La fabrication de Greta Thunberg - pour consentement : La vérité la plus incommode : "Le capitalisme est en danger de s'effondrer"[ACTE III].28 janvier 2019

http://www.wrongkindofgreen.org/2019/01/28/the-manufacturing-of-greta-thunberg-for-consent-the-most-inconvenient-truth-capitalism-is-in-danger-of-falling-apart/

Par Cory Morningstar

 

Voici l'ACTE III de la série en six parties : La fabrication de Greta Thunberg - pour consentement : L'économie politique du complexe industriel à but non lucratif

A C T E  T R O I S

Malena Ernman : Héros de l'environnement de l'année du WWF, 2017

La mère et le père de Greta Thunberg. La chanteuse d'opéra Malena Ernman avec son mari acteur Svante Thunberg au Polar Music Prize, 2012. Ernman a représenté la Suède au concours Eurovision de la chanson en 2009. Photo : Chapman

En octobre 2018, Miljö & Utveckling a reconnu Ingmar Rentzhog, fondateur de We Don't Have Time, comme le meilleur influenceur environnemental de l'année en Suède. [Source : The Secret Sauce of a Global Climate Movement]

Greta Thunberg, conseillère spéciale auprès des jeunes et administratrice de We Don't Have Time, une jeune entreprise de technologie grand public en plein essor, a été reconnue comme la deuxième influenceuse de l'année.

Le mois précédent, le 1er septembre 2018, Dagens Nyheter, le journal le plus en vue de Suède, avait publié un éditorial du Global Challenge intitulé "The Acute Climate Crisis Requires a Broad Political Gathering" :

"Bien qu'une grande partie du changement requis soit à la fois possible et rentable, des campagnes politiques vigoureuses sont essentielles pour ajuster les prix, les taxes et les réglementations afin que la transition vers une société durable devienne attractive, rentable et rapide. "[Lettre complète en anglais]

"Les signataires sont prêts à contribuer à ce processus, en soutenant la transformation de notre société et du monde en une économie à faible émission de carbone : Mats Andersson, vice-président de la Global Challenges Foundation ; Erik Brandsma, PDG de Jämtkraft ; Malena Ernman, chanteuse d'opéra ; Antje Jackelén, archevêque ; Staffan Laestadius, professeur émérite KTH ; Kristina Persson, ancienne ministre du futur ; Ingmar Rentzhog, président du Global Development Challenge ; Johan Rockström, professeur en sciences environnementales ; Daniel Sachs, PDG de Proventus et Anders Wijkman, président du club de

Anders Wijkman, cité par les signataires susmentionnés, est un ancien membre du Parlement, président du Conseil suédois de l'environnement et ancien coprésident du Club de Rome. Il est également membre de Global Utmaning avec un engagement particulier pour les questions climatiques et les finances circulaires.

Malena Ernman, mère de Greta Thunberg, est également citée parmi les signataires ci-dessus.

Dans une interview publiée le 15 octobre 2018, Miljö & Utveckling demande à Rentzhog quelles sont ses plus grandes influences et lui décerne le titre de "#1 Environmental Influencer of the year". Il cite Greta Thunberg, mais ne mentionne pas l'aide que son entreprise a fournie à Thunberg

(l'actuelle conseillère spéciale pour les jeunes et administratrice de We Don't Have Time) qui aurait permis à sa campagne de devenir internationale. Il n'identifie pas non plus sa relation avec la mère de Thunberg, Marlena Ernman, qui est brièvement citée dans le même article.

Plus tôt dans l'année, le 4 mai 2018, Rentzhog et Ernman étaient tous deux invités au gala d'ouverture de la conférence sur le climat (" journée du changement climatique ") qui a eu lieu du 4 au 6 mai à Stockholm, Suède. La sœur de Greta Thunberg, Beata Ernman-Thunberg, était également au programme. C'était un événement discret et modeste.

Thunberg est née dans le privilège et la richesse.

Sa mère est la chanteuse d'opéra suédoise et célèbre Malena Ernman. Son père est l'acteur Svante Thunberg, tandis que son grand-père est l'acteur et metteur en scène Olof Thunberg. "Son ancêtre du côté de son père est le prix Nobel, Svante Arrhenius. Arrhenius était un physicien et chimiste suédois qui a reçu le prix Nobel de chimie en 1903. Il est connu pour ses innombrables contributions scientifiques, mais il a découvert qu'une augmentation du dioxyde de carbone dans l'atmosphère augmente la température à la surface de la Terre. Ce résultat a conduit à la conclusion que les émissions de dioxyde de carbone d'origine humaine causent le réchauffement de la planète." Source][De l'influence de l'acide carbonique dans l'air sur la température du sol, Svante Arrhenius, 1896]

Le journal Svenska Dagbladet (SvD) est le troisième journal le plus diffusé en Suède. Il a été généreux dans sa couverture de Thunberg et de sa mère, Ernman.

Le 30 mai 2018, SvD a choisi Thunberg comme l'un de ses lauréats du concours d'écriture SvD pour la jeunesse sur le climat.

Auparavant, le 21 avril 2018, la SvD a assuré la couverture du livre familial en cours. Le livre "Scener ur Hjärtat" (qui se traduit en anglais par "Scenes of the Heart"), sur les défis de santé mentale au sein de sa famille et les inquiétudes face au changement climatique, serait lancé le 24 août 2018, quatre jours après le premier jour de la grève scolaire à Thunberg (20 août 2018).

Le Fonds mondial pour la nature (WWF), peut-être l'ONG la plus importante et la plus importante au monde, et Greenpeace, une organisation entièrement corporatisée, ont tous deux contribué à soutenir Thunberg avec le soutien d'autres ONG internationales telles que 350.org. Le 11 octobre 2017, le WWF Suède a décerné à Ernman le prix du héros de l'environnement.

"L'artiste Malena Ernman et la biologiste Rebecka Le Moine ont été nommées Miljöhälter de l'année par le WWF"[Source]

Le 17 septembre 2018, le WWF Suède a désigné Thunberg comme l'un de ses trois nominés pour le Jeune héros environnemental de l'année 2018.

Greenpeace Suède : " Malena Ernman est une activiste incroyable dans la lutte pour préserver notre forêt pour les générations futures. Grâce à son soutien et à celui de toutes les personnes extraordinaires qui nous soutiennent, nous pouvons continuer à protéger notre planète exceptionnelle. Voulez-vous aussi offrir un cadeau de Noël qui fait une réelle différence ?" [Source : Facebook]

Greenpeace utilise également Ernman et Thunberg pour promouvoir sa puissante marque. Peu de gens savent qu'en 1997, Greenpeace croyait que la politique climatique devait refléter l'idée que le monde ne devait pas dépasser une augmentation de température de 1ºC. Pourtant, peu de temps après, en 2009, alors que la planète était en proie à une crise écologique totale, Greenpeace a réclamé (lors de la Conférence des Parties des Nations Unies à Copenhague) un accord contraignant qui permettrait à la Terre de se réchauffer davantage pour atteindre 2ºC. La demande de 2ºC, sous l'égide du groupe de coordination TckTckTckTck, cofondé par Greenpeace, minerait la Bolivie, le G77 et d'autres petits États insulaires qui se sont battus pour un accord contraignant afin de maintenir les températures mondiales à 1ºC. L'année suivante, 350.org - un autre cofondateur de TckTckTckTck - saperait une fois de plus les peuples autochtones de Bolivie lors de la Conférence mondiale des peuples sur les changements climatiques et les droits de la Terre mère, tenue à Cochabamba, Bolivie.

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"Le capitalisme est en danger de s'effondrer""Mais le fait le plus important demeure : le débat dominant est sur la façon de pratiquer le capitalisme, et non sur la question de savoir si nous devons choisir entre le capitalisme et un autre système. - Investissement dans la production

"Nous défendons l'avidité à long terme." Al Gore et David Blood, du bureau de Generation à New York. 25 août 2015. (Christopher Griffith)[Source]

Utilisant le pouvoir de la célébrité (un phénomène sans précédent pour l'expansion du capital en Occident), les influenceurs mondiaux d'aujourd'hui, tels que Thunberg, sont pleinement utilisés pour créer un sentiment d'urgence face à la crise climatique. La réalité tacite, c'est qu'ils sont la stratégie même du marketing pour sauver le capitalisme. C'est une "vérité très gênante".

The Financial Times, 27 juillet 2014 :

"C'est maintenant un moment crucial pour les investisseurs, poursuit-il. "Les cinq à dix prochaines années sont la période la plus critique pour accélérer la transition vers une économie faible en carbone. Nous pensons que le capitalisme risque de s'effondrer. En conséquence, l'entreprise, qui s'est montrée assez réticente dans le passé sur les mécanismes de l'investissement durable, prévoit d'accroître sa visibilité. Nous devons aller jusqu'au bout. We are going to be more aggressive because we have to." - Blood and Gore : "Capitalism is in Danger of Falling Apart", Financial Times, 27 juillet 2014.

L'article du 8 septembre 2015 "David Blood et Al Gore Want to Reach the Next Generation", " published by Institutional Investor, disclosed that “the California State Teachers’ Retirement System [CalSTRS], the second-la plus grande caisse de retraite publique des États-Unis, avec 191 milliards de dollars d'actifs, a été le premier investisseur institutionnel américain à investir dans Generation". Cette opération s'inscrivait dans le cadre de la campagne de désinvestissement menée par 350.org, partenaire de Ceres, pour le compte de wall street et de la finance. Jack Ehnes, PDG de CalSTRS, siège également au conseil d'administration de Ceres.

Le même article met en lumière la force motrice des ONG environnementales qui composent le complexe industriel à but non lucratif et l'autoroute à emboîtement qui fusionne le complexe industriel à but non lucratif (NPIC) avec le monde de la finance des entreprises :

Je recommanderais vivement aux personnes qui cherchent à se départir du carbone de jeter un coup d'œil à Génération ", dit Larry Schweiger, un conservationniste de

longue date et membre du conseil d'administration du Climate Reality Project, un organisme sans but lucratif fondé par Gore pour promouvoir l'éducation et les initiatives sur le changement climatique, qui Schweiger was president and CEO of the National Wildlife Federation from 2004 to 2014; under his watch the NWF became a Generation investor. ‘It was one of the best-investit dans notre portefeuille ", dit-il. - 8 septembre 2015, "David Blood et Al Gore veulent atteindre la prochaine génération d'investisseurs institutionnels

Sauter en avant, au 29 avril 2018, l'article, Al Gore : Sustainability is History's Biggest Investment Opportunity, publié par le Financial Times, révèle que la "richesse climatique" n'est pas pour le plus grand nombre, mais plutôt pour quelques-uns :

"Generation compte parmi ses clients d'importants investisseurs du secteur public, tels que Calstrs, le régime de retraite des enseignants californiens (223 milliards de dollars), le régime de retraite de l'État de New York (192 milliards de dollars) et le fonds de retraite de la Environment Agency du Royaume-Uni. Elle gère également de l'argent pour le compte de particuliers fortunés, mais ne s'est pas encore ouverte aux investisseurs particuliers. La quasi-totalité de ses actifs est gérée sous forme de mandats en actions, mais 1 milliard de dollars est investi dans le capital-investissement." [Source]

"J'ai appelé Generation Income et j'ai constaté que leurs possibilités d'investissement sont limitées. Ils ont deux fonds d'investissement - Global Equity et Asia Equity. Le fonds d'actions mondiales est actuellement fermé - il y a une liste d'attente pluriannuelle qui est également fermée. L'investissement minimum est de 1 million de dollars et vous devez être super-accrédité. Le fonds semble cibler les investisseurs institutionnels et non les particuliers. Le fonds d'actions Asie est ouvert, mais les mêmes exigences minimales s'appliquent (1 million de dollars minimum)." Source : AIO Financial]

Les membres du Generation Investment Board comprennent des écoluminaires tels que Mary Robinson, ancienne présidente de l'Irlande et fondatrice de l'association, Mary Robinson Foundation. M. Robinson est président de l'équipe B de Richard Branson, qui est gérée par Purpose, la branche relations publiques d'Avaaz.

Le 9 février 2007 : Sir Richard Branson (à gauche) et ancien vice-président des États-Unis d'Amérique, Al Gore pose lors du lancement du Virgin Earth Challenge à Londres. Le défi consiste à créer un fonds de 25 millions d'USD pour des produits viables afin d'éliminer au moins 1 milliard de tonnes de dioxyde de carbone atmosphérique par an. (Photo par Bruno Vincent/Getty Images)

A ce stade, étant donné que nous sommes amenés à croire que les " investissements durables " sont la voie à suivre pour résoudre notre crise planétaire, il serait peut-être sage de se demander dans quelles entreprises durables Generation Investment investit. Generation Investment a dressé une liste de quelque 125 entreprises dans le monde dans lesquelles elle investit non pas en fonction de la durabilité de l'entreprise, mais plutôt "de la qualité de leur activité et de leur gestion". [Source]

Le portefeuille et les investissements de Generation Investment comprennent des sociétés multinationales qui ont de terribles antécédents de malversations, comme Amazon, Nike, Colgate, MasterCard et la chaîne de restaurants Chipotle, qui investissent beaucoup dans la santé et la technologie. Et comme toutes ces sociétés sont fortement investies et/ou dépendantes des combustibles fossiles, personne ne sait comment Generation Investment peut justifier d'investir dans ces sociétés.

"Gore] et ses collègues s'adressent à un petit public dans le monde financier qui dirige les flux de capitaux et aux autorités politiques qui fixent les règles du système financier. "Il s'avère que dans le capitalisme, les gens qui ont l'influence réelle sont ceux qui ont le capital ! Gore me l'a dit lors d'une de nos discussions cette année. Il espère que le bilan de Génération attirera l'attention sur un message que les investisseurs du monde entier ne peuvent ignorer : Ils peuvent gagner plus d'argent s'ils modifient leurs pratiques d'une manière qui, en même temps, réduira également les dommages environnementaux et sociaux que le capitalisme moderne peut causer." [Source]

[Suivi du portefeuille de gestion des investissements d'Al Gore]

En haut : The Washington D.C, 2017 People's Climate March : "L'équipe B, dirigée par Sir Richard Branson, Sharan Burrow et l'ancien vice-président Al Gore, s'est jointe à des centaines de milliers de travailleurs, scientifiques, chefs d'entreprise, étudiants, parents, grands-parents, enfants et groupes autochtones qui demandent que l'administration américaine agisse contre le changement climatique". [Source]

"Il s'agit d'une transformation industrielle d'une ampleur jamais vue auparavant." - Sharan Burrow, secrétaire générale, Confédération syndicale internationale, chef d'équipe B[Vidéo].

"C'est la plus grande opportunité économique de notre vie. Ce mouvement a quitté la gare et ne s'arrêtera jamais." - Jean Oelwang, Président, Virgin Unite, associé principal, The B Team

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Une étude de cas gênante : M-Kopa Solar, Afrique

Source : Site de M-Kopa

"Nous pensons qu'il est possible de bâtir une entreprise sans compromis. Nous pouvons être bénéfiques pour l'environnement. Nos clients s'en porteront mieux. Et on va s'enrichir. Nous pouvons tous gagner." Le cofondateur canadien de M-Kopa, Jesse Moore

Gore, avec une valeur nette d'environ 350 millions de dollars, s'intéresse de près aux sujets de l'inégalité, de la disparité des richesses et de la pauvreté. Il est donc utile de jeter un coup d'œil sur ce à quoi ressemble réellement la révolution de l'énergie verte, lorsqu'elle se déroule dans la vie réelle et à qui s'adresse exactement la soi-disant "révolution verte".

M-Kopa Solar - "Power for Everyone" est un fournisseur d'énergie solaire payante (sous forme de kits solaires) créé pour les pays pauvres d'Afrique par des capitalistes blancs très riches. Les pays ciblés jusqu'à présent comprennent le Kenya rural, la Tanzanie et l'Ouganda.

M-Kopa est l'idée de Jesse Moore (PDG), Chad Larson et Nick Hughes - qui ont aidé à développer M-Pesa, qui compte plus de 19 millions d'utilisateurs au Kenya. [1]

Depuis sa création, la société Gore a été l'un des principaux investisseurs en actions de M-Kopa. Incubé par Signal Point Partners en 2011, M-Kopa solar a levé des fonds auprès d'investisseurs tels que Richard Branson et Generation Investment Management. Lancé fin 2012, l'objectif initial de l'entreprise de vendre 1 000 colis solaires par semaine en trois ans a été atteint en 12 mois. Le 2 décembre 2015, M-Kopa, aujourd'hui leader mondial de la fourniture d'énergie par répartition aux foyers hors réseau, a annoncé la clôture d'un tour de financement de 19 millions de dollars mené par Generation Investment Management LLP. [Source]

Colin Le Duc, associé fondateur de Generation Investment Management et co-chef de la direction des fonds d'actions de croissance Climate Solutions de Generation, fait partie du conseil consultatif de M-Kopa.

Parmi les autres investisseurs/prêteurs/partenaires figurent la Shell Foundation et la Bill and Melinda Gates Foundation.

A ce stade, avant de poursuivre, il est vital de noter qu'en 2015, M-Kopa estimait que 80% de ses clients vivaient avec moins de 2 dollars US par jour.

En 2015, M-Kopa avait atteint un chiffre d'affaires de plus de 40 millions de dollars.

L'article du 2 décembre 2015 de Bloomberg "The Solar Company Making a Profit on Poor Africans - M-Kopa Plans to be a $1 Billion Company by Selling Solar Panels to Rural Residents-and Providing Them With Credit" révèle la réalité derrière le vulturisme d'entreprise caché sous un vélin de greenwash sauveur blanc. Après le "succès" des compteurs d'eau prépayés dans de nombreux pays africains, M-Kopa facture des taux d'intérêt élevés aux pauvres, avec des dividendes/rendements astronomiquement plus élevés pour les riches :

"Les frais d'intérêt de M-Kopa sont élevés par rapport aux normes américaines ou européennes. Le prix au comptant de l'un de ses produits est inférieur d'environ 20 % au prix du versement. Mais sur les marchés où l'entreprise est présente - jusqu'à présent, au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda - les taux sont concurrentiels. Les sociétés de microfinance traditionnelles font généralement payer environ 20 pour

cent d'intérêt sur leurs prêts et, en octobre, le gouvernement kenyan a émis des bons du Trésor qui offrent aux investisseurs un rendement annuel de 23 pour cent.

À première vue, une personne supposerait que cette entreprise est la vente de l'énergie solaire. Pourtant, cette hypothèse serait une erreur. Le produit est la finance : "Environ un quart de ceux qui remboursent leur premier achat passent à d'autres, dit l'entreprise." C'est la colonisation sous une nouvelle forme du XXIe siècle. La colonisation par l'endettement rendue possible par la vente des valeurs occidentales.

Parmi les autres vautours qui exploitent les plus démunis et les plus vulnérables sous le couvert de l'énergie verte et de "l'énergie propre pour tous" figurent des organisations solides, telles que la Fondation Gates et Mastercard.

Contrairement à la finance occidentale, où les prêts sont généralement payés par versements mensuels, les Africains ne bénéficient pas de cette même mesure de confiance. En plus d'un dépôt, ils doivent plutôt payer leur nouveau prêt (dette) sur une base quotidienne. Cela peut peut-être être classé sous la rubrique "racisme en matière d'énergie verte". Ceux qui n'effectuent pas leurs paiements seront punis en conséquence : "Notre agent de crédit est cette carte SIM dans l'appareil qui peut l'éteindre à distance ", explique Chad Larson, directeur financier de M-Kopa et son troisième cofondateur. "Nous savons qu'il est important pour eux de garder leurs lumières allumées la nuit, pour qu'on puisse compter sur eux pour continuer à payer." Source] ["La fonction de paiement à l'utilisation est activée par une technologie de machine à machine intégrée qui permet à M-KOPA de recevoir des paiements par l'intermédiaire de la plate-forme de monnaie mobile M-Pesa. M-KOPA peut éteindre l'appareil à distance si le client est en retard de paiement. Les remboursements créent des antécédents de crédit pour les consommateurs pauvres, ce qui peut leur donner accès à d'autres services financiers.

"Les lampes solaires sont programmées de telle sorte qu'elles s'éteignent automatiquement dès que les clients manquent à leurs paiements quotidiens. Le démarrage fournit un système d'énergie solaire qui se compose d'un panneau, de trois lampes, d'une radio et d'un kit de recharge de téléphone portable." - Un concessionnaire M-Pesa sur la liste noire des défaillants auprès des agences d'évaluation du crédit, 18 février 2015

Les paiements quotidiens pour M-Kopa sont complétés par le service M-Pesa, grâce auquel Safaricom, la plus grande entreprise de télécommunications du Kenya (et l'entreprise la plus rentable de la région de l'Afrique centrale et orientale) perçoit une commission non divulguée pour chaque transaction. M-Kopa et Kenya Power, sont les plus gros clients de Safricom en matière de facturation. En 2015, Bob Collymore, PDG de Safaricom au Kenya, était le quatrième Africain à rejoindre l'équipe B de Richard Branson - Ventures Africa].

"Nous n'investissons pas du tout dans l'énergie solaire ", déclare David Rossow, qui aide à gérer le portefeuille de 1,5 milliard de dollars de la Fondation Gates en investissements liés aux programmes (PRI). La fondation n'a même pas de programme d'énergie propre. Mais il a un programme appelé Financial Services for the Poor. "Nous nous soucions des prêts garantis par des actifs pour le dernier kilomètre." [Source]

Les précieuses métadonnées sont d'une valeur supplémentaire pour nos entrepreneurs qui sauvent les Blancs : "Le contrat client actuel de M-Kopa stipule que les données recueillies par l'entreprise ne peuvent être utilisées que pour améliorer l'expérience client, mais l'entreprise a l'intention de

recueillir des données sur les auditeurs et les téléspectateurs de ses radios et télévisions. "Il y a des données que personne d'autre ne peut recueillir", dit Larson."

Et qu'apporte la révolution de l'énergie verte, qui dépend entièrement du pillage de la Terre, en Afrique, où plus de 600 millions de personnes n'ont pas accès à l'électricité et où plus de 300 millions ne disposent pas d'installations sanitaires propres ? Un four solaire ? Des toilettes ? Filtration de l'eau ? Plomberie ? Les écoles ? Cliniques de santé ? Les hôpitaux ? Réponse : la télévision.

"Effectuez vos paiements en entier et à temps, afin d'être admissible aux mises à niveau du système et bien plus encore !" - Site de M-Kopa

Et ce n'est pas parce que l'entreprise est en fait une entreprise financière, plus qu'un fournisseur de produits solaires[2], qu'il n'y a pas de grandes possibilités de priver les Africains de leurs droits. Le prix du kit solaire de base d'un téléviseur de 24 pouces[2-1][2-2], lorsqu'il est financé, s'élève à USD 644.88, ce qui est scandaleux. Le prix au comptant est toujours de 546,61 USD, ce qui est une somme exorbitante pour les personnes qui vivent avec 2,00 USD par jour. Bien sûr, ce prix ne le demeure que si les paiements quotidiens sont effectués tous les jours, ce qui garantit qu'aucun intérêt ou pénalité supplémentaire ne s'ajoute au montant initial du prêt.

L'exploitation flagrante ici est au-delà de tout soupçon. Considérez un pack solaire de 30W comparable au pack M-Kopa ci-dessus peut être acheté au détail au prix de USD 157.99 sur Amazon. De même, le prix d'un téléviseur LED de base de 24 pouces est souvent annoncé aux États-Unis et au Canada pour moins de 100,00 USD/CND. Plusieurs des articles vendus dans les paquets,[2-3] peuvent être trouvés dans les magasins proliférants de "dollar" occidentaux pour $1.00 (USD) chacun.

Photo : M-Kopa

On peut se demander ce qui se passe lorsque les prêts survivent aux produits externalisés avec des garanties de courte durée - une garantie de deux ans sur la télévision 24 pouces et une garantie d'un an sur les accessoires.

Entre deux campagnes de bombardements sur des pays africains, l'ancien président américain Barrack Obama a trouvé le temps de visiter la société solaire M-Kopa. "Le président américain Barack Obama s'entretient avec June Muli, responsable du service clientèle de M-Kopa, lors du Sommet mondial de l'entreprise à Nairobi en juillet 2015. Photo : M-Kopa." [Source : Forbes]

En février 2015, M-Kopa a annoncé son plan pour que ses clients, qui n'avaient pas remboursé leurs prêts, soient mis sur liste noire auprès des bureaux de crédit :

"M-Kopa, revendeur de produits solaires lié à M-Pesa, commencera dès le mois d'avril à partager des informations sur les défauts de paiement des prêts avec les bureaux de crédit de référence pour arrêter le nombre croissant de non-payeurs. La société a publié un avis indiquant qu'elle prévoit partager des informations sur la façon dont les clients paient leurs kits solaires M-Kopa, dans un mouvement qui verra les défaillants sur la liste noire des prêteurs. M-Kopa se joint maintenant à d'autres fournisseurs de services publics tels que Kenya Power et les offices des services d'eau qui ont demandé aux bureaux de référence du crédit de dresser la liste de ceux qui ne paient pas leurs factures." [Source]

Le crédit et la dette perpétuelle qui s'ensuit n'est pas le seul aspect du rêve américain que les multinationales apportent aux pays du Sud.

Pour être clair, ce n'est pas "l'économie durable" que nos grands seigneurs poursuivent. Un capitalisme en difficulté doit rechercher - pour se sauver lui-même - de nouveaux marchés :

"L'équipe de la Fondation Gates a vu en M-KOPA l'occasion de démontrer que les services financiers mobiles pouvaient aider les entreprises à mettre davantage de produits aussi précieux entre les mains d'un nouveau marché de consommateurs avides : les pauvres. [Source]

"La clé était d'aider M-KOPA à transformer ses comptes clients en garantie bancaire. D'autres investisseurs prenaient des participations dans le démarrage de l'entreprise. La Fondation Gates a plutôt fait un prêt de 5 millions de dollars, aux côtés de la Commercial Bank of Africa. La thèse : si la M-KOPA pouvait rembourser le prêt avec succès, les banques commerciales locales considéreraient les paiements des systèmes de financement par répartition comme une source de revenus fiable. Cela créerait une nouvelle catégorie d'actifs prêtables. "Banking on the Poor, été 2016, Stanford Social Innovation Review.

Ici, nous devons regarder la réalité derrière les "emplois verts" - que M-Kopa a créés - une caractéristique de vente centrale de la soi-disant "économie verte", un nouvel accord vert, le développement durable / objectifs mondiaux, et une myriade d'autres langages holistiques qui masquent la réalité.

Ce qui est rarement mentionné, voire jamais, c'est le fait que les panneaux solaires, téléviseurs, etc. de M-Kopa ne sont pas fabriqués localement, mais qu'ils proviennent plutôt de "marchés étrangers". (Chine) Bien que la société ait suggéré que des panneaux solaires puissent être fabriqués localement au cours des prochaines années (probablement en raison de l'animosité croissante des Kenyans), les informations suivantes démontreront que ce ne sera le cas que si les Kenyans peuvent être exploités plus que les Chinois.

Chad Larson, co-fondateur et directeur financier de M-Kopa Solar, pose pour une photo au siège de M-Kopa Solar à Nairobi, Kenya, le mercredi 22 juillet 2015. Les clients acceptent de payer le panneau solaire par versements réguliers que M-Kopa, un fournisseur de systèmes d'éclairage solaire basé à Nairobi, surveille ensuite pour les paiements qui sont effectués en utilisant un service de transfert d'argent par téléphone mobile. Photographe : Waldo Swiegers/Bloomberg via Getty Images

Dans l'article du 19 mars 2018, Solar Firm M-Kopa Lays off 450 Staff to Cut Costs, publié par Business Daily Africa, la raison de cette décision a été dévoilée en termes très clairs :

"M-Kopa Solar, revendeur de kits solaires sur téléphone mobile au Kenya, a licencié 450 personnes dans ses filiales de quatre pays pour réduire ses coûts d'exploitation et accroître sa rentabilité.

Jesee Moore, co-fondatrice et PDG de M-Kopa, a déclaré que l'entreprise était mieux placée pour atteindre ses objectifs et étendre ses connexions solaires au prochain million de clients au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.

Cela a été fait pour réduire les coûts fixes et nous maintenir sur la voie de la rentabilité, ce qui a entraîné des réductions d'emplois dans les bureaux du Kenya, de l'Ouganda, de la Tanzanie et du Royaume-Uni, réduisant notre effectif mondial de 18 pour cent ", a-t-il déclaré.

Un article publié par Quartz Africa quatre jours auparavant, le 15 mars 2018, était encore plus pertinent :

"M-Kopa, le fournisseur kenyan d'énergie solaire payante à l'utilisation, réduit ses effectifs afin d'améliorer sa compétitivité, d'assurer sa durabilité à long terme et d'accroître le rendement pour les investisseurs."

Cela vaut la peine d'être souligné. Pour être clair - il s'agit d'une augmentation rentable pour les investisseurs, avec une valeur nette de millions de dollars - faite au détriment des travailleurs licenciés qui gagnent environ 2,00 USD par jour.

15 mars 2018 : M-KOPA obtient 100 millions de Ksh de CDC, FinDev Canada : Jesse Moore, co-fondateur et PDG de M-KOPA, et Paul Lamontagne, directeur général de FinDev Canada, lors d'une visite chez le client à Ngong.

Immédiatement après le licenciement des employés africains de M-Kopa - avec l'externalisation - Generation Investment a mis en place plus de fonds. L'article du 21 mars 2018 "M-Kopa Solar

reçoit un investissement de 10 millions de dollars après avoir licencié 150 employés" publié par le Kenyan Wall Street, révèle ce qui suit :

"L'investissement intervient après l'achèvement d'un exercice de restructuration de l'entreprise qui a permis de réduire les effectifs de 18 %, les faisant passer de 1 000 à 850 personnes en Afrique de l'Est. Comme nous l'avons signalé la semaine dernière, environ 78 développeurs ont été congédiés et leur travail a maintenant été confié à une société étrangère appelée Applicita, qui appartient au nouveau directeur technique de la société.

Selon le PDG Jesse Moore, le processus de restructuration a été motivé par la nécessité d'accroître sa compétitivité, d'améliorer sa durabilité à long terme et d'accroître le rendement des investisseurs.

L'investissement FinDev était dirigé par CDC Group, un investisseur qui avait auparavant injecté 7 millions de dollars dans l'entreprise, et comprend des investissements de suivi par Generation Investment Management et LGT Venture Philanthropy. Les deux sociétés sont actuellement actionnaires de M-Kopa."

La colonisation blanche qui continue de proliférer n'a pas été perdue sur Wall Street au Kenya qui a noté :

"... l'entreprise continue de faire sourciller sur son statut de startup kenyane puisque sa direction est majoritairement composée d'étrangers. De plus, la question du licenciement d'employés locaux pour externaliser ses opérations à une société étrangère ne sera pas oubliée."

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"Le rassemblement et l'encouragement du pragmatisme financé par la FondationComme indiqué dans l'ACTE I de cette série, les toutes premières personnes étiquetées dans le tweet initial de la grève scolaire de Thunberg par Ingmar Rentzhog, fondateur de We Don't Have Time, étaient les cinq utilisateurs de twitter suivants : Greta Thunberg, This Is Zero Hour, Jamie Margolin, l'adolescente fondatrice de This Is Zero Hour, du Climate Reality Project d'Al Gore et du compte Twitter de People's Climate Strike (dans la même police et esthétique que 350.org).

Les premiers tweets d'un compte twitter d'ONG sont importants car ils révèlent souvent exactement à quelle fin et pour quelle action le compte a été créé. Dans ce cas particulier, le tout premier tweet du compte de la grève du climat populaire contenait le hashtag #floodthesystem (24 juillet 2015). Ce hashtag a été conçu pour promouvoir l'action intitulée Flood Wall Street, qui a eu lieu le 28 septembre 2015, menant à la deuxième Marche populaire pour le climat le 29 novembre 2015. En 2015, les premières ONG à commencer à utiliser le hashtag #floodthesystem ont été This Changes Everything (ONG de Naomi Klein, membre du conseil d'administration de 350.org), le 6 mai 2015 ; OccuWorld, le 12 mai 2015 (" quelque chose de gros arrive cet automne "), retweeté par Raz-de-marée North America), Sharon Vardatira, Meridian Consulting, 13 mai 2015, et Occupy Wall Street, 20 mai 2015.

La stratégie derrière la conception de différents comptes de médias sociaux affiliés à des hashtags, des campagnes et des mouvements fabriqués par des ONG, est que l'on va prendre feu. Tel est le cas avec le compte Twitter de la grève du climat (Climate Strike ! - Global Climate Convergence) qui a

été largement abandonné d'ici 2017, et #EarthStrike, qui a largement échoué à prendre feu (jusqu'ici), à cette grève très récente du climat - comme un hashtag - qui a trouvé l'or avec la psyché publique.

Paola Fiore, fondatrice et PDG d'ETICAMBIENTE® Sustainability Management & Communications Consulting, a ensuite envoyé un nouveau tweet à cette jeune fille de 15 ans. Fiore est également le coordinateur national pour l'Italie du Climate Reality Project Europe. Les affiliations, adhésions et partenariats du cabinet de Fiore comprennent, entre autres, l'Association for Coaching, Eco Community, United Planet Faith & Science Initiative (dont l' Desmond Tutu est membre fondateur, ainsi que le Dr Rajendra Pachauri), 2degrees (financé par la Commission européenne) et l'International Coach Federation[1]. ETICAMBIENTE® est membre du Climate Reality Project et de l'International Society of Sustainability Professionals, son client.

Les premiers " suivants " sélectionnés à partir des comptes Twitter d'une ONG sont également importants car ils révèlent souvent qui a créé le compte - ou les personnes les plus proches du projet. Dans ce cas-ci, les deux premiers qui suivent pour le compte Twitter de la grève du climat populaire (créé en juin 2015) sont Cheri Honkala et la campagne pour les droits économiques des pauvres fondée par Honkala. Honkala a été le candidat soutenu par "Notre Révolution" au poste de représentant de l'Etat de Pensylvanie (#WeAreThe197th) en 2017.

Avec la formation du conseil d'administration annoncée le 29 août 2016, Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez ont été les candidats gagnants de Notre Révolution 2018. Le 18 septembre 2018, notre Révolution (OR) et les Démocrates progressistes d'Amérique (PDA) ont annoncé un partenariat officiel établi par les deux conseils nationaux de l'organisation. "Le PDA est un comité d'action politique de base, fondé en 2004 pour transformer le Parti démocrate et la politique américaine en élisant des progressistes au poste fédéral." Le Conseil consultatif national du PDA comprend des membres du Congrès américain, le documentariste Michael Moore, le commentateur Thom Hartmann, Medea Benjamin de Code Pink et d'autres de statut libéral élevé[5].

Récemment, un nouvel institut a été lancé en partenariat avec Notre Révolution : L'Institut Sanders (" Notre mission : revitaliser la démocratie "). La conférence inaugurale (The Sanders Institute Gathering) a eu lieu à Burlington, Vermont (États-Unis) du 29 novembre au 1er décembre 2018. L'événement sur invitation comprenait la crème de la crème de la crème de l'establishment politique libéral, dont Bernie Sanders qui a prononcé le discours-programme, Naomi Klein, membre du conseil de 350.org, et 350.Bill McKibben, fondateur de l'organisation Bill McKibben (boursier de l'Institut Sanders), qui a parlé du New Green Deal, Jeffrey Sachs (boursier de l'Institut Sanders), Cornel West (boursier de l'Institut Sanders), Bill de Blasio, maire de New York, Nina Turner (sénateur de l'Ohio, présidente de Our Revolution), Ben Cohen (Ben & Jerry's) et Tulsi Gabbard (boursière de l'Institut Sanders)[Liste complète], représentant américain

La bourgeoisie verte a côtoyé des "activistes célèbres" dont Susan Sarandon, John Cusack, Danny Glover et Harry Belafonte (Glover et Belafonte sont tous deux boursiers du Sanders Institute). WCAX News a rapporté que le seul débat qui a eu lieu ce soir-là était de savoir si les médias seraient autorisés ou non à assister à l'événement. En fin de compte, les médias ont eu accès à l'événement, mais ils ont dû respecter les conditions concernant leur identité et celles des personnes qui n'étaient pas autorisées à enregistrer. (Tant pis pour la liberté de la presse.)

Les participants ont parlé avec passion des droits des Autochtones, du racisme, etc. lors de l'événement sur invitation qui réunissait surtout des sauveurs riches et blancs qui sont présentés comme les leaders de notre seul salut. En réalité, ils essaient seulement de sauver un système (par des réformes) dans lequel ils prospèrent. Les vidéos promotionnelles produites pour l'institut, qui

s'efforcent délibérément de donner l'apparence d'une diversité et d'une inclusion politiquement correctes, sont une autre vérité qui va à l'encontre de cette rencontre.

20 juillet 2018 : Jamie Margolin de Zero Hour est à gauche de Bernie Sanders (au centre). Xiuhtezcatl Martinez est au dernier rang, à l'extrême droite. "Les organisateurs de Zero Hour rencontrent le sénateur Bernie Sanders pendant leur journée de lobbying jeudi." Photo : Avec l'aimable autorisation de Zero Hour[Source]

Comme nous l'avons déjà souligné, Zero Hour est l'un des cinq comptes Twitter tagués dans le premier tweet de Thunberg sur la grève scolaire. Les partenaires de This Is Zero Hour comprennent : We Don't Have Time, 350.org, The Climate Reality Project, le Sierra Club, Power Shift, le Sunrise Movement et de nombreuses autres ONG qui ont beaucoup de pouvoir et d'influence au sein du complexe industriel sans but lucratif.

"Merci au vice-président @algore pour votre soutien et votre appui au mouvement #ThisIsZeroHour"[20 septembre 2018, Twitter].

Le 4 janvier 2019, Twitter

Parmi les autres partenaires de Zero Hour figurent Powershift, iMatterYouth, CareBoutClimate, ClimateSign, Sierra Club, 350.org et Citizens Climate.

Dans ce tweet du 10 décembre 2018 (9 h 35), dix comptes Twitter ont été étiquetés ; 350.org, We Don't have Time, the Sunrise Movement, Teen Vogue, Sierra Club, Greenpeace, Women's March, Our Children's Trust, Zero Hour et March for Our Lives.

Activisme et corporatisme travaillent main dans la main

Le Climate Group est cofondateur de We Mean Business - une coalition d'organisations travaillant avec des milliers d'entreprises et d'investisseurs parmi les plus puissants du monde. [6]

L'échange en ligne peut-être le plus remarquable a été les " mots d'encouragement " que le Climate Group[6] a adressés sur Twitter à Zero Hour pour avoir dirigé la Marche des jeunes pour le climat en juillet 2018. Les hashtags utilisés dans les tweets du Climate Group sont également importants : #WeDontHaveTime and #FrontlineYouth. Cela éclaire efficacement la stratégie et les acteurs clés derrière le "mouvement climatique" - où les ONG, leurs bailleurs de fonds et les entreprises font tous partie de la même équipe.

Ce n'est pas de la gentillesse. C'est une stratégie exquise, bien qu'impitoyable.

Incubé par le Rockefeller Brothers Fund en tant que projet interne qui est ensuite devenu une institution autonome, The Climate Group est cofondateur de We Mean Business - " une coalition d'organisations travaillant avec des milliers d'entreprises et d'investisseurs parmi les plus influents du monde ". Les partenaires fondateurs de We Mean Business sont Business for Social Responsibility (BSR) (liste complète des membres et membres associés), CDP (anciennement Carbon Disclosure Project), Ceres, The B Team, The Climate Group, The Prince of Wales's Corporate Leaders Group (CLG) et World Business Council for Sustainable Development (WBCSD). Ensemble, ces groupes représentent les entreprises les plus puissantes - et les plus

impitoyables - de la planète, salivant pour libérer 100 billions de dollars pour la quatrième révolution industrielle.

Comme je le démontrerai dans le prochain volet de cette série, l'énergie des " jeunes de première ligne " est mobilisée stratégiquement par une campagne climatique très organisée et sophistiquée. Cette même énergie est captée, puis canalisée pour sauver, renforcer et étendre le système capitaliste et hégémonique qui promet de détruire l'avenir de ces mêmes jeunes. On pourrait appeler cela une économie de la mort circulaire. Il faut beaucoup d'habileté et de coordination pour les "chats de troupeau"[7] - pour leur propre abattage.

Notes de fin :

1] M-Pesa est un service de transfert d'argent, de financement et de microfinancement par téléphone mobile. Il a été lancé en 2007 par Vodafone pour Safaricom et Vodacom (les plus grands opérateurs de réseaux mobiles au Kenya et en Tanzanie). Il s'est étendu à l'Afghanistan, l'Afrique du Sud, l'Inde, la Roumanie et l'Albanie.) Au Kenya, M-Pesa est utilisé pour imposer une idéologie/familiarité de la dette qui reflète l'idéologie occidentale de la dette.

2] La société M-KOPA offre les trois (3) emballages de produits suivants :

2-1] Le système solaire domestique M-KOPA 5 peut être acheté avec un dépôt de 2 999,00 Ksh (29,75 USD), plus 420 paiements quotidiens de 50,00 Ksh (0,50 USD). Ce paiement total, incluant le dépôt, est de 23 999,00 $ Ksh (238,03 $ USD). Le prix d'achat au comptant sans financement est de 18 999,00 $ Ksh (188,44 $ USD). [consulté le 27 janvier 2019]

Le "M-KOPA 5 Solar Home System" comprend un panneau solaire de 8W, une radio rechargeable, une unité de commande M-KOPA 5 avec batterie au lithium, quatre ampoules LED de 1,2W, un câble de charge téléphonique 5-en-1, un câble de charge personnalisé et une torche LED rechargeable.

3-2] Le M-KOPA 600 exige un dépôt de 5 999,00 $ UGX. (59,50 $ US), plus 590 paiements quotidiens de 100,00 $ Ksh (0,99 $ US). Le paiement total, incluant le dépôt, est de 64 999,00 $ Ksh (644,68 $ USD). Le prix d'achat au comptant sans financement est de 1 999 000,00 $ Ksh. (546,61 $ USD)." [consulté le 27 janvier 2019]

Le pack "M-KOPA 600 (24 ? TV)" comprend une unité de commande M-KOPA 600, un téléviseur numérique à écran plat de 24 pouces, un panneau solaire de 30 W, une télécommande TV, une antenne TV, deux lampes solaires, une lampe LED solaire rechargeable, une radio solaire rechargeable et deux câbles de recharge téléphonique. "L'antenne parabolique et la carte CAM sont fournies séparément."

3-3] Le M-KOPA 600 avec CAM Zuku exige un dépôt de 6 999,00 $ UGX. (69,42 $ US), plus 590 paiements quotidiens de 135,00 $ Ksh (1,34 $ US). Le paiement total, incluant le dépôt, est de 86 649,00 $ Ksh (859,42 $ USD). Le prix d'achat au comptant sans financement est de 69 999,00 $ Ksh (694,27 $ USD)." [consulté le 27 janvier 2019]

Nous créons et promouvons des programmes novateurs de développement durable et des initiatives de responsabilité sociale des entreprises, et nous offrons des services consultatifs stratégiques sur les changements climatiques et les DSD.

Le Conseil consultatif national du PDA comprend des membres du Congrès américain : Barbara Lee, Keith Ellison, Raul Grijalva et James McGovern, ainsi que le documentariste Michael Moore,

l'actrice et militante Mimi Kennedy, le révérend Rodney Sadler, l'auteur Jim Hightower et les animateurs et auteurs Lila Garrett et Thom Hartmann. Les activistes Michael Lighty, Medea Benjamin, Steve Cobble, Kristin Cabral, Dr Paul Song, M.D., Belen Sisa et le professeur Marjorie Cohn siègent également au conseil consultatif du PDA, qui est présidé par l'activiste exemplaire Donna Smith." Source][Consulté le 10 janvier 2019].

6] Le Climate Group : Le Rockefeller Brothers Fund sert également d'incubateur pour des projets internes qui se transforment par la suite en institutions autonomes, comme le " The Climate Group ", lancé à Londres en 2004. La coalition Climate Group regroupe plus de 50 des plus grandes entreprises et gouvernements infranationaux du monde, y compris de grands pollueurs comme les géants de l'énergie BP et Duke Energy, ainsi que plusieurs organisations partenaires, dont celle de la grande ONG Avaaz. Le Climate Group plaide en faveur des technologies non éprouvées de captage et de stockage du carbone (CSC), de l'énergie nucléaire et de la biomasse en tant que technologies cruciales pour une économie sobre en carbone. Le Climate Group travaille en étroite collaboration avec d'autres groupes de pression d'entreprises, dont l'International Emissions Trading Association (IETA), qui travaille sans relâche pour saboter l'action climatique. Le Climate Group travaille également sur d'autres initiatives, l'une d'entre elles étant celle du " Voluntary Carbon Standard ", une nouvelle norme mondiale pour les projets de compensation volontaire. Une société de stratégie marketing a qualifié la campagne du Climate Group " Together " de " meilleure inoculation contre le greenwash ". Le Climate Group est présent en Australie, en Chine, en Europe, en Inde et en Amérique du Nord. Elle a été partenaire du " Conseil de Copenhague sur le climat ".

7] Forbes, 25 septembre 2014 : Leadership Lessons from The People's Climate March :"Avec cela comme modèle de leadership, il n'est peut-être pas surprenant que tant de chats aient été rassemblés avec autant de succès. Mais ce n'est pas tout. L'autre leçon de leadership est de mettre le projet avant la personne." [Source]

Cory Morningstar est un journaliste d'investigation indépendant, écrivain et militant environnemental, qui se concentre sur l'effondrement écologique mondial et l'analyse politique du complexe industriel à but non lucratif. Elle réside au Canada. Ses écrits récents se trouvent sur Wrong Kind of Green, The Art of Annihilation and Counterpunch. Ses écrits ont également été publiés par Bolivia Rising and Cambio, le journal officiel de l'État plurinational de Bolivie. Vous pouvez soutenir son journalisme indépendant via Patreon.]

Édité avec Forrest Palmer, Wrong Kind of Green Collective.

Source ::http://www.wrongkindofgreen.org/2019/01/28/the-manufacturing-of-greta-thunberg-for-consent-the-most-inconvenient-truth-capitalism-is-in-danger-of-falling-apart/

Acte IV

wrong kindofgreen.org

La fabrication de Greta Thunberg - pour consentement : La maison est en feu ! et le sauvetage de 100 billions de dollars[ACTE IV] - Mauvais genre de vertMauvais type de vert - 3 février 2019

http://www.wrongkindofgreen.org/2019/02/03/the-manufacturing-of-greta-thunberg-for-consent-the-house-is-on-fire-the-90-trillion-dollar-rescue/

50-63 minutes

Par Cory Morningstar

Voici l'ACTE IV de la série en six parties : La fabrication de Greta Thunberg - pour consentement : L'économie politique du complexe industriel à but non lucratif

Dans ACTE I de ce nouveau corpus de recherche, j'ai ouvert le dialogue avec les observations de l'artiste Hiroyuki Hamada :

"Ce qui est exaspérant dans les manipulations du complexe industriel à but non lucratif, c'est qu'elles récoltent la bonne volonté des gens, surtout des jeunes. Ils s'adressent à ceux qui n'ont pas reçu les compétences et les connaissances nécessaires pour penser vraiment par eux-mêmes dans des institutions qui sont conçues pour servir la classe dirigeante. Le capitalisme fonctionne systématiquement et structurellement comme une cage pour élever des animaux domestiques. Ces organisations et leurs projets qui opèrent sous de faux slogans de l'humanité afin de soutenir la hiérarchie de l'argent et de la violence deviennent rapidement certains des éléments les plus cruciaux de la cage invisible du corporatisme, du colonialisme et du militarisme".

La fabrication de Greta Thunberg - pour consentement a été écrite en six actes. ACTE I - ACTE II - ACTE III - ACTE IV - ACTE V - ACTE VI] [Addenda : I]

Dans ACTE IV, j'examine la campagne en cours, qui se déroule actuellement, qui consiste à "conduire le public en mode d'urgence". Plus important encore, je résume qui et ce que ce mode doit servir.

A C T E  I VFaçonner une architecture mondiale à l'ère de la quatrième révolution industrielle

"15 minutes de gloire, c'est de la publicité médiatique éphémère ou la célébrité d'un individu ou d'un phénomène. L'expression a été inspirée par les mots d'Andy Warhol :

"A l'avenir, tout le monde sera célèbre dans le monde entier pendant 15 minutes", qui figuraient au programme d'une exposition de ses œuvres au Moderna Museet à Stockholm, Suède, en 1968. [1]

Comme Greta Thunberg est le bloc fondateur de cette histoire particulière, revisiter la Suède avec l'observation ci-dessus semble être un bon point de départ pour commencer la partie IV de cette série où nous déconstruisons la campagne marketing en cours avec l'activité la plus récente.

Commençons par le début.

25 janvier 2019 : " Enfin, nous devons applaudir la file d'attente pour le panel du jeudi midi. Marc Benioff était accompagné sur scène par Jane Goodall, Bono, Greta Thunberg, jeune militante pour le climat, Christiana Figueres, diplomate et écologiste, Kengo Sakurada, président et CEO de Sompo Holdings, et will.i.am. Quelle équipe." Photo par Jeff Elder | Source : "Les 10 meilleurs moments de Davos avec Salesforce"

Le jeudi 24 janvier 2019, Greta Thunberg a participé à un déjeuner-conférence présenté par Marc Benioff au Forum économique mondial (WEF) à Davos, en Suisse. Benioff est PDG et fondateur de Salesforce, ainsi que co-fondateur de Breakthrough Energy (nucléaire) avec Bill Gates et d'autres milliardaires apparentés. Jane Goodall (Messagère de la paix des Nations Unies), Bono (chanteur et "activiste" de U2), Will.i.am (fondateur des Black Eyed Peas et "philanthrope") et la jeune Greta Thunberg qui a fait la déclaration suivante[0:40s] étaient également présents au panel :

Les mots de Thunberg ont rapidement été lancés dans la stratosphère internationale des médias mondiaux et des médias sociaux.

CNN, 25 janvier 2019 :

"Jeudi, Thunberg a prononcé un discours impromptu lors d'un déjeuner avec une liste d'invités étoilés comprenant les stars de la musique Bono et Will.i.am, Marc Benioff, PDG de Salesforce, Gary Cohn, ancien président de Goldman Sachs, et une série de banquiers et investisseurs. Elle les a grillés.

"Certains disent que la crise climatique est quelque chose que nous aurons créé, mais ce n'est pas vrai, car si tout le monde est coupable, personne n'est à blâmer. Et c'est la faute de quelqu'un ", a déclaré M. Thunberg sans ambages. "Certaines personnes, certaines entreprises, certains décideurs en particulier, ont su exactement quelles valeurs

inestimables ils ont sacrifiées pour continuer à gagner des sommes inimaginables. Et je pense que beaucoup d'entre vous ici aujourd'hui appartiennent à ce groupe de personnes."

Ici, il est essentiel de noter l'usage du langage : impromptu et rôti.

France 24, 25 janvier 2019 :

"Certains disent que la crise climatique est quelque chose que nous avons tous créé, mais ce n'est pas vrai. Parce que si tout le monde est coupable, personne n'est à blâmer, et quelqu'un l'est. Certaines personnes, certaines entreprises, certains décideurs en particulier, ont su exactement quelles valeurs inestimables ils ont sacrifiées pour continuer à gagner des sommes inimaginables. Et je pense que beaucoup d'entre vous ici aujourd'hui appartiennent à ce groupe de personnes ", a-t-elle dit dans son discours impromptu, prononcé sans hésitation d'un instant.

EZ News, 27 janvier 2019 :

"Jeudi, Thunberg a prononcé un discours impromptu lors d'un déjeuner avec une liste d'invités étoilés comprenant Marc Benioff, PDG de Salesforce, Gary Cohn, ancien président de Goldman Sachs et responsable de Trump Administration, les musiciens Bono et Will.i.am, et une série de banquiers et investisseurs ".

Pluraliste, 28 janvier 2019 :

"Greta Thunberg aurait pris un train de 32 heures de son domicile en Suède jusqu'à la retraite suisse et aurait campé à des températures de zéro degré Fahrenheit pour livrer un rôti impromptu des célébrités et des titans économiques. Dans un discours prononcé à l'heure du déjeuner, elle a accusé les invités de prestige d'avoir causé le réchauffement de la planète qu'ils avaient passé les quelques jours précédents à faire de la démagogie pour réparer."

Comme l'ont montré les points de discussion ci-dessus, les médias internationaux insistent beaucoup sur l'idée que le discours de Thunberg était spontané. Comme nous allons l'illustrer, ce n'était pas le cas. Il ne s'agit là que d'un exemple de mise en pratique d'une narration efficace, orchestrée par les ONG et les alliances d'entreprises qui s'occupent de Thunberg.

Le 22 janvier 2019, trois jours avant le "discours impromptu" au WEF, une vidéo a été téléchargée sur YouTube par Uphill Media. "Uphill Media, c'est la suite de Bernie2016 TV et Political Revolution TV. Nous sommes un réseau de médias indépendants à but non lucratif 501(c)(3)3 qui se concentre sur l'information de l'électorat par le biais de l'engagement sur Internet"][2].

Dans cette vidéo de Thunberg parlant, filmée avant son voyage de Stockholm à Davos, les principaux points de discussion dans le message[3][26 secondes] sont presque textuellement le discours "impromptu" au WEF :

Vidéo du 22 janvier 2019 :

"Certains disent que la crise climatique est quelque chose que nous avons tous créé. Mais ce n'est qu'un autre mensonge commode. Parce que si tout le monde est coupable, personne n'est à blâmer. Et quelqu'un est à blâmer. Certaines personnes, certaines entreprises et certains décideurs en particulier savent exactement quelles valeurs inestimables ils sacrifient pour continuer à gagner des sommes d'argent inimaginables".

25 janvier 2019, déjeuner-conférence du WEF :

"Certains disent que la crise climatique est quelque chose que nous aurons créé. Mais ce n'est pas vrai. Parce que si tout le monde est coupable, personne n'est à blâmer. Et quelqu'un est à blâmer. Certaines personnes, certaines entreprises, certains décideurs en particulier, ont su exactement quelles valeurs inestimables ils ont sacrifiées pour continuer à gagner des sommes inimaginables. Et je pense que beaucoup d'entre vous ici aujourd'hui appartiennent à ce groupe de personnes."

Cela n'a pas échappé aux organisateurs du WEF qui, dans un effort concerté avec Greenpeace et Extinction Rebellion, partageaient déjà l'écopublicité suédoise dans le cadre de l'événement du WEF et sur les médias sociaux - avant le panel du déjeuner Salesforce où Thunberg devait citer les passages pour les médias. La tentative par les médias, et les forces en jeu, de cadrer le discours comme spontané, qu'il ait été délibéré ou non, évoque une couche d'authenticité enfantine par le messager, sinon le message lui-même. Malgré le mobile, c'est pour le moins malhonnête.

23 janvier 2019, Rébellion de l'extinction :

https://youtu.be/5Fo69sPq_Og

Greenpeace International, compte twitter, 22 janvier 2019 :

Cela s'ajoute à d'autres éléments d'une campagne médiatique bien orchestrée.

Le 15 décembre 2018, Thunberg est devenu une vedette internationale à la suite d'un discours prononcé lors de la COP24 à Katowice, en Pologne, qui a été publié le 15 décembre 2018 par Conect4Climate (un programme de partenariat mondial de la Banque mondiale) et d'autres organismes. La vidéo est rapidement devenue virale. Le discours tel que décrit par Quartz (15 décembre 2018) est représentatif de la façon dont les médias mondiaux ont présenté l'événement au public :

"Greta Thunberg, une militante suédoise de 15 ans qui milite pour le climat, n'a pas mâché ses mots lors des négociations sur le climat de la COP24 à Katowice, en Pologne, cette semaine. S'adressant aux pays réunis mercredi, lors de la plus importante réunion de négociations sur le climat depuis les pourparlers de Paris en 2015... Dans un discours de moins de cinq minutes, Thunberg a fustigé les dirigeants lors des pourparlers pour des décennies d'inaction et des mesures trop modestes face à la crise climatique".

Pourtant, un mauvais travail de montage dans une rédaction suédoise a révélé par inadvertance une autre vérité gênante : il n'y avait presque personne dans l'auditorium quand Thunberg a parlé :

Vidéo : Greta Thunbergs tal i Katowice enligt SvT Morgonstudion[Durée : 1m:15s]

De telles incohérences entre l'intention réelle du Forum économique mondial (" Mondialisation 4.0 : Shaping a Global Architecture in the Age of the Fourth Industrial Revolution"] et le recadrage de la perception du public sont mieux saisis dans les images suivantes partagées sur les médias sociaux :

Cette partie de l'ingénierie sociale est stupéfiante par son caractère flagrant. Comme par magie, le mot "force de vente" et l'expression "Quatrième révolution industrielle" n'apparaissent plus dans l'image.

Fini les contradictions évidentes entre l'ampleur sans précédent des métaux précieux de la Terre, dont le coltan et le cobalt - une exigence clé pour la "quatrième révolution industrielle", dont l'exploitation minière a décimé la population de chimpanzés que Goodall prétend défendre. [Jane Goodall Institute : "De nombreux métaux et minéraux utilisés dans ces technologies sont extraits d'habitats menacés de chimpanzés dans le bassin du Congo. Le contrôle de ces ressources a également alimenté les conflits entre les peuples, conflits qui ont causé la mort de plus de cinq millions de personnes"].

Tel est le rôle premier du complexe industriel sans but lucratif.

La mobilisation pour le climat "Nous avons lancé la Marche des peuples pour le climat en 2014 en tant que premier groupe à organiser une réponse climatique à l'échelle de la Seconde Guerre mondiale,

une idée qui avait émergé comme un consensus caché parmi les experts climatiques. [Source]

Ici, nous avons une ONG qui apprécierait beaucoup le style de livraison sobre et "plat" (CNN) de Thunberg. The Climate Mobilization[4] Fondée en 2014, lors de la Marche des peuples pour le climat, la fondatrice et directrice exécutive de cette ONG américaine est la psychologue Margaret Klein Salamon.

La Mobilisation Climatique a un objectif principal : "Notre mission est de sauver la civilisation". Pour ce faire, Salamon décrit une "mobilisation de type guerre, semblable à l'effort du front intérieur américain pendant la Seconde Guerre mondiale" :

"La mobilisation pour le climat est un groupe croissant de personnes qui savent que le changement climatique menace l'effondrement de la civilisation au cours de ce siècle. Nous croyons, avec de nombreux scientifiques et analystes de l'environnement respectés, que la seule façon de préserver un climat sûr, stable et favorable à la civilisation humaine est de lutter contre les changements climatiques par une mobilisation à l'échelle de la Deuxième Guerre mondiale."

La force de Salamon, en tant que psychologue spécialisé dans le changement climatique, est exactement ce que l'Annexe I affirme aujourd'hui dans le monde entier par le biais de la création d'"unités de poussée". C'est-à-dire la mise en œuvre et l'utilisation de la science du comportement pour l'élaboration des politiques au sein du gouvernement. "Salamon est titulaire d'un doctorat en psychologie clinique de l'Université Adelphi et d'un baccalauréat en anthropologie sociale de Harvard. Par le biais de Climate Mobilization, Salamon applique ses connaissances psychologiques et anthropologiques à la résolution du changement climatique. Elle est l'auteur du blog The Climate Psychologist."]

La Marche des Peuples pour le Climat 2014 a été organisée par le Global Call for Climate Action (GCCA/TckTckTckTck), Climate Nexus ("Climate Nexus is dedicated to changing the conversation on climate change"), 350.org, USCAN et Avaaz/Purpose. A la tête de cette assemblée d'ONG se trouvait le Rockefeller Brothers Fund qui travaillait avec la Fondation V.K. Rasmussen.

De plus, Climate Nexus est un projet parrainé par Rockefeller Philanthropy Advisors, une organisation 501(c)3.

"Lorsque la Mobilisation pour le climat a été fondée lors de la Marche des peuples pour le climat en 2014, il n'y avait pas de groupe sur le climat s'organisant publiquement autour de la nécessité d'une transition rapide d'urgence à l'échelle de la Seconde Guerre mondiale. Depuis lors, nous avons travaillé à la création d'une aile " mouvement climatique d'urgence " active du mouvement climatique au sens large." [Source]

Onze des membres du comité consultatif de la Mobilisation pour le climat comprennent :

Betsy Taylor : présidente de Breakthrough Strategies & Solutions, co-fondatrice de 1Sky (financé par la Clinton Global Initiative) qui a fusionné avec 350.org (incubé par la Rockefeller Brothers Foundation) en 2011, les conseils consultatifs comprennent 350.org et Ceres (350.org investment partner)

Laura Dawn Murphy : ancienne directrice créative de MoveOn.Org[mère d'Avaaz]

Paul Gilding : ancien directeur exécutif de Greenpeace International, conseiller en stratégie et fondateur de la Changing Markets Foundation (" La Changing Markets Foundation a été créée pour accélérer et élargir les solutions aux défis du développement durable en tirant parti du pouvoir des marchés. Unilever, BHP Billiton, DSM, Ford et DuPont.]

Jamila Raqib : directrice exécutive de l'Institut Albert Einstein ("Raqib a travaillé avec le Dr Gene Sharp, le plus éminent spécialiste mondial de l'action stratégique non violente depuis 2002. En tant que directrice de l'Institut Albert Einstein, elle promeut l'étude et l'utilisation de l'action stratégique non-violente."]]

Gus Speth : fondateur du World Resources Institute et co-fondateur du Natural Resources Defense Council.

Révérend Lennox Yearwood, Jr : président du Caucus Hip Hop Richard Heinberg : senior fellow du Post Carbon Institute Lise Van Susteren : Psychiatre américaine, nommée au conseil d'administration de The

Climate Project d'Al Gore en 2009, a organisé la première conférence sur les impacts psychologiques du changement climatique en 2009, co-auteur de "The Psychological Effects of Climate Change" publié par la National Wildlife Federation où elle siège au conseil.

Michael Mann : Scientifique américain du climat David Spratt et Philip Sutton : M. Spratt est directeur de Breakthrough - National Centre for

Climate Restoration. Spratt et Sutton ont co-écrit le livre Climate Code Red en 2008.

[Liste complète]

La Direction générale du complexe industriel sans but lucratif (NPIC) est très étendue. Comme cette série se concentre sur la stratégie de marketing elle-même, plus que sur ceux qui la construisent, les biographies ci-dessus sont volontairement brèves.]

L'incursion des mobilisations climatiques en politique a commencé avec la campagne "Mobilize California" (#Mobilizeca). Naomi Klein et son ONG Leap (Leap L.A. Coalition), ainsi qu'une coalition d'"organisations partageant les mêmes idées", ont dirigé les efforts de mobilisation pour le climat.

La coalition, en partenariat avec Paul Koretz, membre du conseil municipal de Los Angeles, a cherché à initier une "Mobilisation climatique de Los Angeles à l'échelle de la seconde guerre mondiale".

Vidéo : Naomi Klein au lancement du Groupe de travail 2025 de Los Angeles sur la mobilisation pour la justice climatique[4m:59s].

En mai 2018, le conseil a voté à l'unanimité " pour explorer la création du premier département de mobilisation d'urgence climatique du pays et mettre de côté 500 000 $ en capital de démarrage pour cet effort. En juin 2018, Berkeley a déclaré une urgence climatique et s'est engagé à une mobilisation climatique d'urgence et à une transition juste pour mettre fin aux émissions de gaz à effet de serre et commencer à réduire l'excès de carbone dans l'atmosphère aussi rapidement que possible." D'autres villes suivront bientôt. [Source]

Ici, il est essentiel de noter la langue : "attirant l'excès de carbone dans l'atmosphère." Les discussions sur la réduction ou la réduction des émissions de carbone sont terminées depuis longtemps. Ce n'est pas une coïncidence. C'est plutôt encore une fois stratégique.

Deux jours avant la Marche populaire pour le climat de 2014, le 19 septembre 2014, l'article intitulé "The Founder of The Climate Mobilization Talks With Bridget Read About How Psychology-Not Science-May be the Key to Ending America's Climate Denial" a rapporté ce qui suit :

"En 356 mots, The Climate Mobilization's Pledge to Mobilize appelle le gouvernement des États-Unis à entamer une mobilisation à l'échelle de la Seconde Guerre mondiale pour lutter contre les changements climatiques : réduire nos émissions nettes de gaz à effet de serre de 100 % d'ici 2025, déployer un système pour éliminer les gaz à effet de serre de l'atmosphère en temps de guerre, et faire des réductions nettes de GES à l'échelle mondiale, avec la même rapidité, une priorité politique absolue ".

L'influence des mobilisations sur le climat au sein du NPIC est articulée dans le texte suivant, qui décrit son travail de base avec le programme du Parti démocrate américain, ainsi qu'avec le New Deal vert :

"L'évidence de l'impact est évidente, car les ailes assertives du Parti démocrate[5] ainsi que les chapitres d'organisations telles que 350.org et le Sierra Club adoptent nos prescriptions comme exigences fondamentales. La députée Alexandria Ocasio-Cortez a signé notre engagement de mobilisation et s'est prononcée ouvertement sur la nécessité d'une mobilisation d'urgence dans le cadre de la campagne en faveur d'un comité spécial de la Chambre sur le New Deal vert." [Source]

La reconception actuelle de notre assujettissement occidental n'est rien d'autre que ce qui a été dévoilé dans le passé. Alors que l'éducation, la santé, les arts et tous les secteurs de la société ont été façonnés et financés par des fondations et leurs capitaux, la "quatrième révolution industrielle" d'aujourd'hui reste dans les griffes de l'élite dominante. Il s'agit notamment de la Marche des peuples pour le climat de 2014, qui a vu la naissance de la Mobilisation pour le climat.

La rébellion de l'extinction (dont il sera question dans la partie V) a trois revendications très larges, la première étant que les gouvernements doivent " adopter des mesures politiques juridiquement contraignantes pour réduire les émissions de carbone à zéro d'ici 2025 ", faisant écho aux arguments avancés par le NPIC, la Banque mondiale et autres en 2014.

L'expression "émissions nettes nulles" ne signifie pas "émissions nulles". C'est plutôt la quantité d'émissions rejetées dans l'atmosphère qui est égale à la quantité "capturée". Net-zéro donc, la nécessité d'investissements massifs dans les technologies développées et déployées par la "Mission Innovation" de Bill Gate. À titre d'exemple, on peut lire la Loi sur les combustibles fossiles non fossiles pour un avenir meilleur[article 101-5], qui a fait l'objet de beaucoup d'éloges : " Nous devons augmenter considérablement le financement fédéral de la R-D pour développer et déployer les technologies nécessaires à une profonde décarbonisation de notre économie ". Il s'agit d'une proposition annoncée dans le cadre de l'Accord de Paris sur le climat avec Bill Gates, intitulé Mission Innovation, qui s'est engagé à doubler les investissements publics dans les technologies énergétiques "[6][6] Il est essentiel de reconnaître que le WEF et Mission Innovation ont formé un partenariat le 1er juin 2017.

Le net-zéro est le stockage du carbone et une foule d'autres technologies qui promettent le maintien des affaires (et des émissions) - comme à l'accoutumée. Considérez la réalité : bien que nous soyons inondés de protestations contre les pipelines, il n'y a aucune opposition aux projets de captage du carbone qui se mettent lentement en branle, comme l'Alberta Carbon Trunk Line au Canada.

En effet, la terminologie "zéro"[émissions] et "presque zéro" du rapport de synthèse du RE5 2014 a été commodément transformée en le terme "net zéro" que l'on voit maintenant dans le domaine public, ne manquant à peine un rythme.

Mais la vraie question, c'est comment sauver le capitalisme, qui est décrit comme étant "maintenant en chute libre". [3 janvier 2019]

Avec "le capitalisme en danger de s'effondrer" (une citation rare et énigmatique d'Al Gore), et des années de stagnation de la croissance économique mondiale maintenant en chute libre, la campagne Greta doit être comprise pour ce qu'elle est. Une distraction élaborée qui n'a rien à voir avec la protection du monde naturel, et tout à voir avec la fabrication du consentement. Le consentement requis des citoyens qui débloquera les trésors et les fonds publics sous le couvert de la protection du climat.

Mais avant d'aller plus loin dans ce que nous pouvons à juste titre décrire comme un sauvetage mondial politiquement correct - et sans précédent -, nous devons examiner comment la société de gestion collective peut être manipulée et manœuvrée avec succès, afin de sanctionner la libération des fonds.

La stratégie même pour débloquer les fonds publics - et ainsi sauver le capitalisme lui-même - est celle d'une urgence climatique.

#climatestrike + #fridaysforfuture + #ExtinctionRebellion = #climateemergency

Amener le public en mode d'urgence : "Notre maison en feu" "Si vous ne connaissez pas la jeune Suédoise Greta Thunberg, vous pouvez la considérer comme l'homologue internationale de la représentante Alexandria Ocasio-Cortez. Comme la congressiste rock-star de New York, Thunberg est une jeune femme charismatique dont le sens des médias sociaux, la clarté morale et l'intrépidité à parler de vérité au pouvoir ont inspiré des foules d'admirateurs à descendre dans la rue pour un monde meilleur et à appeler les politiciens et PDG qui se mettent en travers de leur chemin...

Thunberg a affirmé sur son fil Twitter qu'il y a eu des grèves étudiantes pour le climat sur tous les continents sauf l'Antarctique - 70 000 grévistes au total la semaine dernière. Pendant ce temps, l'adolescente suédoise a continué à faire exploser les élites à Davos, en anglais impeccable. Les adultes n'arrêtent pas de dire : " Nous devons aux jeunes de leur donner de l'espoir ", dit-elle. "Mais je ne veux pas que ton espoir.... Je veux que vous agissiez comme vous le feriez en temps de crise. Je veux que tu agisses comme si la maison était en feu. Parce que ça l'est." - Les enfants arrivent, 28 janvier 2019, La Nation

 

En avril 2016, The Climate Mobilization a publié un article intitulé "Leading the Public into Emergency Mode : Une nouvelle stratégie pour le mouvement climatique."

Le document de stratégie commence par :

"Imagine qu'il y a un incendie dans ta maison.

What do you do?Qu'est-ce que tu en penses ?

Vous faites tout ce que vous pouvez pour essayer d'éteindre le feu ou de sortir de la maison. Vous préparez un plan sur la façon d'éteindre l'incendie ou de sortir de la maison.

nos sens sont aiguisés, vous êtes concentrés comme un laser, et vous mettez tout votre être dans vos actions.

Vous entrez en mode d'urgence."

-Passage du public en mode d'urgence, p. 2

Dans le document, Salamon introduit "le concept de'mode d'urgence'", qui est la façon dont les individus et les groupes fonctionnent de manière optimale pendant une crise existentielle ou morale - souvent en réalisant de grands exploits grâce à une motivation intensément ciblée". Elle précise que "l'objectif du mouvement climatique doit être de faire sortir le public du mode "normal" et de le faire passer en mode d'urgence". [p. 2][Souligné dans l'original.]

Le mode d'urgence est activé par le déclenchement d'un interrupteur.

"Cela a d'énormes implications pour le style de communication, le plaidoyer et la stratégie du mouvement climatique. Parce que le mode d'urgence est contagieux, la meilleure stratégie pour les militants et les organisations climatiques est de passer eux-mêmes en mode d'urgence et de communiquer sur l'urgence climatique, le besoin de mobilisation d'urgence et le fait qu'ils sont en mode d'urgence, aussi clairement et catégoriquement que possible". - Amener le public en mode d'urgence : Une nouvelle stratégie pour le mouvement climatique

Et maintenant, en 2019, nous voyons comment la stratégie telle que présentée dans le document, a été déployée en temps réel, dans la vie réelle.

"Puisque les publicités émotionnelles créent une impression plus profonde et plus viscérale sur les centres de mémoire du cerveau, les spécialistes du marketing mesurent maintenant plus de réponses cérébrales au contenu à l'aide d'outils neurométriques comme le codage facial, les tests de réponse implicite, le suivi oculaire et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ". - Le pouvoir dangereux de la publicité émotionnelle, 14 avril 2016

Vidéo : 25 janvier 2019, Greta Thunberg | "Discours spécial, Réunion annuelle du Forum économique mondial 2019"[Durée : 6m:3s]

25 janvier 2019,'Ressentez la peur' : Le changement climatique est maintenant à l'ordre du jour à Davos, CNN :

Feel the fear " - L'esprit de l'événement s'est reflété dans deux participants qui avaient peu en commun : l'un est un ancien vice-président des États-Unis et l'autre une jeune écolière suédoise de 16 ans. Ce qu'Al Gore et Greta Thunberg ont en commun, c'est la colère contre les dirigeants d'entreprises qui n'agissent pas assez vite pour lutter contre le changement climatique. "Je ne veux pas que tu aies de l'espoir, je veux que tu paniques, je veux que tu ressentes la peur que je ressens tous les jours ", a dit Thunberg aux participants.

Le cœur du document de stratégie

Le cœur du document de stratégie, Mener le public en mode d'urgence : Une nouvelle stratégie pour le mouvement climatique, c'est que les citoyens doivent d'abord faire face, puis accepter qu'il y a une urgence qui met leur vie en danger afin de passer au mode d'urgence nécessaire. Une fois déclenchée, elle permet le déploiement d'une " énorme quantité de ressources pour résoudre la crise " qui deviendrait rapidement la priorité absolue et claire de la société. Plus le mouvement

climatique fournit "des structures pour l'engagement des populations - des orientations claires et un soutien aux personnes prêtes à faire face à l'urgence climatique - plus les gens passeront en mode d'urgence"[p. 7][p. 4 & p. 5].

Alors que les restrictions budgétaires se produisent en mode non urgent, en mode urgent, " toutes les ressources disponibles/nécessaires sont consacrées à l'urgence et, si nécessaire, les gouvernements empruntent beaucoup ". [p. 9]

"La mobilisation économique est une restructuration d'urgence d'une économie industrielle moderne, réalisée à un rythme rapide. Elle concerne la grande majorité des citoyens, l'utilisation d'une très grande partie des ressources disponibles et a des répercussions dans tous les secteurs de la société. Ce n'est rien de moins qu'une révolution sociale et industrielle coordonnée par le gouvernement. La mobilisation, c'est ce qui arrive quand une nation entière entre en mode d'urgence, et les résultats peuvent être vraiment stupéfiants." [p. 8]

Intentionnel ou non, le papier de Salamon pèse lourd avec l'exceptionnalisme américain. Des notes de nationalisme et de supériorité culturelle apparaissent tout au long du document : "Nous avons aussi fait d'énormes progrès dans le domaine des sciences. Le premier ordinateur a été inventé, tout comme la transfusion sanguine et la technologie radar. Le Projet Manhattan a construit avec succès la première bombe atomique au monde en moins de trois ans - un exploit moralement catastrophique mais néanmoins stupéfiant de planification, de coopération et d'ingéniosité scientifique."

Reflétant les observations susmentionnées, le langage de la réduction ou de l'arrêt des émissions a disparu. Considérons que le mot "stop" n'apparaît pas une seule fois dans le document, alors que le mot "réduire" a une seule entrée : "Si nous réduisons l'emprise de l'industrie des combustibles fossiles sur les politiciens, le problème se résoudra de lui-même." Le langage doucement persuasif d'aujourd'hui est le reflet du langage et des exigences énoncés dans le document de stratégie : "restaurer un climat sûr et stable", "réduire l'excès de CO2" et "refroidir la planète".

"La façon dont nous réagissons aux menaces - en entrant en mode d'urgence ou en restant en mode normal - est très contagieuse. Imaginez que l'alarme incendie se déclenche dans un immeuble de bureaux. Jusqu'à quel point devriez-vous le prendre au sérieux ? Comment savoir s'il s'agit d'un exercice ou d'un véritable incendie ? La réponse à ces questions dépendra principalement des actions et des communications des personnes qui vous entourent, en particulier des personnes désignées comme leaders. S'ils discutent et prennent leur temps pour sortir du bâtiment, vous supposerez qu'il s'agit d'un exercice. Si les gens se déplacent à la hâte, font face à l'austérité et à la concentration, communiquent avec urgence et gravité, vous présumerez qu'il y a un danger réel et sortirez le plus vite possible." [p. 14]

Le document reconnaît que la crise climatique est une "menace majeure pour l'économie mondiale". (surligné en rouge dans le document original). Ce qui n'est pas dit, mais compris, c'est que le climat peut aussi être exploité, pour sauver l'économie mondiale[p. 21]. Essentiellement, pour sauver le capitalisme.

"Nous ne pouvons garder le silence sur le fait que la mobilisation d'urgence ne peut être coordonnée que par un "grand" gouvernement qui a le pouvoir de dépenser sans limite pour sauver le plus de vies possible. [p. 22]

Le document décrit également une joyeuse camaraderie avec les oppresseurs de la classe ouvrière et les plus marginalisés :

"Ces campagnes de pression devraient s'intensifier en degré d'affirmation de soi, jusqu'aux protestations perturbatrices. Cependant, même lors d'une protestation, nous devons maintenir une attitude ouverte et accueillante. Ainsi, bien que nous devrons faire preuve d'un esprit de confrontation et d'inébranlabilité, nous ne sommes pas "contre" nos cibles de protestation. Nous n'avons rien à gagner à les diaboliser. Nous avons besoin de ces dirigeants pour faire ce qui s'impose. Le ton ne doit pas être d'abord fâché, mais urgent et insistant.

Le ton devrait plutôt être sérieux et patriotique. Nous appelons l'Amérique à mener le monde dans une action héroïque et salvatrice ! Les manifestations devraient comporter des éléments de sacrifice des manifestants, tels que le risque d'arrestation ou de grève de la faim, pour susciter l'empathie du public. Le maintien d'une non-violence stricte est essentiel pour gagner un large soutien du public et n'est pas négociable." [p. 28]

Ce document est étonnant à bien des égards. L'auteur ne s'arrête pas une seule fois pour réfléchir aux sociétés et aux nations spécifiques qui bénéficient de la civilisation industrielle sur notre planète finie - et à celles qui sont sacrifiées pour la même cause.

Le but dit de la stratégie, n'est pas la protection de ce qui reste du monde naturel, mais plutôt, à la "civilisation organisée"[p. 2] et à notre "civilisation globale fonctionnelle". Le mot racine de la civilisation - c'est civil. Et il n'y a rien de civil dans la civilisation industrielle que nous avons construite.

La sauvagerie de notre système économique mondial qui s'est déchaînée sur la biosphère et sur la vie humaine, qu'elle soit sensible ou non, n'a certainement pas de quoi se vanter - et certainement pas à protéger. C'est le système économique capitaliste mondial, qui soutient la civilisation industrielle, qui doit être déconstruite. Il est à la fois ironique et révélateur que même les sociétés qui ont le plus bénéficié de l'industrialisation, celles de l'Ouest (et surtout de l'Amérique du Nord), n'aient jamais été aussi malheureuses. Aujourd'hui, nous sommes témoins d'une crise sans précédent de maladie mentale et de dépression - avec un pourcentage massif de la société qui dépend maintenant des antidépresseurs pharmaceutiques pour fonctionner dans la vie quotidienne.

Pourtant, l'aspect le plus flagrant de ce document, c'est que malgré les références à Pearl Harbour, à la bombe atomique et aux innombrables efforts de guerre américains, tous cités comme des exemples éclatants de l'ingéniosité américaine, NOWHERE est l'impact du militarisme sur le climat et l'écologie mentionnés. Considérez que le département de la Défense des États-Unis est le plus grand consommateur de pétrole aux États-Unis et le plus grand consommateur institutionnel de pétrole dans le monde. Avec la contribution phénoménale du militarisme aux émissions mondiales de gaz à effet de serre et à la dégradation de l'environnement, cette omission est pour le moins irrémédiable. C'est le racisme environnemental tacite et l'éco-impérialisme flagrant qui ronronnent sous les éléments fondamentaux du complexe industriel sans but lucratif.

"Voici l'horrible vérité : même si chaque personne, chaque automobile et chaque usine n'émettait soudainement aucune émission, la terre se dirigerait, la tête la première et à pleine vitesse, vers un désastre total pour une raison majeure. L'armée produit suffisamment de gaz à effet de serre, à elle seule, pour mettre le monde entier, avec tous ses habitants, grands et petits, dans le danger d'extinction le plus imminent." - The

Green Zone : The Environmental Costs of Militarism, par Barry Sanders, le 1er mai 2009[Le podcast sur l'environnement du militarisme].

Le pouvoir de la conformité est un aspect clé de l'ingénierie sociale. Son pouvoir est tragiquement souvent négligé et largement sous-estimé.

"Les leaders de pensée et les leaders de la société civile : Si les gens dans l'opinion publique, et dans l'estime du public, passent en mode d'urgence, ils influenceront de manière significative le grand public." - — [p. 30]

"La course à la mobilisation est lancée, les villes du monde entier déclarent l'urgence climatique et s'engagent en faveur de la mobilisation climatique. Votre ville se joindra-t-elle à eux ?" Le site de la Mobilisation Climatique

Il n'est donc pas surprenant que depuis l'ascension fulgurante des rébellions de l'Extinction, en parfaite symétrie avec Thunberg, le groupe ait annoncé une restructuration massive de l'organisation. L'expansion mondiale est menée par Salamon,[Source] qui a lancé le compte Twitter de Extinction Rebellion US le 31 octobre 2018 - le même jour que le lancement de Extinction Rebellion au Royaume-Uni. Le site Web américain d'accompagnement serait lancé le 3 novembre 2018 et le compte du groupe Facebook américain serait lancé le 4 novembre 2018. Entre son lancement officiel le 31 octobre 2018 au Royaume-Uni et le 6 décembre 2018, il a atteint plus de 130 groupes dans 22 pays. 7] Le 29 janvier 2019, les groupes de la Rébellion de l'extinction étaient présents dans 50 pays. Les revendications de la Rébellion de l'Extinction ne sont pas seulement complémentaires à la stratégie d'urgence de la Mobilisation pour le climat, elles en sont une image miroir avec le slogan " Dites la vérité ".

L'article de Yale Climate Connections du 20 septembre 2018, "Climate Mobilization Plea : Cities Must Declare Emergency " fait référence au " langage de l'urgence climatique " qui prend de l'ampleur avec une cohésion de campagnes croisées : la campagne de Thunberg, les manifestations

de la rébellion de l'Extinction, le Green New Deal, les grèves climatiques générales et les grèves climatiques de la jeunesse FridaysForFuture.

"Sanders, un indépendant qui se réunit en caucus avec les démocrates et se présente à l'investiture démocrate, n'est pas le seul homme politique qui établit des parallèles entre le changement climatique et l'agression fasciste. Alexandria Ocasio-Cortez, New York Democrat Alexandria Ocasio-Cortez, qui a été saluée comme une championne progressiste prometteuse, a parlé de la nécessité d'un engagement de type Seconde Guerre mondiale dans la lutte contre le réchauffement planétaire. En 2016, le Parti démocrate a inclus des termes similaires dans son programme officiel.

L'injection de ce message dans le discours politique américain peut être attribuée en partie à The Climate Mobilization, un organisme sans but lucratif en grande partie dirigé par des bénévoles et fondé en 2014."

15 août 2016 : "Nous sommes attaqués par le changement climatique et notre seul espoir est de nous mobiliser comme nous l'avons fait pendant la Seconde Guerre mondiale", par Bill McKibben, fondateur de 350.org, illustration par Andrew Colin Beck[Source : 350.org].

"Je suppose que de nombreux militants continueront d'être attirés par les manifestations contre l'infrastructure des combustibles fossiles. Je leur recommande de s'efforcer autant que possible de communiquer la voie à suivre (mobilisation d'urgence des combustibles fossiles et de l'agriculture à forte intensité de carbone, plus réduction des émissions de carbone pour ramener la terre à un niveau sûr) autant que possible dans leurs communications verbales et non-verbales. Cela peut être aussi simple que de porter les bandanas de Rosie the Riveter lors d'une manifestation, d'afficher une banderole demandant une mobilisation climatique à l'échelle de la Seconde Guerre

mondiale pour restaurer un climat sûr, et d'inclure la demande d'émissions nettes zéro d'ici 2025, plus une réduction massive, dans les communiqués de presse et le matériel sur Internet. "avril 2016, Mener le public en mode d'urgence : Une nouvelle stratégie pour le mouvement climatique, avril 2016[p. 30].

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Vidéo : 2 minutes d'introduction à la mobilisation pour le climat[Durée : 2m:23s]

Un climat de peur : le capitalisme est maintenant en chute libre"Le capitalisme est en crise, selon Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial." - 17 janvier 2017, Deutsche Welle

Avant le rassemblement de Davos en janvier 2019, un économiste de haut niveau de Wall Street a averti les investisseurs qu'ils ont un chemin difficile à parcourir avec une croissance économique mondiale " maintenant en chute libre ". Les manchettes actuelles se lisent comme la version économique d'Orson Welle de la "Guerre des mondes".

3 janvier 2019, The Globe and Mail, "Global economic growth'now in free fall' :

"Le stratège de Merrill Lynch, Ajay Singh Kapur, a récemment écrit que " la croissance[économique] mondiale connaît actuellement un ralentissement général, profond et persistant ", créant des conditions de marché qui, je crois, rendront la vie des secteurs des matières premières et au-delà... ".

"Depuis août 2017, la croissance de l'activité manufacturière ralentit rapidement, entraînant avec elle les prix des métaux."

15 janvier 2019 :

"La croissance économique mondiale ralentit, y compris au Canada, selon de nouvelles données de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

21 janvier 2019 :

FMI, les PDG mettent en garde contre le ralentissement de l'économie mondiale à la veille du Sommet de Davos : "Les dirigeants d'entreprises se sont joints au Fonds monétaire international pour avertir que l'économie mondiale ralentit plus rapidement que prévu, ce qui donne un ton pessimiste à la réunion annuelle du Forum économique mondial de cette semaine.

21 janvier 2019 :

"La croissance chinoise de 6,6% en 2018 est la plus lente depuis près de 3 décennies..."

1er février 2019 :

"Le plus grand fonds de pension du monde perd 136 milliards de dollars en trois mois"

A la rescousse : Un sauvetage politiquement correct - Le Partenariat pour le financement de la lutte contre le changement climatique

DEVERROUILLER L'HISTOIRE INCLUSIVE DE LA CROISSANCE DU 21e SIÈCLE - Accélérer l'action climatique en temps d'urgence - C'est notre moment " utilisez-le ou perdez-le ". L'investissement de 90 billions de dollars américains pour construire les bonnes infrastructures dès maintenant ouvrira une nouvelle ère de croissance économique. En investissant judicieusement, nous contribuerons à stimuler l'innovation, à améliorer la santé publique, à créer toute une série de nouveaux emplois et à nous attaquer en grande partie aux risques d'un changement climatique galopant. Par contre, se tromper nous enfermera dans un avenir très polluant, peu productif et profondément inégal." - Le site web de la Nouvelle Economie Climatique, Résumé Exécutif

Suite à la mobilisation de Rise for Climate du 8 septembre 2018 (un suivi de la Marche des Peuples pour le Climat 2014, rebaptisée Mouvement des Peuples pour le Climat en 2017), l'objectif unique derrière l'accélération du langage d'urgence climatique a finalement été dévoilé lors du Sommet One Planet du 26 septembre 2018 à New York :

"Le 26 septembre dernier, lors du Sommet One Planet à New York, le président français Emmanuel Macron et Larry Fink de BlackRock ont annoncé la création du Climate Finance Partnership (CFP), un pas important a été franchi dans les efforts visant à combiner les capitaux afin d'engager et de mobiliser des capitaux institutionnels à grande échelle pour des solutions climatiques. Le PCAF est composé d'une combinaison unique de philanthropies, de gouvernements, d'investisseurs institutionnels et d'un gestionnaire d'actifs de premier plan à l'échelle mondiale. Les parties, dont BlackRock, les gouvernements de la France et de l'Allemagne, ainsi que les fondations Hewlett, Grantham et IKEA, se sont engagées à travailler ensemble pour finaliser la conception et la structure de ce que nous prévoyons être un véhicule d'investissement en capital mixte phare d'ici la fin du premier trimestre, 2019.

26 septembre 2018, "Les gouvernements et les organisations philanthropiques annoncent un partenariat novateur avec BlackRock pour mobiliser et déployer le financement climatique à grande échelle" :

"La France, l'Allemagne, les fondations Hewlett, Grantham et IKEA, et le gestionnaire d'actifs BlackRock ont annoncé aujourd'hui le Climate Finance Partnership lors du One Planet Summit à New York. Le Climate Finance Partnership est une coopération sans précédent entre philanthropies, gouvernements et investisseurs privés, qui se sont engagés à développer conjointement un véhicule d'investissement qui visera à investir dans les infrastructures climatiques des marchés émergents".

Les deux institutions identifiées comme contacts médias pour cette annonce sans précédent sont la Fondation européenne pour le climat et le Climate Nexus susmentionné - organisateur principal de la Marche des peuples pour le climat 2014.

Le 8 novembre 2018, l'article "The Climate Finance Partnership : Mobilizing Institutional Capital to Address the Climate Opportunity" révèle d'où viendra l'argent pour la "quatrième révolution industrielle", vendue au public sous le couvert de la durabilité :

"Nulle part ailleurs l'écart d'investissement entre ce qui est nécessaire et ce qui circule actuellement n'est plus grand et plus urgent, ou les opportunités plus importantes, que dans les marchés émergents et en développement du monde. Ces économies se caractérisent généralement par une croissance démographique, une augmentation rapide de la demande d'énergie et des besoins extraordinaires en investissements dans les infrastructures. Mais ils ont aussi tendance à avoir des marchés financiers moins développés et des risques politiques et réglementaires plus élevés que leurs homologues des pays développés. On peut donc pardonner en partie aux investisseurs institutionnels d'agir avec prudence, même s'ils sont confrontés à des facteurs économiques et démographiques déterminants à long terme.

Une analyse détaillée de la Banque mondiale a révélé que si 100 billions de dollars sont détenus par des fonds de pension et d'autres investisseurs institutionnels, ces mêmes investisseurs ont affecté moins de 2 billions de dollars sur une période de 25 ans à l'investissement dans les infrastructures des marchés émergents. Et la fraction de cet investissement qui pouvait être considérée comme verte, propre ou respectueuse du climat était négligeable.

Alors, que peut-on faire ? Que vous choisissiez de regarder à travers le prisme d'un défi sans précédent ou d'une opportunité sans précédent, il existe un accord violent sur le fait que le capital institutionnel doit être " débloqué " (un mot préféré sur le circuit des conférences sur le climat) et mobilisé rapidement et à grande échelle ".

C'est là qu'apparaît clairement l'accélération de la " demande " d'alignement des pays sur l'Accord de Paris : " L'Accord de Paris nous oblige à aligner les flux financiers en faveur d'un développement à faible intensité de carbone et résistant au climat. Notez le mot "exige". Ce qui a été considéré comme non contraignant à un moment donné, le devient de façon pratique lorsqu'il s'agit d'ouvrir les trésoreries et les régimes de retraite aux seigneurs de notre entreprise.

Pas de risque, toutes les récompenses. Le double langage de Wall Street est délibérément opaque. Pourtant, en termes simples, ce sont simplement des mots de haute-finance pour dire qu'il y a moins de risques à utiliser l'argent d'une autre personne que le vôtre :

"Le financement mixte, ou le déploiement stratégique de capitaux publics ou d'autres capitaux concessionnels pour réduire le risque d'investissement institutionnel, offre une réponse convaincante. Récemment, le groupe de travail sur le financement mixte, un vaste effort interdisciplinaire, a finalisé un rapport complet identifiant les principaux obstacles à la mobilisation de capitaux institutionnels à grande échelle pour atteindre les objectifs de développement durable, et a ensuite conçu un programme d'action détaillé pour surmonter ces obstacles." [Source]

Le Blended Finance Action Taskforce est composé de cinquante icônes de la finance dont HSBC, Credit Suisse, Citi, JP Morgan Chase, USAID, WEF -Sustainable Development Investment Partnership (SDIP), Banque mondiale, Investec, MacArthur Foundation, Allianz, BERD, ClimateWorks (fondée par les fondations Hewlett, Packard et McKnight) et Rockefeller Foundation. [Liste complète]

"Le partenariat, coordonné par le Groupe de travail sur l'innovation philanthropique et l'intermédiaire aligné, un groupe consultatif sur les investissements, a été conçu et structuré spécifiquement pour utiliser une couche de capital gouvernemental et philanthropique afin de maximiser la mobilisation de capitaux privés vers les secteurs liés au climat dans les marchés émergents. [Source]

Et là encore, c'est là que la réalité la plus dure est à peine révélée :

"Le fait de le faire en partenariat avec le plus grand gestionnaire mondial et ses clients investisseurs institutionnels de classe mondiale devrait envoyer un signal important aux gestionnaires de fonds et aux investisseurs institutionnels qu'il y a des profits à réaliser dans des secteurs et des régions où ce capital n'a jamais été utilisé...

"Le partenariat visera à réaliser des investissements dans un ensemble ciblé de secteurs, notamment les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, le stockage de l'énergie et les transports à faible émission de carbone et électrifiés, dans trois régions, notamment en Amérique latine, en Asie et en Afrique.

La mobilisation d'urgence climatique d'aujourd'hui doit être reconnue pour ce qu'elle est : une campagne stratégiquement orchestrée, financée et gérée par les institutions les plus puissantes du monde - pour la préservation du capitalisme et la croissance économique mondiale. Il s'agit du lancement d'une nouvelle industrie de croissance dans les pays du Sud et de la création de nouveaux marchés inexploités. Jusqu'à ce précipice, The B Team, l'Open Society Foundation, Oxfam, et beaucoup d'autres qui servent de visage humain au capitalisme, ont déménagé leurs bureaux en Afrique et en Amérique latine ou ont créé de nouvelles divisions.

L'impérialisme occidental est également menacé par l'émergence d'une Chine en plein essor. Et pour être clair - il n'y aura pas de "quatrième révolution industrielle" pour la classe dirigeante occidentale - sans un accès ininterrompu et perpétuel à la richesse de l'Afrique en minéraux et métaux des terres rares :

"Bien que des progrès significatifs aient été réalisés dans la transformation politique et économique de l'Afrique, le continent continue d'être confronté à d'importants défis. Géopolitiquement, les nouvelles alliances économiques modifient les relations traditionnelles et les sphères d'influence." Source : WEF, 2019]

Les ONG sycophages - en servitude, voire dans la même équipe que leurs bienfaiteurs corporatifs, ont créé une véritable tempête de feu (encapsulée dans le mantra "notre maison est en feu") - afin de provoquer une "révolution climatique". L'énergie collective de l'Occident, issue d'un mécontentement sociétal croissant, est capturée et utilisée - transcendant pour en faire une nouvelle arme de choix qui aidera à la colonisation du Sud global. Une révolution climatique de nom seulement, cette urgence n'a rien à voir avec la protection de notre Terre - ou du climat - et ne le fera jamais. Il s'agit plutôt de sauver, de protéger et d'étendre l'économie capitaliste - au détriment de notre planète déjà décimée. Et rien de plus que ça. Ce nouvel assaut de dévastation et de pillage de l'environnement - au nom de la révolution climatique - fera passer toute la violence historique de l'homme moderne contre la nature, jusqu'à ce jour, pour du radotage enfantin.

Pourtant, rien de tout cela ne devrait nous surprendre. Comme les oligarques ont financé, façonné et largement géré le mouvement climatique, il est tout naturel qu'ils soient les seuls à en bénéficier. Les élites du pouvoir ont reconditionné notre oppression en révolution et nous l'ont revendue. En exploitant les jeunes innocents, qui à leur tour ont exploité nos émotions et nos peurs en tant que population collective, nous l'avons dévoré. Et bientôt, la jeune Greta, et tous les jeunes qu'ils ont exploités, seront jetés sous le bus. C'est tout à fait normal sous le capitalisme.

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L'expérience Asche : "Dans les années 1950, Solomon Asch a mené et publié une série d'expériences qui ont démontré à quel point les opinions d'un individu sont influencées par celles d'un groupe majoritaire." [1m:57s]

Notes de fin :

Le photographe Nat Finkelstein a revendiqué l'expression, déclarant qu'il photographiait Warhol en 1966 pour un livre proposé. Une foule s'est rassemblée pour essayer d'entrer dans les images et Warhol aurait dit que tout le monde veut être célèbre, ce à quoi Finkelstein a répondu : "Oui, pendant environ quinze minutes, Andy". Le phénomène est souvent utilisé en référence à des personnalités de l'industrie du divertissement ou d'autres domaines de la culture populaire." [Wikipedia]

Nous travaillons avec des individus et des organisations qui s'intéressent aux problèmes auxquels nous sommes confrontés en tant qu'êtres humains et qui respectent nos lignes directrices en matière de partenariat[2]. Nous offrons notre plateforme aux scientifiques, aux écologistes, aux activistes et à tout individu, groupe ou organisation, y compris les candidats politiques qui répondent à ces directives. Uphill Media, est la suite de Bernie2016 TV et Political Revolution TV. Nous sommes un réseau de médias indépendants à but non lucratif 501(c)(3)3 qui se concentre sur l'information de l'électorat par le biais de l'engagement sur Internet. En savoir plus @ http://UphillMedia.org. Read and share the Democratic Party of Oregon 2018 Platform. https://www.dpoplatform.org/"[Source : YouTube]

3] "Certains disent que nous n'en faisons pas assez pour lutter contre le changement climatique. Mais ce n'est pas vrai. Parce que pour "ne pas en faire assez", il faut faire quelque chose. Et la vérité, c'est que nous ne faisons rien du tout. Oui, certaines personnes en font plus qu'elles ne peuvent, mais elles sont trop peu nombreuses ou trop éloignées du pouvoir pour faire une différence aujourd'hui. Certains disent que la crise climatique est une chose que nous avons tous créée. Mais ce n'est qu'un autre mensonge commode. Parce que si tout le monde est coupable, personne n'est à blâmer. Et quelqu'un est à blâmer. Certaines personnes, certaines entreprises et certains décideurs en particulier[a][sic] su exactement quelles valeurs inestimables ils sacrifient pour continuer à gagner des sommes inimaginables d'argent. Je vous demande de vous tenir du bon côté de l'histoire. Je vous demande de vous engager à faire tout ce qui est en votre pouvoir pour pousser votre propre entreprise ou votre gouvernement dans le sens d'un monde à 1,5 degré. Vous vous engagez à le faire ? Voulez-vous vous engager à vous joindre à moi et aux gens du monde entier pour faire tout ce qu'il faut. [Écran : #Whateveriteveritakes]

4] "La Mobilisation Climatique est une organisation 501(c)(4) à but non lucratif et une organisation sœur du Climate Mobilization Project (501(c)(3). La Mobilisation Climatique soutient la mission du Projet de Mobilisation Climatique à travers le lobbying direct et le travail politique." Source : Climate Mobilization Website][Source][Source]

Nos organisateurs sont intervenus avec succès lors des élections primaires démocratiques de 2016, faisant entrer la mobilisation climatique à l'échelle de la Seconde Guerre mondiale dans la discussion en faisant pression avec succès sur le candidat présidentiel Bernie Sanders (I-VT) pour qu'il adopte cette idée. En juillet 2016, la nécessité d'une mobilisation à l'échelle de la Seconde Guerre mondiale a été adoptée par la Plate-forme du Parti démocrate grâce à Russell Greene, conseiller et allié de Climate Mobilization, qui a été nommé au comité de la plate-forme par Bernie Sanders. Cet engagement a été réaffirmé en août 2018 lorsque le Comité national démocrate a

adopté une résolution appelant à " une mobilisation sociale et économique nationale " pour " faire face à l'urgence climatique " et " rétablir un climat sûr "[Source].

6] Mission Innovation : "Mission Innovation (MI) est une initiative mondiale de 23 pays et de la Commission européenne (au nom de l'Union européenne). Ces 24 membres se sont engagés à chercher à doubler l'investissement public dans la RD&D en matière d'énergie propre et s' engagent avec le secteur privé, encourageant la collaboration internationale et célébrant les innovateurs." [Source]

Mission Innovation États membres :

7] 6 décembre 2018, "Margaret Klein Salamon parle aux fondateurs de XR"[Source]

Cory Morningstar est un journaliste d'investigation indépendant, écrivain et militant environnemental, qui se concentre sur l'effondrement écologique mondial et l'analyse politique du complexe industriel à but non lucratif. Elle réside au Canada. Ses écrits récents se trouvent sur Wrong Kind of Green, The Art of Annihilation and Counterpunch. Ses écrits ont également été publiés par Bolivia Rising and Cambio, le journal officiel de l'État plurinational de Bolivie. Vous pouvez soutenir son journalisme indépendant via Patreon.]

Édité avec Forrest Palmer, Wrong Kind of Green Collective.

Acte V

wrongkindofgreen.org

La fabrication de Greta Thunberg - pour consentement : Le nouveau pacte vert est le cheval de Troie de la financiarisation de la nature[ACTE V] - Mauvais genre de vertMauvais type de vert

http://www.wrongkindofgreen.org/2019/02/13/the-manufacturing-of-greta-thunberg-for-consent-the-new-green-deal-is-the-trojan-horse-for-the-financialization-of-nature/

50-63 minutes

Voici l'ACTE V de la série en six parties : La fabrication de Greta Thunberg - pour consentement : L'économie politique du complexe industriel à but non lucratif

Le 13 février 2019

Par Cory Morningstar

Dans l'ACTE V, j'examine de plus près le Green New Deal. J'explore Data for Progress et le ciblage de la jeunesse féminine comme une clé "fémographique". Je connecte l'architecte principal et les auteurs des données du "Green New Deal" au World Resources Institute. De là, je vous guide à travers l'imbrication de la Business & Sustainable Development Commission et de la New Climate Economy - un projet du World Resources Institute. Je révèle le point commun entre ces groupes et l'attribution de l'argent à la nature, représentée par la Natural Capital Coalition et le complexe industriel à but non lucratif en tant qu'entité. Enfin, je révèle comment cela a abouti à la mise en œuvre des paiements pour les services écosystémiques (la financiarisation et la privatisation de la nature, à l'échelle mondiale) qui " devrait être adoptée lors de la quinzième réunion à Beijing en 2020 ".

A C T E  V

10 mars 2014 :

"...la campagne de désinvestissement aboutira (avec succès) à une injection colossale d'argent dans les portefeuilles mêmes qui ont été lourdement investis dans la marchandisation et la privatisation des dernières forêts restantes de la planète (via REDD, "marchés" environnementaux, etc.), et qui dépendent donc fortement de cette transformation. Ce tour de force sera exécuté avec une précision astucieuse sous le couvert de la gérance de l'environnement et de " l'internalisation des externalités négatives par une tarification appropriée ". Ainsi, ironiquement (si ce n'est qu'en apparence), la plus grande poussée dans la capture par les entreprises des dernières ressources restantes de la Terre est

menée et sera accomplie par les écologistes et les groupes environnementaux qui prétendent s'opposer à une telle domination et capture par les entreprises". - McKibben's Divestment Tour - Brought to You by Wall Street[Partie II d'un rapport d'enquête, The "Climate Wealth" Opportunists] (en anglais seulement)

Un nouveau pacte vert - pour la mobilisation

12 novembre 2018, Une nouvelle architecture mondiale : Børge Brende[à l'extrême gauche du panel], Président, membre du Directoire, Forum économique mondial et panel[1]. "Shaping a New Global Architecture" session au Forum économique mondial, réunion annuelle des Global Future Councils 2018. Copyright par le Forum économique mondial / Benedikt von Loebell

Le "New Deal" des années 1930 a toujours été un point de fierté dans la psyché américaine depuis sa mise en œuvre par Franklin Delano Roosevelt au cours de ses quatre mandats après la Grande Dépression. Depuis ce temps, diverses personnes et divers programmes ont tenté de s'approprier ce terme pour faire avancer diverses plates-formes afin de présenter le concept comme bénéfique pour une population. À cet égard, une expression assez récente qui s'inspire de cette terminologie est celle de "Green New Deal". Ce terme a d'abord fait surface en 2007 par le chroniqueur du NY Times Thomas L. Friedman et a ensuite été utilisé par le comptable londonien Richard Murphy pour décrire un changement à grande échelle dans notre économie vers un système capitaliste écologiquement sain. Comme le terme n'a jamais été pleinement adopté par l'establishment, il se trouvait encore sous la surface du discours économique dominant chez de nombreuses personnes, car il constitue une amélioration potentielle dans le système économique actuel. Mais ce n'est que récemment, en 2019, que le "Green New Deal" a atteint des proportions apoplectiques quant à son utilisation et qu'il a atteint un niveau fébrile chez ceux qui vantent sa capacité à faire passer le paradigme des combustibles fossiles à une pancea de "technologies vertes" dans un avenir proche.

Avant 2018, le terme était devenu le plus reconnu et associé au Parti Vert en tant que partie intégrante de son programme. En juin 2018, cependant, les traces de la façon dont ce véhicule allait bientôt servir à lancer Alexandria Ocasio-Cortez dans la stratosphère d'une superstar allaient commencer à faire surface.

Le 27 juin 2018, Démocratie Maintenant, un porte-parole populaire pour les couloirs du pouvoir dans les mouvements nationaux de psuédo-gauche a rapporté ce qui suit :

"Alexandria Ocasio-Cortez, une socialiste démocrate de 28 ans, a battu Joe Crowley à New York mardi à l'occasion des élections primaires du parti démocrate, dans le cadre d'une surprise étonnante et la plus grande de la saison primaire de cette année. Crowley est le quatrième démocrate de la Chambre, et il avait dépassé Ocasio-Cortez par une marge de 10 contre 1. M. Crowley était largement considéré comme un futur conférencier possible à la Chambre. Pourtant, Ocasio-Cortez a vaincu Crowley après avoir mené une campagne populaire progressiste en faveur de "Medicare for All" et de l'abolition de l'ICE, l'Agence de l'immigration et des douanes.

Après sa victoire le 26 juin 2018, Cortez reconnaîtra que la seule raison pour laquelle elle s'est présentée à ce poste, c'est à cause du legs des démocrates de la Justice et du Congrès flambant neuf qui avaient approché Cortez un an et demi auparavant, en 2016. [Entrevue vidéo, 27 juin 2018, 9m:42s in] :

Les Jeunes Turcs : " Enfin, deux choses très rapides. Vous êtes parmi les premiers candidats démocrates justes de l'histoire. Umm, à quel point cette organisation vous a-t-elle été utile ?

Alexandria Ocasio-Cortez : C'était extrêmement important. Je ne me présenterais pas sans l'appui des démocrates de la Justice et du tout nouveau Congrès. Umm, en fait, c'était ces organisations, c'était JD et c'était aussi Brand New Congress, que les deux, qui m'ont demandé de me présenter en premier lieu. Ce sont eux qui m'ont appelé il y a un an et demi, après que j'ai quitté Standing Rock et que j'ai dit'hey, seriez-vous prêt à vous présenter au Congrès ? Donc je ne serais pas là, et je n'aurais pas couru si ce n'était pas[pour eux]."

26 octobre 2018 : Congrès flambant neuf, Green New Deal

La plupart des personnes qui ont participé à la fondation des Démocrates de la Justice (lancée en janvier 2017) et du Brand New Congress (fondé en 2016) sont issues des suites de la campagne Bernie 2016. Par exemple, Saikat Chakrabarti, cofondateur et ancien directeur exécutif des Démocrates de la Justice, ainsi que cofondateur du Brand New Congress, a été le président de la campagne d'Alexandria Ocasio-Cortez en 2018. Aujourd'hui, Chakrabarti est le chef de cabinet d'Ocasio-Cortez. Avant de co-fonder Justice Democrats et Brand New Congress, Chakrabarti était directeur de l'organisation technologique pour la campagne Bernie 2016.

Notre Révolution, une organisation politique lancée par Bernie Sanders en 2016,[abordée dans ACT III de cette série] a également soutenu Ocasio-Cortez. Le 23 janvier 2017, il a été annoncé que les démocrates de la Justice s'associeraient au Brand New Congress.

Un nom qui suscite la curiosité est Zack Exley. En plus d'être la conseillère actuelle de la députée américaine Alexandria Ocasio-Cortez, Mme Exley est cofondatrice du parti Justice Democrats et du Brand New Congress. Auparavant, il a été conseiller principal de la campagne Bernie 2016 et directeur de l'organisation de MoveOn. Exley, Open Society Fellow, est cofondateur de la firme de relations publiques et de communications New Consensus et le " bras politique des démocrates de Justice ". Source] New Consensus, co-auteur du document The Green New Deal avec le Sunrise

Movement et les Démocrates de la Justice, est identifié par Think Progress comme " le muscle qui soutient les efforts du Green New Deal ".

Exley, co-auteur de "Rules for Revolutionaries : How Big Organizing Can Change Everything ", a également été co-fondateur du New Organizing Institute (lancé en 2005) qui a recruté, formé et soutenu des candidats politiques américains. New Organizing Institute, financé entre autres par l'Open Society Foundations et la Ford Foundation, s'est associé à MoveOn.org (co-fondateur d'Avaaz et du New Organizing Institute) et à plusieurs autres ONG en 2011 avant que l'institut ne soit dissous en 2015.

Il convient de noter qu'Avaaz a mené son premier sondage auprès de ses membres sur le Green New Deal en 2009.

+++

Un jour après qu'Ocasio-Cortez ait remporté l'investiture démocrate de sa circonscription le 27 juin 2018, un New Green Deal dirigé par Ocasio-Cortez a été souligné par Grist, dans lequel ils faisaient référence à une entrevue par courriel entre HuffPost et Ocasio-Cortez la semaine précédente :

"Ce qui distingue la proposition d'Ocasio-Cortez, c'est son plan pour atteindre l'objectif en mettant en œuvre ce qu'elle a appelé un "Green New Deal", un plan fédéral pour stimuler "l'investissement de billions de dollars et la création de millions d'emplois bien payés".

Bien que le slogan rappelle le programme du New Deal des années 1930 du président Franklin D. Roosevelt sur les dépenses d'infrastructure et les réformes du travail, elle a comparé le programme qu'elle envisage aux dizaines de milliards de dollars consacrés à la fabrication d'armements et à la reconstruction de l'Europe après la Deuxième Guerre mondiale".

Le New Deal vert que nous proposons sera d'une ampleur similaire à celle des efforts de mobilisation de la Seconde Guerre mondiale ou du Plan Marshall ", a-t-elle déclaré à HuffPost par courriel la semaine dernière. "Nous devons à nouveau investir dans le développement, la fabrication, le déploiement et la distribution de l'énergie, mais cette fois en énergie verte."

Le 30 juin 2018, Grist ferait de nouveau référence au Green New Deal tel que proposé par Ocasio-Cortez :

Le New Deal vert que nous proposons sera d'une ampleur similaire à celle des efforts de mobilisation de la Seconde Guerre mondiale ou du Plan Marshall ", a-t-elle déclaré par courriel. "Il faudra investir des billions de dollars et créer des millions d'emplois bien rémunérés. Nous devons à nouveau investir dans le développement, la fabrication, le déploiement et la distribution de l'énergie, mais cette fois-ci l'énergie verte."

Ici, nous devons nous arrêter un moment pour déconstruire ce qui précède. Tout d'abord, le plan et le libellé qui précèdent reflètent ceux du document de stratégie " Mener le public en mode d'urgence " : Une nouvelle stratégie pour le mouvement climatique"[présentée dans ACT IV de cette série] menée par des organisations dont les affiliations avec les démocrates, les campagnes Sanders et Ocasio-Cortez sont rendues publiques. Deuxièmement, nous devons reconnaître que derrière les grandes institutions et les grands médias comme Grist, qualifiés à la fois de "gauche" et de "progressiste", se cachent des structures de pouvoir soumises au capital. Le PDG de Grist est

Brady Walkinshaw. Avant son rôle de PDG en 2017, Walkinshaw, ancien représentant de l'État américain, a travaillé comme agent de programme à la Fondation Bill & Melinda Gates. Avant son mandat à la Fondation Gates, Walkinshaw, boursier Fulbright du Département d'État américain, a travaillé comme assistant spécial à la Banque mondiale. Au sein du conseil d'administration de Grist se trouve le fondateur de 350.org, Bill McKibben - de facto fantassin pour Bernie Sanders et les démocrates en général.

Nexus climatique : Un nouveau pacte vert s'annonce

7 novembre 2018 : Climate Nexus (un projet parrainé par Rockefeller Philanthropy Advisors), Green New Deal

Le 7 février 2019, Climate Nexus (un projet sponsorisé par Rockefeller Philanthropy Advisors)[2] a annoncé via ses "TOP STORIES" qu'un "New Green Deal is Coming" :

"Le voilà qui arrive : Alexandria Ocasio-Cortez (D-NY) et le sénateur Ed Markey (D-MA) dévoileront une résolution historique appelant à une transition vers les énergies renouvelables et la création de milliers de nouveaux emplois aujourd'hui à Washington, DC. La législation très attendue du New Deal vert fait suite à des mois de protestations et appelle à une transition agressive et juste des jeunes militants de groupes comme le Sunrise Movement."

De 2013 à 2016, la Fondation MacArthur a accordé à Rockefeller Philanthropy Advisors dix millions de dollars pour Climate Nexus.

Le groupe de travail sur les finances mixtes[voir ACT IV de cette série] est composé de cinquante icônes de la finance, dont la Fondation MacArthur et Rockefeller.

Comme mentionné dans l'acte IV de cette série, la Marche populaire pour le climat, qui a eu lieu le 21 septembre 2014, a été dirigée et financée par la Fondation Rockefeller, Climate Nexus, 350.org, Avaaz/Purpose, Greenpeace, US Climate Action Network (USCAN) et GCCA/TckTckTck (fondée par vingt ONG avec 350.org, Greenpeace, Avaaz et Oxfam à la tête). Par rapport aux circonstances actuelles, 350.org (incubé par la Fondation Rockefeller) servirait à nouveau de véhicule instrumental pour propulser le Green New Deal comme catalyseur pour débloquer les 100 billions de dollars nécessaires pour déclencher la "quatrième révolution industrielle". Ce projet, d'une ampleur sans précédent, est le moyen de sauver le système économique capitaliste mondial qui vacille et d'introduire la financiarisation de la nature.

Nouveau pacte vert - Des données pour le progrès "Un New Deal vert est populaire parmi les électeurs américains et peut les mobiliser en 2018." - A Green New Deal Policy Report by Data for Progress, septembre 2018[souligné dans l'original].

Site Web de Données pour le progrès

"Constatation 7 : Les enfants vont bien - Bien que certaines des propositions que nous examinons soient actuellement impopulaires à l'échelle nationale, cela pourrait changer dans l'avenir. Nous constatons que quatre des propositions les plus radicales que nous avons analysées sont beaucoup plus populaires auprès des jeunes électeurs que du grand public." - Des données pour le progrès, sonder l'agenda de gauche

En juillet 2018, un sondage mené par Data for Progress, un partenaire du Green New Deal avec le Sunrise Movement et 350.org, a montré que 41 % des personnes de moins de trente ans soutiendraient un candidat qui a fait campagne pour une garantie d'emploi et une énergie propre. Le soutien manifesté par cette tranche d'âge représentait environ le double de celui du groupe constitué des personnes de 45 ans et plus. "Quarante-huit pour cent des adultes ayant droit de vote ont déclaré qu'ils seraient plus susceptibles d'appuyer un candidat qui utiliserait 100 % d'énergie renouvelable d'ici 2030. Notamment, c'est beaucoup plus rapide que même la législation la plus progressiste actuellement au Congrès"]. En ciblant les jeunes, en plus des 30-45 ans, la promesse d'emplois verts et d'énergie propre a été clairement gagnante.

"Dans ce cas, au moins, le temps pourrait être une arme pour le mouvement Sunrise. Plus tôt cette année, le Pew Research Center a projeté que les millénaires étaient sur le point de dépasser les baby-boomers en tant que génération adulte la plus nombreuse aux États-Unis, de même que son plus grand bloc de vote admissible." [Source]

"En quelle année êtes-vous né(e) ? (Sunrise est en train de construire un mouvement dirigé par des jeunes ; nous vous demandons l'année de votre naissance afin de vous aider à trouver les meilleures opportunités d'engagement. Vous pouvez aussi répondre "préférez ne pas dire", mais le savoir nous aide vraiment ! - Site Web du Mouvement Sunrise

6 septembre 2018 : 350.org, New Deal vert, des données pour le progrès

"Toute l'électricité consommée en Amérique doit être produite à partir de sources renouvelables, notamment l'énergie solaire, éolienne, hydroélectrique, géothermique, la biomasse durable et le gaz naturel renouvelable, ainsi que de sources propres comme le nucléaire et les combustibles fossiles restants avec capture du carbone. - Rapport sur la politique du nouveau pacte vert par Data for Progress, septembre 2018[p. 5].

Pour l'incursion du Green New Deal dans la conscience américaine, un nouveau mouvement serait nécessaire. Ce serait le mouvement Sunrise. Mouvement de jeunesse créé sous la direction du Sierra Club et qui a reçu une subvention de 50 000 $. Par pour le cours d'"activisme des jeunes de la base", Sunrise dispose déjà d'un budget important et d'un personnel à plein temps : "Par rapport à d'autres groupes environnementaux, le Sunrise Movement est relativement petit. Ses représentants ont dit qu'ils ont environ 16 employés à temps plein et qu'ils ont amassé environ un million de dollars depuis sa fondation." [3 décembre 2018]

Sunrise Movement est le nouveau Plan Climat américain (aujourd'hui disparu) fondé par Evan Weber et Matt Lichtash.

Lichtash est un spécialiste de la stratégie et du bureau exécutif de la New York Power Authority. Il est le fondateur de Carbon Capital.

WESLEYAN, NUMÉRO 2, 2017

En 2017, M. Weber a été nommé par Grist comme l'un des " 50 leaders verts émergents à surveiller ", citant son travail avec le U.S. Climate Plan, l'organisation fondée par lui et Lichtash en 2013 sous la direction de Michael Dorsey.

Dyannaserait identifiée comme l'une des cofondatrices du Mouvement Sunrise après le changement de marque d'avril 2017, tout comme Varshini Prakash et Sara Blazevic du Fossil Fuel Divestment Student Network.

"Sunrise est un mouvement dirigé par des jeunes et les jeunes auront la priorité en matière de logement, d'aide au déplacement et d'autres besoins, car les gens sont généralement exclus du processus politique par nos institutions. Cela dit, nous invitons les gens de tous âges à participer aux actions Sunrise de différentes manières." - Site de Sunrise

Le président et directeur exécutif du Sunrise Movement est Michael Dorsey. Après avoir siégé pendant onze ans au conseil d'administration national du Sierra Club, Dorsey est cofondatrice et directrice de Around the Corner Capital, une plateforme de conseil en énergie et de financement des impacts. Il est conseiller d'ImpactPPA, partenaire de la société solaire Univergy-CCC, co-fondateur et directeur de la division Inde d'Univergy-CCC (Univergy/ThinkGreen), et membre à part entière du Club de Rome. Son expérience politique est vaste, ayant servi sous les administrations américaines de George H. W. Bush et Bill Clinton. Il a également fait partie de l'équipe de campagne présidentielle du sénateur Barack Obama sur l'énergie et l'environnement. [3]

"Nous devons mettre fin à toutes les émissions provenant des combustibles fossiles. L'ensemble de l'économie américaine peut et doit fonctionner avec un mélange d'énergie qui ne produit aucune émission ou qui capte 100 % du carbone d'ici le milieu du siècle*[*citation]". - Rapport sur la politique du nouveau pacte vert par Data for Progress, septembre 2018[p. 5].

Sunrise a reçu une subvention de l'USCAN en collaboration avec Power Shift Network, SustainUs et le Deep South Center for Environmental Justice. Un autre bailleur de fonds principal de Sunrise jusqu'à présent est la Sustainable Markets Foundation. Le discours de Sunrise est partagé avec le réseau américain Climate Action Network et le Sierra Club (50 F St NW, Washington, DC 20016), où des formations Sunrise ont été organisées par des membres du conseil d'administration d'USCAN.

"L'un des facteurs en leur faveur est que le groupe n'est pas parti de zéro. Parmi les architectes du mouvement Sunrise figuraient des militants d'organisations telles que 350.org - qui ont également apporté un soutien financier précoce." - Inside the Sunrise Movement (ce n'est pas le fruit du hasard), 3 décembre 2018

Avant le mouvement Sunrise, le cadre d'une mobilisation des jeunes au service de l'expansion du capital avait déjà été identifié par les dirigeants. Dans ce rôle, des gens comme Jamie Margolin, jeune fondateur de Zero Hour, ont été formés par l'établissement. Formé par des gens comme Al Gore (fondateur de Generation Investment avec David Blood de Goldman Sach), Margolin a été propulsé au statut de célébrité en quelques mois seulement en utilisant des magazines qui alimentent l'insatiable appétit américain pour le fétichisme des célébrités (Vogue, People, Rolling Stone). Cette exposition, associée à la reconnaissance des médias sociaux par les "éco-célébrités" (des individus aux modes de vie grotesques et indulgents, mais lionisés en tant que gardiens de l'environnement en raison de leurs activités philanthropiques relativement modestes, comme Leonardo DiCaprio) est une méthode éprouvée et vraie pour fabriquer la célébrité.

6 novembre 2018 : Vanity Fair, Alexandria Ocasio-Cortez

De l'autre côté de l'océan Atlantique, d'autres célébrités et groupes qui amèneraient "le public en mode d'urgence" suivraient bientôt.

En juin 2018, un compte Twitter et un compte Instagram ont été créés sous le nom de Greta Thunberg.

En juillet 2018, un compte Twitter a été créé sous le nom de Rébellion de l'extinction.

[Lectures complémentaires : L'engouement croissant pour un discours sur le climat favorable aux capitalistes].

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Le New Deal vert est à la modeMarketing à une clé "fémographique" - le Green New Deal est en vogue.

Vogue, 2 novembre 2018 : Bria Vinaite explique le Green New Deal : " Laissez Vinaite vous renseigner sur le reste des détails - et assurez-vous de savoir si vos candidats soutiennent un Green New Deal lorsque vous vous rendrez aux urnes. Sinon, vous pouvez peut-être vous demander pourquoi" ("Le leadership et l'autorité de Vogue reposent sur le rôle unique de la marque en tant que baromètre culturel pour un public mondial.")

Comme cette série le démontrera, les jeunes femmes sont la clé #fémographique de la campagne #AOC. Voir addendum à paraître]

Nouveau pacte vert commercial : Bria Vinaite explique le nouveau pacte vert[02m:19s].

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C'est là que les machinations du Green New Deal - le véhicule pour débloquer 100 billions de dollars, et la financiarisation tant attendue de la nature - commencent à se déployer.

"Greg Carlock, architecte du Green New Deal, directeur de recherche du Green New Deal et conseiller principal de Data for Progress,[4] et directeur de l'action et des données climatiques pour le World Resources Institute (), où il dirige le développement de la plateforme phare du WRI Climate Program, la veille climatique, a aimé ce tweet vinaite. Avant de rejoindre WRI, Carlock a travaillé à l'USAID sur la comptabilité et les données relatives aux gaz à effet de serre.

Emily Mangan, conseillère politique pour Data for Progress et analyste de recherche au World Resources Institute, est également à l'origine du Green New Deal. Mangan fournit un soutien à la recherche et à l'analyse pour le Green New Deal. Avant de rejoindre WRI, Mangan a travaillé au Council on Foreign Relations. [Source]

Il faut ici préciser que la frénésie de l'Ocasio-Cortez et du New Deal Vert s'inscrit dans le cadre de la stratégie de " passage du public en mode urgence " lancée en 2018. En réalité, le Green New Deal est la vitrine de ce qui nous attend. Toutes les décisions concernant les "nouveaux accords" ne seront pas prises par Ocasio-Cortez, les démocrates ou tout autre parti. Ils seront plutôt faits (et ils l'ont déjà été) par ceux qui composent la classe dirigeante absolue.

Institut des ressources mondiales

Le 11 décembre 2009 : Institut des ressources mondiales

Le 7 avril 2011 : Institut des ressources mondiales

12 septembre 2014 : Institut des ressources mondiales

Le World Resources Institute (WRI) est un organisme mondial de recherche sans but lucratif fondé en 1982 par James Speth[5] grâce à une subvention de quinze millions de dollars de la Fondation MacArthur. Il s'agit d'une puissance internationale " qui travaille dans plus de 50 pays, avec des bureaux au Brésil, en Chine, en Europe, en Inde, en Indonésie, au Mexique et aux États-Unis. Les plus de 500 experts du WRI travaillent avec les dirigeants pour relever six défis mondiaux urgents à la croisée du développement économique et de l'environnement naturel : alimentation, forêts, eau, climat, énergie et villes."

Le conseil consultatif du WRI représente les échelons supérieurs absolus du pouvoir dans la matrice de la direction générale à but non lucratif - avec une quantité stupéfiante de chevauchement avec la centrale hégémonique, le Council on Foreign Relations.

Avec un financement de 98,5 millions USD en 2017, la liste exhaustive des donateurs du WRI[6] représente plusieurs des entités les plus puissantes et les plus influentes sur Terre, y compris la Fondation Alcoa, Bloomberg Philanthropies, Cargill, Caterpillar Foundation, Citi Foundation, ClimateWorks Foundation, Bill & Melinda Gates Foundation, William and Flora Hewlett Foundation, John D. et Catherine T. MacArthur Foundation, Gordon and Betty Moore Foundation, Oak Foundation, Rockefeller Brothers Fund, Rockefeller Foundation, Shell Foundation, USAID et Banque mondiale. [Rapport annuel du WRI 2017]

Le conseil d'administration du WRI[7] comprend :

David Blood : Cofondateur et associé principal de Generation Investment Felipe Calderón : Ancien président du Mexique, président de la Commission mondiale sur la

nouvelle économie climatique, président honoraire de la Green Growth Action Alliance Christiana Figueres : Secrétaire exécutif de la CCNUCC, le chef de l'équipe B, vice-

président de la Convention mondiale des maires pour le climat et l'énergie, membre du conseil d'administration de ClimateWorks, leader de la Banque mondiale sur le climat, responsable de Mission2020, membre du Conseil économique sur la santé planétaire de la Fondation Rockefeller, responsable de l'application de l'Accord de Paris[Full bio].

Jennifer Scully-Lerner : Vice-président, gestion de fortune privée chez Goldman Sachs

James Gustave Speth : Fondateur du WRI, ancien administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement, directeur honoraire du Natural Resources Defense Council et du WRI, siège au conseil d'administration du Climate Reality Project, membre du conseil consultatif de 350.org, membre du Council on Foreign Relations.

Andrew Steer : Président et PDG du WRI. Anciennement à la Banque mondiale, membre des groupes consultatifs sur le développement durable d'IKEA et de la Banque d'Amérique, membre du Conseil d'administration de l'Initiative Énergie durable pour tous du Secrétaire général de l'ONU.

Kathleen McLaughlin : vice-présidente principale et chef de la durabilité chez Walmart Inc, présidente de la Fondation Walmart ;

Nader Mousavizadeh :Co-fondateur et partenaire de Macro Advisory Partner, ancien directeur général d'Oxford Analytica, une importante société mondiale d'analyse et de conseil, ancien banquier d'affaires chez Goldman Sachs, membre du Conseil européen des relations étrangères, membre du Global Future Council on Geopolitics du Forum économique mondial, WEF Global Leader for Tomorrow

James Harmon : Président-Directeur Général de Caravel Management, membre du Conseil des Relations Extérieures

Afsaneh M. Beschloss : Fondateur et PDG de RockCreek. Ancienne directrice générale et associée du groupe Carlyle et présidente de Carlyle Asset Management, trésorière et directrice des investissements à la Banque mondiale, anciennement chez Shell International et J.P. Morgan, membre de l'Investor Governors du Forum économique mondial, membre du Council of Foreign Relations, reconnue comme l'une des femmes les plus influentes du secteur bancaire aux États-Unis

Blague Brandt : Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas Jamshyd N. Godrej : Président de l'Institut Aspen - Inde. Il est vice-président du World Wide

Fund for Nature - International et a été président du World Wide Fund for Nature - India de 2000 à 2007.

Caio Koch-Weser : Président du Conseil d'administration de la Fondation européenne pour le climat. Ancien vice-président du Groupe Deutsche Bank, a occupé des postes de haut niveau à la Banque mondiale, membre de la Commission mondiale sur l'économie et le climat (NCE) et membre du Conseil d'administration du Centre for European Reform (CER) à Londres.

Conseil mondial du leadership du WRI][Conseil d'administration du WRI - Complet]

Parmi les donateurs du WRI figurent le Ministère fédéral allemand de l'environnement, de la protection de la nature et de la sûreté nucléaire, la Fondation William et Flora Hewlett, la Fondation IKEA - en partenariat avec l'Agence française de développement, la Grantham Foundation for the Protection of the Environment et BlackRock - a dirigé le Partenariat financier climatique (annoncé le 26 septembre 2018 au Sommet One Planet à NYC par Emmanuel Macron et Larry Fink du BlackRock). Le groupe de travail sur le financement mixte qui l'accompagne, une incarnation des institutions financières les plus puissantes du monde, est bien représenté au WRI.

27 avril 2017 : Institut des ressources mondiales

Le groupe de travail sur le financement mixte a été lancé par la Commission des affaires et du développement durable de Paul Polman en 2017.

Les efforts mis de l'avant par le groupe de travail de la Business & Sustainable Development Commission ont abouti au Climate Finance Partnership annoncé le 26 septembre 2018.

M. Polman est PDG d'Unilever et président de la Chambre de commerce internationale et de l'équipe B (cofondateur de We Mean Business). Polman a également été étroitement impliqué dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD). Le groupe de travail sur le financement mixte a été mis sur pied afin d'identifier les obstacles à l'utilisation efficace et à l'échelle du financement mixte[8]. Elle met actuellement en œuvre un plan d'action ambitieux visant à accroître l'investissement privé général en faveur des objectifs du Millénaire pour le développement. [Liste complète des commissaires aux affaires et au développement durable, y compris le cofondateur d'Avaaz, Ricken Patel.]

Unilever est membre du groupe consultatif des entreprises du WRI. Les sociétés membres du WRI sont les suivantes : Abbott Laboratories, Bank of America, Cargill Corporation, Caterpillar, CitiGroup, Colgate-Palmolive, DuPont, General Motors, The Goldman Sachs Group, Google, Kimberly-Clark, PepsiCo, Pfizer, Shell, Walmart, Walt Disney Company, et Weyerhaeuser. [Liste complète][Conseil consultatif de la GCC du WRI]

Le 15 novembre 2018, la Climate Markets and Investment Association a annoncé que les parties qui composent le Climate Finance Partnership " travailleraient ensemble pour finaliser la conception et la structure de ce qui devrait être un véhicule d'investissement en capital mixte phare d'ici la fin du premier trimestre 2019 ". Toutes les demandes de renseignements des médias concernant cette annonce devaient être adressées à Climate Nexus (Marche des peuples pour le climat) ou à la Fondation européenne pour le climat. La tâche du Blended Climate Finance est de débloquer 100 billions de dollars pour sauver le système économique actuel qui est maintenant entré dans la phase finale de la "chute libre". Divulgué dans l'ACTE IV de cette série]. La maximisation et la mobilisation nécessaires des fonds publics pour les profits privés, pour sauver l'économie capitaliste et poursuivre la privatisation, seront réalisées grâce à la stratégie d'urgence climatique qui a été mise en œuvre.

Ici, il est essentiel de reconnaître que la nouvelle économie climatique est un projet du WRI.

La nouvelle économie climatique

20 janvier 2015 : World Resources Institute, New Climate Economy Team

6 octobre 2016 : New Climate Economy, World Resources Institute

Le projet Nouvelle économie climatique est dirigé par Helen Mountford, directrice de programme pour le projet Nouvelle économie climatique et directrice de l'économie au WRI. Parmi les autres membres de l'équipe du WRI figurent Milan Brahmbhatt, senior fellow au WRI, et Molly

McGregor, coordinatrice de la recherche au bureau du président du WRI. [New Climate Economy Global Project Team]

Le projet " Nouvelle économie climatique " est " mené par une équipe d'économistes et d'analystes politiques et commerciaux issus d'un partenariat de neuf grandes institutions économiques et politiques mondiales " sous la direction du WRI, et soutenu par ce dernier.

Les partenaires de recherche de l'initiative sont les suivants : Climate Policy Initiative, Ethiopian Development Research, Institute, Global Green Growth Institute, Indian Council for Research on International Economic Relations, London School of Economics and Political Science, Overseas Development Institute, Stockholm Environment Institute et Tsinghua University.

L'initiative Nouvelle économie climatique collabore avec des institutions mondiales, notamment le Fonds monétaire international, l'Agence internationale de l'énergie, l'Organisation de coopération et de développement économiques et des organismes des Nations Unies. Il est supervisé par une commission mondiale composée d'anciens chefs de gouvernement, de ministres des finances, d'une pléthore de la crème de la crème de l'économie, des affaires et des finances. [Comité consultatif économique][Commissaires émérites]

Les membres de la Commission mondiale sur la nouvelle économie climatique comprennent Felipe Calderón (président honoraire), Paul Polman (coprésident), Angel Gurría, Nicholas Stern (coprésident), Sharan Burrow et de nombreux autres membres qui chevauchent le WRI, Climate Finance Partnership, Blended Finance Taskforce, etc. Une cabale si bien ancrée dans le pouvoir corporatif qu'elle peut facilement faire tourner la tête, mais aussi exploser. La demande de groupes de citoyens est ironique, car la financiarisation de la nature se fait à huis clos - avec une note de silence promise par le complexe industriel sans but lucratif.

+++

Le New Green Deal est lié au WRI. WRI est la nouvelle économie climatique. La dernière et la plus importante pièce du casse-tête est la Natural Capital Coalition.

Il est impératif de noter ici que la Coalition pour le capital naturel est composée de ceux qui dirigent la Nouvelle économie climatique et le WRI.

"Nouveau pacte pour la nature" - Attribuer une valeur monétaire à l'ensemble de la nature

26 janvier 2019 : "New Deal For Nature", WWF

"L'enjeu financier est époustouflant - et les opportunités d'affaires susceptibles d'être créées par le changement de paradigme du marché dominant sont étonnantes...... Qui sera le Bill Gates des services écosystémiques ?" - L'économie de la biosphère, 2010

En tandem avec l'orchestration d'une frénésie autour d'un New Deal Vert via le complexe industriel à but non lucratif et les mécanismes médiatiques, le WWF et al ont tranquillement fait avancer un "New Deal for Nature". Le Green New Deal évoque des images d'éoliennes et de panneaux solaires qui sont miraculeusement perçus comme naturels et holistiques. Le fait qu'un panneau solaire et une

éolienne soient devenus plus fortement associés à la nature et à l'environnement qu'un arbre, un insecte ou un animal réel, est en soi terrifiant et un indicateur frappant du pouvoir de l'ingénierie sociale menée sur les citoyens au cours des deux dernières décennies. Cet exploit, réalisé par le biais d'une marque puissante et d'une association d'ONG, sert de masque vert vif pour l'accord encore plus sinistre - la financiarisation de la nature - rebaptisé "New Deal for Nature".

Pourtant, ce n'est pas nouveau du tout, avec le Natural Capital Project (NatCap) qui a été lancé en 2006 et son affilié, la Natural Capital Coalition, qui était auparavant la TEEB for Business Coalition (avant 2014). NatCap et ses deux ONG partenaires - WWF et The Nature Conservancy - ont participé dès le départ à la Natural Capital Coalition. [Source]

NatCap a été fondée par l'Université de Stanford[Stanford Woods Institute for the Environment and the Department of Biology], The Nature Conservancy, World Wildlife Fund et l'Institute on the Environment de l'Université du Minnesota. Son réseau mondial comprend des entreprises telles que Coca-Cola et Dow Chemical, ainsi que des institutions telles que le ministère américain de la Défense et la Banque mondiale.

La portée de la Natural Capital Coalition est un conglomérat massif de pouvoir corporatif, incluant de nombreuses ONG et de soi-disant organismes de conservation.

Nous pouvons ajouter ici que "Harnessing the Fourth Industrial Revolution for the Earth", publié par le Forum économique mondial "System Initiative on Shaping the Future of Environment and Natural Resource Security" est un partenariat avec PricewaterhouseCoopers et le Stanford Woods Institute for the Environment. [Source]

"Au total, la valeur des services écosystémiques mondiaux a été estimée à 125 billions de dollars par an, soit presque le double du produit intérieur brut mondial " - Coalition de la capitale naturelle, 12 juillet 2018.

L'élaboration du projet de protocole sur le capital naturel a été rendue possible grâce au généreux financement de la Fondation Gordon et Betty Moore, de la Société financière internationale (Banque mondiale) avec le soutien du Secrétariat d'État suisse à l'économie (SECO) et du Ministère des affaires étrangères du gouvernement des Pays-Bas, de la Fondation Rockefeller, du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et du Département britannique pour l'environnement, l'alimentation et les affaires rurales (DFRA). La Coalition est hébergée par l'Institute of Chartered Accountants in England and Wales (ICAEW). Parmi les autres bailleurs de fonds, mentionnons le Fonds mondial pour la nature, The Nature Conservancy, la Fondation Google, la Banque interaméricaine de développement, Unilever, la Fondation David et Lucile Packard, le ministère américain de la Défense et la Banque mondiale[Source].

Le World Resources Institute a fourni les connaissances techniques et l'examen pour le Protocole sur le capital naturel. Le protocole a été développé par Conservation International, The B Team, PricewaterhouseCoopers, Sustain Value, ACTS, Arcadis, eftec, Environmental Resources Management (ERM), Imperial College, ISS, Natural Capital Project, Synergiz, WWF, Accenture, CDSB, Deloitte, Dow, eni, GIST Advisory, Kering, LafargeHolcim, Natura, Nestlé, Roche, Shell et The Nature Conservancy. Le protocole était dirigé par le consortium du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD). [Source]

Aujourd'hui, la dernière frontière pour la capture corporative de la Terre dans son ensemble, est enfin arrivée. D'autres termes sont lancés sur le ring pour être acceptés par le public : "New Deal for Nature and Humanity" et "New Deal for Nature and People".

"Le New Deal pour la nature devrait être adopté lors de la quinzième réunion à Pékin en 2020." - Biodiversity International, 30 novembre 2018

Le 23 janvier 2019, la Natural Capital Coalition a publié une annonce disant que "En 2020, nous avons besoin d'un nouveau pacte pour la nature". Cet article s'inscrit dans le cadre des initiatives systémiques du Forum économique mondial "Façonner l'avenir de l'environnement et de la sécurité des ressources naturelles" de 2019. Les auteurs de l'article étaient Marco Lambertini, directeur

général du WWF International, Paul Polman, PDG d'Unilever, et Børge Brende, ancien ministre des Affaires étrangères de Norvège (2013-2017) et président et membre du directoire du WEF. Conseil d'administration du WEF, 2017][Direction et gouvernance du WEF]

L'urgence d'accélérer la mise en œuvre du plan est clairement indiquée :

"Dans ce contexte, 2019 doit être l'année qui verra un changement radical dans la mobilisation d'un programme d'action public-privé plus large en faveur de la biodiversité. Nous avons besoin d'un"New Deal pour la Nature" pour émerger."

Pour ce faire, un mouvement est identifié comme le véhicule :

"Un mouvement a le pouvoir et l'influence combinés pour être capable d'identifier un ensemble simple d'objectifs d'action sur la nature que tout le monde peut viser - ce que l'on appelle des " objectifs scientifiques " auxquels chaque entreprise, investisseur, ONG, ville et gouvernement peut contribuer d'ici 2030, de sorte que leur réalisation ralentira les dégâts que nous causons à la nature et, en définitive, les rendra au niveau nécessaire selon les scientifiques.

Nous sommes sans cesse inondés de " cibles simples " que " tout le monde peut viser ". Nous assistons donc à la création de mobilisations, à l'échelle mondiale, sans aucune exigence rationnelle.

La mise en œuvre du New Deal For Nature jettera les bases du paiement des services écosystémiques (PSE). Cela créera la plus spectaculaire opportunité de gain monétaire que le secteur financier n'ait jamais connue. Les nouveaux marchés offrent une spéculation qui promet des profits inimaginables. La marchandisation de presque tout ce qui est sacré, la privatisation et l'objectivation de toute la biodiversité et des êtres vivants qui sont incommensurables, au-delà de toute mesure monétaire, seront sans précédent, irréversibles et inévitables.

Pour obtenir le consentement de la population, ceux qui mettent en place une "nouvelle donne pour la nature" utilisent le pouvoir du langage holistique. Ils exploitent stratégiquement le mépris très réel que nous, le public, avons pour les externalités (pollution, etc.) - seulement pour nous vendre la financiarisation de la nature en tant que société. C'est à peu près la même méthode que celle dont nous sommes témoins aujourd'hui alors que les élites du pouvoir exploitent magistralement le mécontentement de la jeunesse et de la population en général.

Image : Jeu interactif Costing the Earth, "Play to find out the financial value of Nature", BBC, 8 octobre 2015

Le New Deal pour la Nature est la douce assouplissement de l'acceptabilité mentale de la financiarisation de la nature dans la psyché publique, qui devient assez rapidement un phénomène mondial. Le système de paiement des services écosystémiques (PSE), masqué par l'expression holistique "capital naturel", est tellement hideux qu'il est à peine mentionné en dehors des portes closes. Mais si nous regardons de près, nous pouvons le trouver caché à la vue de tous.

21 mai 2018 : La science peut aider à forger un nouveau pacte pour la nature :

"La communauté mondiale dispose d'une occasion unique de définir le cadre mondial de la biodiversité après 2020. Il faudra un engagement et une détermination audacieux, des approches novatrices et des processus de transformation pour faire en sorte qu'un tel New Deal soit efficace. En ce moment historique, tirons parti de la science pour aider à forger une nouvelle donne pour la nature." - Christiana Pasca Palmer, Secrétaire exécutive du Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique

22 novembre 2018 : Un nouveau pacte pour la nature et l'humanité :

"Le WWF soutient fermement l'appel en faveur d'une nouvelle donne pour la nature et les hommes. D'ici 2020, dans seulement deux ans, nous avons besoin d'une feuille de route qui reconnaisse le lien intrinsèque entre la santé de la nature, le bien-être des populations et l'avenir de notre planète."

29 novembre 2018 : La Conférence des Nations Unies sur la biodiversité se met d'accord sur un processus en vue d'un nouveau pacte pour la nature et les populations en 2020, mais l'ambition est faible :

"La 14ème Conférence des Parties (COP14) de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB) s'est achevée aujourd'hui par un accord sur le processus préparatoire d'un cadre mondial post-2020, nous rapprochant d'un New Deal transformationnel pour la nature et les populations en 2020 - une étape essentielle pour accélérer les efforts mondiaux visant à mettre un terme au déclin sans précédent et dangereux de la biodiversité.

Le WWF exhorte les pays membres à développer une vision commune et une ambition politique beaucoup plus ambitieuse si nous voulons parvenir à un New Deal pour la Nature et les Peuples et créer un moment à l'image de Paris pour la biodiversité en 2020".

Bienvenue au New Deal vert, New Deal pour la nature, Next System, Regenerative System, New Economy, New Climate Economy, Biosphere Economy, etc. Une fusion de langage rhapsodique et mélodieux qui crée une chrysalide sublime pour élargir davantage les marchés financiers. Le deuxième verset est le même que le premier.

Une véritable rébellion contre la dévastation écologique ne tourne pas - et ne peut pas tourner le dos au capitalisme, à l'impérialisme, au militarisme, au sexisme (patriarcat, misogynie) et au racisme (suprématie blanche). Les principaux moteurs de notre crise environnementale qui s'accélère. Marcher pour le capital sous le prétexte d'une marche pour la révolution est un jeu idiot. Tous les chemins mènent à la capture, au vol et au pillage par les entreprises de ce qui reste de notre planète déjà décimée.

Nous terminons ce segment par une conférence de Clive Spash (l'un des très rares économistes ayant le courage moral de parler honnêtement de " tarification de l'environnement "). "L'économie de la gestion de la biodiversité et les problèmes des services écosystémiques actuels et des approches politiques fondées sur le marché", Vienne, 6 décembre 2010].

[Lectures complémentaires : Bâtir l'acquiescement à la marchandisation des biens communs sous la bannière d'une " nouvelle économie "].

Notes en fin de texte :

1] Une nouvelle architecture mondiale, 12 novembre 2018 : Børge Brende, président ; membre du conseil d'administration, Forum économique mondial et panel, Maxim Oreshkin, ministre du Développement économique de la Fédération de Russie ; jeune leader mondial, Helen E. Clark, Premier ministre de Nouvelle-Zélande (1999-2008), Nouvelle-Zélande, Roland Paris, Université d'Ottawa, Canada, Jean-David Levitte, Conseiller, France ; ancien Ambassadeur de France auprès de l'ONU et des Etats-Unis, Hilary Cottam, Auteur et Entrepreneur, Centre for the Fourth Social Revolution ; jeune leader mondial pendant la session "Shaping a New Global Architecture" au Forum économique mondial, Réunion annuelle des Global Future Councils 2018. Copyright par le Forum économique mondial / Benedikt von Loebell

2] "Climate Nexus, un projet parrainé par Rockefeller Philanthropy Advisors, aide les médias locaux, nationaux et internationaux à reconnaître le rôle de la science climatique et de l'énergie propre dans la lutte contre le changement climatique. Pour ce faire, il faut bâtir un vaste réseau de messagers influents et persuasifs et créer un récit clair et convaincant sur les changements climatiques et les moyens d'y faire face."

3] "Ancien professeur au Dartmouth College, Dorsey est un bâtisseur et un chef de file dans le domaine des organisations à but lucratif, sans but lucratif et gouvernementales. Dans le domaine à but lucratif, Dorsey a cofondé et dirige Around the Corner Capital, une plateforme de conseil en énergie et de financement d'impact. Thru Around the Corner, il investit activement et conseille plusieurs pools de financement par capitaux propres privés dans le domaine des énergies renouvelables et des questions connexes à l'échelle mondiale. Mme Dorsey est associée au capital de la société hispano-japonaise spécialisée dans l'énergie solaire : Univergy-CCC ; et cofondateur de sa division Inde : Univergy/ThinkGreen, basé à Hyderabad.

Dans le domaine des organismes sans but lucratif, le Dr Dorsey siège à de nombreux conseils d'administration, dont ceux de Food First et du Center for Environmental Health, qu'il a co-créé en 1997. Dorsey a co-fondé IslandsFirst.org. Il a siégé 11 ans au conseil d'administration du Sierra Club." [Source]

4] " Greg est directeur de la recherche Green New Deal chez Data for Progress. Il est titulaire d'une maîtrise en politique environnementale et chercheur en action et données climatiques à Washington D.C. Il se spécialise dans la comptabilité des gaz à effet de serre, les politiques climatiques et énergétiques des États-Unis et le développement de plateformes de données en ligne. Greg utilise son cerveau pour l'analyse et laisse la science des données aux experts. [Source]

Le professeur Speth est actuellement directeur honoraire du Natural Resources Defense Council et du World Resources Institute et siège aux conseils d'administration du Climate Reality Project, du Center for a New American Dream et de la Coalition pour la nouvelle économie[5]. Il est membre du conseil consultatif de United Republic, 350.org, EcoAmerica, Labor Network for Sustainability, New Economy Working Group, SC Coastal Conservation League, Environmental Law Institute, Vermont Natural Resources Council, Southern Environmental Law Center, Heinz Center, Free Speech for People, Vermont Institute for Natural Science, the Northwest Earth Institute et Carbon Underground." Speth est également membre du conseil consultatif de The Climate Mobilization[Présenté dans ACT IV de cette série].

6] "Remerciements à nos donateurs | Grands donateurs : Les subventions et les dons de 750 000 $ ou plus comprennent les revenus reçus entre le 10/1/16 et le 1/15/18 et les subventions plus anciennes encore en vigueur au 10/1/16" : Fondation Alcoa - Bloomberg Philanthropies - C40 Cities

Climate Leadership Group - Cargill, Incorporated - Caterpillar Foundation - The Children's Investment Fund Foundation - Citi Foundation - ClimateWorks Foundation - Department for Business, Energy & Energy Stratégie industrielle du Royaume-Uni - Department of Fo reign Affairs and Trade of Australia - DOB Ecology - DOEN Foundation - Agence suédoise de l'énergie - European Climate Foundation - Commission européenne - Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) - Ministère fédéral allemand de l'environnement, de la protection de la nature et de la sûreté nucléaire (BMU) - FedEx Corporation Ford Foundation - Fondation Bill et Melinda Gates - Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ) - Good Energies Foundation - Google Inc. - Fondation William et Flora Hewlett - Fondation IKEA - Banque interaméricaine de développement (BID) - Irish Aid - Department of Foreign Affairs and Trade - Johnson Controls International plc - Linden Trust for Conservation - The John D. and Catherine T. MacArthur Foundation

Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères de la France - Ministère des Affaires économiques et de la Politique climatique des Pays-Bas - Ministère des Affaires étrangères du Danemark (Danida) - Ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas (DGIS) - Ministère de l'Infrastructure et de la Gestion des eaux des Pays-Bas - Fondation Gordon et Betty Moore - Fondation Charles Stewart Mott The Nature Conservancy - Initiative internationale norvégienne sur le climat et les forêts (NICFI) - Agence norvégienne pour la coopération au développement (Norad) - Ministère norvégien du climat et de l'environnement - Ministère norvégien des affaires étrangères - Oak Foundation - Open Society Foundations - Michael Polsky Family - Fonds Rockefeller Brothers - Fondation Rockefeller - Stephen M. Ross Philanthropies - Fondation Shell - Skoll Global Threats Fund - Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA) - Direction du développement et de la coopération (DDC) - Ruth McCormick Tankersley Charitable Trust - The Tilia Fund - Department for International Development (DFID) - U.K. Foreign and Commonwealth Office (UKFCO) - Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) - Agency for International Development (USAID) - Fondation Villum - Banque mondiale - Anonyme

[7]

Susan Tierney : ancienne secrétaire adjointe aux politiques au département de l'Énergie des États-Unis ;

Pamela P. Flaherty : Ancien président-directeur général, Citi Foundation, ancien directeur de la citoyenneté d'entreprise, Citi ;

Harriet C. Babbitt : Ancienne ambassadrice des États-Unis auprès de l'Organisation ; Tammie Arnold : anciennement chez Generation Investment Management ; Frances Beinecke : Ancien président, Natural Resources Defense Council (NRDC), États-

Unis ;

Stephen Brenninkmeijer, Robin Chase, William Chen, Tiffany Clay, Dino Patti Djalal, Alice F. Emerson, Jonathan Lash, Joaquim Levy, Kathleen McLaughlin, Nader Mousavizadeh, Michael Polsky, Bill Richardson, Stephen M. Ross, William D. Ruckelshaus et Roger W. Sant.

8] " Depuis 2009, directeur général d'Unilever, ce qui a conduit l'entreprise à définir une vision ambitieuse pour dissocier sa croissance de son empreinte environnementale globale et accroître son impact social positif. Cherche activement à coopérer avec d'autres entreprises pour mettre en œuvre des stratégies commerciales durables et favoriser le changement systémique. Il a été étroitement associé aux discussions mondiales sur les objectifs du développement durable (ODD) et les mesures

à prendre pour lutter contre le changement climatique. Ancien membre : Groupe d'experts de haut niveau sur le Plan d'action pour le développement après 2015, présentant des recommandations au nom du secteur privé ; Conseil international, Commission mondiale sur l'économie et le climat, sous la direction de Felipe Calderon, ancien président mexicain. 2016, demandé par le Secrétaire général de l'ONU d'être membre du SDG Advocacy Group, chargé de promouvoir l'action sur l'Agenda 2030. Président du Conseil mondial des entreprises pour le développement durable. Membre : International Business Council, Forum économique mondial ; Équipe B ; Conseil d'administration, Pacte mondial des Nations Unies ; Commission des entreprises et du développement durable. Récipiendaire de nombreux prix, notamment : Prix Climate Visionary Award (2017) ; Ordre national de la Légion d'honneur (2016) ; Prix Champion for Global Change de la Fondation des Nations Unies (2014) ; Prix Oslo Business for Peace (2015) ; Prix Champion de la Terre du Programme des Nations Unies pour l'environnement (2015)". [Source]

9] Ngozi Okonjo-Iweala, Chad O. Holliday, Suma Chakrabarti, Helen Clark, John Flint, Kristalina Georgieva, Jamshyd Godrej, Stephen Green, Sri Mulyani Indrawati, Dr. Agnes Kalibata, Naina Lal Kidwai, Caio Koch-Weser, Ricardo Lagos, Frannie Leautier, Patricia de Lille, Carlos Lopes, Takehiko Nakao, Christian Rynning-Tønnesen, Kristin Skogen Lund, Jean-Pascal Tricoire, Maria van der Hoeven et Chen Yuan.

Cory Morningstar est un journaliste d'investigation indépendant, écrivain et militant environnemental, qui se concentre sur l'effondrement écologique mondial et l'analyse politique du complexe industriel à but non lucratif. Elle réside au Canada. Ses écrits récents se trouvent sur Wrong Kind of Green, The Art of Annihilation and Counterpunch. Ses écrits ont également été publiés par Bolivia Rising and Cambio, le journal officiel de l'État plurinational de Bolivie. Vous pouvez soutenir son journalisme indépendant via Patreon.]

Édité avec Forrest Palmer, Wrong Kind of Green Collective.

ACTE VI

wrongkindofgreen.org

La fabrication de Greta Thunberg - Une décennie de manipulation sociale pour la capture de la nature par les entreprises[ACTE VI - Crescendo] - Mauvais type de vertMauvais type de vert - 24 février 2019

http://www.wrongkindofgreen.org/2019/02/24/the-manufacturing-of-greta-thunberg-a-decade-of-social-manipulation-for-the-corporate-capture-of-nature-crescendo/

80-101 minutes

Par Cory Morningstar

Voici l'ACTE VI de la série en six parties : La fabrication de Greta Thunberg - pour consentement : L'économie politique du complexe industriel à but non lucratif

Le dernier acte de cette série est dédié à Greta Thunberg et à la jeunesse qu'elle a inspirée à travers notre fragile planète. Les échelons supérieurs du pouvoir ont la ferme intention de capter et de canaliser cette énergie - et de l'utiliser pour maintenir les structures de pouvoir actuelles. Ils sont déjà en train de le faire.

Nous sommes arrivés au moment le plus heureux où il n'y a plus de distinction entre nos " mouvements " et les forces corporatives qui ont été créées pour favoriser notre oppression et notre servitude - tout cela dans le respect de la croissance économique et du capitalisme de la classe dirigeante mondiale. Tout cela doit être réalisé sur le dos des plus vulnérables - nos jeunes. Les forces hégémoniques salivent les vagues mondiales de mobilisation des jeunes qui réclament une action contre le changement climatique.

Le paradoxe est le suivant : les jeunes sont leur véhicule. Leur résistance s'est séquestrée et redirigée directement dans le système même qui détruira le même avenir qu'ils marchent pour sauver. Lorsque des enfants, même issus des familles les plus riches (la richesse monétaire étant l'incarnation même du " succès " en Occident), font partie intégrante d'une épidémie de dépression dans notre société - nous devons nous demander pourquoi nous ferions n'importe quoi pour soutenir un système défaillant dont si peu bénéficient - aux dépens de tant de choses.

Que cette connaissance serve d'arme de résistance.

+++

La fabrication de Greta Thunberg - pour consentement a été écrite en six actes. ACTE I - ACTE II - ACTE III - ACTE IV - ACTE V - ACTE VI] [Addenda : I]

Dans l'acte final, ACT VI[Crescendo], je termine la série en révélant que les fondations qui ont financé le " mouvement " climatique au cours de la dernière décennie sont les mêmes que celles qui sont maintenant partenaires du Climate Finance Partnership et qui cherchent à débloquer 100 billions de dollars des fonds de pension. Je révèle l'identité des individus et des groupes à la tête de cette matrice imbriquée, contrôlant à la fois le média et le message. Je prends un peu de recul dans le temps pour montrer brièvement les dix années d'ingénierie sociale stratégique qui nous ont menés jusqu'à ce précipice. Je considère la relation entre le WWF, l'Institut de Stockholm et le World Resources Institute comme des instruments clés dans la création de la financiarisation de la nature. Je me penche également sur les premières campagnes publiques pour la financiarisation de la nature (" capital naturel ") que le WWF est en train d'introduire lentement dans le domaine public. Je réfléchis à la façon dont les ONG du courant dominant tentent de préserver leur influence et de manipuler davantage la population en allant dans la clandestinité par le biais des groupes de la rébellion de l'extinction organisés aux États-Unis et dans le monde entier.

Maintenant que la fumée est dissipée, les exigences faibles et pratiquement inexistantes qui rappellent les " exigences " de TckTckTckTck de 2009 peuvent être pleinement comprises.

Certains de ces sujets, en plus d'autres, seront publiés et discutés plus en détail au fur et à mesure que les addenda s'appuieront sur l'important volume de recherche. Il s'agit notamment de passer de l'autre côté du miroir et d'explorer à quoi ressemblera le véritable "Green New Deal" de la Quatrième Révolution industrielle. Il sera également question du pouvoir de la célébrité - et de la façon dont elle est devenue un outil clé pour le capital et la conformité.

A C T E  V I10 mars 2014 :

"... la campagne de désinvestissement se traduira (avec succès) par une injection colossale d'argent dans les portefeuilles mêmes qui ont été lourdement investis dans la marchandisation et la privatisation des dernières forêts restantes de la planète (par le biais de REDD, des "marchés" environnementaux, etc.), et qui dépendent donc fortement de cette transformation. Ce tour de force sera exécuté avec une précision astucieuse sous le couvert de la gérance de l'environnement et de " l'internalisation des externalités négatives par une tarification appropriée ". Ainsi, ironiquement (si ce n'est qu'en apparence), la plus grande poussée dans la capture par les entreprises des dernières ressources restantes de la Terre est menée et sera accomplie par les écologistes et les groupes environnementaux qui prétendent s'opposer à une telle domination et capture par les entreprises". - McKibben's Divestment Tour - Brought to You by Wall Street[Partie II d'un rapport d'enquête, The "Climate Wealth" Opportunists] (en anglais seulement)

Le chaperon

chap-er-one Résultat du dictionnaire pour chaperon : 1. une personne qui accompagne et s'occupe d'une autre personne ou d'un groupe de personnes. Synonymes : compagne, duenna, protectrice, escorte, gouvernante, gouvernante, nourrice, soignante, gardienne, protectrice, garde du corps, gardienne.

Pour le dernier segment de cette série, revenons au point de départ. Avec Greta Thunberg.

Lors du Forum économique mondial (WEF) de Davos en janvier 2019, la célébrité de Thunberg a été pleinement utilisée pour donner aux citoyens l'illusion d'un "capitalisme compassionnel" nouveau. C'était particulièrement vrai pour le programme de la Journée mondiale de l'océan du FEM, dans le cadre duquel Thunberg a participé à la table ronde "Qu'est-ce qu'un océan en évolution signifie pour nous, nos emplois et nos marchés ? Alors que les membres du groupe d'experts (dont Angel Gurría, secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques) ont parlé de l'océan comme d'un marché à risque (" si nous ne sauvons pas les océans, cela représente une perte de 24 billions de dollars "), l'innocence de Thunberg a créé un vernis de légitimité sur l'objet grotesque de la nature. Pendant ce temps, Al Gore, siégeait au panel "Agir pour l'océan" ("l'économie de l'océan" représenterait entre 3 et 5 % du PIB mondial, avec des actifs évalués à 24 000 milliards de dollars. Comment le monde peut-il puiser dans l'économie océanique tout en la protégeant de l'effondrement de l'environnement ?") en discutant des grèves climatiques mondiales (en tant que signe central du changement - environ 30m:10s in) et de la nécessité de donner une valeur monétaire à la nature. Bien sûr, le moment clé pour l'exploitation de Thunberg (et le but même de sa construction globale) a eu lieu au moment où

elle a prononcé ses mots très médiatisés " Notre maison est en feu. Je suis ici pour dire que notre maison est en feu." Ces mots reprenaient presque mot pour mot le texte du document de stratégie intitulé " Mener le public en mode d'urgence ". La stratégie, dont l'auteur est le Climate Mobilization Project (Projet de mobilisation contre le changement climatique), décrit une " mobilisation de type guerre, semblable à l'effort du front intérieur américain pendant la Seconde Guerre mondiale ". [ACTE IV]

Le Projet de mobilisation pour le climat : "Al Gore appelle à une mobilisation climatique à l'échelle de la seconde guerre mondiale"[0m:53s]

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En haut : Panel du Forum économique mondial : "Qu'est-ce qu'un océan changeant signifiera pour nous, nos emplois et nos marchés ?" De gauche à droite : Haley Edwards, modératrice, correspondante, TIME Magazine, Sharan Burrow, secrétaire générale, Confédération syndicale internationale, Katherine Garrett-Cox, Gulf International Bank et Greta Thunberg.

En haut : 25 janvier 2019, Twitter

La photo ci-dessus de Thunberg sur le chemin du retour de Davos a été diffusée sur les médias sociaux le 25 janvier 2019. La femme qui accompagne Thunberg sur la photo, ainsi que la personne qui a partagé la photo, n'est ni la mère ni la grand-mère de Thunberg. Il s'agit plutôt de Jennifer Morgan, directrice exécutive de Greenpeace International. Et c'est là que toutes les pièces de notre puzzle élaboré s'emboîtent enfin.

En haut : 25 janvier 2019, twitter

En haut : 22 janvier 2019, Twitter, taggé utilisateurs : Al Gore, Forum économique mondial, Sharan Burrow, Greenpeace International

Pendant le rassemblement, alors que la présence de Thunberg était exploitée de multiples façons, l'une étant une tentative d'ajouter à la fois légitimité et diplomatie à la conférence sur les océans, Morgan était présent à des discussions beaucoup plus intimes - celles qui étaient axées sur le " New Deal for Nature ".

En haut : Chaîne YouTube du Forum économique mondial : "Davos 2019 - Une nouvelle donne pour la nature", publié le 9 février 2019

En haut : 24 janvier 2019, Twitter, New Deal For Nature, Global Shapers, Forum économique mondial, Davos

En haut : "22-25 janvier 2019. Nous rallions les dirigeants du monde pour agir pour la planète, notre seul foyer. Ajoutez votre voix à la demande d'un avenir durable pour tous. - WWF AT WORLD ECONOMIC FORUM - ADD YOUR VOICE"[Source]

On ne connaît pas bien le fonctionnement et les fonctions internes du complexe industriel à but non lucratif et on peut se demander pourquoi le directeur exécutif de Greenpeace International est invité à participer à une discussion sur la mise en œuvre des "paiements pour services rendus par les écosystèmes" (PSE), à l'échelle mondiale. C'est-à-dire que la valeur monétaire est attribuée à toute la nature, sous le couvert de la protection de l'environnement. C'est-à-dire, la financiarisation et la privatisation de toute nature - sur toute la Terre.

Et c'est là que nous devons faire attention.

M. Morgan est l'ancien directeur du changement climatique mondial de Third Generation Environmentalism (E3G). Avant E3G, elle a dirigé le Programme mondial sur le changement climatique pour le Fonds mondial pour la nature (WWF). M. Morgan a travaillé pour le réseau américain Climate Action Network (USCAN), le European Business Council for a Sustainable Energy Future et pour le ministère fédéral de l'Environnement. Elle a été conseillère principale du conseiller en chef de la chancelière allemande, a conseillé l'ancien premier ministre Tony Blair et siège actuellement au Conseil du développement durable de l'Allemagne.

En haut : 1998 : "Jennifer Morgan, Responsable des politiques climatiques, WWF, assise avec Andrew Kerr, WWF, qui a présenté le rapport du WWF sur le changement climatique et la santé humaine" COP-4 de la CCNUCC, QUATRIÈME RÉUNION DE LA CONFÉRENCE DES PARTIES À LA CONVENTION CADRE DE L'ONU SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE, BUENOS AIRES, ARGENTINE, 2 - 13 novembre 1998[Source].

Mais ce qui est plus important que tous les titres de postes ci-dessus, c'est le rôle de Morgan aux échelons supérieurs du pouvoir : sa position antérieure en tant que directrice mondiale du programme sur le climat et l'énergie au World Resources Institute. [Bio][Source]

Le Forum économique mondial de 2019 (qui présente les publications et les blogues de Morgan sur son site Web) n'a pas été le premier exemple de l'engagement de Morgan dans le prochain "New Deal For Nature". Au cours des remarques de clôture du Forum mondial des paysages, le 9 décembre 2018, lors de la COP24, M. Morgan a souligné qu'en plus de déplacer l'attention mondiale des secteurs du pétrole et des transports vers les terres et les forêts, une coopération supplémentaire était nécessaire pour atteindre un consensus sur le New Deal for Nature :

"Nous avons également besoin d'une coopération beaucoup plus efficace pour parvenir à un nouvel accord sur la nature qui sera adopté lors de la prochaine conférence des Parties à la CDB en 2020 et qui fixera des lignes directrices décisives en matière de biodiversité pour l'action en faveur du climat". - Jennifer Morgan, directrice exécutive de Greenpeace International - Mot de la fin, Global Landscapes Forum, COP24, 9 décembre 2018

La vérité est que la carrière de Morgan en tant que chouchou et confident de l'establishment d'élite est établie depuis longtemps. Sa persévérance et sa bonne navigation au sein de la direction interdépendante du complexe industriel à but non lucratif l'ont amenée à ce moment précis.

En haut : 14 mai 2013, Jennifer Morgan, Rainer Baake, Lutz Weischer, Carol Browner, World Resources Institute, Flickr

En haut : 25 janvier 2019, Forum économique mondial, Davos, Greta Thunberg

En haut : Al Gore (The Climate Reality Project and Generation Investment), ancien vice-président des États-Unis, et Jennifer Morgan, directrice générale de Greenpeace International. ClimateHub, COP24, Katowice, Pologne[Source]

En haut : Al Gore, New Deal for Nature via the UN Sustainable Development Goals, WEF, Davos, 2019

En haut : 28 novembre 2018, Greenpeace Australia Pacific, Facebook[Source]

En haut : Le 23 janvier 2019, Nouvelle donne écologique

En haut : 3 novembre 2015, Jennifer Morgan (@ClimateMorgan), World Resources Institute, The Climate Group, The Climate Reality Project.

Il est essentiel de reconnaître que le World Resources Institute est l'un des partenaires fondateurs de la Campagne mondiale pour l'action climatique (AMCC) et que la Nouvelle économie climatique - un projet de la Commission mondiale sur l'économie et le climat lancé en 2013 - est également créé par le World Resources Institute.

Ce qu'exprime la Nouvelle Economie Climatique en déclarant que " le passage à une économie à faible émission de carbone et résiliente au changement climatique n'est qu'une partie - potentiellement minime - d'une transition économique beaucoup plus large en cours " est ceci : la transformation de la finance mondiale via l'évaluation économique et la rémunération des services environnementaux.

"L'incapacité de fixer le prix de notre capital naturel, dont dépendent notre richesse et notre bien-être, est un grave échec sur le marché mondial des capitaux. D'une valeur de plusieurs billions de dollars en actifs financiers, le marché mondial des capitaux façonne le monde dans lequel nous vivons, et dont nos enfants hériteront." - Kitty van der Heijden, Directrice, World Resources Institute Europe and Africa, Finance for One Planet, 2016

Birds of a Feather : World Resources Institute, World Wildlife Fund & Stockholm Environment Institute

"Malheureusement, de nombreuses organisations non gouvernementales de défense de l'environnement se sont ralliées à ce raisonnement illogique et justifient leur soutien par leur pragmatisme. Le langage néolibéral est omniprésent dans leurs rapports et recommandations politiques et dans leur adoption du capital naturel, des services écosystémiques, de la compensation et du commerce de marché. Ces nouveaux pragmatiques de l'environnement croient, sans justification, que la financiarisation de la nature contribuera à prévenir sa destruction." - extrait du document This Changes Nothing : The Paris Agreement to Ignore Reality rédigé par Clive L. Spash, WU Vienna University of Economics and Business, Vienne, Autriche

En haut : 14 novembre 2017, "Ensemble, plus forts pour agir sur le climat" : De gauche à droite : Paul Polman, CEO, Unilever, Pascal Canfin, CEO, WWF France, Jennifer Morgan, Executive Director, Greenpeace International, Ramiro Fernández, Avina, Manuel Pulgar-Vidal, Global Leader, WWF Climate and Energy Practice, et Edmund Gerald Brown, Jr. Gouverneur de Californie. Photo : IIDD/ENB, Herman Njoroge Chege[Source]

"Nous avons besoin de la CDB[Changement climatique et biodiversité] pour atteindre la plus haute pertinence politique et développer une vision commune beaucoup plus large si nous voulons parvenir à un New Deal pour la nature et créer un moment à la Paris style pour la biodiversité en 2020. - 15 novembre 2018, communiqué de presse, Le WWF se mobilise derrière l'appel en faveur d'un nouveau pacte pour la nature et les peuples[Nous soulignons].

Comme nous l'avons vu dans l'ACTE V de cette série, le conseil d'administration qui supervise le World Resources Institute représente les échelons les plus élevés de la classe dirigeante.

Il a également été révélé qu'Helen Mountford est directrice de programme pour le projet New Climate Economy et directrice de l'économie au World Resources Institute. Avant cette nomination, Mme Mountford était directrice adjointe de l'environnement à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Au-delà de ses partenariats de recherche formels, la nouvelle économie climatique est alignée sur la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l'Agence internationale de l'énergie, les banques régionales de développement, les agences de l'ONU et l'OCDE.

Le World Resources Institute est l'un des principaux cofondateurs de l'appareil d'ingénierie sociale, GCCA (TckTckTckTck), qui a été officiellement lancé en 2008. Bien avant que les forces d'élite ne déclarent une situation d'urgence climatique dont nous sommes témoins aujourd'hui, les scientifiques et les universitaires avaient déjà reconnu que l'échelle industrielle de notre objectivation collective et de la destruction de la nature avait pris une telle ampleur, menaçant l'effondrement de la civilisation industrielle (en exploitant et en réduisant la plupart à l'esclavage - au profit de quelques-uns). Bien sûr, bien avant cela, l'indigène pouvait voir l'écriture sur le mur alors que l'Européen poursuivait sa conquête de la nature en toute sincérité.

Les marchés ont finalement conquis le monde occidental. Notre société est maintenant à court de dettes et la croissance économique a non seulement stagné, mais elle est aussi en spirale descendante. Aujourd'hui, nous nous trouvons dans une culture tellement déconnectée de la réalité qu'elle considère la croissance économique comme beaucoup plus précieuse que les écosystèmes planétaires qui soutiennent toute vie.

Comme cette série l'a démontré et le démontrera encore dans ce segment de clôture, la coalition de la GCCA a été conçue, financée et orchestrée par les mêmes entités qui s'apprêtent à débloquer 100 billions de dollars et à mettre en œuvre simultanément la privatisation/financement de la nature via le New Deal For Nature (paiements pour services rendus par les écosystèmes) qui sera convenu en 2020. Comme l'ACTE IV l'a démontré - l'urgence dont nous sommes témoins aujourd'hui, est due à une peur bien plus grande que l'effondrement de la biosphère planétaire, c'est-à-dire l'effondrement du système économique capitaliste.

Lectures de référence sur le World Resources Institute et la nouvelle économie climatique : La fabrication de Greta Thunberg - pour consentement : Le nouveau pacte vert est le cheval de Troie de la financiarisation de la nature, 13 février 2019].

Le World Resources Institute, le World Wildlife Fund et la New Climate Economy sont aux commandes de la financiarisation de la nature. La Natural Capital Coalition (en collaboration avec le World Resources Institute et le World Wildlife Fund), qui représente plus de 300 des entreprises les plus puissantes et les plus prestigieuses du monde tout en s'engageant auprès de " plusieurs milliers d'autres ", est également à la barre.

Le partenaire de recherche sur la nouvelle économie climatique, le Stockholm Environment Institute, a une porte tournante bien huilée entre lui et le Fonds mondial pour la nature. L'institut dispose d'un généreux financement de 260 millions SEK en 2017 (environ 28 millions USD) dont près de dix millions SEK de la Fondation Bill & Melinda Gates. En passant, nous pouvons ajouter que le Stockholm Environment Institute a fait une présentation lors d'une manifestation sur le climat le 4 mai 2018 ("Welcome to the Power of Capital") avec Ingmar Rentzhog, CEO de We Don't Have Time et Malena Ernman (WWF Environmental Hero Award, 2017, et la mère de Thunberg).

Le 21 novembre 2017, il a été annoncé que Pavan Sukhdev a été nommé président du WWF International : " Pavan Sukhdev, ancien directeur de l'Initiative des Nations Unies pour une économie verte, a été nommé président du WWF International ". M. Sukhdev, ancien directeur général de la Division des marchés de la Deutsche Bank, lancerait les conclusions de l'étude TEEB en 2010, l'acronyme pour " The Economics of Ecosystems and Biodiversity ", une initiative du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). La Natural Capital Coalition était auparavant la TEEB for Business Coalition.

"Stockholm abrite deux institutions, le Stockholm Resilience Centre et le Stockholm Environment Institute, qui ont fait beaucoup de recherches pour mieux comprendre et appliquer les concepts du capital naturel à notre façon de gérer les écosystèmes et l'économie. Johan Rockström, directeur exécutif du Centre de résilience de Stockholm, et un groupe de 28 universitaires ont proposé en 2011 un nouveau cadre du système terrestre que le gouvernement et les organismes de gestion pourraient utiliser comme outil pour soutenir le développement durable. - Stockholm : Capital naturel du monde, 23 septembre 2019

Le 13 février 2019, The Guardian a publié un article intitulé School Climate Strike Children's Brave Stand Has Our Support - " Nous sommes inspirés par le fait que nos enfants, encouragés par les actions nobles de Greta Thunberg et d'autres élèves en grève, font entendre leur voix, disons 224 universitaires ". Annemarieke de Bruin, chercheuse, Stockholm Environment Institute, Alison Dyke, Stockholm Environment Institute, Jean McKendree, Stockholm Environment Institute et Corrado Topi, économiste écologique, Stockholm Environment Institute.

Une décennie d'ingénierie sociale stratégique et méthodique "Les protestations des citoyens et les actions en justice contre les entreprises, les gouvernements et les particuliers deviendront sans aucun doute un levier de plus en plus important à l'appui de cette approche d'urgence et ont déjà commencé. - Club Of Rome The Climate Emergency Plan, lancé avec We Don't Have Time and Global Utmaning, décembre 2018

En haut : TckTckTckTck Flickr : La conférence de presse du lancement de la campagne " Les lits brûlent " à Paris a attiré de nombreux participants, dont Kofi Annan, David Jones, Mélanie Laurent, Manu Katché et de nombreux autres partisans de la campagne.

"L'objectif était d'en faire un mouvement que les consommateurs, les annonceurs et les médias utiliseraient et exploiteraient." - TckTckTckTck Havas Pager

GCCA (TckTckTckTck) a été fondée par un petit groupe d'ONG, dont World Resources Institute (WRI), 350.org, Greenpeace, Avaaz et World Wildlife Fund. Elle est associée à plus de 470 membres, dont : ClimateWorks (fondée en 2008 par les fondations Hewlett, Packard et McKnight), dont il est question plus loin dans ce segment. La Semaine du climat NYC 2014 (22-26 septembre), une initiative annuelle du Climate Group, a été commercialisée conjointement avec la Marche des peuples pour le climat qui a eu lieu le 21 septembre 2014. Climate Week NYC a été fondée en 2009 en tant que partenariat entre The Climate Group, les Nations Unies, la Fondation des Nations Unies, GCCA/TckTckTckTck, le Carbon Disclosure Project, le gouvernement du Danemark et la Ville de New York.

La marche était organisée par GCCA/TckTckTckTck, le Rockefeller Brothers Fund, Climate Nexus (un projet sponsorisé par Rockefeller Philanthropy Advisors), 350.org (incubé par la Fondation Rockefeller), la Fondation Rasmussen et USCAN.

Les campagnes commerciales du Climate Group " vous sont présentées dans le cadre de la coalition We Mean Business ". [Source]

Vidéo : We Mean Business Momentum - Catalyseur de la "Marche populaire pour le climat 2014"[Durée : 1m:39s] :

"Le Plan stratégique 2018-2022 définit l'approche et les priorités du WRI pour les cinq prochaines années. L'approche du WRI est d'aider à catalyser et à promouvoir des changements non progressifs dans les politiques et les comportements, des partenariats politiques, sociaux et corporatifs inhabituels, à être compris dans le contexte de "mouvements" plutôt que dans celui de changements politiques". - Ministère des Affaires étrangères, Note conceptuelle, Appui à l'Institut des ressources mondiales, Mise en œuvre du Plan stratégique 2018-2022

Grâce à la coalition GCCA/TckTckTckTck, une décennie d'ingénierie sociale est passée inaperçue. La Marche des Peuples pour le Climat du 21 septembre 2014 et les marches mondiales qui allaient suivre, telles que les mobilisations Rise Up, les "groupes de travail", les rassemblements Power Shift, etc. etc. avaient des objectifs multiples avec des effets désirés multiples qui ont eu un succès incroyable pour ceux à la barre. Changer tout ce dont nous avons besoin pour tout le monde" était un signal. Un indice d'ingénierie comportementale qui combinerait une camaraderie entre les citoyens et le pouvoir des entreprises pour devenir " plus forts comme un seul homme ". Toute l'attention serait gardée loin des principaux moteurs du changement climatique (le militarisme, le système économique capitaliste dépendant d'une croissance et d'une exploitation infinies, l'agriculture industrielle/*l'élevage, etc.) qui pourraient être rendus invisibles, comme l'Accord du peuple autochtone de Cochabamba de 2010. Au lieu de cela, cette énergie serait dirigée vers le discours des "énergies propres" comme la solution singulière la plus importante pour nos multiples crises écologiques. La croyance en deux objets était suffisante pour rassurer toute une population sur le fait qu'il n'y aurait aucun sacrifice. Le mode de vie occidental pourrait se poursuivre sans relâche. La directive sur les panneaux solaires et les éoliennes a occupé le devant de la scène. La foule rugit d'applaudissements. L'accent singulier de "l'énergie renouvelable" est devenu un éco-fétiche de la population occidentale, la population ciblée. [*des êtres sensibles, autrefois reconnus comme des animaux.]

Ces dix années d'efforts d'ingénierie sociale ont également conduit à une transition de l'environnementalisme vers un anthropocentrisme à part entière, mais non encore détecté. En dix ans, l'"environnementalisme" est passé de la protection de la nature à l'exigence d'un déploiement de technologies vertes, à l'échelle industrielle, qui pilleraient davantage la nature. Le monde naturel n'a plus rien à voir avec le désir de voir les technologies vertes l'emporter sur la protection de l'environnement. Les éoliennes et les panneaux solaires ont remplacé les images d'arbres et d'insectes comme nouveaux symboles de notre monde naturel. Sauver la civilisation industrielle qui tue toute vie est devenu primordial pour sauver les écosystèmes dont toute vie dépend. Ces idéologies ont lentement pris racine jusqu'à ce que les "mouvements" ne deviennent plus que des groupes de pression pour l'énergie verte. Des bénévoles en marche pour le capital, à l'échelle mondiale. Laisser entendre qu'Edward Bernays serait impressionné serait un euphémisme. Telle est la beauté de l'ingénierie sociale et du changement de comportement.

Pourtant, pour bien comprendre comment nous en sommes arrivés au sombre précipice d'aujourd'hui, nous devons d'abord revenir sur le passé.

En 2009, sur une période de cinq mois, GCCA/TckTckTckTck et ses partenaires affiliés ont enregistré 15,5 millions de noms dans le monde sur leur pétition en ligne pour un " accord équitable, ambitieux et contraignant sur le changement climatique ". De nombreuses sociétés de marketing en dehors d'Havas y ont contribué, notamment l'agence de communication et d'affaires publiques Hoggan & Associates, dont Jim Hoggan, cofondateur de DeSmogBlog, est le président et fondateur. La liste de clients de Hoggan comprend TckTckTckTck, Chemin de fer Canadien Pacifique, Shell et ALCOA. DeSmogBlog peut "exposer" Shell à l'occasion, mais Hoggan & Associates n'a aucun problème à ratisser de l'argent de Shell pour, selon leurs propres termes, "aider les clients à identifier le cadre optimal et à l'établir dans l'esprit du public. [Source]

"LE PROBLÈME ENVIRONNEMENTAL LE PLUS URGENT AUQUEL NOUS SOMMES CONFRONTÉS AUJOURD'HUI N'EST PAS LE CHANGEMENT CLIMATIQUE. C'est de la pollution sur la place publique, où un brouillard de

rhétorique contradictoire, de propagande et de polarisation étouffe la discussion et le débat, créant une résistance au changement et entravant notre capacité à résoudre nos problèmes collectifs." - Jim Hoggan, co-fondateur de DeSmogBlog[Source : Hoggan & Associates].

Lecture complémentaire : EYES WIDE SHUT | TckTckTckTck exposé, 6 janvier 2010]

La veille du lancement des négociations internationales sur le climat à Cancun, la campagne mondiale TckTckTckTck et ses partenaires ont présenté Christiana Figueres, Secrétaire exécutive de la CCNUCC Photo : Ivan Castaneira/tcktcktck

Kelly Rigg, directrice générale de TckTckTckTck, prend la parole lors de la cérémonie d'ouverture de la Climate Week NYC à New York, le 20 septembre 2010 (Photo de Ramin Talaie/Corbis via Getty Images)

En 2014, Kelly Rigg, directeur exécutif de TckTckTckTck de 2009 à 2014, a été reconnu comme le principal organisateur de la Marche populaire pour le climat 2014 :

"Les grands groupes, comme 350.org, Avaaz ou le Sierra Club, et les nombreuses organisations de base (1 300 selon certaines estimations) ne commencent pas seulement à travailler ensemble comme par magie pour louer des autobus, obtenir des permis de police et faire des affiches spécifiques à leurs intérêts. Il doit y avoir une vision dans laquelle ils achètent tous, un parapluie assez grand sous lequel tout le monde peut se tenir. Le travail de M. Rigg, qui comprend d'importantes leçons de leadership pertinentes pour quiconque tente de mobiliser de grands groupes ayant des intérêts et des programmes variés, a permis d'établir ce cadre - en particulier pour les organisations internationales. Son travail peut être considéré comme une feuille de route pour savoir comment garder les chats en troupeau. "Forbes, 25 septembre 2014 : Leadership Lessons from The People's Climate March[soulignement ajouté.]

Avant d'occuper son poste chez GCCA/TckTckTckTck, Rigg a été directrice adjointe des campagnes pour Greenpeace International de 1998 à 2003, et coordonnatrice de projet de 1982 à 1993. De plus,

Rigg est directeur fondateur du cabinet de conseil international Varda Group, co-fondé en 2003 avec Rémi Parmentier. GCCA/TckTckTckTckTck est identifié comme un client Varda, tout comme Greenpeace, Ceres (partenaire de cession de 350.org), Amnesty International, Friends of the Earth, WWF, Nature Conservancy, WCBSD, UNEP, etc. [Liste des clients]

Ayant commencé sa carrière chez les Amis de la Terre France, M. Parmentier a également une longue histoire avec Greenpeace, qui s'étend sur 27 ans, ainsi que de nombreuses relations avec des organismes multilatéraux :

"Rémi Parmentier est impliqué dans le processus de Rio +20 depuis le début. Il a participé aux réunions intersessions et au Comité préparatoire à New York avec des "consultations informelles" au nom de diverses organisations et alliances internationales. Auparavant, en tant que directeur politique de Greenpeace International, lors du Sommet de Johannesburg en 2002, Parmentier était le négociateur et le protagoniste de l'accord entre le World Business Council for Sustainable Development et Greenpeace International sur le Protocole de Kyoto." [Source][Soulignement ajouté]

Parmentier a également été secrétaire exécutif adjoint de la Commission mondiale des océans (2013-2016), qui a été lancée en février 2013. Inés de Águeda, qui est chargée de communication pour la Commission mondiale des océans, est également collaboratrice au sein du Groupe Varda.

Parmi les membres de la Commission mondiale des océans figurent José María Figueres (coprésident), président du Costa Rica de 1994 à 1998, frère de Christina Figueres, ancienne présidente du Carbon War Room, David Miliband, John Podesta (président du Center for American Progress et ancien secrétaire général de la Maison-Blanche), Sri Mulyani Indrawati (directeur général à la Banque mondiale), Pascal Lamy, directeur général de l'OMC et autres personnalités de haut niveau.

Ajoutons que José María Figueres a été directeur du Fonds mondial pour la nature, de l'Institut des ressources mondiales et de l'Institut de l'environnement de Stockholm. Il a également été le premier PDG du Forum économique mondial et a ensuite été PDG de Concordia 21. [Source]

[Lectures complémentaires : Sous un ciel nuageux | La Marche des peuples pour le climat 2014 de TckTckTck : Cela n'a rien changé, 23 septembre 2015]

Et les informations suivantes ne seraient pas non plus surprenantes, si seulement la population pouvait voir à travers le brouillard du faux environnementalisme.

Alnoor Ladha est associé fondateur et responsable de la stratégie chez Purpose. Grâce à son expertise en matière de changement de comportement, Purpose est surtout connue pour sa campagne des Casques blancs, une ONG hybride du XXIe siècle au service des États membres de l'OTAN. Ladha est membre fondateur et directeur exécutif du projet Purpose, The Rules. Ladha siège au conseil d'administration de Greenpeace USA où sa directrice exécutive, Annie Leonard, a cofondé Earth Economics. Encore une autre institution créée pour aider, encourager et, plus important encore, tirer profit du programme de financiarisation de la nature, qui est maintenant bien engagé, comme le démontre cette série. Leonard's Earth Economics[4] est membre du partenaire de désinvestissement CERES, lui-même partenaire du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD). Purpose (branche RP d'Avaaz) gère The B Team (co-fondateur de We Mean Business), dont l'adresse officielle est le bureau de Purpose.

Le lien entre la plupart, sinon la totalité de ces ONG, institutions et individus de haut niveau, est le désir commun de marchés du carbone et/ou la mise en œuvre de paiements pour les services écosystémiques (PSE).

"Depuis les années 1970, plusieurs vagues de privatisation ont balayé le monde. En 2017, le Baromètre de la privatisation a conclu que " la vague massive de privatisation mondiale qui a commencé en 2012 se poursuit sans relâche ". Selon l'expert des droits de l'homme, cette vague a été provoquée non seulement par les gouvernements et le secteur privé, mais aussi par les organisations internationales, en particulier le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et les Nations Unies." - Les droits humains menacés par le tsunami de la privatisation, Third World Network, 16 novembre 2018

En haut : Kelly Rigg, directrice fondatrice, Varda Group, États-Unis : L'économie du développement durable, 16-19 juin 2012 | Rio de Janeiro, Brésil, Photo : site Web de l'Institut international du développement durable (IIDD)

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"La deuxième question est celle de la réduction des émissions. Il doit y avoir des réductions radicales des émissions à partir de maintenant. À notre avis, d'ici 2017, nous devrions réduire, les pays développés doivent réduire de 52 %, 65 % d'ici 2020, 80 % d'ici 2030, bien au-delà de 100[%] d'ici 2050. Et c'est très important parce que plus vous différez l'action, plus vous condamnez des millions de personnes à des souffrances incommensurables." - Lumumba Di-Aping, négociateur en chef du G77, 11 décembre 2009, COP15

En 2008, Jennifer Morgan (directrice exécutive, Greenpeace International) a joué un rôle central et un catalyseur principal dans la formation et le lancement de l'AMCC - la coalition susmentionnée, conceptualisée pour la première fois en 2006 - en tant que directrice du programme E3G sur le changement climatique mondial. Avec une vaste expérience du processus de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Morgan était le choix idéal.

"Avec un budget global de 6,8 millions d'USD, dont plus de 95 % provenaient du financement de fondations, l'AMCC a sans aucun doute été la campagne climatique mondiale la mieux financée de 2009. Les subventions pour la campagne GCCA/TckTckTckTck 2009 (créée par Havas

Worldwide/Euro RSGGG en collaboration avec le Global Humanitarian Forum de Kofi Annan) se sont élevées à 11 millions USD. [2]

En 2013, l'International Policies and Politics Initiative (IPPI) a été créée par cinq fondations : la Fondation européenne pour le climat (ECF), la Fondation ClimateWorks, la Oak Foundation, la Children's Investment Fund Foundation (CIFF) et la Mercator Foundation. L'initiative agirait " comme une plate-forme où les fondations et les bénéficiaires de subventions se rencontrent pour élaborer des stratégies sur la façon dont les leviers politiques et politiques internationaux peuvent catalyser des politiques plus ambitieuses au niveau national ". La Fondation ClimateWorks était en grande partie gérée par McKinsey & Company, un conseiller intérimaire du Carbon War Room de Richard Branson. [3]

L'AMCC serait très avantageuse pour l'IPPI :

"L'AMCC et la campagne TckTckTckTck offrent un exemple éloquent de la façon dont les fonds des fondations - et surtout ceux de la Oak Foundation - ont été mobilisés à des fins de renforcement des capacités dans la période précédant Copenhague. - [Source, p. 73]

M. Morgan, qui travaillait alors pour le World Resources Institute, était la personne idéale pour coordonner la plate-forme de l'IPPI avant et pendant la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) qui se tiendra à Paris en 2015. Morgan a été choisie pour diriger l'IPPI en raison de sa vaste expérience dans le domaine du climat international et de son affiliation au World Resources Institute (WRI). Essentiellement, il s'agissait d'un signal à l'intention du pouvoir corporatif que ses intérêts seraient protégés. "Le WRI, étant donné les liens de son directeur avec les gouvernements et les institutions internationales comme la Banque mondiale, était considéré comme un partenaire légitime aux yeux des bailleurs de fonds. [Source : Le prix de l'action pour le climat - Les fondations philanthropiques dans le débat international sur le climat, 2016, p. 101].

Et si l'IPPI et la GCCA contrôlaient le "mouvement", les mêmes forces contrôlaient également le message via le Carbon Briefing Service (CBS). Le service de nouvelles a été lancé par Jennifer Morgan (WRI) et Liz Gallagher (E3G) à la fin de 2014 avec un financement supplémentaire de la Fondation ClimateWorks, la Fondation Hewlett, la Fondation Oak, la Fondation Villum et Avaaz. [Source]

La description sur le site Web E3G décrit CBS comme " une plateforme commune E3G-WRI fournissant des analyses et des renseignements politiques à un large éventail d'acteurs dans la perspective des négociations de Paris 2015 sur le changement climatique ". Considérez que les communications distribuées via le réseau "sans propriétaire" de CBC/Radio-Canada ont commencé avec l'avis suivant : "Ce briefing est confidentiel et ne doit pas être diffusé au public. Vous l'avez reçu grâce à vos relations avec les membres et les réseaux de la SCB." Sur invitation seulement, les participants de la SCB sont inclus : Iain Keith (Avaaz), Jamie Henn (350), Camilla Born (E3G), Liz Gallagher (E3G), Mohamed Adow (ChristianAid), Monica Araya, Martin Kaiser (Greenpeace Allemagne), Farhana Yamin (TrackO), Wael Hmaidan (CAN International), Bill Hare (Climate Analytics), Pascal Canfin (WRI), Michael Jacobs (Grantham), Alden Meyer (UCS), Tim Nuthall (ECF), Alix Mazounie (CAR-France). [Source]

"L'IPPI se concentre sur l'utilisation du"moment de Paris" pour augmenter l'ampleur et le rythme du changement." - Jennifer Morgan, World Resources

Institute,[Source, p. 5].

En utilisant la GCCA, l'IPPI, la CBS et les "médias progressistes" extérieurs, en collaboration avec les ONG et les institutions qui composent le complexe industriel à but non lucratif, la création du "moment de Paris" serait réalisée.

Havas Worldwide (créateur de la campagne TckTckTckTck) a été reconnu comme partenaire rassembleur de la campagne COP21 Earth to Paris avec des partenaires identifiés comme 350.org et Avaaz (fondateurs de GCCA/TckTckTck), Ceres, The Climate Reality Project, The Nature Conservancy, We Mean Business, la Banque Mondiale (via Connect4Climate) et une foule d'autres. Bien avant même la fin de la conférence, il a été annoncé que lors d'un sommet en direct les 7 et 8 décembre, les partenaires de Earth to Paris allaient proposer " un nouvel accord universel sur le changement climatique "[Source].

Communiqué de presse du Programme des Nations Unies pour le développement, 29 octobre 2015 :

"Earth To Paris, une coalition de partenaires contribuant à sensibiliser l'opinion publique au lien entre les peuples et la planète ainsi qu'à la nécessité d'une action forte en faveur du climat, a annoncé qu'elle accueillera "Earth To Paris-Le Hub", un sommet de deux jours, en direct et à fort impact, les 7 et 8 décembre à Paris pendant COP21 - la conférence des Nations unies sur le climat, qui se déroulera à l'occasion d'un nouvel accord universel sur les changements climatiques".

Le fait qu'un " nouvel accord universel sur le changement climatique " ait été annoncé le 29 octobre 2015, un mois avant la tenue effective de la conférence, a été perdu par la population. [De TckTckTckTck, à Air France, à "Earth To Paris", Havas Worldwide continue d'hypnotiser]

"Alors que la rave de l'establishment à Paris s'achève, la chimère de l'énergie propre propulse les sociétés industrielles vers l'atomisation de l'avenir. La danse des fantômes du nouvel âge, expression du désespoir social, a conduit à l'illusion progressive de soi qui nous promet le monde, si seulement nous y croyons. En regardant de l'autre côté du miroir, on peut examiner les paramètres du message véhiculé par les médias sociaux et la philanthropie qui, ensemble, constituent la force motrice du complexe industriel sans but lucratif. - Jay Taber, Rave New World

L'IPPI, coordonné par Morgan, a été créé en tant que "programme ECF discret" qui "travaillerait en coulisses". "Bien que le FCE ait donné naissance à l'idée originale et qu'il abrite son personnel dévoué, l'IPPI a été présenté comme une initiative autonome et " sans marque " (" sans marque " comme n'ayant aucun lien avec une organisation particulière). [Source, p. 101]

Vidéo : Beyond Davos, 2015 - Mobilizing consumers and ownerless movements as explained by Avaaz/Purpose co-fondateur Jeremy Heimans. Introduction par Paul Hilder (Avaaz, Here Now/Purpose). Durée : 3m:39s] :

"Bien que les groupes de la société civile soient supposés être normativement motivés (...), ils sont néanmoins intégrés dans une économie capitaliste mondiale et ont des exigences matérielles bien précises qui doivent être remplies pour fonctionner avec succès. - Lipschutz et McKendry, Mouvements sociaux et société civile mondiale, août 2011

Lipschutz et McKendry (cités ci-dessus) approfondissent la question : "Pour réussir, une organisation doit survivre et, dans un environnement axé sur le marché, cela signifie trouver les moyens de générer les fonds nécessaires pour soutenir ses activités. Pourtant, c'est plus que cela. Les dirigeants, comme cette série l'a démontré, partagent les mêmes idéologies et les mêmes états d'esprit occidentaux que les capitalistes et les entreprises dont ils servent les intérêts.

L'IPPI a réuni les acteurs influents : Greenpeace, WWF, 350.org, Avaaz, CAN International, Oxfam, E3G, The Climate Group et le World Resources Institute. La formation de l'AMCC a été l'un des points communs entre bon nombre de ces ONG et groupes de réflexion, associée à une forte implication dans l'arène climatique internationale et à de fortes affiliations avec les négociateurs et le secrétariat de la CCNUCC. [Source : Le prix de l'action pour le climat - Les fondations philanthropiques dans le débat international sur le climat, 2016[p. 101 et p. 118].

"Le rôle d'Avaaz est particulièrement révélateur à cet égard. En d'autres termes, il ne s'agissait pas de promouvoir une approche parmi tant d'autres, mais de s'assurer que l'approche de l'IPPI était la seule approche tout en maintenant un faux sentiment de pluralisme à l'intérieur et en marge des négociations climatiques. Les principaux contributeurs à la stratégie de l'IPPI ont déployé des efforts extraordinaires pour empêcher d'autres acteurs non étatiques de " faire obstacle " à un résultat diplomatique positif à Paris. - Le prix de l'action pour le climat - Les fondations philanthropiques dans le débat international sur le climat, 2016, Edouard Morena][p. 133][p. 133].

Les fondements essentielsPour être clair, l'IPPI n'est pas le seul cas d'implication et d'influence des fondations dans le domaine de la politique climatique. Cependant, c'est l'une des plus "réussies", compte tenu de l'influence qu'elle a pu avoir. La plupart des politiques (si ce n'est toutes) sont menées par des entreprises par l'intermédiaire des fondations et des groupes de réflexion les plus importants et les plus influents, créés et financés par les bénéfices de ces mêmes entités commerciales.

Le domaine de la philanthropie climatique regroupe un nombre assez restreint de grands acteurs. Une étude réalisée en 2010 pour le Foundation Center a montré qu'en 2008, 25 fondations représentaient plus de 90 % du financement total de la lutte contre le changement climatique. Des données plus récentes provenant de la même source révèlent que six fondations - Oak, Packard, Hewlett, Sea Change, Energy, Rockefeller - ont représenté environ 70 % du financement de la politique sur les changements climatiques en 2012. [Source, p 10]

En 1989, l'Environmental Defence Fund, le WWF et Greenpeace, avec le soutien de la fondation, ont lancé le Réseau Action Climat (CAN) que Jennifer Morgan a également présidé au cours de sa carrière chez USCAN. Une fondation, le Rockefeller Brothers Fund, qui a financé les ramifications régionales du RCA, a commenté dans son rapport annuel de 1993 que ces " prédicateurs mondiaux " ont joué un rôle central " dès les premiers jours du débat sur le changement climatique ". [Source, p. 32]

C'est ici que nous devons sauter en avant jusqu'à aujourd'hui.

Dans l'article "Philanthropy Teams Up With Institutional Investors to Fight Climate Change", publié le 7 septembre 2017, la nécessité d'une nouvelle approche qui débloquera des capitaux pour de nouvelles infrastructures climatiques à l'échelle est soulignée :

"Parce que le changement climatique représente une menace si extraordinaire, il est impératif de comprimer la dynamique de l'innovation et de l'échelle par de nouvelles approches. C'est pourquoi Planet Heritage Foundation.... une société mondiale de conseil en investissement qui travaille avec des investisseurs institutionnels pour canaliser les capitaux vers les secteurs des "infrastructures climatiques" tels que l'énergie propre, l'eau et la valorisation des déchets. Ces investisseurs - fonds souverains, fonds de pension, fonds de dotation, compagnies d'assurance, family offices et fondations - représentent plus de 80 billions de dollars d'actifs et sont les seuls acteurs autres que les gouvernements à pouvoir investir à une échelle... Après seulement un an, le modèle de l'intermédiaire aligné est déjà prometteur à cet égard ?

"En partenariat avec Sarah Kearney (PRIME) et Alicia Seiger (Université de Stanford), nous avons d'abord obtenu des subventions totalisant 500 000 $ de quatre organismes philanthropiques - la Hewlett Foundation, la MacArthur Foundation, la ClimateWorks Foundation et la Planet Heritage Foundation - pour des recherches qui démontrent le potentiel de notre modèle. [Accent ajouté]

Un an plus tard, lors du Sommet One Planet à New York le 26 septembre 2018, le Climate Finance Task Force, un groupe coordonné par le Task Force on Philanthropic Innovation and Aligned Intermediary, a annoncé les nouveaux instruments pour libérer des capitaux à grande échelle :

"Le 26 septembre dernier, lors du Sommet One Planet à New York, le président français Emmanuel Macron et Larry Fink de BlackRock ont annoncé la création du Climate Finance Partnership (CFP), un pas important a été franchi dans les efforts visant à combiner les capitaux afin d'engager et de mobiliser des capitaux institutionnels à grande échelle pour des solutions climatiques. Le PCAF est composé d'une combinaison unique de philanthropies, de gouvernements, d'investisseurs institutionnels et d'un gestionnaire d'actifs de premier plan à l'échelle mondiale. Les parties, dont BlackRock, les gouvernements de la France et de l'Allemagne, ainsi que les fondations Hewlett, Grantham et IKEA, se sont engagées à travailler ensemble pour finaliser la conception et la structure de ce qui devrait être un véhicule d'investissement en capital mixte phare d'ici la fin du premier trimestre 2019.

Le partenariat, coordonné par le Groupe de travail sur l'innovation philanthropique et l'intermédiaire aligné, un groupe consultatif sur les investissements, a été conçu et structuré spécifiquement pour utiliser une couche de capital gouvernemental et philanthropique afin de maximiser la mobilisation de capitaux privés vers les secteurs liés au climat dans les marchés émergents." [Accent ajouté]

Le groupe de travail sur la finance mixte (ACT IV de cette série) est composé de cinquante icônes de la finance dont la Fondation MacArthur (World Resources Institute), la Fondation Rockefeller et la Fondation ClimateWorks. [Liste complète]

Le même article fait la lumière sur l'"accord violent" pour débloquer 100 billions de dollars US :

"Une analyse détaillée de la Banque mondiale a révélé que si 100 billions de dollars sont détenus par des fonds de pension et d'autres investisseurs institutionnels, ces mêmes investisseurs ont affecté moins de 2 billions de dollars sur une période de 25 ans à l'investissement dans les infrastructures des marchés émergents. Et la fraction de cet investissement qui pouvait être considérée comme verte, propre ou respectueuse du climat était négligeable.

Alors, que peut-on faire ? Que vous choisissiez de regarder à travers le prisme d'un défi sans précédent ou d'une opportunité sans précédent, il existe un accord violent sur le fait que le capital institutionnel doit être " débloqué " (un mot préféré sur le circuit des conférences sur le climat) et mobilisé rapidement et à grande échelle ". [Accent ajouté]

Les fondations impliquées dans la politique climatique depuis le début, qui continuent à travailler main dans la main avec des ONG et des dirigeants d'ONG sélectionnés, sont les mêmes fondations à bénéficier du Partenariat pour le financement du climat. La feuille de route pour débloquer 100 billions de dollars est identifiée dans les fonds de pension. La feuille de route vers la privatisation et la financiarisation de la nature, à l'échelle mondiale, est la direction interreliée du complexe industriel sans but lucratif, une matrice d'autoroutes de l'hégémonie qui se chevauchent.

Le 12 décembre 2017, lors du Sommet One Planet, Frank Bainimaramai, président de COP23 et premier ministre des Fidji, a déclaré :

"Après tout, lorsque nous parlons de puiser dans les énormes sommes de capital institutionnel pour trouver des solutions climatiques, nous parlons surtout de l'épargne-retraite des citoyens ordinaires qui travaillent dur et nous devons honorer l'attente d'être de bons intendants avec l'argent...".

Soyons clairs : l'argent pour des sociétés de plusieurs milliards de dollars - pour créer des services et des industries privatisés, sous le couvert de la protection de l'environnement, va être PAYÉ PAR LE PUBLIC - MAIS LE PUBLIC NE LES DEVRAIENT PAS. (Car ce serait le communisme - une idée détestable dans le monde occidental.) Pour le secteur privé, ce n'est pas un risque - tout profit. Tout ce qui échoue - le public est sur le crochet.

John D. Rockefeller a déclaré un jour que " la capacité de traiter avec les gens est une marchandise aussi achetable que le sucre ou le café et je paierai plus cher pour cette capacité que pour toute autre sous le soleil ". Des mots plus vrais n'ont peut-être jamais été prononcés.

La compétence et la précision dans la réalisation de la protection et de l'expansion du système économique capitaliste n'est aujourd'hui rien moins qu'extraordinaire. En utilisant le complexe industriel à but non lucratif, les oligarques les plus puissants du monde n'ont pas besoin d'imposer leur volonté à la société. Au contraire, comme Aldous Huxley l'avait prophétisé dans son roman fictif Brave New World, nous avons été manipulés et conçus pour exiger les " solutions " mêmes qui donneront plus de pouvoir à ceux qui nous détruisent.

"Le climat Glitterati, comme M. Bloomberg, L. DiCaprio, N. Stern, C. Figueres, A. Gore, M. Carney. Tous ces gens ont d'énormes empreintes de carbone et ils font le tour du monde en avion privé pour nous informer sur ce qu'il faut faire face aux changements climatiques. Ils sont soutenus par tout un ensemble d'universitaires de haut niveau qui font la promotion de la compensation, des émissions négatives, de la géo-ingénierie, du CSC, de la croissance verte, etc. C'est une évolution au sein du système." - Kevin Anderson, Centre Tyndall de recherche sur les changements climatiques[Source].

En cours de réalisation : La monétisation du capital social

André Hoffmann est un industriel suisse appartenant à l'une des dynasties les plus riches d'Europe. Il a été vice-président du WWF de 2007 à 2017 et président honoraire du WWF de 1998 à 2017. Il est président de la Fondation MAVA (un important bailleur de fonds de la Natural Capital Coalition) et vice-président du conseil d'administration de Roche, le géant pharmaceutique et chimique fondé par sa famille. [Bio]

Roche est la plus grande entreprise de biotechnologie au monde. Elle a son siège en Suisse et est présente dans plus de 100 pays. En tant que l'un des premiers à avoir adopté le Protocole sur le capital naturel, le rapport sommaire du projet pilote mentionnait que " l'un des points importants soulevés par l'étude était le fait que l'utilisation de leurs produits et d'autres activités socialement responsables génère une valeur sociale positive considérable dont Roche ne tient pas compte et qui dépasse probablement de loin tout impact environnemental négatif ". [Source][Soulignement ajouté]

La révélation ci-dessus ouvre une autre couche de dépravation. Si nous pouvons attribuer des valeurs monétaires à la nature, nous pouvons également attribuer des valeurs monétaires à la culture. Entrez la valeur monétaire attribuée au "capital social" dans la langue des "marchés du capital social". Site Web des marchés du capital social : "dédié à catalyser le changement mondial par des solutions basées sur le marché."]

NextBillion a été lancé en mai 2005 par le World Resources Institute. Le projet "développement par l'entreprise" s'intéresse au développement du capital social. En 2010, le William Davidson Institute (WDI) de l'Université du Michigan s'est joint au World Resources Institute à titre de partenaire de NextBillion. Depuis le 4 décembre 2012, NextBillion est géré exclusivement par WDI, qui se concentre sur la fourniture de solutions du secteur privé dans les marchés émergents.

"Social Capital Markets is Dedicated to Accelerating a New Global Market at the Intersection of Money + Meaning ". - Site Web des marchés du capital social

Le Protocole de 2017 sur le capital social stipule que " les approches d'intégration entre le capital social et le capital naturel " ont le même objectif et reposent sur les mêmes concepts et principes que le Protocole sur le capital naturel élaboré par la Natural Capital Coalition. [p. 6]

Bien que le concept de capital social en soit encore à ses balbutiements (" la mesure et l'évaluation du capital social est un concept relativement nouveau "), ses objectifs sont clairs : " Au cours des prochaines années, l'initiative du Protocole sur le capital social façonnera et orientera l'action collaborative pour atteindre quatre objectifs ". Le dernier objectif peut être décrit comme ce qui sera le coup de grâce pour les derniers vestiges de la normalité humaine : "Permettre aux entreprises de capitaliser sur leur mise en œuvre du Protocole sur le capital social en s'assurant que la communauté financière et les marchés financiers reconnaissent et récompensent la création de valeur sociale. [p. 5]

Encore une fois, comme dans le cas du projet ou de la coalition sur le capital naturel, le World Resources Institute joue un rôle clé : " Ces principes s'alignent sur les principes actuels du Natural Capital Protocol, qui s'appuie sur les orientations de la Global Reporting Initiative (GRI), du World Resource Institute (WRI)/WBCSD Greenhouse Gas Protocol, et du Climate Disclosure Standards Board (CDSB) ". [p. 10]

Un nouveau système financier qui permet à une entreprise telle que Roche, la plus grande société de biotechnologie au monde, de mesurer et de comptabiliser la valeur sociale positive" comme moyen de compenser les "impacts environnementaux négatifs" est en effet un outil formidable. Il n'est pas étonnant que Hoffman ait investi dans son développement.

M. Hoffmann est également conseiller principal à Chatham House et à de nombreux autres conseils d'administration, dont le Forum économique mondial, le Center for the Fourth Industrial Revolution et SYSTEMIQ.

Jeremy Oppenheim, responsable et ancien directeur de programme de la nouvelle économie climatique, est le fondateur et l'associé directeur de SYSTEMIQ : Tout en valorisant pleinement l'écosystème naturel, ces alternatives doivent être économiquement viables et capables de se reproduire à l'échelle... Nous envisageons que les modèles à succès deviennent rapidement une " classe d'actifs bancables " pour les investisseurs réguliers. M. Oppenheim préside également le groupe de travail sur le financement mixte. John E. Morton, qui est conseiller principal du groupe de travail sur les financements mixtes, est membre de la Fondation européenne pour le climat. Deux associés de SYSTEMIQ dirigent le projet vers le groupe de travail sur le financement mixte. Il suffit de dire que toutes les routes mènent au Partenariat pour le financement du climat et à la nouvelle économie climatique.

Le père d'André Hoffmann, Luc Hoffmann, a siégé au premier conseil d'administration international du WWF (les co-fondateurs incluent Goddfrey Rockefeller). En plus de sa contribution à la

fondation du WWF, Luc Hoffmann a également fondé le WWF France et le WWF Grèce. Il a été vice-président honoraire du WWF jusqu'à sa mort en 2016. [Source]

Outre le soutien apporté au WWF, Luc Hoffmann a été directeur de Wetlands International, vice-président de l'UICN (Union mondiale pour la conservation de la nature) et a créé la Fondation Banque internationale d'Arguin en Mauritanie. Il est important de le reconnaître car en 2013, ce projet a reçu le "premier paiement international pour des services rendus par les écosystèmes marins"[Source : Le cas du Parc National du Banc d'Arguin, Mauritanie].

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29 octobre 2018, Communiqué de presse du WWF, "WWF Report Reveals Reveals Staggering Extent of Human Impact on Planet" :

"Un accord mondial pour la nature, semblable à l'Accord de Paris sur le climat, peut garantir le maintien de méthodes de conservation efficaces et la fixation d'objectifs plus ambitieux.

Le rapport indique que " les principaux facteurs de la perte actuelle de biodiversité sont la surexploitation et l'agriculture, toutes deux liées à une consommation humaine en constante augmentation ". Pourtant, il ne mentionne nulle part les impacts écologiques du militarisme. En tant que collectif, nous sommes devenus tellement conditionnés à cet incroyable " oubli ", que nous ne prenons plus conscience de son omission. Le rapport attire l'attention sur l'agriculture, mais pas sur l'élevage industriel avec ses impacts écologiques stupéfiants et sa cruauté grotesque. Il attire l'attention sur le nombre croissant de gorilles de montagne - juste avant le soutien promotionnel de Jane Goodall à une quatrième révolution industrielle en janvier 2019, à Davos. Une révolution qui, par conséquent, demande cinq fois plus de minéraux et de métaux que ce que nous utilisons déjà aussi vite que possible. Les mêmes métaux qui sont à l'origine du conflit et de la mort d'hommes, de femmes et d'enfants congolais - et de gorilles. Nous ne pouvons ici que conclure ce que les pays du Sud ont toujours su : le "progrès" technologique est toujours destiné à servir l'Occident au détriment de la vie et des ressources qui restent.

Le "New Deal pour la Nature" est encore plus flagrant que le "Green New Deal". Pourtant, si les ONG peuvent créer suffisamment de battage publicitaire collectif autour du Green New Deal, en servitude pour leurs bailleurs de fonds, l'accord le plus sinistre peut être introduit dans la législation sans opposition. Cela ressemble aux campagnes des ONG anti-pipeline. Alors que les Américains étaient hypnotisés par un seul pipeline, le magnat américain des affaires Warren Buffett a construit une dynastie ferroviaire du 21e siècle pour transporter le pétrole par rail, et le pétrole a continué à couler - seulement encore plus vite.

Raconter des histoires"... et je le dis à nos collègues de la société civile occidentale, vous avez définitivement pris le parti d'un petit groupe d'industriels et de leurs représentants et de vos branches représentatives. Rien de plus que ça. Vous êtes devenu un instrument de vos gouvernements." - Lumumba Di-Aping, négociateur en chef du G77, 11 décembre 2009, COP15

Capture d'écran ci-dessus : Dans la conférence David Blood 2012 (vidéo), "Breakthrough Capitalism Forum - David Blood", on peut voir le sponsoring en arrière-plan. En haut de l'écran, nous pouvons identifier les conférenciers et commanditaires Jeremy Leggitt de Solar Century & Carbon Tracker, et Jennifer Morgan du WWF, pour n'en nommer que deux. [Voir la liste complète des partenaires de Breakthrough Capitalism.][Source]

Pour illustrer un exemple de "narration" utilisée pour apaiser le public et feindre l'opposition à ceux qui détruisent notre planète, nous pouvons consulter le communiqué de presse suivant de Greenpeace International : 25 janvier 2019, "Le profit, pas les gens, reste clairement la priorité des élites de Davos. Comme le Forum économique mondial de Davos tire à sa fin, a déclaré Jennifer Morgan, directrice exécutive de Greenpeace International :

Greenpeace est venu à Davos à la recherche d'un leadership moral, économique et politique, et nous ne l'avons pas trouvé. Il est profondément troublant de constater que, alors que le monde est au bord d'une catastrophe climatique, éviter une nouvelle hausse des températures n'est pas au centre de toutes les réunions des PDG et des dirigeants mondiaux. Les solutions sont devant eux et ils doivent donner la priorité à la résolution de cette crise, rejoindre les jeunes qui montrent la voie à suivre et se placer ainsi du bon côté de l'histoire.

Hier, il y avait 32.000 étudiants en grève dans les rues de Belgique et aujourd'hui, des enfants descendent dans les rues de Berlin pour réclamer l'élimination précoce du charbon. Les jeunes exigent d'être entendus, la question est de savoir pourquoi l'élite de Davos ne réagit pas avec l'ampleur et le rythme requis. Les intérêts commerciaux à court terme et la réalisation d'un plus grand profit, quel qu'en soit le coût pour les autres, restent clairement la priorité des élites de Davos. Nous n'avons pas de temps à perdre. Selon les mots puissants de Greta Thunberg, nous devons nous mettre en colère et transformer cette colère en action."

Un extrait du communiqué de presse du 16 janvier 2019 de Morgan une semaine auparavant, en préparation du WEF à Davos, déclarait :

"Ne vous méprenez pas, nous sommes dans une situation d'urgence climatique et cette urgence doit dominer la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos la semaine prochaine...... La Quatrième Révolution industrielle pourrait totalement réimaginer la manière dont nous abordons les solutions à la crise climatique. Mais seulement si cette révolution est au service de la résolution du changement climatique." [Source]

C'est tout à fait le feu vert pour les grèves climatiques dans lesquelles Greenpeace joue un rôle de premier plan - à l'arrière-plan.

En haut : 7 février 2019, tweet du UKYCC. Utilisateurs marqués : Extinction Rebellion, Greenpeace, Greta Thunberg, People & Planet (le plus grand réseau étudiant du Royaume-Uni), UKSCN, Friends of the Earth.

Voix pour la planète

"Voice for the planet a été lancé au Forum économique mondial de Davos en 2019 par Global Shapers. L'objectif est de mettre en évidence les mouvements croissants de personnes à travers le monde qui appellent à une nouvelle donne pour la nature et les hommes : une action mondiale urgente pour faire face à la crise actuelle de la nature." [Source : site web de Voice for the Planet]

Les vingt-deux organisations soutenant la campagne (enregistrées auprès du WWF-UK) comprennent : The Climate Reality Project, World Resources Institute, WWF, Conservation International, Nature Conservancy et PNUD. [consulté le 20 février 2019][Liste complète]

Les documents mondiaux

Voice for the Planet nous mène à Global Shapers, une communauté mondiale de " créateurs de changement " - soutenue par des partenaires communautaires et des subventions. Fondé en 2011 par Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, Global Shapers est un centre de formation de facto pour les jeunes de moins de 30 ans qui peut façonner le monde tel qu'envisagé par le WEF, Al Gore, Jack Ma et al. Avec plus de 7 000 membres, la communauté mondiale Shapers couvre 369 centres urbains dans 171 pays.

Ici encore, les jeunes sont formés pour détruire leur propre avenir en tant qu'agneaux sacrificiels au capitalisme.

David M. Rubenstein, co-fondateur et co-directeur général du groupe Carlyle, et Jack Ma, président exécutif du groupe Alibaba et co-fondateur de la Breakthrough Energy Coalition, siègent au conseil d'administration de Global Shapers.

Les partenaires incluent : The Climate Reality Project, Coca-Cola, Salesforce, Procter and Gamble, Reliance Industries, Oando, GMR Group, Hanwha Energy Corporation, Rosamund Zander et Yara International.

"Enfin, grâce à la collaboration avec le Climate Reality Project, plus de 292 Global Shapers ont pu rejoindre le vice-président américain Al Gore à la formation du Climate Reality Leadership Corps. Global Shapers s'est joint à la formation qui a eu lieu à Berlin, Pittsburgh, Mexico et Los Angeles, ainsi qu'aux événements régionaux du SHAPE, pour apprendre comment mener la lutte mondiale pour des solutions climatiques." - Global Shapers Rapport annuel 2017

The Global Shapers est un spectacle grotesque de malversations d'entreprises déguisées en bonnes actions. À titre d'exemple, sous le titre "Accélérer le changement", on peut citer le "Coca-Cola Shaping a Better Future Grant Challenge". En 2017, le prix a été décerné au Hub de Bogota afin de " promouvoir la paix et la réconciliation dans les régions de la Colombie déchirées par le conflit ". Ce que les jeunes ravis par Global Shapers ne sauraient dire, c'est que Coca-Cola a une longue et sordide histoire de meurtre de dirigeants syndicaux en Colombie.

Tel que discuté dans l'addenda " L'image de marque d'Alexandria Ocasio-Cortez - Par tous les moyens nécessaires " (15 février 2019), les jeunes sont de plus en plus reconnus et ciblés comme des moteurs clés de la croissance économique et de l'influence :

"Nous sommes de plus en plus conscients que les solutions à nos défis mondiaux doivent faire participer les jeunes à tous les niveaux - local, régional, national et mondial. Cette génération a la passion, le dynamisme et l'esprit d'entreprise pour façonner l'avenir." -Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial.

Ce corpus croissant de recherche n'est pas perdu pour l'élite du pouvoir qui se réunit chaque année à Davos, ni pour le Forum économique mondial qui les accueille. Conservation de la nature Canada, 4 janvier 2019, Dix groupes à surveiller en 2019 :

"La Révolution sera Snapchattée. Oubliez vos stéréotypes sur les films de John-Hughes. Les adolescents d'aujourd'hui sont actifs sur le plan civique et ont une vision mondiale - et ils sont presque tous d'accord pour dire que nous devons en faire plus pour lutter contre les changements climatiques. Une étude menée auprès de 31 000 jeunes de 186 pays a révélé que le changement climatique est leur principale préoccupation (surpassant le terrorisme, la pauvreté et le chômage). Plus de 90 % sont d'accord pour dire que la science a prouvé que les humains sont responsables du changement climatique, et près de 60 % prévoient travailler dans la durabilité." [emphase dans l'original]

L'enquête sur les faits saillants de Nature Conservancy a été menée par Global Shapers. Cela n'a rien à voir avec la bonne volonté ou le bien-être des jeunes. Il s'agit d'indicateurs simples permettant d'identifier, de comprendre et, en fin de compte, d'exploiter le public cible.

Dans le sondage réalisé pour le rapport annuel 2017 de l'enquête mondiale Shapers, l'un des domaines d'intérêt est la section concernant le " sens des responsabilités et la réactivité ". Lorsqu'on leur demande qui a la plus grande responsabilité dans la construction d'un monde meilleur et donc le pouvoir de s'attaquer aux problèmes mondiaux et locaux les plus importants, le premier choix est celui des " individus " (34.2%) ". A titre de comparaison, 9% des voix estiment que la responsabilité incombe aux "grandes entreprises mondiales et nationales". "Le premier choix est constant quels que soient le sexe, l'âge, la région, l'indice de développement humain, l'indice de perception de la corruption ou le niveau de revenu.

Essentiellement, nous avons des jeunes - dont beaucoup viennent d'États dont la contribution aux changements climatiques est presque nulle - qui ont été convaincus que leur propre impact est beaucoup plus dévastateur sur l'environnement que les entreprises, le système économique lui-même ou même l'industrie de guerre mondiale.

L'enquête a permis d'obtenir un autre point de vue : "Le sentiment de responsabilité se traduit-il par des actions concrètes ? On a demandé aux jeunes s'ils seraient prêts à changer leur mode de vie pour

protéger la nature et l'environnement, ce à quoi 78,1% ont répondu oui". Et c'est la principale raison pour laquelle les capitalistes les plus puissants du monde feignent de s'inquiéter - comment les jeunes peuvent être exploités comme consommateurs.

Pendant ce temps, sur le front "Mener le public en mode d'urgence"."S'IL N'Y A PAS D'ACTION avant 2012, c'est trop tard. Ce que nous ferons au cours des deux ou trois prochaines années déterminera notre avenir. C'est le moment décisif." - Rajendra Pachauri, chef du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, 17 nov. 2007

"Mais nous avons encore une chance de renverser la vapeur. Un important corpus de recherche mené par The Nature Conservancy montre qu'il est encore possible de réaliser un avenir durable pour l'homme et la nature - si nous prenons des mesures massives au cours des dix prochaines années. - Le 4 janvier 2019

Par ailleurs, en ce qui concerne les autorités du front "Mener le public en mode d'urgence", nous avons les mêmes groupes qui nous ont amenés à participer à la campagne TckTckTckTck 2009 pour COP15 ("un mouvement que les consommateurs, les annonceurs et les médias utiliseraient et exploiteraient") - qui ont ensuite pu "rassembler les chats" pour la marche populaire pour le climat organisée en 2014 - et sont maintenant chargés de mobiliser la population pour le crescendo final, nécessitant un nombre encore plus important et sans précédent. C'est pourquoi nous avons des titres tels que " Le Sommet de la survie humaine " : La prochaine vague de protestations contre le changement climatique arrive - Greenpeace et Amnesty International s'unissent pour réclamer une plus grande désobéissance civile." [25 janvier 2019]

L'ironie ici est que Greenpeace et TckTckTckTck ont jeté tous les citoyens les plus vulnérables du monde sous le bus en 2009 pendant le mandat de Kumi Naidoo qui a été directeur exécutif des deux organisations. Aujourd'hui, dix ans plus tard, Naidoo dirige Amnesty International en tant que secrétaire général. En 2011, Amnesty International, en utilisant l'économie comportementale de la haine, a joué un rôle déterminant dans la guerre illégale contre la nation souveraine de Libye - la Libye étant le pays le plus prospère d'Afrique sous la direction du révolutionnaire libyen Muammar Kadhafi. La Libye est rapidement devenue une nation déchirée par la guerre dans un état de chaos permanent alors que des centaines de milliers de citoyens ont péri (et continuent de mourir à ce jour). Pourtant, les institutions d'élite et les oligarques qui la financent, la contrôlent et l'utilisent comme une arme au service de l'impérialisme et du patriarcat, voudraient vous faire croire qu'ils sont réellement préoccupés par le climat et les droits humains :

"Greenpeace International, qui s'est traditionnellement concentrée sur les questions environnementales, et Amnesty International, qui s'est concentrée sur les droits humains, co-lancent un Sommet pour la survie humaine plus tard cette année pour encourager les manifestations non violentes et autres interventions qui forcent une plus grande action contre le changement climatique.

L'idée du Sommet, a dit M. Naidoo, n'est pas de dicter ou d'essayer de coordonner des actions centralisées, mais plutôt d'unir des individus et des organisations afin qu'ils puissent collaborer pour faire avancer le changement. Il a évoqué de nouvelles formes de protestation telles que le mouvement de la rébellion de l'extinction, l'un des nombreux mouvements de désobéissance civile dirigés par des jeunes et axés sur les changements climatiques. Elle a commencé au Royaume-Uni et lance maintenant des sections dans le monde entier, y compris aux États-Unis. Naidoo a ajouté que les

grandes ONG internationales n'organisent pas cette mobilisation et que ce type de décentralisation devrait être encouragé."

Et ça aussi, c'est un mensonge.

Ayant d'abord eu l'intention d'écrire longuement sur la rébellion de l'extinction dans ce segment, la nécessité de le faire n'est plus primordiale. Il suffit de rappeler que l'ONG Climate Mobilization (dont le fondateur est l'auteur de l'article "Leading the Public into Emergency Mode", qui collabore avec 350.org, The Leap et plusieurs autres) travaille avec Extinction Rebellion depuis au moins septembre dernier[6]. Cela révèle pourquoi le groupe Rébellion de l'extinction a été catapulté en superstar internationale par The Guardian et al alors que des actions beaucoup plus importantes des défenseurs des terres dans le Sud global sont ignorées pour l'éternité.

Si cela n'est pas une justification suffisante pour certains lecteurs, c'est que 350.org, Avaaz, Friends of the Earth et Greenpeace ont tous dialogué avec les co-fondateurs de la Rébellion de l'Extinction, qui, avec The Climate Mobilization, sont très favorables à cette collaboration. Entrevue avec les cofondateurs d'ER par le fondateur de Climate Mobilization, 6 décembre 2018] :

Bradbrook "....au début de cette campagne, début octobre, nous avons occupé les bureaux de Greenpeace. C'était très amical. On a pris du gâteau et des fleurs et tout le monde a caché les cornes de Roger pour qu'il ne puisse pas les souffler parce qu'on voulait qu'elles restent vraiment belles....

Nous avons des conversations avec des organisations, des conversations avec certaines des plus grandes plateformes en ligne, même avec 350.org. C'est toujours un équilibre important de savoir comment on entretient une relation avec n'importe quelle ONG pour qu'il n'y ait pas de gros compromis à faire, et de surveiller cet espace sur ce front. Je pense que je ne devrais pas annoncer à l'avance des choses qui ne sont pas encore convenues avec tout le monde, mais nous oui, nous parlons avec d'autres organisations. C'est plus délicat que vous ne le pensez, bien souvent."

Hallam "....c'est donc une proposition très sérieuse que nous faisons à certaines des ONG qui sont, je pense que beaucoup de gens dans les ONG le savent aussi. Je veux dire que beaucoup de gens savent ce qui s'en vient et je pense que cela ouvre un espace très intéressant dans la culture progressiste dans les pays où nous sommes. Pour la première fois depuis une génération ou deux, il s'agit essentiellement de créer un front uni, comme s'il s'agissait de personnes travaillant ensemble sur un programme commun, et j'ai été personnellement très surpris de voir à quel point certaines personnes de Greenpeace, d'Avaaz et de diverses autres organisations ont été ouvertes à l'idée que, oui, nous devons participer en masse à la désobéissance civile et que nous allons manquer de toute autre option pour le futur ".

Les relations des ONG avec la Rébellion de l'extinction expliquent les trois revendications délibérément vagues qui sous-tendent le " mouvement " de la Rébellion de l'extinction - un flou qui passe largement inaperçu - alors qu'une revendication particulière est aussi claire que la lumière du jour. Alors que l'impérialisme, le capitalisme et le militarisme - les principaux moteurs de la dévastation écologique et du changement climatique - ne se trouvent nulle part, il y a quelque chose qui est enterré dans la section FAQ :

Question : "POURQUOI N'AVEZ-VOUS PAS D'OBJECTIFS PLUS TANGIBLES À ATTEINDRE QUI RENFORCERAIENT VOTRE MORAL EN GAGNANT ?"

Rébellion de l'extinction : "Nous l'avons fait. Nous disons que le gouvernement doit renverser les politiques actuelles qui sont incompatibles avec la reconnaissance de l'urgence climatique - il y a beaucoup à faire dans ce domaine. Par exemple, l'interdiction de fracturer et d'abandonner les plans d'une troisième piste à Heathrow. Et de revenir sur leur décision d'écraser les investissements dans les énergies renouvelables tout en doublant leurs investissements dans les combustibles fossiles. Un New Deal vert massif est absolument vital, possible et nécessaire."

Ici, il faut se demander pourquoi un groupe britannique identifierait une campagne américaine comme un point central de ses revendications. La réponse est que non seulement les ONG américaines étaient déjà officiellement impliquées dans la rébellion de l'extinction dès septembre 2018 tout en étant des partisans agressifs du New Green Deal, mais plus important encore, ces ONG, à la demande de leurs bienfaiteurs, avaient aussi des projets mondiaux pour le New Deal vert. Le New Deal For Nature serait aidé après avoir vulgarisé le langage du "new deal" afin de masquer ses vilaines intentions. Le New Deal pour la Nature, saturé d'une linguistique holistique et de crochets émotifs, se trouve dans l'ombre sombre du New Deal vert et des grèves climatiques - l'attente.

Dans l'article du 31 octobre 2018 sur la toute première action de la Rébellion de l'Extinction, publié par le DesmogBlog précité, une référence à une " nouvelle donne pour la nature " n'est pas détectée :

"La déclaration de rébellion de la rébellion de l'extinction survient un jour après qu'un rapport du WWF ait constaté que les populations de nombreuses espèces ont diminué en moyenne de 60 % entre 1970 et 2014, en grande partie à cause de l'activité humaine.

Le rapport disait : " Les décideurs à tous les niveaux doivent faire les bons choix politiques, financiers et de consommation pour réaliser la vision que l'humanité et la nature prospèrent en harmonie sur notre seule planète ".

Le WWF a appelé à " un nouvel accord mondial pour la nature et les populations " pour enrayer le déclin de la faune sauvage, lutter contre la déforestation, le changement climatique et la pollution plastique et est soutenu par " des engagements concrets des dirigeants et des entreprises du monde entier ".

Le fait que la rébellion de l'Extinction n'inclut pas le capitalisme, l'impérialisme ou le militarisme - les principaux moteurs de l'assaut écologique contre la Terre, en conjonction avec l'omission

d'autres causes structurelles sous-jacentes, a soulevé d'importantes questions à savoir si ce véhicule peut encore être utilisé pour organiser et construire une communauté.

Ici, la question doit être : pourquoi choisirions-nous de prêter notre nom pour renforcer une MARQUE qui cite "une nouvelle donne massive est absolument vitale", tout en omettant délibérément le fait que l'arrêt du capitalisme, de l'impérialisme, du militarisme et d'autres formes d'oppression qui sont tout aussi essentielles ? C'est pire qu'un oubli. C'est une honte. Ce qui est encore plus tragique, c'est que, collectivement, nous avons été conditionnés à un tel point que nous ne sommes même plus conscients de ces hypocrisies flagrantes.

Alors que s'accélère le coup d'État contre l'État souverain du Venezuela dirigé par les États-Unis et le Canada, la rébellion de l'Extinction ne parvient pas à mobiliser ses groupes, dont la portée est maintenant internationale. Non seulement ils ne se mobilisent pas, mais ils n'en parlent pas. Les bras ouverts aux ONG impériales comme Avaaz et Amnesty International, l'écriture était déjà sur le mur avant la première action.

De plus, la rébellion de l'extinction est un autre groupe qui choisit de rester absolument silencieux sur la marchandisation et l'objectivation de la nature - un autre signe avant-coureur.

Nous devons apporter notre soutien et nous engager dans de petits groupes de résistance qui travaillent ensemble pour détruire les structures qui nous oppriment non seulement nous-mêmes, mais surtout nos frères et sœurs du Sud global. Cela signifie écraser les moteurs de l'impérialisme.

[Lecture essentielle pour les jeunes : CHE GUEVARA PARLE AUX JEUNES. "Entre 1959 et 1964, le combattant de la liberté Che Guevara a prononcé un certain nombre de discours devant des groupes de jeunes et des étudiants pour les inspirer et les éduquer sur la révolution. C'est un recueil de ces discours - un recueil de pensées aussi emblématiques que l'image de Che Guevara. Il reste un héros pour beaucoup, et représente une forme de socialisme qu'il est difficile de nier"]]. [Télécharger]

Les derniers vestiges de l'éthique et de la capture de la nature par les entreprises Cette série a révélé des vérités très laides. C'est notre devoir éthique et moral de partager ces connaissances. Ce n'est qu'à ce moment-là que la marée peut tourner. L'ère de la "honte verte" doit prendre fin. Il a été utilisé comme une arme pour assurer notre silence assez longtemps

C'est 350 - né de la Fondation Rockefeller. C'est Avaaz - un instrument de l'empire - jusqu'au cou dans le sang d'hommes, de femmes et d'enfants libyens et syriens tout en faisant campagne pour l'action climatique, car il crée l'acceptation des guerres. C'est Greenpeace qui a cité que le monde ne doit pas dépasser une augmentation de la température mondiale de 1°C en 1997 pour n'exiger qu'une augmentation de 2°C en 2009. C'est Friends of the Earth, qui siège au conseil d'administration de Ceres depuis sa création - qui a également cité 1°C en 2001 comme la température globale que la Terre ne doit pas dépasser. Il s'agit d'une cabale qui a fait passer les intérêts du capital et des entreprises avant la protection de l'environnement et les droits des Autochtones - à maintes reprises.

"Beaucoup d'entre vous également, et je le dis, et je n'aurais jamais pensé qu'un jour j'accuserais une société civile d'une telle chose. Diviser le G77, ou aider à diviser le G77, est simplement quelque chose qui devrait être laissé aux CIA, aux KGB et aux autres[pas aux ONG]. - Lumumba Di-Aping, négociateur en chef du G77, 11 décembre 2009, COP15

Clive L. Spash, WU Vienna University of Economics and Business, Vienne, Autriche, écrit : " L'Accord de Paris signifie un engagement en faveur d'une croissance industrielle soutenue, de la gestion des risques plutôt que de la prévention des catastrophes et des inventions et technologies futures comme sauveur. L'engagement premier de la communauté internationale est de maintenir le système social et économique actuel. Il s'ensuit que l'on nie que la lutte contre les émissions de GES soit incompatible avec une croissance économique soutenue. La réalité, c'est que les États nations et les sociétés internationales sont engagés dans une expansion constante et continue de l'exploration, de l'extraction et de la combustion des combustibles fossiles, ainsi que dans la construction d'infrastructures connexes de production et de consommation. Les objectifs et les promesses de l'Accord de Paris n'ont aucun rapport avec la réalité biophysique ou sociale et économique." Cela ne change rien : l'Accord de Paris pour ne pas tenir compte de la réalité, Globalisations, 2016 Vol. 13, No. 6, 928-933].

Thunberg a déclaré à plusieurs reprises que sa grève se poursuivrait "jusqu'à ce que la Suède soit alignée sur l'Accord de Paris". Par conséquent, d'après ses propres déclarations, il s'agit là du but et de l'objectif singulier et global des grèves, maintenant d'envergure mondiale. Un Accord de Paris qui déverrouille tout ce qui a été divulgué dans les moindres détails dans cette série.

Le 21 février 2019, la Commission européenne a été la dernière à embrasser et promouvoir Thunberg : L'adolescente a ouvert une manifestation de la Commission européenne devant le président Jean-Claude Juncker, où elle a dit aux politiciens d'arrêter de " balayer devant leur porte pour que notre génération puisse nettoyer " :

"Nous voulons que vous suiviez l'accord de Paris et les rapports du GIEC, nous n'avons pas d'autres manifestes ou demandes. Unissez-vous derrière la science. C'est ce que nous exigeons." [Vidéo]

Nous avons ici trois acteurs clés de l'hégémonie capitaliste, la Banque mondiale, le Forum économique mondial et la Commission européenne, qui font tous la promotion de Thunberg de manière inédite. Des institutions abritant des individus qui pillent systématiquement la planète en échange de croissance économique, de pouvoir et de profits ont été magiquement déplacées pour protéger la planète.

Ce que la population ignore, c'est que ces trois institutions sont toutes les trois partenaires fondatrices du groupe de travail sur le financement mixte du Climate Finance Partnership. Le Partenariat pour le financement de la lutte contre le changement climatique a été formé sous la direction du Président français Emmanuel Macron qui a annoncé le partenariat le 26 septembre 2018 lors du Sommet One Planet tenu à New York. Parmi les partenaires figurent les gouvernements de la France et de l'Allemagne.

23 février 2019 : "Le président français Macron a reçu la Suédoise Greta Thunberg (juste après Macron) et une délégation de Youth for Climate, dont Anuna De Wever (deuxième à droite) et Kyra Gantois (première à gauche). [Source]

Le Climate Finance Partnership a été créé pour faire avancer la Nouvelle Economie Climatique. Les deux étant des véhicules clés pour débloquer les 100 billions de dollars identifiés dans les fonds de pension tout en mettant en œuvre simultanément l'évaluation économique et le paiement des services environnementaux (paiements pour les services écosystémiques) cachés dans les objectifs du développement durable. La privatisation de la nature transformera la finance mondiale. Les principaux responsables de la destruction seront désignés comme les nouveaux "intendants du capital naturel national".

On ne peut qu'espérer que cette série a finalement divulgué une fois pour toutes qui et ce que représentent des ONG aussi puissantes : les oligarques, le financement des entreprises et le capital. Les ONG à la tête d'un complexe industriel à but non lucratif doivent être reconnues comme l'organisme de lobbying le plus puissant au monde pour les technologies vertes. Cela se fait au détriment de la nature et non pour la protéger. Encore une fois, la réalité a tourné le dos. C'est pourquoi le complexe industriel à but non lucratif doit être mis hors service - en retirant notre consentement. Jusqu'à présent, son pouvoir découle de sa fausse prétention de représenter la société civile. Nous devons dire clairement que ce n'est pas le cas.

Nous avons des frontières planétaires dans lesquelles nous devons vivre si nous voulons que la vie sur Terre continue sous une forme ou une autre. Ces limites ne sont pas négociables. Nous pouvons nous mentir à nous-mêmes autant que nous le voulons, dans toute notre gloire anthropocentrique, mais cela ne changera pas la réalité. Nous pouvons le peindre en vert, nous pouvons partager nos illusions dans des brochures brillantes et les rendre virales sur des écrans brillants - la biosphère n'en a rien à foutre. Si notre société était réellement saine d'esprit, nous reconnaîtrions ces

"solutions" comme des illusions - mais malheureusement ce n'est pas le cas. Déconnectés de la nature - et de plus en plus, déconnectés les uns des autres - nous sommes perdus.

La nature ne fait pas le poids.

"Et c'est la vraie question à laquelle sont confrontés les activistes blancs aujourd'hui. "Peuvent-ils démolir les institutions qui nous ont tous mis dans le pétrin dans lequel nous sommes depuis des centaines d'années ?" - Black Power de Stokely Carmichael, 1966

Nous pouvons terminer ce sombre article en réfléchissant à ce que l'auteur indienne Arundhati Roy a si bien résumé il y a près de quinze ans, le 16 août 2004 : "L'ONG-isation de la résistance." Nous pouvons dire que tragiquement, mais sans équivoque, l'organisation non gouvernementale de la résistance en Occident est un fait accompli.

L'ONG-isation de la résistance, Arundhati Roy, 16 août 2004[Durée : 5m:51s] :

Notes de fin :

Officiellement lancée en 2008, l'AMCC a vu le jour en avril 2006 lorsque des représentants de certains des plus grands groupes environnementaux et de développement - Oxfam, Greenpeace International, Greenpeace Brésil, WWF International, WWF Inde, le Conseil oecuménique des Eglises, Friends of the Earth et l'Union of Concerned Scientists - se sont réunis à Woltersdorf (Allemagne) pour examiner la possibilité de développer une plate-forme commune pour mobiliser le grand public et renforcer ainsi les négociations climatiques[1]". [p. 70]

"En 2009, ses principaux bailleurs de fonds ont été la Oak Foundation, la Sea Change Foundation, le Better World Fund affilié à Turner, la Fondation Prince Albert II de Monaco et le gouvernement du Québec. Avec une contribution totale de 5 millions de dollars en 2009, la Oak Foundation a été de loin le principal donateur de l'AMCC (la Sea Change Foundation vient en deuxième position avec 1,5 million de dollars). [p.69]

Il a été fondé sur "[l'interconnexion] de la collecte de renseignements et du plaidoyer sophistiqué fourni par de nombreuses ONG afin de cibler et de maximiser l'impact collectif des groupes sur chaque continent " (AMCC 2009). [p.71]

[Source : The Price of Climate Action-Philanthropic Foundations in the International Climate Debate, publié en 2016 par Edouard Morena].

L'AMCC a versé plus de 3 millions de dollars US en subventions à des organisations partenaires pour soutenir leurs activités de communication et de campagne[2]. Comme ils l'expliquent dans leur rapport annuel 2009, " la plupart des subventions ont été accordées pour soutenir des campagnes nationales et régionales (y compris pour des actions de réponse rapide et des centres nationaux), le reste des fonds étant destiné à des actions de campagne et de communication mondiales ". En d'autres termes, l'AMCC, bien qu'elle ne soit pas une fondation en soi, a agi en tant qu'organisation de facto subventionnaire, distribuant sélectivement des fonds pour faire passer un message commun. Qui plus est, les subventions de l'AMCC ont eu un effet de levier en permettant aux partenaires de mobiliser d'autres fonds - tant à l'interne qu'à l'externe - pour les activités liées à l'AMCC. Selon son rapport annuel 2009, " les partenaires ont fait état d'un autre total de plus de huit millions de fonds provenant de leurs propres organisations et de sources supplémentaires pour des activités réalisées avec le soutien financier de l'AMCC ". [Source : The Price of Climate Action-

Philanthropic Foundations in the International Climate Debate, publié en 2016 par Edouard Morena][p.72].

3] " L'IPPI est présenté comme " une nouvelle plateforme de coopération philanthropique pour catalyser une plus grande ambition sur le climat à travers des activités et processus se déroulant au niveau international " (ECF 2014, 26). Il est " conçu pour aider la philanthropie à identifier les possibilités de collaboration internationale, à élaborer des stratégies conjointes, à mettre en commun et à harmoniser l'octroi de subventions afin d'obtenir un plus grand impact global ". Il sert de plateforme où les fondations et les bénéficiaires de subventions se rencontrent pour élaborer des stratégies sur la façon dont les leviers politiques et politiques internationaux peuvent catalyser des politiques plus ambitieuses au niveau national. [Source : The Price of Climate Action-Philanthropic Foundations in the International Climate Debate, publié en 2016 par Edouard Morena][p. 5].

4] "Earth Economics, avec l'appui de nos partenaires et conseillers communautaires, tient à jour le plus grand dépôt en ligne, explicite sur le plan spatial, de valeurs économiques publiées et non publiées pour les services écosystémiques. Grâce au généreux financement de nos commanditaires, Earth Economics a commencé en 2012 à transférer sa base de données interne à un service sur le Web. Le portail EVT (Ecosystem Service Valuation Toolkit) a été lancé à Rio +20 en juin 2012. La bibliothèque des chercheurs et les SERVES ont été présentés en avant-première à la conférence de l'ACES en décembre 2012."

Des fonds sont nécessaires à la fois pour financer la participation et pour faciliter les activités de lobbying - par le biais d'initiatives conjointes, de plates-formes, de dialogues, de rapports, de campagnes, d'activités de sensibilisation, et pour créer et maintenir des relations informelles de confiance entre les ONG et le secrétariat de la CCNUCC et/ou les membres des délégations gouvernementales (Caniglia et al. 2015, 241 ; Caniglia 2001 ; Dodds et Strauss 2004)[5]. [Source : The Price of Climate Action-Philanthropic Foundations in the International Climate Debate, publié en 2016 par Edouard Morena][p. 6].

6] Gregory Schwedock, NY, NY, NY, USA est le directeur de l'organisation numérique du Climate Mobilization Project (depuis 2014). Il s'identifie comme coordonnateur de la Rébellion de l'Extinction de septembre 2018 à aujourd'hui. [Source : LinkedIn]

Cory Morningstar est un journaliste d'investigation indépendant, écrivain et militant environnemental, qui se concentre sur l'effondrement écologique mondial et l'analyse politique du complexe industriel à but non lucratif. Elle réside au Canada. Ses écrits récents se trouvent sur Wrong Kind of Green, The Art of Annihilation and Counterpunch. Ses écrits ont également été publiés par Bolivia Rising and Cambio, le journal officiel de l'État plurinational de Bolivie. Vous pouvez soutenir son journalisme indépendant via Patreon.]

Édité avec Forrest Palmer, Wrong Kind of Green Collective.

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Traduction par DeepL Pro le 22/07/2019Cette traduction est brute de décoffrage