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Le Monde illustré (1857) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Le Monde II Lustre 1857

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Le Monde illustré (1857)

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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Le Monde illustré (1857). 1918/03/16.

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Page 3: Le Monde II Lustre 1857

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LE SOLDAT DE LA QUATRIÈME ANNÉE DE GUERRE. (Composition du peintre Paul Robtin.)

Le printemps arrive à grands pas, — le quatrième printemps depuis que l'Allemagne a déchaîné l'abominable tuerie! — C'est l'époque où se produisentles durs combats. L'ennemi parle, sans répit, de la grande offensive prochaine. Voici celui qui. plus rude, plus vaillant que jamais, attend de pied ferme,

la ruée des boches, murmurant son admirable, son héroïque: Passeront pasl".

Page 8: Le Monde II Lustre 1857

98 LE MONDE ILLUSTRÉ

CHRONIQUE DE LA SEMAINE

L'OURAGAN RUSSE

A Pétrograd, le jeudi, 23 février 1917. Le

soleil brille : il fait doux: trois ou quatre degrés à

peine au-dessous de zéro. Une Française, mariée

à un Russe, est sortie de chez elle, pour respirerl'air presque printanier ; un peu fatiguée d'avoir

circulé, elle monte dans un tramway sur la pers-

pective Newsky. A la hauteur de Notre-Damede Kasan, une foule énorme barre la large rue.

Dans le tramway qui est plein, tout le monde

s'agite. On cherche à voir à travers les fenêtres

dont un reste de gelée givre les vitres. — «Que

se passe-t-il ? Ce sont les ouvriers de l'usine

Poutiloff qui se sont mis en grève : ils reviennent

de manifester à la Douma. » Presque aussitôt

on voit des cavaliers galoper le long des trottoirs :des cosaques paraissent, le fusil au dos, la piqueau poing, et, au-dessus de la foule s'érige l'ai-

grette noire des policiers à cheval. Les grévistes

passent, sérieux et dignes, encadrés par la

police : une multitude !es suit en poussant deshourras.

Le tramway s'est arrêté. Notre compatriotea repris sa marche. Elle regagne à pied son do-

micile, situé fort loin, près du Théâtre Marie :elle habite là chez une amie, Française elle

aussi, elle aussi mariée à un Russe, officier dela marine du Tsar. Ce quartier écarté est si

paisible et silencieux qu'aucun écho de la mani-festation n'y est parvenu. La nuit est tranquille.Le lendemain matin, cependant, on apprendpar les fournisseurs que nombre d'usines sonten grève et que la police impériale a procédéà l'arrestation de plus de mille ouvriers. Tout desuite les vivres ont renchéri : une petite mesurede pommes de terre qui, la veille, valait douze

sous, se vend 5 roubles (10 francs). La Françaisesort de chez elle ; elle veut voir : sur la Perspec-tive, noire de monde, les cosaques déblaient la

chaussée ; la foule les acclame ; ils rient. Le

jour suivant, quel étonnement ! Les journaux ne

paraissent pas, les ponts de la Néva sont gardéspar des patrouilles, les divers quartiers de laville ne communiquent plus entre eux ! Onraconte qu'un officier à qui ses soldats refusaientd'obéir, a tué de trois coups de son revolver,deux femmes et un homme. Quelques magasinsont été pillés ; partout

la foule s'amasse encriant : du pain ! A quoi rime ce mouvement

populaire ? Pourquoi cette insubordinationsubite ? On ne sait pas. On sent, on devine quel'heure est grave ; on a peur ; on redoute l'in-connu. Le dimanche on apprend que tous lesministres ont donné leur démission. L'empereur,qui se trouve sur le front, est-il prévenu ? Nerentrera-t-il pas dans la capitale ? On l'ignore ;personne ne parle de lui. Du quartier Marienskion entend au loin des rafales de mitrailleuses :on se bat donc dans les rues ? Qui ? Pourquoi ?Cependant, comme le théâtre Marie est tout

proche et affiche, pour ce soir-là un ballet, lesamis de la dame française qui ont pris des billets

pour cette représentation décident de n'y pasmanquer. A minuit ils rentrent, ramenant deux

amis, — deux voisins, — avec lesquels on va

prendre le thé. La représentation du ballet s'est

passée très paisiblement : toutefois il y avaitdes vides dans la salle ; mais, à la sortie, beau-

coup d'automobiles de maîtres stationnaientdevant les portes.

Le lundi, dès le matin des agents de police se

présentent dans les maisons, et avertissent leshabitants paisibles de ne pas sortir: de tous côtésentre amis, on se téléphone:

— « Savez-vousce qu'il y a ? — Non : la grève, dit-on. — Eh

l'empereur ?- On lui a télégraphié : il n'a pas

répondu ». Et les communications se succèdent,sans interruption : on échange les nouvelles

qu'on apprend, de récepteur à récepteur. C'estainsi qu'on est informé, dans cette même journéed'un oukase du Tzar renvoyant la Douma. Unsentiment de consternation gagne de fil en fil,d'autant plus intense qu'on se parle sans se voir.La Douma renvoyée ! Mais c'est la Russie livréeaux germanophiles, la guerre perdue, le paystrahi ! Que dit l'Assemblée ? Elle va obéir.Elle se dispose à se séparer. Allo 1 allô ! Non ! Elle

résiste : une chose inouïe vient de se produire :une femme, Mme Sonia Mozozowa, est entrée

au palais des députés en criant : — « j'amènel'armée ! » Grand émoi : les représentants qui

déjà s'apprêtaient à quitter le palais de Tauride,

reprennent place : le régiment Wolhynski et une

bonne partie du régiment Preobajensky sont

massés devant les grilles et en protègent les

abords. Sonia Mozozowa les a rencontrés dans

la rue ; elle a crié : « Ala Douma » ; ils l'ont suivie.

L'assemblée, subitement réconfortée, a reprissa séance : elle s'occupe à rédiger une constitution;la Révolution est faite. C'est fini.

Evidemment, vu ainsi, c est très simple : cen'est pas de cette façon que l'histoire, plus tard,relatera ces événements : ellejy ajoutera toutessortes de considérations nées de la connaissancedes faits postérieurs à l'ouragan. Mais je'douteque ses récits plus circonstanciés, atteignentau degré d'émotion du simple journal que noussuivons ici, journal où la Française que nousmettions tout à l'heure en scène, a consigné ses

impressions. Autour d'elle on paraissait rassuré,sinon satisfait : le trône des Tsars venait de

s'effondrer ; mais de cela, personne ne semblait

troublé ; c'était un simple incident. Ce qui

frappait, c'était la comparaison entre cette

révolution rapide et l'autre, la vraie, la grande,la révolution française d'il y a cent vingt-cinqans ; comparaison tout à l'honneur de la Russie :

songez donc : en cinq jours, sans massacre, sans

échafaud, sans pillage : quelques morts dans letumulte de la rue : rien d'autre ! Notre com-

patriote, elle, n'était pas aussi optimiste : on

souriait de ses inquiétudes. Pourtant le soirde ce lundi fameux, dans le silence du quartierMarienski, alors que les deux familles réunies

devisent tranqui lles, une fusillade crépite sousles fenêtres. Vite, on éteint l'électricité, afin de

ne pas offrir une cible trop visible, les maisonsrusses n'ayant pas de volets. D'où tire-t-on ?

Contre qui ? On attend dans l'angoisse, poussé,malgré la crainte, vers les fenêtres. Toutes leslumières de la rue sont éteintes : le silence planede nouveau. Et tout à coup, une nouvelle dé-

charge éclate : des cris percent la nuit ; on voit

des gens, des femmes surtout, fuir à toutes

jambes : quelqu'un se hasarde à ouvrir, et se

penche : on se bat, à cent mètres de la maison,sur la droite, devant la caserne de la Garde; une

foule immense grouille sur le pont, le long ducanal : des hurrahs formidables s'élèvent. Enmême temps une seconde fusillade à gauche :les révolutionnaires attaquent une autre caserne,celle des équipages de la Baltique : la lutte

s'étend jusqu'au canal Catherine : du toit des

maisons, les mitrailleuses de la police, dirigentun tir plongeant sur les assaillants qui

amènent

des autos blindées: toute la rue est un champ de

bataille ; personne, dans la maison, ne songeà se coucher : on s'est réfugié dans un petitsalon qui donne sur la cour; non sans courir,de temps à autre, jusqu'aux fenêtres de la

salle à manger qui prennent vu" sur la rue. Unedes dames prie à genoux et récite son chapelet,et l'on a traîné une grande armoire, pleine de

linge et de vêtements, pour protéger le petitlit ou dort profondément, malgré le vacarme,un enfant de quatre ans. A trois heures du matin

on est encore là, debout, terrifié, les coups de

feu ne cessent pas.

** *

Et madame Marylie Markovitch, — c'est le

nom de celle de nos compatriotes, (Amélie de

Néry) qui fut témoin de ces événements, — con-

tinue à noter, au jour le jour, ce qu'elle aperçoitde sa fenêtre, ou, quand le cyclone semble s'a-

paiser, ce qu'elle court voir au hasard de rapides

explorations par les rues de la capitale en con-

vulsions. Il résulte de ces notes un livre surpre-nant de sincérité et de vie, quelque chose comme

le cinéma d'une révolution : à le lire on voit,comme elle, les automobiles armées de mitrail-

leuses et empanachées d'une loque rouge cla-

quant au vent, lancées à folle vitesse et bondis-

sant comme sans direction, — la joie des foules

regardant brûler la prison, et poussant dans les

flammes, avec des cris de joie, toute la paperasseadministrative des livres d'écrous, des registresde police, des dossiers, des passeports.

— Ici

on s'amuse à jeter par les fenêtres buffets et

armoires sans avoir pris la précaution d'en

retirer la vaisselle et le tout se brise sur les dalles

avec un fracas réjouissant,— ailleurs c'est un

traineau plat qui passe, portant un corps recou-

vert d'un drap blanc : un renflement du linceulsur la poitrine permet de supposer qu'il y a là-dessous une tête coupée. Des taches de sang ma-

culent la misérable enveloppe. Et tout le dramese joue parmi une population avide de tout voir,amusée de ce grand changement, —une popu-lation d'écoliers subitement délivrés du maitreet qui pronostiquent une perspective de congésindéfinis. C'est nouveau, ça distrait : le reste

importe peu. (La révolution russe vue par une

Française, )Puis, un beau jour, au réveil, tout est calme :

plus de cris, plus de coup de feu : la vie a reprisson tran-tran d'autrefois : le petit traîneau des

laitières matinales va de porte en porte : les

ménagères, cabas au bras, attendent leur tourde pain devant les boutiques. Elles causententre elles et échangent avec les passants des

réflexions joyeuses. Tout le monde a l'air de laconfiance : les commis vont à leur bureau, les

promeneurs flânent sur les trottoirs, des femmes,des jeunes filles trottent dans la neige. Vite,Mme Marylie Markovitch est dehors : près du

pont du canal un orchestre de cuivres joue laMarseillaise ; plus loin on sert gratuitement auxsoldats du thé et du pain. Toujours des autos

passent pleins de miliciens armés jusqu'auxdents : une grande affluence autour de l'hôtelAstoria, naguère le plus select de Pétrograd :c'est une ruine, on marche sur les vitres et les

glaces pilées ; les pieds se prennent dans deslambeaux boueux qui ont été des rideaux desoie ; partout 1111chiffon rouge recouvre le chiffre

impérial : grande affluence aussi devant le palaisde M" Kchetinska, la célèbre danseuse qui futl'amie du Tsar alors que celui-ci était encore

grand duc : c'est là que s'est logé Lénine, retour

d'exil, et quelquefois il daignc paraître au balconet adresser un geste a ses adorateurs. Justementle voici : toutes les têtes se lèvent, on applaudit.Lénine est un petit homme sans majesté : même

juché sur son balcon il n'est guère imposant:il a un visage pâle, terminé par une barbe noireen pointe. Des boutons en brillants ornent sesmanchettes : c'est un révolutionnaire élégant.Il parle : on l'entend à peine : pourtant on com-

prend que, de sa harangue, il ressort qu'ondoit terminer la guerre au plus vite et procéderau partage des terres. On approuve, on se bous-

cule, on crie, on rit, on chante.

Elégante, sa femme l'est encore plus que lui ;on la voit, chaque jour, passer sur la Perspectivedans une confortable automobile, sortie peut-êtredu garage de la danseuse ; elle porte des toi-lettes signées, semble-t-il, de quelque grandcouturier de Paris — ou de Berlin.

Extraordinaire ce monde nouveau qui semblené d'un tremblement de terre : de l'empereur,de l'impératrice, de la Cour, personne ne parle,à vrai dire personne n'y pense plus : à peines'est-on intéressé un instant au petit Tsarewitch

lorsqu'on l'a su gravement malade de la rou-

geole. Cependant il y a encore des rouages del'ancienne machine gouvernementale qui fonc-tionnent tout seuls, comme mus par la force

acquise— ou par l'habitude : d'autres se sont

arrêtés net, brisés : si quelques très rares espritscomprennent que le navire de l'Etat fait eau et

qu'il va sombrer, on les raille, on les traite de

pessimistes, on rit de leurs mauvais présages.Mais voyez danc ! Comme tout est calme :comme tout le monde fraternise ! Partout desmanifestations militaires : les soldats défilenten chantant par les rues ; les écoles défilent, lesfemmes défilent. Tout le monde chante la Mar-seillaise — et comment ! —

tout le monde agitedes drapeaux. Les tramways circulent, pleinscomme ils ne l'ont jamais été : jadis ils étaientinterdits aux soldats ; maintenant que la révo-lution a fait ceux-ci libres et égaux aux autres

hommes, ils passent leurs journée à se faire

véhiculer, obstruant l'intérieur, les plate-formes,

pendus en grappes le long des appui-main de

cuivre, s'accrochant aux moindres saillies,

suspendus les uns aux autres comme de mons-trueux essaims. — Des enfants, ivres de leur

indépendance. Mais maintenant, qu'ils l'ont

conquise, la révolution est faite : encore une fois,c'est bien fini. ,

Ainsi parlait-on à Pétrograd au cours de l'été

dernier. Hélas ! Ce n'était pas fini —ça ne

faisait que commencer.G. Lknotrk.

Page 9: Le Monde II Lustre 1857

16 MARS 1918 LE MONDE ILLUSTRE 99

LE LENDEMAINDES RAIDS. — Le Président de la République se découvrant devant un des points où ont été frappées les victimes.

Le Président de la République et MmePoincaré vont porter le témoignage de leur douloureuse sympathie aux habitants des quartiers sinistrés.

LA PLUS RÉCENTETOURNÉEDES APACHESDE L'AIR

Page 10: Le Monde II Lustre 1857

JQO LE MONDE illustré 16 Mars 1918JQO LE MONDE ILLUSTRÉ: 16

1918 16 MARS1918 LE MONDE ILLUSTRÉ 101

L'avance derrière notre tir de barrage. Au milieu des fils de fer boches. Rubans tendus po *Rubans tendus po- 1 retrouver le chemin du retour. En tirailleurs. comme à la manœuvre. Deux boches se rendent en courant.

Prisonniers ramenés vers nos lignes. Sur la position conquise. La fumée des grenades.On relève les blessés. Transport d'un blessé.

SUR TOUS LES FRONTS

9 mars 1918

On a publiée récemment le chiffre des pertes russes au

cours de la guerre clôturée, pour cette nation, par la paixdu 3 mars : près de cinq millions d'hommes sont morts au

combat ou des suites de leurs blessures ; six millions ont

été blessés et laissent 40 o /o d'infirmes ; sur les trois mil-

lions de prisonniers, la moitié est devenue tuberculeuse. Il

fant y ajouter les pertes roumaines, que l'on connaîtra

bientôt, puisque la malheureuse nation, réduite aux

abois, a dû à son tour signcr la paix. Et devant l'inanitéde sacrifices si effrayants, l'esprit demeure confondu :tous les braves qui donnent dans les fosses communes de

Prusse, de Galicie, des Carpathes, sont morts pour rien.Les territoires qu'ils ont voulu défendre sont la proie de

l'Allemagne et la hideuse nation lance ses tentacules

toujours plus loin vers l'est. Rien ne peut plus l'empêcherd'exploiter à son proët la Russie d'Europe ; la clause

d'après laquelle les Roumains devront aider au transportdes troupes allemandes vers la Bessarabie nous est garantde la hâte avec laquelle elle va le faire. Mais nous devonstâcher de l'arrêter en Sibérie, dont la richesse, mal

connue et pourtant considérable, est pour elle la plustentante des proies.

Les Japonais vont intervenir. Il semble que, cette fois,les lenteurs de la politique et les susceptibilités natio-nales aient cédé le pas à l'intérêt général, En renonçantà y coopérer, les Etaat-Unis suppriment les difficultés

principales qui auraient fait avorter la tentative. Mais ilse confirme que la Chine participera à l'opération : larace jaune va donc mettre le pied dans les possessionsdisloquées de l'ancien empire russe. Nous n'ignorons pasque le Japon est un litat réaliste et militariste ; mais onadmettrait difficilement que l'ayant avec nous, nous

refusions son aide pour nous défendre contre un autremilitarisme infiniment plus dangereux, quoi qu'il eucoûte dans la suite aux principes pour lesquels se batl'Entente.

Au point de vue militaire, le but immédiat de l'inter-

vention est de préserver des griffes allemandes 750.000tonnes d'approvisionnements et de munitions qui sontaccumulés à Vladivostok. Mais il y a plus à faire : il faut

que nos alliés d'extreme-( trient aient le contrôle du Transi-bérieu, sur lequel se trouvent d'énormes dépôts et unmatériel roulant considérable récemment fourni par lesKtats-Unis. Déjà, des trains entiers de denrées alimen-

taires sont partis pour l'Allemagne, en échange de pro-duits manufactures. C'est ce qu'il faut empêcher, de

même que la possibilité d'un danger pour l'expéditionanglaise de Mésopotamie provenant d'infiltrations tur-

ques arrivant en Perse et en Afghanistan. Mais l'heure

presse. Aussi bien, la distance de Vladivostok à l'Oural

est de 4.000 kilomètres (deux fois celle qui sépare Paris de

Pétrograd) et la vitesse de pénétration des troupes nip-

ponnes par le Transibérieu ne paraît pas devoir dépasserune quarantaine de kilomètres par jour. Par de troplongues hésitations, l'Entente s'exposerait à trouver,encore une fois, la place prise.

Les attaques lancées par les Allemands, le Ier mars, duChemin des Dames à la Meuse, ont laissé croire un ins-tant au début de la grande offensive. Mais il n'en étaitrien. Bien que menées par des effectifs importants, allant

jusqu'à deux bataillons réunis, elles n'étaient encore quedes reconnaissances, qui ont, d'ailleurs, échoué. On a

l'impression que les Allemands cherchent avidement un

int faible pour y donner le coup de massue et n'arrivent

pas à le trouver.

L'OFFICIER DE TROUPE.

Un groupe de prisonniers faits au cours de l'opération. Quelques officiers allemands capturés. Un régiment, revenant des lignes, défile devant le général

LES OPÉRATIONS DE SONDAGE DES LIGNES ENNEMIES EN LORRAINE

Deux opérations de ce genre ont eu lieu le 20 février. Admirablement préparées p enduites elles nous ont valu près de 600 prisonniers, dont 11 officiers, plusieurs miIrailleuses et un important butin.

Page 11: Le Monde II Lustre 1857

102 LE MONDE ILLUSTRÉ 16 MARS1918

L'ANCIENFORT DE LAPOMPELLE.- Après avoir été le théâtre de très dures luttes entre nos ennemis et nous, en 1914 et en 1915, voici que le vieux « fort de la Pompelle »— ou ce qui en reste — a de nouveau les honneurs du communiqué.

Peux bataillons allemands se livrèrent à de très violentes attaques, pour essayer de s'emparer du vieux fort; des éléments ennemis pénétrèrent un moment dans un petitouvrage situé à l'est du fort, mais

LES « ENTREPRISES» DES ALLEMANDSAUTOURDE R I

Page 12: Le Monde II Lustre 1857

10316 MARS 1918 LE MONDE ILLUSTRE

103

dès le lendemain, nos troupes réoccupèrent lepoint, un moment perdu, et rétablirent complètement leurs lignes, en

infligeant de très lourdes pertes aux assaillants.

Depuis lors, les Allemands sont encore revenus, plusieurs fois, à la charge.

Ils n'ont pas eu plus de succès que précédemment.- Cette image permettra à nos lecteurs de se faire une idée de l'état dans lequel se trouvent les environs du fort. Dans

le fond, on aperçoit les ruines de la ferme d'Alger.

LESVIOLENTESATTAQUESDIRIGÉESCONTRELE FORT DE LAPOMPELLE.

Page 13: Le Monde II Lustre 1857

101 L E mc.) N L, f ILLUSTRÉ , 05

LA MARCHE VICTORIEUSE DES ANGLAIS EN MÉSOPOTAMIE.

Ces jours-ci les troupes de Mésopotamie ont repris leur marche en avant ; par exemple, cette fois, ce n'est pas du côté du Tigre qu'elles progressent, mais bien le long de l'Euphrate. La colonne du général Brooking a gagné Hit, place d'une importance csnsidérable, qu'elle a conquise. Il y aurait beaucoup à dira sur cette avance du côté de

FEuphrate ; mais pour l'instant, le War-Office estime qu'il vaut mieux garder le silence et attendre les événements. — Notre image montre un convoi de chameaux porteurs de munitions, mis à l'abri dans le creux d'une route, tandis qu'un peu plus loin la bataille se déchaîne. (Section photographique Britannique).

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106 LEMONDE ILLUSTRÉ

16 MARS 1918

I06

Le fils du roi d'Angleterre qui récemment occupa son siège à la Chambre des Lords vient d'aller visiter en détail son fief, le pays de Galles. Il fut très

acclamé par les munitionnettes, à la Cie des Métaux et Munitions de Cardiff.

L'ÉDUCATION D'UN PRINCE

Le prince de Galles est en train d'accomplir son

apprentissage du métier royal. Depuis le commen-

cement de la guerre, il [a passé successivement sur

les différents fronts, menant l'existence toute de

labeur d'un officier quelconque.Ces temps-ci, il alla, [non sans solennité, occu-

person siège à la Chambre des Lords. Maintenant

le voici qui vient de parcourir son fief, le pays de

Galles, pour prendre contact avec les populations

qui l'habitent. Le voyagede l'héritier du trône

donna lieu à quelques incidents touchants. Là un

ouvrier, ancien soldat de la Garde, qui était à

Buckingham-Palace le jour de la naissance du

Prince, lui raconta la joie immense qu'avait cau-

sée cet événement dans le peuple et dans l'armée.

Ici, des munitionnettes dont le Prince louait les

travaux « trop durs pour leurs frêles mains », ré-

pondirent qu'elles étaient heureuses et fières de

tenir aussi bien que les hommes du front. Ailleurs

encore le fils du roi ayant mis la main à la pâte et

posé très habilement des rivets, s'attira ce flatteur

compliment : « Monseigneur, vous pouvez préten-dre à ce que nous accordons à nos meilleurs ou-

vriers, c'est à dire un franc par rivet. »

Le jeune Prince fut salué avec enthousiasme, par les infirmières de la Croix

Rouge à l'Hôpital d'Ebbw. Vale.

Miss Molly Riches, le chauffeur qui conduit l'auto du Prince héritier dans

sa visite aux centres industriels.

Page 15: Le Monde II Lustre 1857

16 MARS1918 LE MONDE ILLUSTRÉ 107

Depuis quelque temps, dans différents secteurs, les Américains ont trouvé des occasions de nous montrer leur vaillance et leur parfait entraînement. Envoici qui se lancent à l'attaque avec le flegme et le sang-froid de vieux guerriers.

Avec un courage et un calme imperturbables, ils franchissent les réseaux de fils de fer barbelés, déjà mis à mal par leur artillerie.

LES AMÉRICAINSSONTENTRÉSBRILLAMMENTDANSLAGUERRE.

Page 16: Le Monde II Lustre 1857

108 LE MONDE ILLUST RÉ 16 MARS 1918

SUR LE FRONTSERBE. Le paysage que l'on aperçoit au travers de ce créneau serbe est célèbre, et la colline que l'on découvre au loin porte ce nombien mérité : la Dent Sanglante. C'est là que Serbes et Bulgares se livrèrent de terribles combats qui durèrent longtemps.

LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE

La responsabilité de la guerre

M Stephen Pichon, ministre des Affaires Etran-gères, a fort opportunément profité de la mani-festation solennelle du 1er mars, pour rappelerà l'attention de la France et du monde entier laquestion capitale des responsabilités de la guerre.Dans leurs discours officiels et dans leurs jour-naux, nos ennemis ne manquent jamais de décla-rer que cette question ne doit pas être posée. Cetteprécaution a toute l'imprudence d'un aveu. Nosalliés et nous-mêmesn'avons jamais cessé au con-traire de demander et de faire la lumière sur lesorigines du terrible conflit qui, depuis bientôt

quatre ans, -bouleverse le monde. Le documentdont 31. Pichon vient de révéler l'existence, cons-titue une preuve nouvelle, après tant d'autres,de la préméditation et de la provocation alle-mandes.

On sait que le 31 juillet 1914, M.de Scluen, am-bassadeur de l'Empire allemand à Paris, étaitvenu notifier au gouvernement français l' « étatde danger de guerre », et lui demander quelleserait son attitude au cas d'un conflit armé entrel'Allemagne et la Russie. A cette communication,M. Viviani répondit que la France, pour réglerson attitude, s'inspirerait de ses intérêts. Or voiciles instructions que M. de Bethmann-IIollwegtélégraphiait

à son ambassadeur, pour le cas oùla France aurait promis d'observer la neutralité :

« Si le gouvernement français déclare resterneutre, Votre Kxcellence voudra bien lui signifierque nous devons comme garantie de sa neutralitéexiger la remise des forteresses de Toul et de Ver-dun, que nous occuperons et restituerons aprèsl'achèvement de la guerre avec la Russie. La ré-ponse à cette dernière question doit être ici avantsamedi après-midi, quatre heures. »

L'hypothèse envisagée par le chancelier nes'étant pas produite, M. de Schœn n'eut pointl'occasion de faire à la France cette propositioninjurieuse. Ce n'est que récemment que la décou-verte de la clef employée par la chancellerie deBerlin pour correspondre avec ses agents permitde déchiffrer le télégramme reçu à Paris le 31 juil-let par l'ambassadeur allemand. Le gouvernementimpérial n'a pas pu nier l'existence du document.Le 4 mars, la Gazette de l'Allemagne du Nord, or-gane officieux de la Wilhehnstrasse, le publiaità son tour, en lui faisant subir quelques modifi-cations, mais sans pouvoir en dissimuler, ni mêmeen atténuer sensiblement la valeur accusatrice.

Nous pourrions nous dispenser, — commentaitla Gazette, — d'examiner de plus près ces souve-nirs du début de la guerre, si M. Pichon ne leurattribuait la plus grande importance. La seule

promesse de neutralité, faite par le gouvernementfrançais, n'aurait eu pour nous, naturellement.aucune valeur. La France aurait pu à son grédécider de la durée de cette neutralité. Elle aurait

pupasser de la neutralité à l'hostilité, quand elle

l'aurait jugé opportun. Nous devions donc nousprémunir contre une telle éventualité, en exigeantdes garanties militaires sérieuses. »

Interrogé à la grande Commission du Reichstagsur le télégramme du 31 juillet, le chancelier Her-tling répondit en développant les mêmes argu-ments, et en faisant valoir «des nécessités d'ordrestratégique. » Ainsi, en 1914, M. de Bethmann-Ilollweg justifiait devant l'Assemblée d'Empirel'odieuse violation de la neutralité belge. Leschanceliers changent à Berlin, mais les méthodespolitiques sont toujours les mêmes. Cependantquelques voix s'élevèrent au Reichstag, pour pro-tester contre cette démarche du gouvernement.Un honnête homme, M. de Posadowski, conser-vateur influent, ancien ministre, demanda avecquelque naïveté si le document publié par M. Pi-chon n'avait pas été « inventé de toutes piècespar les ennemis. » Devant le silence du gouverne-ment, il eut un geste découragé et quitta la salledes séances.

L'impression produite dans toute l'Allemagnepar la révélation du 1er mars semble avoir été con-sidérable. Bien entendu, les journaux pangenna-nistes approuvent et justifient l'attitude du gou-vernement : ils qualifient la démarche prescriteà

M.de Schœn « un acte d'élémentaire prudence

politique. » Toutefois quelques-uns d'entre euxreprochent à M. de Bethmann-Hollweg sa mala-dresse. « L'initiative de l'ancien chancelier estcondamnable, — écrit la Taegliche Rundschaù —non point parce qu'elle était immorale vis-à-visde la France, mais parce qu'elle était superflueet vouée d'avance à l'insuccès. »

Mais les quelques organes qui représentent enAllemagne l'opinion libérale ne peuvent s'empê-cher d'observer que cette révélation est désas-treuse. Ils font effort pour prouver que seul legouvernement d'alors est coupable, et qu'aucuneresponsabilité ne peut retomber sur le Reichstag.par conséquent sur la nation allemande.

« Le télégramme adressé par M. de Bethmami-Hollweg à M. de Schœn, — déclare le BerlinerTageblatt, — est un document impressionnant etde la plus haute importance II sera exploité contrenous dans le monde entier et les historiens ne man-queront pas d'en tenir compte. Nous ne pouvonsqu'approuver l'opinion émise au sein de la grandeCommission par un conservateur loyal, M. dePosadowski. Nous avons quelquefois soutenu lapolitique de M. de Bethmann-Hollweg. Mais,en ce qui concerne les actes qu'il a accomplis ouqui lui ont été inspirés avant l'ouverture des liostilités, notre attitude n'a jamais été équivoque ;et pourtant certains documents nous demeu-

raient cachés. Le Reichstag a montré qu'il ne peutpas prendre sur lui la responsabilité du télégrammedu 31 juillet 1914. Et cela se comprend".

Le ~Yorwaertsémet un doute sur la valeur desconsidérations d'ordre militaire qui ont pu ins-pirer l'initiative de l'ancien chancelier. « Pour lemoment, —

ajoute-t-il — nous n'avons à nousoccuper que des conséquences politiques de larévélation du ministre Pichon, et nous devonsavouer franchement que ces conséquences ne peuvent pas nous être favorables. Les Français ver-ront dans les instructions adressées à M. de Schtenune nouvelle preuve qu'en l'année 1914, c'est l'Al-lemagne qui a voulu la guerre. Nous n'avons pasl'intention d'entamer une discussion sur les causesde la guerre européenne. Il nous suffira de dire quela masse du peuple allemand considère avec unsourd malaise certains épisodes diplomatiques quiont précédé le 4 août 1914, et que la publicationde l'instruction du 31 juillet n'est pas précisémentfaite pour atténuer ce sentiment. »

Ce n'est pas seulement en France que cette révé-lation éclairera d'une nouvelle lumière l'attitudecriminelle du gouvernement impérial ; ce n'estpas seulement eu Allemagne : c'est dans le mondeentier, aujourd'hui, et pour toujours.

M. P.

LA SEMAINE POLITIQUE

du lundi 4 mars au lundi II mars 1918

Lundi 4 mars. —Unjournalde Madrid,ElSol, révèle lesmenéesanarchistesdes agents du gouvernementallemandà Madrid.

Mardi5. — Signaturedespréliminairesde paix entre laRoumanieet la Quadruple-Alliance.— Le Sénat italien,à l'unanimité,votela confianceau cabinetOrlando.

Mercredi6. —l'ne criseministérielle sembleimminenteen Espagne.

Jeudi7. - Signaturedutraité de paixentre l'Allemagneet la Finlande.

VendrediS.— LaChambrefrançaiseapprouveles décla-rationsde M.Clemenceaupar 400voixcontre75.—Trotskyrésigneses fonctionsde commissaireaux AffairesEtran-géres.

Samedi<).—Ala secondeChambrehollandaise,M.Trocls-tra, chef du parti socialiste,proteste contre les traités depaix concluspar l'Allemagneavec la Russie,la Roumanie,l'Ukraine et la Finlande.

Dimanche10.— Deuxaccords commerciauxsont signésà Madrid,entre l'ICspagncet la France, entre l'Espagneetles Etats-Unis.

Page 17: Le Monde II Lustre 1857

16 MARS1918 LE MONDE ILLUSTRÉ 1,0

LAFOIREDE LYON.— Le groupement des Industries de l'Automobile.

L'EFFORT ÉCONOMIQUEDE LYON

PENDANT LA GUERRE

Si nous adoptons ce titre,au seuil de la troisième foired'échantillons lyonnaise, c'estparce que le but de la réunioncommerciale et industrielle, àlaquelle nous sommes conviésdépasse de beaucoup le simpledésir de faire des affaires.

Faisant nôtres les sentimentsexprimés par le Comité dans labrochure substantielle de M. C.Germain de Montauzau, ingé-nieur civil des mines, professeuradjoint à la faculté des Lettresde l'Université, nous répétonsavec lui : «La Foire de Lyon estun bel exemple d'énergie miseau service de la France ; encréant sa Foire, en convianttoute sa population à s'y inté-resser, à s'y adonner, la secondeville de France a fortifié chezelle et autour d'elle l'unionsacrée tant recommandée, sinécessaire, mais pour laquelleil ne suffit pas d'avoir les mê-mes sentiments de répulsion àl'égard de la barbarie germa-

M. Herriot, sénateur et maire de Lyon, assisté de M. Lignon, Président de la Foire,mettant en marche l'appareil destiné à poser les fondations du Palais de la Foire de Lyon.

nique. Ce n'est qu'en agissant,et en agissant en commun,pour un bien commun, que l'onoublie ce qui d'autre part diviseet que l'on apprend à se mieuxconnaître, à se mieux estimermutuellement, à constituer ain-si le bloc vraiment solide contrel'ennemi. Lyon, par sa foire,est inspirateur d'énergie et deconcorde. Lyon mérite biende la Patrie. »

Depuis le début de l'œuvre,le Monde Illustré n'a cessé d'ensui vre pas à pas le développe-ment et les résultats. Heureuxd'avoir apporté sa pierre aumonument désormais solide-ment assis, il accueille non sansquelque fierté l'hommage renduà sa contribution par le Comitédans la brochure précitée.

« Le deuxième acte est joué,disions-nous l'an dernier à pa-reille époque : les décors sontallés, dans leurs abris, attendrele lever du rideau de 1918,pour lequel l'imprésario estdéjà à la tâche. Mais ce n'estplus l'ère des appréhensions,des incertitudes ; le résultatest là, tangible, et l'avenir estassuré. »

1918 ne nous a pas démentis.

La Cr des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt. M. Herriot accompagné des personnages officieh.

Page 18: Le Monde II Lustre 1857

110 LÊ MONDE ILLUSTRÉ J6 MARS1918

Comparons les statistiques officielles, encore

incomplètes pour 1918, des firmes exposantes au

cours des trois Foires successives.ICIles donnent les chiffres 1.342, 2.690, 3.176.La progression se maintient constante. Elle se

serait accentuée davantage si l'offensive des Em-

pires centraux dans la Haute-Italie n'avait mo-mentanément paralysé l'activité de nos alliés et

inquiété, la Suisse. Mais quelle superbe envolée de

l'Amérique, passant de

3 à 543 adhésions,de l'Angleterre triplantpresque ses envois.

Comment l'Allema-

gne apprécie-t-elle cerésultat ? Son opinionn'est certes pas négli-

geable.En 1915. le journalder Konfectionar écri-vait : La Foire de Leip-zig est menacée par le

projet franco-britaiini-

que de fonder unefoire à Lyon. Les mi-lieux compétents à

Leipzig sont loin deconsidérer cette menace

avec mépris. L'on estd'avis général que. au

1110vend'un travail deréclame bien dirigé et

bien compris, l'on pour-ra tenir tête aux rivauxde l'autre côté des Vos-

ges.«Nous 11evoulons pas

fermer les yeux sur lesuccès de Lyon, mais

convenir, au contraire,que Leipzig possède làun puissant concurrent.Et Lvon n'est d'ailleurssans -doute pas arrivé à l'apogée de son déve-

loppement. »Si le chiffre des transactions publié dans quel-

ques jours ne suHit pas à convaincre nos rivaux

que la lutte sera sans trêve, qu'ils méditent cette

photographie où nous voyons M. Ilerriot posant la

première pierre du palais de la Foire de Lyon. Et

qu'ils ne croient pas l'effort achevé ensuite. «Nousirons plus loin, beaucoup plus loin », a-t-il dit.

Soyez sûrs qu'il tiendra parole.Nous aurions voulu, comme les années précé-

dentes, consacrer à l'œuvre de Lyon un fascicule

spécial. Les difficultés présentes s'y opposent ;c'est de toutes les restrictions celle qui nous affectele plus. Obligés de nous limiter, dans un numéroordinaire où la place nous est mesurée, nous ne

rappellerons que pour mémoire les grandes lignesde l'organisation nouvelle, le groupement pluscondensé des pavillons, dont l'enfilade devenaitinterminable, l'installation luxueuse du palais del'Automobile ; il aurait fallu décrire la belle céré-monie d'inauguration, par un temps propice, l'af-fluence de la foule difficilement contenue, la visiteofficielle aux quais du Rhône où va s'édifier le

palais grandiose des exposants.Mais hélas ! il faut nous contenter d'avoir vu et

de donner au lecteur des aperçus photographiques.Il reconnaîtra parmi ceux-ci quelques exposants

que nous ne pouvons passer sous silence.

SOCIÉTÉ ANONYME

DES FORGES ET LAMINOIRS

DE SA/NTCHAMOND (Loire)

Saint-Chamond entreautres, est un nom quifixe immédiatementl'attention. L'industriedu fer joue un rôle tel

aujourd'hui dans nos

préoccupations natio-nales qu'il met en éveil

l'esprit le moins averti.Les Forges de St-Cha-

mond sont de celles

auxquelles vont naturel-lement nos sympathies.

L'usine, fondée en

1840, sous la raisonsociale Forges et acié-ries de Saint-Chamond(Loire) est la premièredu genre créée à Saint-Chamond : elle avaiten vue la fabrication,la fonderie, la forge etle laminage des fers etaciers de toutes natures

(aciers corroyés pouroutils et moulages obte-nus au creuset).

Cette firme tut re-

prise en 1907 par lesEtablissements Septier,sous la raison sociale :

Forges et Aciéries de Saint-Chamond, établisse-ments Septier. Elle devient aujourd'hui la «Société

Anonyme des Forges et Laminoirs de Saint-Cha-mond.»

Par suite de perfectionnements divers ap-portés au matériel, elle est susceptible de li-vrer des fers laminés et profilés divers de tou-tes qualités, pour l'industrie et la Détense Xa-tionale.

Le fut Mrpalais de la Foire de Lyon, sur le quai de la Tête d'Or.

Elle s'est spécialisée dans le laminage de fers àdessins en relief.

C'est la seule usine de France pouvant concur-rencer les produits similaires allemands, qui n'ensont d'ailleurs qu'une copie.

Le fondateur de l'usine est M. de Montgolfier,dont le nom s'inscrit au livre d'or de notre histoireindustrielle.

Ces établissements s'occupent en outre de l'achatet de la vente de tous métaux nécessaires à l'in-dustrie et au commerce, ainsi que d'achat et de ladémolition d'usines.

LES LABORATOIRES ROBIN

Avant ces manifestations industrielles qui s'ap-pellent les Foires de Lyon et de Paris, la Francepouvait douter de sa force économique. Aujour-d'hui, c'est avec sérénité que nous pouvons regarderl'avenir ; en ont été convaincus, tous ceux qui ontparcouru cette année les Stands de la Foire deLyon où sont installées les maisons de Spécialitéspharmaceutiq ues.

Hier, l'Allemagne pouvait dans cette branche,grâce à ses usines de produits chimiques se pro-clamer orgueilleusement invincible. Il n'en est plusainsi heureusement. Les vaincus d'hier sont lesvainqueurs de ce jour.

Les Laboratoires Robin, 13, rue de Poissy àParis, par leurs spécialités si appréciées du mondemédical mondial, indiquent la route qui mène aubut : édification d'une maison de grosse impor-tance ; rayonnement dans toutes les parties du

Vue des Usines des Forges et Laminoirs de Saint Chamond.

monde des marques françaises. L'exemple està sui vre.

Son chef M. M. Robin a su, au cours de ses lon-gues et patientes recherches, continuées par sescollaborateurs, non seulement découvrir le moyende rendre les métaux assimilables par la peptone,mais aussi d'appliquer au jour le jour à la chimiepharmacologique les nouveaux progrès de lascience.

Qui ne connaît pourles avoir employés surindication de son mé-decin, pour lui ou lessiens, ces médicamentsdevenus pour ainsi direclassiques, tant ils sontuniversellement connus,le peptonate de fer Ro-bin, l'iodone Robin, leBromoneRobin, le sul-foïdol, etc. ?

Et ces autres spécia-lités de la maison, tel-les que le glycérophos-pliate, le Nucléatol, leNucléarsitol, la Néci-thosine dont les effetsreconstituants, sontdepuis longtemps, con-sacrés pas le corps mé-dical tout entier.

Mais là ne s'est pasarrêté l'esprit d'initia-tive de cette importantefirme.

A côté de ses spécia-lités propres, la MaisonRobin présente les pro-duits du nouveau labo-ratoire d'hypodennie,créé pendant la guerre,et où figurent les mé-taux colloïdaux !taux colloïdaux !

En quittant le stand Robin, 011emporte l'im-pression la plus vive de ce que peuvent donnerles belles qualités de la race française mises auservice d'une volonté tenace et d'une méthode ri-goureuse.

MAISON L. ABRY

Nous aurions été bien étonnés de ne pas rencon-trer dans l'importante catégorie des cuirs et peauxla maison L. A bry qui ne veut rester étrangèreà aucune manifestation de l'activité française etapparaît toujours au premier rang.

Déjà en 1914, elle était à l'Exposition Lyon-naise, si brusquement interrompue par la décla-ration de guerre. Loin de se décourager par cecataclysme, nous la retrouvons à San Francisco,toujours soucieuse du bon renom de notre pays etelle s'y classe Hors Concours, donnant ainsi unbel exemple de ténacité et de patriotisme. Traver-ser l'Atlantique en pleine tourmente pour allerplanter là-bas notre drapeau était un geste crânequi nous a valu bien des sympathies et dont l'effetmoral n'a pas été perdu.

En 1916 et 1917, M. L. Abry adhérait naturel-lement un des premiers à la Foire d'échantillonsde Lyon et le voici de nouveau sur les quais duRhône avec cet assortiment de cuirs à semelles etcorroyés, de peaux de chèvres noires et couleurs,pour chaussures et maroquinerie, dans lesquelsles usines de Beaujeu (Rhône) se sont spécialiséeset qu'elles ont fait connaître urbi et orbi. Sansomettre ses articles de tiges piquées dont la répu-tation n'est plus à faire.

Pas un seul instantla maison L. Abry n'ainterrompu ni mêmediminué sa fabricationpendant ces années deguerre ; au contraire,forcée de

s'agrandir,elle a transféré sesmagasins et bureaux :21, rue Antoine-Lu-mière.

Elle a compris que lemot d'ordre était detenir sur tous les ter-rains et elle a tenu, cequi lui a permis nonseulement de contentersa clientèle habituelle,mais encore de répondreaux commandes néces-sitées par les besoinsde l'armée.

Ce double effort aété l'occasion d'un per-fectionnement constantdu matériel dont lecommerce futur n'auraqu'à se louer et quiplacera incontestable-ment les Usines de Beau-jeu parmi les modèlesdu genre.

Page 19: Le Monde II Lustre 1857

IG MARS1918 LE MONDE ILLUSTRÉ III

Vue d'un coin de l'usine du Peloux, à Bourg,reliée au P.-L.-M.

BOIS ET CONTREPLAQUÉS SPÉCIAUX

MAISON TONY CA VENDd CI"

7, JJ, H.FEMAZAGRAN,I.VOX

La Maison Tony Gavend et C"', par les soins cons-tants qu'elle a apportés au perfectionnement de sesdifférentes exploitations et par la création d'Agencesdans tous les centres de production ou d'arrivages,a vu ses efforts récompensés par un accroissement

régulier de son chiffre d'affaires ; sa participation àla Foire de Lyon a été très remarquée.

L'importance et la perfection de ses installationset usines, qui lui permettent de faire exécuter tousles objets possibles en bois manufacturé dans lesmeilleures conditions de rendement et d'exécution,l'ont fait admettre comme fournisseur par les Gran-des Compagnies de Chemin de fer et de matériel

roulant, par la Marine nationale et, d'une manière

générale, par tous les grands Services intéressantactuellement la Défense nationale : Aviation, Pou-dreries, Service des Forges, Intendance, etc.

Elle a pu satisfaire et aider dans une large mesurela reprise de la vie commerciale en fournissant lesfabricants de meubles, les menuisiers, charpentiers,ébénistes, carrossiers, etc.

L'installation nouvelle d'une Scierie, à Bourg,spécialement affectée aux débits de bois durs :

chêne, hêtre, etc., lui permet de satisfaire à toutesdemandes.

La création d'Agences : à Paris, 19, boulevardBourbon, télépli. : Archives 43-43 ; au Havre,18, quai d'Orléans, téléph. ; 19-43 ; à Marseille etdans les différentes villes de l'étranger, place cetteMaison à la source des renseignements nécessaires

pour l'importation des bois pour aviation, ainsi

que de toutes essences de bois exotiques.Cette Maison s'est, en outre, spécialisée dans

l'entreprise générale des travaux de charpente, laconstruction des baraquements militaires ou em-

ployés dans la reconstruction des pays envahis,la fabrication des formes et semelles de galoches etla confection des tables et coffrets de machines àcoudre.

D'autre part, M. Gavend est l'Agent régional dela Société anonyme « Luterma Français », 4, ruedu Port, à Clieliy (Seine). Dépôt de Lyon : 11, rue

Mazagran, qui a donné, depuis le début des hos-

tilités, un développement prodigieux à sa fabri-cation, consacrée tout entière aux besoins de laDéfense nationale, notamment à ceux des construc-teurs d'avions.

Par suite d'une organisation et d'un personnelde premier ordre, cette intensité croissante de pro-duction n'a nui en rien à la qualité impeccable des

panneaux livrés, qui réunissent toutes les qualitésde souplesse et de légèreté, et sont en outre, d'uncollage absolument parfait. Les fabricants de meu-bles, les ébénistes, les carrossiers ont consacré de-puis longtemps la réputation universelle des pan-neaux « Luterma )), dont l'emploi s'est généralisédans un nombre considérable d'industries de tou-tes sortes.

Une partie de l'Usine, 26, avenue Félix-Faure.

Un arrivage d'acajou Grand-Baham en mars 1918,sur les quais de la Joliette, à Marseille.

Une partie des chantiers, 5, boulevard de la

Part-Dieu, reliés au P.-L.-M.

Une partie des chantiers, 51, chemin de Juland, reliés au P.- L.-M.

Vue des chantiers, 180, avenue Félix-Faure, spécialement aménagés pour l'emballage

~~T~- '; des camions automobiles.

Un coin de la scierie de la rue du Pensionnat,MAISON TONY GAVEND ET Cle, Lyon.

Une partie de l'Usine du chemin de Bellecombes.

Page 20: Le Monde II Lustre 1857

112 LE MONDE ILLUSTRÉ I6 MARS1918

Le Secrétaire de Rédaction-Gérant : E.-F. XAU. Paris. — Imp. E. DESFOSSÉS,13, quai Voltaire.

CARBURATEUR ZÉNITH

Vu stand de la Société du Carburateur Zénithsont exposés des modèles courants de carburateur,une maquette au centième de ce qu'était l'usine de

Lyon-Monplaisir eu 1913 et une vue généralede l'usine actuelle devenue la plus grande usinedu monde pour la fabrication de carburateurs ;tel est en effet le sous-titre que peut adopter notre

grande maison lyonnaise dont le développementa suivi celui des applications du moteur à explosion.

Fondée il y a 11 ans, la Société du CarburateurZénith commençait en 1911, sur l'emplacementqu'elle occupe actuellement à Lyon-Monplaisir,l'édification d'une usine modèle qui devait couvrir

25.000 mètres carrés ; la construction, en dépitdes difficultés actuelles, sera terminée dans quel-ques mois.

Se peut-il qu'un simple accessoire d'automobilenécessite et comporte une pareille installation

d'usine ? C'est une erreur assez répandue de con-fondre automobile et Zénith, comme inséparables.Cet appareil, dont le succès vient de ce qu'il est

conçu et construit sur des principes rigoureuse-ment scientifiques, par conséquent immuables,n'est pas applicable exclusivement a l'automohile.Il est susceptible d'alimenter, dans des conditionsd'économie et de régularité impossibles à réuniravec un autre système de carburateur, tous lesmoteurs à explosion, sans except ion. C'est ainsi

que depuis la motocyclette, la voiture de tourisme,en

passantpar le camion, le groupe électrogène

ou la pompe élévatoire à pétrole, jusqu'aux trac-

teurs, on ne peut songer à remplacer le carburateurZénith par un appareil équivalent. Il en est demême pour l'avion sur lequel on le rencontre àl'exclusion de tout autre et pour les tanks qui sont

Vue d'ensemble des {Usines du carburateur Zénith, à Lyon.

mus par des moteurs il explosion munis du carbu-rateur Zenith.

Pourquoi cette faveur incontestée de la marquelyonnaise ? Elle la doit à son système de tout deman-der aux théories absolument scientifiques, sans ap-proximations, sans à peu près : pression atmosphé-rique, vases communicants, vitesse d'écoulementdes gaz et des liquides, toutes les lois de physiquepure qui intéressent le problème de la carburationsont strictement appliquées et déterminent à lafois : départ facile consommation réduite, reprisesfranches et immédiates, carburation rigoureuse-ment automatique, quelles que soient la vitessedu moteur ou l'ouverture du pavillon, toutesqualités dont le conducteur comme le pilote fontleurs désiderata. N'omettons pas de dire en pas-sant que ces excellents résultats sont dus en grandepartie à l'exploitation des brevets F. Baverey.

Il n'entre pas dans notre cadre de décrire lefonctionnement et les avantages du moteur à explo-sion, dans laquel la carburation joue le rôle prin-cipal.

Chacun en connaît le principe, dont les appli-cations se généralisent de plus en plus.

Hier encore cette question de carburateurn'intéressait que celui qui l'utilisait. Aujourd'huile grand public qui suit passionnément le vol desavions, la tortueuse progression des tanks, le

passage ininterrompu des camions, se rend par-faitement compte que, dans la grande partiequi se joue, le succès d'une opération capitale estquelquefois à la merci d'un raté ou d'une panne ; etvoilà pourquoi nul ne reste indifférent aux per-formances accomplies par la célèbre marque.

Son développement international était déjàfacilité par la création de succursales importantes :les usines de Lyon-Monplaisir ont semé des

La succursale de Paris

La succursale de Londres.

filiales un peu partout, en Angleterre en Italie, enSuisse, en Hollande, eu Amérique. Si la maisonde Paris couvre 2.550 mètres, celle de Londres en

compte 5.000 ; l'usine de Détroit occupe 16.000

mètres superficiels ; celle de Turin, 12.000 mètres.Milan, La Haye, New-York, Genève, Bruxellesliier encore, alimentent directement les construc-teurs de leur région respective.

Le rôle que jouera notre firme nationale dansle succès final de la guerre des peuples est donc

capital.Pour des raisons d'ordre militaire, un grand nom-

bre d'appareils ne figurent pas au stand de laTroisième foire de Lyon.

La maquette devant laquelle défile le publicdes visiteurs donne évidemment une idée exacteet attrayante d'une installation type, qui classel'usine-mère de Lyon-Montplaisir à la tête detous les établissements similaires, mais elle ne per-met pas de s'imaginer l'effort cérébral qui s'y éla-bore. Dans ces bureaux d'études, dans ces labo-

ratoires, uniques à tous les points de vue par la

précision des recherches et l'ingéniosité des appli-cations, se poursuit une œuvre ininterrompuede science absolue. Elle fait le plus grand honneurà la direction de M. Antonin Boulade. Chez ceux

qui sont à même de comprendre la complicationdes problèmes résolus, des résultats atteints,l'admiration se double de gratitude pour tous lesservices rendus à l'aviation, à l'automobilisme,à la Patrie.

En des bureaux si parfaitemten aménagés lesservices doivent fonctionner avec une régularitéimpeccable : ils s'en acquittent à souhait ; on yrépond par retour du courrier à toutes les demandesde renseignements d'ordre technique ou commer-cial, comme à l'envoi de toutes pièces ou modèles.

Page 21: Le Monde II Lustre 1857

16 Mars 1918 LF- MONDE ILLUSTRÉ ANNONCES

CONFITURES BLANCHARD AUBÉBÉ

Ils sont revenus, les flacons charmants où

le soleil du Rhône et ses subtils arômes sont

enclos.Aussi longtemps que la terre promise des

fruits donnera ses baies savoureuses la maison

Blanchard en extraira ces crèmes, ces purées,ces coulis dont l'habitude devient une seconde

nature.Nous consentons toutes restrictions, nous

? admettons même toutes suppiessions ali-

ï mentaires, à condition que les décrets res-

pectent nos produits de la « Confiturerie du

r Rhône » !

1

> C'est évidemment pour les tout petits queces réserves sont faites ; mais combien de

grandes personnes oseront l'avouer en diri-

!geant leurs pas vers la rue du Docteur Crestin ?

** *

ATELIERS ATLAS

Les ateliers Atlas ont adopté la sage lèglede se spécialiser dans un type de façoiij à lui

donner toute la perfection possible, suivant

en cela le conseil que nous donnait récemment

l'Amérique.Ils établissent des châssis poids lourds,

mais de moteurs spéciaux à régime lent, à

grand rendement, d'une robustesse à toute

épreuve. La simplicité est la caractéristiquede leur modèle, ce qui n'exclut pas le fini.

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Les Ateliers Atlas comportent lui servicede réparations parfaitement organisé, etremettent en état les châssis de leur marqueou de maisons concurrentes. L'autorité mili-taire les met largement à contribution.

Ces châssis sont livrés avec bnadages, siègeavant du conducteur, garde-boue avant,marche-pieds, coffre à outils, deux lanternesavant, une arrière, un cric et un appareilavertisseur ; un stock de caisses des modèlesles plus courants, notanunent bennes bascu-lantes, citernes existe toujours ou est en coursde montage chez leurs carossieis, livrablesà court délai.

La maison s'est fait une spécialité de laconstruction de remorques pour tous poids,notanunent d'un modèle de tracteur pourlourdes charges, de 10 à 25 tonnes, et pourtous usages agricoles.

Administration : 21 et 21 bis, rue Desre-iiaudes et 35, rue Poncelet. (Paris 17e).

Pour la troisième fois, la foire de Lyon fermeses portes. Pour la troisième fois, la grandeépreuve est faite ; le présent a renoué la tra-dition du passé : l'avenir est assuré.

L'immense organisme est au point ; sansheurt, sans friction, les rouages assouplisfonctionnent méthodiquement. Ni les (liffi-cultés de transport d'un réseau surchargé,ni les menaces d'un rival aux abois, ni les

multiples obligations de la Défense n'ontretardé d'une heure la consécration décrétée

par une inflexible volonté.Audaces fortuna juvat. — Sur les quais

ensoleillés l'affluence des acheteurs et desvisiteurs a suivi sa marche ascendante. Cha-clin a vu sans étonnement se poser la premièrepierre du Palais de 120.000 mètres où s'abri-teront désormais à l'aise 5.000 participants.Vingt millions pour cette œuvre semblentla conclusion simple et logique d'un program-me désormais intangible. La bataille écono-

mique s'engage, formidable.Reprenant l'axiome des Orientaux, le

chef du gouvernement disait hier : «Le vain-queur est celui qui tient un quart d'heurede plus. »

Nous tiendrons ! Moxtlouis.

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le clévcl()I)I)Cllle:ll lé.,~io11.S a é

Gravelle iellus. .A.la l~é iode (IL- p és, 1('(.Sl1 a 1..e ii.iqiie é,~iiit Il' scul t e e1.,

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l'oig'Lilisille qui, lui ~eul. tésiiiiie etEtablIssementsChatelatn, coiic~ète tant d'iiidicitiolis illéi~il)eu-

2, rue de Valenciennes, Qu'on tit pu autrefois le dis-

Etablissemenfs Chatelain, Paris"P otir être dissoitit,

l'acide 18 000 fois tiques. Qu'on ait pu autrefois Je dis-et toutes pharmacies. euter c'est notre époque, d'en tuécou-

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que tous les extraits de marrons d'Inde. Il est associé à J'adré- I

naline (action immédiate) et au grastyl, dont l'action vaso-

IIconstnctive se prolonge plusieurs heures.

20 Action antiseptique par le résorthan (nouveau seJ de résor-

IIcine etde thymol biiodé).

3° Action calmante par la belladone et la jusquiame. I

4° On nz doit pas conserver d'hémorroïdes, car el/es peu- Ivent saigner, s'infecter et

dégénérer en cancer du rectum, Icomme J'a établi le Dr G. Rouvillain, ancien prosecteur de Il'Ecole de médecine d'Amiens, qui recommande hautement

IIl'usage des J U BOLITOIRES.

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de rivale. Daas tout ce qui existe et a été préconisé jusqu'ici,

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Page 24: Le Monde II Lustre 1857

AN'NO.VCES LE MONDE rLLUSTRF 16 MARS1918

Paris. —Imprimerie E. DESFOSSÉS,13, quai Voltaire. Imprimé sur papier surglacé des Papeteries BERGÈS—Lancey, Lyon, Paris

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