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SensationnelBronzage expresspar brumisation d’autobronzant
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laséance
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Mix & Remix Page 11
Sports Serena Williams
a remporté son 21e titre
en Grand Chelem hier
à Wimbledon 37
Que peuvent se dire des requérants et
des conseillers fédéraux? Reportage
Al Jarreau Le chanteur dit
sa joie de se produire de
nouveau à Montreux 50Festivals La musique
classique est partout,
profitez-en 46-47
12 juillet 2015N° 193 | FR. 4.50 - € 4.10
(TVA 2,5% incluse)
Hier, la foule est venue nombreuse en la cathédrale de Lausanne pour un dernier adieu au chef étoilé décédé mercredi à 61 ans. Keystone/Laurent Gillieron
Cérémonie Ils ont rendu hommage à Philippe Rochat Page 15
Les seniors auront
besoin d’aide pour
ne pas rater le train
CFF L’enjeu est de taille: en 2030, les
personnes de plus de 65 ans seront
714 000. Une augmentation de 61%
par rapport à aujourd’hui. Un véritable
défi à gérer au niveau des transports
publics puisque les seniors sont moins
rapides et moins à l’aise dans la foule
des gares. L’Office fédéral des trans-
ports a mandaté une étude pour cher-
cher des solutions. Page 4
Ras le bol des fêtards
qui laissent les déchets
à côté des poubelles
Villes Après les soirs de fête, les voiries
retrouvent un spectacle apocalyptique
de sols couverts de détritus alors
même que les poubelles ne sont pas
pleines. Les Suisses sont-ils des ci-
toyens sales? La question se pose. Pour
nous faire réaliser l’ampleur du pro-
blème, des responsables municipaux
sont tentés de ne pas ramasser les dé-
chets pendant deux jours. Page 9
Visite Retour dans le centre où les sept Sages ont pris un repas cuisiné par des demandeurs d’asile.
Le point fortLe centre accueille148 personnes,
avec plus de 20 nationalités.
Les images étaient déjà étonnantes,
mais quels étaient les mots? Que
s’est-il vraiment dit, la semaine pas-
sée, dans l’échange entre les sept
conseillers fédéraux et les requérants
du centre de Riggisberg (BE), lors du
repas pris en commun la semaine pas-
sée? Pour le savoir, «Le Matin Diman-
che» est retourné sur les lieux, avec les
photos de la rencontre. Les requérants
ne se souvenaient plus forcément des
noms, mais très bien des dialogues et
du message qu’ils ont voulu faire pas-
ser ce jour-là: aucune demande de fa-
veur personnelle ni d’accélération de
procédure, juste le souhait de vivre les
heures qu’ils doivent passer ici dans
des locaux moins confinés. Et le désir,
pour certains, d’avoir davantage
d’heures de cours d’allemand. «Je con-
nais mon rang et je connais le leur. Je
sais que j’ai eu la chance de rencontrer
le gouvernement suisse», dit l’une
d’entre eux. Pages 2-3
Le Mag Pourquoi les parents se mettent
à humilier leurs enfants
sur le Web 52-53
Roger Federer Il était si magistral en
demi-finale que ses
fans sont plus avides
que jamais de ses prouesses
pour la finalede Wimbledon. 35-37
Reuters/Stefan Wermuth
Plateau
Alpes
Jura
La météo
23°12°
29°17°
24°15°
Voir notre météo complète en page 34
Avec les magazines Femina et Télétop
Economie Pour les
Grecs, les réformes à
venir ne vont pas alléger
la vie quotidienne 23
Contrôle qualité
Acteurs Peut-on se protéger des actes terroristes dans la vie quotidienne? 15
Aux douanes romandes, le trafic
de viande est en pleine expansion
Sexualité Un livre entre dans l’intimité des grands
écrivains. 56 Almodóvar Grande interview du célèbre réalisateur. 49-51
15 mai 2016N° 136 | FR. 5.- - € 4.60 (TVA 2,5% incluse)
Pourquoi le prix des billets d’avion joue-t-il
au yo-yo sur le Net?E-commerce L’expérience est large-
ment partagée: vous consultez un site
pour réserver un vol d’avion, vous y re-
tournez quelques heures plus tard et le
prix a changé. Que s’est-il passé? Les
tarifs se font-ils à la tête du client? De
plus en plus d’organisations de
consommateurs soupçonnent une pra-
tique nébuleuse: le traçage des inter-
nautes sur la Toile. Page 25
«La qualité des services publics ne s’est pas
dégradée»Interview La ministre Doris Leuthard
explique pourquoi elle s’oppose à l’ini-
tiative «En faveur des services pu-
blics», sur laquelle nous votons le
5 juin. Mais quel est son rapport per-
sonnel à La Poste, aux CFF, à Swiss-
com? Connaît-elle réellement les tarifs
pratiqués? Une conseillère fédérale
met-elle parfois les pieds dans un of-
fice postal? Ses réponses. Pages 13-14
Frontières La contrebande de toutes les denrées alimentaires augmente et se professionnalise.Le point fortLe trafic permet de dégager un bénéficede 100 francs par jambon.
Ce jour-là, les douaniers n’en croient
pas leurs yeux. Les deux garages d’un
résident vaudois qu’ils viennent d’in-
terpeller à la frontière genevoise ca-
chent un véritable trésor: pas moins de
5000 kilos d’aliments. Le détail est
parlant: ils trouvent 520 litres d’eau-
de-vie, 1400 litres de vin, 2800 kilos
de viande et de grandes quantités
d’huile, de porto et de fromage. Le tra-
fiquant avait mis en place un système
qui lui permettait de revendre sa mar-
chandise à des clients réguliers, qu’il
s’agisse de restaurateurs, d’épiceries
ou d’un cercle d’amis. «C’était vrai-
ment une sorte de grossiste profes-
sionnel», explique Jean-Claude Du-
voisin, chef de la section antifraude ro-
mande de l’Administration fédérale
des douanes. Le cas n’est pas isolé. No-
tamment à cause de l’abandon du taux
plancher, les quantités de denrées ali-
mentaires importées en fraude con-
naissent une forte explosion. Page 3
Economie Les Suisses sont champions du tri des déchets, mais ils peuvent faire mieux. 32
Virginie Efira L’actrice s’impose comme le nouvel
atout du cinéma français. Elle crée la sensation dans
«Victoria». 22
EPA/Sébastien Nogier
Toute la véritésur les dépensesde la ConfédérationEnquête L’Administration fédérale gar-
dait jalousement les chiffres pour elle,
mais «Le Matin Dimanche» y a enfin
eu accès. Sur les 5 milliards de francs
qu’elle dépense par année en achats et
en prestations externes, quel est le dé-
tail chiffré? Quel département achète
quoi et à qui? La plongée dans les chif-
fres laisse apparaître quelques dépen-
ses troublantes. Page 8
Plateau
Alpes
Jura
La météo
7°1°
13°5°
8°1°
Voir notre météo complète en page 36
Avec les magazines Femina et Télétop
Actu Les femmes UDC se révoltent contre le programme vaudois du parti. 5
Sport Lewis Hamilton signe la pole en Espagne mais paraît de plus en plus déconnecté de la formule 1 44
«J’aime le tennis, mais j’aime cuisiner aussi,
le goût, les épices»Wawrinka A la veille de Roland-Gar-
ros, le champion suisse raconte ce qu’a
changé en lui le fait d’atteindre les
sommets. Toujours aussi exigeant
avec lui-même, humble, et admiratif
des joueurs qu’il côtoie. Sa vie d’après,
il commence à la rêver, un peu spor-
tive, un peu gourmande: «Je ne reste-
rai pas sans rien faire, c’est certain. J’ai
besoin de travailler.» Pages 42-43
Rencontre avec Fabrice Luchini,
présent à Cannes pour le film déjanté
«Ma Loute». Venturelli/Getty
Cannes «Etre ici, au Festival, c’est un travail» Pages 22-23
LE MATINDIMANCHEDIE EINZIGESONNTAGSZEITUNGDER WESTSCHWEIZPREISE UND LEISTUNGEN 2017
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V 12.10.2017
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LE MATIN DIMANCHEMEHR ALS EINE ZEITUNG
• Die einzige Sonntagszeitung in der Romandie
• Eine generationsübergreifende Zeitung mit Themen für die ganze Familie
• Qualitätsjournalismus mit Hintergrundinformationen, Untersu-
chungen, Debatten und Meinungen
• Vier geschätzte Magazine im Portfolio
• Dank responsiver Internetseite auf allen Kanälen verfügbar
• Eine Institution in der Westschweiz
• 395 000 Leser pro Ausgabe• 24.9% Reichweite in der Westschweiz
Quelle: MACH Basic 2017-2
Die einzige Sonntagszeitung in der Romandie
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Eine Institution in der Westschweiz
405 000 LESER PRO AUSGABE
25.6% REICHWEITE IN DER WESTSCHWEIZ
15
Quelle MACH Basic 2017-1
Le Matin Dimanche
Mehr als eine Zeitung
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De l'information, desdébats, des conseils, dubonheur, les quatre piliersforts du Matin Dimanche
Nouveau cahier «Le Mag»avec les expositions, lecinéma, les livres,l'architecture, la science, lagastronomie, les animaux,la nature et le Petit MatinDimanche, le rendez-vousdes jeunes curieux
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V 22.10.2014 - P 10
UNE GRANDE DIVERSITÉ DECONTENULE MATIN DIMANCHE
EINE VIELZAHL VON INHALTEN
• Informationen, Diskussionen, Ratschläge und Vergnügen, die vier starken Säulen von Le Matin Dimanche
• Le Mag, der Bund mit Informationen über Ausstellungen, Kino, Bücher, Architektur, Wissenschaft, Gastrono-mie, Tiere und Natur
• Speziell für junge Neugierige: le Petit Matin Dimanche
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Acteurs Peut-on se protéger des actes terroristes dans la vie quotidienne? 15
Aux douanes romandes, le traficde viande est en pleine expansion
Sexualité Un livre entre dans l’intimité des grands écrivains. 56
Almodóvar Grande interview du célèbre réalisateur. 49-51
15 mai 2016N° 136 | FR. 5.- - € 4.60 (TVA 2,5% incluse)
Pourquoi le prix des billets d’avion joue-t-il au yo-yo sur le Net?E-commerce L’expérience est large-ment partagée: vous consultez un sitepour réserver un vol d’avion, vous y re-tournez quelques heures plus tard et leprix a changé. Que s’est-il passé? Lestarifs se font-ils à la tête du client? Deplus en plus d’organisations deconsommateurs soupçonnent une pra-tique nébuleuse: le traçage des inter-nautes sur la Toile. Page 25
«La qualité des services publics ne s’est pas dégradée»Interview La ministre Doris Leuthardexplique pourquoi elle s’oppose à l’ini-tiative «En faveur des services pu-blics», sur laquelle nous votons le5 juin. Mais quel est son rapport per-sonnel à La Poste, aux CFF, à Swiss-com? Connaît-elle réellement les tarifspratiqués? Une conseillère fédéralemet-elle parfois les pieds dans un of-fice postal? Ses réponses. Pages 13-14
Frontières La contrebande de toutes les denrées alimentaires augmente et se professionnalise.
Le point fort
Le trafic permet de dégager un bénéficede 100 francs par jambon.
Ce jour-là, les douaniers n’en croientpas leurs yeux. Les deux garages d’unrésident vaudois qu’ils viennent d’in-terpeller à la frontière genevoise ca-chent un véritable trésor: pas moins de5000 kilos d’aliments. Le détail est
parlant: ils trouvent 520 litres d’eau-de-vie, 1400 litres de vin, 2800 kilosde viande et de grandes quantitésd’huile, de porto et de fromage. Le tra-fiquant avait mis en place un systèmequi lui permettait de revendre sa mar-
chandise à des clients réguliers, qu’ils’agisse de restaurateurs, d’épiceriesou d’un cercle d’amis. «C’était vrai-ment une sorte de grossiste profes-sionnel», explique Jean-Claude Du-voisin, chef de la section antifraude ro-
mande de l’Administration fédéraledes douanes. Le cas n’est pas isolé. No-tamment à cause de l’abandon du tauxplancher, les quantités de denrées ali-mentaires importées en fraude con-naissent une forte explosion. Page 3
Economie Les Suisses sont champions du tri des déchets, mais ils peuvent faire mieux. 32
Virginie Efira L’actrice s’impose comme le nouvel atout du cinéma français. Elle crée la sensation dans «Victoria». 22
EPA/Sébastien Nogier
Toute la véritésur les dépensesde la ConfédérationEnquête L’Administration fédérale gar-dait jalousement les chiffres pour elle,mais «Le Matin Dimanche» y a enfineu accès. Sur les 5 milliards de francsqu’elle dépense par année en achats eten prestations externes, quel est le dé-tail chiffré? Quel département achète quoi et à qui? La plongée dans les chif-fres laisse apparaître quelques dépen-ses troublantes. Page 8
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Sport Lewis Hamilton signe la pole en Espagne mais paraît de plus en plus déconnecté de la formule 1 44
«J’aime le tennis, mais j’aime cuisiner aussi, le goût, les épices»Wawrinka A la veille de Roland-Gar-ros, le champion suisse raconte ce qu’achangé en lui le fait d’atteindre lessommets. Toujours aussi exigeant avec lui-même, humble, et admiratifdes joueurs qu’il côtoie. Sa vie d’après,il commence à la rêver, un peu spor-tive, un peu gourmande: «Je ne reste-rai pas sans rien faire, c’est certain. J’aibesoin de travailler.» Pages 42-43
Rencontre avec Fabrice Luchini, présent à Cannes pour le film déjanté «Ma Loute». Venturelli/Getty
Cannes «Etre ici, au Festival, c’est un travail» Pages 22-23
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«Le Mont, exilé à Baulmes faute de posséder un stade conforme, dans un autre stade qui, bientôt, nele sera plus»
Aux esprits étroits les règles millimétriques
Un stade comme celui de Baulmes n’a l’air de rien, vu un après-midi de novembre avecdes yeux de profane, mais il renferme des pièges insoupçonnés. Il y a des articles de loi dans tous les coins, bien calés en embus-cade, prêts à surgir de nulle part telle une règle noire: la hauteur des marches d’esca-liers, le nombre de bidets, la surface du lo-cal de séchage, le nombre de chaises dans
ReplayChristian DespontRédacteuren chef des sports
le cabinet antidopage, et aussi, dès la saisonprochaine, l’inclinaison de l’éclairage, arti-cle 6.1 du classeur fédéral: les projecteurs devront diffuser 200 lux horizontal (la lu-mière qui tombe sur le terrain) pour 500 lux vertical (la lumière braquée sur le corps du joueur). Ce brio doit permettre aux télé-visions, éventuellement au charme, d’opé-rer. «Indispensable pour la qualité de l’image», justifie l’autorité dite compétente auprès du FC le Mont, exilé à Baulmes faute de posséder un stade conforme, dans un autre stade qui, bientôt, ne le sera plus, en raison de projecteurs inadéquats.Davantage de lumière pour une image plus reluisante? D’un point de vue strictement
théorique, l’argumentation est imparable: si elle ne dispose pas du lux nécessaire, la SSR ne peut plus assurer sa mission de ser-vice public, et le fédéralisme aurait l’air de quoi, franchement, sans quelques reflets du FC Le Mont à intégrer à la cohésion natio-nale?Les WC, eux, sont régis par l’article 2.4: chaque vestiaire comporte un minimum d’un urinoir et d’une toilette, analyse non moins imparable des besoins supputés. A l’heure dite du thé, les joueurs disposent de quinze minutes pour délester leurs vessies respectives. Quinze minutes auxquelles il faut retrancher le trajet du terrain aux ves-tiaires (et vice versa), la théorie de l’entraî-
neur, et les tweets urgents. Résultat: cinq minutes pour uriner, au mieux. En spécu-lant sur un pipi pressant, liquidé en moins de quarante-trois secondes, le dispositif lé-gal assure les seuls besoins des titulaires. Or qu’adviendrait-il si tous les joueurs du Mont n’étaient pas revenus à temps sur la pelouse, et qu’en plus il n’y ait pas assez de lux pour bien les compter, et que quelques-uns venaient à manquer au fédéralisme?On n’est jamais trop prudents, dit la doxa des sociétés technocratiques, trop prudents pour livrer un stade de sous-préfecture au bon sens commun et à l’idée, préférer la confusion d’un esprit peu éclairé à la vision millimétrique, bien plus pratique, d’un es-prit étroit. Car il en va des règlements comme de la bêtise: plus on en a, moins on a besoin de réfléchir.
Aksonov/Getty Images
Sports Exclusif Après le Tour de Romandie,Richard Chassot reprend le Rallye
du Valais, «bébé» de Christian Dubuis. Interview croisée. 47
Darrin Vanselow
Stades En Suisse, il y a un règlement dans tous les coins et petits coins. 42-43
Ô mon bateau Ses bruits sont sa façon à lui de s’exprimer. 45
Penalty
Le Matin Dimanche | 6 novembre 2016
Pourquoi tant de ratés?Pages 38-39
Scène Slava, clown poétique, sera bientôt à Lausanne. Rencontre chez lui 54-55
Société Bien dormir, c’est possible! Parole de deux spécialistes du sommeil 62
Balade Dans les alentours de Peseux, bourg avec vue sur le lac de Neuchâtel 74-75
Le Matin Dimanche | 6 novembre 2016
Stingplus rock que jamaisPages 50-51
Eric Ryan Anderson
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Acteurs People Pour Diane Krueger, l’affaire est claire: on ne badine pas avec l’amour. Et tant pis pour son ex 23
La malédiction du succès poursuit J. K. Rowling, la sorcière bien-aiméeEdition A peine sorti, «Harry Potter et l’enfant maudit» s’arrache, et la pièce jouée à Londres attire les foules. La marque Rowling transforme en or tout ce qu'elle touche, ce qui désarçonne – encore – la romancière.
Ivan [email protected]
P our reprendre le mot de Co-luche, J. K. Rowling est da-vantage une «anciennepauvre» qu’une «nouvelleriche». Malgré, ou à causede la fortune colossale quelui a rapportée le petit sor-
cier – près d’un milliard de dollars, selon uneestimation du magazine Forbes en 2012 – sonrapport à l’argent reste ambigu. En témoi-gnent ses nombreuses œuvres de charité ainsi que la difficulté à quitter son univers fantasmagorique, rempart contre la réalitéérigé à l’époque où elle tirait le diable par la queue. Pièce de théâtre, nouveau livre, nou-velle trilogie au cinéma, e-books, parcs d’at-tractions continuent d’exploiter le filonHarry Potter, avec J. K. à la baguette. Voilàpour le côté face. Côté pile, «Jo», comme elleaime qu’on la nomme, poursuit parallèle-ment sa quête de reconnaissance littéraire,en son nom ou sous pseudonyme. Portrait.
La galérienneCelle qui est désormais la femme la plus ri-che du Royaume-Uni, devant la reine Eliza-beth II, fit, en 2010, un aveu révélateur lorsd’une interview accordée sur ses terres écos-saises à Oprah Winfrey. «Avez-vous acceptéle fait d’être très riche pour le reste de votre vie?» lui demande la deuxième femme laplus fortunée des Etats-Unis (3 milliards dedollars, toujours selon Forbes). «Non. Etvous?» rétorque-t-elle. «Moi, oui, je sais queje serai toujours riche!» lâche la journaliste. «Moi, je n’en sais rien…» souffle J. K. Row-ling, le regard soudain perdu dans une hési-tation intérieure.
Il arrive que la dépression laisse sa signa-ture sur ceux qui l’ont un jour traversée, et lesyeux bleus de l’auteure à succès en ont gardécomme une buée qui affleure lorsqu’elle aborde certains thèmes. Le début des années1990 par exemple, quand, âgée de 25 ans etmère célibataire d’une petite fille issue d’un premier mariage malheureux, elle griffonnesur les tables des cafés d’Edimbourg, entredeux biberons, ce qui allait devenir la saga laplus rentable de l’histoire de la littérature. L’appartement qu’elle occupe est glacial, et les rentrées d’argent tout aussi réfrigérantes.Quand il y en a. «Je me souviens de ces nuitsd’insomnie lors de ces périodes où je n’avaispas un sou, où je sautais des repas pour quema fille puisse manger.» Elle court les petitsboulots, bosse comme serveuse, gagne80 francs par semaine, parfois 20 francs deplus en pourboires.
Un thème lui trotte dans la tête, une his-toire de sorciers et de magiciens, histoire quilui est venue à l’esprit, racontera-t-elle plustard, cette nuit du 31 décembre 1990 où sa mère, atteinte de sclérose en plaques depuisdix ans, décède. «Mon inspiration vient d’undéséquilibre chimique du côté des neuro-nes», analyse-t-elle. L’histoire de Harry Pot-ter ne commence-t-elle pas avec la mort deses parents? La mort: faut-il composer avecelle, piste suivie par Harry, ou tenter de lavaincre, ce qui est le vain combat de Volde-mort? Joanne n’a pas encore conscience deces développements métaphysiques. Elle ra-me, vit sa vie de banlieusarde et rêve sans
totalise 450 millions d’exemplaires vendus, dans 200 pays. Un pactole de 7,7 milliards dedollars. A quoi il faut ajouter l’effet démulti-plicateur des adaptations au cinéma, les huitfilms totalisant 7,2 milliards de dollars de re-cettes. Neuf ans après la parution du dernier«Harry Potter», la magie continue d’étour-dir les fans. «L’enfant maudit», version im-primée de la pièce du même nom, s’est ven-du à 3,8 millions d’exemplaires aux Etats-
en constitueraient certainement les plus bel-les pages. En 1997 enfin, Bloomsbury en-trouvre la porte et édite «Harry Potter et lachambre des sorciers» à 5000 exemplaires. Elle touche sa première avance, 2500 livres (3000 francs), un vertige.
Aux avances succèdent bien vite lesroyalties, d’autant plus importantes qu’elle asigné chez l’éditeur américain Scholastic. Etque les ventes s’envolent: le tome I atteint 120 millions d’exemplaires, et l’entier de lasérie, soit 7 volumes traduits en 79 langues,
doute, comme l’écrit Antoine Blondin, de«prendre des trains qui partent». Les ré-seaux ferroviaires ne sont que des boucles fermées sur elles-mêmes? Qu’importe. Elle crée la célèbre voie 9 3/4 et fonce vers Poud-lard et sa nouvelle vie.
La magicienneAh, s’il existait un recueil rassemblant les re-grets des éditeurs ayant laissé filer la pouleaux œufs d’or, ceux des trois maisons qui ontrenvoyé le premier tapuscrit de J. K. Rowling
Daniel Radcliffe, J. K. Rowling, Emma Watson et Rupert Grint réunis pour la sortie des «Reliques de la mort, partie II», en 2011. Dave M.Benett/GettyImages, Matej Moderc
«Mon inspiration vient d’un déséquilibre chimique du côté des neurones»J. K. Rowling, romancière
En dates
1965NaissanceLe 31 juillet à Yate (GB).
1997Harry Potter«Harry Potter à l’école des sorciers» est publié à 5000 exemplaires.
2001FilmLe 1er film de la série rapporte 977 milliards de dollars.
2012Pas de côtéJ. K. Rowling publie «Une place à prendre», loin de l’univers de Poudlard.
2016ExtensionsSortie de «Harry Potter et l’enfant maudit», tiré de la pièce du même nom. Premier film de la trilogie «Les animaux fantastiques».
Interview Claude confie pourquoi il refuse qu’Exit aide son frère à se suicider 15
Rire Omniprésent, Thomas Wiesel a la frousse de lasser 19
Le Matin Dimanche | 30 octobre 2016
Suite en page 14
Evan Agostini/Invision/AP
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Jamais le risque hypothécaire n’a été aussi élevé pour les banques suissesTaux d’intérêtLes établissements bancaires prêtent de l’argent sur des échéances de plus en plus longues. Les risques en cas de remontée brutale des taux n’ont jamais été aussi importants. Voici pourquoi.
Pierre [email protected]
J amais emprunter pour achetersa maison ou son appartementn’a paru aussi attractif. Les tauxd’intérêt sont historiquementtrès bas. Une hypothèque à dixans se négocie à un taux prochede 1%, de 1,7% à quinze ans, si
l’on en croit les comparateurs en ligne.Question à 700 milliards de francs (la tailledu marché hypothécaire): comment les ban-ques ou les assurances parviennent-elles àoffrir de telles conditions qui les engagentsur de si longues années. Et surtout, que sepassera-t-il le jour où les taux remonteront?Les banques seront-elles en mesure de sup-porter le choc d’une inversion des taux?Pourront-elles financer des hypothèquesqui leur rapportent 1% alors qu’elles pour-raient se retrouver à devoir rémunérer notreépargne à 3%?
Pour faire simple, les banques financenttraditionnellement leurs prêts hypothécai-res par les dépôts d’épargne (rémunérés àdes taux plus bas que les hypothèques surlongue durée). Ces mêmes banques pour-raient se trouver dans une situation délicatesi le loyer de l’argent à très court terme (celuide l’épargne) devait fortement augmenter.En clair, elles paieraient beaucoup plus cherl’argent qu’elles se sont engagées à prêtersur le long terme à leurs clients. Un tel scé-nario est connu. Il s’est produit de 1990 à1994 lorsque les taux sont brutalement re-montés, provoquant un krach immobilierlaissant une ardoise de plus de 50 milliards,entraînant la chute de plusieurs banquescantonales et régionales.
Une nouvelle crise financière?Que se passerait-il si un tel scénario devaitsubvenir en Suisse aujourd’hui? C’est laquestion précise qui hante la Banque natio-nale suisse (BNS). Chaque année, sur la basede données récoltées par la FINMA (l’or-gane de surveillance des banques et assu-rances), elle se livre à une évaluation des ris-ques encourus par les banques. Son verdictau terme de son dernier exercice, publié enjuin dernier? Rassurant et… inquiétant. Ras-surant car il montre que les banques pour-raient absorber sans grande difficulté unehausse de taux de 200 points de base, pour être concret, si les taux passaient de 1 à 3%par exemple. En revanche, si les taux aug-mentaient de 400 points de base, soit grim-paient de 1 à 5%, certaines banques se re-trouveraient en grande difficulté. Et de-vraient probablement être secourues d’unemanière ou d’une autre. La BNS ne donneaucun détail sur le nombre ou la proportionde banques qui seraient touchées. La bonnenouvelle? Les banques ont considérable-ment renforcé leurs fonds propres et leursexigences pour l’octroi de crédits sont deve-nues très sévères. La mauvaise nouvelle quisurprend à la lecture du rapport de la BNS:les banques ne couvrent pas à 100% le ris-que de leur bilan contre une hausse massiveet rapide des taux d’intérêt. Une telle cou-verture est actuellement très chère, voire inopérante dans un contexte de taux négatif.
Dans son rapport, la BNS met en gardeles banques. Si les scénarios les plus extrê-
mes ne sont pas les plus probables, la ten-dance qui consiste à prêter de l’argent à deséchéances de plus en plus longues les exposedavantage à une hausse des taux, d’autant plus dommageable si ces mêmes banques neprotègent pas totalement leur bilan.
Les praticiens sont confiantsAlexandre Buga, expert-réviseur, parte-naire chez Deloitte, se déclare confiant: «Lasituation des banques est solide en compa-raison internationale et bien gérée dansl’ensemble.» Il s’explique: «La législationprudentielle a évolué dans la bonne direc-tion. Aujourd’hui, les conseils d’administra-tion posent des limites claires aux risquesencourus. Ils sont conscients des risques detaux. Je suis toutefois d’accord sur un point:même si le marché du crédit hypothécairesemble s’être quelque peu calmé, il ne fautpas baisser la garde. Un «choc» des taux, à la hausse ou à la baisse, induit toujours uneforme de stress».
Thomas W. Paulsen, directeur financierde la Banque Cantonale Vaudoise, partageen partie ce jugement. Il pense qu’unebaisse des taux d’intérêt constitue, en réa-lité, le danger actuel le plus problématiquepour les banques. Avec les taux négatifs, «ladynamique des revenus d’intérêt pour une banque a drastiquement changé. Les tauxd’intérêt sur les avoirs des clients n’ont deloin pas baissé dans la même mesure. Ainsi,pour les avoirs des privés et des PME, ilssont toujours positifs ou proches de zéro. De
ce fait, les revenus d’intérêt des banques ontété fortement mis sous pressions. Dans cecontexte, des taux d’intérêt encore plus né-gatifs sur le marché interbancaire consti-tuent le principal risque et creuseraient lesrevenus futurs.» Et que se passerait-il en casde forte hausse des taux? «Globalement,une hausse même relativement forte seraitprofitable au secteur bancaire sous l’anglepur des revenus d’intérêt. Selon nos analy-ses, mêmes les hausses les plus fortes con-nues dans le passé seraient bénéfiques pournotre banque, car elles nous ramèneraient àune situation avec un certain rendement surles avoirs des clients. Dans ce contexte, lagestion des risques de taux et de refinance-ment est devenue un domaine encore plus complexe. Nous y sommes préparés à laBCV», résume le CFO de la BCV.
Alors pourquoi la BNS est-elle si insistantesur les risques potentiels, s’ils demeurent trèsthéoriques à en croire nombre de praticiens? Sans le dire ouvertement, elle redoute que lesacteurs soient tentés d’augmenter leur appé-tit au risque, histoire d’accroître leurs partsde marché, faute de pouvoir compter sur unecroissance naturelle qui s’essouffle. Per-sonne n’est dupe: les demandes faites parRaiffeisen ou Migros pour assouplir l’accès au crédit hypothécaire sont le signe avant-coureur que certaines banques craignent un ralentissement du marché. La FINMA, gen-darme de la stabilité financière, se déclare très «attentive» à ce risque et nous indiquequ’elle a les moyens d’imposer des pénalités
supplémentaires aux établissements quifranchiraient la ligne rouge, en leur imposantun surplus de capital pour couvrir le risque detaux d’intérêt. Et, d’ici à quelques jours, cettemême FINMA publiera une nouvelle direc-tive, enjoignant les grandes banques à créerun «comité du risque» au sein des conseils d’administration. Et, d’ici au 1er janvier 2018,les banques auront l’obligation (sous peinede pénalités) de recourir à des instruments fi-nanciers enregistrés auprès de chambres decompensation publiques, histoire d’apporterde la transparence sur leurs relations bilaté-rales qui échappent en partie à la vigilancedes autorités de surveillance. Et c’est peut-être la dernière lacune de tout le système: sila BNS et la FINMA sont capables d’évaluerla résistance des banques à une hausse bru-tale des taux d’intérêt ou à une nouvelle crisede la dette européenne, ni l’une ni l’autre n’ont une vision très précise des risques desuns par rapport aux autres. En clair, que se passe-t-il si un des grands acteurs du marchésuisse tombe en grande difficulté? Que sepasse-t-il si les contreparties fournies par unacteur mondial des produits financiers decouverture font défaut? La FINMA a bienédicté une directive qui limite l’exposition in-dividuelle des acteurs mais dispose de peud’informations sur les expositions indirectes.
Tout le monde s’accorde sur point: si laBNS et les banques ont multiplié les me-sures de précaution, le marché hypothé-caire suisse demeure un risque systémi-que majeur… U
Economie Entretien Il y a deux fois trop d’hôpitaux en Suisse, estime Philomena Colatrella, CE0 du groupe CSS 27
Enquête La chute de Khater Massaad, roi helvético-libanais de la céramique 28
Nouveau «Le Matin du Soir» arrive sur nos écrans 31
Le Matin Dimanche | 30 octobre 2016
«Des taux d’intérêt encore plus négatifs constituent le principal risque»Thomas W. Paulsen, directeur financier, de la Banque Cantonale Vaudoise
Les grandes banques devront créer un comité spécial sur les risques. Vus de la célèbre Paradeplatz de Zurich, les sièges du CS et d’UBS. Bruno Arnold/Freshfocus
DR
Valeriano Di Domenico
V 12.10.2017
advertising.tamedia.ch
MEDIADATENINTERESSEN UND LESERSCHAFTSSTRUKTUR
55.0 %
45.0 %
Männer Frauen
GESCHLECHT
26.0 %
46.0 %
28.0 %
Obligatorisch Mittel Hoch
SCHULBILDUNG
KeyfactsTitel Le Matin Dimanche
Leserschaft 395'000 Leser (MACH Basic 2017-2)
Nettoreichweite 24.9% in der Westschweiz
Erscheinung Wochenzeitung, am Sonntag
Auflage total 100'059 Exemplare (WEMF Auflagebulletin 2017)
Abo / Einzelverkauf Abo 3% / Einzelverkauf 97%
Preis 1/1 Seite CHF 31'920.- brutto (Preise 2017/1 S. 4-f.)
Einstiegspreis CHF 176.- brutto (Klassierte Anzeigen)
21.0 %
35.0 %
44.0 %
14-34 35-54 55-99
ALTER
20.0 %
42.0 %
38.0 %
bis CHF 3'999.-von CHF 4'000.- bis 7'999.-ab CHF 8'000.-
HAUSHALTSEINKOMMEN BRUTTO
InteressenLeser RW in % Struk. In
%Affinität
Wirtschaft 187'000 29.9 47.4 120
Geschichten über Prominente 93'000 29.0 18.8 116
Konsumenteninformationen 246'000 29.6 62.2 119
Autos und Motorräder 118'000 32.1 29.8 129
Lokale und regionale Inf. und Themen 322'000 28.6 81.5 115
Interessen gruppiert: sehr stark / eher stark
5Mediadaten
Interessen und Leserschaftstruktur
V 12.10.2017
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Spaltenbreite für Anzeigen im redaktionellen Umfeld in mm1 2 3 4 5 6 8 9 10 11 12 13 45 94 143 192 241 290 360 409 458 507 556 605
* Anzeigen farbig und s/w: Mindestverrechnung 50 mm Höhe min. 25 mm, Höhe max. 300 mm oder Seitenhöhe 440 mm)* * Spezielle Platzierungen/Formate: Auf Anfrage (verschiedene Platzierungen und Zuschläge möglich).
Bruttopreise gültig für die Ausgaben 2017. Alle Preise in CHF zuzüglich 8% MwSt.
1. BUND Standardformate Spalten Breite x Höhe in mm Preis s/w – farbigMillimeter-Preis * 19.00/mm1/1 Seite 6 290 x 440 35 1101/1 Seite auf Bundrückseite 6 290 x 440 42 1301/2 Seite quer / hoch 6 / 3 290 x 220 / 143 x 440 23 4751/4 Seite quer / hoch 6 / 3 290 x 110 / 143 x 220 12 5802/1 Seiten Panorama 13 605 x 440 76 6002 x 1/2 Seite Panorama 13 605 x 220 53 320
FIXFORMATE 1. BUND Platzierung Format Breite x Höhe in mm Preis s/w – farbigTitelseite (unten) Balken 290 x 110 18 910Titelseite (oben) Balken 290 x 20 4 580Titelseite (links) Feld 61 x 63 2 420Seite 2 des 1. Bundes 1/1 Seite 290 x 440 42 130
PLATZIERUNGSZUSCHLÄGE
Zuschlag in % vom BruttopreisVorgeschriebene Platzierung 20%Zentrierte Anzeigen * *
ANZEIGENSCHLUSS 2017
Erscheinungstag Anzeigenschluss und DM-SchlussSonntag Mittwoch 16.00 Uhr
PLATZIERTE ANZEIGEN (redaktionelles Umfeld)
PREISE UND FORMATE
V 12.10.2017
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Spaltenbreite für Anzeigen im redaktionellen Umfeld in mm 1 2 3 4 5 6 8 9 10 11 12 13 45 94 143 192 241 290 360 409 458 507 556 605
PLATZIERTE ANZEIGEN (redaktionelles Umfeld)
AUSSERHALB 1. BUND
Standardformate Spalten Breite x Höhe in mm Preis s/w farbigMillimeter-Preis * 11.00/mm 17.00/mm1/1 Seite 6 290 x 440 31 920 31 9201/1 Seite auf Bundrückseite 6 290 x 440 38 300 38 3001/2 Seite quer / hoch 6 / 3 290 x 220 / 143 x 440 14 530 21 3401/4 Seite quer / hoch 6 / 3 290 x 110 / 143 x 220 7 260 11 4402/1 Seiten Panorama 13 605 x 440 69 640 69 6402 x 1/2 Seite Panorama 13 605 x 220 48 470 48 470
FIXFORMATE AUSSERHALB 1. BUND
Platzierung Format Breite x Höhe in mm Preis s/w farbigTitelseiten (Bund 2, 3, 4) Feld 61 x 63 1 920 1 920Titelseiten (Bund 2, 3, 4) Balken 290 x 50 5 960 5 960Kinoagenda (Verleiher) Feld 114 x 200 4 330 6 140Kinoagenda (Nicht-Verleiher) Feld 114 x 200 6 010 9 160
PLATZIERUNGSZUSCHLÄGE
Zuschlag in % vom BruttopreisVorgeschriebene Platzierung 20%Zentrierte Anzeigen * *
ANZEIGENSCHLUSS 2017
Erscheinungstag Anzeigenschluss und DM-SchlussSonntag Mittwoch 16.00 Uhr
* Anzeigen s/w-farbig: Mindestverrechnung 50 mm. Minimale Höhe 20 mm, maximale Höhe 300 mm oder seitenhoch (440 mm).* * Spezielle Platzierungen/Formate: Auf Anfrage (verschiedene Platzierungen und Zuschläge möglich).
Bruttopreise gültig für die Ausgaben 2017. Alle Preise in CHF zuzüglich 8% MwSt.
PREISE UND FORMATE
V 12.10.2017
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Standardformate Spalten Breite x Höhe in mm Preis s/w farbigMillimeter-Preis* min. 2 Sp. x 20 mm 4.41/mm 8.40/mm1/1 Seite 10 290 x 440 19 100 31 9201/2 Seite 10 290 x 220 9 700 18 4801/4 Seite 10 290 x 110 4 850 9 200 Rubriken Preis s/w farbigMillimeter-Preis * 4.41/mm 8.40/mmKaufen–Verkaufen–TauschenAmtl. Anzeigen (Finanzen)Ausgehen–Freizeit–GastroImmobilien ✶Ausbildung ✶FahrzeugeStellen ✶ 4.70/mm 8.78/mmHellsehen (Dienste) min. 1 Sp. x 25 mm 4.76/mm –Lotto (nicht rabattberechtigt) 3.52/mm –
✶ Separate Tarifdokumentation erhältlich
Bruttopreise gültig für alle Ausgaben 2017. Alle Preise in CHF zuzüglich 8% MwSt.
KLASSIERTE ANZEIGEN (unter Rubrik gruppiert) ANZEIGENSCHLUSS 2017
Erscheinungstag Anzeigenschluss und DM-SchlussSonntag Mittwoch 16.00 Uhr
Spaltenbreite für klassierte Anzeigen in mm
1 2 4 6 8 10 26 55 114 172 231 290
INFORMATIONEN
* Anzeigen farbig: Mindestverrechnung 100 mmKlassierte Anzeige: Min. 2 Sp. x 20 mm, maximale Höhe 360 mm oder seitenhoch (440 mm)
PREISE UND FORMATE
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Titelseite
A 290 x 110 mm Balken s/w – 4c CHF 18 910B 290 x 20 mm Balken s/w – 4c CHF 4 580C 61 x 63 mm Feld s/w – 4c CHF 2 420
Seite 2 Bund 2, 3, 4
A 290 x 50 mm Balken s/w – 4c CHF 5 960B 61 x 63 mm Feld s/w – 4c CHF 1 920
290 x 220 mm 1/2 Seite s/w – 4c CHF 25 600
Wetter(3. Bundrückseite)
BundrückseitenBund 2, 4, 5
290 x 440 mm 1/1 Seite s/w – 4c CHF 38 300
Kino
A 114 x 200 mm Feld Kino (Verleiher) s/w CHF 4 330 4c CHF 6 140B 114 x 200 mm Feld Kino (Nicht-Verleiher) s/w CHF 6 010 4c CHF 9 160
A 290 x 440 mm 1/1 Seite s/w – 4c CHF 42 130
B
A
A B
B
FORMATEFIXPLATZIERUNGEN
AC
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* Ausserhalb 1. BundBruttopreise gültig für die Ausgaben 2017. Alle Preise in CHF zuzüglich 8% MwSt.
BEDINGUNGEN
Die technische Machbarkeit muss unbedingt vorzeitig geprüft werden und die Zustimmung der Redaktion ist unerlässlich. Die Umsetzung einer kreativen Werbeform verlangt eine längere Vorlaufzeit. Die angegebenen Bruttopreise dienen lediglich als Richtwerte. Abgebildete Platzierungen gelten als Beispiele und können variabel gestaltet werden.
SONDERFORMATEUmschlag Ouverture Silhouette
Zusätzlicher Bund
Auf Anfrage
Post-it
Auf AnfrageAuf AnfrageUmschlag und 2. US Auf Anfrage
Falsches Pano auf Seite 2 und 3 - Auf Anfrage
Satellitenanzeige
1/2 Seite zentriert Panorama
Bruttopreis* CHF 29/mm
Bruttopreis* CHF 42 680
Andere Formate auf Anfrage
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Gewicht Preise: Gesamtauflage Split Genf (WG 11) Split Waadt (WG 12) Split Waadt + Fribourg (WG 12+15)bis 25 g 52 630 9 410 19 570 28 50026–35 g 82 650 14 730 30 640 44 75036–50 g 89 900 16 010 33 300 48 64051–75 g 107 500 19 140 39 850 58 19076–100 g 132 000 23 510 48 930 71 440
Anzuliefernde Auflagen Gesamtauflage Split Genf (WG 11) Split Waadt (WG 12) Split Waadt + Fribourg (WG 12+15)Dimanche 135 000 Ex. 21 000 Ex. 44 000 Ex. 65 000 Ex.
Bruttopreise gültig für die Ausgaben 2017. Alle Preise in CHF zuzüglich 8% MwSt.
Centre d’Impression LausanneQuai des imprimés n° 1 Chemin de Mochettaz 81030 Bussigny Lieferzeiten: 07.30–12.00 Uhr und 12.30–16.00 Uhr
LIEFERADRESSE
Bei Terminkollisionen ist das Datum des Buchungs-einganges massgebend.Format min. 148 x 210 mm (A5), max. 235 x 315 mm.Für die Bestätigung müssen 15 Arbeitstage vor Erscheinung 3 Blindmuster oder 3 Exemplare des definitiven Druckprodukts angeliefert werden(verbindliche Papierdicke).Es gelten die Allgemeinen Insertionsbedingungen von Tamedia AG.
RESERVATIONEN
Splitauflagen und weitere Gewichte auf Anfrage. Die Exklusivität pro Ausgabe kann nicht gewährleistet werden.
BEDINGUNGEN
Min. 4, max. 7 Arbeitstage vor Erscheinung.
ANLIEFERUNGi
Bei Prospekten mit Fremdinseraten wird pro Anzeige folgender Zuschlag erhoben:20% vom Bruttopreis 1/1 Seite farbig.
FREMDINSERATE
Verlangen Sie bitte unser Merkblatt ‹‹Empfehlungen für die Lieferung von Beilagen››, Tel. +41 44 251 35 75 oder [email protected]
BEILAGEN
V 12.10.2017
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TOP MATINDIE GEWINNBRINGENDE KOMBINATION
En cumulant leurs forces,« Le Matin » et « Le Matin Dimanche »vous offrent lacombinaison de journauxla plus performante enRomandie : TOP Matin
603'000 lecteurs
40,1% de pénétrationen Suisse Romande
mytamedia.ch
V 22.10.2014 - P 15
UNE COMBINAISON GAGNANTE
• TOP Matin - die Kombination der stärksten Zeitungen in der Westschweiz
• 508 000 Leser
• 32.1% Reichweite in der Westschweiz
Contrôle qualité
Acteurs Peut-on se protéger des actes terroristes dans la vie quotidienne? 15
Aux douanes romandes, le traficde viande est en pleine expansion
Sexualité Un livre entre dans l’intimité des grands écrivains. 56
Almodóvar Grande interview du célèbre réalisateur. 49-51
15 mai 2016N° 136 | FR. 5.- - € 4.60 (TVA 2,5% incluse)
Pourquoi le prix des billets d’avion joue-t-il au yo-yo sur le Net?E-commerce L’expérience est large-ment partagée: vous consultez un sitepour réserver un vol d’avion, vous y re-tournez quelques heures plus tard et leprix a changé. Que s’est-il passé? Lestarifs se font-ils à la tête du client? Deplus en plus d’organisations deconsommateurs soupçonnent une pra-tique nébuleuse: le traçage des inter-nautes sur la Toile. Page 25
«La qualité des services publics ne s’est pas dégradée»Interview La ministre Doris Leuthardexplique pourquoi elle s’oppose à l’ini-tiative «En faveur des services pu-blics», sur laquelle nous votons le5 juin. Mais quel est son rapport per-sonnel à La Poste, aux CFF, à Swiss-com? Connaît-elle réellement les tarifspratiqués? Une conseillère fédéralemet-elle parfois les pieds dans un of-fice postal? Ses réponses. Pages 13-14
Frontières La contrebande de toutes les denrées alimentaires augmente et se professionnalise.
Le point fort
Le trafic permet de dégager un bénéficede 100 francs par jambon.
Ce jour-là, les douaniers n’en croientpas leurs yeux. Les deux garages d’unrésident vaudois qu’ils viennent d’in-terpeller à la frontière genevoise ca-chent un véritable trésor: pas moins de5000 kilos d’aliments. Le détail est
parlant: ils trouvent 520 litres d’eau-de-vie, 1400 litres de vin, 2800 kilosde viande et de grandes quantitésd’huile, de porto et de fromage. Le tra-fiquant avait mis en place un systèmequi lui permettait de revendre sa mar-
chandise à des clients réguliers, qu’ils’agisse de restaurateurs, d’épiceriesou d’un cercle d’amis. «C’était vrai-ment une sorte de grossiste profes-sionnel», explique Jean-Claude Du-voisin, chef de la section antifraude ro-
mande de l’Administration fédéraledes douanes. Le cas n’est pas isolé. No-tamment à cause de l’abandon du tauxplancher, les quantités de denrées ali-mentaires importées en fraude con-naissent une forte explosion. Page 3
Economie Les Suisses sont champions du tri des déchets, mais ils peuvent faire mieux. 32
Virginie Efira L’actrice s’impose comme le nouvel atout du cinéma français. Elle crée la sensation dans «Victoria». 22
EPA/Sébastien Nogier
Toute la véritésur les dépensesde la ConfédérationEnquête L’Administration fédérale gar-dait jalousement les chiffres pour elle,mais «Le Matin Dimanche» y a enfineu accès. Sur les 5 milliards de francsqu’elle dépense par année en achats eten prestations externes, quel est le dé-tail chiffré? Quel département achète quoi et à qui? La plongée dans les chif-fres laisse apparaître quelques dépen-ses troublantes. Page 8
Plateau
Alpes
Jura
La météo
7°1°
13°5°
8°1°
Voir notre météo complète en page 36
Avec les magazines Femina et Télétop
Actu Les femmes UDC se révoltent contre le programme vaudois du parti. 5
Sport Lewis Hamilton signe la pole en Espagne mais paraît de plus en plus déconnecté de la formule 1 44
«J’aime le tennis, mais j’aime cuisiner aussi, le goût, les épices»Wawrinka A la veille de Roland-Gar-ros, le champion suisse raconte ce qu’achangé en lui le fait d’atteindre lessommets. Toujours aussi exigeant avec lui-même, humble, et admiratifdes joueurs qu’il côtoie. Sa vie d’après,il commence à la rêver, un peu spor-tive, un peu gourmande: «Je ne reste-rai pas sans rien faire, c’est certain. J’aibesoin de travailler.» Pages 42-43
Rencontre avec Fabrice Luchini, présent à Cannes pour le film déjanté «Ma Loute». Venturelli/Getty
Cannes «Etre ici, au Festival, c’est un travail» Pages 22-23
ENQUÊTESUR LE LIEU DE L’AGRESSION DE PASCAL JAUSSIPAGES 89
BARBRA STREISANDELLE S’EXILERA SI TRUMP EST ÉLUPAGES 2223
JA 1000 Lausanne 1
Jean
Pau
l Gui
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Robyn Beck/AFP
MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2016 ∙ N° 251 ∙ FR. 3. (TVA 2.5% incluse) ∙ France voisine 2.75 € www.lematin.ch
Ennio Leanza/EPA
FORMULEGROINCOURSE DE COCHONSÀ LA BÉNICHONPAGE 13
QUALIFICATIONS POUR LE MONDIAL 2018
SUISSE: 2PORTUGAL: 0
PAGES 3436
Jean
Mar
c Gu
elat
V 12.10.2017
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KOMBINATION LE MATIN + LE MATIN DIMANCHE
PLATZIERTE ANZEIGEN (redaktionelles Umfeld)
Bruttopreis in CHF Formate in mm s/w* 4c*1/1 Seite LM 8 Sp. x 290 LMD 6 Sp. x 440
41 480 41 480
1/2 Seite LM 8 Sp. x 143 / 4 Sp. x 290 LMD 6 Sp. x 220 / 3 Sp. x 440
19 745 26 555
1/4 Seite LM 8 Sp. x 70 / 4 Sp. x 143 LMD 6 Sp. x 110 / 3 Sp. x 220
9 835 14 015
2/1 Seiten Panorama LM 18 Sp. x 290 LMD 13 Sp. x 440
89 830 89 830
2 x 1/2 Seiten Panorama LM 18 Sp. x 143 LMD 13 Sp. x 220
60 010 60 010
Leserschaft TOP Matin: 508 000 Leser / 32.1% Reichweite / Auflage: 137 693 Ex.Quellen: MACH Basic 2017-2 / WEMF Auflagenbulletin 2017
*Ausserhalb 1. Bund
Bruttopreise gültig für alle Ausgaben 2017. Alle Preise in CHF zuzüglich 8% MwSt.
INSERTIONSBEDINGUNGEN Ein Auftrag, gleiches Format, gleiche Kampagne. Erscheinung in derselben Woche, Sujetwechsel nicht möglich (Wechsel im Adressblock möglich). Platzierung im redaktionellen Umfeld.
TOP MATIN
V 12.10.2017
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MEDIADATENINTERESSEN UND LESERSCHAFTSSTRUKTUR
57.4 %
42.6 %
Männer Frauen
GESCHLECHT
27.0 %
45.0 %
28.0 %
Obligatorisch Mittel Hoch
SCHULBILDUNG
KeyfactsTitel Top Matin
Leserschaft 508'000 Leser (MACH Basic 2017-2)
Nettoreichweite 32.1% in der Westschweiz
Erscheinung Le Matin semaine und Le Matin dimanche
Auflage total 137'693 Exemplare (WEMF Auflagebulletin 2017)
Abo / Einzelverkauf Abo 14% / Einzelverkauf 86%
Preis 1/1 Seite CHF 41'480.- brutto (Preise 2017/1 S. 4-f.)
Einstiegspreis CHF 9'835.- brutto (1/4 Seite s/w)
23.0 %
36.0 %
41.0 %
14-34 35-54 55-99
ALTER
20.0 %
43.0 %
37.0 %
bis CHF 3'999.-von CHF 4'000.- bis 7'999.-ab CHF 8'000.-
HAUSHALTSEINKOMMEN BRUTTO
InteressenLeser RW in % Struk. In
%Affinität
Autos und Motorräder 160'000 43.7 31.4 136
Wirtschaft 235'000 37.6 46.3 117
Sport 322'000 36.6 63.3 114
Geschichten über Prominente 94'000 36.6 18.5 114
Lokale und regionale Inf. und Themen 403'000 35.8 79.3 111
Interessen gruppiert: sehr stark / eher stark
6Mediadaten
Interessen und Leserschaftstruktur
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RABATTE
Alle Preisangaben sind in Schweizer Franken, exklusive MwSt.
TAMEDIA-FRANKENABSCHLUSSAbnahme innert 12 Monaten. Gültig für alle Tamedia-Advertising Titel*
Umsatz vor Umsatz vor Abschluss Rabatt Abschluss Rabatt
3 000 2% 2 000 000 12%
9 000 3% 2 500 000 13%
20 000 4% 3 000 000 14%
40 000 5% 3 500 000 15%
80 000 6% 4 000 000 16%
160 000 7% 4 500 000 17%
320 000 8% 5 000 000 18%
640 000 9% 5 500 000 19%
1 000 000 10% 6 000 000 20%
1 500 000 11%
*Alle Printtitel der Tamedia Advertising werden kumuliert (Ausnahme: Tagblatt der Stadt Zürich).
Nach Wunsch und vorgängiger Abklärung kann ein Tamedia-Deal mit Print UND Online über den tamedia-übergreifenden Umsatzabschluss gebucht und abgerechnet werden (volumen- und rabattberechtigt).
WIEDERHOLUNGSRABATTE
2 x = 3% 3 x = 5% 6 x = 10% 13 x = 12% 26 x = 15% 39 x = 17% 48 x = 20%
Der Wiederholungsrabatt ist an den Titel gebunden und nicht mit dem Umsatzabschluss kumulierbar. Ein einziger Auftrag ohne Formatänderung, der Inhalt kann ausgewechselt werden.
BERATERKOMMISSION BK5% (Anzeigen und Beilagen) Beraterkommission Für von Tamedia AG berechtigte Media- und Werbeagenturen, vom Netto.
(Von einer Kommissionierung ausgenommen sind alle Gelegenheitsinse-rate wie z.B. Stellenanzeigen, Liegenschaftsinserate, Todesanzeigen usw.)
JAHRESUMSATZPRÄMIE JUPJahresumsatzprämie (JUP) für alle direkten Auftraggeber (keine Werbe-,Media- oder Vermittleragentur) gemäss Reglement SWA/VSW/SchweizerMedien.
BK und JUP sind nicht kumulierbar.
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Zu liefernde DatenDas Dokument mit der Bezeichnung ‹‹Guide PAO››, das bei Tamedia AG verfügbar ist, erläutert folgende Punkte:
BilderDie Bilder müssen im Vierfarbendruck geliefert werden (Cyan, Magenta, Yellow, Black/CMYK). Im Photoshop muss für die Farbseparation in CMYK das Zeitungsprofil ISOnewspaper26v4.icc (kostenlos von der IFRA-Site auf www.wan-ifra.org herunterzuladen oder bei Tamedia AG zu beziehen) benutzt werden. Die Verwendung anderer Profile kann zu erheblichen Abweichungen zwischen der Monitordarstellung und dem gedruckten Inserat führen; diese müssen von den Inserenten akzeptiert werden.Die Inputauflösung für Bilder liegt idealerweise bei 200 dpi, eine Strichzeichnung wird bei 1270 dpi eingelesen.
Pantone-Farben in CMYK-Werte umgewandeltDie Zeitung wird vollständig im Vierfarbendruck erstellt; alle Inserate in Schwarz und einer Pantone-Farbe müssen mittels dem Profil ISOnewspaper26v4.icc in CMYK-Farben umge-wandelt werden. Die Dateien, die trotzdem Pantone-Farben enthalten, werden automatisch umgewandelt. Abweichungen zwischen den Pantone-Farben und ihrer CMYK-Darstellung sind möglich. Diese müssen von den Inserenten akzeptiert werden.
PDF/X-3 Dateien (für fertig gestaltete Inserate)Bei der Erstellung von PDF/X-3-Dateien ist es vorzuziehen, den Acrobat Distiller zu verwenden. Sie dürfen die Dateien niemals direkt aus einer nativen Applikation generieren (XPress, InDesign usw.). Die Datenhersteller können die PDF/X-3-Dateien vor der Übermittlung mit dem aktuellen Acrobat Professional überprüfen. Prüfprofile und Settings (Einstellungen) stehen unter www.pdfx-ready.ch kostenlos zum Herunterladen bereit. Auf dieser Site finden Sie weitere Informati-onen und Hinweise. Alle verwendeten Schriften müssen im PDF/X-3 eingefügt oder vektorisiert werden.Vierfarbige Inserate immer CMYK-definiert anliefern (niemals als RGB oder LAB).Die PDF/X-3-Dateien ohne Kommentare, ohne Pass- und Schnittzeichen anliefern, dabei die OPI-Funktion deaktivieren.Kontrolle: Fertig gestaltete Inserate unterziehen wir einer Qualitätskontrolle. Entspricht eine Datei nicht den erforderlichen Qualitätskriterien, nehmen wir mit dem Kunden Rücksprache auf.
Farb-/DruckmusterFür Farbinserate ist ein Andruck auf Standard-Zeitungspapier oder ein verbindliches, inseratkon-formes Proof mitzuliefern.Die Volltondichte und Punktverbreiterung müssen beim Druck von Zeitungen den technischen Spezifikationen der Norm ISO 12647-3:2005 entsprechen.
Offene Daten für Inserat-HalbfabrikateIdealerweise werden die Elemente mit Hilfe der Programme Adobe CS und QuarkXPress pro-duziert. Die Texte eines Inserates können im Word-Format realisiert werden. Nach Übereinkunft können auch andere Programme verwendet werden.Gestaltungs- und Formatierungswünsche durch Papierausdruck visualisieren und mit der Datei mitliefern.Alle verwendeten Schriften (Schriftsätze/Fonts) müssen immer eingebunden oder mitgeliefert werden (idealerweise Opentype-Schriften verwenden).Für Ihre Inserate keine DCS2-Formate benutzen; sie erlauben kein korrektes Generieren von PDF/X-3-Dateien.Um sicherzustellen, dass alle Schriften, Bilder und Elemente mitgeliefert werden, empfiehlt sich, bei der letzten Speicherung wie folgt vorzugehen:InDesign: > ‹‹Verpacken››, dann komprimieren. QuarkXpress: > ‹‹für Ausgabe sammeln››, dann komprimieren.
ÜbermittlungBitte mit folgenden Angaben ergänzen: Auftraggeber, Absender mit Telefonnummer, Inserat-grösse, gewünschter Titel, Erscheinungsdatum sowie Betreff des Inserates.
DruckspezifikationenDie Produktion der Zeitung richtet sich nach den international verbindlichen Normen ISO 12647-3:2005. Kurz zusammengefasst hier die wichtigsten Vorgaben dieser Zeitungsdruck-normen:Druck: Rollenoffset (ohne Trocknung). Papier: 42.5 g/m2 Standard-Zeitungspapier. Punktgrösse min.: 3% (erstdruckender Ton im Licht). Punktgrösse max.: 95% (letztdruckender Ton, darüber Vollton). Tonwertzunahme: 26% (50% gem. Murray-Davies). Toleranz: +/–3%. Richtwert Vollton: 0,9 (C/M/Y) 1,15 für Schwarz. Toleranz: +/–0,05. UCR/GCR-Summe: 240% (Flächenbedeckung aller vier Farben). Passdifferenzen: Toleranz von 0,3 mm zwischen zwei Farben.
InsertionsbedingungenDie Insertionsbedingungen sind unter advertising.tamedia.ch verfügbar.
TECHNISCHE DATEN
V 12.10.2017
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Mix & Remix Page 11
Sports Serena Williams
a remporté son 21e titre
en Grand Chelem hier
à Wimbledon 37
Que peuvent se dire des requérants et
des conseillers fédéraux? Reportage
Al Jarreau Le chanteur dit
sa joie de se produire de
nouveau à Montreux 50Festivals La musique
classique est partout,
profitez-en 46-47
12 juillet 2015N° 193 | FR. 4.50 - € 4.10
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Hier, la foule est venue nombreuse en la cathédrale de Lausanne pour un dernier adieu au chef étoilé décédé mercredi à 61 ans. Keystone/Laurent Gillieron
Cérémonie Ils ont rendu hommage à Philippe Rochat Page 15
Les seniors auront
besoin d’aide pour
ne pas rater le train
CFF L’enjeu est de taille: en 2030, les
personnes de plus de 65 ans seront
714 000. Une augmentation de 61%
par rapport à aujourd’hui. Un véritable
défi à gérer au niveau des transports
publics puisque les seniors sont moins
rapides et moins à l’aise dans la foule
des gares. L’Office fédéral des trans-
ports a mandaté une étude pour cher-
cher des solutions. Page 4
Ras le bol des fêtards
qui laissent les déchets
à côté des poubelles
Villes Après les soirs de fête, les voiries
retrouvent un spectacle apocalyptique
de sols couverts de détritus alors
même que les poubelles ne sont pas
pleines. Les Suisses sont-ils des ci-
toyens sales? La question se pose. Pour
nous faire réaliser l’ampleur du pro-
blème, des responsables municipaux
sont tentés de ne pas ramasser les dé-
chets pendant deux jours. Page 9
Visite Retour dans le centre où les sept Sages ont pris un repas cuisiné par des demandeurs d’asile.
Le point fortLe centre accueille148 personnes,
avec plus de 20 nationalités.
Les images étaient déjà étonnantes,
mais quels étaient les mots? Que
s’est-il vraiment dit, la semaine pas-
sée, dans l’échange entre les sept
conseillers fédéraux et les requérants
du centre de Riggisberg (BE), lors du
repas pris en commun la semaine pas-
sée? Pour le savoir, «Le Matin Diman-
che» est retourné sur les lieux, avec les
photos de la rencontre. Les requérants
ne se souvenaient plus forcément des
noms, mais très bien des dialogues et
du message qu’ils ont voulu faire pas-
ser ce jour-là: aucune demande de fa-
veur personnelle ni d’accélération de
procédure, juste le souhait de vivre les
heures qu’ils doivent passer ici dans
des locaux moins confinés. Et le désir,
pour certains, d’avoir davantage
d’heures de cours d’allemand. «Je con-
nais mon rang et je connais le leur. Je
sais que j’ai eu la chance de rencontrer
le gouvernement suisse», dit l’une
d’entre eux. Pages 2-3
Le Mag Pourquoi les parents se mettent
à humilier leurs enfants
sur le Web 52-53
Roger Federer Il était si magistral en
demi-finale que ses
fans sont plus avides
que jamais de ses prouesses
pour la finalede Wimbledon. 35-37
Reuters/Stefan Wermuth
Plateau
Alpes
Jura
La météo
23°12°
29°17°
24°15°
Voir notre météo complète en page 34
Avec les magazines Femina et Télétop
Economie Pour les
Grecs, les réformes à
venir ne vont pas alléger
la vie quotidienne 23
Contrôle qualité
Acteurs Peut-on se protéger des actes terroristes dans la vie quotidienne? 15
Aux douanes romandes, le trafic
de viande est en pleine expansion
Sexualité Un livre entre dans l’intimité des grands
écrivains. 56 Almodóvar Grande interview du célèbre réalisateur. 49-51
15 mai 2016N° 136 | FR. 5.- - € 4.60 (TVA 2,5% incluse)
Pourquoi le prix des billets d’avion joue-t-il
au yo-yo sur le Net?E-commerce L’expérience est large-
ment partagée: vous consultez un site
pour réserver un vol d’avion, vous y re-
tournez quelques heures plus tard et le
prix a changé. Que s’est-il passé? Les
tarifs se font-ils à la tête du client? De
plus en plus d’organisations de
consommateurs soupçonnent une pra-
tique nébuleuse: le traçage des inter-
nautes sur la Toile. Page 25
«La qualité des services publics ne s’est pas
dégradée»Interview La ministre Doris Leuthard
explique pourquoi elle s’oppose à l’ini-
tiative «En faveur des services pu-
blics», sur laquelle nous votons le
5 juin. Mais quel est son rapport per-
sonnel à La Poste, aux CFF, à Swiss-
com? Connaît-elle réellement les tarifs
pratiqués? Une conseillère fédérale
met-elle parfois les pieds dans un of-
fice postal? Ses réponses. Pages 13-14
Frontières La contrebande de toutes les denrées alimentaires augmente et se professionnalise.Le point fortLe trafic permet de dégager un bénéficede 100 francs par jambon.
Ce jour-là, les douaniers n’en croient
pas leurs yeux. Les deux garages d’un
résident vaudois qu’ils viennent d’in-
terpeller à la frontière genevoise ca-
chent un véritable trésor: pas moins de
5000 kilos d’aliments. Le détail est
parlant: ils trouvent 520 litres d’eau-
de-vie, 1400 litres de vin, 2800 kilos
de viande et de grandes quantités
d’huile, de porto et de fromage. Le tra-
fiquant avait mis en place un système
qui lui permettait de revendre sa mar-
chandise à des clients réguliers, qu’il
s’agisse de restaurateurs, d’épiceries
ou d’un cercle d’amis. «C’était vrai-
ment une sorte de grossiste profes-
sionnel», explique Jean-Claude Du-
voisin, chef de la section antifraude ro-
mande de l’Administration fédérale
des douanes. Le cas n’est pas isolé. No-
tamment à cause de l’abandon du taux
plancher, les quantités de denrées ali-
mentaires importées en fraude con-
naissent une forte explosion. Page 3
Economie Les Suisses sont champions du tri des déchets, mais ils peuvent faire mieux. 32
Virginie Efira L’actrice s’impose comme le nouvel
atout du cinéma français. Elle crée la sensation dans
«Victoria». 22
EPA/Sébastien Nogier
Toute la véritésur les dépensesde la ConfédérationEnquête L’Administration fédérale gar-
dait jalousement les chiffres pour elle,
mais «Le Matin Dimanche» y a enfin
eu accès. Sur les 5 milliards de francs
qu’elle dépense par année en achats et
en prestations externes, quel est le dé-
tail chiffré? Quel département achète
quoi et à qui? La plongée dans les chif-
fres laisse apparaître quelques dépen-
ses troublantes. Page 8
Plateau
Alpes
Jura
La météo
7°1°
13°5°
8°1°
Voir notre météo complète en page 36
Avec les magazines Femina et Télétop
Actu Les femmes UDC se révoltent contre le programme vaudois du parti. 5
Sport Lewis Hamilton signe la pole en Espagne mais paraît de plus en plus déconnecté de la formule 1 44
«J’aime le tennis, mais j’aime cuisiner aussi,
le goût, les épices»Wawrinka A la veille de Roland-Gar-
ros, le champion suisse raconte ce qu’a
changé en lui le fait d’atteindre les
sommets. Toujours aussi exigeant
avec lui-même, humble, et admiratif
des joueurs qu’il côtoie. Sa vie d’après,
il commence à la rêver, un peu spor-
tive, un peu gourmande: «Je ne reste-
rai pas sans rien faire, c’est certain. J’ai
besoin de travailler.» Pages 42-43
Rencontre avec Fabrice Luchini,
présent à Cannes pour le film déjanté
«Ma Loute». Venturelli/Getty
Cannes «Etre ici, au Festival, c’est un travail» Pages 22-23
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LAUSANNE
Tamedia AGTamedia AdvertisingAvenue de la Gare 33Case postaleCH-1001 LausanneTel. +41 21 349 50 [email protected]
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ChefredaktorinAriane Dayer