes les esthétiques proposées ont pu répondre aux attentes des publics, que les manifestations se soient déroulées en plein air, dans de grandes salles ou dans un cadre plus intime. La raison de notre soutien financier conséquent est liée à notre volonté de permettre à chacun de pouvoir assister à des spectacles de qualité avec un prix à payer le plus bas possible, voire gratuitement ! En fait, il se passe toujours quelque chose, non pas aux Galeries L. mais à l’agglo !

Les changements au sein du Conseil Communautaire n’ont en rien entamé la volonté de vouloir proposer une belle program-mation culturelle sur l’année. Les différentes associations que

Depuis sa création, l’agglomération de Nevers perçoit en lieu et place des villes adhérentes le produit de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM).

Elle le fait en prolongeant les pratiques instaurées avant sa création dans chaque commune où chaque territoire communal constituait une zone de perception d’une TEOM calculée selon des taux et des pratiques différentes, certaines communes ayant fait le choix de financer une part de la taxe sur leur budget communal.

À compter de 2015, les choses vont changer. En effet, les élus de l’Agglomération de Nevers, ont adopté le 4 octobre, à l’exception de François Diot, Martine Jégo, Jean-Paul Pinaud, Pascal Reuillard, une délibération qui instaure une seule zone et un seul taux de perception de la TEOM sur l’ADN sans que soient précisées les conséquences de cette décision sur la qualité de service et le budget des familles.

Avec cette évolution, certains risquent de voir le montant de leur TEOM augmenter de façon conséquente. Si telle était la situation, nous proposons que l’agglomération joue un rôle social en contribuant par son budget général au financement de la collecte et traitement des ordures ménagères.

nous avons soutenues avec détermination ont su montrer tout leur talent de créateurs, passeurs du beau et du bien.

Jeunesse, proximité et diversité : ce sont les trois priorités que nous avons établies. Le jeune public n’a pas été oublié et je souhaite que d’autres actions et projets puissent à l’avenir se concrétiser. D’ici quelques mois, vous pourrez accéder à plus de 400 000 documents (livres, musiques, BD, journaux…) dans le cadre de la mise en réseau des bibliothèques et médiathèques de l’agglo, grâce à une carte unique, qui sera gratuite pour les plus jeunes et accessible financièrement pour les autres personnes. Ensuite, nous travaillerons sur les arts plastiques et l’enseignement musical.

Seul bémol : la situation financière actuelle et à venir des collectivités locales nous amène et nous amènera à être pertinents et sélectifs dans nos choix et nos soutiens.

« La culture n’est pas un luxe, c’est une nécessité. » Gao Xingjian (prix Nobel de littérature en 2000)

Jean-Pierre Devillechaise

Vice-Président délégué à la culture et à la communication

Nous proposons également d’aller vers un système socialement plus juste et écologiquement plus responsabilisant.

N’apparait-il pas normal de faire financer par les entreprises le coût réel du traitement des déchets qu’elles produisent ? Le code de l’environnement comme les directives européennes n’imposent-ils pas aux producteurs de déchets de financer leur élimination à hauteur de 100 % en vertu du principe pollueur payeur ? Car faire supporter aux contribuables le coût de valorisation des déchets est inadapté, socialement injuste et écologiquement inefficace. Ne faut-il pas plutôt impulser des démarches qui responsabilisent entreprises et citoyens et qui prennent en compte la capacité contributive de ces derniers ?

Pour les élus communistes et apparentés,

Martine Jego (Fourchambault),

Jean-Paul Pinaud (Garchizy),

Pascal Reuillard (Varennes-Vauzelles),

François Diot (Nevers)

Une belle année culturelle !

Un taux unique sur l’agglo pour les ordures ménagères… mais quelles conséquences ?


¬ Directeur de la publication : Denis Thuriot

¬ Co-directeur de la publication : Jean-Pierre Devillechaise

¬ Rédactrice en chef : Caroline Gaffet

¬ Rédaction : Caroline Gaffet - Aurélie Jargeaix

¬ Conception graphique : Renaud Scapin - 85, rue Camille Barrère 58400 La Charité-sur-Loire - Tél. : 03 86 69 41 41

¬ Impression : Imprimerie Normalisée. Tirage à 40 000 exemplaires Magazine imprimé sur papier couché certifié PEFCTM N° ISSN : 2267-4829 - Dépôt légal à la publication

Communauté d’agglomération de Nevers 124, route de Marzy - CS 90041 58027 Nevers cedex Tél. : 03 86 61 81 60 Fax : 03 86 61 81 99Email : [email protected] Site : www.agglo-nevers.fr Facebook : www.facebook.com/NeversAgglomeration

Horaires d’ouverturedu lundi au jeudi, de 8h30 à 12h et 13h30 à 17h30 le vendredi jusqu’à 17h.

Information collecte et sacs jaunes

Quelques chiffresEn 2010 dans la Nièvre :

¬ 660 associations employeurs

¬ Soit 6 350 emplois

¬ Soit 13 % des emplois de l’économie privée

¬ 15 à 20 associations bénéficient du DLA chaque année.

Le Dispositif Local d’Accompagnement (DLA) conseille gratuitement les associations nivernaises employeurs pour répondre à leurs problématiques liées à l’emploi.

Le super héros des associations !

Porté depuis 2007 par la Fédération des Centres Sociaux, le DLA peut intervenir sur différents sujets ayant un rapport avec l’emploi : développement ou évolution du projet associatif, recherche de financement, réflexion sur l’organisation interne et le management… L’objectif : pérenniser et développer les acti-vités salariées dans les structures d’utilité sociale, c’est-à-dire les associations employeurs, ou celles qui ont en projet de créer un poste dans tous les domaines imaginables (sport, culture, environnement, aide à domicile…). « Le DLA est mis en œuvre sur demande d’une ou plusieurs personnes de l’association, souvent les dirigeants ou les administrateurs » explique Aurore, cheville ouvrière du DLA dans la Nièvre « et s’appuie sur une démarche volontaire ».

Après une première phase de diagnostic pour réaliser un état des lieux de la structure (son histoire, son fonctionnement, ses attentes et besoins…), Aurore propose un accompagnement qui devra être validé en « comité d’appui ». Ce dernier est composé des partenaires institutionnels (DIRECCTE, DDCSPP, Conseil Général de la Nièvre, Conseil Régional de Bourgogne, Pays), de représentants du monde associatif et de l’économie sociale et solidaire… Lorsque le dossier est validé, la deuxième phase, l’intervention d’un cabinet de consultants, débute. Réunion de lancement, rencontres, échanges… un déroulement classique mais décisif car il

COHÉSION SOCIALE

permet aux membres de l’association de se projeter sur le long terme, d’avoir un regard extérieur et de prendre de la distance, un luxe que la plupart des administrateurs et dirigeants d’associations peuvent rarement s’offrir…

ContactDLA 58, Fédération des Centres Sociaux 15, route de Sermoise - 58000 Nevers Tél. : 03 86 61 58 30 - [email protected]

Le DLA s’adresse aux associations

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Documents

Le Magg n°29 - décembre 2014