Les prochaines élections se joueront probablement sur tapis Vert.Emmanuel Macron a anéanti une grosse partie du parti socialiste etentamé fortement la droite, il ne lui reste qu'à faire une OPA sur les

écologistes… Travail commencé sur sa liste aux européennes avec PascalCanfin et Pascal Durant. Si le piège fonctionne, il grappillera les voixnécessaires pour gagner les futures échéances électorales, voire sa propreréélection à la présidentielle. Même si Emmanuel Macron a essuyé quelquesrevers avec le départ de Nicolas Hulot puis de François de Rugy, LREM vaamplifier sa démarche verdissante. Peut-être appâter le patron des Verts, maisil y a fort à parier que l'appétit de Yannick Jadot porté par son score desEuropéennes lui fera refuser l'offre. Il restera donc probablement àembrigader des Verts par quelques postes et à continuer d'hypnotiser lescitoyens, à l'image de l'invitation de la jeune Greta Thunberg à l'Assembléenationale où une majorité de députés s'est prosternée devant la jeuneprêtresse malthusienne qui plaide pour la décroissance.

Les prédicateurs d'apocalypse tiennent leur étendard juvénile, l'intouchablenouvelle icône de l'écologie venant parler avec froideur du réchauffementclimatique dans un discours volontairement glacial. Il ne faut pas tomber dansle piège du produit marketing « Greta Thunberg ». Il y a là, un relent demanipulation. La jeune fille a décidé de faire la grève de l'école tous lesvendredis et de prendre une année sabbatique et de se rendre en septembreà New York pour participer au sommet mondial sur le climat organisé par lesecrétaire général de l'ONU.

Pourtant, le climat et l'énergie sont des sujets trop complexes pour en faireune thèse de vérité portée par une jeune scolaire qui sèche les coursrégulièrement. Ils sont nombreux ceux qui ont des intérêts à agir et manipuler.Au-delà de la tentation révolutionnaire, il y a les intérêts industriels avec lesénergies renouvelables, la consommation végane avec la viande de synthèseet bien d'autres aspects mercantiles et de jeu de pouvoir.

Les prédicateurs d'apocalyptiques exercent leurs litanies depuis trèslongtemps ! En 2006, Al Gore prédisait que « dans les dix prochaines années »,le monde « atteindrait un point de non-retour » si des mesures drastiquesn’étaient pas prises. Cela situait « le point de non-retour » en 2016. En 1989,un haut responsable de l’environnement de l’ONU déclarait à l’AssociatedPress que « des pays entiers pourraient être rayés de la surface de la Terre parl’élévation du niveau des mers » si des actions radicales n’étaient pasdéployées d’ici l’an 2000. L’océan n’a englouti aucun pays depuis cetteprédiction.

Il faut savoir raison garder et ne pas tomber dans le catastrophisme ambiant,

l'objet de toutes les manipulations des peuples libres !

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EDITO

Eddie Puyjalon - Président de CPNT

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CPNTInfos

Rédaction du bulletinbouclée le 31 juillet 2019

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Écologisme, malthusianisme… ils attisent les peurs !

C’est tout un arsenal législatif qui vient d’être adoptéaprès les différentes navettes parlementaires et lacommission mixte paritaire du 25 juin 2019 et sonpassage final devant les deux assemblées le 9 et 16 juillet2019. Mais, à quoi peut-on s’attendre et quels sont lesrisques au travers de cette évolution ?

La naissance effective de l’Officefrançais de la biodiversité est actée etelle sera effective le 1er janvier 2020.Cette nouvelle loi donne à l’OFB des mis-sions d’ordre cynégétique, ainsi, la futurestruc-ture sera en charge de la police de lachasse, de la connaissance des milieux et des espèces, del’évaluation de l’état de la faune sauvage, des risquessanitaires en lien avec la faune sauvage, de la lutte contreles espèces invasives et sur les pressions infligées à labiodiversité, de l’examen du permis de chasser et de sadélivrance et bien d'autres sujets.On est en droit de s’interroger sur l’orientation queprendra cette structure et celle des 2.700 agents qui lacomposeront. La prévisualisation de sa directionn’augure rien de bon, pire, elle pourrait-être lourde deconséquences sur l’avenir de la chasse en France tantl'idéologie et le dogmatisme règne dans ses rangs. Il fautsavoir que dans ses dirigeants, nombreux font légionsdans les rangs des opposants radicaux à la chasse etd'anciennes associations comme celle du Rassemblementdes Opposants à la Chasse (ROC) !Le conseil d'administration de cette structure donnera lapart belle aux opposants, même si l’État a gardé unpouvoir de veto, les représentants de la chasse et de lapêche ne pèseront que 10% dans une officine où lamajorité penchera vers les opposants à nos activitéstraditionnelles. L'OFB sera probablement sous la tutelledu ministère de l'Écologie, alors que jadis, l'ONCFS étaitsous la double tutelle des ministères de l'Écologie et del'Agriculture.

Les chasseurs auront droit à une police del'environnement renforcé qui verra la fusion des agentsde l'ONCFS et de l'ONEMA soit, près de 1.750 agents del'environnement. Ces agents ne seront pas considéréscomme prévu au départ en tant qu’officiers de policejudiciaire. Quelle sera la politique menée par ce bataillond'agents au service de l'environnement et aux ordres desopposants à la chasse ? A CPNT, on a bien conscience quel'esprit de l'ancienne garderie fédérale qui faisait plusd'information,d'actionpédagogique auquotidien touten étant trèsferme sur legrand bracon-nage estaujourd'huimalheureuse-

ment révolu.On peut craindre un renforcement d'action militanteavec des missions orchestrée à des fins idéologiques.

De nouveaux auxiliaires de police seront mis en placepour une police de proximité gérée par les FDC. Cesagents auront un rôle de police de proximité en matièred'environnement. Ils seront à même d’assurer la veillesur le terrain, de constater les infractions aux règlescynégétiques, permis de chasser, plan de chasse, maisleur champ d'action s’arrêtera au seul territoire laissé engestion aux fédérations de chasse.

De nouvelles mesures pour limiter l'engrillagement.Probablement la suite donnée des interventions deNicolas Vanier en réaction à l'engrillagement de laSologne la nouvelle loi renforce les contraintes sanitaireset de gestions. Ainsi, les terrains de chasse en enclosdevront établir un plande gestion annuel sous lecontrôle de la FDC etrespecter des règlesenvironnementales. Il endécoulera probablementdes règles imposées,comme la hauteur desgrillages, la densité dugibier et la gestion de la biodiversité.

Seuls les lâchers de sangliers seront interdits dans leszones ouvertes ou dans les enclos, mais les autresespèces ne sont pas affectées par cette mesure. Pourautant, les lâchers de sangliers seront autorisésuniquement dans les enclos de chasse à caractèrecommercial et seront soumis à des contrôles sanitaires etde provenance avec marquage obligatoire. Cette mesurerépondant au besoin de lutter contre les risquessanitaires, notamment la peste porcine africaine et surles pratiques douteuses qui sévissaient dans le centre dela France avec des importations par camion de gibierprovenant d'Europe de l'Est sans aucune traçabilité.

L'action de nourrissage à des fins de concentration depopulation de grands animaux est interdite, mais pourdes raisons de gestion des dégâts ou d'autresparticularismes locaux, le schéma départemental degestion cynégétique donne la possibilité d'agrainage dedissuasion.

L'instauration d'une contribution territoriale dégâtssera obligatoire sur les territoires ouverts et lesterritoires clos sans plan de gestion cynégétique. Cettemesure fait suite à la disparition du timbre grand gibiernational avec le nouveau permis national à 200 euros. Lafacture des dégâts financés par les chasseurs devenantbudgétairement délicate à tenir, il fallait trouver unfinancement, cette dernière sera adaptée avec unmontant qui pourrait suivant les cas fortementaugmenter...

La gestion des plans de chasse sera attribuée auxfédérations de chasse.

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Après avis de la commission départementale de lachasse et de la faune sauvage, le nombre minimal et lenombre maximal d'animaux soumis aux prélèvementsannuels par les chasseurs dans le département sontfixés notamment après évaluation du représentant del’État des dégâts causés par le grand gibier dans ledépartement. Une adaptation des prélèvements restepossible en relation avec le préfet en fonction del'évolution des dégâts. La responsabilitédépartementale donnée dans cette gestion vaprobablement durant une période d’adaptation donnerquelques tensions entre les agriculteurs et les forestierssur le nombre des animaux à prélever en relation avecles dégâts.La gestion des ACCA et AICA délégué aux FDC. Danscette modification, il est à noter que les Préfetsgarderont la main sur les ACCA en cas

La nouvelle loi instaure de nouvelles règles pour lasécurité à la chasseCes nouvelles règles seront inscrites dans le plandépartemental de gestion cynégétique. Mesure phare,l'obligation de remise à niveau en matière de règlesélémentaires de sécurité, le port obligatoire d'un giletfluo récent pour les chasseurs participants à une actionde chasse collective pour le grand gibier et la poseobligatoire de panneaux de signalisation temporairepour informer d'une chasse en cours. La création d'unecommission composée de membres du conseild’administration de la FDC, spécifiquement dédiée à lasécurité en actionde chasse.

L'examen et ladélivrance dupermis de chasserse fera sousl'égide de l'OFBLes fédérations dechasseursapporteront leur aide à l’examen du permis de chasser,elles assureront la validation du permis de chasser et ladélivrance des autorisations de chasse accompagnée.

Un fichier national du permis de chasser sera gérépar l'OFB et la FNC lesquels auront un accèspermanent au fichier national et auront la charge de samise à jour quotidienne.Les FDC devront elles aussi transmettre quotidienne-ment à la FNC les validations et autorisations dechasser. L'autorité judiciaire informera l'OFB des retraitsde permis tandis que l'autorité administrative informeral'OFB des inscriptions au fichier national des personnesinterdites d'acquisition et de détention d'armes(FINIADA).

La gestion adaptative sera instaurée pour plusieursespèces chassablesAinsi la loi définit ce concept novateur par le faitd'ajuster les prélèvements de ces espèces en fonction

de leur état de conservation, de leur population, de leurhabitat, étayée par des études scientifiques. Un décretfixera la liste des espèces soumises à cette gestionadaptative et le ministre de l'Écologie précisera lesconditions spécifiques à respecter pour cette chasse,quotas, zones géographiques, modes de chasse etpériode. Tous les chasseurs devront transmettre à leurfédération les données de prélèvement des gibierssoumis au plan de gestion adaptatif, sauf absence deprélèvement ! En cas de non-transmission d'unprélèvement, le chasseur ne pourra plus chasser legibier concerné pour toute la durée de la saison dechasse et de la suivante.

Chaque saison, les chasseurs participeront àl’écocontribution avec un prélèvement minimum de 5€sur chaque validation de permis, national oudépartementalL'État ou l'OFB ajoutera 10€ à cette contribution. Ainsi,chaque chasseur contribuera personnellement àhauteur de 15€ à un fonds dédié à des actions en faveurde de la protection ou à la reconquête de labiodiversité.L'intégration de l'ensemble des motifs de dérogationprévus dans la directive européenne oiseaux 147/2009CEE sera transcrit en droit français.

La gestion de réserves naturelles de France pourraêtre donnée aux fédérations régionales de chasseurspar convention

Le délit d'entrave à la chasse qui était proposé par leSénat et porté par Jean-Noël Cardoux a été retoquépar le caprice de Barbara Pompili, députée LREM de laSomme, alors qu'il comportait des sanctionssuffisamment fortes pour faire réfléchir les opposants àla chasse. Le gouvernement s'étant engagé à faire voterun délit d'entrave généralisé aux activités légales.LREM et ses députés ont refusé de nommer cettenouvelle structure OFBC, l'office français de labiodiversité et de la Chasse.... On aurait pu aussil'appeler l'Office français de la biodiversité, de la chasseet de la pêche !

Le comptage des loups qui devait-être attribué àl'OFB n'a pas vu le jourPourtant il devait permettre d'assurer le comptage desloups au sein des parcs animaliers et il auraitprobablement servi à compléter les données génétiqueset ainsi d’assurer une traçabilité indispensable pourcontrôler de supposés lâchers.

La proposition d'accorder le droit de créer desassociations de propriétaires pour s'opposer aux ACCAa été supprimée

Nous n'avons pas terminé toute la lecture détaillée decette loi, mais une chose est certaine, elle ouvre grandles portes aux opposants à la chasse, elle augmente lesmoyens de répression et de sanction et ne donne pasles moyens financiers pour assurer sa promotion.

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Pour être honnête avec soi-même et avec les autres, il nefaut pas avoir peur de dire et de partager nos propresressentis face à nos observations, même si parfois ils peuventêtre infondés ou à contresens du temps et de la penséedominante.A CPNT, nous ne sommes ni biologistes, ni docteurs, ni mêmeéminents spécialistes en environnement et en santéhumaine, mais probablement comme vous, comme tous lesruraux, quelle que soit la génération, à se poser la questiondu pourquoi.Pourquoi tant de perte de biodiversité ? Qui et quoi agit surla disparition des insectes, des papillons, des oiseaux, desabeilles, des hannetons, des poissons, des grenouilles ?Pourquoi tant de cancers sur des jeunes, des agés, desouvriers, des retraités, des femmes et des hommes ?Quelle est donc cette bête invisible qui dévore tout sur sonpassage ?Le constat entre nos anciens qui fumaient, buvaient,mangeaient de la viande et qui mouraient bien après 70 anset aujourd’hui des gamins et des anciens, qui subissent lefléau du cancer entre 10 et 60 ans, alors que la médecine afait tant de progrès interpelle les humanistes et lesnaturalistes que nous sommes.Si la qualification de "cancérigène" pour certaines moléculesest parfois mensongère, il faut néanmoins, à en croire lesbiologistes, qualifier certaines de ces molécules à l'image decelles entrant dans la composition du très controversésGlyphosate comme des perturbateurs endocriniens.Molécules qui annihilent nos capacités de défensesimmunitaires et favorisent ainsi l'émergence de nombreuxcancers et d'autres pathologies chroniques agissant aussi surnotre fertilité.Les perturbateurs endocriniens, un fléau pour la nature etpour les hommes !Les perturbateurs endocriniens (PE) sont « des substanceschimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères àl’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnementdu système endocrinien et induire ainsi des effets délétèressur cet organisme ou sur ses descendants ». Les sourcesd’exposition de la population générale à ces perturbateurssont principalement l’eau et l’alimentation, mais aussi l’air etcertains produits industriels comme les médicaments,cosmétiques, produits phytosanitaires…Les pêcheurs, les chasseurs et tous les amoureux de la naturedevraient s'intéresser à la qualité des milieux aquatiques et ànotre environnement. Ne s'attaquer qu'aux seuls pesticideset nitrates, c'est oublier une grande partie des autresperturbateurs endocriniens que nous retrouvons dans nosmilieux aquatiques, dans les sols et dans l'air.Depuis des années, nos cours d’eau sont le réceptacle de trèsnombreuses molécules relâchées par les stationsd'épuration. Qu’il s’agisse des traitements lourds pour lesmaladies comme le cancer, le VIH, les hépatites,antidépresseurs, antibiotiques, drogues de synthèses,métaux lourds, pesticides, insecticides ou les œstrogènes parles moyens contraceptifs (22 millions de boîtes de pilules

vendues par an soit près de 1.051 tonnes de pilules !), 2millions de pilules du lendemain et du surlendemain sontvendues chaqueannée enFrance.Vous pouvez cal-culer le nombrede moléculesd’oestrogènedéversées dansnos cours d'eautous les ans.Imaginez la multiplication au niveau européen et mondialdepuis leurs créations, combien nos cours d’eau, nos mers etocéans ont reçu de molécules contraceptives… Mais ce n'estqu'un exemple parmi tant d'autres !Madame poisson a des problèmes et Monsieur poissonaussi !À l’image des insectes pollinisateurs, nous ne devons plusreculer devant les frilosités et la peur du diagnostic quecraignent de nombreux élus. Seule, la protection de notresanté, de l'environnement et notamment des milieuxaquatiques doit prévaloir !

Il est impératif d'apporter une amélioration dufonctionnement de nos stations d’épuration, par leurcapacité en volume et celui de leur principe defonctionnement notamment par les derniers traitements lesplus efficaces pour réduire la masse des boues résiduelles etleurs actions de destructions des perturbateursendocriniens… Car n'oublions pas la majorité de nos stationsd'épuration jouxte les cours d'eau et empoisonne notreenvironnement !Il est catastrophique en France d’avoir autant de talents, dechercheurs, de spécialistes et de ne pouvoir trier le vrai dufaux sur un sujet aussi important.Or, aujourd'hui nous disposons de travaux et de colloques surce sujet à l'exemple de Virginie Migeot, cheffe du servicesanté publique du CHU de Poitiers, responsable HEDEXINSERM Université de Poitiers, qui revient sur la découvertede la double hélice de l’ADN Watson et Klug qui a marqué untournant majeur et engendré plusieurs milliers depublications scientifiques pour essayer de comprendrel’importance des maladies chroniques.Celles-ci deviennent l’une des principales causes de mortalitédans le monde prenant progressivement le pas sur lesmaladies transmissibles et les causes externes. En 2016, ellesreprésentaient 60 % des causes de décès dans le monde. Endépit des multiples études, peu réussissent à mettre en liendes profils particuliers avec ces maladies. En effet, d’autresfacteurs s’y ajoutent, dont celui de l’environnement et leshabitudes de vie qui contribuent de façon significative à lasurvenue des quatre maladies chroniques que sont le cancerdu côlon, les accidents vasculaires, les maladiescoronariennes et le diabète par des mécanismes complexeset notamment l’épigénétique qui modifient la lecture desgènes.On doit être éclairé par le travail des scientifiques en sachant

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associer les compétences des biologistes, desépidémiologistes, des toxicologues, des ingénieurs, dessociologues et des économistes pour éviter les biais, lespressions des lobbies et les pressions commerciales.Mais, on ne peut pas aujourd’hui affirmer avec certitude quecertaines molécules sont sans impact sur la nature et la santéhumaine. La quantité de cancers qui touchent nos amis etnos concitoyens doit trouver une réponse à ce problèmedévastateur. Selon les spécialistes, ces perturbateurs mettentde très nombreuses années pour être dégradés dans lanature. Toutes les molécules de synthèse ne se dégradentpas facilement. La nature n’a pas les codes pour les détruire.Aujourd'hui nous trouvons encore des résidus de DDT dansla nature plus de 40 ans aprèsl’arrêt de son utilisation.Des travaux récents ont montréque le DDT et le DDE se lientchez les oiseaux et lesmammifères au moyen deliaisons covalentes aux cellulesde l'adrenal cortex l'homologuedu tissu interrénal du poisson,induisant des microhémor-ragies. Cette « défaillance »cortisolique peut s'accompa-gner d'une perturbation dumétabolisme glucidique etnotamment d'un taux élevé de glycogène hépatique. Lespesticides organochlorés (DDT, DDE) entraînent égalementdes perturbations d'ordre métabolique chez certainesespèces d'oiseaux, notamment le faucon pèlerin en Grande-Bretagne et les oiseaux piscivores des Grands Lacs nord-américains où l'on a constaté une altération de leur capacitéde reproduction et des taux élevés de malformations. Desmortalités élevées de poissons ou de coquillages ont étérapportées dans des élevages situés à proximité des zonesd'épandage de pesticides organophosphorés et decarbamates. En 1991, la dispersion aérienne de fenitrothiondans le but de provoquer la démoustication en Languedoc aété à l'origine de la perte de plusieurs tonnes de crevettesjaponaises. L'utilisation de trichlorfon et de dichlorvoscomme antiparasitaires dans des fermes d'élevages desaumons a provoqué des épisodes de mortalité importante.Les oiseaux, en particulier les oiseaux prédateurs, ontsouffert de graves baisses de population qui ont été liées àl'utilisation du DDT.

Effets de toxicité - La raison pour laquelle le DDT a étéparticulièrement dommageable pour les oiseaux de proieétait due à des processus appelés bioaccumulation et debioamplification. Le DDT entrait dans la chaîne alimentairepar le biais de bioaccumulation, avec le zooplancton, parexemple, qu'ils consomment quand ils se nourrissent. Quandun poisson mange le zooplancton, il ingère aussi le DDT quiest dans les tissus du plancton. Les poissons mangent desmilliers de ces petites créatures ; chacun d'entre euxcontenant de petites quantités de DDT accumulé dans leurstissus adipeux. Ainsi, quand un oiseau de proie, comme unpélican, mange ce poisson, il ingère tous les produitschimiques présents dans le poisson. Ce processus est appelé

bioamplification.

Effets de reproduction - Les oiseaux de proie étaient plussensibles au DDT, car ils résident au sommet de la chaînealimentaire. Bien que le DDT ne soit pas très toxique pour lesoiseaux, il a eu un effet cumulatif, dans ce que les oiseaux deproie consommaient. Le produit chimique a interféré avec lemétabolisme du calcium des oiseaux, ce qui entraîne desœufs plus minces écrasés sous le poids de l'oiseau adulte lorsde la couvaison.

Les effets de la substance chimique sont persistants dansl'environnement. Selon l'Université de Stanford, les

chercheurs ont remarquéune grande quantité dedécès à la suite dutraitement d'une zone avecle DDT. Les oiseauxmouraient après d'impor-tants tremblements, unsymptôme caractéristiquede l'empoisonnement auDDT. Plus étrange encore,les oiseaux continuaient demourir avant les nouvellespulvérisations du

printemps suivant. Des études ont révélé que les vers deterre mangeaient le sol et les feuilles qui contenaient lepesticide, puis les merles mangeaient les vers. Au final latoxicité du DDT impactait durablement dans le temps lesoiseaux.

Un autre exemple de la perte de biodiversité avec lamortalité des abeilles.Un dossier ou le bon sens pousse à la réflexion, car si onlaisse de côté la mortalité induite par le frelon asiatique,quand on fait un comparatif entre les apiculteurs de lamétropole et ceux de Corse on constate une situationtotalement différente...

Là, une mise en évidence du lien de causalité est peut-êtreenvisageable par des travaux scientifiques !

Plusieurs apiculteurs de l’île Rousse à Porto-Vecchio nedéplorent pas de perte d'abeilles. Certes, pas de frelonsasiatiques, mais un même modèle agricole différent... Il y abien là matière à comparaison et capacité à établir un travailde mise en évidence scientifique. Les perturbateursendocriniens, comme pour les hommes, agissent enaffectant les défenses immunitaires des abeilles et lesexposent à des pathologies chroniques qui conduisent àamplifier le taux de mortalité de ces insectes.Dans ce débat passionnant et passionné, il faudra trouver lavoie de la vérité pour le bien de l'humanité, del'environnement, de notre modèle agricole, de notreéconomie et de la santé humaine.

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Sur l’île d’Yeu dans notre marais salé, entretenu et bien vivant, la nature cet été s’y est vue chagrinée, carun âne à deux pattes n’y était, semble-t-il, pas réceptif aux sollicitations langoureuses, mais sonores d’unautre âne, celui-ci à quatre pattes, dont le mérite est de protéger les brebis contre des chiens errants de

propriétaires peu scrupuleux, suite à de multiples attaques cruelles et plusieurs fois mortelles. Notre pauvreéquidé au patronyme d’ « Eclair », car il est né un soir d’orage, avec Fernand son maître et confident, tous deux

vaillants gardiens du marais salé, restent contrits par la menaceverbale, mais inepte, de l’abattoir pour cet âne pourtant respectableet son estimable mission.

Revenons à notre aliboron bipède: pourquoi opter pour des séjours àla campagne si l’on doit rabrouer sa réalité animale, culturelle etsociale? C’est sans aucun doute un signe inquiétant pour lemicrocosme islais, envers l’essence de sa nature et de sesautochtones. D’aucun observateur pourraient y déceler unépiphénomène aux corollaires délétères.

Cet épiphénomène devient récurrent dans nos villages de France :pourquoi venir y rechercher leur attrait bucolique tout en refusantleur ruralité ? Devenues insupportables : Les cloches dans leursappels champêtres vers les hameaux (angélus, glas, baptême,mariage…) ; les clarines et sonnailles des animaux domestiques denos montagnes françaises ! Ou bien aussi les éclats de nos phares etcornes de brume, amers visuels ou sonores de nos marins à la mer (lasécurité des uns serait à la merci de la quiétude de ceux qui,sommeillant dans un vrai lit, font fi des angoisses d’autres hommespour les étocs de la côte !)

Sauf pour l’odeur iodée du littoral, adulée bien qu’émanant pourtantde pourritures bactériologiques, on peut cependant s’inquiéter pourles senteurs de nos bocages, plaines et marais qui s’échappentlibrement depuis la nuit des temps, bien avant que nos énarques oueurocrates ne songent à imaginer dans une diarrhée de directives etréglementations, des illogismes le plus souvent dicibles, qui de parleurs abondances ne nous font plus rire.

Et puis « bêtement » sans vraisemblablement vouloir nuire à nos symboles, pourquoi élire villégiature dans lesterroirs de la France rurale sans ne pouvoir y supporter les réveils matinaux de notre bon vieux coq gaulois ? Ilparaît que cette vésanie naïve porte désormais le sobriquet parisien de « bobo». Alors, sortant des métropoleset cités, on a sans doute perdu certaines des réalités de la nature et l’on s’en fait une idée aseptisée comme dansune image d’Épinal qui elle n’a bien sûr pas de sons, pas d’odeurs et dans le message de son graphisme, uneosmose avec son voisinage.

Repassons du coq à l’âne, désormais ce ne sera plus la vache qui rira, mais bien le bœuf quand la grenouille seradevenue muette ; Benjamin Rabier et Jean de la Fontaine n’auraient jamais songé à une telle dérive de la penséecitadine universelle ; pauvre Gédéon ! Le rire et l’humour étaient le propre de l’homme, la mutation génétiquedes néo-urbano-ruraux induit sans doute un ostracisme latent ?

Des apories de futures doléances vers d’autres réalités de la nature, pourraient logiquement se découvrir denouvelles illuminations d’innocents, comme changer le sens du vent, ou à quelle heure s’arrête le bruit de lamer? Ne souriez pas, car je l’ai vécu et ce n’était vraiment pas une boutade ! Et puis pour pousser encore plusdans l’absurdité, on pourrait ensuite imaginer sans doute: le bruit de l’herbe qui pousse et vous réveille pendantvotre méridienne, peut être aussi les senteurs naturelles devenues allergiques puis nocives ou bien encorel’intensité de l’éclairage nocturne de notre lune ? Mais cela heureusement pour nous tous et pour l’instant dans

La tribune de notre délégué vendéen de l’île d’Yeu prend tout son sens après les récentes affaires desbruits de la ruralité qui dérange les nouveaux arrivants : le coq de l’île d'Oléron, les grenouilles deDordogne, les cigales varoises, les cloches des vaches… Merci à Jean-Baptiste Moreau de porter lavoix de la ruralité dans ses écrits...

ce début de XXIème siècle : sans qu’aucun horaire, durée ou amplitude chiffrés ne puissent être régis par le diktatd’une loi ou d’un arrêté administratif. Certains prébendiers de l’État seront dépités qu’une telle écharde dansleur autorité ne s’avère indomptable !

Ces apagogies ne peuvent être contrées que par nosintellectuels et philosophes ou plus prosaïquement,par le bon sens campagnard. Montesquieu gageait queles ruraux et autres paysans ne sont pas assez savants,eux, pour raisonner de travers ! Cela demeure encorede nos jours, une réalité dérangeante pour lecentralisme parisien et son jacobinisme aveugle.

Dans cette dérive sociétale, il est logique et pertinentde prévoir pour l’avenir de nos campagnes françaises,que ces activités ancestrales qui ont fait la grandeHistoire des humains et aussi sa réussite: la chasse, lapêche, la cueillette, pourraient dans l’avenir, êtreprohibées les jours de « lâcher de citadins » dans ce qui

sera devenu un grand parc d’attractions et puis plus tard sans doute, élevé ou plutôt diminué au rang desanctuaire, et cela au nom du partage de la nature ? Mais ce partage existe déjà depuis belle lurette : c’est l’undes premiers acquis de la révolution ! Au fin fond de nos provinces et au plus profond de nos halliers, n’ayonspoint de cesse d’y veiller au grain …

On n’importe pas de visions oniriques vers la campagne où tout un chacun doit y adopter le mode de vie forgépar notre culture et nos racines, celles-là mêmes qui devraient être nos repères, à ces heures où le commun desmortels français en a bien besoin.

Réapprenons à nos enfants pour qu’ils l’apprennent ensuite à leurs enfants, les enseignements que nous ontapportés nos parents, aïeux et aussi jadis nos instituteurs de notre Vendée qui a bien méritée par son progrèsexemplaire, pour sortir de sa souffrance.

Ce message de leur sagesse est celui que la France est belle, généreuse ; que sa nature est ouverte à tous leshommes de bonne volonté, car elle détient sa respectabilité de la quintessence originelle de notre civilisation ;qu’elle a été aimée et façonnée par la main de l’homme et que tous, avons le devoir de l’honorer dans l’espritde sa ruralité pour ne pas démériter des connaissances et consciences qui ont été le creuset de nos traditionset par là même, l’âme de notre nation. (Cette constance courageuse aurait dû s’imposer comme une référencedans l’évolution cosmopolite de notre société, mais cela est une autre histoire…)

Puis disons aussi à nos enfants que si les grands de ce monde respectent les hommes, ilsrespecteront la nature par nécessité.Mais disons-leur quand même que la sagesse chez les ânes communs (equus asinus), se compteau nombre de pattes et non pas à la longueur des oreilles.

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Nos amis pêcheurs ont remis un chèque de 3.500 € à l'association "Envie de sourire" du chef Fabrice Bonnot enfaveur des enfants suivis à l'IHOPE du centre Léon Berard de Lyon.

Une action organisée par Sacha Forca, notre représentant de la pêche à CPNT Rhône (au centre sur la photo) quia pris grand plaisir dans l'accompagnement de ce geste de solidarité sous la forme d'un concours de carpistes quisera reconduit cette année le dernier week-end d'août.

Jean-Baptiste Moreau - CPNT Vendée - jbmoreau@free.fr

CPNT Infos est édité parChasse Pêche Nature Traditions - Le Mouvement de la ruralité

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Une première adhésion Le renouvellement de mon adhésion - carte N° ……………………………………….

10 € - Adhésion Jeune de moins de 30 ans20 € - Adhésion simple25 € - Adhésion + abonnement au bulletin CPNT Infos (4 numéros)32 € - Adhésion couple (2 adhésions à la même adresse + abonnement au bulletin CPNT Infos)

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50 € - Adhésion bienfaiteur avec abonnement

(validité 1 an à compter de la date d’enregistrement) :

A renvoyer, accompagné de votre règlement, sous enveloppe affranchie à CPNT - BP 87546 - 64075 PAU CEDEX

Je joins mon règlement global (adhésion/don/boutique) de ………………………..…. euros à l’ordre de « AF CPNT »Important : pas de chèque de personne morale, d’entreprise, de société, d’association, de compte d’exploitation…

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autre ………..………………. €20 € 50 € 100 € 150 €Coût réel 6,80 € 13,60 € 34,00 € 51,00 €

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Comment aider CPNT à défendre la chasse etles chasseurs, la ruralité et les terroirs ?

Déductible à 66% des impôts, ne coûtant donc réellement« QUE » un tiers de la somme versée par chacun, cette adhésionet/ou ce don sont un investissement pour la chasse, pour vosintérêts et votre quotidien, car cela permettra à CPNT decontinuer à agir, chaque jour, pour vous, pour la ruralité et pourla chasse.

■ En adhérant ou en renouvelant sa cotisation25 € pour s’informer et se défendre, ce n’estfranchement pas beaucoup ! Cela représente5 centimes par jour ! Ce n’est même pas le prixd’une boîte de bonnes cartouches ou de balles !Franchement pas « la mer à boire », même enpériode de crise !

■ En faisant un don à CPNTVous pouvez soutenir CPNT en utilisant lebulletin ci-dessous pour un règlement parchèque ou par mandat, ou vous connecter surcpnt.fr rubrique "Adhérer" ou "Donner" etrégler par carte bancaire.

Seule la mobilisation des habitants de la ruralité, deschasseurs, pêcheurs, amateurs des traditions,gastronomiques, taurines ou autres permettra dedonner les moyens à CPNT de continuer son action !

La baisse des moyens et aides de l’État pour lescommunes rurales et nos villages, la disparition desservices publics, la désertification médicale, l’invasiondes éoliennes dévastatrices, les attaques sur lachasse, les restrictions sur la pêche, ledéveloppement des réserves où les activités denature ou sportives sont réduites, voire interdites,etc., ils n’ont aucune intention de vous respecter etd’améliorer notre quotidien !

Alors que CPNT n’a plus les moyens financiers etmatériels de continuer son combat pour la ruralité etla chasse, les opposants à la chasse et à la ruralitésont abreuvés de subventions publiques et de dons denos adversaires !

Nous lançons cet appel à toutes celles et tous ceuxqui veulent que continue le combat pour la défensede notre façon de vivre, de la ruralité, des libertés,de la chasse et de la pêche.