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répertoire des métiers p.24
Bim
estr
iel n
°111
PRATIQUE
Artisanat du Futur : un dispositif d’aide exceptionnel P. 20
PAGE
04
édition champagne-ardenne
Haute-Marne
haute-marne
RETROUVEZ DANS CE NUMÉRO TOUTE L’INFORMATION DE VOTRE CMA
rtisansLE MONDEDES
Messieurs Luc Chatel, Stéphane Martinelli, Bertrand Ollivier
« Artisans d’un jour »
interview
Philippe Richert,président du conseil régional P. 12
COMMUNIQUÉ
Diane Larramendy, quelles sont les nouvelles obligations pour les chefs d’entreprise en matière de mutuelle d’entreprise ?D. L. : En vertu de l’Accord National Interprofession-nel (ANI) de 2013, et depuis le 1er janvier 2016, tous les employeurs doivent proposer à leurs salariés une couverture collective de frais de santé. Cette mesure a déjà été adoptée par de nombreuses sociétés mais, jusqu’à présent, encore peu d’entreprises de moins de 10 salariés ont entamé les démarches de conformité.
Qu’est-ce que cette nouvelle directive va changer ?D. L. : En obligeant toutes les entreprises à proposer une complémentaire santé, l’ANI permet aux em-ployeurs de faire bénéfi cier leurs salariés de meilleurs acquis sociaux et d’améliorer, s’ils le souhaitent, leur politique RH. Il est donc dans l’intérêt des employeurs de se conformer à la mutuelle d’entreprise obligatoire, dès que possible.
Diane Larramendy, Directrice Générale de LeLynx.fr, fait le point sur ces nouvelles directives concernant les mutuelles santé obligatoires mises en place le 1er janvier 2016, et nous éclaire sur les démarches à effectuer.
Comment LeLynx.fr peut aider les responsables de TPE et PME à choisir une complémentaire santé ?D. L. : Notre priorité est d’aider les employeurs à trou-ver la complémentaire santé collective qui convient le mieux aux besoins de leurs salariés. Les offres com-parées sur LeLynx.fr sont parmi les plus qualitatives du marché, avec en plus la possibilité de choisir entre 3 formules de couverture : le niveau de base ANI, cor-respondant aux couvertures minimales requises par la loi, un niveau intermédiaire et un niveau premium.
Concrètement, pourquoi choisir sa mutuelle sur LeLynx.fr ?D. L. : En remplissant un formulaire en ligne sur LeLynx.fr, vous pouvez comparer et trouver la meilleure offre de mutuelle santé. Il est possible de souscrire directement le contrat en ligne ou d’être mis en relation avec l’assureur choisi pour avoir un contact personnalisé. Les prix affi chés sur LeLynx.fr sont exactement les mêmes que ceux proposés par les assureurs, car nous ne prélevons aucune commission.
DIANE LARRAMENDY Directrice Générale de LeLynx.fr (créé en 2010), répond à vos questions sur la nouvelle directive concernant la mutuelle santé de vos salariés.
Bien choisir sa complémentaire santé collectiveEN CE DÉBUT D’ANNÉE, L’ENJEU EST
DE TAILLE POUR DE NOMBREUX CHEFS
D’ENTREPRISE DE TPE ET PME QUI ONT
POUR OBLIGATION DE PROPOSER UNE
COMPLÉMENTAIRE SANTÉ À LEURS
SALARIÉS. LELYNX.FR, COMPARATEUR
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É D I T O
S O M M A I R E
Ce numéro comprend des pages spécifiques entre les pages 1 à 9, 12-13, et 20 à 21 pour les abonnés de la Haute-Marne.
e monde bouge.Notre pays vit une année de mutations et de modifications
de ses instances.Le monde de l’Artisanat doit suivre le mouvement s’il veut évoluer.Dans ce monde en mutation, on peut voir plusieurs éléments positifs pour l’avenir.■ La prise en compte de notre secteur par l’État avec les aides à l’embauche ou l’action régionale « Artisan du futur »,■ La prise en compte de notre secteur par nos élus avec leur présence aux manifestations de la Semaine Nationale de l’Artisanat et leur mobilisation pour découvrir nos entreprises dans le cadre de l’action « Artisan d’un jour » ■ La mobilisation de votre CMA pour la promotion de nos métiers.Les concours tels « Artisans créateurs de style » et « Artisanat au féminin » sont le moyen de sortir de nos ateliers pour montrer notre savoir-faire et la qualité de notre travail non délocalisable, promoteur de dynamisme pour nos villes et nos campagnes.Tout cela conforte le fait que notre vie est ici mais faisons en sorte que les générations futures puissent y vivre aussi.Pour cela, il faut que nous prenions le train de la nouvelle régionalisation.Car cette nouvelle région est une opportunité pour développer notre terri-toire, booster nos entreprises et apporter dans notre département l’activité et la richesse de nos nouveaux collègues et partenaires régionaux.Vos élus travaillent à la mise en œuvre de ce grand chantier qu’est la nou-velle région.Ce nouveau monde doit donner dynamisme et ressources à tous. Nous de-vons y croire et demain notre département retrouvera démographie, tra-vail et développement économique.« Aide-toi et le ciel t’aidera », l’adage n’a jamais été autant d’actualité.Votre CMA vous appartient. Elle est à votre disposition. Vos élus défendent vos intérêts. Croyons en l’avenir.
LL’Artisanat a besoin des femmes pour se développerVous envisagez de recruter un apprenti ?
aCTUALITÉS 6Lancement de la 3e édition du Concours « Artisans créateurs de style » sur le thème du Festival de Cannes
actualités région 8Entretiens professionnels : les premières échéances arrivent !Interview : Bernard Stalter, président de la Siagi, Société de caution mutuelle de l’artisanat et activités de proximitéInterview : Philippe Richert, président du Conseil régional Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine
pratique 20Cap sur l’Artisanat du futur !L’aide à l’embauche PMEUn nouveau visage : économies d’énergie et artisanatEntretien professionnelRépertoires des métiers
regards 26
faits à la main
pour des causes locales
économiste et essayiste
« Artisans d’un jour »4É V É N E M E N T
03
Le Monde des artisans n°111 – Mars/avril 2016 – Édition de la Haute-Marne –
TEMA|presse
Paul HENRY
et de l’Artisanat de la Haute-Marne
É VÉNEMENT HAUTE-MARNE
04
anifestation natio-nale annuelle, la SNA a pour objec-tif de rappeler ou de faire savoir au
grand public ce qu’est le secteur de l’Artisanat : un million d’entreprises et des centaines de milliers d’emplois ré-partis en milieu urbain comme en zone rurale ; des emplois pour la plupart non délocalisables.Le slogan de 2016 :
vise à montrer une diversité d’activités et d’entreprises qui savent s’épanouir aussi bien en cultivant la tradition qu’en mettant en œuvre les technolo-gies les plus innovantes.En choisissant l’Artisanat, le consom-mateur privilégie le développement des territoires et la création d’emplois qui reste la préoccupation majeure des Français aujourd’hui. Il fait aussi
le choix d’une économie fondée sur la transmission des savoir-faire, avec plus de la moitié des apprentis fran-çais formés chaque année dans les entreprises artisanales.La Semaine nationale de l’artisanat constitue ainsi une belle opportunité de découvrir ou redécouvrir un modèle d’entreprise capable d’apporter des ré-ponses concrètes aux préoccupations sociales, économiques ou encore envi-ronnementales de la population.
Chambres de Métiers et de l’Artisa-nat ont organisé en partenariat avec l’Union Professionnelle Artisanale l’opération « Artisan d’un jour ».Elle consiste à demander à un élu ou une personnalité d’être artisan tout
découvrir son métier, de partager son expérience, ses préoccupations et ses
Il s’agit de renforcer le lien entre les élus et les artisans et de favoriser ain-si des échanges sur des questions de fond avec ceux ayant le pouvoir de lé-giférer ou de réglementer.En Haute-Marne, trois élus ont accep-té de jouer le jeu et d’entrer quelques heures « dans la peau d’un artisan » :■ Monsieur Luc Chatel, député de la Haute-Marne a accompagné Monsieur Jean-Louis Mouton, menuisier, sur le chantier du pôle associatif Rostand à Chaumont,■ Monsieur Stéphane Martinelli, conseil-ler départemental et vice-président de la Communauté d’agglomération de Chau-mont s’est initié à la réparation automo-bile aux côtés de Monsieur Alain Penné à Brethenay,■ Monsieur Bertrand Ollivier, maire de Joinville a endossé de son côté la te-nue de boulanger chez Monsieur Ber-nard Garnier à Brousseval.
« Artisans d’un jour »Tel était le thème cette année de la Semaine Nationale de l’Artisanat qui s’est déroulée du 11 au 18 mars 2016.
MDR
Le Monde des artisans mars/avril 2016
Bertrand Ollivier. Luc Chatel. Stéphane Martinelli.
HAUTE-MARNE
VOUS ENVISAGEZ DE RECRUTER UN APPRENTI ?
•
Le Centre d'aide à la décision vous conseille et vous accompagne dans le recrutement de votre apprenti :• référencement et gestion de votre offre de contrat d’apprentissage : diffusion sur notre site internet et, avec votre accord, sur le site de Pôle emploi,•délivrance de conventions de stage de découverte si vous souhaitez tester un ou plusieurs candidats,•mise en relation avec des candidats à l’apprentissage.Prestation gratuite
•
Le service apprentissage se charge d’établir votre contrat et assure le suivi des formalités administratives :• rédaction de votre contrat d’apprentissage avec un calcul des taux de salaires et le montant du salaire brut à l’embauche au
collective applicable,•suivi et l’élaboration des formalités complémentaires tout au long du contrat (avenant, rupture),• recueil du visa du Centre de Formation d’Apprentis (CFA) valant inscription de l’apprenti,•information et documentation sur les aides
ainsi que leurs conditions d’octroi,• information sur l’évolution de la législation et des conventions collectives concernant l’apprentissage.Prestation payante : 58 €
05
a présence de la femme dans l’Artisanat est loin de se limiter à cela. Les barrières tombent et les avancées tech-
niques qui allègent la pénibilité des tâches rendent celles-ci accessibles aux femmes. Elles sont désormais présentes dans le bâtiment, la méca-nique… 25% des entreprises artisa-nales sont aujourd’hui gérées par des femmes. Celles-ci constituent égale-ment une source importante de repre-
-part en retraite du « papy boom ».Sensibilisée au rôle que jouent les femmes dans l’artisanat, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Marne tient à leur rendre hommage en créant, en 2016, les « Trophées de l’Ar-tisanat au féminin ».Il s’agit d’un concours qui récompense-ra des femmes artisanes, qui se seront distinguées dans une des 5 catégories suivantes :■ Chef d’entreprise,■ Reconversion réussie dans l’artisanat,■ Politique de formation,■ Création-reprise,■ « Métier d’homme ».
Le jury, qui bien sûr sera strictement féminin, se réserve également la pos-sibilité de décerner un trophée « Coup de cœur ».
Le concours est ouvert à toute femme
artisane, conjointe collaboratrice ou dirigeante salariée d’une entreprise ar-tisanale.
Disponibles sur simple demande à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Marne ou téléchargeables sur www.cma-haute-marne.fr
■ Retrait des dossiers dès à présent,■ Dépôt ou envoi des dossiers avant le 10 mai 2016 à 17 h (cachet de la poste faisant foi),■ Délibération du jury,■ Remise des trophées à l’occasion d’une cérémonie médiatisée au cours du deuxième trimestre.
:Chaque vainqueur de sa catégorie se verra remettre un diplôme valorisant son engagement dans l’Artisanat et
médias départementaux. Un de nos partenaires offrira par ailleurs un ca-deau à chaque lauréat.
Mettre en valeur son engagement dans le monde professionnel, marquer sa présence dans un monde encore très masculin, promouvoir son entreprise : 3 bonnes raisons de participer.
L’Artisanat a besoin des femmes pour se développer
L
Le Monde des artisans mars/avril 2016
La présence des femmes dans l’Artisanat n’est pas nouvelle. On a trop souvent l’image de l’épouse qui épaule son conjoint dans l’ombre, se chargeant des tâches administratives ou de la tenue du magasin.
i Renseignements : Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Marne | | courrier : [email protected]
i Renseignements : Service apprentissage et Centre d’Aide à la Décision | Lucie Vial et Brigitte Hamann | [email protected] |
concours
A
06
CTUALITÉS HAUTE-MARNE
3e édition
Lancement du Concours « Artisans créateurs de style » sur le thème du Festival de Cannes
Depuis sa création, ce ne sont pas moins de 25 artisans qui ont élabo-ré les créations plus originales et
artistiques les unes que les autres dans les différentes thématiques proposées.Ainsi, le Comité d’organisation, composé de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Marne, des organisations pro-fessionnelles, du GIP Haute-Marne et du Journal de la Haute-Marne, a le plaisir de vous annoncer l’ouverture des candida-tures pour l’édition 2016.Le concours est ouvert à toute entre-
Haute-Marne et dont le chef d’entreprise a la qualité d’artisan, ou un titre de niveau supérieur.Les compétiteurs doivent proposer une
cette année, c’est le Festival de Cannes.Le but de ce concours est de promou-voir le savoir-faire et la créativité de nos artisans dans les différentes catégories proposées :
■ coiffure■ mise en beauté-esthétique■ composition florale■ vêtement/accessoire■
Pour participer, rien de plus simple
détaillant les caractéristiques de votre création.
-sent sur simple demande à la CMA :■ Tél. : 03.25.32.19.77■e-mail : [email protected]■ directement sur le site de la CMA : www.cma-haute-marne.fr (services/base documentaire/concours).
La réception des dossiers de participa-tion se fera au plus tard le lundi 25 avril 2016 avant minuit.
le lundi 23 mai 2016 à Chaumont.
Les lauréats des différentes catégories
Ceux-ci se verront offrir des campagnes
Vous êtes créatif et motivé, vous sou-haitez participer ou faire participer vos salariés et renforcer l’esprit d’équipe au sein de votre entreprise, vous souhaitez mettre en avant votre savoir-faire ? N’hé-sitez plus et concourez à l’édition 2016 !
Lancé en 2014, le concours « Artisans, créateurs de style » a pour vocation de promouvoir et de mettre en avant le savoir-faire de nos artisans Haut-Marnais.
Le Monde des artisans mars/avril 2016
i Laetitia de Mianville |
D ROIT DE SUITE
7
En cas de cession
L’obligation d’information
L es sociétés commerciales de moins de 250 salariés sont te-nues d’informer les salariés tous
les trois ans en cas de vente de l’entre-prise mais il restait à connaître la teneur de ces informations. C’est chose faite avec le décret(1)
en application de la loi relative au dia-logue social(2) et de la loi relative à l’éco-nomie sociale et solidaire(3).Ainsi l’employeur doit informer les sala-riés sur :
reprise d’une société, en précisant les -
lariés et pour le cédant ; une liste d’organismes pouvant four-
nir un accompagnement, des conseils
d’une société par les salariés ; les éléments généraux relatifs aux
société par les salariés, en précisant les -
lariés et pour le cédant ;
-pagnement pour la reprise d’une société par les salariés ;
une information générale sur les prin--
ciété, ainsi que sur la structure de son capital et son évolution prévisible ;
le cas échéant, une information gé-nérale sur le contexte et les conditions d’une opération capitalistique concer-nant la société et ouverte aux salariés.
Modalités de l’informationMises à part les informations relatives à la valorisation de la société et celles concernant l’opération capitalistique ouverte aux salariés, l’employeur peut indiquer l’adresse d’un ou plusieurs sites internet comportant les autres in-formations qu’il est tenu de donner aux intéressés.Par ailleurs l’information triennale peut prendre une forme écrite ou orale. Dans
le représentant légal de la société ou son délégataire, pendant une réunion à laquelle les salariés doivent avoir été convoqués par tout moyen leur permet-tant d’en avoir connaissance.
(1) Décret n° 2016-2, JO du 5 janvier 2016.(2) Article 204 de la Loi 2015-990 du 6 août 2015.(3) Article 18 de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire.
Un décret du 4 janvier 2016 précise les informations qui doivent être communiquées aux salariés en cas de vente de l’entreprise.SAMORYA WILSON
« L’employeur doit informer
les salariés sur les principales
étapes d’un projet de
reprise d’une société »
FIRM
A V
Le Monde des artisans mars/avril 2016
A
08
CTUALITÉS CHAMPAGNE-ARDENNE
Le Monde des artisans mars/avril 2016
Entretiens professionnels
Les premières échéances arrivent !Instauré par la réforme de la formation professionnelle du 5 mars 2014, l’entretien professionnel est obligatoire pour tout salarié, peu importe la nature de son contrat de travail et la taille de son entreprise. Lui permettant d’évoquer ses besoins en formation et ses perspectives d’évolution professionnelle, il représente un temps privilégié d’échange entre le salarié et son employeur.
Date butoir : 7 mars 2016La loi du 5 mars 2014 crée un entre-tien professionnel biennal : le dispositif étant entré en vigueur le 7 mars 2014, tous les salariés présents dans l’entre-
-cier d’un premier entretien profession-nel mené avant le 7 mars 2016, puis tous les 2 ans. Pour ceux qui auraient intégré l’entreprise plus tardivement, la
date d’embauche. De plus, l’entretien professionnel doit systématiquement être proposé à tout
une période d’interruption due à un congé maternité, un congé parental (à temps plein ou temps partiel), un congé d’adoption, un congé de soutien familial, un congé sabbatique, une pé-riode de mobilité volontaire sécurisée, un arrêt maladie de plus de 6 mois ou un mandat syndical.
Un état des lieux récapitulatif du parcours professionnelTous les 6 ans, le contenu de l’entretien professionnel classique se trouve ren-forcé d’un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié :
--
nées, et de s’assurer qu’il a : ■ suivi au moins une action de formation ;■ acquis tout ou partie des éléments
formation ou la validation des acquis de l’expérience -VAE) ;■
ou professionnelle.
Une certaine marge de manœuvreLe Code du travail laisse une certaine liberté aux employeurs pour l’organisa-tion de l’entretien professionnel : peu importe par qui il est mené, la seule
support daté et signé par les deux par-ties. L’employeur en gardera l’exem-plaire original avec soin, constituant ainsi la preuve écrite que l’entretien pro-fessionnel a bien été mené ; tandis que le salarié se verra remettre une copie.
compter du 7 mars 2014 doivent impé-rativement être informés de la tenue d’un entretien professionnel biennal lors de leur embauche (mention dans le contrat de travail).
Avis aux retardataires : pas de panique ! La Chambre de métiers et de l’artisanat se tient à votre disposi-tion pour vous conseiller et vous ac-compagner dans la mise en œuvre des entretiens professionnels au sein de votre entreprise.
i Pour tout renseignement, veuillez contacter :
| Camille Garlinski | | mail : [email protected]
| Émilie Aubin | | mail : [email protected]
MOT DU PRÉSIDENTDETREZ
Cet édito sera mon dernier en tant que président
de la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat
de Champagne-Ardenne.
J’ai pris cette fonction en novembre 2013 pour
4 catégories de l’artisanat de Champagne-Ardenne.
Le 1er mars 2016, les élus des 10 chambres
départementales qui composent la nouvelle
grande région ont voté la création de la nouvelle
CRMA à effet au 31 mars. La chambre régionale de
Champagne-Ardenne disparaîtra donc le 30 mars
2016 au soir.
En deux ans et demi, le travail des élus régionaux,
élus en Champagne-Ardenne.
Sur une période de 30 mois, nous avons remonté
l’ensemble des agents en région des fonctions
telles que la comptabilité, la paie, la communication,
l’informatique… Nous avons mis en place la
comptabilité analytique sur le plan régional
la gestion des ressources humaines…
Châlons-en-Champagne, pris des participations
pour des bureaux dans le nouvel espace régional à
Avec les présidents des chambres régionales
des CCI et Chambre d’agriculture, nous avons créé
En août/septembre 2015, nous avons réalisé une
grande manifestation des chambres de métiers
associées aux CFA de Champagne-Ardenne à la
Foire de Châlons sur 600 m² à travers le « Village
des Métiers et des Formations » inauguré
par le premier ministre, Manuel Valls.
Avec des relations constantes et fructueuses avec
les élus du Conseil régional de Champagne-Ardenne
grande région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine,
dont le président Philippe Richert interviewé dans
ces pages régionales, nous avons développé des
artisanales : économie d’énergie et artisanat,
Publimarchés, « Artisanat du Futur »,
GPEC (gestion RH)…
avec la CRMA du Grand Est à œuvrer pour les
88 000 entreprises artisanales de notre nouvelle
grande région car ensemble nous seront plus forts !
09
CHAMPAGNE-ARDENNE
Le Monde des artisans mars/avril 2016
Interview
Bernard Stalter,président de la Siagi, Société de caution mutuelle de l’artisanat et activités de proximité
La Siagi, créée il y a 50 ans par les Chambres de métiers et de l’Ar-
-sidée par Bernard Stalter.Il nous livre son point de vue sur l’au-
des entreprises.
LMA : Comment caractériser cette autocensure ? Qui concerne-t-elle ? BS : L’autocensure a double visage : celui bien connu de l’entrepreneur qui reporte à d’autres horizons plus clé-ments sa décision d’investir ; et celui, moins bien perçu, du banquier qui, ne cernant pas immédiatement les
--
ponse négative à une demande de cré-dit ! Oui, dans ce cas, on peut aisément parler d’autocensure dans la décision d’octroi de crédit. Passer le temps né-
-cier et à la proposition de solutions al-ternatives, telle n’est plus la priorité des
LMA : Quel impact voyez-vous à cette autocensure ?BS : -ros de crédits non distribués à l’éco-nomie, ce sont des milliers d’emplois non créés, des territoires qui peinent à se développer, un dynamisme écono-mique qui manque de soutien, etc ! À
l’heure où nous parlons de croissance à stimuler, proposons des actions
-tentes des chefs d’entreprise et à celles des banques !
LMA : Quelles solutions la SIAGI propose-t-elle ?BS l’évolution des pratiques : tradition-nellement, c’est la banque qui sollicite la garantie de la SIAGI ; désormais
d’entreprise n’aille voir son banquier. Aux côtés des chambres consulaires, des organisations professionnelles ou des experts-comptables, elle valide les
pré-garantie de crédit.La banque
--
sait parler le même langage ! Quand un
crédit a toutes chances d’être accordé !S’adapter, c’est également créer une offre en adéquation avec les besoins des entrepreneurs : les besoins de trésorerie sont évidents, les banques
-
du programme européen COSME de soutien à la com-pétitivité des en-treprises, que la SIAGI va signer en avril avec le Fonds Européen d’In-vestissement.
i www.siagi.com | | [email protected]
LA SIAGI EN BREF : CHIFFRES 2015
612millions d’euros de crédits
distribués à l’économie de proximité
3 564entreprises garanties
59%transmission/reprise
33%croissance/développement
8%création
26directions de Région
et antennes régionales
86collaborateurs
A
10
Artisanales de Chartres
Concours Tremplins MNRA jeunes entreprises
D epuis la création du concours Tremplins il y a 11 ans, 175 jeunes entreprises artisanales
Une occasion en or de se tester sur ce type de manifestation et de faire connaître sa jeune entreprise et son savoir-faire.
En 2016, c’est peut-être vous ?
de l’artisanat du pays ? De proposer vos
nouveau et de tester une démarche commerciale auprès de clients poten-tiels ? Les seules conditions pour candi-dater sont d’avoir installé son entreprise après le 1er
un stand équipé et scénographié pour
exposerez sur un pôle « jeunes entre-prises » et serez accompagné par les équipes de la MNRA durant tout l’événe-ment (distribution de goodies, concours, animations, soirée de récompenses). Pendant les quatre jours, un jury de pro-fessionnels récompensera l’un d’entre vous par une bourse complémentaire
N’hésitez plus : envoyez votre candida-
RETOUR D’EXPÉRIENCE
Christophe Citerici, Tremplin 2015 avec son entreprise de conserverie Sixième sens, revient sur son expérience…
CTUALITÉS PANORAMA
i Informations et dossier d’inscription auprès de Kelly Debruge | |
| www.les-artisanales.com
Les Artisanales déménagent et intègrent en 2016 un nouvel écrin provisoire, info
DR
■ J’ai créé mon entreprise après le 1er janvier 2013
NOM : ........................................................................................................................
Prénom : ................................................................................................................
Activité : ...............................................................................................................
Nom de l’entreprise : ...................................................................................
Adresse postale : ...........................................................................................
....................................................................................................................................
Tél. : .........................................................................................................................
E-mail : ..................................................................................................................
NOM : ........................................................................................................................
Prénom : ................................................................................................................
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Nom de l’entreprise : ...................................................................................
Adresse postale : ...........................................................................................
....................................................................................................................................
Tél. : .........................................................................................................................
E-mail : ..................................................................................................................
➜ Je veux recevoir le dossier de candidature des Tremplins MNRA
➜ Je souhaite exposer aux Artisanales de Chartres et recevoir le dossier d’inscription
✁ ✁■ J’ai créé mon entreprise avant le 1er janvier 2013
ACTUALITÉS
11
FESTIVAL INTERNATIONAL
Ateliers d’Art et la Communauté d’agglomération
Est-Ensemble co-organisent
sur les métiers d’art. L’événement prendra cette année ses quartiers dans le plus grand cinéma d’art et d’essai d’Europe : le Méliès, situé à Montreuil, en Seine-Saint-Denis.La programmation et le format du festival se veulent accessibles au grand public, l’idée étant d’ouvrir la création et les initiatives au
documentaires, portraits ou encore
de ce festival, dont la vocation est de célébrer «l’unité féconde du cinéma et des métiers d’art ».
seront projetés, accompagnés de débats et de rencontres avec
le site internet de l’événement pour connaître le programme détaillé.
Semaine nationale de l'artisanat
#Choisir l’Artisanat
D u 11 au 18 mars se tiendra, sur
maine nationale de l’Artisanat
tous une bonne raison de choisir l’Arti-sanat », elle est organisée conjointement
l’apport très important des entreprises
çais, elle regroupe une multitude d’ini-tiatives locales de promotion de l’arti-sanat : opération portes ouvertes, visite d’entreprises, démonstrations, débats…
MA.
Artisan d’un jourElle sera l’occasion de renouveler l’opé-ration « Artisan d’un jour », qui consiste
(journalistes, élus, sportifs, personnali-tés locales, patrons) de vivre la vie d’un artisan de la région pendant une ou deux journées. L’objectif est de médiatiser
l’opération dans les médias locaux, et
nomique et social, ainsi que le potentiel de création d’emplois de l’Artisanat. En
paraître dans la presse quotidienne ré-
i www.semaine-nationale-artisanat.fr
LES JEMA es Journées européennes des métiers d’art (Jema) se déroulent
du 1er au 3 avril dans 18 pays d’Europe. Trois jours pour découvrir ou faire connaître des métiers d’exception.
i www.journeesdesmetiersdart.fr
i
A
12
CTUALITÉS CHAMPAGNE-ARDENNE
Le Monde des artisans mars/avril 2016
INTERVIEW
Philippe Richert, président du Conseil régional Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine
L a loi NOTRE d’août 2015 a créé ou développé pour les grandes régions de nouvelles compétences en ma-
d’aménagement du territoire, de forma-tion notamment pour les CFA… parfois au détriment de la compétence économique perdue des conseils départementaux ou
-cées sur le plan économique. L’impact de ces réformes sur les 85 000 entreprises artisanales de la Grande région (dont 20 000 pour l’ex Champagne-Ardenne) est direct et im-portant, ainsi que pour le réseau des Chambres de métiers qui les accom-pagnent de la création à la transmission. Dans ce cadre, il nous est apparu es-sentiel de connaître le point de vue et
Richert, président du nouveau Conseil régional.
La nouvelle région voit ses compétences économiques et en formation renforcées. Quelles premières mesures seront votées en 2016 intéressant directement l’artisanat régional ? La compétitivité économique et l’em-ploi sont naturellement les priorités
mandat. La taille de la nouvelle région va nous permettre de mettre en place des outils performants, en accompa-gnant notamment l’investissement des entreprises en fonds propres. Nous al-lons déployer des actions répondant
-
treprises en capital mais aussi de leur développement : amorçage, création, croissance, retournement, transmis-
-ments participatifs…Par ailleurs, dans le cadre d’un Pacte pour la Ruralité, nous voulons faire du numérique une priorité tant au plan des
au haut débit pour tous les citoyens
l’aménagement équilibré du territoire, l’attractivité et le développement éco-nomique notamment pour les entre-prises artisanales. À titre d’exemple de notre volonté d’aller vite, nous allons lancer dans les pro-
économique destiné à soutenir l’inves-tissement des petites communes de moins de 2 500 habitants. Avec des
coût total, c’est un effet levier important
de commandes, notamment destinées aux entreprises artisanales locales. Dans le même temps, nous allons déployer de nouveaux dispositifs
dans sa mutation vers la transition énergique.
L’apprentissage artisanal, fort de 3 500 jeunes dans le territoire de la Champagne-Ardenne, est une compétence directe de la nouvelle grande région ? Quel
sera le plan d’action du Conseil régional pour soutenir et développer l’apprentissage, outil de formation d’excellence ? Nous voulons faire de l’apprentissage une priorité, parce qu’il est porteur d’emploi. Nous allons mettre en place, dans le cadre d’un partenariat avec les Chambres de métiers, une Banque d’ap-prentissage pour développer l’appren-
La nouvelle région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, grande comme deux fois la Belgique et forte de près de 5,5 millions d’habitants a été créée le 1er janvier et Philippe Richert (LR) en a été élu le premier président le 4 janvier dernier.
13
CHAMPAGNE-ARDENNE
Le Monde des artisans mars/avril 2016
entreprises. La Région sera le premier
Pour renforcer l’attractivité de l’appren-tissage, nous voulons instaurer un Pacte Jeune PRO pour un accompa-
logement, permis de conduire…) dans
auront un emploi, ils reviendront parrai-
En lien avec les entreprises, nous devons également promouvoir les métiers de
--
notamment à destination des apprentis, soit en phase avec les besoins locaux.Les 85 000 entreprises artisanales de la nouvelle région, créent, innovent et recrutent chaque jour dans une éco-nomie de proximité, créatrice de ri-chesses et d’emplois.
Quelles seront les actions d’appui du nouveau conseil régional à la création, au développement et à la transmission des entreprises régionales du Grand Est ? Le réseau des cma de la grande région, constitué en CRMA Grand Est, sera-t-il le premier opérateur économique du conseil régional pour la mise en place de son action au profit de l’artisanat comme cela vous a été demandé lors de la réunion du 31 août 2015 à la foire de CHALONS EN CHAMPAGNE ?
des 3 anciennes régions, des dispositifs gérés par les collectivités régionales qui ont fait leur preuve et ont permis aux entreprises artisanales d’être ac-compagnées tout au long de leur vie. Il
le meilleur de ces dispositifs et de construire une nouvelle politique en faveur de l’artisanat qui soit en phase avec les attentes des professionnels. Dans la nouvelle équipe des élus régio-naux, en plus d’un vice-président et d’un président de Commission en charge de
délégué à l’Artisanat, Bernard Stalter. Lui-même président de la Chambre de Métiers d’Alsace, il lui appartient d’ima-giner et de mettre en œuvre cette nou-velle politique, un véritable plan pour l’artisanat, et de coordonner l’action des initiatives régionales en faveur des artisans.Il est évident que ce travail sera mené en étroite collaboration avec les représen-
de co-construire les politiques régio-nales pour qu’elles soient adaptées aux réels besoins des professionnels.
Le siège du Conseil régional est à STRASBOURG. Les artisans de Champagne-Ardenne et de Lorraine pourraient craindre que les décisions régionales concernant leurs entreprises soient prises trop loin des réalités des territoires. Quel sera le maillage territorial du Grand-Est pour l’appui à l’artisanat ?
-fectivement à Strasbourg, nous avons toutefois conservé les deux Maisons du Conseil régional à Metz et à Châlons-en-Champagne, où demeurent les services
un ancrage territorial. -
nos partenaires et des citoyens. Aussi, dans les mois qui viennent, nous allons formaliser l’installation d’environ 10 an-tennes territorialisées de la région, à rai-son d’une par département. Des équipes pluridisciplinaires seront, aux côtés des
élus régionaux du territoire concerné, à la disposition des entreprises, des élus locaux, des associations… et pourront leur apporter un service personnalisé dans la proximité.
Comment voyez-vous la place du réseau des CMA dans cette territorialité économique ? Je veux que les Chambres de métiers soient à l’avenir des relais dans chacun de nos territoires, aussi bien pour dé-ployer nos politiques localement que pour nous faire remonter les attentes du terrain. C’est un partenariat ga-
le monde artisanal dans les 10 départe-
son développement.
PROPOS RECUEILLIS PAR
« J’ai été élu président
de l’Association des Régions de France,
avec l’ambition de renforcer leur rôle et
d’en faire des interlocuteurs
incontournables de l’État dans le cadre d’une
décentralisation renforcée. »
JEAN
-LU
C ST
ADLE
R
14
I NITIATIVES
CMA des Deux-Sèvres
® pour les métiers de bouche
A ® a été créée pour valoriser l’arti-
sanat alimentaire auprès du grand pu-blic.
, explique Hervé Re-noux, directeur du service économique
avec la CGAD, la marque a été dépo-
rentes en Charente, elle est désormais déployée dans les CMA de la Vienne
® le 28 jan-
même, la CMA de Charente-Maritime
Kit de communication
tions sont effectuées par un agent de la CMA chez l’artisan, notamment sur le taux de fabrication maison, l’origine
du professionnel… Le dossier de l’entre-prise est ensuite validé par un comité
technique. Lorsque les artisans de-viennent adhérents, ils reçoivent un kit
en place dans leur boutique. Tous les deux ans, leur adhésion est soumise
« Nous
, précise Hervé Renoux.
Le Monde des artisans mars/avril 2016
®
15
Où jeter de vieux aérosols ? Quels sont les déchets dits dangereux ? Combien me coûtent mes dé-
chets ? Autant de questions auxquelles
L’annuaire des solutions vous donne en quelques clics les solutions d’élimina-tion des déchets proposés dans votre département, via un menu déroulant ou par mots-clés. Une manière simple
que soit leur nature.
objet ? Optez pour l’annuaire de la ré-paration. Il vous renvoie vers une liste
d’artisans réparateurs proches de chez vous, selon vos critères (localité, code postal, activité…). Pensez également aux répar’acteurs d’Aquitaine, qui vous accueillent dans leurs ateliers lors de
un simulateur de coût vous donne une estimation de la gestion de vos déchets selon la solution choisie (prestation privée, apport volontaire en déchèterie publique ou professionnelle).Actualités, informations sur les bourses aux jouets et autres petits conseils avi-sés viennent compléter le site.
I NITIATIVES
Le Monde des artisans mars/avril 2016
www.dechets-aquitaine.fr
Un simulateur de coût vous donne une estimation
de la gestion de vos déchets
i Annuaire de la réparation : www.dechets-aquitaine.frRechercher une solution : www.dechets-aquitaine.fr/solutions/Simuler vos coûts : www.dechets-aquitaine.fr/simuler/
QUI SERA L’ÉLU ?e e
porté par Maaf et organisé avec le soutien de l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat sont bientôt closes. Deux concours pour valoriser les métiers de bouche et mettre en avant produits et préparations innovants, contribuant au bien-être
trois apprentis et d’un enseignant, et représente une ou plusieurs sections de Centre de formation des apprentis ou d’école professionnelle.
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17
Mode d’emploi
JURI-PRATIQUE RUBRIQUE RÉALISÉE PAR SAMORYA WILSON
Contrôle Urssaf : cela peut bien se passerMoment redouté dans la vie d’un employeur, le contrôle Urssaf peut se dérouler sans heurts lorsque les règles ont bien été respectées en amont. De plus, des voies de recours existent.
ProcédureSauf lorsqu’il soupçonne un délit
de travail dissimulé, un inspecteur Urs-saf ne peut pas débarquer à l’improviste dans votre établissement. Il est tenu de vous adresser un avis de contrôle au mi-nimum 15 jours avant sa visite. Pour les entreprises de moins de 10 salariés et les travailleurs indépendants, le contrôle se déroule généralement dans les locaux de l’Urssaf. En cas d’empêchement, vous
dez-vous. En résumé, le contrôle porte sur les cotisations sociales, les contrats de travail, les bilans comptables, les jus-
À l’issue du contrôle, l’inspecteur doit vous envoyer une lettre d’observations vous informant de sa décision (régula-tion ou redressement). Vous disposez alors d’un délai d’un mois pour répondre.
Bien se préparerIl convient de bien répertorier
les documents qui devront être four-nis à l’inspecteur et repérer les points à risques. Bien en amont du contrôle, si vous avez un doute sur la réglemen-tation applicable ou sur un calcul de cotisations, vous avez intérêt à de-mander, par écrit, des explications à l’Urssaf car une fois le contrôle décidé, c’est trop tard. Cette demande procède du res-crit social. Auparavant limité à certaines coti-sations, le rescrit est désormais étendu à
l’ensemble de la législation relative aux cotisations sociales depuis le 1er janvier 2016(1). De plus, l’Urssaf met à disposi-tion des cotisants plusieurs brochures d’information sur son site. Par ailleurs,
payer vos cotisations à échéance, l’Urs-saf propose d’aider les employeurs, no-tamment en les orientant vers ses par-tenaires tels que la CCSF(2) (3), le Ciri(4) ou encore le tribunal de commerce.
Les moyens de défenseEn cas de désaccord avec la déci-
sion de l’inspecteur, vous pouvez sollici-ter un délai de paiement ou une remise notamment en saisissant la Commis-sion de recours amiable de l’Urssaf. Lorsque cette procédure n’aboutit pas, il vous restera à engager une procédure auprès du Tass(5).À noter qu’en 2016, les inspecteurs pour-ront proportionner le montant des re-dressements en fonction de la gravité du manquement de l’employeur s’agissant des contrôles relatifs à la contribution patronale à un régime de protection so-ciale complémentaire.
(1) Ordonnance 2015-1628 du 10 décembre 2015. (2) Commission
(3) Comité départemental d’examen
entreprises. (4) Comité interministériel de restructuration industrielle.
(5) Tribunal des affaires de Sécurité sociale. (6) Loi n° 2015-1702 du
de la Sécurité sociale pour 2016.
MODIFICATION DES COTISATIONS PATRONALES ET DE LA RÉDUCTION FILLON
Un décret* publié au JO du 31 décembre 2015 apporte quelques nouveautés en matière de cotisations patronales et de paramétrage de la réduction Fillon. Ainsi, à compter du 1er janvier 2016, le taux de la cotisation patronale d’assurance maladie est relevé à 12,84 % (au lieu de 12,80 % auparavant) pour les cotisations de Sécurité sociale dues au titre des périodes courant à compter du 1er janvier 2016. Le même décret prévoit que la réduction Fillon s’appliquera à hauteur de 0,93 point sur la cotisation accident de travail
servant de calcul à la réduction Fillon
* Décret 2015-1852 du 29 décembre 2015
LA PRIME D’ACTIVITÉ CONCERNE AUSSI LES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS
En vigueur au 1er janvier 2016, la prime d’activité mise en place par la loi Rebsamen du 15 août 2015* remplace la prime pour l’emploi et le RSA activité. Les travailleurs indépendants disposant de revenus modestes pourront
de revenu. Pour cela, leur dernier chiffre d’affaires annuel ne doit pas dépasser
artisans. Pour connaître le montant de l’aide auquel vous avez droit, il convient de vous rendre sur le simulateur du site de la Caf.* Loi n°2015-994 du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi
i
1.
2.
3.
Le Monde des artisans mars/avril 2016
i www.caf.fr
TRUE
FFEL
PIX
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sur les factures qu’elles émettent. En contrepartie, elles peuvent demander
Quelles sont les conditions à remplir pour pouvoir récupérer la TVA ? En principe, les entreprises soumises à obligation de faire payer la TVA à leurs clients ont, en contrepartie, le droit de de-mander à récupérer celle qu’elles-mêmes payent sur leurs achats et importations dans le cadre strict de leurs activités professionnelles. Cependant, les entre-
base ne peuvent pas demander le rem-boursement de la TVA. Autrement dit, les micro-entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires modeste. Pour 2016, le seuil de
pour les activités d’achat-revente, de vente à consommer sur place et les pres-
autres prestations de services commer-ciales ou non commerciales. Toutefois, elles ont la faculté d’opter pour une dé-claration de TVA en envoyant une lettre recommandée avec AR au service des impôts des entreprises.
Peut-on la déduire directement sur ses déclarations futures ?Oui, mais les déductions doivent être mentionnées sur les déclarations de TVA. La TVA s’impute en priorité sur la TVA dont l’entreprise est redevable. Lorsque la taxe déductible est supérieure
à la taxe collectée, l’excédent constitue un crédit de TVA. Ce crédit peut s’impu-ter sur les prochaines déclarations ou sur une échéance future pour payer un
public (impôt sur les sociétés, taxe sur les salaires, etc.). Dans le cas où la déduction est exclue pour certains produits ou services (ca-deaux d’entreprises, dépenses de loge-ment pour les salariés), l’entreprise peut demander le remboursement de son cré-dit de TVA.
Comment se faire rembourser un crédit de TVA ?Le remboursement intervient annuelle-ment, trimestriellement ou par semestre. La demande de remboursement annuel
nimum. Le remboursement trimestriel
minimum. Quant au remboursement semestriel, il n’est applicable qu’aux en-
d’imposition (RSI), le montant minimum
Le délai d’instruction d’une demande de remboursement est de six mois. Pour ré-duire ce délai, il convient de joindre une lettre explicative et une copie des fac-tures à la demande.
URI-PRATIQUEJ
Le Monde des artisans mars/avril 2016
i www.service-public-pro.fr, rubrique « Fiscalité »
Comment récupérer la TVA payée à ses fournisseurs en France ?
LA QUESTION DSNJE SUIS UNE TPE ET JE N’AI PAS
Si vous passez par un expert-comptable ou un prestataire de paie, c’est à lui d’assurer le passage à la DSN de votre entreprise. Rapprochez-vous de lui pour connaître son calendrier de déploiement de la DSN et les éventuelles adaptations nécessaires à votre niveau. Dans le cas contraire, vous pouvez consulter les pages « Entreprise » du site www.dsn-info.fr pour connaître les éditeurs proposant des solutions logicielles conformes aux exigences de la DSN. Certaines pourraient être susceptibles de vous convenir.
Si vous utilisez le Titre emploi service entreprise (TESE) ou si vous souhaitez l’utiliser, son utilisation vous dispense de transmettre une DSN à compter de 2017. Votre centre TESE sera chargé d’établir les formalités et déclarations auxquelles la DSN se substitue.
Par ailleurs, les fédérations du bâtiment proposent une solution pour les TPE de leur secteur (rapprochez-vous d’elles directement si vous êtes concernés) et plusieurs autres fédérations ont engagé le recensement des produits de paie accessibles pour leurs secteurs : n’hésitez donc pas à contacter votre fédération professionnelle pour plus d’informations.
Source : dsn-info.fr
i Questions/Réponses
i www.letese.urssaf.fr www.dsn-info.fr
Vos droits
19
Le seuil d’effectifs déclen-chant le taux de participation à la
formation continue
sées en 2016, le taux unique de 1 % s’ap-plique à partir de 11 salariés (10 aupara-vant). En dessous de 11 salariés, les entreprises verseront donc une contribu-tion de 0,55 % de la masse salariale an-nuelle brute. Des règles de lissage des effets de seuil sont prévues pour les en-treprises franchissant le seuil de 11 sala-riés (article 15 LF 2016).
L’exonération de forfait so-cial sur les contributions pa-
tronales de prévoyance complémentaire
riés et leurs ayants droit concerne désor-mais les entreprises de moins de 11 sala-riés (contre 10 jusqu’au 31/12/2015). Les employeurs qui atteignent ou dépassent le seuil de 11 salariés en 2016, 2017 ou
ration pendant trois ans.
Désormais, les entreprises seront dispensées du paiement
du versement transport à compter de 11 salariés, pendant trois ans. Ensuite,
les trois années suivantes à respective-ment 75 %, 50 % et 25 %.
Cotisations d’allocations fa-miliales sur les salaires en
2016 sociale pour 2016 étend le taux réduit de cotisation d’allocations familiales aux sa-laires n’excédant pas 3,5 Smic (1,6 Smic auparavant) soit 3,45 %. Pour l’apprécia-tion de ce seuil, le Smic est calculé selon les mêmes modalités que pour la réduc-tion générale de cotisations patronales. Sur la base du Smic horaire au 1er janvier 2016 (9,67 s), le taux réduit est donc étendu, pour les salariés à temps plein n’ayant pas effectué d’heures supplémen-taires, aux rémunérations n’excédant pas
les salaires supérieurs à 3,5 Smic, c’est le taux normal qui s’applique, soit 5,25 %. La loi précise que la mesure s’applique aux cotisations dues au titre des rémunéra-tions versées à compter du 1er avril 2016.
Crédit d'impôt maître restaura-teur :
2016 (art. 19), il ne s’appliquait qu’aux res-taurants dont le dirigeant avait le titre. Dé-
sormais, les restaurants employant un sa-larié ayant le titre de maître restaurateur
d’impôt pour les dépenses engagées à compter du 1er janvier 2016. Le salarié doit être embauché en CDI ou en CDD de 12 mois minimum et pour un temps de tra-vail minimum de 24 h hebdomadaire. Le crédit s’élève à 50 % des dépenses relatives à la modernisation de l’établissement telle
titre, sur les trois premières années, dans la
d’impôt lors du renouvellement de son titre, celui-ci ayant lieu tous les quatre ans.
Investissement dans des impri-mantes 3D et robotique. La loi de
instauré un dispositif d’amortissement ex-ceptionnel sur 24 mois pour les impri-mantes 3D (au lieu de 10 en général), ac-quises ou créées par les PME entre le 1er octobre 2015 et le 31 décembre 2017. De la même manière, l’amortissement ex-ceptionnel de 24 mois sur les investisse-ments en robotique est prorogé par la loi de
ments acquis jusqu’au 31 décembre 2016.
RUBRIQUE RÉALISÉE PAR SAMORYA WILSON
d’effets de seuil, de cotisations patronales ou encore de titre de maître restaurateur. Tour d’horizon.
les mesures relatives aux TPE-PME
Le Monde des artisans mars/avril 2016
ZIN
KEVY
CH
LES COMMERÇANTS DOIVENT SE DOTER D’UN SYSTÈME DE CAISSE CONFORME AVANT 2018
les règlements de leurs clients au moyen d’un logiciel de comptabilité, de gestion ou d’un système de caisse
RATIQUE HAUTE-MARNEP
20
Cap sur l’Artisanat du futur !champardennaises, le Conseil Régional a lancé différents programmes dont un en
rester compétitives.
■ modernisation de l’outil de production,■ intégration de nouvelles technologies ou méthodes de production,■ -tique.
■ -binet extérieur pour la mise en place d’un investissement ou d’un plan d’action.Subvention de 50 % plafonnée à
■ D’aide à un investissement productif, subvention de
20 à 30 %
Attention ! Ce dispositif exceptionnel prend la forme d’un AMI (Appel à Mani-
est inscrit dans un calendrier précis et contraignant
Du 1er mai au 30 juin : les entreprises intéressées doivent faire acte de candi-dature au moyen d’un formulaire spéci-
-vront en retour un accusé de réception qui permettra de débuter les investisse-
-ture de la Région.
d’un diagnostic par la Chambre de mé-tiers et de l’Artisanat.9 septembre : date limite de dépôt des dossiers des entreprises dont la candi-dature aura été validée par la CMA.Courant octobre : examen des dossiers par le comité de sélectionDécision d’attribution des aides par la Commission Permanente du Conseil ré-gional en novembre.
Si vous envisagez un investissement -
risquer de manquer cette opportunité. La « fenêtre de tir » est étroite !
Le Monde des artisans mars/avril 2016
L’AIDE À L’EMBAUCHE PMECe nouveau dispositif court depuis
Il a le mérite d’être simple :■ Quelles entreprises ?Toutes les entreprises de droit privé de moins de 250 salariés, quelle que
■ Quelles embauches ?• CDI,• CDD d’au moins 6 mois,• Transformation d’un CDD en CDI,• Contrat de professionnalisation de plus de 6 mois.La rémunération du salarié ne doit pas
brut mensuel pour 35 h par semaine.■ Quelle aide ?
ans, pour un emploi à temps plein. En cas de temps partiel, l’aide est calculée au prorata.■ Peut-on cumuler les aides ? L’aide à l’embauche PME est cumulable avec la réduction générale de cotisations patronales sur les bas salaires (dispositif « zéro charge ») ou le CICE, mais pas avec les aides au retour à l’emploi ou à l’insertion.■ Comment la demander ?• L’inscription se fait sur le site www.embauchepme.gouv.fr
• Tous les trimestres, l’employeur atteste sur le site www.sylae.asp-public.fr que le
présent dans l’entreprise. L’aide est ensuite versée trimestriellement, par virement.
i
i Service économique | | [email protected]
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HAUTE-MARNE
21
Depuis le 29 février, cette action est entrée dans une nouvelle phase, avec le recrutement d’un second
chargé de mission, Yohann Ourion. Basé dans les locaux de la CMA de Haute-Marne, il va mener l’opération dans l’Aube
Flo-rine Delanoë, concentre désormais son action dans la Marne et les Ardennes. Ceci conduira donc à un doublement
expériences dans le développement du-
-ronnement, vous conseillera et vous ac-
-
consommation énergétique. Cette opéra-
de développement régional (FEDER), le
Conseil régional de Champagne Ardenne, l’Agence de l’environnement et de la maî-trise de l’énergie (ADEME) et le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat de Champagne-Ardenne.
Une opération régionale qui propose d’agir à trois niveaux■ Réduire les dépenses, en diminuant les consommations en énergie,■ Gagner en compétitivité, en choisissant des équipements plus performants,■ Réduire l’impact sur l’environnement, en favorisant le recours aux technologies
-velables.Pour mieux appréhender les différents
■ des interventions de diagnostic et de
conseil aux entreprises qui ont des pro-
lieu à des économies d’énergie (change-ment d’équipement, aménagement de locaux…). ■ des sensibilisations et des retours d’ex-périence par métiers,■
s’adressant aux principaux secteurs d’ac-tivité (boulangerie, boucherie, automobile, travail du bois, imprimerie, pressing, coif-
Rassemblant les bonnes pratiques par métier, ils mettent l’accent sur les princi-
éclairage, isolation, chauffage, climatisa-tion, eau chaude, matériel de production.
L’opération régionale « Économie d’énergie et artisanat », a été mise en place en 2009 par la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat de Champagne-Ardenne. Un animateur économique spécialisé intervenant donc dans les entreprises des quatre départements de la Région.
un nouveau visage
Économies d’énergie et artisanat
Le Monde des artisans mars/avril 2016
i Contact Aube/Haute-Marne | Yohann Ourion | | [email protected]
ENTRETIEN PROFESSIONNEL
mettre en conformité avec l’obligation faite à tout employeur de réaliser un entretien professionnel avec chacun de ses salariés tous les 2 ans.
Cette obligation concerne tous les salariés, y compris les apprentis.
Seuls les stagiaires et les intérimaires ne sont pas concernés.
d’évoquer avec lui ses perspectives d’évolution professionnelle :
Tous les 6 ans, l’entretien professionnel donne lieu
à un « état des lieux récapitulatif » :
• bilan des formations suivies,
•
• progression salariale ou professionnelle (changement de poste,
évolution hiérarchique, etc…).
L’entretien professionnel ou l’état des lieux récapitulatif doit donner lieu
à l’établissement d’un document écrit daté et signé
par le salarié. Une copie lui sera remise. Le document constituera
la preuve de l’entretien.
Le Code du travail ne prévoit pas explicitement de sanction pour les
entreprises de moins de 50 salariés en cas de non respect de cette
réglementation mais celles-ci sont laissées à l’appréciation du tribunal :
• constat d’un défaut d’entretien professionnel au cours
•
Formation à la mise en oeuvre des entretiens professionnels : obligations, conduite des entretiens, documents types, le 6 juin 2016. Contact : Aurélie Doern, 03 25 32 19 77.
i
R EPÈRES CONJONCTURE
83 %de la population a désormais
accès à Internet fixe à domicile. Les nouveaux
équipements s’envolent pour atteindre 58 % des 12 ans et plus pour les smartphones
(+12 points) et 35 % pour les tablettes (+6 points). 68 %
des Français se connectent quotidiennement à Internet.
Entre 2011 et 2015, l’usage des réseaux sociaux a progressé de
22 points chez les 25-39 ans et de 18 points chez les 40-
59 ans. La part des acheteurs en ligne reste stable (55 %)
mais le nombre et le montant des transactions progressent
(respectivement + 15 % et +11 % depuis 2013, source Fevad). En outre, la moitié
des Français consultent sur Internet des avis, notes et
commentaires. 87 % des acheteurs en ligne mobilisent
Internet comme source d’information en amont
d’un achat.
Source : Baromètre du numérique 2015. Étude réalisée par le Credoc
pour le CGE et l’Arcep (en face-à-face en juin 2015 auprès de
2 209 personnes représentatives de la population des 12 ans et plus).
Selon la Capeb, l'artisanat du bâtiment a clôturé l'année 2015 avec un repli d'activité plus marqué qu'attendu (-2 % en volume), malgré un 4e trimestre affichant un recul limité à -1 %. Il s'agit de la 4e année consécutive
de baisse d'activité pour les entreprises du secteur, par ailleurs marquée par une détérioration accélérée de l'emploi (15 000 emplois perdus). Les perspectives pour 2016 semblent plus favorables, avec une activité globale qui repartirait à la hausse (entre 0 et + 1%), comme celle de l'entretien-rénovation (entre +0,5 % et + 1,5%), l'activité dans le neuf ne baissant plus que de -1,5 % à -0,5% (contre -4,5 % en 2015). Source : Note de conjoncture de la Capeb, 4e trimestre 2015. Janvier 2016.
22
Le Monde des artisans Mars/avril 2016
l'apprentissage en chiffresLe ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de
Source : Note d'information N° 04 - février 2016, DEPP (Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance), ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
créations d'entreprises 2015D’après l'Insee, 525 100 entreprises ont été créées en France en 2015, soit 5 % de moins qu'en 2014.
Hormis un net repli des immatriculations de micro-entrepreneurs (- 21 %). Les autres créations
augmentent fortement (+ 13 %), particulièrement celles des autres entreprises individuelles (+ 28 %).
du mieux !L'enquête de conjoncture I+C pour l'UPA
au 4e trimestre 2015 note que l'activité des entreprises de l'alimentation et de la fabrication
s'est stabilisée (0 %) pour la première fois depuis de nombreux trimestres, tandis que
les artisans des métiers de service ont connu un repli limité (-0,5 %).
leviers à la création d'emploiSelon l'Observatoire +Simple des indépendants et des TPE, les dirigeants de TPE identifient prioritairement comme leviers à la création
d'emploi : l'allégement de la fiscalité des entreprises (79 %), la simplification du droit
du travail (67 %) ainsi que la simplification des démarches administratives (65 %).
RSE et performance Quelles que soient la mesure de la performance économique et la dimension de la RSE (responsa-bilité sociétale des entreprises), on observe un écart
de performance économique d'environ 13 % en moyenne entre les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE et celles qui ne le font
pas. (Source : France Stratégie, janvier 2016)
i
-2%
F
23
ORUM WEB
Retrouvez-nous sur le web ! LA RÉDACTION
Depuis plus de 20 ans, Le Monde des Artisans suit de près l’actualité et les métamorphoses de l’artisanat,
Première Entreprise de France. Le bimes-triel, soutenu par nombre de Chambres de Métiers et de l’Artisanat, est distribué à quelque 480 000 abonnés.Aujourd’hui, comme beaucoup d’arti-sans, nous entamons notre transition numérique. À l’heure où Internet s’est largement imposé comme un outil cru-cial de développement et de communi-cation, il était de notre devoir de dispo-ser d’une visibilité sur le net. Actualités,
témoignages : y accéder rapidement est une nécessité !
la nouvelle formule du magazine, lan-
infos, agenda, vidéo, etc. À terme, vous découvrirez les déclinaisons du mondedesartisans.fr, par région.
En outre, si l’envie vous prend, relayez donc notre naissance numérique sur les réseaux sociaux. Nous disposons d’un compte Twitter et d’une page Facebook.
Vos remarques et idées sont les bienve-nues ! Notre but est de rester à l’écoute des artisans et de leurs besoins, n’hési-tez donc pas à nous solliciter par mail ([email protected]).
* Prix de vente au numéro. Offre valable jusqu’au 30/06/2016. Tarif d’abonnement 1 an, France : 9 euros. En application de la loi n° 78-17 du 6 juin 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux informations vous concernant reproduites ci-dessus. LMA vous précise qu’elles sont nécessaires au bon traitement de votre abonnement.
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Téléphone .......................................................................... Fax ........................................................................................................................
E-mail .........................................................................................................................................................................................................................
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Les produits “ santé ” dans l’artisanat de boucheP. 22
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Le Monde des artisans mars/avril 2016
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OSMOND DAVID, Agencement de locaux, CHAUMONTNICOLAS STÉPHANE, Montages informatique, CIREY SUR BLAISETITUS-CARMEL MONIQUE, Services administratifs divers, VALS DES TILLESVATTANT DAVID, Petits travaux intérieur et extérieur, ARC EN BARROISVOILQUE BERNARD, Fabrication de coutellerie, NOGENTFABRE XAVIER, en bois, WASSYPATE FRÉDÉRIC, Fabrication et transformation de viande de porc, SARREYAERO’ COLORS, Peinture décorative sur tous supports, CHALINDREYVESAIGNE DIMITRI, Transformation et conservation de viande de boucherie, CHATEAUVILLAINHUSSON FRÉDÉRIC, Petits bricolages, CHAUMONTDUFOUR CÉCILE, Esthétique à domicile, TORCENAYCIESLAK CYRIL, Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment, ST DIZIERHUARD VAUDIN, Boulangerie-pâtisserie, ST DIZIERLACLOCHE GINO, Nettoyage divers, petits travaux de bricolage, ST DIZIERBORDAS NICOLAS, Montage de pneumatiques, MARACGUILLAUME MICKAEL, Plaquiste, CHALANCEYPAYO FREDDY, Désinfection, désinsectisation, ATTANCOURTCALMEAU MAXIME, Services à la personne, VAUX SUR BLAISEDEBRABANT LUDOVIC, Réparation d’autres biens personnels, VILLIERS SUR SUIZEBOLLET JÉRÔME, Mécanique automobile, GENEVRIERESSOUHIARD DAMIEN, Nettoyage automobile, FONTAINES SUR MARNEFILIPPIG ROMAIN, Travaux de peinture, JOINVILLEAU REGAL, Restauration rapide sur place et à emporter, ST DIZIERTAGHOUTI ABLOFIVE, Nettoyage courant des
bâtiments, VOILLECOMTEBABLON JOEL, Mécanique automobile, CHAUMONTBEL FABRICE, Petit bricolage, CHAUMONTBERGER JEAN-MARC, Maçonnerie, COUBLANCBLERIOT LUDOVIC, Boulangerie-pâtisserie, FAYL BILLOTBRESSER SÉVERINE, Aide à la personne, ROUVRES SUR AUBECLIVIO MAUD, Fabrication de vêtements sur mesure, CHAUMONTFRANQUET ANNICK, Couture et retouches, CHAUMONTGUARNERI CHRISTOPHE, PlomberieBROUSSEVAL
JACQUES FRANÇOIS, Travaux d’installation d’équipements thermiques et de climatisation, MARNAY SUR MARNELAGLER MARIE-CHANTAL, Secrétariat, NEUILLY L’EVEQUEPRAIRIAL DIDIER, Plats cuisinés à emporter, MOESLAINSPROTOY RÉMI, Menuiserie, THIVETSCHMITT PASCAL, Plomberie, FRONCLESSEGAIS MARION, Coiffure à domicile, LANGRESTALBOTIER REMI, BOUZANCOURTGOUJARD ÉVELYNE, Accompagnement administratif, CHAUMONTVERNEY SÉBASTIEN, Plomberie chauffage, CHAUMONTVERNIER EVELYNE, Réparation d’ordinateurs et d’équipements périphériques, NOGENTWICHLACZ FLORA, Esthétique à domicile, MONTOT SUR ROGNONBERGER PIERRE, Petit bricolage, ST DIZIERBIDAUT FABIENNE, Ambulances, BOLOGNEBURAGLIO SÉBASTIEN, Maçonnerie générale et gros œuvre, FAYL BILLOTCARLOT FRANCINE, Coordonnateur ambulancier, CHATEAUVILLAINDUCOULOUX MARIE-LINE, Atelier de retouches et créations, CHAUMONTSTASSE GÉRARD, Maçonnerie, NEUILLY
ÉPERTOIRE DES MÉTIERS HAUTE-MARNE
cessationsSARL AB CHAUFFE SANIT HABITAT 52, Plomberie sanitaire, RIMAUCOURTMALET MARIE-PIERRE, Fabrication de coutellerie, NOGENTGUERARD ROLAND, Installation électrique, DOULAINCOURT SAUCOURTBERTRAND BRUNO, PERTHESSARL CHAOUI, Boucherie charcuterie, ST DIZIERBURET YVETTE, Commerce de détail de fleurs, ST DIZIERSARL R-2C CHEZ CHANTAL, Préparation de plats à emporter, RIZAUCOURT BUCHEYLA FLORENTINE, Boulangerie pâtisserie, FAYL BILLOTPERRET REMY, Production d’eaux-de-vie, ROLAMPONTCOUDERT MIREILLE, Coiffure à domicile, ST DIZIEREURL RÉNOVATION DU PERTHOIS, Revêtement des sols et des murs, PERTHESVERHAEGE BRANDON, Création graphique, photographie, VALS DES TILLESEST FUNÉRAIRE, Travail de la pierre fabrication d’articles en granit, CLEFMONTBERNIER JEAN-CLAUDE, Sciage, VILLIERS EN LIEUHENRY JEAN-MARC, Fabrication et pose de fermetures métalliques, PAILLY (LE)CORMORAND GILLES, en bois, BOURMONTTAPIN FRANCIS, Préparation de sandwiches, CHAUMONT
LE SYRACUSE, Pizza à emporter, FAYL BILLOTCHAMPAGNE LUC, Travaux de maçonnerie, PREZ SOUS LAFAUCHEROYER MAXIME, Travaux de démolition, POISSONSSARL FRONZAROLI ET FILS, Fabrication meubles, BETTANCOURT LA FERREERAPHAËL GUILLAUME, Installation
ALONG JEAN-MICHEL, Boulangerie-pâtisserie, CHAMPSEVRAINEFABERT BRUNO, Contrôle technique automobile, JOINVILLEFRIONNET JEAN-MARTIAL, BANNESDODIN DENIS, Vente de fleurs, BLAISYKELLER VIRGINIE, Boucherie charcuterie, ST DIZIERBOFFY NATHALIE, pour enfants, décoration, CHAUMONTBOULANGER LUDOVIC, Couvreur zingueur, CHAUMONTSARL TOPLA, Installation électrique, EUFFIGNEIXSARL TOPLA, Installation électrique, SEMOUTIERS MONTSAONDARCOURT BERNARD, Couverture zinguerie, SIGNEVILLESIMON JACKY, Coiffure en salon, LANGRESKUNTZ CHRISTIAN, Travaux publics et terrassements, MERTRUDTENCHENI OLIVIER,
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TOURNEBISE ALAIN, Peinture-plâtrerie, LAFERTE SUR AUBEFLORALE, Commerce de détail de fleurs, WASSYFERRAND JOËLLE, Coiffure en salon, LANGRESPL JACQUES TAXIS - TRANSPORTS DE COLIS - LOCATION, Taxis, LANGRESL’OSTOREA, Pizzeria, ST DIZIERDIAZ COIFFURE, Coiffure à domicile, CHAUMONTBOURAOUI SAFIA, Coiffure en salon, ST DIZIERGIROD RAPHAEL, Travaux de couverture, zinguerie, JONCHERYNIVERT DENIS, MANDRES LA COTEEURL TAXI COLETTE, Taxi, transport de malades assis, RIZAUCOURT BUCHEYVEDRENNE CYRILLE, Installation électrique, CHAUMONTAKTIF-CONSTRUCTION, Construction d’immeubles, LANGRESLOUIS BENJAMIN, Préparation et vente de pâtes artisanales, plats à emporter, WASSYPKLM, Préparation de spécialités
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BIDAUD JESSY, Nettoyage, VILLIERS EN LIEULAFORGUE PATRICK, Fabrication et réparation de tous produits d’optique et de lunetterie, ST DIZIERCATOIRE MARIE, Coiffure à domicile, VILLEGUSIEN LE LACDVLF METAL, métalliques, remise en état, MANDRES LA COTEBEGNY DOMINIQUE, Menuiserie, LEFFONDSDA ROCHA MICHEL, Coiffure en salon, MARCILLY EN BASSIGNYPITOIS BRIGITTE, Fabrication d’articles
COTTE GAEL, Travaux de maçonnerie générale, CHAMARANDES CHOIGNESPRESTO PIZZA, Préparation de pizza, plats à emporter, CHAUMONTPIDOFF GENEVIEVE, Terrassements, ARNANCOURTBRAGARD INFORMATIQUE, Réparation informatique, ST DIZIERR’COIF, Coiffure, ST DIZIERIDDIR DJACKMEL, Terrassement, JONCHERYTAGAUX AUDREY, Pizzas à emporter, grill, AGEVILLEAU REGAL, Kebab, pizza, sandwicheries, pâtisseries, glaces, boissons sans alcool, ST DIZIERGINGEMBRE MARIE-FRANCE, Prestation de service : manœuvre, EPIZONBOTTER MARTCHELLO, Carreleur, PAILLY (LE)BOURNOT SYLVIE, Vannerie, CHAMPSEVRAINE
De décembre 2015 à février 2016
Le Monde des artisans mars/avril 2016
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F OCUS MÉTIER
Le Monde des artisans mars/avril 2016
Une formation nécessaire« Les règles, les réglementations et les technologies afférentes à notre métier évoluent en permanence. Partant, notre seule option viable est aujourd’hui de "suivre le mouvement", à travers une mise à jour régulière des savoirs et des savoir-faire. Seule une veille technologique active, accompagnée de formations
supplémentaires, permettra aux artisans de maîtriser les dernières innovations du marché. Une vision globale du bâtiment, sous l’angle de la performance énergétique et des économies d’énergie, s’avère également incontournable pour fournir les conseils et préconisations pertinentes attendues par la clientèle. Nous envisageons en ce sens l’élaboration d’un parcours global du BTP, dans lequel l’artisan pourrait s’intégrer, poursuivre sa formation et compléter ses connaissances. Pour que le simple fait de dire : "Je suis plombier chauffagiste Je suis compétent" dans la tête des gens. »
Haute technicité
avec le virage technologique du bâtiment. Car seule une mise en œuvre sans faille, en amont comme en aval (étanchéité, isolation de l’enveloppe, minimisation des ponts thermiques, orientation de la construction, étude des apports de lumière) et des équipements de pointe (générateurs, compteurs d’énergie communicants)
grâce à des labels s’avèrent également indispensables. C’est un critère de choix pour les clients, fortement incités à faire appel à un artisan labellisé "Reconnu Grenelle Environnement" pour leurs travaux d’économie d’énergie. Cette éco-
l’engagement complet du plombier chauffagiste couvreur dans la rénovation énergétique, pour laquelle il joue un rôle moteur. »
Sans oublier la maintenance
« S’approprier et se montrer actif sur le marché de la maintenance sera
probablement une autre clé de la survie de notre métier. Sans cela, les énergéticiens et les
grandes entreprises de services, qui proposent des contrats d’assurance suivis, se feront un
plaisir d’exécuter le travail à notre place… Sans parler des auto-entrepreneurs et de nos concurrents
illicites issus de cette "Uberisation de la société" qui nous inquiète tant. En tant que professionnels référents du secteur, nous devons être en mesure de proposer la maintenance à nos clients, mais également un panel de services spécifiques en option (ventilation, diagnostic thermique, etc.). Cela veut dire aussi être en mesure, en tant qu’organisation,
de donner aux artisans qui travaillent seuls ou en petits effectifs les moyens de sous-traiter
et d’externaliser certains travaux, au besoin. S’inscrire dans une démarche globale, en
reprenant la main sur la maintenance et l’entretien pour conserver le lien direct
avec le client : voilà notre défi pour demain. »
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Plombiers chauffagistes couvreurs
Demain est un challenge
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RUN
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« Pour que le simple fait de dire : "Je suis plombier chauffagiste" immédiatement : "Je suis compétent". » Bruno Gal
P RESTIGE
Le Monde des artisans mars/avril 2016
Inspiration sans limites
Le créateur sort deux collections par an (printemps-été, automne-hiver). En 2016, « nous lançons le thème du jeu qui se déclinera en quatre catégo-ries de boutons de manchettes : simu-lacre (des boutons fabriqués notam-ment avec d’anciens yeux de poupées en pâte de verre), chance (les quatre rois du jeu de carte m’ont entre autres inspiré), compétition, vertige », liste-t-il, énigmatique. Les matières qu’il uti-lise sont très variées : nacre blanche, nacre grise, os, ébène, porcelaine, ivoire, bois, troca (coquillage)…
SAMUEL GASSMANN
Samuel Gassmann, 41 ans, est le seul en France à fabriquer des boutons de manchettes à la main. Son imagination n’est jamais à court d’idées, et les matériaux originaux qu’il cisèle au rythme de ses collections séduisent les esthètes du monde entier.
Un pur autodidacte
Diplômé en histoire de l’art, Samuel
Gassmann a d’abord été journaliste
audiovisuel et com-missaire d’exposition
spécialisé dans l’art contemporain. C’est un reportage sur la
mode masculine qui réorientera sa vie : le
bouton de chemise en nacre l’emmène
vers la redécouverte du bouton de man-chette. Une révéla-
tion. « La forme que j’ai conçue épouse
parfaitement le poi-gnet de la chemise
autour du bras, qui n’est jamais
à 90 degrés. »
« La forme que j’ai conçue épouse parfaitement le poignet
de la chemise autour du bras »
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Le Monde des artisans mars/avril 2016
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2009
Création
de la société.
Début 2012
Samuel dessine
une chemise pour
la prestigieuse
Arts & Science.
Fin 2012
Création du site
web de vente
en ligne.
2014
Intégration de
Ateliers de Paris,
un incubateur
pour les marques
de moins de
cinq ans.
2015
Lancement de
l’alliance double
chez Colette.
2015
Donatienne,
épouse de
l’entreprise en
tant que salariée.
2016
Lancement
et embauche
d’une assistante
en production.
Savoir-faire unique
Les « liens » ou « ponts » en argent sont polis douze heures dans des billes de porce-laine en mouvement… « Ce qui les rend plus solides. » Samuel invente ses outils comme il a inventé son métier. Avec un maquettiste, ils dessinent tout sur ordinateur, et impriment en 3D les prototypes en cire. Samuel travaille ensuite avec un fondeur ; il obtient ses liens bruts de fonte par le procédé de la fonte à cire perdue traditionnelle. Il nettoie, émerise (plusieurs étapes), polit (plusieurs étapes), et prépare/orne ensuite chaque lien.
Une clientèle très « select »
Les clients de Samuel sont des grands magasins et concept stores triés sur le volet. « Je les rencontre pen-dant la Semaine de la mode qui a lieu en janvier et en juin. » L’entrepreneur réalise 60 à 70 % de son chiffre
Allemagne, Australie, Mexique…). Une paire de bou-tons de manchettes coûte entre 100 et 300 euros. Sa femme Donatienne l’aide pour l’administratif. Lauréat d’un prix, il aura en 2016 une assistante, subvention-née par la Mairie de Paris, pour l’aider à la produc-tion. « Cela me dégagera du temps pour les relations publiques, le commercial. »
Diversification
Samuel a lancé en février 2015 une gamme ingénieuse de
peuvent cacher diamants et gra-vures. « Nos bijoux, qui marchent
bien, nous ont permis par réper-cussion de vendre beaucoup
de boutons de manchettes. » Il compte développer le site
Internet de l’entreprise, qui réa-lise 10 % du chiffre d’affaires. Samuel envisage aussi « une collaboration extérieure avec
un fabricant de chemise à forte notoriété, car tout le monde nous
demande des chemises… ». Il a déjà fait des prototypes de studs
(boutons pour les plastrons de smoking) et de nouvelles bagues
encore plus recherchées. Petit bouton de manchette ira loin. www.samuelgassmann.comi
Des boutons de manchettes faits à la main
IE D'ARTISANS
Le Monde des artisans mars/avril 2016
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Il y a des artisans qui ont une vision de leur métier qui dépasse son simple exercice. Les voilà qui se mobilisent pour diverses causes locales, faisant rayonner d’une autre façon leur savoir-faire au cœur
ou l’altruisme, leurs entreprises s’en retrouvent ragaillardies… de l’intérieur. Voici trois « caractères » d’artisans engagés et donc trois types de rencontres faisant fusionner des univers plus ou moins proches. Car ce qui fait la réussite de toutes ces associations, c’est que les plaisirs s’emmêlent et s’en mêlent…
IMPLICATION LOCALE
,
Ce club d’entreprises mutualise des fonds qui participeront à la revalorisation du patrimoine local ; il se réunit quatre ou cinq fois par an pour choisir les dossiers qui seront dotés et qui lui arrivent par la Fondation du patrimoine.
; il s’inscrit ainsi dans la droite lignée familiale. « Nous
, rappelle Effet indirect,
e soutenue
», précise cet idéaliste totalement désintéressé.
L’héritier : ÉTIENNE COTTENCEAU, maçonnerie et taille de pierre
« Construction et… patrimoine »
SARL Cottenceau
Étienne
Hilaire-du Bois) | fondation-
patrimoine.org
i
LE MÉCÉNAT EN QUELQUES CHIFFRES• 12 % des entreprises françaises sont des mécènes. Parmi elles, il y a 79 % de TPE (1 à 9 salariés) et 19 % de PME (10 à 249 salariés).
• Elles agissent surtout au niveau local : 73 % des mécènes, à hauteur de 25 % du budget consacré nationalement au mécénat.
• Leurs cinq motivations principales : contribuer à l’intérêt général ; valoriser l’image et la réputation de l’entreprise ; construire des relations avec les acteurs du territoire ; exprimer, incarner les valeurs de l’entreprise ; développer de nouvelles relations avec ses partenaires.Source : Admical CSA 2014
,
, poursuit celui dont le
tradition montpelliéraine (l’entreprise a obtenu le label Entreprise du Patrimoine Vivant en 2015).
, continue celui qui a été accueilli à Pézenas, dans une
Que fait-il avec tant de flamme ? Ici, du début du
explique-t-il.
celle de Richard Bohringer comporte deux pieds
droits ;
, plaisante
commune.
Le Monde des artisans mars/avril 2016
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VIE D'ARTISANS LE MÉTIER… PLUS LOIN !
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L’ami : FRANÇOIS SIFFRE, faïencier
« Terre et… pavés »
Pendant trois semaines, chaque été, la Maison Tête (12 personnes) sort de son circuit habituel de diffusion aux particuliers : trois magasins, ainsi que les foires et salons (qui représentent 70 % de son CA). «
-
-
Les festivaliers aiment la musique, la convivialité, et cela s’accorde à mer-veille avec le fait de bien manger et de bien boire. Pour preuve ? « Ces clients
-
un dîner », se souvient, amusé, Pierre Garros. Ce dernier a racheté l’entre-prise en 2012 et poursuivi un parte-nariat qui lui permet de voir devant lui . Au-delà du chiffre d’affaires réalisé lors du festival,
-
L’artisan reconnaît que
-. Pour cela, il fait aussi
partie du comité de soutien de l’évé-nement et lui verse quelques deniers.
L’épicurien : PIERRE GARROS, foies gras et plats du Gers
« Nourriture et… musique »
maisontete.com | jazzinmarciac.comi
François Siffre (au milieu) avec Michel Bouquet (à gauche).
O PINION
Le Monde des artisans MARS/AVRIL 2016
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Les NBIC – nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives – sont en train de changer la face du monde. Nos sommes tous concernés par la nouvelle économie qui est en train de naître. Les artisans ne doivent pas rater le coche…
LMA : Sommes-nous en train de vivre une nouvelle révolution industrielle ?Nicolas Bouzou : Oui. Et s’il est certain que l’artisanat passera cette révolution
ce n’est pas sûr… Je m’explique. Voyageons en
vannier fabriquant des paniers et vivant de troc. Le port du Pirée se développe. Soit vous prenez cet état de fait pour la source d’expansion extraordinaire qu’elle est et vous apprenez à échanger avec des personnes qui vivent de l’autre côté de la mer, vous vous faites payer en or et non plus en huile d’olive et en vin ; soit votre commerce est… mort. Ce type de changement est à la mesure de ce que nous vivons des métiers de demain, à horizon 2050, n’existent pas encore…
C’est un bouleversement économique ?N. B. : Il est économique, social et poli-tique. Quand il y a de grands mouve-
-naires naissent : nous tardons à entrer dans ce nouveau cycle qui s’ouvre car nous sommes bloqués par les charges sociales, l’hyper-régulation, l’interpréta-tion rigoriste du principe de précaution… Les enfants des NBIC sont l’imprimante 3D, Uber (car au cœur de son avantage concurrentiel, il y a un algorithme infor-matique), la robotique, Airbnb*, etc. On
faire un 13e mois avec Airbnb… Les propriétaires payent despas la Sécu. Ainsi, la différence entre acti-vité et travail va devoir être reformulée ; il va falloir changer 80 à 90 % de notre façon de voir les choses ! Notre capacité
des taxis avec Uber reflétera notre capacité à régler des pro-
les secteurs de l’économie.
Comment la transition peut-elle être sereine pour l’artisan ? N. B. : En préservant ses valeurs. Les grandes périodes de changement
sont celles où les valeurs esthétiques reviennent au premier plan ! En effet, si on laisse toutde la civilisation. L’artisanat survivra
c’est l’individualisation de l’offre, la qualité (moins et mieux) et l’esthétique. Les artisans ne doivent faire aucune com-promission sur ces trois valeurs ! En revanche sur les façons de les satis-faire, là il faudra tout changer ; ceux qui ne s’adapteront pas disparaîtront. Les valeurs cardinales que Platon évoque dans sont celles que les artisans doivent défendre dans leurs entreprises : la tempérance (c’est vous qui restez les maîtres du robot), la pru-dence (faire, mais en faisant attention), le courage (changer tout de suite, ne
faites *Airbnb : plateforme communautaire de location et de réservation de logements de particuliers.
« L’artisanat survivra à l’ère des NBIC car l’artisanat c’est l’individualisation de l’offre, la qualité (…) et l’esthétique »
+ BIO2006 : Création du cabinet
2011-2014 : Chroniques quotidiennes à la télévision
2013 :
livre fondateur pour l’auteur
quant à son analyse de la grande mutation économique, sociale
et politique actuelle.2015 : Création avec Pierre Bentata
du Cercle de Bélem, qui regroupe des intellectuels européens et
vise à construire un espace de pensée européen.
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