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Le pâturage en rotation dans les pâturages extensifs
Tableau de conversion des unités de mesure impériales et métriques
1 acre 0,405 hectare
1 pied 0,305 mètre
1 pouce 2,54 centimètres
1 livre 0,454 kilogramme
POUR PLUS D’INFORMATIONSMinistère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario – Centre d’information agricole1 rue Stone ouest, Guelph (Ont.) N1G 4Y2Tél. : 1-877-424-1300Courriel : [email protected] : www.omafra.gov.on.ca
Agriculture et Agroalimentaire Canada : www.agr.gc.ca
Conseil des plantes fourragères du Manitoba : http://mbforagecouncil.mb.ca/
Foragebeef : www.foragebeef.ca
Les pratiques de gestion optimales : Pâturages riverains, Agriculture et Agroalimentaire Canada et le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario, 2007.
Les pratiques de gestion optimales : Bandes tampons, Agriculture et Agroalimentaire Canada et le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario, 2004.
Grazing Systems Planning Guide, University of Minnesota Extension Service, BU-07606-S, 2003. www.extension.umn.edu/distribution/livestocksystems/di7606.html
REMERCIEMENTSAuteurs : Auteurs: Agriculture et Agroalimentaire Canada : Victoria MacPhail; Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario : Jack KyleRéviseurs : Agriculture et Agroalimentaire Canada : Mae Elsinger, Maxine Kingston, Myriam Lafrenière-Landry, Jillian Smith; Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario : J.H. Smith, Ted Taylor; Alison Lane, Anne-Marie RoussyPhotographie : Amos et Heidi Brielman, Franklin J. Crider, Andrew Graham, John Kinghorn, Jack Kyle, Victoria MacPhail, Robert McCaw, Kim et Charlie Sytsma, Susan WinterDesign graphique : Acart Communications Inc.
Cette publication est également disponible en anglais, sous le titre Rotational Grazing in Extensive Pastures.
© Sa Majesté la reine du chef du Canada, 2012. Imprimé en 2012.
Contenu
Introduction du pâturage en rotation en tant que PGO ............................................................ 1
Aperçu du pâturage en Ontario .................................. 1
Croissance des cultures fourragères et l’importance de la récupération .............................. 2
Les quatre principes de la gestion des pâturages ........ 3
Exemples de systèmes de pâturage en continu et en rotation ................................................ 4
Contrôle des plantes désirables et indésirables ........... 6
L’importance des pâturages pour les oiseaux des prairies .................................................. 6
Bénéfices additionnels pour l’environnement .............. 7
Comment puis-je mettre en place un système de pâturage en rotation? ........................................... 7
Systèmes d’abreuvage .............................................. 8
Choix de clôtures ...................................................... 8
Nombre et taille des enclos........................................ 9
Le déplacement du bétail .......................................... 9
Sommaire ................................................................. 10
Profils de fermiers de l’Ontario ................................... 11
John Kinghorn ........................................................... 11
Susan Winter ............................................................ 13
Kim et Charlie Sytsma .................................................. 15
Amos Brielman .......................................................... 17
Carnet de travail pour le pâturage en rotation ............. 20
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Introduction du pâturage en rotation en tant que PGO
Une pratique de gestion optimale (PGO) est une méthode démontrée, pratique et abordable visant à conserver le sol, l’eau et les autres ressources naturelles dans les zones rurales.
Le pâturage en rotation est une PGO que les fermiers peuvent utiliser a!n d’assurer la santé de leurs pâturages, de leur bétail et de l’environnement. Déplacer le bétail d’enclos en enclos durant les saisons de pâturage présente de nombreux avantages et demande peu de ressources. Ce livret explique les principes du pâturage en rotation, fournit des exemples de pâturage en rotation, de clôtures et d’abreuvage, en plus de démontrer l’impact positif que le pâturage en rotation peut avoir sur l’environnement, et la production animale. Il présente également les pro!ls de quatre fermiers ontariens pour qui l’implantation du pâturage en rotation et d’autres PGO sur leurs fermes a été béné!que.
Aperçu du pâturage en Ontario
L’Ontario compte plus de 19 000 fermes bovines. À l’échelle provinciale, on dénombre environ 328 000 bovins de boucherie, ou 1 880 200 têtes de bétail et veaux si l’on inclut l’industrie laitière. Tous les bovins de boucherie passent au moins la première partie de leur vie au pâturage. La taille des troupeaux peut varier, mais la plupart sont petits ou moyens et comptent moins de 122 têtes.
Les systèmes de pâturages en Ontario vont du pâturage en continu dans une zone spéci!que durant une longue période, aux pâturage en rotation intensif dans des zones plus restreintes durant de courtes périodes. Le pâturage en continu entraîne souvent la dispersion du bétail, qui devient alors sélectif, ce qui a pour e#et de surcharger certaines surfaces et d’en négliger d’autres. Le pâturage en rotation permet que soit déplacé le bétail selon l’état de la culture fourragère. Cette utilisation du pâturage est constante et e$cace, car elle permet aux plantes du pâturage de se régénérer. Elle permet également d’augmenter la capacité de charge du champ par l’augmentation du nombre de journées au pâturage possibles, des taux de chargement ou une combinaison des deux.
Le pâturage en rotation, utilisé dans des pâturages de grande surface, peut présenter de nombreux avantages pour le bétail, aux fermiers et à l’environnement.
Le pâturage extensif est lorsqu`un petit nombre d`animaux pâture sur une large surface pour toute la saison de pâturage.
Le pâturage intensif est lorsque le bétail est concentré en grand nombre dans une zone plus restreinte pour une courte période.
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Croissance des cultures fourragères et l’importance de la récupération
L’impact que peut avoir le pâturage sur les plantes fourragères peut être néfaste, béné!que ou neutre. L’impact net du pâturage dépend de plusieurs facteurs : le moment du pâturage, la quantité de plantes broutées et le moment du prochain broutage.
Grâce à la photosynthèse, les feuilles produisent de l’énergie qui est ensuite emmagasinée dans les racines. Cette énergie est utilisée pour la production de nouvelles racines, feuilles, %eurs et fruits. Il existe un lien intrinsèque entre la croissance des racines et la surface foliaire produite. Prélever les feuilles (ce qui se produit lors du pâturage) diminue la capacité de photosynthèse de la plante, qui est alors contrainte à utiliser l’énergie emmagasinée dans ses racines a!n de continuer de croître.
Les graminées (herbage) ont une caractéristique unique: elles poussent de bas en haut, leur point de croissance étant situé près de ou sous la surface du sol. Les scienti!ques et les spécialistes en gestion des pâturages s’entendent : la croissance des graminées peut être stimulée par un pâturage léger. Toutefois, si la plante n’a pas la chance de régénérer
Le surpâturage a pour effet de diminuer la croissance
des racines, ce qui ralentit la culture fourragère.
La qualité et la quantité du fourrage disponible aux bovins joue un rôle
de premier plan sur leur croissance et leur future
valeur marchande.
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Pratiquer le pâturage en rotation de façon minutieuse peut prévenir la surcharge des pâturages, comme on le constate sur ce pré.
son énergie pour récupérer suite au pâturage avant d’être broutée à nouveau, ses réserves d’énergie pourraient se drainer jusqu’au point où elle ne sera plus en mesure de récupérer suite à une perturbation : cette situation est appelée le surpâturage.
La plante perd de la vigueur lorsqu’elle est surpâturée. Une étude1 a démontré que lorsque 50 % des feuilles étaient prélevées, toutes les racines poursuivaient leur croissance, mais lorsqu’on en enlevait 60 % des feuilles, environ la moitié des racines cessaient de croître. À noter que les règles s’appliquant aux graminées ne s’appliquent pas aux plantes herbacées (ex. trè%e), car ces derniers croissent du sommet de leurs tiges ou de leurs branches.
Les pratiques de gestion devraient viser à ce qu’en tout temps, moins que la moitié des feuilles ne soient broutées; ce qui peut être accompli grâce au pâturage en rotation. Le pâturage en rotation peut également assurer la croissance active des plantes fourragères sur vos terres. Le regain de la culture fourragère sera également beaucoup plus rapide et vous fournira davantage de fourrage pour vos pâturages à venir.
Les quatre principes de la gestion des pâturages
Le pâturage en rotation met en pratique les quatre principes de gestion du pâturage.
1. Équilibrer le nombre d’animaux à la quantité de fourrage disponible.
2. Gérer la répartition du bétail de manière e$cace.
3. Équilibrer les périodes de pâturage et su$samment de temps de récupération a!n d’entretenir et maintenir la végétation.
4. Éviter le pâturage durant les périodes fragiles, comme lorsque les sols sont inondés, saturés, lors des périodes de sécheresse et de nidi!cation de la faune.
Il existe plusieurs systèmes de pâturage en rotation, di#érant selon le nombre de prés nécessaires et la fréquence à laquelle ils sont utilisés.
1 Crider, Franklin J. 1955. Root-growth stoppage resulting from defoliation of grass. É.U. Department of Agriculture Technical Bulletin 1102; 23 pp.
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DESCRIPTION PÂTURAGE EN CONTINU* PÂTURAGE EN ROTATION DIFFÉRÉE PÂTURAGE EN ROTATION SIMPLE ET PÂTURAGE À DEUX ROTATIONS
PÂTURAGE INTENSIF EN ROTATION
APERÇU
un an
du fourrage
AVANTAGES
le fourrage le plus nutritif
continues
la faune.
en fourrage
DÉSAVANTAGES
plus courtes
intensif en rotation
Exemples de systèmes de pâturage en continu et en rotation
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DESCRIPTION PÂTURAGE EN CONTINU* PÂTURAGE EN ROTATION DIFFÉRÉE PÂTURAGE EN ROTATION SIMPLE ET PÂTURAGE À DEUX ROTATIONS
PÂTURAGE INTENSIF EN ROTATION
APERÇU
un an
du fourrage
AVANTAGES
le fourrage le plus nutritif
continues
la faune.
en fourrage
DÉSAVANTAGES
plus courtes
intensif en rotation
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Contrôle des plantes désirables et indésirables
Le pâturage en rotation améliore la composition de la %ore des prés pâturés. Lorsque la période de repos des pâturages n’est pas su$sante, les plantes que le bétail préfère se font plus rares et on les appelle « espèces en évolution régressive ». Les « espèces en évolution progressive » sont souvent des plantes moins savoureuses, à faible croissance et à faible production que l’on voit apparaître plus fréquemment lorsque la pression du pâturage est soutenue.
Un exemple de ceci est observable sur la Plaine de Carden (dans la région de Kwartha Lakes), où la benoîte à trois %eurs (Geum tri%orum) prolifère sur certains pâturages, puisque le bétail ne la broute pas et on la laisse pousser sans intervenir. La vipérine commune (Echium vulgare) est classée comme étant une espèce envahissante puisqu’elle n’est pas indigène à la Plaine de Carden. Le bétail n’en veut pas, ce qui la pousse à se comporter comme les espèces en évolution progressive.
Le bétail est très sélectif de ce qu’il broute et évite souvent de brouter les mauvaises herbes s’il en a la possibilité comme lorsque le taux de chargement est bas. Toutefois, certaines mauvaises herbes sont pâturées d’emblée lorsqu’elles n’ont pas atteint la maturité. Les problèmes de mauvaises herbes sont donc moins fréquents lorsque le pâturage en rotation est pratiqué, puisque leurs jeunes pousses sont broutées rapidement et que les plantes désirables sont plus vigoureuses.
Une meilleure répartition du bétail dans le pré entraînera également une distribution du fumier plus uniforme. Les nutriments qu’il contient permettront aux plantes fourragères d’être plus vigoureuses.
L’importance des pâturages pour les oiseaux des prairies
Les pâturages sont comme des écosystèmes des prairies en Ontario et le broutage joue un rôle important pour le maintien de leur santé et leur diversité. Cette importance est d’autant plus marquée chez les oiseaux des prairies, comme le goglu et la sturnelle des prés, dont les populations diminuent localement et globalement dû à la destruction et la fragmentation de leurs habitats, aux mortalités incidentes et à plusieurs autres facteurs.
La préférence de hauteur des herbes dans lesquelles les oiseaux peuvent se reproduire et/ou se nourrir varie selon les espèces. De nombreux oiseaux des prairies font leur nid dans la prairie à herbes hautes a!n d’être à l’abri des prédateurs. Ils y demeurent jusqu’à ce que leurs petits soient assez développés pour prendre leur premier envol et quitter eux-mêmes le nid), ce qui se passe généralement avant la mi-juillet. Cependant, les petits sont souvent tués si la zone dans laquelle ils ont fait leur nid est broutée ou coupée avant qu’ils n’aient pu quitter le nid.
Les systèmes de pâturage du bétail incluant deux à quatre rotations o#rent un choix plus varié de fourrage et les graminées peuvent être broutées à di#érentes hauteurs. Dans des systèmes plus intensifs, le fait de permettre que certains prés soient davantage pâturés que d’autres pour ensuite les laisser récupérer l’année suivante permet de créer de la diversité.
Comme mentionné précédemment, le fait de ne faire paître les animaux que plus tard durant l’été permet de créer des habitats pour la faune qui niche à terre. Les terres non pâturées et en repos peuvent également fournir des habitats à plusieurs espèces d’invertébrés essentiels à la diète des oiseaux et à la faune, ainsi qu’à la pollinisation des cultures et des plantes indigènes.
« L’avenir de la population des oiseaux des prairies en Ontario est lié à celui de la santé et la durabilité de l’industrie de l’exploitation des pâturages », disait Ron Reid, l’ancien directeur administratif de la Couchiching Conservancy.
La benoîte à trois fleurs est un bon exemple de plante indésirable qui envahit les pâturages surchargés sur
la Plaine de Carden.
Le pâturage en rotation crée des habitats pour
les oiseaux des prairies, comme la sturnelle des prés. Cette espèce était
autrefois commune en Ontario, mais est
aujourd’hui classée en tant qu’espèce menacée.
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Bénéfices additionnels pour l’environnement
Le pâturage en rotation présente d’autres impacts positifs sur l’environnement. Si votre pâturage est divisé en plusieurs enclos, le bétail peut être tenu à l’écart des zones fragiles lorsque les conditions ne permettent pas de les faire paître, comme lorsque les terres sont trop humides ou trop sèches.
Par exemple, faites paître les animaux dans des zones riveraines plus tard en été plutôt qu’au printemps, car ceci protégera les berges des ruisseaux du compactage et de l’érosion. Des berges stables contribuent à préserver la qualité de l’eau et à améliorer les habitats des poissons.
Les terres recouvertes de pâturages sains aident à prévenir l’érosion des sols par la pluie, la fonte des neiges et le vent. Garder les plantes fourragères durant l’hiver aura pour e#et d’accumuler la neige, protéger les plantes, isoler le sol et augmenter la disponibilité de l’eau. Ces systèmes de couverture permanente sont également plus e$caces pour emmagasiner le carbone dans la terre que les récoltes annuelles.
Comment puis-je mettre en place un système de pâturage en rotation?
Le tableau présenté antérieurement (aux pages 4 et 5) a résumé les principaux systèmes de pâturage. La meilleure manière de choisir le système qui convient le mieux aux besoins de votre exploitation est de vous préparer un plan de pâturage. Le plan devrait inclure les éléments suivants :
sources d’eau
connus des espèces menacées )
pâturage, qualité du fourrage
et d’abreuvoirs
le fourrage restant à la !n de la saison de pâturage, le nombre de têtes et le poids du bétail, la durée de la période de pâturage, etc.
Consultez la couverture intérieure pour connaître la liste de ressources disponibles sur le sujet. Un carnet de travail pour le pâturage en rotation vous est également fourni a!n (p. 20) de vous aider à bien préparer votre plan.
Clôturer les zones fragiles comme les milieux humides peut les protéger à certains moments de l’année, tout en permettant le pâturage quand les conditions sont favorables.
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Systèmes d’abreuvage
Le poids total de l’animal compte de 50 à 80 % d’eau et la quantité de nourriture consommée est directement liée à la quantité d’eau bue. Des recherches ont démontré que le bétail ne préfère pas s’abreuver à l’eau de surface lorsque d’autres sources d’eau sont accessibles. Des études ayant eu lieu dans l’ouest du Canada2 ont également démontré que, lorsqu’ils s’abreuvaient à une source d’eau pompée plutôt qu’à une auge pendant une période de 90 jours, des vaches prenaient de 9 à 10 % plus de poids et les bouvillons de 16 à 19 %.
Plusieurs options de systèmes d’abreuvage sont disponibles, soit de pomper de l’eau des puits, des étangs-réservoirs ou des ruisseaux. Ces systèmes
peuvent être activés par une pompe à pacage, ou peuvent alimenter une auge dont le niveau d’eau est contrôlé avec une bouée ou un détecteur de mouvement. Les pompes solaires sont des outils simples à utiliser et assez bon marché qui vous permettront d’abreuver le bétail, surtout aux extrémités des prés, où il n’y a pas d’électricité. Les pompes à piston hydrauliques peuvent fonctionner dans des zones où l’eau est utilisée pour l’arrosage ou lorsque l’eau est gardée sous pression dans un tuyau. L’eau peut également être pompée sur des distances importantes en utilisant des systèmes pressurisés, ce qui peut s’avérer utile lorsque l’eau n’est pas à proximité du site désiré.
Choix de clôtures
Les clôtures sont des éléments essentiels aux systèmes de pâturage en rotation, puisqu’on les utilise pour délimiter les enclos et pour empêcher le bétail d’accéder à des zones déterminées à certains moments de l’année. Ces clôtures peuvent être permanentes, temporaires, ou même les deux à la fois. Par exemple, les clôtures à !ls de métal en réseaux, !ls barbelés ou !ls de fer à haute tension permanentes peuvent être utilisées autour de l’extérieur de la propriété, tout en utilisant des clôtures en !l poly pour subdiviser les prés en enclos plus petits.
Les clôtures temporaires peuvent vous être très utiles lorsque vous en serez à déterminer la taille et la disposition des enclos les plus e$caces pour votre ferme, car elles vous éviteront d’avoir à installer plusieurs clôtures sur des petits prés. Les clôtures permanentes peuvent être installées à l’intérieur du pré (clôtures transversales), surtout si vous n’avez besoin que de petites portions de prés et que vous aimez leur disposition.
Il est essentiel d’inclure un plan pour l’abreuvage lors de la mise en place
d’un système de gestion de pâturage.
Les caractéristiques physiques de votre site influenceront le type de
clôture qu’il vous faudra. Des clôtures à fils de
métal en réseaux avec des poteaux de tension et
des encoffrements avec enrochements seront
nécessaires là où la terre est peu profonde par
rapport au fond rocheux.
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Nombre et taille des enclos
Le nombre et la taille des enclos nécessaires dépendent des facteurs suivants :
Chaque enclos doit inclure un accès à l’eau potable. Celle-ci peut être pompée de sources rapprochées ou éloignées, mais il est préférable qu’elle soit à moins de 800 pieds du bétail
nécessaire à plusieurs enclos simultanément.
Le bétail doit avoir un abri du soleil et le vent surtout lors de conditions météorologiques extrêmes. Ceci peut leur être fourni en plantant des paravents, en plaçant les enclos près de clôtures d’arbres ou en construisant des abris à cet e#et.
Les plantes fourragères peuvent être répandues inégalement dans les prés. Vous contrôlerez plus e$cacement la croissance des plantes et le processus de pâturage si la terre, la topographie et les populations végétales de chaque enclos sont équilibrées.
La taille et le nombre minimal d’enclos, ainsi que la super!cie totale des terres, peuvent être calculés en utilisant les équations se trouvant dans la section Carnet de travail pour le pâturage en rotation (p. 20). À noter que l’augmentation du poids du troupeau et de la période de pâturage jouent tous deux un rôle déterminant dans la capacité de chargement des enclos. Il est important d’observer et d’ajuster votre nombre de bétail ainsi que la durée de votre période de pâturage en conséquence.
Le déplacement du bétail
Le déplacement du bétail d’un enclos à l’autre devrait être basé sur la hauteur de la pousse et de la disponibilité du fourrage, et non pas sur une période de pâturage prédéterminée. Par exemple : les plantes fourragères poussent plus rapidement au printemps qu’à la !n de l’été ou à l’automne, donc la période de repos nécessaire entre les pâturages s’allongera à mesure que la saison progresse.
Plus le fourrage pousse vite, plus vous devriez e#ectuer vos déplacements d’un pâturage à un autre rapidement. L’état du fourrage dans le dernier enclos de votre rotation devrait déterminer la vitesse de vos déplacements. Il devrait avoir atteint une hauteur optimale lorsque vous y emménagerez le bétail à nouveau. S’il est trop court, la nourriture viendra à manquer, s’il est trop mature, la qualité sera insu$sante. Dans les deux cas, la performance des bovins en sou#rira et la croissance des plantes sera a#ectée, résultant en une culture fourragère moins vigoureuse.
Votre plan de gestion des pâturages doit tenir en compte la manière dont vous désirez déplacer le bétail entre les prés. Dans certains cas, des voies ou corridors réservés au bétail devraient être inclus dans la disposition de votre terre. Ceci vous permettra de déplacer votre bétail sans risquer qu’ils n’entrent dans une zone ayant été récemment pâturée ou une zone dans laquelle vous ne voulez pas qu’ils commencent à pâturer pour le moment.
Déplacer les animaux est une partie intégrante du système de pâturage en rotation qui prévient le pâturage répété des repousses et contribue à la pérennité d’un fourrage sain.
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Si possible, les systèmes de pâturage en rotation devraient éviter l’usage d’un même enclos au même moment d’année en année, pour que les plantes ne soient pas broutées à la même étape de leur croissance à chaque fois.
SommaireIl existe plusieurs formes de pâturage en rotation, mais il faut toujours laisser les prés se régénérer durant une certaine période. Ceci permet à l’herbage de pousser, repousser et retrouver l’énergie emmagasinée dans ses racines. D’autres béné!ces sont listés ci-dessous.
BÉNÉFICES SUR LA SANTÉ DES ANIMAUX
BÉNÉFICES ÉCONOMIQUES
et/ou allongement de la période de pâturage
ou de rajeunir le pâturage
et récoltée
BÉNÉFICES ENVIRONNEMENTAUX
d’habitats pour les espèces vivant dans les prairies, dont certaines sont menacées
zones riveraines peuvent être pâturées lors des périodes plus sèches (tard en été) pour éviter les dommages
Souvenez-vous que chaque exploitation bovine doit avoir son propre système. Votre plan de pâturage en rotation doit être développé en fonction de votre exploitation et de vos objectifs. Il doit également demeurer assez %exible pour pouvoir gérer le nombre %uctuant d’animaux du troupeau, la croissance du fourrage et les conditions météorologiques. Un carnet de travail pour le pâturage en rotation vous est fourni à la page 20 pour vous aider à mettre en place votre système. Pour plus d’information sur le pâturage près des cours d’eaux, veuillez vous référer au livret des PGO intitulé Pâturages riverains. Si vous gardez en tête les quatre principes de la gestion du pâturage, le pâturage en rotation peut à la fois contribuer à la santé de vos animaux et de l’environnement.
LES QUATRE PRINCIPES DE LA GESTION DES PÂTURAGESLe pâturage en rotation met en pratique les quatre principes de gestion du pâturage.1. Équilibrer le nombre d’animaux à la quantité de fourrage disponible.2. Gérer la répartition du bétail de manière e$cace. 3. Équilibrer les périodes de pâturage et su$samment de temps de récupération a!n
d`entretenir et maintenir la végétation.4. Éviter le pâturage durant les périodes fragiles, comme lorsque les sols sont inondés,
saturés, lors des périodes de sécheresse et de nidi!cation de la faune.
Le pâturage en rotation crée des environnements
plus sains et plus durables pour le bétail et la faune.
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Profils de fermiers de l’Ontario
John Kinghorn
CONTEXTEJohn Kinghorn et sa femme, Grace, ont une exploitation bovine à leur ferme familiale près de Cambray en Ontario comptant environ 35 vaches. Ils possèdent également 110 bouvillons d’élevage sur une terre de 1500 acres louée de la Société canadienne pour la conservation de la nature sur la Plaine de Carden, au nord de Kirk!eld.
CLÔTURES ET DÉPLACEMENTLes pâturages de Carden ont des clôtures transversales permanentes qui servent à diviser
de 15 pieds, John trouve qu’il y a trop de broussaille et trop de problèmes en matière de mise à la terre pour qu’il puisse utiliser ses clôtures électriques sur ses grands prés. Il a donc décidé d’opter pour une clôture en !l de métal en réseaux.
Cependant, l’exploitation bovine qu’il gère à sa ferme, qui compte 11 enclos, est entourée de clôture électrique de 12 volts. Il utilise le !l poly pour subdiviser ces enclos « C’est toujours payant de laisser les vaches s’adapter à la clôture électrique, elles apprennent à ne pas y toucher. »
idéal pour déplacer ses vaches et ses bouvillons d’élevage. « À la !n avril, je surveille le fourrage d’un regard d’aigle. Je veux vraiment avoir ces premières pousses d’herbe, ça, c’est certain. »
Pour lui, déplacer le bétail d’enclos en enclos n’est pas un problème. « Sur les pâturages de
les animaux viennent à moi et on s’entend bien. Dans les grands prés, on ne doit pas pourchasser le bétail, je les laisse venir à moi. »
« Chez moi, les vaches m’avertissent dès 6 h lorsqu’elles veulent se déplacer, elles m’attendent déjà à la clôture. Donc ce n’est pas du tout un gros e#ort de gérer les 11 enclos. » Il déplace les vaches selon l’état des pâturages et non selon un horaire !xe.
John Kinghorn comprend l’importance du pâturage en rotation. Les deux exploitations qu’il gère sont divisées en plusieurs compartiments : trois sur la Plaine de Carden et onze à leur ferme familiale.
John a ajouté une auge dans une zone au sol alimentée par une source naturelle. Cette méthode permet de fournir de l’eau potable au bétail, tout en limitant les perturbations aux zones humides adjacentes.
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SYSTÈME D’ABREUVAGEJohn croit fermement en l’importance d’avoir de l’eau saine et accessible. « On peut contrôler l’emplacement du bétail en plaçant des auges aux endroits appropriés. » Il s’est rendu compte que le bétail préfère les auges (alimentés par un système d’abreuvage à énergie solaire) aux marais et aux ruisseaux se trouvant dans les prés.
Sur la propriété de la Plaine de Carden, ils ont creusé trois puits et installé un système d’eau de surface à énergie solaire. Des réservoirs de métal nettoyés de 500 gallons servent d’auge et des !ltres en calcaire de 25 pi de rayon empêchent les alentours de se désagréger ou de devenir boueux.
FAUNE ET FLOREUn des béné!ces du pâturage dans la Plaine de Carden est le fait de pouvoir soutenir et protéger un système s’apparentant à celui des prairies. « Si le bétail ne vivait pas sur cette terre, il serait couvert de broussaille, d’aubépines et de cèdres. En moins de 10 ans, la nature nous ferait perdre le contrôle des lieux. »
Une espèce d’oiseau menacée, la pie-grièche migratrice, fait son nid danss les herbes courtes de la Plaine de Carden. Le pâturage aide à garder son habitat en place : une situation où gagnent à la fois les naturalistes et les éleveurs bovins.
MOT DE LA FIN
« En gérant correctement mes pâturages, je garde mes vaches en bonne condition. Ils donnent du bon lait à leurs veaux et ils atteignent le poids de sevrage de 750 lb, en comparaison aux 500 lb de certains éleveurs. »
« J’essaie d’être un bon responsable des terres, comme l’ont été mes parents et j’ai beaucoup appris de sources variées. J’essaie de demeurer au courant de tout ce qui se passe. Je suis quelqu’un d’assez innovateur et je suis toujours prêt à essayer de nouvelles choses. J’essaie avant tout de redonner à cette nature qui m’apporte tant. »
Le pâturage crée des habitats idéaux pour la pie-grièche migratrice, une espèce menacée.
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Susan Winter
CONTEXTESusan Winter est fermière dans la région de Kirk!eld, sur la Plaine de Carden. Elle possède une exploitation comptant environ 40 vaches et veaux sur 300 acres et fait brouter environ 165 bouvillons d’élevage sur deux autres pâturages : l’un d’une super!cie de 300 acres et l’autre de 900 acres.
EXPLOITATION DE VACHES-VEAUX ET DE BOVINS D’ÉLEVAGEEn 2012, Susan compte se convertir en exploitation de vêlage de printemps, a!n d’éviter les complications liées au vêlage en hiver. Les veaux commencent à se nourrir d’alimentation complémentaire à partir de six semaines. Ceci leur permet de s’habituer et d’aimer le grain, ce qui a pour e#et d’obtenir une viande plus marbrée et de gagner en reconnaissance sur le
Les bouvillons d’élevage pèsent environ 700 lb lorsqu’ils arrivent sur les pâturages et prennent en moyenne 300 à 350 lb avant d’être emmenés et vendus. Cette période de pâturage débute généralement lors de la longue !n de semaine de mai, pour se terminer dans les deux premières semaines d’octobre.
CLÔTURES ET DÉPLACEMENTSusan est consciente des dommages qui peuvent être causés aux pâturages lors des périodes plus fragiles et, pour sa part, ne déplace pas les vaches à moins d’être certaine que le pré est prêt à les recevoir. « Si on sort le bétail une semaine trop tôt, on risque de perdre trois semaines de pâturage à la !n de la saison. »
Elle attend que l’herbage atteigne le stade de trois feuilles avant de laisser le bétail le brouter. « J’ai deux objectifs en tête lorsque je sors les vaches : si j’en sors 100 têtes, je dois toutes les récupérer et elles doivent toutes avoir pris du poids. »
Susan et les autres éleveurs de la Plaine de Carden font souvent face au même dé! : une couche de terre très mince ou une fondation de calcaire exposée, ce qui les empêche de planter des poteaux. Elle fabrique donc des poteaux en forme de « T » inversé en joignant deux pieux de cinq pieds en cèdre. Ces poteaux en bois sont beaucoup moins di$ciles à installer et moins dispendieux que les poutres en T de métal.
Susan gère une exploitation de vaches-veaux et élève des bovins sur la Plaine de Carden.
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La base (le pieu horizontal) est entaillée au centre, puis la base du pieu vertical est sculptée pour glisser parfaitement dans cette même entaille. Une fois placé debout, le « T » est inversé. La partie du bas est pourvue de deux pics de huit pouces qui servent à tenir le tout en place. Pour les poteaux d’encrage, Susan utilise un caisson en bois rempli de roches construit avec des poteaux de cèdre entaillés de cinq pieds, qu’elle solidi!e avec du !l. Elle remplit ensuite le caisson avec des roches a!n d’o#rir un poids et une stabilité su$sante à l’ancrage de la clôture. La plupart des clôtures que Susan construit utilisent du !l de fer en réseaux, tenus en place par les poteaux de bois en « T » et ancrés grâce à des caissons remplis de roches.
SYSTÈME D’ABREUVAGELa terre de 300 acres où broutent ses bouvillons d’élevage est divisée en deux enclos de 150 acres. Ces derniers sont équipés d’un système de pompes solaires qui fournit au bétail de l’eau venant d’un puits, alors que le ruisseau est à l’extérieur des clôtures. Toutefois, sur la propriété de 900 acres, il n’y a aucun enclos, et le bétail a la liberté de s’abreuver dans les ruisseaux, ses berges rocheuses empêchant les dommages potentiels que le déplacement des animaux pourrait causer.
LA VALEUR DU PÂTURAGE EN ROTATIONSusan a commencé à pâturer en rotation en 2010 après avoir reçu une visite des spécialistes
fonctionne bien sur ses terres marginales. Ce système laisse la chance à la culture fourragère de se reposer, sans avoir à déplacer ses animaux chaque jour.
« Ce que j’aime à propos du pâturage en rotation… C’est que les animaux ne se déplacent pas au hasard, en mangeant par petits bouts par-ci, par-là. Ça les pousse à se concentrer sur l’herbage. »
La section de 300 acres où se trouve le bétail fait une rotation entre elles toutes les six semaines. Chacune de ces portions de 150 acres est équipée de pompes solaires qui amènent de l’eau de puits directement au bétail, puisque le ruisseau a été clôturé.
MOT DE LA FIN
« Ce qui a eu le plus d’impact a été d’attendre avant de commencer la période de pâturage. »
Le système des poteaux en « T »
inversé accompagné de caissons en bois remplis
de roches fonctionne bien aux endroits où
la couche de terre est mince et permet
d’utiliser les matériels mis à notre disposition
sur le terrain.
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Kim et Charlie Sytsma
CONTEXTE
Leur !ls William les aide avec leur exploitation, bien qu’il ait sa propre ferme. Leur ferme exploite les bovins de la naissance à la !nition et compte 220 vaches sur une surface d’environ 1600 acres (propriétaires de 800 acres et locataire des 800 autres).
Les Sytsma ont des pâturages de tailles variées allant de 40 acres avec beaucoup de broussaille à 5 acres sans broussaille. Le pâturage en rotation a contribué à augmenter la capacité de chargement de leurs pâturages et leur a donné la %exibilité nécessaire pour faire face à des conditions peu idéales pour la croissance du fourrage. « Si on ne pâturait pas en rotation, lors des périodes de sécheresse, il ne resterait plus rien à manger pour les vaches une fois qu’elles auraient !ni leur tour des prés. »
CLÔTURES ET DÉPLACEMENT
de la route, la plupart des clôtures de la ferme sont en !l à haute tension. Ils utilisent les nombreux arbres présents sur leur terrain comme poteaux de clôture. Ils clouent l’isolant à une planche, puis la planche à l’arbre, ce qui empêche l’isolant de ronger l’écorce de l’arbre. Ils utilisent un coupe-herbe agrémenté d’une lame de scie pour couper la broussaille dans l’allée qu’ils se créent le long de la clôture. Ces allées deviennent alors des corridors pour aider les Systma à déplacer le bétail d’enclos en enclos ou d’une ferme à l’autre.
Maintenant, après quelques années de pâturage en rotation et une meilleure répartition du fumier, le pâturage est en meilleur état et offre une abondance de fourrage.
Avant que les Sytsma ne commencent à pratiquer le pâturage en rotation, certains pâturages présentaient de grandes sections où les plantes ne poussaient pas.
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Les Sytsma déplacent leur grand troupeau en se servant d’un VTT. Charlie n’a qu’à les appeler pour que les animaux le suivent vers un autre pré. « On ne peut pas les pourchasser, on doit habituer les vaches à venir d’elles-mêmes avec leurs veaux. »
L’hiver venu, les mangeoires à paille sont déplacées chaque jour pour permettre au fumier d’être bien réparti. De plus, le bétail se retrouve chaque hiver dans un pré dans lequel il n’a jamais été hiverné auparavant.
SYSTÈME D’ABREUVAGELes Sytsma utilisent des pompes solaires pour amener l’eau des étangs-réservoirs vers une citerne ressemblant à une cuve de laveuse avec des trous sur le dessus. En été, le niveau de l’eau est géré avec une bouée, mais en hiver, il est géré avec un système antigel à détecteur de mouvement, ce qui fait que l’eau est pompée dans l’auge lorsque les vaches s’en approchent, puis se vident 30 secondes après qu’elles quittent les lieux.
Ils ont un système de pompe solaire monté sur un chariot qui peut être déplacé de pâturage en pâturage a!n de pomper l’eau d’un ruisseau ou d’un étang-réservoir. Les Sytsma utilisent également un système de ligne pressurisée provenant d’un puits. Ceci leur permettrait de pomper de l’eau vers un pré n’ayant pas accès à de l’eau potable. . Le pompage d’eau peut se faire jusqu’à une distance d’environ un mile.
FAUNE ET FLORELes Sytsma ont clôturé et ont planté des arbres et des arbustes autour de leurs étangs-réservoirs et le long d’un ruisseau sur leur propriété, ce qui a contribué à la création d’habitats pour la faune qui demeurent inaccessibles au bétail. « En pratiquant le pâturage en rotation, nous encourageons la diversité sur la ferme, voilà pourquoi nous avons tous ces di#érents habitats pour la faune. »
Charlie sur son VTT avec un système d’abreuvage
portatif à l’arrière.
Le système d’abreuvage sur chariot des Sytsma
permet de suivre le bétail lors du pâturage
en rotation.
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Amos Brielman
CONTEXTE
Rainy River. Leur !ls Timo les aide dans leurs travaux lorsqu’il en a le temps. Ils exploitent
terres, dont ils sont locataires pour la moitié.
EXPLOITATION DE VACHES-VEAUX
vêlage dans une cour, cette étape fut déplacée sur le pâturage plus tard au printemps. Pour e#ectuer le vêlage sur les pâturages, le fourrage doit être disponible au début du printemps. Donc, des réserves doivent être faites à partir des pâturages dès l’automne précédente (saisons di#érées).
« On doit se contraindre à ne pas faire paître les animaux sur certains pâturages après la mi- ou !n-juillet pour lui permettre de se régénérer. Ne le regardez pas pour ne pas être tenté d’y faire brouter les animaux à l’automne. Réservez ces prés en question aux vaches
temps, les nouvelles plantes pourront pousser et les vaches auront un mélange de vieux et de nouveau foin. Si l’on fait paître les animaux en automne, il ne restera plus d’herbage à brouter au début du printemps. »
Amps pratique le vétage sur le pâturage à la fin du printemps.
Les Brielman gèrent une exploitation de bœuf certifié biologique dans le district de Rainy River.
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Les veaux nés au mois de mai demeurent donc relativement petits à l’automne. Ils sont donc gardés durant l’hiver. On les nourrit de bottes de foin d’ensilage préfané durant l’hiver, puis on les met au pâturage durant le printemps et l’été, pour en!n les vendre lorsqu’ils atteignent l’âge de 16 à 18 mois.
LE PÂTURAGE EN ROTATION
des conseillers, il décida en 1996 de gérer ses pâturages d’une manière plus intensive.
cinq jours pour les vaches et les veaux) et il remarque à quel point ce système a changé ses pâturages, que ce soit la possibilité d’augmenter le nombre d’animaux, d’allonger la période de pâturage dans la saison ou une combinaison des deux.
CLÔTURES ET DÉPLACEMENT
en super!cie, puis les subdivise avec du !l poly. « On peut gérer la super!cie du pré avec le !l poly, car la quantité de foin qui pousse chaque année n’est jamais garantie. »
attendre. Elles vous voient arriver le long de la route, vous entendent, puis viennent vous attendre. »
un minimum de 60 jours après le deuxième.
La durabilité des plantes fourragères et des légumineuses est un autre facteur à tenir en ligne de compte lors du pâturage. Le trè%e, l’une des principales légumineuses dans ses prés, ne vit que trois ou quatre ans. « On doit surveiller le trè%e attentivement et s’assurer qu’il ensemence bien, parce que !nalement, cette plante est nécessaire. »
Les vaches adorent le trè%e lorsqu’il est jeune, mais on tendance à l’éviter lorsqu’il mûrit. Il faut donc s’assurer qu’il reste assez de plantes dans le pré pour qu’elles puissent produire des %eurs et des graines.
À gauche : Les systèmes d’abreuvage alimentés
à l’énergie solaire fonctionnent toute l’année
et fournissent de l’eau au bétail dès qu’il en est nécessaire.
À droite : Le bétail est déplacé de pré en pré
durant l’hiver, de manière à répandre le fumier de
façon plus uniforme.
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SYSTÈME D’ABREUVAGE
s’assurer qu’il y a assez d’eau pour le bétail tout en évitant de créer une zone boueuse où toutes les vaches se retrouvent.
« Si on laisse cette zone devenir trop grosse, les vaches vont y %âner, elles font comme dans un café, elles %ânent. Elles font leurs besoins là-dedans et ça devient gluant. Puis les mouches commencent à apparaître, ce qui les pousse à se rassembler pour éviter les mouches. En peu de temps, la qualité des lieux se dégrade. »
Un puits profond équipé d’une pompe submersible et d’une canalisation sont utilisés pour envoyer de l’eau dans la plupart des pâturages. Dans la plupart des cas, la canalisation est
plus de 20 ans en utilisant ce simple système. Pour les pâturages plus éloignés, il utilise également un système d’abreuvage alimenté à l’énergie solaire.
LE PÂTURAGE EN HIVERLes pâturages, en particulier les pâturages peu productifs, peuvent s’améliorer en y faisant hiverner le bétail. « Nous aimons nourrir le bétail dans les prés durant l’hiver, car on y accumule le fumier et les nutriments s’y répandent. C’est aussi une chance unique de débroussailler certaines zones en y faisant piétiner le bétail. Ceci permet d’éclaircir les lieux. »
manquer, il leur donne accès à de l’eau potable. À noter que les pâturages d’hiver auront besoin de temps pour récupérer au printemps avant d’être brouté à nouveau. Ces pâturages devront donc être les derniers à être utilisés dans la rotation.
fumier dans les prés est plus écologique que d’utiliser du fumier en amas, car il est beaucoup moins concentré,
fumier en amas, il n’y a pas grand-chose à faire pour éviter cela, il !nit inévitablement par s’écouler dans un ruisseau. Ces coulissent peuvent contenir des nutriments ou des micro-organismes (bactéries et parasites) qui pourraient nuire à la qualité de l’eau. »
FAUNE ET FLORELes cerfs, les coyotes et les loups représentent les plus
année, il perd quelques veaux à cause des loups.
dans les environs à cette période de l’année et les loups les préfèrent aux veaux.
que le goglu des prés, une espèce menacée, car le pâturage en rotation réduit la broussaille
trouve les zones où les animaux sont déjà passés pour ne pas se faire piétiner. » Les zones gazonnées permettent à des populations importantes de souris de s’installer, ce qui attire les aigles, les renards et d’autres prédateurs dans les environs.
La femelle du goglu des prés fait son nid dans les hautes herbes pour se protéger des prédateurs.
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Carnet de travail pour le pâturage en rotation
Ce carnet de travail est conçu a!n de vous permettre d’appliquer les concepts décrits dans ce livret à votre propre exploitation. Il a été en partie adapté du livret Les pratiques de gestion optimales : Pâturages riverains et le Grazing Systems Planning Guide (lisez la couverture intérieure pour plus de détails). De nombreuses fermes présenteront une gamme de possibilités pour les champs et les pâturages. Les éléments suivants doivent être pris en ligne de compte.
1. Objectifs pour votre exploitation bovine 2. Inventaire de la propriété3. Système de pâturage en rotation préféré
Étapes pour déterminer le taux de chargement si vous ne pouvez pas varier le nombre ou la super!cie des enclos.
Étapes pour déterminer le nombre ou la super!cie des enclos en vous basant sur le taux de chargement actuel.
6. Tenue des registres et suivi
1. OBJECTIFS POUR VOTRE EXPLOITATION BOVINE Il est important de dresser une liste et de prioriser vos objectifs a!n d’instaurer un système de pâturage en rotation en y incluant les répercussions positives ou négatives.
Objectif Rang Répercussions
Ex. : augmenter le taux de chargement 1
Il sera nécessaire de clôturer davantage pour permettre aux pâturages de se régénérer et d’augmenter la production de fourrage.
Ex. : augmenter le nombre de jours au pâturage
2 Il sera nécessaire d’augmenter la disponibilité du fourrage vers le milieu de l’été
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2. INVENTAIRE DE LA PROPRIÉTÉ
dé!nissez les types de terres, les types de cultures fourragères et leur qualité, les clôtures actuelles, les sources d’eau ainsi que les emplacements des zones fragiles (par exemple : zones riveraines ou humides, zones de nidi!cation de la faune). Notez la taille de chaque pâturage et tous les autres éléments descriptifs des informations que vous avez ou que vous pouvez observer.
CROQUIS DE LA PROPRIÉTÉ ACTUELLE – TERRES, EAU, FOURRAGE, CLÔTURES ET ZONES FRAGILES
3. SYSTÈME PRÉFÉRÉ DE PÂTURAGE EN ROTATION Le type de système de pâturage que vous utilisez est basé sur vos objectifs agronomiques, vos préférences personnelles, les caractéristiques du paysage, la disponibilité en eau potable et d’autres considérations du même ordre. Plus vous avez d’enclos, plus cela demande du travail. Par exemple, si vous voulez faire pâturer votre bétail dans huit enclos durant deux rotations, vous devrez déplacer votre bétail au moins à 16 reprises. Si vous voulez déplacer les animaux moins souvent, vous aurez à diminuer le nombre d’enclos et/ou vous contenter d’une seule rotation. Veuillez consulter le tableau de la page 4 pour réviser les di#érents systèmes. Le calcul à la section suivante vous aidera à décider du nombre total d’enclos si ce nombre n’a pas déjà été !xé.
__________________________________________
L E PÂT U R A G E E N R O TAT I O N D A N S L E S PÂT U R A G E S E X T E N S I F S2 2
4. BESOINS EN FOURRAGE ET TAILLE DES ENCLOS OU TAUX DE CHARGEMENT
système de pâturage en rotation que vous aurez choisi, vous devrez calculer la disponibilité du fourrage dans vos. Si le nombre d’enclos ou leur super!cie a déjà été déterminé (ou ne peut être modi!é) vous devrez alors ajuster le taux de chargement. À noter que le poids du troupeau et une période de pâturage allongée jouent tous deux un rôle déterminant dans la capacité de chargement des enclos. Il est important d’observer et d’ajuster le nombre d’animaux et la durée du pâturage en conséquence.
de déterminer votre plan de gestion du pâturage selon votre situation.
Les exemples de calculs sont basés sur des animaux de 1300 livres et un pâturage de 40 acres avec 4 enclos de super"cies variables (6, 4, 10, 10 respectivement), ayant 4000 lb de matière sèche par acre et qu’un seul passage a été fait par enclos. La saison de pâturage dure 150 jours.
4.1.1. ESTIMEZ LA RÉSERVE DE FOURRAGE PAR ENCLOS
acre lors de la période de restauration. Cette valeur peut varier considérablement d’un enclos à l’autre et d’une année à l’autre, elle doit donc être calculée pour chaque enclos, ou pour chaque zone de production de végétation similaire. Elle peut être estimée en tondant le fourrage d’une verge carrée, lorsque les plantes ont complété leur croissance et la formation de leurs graines, généralement de la mi à la !n juin. On le fait ensuite sécher dans un endroit sec et bien aéré (ex : fenil), on le pèse en livres, puis on multiplie le résultat
pratique, vous apprendrez à estimer la quantité de fourrage que vous avez en réserve sans avoir à le couper. Une autre méthode d’estimation de la réserve de fourrage est de calculer le nombre de balles de foin par acre de champ de paille avec une productivité similaire et de multiplier ceci par le poids de chaque balle.
Le fourrage a besoin de matériaux provenant des feuilles après le pâturage a!n qu’il puisse accomplir la photosynthèse et récupérer. Donc, la quantité de fourrage disponible dans le pré doit être ajustée au facteur d’utilisation a!n de fournir le véritable montant de fourrage disponible pour le pâturage. Les espèces indigènes de plantes fourragères demandent plus de matériaux de feuilles que les plantes fourragères domestiquées pour récupérer complètement. Leur facteur d’utilisation est donc de 50 %, comparé à 75 % pour les plantes fourragères domestiquées.
ÉTAPE 1 –
x facteur de conversion4000 x 0,75 pour les prairies
3000x 0,75 pour les
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ÉTAPE 2 – x # d’acres par enclos
3000 x 6 18 0003000 x 4 12 0003000 x 10 30 0003000 x 10 30 000
x
x
4.1.2. CALCULEZ LA DEMANDE EN FOURRAGE PAR ANIMALLa demande en fourrage par animal peut être calculée comme la quantité de matière sèche requise pour nourrir un animal pour une journée. Elle est calculée selon la règle pratique que les animaux qui pâturent doivent consommer environ 2,5 % de leur poids en matière sèche par jour et auquel 1 % additionnel doit être ajouté pour les pertes dûes au piétinage et les zones tampon.
x 0,035 1300 45,5
x
4.1.3. CALCULEZ LE TAUX DE CHARGEMENT OPTIMALUne fois que vous avez calculé la réserve de fourrage par enclos pour la saison, ainsi que la quantité de fourrage nécessaire par animal, vous pouvez calculer le taux de chargement optimal. Ce calcul s’e#ectue en trois étapes.
ÉTAPE 1 – †)
en fourrage par animal et par jour.18 000 45,5 lb
396 animal-jours pour l’enclos12 000 45,5 lb
264 animal-jour30 000 45,5 lb
659 animal-jours pour l’enclos30 000 45,5 lb
659 animal-jours pour l’enclos
ÉTAPE 2 – †
pour l’enclos 2
396 264 659 659 1978
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ÉTAPE 3 –
saison de pâturage en jour1978 150 jours
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Une fois que vous connaissez la taille du troupeau, vous pouvez calculer la période de temps que le bétail peut passer dans chaque enclos avant de les déplacer vers un autre. À noter que le calcul suivant implique que le pré n’a été utilisé qu’une fois lors de la saison de pâturage. Si chaque pré est utilisé plus d’une fois par saison, vous devrez ajuster le nombre de jours de pâturage adéquatement. Par exemple, dans une saison de pâturage à deux rotations, ⅓ des jours sont utilisés pour le premier passage et les autres ⅔ lors du deuxième. Ceci s’explique à cause d’une croissance et une disponibilité plus abondante du fourrage au printemps qu’à l’été ou à l’automne.
d’animaux du troupeau396 13 31364 13 21659 13 51659 13 51
Les exemples de calculs sont basés sur un taux de chargement de 30 animaux d'en moyenne 1300 lb chacun, avec 1350 lb de matière sèche par acre prairie ensemencée pour les trois premiers passages dans chaque enclos. Répétez les étapes ci-dessous en modi"ant le nombre de jours de restauration et de pâturage pour compléter les calculs pour la totalité de la saison des pâturages.
4.2.1 ESTIMEZ LA RÉSERVE DE FOURRAGE D’UNE ACRE
lors de la période de restauration. Cette valeur peut varier considérablement d’un enclos à l’autre et d’une année à l’autre, elle doit donc être calculée pour chaque enclos, ou pour chaque zone de production de végétation similaire. Elle peut être estimée en tondant le fourrage d’une verge carrée, au moment du pic de production de biomasse. On le fait ensuite sécher dans un endroit sec et bien aéré (ex : fenil), on le pèse en livres, puis on multiplie le
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vous apprendrez à estimer la quantité de fourrage que vous avez en réserve sans avoir à le couper. Une autre méthode d’estimation de la réserve de fourrage est de calculer le nombre de balles de foin par acre de champ de paille avec une productivité similaire et de multiplier ceci par le poids de chaque balle.
Le fourrage a besoin de matériaux provenant des feuilles après le pâturage a!n qu’il puisse accomplir la photosynthèse et récupérer. Donc, la quantité de fourrage disponible dans le pré doit être ajustée au facteur d’utilisation a!n de fournir le véritable montant de fourrage disponible pour le pâturage. Les espèces indigènes de plantes fourragères demandent plus de matériaux de feuilles que les plantes fourragères domestiquées pour récupérer complètement. Leur facteur d’utilisation est donc de 50 %, comparé à 75 % pour les plantes fourragères domestiquées.
x facteur d’utilisation1350 x 0,75 (prairies ensemencées)
1013 lb
x 0,75 (prairies
4.2.2. ESTIMEZ LA DEMANDE EN FOURRAGE DU TROUPEAU
nécessaire pour nourrir le troupeau durant une journée. On la calcule en se basant sur la règle empirique selon laquelle les animaux qui pâturent nécessitent environ 2,5 % de leur poids par jour en fourrage sec, et en incluant un 1 % additionnel pour se donner du jeu et prendre en compte les dommages causés par le piétinement.
x 0,035 x # animaux
1300 lb x 0,035 x 30 1365x
Une période de repos d’un enclos de fourrage ensemencé dure environ 30 jours, mais elle peut varier selon le temps de l’année est des conditions météorologiques, car l’herbe pousse plus lentement plus tard en saison. Par exemple, 30 jours de restauration après chaque période de pâturage ou 30 jours de restauration au printemps après le premier pâturage et 60 jours de restauration plus tard à l’automne après le second pâturage.
La période de pâturage (occupation) est le temps que vous désirez que votre bétail passe dans un enclos donné avant de le déplacer. Elle varie selon le style de gestion choisie et l’état du pâturage. Par exemple, la période de pâturage peut être de 2 jours selon un système de rotation fréquent ou de 60 jours selon un système de rotation simpli!é. Elle peut être raccourcie lorsque l’état du fourrage est inadéquat ou allongée lorsque le fourrage
qui devraient orienter votre décision.
45 jours
5 jours
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4.2.4. DÉFINISSEZ LA TAILLE DES ENCLOSLa taille de vos enclos dépend de la longueur des périodes de pâturage et de la quantité de fourrage qui est disponible (c’est-à-dire la demande en fourrage).
xréserve de fourrage
1365 lb/jour x 5 1013 7
x
4.2.5. CALCULEZ LE NOMBRE D’ENCLOSLe nombre minimal d’enclos dont vous avez besoin est déterminé selon la quantité de temps que le fourrage a pour se restaurer. Un enclos de surplus est inclus a!n d’assurer que tous les enclos béné!cient d’une période de restauration complète.
45 510
4.2.6. ESTIMÉ DE LA SUPERFICIE NÉCESSAIRE POUR LE PÂTURAGE EN ROTATIONLorsque vous aurez déterminé le nombre d’enclos optimal pour votre système, vous pouvez estimer la super!cie totale qu’il vous faudra pour le supporter. Si le nombre d’acres nécessaire dépasse ce à quoi vous avez accès pour le pâturage, vous devrez alors réajuster votre taux de chargement ou le nombre de jours de pâturage alloués par enclos.
enclos x nombre d’enclos7 acres/enclos x 10 70 acres
x
5. DÉVELOPPEMENT ET MISE EN ŒUVRE DU PLANRedessinez ou faites un croquis de votre propriété agricole a!n d’illustrer l’emplacement et la forme des nouveaux enclos que vous souhaitez aménager, sources d’eau, points d’accès et autres éléments à gérer. Demandez les conseils de fermiers expérimentés ou de conseillers agricoles a!n de vous aider dans la préparation et la mise sur pied de votre projet. Ensuite, développez un calendrier des travaux en vous basant sur le nombre de jours que le troupeau passera dans chaque enclos. Si votre terre est louée, vous devrez discuter avec le propriétair avant d’e#ectuer quelque modi!cation que soit.
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PLAN DE GESTION PROPOSÉ EN DÉTAIL
Article du plan de gestion Enclos 1 Enclos 2 Enclos 3 Enclos 4
Superficie
Espèces de plantes fourragères
État du pâturage
Forme de l’enclos et besoins en termes de clôtures
Points d’accès ou de croisement
Taux de chargement
Date prévue du début de la saison de pâturage*
Date prévue de la fin de la saison de pâturage*
Période de pâturage (occupation)
Période de restauration
Source(s) d’eau
Gestion des zones fragiles
Emplacement et taille des populations de plantes envahissantes
Méthodes, différentes du pâturage, pour contrôler les populations de plantes envahissantes
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6. TENUE DES REGISTRES ET SUIVIIl est important de garder un registre des informations telles que les taux de croissance des plantes fourragères, la quantité restante de plantes fourragères après la saison du pâturage, le nombre d’animaux ayant pâturé chaque année, leur poids avant et après le pâturage, leur santé, la durée de la période de pâturage, la taille des enclos, les espèces de mauvaises herbes, leur densité et les stratégies de gestion phytosanitaires employées, la surface de sol à nu, et d’autres facteurs similaires. Ceci vous permettra d’e#ectuer des comparaisons d’année en année et vous indiquera si vos pâturages sont sous-chargés ou surchargés, si le taux de chargement peut être augmenté, diminué, ou gardé tel quel ainsi que la qualité des plantes fourragères. Ces informations peuvent être compilées dans un tableau semblable à celui présenté à la page 27 et inclus dans votre plan. Votre plan pour le pâturage en rotation devrait être évalué et mis à jour régulièrement.
CROQUIS DE LA PROPRIÉTÉ MISE À JOUR
Notes
