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N°245 - NOVEMBRE 2013 ArcelorMittal investit à Dunkerque CITÉ PAGE 3 Le nouvel écrin du FRAC PAGES 12 À 15

Le nouvel écrin du FRAC - Ville de Dunkerque · l’intégration sur des contrats à durée indé-terminée des salariés actuellement sur ... justice et du droit 03 28 61 52 44

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N°245 - NOVEMBRE 2013

ArcelorMittal investit à Dunkerque

CITÉ

PAGE 3

Le nouvel écrin

du FRACPAGES 12 À 15

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expressLE CAHIERCollecte de la Banque alimentaireLa collecte nationale de la Banque alimentaire aura lieu les vendredi 29 et samedi 30 novembre. Les bénévoles de la Banque alimentaire seront présents à l’entrée des grandes surfaces afi n de récolter vos dons en denrées : pâtes, boîtes de conserve, café, alimentation pour bébés, etc. La Banque alimentaire du Nord fournit à plus de 150 associations caritatives de quoi distribuer plus de 7 millions de repas par an.

ArcelorMittal investit 92 millions d’euros

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N° 245 - NOVEMBRFE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE - 3 -

Le géant mondial de l’acier Arcelor Mittal vient d’annoncer un investis-sement de 92 millions d’euros pour la réfection complète du haut-four-

neau numéro 2 de son site de Dunkerque. « Cela confirme la volonté du groupe d’investir dans la durée en France afin de consolider ses activités sur le territoire ainsi que sa stratégie en Europe et en France », a précisé Henri-Pierre Orsoni, pré-sident-directeur général d’ArcelorMittal Atlantique et Lorraine. Une nouvelle ac-cueillie avec enthousiasme par Michel Delebarre, sénateur, maire de Dunkerque : « L’emploi local va se trouver conforté par cette décision qui assure le maintien des effectifs du site de Dunkerque, mais qui, en plus, devrait permettre d’accélérer l’intégration sur des contrats à durée indé-terminée des salariés actuellement sur contrat intérimaire ou à durée déterminée. Par le simple mécanisme du remplace-ment des départs en retraite, d’autres emplois devraient être proposés, et notons que sur les années 2011 et 2012 Arcelor-

Mittal a embauché 298 nouveaux salariés sur Dunkerque. Mais au-delà d’ArcelorMit-tal, c’est aussi le réseau de sous-traitants et d’entreprises locales qui peut se réjouir d’une telle annonce. On estime générale-

ment que 50 % des travaux sont dévolus aux entreprises régionales et locales. » La réfection du haut-fourneau numéro 2 aura lieu au deuxième semestre 2015 et se déroulera sur une période de 4 mois.

Pompiers 18

Police 17

SAMU 15

Centre antipoison 0 825 812 822

Centre de prévention santé 03 28 24 04 00

Gardes

SOS Médecins 08 250 03 250

Maison médicale de garde 03 28 28 08 08

Dépannages 24 h/24

EDF 0 810 333 662

GDF 0 810 433 162

Lyonnaise des Eaux 0 810 831 831

Assistance

Accueil des sans-abri 115

Enfance maltraitée 119

DrogueInfo Service Tabac 0 800 23 13 13

Sida Info Service 0 800 840 800

SOS Amitié 03 20 55 77 77

Discriminations raciales 114

Maison de la justice et du droit 03 28 61 52 44

Caisse d’allocations familiales 0 810 25 59 80

Centre d’informationsur l’habitat 0 825 34 12 63

CROUS (logement étudiant) 03 28 23 70 76

Fil Santé Jeunes 0 800 235 236

Alcooliques anonymes 03 28 27 76 90

Alzheimer (Flandre Maritime) 03 28 51 10 65

Transports

SNCF horaires, info ventes, info trafic (0,34 €/mn - ligne vocale, audiotel) 3635

CRICR (info routes) 0 826 02 20 22

DK’Bus Marine 03 28 59 00 78

Dunkerque Info Mairie03 28 59 1 2 3 4

Magazine de la Ville de Dunkerque - N°245 - Novembre 2013Directeur de la publication : Robert Serna. Réalisation : direction de la Communication de la Ville de Dunkerque (03 28 26 26 39). Rédaction : Pierre-Olivier Cayez, Marion Dufay, Aurélie Lemaire, Christophe Salengro, Sarah-May Sauvageot. Mise en page : Hélène Geslin. Photo de couverture : Pierre Volot. Photos : Pierre Volot, Sarah Alcalay, sauf mention particulière ou libre de droits. Conception éditoriale : MCM Information. Conception graphique : R COM’ Rigaux. Tirage : 53 000 exemplaires. Prix de vente 1,52 €. Impression : Imprimerie Mordacq, Aire-sur-la-Lys. ISSN : 1261 - 856 X. Aucun article du « Dunkerque Magazine » ne peut être reproduit sans l’autorisation du comité de rédaction.

Ce journal est imprimé dans le respect de la démarche Imprim’Vert qui implique : l’élimination conforme des déchets dangereux (fixateurs et révélateurs de plaques et films, solvants de nettoyage, solutions de mouillage usées, boîtes d’encre, cartouches de toner, etc.) ; le stockage des liquides dangereux en rétention ; l’abandon des produits étiquetés toxiques au profit de produits moins dangereux.

urgenceset numéros utiles

Saint-Pol-sur-Mer

Fort-Mardyck

expressLE CAHIER

loisirs

sorties

bouge 2là

So

mm

air

e La Semaine de la solidaritéinternationale

Le monde du hip-hop réunià Dunkerque

Le nouvel écrin du FRACau Grand Large

Expression des conseillers municipaux

Le Collectionneur Saint-Poloisau service du patrimoine

À la recherche de l’ânede saint Martin…

« Retours de mer » au musée des Beaux-Arts

La longue marchedu 110e RI

Le Salon de l’étudiant etde la formation au Kursaal

événement

citéDOSSIER

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INDUSTRIE

Un nouveau logo et une nouvelle identité pour une meilleure li-

sibilité : le SMAERD, Syndicat mixte pour l’alimentation en eau de la région de Dunkerque, et son délégataire la Lyonnaise des Eaux se sont associés pour créer leur propre marque. Baptisée

« l’eau du Dunkerquois », cette nouvelle entité vise à faciliter l’identification du ser-vice de l’eau mais aussi à renforcer la rela-tion de confiance avec les habitants autour de la qualité de l’eau du robinet. Avec 92 500 abonnés et 12 clients industriels, le syndicat de « l’eau du Dunkerquois » est présent dans 27 communes de l’agglomé-

ration. Ces bouleversements n’auront bien évidemment aucun impact sur le prix de l’eau ni sur les services proposés. En re-vanche, vous pourrez désormais contacter le service clientèle au 0 977 420 420 et les urgences 24 h/24 au 0 977 423 423.

SERVICE

Bienvenue à l’eau du Dunkerquois

PLUS D’INFOS SURwww.leaududunkerquois.fr

Cet investissement conséquent va permettre de conforter l’emploi dans l’industrie sidérurgique sur une durée de 10 à 20 ans.

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expressLE CAHIER

DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013 N° 245- NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE- 4 - - 5 -

VÉLOLe parking Tribut lève les barrières !À partir du 4 novembre, le parking relais Tribut change son mode de fonctionnement : pour faciliter l’accès et l’usage au parking, les barrières d’entrée et de sortie seront supprimées. Ainsi, comme sur le parking relais du Môle 1, vous pourrez stationner gratuitement 24 h/24 et 7 jours/7 et utiliser le bus navette gratuit pour vous rendre au centre-ville. Plus de renseignements sur le site www.dunkerquecoeurd’agglo.fr

Opération éclairage À vélo, être vu la nuit, c’est vital ! Pour sensibiliser les cyclistes à ce principe, l’association Droit au vélo organise une opération « éclairage » sur le quai des Hollandais, au niveau de l’embarcadère du Texel, le mardi 19 novembre de 16 h 30 à 18 h 30. Des animateurs viendront vous donner des conseils sur l’éclairage des vélos et distribueront des accessoires de sécurité tandis que la Maison de l’environnement vous proposera le marquage de votre deux-roues pour lutter contre le vol. Plus d’informations sur www.droitauvelo.org.

Pour aider les aidants…Le Centre local d’information et de coordination du Littoral vous invite à une conférence sur le thème « Identifier et prévenir les risques d’épuisement dans la relation d’aide »le jeudi 7 novembre à 14 h 30 à la Maison de la solidarité de Fort-Mardyck, salle Dumez. Bénédicte Decool, responsable de l’accueil de jour Bel Air à Dunkerque, interviendra à cette occasion. Inscriptions gratuites au CLIC du Littoral. Tél. 03 28 62 87 08.

Les collectivités localespour la PalestineCités Unies France, le Réseau pour la coopération décentralisée avec la Palestine et le Réseau des collectivités européennes pour la paix au Proche-Orient organisent les jeudi 28 et vendredi 29 novembre le Forum des collectivités locales européennes pour la Palestine. Cette rencontre permettra de porter un regard sur les différentes approches de la coopération décentralisée euro-palestinienne et de renforcer la dynamique de soutien aux collectivités locales de Palestine, État observateur aux Nations unies et membre permanent de l’Unesco. Plus d’infos surhttp://ot-dunkerque.com/fclep.

7 850 étudiantspoursuivent leurs études à l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO), dont 3 221 sur le site de Dunkerque en Citadelle et à Lamartine. Ils sont inscrits en droit, économie, gestion (41,2 %), en sciences, technologies, santé/STAPS (37,4 %), en arts, lettres et langues (15,3 %) et en sciences humaines et sociales (6,1 %). Sachez également qu’une petite moitié d’entre eux sont boursiers.

PROGRAMME COMPLET SURwww.ville-dunkerque.fr

Le champion du monde de pâtisserie au CEFRAL

Philippe Parc (à gauche sur la photo), meilleur ouvrier de France, champion du monde de pâtisserie, était au CEFRALle 21 octobre dernier pour y animer un stage sur le thème des bûches de Noël auprès de 14 artisans boulangers-pâtissiers de la région. De quoi vous mettre l’eau à la bouche…

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SENIORS

SOLIDARITÉ

Pourquoi pas avec vous ?

C’est sur le thème de l’eau que s’articulera cette année la Semaine de la solidarité internationale, programmée

à Dunkerque du 14 au 30 novembre. Essentielle à la vie des peuples, son ab-sence ou sa contamination sont devenues la première cause de mortalité dans le monde avec près de 34 000 décès chaque jour. Consciente de cet enjeu, l’association dunkerquoise Fraternité Tout Horizon, qui œuvre à l’éducation et à la santé des habi-tants de Madagascar, travaille depuis deux ans sur un projet de réfection et d’exten-sion du réseau d’eau potable situé sur la commune de Manandona, sur les plateaux de Madagascar. « En lien avec le maire de la commune et l’association des utilisateurs de l’eau, nous voulons les aider à remettre en état le réseau qui alimente de nombreux

FORUM

TOUTE L’ACTUALITÉ SURwww.ville-dunkerque.fr

les yeux bandés pour se mettre véritable-ment dans la situation d’une personne à mobilité réduite. Une initiative riche d’ensei-gnements pour ces jeunes adolescents.

Faire prendre conscience aux collégiens valides des difficultés posées par une situa-tion de handicap, qu’il soit physique ou mental, et permettre ainsi à tous les jeunes, valides ou non, de partager un moment festif et convivial, telle est l’ambi-tion de l’opération « Handirect du Stade » programmée le mardi 26 novembre aux Stades de Flandres. Mise en place par la Ville en lien avec les associations sportives locales et les institutions spécialisées, cette journée s’organise principalement autour d’ateliers handisport : basket ou handball fauteuil, céci-foot, escrime, tennis, mais aussi sarbacane ou encore volley assis. Les collégiens (200) auront également l’oppor-tunité de réaliser un parcours en fauteuil ou

SOLIDARITÉ

LE REPAS DE LA FRATERNITÉVenez découvrir les saveurs du monde lors du repas de la fraternité programmé le vendredi 22 novembre à 19 h à la salle de la Concorde. Organisé conjointement par cinq associations (France Djibouti, Enfance et Partage, la Main tendue, AJS-Le bon emploi de la solidarité, Imani), ce voyage culinaire vous mènera de Djibouti au Gabon en passant par Madagascar, les Comores et les pays du Maghreb. Et pour aiguiser vos yeux autant que vos papilles, un défilé de mode mis en musique par l’artiste sénégalais Ablaye Cissoko présentera à 21 h des créations de Caroline Lénec de l’association Coup de pouce. Réservations au 03 28 26 25 68.

Partageons les handicaps

villages, mais aussi à ajouter de nouvelles bornes fontaines sur le réseau existant », explique Philippe Pot, président de l’asso-ciation. « Aujourd’hui, le projet est en passe d’aboutir. » Un projet qui devrait apporter une aide précieuse aux populations mal-gaches. Alors, si vous aussi vous souhaitez contribuer à « changer le monde », n’hésitez pas à venir discuter avec les associations locales œuvrant dans le domaine de la solidarité internationale, au sein du Village des Solidarités installé au parc Marine le samedi 23 novembre de 10 h à 18 h. D’autres rendez-vous vous attendent : des exposi-tions, du théâtre, des conférences et des concerts vous permettront de vous familia-riser avec la coopération internationale.

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expressLE CAHIER

DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013 N° 245- NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE- 6 - - 7 -

Inscriptions sur les listes électoralesLes Dunkerquois vont être appelés aux urnes les 23 et 30 mars 2014 pour les élections municipales ainsi que le 25 mai 2014 pour les élections européennes. Pour vous inscrire sur les listes électorales, il vous faut être âgé de 18 ans, être de nationalité française et habiter la commune. Vous devez ensuite vous présenter à votre mairie de quartier muni de votre carte d’identité en cours de validité et d’un justifi catif de domicile récent. Plus d’infos au 03 28 59 12 34.

Les associations dunkerquoises se mobilisent les 7 et 8 décembre à l’occasion du Téléthon. Coordonnée par la Maison de la vie associative, la manifestation débutera le

vendredi 6 à 18 h par une marche au départ de la place Saint-Nicolas jusqu’à la salle de la Concorde où sera organisé un grand

dîner-spectacle dansant. Une vingtaine d’associations se succéderont sur scène pour la bonne cause, tandis qu’un repas sera proposé au public (tarif : 15 € dont 3 € reversés directement au Téléthon). Le lendemain, après la remise des médailles du bénévolat, diverses animations et challenges ponctueront l’après-midi : zumba, théâtre, contes, portage de géant, danse, etc. Bien évidemment, l’ensemble des bénéfices de ces deux journées sera remis au Téléthon. Vendredi 6 décembre à partir de 19 h et samedi 7 de 14 h à 17 h, salle de la Concorde. Entrée libre.

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SOCIÉTÉ

agendasportifBasket-ballSalle BurnodSamedi 9 - 20 hDMBC - GraffenstadenSamedi 23 - 20 hDMBC - ReimsSamedi 7 décembre - 20 hDMBC - Pays d’Aix

Boxe françaiseSalle du Grand LargeSamedi 23 Gala régional de savate

FootballStade TributVendredi 1er - 20 hUSLD - Gazelec AjaccioVendredi 8 - 20 hUSLD - ColomiersVendredi 29 - 20 hUSLD - Uzès

HandballStades de FlandresJeudi 14 - 20 h 45USDK - MontpellierDimanche 17 - 18 h 45USDK - Kiel (Ligue des champions)

Samedi 30 - 18 h USDK - Kielce (ligue des champions)

Jeudi 5 décembre - 19 hUSDK - Paris

Hockey sur glacePatinoire Michel-RaffouxSamedi 9 - 18 h 30HGD - AnnecySamedi 23 - 18 h 30HGD - LyonSamedi 7 décembre - 18 h 30HGD - Reims

RugbyStade Romain-RollandDimanche 10 - 15 hRCFL - LaonDimanche 1er décembre - 15 hRCFL - Roubaix

Volley-ballStades de Flandres/DewerdtDimanche 3 - 16 hDGL - Saint-Nazaire BDimanche 24 - 16 h DGL - Paris Camou

TOUTE L’ACTUALITÉ SURwww.ville-dunkerque.fr

C’est une grande première ! Les 140 élus du conseil municipal d’enfants du Nou-veau Dunkerque intégrant

les communes de Saint-Pol-sur-Mer et Fort-Mardyck étaient réunis le 10 octobre dernier salle Jean-Bart pour prendre offi-ciellement leurs fonctions. Une cérémonie présidée par Michel Delebarre, sénateur, maire de Dunkerque, et Roméo Ragazzo, maire de Fort-Mardyck, qui a permis aux jeunes élèves de CM1 et de CM2 de ren-contrer leurs pairs venus avec plaisir les aider à endosser leur nouveau rôle au sein de la collectivité. Élus en juin par leurs camarades de classe au sein des écoles publiques et privées de Dunkerque, Saint-Pol-sur-Mer et Fort-Mardyck, les enfants âgés de 9 et 10 ans entendent bien faire bouger leur ville. Réunis deux fois par mois dans leur mairie de quartier, ils vont ainsi pouvoir formuler des projets, lancer des idées et échanger avec les élus des autres secteurs sur des grands thèmes comme le handicap, la pratique sportive, l’environ-nement et les bons comportements. L’an passé, les enfants du CME de Petite-Synthe ont travaillé sur le respect mutuel dans les

Les 140 jeunes élus fin prêts

transports en commun, tandis que ceux de Malo ont mené une campagne sur la propreté dans leur quartier. Le conseil municipal d’enfants du Nouveau Dun-kerque sera par ailleurs amené à visiter des

Vingt apprentis comédiens, accompagnés par le service culture, loisirs, insertion pro-fessionnelle des Papillons Blancs, vont monter sur les planches du Kursaal le 22 novembre à 20 h pour présenter « Dream », une pièce de théâtre mise en scène par Serge Ternisien (entrée : 3 €). Réalisé en partenariat avec le service d’accueil de jour

des Papillons Blancs de Grande-Synthe, ce projet d’envergure a permis aux jeunes handicapés de développer des compé-tences en matière de confiance en soi, de diction et de mémorisation. À noter que dans le cadre de la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées, un documen-taire intitulé « Les ailes des papillons » re-

traçant le travail des comédiens et de leurs accompagnateurs sera projeté au Studio 43 le 19 novembre à 19 h 30 (entrée : 6 €). Cette projection sera suivie d’un débat sur l’insertion et le maintien pérenne dans l’emploi, en présence du réalisateur Jean-Luc Blanchet et des personnes ayant par-ticipé à ce tournage.

Le père Noël fait ses courses

Les associations se mobilisent

Contre les violences faites aux femmes

TÉLÉTHON

THÉÂTRE

PLUS D’INFOS SURwww.ville-dunkerque.fr

SOLIDARITÉ

Les « rêves » des Papillons Blancs

En France, 3 millions de femmes sont vic-times de violences chaque année. À l’occa-sion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Réseau local pour la promotion de l’éga-lité entre les femmes et les hommes se mobilise. Jeudi 21 novembre à 10 h, les associations AJS et SEDIRE vous invitent à une confé-rence au Studio 43 sur le thème « Mariages arrangés, femmes impor-tées : quelles conséquences ? » L’après-midi sera consacré à la diffusion du film « Les mauvais jours » de Pascale Bailly,

CITOYENNETÉ

lieux emblématiques de la République française comme l’Assemblée nationale, le Sénat ou encore la commune de Vimy, lieu de mémoire de la Première Guerre mon-diale.

Rendez-vous à la fois solidaire et festif, les 17es Foulées du père Noël auront lieu le dimanche 8 dé-cembre à 9 h au départ de la place Ferdinand Schipman. Organisé par Vivre à Malo, l’événement s’articule autour de quatre courses et d’un parcours de marche à pied dans le quartier malouin. Accompagnés d’un orchestre déambula-toire et encadrés par Citizen Band, les coureurs recevront tous un bonnet de père

Noël avant de s’élan-cer pour la bonne cause puisque les bénéfices de la ma-nifestation seront re distribués à des

associations caritatives. Et puis ce n’est pas tous les jours qu’on voit un père Noël se promener en voiture décapotable !

Les jeunes élus se sont vus remettre une médaille lors de l’installation officielle du conseil municipal d’enfants.

N

ass

suivie d’un débat sur « Femmes et pau-vreté dans le monde » en présence de personnalités issues du monde associatif.

Le lundi 25 novembre, la Maison du développement économique accueillera Natacha Henry, membre de Gender Company, qui animera une conférence consacrée au sexisme dans les médias. La journée s’achèvera avec le vernis-

sage à 16 h de l’exposition « L’atelier de Karine Bracq », qui présentera le travail d’un groupe d’habitants autour des rap-ports femmes-hommes.

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DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013 N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE- 8 - - 9 -

événement

L’association Massada organise du 15 au 17 novembre l’Afri’doc Festival pour montrer une autre image de l’Afrique. Dix documentaires pour neuf pays seront à l’affiche au Studio 43 au Pôle Marine. Aurélie Leroy, trésorière de l’association, nous en dit plus.

Elle a été créée en février 2012 afin de

sensibiliser les habitants du Nord-Pas-de-Calais à la solidarité internationale et de promouvoir des projets allant dans ce sens. C’est ainsi que Massada vient tout juste de contribuer à l’aménagement d’un espace agricole autour d’un centre d’accueil pour enfants handicapés en Tunisie, afin qu’il puisse subvenir à ses besoins alimentaires.

Nous en avions le projet dès notre création mais c’est la Capitale régionale

qui nous a permis de le concrétiser. Le documentaire est le support idéal pour rendre compte de la réalité de ce conti-nent. Nous avons réalisé un micro-trottoir dans les rues de Dunkerque et malheu-reusement l’Afrique est encore trop sou-vent associée à l’idée de famine et de sous-développement, alors qu’elle recèle des facettes beaucoup plus positives.

Il y aura la céré-monie d’ouverture le samedi 15 à 19 h 30 où l’on dégustera en

musique des mets africains, un débat organisé le samedi 16 à 20 h 30 sur le thème « La culture, levier de développe-ment en Afrique », et la remise de trois prix le dimanche 17 à partir de 18 h 30.

Tarif : 1 € la séance ou 5 € le pass week-end. Réservations au Studio 43 ou au 06 01 09 75 64/06 18 32 62 85. Programme complet sur la page Facebook Association Massada.

Aurélie Leroy, l’Afrique autrement

Qui est Massada ?

Pourquoi un festival documentaire ?

Quels serontles temps fortsdu week-end ?

PAROLE D’ORGANISATRICE

PLUS D’INFOS SURwww.fracnpdc.fr.

Le futur com mence iciDe Marcel Duchamp à Gerhard

Richter, de Bruce Nauman à Oli-vier Mosset, d’Andy Warhol à Fabrice Hyber, partez à la décou-

verte de l’impressionnante collection du FRAC Nord-Pas de Calais à l’occasion de l’exposition inaugurale des nouveaux lo-caux de la structure en plein cœur du Grand Large. Avec une sélection d’œuvres emblématiques de l’art d’aujourd’hui réa-lisées par des artistes reconnus mais aus-si par des créateurs émergents, cette pre-mière exposition permettra au Fonds régional d’art contemporain de lever le voile sur ses espaces par le biais d’un ac-crochage jouant avec la transparence. L’art s’emparera ainsi de l’intégralité du bâti-ment - à l’intérieur mais aussi à l’extérieur, dans « la cathédrale » AP2 comme dans son jumeau de verre - et permettra au public

de se construire son propre parcours et de se promener autour des œuvres très libre-ment.

L’art, un témoin de l’histoire du monde

Art conceptuel, minimalisme ou encore design seront à l’honneur avec des œuvres qui toutes, à leur façon, explorent la ques-tion de l’homme au sein du monde. Pre-mier exemple : au premier étage, vous pourrez littéralement pénétrer dans l’œuvre de Latifa Echakhch, une pièce d’un bleu profond entièrement recouverte de feuilles de papier carbone aspergées d’alcool à brûler. Ce travail sur la mémoire fait réfé-rence à la jeunesse contestataire de 1968 qui utilisait le carbone pour reproduire et diffuser des tracts. L’œuvre apparaît alors

AU PROGRAMME DU WEEK-END INAUGURALPour célébrer dignement l’installation au cœur de son nouvel écrin, l’équipe du FRAC a imaginé une programmation où se mêleront découvertes, performances, concerts et ateliers. Les festivités débuteront en musique le samedi 16 novembre à 16 h avec une performance de Jeremy Deller interprétée par le Brass Band Nord Pas-de-Calais, tandis qu’à partir de 17 h le public pourra découvrir l’exposition mais aussi les réserves (sur réservation). Le lendemain, les portes ouvriront à 11 h pour de nouvelles visites du lieu en musique - sous la houlette des DJ de Dygytal Nayves -, et à 14 h l’association 59760 proposera une performance participative de danse hip-hop. Des vidéos provenant des collections du Musée portuaire seront projetées dans un container installé sur le parvis. Parcours de visite, ateliers proposés aux familles et interventions contées compléteront le programme.

comme un vestige d’une mémoire délavée d’un temps où l’engagement politique était vécu comme une religion… Le cinéma accueillera quant à lui « Élan et élégie », l’installation vidéo interactive de Lorena Zilleruelo qui évoque la vie des travailleurs, comme un clin d’œil aux Chantiers de France qui ont marqué l’histoire du quartier et des Dunkerquois. L’exposition fera aussi la part belle au de-sign - très largement représenté dans la collection - et à sa relation étroite avec l’art. Le forum, situé sous le toit, accueillera notamment « Copy Right (Colored Ver-sion) », l’intrigante installation du collectif Superflex composée de 80 chaises d’Arne Jacobsen recolorées et resculptées. En s’attaquant à ce classique du design, le collectif interroge la production de masse chère à la société de consommation. Der-

nier axe développé, celui de la relation entre le FRAC, les artistes et la ville. Les vidéos de Dmitri Makhomet, présentées sur le belvédère, dévoileront les étapes de création des œuvres commandées spéci-fiquement pour l’inauguration, tandis que l’espace salon dévoilera objets et albums photographiques remémorant les anciens chantiers navals. Plus que jamais, c’est ici, au nouveau FRAC, que le futur commence.

« Le futur commence ici », à partir du 16 novembre. FRAC Nord-Pas de Calais, 503 avenue des Bancs de Flandres. Tél. 03 28 65 84 20. Ouvert du mercredi au samedi de 12 h à 18 h et le dimanche de 12 h à 17 h. Entrée libre.

Lorena Zilleruelo, Élan et élégie, 2009.Production Studio des Arts Contemporains Le Fresnoy, 2009. Collection FRAC Nord-Pas de Calais © Julie Cohen

Superflex, Copy Right (Colored Version), 2007. Photo: The Aarhus Art Building / Jens Møller-Sørensen - Collection FRAC Nord-Pas de Calais © ADAGP 2013

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événement

DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013 N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE- 10 - - 11 -

C’ est une danse cash, sans fio-riture, exigeante et aérienne, mais aussi terriblement fun-ky ! Elle fait aujourd’hui partie

de notre quotidien : on la voit dans les pubs ou les émissions télévisées, sur les scènes de théâtre ou dans les maisons de quartier. Née à la fin des années 1970 dans les rues du Bronx à New York, la danse hip-hop va faire vibrer Dunkerque à coup de freeze, tricks, spin et foot work* à l’occasion du World Street Dance les 9 et 10 novembre au Kursaal.

au sol, et les trois formes de danse debout que sont le pop, le lock et le new style. Programmé pour la première fois à Dun-kerque, The World Street Dance est la compétition internationale de référence ! Combinant force physique et légèreté des mouvements, les breakeurs - comprenez les danseurs de hip-hop - enchaîneront donc les figures acrobatiques toutes plus impressionnantes les unes que les autres, que ce soit en solo ou en équipe au sein de battles* acharnés ! En prélude à cette manifestation, l’associa-tion Échange et Partage vous convie à une édition spéciale de « Dance with me » le mercredi 6 novembre. Trois workshops de danse (à 10 h, 14 h et 16 h 30) seront ainsi proposés aux breakeurs dans des endroits

atypiques du Dunkerquois avant la projec-tion d’un documentaire sur le thème de la place de la création dans la danse hip-hop de compétition à 20 h au Pôle Marine (gra-tuit). Le Casino de Dunkerque accueillera pour sa part, le jeudi 7 novembre à 21 h, la finale du Red Bull Beat It qui rassemble les meilleurs danseurs de France. Un avant-goût rythmé aux couleurs du World Street Dance.

* Freeze : positions statiques sur une ou plusieurs parties du corps ; tricks : enchaînement de freezes ; spin : tourner sur une partie du corps ; foot work : construction exécutée au sol avec les jambes ; battle : défi de danse.

Le monde du hip-hop réuni

Organisatrice de cet événement ex-ceptionnel, l’association grande- synthoise 59760 a réuni pour l’occasion la crème mondiale des danseurs de la discipline. Objectif : promouvoir les talents de la danse hip-hop et les arts urbains qui se développent aux quatre coins du globe, et offrir au public les émotions d’un cham-pionnat de danse d’envergure internatio-nale. Pendant deux jours, les délégations (composées de douze danseurs et de leur manager) de huit nations (Brésil, Corée du Sud, États-Unis, France, Japon, Maroc, Pays-Bas et Russie) vont s’affronter sous l’œil aiguisé d’un jury d’experts. Accompa-gnés en live par un DJ, les danseurs livre-ront un show fabuleux dans quatre caté-gories : le break, qui propose des figures

Imaginée par Alain Mingam, journaliste et photographe, l’ex-position « Révolutions arabes :l’épreuve du temps » présente

du 6 novembre au 16 décembre au Dépoland une grande rétrospective des débuts du formidable mouvement de contestation qui secoue les pays arabes depuis décembre 2011. Ces révolutions en marche méritent un état des lieux, du fait des confrontations sanglantes qui se sont déroulées du Caire à Tunis, et de la guerre civile qui persiste aujourd’hui en Syrie.204 photographies extraites des meil-leurs reportages réalisés durant ces trois dernières années par des photographes arabes et occidentaux mettent ici en valeur ces héros ordinaires, des femmes et des hommes qui ont lutté contre les

Retour sur les révolutions arabes

RETROUVEZ LES DATES ETHORAIRES DES CONFÉRENCES SURwww.dunkerque-culture2013.fr.

ProgrammeSamedi et dimanche dès 15 h, un village animations ouvert à tous présentera les nouveaux talents de l’art urbain : stylisme, graff, DJing… Des battles amateurs, juniors et Bgirl y seront organisés tout l’après-midi, ainsi que des initiations, des master class et autres rencontres choré-graphiques. Entrée : 5 €.À 20 h, place à la compétition officielle avec les huit nations qui s’affronteront durant les deux jours dans les catégories chorégraphie, solo break (figures acroba-tiques au sol), solo pop (danse debout alliant robotique et ondulation), battle break en équipe (six danseurs), solo new style (danse actuelle inspirée des danses debout) et solo lock (danse debout avec attitude funky). Entrée : 10 €. Plus d’infos sur la page Facebook du World Street Dance. à Dunkerque

EXPOSITION

Des conférences de qualitéEn marge de l’exposition, des visites péda-gogiques avec les lycéens et les étudiants ainsi qu’une série de rencontres avec le public seront programmées. Trois confé-rences d’envergure seront notamment proposées : Alain Genestar, directeur de Polka Magazine, Bernard Guetta, édito-rialiste à France Inter, Edwy Plenel, direc-teur-fondateur de Mediapart, Jean-Pierre Perrin, grand reporter à Libération, et Julien Pain, rédacteur en chef du magazine télévisé « Les Observateurs », viendront débattre sur le traitement médiatique des révolutions arabes ; Hala Kodmani, journa-liste franco-syrienne, Ghada El-Wakil, écri-vain et journaliste égyptienne, Soizic Dollet, directrice de la recherche Moyen-Orient au sein de l’ONG Reporters sans frontières, Philippa Neeve, experte au-

près de l’ONU en matière d’assistance électorale, et Claude Guibal, grand repor-ter, journaliste à France Culture, évoque-ront ensemble les femmes et les révolu-tions. Enfin, un hommage sera rendu aux grands reporters de guerre disparus ou actuellement retenus en otage, en pré-sence de Guilaine Chenu et Françoise Joly, journalistes de l’émission « Envoyé Spécial ».

Exposition ouverte du mardi au vendredi de 10 h à 19 h et les samedi et dimanche de 14 h à 19 h. Entrée libre.

dictatures en place. Plus qu’un simple bilan des révolutions les plus marquantes de ce début de siècle, l’exposition fait également le point sur les conséquences de l’immigration, l’importance des ré-seaux sociaux et d’Internet, et présente une chronologie complète des révolu-tions (Tunisie, Égypte, Bahreïn, Yémen, Libye, Syrie). Une série de documen-taires et des émissions de référence, avec notamment un hommage à Gilles Jacquier et aux autres reporters tués dans l’exercice de leur métier, com-plètent l’événement.

Les rebelles fuient sous le feu de

l’armée libyenne, le 11 mars 2011.

Ce clichéa remporté

le premier prix du World Press dans

la catégorie photo.©.Yuri Kozyrev Noor

images.

Une centaine de danseurs sont attendus les 9 et 10 novembre au Kursaal.© HomardPayette

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N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE - 13 -

Rendre l’art accessible à tous en le plaçant au cœur de la vie et de la ville.

citéDOSSIER

DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013- 12 -

Le nouvel écrin du FRAC au Grand LargeLe nouveau Fonds régional d’art contemporain ouvrira ses portes les 16 et 17 novembre. Entre terre et mer, entre passé et avenir, ce lieu de référence en matière d’art contemporain s’est installé sur le site des anciens Chantiers de France. Dunkerque magazine vous dévoile en avant-première les dessous d’une structure pas comme les autres.

« L’art est simplement la preuve d’une vie pleinement vécue. » Cette citation de Scott King placardée sur la façade du nouveau bâtiment résume à elle

seule le projet de la structure. Rendre l’art accessible à tous en le plaçant au cœur de la vie et de la ville, voilà l’ambition de l’équipe du Fonds régional d’art contemporain. Ce n’est donc pas un hasard si la « maison ou-verte » dédiée à l’art d’aujourd’hui va prendre ses quartiers au Grand Large et plus préci-sément aux côtés de l’ancien atelier de pré-fabrication n°2, surnommé « la cathédrale », ultime vestige de la grande époque de la construction navale dans la cité de Jean Bart. Depuis son arrivée à Dunkerque en 1996, le FRAC Nord-Pas de Calais n’a cessé de mener à bien ses deux missions princi-

pales : constituer une collection d’art contemporain de niveau international en achetant et en commandant des œuvres aux artistes actuels, et diffuser ce fonds par le biais d’expositions et de prêts en France comme à l’étranger. S’ajoute à cela une politique de médiation forte pour conquérir un public le plus large possible. Situé au carrefour de l’Eurorégion, le FRAC contribuera au rayonnement du Nord-Pas-de-Calais au-delà de ses frontières .La collection composée de 1 500 pièces quittera les locaux de l’ancien hôpital de Rosendaël, devenus trop exigus, pour re-joindre son nouveau quartier à deux pas de la mer. Son écrin, un volume d’une surface de 9 300 m2 divisé en six niveaux, est pro-tégé par une enveloppe légère, transparente

et isolante. Adossé à l’AP2, il permettra de stocker les collections et de les présenter dans un cadre idéal, spacieux et ouvert sur les quatre éléments. D’un montant de 15 millions d’euros, l’équipement a été finan-cé à part égale par l’État, la Région et la Communauté urbaine.

Une maison ouverte à tous

Ce nouveau FRAC a été conçu comme une maison aux espaces ouverts que le public pourra investir comme il le souhaite. Les grands plateaux libres de toutes parois sont propices à la déambulation entre les œuvres installées à tous les étages, leur offrant une nouvelle visibilité. Au rez-de-chaussée, on pourra prendre un verre et échanger au

cœur de l’espace « café » dans un mobilier pour le moins graphique et coloré comman-dé aux designers Lang et Baumann, tandis qu’au premier étage le « stu-dio » accueillera des ateliers de médiation et incitera les visiteurs à se réunir autour d’activités créatives. À côté, le « salon » meublé par l’artiste Matthew Darbyshire servira de cadre à des événements liant art et design. Au niveau supérieur, le « cinéma » diffusera des œuvres vidéo issues des collections. Les projets menés en région seront montrés dans l’es-pace « vitrine », et le « labo » abritera un centre de documentation ouvert à tous sur rendez-vous. Il vous faudra encore gravir un étage

pour atteindre le « forum », véritable cœur de cette grande demeure : une étonnante salle de 600 m2 aux proportions magistrales, lu-

mineuse et propice à la pré-sentation de pièces monu-mentales. Au dernier étage, le « belvédère » offre une vue imprenable sur les installa-tions du forum mais aussi sur la mer du Nord et sur le port, du phare aux gâbles voisins en passant par les bateaux du

port de plaisance. Situé sous les toits, ce point culminant servira lui aussi d’espace d’exposition atypique.L’art investira tout le bâtiment, à l’intérieur mais aussi à l’extérieur. Outre l’installation de Scott King en lettres roses éclairées sur

Avec le nouveau FRAC, l’art investira le quartier du Grand Large. © Jean-François Leca-CUD

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DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013 N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE - 14 - - 15 -

citéDOSSIER

la façade - tirée d’une chanson du groupe The Dead Boys -, les visiteurs seront accueil-lis par « Do you know », une œuvre sonore d’Otto Berchem. Diffusée en permanence, elle interroge les visiteurs en trois langues - français, anglais et néerlandais - tout en énu-mérant les noms de tous les artistes de la collection. La canadienne Angela Bulloch a quant à elle été invitée à créer une installa-tion in situ en lien avec le bâtiment AP2 et son histoire. « Blowing in the wind » traduira le sens du vent par des calques de lumière de couleur changeante selon les heures de la journée : une référence poétique aux chantiers qui ont rythmé la ville durant des décennies et, une fois encore, un mariage parfait entre passé et avenir.

La médiation au cœur du projet

« Cette structure, nous allons l’habiter en-semble », promet Hilde Teerlinck, directrice de la structure. « Chaque visiteur aura la li-berté de venir passer une heure, un après-midi, voire une journée dans les salles d’exposition, mais aussi sur la terrasse pano-ramique du belvédère ou dans le café. » Côté sensibilisation, une équipe de média-teurs accueillera le public au quotidien et des visites guidées seront mises en place chaque week-end. Ces temps d’échange permettront de comprendre peintures, objets design, vidéos et autres installations, avec une col-

lection qui est un outil merveilleux pour parler de la société et de la place de l’homme au sein du monde.Cinq parcours seront proposés sous forme de livrets disponibles à l’accueil : le choix des anciens des chantiers navals, celui des Papil-lons Blancs, un parcours famille, les œuvres choisies par le régisseur et le top 10 des immanquables donneront des clés pour par-tir à la découverte des œuvres avec un regard neuf et parfois insolite. Seront également reconduits « Les Jeudis du FRAC », des rendez-vous mensuels dont le but est de déchiffrer les arcanes de l’art contemporain et de com-prendre le travail des artistes tout en luttant contre les idées reçues. Le public scolaire sera lui aussi au cœur du projet de médiation .Après l’exposition inaugurale « Le Futur com-mence ici », présentée jusqu’en avril (voir ru-brique Événement), le projet suivant sera consacré à la relève de l’art contemporain et à ses artistes émergents. Place sera ensuite faite à l’art américain, avant de dédier un grand événement à la littérature. Dans le sil-lage de Bilbao et de son musée Guggenheim, de la Tate Modern de Londres, Dunkerque peut désormais se targuer d’être une nouvelle place forte de l’art contemporain.

Nous avons été impres-sionnés par l’architecture et le potentiel de l’AP2, au point qu’il aurait été

dommage de casser cet incroyable volume en y créant des étages. Puisque le terrain était disponible, nous avons eu l’idée de construire un double qui préserve l’original.

Nous avons conçu un bâtiment similaire en taille mais avec une architecture plus légère

et plus contemporaine. Ce jumeau autonome, dont la double enveloppe est très performante énergétiquement, est très efficace en termes de logistique, notamment au niveau du stockage des œuvres.

La transparence est avant tout synonyme d’ouverture, et ce que

l’on soit à l’intérieur ou à l’extérieur du bâtiment. Elle offre également un contraste intéressant avec le béton de l’AP2. Cette transparence, on la retrouve aussi à l’intérieur du bâtiment, où quasiment toutes les salles sont modulables et laissent entrer la lumière naturelle.

Le premier étage est doté d’une rue couverte offrant une vue d’en-semble sur l’intérieur des deux structures jumelles.

Elle se prolongera hors du bâtiment par une passerelle de 300 mètres de long qui surplom-bera le canal exutoire pour relier le FRAC à la digue des Alliés. Elle a été conçue par le cabinet Brigit de Kosmi Architecte et devrait entrer en service en mars 2015. Les travaux débuteront en janvier prochain.

PAROLE D’ARCHITECTE

UNE PROGRAMMATION DE QUALITÉ À « LA CATHÉDRALE »La Ville assurera la gestion du bâtiment AP2 afin d’en faire « un lieu de pratique culturelle et artistique en totale résonance avec l’activité du FRAC », explique Bruno Cooren, directeur du service culture et relations internationales. Y seront notamment organisés, pour la plus grande diversité des publics, stages, spectacles, ateliers de pratique artistique, expositions, et ce dans un souci d’inventivité, de création, d’expérimentation et de développement durable. « Le comité de programmation veillera également à la qualité et à l’accessibilité des activités menées dans ce lieu. »

Anne Lacaton, « Un bâtiment fonctionnel au service de l’œuvre »

L’école municipale d’arts plastiques (EMAP) sera associée au fonctionnement du nouveau FRAC en investissant, au premier étage, un espace ouvert de 200 m2

dénommé le « studio ». Il accueillera 90 enfants et adolescents répartis en trois groupes d’âge le samedi de 13 h 30 à 18 h. « Il ne s’agit pas d’une simple délo-calisation », précise Nadine Bertora, responsable de l’EMAP. « Les élèves profiteront des expositions présentées dans la cathédrale de verre, à commencer par la première d’entre elles « Le Futur commence ici ». » Ces ateliers d’arts plastiques qui associent peinture, vidéo, photographie, dessin et volume s’appuieront tout particulièrement sur deux œuvres d’Andy Warhol et de Latifa Echakhch.Rappelons que l’EMAP compte quelque 400 élèves âgés de 5 à 88 ans, inscrits à un ou plusieurs des 45 cours proposés dans ses locaux de la rue du Jeu de Paume à Dunkerque-Centre. Tél. 03 28 66 15 60

Un partenariat avec l’école municipale d’arts plastiques

PLUS D’INFOS SURwww.fracnpdc.fr

FRAC Nord-Pas de Calais, 503 avenue des Bancs de Flandres. Tél. 03 28 65 84 20. Ouvert du mercredi au samedi de 12 h à 18 h et le dimanche de 12 h à 17 h. Entrée libre.

Comment avez-vous pensé le nouveau bâtiment ?

Pourquoi le choix de la transparence ?

Qu’en est-il de la passerelle qui reliera le FRAC à la digue ?

Pourquoi avez-vous créé un jumeau à « la cathédrale » ?

Une rue intérieure qui assure la liaison entre ancien et contemporain.

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© Philippe Ruault - Lacaton & Vassal.

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DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013 N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE- 16 - - 17 -

citéVIABILITÉ HIVERNALE

Opérationnel du 18 novembre au 17 mars, le plan de viabilité hivernal éta-bli par la Ville pré-voit une mobilisa-tion en moyens humains et maté-riels, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 en cas d’intempéries. Les personnels des services tech-niques de la direction de l’aménagement urbain, en partenariat avec les équipes de la CUD, se tiennent prêts à intervenir avec saleuses et déneigeuses pour trai-ter en priorité les principaux axes de circulation, voies de bus et grands bou-levards. Quant aux équipes techniques de quartier, elles prennent en charge le déneigement et le salage des abords des bâtiments municipaux : mairies, écoles, crèches, piscines… Au total, ce sont

110 agents municipaux mobilisés en cas de fortes intempéries, aidés dans

leur tâche par 3 saleuses et 3 déneigeuses. La Ville

rappelle toutefois que le déblaiement des trottoirs de-vant les habitations incombe aux riverains, qu’ils soient pro-

priétaires, locataires ou com-merçants. Ainsi, chaque habitant a

l’obligation, conformément aux prescrip-tions des arrêtés municipaux 98/1312 et 2010/4885, de dégager un passage devant chez lui en déblayant la neige puis en répandant du sel. Chaque rive-rain se doit également de veiller à ce que les bouches d’égout (avaloirs) soient dégagées. En période hivernale, la sécurité pié-tonne de chacun est donc bien l’affaire de tous, collectivités comme citoyens.

citéactus

DUNKERQUE EN FÊTES

Devant le succès populaire rencontré en 2011, la ville de Dunkerque programme à nouveau cette année la grande parade de Noël . Vedettes des animations de « Dunkerque en fêtes », les magnifiques chars de la société Twice vous donnent rendez-vous le dimanche 15 décembre à partir de 17 h 30 pour un spectacle féerique d’une durée de 1 heure 30. Une parade unique en France cette année encore et deux fois plus riche : 19 tableaux et plus de 150 figurants et comédiens composeront un défilé flamboyant en centre-ville. D’ores et déjà à pied d’œuvre, les services municipaux de l’animation, de la police et de l’aménagement urbain achèvent de vous concocter un moment inoubliable au cœur des fêtes de fin d’année…

Cap sur la santé et le Festival de l’enfance et de la petite enfance ne feront désormais plus qu’un les 16 et 17 novembre au Kur-

saal. Les deux manifestations organisées jadis séparément tous les deux ans par-tagent désormais le même objectif d’une éducation à la santé globale et du déve-loppement harmonieux de l’enfant. Hor-mis cet événement mis sur pied avec le concours de nombreuses associations et le soutien financier de la Caisse primaire d’assurance maladie des Flandres, de l’Union des mutuelles de Dunkerque et de l’Union régionale de la mutualité française, la Ville mène une action continue en ma-tière de prévention, tant auprès des en-fants que des adolescents. C’est ainsi que ses 17 éducateurs sportifs interviennent chaque jour de classe, aux côtés des professeurs des écoles, auprès des élèves de 25 écoles élémentaires publiques et privées. Ces séances d’éduca-tion physique et spor-tive (EPS) se déroulent dans 25 équipements municipaux mis gracieu-sement à disposition : piscines, salles de sport, stades, patinoire, ten-nis… Outre le fait qu’elles font partie inté-grante du programme de l’Education natio-nale, elles permettent également de dresser des passerelles vers les clubs ou à tout le moins vers le dispositif Sport Pass mis en place par la Ville hors temps scolaire.

Pour une alimentation équilibréeLe temps du repas offre lui aussi un mo-ment privilégié pour parler santé à 2 800 demi-pensionnaires et leur inculquer quelques bonnes habitudes susceptibles de les aider à la préserver. Des semaines à thème sont ainsi régulièrement organi-

FESTIVAL

La santé, un bien à préserver dès les jeunes années

sées dans les r e s t au r an t s scolaires, qu’il s’agisse de la Semaine du goût

en octobre, la Fraîch’attitude en juin autour de la consommation de fruits et légumes, le Printemps bio, sans oublier les déjeu-ners sportifs au cours desquels des ath-lètes professionnels partagent un repas avec les enfants tout en leur vantant les bienfaits d’une alimentation équilibrée et variée indispensable à leur pratique à haut niveau. À signaler qu’un effort particulier sera consenti au cours de cette année scolaire en faveur du fromage avec des opérations spéciales de dégustation pro-grammées en octobre, mars et mai. Les services municipaux accompagnent éga-

lement des projets développés dans les écoles, soit en temps scolaire par l’ensei-gnant, soit après la classe au sein des gar-deries périscolaires ou parfois les deux à la fois. Il en a été ainsi ces derniers mois dans les écoles maternelles du Parc à Malo et Savary à Rosendaël, où les enfants ont cultivé des légumes anciens, constitué un carnet de recettes de soupe et bénéficié de dégustations maison. À Petite-Synthe, la Ville s’est associée à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) afin de pro-mouvoir le brossage des dents auprès des CP et CE2. Quant aux conseils municipaux d’enfants, ils ne demeurent pas en reste, à l’image de celui de Rosendaël qui a monté une exposition pour prévenir l’abus des écrans : télévision, ordinateur, télé-phone portable, console de jeux…

La Ville s’appuie également sur l’action de la Maison de promotion de la santé (MPS), la seule association en la matière agréée par l’Éducation nationale. La MPS, et c’est unique dans la région Nord-Pas-de-Calais, met du matériel pédagogique (1) gratuite-ment à la disposition de tous les ensei-gnants, de la maternelle au lycée. Adapté à tous les âges, il développe des théma-tiques aussi variées que l’alimentation et l’hygiène corporelle. La MPS intervient également de manière ludique directe-ment dans les classes en adaptant son discours et ses thématiques à l’âge de l’auditoire.

(1) Maison de promotion de la santé, rue Saint-Gilles à Dunkerque-Centre. Tél. 03 28 66 34 73.

IL ÉTAIT UNE FOIS MON CORPS…Le Festival enfance et Cap sur la santé mettront à l’honneur le corps humain de manière ludique les 16 et 17 novembre de 10 h à 18 h 30 au Kursaal à travers un riche programme d’ateliers-jeux, ciné-goûters, expositions, spectacles et débats ouverts à tous les âges. On y évoquera pêle-mêle la maternité, bébé, le souffle, la mémoire, le cycle de la vie, l’environnement intérieur, le bien manger, le refus, les addictions, le sport… Entrée libre. Inscriptions gratuites aux conférences et ateliers à la direction de l’enfance et de la jeunesse au 03 28 26 29 60.

PROGRAMME COMPLET SURwww.ville-dunkerque.fr

La grande parade de Noël !

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Agir ensemble contre la neige et le verglas

17 éducateurs sportifs mobilisés quotidiennement pour la pratique du sport à l’école.

Des repas équilibrés pour être en forme toute la journée.

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DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013 N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE- 18 - - 19 -

citéGROUPE SOCIALISTE ET APPARENTÉS

expression des conseillers municipaux Conformément à la loi du 27 février 2002, « un espace est réservé dans le bulletin municipal à l’expression des conseillers municipaux ».

ÉLUS MOUVEMENT RÉPUBLICAIN ET CITOYEN

ÉLUS EUROPE ÉCOLOGIE « LES VERTS »

ÉLUS COMMUNISTES

ÉLUS MOUVEMENT DES PROGRESSISTES

La mobilité au service de la métamorphose urbaineEn août 2012, le centre-ville de Dunkerque est entré dans une nou-velle ère, conscient que l’avenir du cœur d’agglomération se jouera avec moins de « voiture » et plus de mobilité. À l’image des grandes villes françaises - et plus largement des grandes villes d’Europe du Nord -, les conditions d’accès et de déplacement dans le centre-ville ont été redéfinies.Aujourd’hui, c’est une nouvelle étape qui est engagée à l’échelle de la Communauté urbaine de Dunkerque. Après plus de deux années d’études et de concertation, la Communauté urbaine a défini et accepté à l’unanimité lors du conseil communautaire du 17 octobre dernier les bases d’une nouvelle politique de mobilité qui, en plus de déployer un nouveau réseau de transport performant, participera à la structuration et l’aménagement de notre territoire.Le réseau actuel de transport, devenu obsolète et inadapté, sera complè-tement revu pour offrir une desserte de qualité des différentes polarités, des différents quartiers et des différentes communes de l’agglomération. Ce nouveau réseau (bus ou/et tram, la solution doit encore être étudiée) devra répondre plus efficacement aux besoins des habitants et des usa-gers. Dans le cadre de la mise en oeuvre du transport à haut niveau de service, la Communauté urbaine de Dunkerque réexaminera sa politique tarifaire en intégrant les avantages et les inconvénients des différentes solutions, y compris celle de la gratuité, sans distinction...Autour de ce nouveau réseau s’engagera également une restructuration urbaine. Les secteurs des gares et le long des axes structurants seront privilégiés pour y accroître la densité urbaine, les activités économiques (tertiaires) et les services.Les voiries et les espaces publics aux abords de ce nouveau réseau de transport seront progressivement aménagés et requalifiés. L’accent sera mis sur un meilleur partage de l’espace entre les différents modes de déplacement (transports collectifs, voitures, vélos et piétons) et sur une végétalisation accrue de ces secteurs.Les solutions alternatives de déplacements (co-voiturage, auto-partage, parkings-relais, dk’vélo, etc.) seront, elles aussi, développées et les efforts en faveur de la pratique du vélo seront renforcés (objectif de 220 kilo-mètres d’aménagements cyclables d’ici six ans, développement des parcs à vélos couverts et protégés, extension du dispositif dk’vélo, apai-sement du trafic dans les quartiers, etc.).

ÉLUS RADICAUX DE GAUCHE

ÉLUS LES ALTERNATIFS

Pour contact : www.claudenicolet.fr.

Contact Salim Drai : e-mail : [email protected],tél. +33 (0) 652 141 256 Site Internet : http://www.mouvementunitaire.fr

Vous pouvez aussi nous contacter par mail à l’adresse suivante : [email protected]

Pour contact : Jacques Willem, Résidence Guynemer, 2 rue Jean Delvallez, 59140 Dunkerque.

67 rue de l’Amiral Ronarc’h, Dunkerque - Tél. 03 28 66 33 22.Fax 03 28 66 16 - http://dunkerque.gauchepopulaire.fr/ - [email protected]

Les élus écologistes : Louardi Boughedada, Géry Champagne, André Deboudt, Claudine Ducellier, Agnès Evrard, Marcel Lefevre, Jacqueline Poignant. http://www.eluseelv.flandremaritime.fr - 27 rue du Maréchal French - 59140 Dunkerque - 03 28 26 59 78.

Pour une fi scalité juste au service de tous !Un sentiment profond d’injustice fiscale est ressenti par les citoyens dans un contexte de crise économique où de nombreux sacrifices sont deman-dés au plus grand nombre, tandis que les plus fortunés bénéficient de multiples avantages fiscaux et de possibilités de contourner la législation à leur profit. Pourtant, la fiscalité apparaît être un levier essentiel pour améliorer l’effica-cité économique et la justice sociale.Dans un contexte de chômage aggravé et de pouvoir d’achat en berne, le gel du barème de l’impôt sur le revenu conduit à ce que plus d’un million de foyers fiscaux supplémentaires soient devenus imposables en 2013, entraînant la perte de la prime pour l’emploi et la fin de l’exonération de la taxe d’habitation et, pour les plus fragiles, la redevance audiovisuelle.Certes, face au mécontentement, le Premier ministre s’est engagé à réin-dexer le barème de l’impôt sur le revenu et à revaloriser la décote pour les plus modestes en 2014. Même si l’on est encore loin du compte, n’aurait-il

Les Écologistes solidairesEELV condamne fermement l’expulsion et les conditions indignes de l’arrestation de la famille DibraniEELV tient à exprimer sa colère et son incompréhension suite à l’expulsion de la famille Dibrani, et en particulier face aux conditions d’arrestation d’une des six enfants, Leonarda, élève de 3e à Pontarlier.L’expulsion d’enfants scolarisés est devenue courante. À Paris, à Belfort, à Rodez, depuis le début du mois d’octobre, on a expulsé des lycéens, des enfants de 3 et 5 ans, des familles dont les enfants sont scolarisés. Autant de gens transformés en données statistiques. À la fin de l’année, le mi-nistre de l’Intérieur annoncera fièrement avoir expulsé plus d’étrangers en situation irrégulière que l’année précédente, avoir renvoyé en Europe de l’Est plus de Roms que le gouvernement précédent.EELV dénonce ces agissements et attend de l’enquête administrative déci-dée aujourd’hui par le gouvernement des explications sur le déroulement et les conditions de l’arrestation de Leonarda. Les responsables ne devront pas manquer d’être sanctionnés.Trop c’est trop ! Halte à la stigmatisation des RomsCes dernières semaines, des représentants politiques de tous les bords se sont lancés dans une surenchère dans la mise à l’index de la commu-nauté rom : « overdose », « citoyens harcelés par les Roms »… certains vont jusqu’à légitimer par avance les gestes de violence de leurs administrés qui « commettraient l’irréparable ».EELV condamne fermement les propos du ministre de l’Intérieur qui ren-forcent la stigmatisation d’une communauté discriminée et portent atteinte à la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne ; EELV, toujours aussi étonné que le Ministère de l’Intérieur gère seul un dossier de nature interministérielle, souhaite que l’État renforce les actions définies dans la stratégie nationale d’inclusion des Roms, notamment en termes de scolari-sation des enfants roms, d’accès au marché du travail et au logement.

À la veille des vacances scolaires, il peut être bon d’être positif en cette période où il est de bon ton de tout critiquer. Il paraît que les centenaires ont une qualité commune : ils ont toujours été optimistes. Si on regardait le positif dans ces derniers temps à Dunkerque et ses environs. De grands projets sont en route sur le territoire :Le chantier du terminal méthanier, acquis de haute lutte, est un des plus grands chantiers mis en œuvre en France ces dernières années. L’arrivée du terminal méthanier confirme notre port comme pôle énergétique majeur en Europe. La réalisation du projet génère 3,5 millions d’heures de travail et crée 1 200 emplois au pic du chantier. Une fois achevé, le terminal méthanier emploiera 60 personnes pour son exploitation et plus d’une centaine en emplois directs dans le domaine des services. Le trafic du port de Dunkerque augmentera, dès la mise en service du ter-minal, de 7 %. Quant aux recettes fiscales à destination des collectivités locales, elles seront de l’ordre de 20 millions d’euros chaque année. Des entreprises s’implanteront également afin de profiter de l’activité du ter-minal méthanier, c’est autant de nouvelles perspectives d’emploi et de richesse pour le territoire.Alors qu’on ne parle qu’en termes négatifs d’ArcelorMittal, l’annonce est tombée tout récemment d’investissements sur le site dunkerquois. Le nouvel investissement de 92 millions d’euros d’ArcelorMittal garantit des emplois pour les 15 à 20 prochaines années.Les nombreux équipements culturels et sportifs (Le FRAC, la Halle aux sucres, le Théâtre, la piscine Paul Asseman) font travailler les entreprises locales, relancent l’économie locale et par ailleurs améliorent la qualité de vie de nos concitoyens.Alors regardons toute l’actualité avec une vision positive et vivons vieux et en bonne santé pour en profiter au maximum.

« Du local au national, l’idéologie politique des fronts est dangereuse pour notre République ! Dites NON aux fronts ! »D’après une table ronde en 2013 avec l’historien Laurent Joly, chargé de recherche au CNRS, auteur notamment d’une biographie de Xavier Vallat, « Le commissaire aux questions juives ».Pourquoi, aujourd’hui, certains électeurs de droite et de gauche qui sem-blaient vaccinés contre le FN en viennent à s’interroger pour savoir s’ils ne devront pas aller jusqu’à voter pour Marine Le Pen ? Marine Le Pen lève l’hypothèque de l’antisémitisme, pour permettre à des électeurs d’assumer le fait de soutenir le Front national. Certains expliquent que le FN a fondamentalement changé. Marine Le Pen surfe sur les thèmes de la droite classique. Ce qu’il faut regarder, c’est le programme, et au final celui-ci a peu changé. Elle abandonne l’antisémitisme, elle revendique le drapeau tricolore et La Marseillaise, la laïcité et la lutte contre la mondia-lisation et la défense du peuple de France. Si le FN prenait le pouvoir, on aurait un air du temps mesquin qui normaliserait les pratiques ségréga-tives et la ségrégation administrative comme autrefois vis-à-vis des Juifs. Le Mouvement Progressiste (MUP) s’oppose contre le populisme poli-tique et le nationalisme ou le localisme zélé de tous bords. Gare à ceux qui ne servent que la haine au cœur et non pas l’intérêt général !Agir et être utile avec vous pour l’avenir de Dunkerque ! J’adhère : http ://www.mouvementunitaire.fr/images/stories/Adhsion_2012.doc

Réindustrialiser : un devoir patriotique majeurNous vivons une période paradoxale, dans notre région en général et sur le littoral dunkerquois en particulier. Nous sommes ceux qui connaissons le plus de destruction d’emplois, et nous sommes chaque jour confron-tés à cette situation ; mais nous sommes également ceux qui connais-sons le plus de création d’emplois.C’est là l’illustration évidente de ce moment de crise qui illustre dans le même temps la transformation profonde de notre économie. De très nombreuses inquiétudes existent, il suffit de penser actuellement à la situation de Valdunes-Ascométal . Mais nous souhaitons mettre en lu-mière également ce qui fait la force de notre territoire. Plusieurs exemples font sens notamment dans l’industrie à laquelle nous sommes très atta-chés. ArcelorMittal, terminal méthanier, projet INNOCOLD, centrale nu-cléaire de Gravelines, Grand port maritime de Dunkerque... Des milliards d’euros d’investissement sont en cours et annoncés. Dunkerque va de l’avant et croit en son avenir.L’industrie nous le savons, crée les emplois et elle crée les services. Il n’y a pas de service sans industrie. Par ailleurs c’est l’industrie qui tire les salaires vers le haut, en particulier les grands groupes. Toutes les études vont dans ce sens, ce qui explique que le salaire médian sur le littoral

pas pu le faire un an auparavant ? Car c’est maintenant que les familles rencontrent les difficultés !

dunkerquois est plus élevé que celui de la moyenne régionale et connait une hausse de 39 % ces dix dernières années. Nous le savons nous sommes face à un défi majeur et paradoxal : à la fois augmenter les sa-laires pour relancer la demande, à condition que cela renforce la produc-tion nationale sinon nous financerions la production étrangère accentuant les délocalisations. Il faut donc réindustrialiser, c’est une question qui dé-termine tout, c’est un devoir patriotique majeur tout simplement.

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DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013 N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE- 20 - - 21 -

citéexpression des conseillers municipaux

cité permanences des adjointssur rendez-vous

• Alain Vanwaefelghem (Premier adjoint, finances) : 03 28 26 27 77.• Gracienne Damman (Relations internationales) : 03 28 26 26 45.• François Liber (Santé, prévention) : 03 28 26 26 45.• Joëlle Crockey (Éducation, petite enfance, sports) : 03 28 26 27 61.• Marianne Nouveau (Culture, lecture publique) : 03 28 26 26 45.• Vincent Leignel (Urbanisme) : 03 28 26 26 18.• Marie-Noëlle Loger (Animation, Fêtes) : 03 28 26 27 21.• Zoë Carré (Promotion de l’égalité et des Droits de l’Homme, lutte contre les discriminations) : 03 28 26 25 99.• Claude Nicolet (Aide au développement) : 03 28 26 27 77.• Anne-Marie Dubreucq (Qualité du Service public, observatoire du pouvoir d’achat) : 03 28 26 27 77.• Daniel Lemang (Démocratie locale, débat de société, rapporteur du budget) : 03 28 26 27 21.

03 28 26 26 20 - 03 28 26 26 22 ou 03 28 26 26 84.

• Marcel Lefèvre (Écologie urbaine, voirie et éclairage public).• Wulfran Despicht (Affaires sociales, logement et politique foncière) : 03 28 26 25 89.• Salim Draï (Nouvelles technologies de l’information et de la communication).• Marie Fabre (Insertion).• Philippe Waghemacker (Citoyenneté, affaires militaires, anciens combattants, sécurité publique).• Jacques Willem (Marchés publics)• Jeanne Becquet (État civil, commissions de sécurité et d’accessibilité).• Claudine Ducellier (Déplacements urbains).• Jo Dairin (Affaires économiques et portuaires, professions libérales, artisanat et commerce).• Bernard Dormaël (Jeunesse et vie étudiante, enseignement supérieur).• Louardi Boughedada (Politique de la ville et rénovation urbaine).

• Fabrice Baert (Animation des personnes âgées) : 03 28 58 87 31.

HÔTEL DE VILLE

MAISON DE L’ARMATEUR

CCAS

LA MISSION DES ÉLUS SURwww.ville-dunkerque.fr

ÉLUS « ENSEMBLE POUR DUNKERQUE »

ÉLUS « DUNKERQUE, DEMAIN, AVEC VOUS »

ÉLUS « LE DÉFI DUNKERQUOIS »

ÉLUS « LUTTE OUVRIÈRE »

Jacques Volant : 06 13 56 19 78blog : http : // jacques-volant.blogspot.com/

Ph. Eymery : 10 rue Jean Bart - 59140 Dunkerque. www.defi-dunkerquois.com

Édith Varet, Pierre Yana, Conseillers municipaux du MoDem 33/35 rue des Sœurs Blanches, 59140 Dunkerque - Tél. 06 10 26 26 05. www.pierreyana.fr

« Ensemble pour Dunkerque », Jacqueline Gabant, Daniel Thienpoent, Laurence Wattre, 11 place du Palais de Justice, 59140 Dunkerque. Tél. 06 08 61 85 23.

L’immigration clandestineLa polémique autour de l’expulsion de la jeune Leonarda relance le dé-bat de l’immigration. Cette jeune fille cristallise les interrogations liées à l’intégration des immi-grés et en particulier celles que suscite l’immigration clandestine.Avant cette affaire, la disparition dramatique de plusieurs dizaines de femmes, d’hommes et d’enfants embarqués sur des rafiots de fortune après avoir payé très cher leur voyage nous a bouleversés ; et tout indi-vidu normalement constitué ne peut rester insensible à cette misère aux portes de notre pays.Évidemment, la France ne peut, à elle seule, résoudre ce problème et c’est à l’Europe de prendre ses responsabilités.Les pays ne sont pas égaux devant les problèmes d’immigration clandes-tine car c’est souvent du cœur même de la Communauté européenne qu’arrivent ces hommes et ces femmes.En France, pays des droits de l’homme, bien des moyens ont été mis en place - par tous les gouvernements - mais dans le cas présent, le père de Leonarda avait montré qu’il refusait de s’intégrer dans notre pays, re-fusant de travailler et ayant même été condamné après avoir commis plusieurs larcins. Alors oui à la solidarité, mais non au manque de respect de nos institu-tions. D’autant que l’immigration clandestine dessert au premier chef les immigrés bien intégrés !Et pourtant, « tout va très bien Madame la Marquise » pour M. Placé, élu sénateur grâce à l’union de la gauche plurielle.M. Placé, sénateur écologiste, encourage les jeunes lycéens à manifester contre la décision du président de la République - décision mi-figue, mi-raisin - pour que cette jeune fille et sa famille reviennent en France. Nous sommes en République, il y a des lois, et personne ne peut y déroger. Des textes sur l’immigration clandestine existent, il faut les respecter ! Alors oui à la solidarité, mais non au manque de respect de nos institu-tions. Où va-t-on si nos élus de la majorité présidentielle encouragent la dérogation à la loi ?Cela nécessite d’urgence un recadrage et un rappel au devoir !Mais ce gouvernement, qui ne sait pas se faire respecter, est-il encore crédible ?Les pieds dans le tapisLe Front national a déclaré, dans la Voix du Nord du mercredi 9 octobre 2013, avoir été très étonné que son amendement (déposé au Conseil régional) soit rejeté par l’UMP dont les élus ont été traités de sectaires !Cet amendement demandait que la subvention régionale dévolue à la salle Arena de Dunkerque soit plafonnée à 15 millions d’euros.La position de vote du groupe de l’opposition régionale (UMP-UDI) concernant cette subvention de 15 millions est très claire : avant même l’examen de l’amendement du Front national, notre Président de groupe, Philippe Rapeneau, avait demandé au Président Percheron de prendre l’engagement que la Région n’irait pas au-delà. Daniel Percheron ayant refusé de s’engager à ce que la subvention régionale ne dépasse pas les 15 millions d’euros pour cet équipement, notre groupe - ainsi que tous les autres groupes à l’exception du groupe socialiste - a voté contre cette subvention.Cependant, un constat s’impose : l’amendement proposé par le Front national démontre que Philippe Emery a un double langage : à Dun-

Soutenir le patronat ou l’emploi ?Il y a un peu moins d’un an était mis en place le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), accordant vingt milliards par an de crédit d’impôt au patronat. Pour le patronat, c’est tout bénéfice sans qu’aucun contrôle des déclarations des entreprises ne soit effectué. Pour la collectivité, c’est une dépense colossale qui représente chaque année le déficit des retraites prévu pour 2020.Selon le Premier ministre Ayrault, « cela a permis de créer 15 000 em-plois ». Mais avec 20 milliards par an, on pourrait assurer les salaires mensuels nets de 1 500 euros, en y ajoutant les cotisations sociales (82 % du salaire net), à... 640 000 personnes. Bien entendu, lorsqu’on crée des emplois, il n’y a pas que le poste des salaires, il y a les ma-chines, les bâtiments, etc. amortis en quelques années. En plus ces équi-pements existent déjà largement dans les entreprises bénéficiaires. Pour créer des emplois, la plus mauvaise solution c’est de s’en remettre au patronat. L’argent public doit servir à créer des emplois publics.

Ville spoliée, les Dunkerquois lésés :Philippe Eymery porte plainte !Clientélisme et loyer bradé !La municipalité loue pour un montant de 550 €/mois une maison indi-viduelle dont le loyer se situe entre 900 et 1000 €.Alain D… le bénéficiaire de ce « prix d’ami » est un proche du maire !Argent public détourné ?Dunkerque-Centre, maison neuve de trois chambres avec garage au prix manifestement sous-évalué : 550 €. Il ne faut pas avoir fait Polytech-nique pour savoir que ce prix ne correspond pas à la réalité. Les offres de location des agences immobilières dans le quartier de cette maison montrent qu’aucun logement avec trois chambres n’est loué pour un montant si faible. Comptez au bas mot 300 € de plus par mois : 900 voire 1000 €, c’est le juste prix.Depuis janvier 2010, la ville a perdu au minimum 16 000 € de loyers.Un système qui appauvrit Dunkerque depuis 25 ans !Les Dunkerquois, dans leur immense majorité, sont des gens modestes, travailleurs et dignes. Ils sont de ceux que l’on n’entend jamais : cette majo-rité silencieuse tout juste bonne à payer. Mais trop c’est trop ! Ils crieront leur indignation, pour cela… et le reste. Le reste d’un système, naviguant entre affairisme, projets pharaoniques type Arena, cumul de mandats effarant, in-demnités des élus socialistes 2,2 fois plus élevées que dans des villes de même importance, l’affaire de ce logement à prix bradé, etc. Et tout ce que nous ne savons pas car nous n’avons jamais trempé dans ce système.Qui ne dit mot consent !Le poète Charles Péguy écrivait : « Celui qui sait la vérité et ne la gueule pas se fait le complice des escrocs et des faussaires. » Le 22 octobre 2012, en conseil municipal, Philippe Eymery alertait le maire sur cette affaire. Pas un élu n’a bronché : UMP, socialistes, vrai-faux dissident so-cialiste, pseudo-écolos, etc. ! Ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas. Qui ne dit mot consent ! Ils sont donc complices de ce système !

kerque, où il est conseiller municipal, il leurre son électorat en se décla-rant contre le projet d’Arena tandis qu’à Lille, où il est conseiller régional, il est favorable au versement d’une subvention limitée à 15 millions d’euros. Cherchez l’erreur !L’UMP sera présente aux élections municipales à Dunkerque en mars 2014Contrairement à ce que souhaitaient certains - élus sous l’étiquette UMP - nous constituerons une liste à Dunkerque. Il est inenvisageable de se ranger derrière un candidat de gauche sous prétexte qu’il a quitté le parti il y a moins de 6 mois. Nous voulons que l’UMP continue d’exister. Elle sera ainsi présente lors de tous les scrutins prochains.Depuis l’annonce de la présence d’une liste, nous recevons chaque jour des dizaines d’encouragements et chacun comprend que la vie d’un élu se divise en deux temps : celui de la campagne où nous confrontons nos idées à celles de nos adversaires, et celui du mandat où nous travaillons en opposition constructive tout en conservant nos idées que nous fai-sons avancer pas à pas.

Le cas de figure évoqué par l’auteur de la Tribune ci-contre ne correspond en rien aux conditions d’attribution de logements.Cette location concerne un logement situé dans une enceinte scolaire et ne peut en aucun cas être comparée à un logement sous statut privé.Le logement a été attribué comme tous les logements de ce type à un professeur des écoles. Les professeurs des écoles étaient autrefois logés gratuitement en qualité d’instituteur.La municipalité a décidé de continuer à les loger dans les ex-logements de fonction ou ceux situés dans les écoles dans des conditions de loyers calculées selon des modalités des logements sociaux compte tenu des contraintes liées à leur situation géographique (enceinte scolaire) et à la précarité de la location. Il n’y a donc là que l’application d’une règle générale.

Note de la rédaction

Conformément à la loi du 27 février 2002, « un espace est réservé dans le bulletin municipal à l’expression des conseillers municipaux ».

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Saint-Pol-sur-Mer

DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013- 22 - N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE - 23 -

ASSOCIATION

E n 1972, trois grands collection-neurs saint-polois - Stéphane Cur-veiller, Pierre Boitel et Georges Bollengier - décidaient de créer un

club philatélique qui sera transformé en 2002 en une association de multi-collec-tions ouverte à tous. C’est ainsi que le Collectionneur Saint-Polois rassemble au-jourd’hui 44 passionnés originaires de toute l’agglomération qui, par leur contri-bution aux expositions, favorisent la pro-motion et la préservation du patrimoine de Saint-Pol-sur-Mer et de ses environs.

« Il était une fois Saint-Pol »

Des expositions sont en effet présentées trois fois par an au Syndicat d’initiative au

beffroi, place du Chevalier de Saint-Pol. Une d’entre elles a récemment réuni plus de 300 objets retraçant l’histoire de la commune. M. Chastang, président de l’as-sociation et ancien adjoint au maire, a pré-senté les produits dérivés de la commune, du simple stylo aux fameux badges de carnaval. D’autres collectionneurs ont fait l’acquisition d’anciennes affiches de Saint-Pol-sur-Mer des années 1950 provenant de l’imprimerie locale Bouclet. L’associa-tion, qui est également réputée dans le département pour ses expositions sur la Première Guerre mondiale et pour la soli-darité affichée entre ses membres tou-jours prompts à dénicher l’objet rare, se

réunit tous les 1er et 3e samedis du mois à partir de 14 h à la Ferme Marchand, rue Edmond Flamand.Ses adhérents bénéficient d’un accès gra-tuit à la bibliothèque interne et au service de réservation philatélique, ainsi que de réductions sur les ouvrages. Il leur est pos-sible de participer aux sorties organisées lors de bourses multi-collections et de rencontrer des associations et correspon-dants étrangers. Des conseils sont égale-ment dispensés aux plus jeunes dans le choix et le montage des collections.

Contact : 06 85 51 79 94. TOUTE L’ACTUALITÉ SURwww.ville-saintpolsurmer.fr

TRADITION

Fête de la Saint-MartinInscription des candidats et dépôt des betteraves le mercredi 6 novembrede 9 h à 11 h 30 à la salle Jean-Vilar du centre Jean-Cocteau.

Reprise des betteraves par les enfants le jeudi 7 novembre de 16 h 30 à 17 h 30 à la salle Jean-Vilar du centre Jean-Cocteau.

À la recherchede saint MartinSamedi 9 novembre.Deux points de départ à 18 h : devant la résidence La Frégate et face à la résidence La Corvette.

Remise des prixaux participants le mercredi 13 novembre à 18 h 30à la salle Jean-Vilar du centre Jean-Cocteau.

Concert de Sainte-Cécilepar l’harmonie-batterie municipale de Saint-Pol-Sur-Mer le dimanche 17 novembre à la salle Abel-Lamote du centre Romain-Rolland.

Banquet de fin d’annéeLes 21, 22 et 23 novembre à la salle Abel-Lamote du centre Romain-Rolland.

ANIMATION

CULTURE

Zoom sur... la brocante de Saint-Pol-sur-Mer

La brocante de Saint-Pol-sur-Mer a connu un vif succès le dimanche 6 octobre rue de la République.

De très nombreux chineurs et visiteurs ont arpenté l’artère à la recherche de la perle rare auprès de quelque 400 exposants, un nombre sans cesse croissant d’année en année.

agenda

Le Collectionneur Saint-Polois au service du patrimoine

L’académie municipale des beaux-arts forme les jeunes et les adultes aux tech-niques de dessin et de peinture. Elle est également l’une des rares à être bien équi-pée en matériel infographique (dessin sur ordinateur). Si l’inscription est gratuite pour les enfants, elle est de 9,20 € pour les adultes résidant à Saint-Pol-sur-Mer, Fort-Mardyck et Dunkerque.

Renseignements : école maternelle Langevin, tél. 03 28 61 04 73 ou 03 28 24 40 29.

À Saint-Pol-sur-Mer, la musique fait partie intégrante de la vie de la commune. Les concerts, animations et auditions sont intégrés à la scolarité au sein de l’acadé-mie municipale de musique. Les musi-ciens peuvent s’essayer à de nombreux

Des académies municipales pour les beaux-arts et la musique

instruments comme le piano, la batterie, la guitare, ou encore au twirling bâton. Dès que l’instrumentiste est jugé apte par son professeur, il rejoint l’une des sociétés musicales : l’harmonie-batterie municipale ou le Marching Band.

Renseignements : 206 rue Victor Hugo, tél. 03 28 61 83 10.

Parmi les objets les plus rares de la collection, deux vases récupérés lors de la brocante de Saint-Pol-sur-Mer, avenue Maurice Berteaux.

L’association Le Collectionneur Saint-Polois réunit les amateurs dans tous les domaines de la collection. Ils organisent des expositions qui contribuent à la promotion et à la préservation du patrimoine local.

M. Bertelot, collectionneur adhérent,et M. Chastang, président de l’association, lors de l’exposition « Il était une fois Saint-Pol ».

MUSIQUE

AGAPES

su

Les enfants de Saint-Pol-sur-Mer, Fort-Mardyck et Dunkerque ont la possibilité de pratiquer gratuitement le dessin, la peinture et la musique dans deux académies municipales.

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Fort-MardyckANIMATIONS

TRADITION

CONCERT

DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013- 24 - N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE - 25 -

Saint-Pol-sur-Mer

JEUX

SPORT

Saint Martin donne rendez-vous aux enfants et à leurs parents le ven-dredi 8 novembre à 18 h à l’école Dessinguez, route de Fort-Mar-

dyck, pour un défilé à la carte, en fonction des conditions météo. Ainsi, si le temps est au beau, le cortège rejoindra la mairie sur le parvis Nelson Mandela après avoir emprunté la rue de la Moissonnière, la route de Fort-Mardyck ainsi que les rues Jean Bart et du Général de Gaulle. En cas d’intempéries, le parcours sera raccourci avec une distribution de voolaeren pro-

SPORT

Marché de NoëlObjets d’artisanat, peintures, sculptures, bijoux, produits régionaux… Vous trouverez des idées de cadeaux pour les fêtes de fin d’année au marché de Noël organisé le dimanche 24 novembre de 10 h à 18 h à la salle des fêtes par l’association Aider et Connaître. Entrée libre.

Sécurité routièreEt si vous testiez vos connaissances en matière de sécurité routière en participant à un quiz ou en exerçant vos talents sur un simulateur de conduite ? Ce sera possible le samedi 30 novembre de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h au centre socioculturel, rue de l’Amirauté, à proximité duquel votre véhicule pourra bénéficier de trois points de contrôle. Entrée libre.

Jouets et livresLa bourse aux jouets et aux livresde l’AFMACS aura lieu le samedi 7 décembre de 9 h 30 à 16 h 30 à la salle des fêtes. Tarif : 2 € l’emplacement. Inscriptions au 03 28 21 56 84.

Soirée pokerLes Corsaires Fort-Mardyckois organisent une soirée poker le samedi 9 novembre à 19 h à la salle des fêtes, rue du Général Leclerc. Tarif : 15 €. Inscriptions dès 18 h.

Tournoi de pétanqueOrganisé par la commune et l’AFMACS, il sera ouvert à tous à partir de 8 ans le dimanche 1er décembre dès 13 h 30 au boulodrome, rue Colbert. Tarif : 2 €. Inscriptions au centre socioculturel, rue de l’Amirauté, ou sur place.

À la recherche de l’âne de saint Martin…

grammée sous le préau de l’école Salen-gro, rue Jean Deconinck. Dans tous les cas, un spectacle de cracheurs de feu clôtu-rera la promenade musicale à la lueur des lanternes. Sachez également qu’un atelier betteraves ouvrira ses portes le mercredi 6 novembre de 14 h à 17 h à la salle des fêtes, rue du Général Leclerc, où les en-fants, accompagnés d’un adulte, recevront des friandises et se verront offrir un goûter.

Inscriptions au 03 28 59 68 00.

Les 50 musiciens de l’Ensemble instrumental vous convient à leur concert de Sainte-Cécile le dimanche 1er décembre à 16 h à la salle des fêtes, rue du Général Leclerc. Sous la direction de René Ranson,

ils interpréteront en première partie des musiques de films comme « Skyfall » ou des compositions d’Ennio Morricone, ainsi que des standards de jazz signés Glen Miller. La seconde partie sera tout aussi internationale avec un tour du monde qui emmènera les mélomanes dans les Caraïbes, en Europe de l’Est et dans la verte Irlande. Entrée libre. Ouverture des portes dès 15 h 30.

Sainte-Cécile avecl’Ensemble instrumental

TOUTE L’ACTUALITÉ SURwww.mairiedefort-mardyck.fr

Des activités gratuites à découvrir à l’école municipale

L’association Ma Révolution a vu le jour en décembre 2012 à Saint-Pol-sur-Mer, à l’ini-tiative de Sylvie Cappelaere, maman d’Ar-naud atteint de trisomie 21. Elle organise un spectacle le samedi 7 décembre dans un but caritatif.Sylvie mène un combat quotidien pour son fils Arnaud qu’elle considère comme sa raison de vivre. C’est en décembre der-nier qu’elle décide, avec sa famille, de créer l’association Ma Révolution, une appellation qui symbolise la colère des parents pour lutter contre l’indifférence. Cette association, soutenue par la muni-

cipalité de Saint-Pol-sur-Mer, possède un local à la Maison des associations et orga-nise des rencontres entre les enfants, han-dicapés ou non, de toutes les communes le samedi à partir de 9 h 30. Les parents sont accueillis quant à eux le jeudi de 17 h 30 à 18 h 30 et sont invités à venir échanger avec Sylvie Cappelaere un mer-credi sur deux de 14 h à 15 h 30. Le samedi matin, à la Maison des associa-

SOLIDARITÉ

Ma Révolution : tous égaux avec nos différences

tions, les différences s’effacent. Des en-fants de 13-14 ans viennent bénévole-ment passer du temps avec leurs sem blables atteints de maladies comme la trisomie 21, la myopathie ou la dyslexie. Cette équipe de jeunes met en place des événements comme la collecte de bou-chons en plastique et même un spectacle qui mêlera danse, chant et musique le samedi 7 décembre à la salle Jean-Coc-teau à Saint-Pol-sur-Mer (droit d’entrée : 3 €). Les bénéfices de cette soirée seront reversés à Mathieu, un enfant myopathe, afin qu’il puisse se procurer le fauteuil rou-

lant dont il a besoin. Une autre action, menée par l’association et la municipalité, consiste à intégrer les enfants handicapés à des cours de l’aca-démie des beaux-arts et à l’école munici-pale des sports pour, une fois encore, créer ce lien vital entre les enfants, valides ou non.

Contact : association Ma Révolution, Maison des associations, 6 boulevard de l’Espérance. Tél. 03 28 69 44 83.

L’objectif de l’école municipale des sports de Saint-Pol-sur-Mer est de

faire découvrir gratuitement une discipline sportive aux jeunes de moins

de 16 ans de Saint-Pol-sur-Mer, Fort-Mardyck et Dunkerque, dans une

structure de qualité. Ces derniers peuvent s’essayer, entre autres,

à l’escalade, la gymnastique, la boxe éducative, le tir à l’arc ou encore

la country. Renseignements : service des sports, complexe sportif de

la Ferme Marchand, 77 rue Edmond Flamand. Tél. 03 28 24 58 90.

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sorties

DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013 N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE- 26 - - 27 -

Qu’elle évoque tempêtes et naufrages, commerce négrier ou guerre de course, la mer est indissociable de Dunkerque, identifi ée comme étant la cité de Jean Bart. L’exposition « Retours de mer », présentée jusqu’en 2015 au musée des Beaux-Arts, rend ainsi hommage à un territoire tourné vers l’horizon maritime.

«E n évoquant l’histoire des hauts faits de la guerre de course entre le XVIIe et le début du XIXe siècle, les premières salles

installent la question centrale de l’exposi-tion », indique le philosophe Jean Attali, qui en a assuré le commissariat. De Jean Bart à Surcouf, de la guerre de course à la ba-taille de Dunkerque en 1940, la mer appa-raît comme étant un milieu de compéti-tions et de conquêtes, d’abordages et de prises. Deux peintures de Louis Garneray, peintre qui fut marin sous l’Empire et long-temps prisonnier des Anglais, ouvrent cette salle emplie des échos de la guerre mari-time, tandis que le chef-d’œuvre de Hya-cinthe Rigaud, « Jeune nègre tenant un arc », rappelle le commerce triangulaire, cette traite négrière menée au moyen d’échanges entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques, à laquelle le port de Dun-kerque fut longtemps associé. Placée sous le signe de l’orientalisme, la deuxième salle accueille la « Vue du port de Dunkerque » d’Eugène Isabey, une vision fantasmée de

la ville baignée par une lumière blanche et douce. Ce tableau fut en effet peint en 1831, peu de temps après le retour du peintre d’Alger. Les toiles orientalistes et les photographies signées Pierre Loti sont ici autant d’évocations d’un Orient de lé-gende.

Le théâtre de tragédies et d’épreuves

Il faudra ensuite traverser le couloir de la vague, habité par « Onda », la création sonore de Mathieu Chauvin, pour accéder à la salle des tempêtes, au centre de la-quelle une peinture de Valérie Favre dérou-lée sur un podium aux proportions monu-mentales semble déferler sur le sol telle

une gigantesque vague écumante, blanche, verte et bleue. Cette référence au tableau de Géricault « Le Radeau de la Méduse », qui en reprend le format, est accompagnée d’une vidéo de huit heures offrant un plan fixe du visage de l’artiste qui évoque toutes sortes de naufrages. Ce document est par ailleurs présenté au cœur d’une série de peintures de la collection du musée repré-sentant des scènes de navigation sous forte brise. Tout à côté, photographies,

dessins, crânes d’oiseaux recueillis sur la plage et ex-voto inaugurent le thème des fortunes de mer.

L’horizon comme source de vie, de rêve et d’inspiration

« L’un des buts de « Retours de mer » était de mettre en valeur la collection anthro-pologique du musée. Pour ce faire, j’ai demandé à Jean-Luc Poivret d’intervenir

au sein de l’accrochage », précise le com-missaire. L’artiste a installé bâtons, lances, pagaies, colliers et autres massues en pro-venance des îles d’outre-mer, présentés telle une ligne d’horizon enrichie par une autre installation sonore de Mathieu Chau-vin. Cette dernière s’inspire d’un poème de Charles Olson et évoque le flux et le reflux des vagues. Cet horizon mène à la toile qui sert de référence centrale à l’expo-sition : « La Vague » de Gustave Courbet (présentée jusqu’en janvier 2014). Cette fois, les courbes féminines - qui ont fait connaître le peintre dans le monde entier - cèdent la place à celles des vagues dé-chaînées et chaotiques. La mer est ici mon-trée dans sa grandeur, mais dépouillée des illusions et des mythes qu’elle a de tout temps nourris.Après une salle des antipodes gravitant

autour des deux pôles - des cartes à ba-guettes utilisées dans le Pacifique Sud à la tête maori restituée voilà deux ans aux autorités néo-zélandaises -, l’exposition s’achève par une vidéo de l’artiste dunker-quois Samuel Buckman qui offre une sen-sation de non-couleur, comme une pause à l’issue du parcours. Fin de l’aventure.

Musée des Beaux-Arts, place du Général de Gaulle. Tél. 03 28 59 21 65.Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10 h à 12 h 15 et de 14 h à 18 h.Tarif : 4,50 €, 3 €, 1,50 €.

Pour prolonger l’expositionInstallées au cœur de « Retours de mer » jusqu’en mai prochain, les photographies de Laura Henno touchent à des problématiques sociales et renvoient aux questions de l’identité, de l’autre et de la frontière. Des Comores à Sangatte, elle livre un témoignage bouleversant, empreint de force et de fragilité.

Retours de mer Installée dans l’atrium du musée, la « petite bibliothèque de la mer » propose une respiration à l’issue du parcours. Le public pourra y consulter des ouvrages prêtés par le réseau des bibliothèques et y écouter un morceau inédit composé par Rodolphe Burger et Olivier Cadiot. Ce lieu cosy accueillera également la Nuit de la lecture le samedi 23 novembre dès 18 h 30, dans le cadre de l’opération « Région des musées », et une conversation autour du livre « Moby Dick » le samedi 30 novembre à 16 h 15.

LA « PETITE BIBLIOTHÈQUE DE LA MER »

Gustave Courbet, La Vague, 1869. Le Havre, Musée d’art moderne André Malraux. © Charles Maslard

Anonyme, Tronc pour le rachat

des esclaves, XVIIe siècle,

collection Ville de Dunkerque.

Valérie Favre, Les Restes de la Méduse,1997, collection Caisse des dépôts et consignations.

EXPOSITION

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sorties

DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013 N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE- 28 - - 29 -

agenda

Jeudi 28 - 18 h 30 - Studio 43 Frères de cœur par Esther London (Association France Israël Dunkerque Littoral)

Jeudi 14 - 20 h 30 - Atelier Culture D’un retournement l’autre Jeudi 21 - 20 h 30 - Atelier Culture Naïs Jeudi 28 à 19 h, vendredi 29 et samedi 30 à 20 h 30 - MéridienLa Brique

Mardi 5 - 15 h et 20 h 30 - Kursaal Roméo et Juliettepar le Moscou Théâtre Ballet

Samedi 2 - 20 h 30 - 4ÉclusesUnno + Pomrad Mardi 5 - 20 h 30 - Jazz-ClubJam sessionSamedi 9 - 20 h 30 - 4ÉclusesHip-hop days #13 : Seth Gueko + GuestLundi 18 - 20 h - Auditorium BizetLes Porteurs d’eauDimanche 24 - 16 h - KursaalConcert de la Sainte-Cécile par l’OHVDMardi 3 décembre - 20 h 30 - Jazz-ClubJam session

Lundi 4 - 18 h - Université de la CitadelleLes relations franco-allemandes à travers la presse filmée par Jérôme Vaillant (Des savoirs à Dunkerque)

Jeudi 14 - 14 h 30 - MéridienLa véritable histoire des mutinés du « Bounty » par Guy Debièvre (ADRA)

Jeudi 14 - 20 h - Notre Dame des DunesVieillir sans être vieux ? par JM Longneaux (Aujourd’hui la Vie)

Vendredi 15 - 14 h 30 et 20 h 30 - O’CinéParis, une capitale traverse le tempspar Gérard CivetLundi 25 - 18 h - Université de la CitadelleQuand le Mali était français par Jean-Louis Perreau (Des savoirs à Dunkerque)

Jeudi 28 - 18 h 30 - Musée des Beaux-ArtsLa pêche à Dunkerque(Société d’histoire et d’archéologie)

Jusqu’au 15 novembre - Mairie de RosendaëlThéâtre des venelles de Lola KhalfaJusqu’au 20 décembre - Château CoquelleLa Cinquième Île de Laura HennoJusqu’au 31 décembre - Musée aquariophileLes Joyaux de la merJusqu’au 31 décembre - Parc CoquelleHommes et terres de cultures par Delphine Benoit-RouxJusqu’au 2 mars 2014 - LAACMultiples uniques

CONFÉRENCE

CONCERTS

CONCERTS

CONFÉRENCES

EXPOSITIONS

DOCUMENTAIRE

ÉVÉNEMENT

THÉÂTRE

CINÉMA

La nuit des morts vivantsSamedi 16 - 20 h 30 - 4Écluses

La bibliothèque de Dunkerque-Centre par-ticipe au Mois du film documentaire en accueillant deux rendez-vous inédits et

ouverts sur le monde. Le premier se dé-roulera le jeudi 7 novembre et débutera par la visite guidée de l’exposition « Re-tours de mer » au musée des Beaux-Arts (à 18 h 30, tarif du musée : 4,50 €). Le public prendra ensuite la direction de la bibliothèque pour la projection de deux œuvres de Joris Ivens : le poétique « A Val-paraiso » ainsi que « Rotterdam-Europoort », un portrait de la ville batave après la Se-conde Guerre mondiale. Le samedi 16, vous pourrez découvrir « Francisco Co-

loane : l’écrivain du bout du monde », un film d’Olivier Guiton sur l’un des plus cé-lèbres auteurs chiliens. Entre paysages de Patagonie et Terre de Feu, Coloane parle de son enfance, de sa vie et des circons-tances qui l’ont amené à écrire. La projec-tion sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur et Rigoberto Mansilla, président de l’association France-Chili pour les droits de l’homme.

Entrée libre. Tél. 03 28 65 84 70.

Doc en stockJeudi 7 et samedi 16 - 20 h - Bibliothèque de Dunkerque-Centre

Rogier Van der Wey-den, connu aussi sous le nom de Roger de La Pasture, est né à Tournai vers 1 400. Installé ensuite à Bruxelles, il y est le digne successeur de Van Eyck et évolue ensuite vers un art plus austère, s’efforçant de traduire ses aspirations spirituelles. Le voyage qu’il effectuera en Italie marquera son style. Cette conférence est proposée par le Musoir dans le cadre de l’exposition des Musées royaux des Beaux-Arts de Bel-gique à Bruxelles.

Tarif : 5 €, 1,50 €.Tél. 03 28 66 48 19 (Musoir).

Primitif flamandLundi 25 - 14 h 30 et 18 h 30 - Musée des Beaux-Arts

À l’occasion de la Gorenight, l’équipe de Nana’Z Production s’associe aux 4Écluses pour proposer une soirée « sang pour sang » rock’n’roll. Au programme, la réali-sation d’une fresque, des performances de danse burlesque et deux live des groupes Banane Metalik et Lucky Devils. Entre hor-reur et rock’n’roll, vous ne pourrez pas résis-ter à l’envie de taper du pied et de danser.

Tarif : 12 €, 9 €. Tél. 03 28 63 82 40. www.4ecluses.com.

Faire revivre les moments marquants des débuts du jazz tout en s’entourant de sa famille musicale, tel a été le point de dé-part du projet mené par le contrebassiste Yves Torchinsky. Le répertoire des sept musiciens puise ainsi son inspiration dans les albums du célèbre pianiste américain Herbie Hancock réalisés à la fin des an-nées 1960, qui abordent le thème de la discrimination des communautés afro-

américaines. Dans ce projet, le Yves Tor-chinsky’s European Jazz Family rend éga-lement hommage à Miles Davis et Art Blakey.

Tarif : 8 €, 6 €. Tél. 03 28 24 20 03.

Jazz en familleMardi 26 - 20 h - Auditorium Bizet

Après avoir soulevé l’enthousiasme du public dunkerquois en 2008, Étienne M’Bappé revient fêter les 30 ans du Jazz-

Club à l’occasion de la sortie de son troi-sième album. Dans son projet nommé « Su La Také », le musicien camerounais chante dans sa langue maternelle et mé-lange dans ses compositions ses racines africaines et ses différentes influences musicales. Son nouvel album reflète ainsi tous ses voyages et toutes ses rencontres à travers le monde et offre un tableau multicolore des plus réjouissants entre jazz et funk.

Tarif : 15 €, 10 €, 7 €.Tél. 03 28 63 51 00.www.jazzdunkerque.fr.

Le magicien de la guitare basseLes 28, 29 et 30 - 20 h 45 - Jazz-Club

C’est dans le cadre d’un appel à projet diffusé en région par l’association Dick Laurent que des jeunes réalisateurs ont pu exprimer leur créativité en répondant néan-moins à trois contraintes : réaliser un film dont l’action se déroule hors de nos fron-tières, en insérant un travelling compensé et en intégrant une séquence composée d’images d’archives. Au final, quatorze

courts-métrages ont été primés et seront diffusés dans douze cinémas du Nord-Pas-de-Calais. Vous pourrez les découvrir au Pôle Marine en présence de certains des talentueux réalisateurs.

Tarif : 6 €, 4,80 €. Tél. 03 28 23 70 69. www.studio43.fr.

À la rencontre de la création régionaleVendredi 8 - 20 h 30 - Studio 43

L’Orchestre national de Lille sera de passage à Dunkerque dans le cadre du Bicentenaire Wagner le mardi 19 novembre à 20 h 30 au Kursaal. Au programme, de spectaculaires pages symphoniques extraites de deux des opéras du monstre sacré : l’ouverture de « Rienzi », premier succès du grand compositeur, et une adaptation symphonique inédite de « Tannhäuser ». C’est la soprano allemande Melanie Diener qui prêtera sa voix à l’intense lyrisme de ce chef-d’œuvre. Tarif : 15 €, 9 €. Tél. 03 28 51 40 40. www.lebateaufeu.com.

DANSE

Hommage à Wagner

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DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013- 30 - N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE - 31 -

L’ histoire du « 110 » ne commence pourtant pas à Dunkerque. Créé en 1692, cet héritier du régiment de Barrois garde de son séjour à Haïti

(1772-1792) l’appellation de régiment de « Port-au-Prince ». ll comptait parmi les nom-breux régiments de la monarchie qui avaient pour mission de servir sur les ba-teaux et dans les colonies. Contribuant à la défense des Antilles françaises face aux visées anglaises et espagnoles, le régiment

participera à l’intervention française déter-minante pour l’indépendance des États-Unis. Après les tumultes de la Révolution, il bataille aux frontières, sous l’Empire, contre les armées des monarchies euro-péennes, ce qui lui vaudra en 1794 une première inscription au drapeau à l’issue de la campagne de Sambre-et-Meuse à Fleu-rus. Dans le même temps, face aux révoltes qui se déclarent dans les colonies, le reste des bataillons est envoyé à Saint-Domingue

pour rétablir l’autorité de la métropole. Une intervention qui sera payée au prix fort puisque, en 1809, 90 % des troupes sont décimées par les combats et les maladies. Il faudra attendre le siège de Paris en 1870 pour voir le 110e régiment d’infanterie de ligne renaître de ses cendres. Place forte dessinée par Vauban, Dun-kerque a toujours accueilli des soldats. La ville voit pourtant fondre leurs effectifs dans la seconde moitié du XIXe siècle. Après la

guerre de 1870, les élus locaux multiplient les démarches afin d’obtenir l’installation d’un nouveau régiment. Ils finissent par obtenir gain de cause auprès du ministre de la Guerre : le 110e régiment d’infanterie de ligne, alors cantonné à Paris, est désigné pour rejoindre Dunkerque. Les soldats ar-rivent de la capitale par le Chemin de fer du Nord, en deux colonnes. Une foule de Dunkerquois les attendent à la gare les 18 et 19 septembre 1873. Si un bataillon par-

ticipe à la campagne de Tunisie de 1881 à 1883, la troupe se focalise sur la revanche à prendre contre les Allemands. Les batail-lons sont logés à Dunkerque même, dans les casernes Jean Bart et Guilleminot (1), mais aussi à Gravelines et à Bergues. À l’époque, la ville est ceinturée par des for-tifications. Construite à la demande de Vau-ban entre 1684 et 1700, rasée en 1713 à la suite de la signature de la paix d’Utrecht puis réédifiée après le traité de Versailles,

la caserne Jean Bart porta les noms d’Anjou et de Sainte-Barbe avant de prendre celui du grand corsaire mort en 1702. Témoin de l’histoire du « 110 » à Dunkerque, elle est partiellement détruite lors des bombarde-ments de mai-juin 1940. Sommairement réparée, elle sert alors d’entrepôt à l’armée qui y stocke ses munitions. La caserne sera pulvérisée le 10 juillet 1945 lors d’une explosion qui causera la mort de trois sol-dats français et d’un prisonnier allemand.

La longue mar che du «110 » En garnison de 1873 à 1940, le 110e régiment d’infanterie aura été à Dunkerque de toutes les fêtes, de toutes les batailles, puis de toutes les commémorations. « Qui s’y frotte s’y pique », sa devise illustre l’esprit combatif qui le caractérise et qui sut aussi conquérir le cœur des Dun kerquois. Si aujourd’hui le régiment poursuit son destin loin de sa ville marraine, les liens demeurent indéfectibles. Le « 110 » et Dunkerque, c’est toute une histoire…

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Le 110e RI fait son entrée dans la caserne Jean Bart sous le regard des Dunkerquois.

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DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013- 32 - N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE - 33 -

mémoire

La vie de caserne

La vie de la caserne rythme le quotidien des habitants. Chaque jour à 11 h, le clairon lance aux quatre vents l’appel à la soupe. Dans un tintamarre de gamelles entrecho-quées, les 750 pensionnaires ne tardent pas à affluer au réfectoire de la caserne Jean Bart. La vie des recrues se résume à une succession d’entraînements, sur l’esplanade Jean Bart qui jouxte la caserne, dans les champs de manœuvres des Glacis ou à la plage pour les exercices de tir. La musique accompagne la troupe jusqu’à la sortie de la ville pour le plus grand plaisir des habi-tants. Les fantassins exécutent aussi des « travaux de campagne » au cours desquels ils manient pelle et pioche pour se créer un abri. Le reste du temps est réservé à l’éplu-chage des pommes de terre et autres cor-vées. Outre les soldats affectés au « 110 » en service actif, originaires pour la plupart de la région, Dunkerque accueille égale-ment les régiments de réservistes et de territoriaux pour des périodes d’exercice : le 310e régiment d’infanterie et le 8e régi-ment d’infanterie territorial. L’arrivée des réservistes à la gare, leur traversée de la ville et leur entrée dans les casernes ne passent pas inaperçues. Au premier quartier libre, on les voit parcourir les rues et entrer dans les cafés et magasins. Après la mobilisation générale et le départ pour le front en septembre 1914, le « 110 »

contribue vaillamment à la vic-toire de la Marne. Il tient les troupes allemandes en échec, libère plusieurs villages tout en faisant un grand nombre de pri-sonniers.

« Les Jean Bart des tranchées »

En août 1915, le maire Henri Terquem annonce au conseil municipal que le président de la République a épinglé en per-sonne la croix de guerre au dra-peau du « 110 ». On salue le courage de soldats surnommés « les Jean Bart des tran-chées ». Leur courage ne leur évitera pour-tant pas de s’enliser comme les autres dans la guerre de position. Arrivé à Verdun en février 1916, le régiment s’installe devant Douaumont où il subit les effets d’un hiver rigoureux et les assauts terrestres et aériens incessants de l’armée ennemie. Le régi-ment déplorera de lourdes pertes, mais l’offensive allemande sur Verdun sera stop-pée. L’offensive sur la Somme durant les combats pour Combles viendra encore

alourdir le bilan de l’année. Après des per-missions bien méritées, c’est le front des Flandres qui attend les soldats de Jean Bart qui s’illustrent une nouvelle fois en s’empa-rant de tous leurs objectifs.

Quatre nouvelles citations

En mai 1917, lorsque les Allemands dé-clenchent une attaque surprise au Chemin des Dames, le « 110 » engage un combat défensif acharné qui amorce le retourne-ment de la situation. Plus tard, le régiment

de Dunkerque attaquera sur l’Ailette (un affluent de l’Oise), faisant 800 prisonniers et s’emparant de canons, mortiers et d’une centaine de mitrailleuses. Il brise les contre-attaques d’une unité d’élite, la 1re division de la Garde prussienne. L’héroïque « 110 » est en Lorraine quand est signé l’armistice le 11 novembre 1918. Cinq citations à l’ordre de l’armée attestent de sa bravoure, ainsi que la longue liste des 109 officiers et 2 619 sous-officiers, caporaux et soldats tués au champ d’honneur, et ce sans ou-blier les blessés et mutilés. Quatre inscrip-tions nouvelles ornent désormais son dra-peau : « Belgique 1914 », « Verdun 1916 », « La Somme 1916 », « La Marne 1918 ».

Jusqu’à la dernière cartouche…

Couvert de gloire, le régi-ment retrouve sa garnison dunkerquoise en 1919 avant de devenir 110e régi-ment d’infanterie motorisé

en 1933. À partir du 11 mai 1940, le « 110 » va livrer durant quatre jours, aux côtés des 1er

RI et 43e RI, un combat retardateur face à l’une des meilleures divisions blindées alle-mandes autour des villages de Perbais et Chastres. Une série de combats de retarde-ment sont ensuite livrés en direction de Lille. Les éléments à pied du régiment, pris au piège, défendront Loos-les-Lille jusqu’à épui-sement des munitions le 31 mai. Seuls le commandement et les éléments motorisés parviendront jusqu’à Dunkerque pour embar-quer le 1er juin vers l’Angleterre. Ils seront débarqués à Brest quelques jours plus tard en vue de défendre la région d’Évreux. Mais ils seront faits prisonniers à la fin du mois de juin.

À l’avant-garde de la défense européenne

Le « 110 » ne regagnera pas sa garnison d’origine à la Libération. Suite à une longue période de réorganisation des armées, le 110e régiment d’infanterie motorisé sera recréé dans la garnison de Donaueschingen en Allemagne de l’Ouest. En 1990, la fin de la guerre froide et l’effondrement du rideau de fer ouvriront une nouvelle ère qui a fait du « 110 » le fer de lance de la Brigade franco-allemande, une formation binatio-nale unique au monde. Elle est composée de 6 compagnies dotées des matériels les plus modernes, qui effectuent des exercices dans toute l’Europe et participent à des opérations extérieures dans le monde en-tier : ex-Yougoslavie, Côte d’Ivoire, Tchad, Afghanistan… Reste que la mémoire du110e RI reste vivace à Dunkerque à travers notam-ment l’action de l’Amicale des anciens et amis du 110 qui favorise les échanges entre le régiment et sa ville marraine.

(1) Elles sont situées aux actuels emplacements des îlots Saint-Barbe pour l’une et du collège Guilleminot pour l’autre.

Le régiment en fêteLa fête annuelle du 110e RI - le 26 juin, en souvenir de la victoire à la bataille de Fleurus en 1794 - coïncide avec la ducasse de Dunkerque. Les soldats décorent la caserne de fleurs, guirlandes, drapeaux, panoplies d’armes, tandis que la musique du régiment conduit les populaires retraites aux flambeaux. Le 14 juillet donne aussi lieu à une revue de garnison qui attire nombre de spectateurs sur la plage de Rosendaël, face au Casino, et plus tard aux Glacis. La « marche du 110 », familière à plusieurs générations de soldats et d’habitants, est toujours bien vivante. Décliné dans des versions contemporaines, cet hymne nourrit aujourd’hui bien des chansons du carnaval et d’hommage au 110.

Le 110e RIen manœuvre

derrière les fortifications

aux Glacis.

Le « 110 » à la rencontre des Dunkerquois

le 10 novembre 2012.

Le 110e RI a intégré la Brigade franco-allemandecomposée de 5 000 soldats.

L’entrée principale de la caserne Guilleminot.

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bouge 2là

Financez vos vacancesL’aide aux départs autonomes, une bourse pouvant s’élever jusqu’à 380 €, a été créée pour permettre aux Dunkerquois de 16 à 25 ans de partir en vacances. La prochaine commission se tiendra le mercredi 27 novembre. Pour en bénéfi cier, direction le BIJ, 44 quai des Hollandais à Dunkerque, ou www.ville-dunkerque.fr. Profi tez-en, c’est la dernière occasion pour en bénéfi cier cette année.

>BOURSE AVIATION

Gagnez votreformation de pilote Le SIDF offre l’opportunité à quinze jeunes de passer leur brevet de base de pilote. Les candidats intéressés doivent obligatoirement résider à Dunkerque, Leffrinckoucke, Zuydcoote ou Bray-Dunes et être âgés de 16 à 25 ans. Ils ont jusqu’au 30 novembre pour envoyer leur candidature à Michel Delebarre, Président du SIDF, 124 avenue du Large, BP 83, 59942 Dunkerque Cedex 2.Plus d’infos sur www.lesdunesdeflandre.fr ou au 03 28 24 59 85.

Tu viens à ma boom ?L’association Electro Libre organise une boom destinée aux enfants de 6 à 12 ans… mais aussi à leurs aînéspuisqu’elle sera animée par le génial Teki Latex ! À cette occasion, le rapeur, ancien chanteur du groupe TTC, distillera une musique hip-hop électro teintée de pop et de R’n’B. Un rendez-vous lunaire et réjouissant à ne pas manquer le mercredi 6 novembre dès 14 h à l’Entrepôt.Tarif : 5 €. Plus d’infos sur la page Facebook d’Electro Libre.

« Dance with Me »édition spécialeL’association Échange et Partage met en place un stage de danse hip-hop nomade le 6 novembre prochain : les participants pourront aller danser au skatepark (à 10 h), à la mairie de Malo-les-Bains (à 14 h) et au LAAC (à 16 h) et auront la liberté de participer à seulement un, à deux ou aux trois ateliers. Les inscriptions se feront sur place avant chaque session. La journée s’achèvera au Studio avec un film et un débat sur le hip-hop (à 20 h).Entrée libre. Plus d’infos sur la page Facebook Échange et Partage.

Dub à DunkerqueL’association Leçons d’ailleurs programme la troisième édition des soirées « Dub-Kerque » le vendredi 15 novembre dès 21 h à l’Entrepôt. La soirée sera sonorisée sur le Sound System du Roots Workers Sound System aux côtés des groupes Adiba Sound et 4Unight. Tarif : 5 €.

DUNKERQUE MAGAZINE N° 245 - NOVEMBRE 2013- 34 - N° 245 - NOVEMBRE 2013 DUNKERQUE MAGAZINE - 35 -

Bien choisir ses études, MUSIQUES ÉLECTRONIQUES

TOUTE L’ACTUALITÉ SURwww.ville-dunkerque.fr

Mettre en lumière les initiatives des jeunes Dunkerquois, tel est le credo du festival A’Tout Jeunes. Pour sa seizième édition en mai prochain, le service jeunesse de la ville part à la recherche de nouveaux talents, qu’ils soient sportifs, culturels ou tout simplement innovants. Danse, théâtre, musique, débat,

croisement de disciplines… toutes les idées sont les bienvenues. Seule exigence : que votre proposition véhicule les notions de diversité, de dynamisme, d’ouverture et de fête. Vous l’avez compris : si vous êtes jeune et que vous avez une idée à développer, un talent à valoriser ou une initiative à promouvoir, c’est le moment de vous associer au festival. Pour ce faire, manifestez-vous au plus tôt en contactant l’équipe du service jeunesse au 03 28 26 29 60.

PORTRAIT

Exprimez vos talents

Être une fille et évoluer dans le milieu de la musique métal… un pari osé mais relevé avec brio par la pétillante Céline Wozniczka. « J’ai toujours été fan de métal, mais je ne me voyais pas sur scène. Un jour, des amis musiciens m’ont dit qu’ils cherchaient quelqu’un pour les manager. C’est ainsi que tout a commencé ! » Recherche de subventions, promotion ou encore gestion des contrats, Céline a tout appris sur le terrain. Pour assouvir sa passion et avoir un statut légal, elle a ensuite eu l’idée de créer

l’association Dream On Production. Aujourd’hui, la jeune manageuse de 32 ans s’occupe de trois groupes. « Je marche au coup de cœur. J’écoute les EP, je vais voir les concerts et si feeling il y a, je fonce. » Au terme management, elle préfère la notion d’accompagnement : « Les musiciens ne connaissent pas toutes les démarches, moi je suis là pour les guider. Je reste dans l’ombre, mais quelle satisfaction quand je les vois sur scène ! » L’association fêtera ses trois ans en 2014, nous ne manquerons pas d’annoncer cet anniversaire dans nos colonnes… Contact : [email protected].

ORIENTATION

La ville de Dunkerque ac-cueillera 48 nouveaux vo-lontaires durant les deux prochaines années. Sont con cernés les jeunes de 18 à 25 ans qui ont envie de se mobiliser dans le cadre d’ac-tions sociales, sur des mis-sions d’intérêt général ou dans des projets liés à l’envi-ronnement. D’une durée de huit mois, le service civique permet de prendre confiance en soi mais aussi de développer ses compétences tout en ayant le temps de réfléchir à son avenir. Chaque volontaire mènera deux missions durant son service et touchera une indem-nité mensuelle de 567 €. Pour rejoindre

Recrutement de volontaires

R endez-vous incontournable pour les jeunes Dunkerquois, le Salon de l’étudiant et de la formation de Dunkerque ouvrira ses portes le

vendredi 6 décembre de 13 h 30 à 18 h et le samedi 7 décembre de 9 h 30 à 18 h. Proposé par La Voix-L’Étudiant, il s’inscrit désormais comme un rendez-vous incon-tournable pour tous ceux qui se posent des questions sur leurs études, leur orien-tation et les métiers porteurs des diffé-rentes filières. Deux jours durant, de nom-breux professionnels se mobiliseront afin de présenter le large éventail des forma-tions dispensées sur le Littoral Côte d’Opale. Les établissements présents dé-tailleront leurs formations auprès des jeunes et leur exposeront les débouchés afin qu’ils aient toutes les clés en main pour faire le bon choix. Des étudiants ré-pondront également à toutes leurs inter-rogations et distilleront de bons conseils pratiques, tandis que des professionnels livreront leurs impressions sur leur métier au quotidien. Des spécialistes de l’Onisep seront eux aussi présents et offriront une information personnalisée concernant les différents parcours d’orientation.

Le Kursaal accueillera la sixième édition du Salon de l’étudiant et de la formation de Dunkerque les 6 et 7 décembre. L’occasion de faire le point sur son projet de poursuite d’études et de choisir la bonne orientation.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’orientation

Comme à l’accoutumée, le public pourra assister aux nombreuses conférences qui viendront rythmer ces deux journées. Le vendredi, vous en saurez plus sur les cur-sus post-Bac S et STI2D (à 14 h), post-bac ES et STMG (à 15 h), et vous découvrirez le monde de l’alternance (à 16 h). Le len-demain, des professionnels viendront vous parler des métiers du médical, du paramé-dical et du social (à 10 h), de l’apprentis-sage (à 11 h), de l’expertise comptable (à

11 h, salle de l’Agora), des écoles d’ingé-nieurs (à 14 h), des BTS, DUT et licences pro (à 15 h), des dispositifs pour partir étudier à l’étranger (à 16 h) et des car-rières de l’industrie (à 16 h, salle de l’Ago-ra). Sachez enfin qu’un Guide des forma-tions supérieures du Littoral Côte d’Opale - spécial Dunkerque - sera offert à chaque visiteur. Cet ouvrage, édité spécialement pour l’occasion, recense toutes les forma-tions proposées sur le territoire.

Plus d’infos et invitations téléchargeables sur www.lavoixletudiant.com.

STAGE

SOIRÉE

la nouvelle promotion de janvier, des réunions d’infor-mation se dérouleront le mardi 5 novembre à 15 h à l’espace Jean-Cocteau de Saint-Pol-sur-Mer, le mer-credi 6 à 11 h à la mairie de Petite-Synthe, le jeudi 7 à 17 h 30 à la maison de quar-tier du Carré de la Vieille, le vendredi 8 à 10 h à la mairie de Fort-Mardyck, le mardi

12 à 17 h 30 à la mairie de quartier de Malo-les-Bains et le mercredi 13 à 12 h à l’Entrepôt en Citadelle.

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