Le Père GoriotDe Honoré de Balzac

Honoré de Balzac est né à Tours le 20 mai 1799 . Son

père était un secrétaire du roi. Il aura pour toute la

vie un rapport spécial avec sa sœur Laure. De 1807

à 1813 il fréquente le collège des oratoriens de

Vendôme. Pendant ces ans Balzac développe sa

passion pour la lecture et il commence à lire donc

livres de tout genre. Toutefois ces lectures

excessives lui créent des problèmes de santé et il est

donc renvoyé chez sa famille.

Biographie de l'auteur:

En 1814 il se transfère à Paris avec sa famille. Il est

admis comme interne à la pension Lepître, à

Paris, puis en 1815 à l’institution de l’abbé Ganser.

En 1816 le jeune Balzac s’inscrit en droit. En même

temps, il suit des cours particuliers à la Sorbonne.

Après Balzac, pour la volonté de son père, doit

travailler chez un avoué , ami de la famille,

Jean-Baptiste Guillonnet-Merville, homme

cultivé qui avait le goût des lettres. Il exerce le

métier de clerc de notaire dans cette étude. Il

pourra en suite utiliser ces expériences pour

l’écriture de quelques-unes de ses œuvres.

En 1819 sa famille se transfère à Villeparisis, mais Honoré veut seulement

se consacrer à la littérature et ne veut pas quitter Paris. Il travaille à des

différents projets et il fait même des traductions des textes. Il entreprend

sa carrière littéraire et il écrit une tragédie inspirée sur un personnage de

Shakespeare, mais cette œuvre ne cannait pas de succès et des

académiciens le décourage à continuer sa carrière.

Balzac s’oriente alors plus vers le roman

historique et il traduit Ivanhoé de Walter Scott

et il rencontre beaucoup de succès.

En 1821 il s’associe avec deux autres écrivains

et il publie des œuvres ( comme L'Héritière

de Birague, Clotilde de Lusignan)avec le

pseudonyme de Lord R’hoone.

Ces œuvres connaissent du succès dans le public. En1822 il décide de

changer son pseudonyme et il utilise celui de Horace de Saint-Aubin.

En 1824 il publie un Code des gens honnêtes dans lequel il propose aux

gens honnêtes les moyens de se défendre contre les ruses des avocats,

avoués et notaires.

À la fin de la même année, pris d’une profonde crise morale, Balzac

abandonne la littérature et rédige le testament littéraire de Horace

de Saint-Aubin. Après, il décide de se lancer dans les affaires et

devient libraire-éditeur et le 19 avril 1825.

En 1835 il publie Le Père Goriot et à partir du 1836 la plupart

des romans de Balzac furent publiés avec succès et alors il ne

vécut que pour la littérature et à un rythme de forcené.

Toutes les œuvres de Balzac sont regroupées dans une grande

récolte(1829-1848) appelée La Comédie Humaine. Une première

édition de cette récolte est publiée en 1942, et une version

définitive sera publié plus tard. En 1845, Balzac donne une

structure plus ferme à La Comédie Humaine et décide que

l'œuvre complète est divisée en trois parties, "étude de mœurs ",

"études philosophiques" et "études analytiques". Balzac devient

toujours plus malade et il meurt le 18 aout 1850 à Paris.

Œuvres principales:

• Physiologie du Mariage(1829);

• La Vendetta (1830);

• La Peau de chagrin (1831);

• Adieu (1832);

• Le Médecin de campagne (1833);

• Eugénie Grandet (1834);

• Le père Goriot (1835);

• Le Cabinet des Antiques (1839);

• Une ténébreuse affaire (1841);

• Sur Catherine de Médicis (1842);

• Les Comédiens sans le savoir (1848);

Le père GoriotLes personnages principaux:• Eugène de Rastignac: il est un étudiant à Paris. Il est ambitieux, il ne suit pas tous les

conseils criminels de Jacques Collin. Ami d’Horace Bianchon, il aime une fille du père

Goriot, Delphine de Nucingen;

• Jean-Joachim Goriot: Ancien vermicellier, le père Goriot a fait fortune durant laRévolution. Il a deux filles. Ses filles luis demandent tout son argent et il meurt en pauvreté.

• Jacques Collin, alias Vautrin ou Trompe-la-Mort: il est évadé du bagne de Toulon, car il a

été condamné pour un crime commis par un autre. Vautrin a des cheveux roux et porte

une perruque.

• Delphine de Nucingen: fille cadette du père Goriot, femme du baron de Nucingen. Elle

est toujours à la recherche d’argent et n’aime pas son mari.

• Anastasie de Restaud: fille aînée du père Goriot. elle est la maîtresse de Maxime de

Trailles.

• Vicomtesse de Beauséant: Elle est la cousine d'Eugène de Rastignac. Elle estabandonnée par son amant.

• Horace Bianchon: Cet étudiant en médecine. est l'ami de Rastignac. À la fin de ce

roman, Bianchon fait tout pour essayer de sauver le père Goriot de la mort, mais il échoue.

Thèmes traités:

Le Père Goriot traite le thème de l'amour paternel poussé jusqu'à la

déraison.

Il donne aussi une vision globale de la société parisienne pendant

la restauration et de toutes ses couches sociales, depuis les plus

démunies jusqu'aux plus élevées.

L'arrivisme et la nécessité de la réussite dans la société sont incarnés par

un groupe de jeunes loups tels Maxime de Trailles, ou par de jeunes

provinciaux fermement décidés à se faire une place de choix tels

Eugène de Rastignac.

« Goriot mettait ses filles au rang des anges, et

nécessairement au-dessus de lui, le pauvre homme ! Il

aimait jusqu’au mal qu’elles lui faisaient. »

Le roman s'ouvre avec la description de la maison

Vauquer, une pension parisienne, appartenant à la veuve

Vauquer. Plusieurs résidents s'y côtoient, dont Eugène deRastignac, jeune étudiant en droit, une personne

mystérieuse et rustre nommée Vautrin et un ancien

vermicellier (fabriquant de pâtes) qui a fait fortune

pendant la révolution, retraité maintenant complètement

désargenté et veuf, surnommé le père Goriot par la veuve

Vauquer. Elle est frustrée dans ses intentions de mariage

avec lui à l'époque où il était arrivé à la pension et bienmis. La plupart des pensionnaires se sont mis à l'appeler

ainsi aussi, le tournant en ridicule et le considérant comme

sénile et diminué. Dans la pension logent même d’autres

personnes.

Résumé de l’histoire:

Rastignac, qui vient d’une famille provinciale modeste, est ébloui par la vie

parisienne. Il délaisse rapidement ses études et tente de percer dans la haute

société. Il est aidé en cela par sa cousine, la vicomtesse de Beauséant, qui

l'invite à un bal où il rencontre Anastasie de Restaud. Il tente sa chance avec

elle, mais est rapidement écarté quand il découvre les conditions d’elle( de sonmari et de son amant).

Décontenancé il retourne voir sa cousine, qui l’initie aux

mystères du grand monde. Elle lui révèle également lesecret d'Anastasie : elle est la fille du père Goriot. Celui-ci

s’est quasiment ruiné pour contenter, doter et bien

marier ses deux filles, Anastasie de Restaud et Delphine

de Nucingen, qui L’écartent de leur vie. Elles mènent

grand train auprès de leurs maris aristocrates, mais elles

ont honte de la façon dont s’est enrichi leur père

(pendant la Révolution, en important des grains de blé

d'Ukraine pendant la disette). Toutefois elles nerenoncent pas à accepter ses aides financiers.

Vautrin révèle cyniquement à Rastignac les rouages de

la société et les moyens de parvenir à la puissance. Il

veut faire sa fortune et il le pousse à épouser

Mademoiselle de Taillefer, dont il s’arrange pour faire

tuer le frère en duel afin de lui rendre la disposition d’un

riche héritage. Rastignac refuse de suivre Vautrin dansce crime. Il s’engage dans une relation amoureuse avec

Delphine, une des filles de Goriot. Une enquête révèle

que Vautrin est un ancien forçat, Jacques Collin, portant

la marque au fer rouge des bagnards sur la peau et que

découvrent les agents venus l’arrêter.

Le père Goriot, qui croyait pouvoir quitter la pension et

vivre auprès de sa fille Delphine, meurt en apprenant

brutalement la situation familiale et financière

désastreuse de ses filles, qui lui réclament son aide

sans ménagement. Peu de temps avant, on lui avait

diagnostiqué une grave crise d'apoplexie. Bianchon,un des pensionnaires et ami de Rastignac, a lui-même

diagnostiqué le Père Goriot.

Ses filles ne l’accompagnent même pas au cimetière.

Rastignac se laisse emporter par sa passion du pouvoir

et de l’argent et il se lance « à la conquête de la

capitale ».