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LE MIDI SOCIALISTE RIIIRMATJ A Y.,acin JOURNAL QUOTIDIEN DU PROLETARIAT xx: SOUSCRIPTION en faveur des GR EVES DU MIDI 'Un Grau, d'employés d'un bagne de le rue Alsace eurti comme complément de la col- ' leete faite au Congrès soMallSte de Muret. ffinfor, à Toulouse eolkete faite au Congrès IIationa/ cianste de Cime, eue la proposition du camarade DeMek, délégué de la flanteaGaronne. Lisi'e p'itécéderitre. . ... 1,41a g0 Total a ce jour 1,500 80 » 50 il113111111108 PERMET En faveur du 54101 SOCIALISTE Un dégoûté 0014 radlcallia Graule, route de Balme »envie/. tinpeintre en ballad Postie Pri Tailleur aborme" Etienne Lacoste a 30 Neige. 50 Célestin Puig, à Narbonne e 50 Philippe Gayrard, à Narbonne ..... Deux Tonneliers de Narbonne ,sduserusuou recueillie an banquet des dapeurs-ponsplers de Narbonne 7 a Total 00 00 Listas préeédentes 3,52g Total à ce ?dol 15 gekxxxxxxxxxxxxxxxxg LA POLITIVIE Encore un moyen... radical Las instilittiOns humaines périssent par Icor, moi, d dit le philosophe mais avant de perle, les institutions se defendent afin de reculer le piger posai- . . Scies du budget. Comment se fait-il que, depuis le is mois bientôt, nous as- sistons a une :discussion budgétaire len- te, lente à fui e rougir la carapace d'u- ne tortue? Intrigué à ce sujet, j'ai inter- rogé un de nos plus vieux habitués du Palais-Bourbon. Du haut d'une galerie, je lui montrai /es bancs largement vi- des, /es ministres dodelinant de la tête et sommeillant sous les flots d'éloquen- ce tonted tièdes, tarda fougueux, sou- vent insipides, Coulant de la tribune. VOlts avez remarqué l'incontinen- ce verbale de nos parlementaires dans la discussion du budget de 1910 et la sa- tisfaction évidente qu'en éprouvent les ministres, me dit mon vieil habitué, avec un sourire. Oui, mais quelle en est donc la cause? La cause?... Il suffit pour la con- naître d'examiner Un peu da situation de Cas pauvres députés. Ne sommes- OMS pas à. la veille des élections elle supplice de tarin, n'est-il pas prochain. Un déficit de 200 milliom d'impôts nouveaux trois mois avant de se pré- senter devant les contribuables, c'est la mort au fond de l'urne. Le moyen d'éviter la mort électorale, c'est de ne pas voter le budget avant la fin de la législature. On votera cinq ou nia dou- zièmes provisoires mais, en entrant un peu la grrrande presse, peutrètre n'en parlera-d-on pas trop. Evidemment, ça ne sera pas trop briilant comme a troc,,, mais ni Briand ni m majorité ne sau- rait mieux faire. Entre deux maux, ils choisiront le moindre. L'instinct de con- servation leur indique' tous deux, la façon de se présenter devant l'électeur dans la meilleure .posture possible. Et voilà pouyquoi mmistres et majorité mènent euloin-caha la discussion du budg t de 1910. Je nui pu quo eemeroier le vieil ha- bitué flo Palais-Bourbon..l'avnir bien voulu me commuiquer le résultat dom grande expérience, que je transmets avec plaisir uns leoleure du « Midi 90-. cialiMe Vincent CARLIBIL . 'Pneu le meme ordre, d'idags, à la LE CRIME DE LILLE Chambre des député., où domine le par- ti radical, toutes les combinaisons et cmrdellt operee tontes les ruses sont imaginées pour re- U venir siéger sur les mêmes ban., boire in ti la même buvette, passer ta même I arrestation de Fater caisse et pemmr à la même bubone. Les ex,ès commis par cette Chambre, ses crimes contre la classe ouvrière, res palinodies du Parti radical ont révolin la population et nous sommes hien près d'un baut-le-coeur natimal. Si la majo- rité votait des impôts nouvealux, le pays irait jusqu'au vomissement, La minorité socialiste devait dégager sa responsabilité de cette nouvelle fail- lite parlementaire. Gest pourquoi j'ai proposé au grouis socialiste de voter une motion faisant nos rés.,cs et repoussant en bloc les surtaxes nouvelles proposées par le mi- nistre des finances. Notre groupe ayant nommé une commission pour arrêter tes termes de cette importante déclara- 'ton, la droite sentant souffler le vent posa à son tour une motion analogue. Le 13 novenahre, ta Chambre donna un spectacle édifiant Sous la direction du metteur en scène Aristide Briand, Lous les représent.ts bourgeois se ré- noncilièrent et remirent aux fourreaux leurs sabres de bois. Seuls les socialis- tes tinrent bon et -Compère-More' vint 'dire à la tribune la motion suivante Le Groupe sooialiste, fort des dive, ses propositions déposées par ses mem- bres au murs de la présente législature sur les assurances, le monopole de l'al- cool, les héritages, n'entend tore ni &I- bo nt complice des propositions tendant à établir les NO millions d'impôts nou- veaux, en majorité 'de consommation, Inn moyen desquels on prétend équili- brer an budget de plus de 4 milliards. Nous repoussons douera bloc, et sans vouloir les discuter. toutes les taxes netalleu autres que la modification dre droits sur les sueeessions. e ' Les taxes nouvelles furent... ajour- né.. Marius André a dénoncé, comme il dem:venait, l'Opération financière qu'à l'instigation du gouvernement les pères conscrita préparent sous l'étiquette Re- traites ouvrier.. Il a montré quelle abominable duperie serait le projet sé- natorial pour la dusse ouvrière. J'indiquerai à mon tour le procédé machialvélique employé, sous la direc lion de bit. Briand, par le parti radio, pour se soustraire aux responsabilités du déficit budgétaire. en même temps que pour écarter la colère des électeurs devant les impôts nouveaux. Ordinaimment dans la discussion du 'budget, le ministère pre.e sa majo- rité et la loi 'de finances est Moine en fin d'année. Sous la menace du speetre dénommé douzième provisoire, et son. la cravache du chuf de l'assiette nu beurre, nos arrondissementiers votent it dOuzaine et à innins levéeS les ar- , Nancy, 9 féxrier. Voici des détails complots sur les eir.nstan- ces dans lesquelles a été opéré l'arrestation de ravier, l'auteur du criane de la rue de la Poste, à 1.1110. L'autre nuit, à une heure et demi0 la ven- tent' de nuit Belhart, 4v rune National situé sue Pire., à proximité. de /a gme Ornasse, voyait arriver un voyageur, dont l'air hagard le franne Fauo plutnt Coal Baret, car tta.assin s'était fait inscrire seoa ee nom i l'hôtel, sortit vezn onze heures du matin et ne .reparat qu'à dis heures- du soir. Dans la journée, Belhardt, en Paroenrent les Poule,. l'svsosnia Ou galons Ou cr00,0 lhIuu1 lisent pas une Meute de doute .0 reconnut le voyageur de la nutt. Mais,.dans le courant de l'après-mil, un ins- pecteur de la Sûreté était venu d tthdtel, muni Ou signalement de T'aviez et avait demande s'il n'Y avait 8. l'hôte/ aucun voyageur à qui il udt se rapporter. Le garçon, René Belhade, déclare qu'un vo- yageur arrivé la veille pendant Ta nuit pouvait bien être celui que l'on recherehait, nn-p:';gueeicia'ttr?iedeltproonler gat'Jdes.'" Lorsque, d dix heures du soir, Carel Barat rentra, le garçon le regarda attentivement et apercut la cicatrice. C'était bien rhornme que l'un cherchait. Tendis que Faniez regagnait sa chambre, le garçon IT signe à l'inspecteur 04 15 StIreté et lui dit Je crois bien que c'est lui. Onega. Instants ohm tard, des .agents sur- veillaient étroitement l'immeuble. tandis gne deux autres pénétraient dans l'hue La fenêtre dols chambre oc:canée Par le sas- Pret s'ouvrit, au moment où les agents pustes sur le trottoir opposé examinaient l'ombre; ils .ntinuettent leur faction -rue Piron:, toute la nuit, ebaque fois m'ils passaient sous leu fe- nêtres, le rid.0 se levait et une fa. Même apparaissait Le garçon ayant, vers deux heur., draies- do les chaussures de Usnse, les agents panent s'assurer que le nom du fabricant avait été neteoGanmeraa'!. ref l ste'rt une rue de ce nom. Vers quatre heures et demie du matin, le timbre Mutrique se fit eeendre c'était Fa- r.r qui appelag, Ir gare. monta et frappa "H1,adj ourasese On il Vous pouvez dire ces Ir/essieu, qu'ils peuvent sonder répondit l'aviso. Et nomme le gerem .o-behi avalt Pair de ne pas comprendre. Farder .ajoute Oui bout entendu, dites h ces messieurs que je I. attende. Le genou deseendlt Le quelqnss secon.des plon lard deus inspecteurs entraient dans la Membre 5e Favier. qu'ils mettaient -en Mat d'arrestation L'assassin qui, vraisemblables..., «fa aux aguets. da. 10040151e du premier étage, avait entendu toute la conversation entre le garçon et le. policiers. Le conseil était superflu; cabris/et aux coi globo, l'assasedi fut descende dee» 14 sana Ou bar, au rra-de-ehaussle de l'hOtel. D'une voix tremblante, n mu à.raconter /es péri- pères du drame et déclara qu'après, 11 avait voulu o.ser en. Allemagne, mais qu'II n'en aurait nad eu le temps. La remords m'a pris, dit-il, m'uriné- chant de dorer, de manger, même -de res- pires; jases arrêté, mais je voulaii me osas- latter prisonnier aujourd'h-si, c'est Maintenant .itlagement pour mol I LE REC/T DU CRIME Au bureau de la Sûreté, Favier, comme sou- lage d'un grand poids, s'est montre ares Io- quace, joyeux même; a fait sa. difficulté la récit de son crime, Insistant avec soin- malsance sur les détails. Depuis un certain gamin, 1-1-il dit, j'é- taie Inn gêné: le 31 janvier, j'avais à payer 2.700 frau. et ne possédais que quagues euu- tainma de francs. Le ,rostin, l'encaisseur passa, tels priai do revenir d Mei, roulant cent- dter des amis, mals je n'en em Pm io nain, au lieu de venir à nudi rfnend ma femme était présente. arriva seu/ement à trois hem.. Attelée, je résolu, le crime. Pendant que nain sortait leu deux traites -de ans portefeuille. je comà.à la c.uisiee prendre sa marteau et cernant au bureau, je le Clappai par derrière, de tontes mos foreu, la tête. O tomba ! Comme il reMnalt encore, je frappai jas- es% te qu'A ne bongedt Plu, Avec uo sou- pe papier . acier, je tentai de lui ouvrir /a gorge, mais je ne rémeds qu'a faire quelques gmdtelettes de sang. Il était mort. z Je pris tes deux traites que je plaçai dam In poche de Mon vêtement, je vidai la sa.- Me contenant 3.000 francs environ, puis je me Ms en mesure de faire &suerai. /a cadavre. a Très facilement. bien qu'on en ait douté. In transportai le eorpe dans le grutier, mes force étant décuplées par l'appréhension de l'arrivée de ma femme. Je eaehai le cadavre, Mis Me uns à faire duparattre les traces de .ng du bureau. a A ce moment, ma femme rentra, je Jui Interdis t'accès du bureau, et lorsque tout re- en p/ace, j'allai la chercher et m'ex.- se d'asile renversé une bouteille d'entre. « touron raconte La Visite rue négociant, M. sen smtPer, lendemain contes-é, je ne pouvais rester en place. Prétextant un grand n'gsg' vins le Pe'.Y:PrTs' e'ermela'en:spPane portant Absent jusqu'au p5 fOvrier. z la gagnai Roubaix, là, je parti, ensui. N ur pa,s on je restai suas 15005' ÏO no r, J'arrestation do ma femme. ...amuit aors d'eu° arreté. je Pria le PreMer treld 10 Pa' ance pour pttst, pensant gagner ttallemainte do rais areire d ,ttarttv, /rens pas lo 1.1rror pl te.1.,ter: o»irlez iv ao le ,couregerr ...suai et s densamee que ou recrunicht tée totalement Otiongère a von acte. FAV/Eil A Ponts pastta crois jours dans un hôtel meublé, nuls 0 l'hOuel du aonta beaucoup et ne ce chehe si que la polie. en avait acquis le ceit , rem. ttérturna d Pani. 137,Cer Cia'giranX Strasbourg, et. demandand la patronne qui le reçut, une chambre de trois francs par jour, Iln'y en 00101 plus et il accepta, sans .ohjec- -Don. une chambrr à quatre francs, Msde au troisième étage, dûment sur In boulevard. Il se fit dnseare sur le 1-Ivre de polies comme étant un nomme Cari Beret, voya.geur de com- mence, venant de Nice. Comme on lui demandait s'il avait l'inten- tion de rester longtemps, rendort . sais au Mate. Cela -dépendra des affaire: que j'ai à traiter ici, es, en donnant un 101lin il ajouta 0e vais vous Payer quatre jours -d'av.., nous verrons ensuite... Le lendemain illatIA il .rtit vert .onze heu- res et ne rentra qu'd une heure avancée de la nuit. Il en fut de même le jour suivant. Dimanche, vers sil heurzo du soir, il entra Oslo le bureau de l'hôtel- et annonce qu'il avait décide de partir. I/ un du pun on il allait. O sept heures, Il son. nagea et lus r'4'euS";I'dozOr)gtsi-d'ere }n'Ir Varce.à main et mon carton à chapeau, ordonna-t-11, et m'ac- compagnes à la gare Ir l'Est. A sept heures vingt, muni d'un bittet pour Nancy, Parier, monta dans un compartiment de première Mese. Grande fut la surprise à l'bOtel de Besan- con quand, hier matin, on sut quel était en réalité le voyageur Cari Barat. Un homme gui Paraissait si bien élevé; si tranquille, qui et venait avec une assurmee et une Insou- ciance parfait. 1,11 ne reçut aucune lettre. aucune 01111e, ne demanda rien, et jamais son visage ne refléta le moindre ennui, /a légère preoecupation. LES INSTRUMENTS DU CR/ME Lille, 5 février. Une nouvelle perquisition chez lassassin a amené la découverte, dans le bureau de Fa- t., des instrumenta du crime, c'est-à-dire un marteau maculé de sang et un COUPe-Pabilar en métal, frakhement aiguisé. c'est avec le marteau quo ttassarein allure0 ais au crâne, c'ee avec le reupe-papier dla tente de hti couper la gorge. L.e bicorne et la sacoche, cettle-ci comPidtu ment vide, ont été trouvés dans un aborna réduit. On a enfin découvert un deuxième Mae. Ma,u maculé de sang. Cette perquisition a établi que o' no Pans le bureau 01 non dam la cuisine que le crhne a êté per-pétré. Le tapis qui recouvrait le Ple.her ove relevé par précaution par Fessasse aussi ne lui trouva-t-os aucune taon, mais eu revan- che, deux larges plaques de sang, mactdent lo nie/lobar, ont été relevées par le magistrat instruoteur. L. perquisitions ont al terminées à trois Saoule et demie. LE TESTAMENT DE PAVER Ou cours tala pe.rquisition, on a trouvé dam us tiroir, le testament d'Antoine Favier, aux term01 duquel il lègue à sa femme tout son 'a précisant les sommes gIn son, que'. et le ontent de ses dettes. Ce testament était accompagné dune lettre à l'adresse de Mme Envier Je suis dkeide à faire us grand eoup par amour pour toi; je Verts dioespére de rte voir toujours dans le misère. Cette situation doit Ces deux doetnnents sonl datés du ler uiann»'ouua. lu " son' bu, tentons ï,rodU ' tOL= Vs."retnTents sur Peler. stn,' deo mines de 01001 1110, en son absurcê, car on pense qu'il sa trouve bruns, 1-Igenda 10 Février 1910. Le déluge est fini. Il n'a pas duré quarante jolies e daa, rante nuits, mais il tiendra sa place dans l'Histoire Contemporaine. La barque de Fallières moderne Noé, inquiet d'une crue qui hove les crus s'est arrêtée sur quelque vague mont Ara- rat rote poète de Cambo ayant ldché Son volatile tant attendu, les eaux de la Seine ont repris ler, normal étiage. sl présent que les inondés sont Suer car des extrêmes se louchent an va-td- cher à les indemniser ; entre temps on fêtera comme il sied les braves terre-neu- ve en. képi qui ont fait oublier les apa- ches en épaulette et qui ne pouvant voir le Peso se sont contentés d'affronter l'eau o et afin d'éviter l'épidémie menaçante on va utiliser pour l'assèchement des (Aliments inondés le grand pouRoir rayonnant du coke. La Société du g ad de Paris épuisera ainsi ses stocks de coke, elonl on allu- mera des braseros, brûlant à l'air libre, sans tuyau d'évacuation de fumée. La bustion produira une évaporation rapide de l'eau el es cas dégagera, dchè- teront d'enlever tonte humidité. Les geeettes s'attarderont d noter pour la postérité les phrases lapidaires de No- ire Président, et les gestes généreux de nos gouvernanta mais si grdee aux pré- cautions prises Paris échappe d l'épidémie promise, je crois que la gloire de Chan- (Mer sera éclipsée par celle notre coke 9001e Il. 21 0!. Rostand se devra d luirmême d'é- crier on nOieetal, Maonl du rais, JEAN-JACQUES. AMort Sarraut, candidat 1. Albret Sa, Preo= sinue. no auice..illeP4s !oreetrre " '"'"a Chaque ommute pdad1de aujourdhaI fontaine, ettace à moi; un cimetière, gre. à moi Comment voulez... que je ne passe pas ? saion hier dans les couloirs de Chambre. , de ses colla , toutes de quoi ,ar. 7., Panache. C'était pendant ta nuit historique, aPrès 15 00- petto. générale Dans le tourbillon des amis enthousiastes,. lo Maitre restait .pensif, une ombre grave en ses yeux. Les amis se disputaiem l'honneur de pré- senter a. poete surmené les plateaux dure, de mets rares et d'exquises patisreries. Mais, lui, rom geste las, repoussait ces vaines friandises. Pourtam, en un sursaut de volonté, le Maitre se dressa tout à coup. Un silence plana, religieux et grave.. Je prendrai tout4m méme un petit four, dit-il. Lee Fumistes et TR. Briand. M. Briand est très ennuyé; ses chemineet fu- ment tout toms, point on, Pourreui'' supposer sabotées. If a fait venir un huais., donc fumistes, di xdumistes, ces damnées cheminées ne veulent rien savoir pour tirer normalement. L'aere jour, comme deux ouvriers s'excri- ruaient à vouloir installer dans Pâtre un courant fais farerable, le président du, eonseil vint se rendre compte de leur travail. 1,1i bien, mes amis, pensez-vous 00-sais, L'un des deux lassole fare un peu noire de suie et lui dit Bien Ar, seulement faudrait nous donner des conseils. Pourquoi faire Pour réussi,. parbleu t Et l'homme eut un sourire. M. Briand tiqua un peu, se retint de renvoyer te camarade insolent, et ne dit mot; mais t'autre continua aueleeloUirdiee 1;1', .:1= Ish Briand sous un 01-111010 vague, sorti, et ne revint pas, tOly:101611110¢6. 7e regrette beaucoup, Madame, ,areir eus assisté à l'enterrement de votre mari. Une autre fois, je m'arrangerai pour,. pas mangue, à 1504501v,.. A propos de « Gbanteoler Le vrai motif du nouveau retard, c'est ose. /e poète a senti la nécessité de remanier certaines scènes. En re moment, il travaille. pond. C'est ainsi qu'il a supprimé toute me stn21=1,,,,,deb-Pea-Prè. de calembours... En outre. la poule faisane a raté quelques é'é2iP=r,ur,',nC 2,',.< , qu'une po, silo le d'eau. Vo. comprenez bien qu'une Pièce 05 ee genre n'est pas facile à monter. Il y a /es costu- mes, les décors, cette mise à l'échelle.. Jusqu'ici, c'est le Pubik tt 111.1. souhaite un succès mais avouez que, de rein les personnages de h basse..., il n'en stjlia7u,s,qil uio nonr connaissi.s bien. Le lapin. 1:11U1VIANITE »urne( Quotidien Socialiste. Cinq Centimes Directeur Jean JAURÈS Sn vente aons tom les kiosques et toutes tes parce 0000cr ale L'iohOo-OniAi La séance commence 4000150010504r m présid-ence de Sentbal, assisté do Marquet e Poneet. C'est .11equet, ancien se,réeire de la C. G.bruIna T"ne're;Jted "auS'Itistims de 'Se.- bat. La Masse ouoriers veut aussi bien que qui- conque do rhIormes, des arn son sort, mais II faudrait beaucenre d atidaCe Pour prétendre que le loi des retraites est une re- forme. Selon Luquet personne n'a des chiffres exacts satin gu.tion, pas même les ministres. Pour l'adminietratIon de /a cuisse de retrai- tes, il ne veut, pas dontrer l'oPinim T., parce quit n'en a pas rems mandat, mais Il trileron'Iri%ir ouvriere acceptera d'ad- nealstrer la caisse 415 condition de pag le faire sous la direttlion des nos fondlOnsinnen de ITOU bourgeois. La q.stion des retraites n'est pas tee ques- tion spécifiquement politique; faut recon- !lettre qu'an est e.entiellement sociale:4 ouvrière. Doue, la C G. T. Peut Prendre 11.,ret O une action combinée avec celle du Parti do- 514 liste, Il ne s'agit pas pour le P. S. d'aliéner sou autonoMie; niais no se recoms.ude-it.11 pad toujours de la el.se convridre? 'Laque rnet en joie le tIongres en adres- sant, tour à tour, des reproches aux guedis- tes et aux jauresistes. Il auratt voulu que Sa question solt -mise Ou-dense des tendances, flase que l'Os est contre le III du Sénat, 050 son le ne faut pas mi conclure que l'on eat coulpe ez tes réformes, moto iiporie. omis rept, n imunere ansetteeetipee obteneen se. Il Vinermébetre de la C. 0/ T. dêve/uppe culoilo.. longuenienl. eunIre /a mmttalOation gai. à ,ou tour, doit servir les eutreprises bourgeoises et desdervir ciasse ouvrière. ,.1e,,,Cee:derd°,1=erzà::',1 pays contre l'escroquerie des 700 millions. y a 11.1 de craindre une eseroquerts pos- sible pour ht calser des retraite,: et eela surfit peur méfier. teradoe en déclarent qu'il serait regret- /able quo le Congrès prenne une décision qui Tes...rait un fosse entre le Parti et la C. G.. T. 000 discours, 1585 clair, Inbe prée., tees do. eum-ente. a été lonfeemeatt applaudi. Discours du citoyen JAURES Jaurès déclare, en commençant, que Loquet a pilule unil le rapprochement néces.lre entre la C. 0. T. et le Parti, purmo que, malgré l'avertissement segro de la Un du discours. I a pluies atténué les objections faites contre la loi. Vote ne pouvez pas repousser la loi si vous aviez ta certitude .de ponvoir, au tende/nain, la modifier et /amender. Luguut eut venu dire qu'a son ,ens, sur I. peints essentiels, Page et le taux de la retraite seront perfectibles. Il ify a qu'un point sali craint de ne pou- voir rien Manger, c'est le maintien de la ca- Pitalisation. Il me semble gos el la C. G. T. mène contre la capitalisation une 10515 51 vigoureuse, s'eu qu'elle ne lui donne pus le aldine sens que nous. C'est le prob/ème, dans son ensemble, que le veux .exa5100r avec le respect de l'organisation en parti de c1a.e n000 formation syndicale. Cu qui fera . congrès romarquabIe, ce n'est Pas seulement l'action de .rdialité et ram- a& c'est quo coucou première fois, nous som- mes conduits à examiner de Pres une grende uvre p.itive. 'Voici que le Parti aborde l'examen précis des probtOnes qui inieresserent le développe- ment da la vle ouvrière. Ge gui fait la difficulté du Congrès, 01 01 on peut le dire son caractère dramatique, c'est que nous n'abordons /a question qu'après que le Perd s'est .aage /111-même dans une di- rection etermluee. Dam la fin de législature de 1901, une loi a tith votée. Il y a eu. entre socialistes. dès lors, des con- trOverser, beaueoup ont combattu, dès lord de prélèvement ouvrier, je déo/are en toute franchiva quo dés lors, pour des Faussa que le diral tout à l'heure, lai 5.1.1211 ce systè- me. Cons.m alors est venu combattre races. mutat.00 de, capiteux. Qtuuul il a fallu voter, l'unanimité a voté la loi et, à l'heure mienne/1e qui précède le voté de la loi, /e Groupe socialiste, unanime, a traduit sa pansée. Veillant a de en notre sont à /nus , 0 La loi a Ag entendén eu cours de route et bien miette soit imparfaite, nous la voterons tous, paree qu'ide est perfectible et défendable? li.laratto Pare opteeer l'altitude d. Grue po parlementaire à colle du Pare Oill dose, en 1903. s'est emee dans le Parti, pour rappeler au Groupe Parlementaire qu'en vota. 3a loi il manquerait à devoir, Quand on a montré, il y a Mteique sein, nos. lu lui comme une escroquerie, ttal pro- Maté et ie compte sur la protestation du Parti, et I/ n est pas possible cm tut attentat de celte nature ait lino' esse qu'une voix se soit élevée dans le Parti. taffargue indique, darta une interraPnee, qu'il a prot.te. Je ...Pretia que vous avez rends justice à l'effort du P. S. pour améliorer la loi et vous s'avez pas dit qn'elle constituait une .cro- -querie. An moment on 10 greree ent m 1106, il n'a pas reçu du Parti, 55 11 n'a pas reçu de la Confédération les avertissement, PARTI SOCIALISTE (S.F.I.O.) Notre Congrès National Les Retraites Ouvrières it le Citoyen JATJRÈS Comm pouvions-nous int, rider ce ri- Impressions et Détails la unme. La vérité est que la C. G. qua a par- sur la troisieme Journée e lOttfirorelne's' s'ant'a upariur la .11en pe e rona servieeo nt ..e _ SI ce ;ose avait eté un mrem., eImau.le decOlt clec deeguus de la classe ouvrière de venir protester dans nos Congre,. Lu verte es/ que le Senat Itememe subit d'impulsion donnée par la Chambre et eIest moment ou la Chambre interneus que l'op/- Won doit s'émouvoir. La vérité .t que le Parti devait prenuire position à l'heure des él.tions de 19.. C'est à ce mament-01, si elle aidait plego que le Parti devait aiertIr et Pr u./navetteur:. Or. dam Io /manifeste qu'il a rediTé. alons 2 pré.olse l'assureso.z sociale el I/ n'y a pat am, mot dans le manifeste pour avertir les dia millions d'ouvriers et paysans que la lot retraites était na pAge. Et depuis que Melons-nom t Pieu...eau: Curale'letrelroriltenc deusor ne sumo, la t N pou.ions Cleme.eau nous Parcusiona'de trahison sociale s'il . /a faisait voter. ,Pourtapt, elle contes/Ut déjà tin prélèvemenn. plus élevé manse que celui de la loi présente. dIls 1>eitett:es (te4:, Cal dose u'a5 41,00 II nom dire, vous avez fan faussiroute e'd putier, nuls a couvehl, ed ne n'est pas aujoiedloul notre dignité qui 501 05 jou, c'en cttIte P, S0ut entier. Le Parti est souvent dénoncé, flétri. taro les amis savein au travers de quelles viotance, Or quelle, colères eus somme: obligés d'es itezverr,no,d,ore.,,maleinlraet.,,e0malsd%u bain, de.. ,ur,.,,,, otgevolonté.de motta politique, do ^the fol Chiot ce reopeet Sue vo. comp11'1, VOUi vaut clicavouot igmeneme. Ondlm raison avi,sous et pas g, se.:uperleur Proleariot urleer.Peruli:Irio. jo vom press, de voie, 000,5 10 même, blInI .t:t quo Pm, revend:cotions sotud Plusieurs de oc, cohlradieleurt 050 Sure dos écheitonvOn7pLa parfois dee' 150515C Z:leseUti-ezi sers chiait cluice grave de parler deeso- querie. Tous nos omis reconnaiiront que. Ione que Brucke a écrit qu'en échange 4o loure sa- le à 500l';="ei:r:ecirerrrijire ree's"More. enta Merde 400 fran., on a le droit de dire te S campagne a .iite engagée avec une sins gulière Mende. La C. T.. avant d'engager net, campagne one veut entraîner le P. g. lut-même. aurait bien dù, elle H11:151, vérifies. les chiffr.. our gonfler le chiffe des mallettbe friE viendront dans la litagge eile contlite sues millions deu ouvrees el les 00 anillIone patrons, ele compte les 100 muons qua l'Etsu veinera peur donner lout de mite ans viens lards- même d ceux qui n'auront rien verse, de CO à 100 francs par an. us ne .en tnéme pas, dit biquet, quel anus I! chiffre des bénéffeieirett, et moi je Tons dis eela n'est au pouvo:r de perioneg avant quo /a loi Mt 495 Miam en application. - ne le saura qu'apr.. oliOnseesal"pa's"leetts'qu'Kenri'duens ?os 'hne'' piterne ou sur les grandes routes, de ceux anosi pallia gulPerr'qu'il, faut nier la ' 'c'est qu'elle notis fournira les élentrits de Liat,i'tlâteetiol:otts perm OsesettronOsesrelanle il faudra que la classe outTlere, devenim majeure. abandonnmt une [mit/eue enfantne, reti.,o1liarillregulde.ormmaris.,..e, à fr..trab,eliaitber.,,,,,,s,t " anal e ps011'émil"es'e'eaeiselle. son enn&nd,... /eu. se livrent t une extrantrilnalmo t10. D'une part, Ils réduisent le nombre land dret%crirairraesvoride lolf.jusqur'd.00r00,,,,ou 540J/0,000,0e, ers, quege retraite auront-ils? Elle ne sera que D,o lublie. nt que la retraite ne sera base qua si le ahlftre est beaucouP Pite élevé de cou. qui ce 1.e ,re'utlage'tsi /es bénéficia:les sOht 1.,100.0,Euh'ntri.1..,5.rest%19,oirtzea ir5,100,e .4000 pf,f.....,encf, gGero"Lissier a /Ut an quoi corniste :o. rigimeida rette capitalisation (reit quo capitaux et in.!Crêts vers. par une génération. profiteot aux survivants de cette manit, génération, La vtts rire. comme l'a Al Sonlbal. 910, lorsqu'on s'a- percevra avec les tables de MOrballln que la 0010501m arriverait 41.080 frane, il faudra bien qu'on abaisse rire ou qu'on se décide à appIi. quer /a peredon dès ose l'invalidité se Jpodui. ru, quel que soit rage de /a victime. Notre devoir, c'est do mettre la ele..e Nos advOrsalses '056051 oIsons S'il u' qua duos bals dIObi051Iere. 10 fere. quo /a classe ouvrière sait ni la developper, seulement toute conquête mette rend disponlblo plu, de force psorandr. 'fore"'eac7rebrale Quand ttappreatt corme le manlern.t d l'habitude organiq. moues à une classe de donner teste f r à ,.onquéte d'un Idéel plus 1arge plus en pl., elle peut rensacrar terte-dajPet '''S.a.11111-Volté -Pomerol on n'a pas pu amélio- C'elaeleancei qtr%,'de 000000c ore s'est Y. an conts.t des fore. spote994, ABOFINÉMÉDTS s mois a mals 9 ah Redaetion et Administration : 38, Rue Roquelaine, Toulouse PUBLICITÉ Amoco e p505 10 ligne-- ..... ..ssosasuanni rt. 3Z)IrrICDISSITS reZIEGa0.11W.A.11MS(4':' ITU. et Calmi. 8 fr. I MI fr. Mtrange D fr. I 113 fr. I 360e. liéelames V page. la ..... Troisième page, la lignego..., eassue pri 5. PETITES ANNONCES EN S PAGE tees j Irma 90hlaeeanooI4e.. *len pyizténéee-Ctiolemisellho .A.YeAceion Corrèpe Cantal Lot iLoergeteGeronne 1Laholets Alchuteo515yxécit51e0 rtaecaecePyereaceee Attti9e =Tarn Geyer Tatin-ett.GO.roothie ALPIA..0 Tacacacc.a., Locale 3. page, la ligne Dansentr para la lig» r-sessiOns 5506e. 15 Efrse..ueoane's..as sissssoes D 55e, »0, II o... TrOlgitille Année. .-Z-1114 er-act-errt-rene* PuIR``.(Deiïs- Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LE MIDI SOCIALISTEimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1910/B315556101...le Clappai par derrière, de tontes mos foreu, la tête. O tomba! Comme il reMnalt encore, je frappai jas-es%

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Page 1: LE MIDI SOCIALISTEimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1910/B315556101...le Clappai par derrière, de tontes mos foreu, la tête. O tomba! Comme il reMnalt encore, je frappai jas-es%

LE MIDI SOCIALISTERIIIRMATJ A Y.,acin JOURNAL QUOTIDIEN DU PROLETARIAT xx:

SOUSCRIPTIONen faveur des

GR EVES DU MIDI'Un Grau, d'employés d'un bagne de

le rue Alsaceeurti comme complément de la col-' leete faite au Congrès soMallSte de

Muret.ffinfor, à Toulouseeolkete faite au Congrès IIationa/

cianste de Cime, eue la propositiondu camarade DeMek, délégué de laflanteaGaronne.

Lisi'e p'itécéderitre. . ... 1,41a g0

Total a ce jour 1,500 80

»

50

il113111111108 PERMETEn faveur du 54101 SOCIALISTE

Un dégoûté 0014 radlcalliaGraule, route de Balme»envie/.tinpeintre en ballad

PostiePri Tailleur aborme"Etienne Lacoste a 30Neige.

50Célestin Puig, à Narbonne e 50Philippe Gayrard, à Narbonne .....Deux Tonneliers de Narbonne,sduserusuou recueillie an banquet des

dapeurs-ponsplers de Narbonne 7 a

Total 00 00Listas préeédentes 3,52g

Total à ce ?dol 15

gekxxxxxxxxxxxxxxxxg

LA POLITIVIEEncore un moyen... radicalLas instilittiOns humaines périssent

par Icor, moi, d dit le philosophemais avant de perle, les institutions sedefendent afin de reculer le piger posai-. .

Scies du budget. Comment se fait-ilque, depuis le is mois bientôt, nous as-sistons a une :discussion budgétaire len-te, lente à fui e rougir la carapace d'u-ne tortue? Intrigué à ce sujet, j'ai inter-rogé un de nos plus vieux habitués duPalais-Bourbon. Du haut d'une galerie,je lui montrai /es bancs largement vi-des, /es ministres dodelinant de la têteet sommeillant sous les flots d'éloquen-ce tonted tièdes, tarda fougueux, sou-vent insipides, Coulant de la tribune.

VOlts avez remarqué l'incontinen-ce verbale de nos parlementaires dansla discussion du budget de 1910 et la sa-tisfaction évidente qu'en éprouvent lesministres, me dit mon vieil habitué,avec un sourire.

Oui, mais quelle en est donc lacause?

La cause?... Il suffit pour la con-naître d'examiner Un peu da situationde Cas pauvres députés. Ne sommes-OMS pas à. la veille des élections ellesupplice de tarin, n'est-il pas prochain.Un déficit de 200 milliom d'impôtsnouveaux trois mois avant de se pré-senter devant les contribuables, c'estla mort au fond de l'urne. Le moyend'éviter la mort électorale, c'est de nepas voter le budget avant la fin de lalégislature. On votera cinq ou nia dou-zièmes provisoires mais, en entrant unpeu la grrrande presse, peutrètre n'enparlera-d-on pas trop. Evidemment, çane sera pas trop briilant comme a troc,,,mais ni Briand ni m majorité ne sau-rait mieux faire. Entre deux maux, ilschoisiront le moindre. L'instinct de con-servation leur

indique'tous deux, la

façon de se présenter devant l'électeurdans la meilleure .posture possible. Etvoilà pouyquoi mmistres et majoritémènent euloin-caha la discussion dubudg t de 1910.

Je nui pu quo eemeroier le vieil ha-bitué flo Palais-Bourbon..l'avnir bienvoulu me commuiquer le résultat domgrande expérience, que je transmetsavec plaisir uns leoleure du « Midi 90-.cialiMe

Vincent CARLIBIL

.'Pneu le meme ordre, d'idags, à laLE CRIME DE LILLE

Chambre des député., où domine le par-ti radical, toutes les combinaisons et cmrdellt opereetontes les ruses sont imaginées pour re- Uvenir siéger sur les mêmes ban., boire inti la même buvette, passer ta même I arrestation de Fatercaisse et pemmr à la même bubone.

Les ex,ès commis par cette Chambre,ses crimes contre la classe ouvrière, respalinodies du Parti radical ont révolinla population et nous sommes hien prèsd'un baut-le-coeur natimal. Si la majo-rité votait des impôts nouvealux, le paysirait jusqu'au vomissement,

La minorité socialiste devait dégagersa responsabilité de cette nouvelle fail-lite parlementaire.

Gest pourquoi j'ai proposé au grouissocialiste de voter une motion faisantnos rés.,cs et repoussant en bloc lessurtaxes nouvelles proposées par le mi-nistre des finances. Notre groupe ayantnommé une commission pour arrêtertes termes de cette importante déclara-'ton, la droite sentant souffler le ventposa à son tour une motion analogue.

Le 13 novenahre, ta Chambre donnaun spectacle édifiant Sous la directiondu metteur en scène Aristide Briand,Lous les représent.ts bourgeois se ré-noncilièrent et remirent aux fourreauxleurs sabres de bois. Seuls les socialis-tes tinrent bon et -Compère-More' vint'dire à la tribune la motion suivante

Le Groupe sooialiste, fort des dive,ses propositions déposées par ses mem-bres au murs de la présente législaturesur les assurances, le monopole de l'al-cool, les héritages, n'entend tore ni &I-bo nt complice des propositions tendantà établir les NO millions d'impôts nou-veaux, en majorité 'de consommation,Inn moyen desquels on prétend équili-brer an budget de plus de 4 milliards.Nous repoussons douera bloc, et sansvouloir les discuter. toutes les taxesnetalleu autres que la modificationdre droits sur les sueeessions. e' Les taxes nouvelles furent... ajour-né..

Marius André a dénoncé, comme ildem:venait, l'Opération financière qu'àl'instigation du gouvernement les pèresconscrita préparent sous l'étiquette Re-traites ouvrier.. Il a montré quelleabominable duperie serait le projet sé-natorial pour la dusse ouvrière.

J'indiquerai à mon tour le procédémachialvélique employé, sous la direclion de bit. Briand, par le parti radio,pour se soustraire aux responsabilitésdu déficit budgétaire. en même tempsque pour écarter la colère des électeursdevant les impôts nouveaux.

Ordinaimment dans la discussion du'budget, le ministère pre.e sa majo-rité et la loi 'de finances est Moine enfin d'année. Sous la menace du speetredénommé douzième provisoire, et son.la cravache du chuf de l'assiette nubeurre, nos arrondissementiers votentit dOuzaine et à innins levéeS les ar-

,

Nancy, 9 féxrier.Voici des détails complots sur les eir.nstan-

ces dans lesquelles a été opéré l'arrestation deravier, l'auteur du criane de la rue de laPoste, à 1.1110.

L'autre nuit, à une heure et demi0 la ven-tent' de nuit Belhart, 4v rune National situésue Pire., à proximité. de /a gme Ornasse,voyait arriver un voyageur, dont l'air hagardle franne

Fauo plutnt Coal Baret, car tta.assins'était fait inscrire seoa ee nom i l'hôtel, sortitvezn onze heures du matin et ne .reparat qu'àdis heures- du soir.

Dans la journée, Belhardt, en Paroenrent lesPoule,. l'svsosnia Ou galons Ou cr00,0 lhIuu1lisent pas une Meute de doute .0 reconnut levoyageur de la nutt.

Mais,.dans le courant de l'après-mil, un ins-pecteur de la Sûreté était venu d tthdtel, muniOu signalement de T'aviez et avait demande s'iln'Y avait 8. l'hôte/ aucun voyageur à qui iludt se rapporter.

Le garçon, René Belhade, déclare qu'un vo-yageur arrivé la veille pendant Ta nuit pouvaitbien être celui que l'on recherehait,

nn-p:';gueeicia'ttr?iedeltproonler gat'Jdes.'"Lorsque, d dix heures du soir, Carel Barat

rentra, le garçon le regarda attentivement etapercut la cicatrice. C'était bien rhornme quel'un cherchait.

Tendis que Faniez regagnait sa chambre, legarçon IT signe à l'inspecteur 04 15 StIreté etlui dit

Je crois bien que c'est lui.Onega. Instants ohm tard, des .agents sur-

veillaient étroitement l'immeuble. tandis gnedeux autres pénétraient dans l'hue

La fenêtre dols chambre oc:canée Par le sas-Pret s'ouvrit, au moment où les agents pustessur le trottoir opposé examinaient l'ombre; ils.ntinuettent leur faction -rue Piron:, toute lanuit, ebaque fois m'ils passaient sous leu fe-nêtres, le rid.0 se levait et une fa. Mêmeapparaissait

Le garçon ayant, vers deux heur., draies-do les chaussures de Usnse, les agents panents'assurer que le nom du fabricant avait été

neteoGanmeraa'!. ref lste'rtune rue de ce nom.Vers quatre heures et demie du matin, letimbre Mutrique se fit eeendre c'était Fa-

r.r qui appelag, Ir gare. monta et frappa"H1,adj ourasese On il

Vous pouvez dire ces Ir/essieu, qu'ilspeuvent sonder répondit l'aviso.

Et nomme le gerem .o-behi avalt Pair de nepas comprendre. Farder .ajoute

Oui bout entendu, dites h ces messieursque je I. attende.

Le genou deseendlt Le quelqnss secon.desplon lard deus inspecteurs entraient dans laMembre 5e Favier. qu'ils mettaient -en Matd'arrestation

L'assassin qui, vraisemblables..., «fa auxaguets. da. 10040151e du premier étage, avaitentendu toute la conversation entre le garçonet le. policiers.

Le conseil était superflu; cabris/et aux coiglobo, l'assasedi fut descende dee» 14 sanaOu bar, au rra-de-ehaussle de l'hOtel. D'unevoix tremblante, n mu à.raconter /es péri-pères du drame et déclara qu'après, 11 avaitvoulu o.ser en. Allemagne, mais qu'II n'enaurait nad eu le temps.

La remords m'a pris, dit-il, m'uriné-

chant de dorer, de manger, même -de res-pires; jases arrêté, mais je voulaii me osas-latter prisonnier aujourd'h-si, c'est Maintenant

.itlagement pour mol ILE REC/T DU CRIME

Au bureau de la Sûreté, Favier, comme sou-lage d'un grand poids, s'est montre ares Io-quace, joyeux même; a fait sa. difficultéla récit de son crime, Insistant avec soin-malsance sur les détails.

Depuis un certain gamin, 1-1-il dit, j'é-taie Inn gêné: le 31 janvier, j'avais à payer2.700 frau. et ne possédais que quagues euu-tainma de francs. Le ,rostin, l'encaisseur passa,tels priai do revenir d Mei, roulant cent-dter des amis, mals je n'en em Pm io

nain, au lieu de venir à nudi rfnend mafemme était présente. arriva seu/ement à troishem.. Attelée, je résolu, le crime.

Pendant que nain sortait leu deux traites-de ans portefeuille. je comà.à la c.uisieeprendre sa marteau et cernant au bureau, jele Clappai par derrière, de tontes mos foreu,

la tête. O tomba !

Comme il reMnalt encore, je frappai jas-es% te qu'A ne bongedt Plu, Avec uo sou-pe papier . acier, je tentai de lui ouvrir /agorge, mais je ne rémeds qu'a faire quelquesgmdtelettes de sang.

Il était mort.z Je pris tes deux traites que je plaçai dam

In poche de Mon vêtement, je vidai la sa.-Me contenant 3.000 francs environ, puis je meMs en mesure de faire &suerai. /a cadavre.

a Très facilement. bien qu'on en ait douté.In transportai le eorpe dans le grutier, mesforce étant décuplées par l'appréhension del'arrivée de ma femme. Je eaehai le cadavre,Mis Me uns à faire duparattre les traces de.ng du bureau.

a A ce moment, ma femme rentra, je JuiInterdis t'accès du bureau, et lorsque tout re-

en p/ace, j'allai la chercher et m'ex.-se d'asile renversé une bouteille d'entre.

« touron raconte La Visite rue négociant,M. sen smtPer,

lendemain contes-é, je nepouvais rester en place. Prétextant un grand

n'gsg'vins le Pe'.Y:PrTs' e'ermela'en:spPaneportant Absent jusqu'au p5 fOvrier.

z la gagnai Roubaix, là, je parti, ensui.N ur pa,s on je restai suas 15005' ÏO no r,J'arrestation do ma femme. ...amuit aorsd'eu° arreté. je Pria le PreMer treld 10 Pa'ance pour pttst, pensant gagner ttallemaintedorais areire d ,ttarttv, /rens pas lo

1.1rror pl te.1.,ter: o»irlez iv ao le ,couregerr...suai et s densamee que ou recrunicht

tée totalement Otiongère a von acte.FAV/Eil A Ponts

pastta crois jours dans un hôtel meublé,

nuls 0 l'hOuel du

aonta beaucoup et ne ce chehesi que la polie. en avait acquis le ceit, rem. ttérturna d Pani.

137,Cer Cia'giranXStrasbourg, et. demandand la patronne qui lereçut, une chambre de trois francs par jour,Iln'y en 00101 plus et il accepta, sans .ohjec--Don. une chambrr à quatre francs, Msde autroisième étage, dûment sur In boulevard. Ilse fit dnseare sur le 1-Ivre de polies commeétant un nomme Cari Beret, voya.geur de com-mence, venant de Nice.

Comme on lui demandait s'il avait l'inten-tion de rester longtemps, rendort

. sais au Mate. Cela -dépendra desaffaire: que j'ai à traiter ici,

es, en donnant un 101lin il ajouta0e vais vous Payer quatre jours -d'av..,

nous verrons ensuite...Le lendemain illatIA il .rtit vert .onze heu-

res et ne rentra qu'd une heure avancée dela nuit. Il en fut de même le jour suivant.Dimanche, vers sil heurzo du soir, il entraOslo le bureau de l'hôtel- et annonce qu'ilavait décide de partir. I/ un du pun on ilallait. O sept heures, Il son. nagea etlus

r'4'euS";I'dozOr)gtsi-d'ere }n'Ir Varce.à main etmon carton à chapeau, ordonna-t-11, et m'ac-compagnes à la gare Ir l'Est.

A sept heures vingt, muni d'un bittet pourNancy, Parier, monta dans un compartimentde première Mese.

Grande fut la surprise à l'bOtel de Besan-con quand, hier matin, on sut quel était enréalité le voyageur Cari Barat. Un homme guiParaissait si bien élevé; si tranquille, quiet venait avec une assurmee et une Insou-ciance parfait. 1,11 ne reçut aucune lettre.aucune 01111e, ne demanda rien, et jamaisson visage ne refléta le moindre ennui, /alégère preoecupation.

LES INSTRUMENTS DU CR/MELille, 5 février.

Une nouvelle perquisition chez lassassin aamené la découverte, dans le bureau de Fa-t., des instrumenta du crime, c'est-à-dire unmarteau maculé de sang et un COUPe-Pabilaren métal, frakhement aiguisé.

c'est avec le marteau quo ttassarein allure0ais au crâne, c'ee avec le reupe-papierdla tente de hti couper la gorge.L.e bicorne et la sacoche, cettle-ci comPidtu

ment vide, ont été trouvés dans un abornaréduit. On a enfin découvert un deuxième Mae.Ma,u maculé de sang.

Cette perquisition a établi que o' no Pans lebureau 01 non dam la cuisine que le crhne aêté per-pétré.

Le tapis qui recouvrait le Ple.her overelevé par précaution par Fessasse aussi nelui trouva-t-os aucune taon, mais eu revan-che, deux larges plaques de sang, mactdentlo nie/lobar, ont été relevées par le magistratinstruoteur.

L. perquisitions ont al terminées à troisSaoule et demie.

LE TESTAMENT DE PAVEROu cours tala pe.rquisition, on a trouvé dam

us tiroir, le testament d'Antoine Favier, auxterm01 duquel il lègue à sa femme tout son

'aprécisant les sommes gIn son, que'.et le ontent de ses dettes. Ce testament était

accompagné dune lettre à l'adresse de MmeEnvier

Je suis dkeide à faire us grand eoup paramour pour toi; je Verts dioespére de rte voirtoujours dans le misère. Cette situation doit

Ces deux doetnnents sonl datés du leruiann»'ouua. lu

" son'bu, tentons ï,rodU 'tOL= Vs."retnTentssur Peler.

stn,'deo mines de 01001 1110, en son absurcê, caron pense qu'il sa trouve bruns,

1-Igenda10 Février 1910.

Le déluge est fini.Il n'a pas duré quarante jolies e daa,

rante nuits, mais il tiendra sa place dansl'Histoire Contemporaine.

La barque de Fallières moderne Noé,inquiet d'une crue qui hove les cruss'est arrêtée sur quelque vague mont Ara-rat rote poète de Cambo ayant ldché Sonvolatile tant attendu, les eaux de la Seineont repris ler, normal étiage.

sl présent que les inondés sont Suercar des extrêmes se louchent an va-td-cher à les indemniser ; entre temps onfêtera comme il sied les braves terre-neu-ve en. képi qui ont fait oublier les apa-ches en épaulette et qui ne pouvant voir lePeso se sont contentés d'affronter l'eau o etafin d'éviter l'épidémie menaçante on vautiliser pour l'assèchement des (Alimentsinondés le grand pouRoir rayonnant ducoke.

La Société du g ad de Paris épuiseraainsi ses stocks de coke, elonl on allu-mera des braseros, brûlant à l'air libre,sans tuyau d'évacuation de fumée. Labustion produira une évaporation rapidede l'eau el es cas dégagera, dchè-teront d'enlever tonte humidité.

Les geeettes s'attarderont d noter pourla postérité les phrases lapidaires de No-ire Président, et les gestes généreux denos gouvernanta mais si grdee aux pré-cautions prises Paris échappe d l'épidémiepromise, je crois que la gloire de Chan-(Mer sera éclipsée par celle notre coke9001e Il.

21 0!. Rostand se devra d luirmême d'é-crier on nOieetal, Maonl du rais,

JEAN-JACQUES.

AMort Sarraut, candidat1. Albret Sa,

Preo= sinue. no auice..illeP4s!oreetrre " '"'"a

Chaque ommute pdad1de aujourdhaIfontaine, ettace à moi; un cimetière, gre. à moiComment voulez... que je ne passe pas ?saion hier dans les couloirs de Chambre.

, de ses colla ,toutes

de quoi ,ar.

7., Panache.C'était pendant ta nuit historique, aPrès 15 00-

petto. généraleDans le tourbillon des amis enthousiastes,. lo

Maitre restait .pensif, une ombre grave en sesyeux. Les amis se disputaiem l'honneur de pré-senter a. poete surmené les plateaux dure, demets rares et d'exquises patisreries. Mais, lui,rom geste las, repoussait ces vaines friandises.Pourtam, en un sursaut de volonté, le Maitre sedressa tout à coup. Un silence plana, religieuxet grave..

Je prendrai tout4m méme un petit four,dit-il.

Lee Fumistes et TR. Briand.M. Briand est très ennuyé; ses chemineet fu-

ment tout toms, point on, Pourreui''supposer sabotées. If a fait venir un huais., doncfumistes, di xdumistes, ces damnées cheminéesne veulent rien savoir pour tirer normalement.

L'aere jour, comme deux ouvriers s'excri-ruaient à vouloir installer dans Pâtre un courantfais farerable, le président du, eonseil vint serendre compte de leur travail.

1,1i bien, mes amis, pensez-vous 00-sais,L'un des deux lassole fare un peu noire de

suie et lui ditBien Ar, seulement faudrait nous donner

des conseils.Pourquoi fairePour réussi,. parbleu t

Et l'homme eut un sourire.M. Briand tiqua un peu, se retint de renvoyer

te camarade insolent, et ne dit mot; mais t'autrecontinua

aueleeloUirdiee 1;1', .:1=Ish Briand sous un 01-111010 vague, sorti, et

ne revint pas,

tOly:101611110¢6.

7e regrette beaucoup, Madame, ,areireus assisté à l'enterrement de votre mari. Uneautre fois, je m'arrangerai pour,. pas mangue,à 1504501v,..

A propos de « GbanteolerLe vrai motif du nouveau retard, c'est ose.

/e poète a senti la nécessité de remanier certainesscènes. En re moment, il travaille.

pond.C'est ainsi qu'il a supprimé toute me

stn21=1,,,,,deb-Pea-Prè. de calembours...

En outre. la poule faisane a raté quelques

é'é2iP=r,ur,',nC 2,',.< , qu'une po,silo

le d'eau.Vo. comprenez bien qu'une Pièce 05 ee

genre n'est pas facile à monter. Il y a /es costu-mes, les décors, cette mise à l'échelle..

Jusqu'ici, c'est le Pubik tt 111.1.souhaite un succès mais avouez que,de rein les personnages de h basse..., il n'enstjlia7u,s,qil uio nonr connaissi.s bien.

Le lapin.

1:11U1VIANITE»urne( Quotidien Socialiste. Cinq Centimes

Directeur Jean JAURÈSSn vente aons tom les kiosques et toutes tes parce

0000cr ale L'iohOo-OniAiLa séance commence 4000150010504r m

présid-ence de Sentbal, assisté do Marquet ePoneet.

C'est .11equet, ancien se,réeire de la C.G.bruIna

T"ne're;Jted "auS'Itistims de 'Se.-bat.La Masse ouoriers veut aussi bien que qui-

conque do rhIormes, des arn,élioradions

sonsort, mais II faudrait beaucenre d atidaCe Pourprétendre que le loi des retraites est une re-forme.

Selon Luquet personne n'a des chiffres exactssatin gu.tion, pas même les ministres.

Pour l'adminietratIon de /a cuisse de retrai-tes, il ne veut, pas dontrer l'oPinim

T., parce quit n'en a pas rems mandat, maisIl

trileron'Iri%ir ouvriere acceptera d'ad-nealstrer la caisse 415 condition de pag lefaire sous la direttlion des nos fondlOnsinnende ITOU bourgeois.

La q.stion des retraites n'est pas tee ques-tion spécifiquement politique; faut recon-!lettre qu'an est e.entiellement sociale:4ouvrière. Doue, la C G. T. Peut Prendre 11.,retO une action combinée avec celle du Parti do-514 liste,

Il ne s'agit pas pour le P. S. d'aliéner souautonoMie; niais no se recoms.ude-it.11 padtoujours de la el.se convridre?

'Laque rnet en joie le tIongres en adres-sant, tour à tour, des reproches aux guedis-tes et aux jauresistes.

Il auratt voulu que Sa question solt -miseOu-dense des tendances,

flase que l'Os est contre le III du Sénat,050 son le

ne faut pas mi conclure que l'on eat coulpe

ez tes réformes, moto iiporie. omis rept,n imunere ansetteeetipee obteneen se.Il

Vinermébetre de la C. 0/ T.dêve/uppe culoilo.. longuenienl.

eunIre /a mmttalOation gai. à ,ou tour, doitservir les eutreprises bourgeoises et desdervir

ciasse ouvrière.

,.1e,,,Cee:derd°,1=erzà::',1pays contre l'escroquerie des 700 millions.y a 11.1 de craindre une eseroquerts pos-sible pour ht calser des retraite,: et eela surfitpeur méfier.

teradoe en déclarent qu'il serait regret-/able quo le Congrès prenne une décision quiTes...rait un fosse entre le Parti et la C.G.. T.

000 discours, 1585 clair, Inbe prée., tees do.eum-ente. a été lonfeemeatt applaudi.

Discours du citoyen JAURESJaurès déclare, en commençant, que Loqueta pilule unil le rapprochement néces.lreentre la C. 0. T. et le Parti, purmo que, malgré

l'avertissement segro de la Un du discours. Ia pluies atténué les objections faites contre laloi.Vote ne pouvez pas repousser la loi si vous

aviez ta certitude .de ponvoir, au tende/nain,la modifier et /amender.Luguut eut venu dire qu'a son ,ens, sur I.

peints essentiels, Page et le taux de la retraiteseront perfectibles.

Il ify a qu'un point sali craint de ne pou-voir rien Manger, c'est le maintien de la ca-Pitalisation.

Il me semble gos el la C. G. T. mène contrela capitalisation une 10515 51 vigoureuse, s'euqu'elle ne lui donne pus le aldine sens quenous.

C'est le prob/ème, dans son ensemble, que leveux .exa5100r avec le respect de l'organisationen parti de c1a.e n000 formation syndicale.Cu qui fera . congrès romarquabIe, ce n'estPas seulement l'action de .rdialité et ram-a& c'est quo coucou première fois, nous som-mes conduits à examiner de Pres une grendeuvre p.itive.'Voici que le Parti aborde l'examen précisdes probtOnes qui inieresserent le développe-ment da la vle ouvrière.

Ge gui fait la difficulté du Congrès, 01 01 onpeut le dire son caractère dramatique, c'estque nous n'abordons /a question qu'après quele Perd s'est .aage /111-même dans une di-rection etermluee.Dam la fin de législature de 1901, une loi atith votée.Il y a eu. entre socialistes. dès lors, des con-

trOverser, beaueoup ont combattu, dès lordde prélèvement ouvrier, je déo/are en toutefranchiva quo dés lors, pour des Faussa quele diral tout à l'heure, lai 5.1.1211 ce systè-me. Cons.m alors est venu combattre races.mutat.00 de, capiteux.

Qtuuul il a fallu voter, l'unanimité a votéla loi et, à l'heure mienne/1e qui précède levoté de la loi, /e Groupe socialiste, unanime,a traduit sa pansée.Veillant a de en notre sont à /nus , 0 Laloi a Ag entendén eu cours de route et bien

miette soit imparfaite, nous la voterons tous,paree qu'ide est perfectible et défendable?

li.laratto Pare opteeer l'altitude d. Gruepo parlementaire à colle du Pare

Oill dose, en 1903. s'est emee dans le Parti,pour rappeler au Groupe Parlementaire qu'envota. 3a loi il manquerait à devoir,

Quand on a montré, il y a Mteique sein,nos. lu lui comme une escroquerie, ttal pro-Maté et ie compte sur la protestation du Parti,et I/ n est pas possible cm tut attentat de celtenature ait lino' esse qu'une voix se soitélevée dans le Parti.

taffargue indique, darta une interraPnee,qu'il a prot.te.

Je ...Pretia que vous avez rends justiceà l'effort du P. S. pour améliorer la loi et vouss'avez pas dit qn'elle constituait une .cro-

-querie.An moment on 10 greree ent m1106, il n'a pas reçu du Parti, 55 11 n'a pas

reçu de la Confédération les avertissement,

PARTI SOCIALISTE (S.F.I.O.)

Notre Congrès NationalLes Retraites Ouvrières it le Citoyen JATJRÈS

Comm pouvions-nous int, rider ce ri-Impressions et Détails la unme.La vérité est que la C. G. qua a par-sur la troisieme Journée

e lOttfirorelne's' s'ant'a upariurla .11en pe erona servieeo nt..e _

SI ce ;ose avait eté un mrem., eImau.ledecOlt clec deeguus de la classe ouvrièrede venir protester dans nos Congre,.

Lu verte es/ que le Senat Itememe subitd'impulsion donnée par la Chambre et eIestmoment ou la Chambre interneus que l'op/-Won doit s'émouvoir.

La vérité .t que le Parti devait prenuireposition à l'heure des él.tions de 19..

C'est à ce mament-01, si elle aidaitplego que le Parti devait aiertIr et Pru./navetteur:.

Or. dam Io /manifeste qu'il a rediTé. alons 2pré.olse l'assureso.z sociale el I/ n'y a pat am,mot dans le manifeste pour avertir les diamillions d'ouvriers et paysans que la lotretraites était na pAge.

Et depuis que Melons-nom t Pieu...eau:

Curale'letrelroriltencdeusor ne sumo, lat

Npou.ions Cleme.eau nous Parcusiona'detrahison sociale s'il . /a faisait voter.

,Pourtapt, elle contes/Ut déjà tin prélèvemenn.plus élevé manse que celui de la loi présente.

dIls 1>eitett:es (te4:,Cal dose u'a5 41,00

IInom dire, vous avez fan faussiroute e'dputier,

nuls a couvehl, ed ne n'est pas aujoiedloulnotre dignité qui 501 05 jou, c'en cttIte P,S0ut entier.

Le Parti est souvent dénoncé, flétri. taro lesamis savein au travers de quelles viotance,Or quelle, colères eus somme: obligés d'esitezverr,no,d,ore.,,maleinlraet.,,e0malsd%u bain, de..

,ur,.,,,,otgevolonté.de motta politique, do ^the fol

Chiot ce reopeet Sue vo. comp11'1,VOUi vaut clicavouot igmeneme.

Ondlm raison avi,sous et pas g,se.:uperleur Proleariot

urleer.Peruli:Irio.jo vom press, de voie, 000,5 10 même,

blInI .t:t quo Pm, revend:cotions sotud

Plusieurs de oc, cohlradieleurt 050 Suredos

écheitonvOn7pLa parfois dee' 150515CZ:leseUti-ezi sers

chiait cluice grave de parler deeso-querie. Tous nos omis reconnaiiront que. Ioneque Brucke a écrit qu'en échange 4o loure sa-

le à 500l';="ei:r:ecirerrrijire ree's"More.enta Merde 400 fran., on a le droit de dire

te S campagne a .iite engagée avec une sinsgulière Mende.

La C. T.. avant d'engager net, campagneone veut entraîner le P. g. lut-même. aurait

bien dù, elle H11:151, vérifies. les chiffr..our gonfler le chiffe des mallettbe friEviendront dans la litagge eile contlite suesmillions deu ouvrees el les 00 anillIone

patrons, ele compte les 100 muons qua l'Etsuveinera peur donner lout de mite ans vienslards- même d ceux qui n'auront rien verse,de CO à 100 francs par an.

us ne .en tnéme pas, dit biquet, quel anus I!chiffre des bénéffeieirett, et moi je Tons diseela n'est au pouvo:r de perioneg avant quo/a loi Mt 495 Miam en application.

-

ne le saura qu'apr..

oliOnseesal"pa's"leetts'qu'Kenri'duens ?os 'hne''piterneou sur les grandes routes, de ceux anosipallia

gulPerr'qu'il, faut nier la '

'c'est qu'elle notis fournira les élentrits deLiat,i'tlâteetiol:otts perm OsesettronOsesrelanle

il faudra que la classe outTlere, devenimmajeure. abandonnmt une [mit/eue enfantne,reti.,o1liarillregulde.ormmaris.,..e,à fr..trab,eliaitber.,,,,,,s,t

" anal e ps011'émil"es'e'eaeiselle. son enn&nd,.../eu. se livrent t une extrantrilnalmot10.

D'une part, Ils réduisent le nombre landdret%crirairraesvoride lolf.jusqur'd.00r00,,,,ou 540J/0,000,0e, ers,

quege retraite auront-ils? Elle ne sera queD,o lublie.nt que la retraite ne sera base quasi le ahlftre est beaucouP Pite élevé de cou.qui ce 1.e,re'utlage'tsi /es bénéficia:les sOht

1.,100.0,Euh'ntri.1..,5.rest%19,oirtzea ir5,100,e .4000 pf,f.....,encf,

gGero"Lissier a /Ut an quoi corniste :o. rigimeidarette capitalisation (reit quo capitaux etin.!Crêts

vers. par une génération. profiteot auxsurvivants de cette manit, génération, La vttsrire. comme l'a Al Sonlbal. 910, lorsqu'on s'a-percevra avec les tables de MOrballln que la0010501m arriverait 41.080 frane, il faudra bienqu'on abaisse rire ou qu'on se décide à appIi.quer /a peredon dès ose l'invalidité se Jpodui.ru, quel que soit rage de /a victime.Notre devoir, c'est do mettre la ele..eNos advOrsalses '056051 oIsons S'il u'qua duos bals dIObi051Iere.

10 fere. quo /a classe ouvrière sait nila developper, seulement toute conquêtemette rend disponlblo plu, de force psorandr.

'fore"'eac7rebraleQuand ttappreatt corme le manlern.t d

l'habitude organiq. mouesà une classe de donner teste f r à,.onquéte d'un Idéel plus 1argeplus en pl., elle peut rensacrar terte-dajPet'''S.a.11111-Volté -Pomerol on n'a pas pu amélio-

C'elaeleancei qtr%,'de 000000c ore s'estY. an conts.t des fore. spote994,

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t ilt-ETQN Lig 10 FETRIER MO 09

LES AVENTURESbt

Cyrano de Bergeracpar Menry NURSES'

PREMIERE PARTIEIsi.sentrat Maudit

Lo Senora de Ces..., agent secret dulande duc Mülivarès.... Saiamanca.... Hô-tsiierie In Bourg-la-Reine avec hl leStrand elle marquis de /labelles-.

Lo papier replier empêcha d'en lire On-

iir tiens. se dit le Gagman, Chut-aises conspire et. le cardinal en est aver-

ti se rappela alors lot !Melon de 1114..*lier Pompée/ler de pénétrer dans mn'Mage, et l'alternai. qui Pavait allie-

nt à croiser l'épée aveu le grand écuyer.bene, le cardinal détestait I homme qu'il

aemiderait comme un ennemi.Mais Cinq-Mus était le favori du roi,iiheque jour semblait augmenter l'en-

gôuement de Louis XIII pour l'insolentarmas.Tout entier à ses réflexions, Cyrano

n'avait pas entendu rentrer Richelieu, dont/Cs mgrad se peseta rapidement du jeune

hidame à .n bureau.

e. lion n 'eut exactement a la memeavait Olé dérangé dans ces pu-

-lnicitait pl. l'hm-same. nécessmre.selle

tôt, et le placer en lieu sûr

OREMEMEMM,

Un air de satisfaction se peignait sursa figure, qui, habituellement pâle, étaitlégèrement colorée.

En effet, Richelieu venait d'éprouverune violente émotion.

Le dauphin, qu'il croyait agonisantétait sauvé.

Lentarlois, M premier médecin de lareine qu'Il avait fait secrètement appelereuconsultation avec son confrère Aka-kia. avait trouvé, dans l'état de l'enfantun ganta changement.

A la torpeur qui semblait l'avant-cou-reur d'une i-sue fatale, avait succédé unesurexcitation frébile.

De pâle qu'il était, Penfant était deve-nu congestionné. A la face atour le colapparaissaient de petites plaques rougesde temps en temps une toux sèche sou-levait sa poitrine.

C'est la rougeole diagnostica Lerner-tois.

Parfaitement, confirma son savantmnfrère. Fuie, se retournant vers Mmede Grammont et le père Joseph agenouillédans un coin

Le dauphin est sauvé, dit-il. Incéruption vient de se déciamr, qui est lemlut de Son Altesse- Royale.

Dieu mit loué I fit le moine en le-vant les Faon au ; puis, après avoirmarmotte quelques paroles à voix basse,il sortit pour aller prevend le cardinal,pendant que /es médecins formulaientleu, promriptions.

Tout était changé.Au lieu de faire venir le frère jumela

du dauphin, il fallait l'éloigne, au plou

Aux Amis du PartiCamarades,

Nous vous prions Instamment de re-chercher partout, autour devons, les:é/acteurs qui ne sont pas inscrits etpour chacun de remplir le bulletin ci-, «sous.

Vous trouverez partout dans la mai-son que sous habitez, dans l'atelier oùmus travailles, dans les .fés établisse-petits, dans /es sociétés g... fré-quentez, dans les syndicats. vous trou-verez des camarades Mn ne sont Pasinscrits sur les listes électorales.

Remplissez pour eux et avec eux leSellette ci-dessous et pertes-le au MIDI

ou dans les permanences indiquées.N'oublies pas surtout que pour être va-lable chaque Bulleton doit être accom-pagné de pièces prouvant qu'on a vingtun ans et qu'osent Français, par exem-ple t'extrait de naissance ou bien lelivret militaire cule livret de famille oule carnet d'ouvrier et d'une pièce prou-vant qu'on habite Toulouse depuis sixmois, c'est-à-dire, au plus tard, depuisle 30 septembre; la quittance de loyerOu 30 septembre ou clavant le 30 sep-tembre suffit pour cela ou bien le reçudu percepteur de l'année 1901

Toutes les ineces seront rendues apresinscription.

B Iletin d'inscription sur les listes EleeteralesNOM

PRENOMS

NATE DE NAISSANCE

LIEU DE NAISSANCE

PROFESSION

DO6EICILE

PIECES JOINTES

Ge Bulletin garni doit etre remis avecla pièce justificative t Quittance de lo-yer 00 30 septembre ou antérieure à cet-te date el le livret militaire ou, à défauteu livret militaire, le carnet d'ouvrier,k livret de famille ou toute autre pièceofficielle prouvant que le citoyen a 21ans et qu'il est Français.

Chaque bulletin épinglé à ses piètesjustificatives doit être remis, au phistêt, au MIDI SOCIAMSTE ou dans runelino permanences ei-deasouà

Pour le cardon Centre, chez lesZogene

Botrel', rue des Blanchers, 07;'retire, plateau de hi Colonne ;Demie. quartier Raynal ;Jony, rue Joyeuse, 3eantogné, chemin de la Puzade (Croix-

48Szurade).Saint-Ratnond, faubourg Bonnefoy, 45;Pater le canton Nord, chez les ci-

toyensAuriocombe, rue des Amidonnier, 20;E, offre, arme dvs Minimes, 10;

le PIUS A6RÉFIRLE

DEs°45

Pour le canton Ouest,A la Maison du Peuple de St-Cyprien,

rue VilleneuveChez le citoyen Pinelud, rue Villeneuve,

16

Pour le santon Sud, chez les ci-toyene

Bessel, rue Maran, 2 ;Pugibet, route de Castres, 54;Donês, pont des Demoiselles (trilla

Montségur);Pascal, rue Pasteur, O;Marty, grande rue Saint-Michel, 80.

N.-B. Le Midi Socialiste indiqueraen plus de ces permanences, celles queles secrétaires cantonaux lui feront par.

Pour les changements d'adresse, ilsuffit Ordonner l'une des dernières car-tes électorales ou l'avis d'Inscription enécrivant lisiblement en marge la nou-velle adresse.

HATEZ-VOUS, il n'y a plus que QUEL-OIES COURS,

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gliUILLETOri DU 10 FEVDIER 1910

LES MISERESdes

ENFANTS TROUVÉS

3 Ce audaeieux et cynique mépris de latrinapositien des prix, de ce qu'il y a degalus sacré dans la religion universitaire,Ne sembla monstrueux ; ce cancre me:faisait Paffet Mun sacrilège, je révai qu'onde brûlait co manière d'auto-dmdé suran bûcher composé de tous ses pensums,Il D50 avait une montagne. Je m'éveillaiMn demandant qu'mi lui fit grâce.... etWon Pali.donnat à ses remords ven-geurs.... 'e malheureux !

s Mais il est des natures indomptables.Le cancre devait mettre le mnable à sesTorfaits en fumant de l'anis dans une pl-ue et en donnant crois n'y pas crei-Te grandissime coup de pied dans le;ventre de M. le censeur qui lui avait cas-'.esé la dite pipe entre les dents...Le cancre fut solennellement chassé,i,-collêge, et aux malédictions terribles,Mus effrayants pronostics dont il fut ac-cablé en quittant la clame, je le crus fa-!talement mué à flair sur Pechafaud,

mselus tard. j'ai vu le nom Ou cancregen. connaisms le personnage, Mon cherildartimi puisque vous avez 414 son domesti-4.) ; plus led, dis-je, j'ai vu le nom du

.netnime 00000000 Our tailova ronce, lonedS

LE MEILLEUROEPORSTIF

ou

83 d'un pied, derrière le vitrage de tous lescabinets de lecture. Il est devenu l'un denos poètes les plus célèbres- Et moi,ellen miser I (hélas ! misérable !) en quiSon Excellence monmigneur le ministredol'ineruction publique voyait une desgloircu futures 001v France, je me suis vumi jour forcé d'abdiquer ma dignité pourdevenir homme-poisson...

Mais aussi, une Pots hors de la viedes humanités, en expérimentant la viehumaine, appris à exprimer à peu prèsmes idées, et je peux, à cette heure, vousécrire une lettre comme 01110-ci, moncher Martin, chose qui m'eût été absolu-ment interdite au temps de mes plusbeaux triomphes smlaires.

» Encore quelques mets pour arriver ànotre première entaevue... (i/ y a. quinzeans de cela) chez cet abominable saltim-b.que appelé Leyre., où je vous airencontré tout enfant ; avee cette sou-dure vous aurez ma vie tout entière.

» Je vous l'ai dit, mon cher Martin, M.Raymond triomphait en moi, et triom-phait fructueusement s les élèves af-fluaient chez lui, mes mens obstinésavaient une petite part dans cette af-fluence ; niais /es triomphes de M. Rnp-moodébaienl mêl00 de quelques soucis.

a Je finissais alors ma rhétorique. De-puis le jour funesM où je m'ôtais cachéà quatre pattes mus ma banquette, adnd'ehapper à mon couronnement, jamaisni nion père, ni mes PinifesseurS, ni M.Raymond, ni même M. le proviseur, n'a-valent pu vainere men opiniâtreiDtinégn-tive résolution à l'endroit d'uiie ovationpublique, avec accompagnement de

m,,fan-

fores et d'accolades ministeellem epie-mpalee, municinales et autres,

Il êtaU magne factieux quish eût ôté .sitain avec lui dans le chapitre des confi-dences

On pourrait le remettre à la Bas-tille, insinua te père Joseph. De cette fa-çon on serait assure....

De rien du Mut, interrompit brusque-ment Richelieu, Laissez-moi faire à maguise.

Le moine s'inclina sans répondre et lecardinal rentra dans son cabinet.

la/or/sieur Cyrano, Mt-il au jeunehomme, qui se tenait dans une attituderespectueum, une nouvelM que je viensde recevoir, modifie mes projets, sauo rieechanger de mes sentiments bienveilluntsenvers celui qui en était l'objet, ni enversvous.

Je vais sous en donner la preuve.Après que vous m'aurez donné vottv

parole de gentilhomme d'oublier Ivoirentr nous et den

'ug[arideiritindolesleablfr s5e0c1re1t, 4. allez don-ner suite 1 votre départ pour l'armée, sifâcheusement interrompu.

J'al votre parole I interrogea Riche-IMu.

Oui, monseigneur, une parole à la-quelle je n'ai jamais manqué.

Je n'en doute pas. Partez donc sansretard. La bourse que je vous M donnéeservira b votre équipement. Surtout gar-des-vous de chercher noise à M. le Grand,ni à qui que ce soit, faites en sorte quevotre présence à St-Germain ne soit pasremarquée.

Sur ces mes, le cardinal agita ,une clo-chette d'argent, 011e moine qui t'avait in-troduit parut tout à coup, comme s'il sor-tait d'une boiserie.

Huiles et SavonsAlphonse alune, a Tournera., f00010001.

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Demander Echanülleme et PrLs

Don côté, ma modestie obstinée sa-tisfaisait l,f. Raymond ; Car si, par messuccès, j'étais le plus illustre représen-tant de sa maison, j'aurais été, physique-ment parlant, /e Mus piètre, le plus gro-tesque représent.t de son instilution, et,en toute circonstance, le ridicule est tou-jours dangereux.

» M. Raymond, homme habile, sentaitbien eela ; telle était la feuille de rosequi empêchait ce digne Sybarite de sereposer tout à fait voluptueumment surmes succès ; s'il eût été pomible de faireparaltre à ma place sur l'estrade de /aSorbonne quelque canere leste, riche, pimpont, joli comme ils le sont presque Mus,les malliemeux ! le triomphe de M. Raymond eût été complet. Mais c'était quel-que ehom de grave que cette substitu-tion de personne ; il ne fallut pas y SOu-ger.

» Sur ces entrefaites, et à la fin de l'an_née scolaire, mon pauvre père tomba ma_Iode d'une maladie de langueur. Je neIssus comment ni pourquoi lui vint la dé-plorable idée de me demander en grâcede le faire jouir de l'aspect de mon triom-phe prochain, car on n'en doutait pluspour moi, depuis longtemps, composer,c'était remporter le prix, et il s'agissaitdu prix d'honneur.

» Selon Mon père, l'émotion qu'il re.sentirait en me voyant marcher dans mvgloire, amènerait sûrement une heureuserévolution dans la maladie dont il étaitatteint 10001e idée, si déraisonnable qu'el-le fût, arias bientat chez lui à l'état el,dée fixe, de monomanie à mon refus, ilpleurait d'une manière si navranM, et ilsembMit si heureux je dirais presque siguen an moindre espoir que je lui don-

LE MI DI SOCI ALISTE

Cette fots, /a lumière donnait sur semvisage, et malgré le changement de oitlo-me Cyr000 e reconnu .

Perehegin, le grison de Bourg-ta-Rei-ne.

Mais, sans lui laisser le temps de leconsidérer davantage, l'agent du père Jo-seph le poussa dans le vestibule som-bre où, remis entre les mains de l'huis-sier, il suivit /e chemin qu'il avait pris ;

seulement, au lieu de le quitter dans lamur des cuisines, son guide l'accompagnajusqu'à uno. petite porte, dont 'louait la1101, 11 qu'il ouvrit et referma derrière lejeune homme.

Îleetr't see.e des terrasses servantd'assise. au Château-euf, et que l'on ré-parait en ce moment à cause d'un éboule-ment dû à l'infiltration des eaux.

Tout en contemplant les travaux d'unmil distrait, Cyrano songeait.

Il ait bien voulu avant de s'éloigner,revoir Diane de Lucé, la rassurer sur sonsort, surtout mvoir si aucun danger neIn menaçait.

Il voulait également la prévenir de lafuite de son frêle Raoul, l'Instruire de lapart qu'il avait prise et de l'erreur oùil était à l'égard de sa soeur.

Puis, il songeait à retrouver Jolivet,tOs jours le second maître de Cambournac,sans doute.

Le dévouement de ce con-- - poltronde cet imbécile plein de reseources, luiserait précieux en campagne.

Et, sa pensée voyageant, il souriait -l'idée de voir comment ss comporteraitson valet lorsqu'il entendrait .tonner lecanon et siffler /es balles. ..

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PILiEJLES dia Docteur. JO TJXtlttIlC4I0ll1l,n,se.,o04tl.25iPt1Rt4liIl rà la MIE, trade fiansat T3E103E

nais quelquefois, vaincu par sa douleur,que, malgré ma terreur d'une ovation pu-blique.: je me résignai, je promis....

» A cette prornesm, mon père sauta deson lit dont il n'avait pas bougé depuisdeux mois,- en sToriant

Tu me rends la vie Léonidas !

» Au moment de M composition, il mevint une pensée monstrueuse... ; je me'rappelai la sacrilège proposition du can-cre 5dm jouter de barbarismes ; oui, Mar-tin, un moment je songeai à faire un dis-murs lobions détestable, que toute chancede s,uêcès me fût ovlIoé s j'échappaisainsi a l'ovation tant redoutéo,., mais jereceal devant cette lâcheté,

a le jour fatal arriva. Onsnins patienterferenda (il faut tout supporter avec pa-tience), me dis-je en endosmnt l'uniquehabit de mon père, l'habit barbeau deegrands jours. (Mon paumm oncle, le petittelleur, était mort 5 mas cela, quel habitil m'eût coupé dans son plus bel elbeuf I)Cet habit, trop petit pour moi, et dont lesmenottes me venaient à peine aux poi-gnets, faisait paraître mes mains deuxfoi, ers grO,SeS et pl. rouges ; j'avaisau cou une cravate à coins brodés rouléeen corde, un gilet à raies, de oouleur pro-blématique, taillé dans que Mue jupon defeu ma mère, un étroit pantalon de nan-kin blanchâtre, qui nilallait à /a cheville,des bas de lobe noire et des souliers deboicrsia. (les muliers de charretiers sontdes escarpins auprès de cela). Mantessur cet aceoutrement la figure timide eteffarouchée que vo. naqconnaisses, moncher Martin, et Myes-moi, accompagnede -lef,Ravinond et de mon pere, qui re-trouvaR disait-il, ses jambes de quicmeans... monter en fiacre .pour me rendre au

Puis, il chercha le moyen de voir Joli-vet et d'avertir Diane.

Il ne fallait pas songer à. pénétrer denouveau dans le château. Les agents du(cardinal foissonnuient, et s'il était re-connu bravant sa défense...

Mais s'il ne pouvait pas parvenir av-ares de Jolivet, Jolivet pouvait. venir letrouver.

G.était l'heure du coup de feu pour lesouper Doyal, mais après il serait libre.

Comment lui faire parvenir un billet 7Comme Cyrano s'adresait cette question

il vit au bas de la terrasse un jeune mar-miton qui remontait lentement la ram-

PeNélève de Cambiste.o portait un seauplein de glace, recueillie à la glactèrepratiquée sous la terrasse,

Comme il s'approchait de lui, à sesyeux vifs, à sa mine éveillée. le Gasconjugea qu'il s'acquitterait intelligemmentd'une commission.

Rapidement, il déchira une feuille deses tablettes OIT griffonna quelques mots.

Puis, fouillant dans sa poche, il en tiraune pièce. d'argent.

L'enfant allait pasmr auprès de lui..rvicEeh? I mon gentil garçon, lui dit-il,d'un air affable, maitre Jolivet est-il de

Oui, mon gentilhomme, répondit lemarmiton on portant la main à sa Man-che coiffure.

Eh Menai tu veuo. lui porter eemot dela part d'un compatriote, celle poliepièce est pour toi.

Bien volontMrs, reprit l'enfant, -quiprit le billet et l'argent. Faut-il vous ap-porter la réponse ?

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La limenure, den Pour le ta-tar militant le syllabaireoù

ettle;totrie"à`e.1, ee.,1Jle militant en antivda lermuedou, sous .a forme compacteet substantiel, il peut puiserlm arguments et les indleationsnésesmims au combat da chm

«e'd''eet'drania ce but de pe0580-tionmr la propagande par tabrochure 010e mettre eamles mains de n. omis ce qui

éte écrit de mieux, de pl.clair, de plus précis gue lalitanie du Parti a 00051 55 0e'1505000 lee niMleures brochuresélémentaires du socialisme.

Nos militaots, av. le PaieManuel du Prepagaédiele sa-Soliste en poche, auront Octarmes pour confondre les mal-fiaient... et pour nettoyerles eervp oo des travailleurs deepréjugés bourgeois. On peut seprocurer cet eiégant voltune de400 pages à reliure en tele, il-lustrée de deux amums. à laLibrairie du 'Pain. Id. rue de leCorderie, peur le prix minimede / fr. 40.

c'est-à.-dire à la Sorbonne, oùse distribuent Ms prix du grand concours.

» J'ai le droit d'avoir été et d'être p01-110v toute ma vie, car j 0m montré ce jour-là un courage héroïque.

» Léonidas., me dit mon père en meserrant la main au moment où je le quit-tai pour ailer prendre place sur les ban-quetMs réservées aux lycéens', Léonidas._tu n'ami. pas peur

o Pas plus peur que Léonidas auxThermopyles, mon pêre..., répondisHefièrement.

» Et j'enjambai la banquette,hion père n'avait pas compris l'allu-

sion, mais ma physionomie l'avait ose-

s Le premier prix d'honneur fut décer-né à un nommé Adrien Borel, du collègeCharlemagne. Je suis certain que je l'au-rais obtenu, ce premier prix, mns la pré-occupatMn où m'a.vait jeté la fatale pro-messe faite à mon père ; le second prixd'honneur me fe décerné, et, apréa taformole d'usage, la voix fatale amlama

Léonidas Requin I» Elle musique 1000 11 marche de Fer-

nand Cortez pour anon défilé.» Un sourd murmure de mriosité -ac-

cueillit mon nom ; les grandes nouvellesse comnauniquent toujours avec une rapi-dité é/ectrique 5 on savait déjà (commentle savait-on ?) que le fameux élève de lapension Raymond qui, cédant à une mo-destie exagérée s'était jusqu'alors dérobéà des triomphes Si flatteurs, se Rimeraitenfin publiquement consonne,. ,.

» Au premier appel de mon nom, ac-compagné de fanfares retentissantes, unnuage passa devant mes ye j d ffrentreset-ilonmerien. dans les oreilles,

Inutile, mon enfant, mail. 301.4.fera le néceeeire.Alors, ça va bien, répondit le mar.miton en se dirigeant vers le château. ce

Cyrano le vit entrer par les communs..Le GaocOn avait deux haires h <Pison,ser avant le rendez-vous assigne à Joli:ve

Ces deuxheures'

il allait lu employa,à se restaurer d'atiord, car le maigre dé-jeuner de la Bastille était déjà len.Ensuite, il s'accuperait do s'équiper, luiet son valet.Ce qui lui restait de l'argent de Rebu-tas, joint à ce que contenait la bourse de

cardina/, suffirait amplemont à ses achatsainsi qu'auo frais de leur déaprt. -

Entrant donc dans la ville, il se dirtégea vers la place du Marché, où il se rap.pelait avoir vu une auberge assez propre,

l'enseigne du ,c Cheval Blanc a.Dans /a salle commune, attablés ,devant

en Muant aux dés.D'un Meta le regarda avec curiosité

11,0e penchant vers son voisin, lui fit pareà loroille d'une réflexion qui le ilt éaateisde rire.

Sans donte ce malheureux nez, qui lutavait déjà occasionné tant de querellesétait la cause de cette hilarité.

Le sang monta à la figure du- easf...,mais il eut assez de puimsnee sur lui-même pour se contenir.

Ce fut d'un air aimable qu'il demandn.à l'hôtesse, une commère aux appas re-bondis, un cabinet 50 on lui mrviraitAdider.

On le fit entrer dans une pièce garnied'un vitrage et de rideaux.

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DISPARAISSENTPar I TrEenat n Curé d'AIIJOULK

IdAmmed frd dee &ber., fr.,Fram.., par peadal 2137{.., 3 TOI

DqAt P5Are3ooto ace Brande litederard.,..ordei.ord Carnot Toelonce,

mais je me dis 5 » hlon père Me regarde;

» Sur ce, je me levai et nmrchai cours,grassementà gauche 5.. s'était à &olléqu'il fallait aller... Urie main compatis,sante me retourna tout dune pram, ettl'on me dit

Va tout droit.» Je ,suivis le fil des banquettes.

A gauche; maintenant t me oriameme âme pitoyable.

Je tournai à gauehe, et me trouvadans le urge espace qui, séparant la salleen deux parties, conduisait à l'estradeJe me dirigeai vers ce but les yeux fixestsasu plus regarder ni à mes pieds, nidroite ou à gauche, que si j'avais traversésune planche jetée sur vol abîme. j'avalspris pour unique point de mire /a splén-dide simarre de Son Excellence monsei-gneur le grand maître de l'université.

91 suivre.

E SOCESEISTEeet

emposé par use épi,crouvriersspediquêo

=lemcomposé sur machines imotypes Mr.noAdord.3

Aérant :IiRLE'OEL

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