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Le prix ass Terres uÇjncoiGS en 1991 ministère de I a g r ÎC U ltU fe et de la f o rêt

Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

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Le prixass Terres uÇjncoiGS

en 1991

m inistère de I a g r Î C U l t U f e et de la f o r ê t

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Données chiffréesAgricultureN° 36 - OCTOBRE 1992 SCEES

LE PRIX DES TERRES AGRICOLES EN 1991

SOMMAIRE INTRODUCTION :Méthode et champ de l'enquête________________________ 4

I - RÉSULTATS D’ENSEMBLE : FRANCE MÉTROPOLITAINE- Évolution commentée des prix________________________________ 5- Prix régionaux et départementaux des terres labourables

et prairies naturelles libres à la vente (tableau 1 ) ------------------------- 8

II - RÉSULTATS DÉTAILLÉS : FRANCE MÉTROPOLITAINE

- Prix, par petites régions agricoles, des terres labourableset prairies naturelles libres à la vente (tableau 2 )_______________ 11

- Prix, par petites régions agricoles, des «autres surfaces en herbe» (pâtures, landes, parcours, estives) (tableau 3 ) ----------------------------- 54

- Prix, par petites régions agricoles des terrains maraîcherset horticoles et des vergers (tableau 4 ) --------------------------------------- 56

- Prix, par petites régions agricoles, des vignes (tableau 5 ) --------------- 62- Prix, par petites régions agricoles, des terres à vignes AOC

(tableau 6 )________________________________________________ 69- Prix, par petites régions agricoles, des terres labourables

et prairies naturelles louées (tableau 7 ) ________________________ 70

III - PRIX DES TERRES AGRICOLES DES DO M _________ 76

Publication réalisée au sein du bureau statistiques annuelles et conjoncture générale par Loïc LE VERGER et Marie-José LABROUSSE, avec la collaboration des statisticiens agricoles départementaux.

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L'enquête sur la valeur vénale des terres agricoles est effectuée chaque année par les Services de Statistique Agricole des Directions Départementales de l'Agriculture et de la Forêt à partir des résultats des SAFER complétés parles commentaires de divers experts locaux (notaires, experts fonciers, service de l'Enregistrement et des Domaines, correspondants agricoles des DDAF, etc...).

Les résultats d'ensemble montrent qu'en 1991, en France métropolitaine, le prix moyen des terres agricoles, libres à la vente, était de 19 700 F l'hectare en moyenne nationale ; soit 21 900 F pour les terres labourables et 15 825 F pour les prairies naturelles. La variation par rapport à 1990 s'établit à - 1,1 % en moyenne, résultant d'une baisse générale du prix des terres labourables ( - 0,8 %) et des prairies naturelles (-1 ,9 %).

La seconde partie de cette étude est consacrée à la présentation des résultats détaillés de l'enquête par régions agricoles pour les terres labourables et les prairies naturelles, les terrains maraîchers et les vergers, les vignes AOC et non AOC, ainsi que, là où l'information est disponible, les autres surfaces en herbe et les terres à vignes AOC. La situation et l'évolution constatées en 1991 s'y trouvent commentées dans la plupart des départements grâce aux indications fournies par les statisticiens agricoles départementaux.

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SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 36

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INTRODUCTIONMÉTHODE ET CHAMP DE L'ENQUÊTE ANNUELLE

SUR LA VALEUR VÉNALE DES TERRES AGRICOLES

L'information statistique sur la valeur des terres agricoles revêt nécessairement un caractère approximatif. En effet, la terre n'est pas un bien fongible : chaque fonds a ses caractéristiques propres de situation, de dimension, de fertilité, etc. et l'on ne peut que dégager des valeurs moyennes à partir des prix très variables constatés sur le marché. Or, dans un marché foncier très exigu les transactions intervenant une année ne constituent pas forcément un échantillon représentatif des terrains agricoles d'une région donnée. La "valeur vénale" des terres est donc déterminée à partir des prix de marché effectivement pratiqués (1) lorsque le nombre de transactions intervenus au cours de l'année peut être considéré comme représentatif ; dans le cas où le marché n'est pas suffisamment représentatif, les prix indiqués sont le résultat d'estimations.

La méthode de l'enquête sur la valeur vénale des terres agricoles, réalisée par les Services Départementaux de Statistique Agricole des DDAF tient compte de ces difficultés inhérentes à la nature des choses. Elle repose en effet sur la synthèse raisonnée d'indications provenant de source diverses.

- Traditionnellement, un ensemble d'experts locaux sont interrogés dans chaque département : notaires, experts fonciers, services de l'enregistrement et des domaines, Crédit Agricole, correspondants agricoles des DDAF, etc. Naturellement, certaines des indications ainsi obtenues peuvent être lacunaires ou entachées d'une certaine subjectivité.

- D'autre part, on utilise systématiquement les statistiques tirées du dépouillement des notifications de ventes aux SAFER, dépouillement effectué par la SCAFR et qui fournit des indications particulièrement précieuses, par leur quasi-exhaustivité et leur niveau de détail, sur les prix pratiqués selon la région et la catégorie de terre. Naturellement, il est également tenu compte dans la synthèse finale des insuffisances éventuelles de cette source provenant soit de l'existence de sous-déclarations, soit du faible nombre de transactions qui, dans certaines régions, peut limiter la significativité des résultats (cf. ci-dessus).

Les informations dégagées par l'enquête résultent donc des "arbitrages" effectués entre des données statistiques précises mais de signification parfois limitée et des "dires d'experts" souvent fragmentaires et imparfaits. Il convient de ne pas perdre de vue le caractère éminemment indicatif de ces résultats, notamment au niveau géographique le plus fin de la petite région agricole.

Les prix indiqués, dans chaque catégorie de terre et dans chaque région agricole, sont :- une dominante qui est la valeur vénale la plus couramment rencontrée (le mode statistique sur le nombre de transactions), le prix le plus fréquemment pratiqué.- des valeurs extrêmes (minimum et maximum) ; il s'agit des prix pratiqués en fonction de la qualité de la terre et des conditions de marché (concurrence ou absence de concurrence par exemple) et non des minimum et maximum absolus.

Pour obtenir des "prix moyens" départementaux, régionaux et nationaux,les Services Départementaux et le Service Central des Enquêtes et Études Statistiques effectuent - pour les terres labourables et les prairies naturelles seulement - la synthèse de ces données brutes par région agricole. La méthode employée est une moyenne des dominantes par région agricole, pondérée par la surface totale des terres labourables ou prairies naturelles de chaque région. La même méthode n'est employée pour les autres catégories de terres agricoles que dans la mesure où ces terres sont suffisamment représentées dans chaque département et où des dominantes ont pu être évaluées par région agricole.

Les pondérations utilisées en 1991 sont tirées du dernier recensement agricole de1988.Les prix indiqués ne concernent pas toutes les transactions mais uniquement celles des terres agricoles

devant conserver cette vocation. Le seuil minimum retenu pour "les terres labourables" et "prairies naturelles" est, sauf cas particulier, de 1 hectare afin d'éliminer les transactions de convenance qui sont peu significatives. Il n'existe pas de seuil pour les "terrains maraîchers", les "vergers", les "vignes" et les autres catégories de terres agricoles.Comme en 1990, l'enquête porte principalement sur les terres agricoles libres à la vente mais il a été également demandé aux départements concernés par le faire-valoir indirect de fournir des chiffres pour les terres agricoles louées. Rappelions cependant que le prix des terres louées est très variable selon la durée du bail restant à courir.

1. Le prix pratiqué est le prix de vente, hors taxes, frais d'actes non compris. Toutefois le "dessous de tables’ (dissimulation fiscale) est en principe inclus.

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I - RÉSULTATS D'ENSEMBLE

(France métropolitaine)

Prix hésitants sauf pour les vignes

La timide reprise observée en 1989 et 1990 s’interrompt : les incertitudes de l’agriculture, à la veille d’impor­tantes réformes, réagissent sur le marché. Les prix des terres labourables s’effritent ( - 0,8 %), de même que ceux des prairies ( - 1,9 %). Les prix des vergers restent quasiment stables (+ 0,3 %), tandis que ceux des vignes conti­nuent à échapper à la morosité ambiante, avec des hausses de 8,6 % en vignes AOC et de 12,6 % en autres vignes.

A 19 700 F l’hectare, le prix moyen des deux principales catégories de terres agricoles, les terres labou­rables et les prairies naturelles libres, diminue de 1,1 % en 1991, après deux années de stabilité. De ce fait, la baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 ( - 4,2 %).

L’offre de terres agricoles reste toujours élevée, mais la demande s’est brusquement contractée. Le volume des transactions, en hausse progressive depuis 1983, marque sérieusement le pas en 1991 dans la plupart des départements, avec pour conséquence, des prix en baisse, sauf pour les vignes et certains vergers.

La demande locale reste orientée vers des parcelles de bonne qualité, destinées à restructurer ou agrandir les exploitations, ou auxquelles est attaché un droit à produire. Les besoins liés à l’installation sont plus modérés ; le frac­tionnement des domaines est souvent la condition obligée de leur vente. Dans diverses zones, toutefois, la deman­de des agriculteurs est relayée par celle de citadins ou de néo-ruraux. Mais la création d’espaces de loisirs, de centres équestres, l’agrandissement de domaines cynégétiques ou la vente de fermettes agrémentées de quelques terres ne doivent pas cacher le manque de fluidité du marché foncier à usage strictement agricole.

Prix des terres agricoles de 1982 à 1991Terres labourables et prairies naturelles

Francs par hectare

Années

Source : SCEES - Enquête sur la valeur vénale des terres agricoles

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Taux d'évolution annuel du prix des terres (en %)

1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991

• Terres labourables -0,9 -0,9 -0,9 -1,4 -0,2 +2,1 -0,2* -0,8• Prairies naturelles -2,7 -2,5 -4,0 -3,2 -2,6 +0,3 +0,3* -1.9• Ensemble -1,1 -1.1 -1,8 -1,9 -0,4 +0,9 -0,1* -1.1• Vergers -4,1 -4,4 -3,6 +0,5 +1,3 +1,2 +3,1* +0,3• Vignes à AOC +4,8 +7,0 +14,3 +5,8 +7,6* +15,0* +10,3* +8,6• Autres vignes -2,2 +0,5 +0,3 +2,5 +10,6 +10,7 +34,0 +12,6

Prix du PIB marchand +7,2 +6,2 +5,4 +3,1 +3,3 +3,2* +3,1 +3,1

* Chiffres rectifiés.Source : AGRESTE - Enquêtes sur la valeur vénale des terres agricoles.

Prix moyen des terres agricoles (en francs par hectare)

1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991

• Terres labourables• Prairies naturelles• Ensemble• Vergers• Vignes à AOC• Autres vignes

22 400 18 150 20 800 59 800

135 500 41 175

22 200 17 700 20 575 57175

145 000* 41 400

22 000 17 000 20 200 55 100

165 800* 41 525

21 700 16 450 19 825 55 400

175 400* 42 550

21 650 16 025 19 750 56 100

188 800* 47 075

22 100 16 075 19 925 56 750

217 200* 52100

22 050* 16125* 19 900* 58 500*

239 500* 69 800

21 900 15 825 19 700 58 650

260 000 78 600

* Chiffres rectifiés.Source : AGRESTE - Enquêtes sur la valeur vénale des terres agricoles.

Les perspectives de préretraite ne devraient pas tarir l’offre de terres agricoles, bien au contraire. Mais les perspectives de réforme de la PAC ont incontestablement freiné l’activité du marché foncier en 1991 : en attendant d’en savoir plus, sur le gel des terres, sur les primes à l’hectare, sur Intensification, acheteurs et vendeurs hésitent. La moindre présence d’étrangers sur le marché foncier signifie-t-elle qu’ils reviendront dès le 1er janvier 1993 ?

STAGNATION DU PRIX DES TERRES LABOURABLES

Contrairement aux années précédentes, le prix moyen des terres labourables cède globalement 0,8 point en 1991: 21 900 F l’hectare contre 22 050 l’année précédente. En fait, les départements où les prix moyens étaient relativement élevés voient ceux-ci progresser de quelques points; c’est le cas des départements céréaliers du nord de la Loire où, par précaution, quelques agriculteurs ont même acheté des terres pour maintenir leur production malgré le gel qui pourrait leur être imposé, ou en vue d'une diversification de leurs cultures.

En revanche, les prix s’effritent dans l’Ouest et au sud de la Loire, si ce n’est dans quelques bassins de pro­duction où la terre labourable est susceptible d’être plantée.

Pour les prairies naturelles, retour au prix minimum : avec 15 825 F à l’hectare, le prix baisse de 1,9 % par rapport à 1990 et passe en-dessous du niveau minimal observé en 1988. Aux mêmes causes que les années pré­cédentes, mêmes effets : ne se vendent que les parcelles mécanisables ou susceptibles d’être retournées, s’il en reste, ou avec quota, même si les besoins de trésorerie des vendeurs les amènent à brader les prix. Dans cer­taines zones, les prix minimum sont pratiquement ceux des terres à boiser... La baisse des prix se poursuit inexo­rablement dans les zones d’élevage traditionnelles ; seule la montagne conserve un certain attrait.

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En moyenne France entière, le prix des vergers se maintient juste en francs courants : avec 0,3 % de hausse en 1991, il se situe à 58 650 F l’hectare, stoppant pratiquement sa remontée amorcée en 1987. Son évolution est loin d’être homogène, selon l’espèce et le bassin de production : néanmoins, les marchés locaux ont peu réagi à la suite du gel d’avril 1991 qui avait touché de nombreux vergers. La tendance apparaît cependant à la hausse dans la plupart des vergers méridionaux, à la stagnation ou à la baisse ailleurs.

LA VALEUR SURE : LA VIGNE

Autant que les années précédentes, la vigne échappe à la morosité ambiante, même si le volume des transactions connaît des hauts et des bas.

Avec 260 000 F l’hectare en vignes AOC et 78 600 F l’hectare en autres vignes, les prix sont, respectivement, en hausse de 8,6 % et de 12,6 % en 1991.

Les niveaux moyens, comme leur évolution, sont cependant très hétérogènes d’un vignoble à l’autre. En AOC, les prix poursuivent allègrement leur hausse en Champagne et dépassent la plupart du temps le million de francs à l’hectare ; Bordelais, Côtes du Rhône, Alsace et Val de Loire suivent, avec des hausses limitées à un chiffre. Les prix se maintiennent, ou progressent peu, en Languedoc ou en Provence. En revanche, les prix ne restent pas au sommet qu’ils avaient atteint en Bourgogne.

Le prix des autres vignes ne progresse en fait sensiblement que dans les zones de production de vins pour eaux de vie AOC : les pays du Cognac et de l’Armagnac connaissent de nouveau de fortes hausses des prix de leurs vignes. Celles-ci sont plus timides en Provence ou en Corse, tandis que les prix s’effritent légèrement en Languedoc : la prime à l’arrachage constitue un plancher, mais les exploitants locaux ne sont pas nécessairement acquéreurs de toutes les vignes offertes et les étrangers ne sont pas toujours au rendez-vous.

Évolution du prix moyen des terres labourables et des prairies naturelles en 1991 (en %)

FRANCE: -1,1 %En %

| | - 4 et plus

■ -3 ,9 à -1 ,1

■ -1 ,0 à +0,9

H +1 à + 2,9

1H +3 et plus

Source : AGRESTE - Enquête sur la valeur vénale des terres agricoles

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Tableau 1 - Prix des terres agricoles en 1991(Terres d'au moins 1 hectare, libres à la vente)

TERRESLABOURABLES

PRAIRIESNATURELLES

ENSEMBLE

Région et département Valeur1991(F/ha)

91/90(%)

Valeur1991(F/ha)

91/90(%)

Rappel1990(F/ha)

Valeur1991

(F/ha)91/90(%)

77 - Seine-et-Mame 29 700 — /// III 29 600 29 700 =78 - Yvelines 29 700 +4 32 500 +4 28 900 29 900 +491 - Essonne 32 100 +2 III . III 31 500 .. 32 000 +295-Val-d'Oise 29 000 +4 31 600 = 28 100 29 100 +4

11 - ILE DE FRANCE 30 000 +1 30 800 = 29 600 30 000 +1

08 - Ardennes 24 500 +3 17000 +2 20 300 20 800 +210-Aube 25 000 = 15 000 = ........ 23 900 23 900 -51 - Marne 25 400 +1 17000 +3 24 500 24 800 +152 - Haute-Marne 12 500 +5 11 000 +7 11 200 11 800 +621 -CHAMPAGNE-ARDENNE 23100 +2 14 500 +3 20 500 20 900 +2

02 - Aisne 28 300 +1 19 800 +2 26 100 26 400 +160 -Oise 27 000 -3 26 400 +3 27 400 26 900 -280 - Somme 33 700 +4 29 300 = 31 900 33100 +3

22 - PICARDIE 30 000 +1 24 300 +1 28 700 29100 +1

27 - Eure 30 300 +9 25 600 +5 26 800 28 800 +876 - Seine-Maritime 33 700 -2 29 600 +1 31 900 31 700 -123 - HAUTE-NORMANDIE 31 800 +4 28100 +2 29 400 30 300 +3

18-Cher 16 600 -2 9 500 -1 14 600 14 300 -228 - Eure-et-Loir 38 700 +3 20 300 +1 36 200 37300 +336 - Indre 14 300 -5 10100 -1 13 900 13 200 -437 - Indre-et-Loire 16 800 +1 11 800 +4 15 900 16 100 +141 - Loir-et-Cher 19 400 +1 13 400 -2 18 600 18 800 +145 - Loiret 27 200 = 13 800 +1 26 100 26 200 =24 - CENTRE 22100 = 11 300 = 20100 20 200 =

14-Calvados 24 000 _ 24 000 - 24 000 24 000 =50 - Manche 25 700 -5 23 600 -4 25 100 24 100 -461 - Orne 17 500 +1 17 300 +1 17100 17 400 +125 - BASSE-NORMANDIE 22 300 -1 21 700 -1 22 200 21 900 -1

21 - Côte-d'Or 12 800 +1 9100 -1 11 500 11 600 =58 - Nièvre 15100 +3 11 800 -4 13 300 13100 -171 - Saône-et-Loire 9 800 -3 11 400 -2 11 300 11 000 -389 - Yonne 16 300 -2 12 300 -2 16000 15 700 -226 - BOURGOGNE 14 200 = 11 100 -3 13 000 12 800 -1

59-Nord 35 800 +3 24 100 -2 31 300 31 800 +162 - Pas-de-Calais 27 900 +5 25 700 +3 26 300 27 400 +431 - NORD - PAS-DE-CALAIS 30 900 +4 24 900 +1 28 400 29 200 +3

54 - Meurthe-et-Moselle 15 200 +1 13 500 = 14 400 14 400 =55 - Meuse 14 100 -1 14 000 -2 14 200 14 100 -157 - Moselle 16 900 — 13 400 -1 15 300 15 200 -188 - Vosges 15 300 -4 14 600 -2 15200 14 800 -341 - LORRAINE 15 400 -1 13 900 -1 14 800 14 600 -1

67 - Bas-Rhin 33 700 +2 17300 -2 28 100 28 400 +168 - Haut-Rhin 34 800 +3 * .28 500 +2 ' 32 400 33 400 +3.42 -ALSACE 34 200 +2 21 100 = 29 900 30 500 +2

25 - Doubs 14 700 +1 16100 +9 14 700 15 900 +839 - Jura 14100 +1 9 800 +5 11 000 11 300 +370 - Haute-Saône 13 000 +2 11 100 +3 11 600 11 800 +290 - Territ.-de-Belfort 18 300 +3 17 800 +3 17400 18000 +343 - FRANCHE-COMTÉ 13 900 +2 12 600 +6 12 500 13 000 +4

44 - Loire - Atlantique 7900 -12 7200 — 8 300 7 600 -849 - Maine-et-Loire 12 000 -5 10 100 -6 11 800 11 300 -553 - Mayenne 17 900 -7 16 600 -6 18 400 17 200 -672 - Sarthe 15 000 -11 11 600 -15 15 200 13 300 -1285 - Vendée 11 700 -3 8 300 -4 10 900 10 600 -3

52 - PAYS DE LA LOIRE 12 700 -7 11 600 -7 13 200 12 300 -7

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Tableau 1 (suite et fin) - Prix des terres agricoles en 1991 (Terres d'au moins 1 hectare, libres à la vente)

Région et département

TERRESLABOURABLES

PRAIRIESNATURELLES ENSEMBLE

Valeur1991

(F/ha)91/90(%)

Valeur1991(F/ha)

91/90(%)

Rappel1990(F/ha)

Valeur1991

(F/ha)91/90(%)

22 - Côtes d1 Arm or 29 - Finistère 35 - Ille-et-Vilaine 56 - Morbihan 53 - BRETAGNE

21 40023 50024 800 20 20022 400

+1-1

+1

7600 9 500

20100 10 300 13 300

-5

-2-1

19 300 21 800 23 500 1820020 700

19500 21 600 23 500 18400 20 800

+1-1

+1

16-Charente 18 400 +3 11 600 _ 16 300 16600 +217 - Charente-Maritime 24 000 +5 14 500 = 21 400 22 300 +479 - Deux-Sèvres 13 000 -4 11 800 -9 13 400 12600 -686 - Vienne 15 800 -4 11 400 -2 15 700 15 000 -454 - POITOU-CHARENTES 18 200 +1 12 200 -3 16 800 16 800 =

24 - Dordogne 33 - Gironde

19 300 -8 15 700 -23 20 700 17 700 -1419 700 +3 12 100 — 15 600 15 900 +2

40 -Landes 24 700 -6 14 800 -10 25 400 23 800 -647 - Lot-et-Garonne 24 600 -1 14 300 -2 23 000 22 900 -164 - Pyrénées-Atlantiques 28 800 -5 22 000 -5 27100 25 800 -572 -AQUITAINE 24 000 -4 17 000 -11 23 000 21 600 -6

09-Ariège 15 600 -1 10 600 -1 13 600 13 500 -112-Aveyron 28 700 - 29 900 - 29 200 29 200 —31 - Haute-Garonne 20 400 -7 10 900 -4 20 200 18 900 -732 -Gers 24 600 -2 14 800 -2 24 200 23 600 -246-Lot 18 600 -2 18 000 -1 18 700 18400 -265 - Hautes-Pyrénées 28100 18 500 +1 24 300 24 30081 - Tarn 20 900 -1 18100 — 20 200 20100 -82 - Tam-et-Garonne 20100 -13 12900 = 21 400 18 900 -1273 • MIDI-PYRÉNÉES 22 900 -3 19 800 = 22 800 22 200 -319-Corrèze 19 500 +7 14400 +2 15100 15 600 +323 - Creuse 8 800 -4 8600 -2 8 900 8 600 -387 - Haute-Vienne 15 000 +2 12 100 -2 13 200 13100 -174 - LIMOUSIN 13 800 +2 11 600 -1 12 300 12 300 =

01 - Ain 19 000 +5 12 000 -2 15 400 15 700 +207 - Ardèche 21 300 +1 15 300 ~ 17 700 17800 +126 - Drôme 26 900 ss 11 800 -11 24 900 24 800 —38-Isère 27300 -2 22 400 -3 25 900 25 300 -242 - Loire 14 700 -3 13 500 -6 14 600 13 900 -569 - Rhône 25100 -3 21 200 -3 23 500 22 800 -373 - Savoie 33 200 -1 20 200 -1 23100 22 900 -174 - Haute-Savoie 48 900 43 30 400 +2 35 200 36 000 +282 - RHONE-ALPES 24 900 a 18 000 -3 21 700 21 400 -1

03 - Allier 16 300 -2 11 800 -4 13 800 13 400 -315 - Cantal 22 300 +3 19 500 — 20 000 20100 +143 - Haute-Loire 15 000 -3 15 300 -2 15 600 15 200 -363 - Puy-de-Dôme 26100 -1 14 300 -3 18 900 18 500 -283 - AUVERGNE 20 300 -1 15100 -2 17100 16 800 -2

11 - Aude 27 600 _ 12100 -1 25 900 25 800 _30 -Gard 33 000 -10 III III 35 700 32 200 -1034 - Hérault 27 800 = 7500 — 25 000 25 000 —48 - Lozère 11 900 -2 12 800 -3 12 800 12400 -366 - Pyrénée-Orientales 45 600 -4 18100 -2 36 200 34 800 -491 - LANGUEDOC-ROUSSILLON 27 700 -4 12 900 -3 25 200 24 200 -4

04 - Alpes de Haute-Provence05 - Hautes-Alpes06 - Alpes-Maritimes 13 - Bouches-du-Rhône 83-Var84 - Vauduse93 - PROVENCE-ALPES-C. D'AZUR

22 90023 200 37 600 40 400 25 000 39 20031 600

+1+2+4+1

+1

13100 16 500 22 400 52100 22 700 31 40027 500

+1 +3

.. +1

+1

21 000 20 800 26 700 42 100 24 700 38 80030 500

21 200 21 100 27 600 42 600 24 700 38 800 30 800

+1+1+3+1

+1

2A - Corse-du-Sud 2B - Haute-Corse94-CORSE

14 300 2010019 300

+4+6+6

13 300 9 700

12400

+21-2

+15

11 500 17000 14 700

135001780016 000

+17+5+9

FRANCE MÉTROPOLITAINE 21 900 -0,8 15 825 -1,9 19 900 19 700 -1,1

AVERTISSEMENT : Les résultats de 1991 sont provisoires et pourront être revus l'an prochain. Ceux de 1990 sont définitifs.

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SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 36

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Il - RÉSULTATS DÉTAILLÉS

(France métropolitaine)

Les résultats qui suivent fournissent les résultats détaillés de f enquête pour l'année 1991 par petites régions agricoles, et dans certains cas, par parties de régions agricoles ou, pour les vins, par crus.

Il convient de rappeler le caractère approximatif de ces résultats, surtout à ce niveau géographique extrême­ment fin qu'est la région agricole. Compte tenu à la fois des limites statistiques propres à l'enquête qui ont été rap­pelées ci-dessus mais aussi de la nature même dés choses qui fait que chaque terre a ses caractéristiques propres, il est évident que les prix indiqués ci-après n'ont qu'une valeur indicative et ne sauraient servir à déter­miner directement la valeur de tel ou tel fonds pris en particulier.

D'autre part, ces prix s'entendent pour des terres à vocation agricole d'au moins 1 hectare, libres à la vente (sauf tableau 7). Néanmoins, la limite de 1 ha, qui est destinée à éliminer les transactions de convenance, ne s'applique pas aux vignes, vergers et terrains maraîchers et horticoles.

Les commentaires qui figurent en regard des tableaux pour la plupart des départements proviennent des indications fournies par les services départementaux de statistique agricole.

Dans le tableau 2 on trouvera les résultats des diverses régions aux pages suivantes :

Page Page

- Ile de France.................... ...... 12 - Pays de la Loire......................... .... 30- Champagne-Ardenne....... ...... 14 - Bretagne..................................... .... 32- Picardie............................. ...... 16 - Poitou-Charentes...................... .... 34- Haute-Normandie............. ...... 16 - Aquitaine.................................... .... 36- Centre................................ ...... 18 - Midi-Pyr6n§es..... ..................... .... 38- Basse-Normandie............. ...... 20 - Limousin..................................... .... 40- Bourgogne......................... ...... 22 - Rhöne-Alpes................................... 42- Nord-Pas-de-Calais.......... ...... 24 -Auvergne.................................... .... 46- Lorraine............................. ...... 26 - Languedoc-Roussillon.............. .... 48- Alsace................................. ...... 26 - Provence-Alpes-Cöte d'Azur.... .... 50- Franche-Comté................ ...... 28 - Corse.......................................... .... 53

AVERTISSEMENT

Les prix en francs/ha présentés dans ces tableaux sont arrondis, mais les taux d'évolution sont calculés d'après les prix non arrondis, ce qui peut expliquer de légères divergences apparentes. Seuls figurent dans les tableaux les prix correspondant à des régions agricoles où ceux-ci peuvent avoir une signification. Toutefois les moyennes départementales et régionales prennent en compte l'intégralité des informations dis­ponibles. Aussi certaines moyennes peuvent-elles être supérieures ou inférieures aux valeurs extrêmes des diverses régions agricoles détaillées.

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ILE DE FRANCE

Yvelinas

Les surfaces ayant fait l'objet de transactions en 1991 sont de 148 hectares en terres labourables libres, 482 hectares en terres labou­rables louées et de 21 hectares en prairies naturelles. L'activité, dans son ensemble, est peu soutenue. Les vendeurs potentiels ont probable­ment un comportement d'attente des zonages qui seront définitivement retenus dans le Schéma Directeur Régional d'île de France.

Néanmoins les prix se maintiennent et progressent légèrement dans les terre« labourables, peut être compte-tenu des résultats éco­nomiques enregistrés lors de la dernière campagne agricole 90-91 et plus encore dans la pression s'exerçant sur certaines zones agricoles pré­sumées susceptibles de devenir constructibles et donc soumises à des achats d'anticipation. Les terres buées sont recherchées et achetées par les fermiers en place, entraînant une progression plus forte du prix de ces terres.

Quant aux prairies naturelles, malgré la réduction de l'élevage bovin, elles demeurent demandées surtout pour les chevaux dont les effectifs continuent de progresser de manière sensible dans le département.

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Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente

____________________________________ ;____________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991

%

91/90Rappel1990

1991

%

91/90

Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

ILE DE FRANCE (1) 29 600 30 000 + 1 30 800 30 800 s77-Seine et Marne 29 600 29 700 = III III III

78-Yveiines 28 700 29 700 + 4 31 200 32 500 + 4053 PLAINE DE VERSAILLES 28 800 30 000 16500 45 000 + 4 31 800 33 200 18 500 51 500 + 5054 YVELINES 28 500 29 400 16000 45 000 + 3 30 500 32 000 19 000 51 500 + 5055 HUREPOIX 28 700 29 800 15500 43 500 + 4 30 500 31 700 18 500 51 500 + 4330 VEXIN 27100 27900 18 000 40 500 + 3 29 500 30 700 18 500 47000 + 4332 VALLEE DE LA SEINE 25 200 26 200 19000 51 000 + 4 28 000 29 000 18 500 46 800 + 4333 CEINTURE DE PARIS 47300 49 200 27000 77000 + 4 47000 49 000 32 000 67 600 + 4334 DROUAIS 28 000 28 900 18 500 42 000 + 3 31 500 32 500 19 500 51 500 + 3342a BEAUCE 31 600 32 800 21 500 44 800 + 4 28 500 29 600 18 000 39 000 + 4

91-Essonne 31 600 32 100 + 2 III III III055 HUREPOIX 30 000 29 800 16 000 36 500 -1339 GATINAIS 30 000 30 000 23 500 32 000 •5342 BEAUCE 31 200 32100 20 000 44 900 + 3

95-Val d'Oise 27 900 29 000 + 4 31 600 31 600 _329 VIEILLE FRANCE 31 300 32 600 + 4 29 900 30 000330 VEXIN 24 800 25 800 + 4 32 000 32 000 =333 CEINTURE DE PARIS 42 000 43 700 + 4

(1) Indications très approximatives. Le marché des terres labourables libres, et plus encore des prairies libres, est pratiquement inexistant.

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CHAMPAGNE-ARDENNE

Ardennes

L'offre des terres agricoles en 1991 a été supérieure de 9 % sur celle de 1990 déjà en hausse sur 1989.

En Champagne crayeuse où de bonnes récoltes se succèdent et où la qualité des sols permet l'implantation de cultures nouvelles, on assiste à une progression des valeurs, certes modérée, mais compensant l'érosion monétaire.

Partout ailleurs, la progression constatée, aussi bien sur les terres que sur les prés, ne peut compenser l'augmentation du coût de la vie. On assiste donc, une fois de plus, à une diminution (en francs constants) des terres agricoles dans les régions herbagères.

Aube

Sur l'ensemble des catégories de terre, le nombre de transactions (480) est en régression de 6,2 % et porte sur une superficie de 2 908 hectares, soit 264 hectares de moins qu'en 1990 ( -8 ,3 %).

D'une manière générale, la valeur des transactions des terres labourables marque une-relative stabilité dans toutes-les régions à l'ex­ception de la Plaine de Troyes pour laquelle les valeurs régressent fortement ( -1 6 %) après des hausses importantes les années précé­dentes.

Il faut noter cependant deux tendances dans cette stabilité :- une tendance à la hausse en Champagne crayeuse et dans la Vallée de la Champagne crayeuse et en Champagne humide.- une tendance à la baisse dans la Plaine de Brienne et le Nogentais (régression plus marquée).

La valeur des prairies reste identique à celle de 1990.

Pour les vignes AOC et les terres à vignes A OC, la hausse des prix, commencée en 1987, se poursuit toujours en 1991 (vignes AOC : + 48 %, terres à vignes AOC : + 33 %).

Marne

En polyculture, le marché a connu une augmentation des transactions (+10 %), accompagnée d'une sensible hausse de la superficie des terres vendues (+ 40 %).

Cependant, les prix continuent de baisser en valeur réelle. Seule l'Argonne voit son prix moyen augmenter sensiblement (+ 6 % en francs courants) ; la recherche, par les agriculteurs des régions voisines, de terre susceptibles d'être mise en jachères explique, peut-être ce cas particulier.

• Le marché des prairies naturelles demeure quasi-inexistant. Les prix sont stables à l'exception de l'Argonne qui connaît une hausse de 14 % en francs courants.

Après la forte contraction de l'année passée, le volume des transactions du marché vitlcole gagne 40 % et revient à son niveau de1989. Mais les surfaces régressent d'environ 8 % et les ventes, souvent les plus chères, portent sur des superficies réduites à quelques ares. La forte hausse des vignes à AOC depuis la mi-1990 s'est poursuivie en 1991 avec 32 %en moyenne départementale et le prix du foncier tend à devenir uniforme d'une petite région viticole à l'autre. Les terres à vignes AOC sont toujours très recherchées. Ainsi, la région de Vltry-le- François, où des droits à plantation ont été attribués, connaît un doublement de la valeur dominante.

Haute-Marne

Un peu plus de 350 transactions de plus d'1 hectare ont été enregistrées en 1991. Le marché des terres, comme celui des prairies natu­relles, est globalement sur le département en légère remontée en 1991 par rapport à l'année précédente, après une dizaine d'années de chute régulière.

Une augmentation de la dominante des transactions de terres labourables s'observe dans la majorité des régions agricoles, dans la zone céréalière (Barrois) et davantage dans la zone Sud du département (Bassigny) plus vouée à l'élevage et où les parcelles s'échangeaient surtout autour de 7 000 F.

La progression des prix des prairies est moins systématique mais touche aussi bien le Barrois (du fait probablement de la raréfaction des prairies à vendre dans une zone où les cultures progressent toujours) que le Bassigny.

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Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente________ ;____________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991

%91/90

Rappel1990

1991

%91/90

Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

CHAMPAGNE-ARDENNES 22 700 23100 + 2 14 000 14 500 + 3

08-Ardennes 23 900 24 500 + 3 16 700 17 000 + 2021 ARDENNE 15500 15 700 8500 22 000 + 1022 CRETES PREARDENNAISES 19000 19 000 13 000 24 000 = 16 700 17000 9 000 23 500 + 2315 ARGONNE 17500 17 700 13 000 21 000 + 1 16 000 16 500 10 000 20 000 + 3317 CHAMPAGNE CRAYEUSE 26 800 27 800 18500 35 000 + 4 18 000 18500 13 000 22 000 + 3323 THIERACHE 17500 17 700 12 000 21 000 + 1

10-Aube 24 900 25 000 _ 15 000 15 000 _011 VIGNOBLE DU BARROIS 19500 18 000 ,10000 _30 000 -8013 VALLEE DE LA CHAMPAGNE CRAYEUSE 30 000 32 000 25 000 40 000 + 7 15 000 15 000 10000 22 000 5=014 PLAINE DE BRIENNE 21 000 20 000 15000 25 000 -5015 PLAINE DE TROYES 35 000 29 500 19000 35 000 -16019 VALLEE DU NOGENTAIS 22 000 22 000 18000 30 000 = 15 000 15 000 10000 22 000 =020 VALLEE DE LA CHAMPAGNE HUMIDE 19000 20 000 19000 26 000 + 5 15000 15 000 10 000 22 000 _317 CHAMPAGNE CRAYEUSE 29 000 30 000 20 000 42 000 + 3318 CHAMPAGNE HUMIDE 19 000 20 000 13000 26 000 + 5 15 000 15 000 10 000 22 000 =319 PAYS D'OTHE 19000 20 000 15 000 31 000 + 5335 NOGENTAIS 27 000 25 000 20 000 29 000 -7

51-Marne 25100 25 400 + 1 16 600 17 000 + 3016 VALLEE DE LA MARNE 25 500 25 000 19 000 33 000 -2 —017 VIGNOBLE 26 000 26 000 20 000 35 000 = =018 PAYS REMOIS 35 000 35 000 25 000 45 000 = —315 ARGONNE 16 000 17000 12 000 22 000 + 6 14000 16 000 10 000 18 000 + 14317 CHAMPAGNE CRAYEUSE 26 000 26 500 18 000 41 000 + 2318 CHAMPAGNE HUMIDE 19 000 19 500 12 000 30 000 + 3 16 000 16000 10 000 23 000 =321 PERTHOIS 20 500 20 500 15000 27000 — 16000 16000 11 000 20 000 =335 BRIE CHAMPENOISE 22 500 23 000 18000 30 000 + 2 20 000 20 000 13 500 25 000 S336 TARDENOIS 20 000 20 000 15000 27000 - 18 000 18000 14000 22 000 =

52-Haute-Mame 11 900 12 500 + 5 10 300 11 000 + 7008 PLATEAU LANGROIS APANCE 8000 8000 5000 16000 7500 7500 3 000 17 000009 PLATEAU LANGROIS AMANCE 7500 7500 5000 16 000 8 000 7000 3 000 16 000 -13012 VALLAGE 14000 17000 8000 20 000 t 21 14 000 17000 8000 22 000 + 21310 BASSIGNY 7000 8500 4000 15000 + 21 8 000 9000 4 000 15 000 + 13311 PLATEAU LANGROIS MONTAGNE 9000 9500 4000 20 000 + 6 9000 9000 5 000 14 000 as312 VINGEANNE 7500 8500 4000 15000 + 13 10 000 7500 3 000 11 000 -25314 BARROIS 12500 13000 5000 21 000 + 4 12 000 14000 10 000 20 000 + 17318 CHAMPAGNE HUMIDE 17000 17000 13000 25 000 = 15 000 16 000 10 000 21 000 + 7321 PERTHOIS 17000 17000 12 000 23 000 = 17000 17000 10 000 24 000 =322 BARROIS VALLEE 16 500 16500 10000 25 000 = 15000 15 000 10000 25 000 =

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SCEESDonnées chiffrées -Agriculture n’36

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PICARDIE

AisneLa diminution globale du nombre des ventes sur l'année 1991 est de 3,7 %. Toutefois, les superficies correspondantes progressent de

6,8 %. Le volume des transactions des terres labourables libres de plus d'un hectare est identique à celui de 1990, mais avec des surfaces plus importantes. Moins de terres occupées ont été mises en vente ( - 3,5 % en terres labourables, - 8 % en prairies).

La valeur des terres labourables libres demeure stable. A noter la hausse de 4 % dans la région du Valois qui voit ses prix se rappro­cher de ceux du Soissonnais. Les transactions de terres libres à la vente sont presque inexistantes dans le Valois.

La valeur des terres labourables occupées demeure stable à l'exception de deux régions : le Valois ( - 5,3 %) et le Saint Quentlnois - Laonnols (+ 2,3 %).

Il apparaît de moins en moins de divergences de prix entre les régions agricoles pour les prairies naturelles. La tendance est à la hausse pour toutes les régions sauf le Valois ( - 2,8 % en prairies occupées peu nombreuses dans cette région). Les valeurs maximum sont à la hausse en Thiérache. Trois facteurs influent sur le niveau des prix des prairies : l'attribution des quotas laitiers, la possibilité de labourer, la localisation de la prairie (pente, fond de vallée, plaine...).

Le prix des terres plantées en vigne AOC champagne continue sa vertigineuse progression (+ 43 %) pour atteindre 1 000 000 F l’hec­tare. Mais les ventes sont rares, il s'agit le plus souvent de transactions familiales.

Le prix des terres non plantées à vocation AOC continue également sa hausse (+ 20 %). Le prix peut fortement varier selon qu'il s'agisse d'une parcelle en landes sur forte pente ou d'une parcelle déjà en terre labourable.

Au total, le marché 1991 s'est déroulé correctement.-La qualité de la terre joue un rôle de plus en plus important dans la détermination du prix. Les ventes entre propriétaires et fermiers se sont réalisées dans de meilleures conditions qu'auparavant. Les accords se sont établis rapidement, les propriétaires ayant une plus grande conscience de-la valeur de productivité de leur-terre.

OiseLe nombre de transactions de terres agricoles (fonds non bâtis de 1 hectare ou plus) a augmenté de 10 % en 1991 par rapport à l'an

dernier. Mais les surfaces échangées sont en moyenne plus petites de 10 % également : en 1990, la surface moyenne était de 7,6 hectares, en 1991, elle est de 6,8. Au total, la superficie qui a changé de mains a donc peu varié : avec 4 119 hectares en 1991 contre 4 193 en 1990, la diminution est de 2 %.

En surface, les terres labourables représentent 80 % des transactions, et les prairies naturelles 8 %. Les 12 % restant sont constitués de lots mixtes associant terres labourables et prairies.

La valeur vénale des terres agricoles a légèrement diminué. Pour les terres labourables libres, le mouvement est assez uniforme dans le département : les prix sont stables dans trois régions agricoles et diminuent dans les cinq autres. L'évolution des terres labourables louées est plus proche de la stabilité en moyenne, mais plus contrastée entre les régions agricoles.

Le marché des prairies est beaucoup plus restreint. On assiste à une meilleure tenue des fonds libres que des fonds occupés.

SommeDans le département de la Somme, le prix moyen des deux principales catégories de terres agricoles libres à la vente s'établit en

1991 à 33 100 F l'hectare dont 33 700 F pour les terres labourables et 29 300 F pour les prairies naturelles. Ces moyennes reflètent une hausse de 4 % du prix des terres labourables mais une stabilité du prix des prairies.

On s'en souvient, l'année 1990 avait été marquée par une hausse de 5 à 6 % du prix foncier agricole dans le département. Cette haus­se faisait suite à une période ininterrompue de baisse en valeur réelle de 1983 à 1989. En 1991 cette tendance à la hausse se confirme pour les terres de qualité notamment dans l'Est du département Ailleurs c'est plutôt la stabilité qui prédomine. Seule la région Marquenterre affiche des baisses importantes (comprises entre -1 0 et - 15 %).

L'observation faite dans le passé concernant les pâtures reste toujours vraie : leurs prix dépendent fortement de leur aptitude à être remise en culture. Or les prairies qui présentent cette caractéristique (et ont donc le même prix que les terres labourables) sont de moins en moins nombreuses. Les pâtures encore en place sont souvent sur des terres mal situées, non mécanisables car trop accidentées ou encore de qualité inférieure.

S'agissant des terres louées on note comme toujours que leur prix est inversement proportionnel à la durée du bail restant à courir. En 1991 il semble cependant que les terres louées se soient vendues plus difficilement Les chiffres en témoignent puisqu'à 20 600 francs/hectare en 1991, la valeur vénale moyenne des terres labourables occupées baisse de 1 % par rapport à 1990, celles des prairies de 2,5 % passant de 19 700 à 19 200 F/hectare en moyenne dans le département.

Dernière observation : les valeurs minimum et maximum qui constituent d'intéressants indicateurs de tendance du marché sont quasi­ment toutes à la baisse, quelle que soit la région agricole.

HAUTE-NORMANDIE

EureAvec une baisse de 10 % du nombre de transactions et de 20 % des surfaces concernées, le marché potentiellement agricole de l'Eure

(bâti + non bâti) marque un ralentissement des échanges fonciers.La baisse des prix en francs constants, observée depuis 12 ans, est arrêtée. Pour le première fois depuis 1979, les prix se redressent

(Terres Labourables : + 9 % en francs courants, Prairies Naturelles : + 5 % en francs courants).La hausse des prix des terres labourables s'observe dans toutes les régions agricoles du département avec une tension plus forte

dans la région cfEvreux Saint-André (+ 12 %) et celle du Vexin (+11 %). Le Lieuvln, avec les achats de réserve d'emprise de l'autoroute A 28, marque aussi une nette reprise des cours (Terres labourables : + 23 %, Prairies naturelles : + 4 %).

Dans cette conjoncture d'amélioration des prix, une rétention des ventes s'observe. Maigre une faible présence des étrangers (moins de 5 % des transactions), les vendeurs attendent 1993 et la perspective d'un nouveau marché communautaire.

Seine-MaritimeL'ensemble du marché foncier dit «potentiellement agricole» - fonds bâtis ou non bâtis, quelle que soit leur surface - représente 915

transactions et 6 600 hectares. Ces chiffres sont inférieurs de 10 % à ceux de 1990.Le marché plus restreint qui intéresse la présente étude (voir tableaux ci-contre) couvre respectivement :

- en biens libres : 2 370 ha ( - 18 % sur 1990)- en biens loués : 2 750 ha (+ 5 %) dont 59 % achetés par le fermier en place (contre 64 % en 1990).

La part que représente les biens occupés dans ce marché passe à 54 % cette année, contre 47 % en 1990 et 40 % les années précé­dentes.

Le marché des terres et prairies a connu des évolutions très divergentes selon les régions. Entre en compte divers facteurs : baisse de la pression foncière, retrait des étrangers, attente de l'ouverture du marché européen, présence ou non d'un quota laitier... Notons que ce qui est présenté dans les tableaux, c'est le marché observé : les parcelles retirées de ce dernier ou en attente d'un acquéreur ne peuvent être prises en compte.

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Page 19: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente______________________________________ ;____________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991%

91/90Rappel1990

1991%

91/90Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

PICARDIE 29 600 30 000 + 1 24 000 24 300 + 1

02-Aisne 28 000 28 300 + 1 19 400 19 800 + 2034 SAINT QUENTINOIS ET LAONNOIS 31 000 31 500 21 000 35 000 + 2 20 000 20 000 14 000 26 000 —

317 CHAMPAGNE CRAYEUSE 33 000 33 000 23 000 38 000 =323 THIERACHE 22 000 22 000 18000 27000 19500 20 000 16000 25 000 + 3328 SOISSONNAIS 26 000 26 000 15000 33 000 = 20 000 20 500 15000 25 000 + 3329 VALOIS 24 000 25 000 15000 30 000 + 4 19000 19 000 14 000 23 000 —

336 TARDENOIS ET BRIE 22 000 22 000 18000 28 000 = 18000 18 000 13 000 23 000 =

60-Oise 27 700 27 000 -3 25 700 26 400 + 3041 PAYS DE THELLE 24 600 23 000 21 000 29 000 -7042 CLERMONTOIS 22000 22 000 16 000 40 000 =

043 NOYONNAIS 26 500 25 000 18000 32 000 -6327 PLATEAU PICARD 30 000 30 000 19 000 40 000 = 27000 29 000 22 000 35 000 + 7328 SOISSONNAIS 27600 26 000 20 000 30 000 -6329 VALOIS ET MULTIEN 26 500 25 000 17000 45 000 -6330 VEXIN FRANÇAIS 26 300 25 000 21 000 29 000 -5331 PAYS DE BRAY 30 000 30 000 25 000 32000 = 25 000 25 000 18000 30 000 =

80-Somme 32 400 33 700 + 4 29 300 29 300 SB

035 SANTERRE 37 600 41 300 34 400 46100 + 10 37 200 40 100 33 300 44 200 + 8036 PONTHIEU 27700 27300 22 200 30 700 -1 27700 27300 s 21300 30 300 -1037 MARQUENTERRE 25600 21 800 14500 24600 -15 25600 21 800 13600 23 900 -15038 VIMEU 27900 27600 22800 31 000 -1 27900 27600 23100 30100 -1327 PLATEAU PICARD 31 000 31 500 27900 36300 + 2 31 000 31 500 27100 34 700 + 2

HAUTE NORMANDIE 30700 31 800 + 4 27 500 28100 + 2

27-Eure 27900 30300 + 9 24 400 25 600 + 5044 VEXIN NORMAND 28 000 31 000 20000 37000 + 11 21 000 25 000 15000 35 000 + 19050 PAYS DE LYONS 22 000 24 000 18000 33 000 + 9 22 000 24000 12000 34 000 + 9051 MARAIS VERNIER 15 000 14000 7000 25 000 -6052 ROUMOIS 34 000 35000 18 000 40 000 + 3 27000 32 000 16000 37 000 + 19077 LIEUVIN 26000 32000 21 000 38 000 + 23 23000 24 000 13000 35000 + 4078 PLATEAU DE NEUBOURG 35000 37000 25 000 42000 + 6 35000 34 000 25 000 40000 -3079 PLATEAU D EVREUX SAINT ANDRE 26000 29000 18000 40 000 + 12 32000 30 500 16000 35000 -5080 PLATEAU DE MADRIE 25000 26000 18 000 37000 + 4330 VEXIN BOSSU 27000 30000 23000 37000 + 11332 VALLEE DE LA SEINE351 PERCHE352 PAYS D OUCHE 24000 24000 18000 30000 = 22 000 23 000 15000 36000 + 5353 PAYS D AUGE 25000 26000 15 000 35000 + 4 22000 22 000 11 OOO 32000 =

76-Seine-Maritime 34300 33 700 -2 29400 29 600 + 1046 PAYS DE CAUX 38 000 37000 19 000 45000 -3 33500 33 500 17000 42000 =

047 PETIT CAUX 32 000 30000 19 000 40000 -6 28000 28 000 17000 37000 B048 ENTRE BRAY ET PICARDIE 30 000 31 000 20 000 37000 + 3 28000 27000 14 000 33000 -4049 ENTRE CAUX ET VEXIN 32000 32 000 20000 38 000 = 32000 32 000 20000 37000 =331 PAYS DE BRAY 28 000 28000 15000 35 000 24000 25000 10000 34000 + 4332 VALLEE DE LA SEINE 22000 22000 15000 25 000 = 21 000 21 500 10000 32000 + 2

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SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n'36

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CENTRE

Char

Les difficultés persistantes rencontrées dans l'élevage et les incertitudes de la politique agricole commune n'encouragent guère à la reprise des terres agricoles.

Après un léger frémissement en 1990, le marché foncier s'est contracté : on enregistre en 1991 à peine plus de 480 transactions ( - 8 %) pour une superficie totale de 5 500 hectares (-1 7 %).

Sur le marché des prairies naturelle*, le nombre de transactions demeure faible. Face à la baisse des cours des céréales et des oléa­gineux, les perspectives de retournement de prairies deviennent moins attractives, surtout lorsque des travaux de drainage doivent être envisa­gés. Après une période de stabilité, les cours s'orientent de nouveau à la baisse (-1 à - 2 %).

Sur le marché des terres labourables, le volume des surfaces libres à la vente a été inférieure de 30 % à son niveau de 1990.Le prix des terres en limon argileux se maintient à des niveaux relativement élevés. Il se réduit en sol superficiel surtout lorsque des

investissements d'irrigation s'avéreraient nécessaires.- Champagne berrichonne, Pays fort et Sancerrois : après deux ans de hausse modérée, les cours s'infléchissent à la baisse (res­

pectivement - 3 et - 6 %).- vallée de Germignv, Sologne, Val de Loire : les cours se maintiennent, les minima se redressent légèrement.- Boischaut et Marche : A (Inverse des autres régions naturelles, les surfaces soumises à transactions ont légèrement progressé.

Les cours restent stables dans la Marche, ils régressent légèrement dans le Boischaut.

Eure-et-Loir

Avec un volume de transactions en diminution importante (— 7,5 % en nombre e t— 15,6 % en surface), l'année 1991 s'est conclue dans l'attentisme.

Globalement, le prix de la terre aura faiblement progressé : + 3 % en moyenne départementale. Les mêmes conclusions s'imposent toujours :- les bonnes terres dotées de l'irrigation, se vendent de plus en plus cher,- les terres de qualité moyenne se marchandent,- les «mauvaises terres» ne se vendent qu'à des prix dérisoires en fonction des besoins urgents du vendeur.

De telles conditions confèrent plus que jamais un caractère purement indicatif aux valeurs moyennes publiées.. Les acquisitions les plus importantes (en volume et en prix) sont de plus en plus souvent le fait de structures familiales ou sociétaires

déjà importantes ; et on peut formuler l'hypothèse d'une anticipation sur une politique agricole favorisant l'extensification des cultures. Un léger rééquilibrage (pouvant correspondre à des investissements à moyen terme) s opère sur le prix des terres louées.

Seul le Thymerais-Drouals ne participe pas à cette légère augmentation des pnx ; c'est dans cette région que le volume des terres libres échangées a le plus diminué.

Indre

Après quelques années de stabilité voire même de légère reprise, le marché foncier s'effondre à nouveau dans le département : en 1991 le nombre de transactions a diminué de 7 % pour une superficie concernée inférieure d'environ 1/5 par rapport à l'année précédente ; celle-ci ne représente d'ailleurs même pas 1 % de la SAU.

Les acheteurs potentiels étant rares, la tendance générale est à la baisse des prix. La valeur agronomique de la parcelle est un élément essentiel dans la fixation du prix.

En Champagne berrichonne, la chute est brutale ( - 7 %), les cours pratiqués reviennent au niveau de ceux de 1987. Deux années successives de sécheresse ont modifié le comportement des agriculteurs. Des terres de rendzine dites «séchantes» n'ayant pas de possibilité d'irrigation voient leur valeur décliner.

Le Boischaut nord est marqué également par un recul sensible des prix ( - 6 % sur les terres labourables, - 8 % sur les prairies natu­relles) mais surtout par une absence totale d’ouverture dans le marché : on note une diminution d'environ 1/3 de la superficie ayant donné lieu à transaction par rapport à 1990.

Les cours se stabilisent en Boischaut sud. : cependant la difficulté inhérente à cette région étant le morcellement important des terres, les petites parcelles isolées trouvent difficilement un acquéreur.

Indre-et-Loire

En 1991, le marché foncier des fonds non bâtis a été moins soutenu que l'an passé. Le nombre de transactions a diminué de 8,2 % et la superficie correspondante de 4,4 %. Les échanges ont porté sur des parcelles plus petites.

La diminution des transactions est due en grande partie à la diminution de l'offre. En effet le gel des terres (14 000 hectares en 1991) incite les agriculteurs à reporter les ventes de terre ce qui étale l'offre. En conséquence les cours se maintiennent bien et les opérations de vente se réalisent sur une longue période. Cette inertie des décisions est accentuée par les perspectives de primes concernant les oléagineux. Quant à la demande des terres celle-ci est ralentie par la sécheresse, mais aussi par l'incertitude des cours et des orientations politiques de la PAC. La trésorerie des agriculteurs est faible. Au niveau du marché foncier bâti et non bâti, 50 % des acheteurs sont des non-agriculteurs. La reprise des cours enregistrée depuis deux ans commence à se ralentir nettement, le prix moyen départemental a augmenté de 1,3 % contre 7 % l'an passé.

La vigne en Appellation d'Origine Contrôlée connaît encore une très forte hausse des prix (+ 24 %) due à la très bonne conjoncture viti- cole :deux excellentes récoltes en 1989 et 1990 en quantité comme en qualité ont entraîné une hausse sensible du vignoble en 1990 et en 1991.

La sécheresse des années 1989, 1990, 1991 et les mesures concernant la pré-retraite devraient avoir une répercution sur les prix et inverser la tendance à la hausse dès 1992.

Loir-et-Cher

Après plusieurs années de léthargie, la reprise du marché foncier constatée en 1990 s'est confirmée en 1991, où le volume des tran­sactions atteint 5 200 hectares, soit 1,6 % de la SAU. Le marché est surtout actif pour les fonds non bâtis en terres labourables, avec une surfa­ce moyenne des transactions supérieure à 6 hectares.

En revanche la progression sensible des cours constatée en 1990 ne s'est pas confirmée en 1991 : le prix moyen départemental des terres labourables libres à la vente s'établit à 19 400 Francs, soit une progression de 1 % seulement en francs courants, inférieure à l'inflation.

Les évolutions sont d'ailleurs très hétérogènes selon les régions ou les qualités des terres : les bonnes terres continuent à bien se vendre alors que les terres de mauvaise qualité ne trouvent plus de preneurs, sauf en Sologne.où l'on achète avant tout de l'espace.

Par régions, la seule hausse vraiment significative concerne la Gâtine tourangelle (+ 10 %) mais il s'agit alors plutôt d'un rattrapage après des années 1987 à 1990 marquées par de fortes baisses. Les cours se maintiennent bien en Beauce et dans les vallées du Loir et ae la Loire mais décrochent nettement dans le Perche vendômois et en Sologne viticole.

Les achats de fermiers en place sont stationnaires, alors que l'on assiste à un recul sensible des achats étrangers.

Loiret

La reprise du marché des terres agricoles (Fonds non bâtis) constatée en 1990 s'est poursuivie en 1991 avec 4 154 ha pour 703 tran­sactions. On constate une augmentation de 11 % des surfaces échangées et de 8 % du nombre d'actes.

Globalement le prix moyen à l'hectare des terres labourables reste stable dans le Loiret avec des différences cependant selon les régions. Il se dégage une hausse des prix proche de 5 % en Gâtinais Est, aussi bien en terres libres qu'en terres louées.

L'augmentation sensible perçue l'an dernier en Gâtinais Ouest marque le pas en terres libres mais se poursuit sur les terres louées. Cette reprise des cours se retrouve sur les bonnes terres louées, aussi bien en Grande Beauce que dans l'ouest de l'Orléanais. Par ailleurs les prix continuent de s'affaiblir pour les sols de moins bonne qualité en terres libres de Puisaye et ae Sologne.

On remarque toujours le faible nombre de transactions en prairies, moins de vingt seulement pour le département, les prix constatés sont plus resserrés.

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Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente_____________________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991

%91/90

Rappel1990

1991

%91/90

Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

CENTRE 22 000 22100 = 11 300 11300 =

18-Cher 17 000 16 600 -2 9 600 9 500 -1066 VAL DE LOIRE 11 300 11 300 6000 15000 — 10100 10000 5 000 13 500 -1179 VALLEE DEGERMIGNY 13500 13500 8600 17000 s 11 800 11 600 7 500 15 500 -2343 SOLOGNE 12500 12500 8600 17 000 — 9300 9 200 5 500 12 000 -1434 CHAMPAGNE BERRICHONNE 21 000 20 400 12 000 29 000 -3 11 800 11 600 7000 15 500 -2436 BOISCHAUT (BOISCHAUT DU SUD) 8 200 8000 5 000 11 000 -2 7500 7300 4 000 10 500 -3437 MARCHE (BAS BERRY) 8 500 8500 5 000 12000 = 8000 8 000 4 200 11 000 s439 PAYS FORT ET SANCERROIS 13300 12500 7500 17000 -6 9100 9 000 7000 12 500 -1

28-Eure et Loire 37 500 38 700 + 3 20 000 20 300 + 1076 FAUX PERCHE 27800 28 500 17000 32 000 + 3 18800 19 000 15 000 31 000 + 1334 DROUAIS THIMERAIS (DROUAIS) 32 500 32 000 20 000 37000 -2 26 500 26 800 18 000 33 000 + 1341 BEAUCE DUNOISE 42 800 46 000 26 000 49 000 + 8 33 000 33 500 20 000 40 000 + 2342 BEAUCE 42 800 44 000 24 500 48 000 + 3 36 500 37000 20 000 41 000 + 1351 PERCHE 21 200 22 000 15 000 29 000 + 4 17300 17600 15 000 28 000 + 2

36-lndre 15100 14 300 -5 10 200 10 100 -1434 CHAMPAGNE BERRICHONNE 28 000 26 000 18 000 32 000 -7435 BOISCHAUT DU NORD 12500 11 800 8 500 17000 -6 12 200 11 200 7500 16 000 -8436 BOISCHAUT DU SUD 10000 9 800 6 000 15000 -2 10000 10 000 6 000 15 000 —438 BRENNE-PETITE BRENNE 9000 9 200 6000 12000 + 2 9500 9 700 6 000 12 000 + 2

37-lndre et Loire 16 600 16 800 + 1 11 300 11 800 + 4069 REGION DE SAINTE MAURE 16500 16000 9 000 25 000 -3 12000 12 000070 CHAMPEIGNE 17500 18 000 10 000 25 000 + 3 12 000 12 000 -071 REGION VITICOLE A L'EST DE TOURS 14500 15000 9 000 24 000 + 3 13 000 12000 -8072 FORET D'AMBOISE 13000 14000 8 000 20 000 + 8 11 500 11 000 -4073 PLATEAU DE METTRAY 17500 17500 10 000 20 000 — 13 000 13000 =074 BASSIN DE SAVIGNE 11 000 10500 5 000 15 000 -4 12 000 11 500 -4344 VAL DE LOIRE 16 500 16000 10 000 30 000 -3 12500 12000 -4346 GATINE TOURANGELLE 16000 17000 10 000 28 000 + 6 11 000 11 500 + 5348 RICHELAIS 25 000 25 000 10 000 28 000 s 13 500 13000 -4435 GATINE DE LOCHES ET DE MONTRESOR 13000 13000 7000 20 000 = 8 500 11 000 + 29

41-Loir et Cher 19 200 19 400 + 1 13 700 13 400 -2065 SOLOGNE VITICOLE 12000 11 000 6 500 15000 -8068 VALLEE ET COTEAUX DE LA LOIRE 12500 13000 9 000 23 000 + 4075 PERCHE VENDOMOIS 17500 16500 9 000 23 000 -6 17000 16000 9000 21 ¿00 "-6341 BEAUCE (BEAUCE DUNOISE) 29 500 30 000 17000 40 000 + 2343 GRANDE SOLOGNE (SOLOGNE) 13000 13500 7 000 22 000 + 4 10 500 11 ¿00 7000 20 000 + 5346 GATINE TOURANGELLE 15 500 17000 10000 21 000 + 10350 VALLEE ET COTEAUX DU LOIR 18000 18000 11 000 25 000 = 17 500 17000 10000 22 000 -3351 PERCHE 19000 18500 12500 25 000 -3 18 000 17000 13 000 22 000 -6434 CHAMPAGNE BERRICHONNE 11 000 11 000 5000 17000 =435 PLATEAUX BOCAGERS TOURAINE MERID 12000 12000 6000 21 000 = 10000 10000 5 500 18 000 =

45-Loiret 27100 27 200 - 13 700 13 800 + 1063 ORLEANAIS 21 300 21 300 10000 35 000 = 14000 14000 9 000 20 000 —

dont 063R orléanalG(ouest) 30 000 30 000 17000 35 000 —063E orléanate(centre et est) 15500 15500 10000 27 000067 VAL DE LOIRE(Loiret) 27000 27000 15 000 36 000 = 16000 16000 15 000 24 000 =338 GATINAIS PAUVRE(est) 22 000 23 000 17000 35 500 + 5 16000 15000 9000 20 000 -6339 GATINAIS RICHE(ouest) 33 500 33 500 24 000 41 000 -

340 PUISAYE 15000 14500 8000 24 000 -3 13000 13000 8000 20 000 =341 BEAUCE DE PATAY (BEAUCE DUNOISE) 30 000 30 000 25 000 37000 =342 BEAUCE RICHE (BEAUCE) 40 000 40 000 29 000 48 000 —343 SOLOGNE 17000 16 000 10 000 26 000 -6 13000 14 000 10000 20 000 + 8439 BERRY (SANCERROIS) 11 000 11 000 6500 19000 = 10 000 10000 6000 16 000 =

- 1 9 -

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n'36

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BASSE-NORMANDIE

Manche

En 1991, après deux années de hausse, le prix de la terre diminue de 4 % en moyenne ; diminution dans toutes les régions agricoles à l'exception du Bocage de Cherbourg-Valognes.

Des écarts de prix de plus en plus importants sont enregistrés entre les bonnes terres et celles de mauvaise qualité : certaines surfaces en pente, humides ou d'accès difficile sont de plus en plus délaissées et dans certains cas ne trouvent même pas de preneurs.

Le niveau des références laitières à l'hectare a, plus que jamais, une influence importante sur le marché foncier. Il apparaît comme un facteur de hausse ou de baisse (certaines terres sans références ne trouvent même pas de preneurs) en fonction du volume par hectare et du droit à produire.

Les agriculteurs restent les principaux acquéreurs : 81 % des lots et 67 % des surfaces. Comme cela a déjà été dit, il s'agit le plus souvent de petites parcelles qui intéressent les agriculteurs soucieux d'une restructuration (parcelles enclavées ou limitrophes du siège d'exploitation).

Orne

La reprise constatée l'an dernier marque le pas en 1991.

Dans le Bocage, la demande agricole est moins pressante à cause des incertitudes qui pèsent sur l'avenir des productions animales, lait et viandes. En particulier, les terres sans quotas laitiers subissent une moins-value qui se répercute sur la moyenne.

Le reste de l’Orne bénéficie encore de la présence d'acheteurs agricoles des départements voisins intéressés par des agrandissements et d'acheteurs de la région parisienne qui désirent aménager des résidences secondaires ou principales. Compte tenu de cette dernière demande, les vendeurs ont tendance à augmenter la surface des lots proposés en y ajoutant des terres de moindre qualité dont les agriculteurs ne veulent plus.

On note également une demande accrue de professionnels du cheval pour la création d'élevages de chevaux de selle ainsi que de «néo-agriculteurs», souvent d'origine rurale, qui acquièrent des exploitations de taille moyenne pour y pratiquer une agriculture semi- professionnelle en prévision de la retraite.

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 36 - 2 0 -

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(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente__________________________________________________ (francs à l'hectare)

Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991%

91/90

Rappel1990

1991%

91/90Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

BASSE -NORMANDIE 22 600 22 300 -1 22 000 21 700 -1

14-CaIvados 24 000 24 000 = 24 000 24 000 =085 BESSIN 26 000 25 000 12000 42 000 -4 26 000 25 000 12 000 42 000 -4353 PAYS D AUGE 20 000 21 000 10000 35 000 + 5 20 000 21 000 10 000 35 000 + 5354 BOCAGE 21 000 20 000 10 000 32 000 -5 21 000 20 000 10 000 32 000 -5355 PLAINE DE CAEN ET DE FALAISE 31 000 33 000 19000 52 000 + 6 31 000 33 000 19 000 52 000 + 6

50-Manche 27 000 25 700 -5 24 500 23 600 -4■081 LA HAGUE 21 400 19 400 15400 30 800 -9 21 400 19 400 7 600 25 500 -10082 BOCAGE DE VALOGNES 18600 21 300, 13 200 39 900 + 15 . 18 600 21 300 8 700 27400 + 15083 VAL DE SAIRE 36 700 33 200 35 000 72 400 -10 36 700 33 200 14 600 54 500 -10084 COTENTIN 16 600 15 500 13 000 28 300 -7 16600 15 500 5 800 26 200 -7086 BOCAGE DE COUTANCE ET ST LO 22 600 22 000 19800 38 800 -3 22 600 22 000 10 400 30 900 -3087 AVRANCHIN 30 800 29 800 20 000 40 900 -3 30 800 29 800 15 000 43 000 -3354 LE MORTAINAIS 31 700 27 700 21 700 43 300 -13 31 700 27 700 10 000 42 800 -13

61-0 rne 17 200 17 500 + 1 17100 17 300 + 1088 MERLERAULT 14 600 15 000 9 500 21 200 + 3 14600 15 000 9 500 21 200 + 3351 PERCHE ORNAIS 17000 17 400 8 600 26 500 + 2 17000 17 400 8 600 26 500 + 2352 PAYS D'OUCHE 16 300 16900 11 900 29 800 + 4 16 300 16 900 11 900 29 800 + 4353 PAYS D'AUGE 14600 15 000 9500 21 200 + 3 14600 15000 9 500 21 200 + 3354 BOCAGE ORNAIS 18 000 17800 7800 26 800 -1 18 000 17 800 7 800 26 800 -1355 PUINES D’ALENCON ET D'ARGENTAN 17400 17900 8 800 26 000 + 3 17400 17900 8 800 26 000 + 3

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Données chiffrées - Agriculture n'36

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BOURGOGNE

Côte d'Or

Le marché des terres agricoles s'est particulièrement «fermé» en 1991 ; les transactions ont porté sur 3 800 hectares, soit 22 % de moins qu'en 1990. Ce repli du marché provient à la fois d'une baisse de l'offre, mais aussi d'un retrait de la demande non agricole. La grande majorité des agriculteurs, confrontés à une conjoncture difficile et aux mesures prises dans le cadre de la réforme de la PAC, hésitent à investir dans le fonder et préfèrent le fermage comme solution d'attente. Cependant, certains marchés très localisés restent actifs en raison de l'antici­pation que font les agriculteurs pour compenser le gel de 15 % qui leur sera imposé.

Le prix des terre* est à la baisse dans les principales zones du département ; seule la Plaine se démarque de cette évolution avec une hausse de plus de 5 %. En secteur d'élevage, conséquence d'une hausse importante de l'offre et d'une demande quasi-inexistante, la valeur des prés continue de baisser.

Le marché des transactions sur les vigne* AOC suit la nette régression du commerce des vins, aussi bien en volume qu'en prix. Si la valeur vénale des vignes en appellation régionale reste stable, celle des autres crus subit une chute de 10 à 20 %.

Nièvre

Après deux années successives d'ouverture, le marché foncier a enregistré une net repli en 1991 avec une réduction de plus d'un tiers des surfaces échangées.

Le marché des domaines est en complète fermeture avec une chute de 50 % du nombre de transactions. Les régions d'élevage (Entre Loire et Allier, Nivernais central, Morvan) sont particulièrement touchées par ce manque d'acquéreurs.

Le marché parcellaire demeure cependant actif et contribue à éviter une baisse générale des prix.

Les aides forfaitaires à l'hectare d'oléagineux ne sont en effet pas défavorables aux terres à potentialités agricoles moyennes d'un département comme la Nièvre. Il en résulte une légère hausse de l'hectare de terres labourables dans les zones de culture. En prairie natu­relle, la baisse touche uniformément toutes les régions.

Saône-et-Loire

Dans une conjoncture agricole défavorable, le marché des terres agricoles enregistre une légère croissance en volume en 1991. Mais les prix moyens sont nettement orientés à la baisse.

La valeur moyenne des terres labourables est repartie à la baisse ( - 4 %) et retombe en dessous de celle constatée en 1989. La chute des prix atteint 8 % en Bresse louhannaise et 10 % en Bresse chalonnalse. Néanmoins une hausse de 3 à 5 % est observée en Chalonnals, Maçonnais et en Côte chalonnalse. Dans les autres régions, la baisse s'échelonne de 1 à 6 %.

Les prairies naturelles continuent de perdre de leur valeur ( - 2 %) pour atteindre, en francs courants, le niveau qu'elles avaient en 1976. Dans les régions herbagères les prix maxima régressent parfois fortement tandis que les prix planchers restent relativement stables.

Les parcelles de vignes AOC, toujours très convoitées dans les crus les plus nobles, connaissent encore cette année une hausse moyenne supérieure à celle de l'inflation. En 1991, les vignes AOC de la Côte chalonnalse et du Maçonnais voient leurs prix progresser res­pectivement de 8 % et de 6 %. Cependant les mauvaises conditions de commercialisation des vins pourraient entraîner une stabilisation des prix, voir un retournement de tendance. La raréfaction des droits de plantation induit une demande moins importante sur les terrains à planter.

Yonne

1991 se caractérise par une assez net repli du marché foncier à vocation agricole : 4 080 hectares ont été notifiés à la SAFER contre 5 090 en 1990. Les inquiétudes suscitées par la réforme de la Politique agricole commune ont pesé sur l'évolution du marché.

Le prix des terres labourables libres à la vente diminue de près de 2 % en francs courants. Cette baisse est sensible dans les régions agricoles du sud-est du département (Plateaux de Bourgogne, Terre Plaine et Morvan) très touchées par les sécheresses successives. Les terres mal situées ou à faible potentiel agronomique ont de plus «n plus de mal à se vendre et il arrive même que des parcelles de bonne qualité ne trouvent pas d'acquéreurs.

Très peu de transactions ont été enregistrées sur le marché des prairie. La tendance d'ensemble est à la stabilité des prix.

Le marché a été très actif pour les vignes AOC : 93 hectares ont été échangés contre 20 l'an passé. Cette poussée de la demande anticipe une restriction probable du droit de replantation au cours des prochaines années. Les prix de 1990 ont été reconduits. La diminution du prix du vin et les difficultés d'écoulement des stocks expliquent cette quasi-stabilité.

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(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente_______________________________________________________ (francs à l'hectare)

Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991%

91/90Rappel1990

1991%

91/90Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

BOURGOGNE 14 200 14 200 = 11 400 11 100 -3

21-Cote-d'Or 12 600 12 800 + 1 9 200 9100 -1010 TONNEROIS 12000 12000 8 000 14 000 10000 10000 8 000 12 000 =204 VAL DE SAONE 13000 12 000 9000 14000 -8 9000 9000 7 500 13000 =311 PLATEAU LANGROIS MONTAGNE 11 000 11 000 7000 14000 = 10 000 10000 6 000 13000312 VINGEANNE 13500 13000 10000 16 500 -4 10 000 10 000 8 000 13000 =322 LA VALLEE 13000 12000 8000 14000 -8 11 500 10 000 8 000 12 000 -13440 LA PLAINE 19 000 20 000 13 000 30 000 + 5 10000 9000 7000 12 000 -10441 COTE VITICOLE ET ARRIERE COTE D 7000 7000 5 000 10 000 = 8000 8 000 6 000 10000 =442 AUXOIS 7000 7000 5 000 10 000 9500 9500 6 000 13000443 MORVAN 6000 6000 4500 9 500 = 6500 6500 5 000 10 000 =

58-Nièvre 14 700 15100 + 3 12 300 11 800 -4180 ENTRE LOIRE ET ALLIER 12000 12 000 7500 19500 = 12 000 11 500 7 000 19500 -4185 BOURGOGNE NIVERNAISE 17000 17 500 9000 23 000 + 3 14500 14000 8 000 22 000 -3188 NIVERNAIS CENTRAL 14000 14500 8 000 20 000 + 4 13000 12 500 8 000 20 000 -4340 PUÏSAYE 11 500 11 500 7500 18 000 = 11 500 11 000 7 500 18000 -4429 SOLOGNE BOURBONNAISE443 MORVAN 11 000 11 000 5000 16 000 = 11 ô o o 10 500 5000 15 500 -5

71-Saône et Loire 10100 9 800 ■3 11 700 11 400 -2183 BRIONNAIS 17600 16 500 9000 20 000 -6 20 500 19500 10000 28 000 -5184 CLUNYSOIS 11 000 10500 5500 19800 -5 13 800 13000 7000 23 000 -6187 CHAROLLAIS 11 700 11 200 7000 14000 -4 13 500 13500 7 500 24000 =202 BRESSE CHALONNAISE 10000 9000 3500 23 000 -10 8500 8000 3 000 17000 -6429 SOLOGNE BOURBONNAISE 9300 9000 5000 15 000 -3 10 000 10 000 6000 16 000 =440 CHALONNAIS 9500 9800 5000 14000 + 3 10 400 10 800 3 500 15000 + 4441 COTE CHALONNAISE 9500 10000 6000 15300 + 5 10 500 10 000 4 000 17 000 -5442 AUTUNOIS 9300 9 200 4000 13000 -1 10000 10 200 4 500 18 000 + 2443 MORVAN 8000 8 000 5000 13000 = 7900 7700 4 000 15 000 -3444 MAÇONNAIS 16500 17000 6 000 30 000 + 3 18 000 16500 5000 30 000 -8446 BRESSE LOUHANNAISE 8 700 8000 4 000 15 000 -8 7500 7000 3 000 14 000 -7

89-Yonne 16 600 16 300 -2 12 500 12 300 -2186 PLATEAUX DE BOURGOGNE 15000 14 500 8000 20 000 -3 13000 13 000 9 000 17000 =317 CHAMPAGNE CRAYEUSE 21 000 21 000 14000 26 000 = 15000 15 000 9 000 18 000 =319 PAYS D'OTHE 17000 17000 12 000 21 000 : 15 000 15000 11 000 18 000 =320 BASSE YONNE 23 500 23 000 15 000 29 000 -2 20 000 20 000 13 000 23 000 =322 VALLEES 18000 18 000 10000 23 000 = 16000 16000 10 000 21 000 =338 GATINAIS PAUVRE 18000 18000 10000 25 000 16 000 16000 10 000 22 000 =340 PUISAYE 12000 12000 8000 17000 * 10000 10 000 7 000 16 000 =442 TERRE PLAINE 12000 11 500 7000 16000 -4 13000 12 000 8 000 17000 -8443 MORVAN 11 000 10 500 7000 14000 -5 10 000 10000 7000 14 000

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SCEESDonnées chiffrées -Agriculture n'36

Page 26: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

NORD-PAS-DE-CALAIS

NordTerres libres

La règle générale est à la hausse des prix, due principalement à une plus grande transparence du marché. Le «Vent du Nord» est tou­jours d'actualité.

Terres louées

Plus de transactions cette année, mais surtout moins d'investisseurs extérieurs. Souvent seul l'agriculteur en place est acquéreur, ce qui peut expliquer la baisse des prix.

Prairies libres

Forte baisse du nombre de transactions. Pour les zones non labourables, principales concernées, le prix est fonction de la présence ou non d'un quota laitier. Si oui, le prix et l'acquéreur sont présents ; si non c'est l'inverse.

Prairies louées

Des prix qui se dégradent, toujours l'effet quota. Les meilleures prairies deviennent terres labourables. Cette reconversion, qui s'est accentuée à l'avènement des quotas, perdure.

Pas-de-Calais

Pour la troisième année consécutive la valeur des terres agricoles s'améliore. Ce sont surtout les prix des terres libres à la vente qui progressent : de 5 % pour les terres labourables et de 3 % pour les prairies par rapport à 1990.

Quant aux terres occupées, leur valeur perd 2 % pour les terres labourables et se stabilise pour les prairies.

Ces tendances cachent quelques disparités selon les régions agricoles : par exemple la valeur des prairies occupées augmente de plus de 13 % dans le Pays de Montreuil alors qu'elle diminue de 5 % dans le Pays d'Aire. Ces variations, liées surtout à l'offre et à la deman­de, subissent localement l'influence des expropriations dues aux travaux d'infrastructure (TGV, autoroutes...).

Néanmoins, les volumes de transactions restent faibles. Le marché est calme et les acquéreurs plutôt rares.

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 36 - 2 4 -

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Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente

_______________________________________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991%

91/90Rappel1990

1991%

91/90Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

NORD PAS DE CALAIS 29 800 30 900 + 4 24 700 24 900 + 1

59-Nord 34 900 35 800 + 3 24 400 24100 -2025 FLANDRE INTERIEURE 39 000 41 000 33 000 60 000 + 5 31 500 33 000 26 000 53 000 + 5026 REGION DE LILLE 45 000 48 000 30 000 70 000 + 7 38 000 40 000 30 000 53 000 + 5027 PEVELE 34 000 36 000 30 000 40 000 + 6 34000 34 000 25 000 50 000 =

028 PLAINE DE LASCARPE 28 000 27 000 17000 45 000 -4 24 000 23 000 18 000 36 000 -4033 HAINAUT 25 000 26000 16000 34000 + 4 25 000 23 000 15 000 30 000 -8323 THIERACHE 25 000 21 000 15000 30 000 -16 19 500 20 000 10 000 27 000 + 3324 PU IN E DE U LYS 35 000 37 000 23 000 50 000 + 6 30 000 30 000 25 000 35 000 =

325 FUNDRE MARITIME 40 000 43 000 35 000 55 000 + 8 30 000 31 000 25 000 45 000 + 3326 CAMBRAISIS 36 000 35 000 23 000 45 000 -3 27500 27000 23 000 32 000 -2

62-Pas de Calais 26 700 27 900 + 5 24 900 25 700 + 3023 PAYS AIRE 26 000 26 000 18 000 30 000 = 26 000 25 000 18000 33 000 -4024 COLLINES GUINOISES 25 000 24 000 19 000 28 000 -4 24 500 23 500 20 000 28 000 -4029 BOULONNAIS 22000 24 000 19 000 29 000 + 9 23 000 25 000 18 000 29 000 + 9030 HAUT PAYS D'ARTOIS 24 000 24 000 17000 30 000 = 26 000 26 000 20 000 29 000 =

031 BETHUNOIS 26 000 25 500 21 000 31 000 -2 26 000 25 000 21 000 32 000 -4032 TERNOIS 26 000 28 000 23 000 34 000 + 8 25 000 26 000 21 000 30 000 + 4039 PAYS DE MONTREUIL 22 000 24 000 18000 28 000 + 9 19 000 21 000 15 000 26 000 + 11040 BAS CHAMPS PICARDS 22 000 22 000 15000 25 000 = 22 000 22 000 19 000 30 000 =

324 PU IN E DE U LYS 26 000 28 000 23 000 33 000 + 8 25 000 25 000 20 000 32 000 =

325 WATERINGUES 25 500 24 000 19000 30 000 -6 26 000 26 000 23 000 33 000 =

326 ARTOIS 32 000 34 000 25 000 42 000 + 6 33 000 34 500 26 000 43 000 + 5

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Données chiffrées-Agriculture n’36

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LORRAINE

Meurthe-et-Moselle

Le marché foncier en 1991 s'est maintenu à un niveau voisin de l'année précédente en volume et en prix. Cependant, des différences notoires commencent à apparaître en fonction du parcellaire, des quotas attachés à la terre et de la vocation terres labourables des biens.

La reprise du prix des terres agricoles se fait attendre même si elle est réelle sur le gros parcellaire à vocation terres labourables. Ainsi, dans la plupart des régions dont le plateau lorrain, les prix restent stables en francs courants. Par contre, on assiste à une progression des prix des terres labourables dans la région Pays haut (+ 3 %). Cette évolution est liée à une pression foncière exercée depuis quelques temps dans le Nord du département sur le gros parcellaire.

Moselle

En 1991, le marché foncier enregistre, par rapport à l'année 1990, une baisse des surfaces échangées ( - 6 %) ainsi qu'une légère baisse du nombre des transactions (- 3 %).

L'orientation générale des prix est une légère baisse en francs courants prolongeant ainsi la tendance enregistrée en 1990.Les terres labourables, dont le prix moyen reste globalement stable en 1991 ; ont bénéficié du maintien de la pression de la part des

céréaliers. Le Pays haut lorrain, la Vallée de la Moselle ainsi que le Plateau lorrain sud, sont les régions où les prix des terres labourables se maintiennent aux niveaux les plus élevés.

Les prairies naturelles connaissent une baisse de prix d'environ 1 %, signe d'une tension moins forte sur ce marché.

Vosges

Un constat unanime pour 1991 : la baisse de la valeur des terres à 15 300 Rha (- 700 F) et des prairies à 14 600 F (- 300 F) un peu plus forte pour les terres labourables, de 3 à7 % que pour les prairies, de 2 à 4 % selon les régions agricoles.

Autre constat : la surface moyenne de l'échange progresse de 7,5 % à 4,15 ha, parvenant presque à compenser les 10 % de baisse du nombre de transactions d'un ha et plus dans un marché toujours faible aux alentours de 0,8 % de la SAU.

Les prairies ne trouvent facilement preneur que lorsqu'elles portent des quotas alors que dans les autres cas, elles atteignent fréquem­ment des minimas et deviennent attractives pour un boisement éventuel. Dans le même temps, les ventes d'herbe deviennent parfois des dons d'herbe I

Depuis l'automne 1991, on assiste de la part des producteurs d'oléagineux, puis des céréaliers à des achats de précaution visant à maintenir leur production dans le cadre du gel des terres.

ALSACE

Bas-Rhln

Faisant suite à une décennie de baisse de prix, la valeur des terres labourables et prairies naturelles est pratiquemment stable en 1991 : + 1 % ; les terres labourables sont en hausse de près de 2 % alors que les prairies sont en baisse d'environ 2 %.

La stabilisation du revenu des exploitants en 1991, combinée à une forte diminution du nombre d'exploitants agricoles, pèse sur le mar­ché foncier agricole en augmentant l'offre de terres tout en restreignant la demande. Les meilleures terres connaissent renchérissement le plus important, notamment dans la Plaine du Rhin (+ 3 à + 4 %). La Montagne vosgienne a une évolution favorable du prix des terres (+ 6 à + 7 %), par suite d'actions de relance de l'agriculture et du tourisme dans la Vallée de la Bruche et le Val de Villé. Le Plateau lorrain nord, voit le prix des terres baisser (- 5 à - 6 %) ; la population des chefs d'exploitation est âgée et en sensible diminution.

Le prix des prairies naturelles continue à baisser de façon sensible dans les Rieds et la Plaine du Rhin. Les prairies sont de moins en moins utilisées dans ces régions pour la nourriture des bovins ; elles sont concurrencées par l'utilisation des aliments composés , des céréales, des maïs et des sous-produits industriels. De plus le cheptel bovin est en forte baisse, conséquence de l'instauration des quotas laitiers. Seuls les élevages de chevaux pour le loisir se dévéloppent

La vigne à AOC connaît une stabilisation des prix à un très haut niveau ; la conjoncture viticole a continué à être très bonne en 1991. La flambée des prix des vignes en appellation «Grand Cru» se poursuit.

Haut-Rhln

Malgré l'avenir incertain, le prix du foncier agricole a renoué avec' la hausse depuis 1990 ; en 1991, les terres labourables et les prai­ries naturelles augmentent en moyenne de près de 3 % (contre 4 % en 1990). Dans les zones proches des centres urbains, les prix ont même connu des accès de fièvre. Il est vrai que l'urbanisation avance à bon train et les extensions des périmètres constructibles dans les POS sont monnaie courante ; aussi, dans les zones potentiellement concernées, même si ce n'est qu'à plus long terme, le prix de la terre agricole s'en ressent

S'agissant de la vigne à AOC, l'euphorie, qui prévaut depuis les superbes récoltes de 88, 89 et 90, pousse à la hausse (+ 7 %), preuve que la tésorerie est abondante dans le secteur viticole. Vers la fin de l'année 1991, les prix se sont emballés et les transactions à plus de 7 000 francs l'are pour les «Grands Crus» se sont multipliés, ce qui ne s'était jamais vu auparavant.

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 36 - 26 -

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(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente__________________________________________________ (francs à l'hectare)

Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Régions départements

(petites) régions agricoles

1991%

91/90

1991%

91/90Rappel1990

Domi­nante

mini maxi Rappel1990

Domi­nante

mini maxi

LORRAINE 15 500 15 400 -1 14100 13 900 -1

54-Meurthe et Moselle 15100 15 200 + 1 13 500 13 500 =305 LA HAYE 16 200 16 200 10000 19500 = 14 200 14 200 10 000 16500 =306 PLATEAU LORRAIN SUD 15 100 15 000 9500 18 000 -1 13500 13500 9 500 18000 =308 PAYS HAUT LORRAIN 15 800 16 200 12 000 23 000 + 3 15 200 15 400 10 000 19 000 + 1313 COTES DE MEUSE 13 200 13 200 8000 15 000 = 11 000 10 900 8 000 14 000 -1316 WOEVRE 12500 12 600 8000 14000 + 1 11 500 11 500 8000 14000 =

55-Meuse 14 200 14 100 -1 14 300 14 000 -2308 PAYS DE MONTMEDY 14500 14000 9 000 19 000 -3 11 000 11 000 8 000 16 000 =314 BARROIS 14000 14000 8000 18 000 15000 14500 7 000 20 000 -3315 ARGONNE 15 500 15 500 10000 19 000 14000 14500 8 000 16500 + 4316 WOEVRE 14 000 13 500 8500 18500 -4 14500 14000 8 000 17000 -3

57-Moselle 17 000 16 900 13 500 13 400 -1004 VALLEE DE LA MOSELLE 18000 18500 11 500 25 000 • 3 18 000 18 000 16 000 22 500 =306 PLATEAU LORRAIN SUD 18300 18 300 10500 24 000 14900 14 800 9 000 20 000 -1307 MONTAGNE VOSGIENNE 15 000 14 800 9000 16000 -1 14 700 14 500 8 500 19 000 -1308 PAYS HAUT LORRAIN 20 000 20 000 13 000 25 000 = 18 000 18 000 15 000 22 000 =473 PLATEAU LORRAIN NORD 14800 14600 8 000 24 000 -1 11 800 11 700 8 000 25 000 -1

88-Vosges 16 000 15 300 -4 14 900 14 600 -2305 LA HAYE 12 000 11 700 7000 17000 -3 12 000 11 700 8 000 17 000 -3306 PLATEAU LORRAIN SUD 17 200 16 500 8 500 21 000 -4 15 000 14 700 9 000 20 000 -2307 MONTAGNE VOSGIENNE 19800 18 500 8000 32 000 -7 19100 18300 9 800 28 000 -4309 VOGE 15500 14500 8 500 21 000 -6 13 000 12800 6 000 20 000 -2310 CHATENOIS 14 000 13500 9000 19 000 -4 12 800 12500 7000 18000 -2313 COTES DE MEUSE 12 000 11 700 7000 16 000 -3 12000 11 700 7000 16 000 -3314 BARROIS 13 000 12 500 7000 15000 -4 13000 12500 7500 14000 -4

ALSACE 33 400 34 200 + 2 21 200 21 100 =

67-Bas-Rhin 33100 33 700 + 2 17 700 17 300 -2301 PLAINE DU RHIN 39 600 41 000 12 000 105 000 + 4 23 800 22 500 8 500 43 000 -6

dont: 301a Ackerland 51 600 53 500 28 000 105 000 + 4 32 100 30 200 24 000 43 000 -6dont: 301b plaine d'Ersteln 43 700 45 600 25 000 70 000 + 4 27400 26 200 16 000 31 000 -4dont: 301c région de Haguenau 37 600 38 900 17600 60 000 + 4 23 400 22 000 12 000 29 000 -6dont: 301d région de Sâlestat 32 300 33 800 22 000 45 000 + 4 20 600 19 800 11 500 27 000 -4dont: 301e outre forât 21 100 21 600 12 000 44 000 + 2 15 200 14 400 8 500 25 000 -5

302 RIED 28 400 28 300 11 000 45 000 = 21 200 20 500 8 000 31 000 -3dont: 302a Rled sud 30 200 30 000 18000 45 000 -1 22100 21 400 14000 31 000 -3dont: 302b Rled nord 25 200 25 500 17000 35 000 + 1 19 700 19000 10 000 20 000 -4dont: 302c région de Seltz 15 300 16000 11 000 30 000 + 5 12100 11 600 8 000 16 000 -4

304 REGION SOUS VOSGIENNE 31 100 31 300 12000 78 000 + 1 19000 19 100 8 000 38 000 + 1dont: 304a vignoble 41 200 42 000 19000 78 000 + 2 21 200 21 500 16 800 38 000 + 1dont: 304b centre 30100 30 000 14000 54 000 = 19 500 19600 11 600 32 000 + 1dont: 304c nord 14 300 14 600 12 000 22 000 + 2 13800 14 000 8 000 18 000 + 1

307 MONTAGNE VOSGIENNE 15 200 16200 8 000 30 000 + 7 14 200 14 300 8 600 27 000 + 1473 PLATEAU LORRAIN NORD 12 400 11 700 6 000 18 000 -6 11 300 10 800 6 000 16 000 -4

68-Haut-Rhin 33 800 34 800 + 3 27 800 28 500 + 2001 HARDT 34 000 36 000 26 000 49 000 + 6 29 000 30 000 25 000 33 000 + 3002 OCHSENFELD 27 000 28 000 19 000 37000 + 4 27 000 28 000 19 000 33 000 + 4301 PLAINE DU RHIN 38 000 38 000 28 000 54 000 36 000 36 000 22 000 49 000 =

dont: 301a nord de Colmar 60 000 _dont: 301b Andolshelm:Ste Croix en plaine 47 000 ...dont: 301c région centrale 46 000dont: 301d environ de Mulhouse 70 000

302 RIED 33 000 36 000 25000 49 000 + 9 28 000 29 000 21 000 38 000 + 4303 SUNDGAU 31 000 32 000 21 000 45 000 + 3 31 000 31 000 21 000 46 000 =

dont: 303a vallée de la Largue 33 000dont: 303b région de Mulhouse 60 000dont: 303c grande région d'Altklrch 42 000 =

304 COLLINES SOUS VOSGIENNES 38 000 39 000 23 000 54000 + 3 38 000 38 000 19 000 52 000 =307 MONTAGNE VOSGIENNE 21 000 22000 11 000 40 000 + 5 20 000 22 000 11 000 40 000 + 10450 JURA 24 000 25 000 18000 33 000 + 4 24 000 25 000 18000 33 000 + 4

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Données chiffrées -Agriculture n‘36

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FRANCHE-COMTÉ

Doubs

Alors que sur l'ensemble du territoire national, le prix des terres se redressait en 1990, il atteignait, dans le Doubs, son point le plus bas de la décennie. Ce faible niveau explique la forte augmentation du prix des terres constatée en 1991.

Sur l'ensemble du département, le prix des terres agricoles progresse en moyenne de 8 % dans un marché qui se resserre : les ven­deurs potentiels, inquiets de la conjoncture, diffèrent leurs ventes ; les acheteurs étrangers ou extérieurs au monde agricole sont peu présents.

L'évolution est très inégale :les terres labourables, essentiellement situées dans la zone des Plaines et Basses-Vallées, trouvent difficilement preneur et restent

pratiquement stables (+ 1 %).les prairies naturelles connaissent, notamment dans la partie haute du département, une forte augmentation (+ 9 %) due à une pres­

sion foncière encore importante et à l'incidence croissante des quotas laitiers.

Haute-Saône

Dans l'ensemble, le prix moyen des terres évolue peu. Le phénomène marquant réside dans l'évolution des structures du marché. On note une diminution des échanges de 1990 à 1991 : on est passé de 466 transactions pour 2 334 ha à 441 pour 2 200 ha. La tendance percep­tible depuis plusieurs années se confirme : l'offre augmente alors que la demande se rétrécit. C'est la conséquence de la diminution rapide du nombre d'exploitations : les terres libérées sont plus nombreuses alors que les repreneurs potentiels se font plus rares.

De ce fait le tri est très sévère et de nombreuses parcelles ne trouvent pas d'acquéreur. On peut donc estimer que le prix moyen des terres ne reflète qu'une partie du marché : celle des transactions réalisées. Deux critères principaux participent à la sélection des parcelles. Celles auxquelles sont attachées des références laitières sont très recherchées et sont parfois surcotées par rapport à la valeur agronomique du terrain. En second, les agriculteurs demandent des parcelles qui améliorent la structure de leur exploitation, délaissant les terres trop éloi­gnées ou mal situées.

Dans la partie vosgienne, sous-vosgienne se dessinent deux marchés. L'un est en marge de l'agriculture, constitué de petites fermes à destination de doubles actifs. Les prix s'y maintiennent bien. L'autre, spécifiquement agricole, est plus ou moins actif selon le nombre d'agri­culteurs en place.

Dans la partie nord-ouest, les terres auxquelles sont rattachés des quotas se vendent à des prix élevés, la demande étant forte. Les autres attirent peu les repreneurs et voient leurs prix baisser, voire ne se vendent pas.

Dans la zone de cultures au Sud-Ouest, où les exploitations sont en moyenne performantes, l'achat est précédé d'une réflexion éco­nomique en fonction des paramètres actuels, tels la PAC, les QMG, le gel des terres. Les transactions sont donc mûrement réfléchies et la ten­dance serait plutôt à la baisse.

Dans la Trouée de Belfort et la vallée de l'Ognon les prix très élevés ont tendance à se tasser. Le tri des terres (références laitières, effet structurant) est très sévère.

Territoire de Belfort

Le marché foncier sur le Territoire de Belfort reste peu actif pour 1991.

Malgré un nombre de transactions faible, un équilibre existe entre l'offre et la demande qui permet une stabilité des prix pour les Plateaux moyens du Jura, la Trouée de Belfort, et la Montagne vosgienne. Seul le Sundgau est en hausse, pour la valeur dominante (+ 6 %). Cette petite région agricole subit plus que les autres le phénomène de la vente à des prix plus élevés de terres avec un quota laitier.

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Page 31: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente

_________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991%

91/90Rappel1990

1991%

91/90Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

FRANCHE-COMTE 13 600 13 900 + 2 12 000 12 600 + 6

25-Doubs 14 500 14 700 + 1 14 800 16100 + 9447 ZONE DES PLAINES ET DES BASSES 13500 13 900 7800 20 000 + 3 14100 14 700 8000 21 000 + 4449 MONTAGNE DU JURA 11 500 13 200 6500 21 000 + 15450 PLATEAUX MOYENS DU JURA 15 600 15 600 9 000 21 000 = 15500 17 200 10000 25 000 + 11452 PLATEAUX SUPERIEURS DU JURA 14800 16 400 7000 21 000 + 11

39-Jura 13 900 14100 + 1 9 400 9 800 + 5203 VAL D'AMOUR ET FORET DE CHAUX 16 500 17000 8000 26 000 + 3 13500 13500 6000 18000 s206 FINAGE 22 000 22 000 13000 28 000 ss 16 500 16500 9500 25 000 =207 VIGNOBLE DU JURA 13 000 13 000 6 000 20 000 s 10 000 10000 5000 16 000 =209 COMBE D'AIN 9000 9 000 6 000 16000 ss 9000 9000 5 000 15 000 =212 PLATEAU INFERIEUR DU JURA 11 000 11 000 6000 17000 = 11 000 11 000 5 000 16 000 =446 BRESSE 11 500 12000 5000 18 000 + 4 9500 9 500 5 000 14000 =447 PLAINE DOLOISE 16000 16000 8000 23 000 = 13 000 13 000 6000 20 000449 HAUTJURA 9 000 5 000 10000 8000 . 5 000 10000451 PETITE MONTAGNE 8000 8 000 5000 16000 = 6000 6000 4000 14000 =452 DEUXIEME PLATEAU 12 000 12000 6 000 21 000 = 11 000 11 000 5 000 21 000 =452a deuxième plateau(nord) 13000 7 000 22 000 13 000 6 000 22000452b deuxième plaleau(sud) 9000 5000 14 000 7000 5 000 13 000

70-Haute-Saône 12 800 13 000 + 2 10 800 11 100 + 3005 REGION SOUS-VOSGIENNE DE HAUTE 12500 12500 6000 16000 12 500 12500 6 000 16 000 =006 REGION VOSGIENNE DE HAUTE SAONE007 REGION DES PLATEAUX 12000 12500 6 000 19000 - 9500 10000 5500 17000 =205 PU IN E GRAYLOISE 15500 15000 7000 22 000 = 11 500 11 500 6000 17000 =307 HAUTES VOSGES309 VOGE447 PU IN ES ET BASSES VALLEES DE U 14 000 14 000 7000 18000 = 12000 12 000 6 000 16 500 =448 TROUEE DE BELFORT 14000 14 000 6000 19000 = 14000 14000 6 000 18 000

90-Territoire de Belfort 17 700 18 300 + 3 17 300 17 800 + 3303 SUNDGAU 17000 18000 13500 25 000 + 6 17000 18000 14 500 25000 + 6307 MONTAGNE VOSGIENNE 16 000 16000 6 500 25 000 =448 TROUEE DE BELFORT 19 500 19 500 13000 30 000 = 19000 19000 13 000 35000 —

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SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n‘36

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PAYS DE LA LOIRE

Lolre-Atlantlque

Après des années de baisse régulière de la valeur des terres, 1990 avait connu un léger redressement. La chute reprend de plus belle en 1991 ; elles touchent les terres labourables libres ( - 12 % en moyenne) qui se vendent souvent en dessous du prix des terres occupées. Les exploitations vacantes trouvent difficilement preneur. Une vente de terres sur 10 s'est négociée à moins de 4 000 francs l'hectare !

Le marché foncier des prairies permanentes est insignifiant : une quarantaine de transactions en 1991, en majorité des près-marais.La valeur des vignes et des terres à vignes AOC grimpe toujours. Cette hausse, ainsi que la proximité de Nantes, fait monter à son

tour le prix des terres labourables et prairies libres en Sèvre et Maine.

Maine-et-Loire

L'année 1991 a été marquée par une rechute du marché foncier après une relative stabilisation en 1990. Les agriculteurs, principaux acquéreurs de terres agricoles, ainsi que les non agriculteurs et les étrangers ont hésité à acheter cette année. Cette, baisse du nombre des transactions s'accompagne d'une baisse des surfaces négociées (8 800 ha en 1991 contre 9 000 ha en 1990).

Les prix pratiqués suivent la môme tendance, surtout dans le Choletais où le recul est plus significatif (— 7 % polir les terres labou­rables, - 9 % pour les prairies).

A l'opposé, les vignes (AOC et autres) poursuivent leur ascension : respectivement + 25 % et + 14 % tout comme les terres à vignes AOC (+10 %)

Sarthe

Le marché marque une fermeture très sensible (23 %) sur l'année antérieure. Cette fermeture était déjà amorcée au cours du 2eme semestre 1990 ; avec 8 600 hectares vendus, il reste néanmoins actif par rapport aux années 1984-1985

Les étrangers n'ont pas augmenté leurs interventions sur le marché agricole. Ils se contentent d'acheter essentiellement des résidences secondaires, avec quelques hectares ou quelques ares.

La hausse des prix de 1 % enregistrée en 1990 a été éphémère, puisque la baisse est de 12 % cette année. Ce sont les propriétés de faible valeur agronomique qui sont les plus affectées. Par contre, les prix se maintiennent pour les terres à bon potentiel de productivité, qui res­tent convoitées. Certaines propriétés offertes sur le marché ne trouvent pas preneur. La mise en application de la pré-retraite des agriculteurs risque d'accentuer cette situation.

Les trois dernières campagnes agricoles, très affectées par la sécheresse, n'incitent pas à l'optimisme quant à l'évolution du marché en volume et en valeur pour 1992.

Vendée

■ Le volume des transactions de terres agricoles avec 7 800 ha augmente (7 500 ha en 1990) sans toutefois atteindre celui de 1989 (8 200 ha) ; il ne représente qu'une faible part de la surface agricole utilisée (1,5 %) du département. Les acquisitions par les fermiers en place continuent de décroître : 21 % en 1991, 29 % en 1990 et 31 % en 1989.

Globalement, le prix des terres agricoles en Vendée a baissé en 1991 de 3,0 % en francs courants par rapport à 1990. Toutefois, les terres de marais font exception. Le prix des terres labourables libres progresse de 8,0 % dans le marais poitevin desséché et de 10 % dans le marais poitevin mouillé. Les années sèches passées ont probablement dynamisé le marché dans ces régions au sol frais.

Le marais breton résiste également (+ 8,0 %) pour les prairies naturelles libres. Cette région attire les non agriculteurs qui investis­sent pour les loisirs (chasse) et mettent ces terrains accessoirement à la disposition des agriculteurs.

Les terres labourables occupées augmentent dans le bas bocage alors que pour cette même région, les autres catégories de terre enregistrent une baisse. Les terres occupées sont souvent de meilleure qualité que les terres libres qui ne trouvent plus preneurs, elles offrent la certitude d'obtenir un fermage dans le cas de location.

Le Haut bocage ( - 11,5 % pour les terres libres) accuse la baisse la plus importante et se classe globalement au 4eme rang pour les prix, alors qu'il y a quelques années, son prix était le plus élevé du département.

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Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente

_______________________________________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991%

91/90Rappel1990

1991%

91/90Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

PAYS DE LA LOIRE 13 700 12 700 -7 12 500 11 600 -7

44-LoIre-Atlantique 9000 7900 -12 7 200 7 200 =104 PAYS DE CHATEAUBRIANT 11 000 9000 5000 13000 -18105 PLATEAUX BOISES NANTAIS 7800 7000 4 000 10 000 -10 7500 7500 3000 10000 =106 ESTUAIRE DE LA LOIRE 7500 6 200 4000 12 000 -17 7000 7000 4 000 14000 =108 PAYS DE RETZ 8 000 6800 3000 15000 -15 7000 6000 3 000 9000 -14356 BOCAGE ANGEVIN 8000 7000 4000 11 000 -13 7000 7500 4 000 12 000 + 7363 PAYS DE REDON 9500 8000 6000 10000 -16364 PRESQU'ILE GUERANDAISE ET GRAND 13000 11 000 6500 16000 -15365 MARAIS BRETON368 BAS BOCAGE373 PAYS DE SEVRE ET MAINE 13000 14 000 6000 22 000 + 8 8000 8500 6000 13000 + 6

49-Maine et Loire 12 500 12 000 -5 10 700 10100 •6344 VALLEE DE LA LOIRE 15 500 15 000 8 000 25 000 -3 11 000 10 500 6 000 14 500 -5345 BEAUGEOIS 11 000 11 000 6 500 16 500 10 000 10 000 6 000 14500 =347 SAUMUROIS 14000 13500 7500 28 000 -4 11 000 10 500 7 000 13500 -5356 BOCAGE ANGEVIN 10500 10000 6000 16500 -5 10 000 9 500 5 500 13500 -5373 CHOLETAIS 13500 12500 7500 18000 -7 11 500 10 500 7 000 16000 -9

53-Mayenne 19100 17 900 -7 17 700 16 600 -6095 REGION D'EMBOUCHE DE L'ERVE 15 000 13 000 7000 19000 -15 13 500 12 000 6 000 17000 -13096 REGION DE POLYCULTURE DE LAVAL 16 500 16 800 10 500 24 000 + 2 15 500 15500 8 500 20 000 =356 BOCAGE ANGEVIN 17000 15 800 10000 23 500 -8 16 300 15 200 8 000 . 19 000 -7357 ZONE D'ELEVAGE 22 000 20 600 11 000 30 000 -7 20 000 18 800 8 000 26 000 -6

dont 357a partie ouest 15 000 13 500 9 500 21 000 -11 13500 12200 7500 19 500 -11dont 357b partie est 26 000 25 200 16 000 30 000 -3 22 500 22 000 14000 29 000 -2

72-Sarthe 16 800 15 000 -11 13 600 11 600 -15089 VALLEE DE LA SARTHE ET REGION M 15 200 12300 5000 20 500 -19 13 200 11 200 5 000 17000 -15

dont 089a région Mancelle 17300 15000 10000 20 500 -13 14000 12500 9 000 16 000 -11dont 089b Sarthe nord 15900 14000 7500 20 000 -12 15 600 12500 7500 17 000 -20dont 089c Sarthe sud et est 14500 11 000 5000 17000 -24 11 500 10000 5 000 15 000 -13

090 BELINOIS 14 900 13 800 9 500 20 500 -7 13 000 12500 8 300 16 000 -4091 PLATEAU CALAISIEN 14 800 14 200 7500 18000 -4 12 000 10000 6 000 15 000 -17092 CHAMPAGNE MANCELLE 22 500 20 100 11 500 33 000 -11 17000 14 500 7 000 19 800 -15093 BOCAGE SABOLIEN 16500 13 300 7 500 20 000 -19 12 400 10 000 6 800 17000 -19094 SAOSNOIS 25 500 25 000 15 000 30 200 -2 20 000 18500 12 700 26 000 -7350 VALLEE DU LOIR 12 500 10500 5000 15 000 -16 11 500 10 000 5 000 13 500 -13351 PERCHE 16500 14500 7500 23 500 -12 13 200 12 000 5 000 18 000 -9354 BOCAGE DES ALPES MANCELLES 18400 18000 9500 24 800 -2 15 200 12 000 7500 17000 -21355 PU IN E D'ALENCON 19400 19000 8000 25 000 -2 15000 13 000 6 500 17300 -13

85-Vendée 12100 11 700 -3 8 600 8 300 ■4110 BOCAGE DE CHANTONNAY 12300 11 500 6500 13500 -7365 MARAIS BRETON 9 900 9 900 4000 12000 = 6500 7000 3500 8 700 + 8366 ENTRE PUINE ET BOCAGE 14 000 12800 7000 16000 -9368 BAS BOCAGE 11 400 11 000 5 000 18000 -4 8900 8500 4 500 11 500 -5369 MARAIS POITEVIN DESSECHE 12 500 13 500 7000 21 500 + 8 6600 6000 2 500 10 000 -9370 MARAIS POITEVIN MOUILLE 10 900 12 000 8 000 17000 + 10 8 200 8 600 6 000 12 500 + 5371 PU IN E VENDEENNE 14 200 14000 7000 19 500 -1 9 200 9 000 4 000 12 000 -2373 HAUT BOCAGE 13 000 11 500 6000 18 000 -12 11 700 10 500 5 000 13 500 -10

-31 -

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n'36

Page 34: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

BRETAGNE

CôtM d'Armor

Au cours de 1991, on observe une nette contraction du volume des transactions foncières qui peut atteindre 30 % dans certaines régions. Seules les Landes des monts d'Arrée et du Mené maintiennent un niveau équivalent à l'année précédente.

Les prix évoluent de façon très contrastée. Ils se sont confortés dans les zones de développement des élevages hors-sol, essentielle­ment porcins (problèmes du lisier et situation économique des exploitations plus favorable) alors qu'il y a un tassement ailleurs, dans les régions où l'élevage bovin prédomine, (principalement là où la production de viande bovine est importante).

Globalement on enregistre une légère augmentation (+ 1 % en francs courants) ce qui correspond à prolonger la dépréciation des terres en francs constants.

Finistère

La valeur économique des terres prédomine de plus en plus sur le marché des terres agricoles. Les transactions de l'année 1991 por­tent sur 7 580 hectares et sont en régression de 4,8 % par rapport à celles de 1990 mais demeurent toutefois très supérieures à celles des 3 années précédentes.

La valeur dominante des terres labourables baisse de 1 % par rapport à 1990. Cette diminution très inégale selon les zones agricoles traduit la déprise constatée dans les Monts d'Arrée et la Presqu'île de Crozon et à un degré moindre dans la partie est du Bassin de Chateauiin, ainsi que la spécialisation vers les productions sous serres, peu exigeantes en espace, dans les zones côtières de Brest et de Plougastel-Daoulas.

Les zones légumlères de la Pénéplaine sud, les Pénéplaines Bretonne nord et Bretonne sud voient les prix se maintenir en francs courants. La demande et le niveau des prix sont très liés à la qualité des terres, au droit à produire ainsi qu'aux possibilités cTépandage d'ef- fluents.

La valeur dominante des prairies naturelles baisse de 5 % par rapport à 1990. La baisse est générale dans toutes les zones du dépar­tement et culmine à -1 5 % dans les Monts d'Arrée où les prix tendent de plus en plus vers une valeur de terre à boiser.

Les prairies naturelles accusent un recul important du fait de leur faible productivité, des difficultés d'exploitation et de leur inaptitude aux épandages d'effluents.

lile et Vilaine

Le marché foncier a porté en 1991 sur 9 380 ha (2 % de la SAU du département), volume inférieur de 7,3 % à celui de 1990. Malgré une grande diversité des comportements, tant entre les différentes zones du département qu'à l'intérieur même de ces zones, la valeur moyen­ne des terres agricoles reste globalement stable.

Quelques prix relativement élevés sont enregistrés localement, notamment pour de bonnes terres bien situées disposant de référence laitière ou lorsque les besoins de surfaces cfépandage d'effluents sont importants. Les cas de mévente semblent légèrement plus fréquents que les années précédentes.

Morbihan

Après avoir crû de 21,3 % en 1990, le volume du marché des terres agricoles perd 17,5 % en 1991 et se situe au niveau de 1989 avec 6 930 ha Le prix moyen des deux principales catégories de terres agricoles, les terres labourables et les prairies naturelles, se rétablit très len­tement en francs courants; En francs constants, la baisse ralentit son rythme des années précédentes et évolue entre 1,5 et 2 % selon les régions agricoles.

Certes la hausse du prix moyen d'une année ne traduit pas nécessairement celle d'une terre de qualité comparable. En effet, les acqué­reurs, selon l'orientation technico-économique de l'exploitation, optent de plus en plus pour des terres de bonne qualité avec droit à produire ou avec possibilité d'intégration de la parcelle dans un plan d'épandage (quelquefois les deux) et favorisent une certaine plus-value pour ce type de parcelles.

La stabilité des revenus agricoles, voire la baisse pour les producteurs de lait ou de viande bovine, ne permet pas aux agriculteurs de disposer d'une capacité financière suffisante pour acquérir toute l'offre qui, en regard des prévisions de départ à la retraite, devrait se maintenir au niveau actuel.

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Page 35: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la venté______________________________________ ;____________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991%

91/90Rappel1990

1991%

91/90Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

BRETAGNE 22 400 22 400 = 13 500 13 300 -1

22-Côtes d'Armor 21 100 21 400 + 1 7600 7 600 _358 LITTORAL BRETON NORD 34 000 34 000 11 000 75 000 32 10 500 10 500 6 000 13000 SE

dont 358a zone légumlère 48 000 48 000 20 000 75 000 =

dont 358b zone non làgumière 24 000 23 500 11 000 32 000 -2359 BRETAGNE CENTRALE 20 000 20 500 10000 30 000 + 3 8500 8500 5 000 12 000 =

360 LANDES DES MONTS D ARREE ET DU 16000 16000 8000 25 000 = 6 200 6200 4 000 11 000 =

361 PENEPLAINE BRETONNE NORD 16000 16000 8000 25 000 = 6 200 6200 4 000 11 000 =

362 REGION DU SUD OUEST 19 000 19500 8000 28 000 + 3 7000 7000 4000 12 000 =

29-Finistère 23 700 23 500 -1 10 000 9 500“

-5100 ZONE COTIERE DE BREST 32 000 31 000 17000 43 000 -3 12 000 11 000 5 200 16 500 -8101 ZONE DE PLOUGASTEL DAOULAS 25 000 24 000 18000 50 000 -4 12000 11 000 5600 17500 -8102 PRESQU'ILE DE CROZON 13 000 12 500 5 700 19000 -4 7500 7000 3500 8 000 -7103 ZONE LEGUMIERE DE LA PENEPLAINE 20 000 20 000 10 000 27000 = 8 200 8000 3500 11 000 -2358 LITTORAL BRETON NORD 50 500 50 000 25 000 162 000 -1 12000 11 800 6 000 18 000 -2360 MONTS D'ARREE 9000 8 000 4500 20 000 -11 4 100 3500 2 000 7000 -15361 PENEPLAINE BRETONNE NORD 24 000 24 000 14000 48 000 *3 12 500 12000 6500 15 000 -4362 BASSIN DECHATEAULIN 20 500 20 000 10800 27000 -3 9 800 9000 4 800 12000 -8363 PENEPLAINE BRETONNE SUD 20 000 20 000 11 500 27000 = 8600 8300 3800 11 500 -4

35-llle et Vilaine 24 800 24 800 - 20100 20100 _097 REGION CENTRALE 25 000 25 000 10000 34 000 = 21 700 21 700 9 000 27000 =098 POLDERS DU MONT SAINT MICHEL 26 400 26 400 14000 29 000 s 16 400 16 400 8000 19000099 MARAIS DE DOL 26 400 26 400 14000 29 000 = 16 400 16 400 8 000 19000 _357 REGION DE FOUGERES 38 700 38 700 14000 46 000 = 30 800 30 800 12 000 40 000 =

358 REGION DE SAINT MALO 38 200 38 200 15000 65 000 ■s 19 400 19 400 12000 27000 ..

dont 358a terres à primeurs 63 500 63 500 30 000 65 000dont 358b autres terres labourables 27 300 27300 15000 36 000 =

359 BRETAGNE CENTRALE 22 200 22 200 9000 31 000 = 15100 15 100 7 000 25 000 =

363 PAYS DE REDON 14 700 14 700 6000 23 000 = 11 800 11 800 5 500 17 000 =

56-Morbihan 19 900 20 200 + 2 10 500 10 300 -2359 BRETAGNE CENTRALE 18 000 18300 13000 23 000 + 2 10000 9 800 7 000 12 000 -2362 REGION NORD 21 000 21 500 16000 30 000 + 2 10 400 10 200 8 000 13 000 -2363 REGION CENTRALE 19 700 19 800 14000 23 000 + 1 10600 10 400 8 000 14000 -2364 LITTORAL BRETON SUD 18500 18 700 15000 23 000 + 1 10500 10 500 8 000 13 500 =

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SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n’36

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POITOU-CHARENTES

Charente

Au total, 4 700 ha, dont 70 % de fonds non bâtis, ont fait l’objet de transactions en 1991. Ce volume de transactions, le plus faible enre­gistré depuis 5 ans, est en recul de 600 ha par rapport à 1990.

Comme les années précédentes, les fonds de bonne qualité et bien structurés se vendent bien ; par contre les terres à faible potentiali­té agronomique ne trouvent aucun preneur, même à bas prix.

Une seule région agricole échappe à la morosité du marché foncier : le Cognaçal*. Ici, dans cette zone viticole il y a 3 ans, le redémar­rage du marché du Cognac a donné un coup de fouet au marché foncier. Le gel du vignoble du printemps 1991 n'a eu aucune incidence sur le prix des vignes à Cognac, qui après avoir flambé en 1990, s'est à nouveau envolé en 1991 : + 35 % par rapport à 1990.

Charente-Marltlme.

L'offre (8 200 ha) a progressé de 12 % en 1991 ; elle retrouve son niveau de 1989.Le marché des eaux-de-vie Cognac est très actif depuis la récolte 1988. Cette situation se répercute naturellement sur le marché des

vignes à Cognac. La hausse atteint cette année près de 30 % dans les meilleurs crus. Le gel d'avril.1991 (demi-récolte) n'a eu aucune inciden­ce ; il y a seulement eu mise en sommeil des transactions pendant les deux mois suivants.

Avec 208 ha, l'offre retrouve son niveau de 1989 (111 ha en .1990) ; cette offre provient surtout de cessations d'activités. Les acheteurs sont principalement des bouilleurs de crus, détenteurs d'un capital cognac en stock de vieillissement.

Le marché est beaucoup plus calme sur les autres catégories de terres. Une grande stabilité est observée sur les prairies. L'évolution est plus contrastée pour les terres labourables : baisse en zone céréalière et hausse où la vigne est également présente.

Deux-Sèvres

La légère augmentation de la valeur des terres constatée en 1990 (+ 4 %), à la suite d'une diminution régulière depuis 10 ans, est inter­rompue en 1991 ( - 6 %).

La distinction entre prairies et terres de culture existe mais leur écart de valeur s'inscrit dans une fourchette inférieure à 10 %. Seules les régions à vocation céréalière ou à potentiel d'irrigation élevé (bonnes disponibilités de ressources en eau) ou de quotas laitiers disponibles voient leur valeur diminuer le plus faiblement La région Gâtine subit les plus fortes diminutions : la crise récente subie par les éleveurs de mou­tons explique nettement cette variation. Une forte augmentation en 1991 suit une forte diminution dans la région Plateau mellols (c'est une région où il est constaté de très fortes variations de prix d'une année à l'autre sans explications liées aux structures, ni à la conjoncture). Toutes les autres régions sont en diminution très modérée.

Dans la majorité des cas lorsque le fermier en place est acheteur, le prix se rapproche de celui libre à la vente. La valeur des terres qui procurent la plus grande sécurité dans les résultats économiques (grâce à l'irrigation ou au drainage notamment) augmente notablement. Les prix peuvent alors atteindre le maximum de leur fourchette.

En conclusion les terres ayant subi une amélioration foncière (remembrement, irrigation, drainage), sont beaucoup plus convoitées que celles qui sont mal desservies : l'avenir de ces exploitations ou parcelles est clair (abandon ou retour à la friche). Par ailleurs, les exploitations ne disposant d'aucune référence laitière, trouvent rarement preneur. Enfin, les mesures récentes prises (pré-retraite, jachères) ou la mise en place de la PAC vont vraisemblablement interrompre les mécanismes traditionnels liant l'offre et la demande.

Vienne

En 1991, le volume du marché foncier agricole a chuté de 20 % et les transactions ne portent plus que sur 1,2 % de la surface agricole utilisée (SAU)

Ceci conduit presque partout à une baisse ou à un maintien de la valeur moyenne des terres ; les seules régions agricoles, qui connais­sent une augmentation de la valeur de leurs terres, sont : le Saumurais en terres labourables libres (+16 %), les Plaines de Thouars et de Montcontour en terres labourables occupées (+ 14 %), et les Plaines de Loudun-Richelieu-Chatellerault en prairies naturelles libres (+15% ) et occupées (+ 6 %).

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 36 - 3 4 -

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Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente

•_______________________________________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991%

91/90Rappel1990

1991%

91/90Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

POITOU-CHARENTES 18100 18 200 + 1 12600 12 200 ■3

16-Charente 17 900 18 400 + 3 11 600 11 600 -112 MONTMORELIEN 19 000 19000 9000 23 000 = 16000 16 000 9 000 18 000 =113 ANGOUMOIS-RUFFECOIS 17000 17000 9000 23 000 = 15 500 15500 10 000 18 000 =367 PU IN E DE U MOTHE LEZAY 17000 17000 9000 23 000 = 15 500 15500 10 000 18 000 =371 PU IN E DE NIORT BRIOUX 17000 17000 9000 23 000 = 15500 15 500 10000 18 000 S5372 TERRES ROUGES A CHATAIGNIERS 17000 17000 9 000 23 000 c 15500 15500 10 000 18 000 =375 SAINTONGE AGRICOLE 17000 17000 9000 23 000 = 15500 15500 10 000 18 000 Z=

377 COGNACAIS 23 000 25 000 12 000 35 000 + 9 15000 15000 10000 17 000 =432 CONFOLENTAIS 9 500 9 500 6000 15 000 = 9500 9500 6000 15000 =438 BRANDES 9 500 9 500 - 6000 15000 = 9500 9500 6000 15 000

17-Charentes-Maritime 22 900 24 000 + 5 14 500 14 500 S

111 MARAIS DE ROCHEFORT ET MARENNES 18 000 17000 11 000 27000 -6 7800 7800 6 000 12 000 «369 MARAIS POITEVIN DESSECHE 15800 15000 9000 20 000 -5 11 000 11 000 8 000 17000 ss

374 AUNIS 23 000 21 000 17000 29 000 -9 16500 16 500 10 500 21 000375 SAINTONGE AGRICOLE 22 000 24 000 15000 30 000 + 9 16 000 16000 9 700 21 500 33

376 DOUBLE SAINTONGEAISE 14000 13000 8000 19000 -7 11 500 11 500 5 500 18000 =377 SAINTONGE VfTICOLE 25 000 27000 18500 31 000 + 8 18 000 18000 11 500 24 000 ‘ =

79-Deux-Sèvres 13 600 13000 -4 13 000 11 800 -9109 PUTEAU MELLOIS 13300 14 500 8000 19000 + 9 13 200 14500 8 000 19 000 + 10349 PUINE DETHOUARS 14300 13 300 9000 16000 -7 12800 12300 8 000 16 000 -4366 ENTRE PU IN E ET GATINE 14 000 12 900 9000 18000 -8 13000 12 200 8 000 18 000 -6367 PU IN E DE U MOTHE LEZAY 13400 13100 8000 17000 -2 13 100 12300 7000 17000 -6368 GATINE 13 500 12000 9000 18000 -11 12 700 11 500 8 000 17000 -9370 MARAIS POITEVIN MOUILLE 11 800 11 500 7000 15000 -3 13 400 11 000 6 000 15000 -18371 PUINE DE NIORT BRIOUX 13 800 13 000 8000 16000 -6 12 400 13000 8 000 16 000 + 5373 BOCAGE 13 400 13 400 8000 17000 = 13 500 11 500 7 000 17000 -15

86-Vienne 16 600 15 800 -4 11 700 11 400 -2182 CONFINS GRANITIQUES DU LIMOUSIN 9 400 8 000 6 000 15 000 -15 8 500 8000 6 000 12 000 -6347 SAUMUROIS 19 000 22 000 16 000 26 000 + 16 17500 17500 15 000 22 000 =348 PUINE DE LOUDUN RICHELIEU ET C 24 000 22 000 15 000 30 000 -8 20 000 23 000 20 000 25 000 + 15349 PUINE DE THOUARS MONCONTOUR 21 000 21 000 15 000 24 000 ~ 15000 15 000 14 000 18 000 =

368 GATINE 17000 16000 11 000 22 000 -6 14000 13 000 10 000 15 000 -7372 TERRES ROUGES A CHATAIGNIERS 17500 17000 12 000 22 000 -3 16000 14 000 12 000 17 000 -13438 REGION DES BRANDES 11 500 11 500 8 000 15 000 11 000 10 500 6 000 13 000 -5

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SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n'36

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AQUITAINEDordogne

Après une baisse de 10 % en 1990, le volume des transactions a de nouveau chuté, de 5,4 % en 1991. Le marché ne porte plus que sur 1,2 % de la surface agricole utilisée.

A l'exclusion de la Double et du Périgord noir, régions pour lesquelles les échanges bien que moindres, restent proches de la norma­le, toutes les autres régions n'enregistrent qu'une activité limitée, parfois même anormalement faible.

Les explications sont à rechercher à plusieurs niveaux:- un attentisme chez certains qui diffèrent leur mutation à cause du gel des terres,- un découragement chez les plus de 50 ans, qui ne comprennent plus les orientations définies par la PAC,- un accroissement parfois sensible, au niveau des successions par donation.

Tous ces éléments concourent à limiter la demande, l'offre devenant excédentaire, ce qui provoque de manière générale une baisse des prix ( - 8 % pour les terres, - 23 % pour les prairies) à l'exclusion des vignobles d'AOC toujours bien placés.

Gironde

Le volume des transactions commerciales portant sur le fonder agricoles s'est beaucoup rétréci en 1991 par rapport à 1990 : près de 6 000 hectares contre plus de 9 000, en 1990, soit un tiers de surface en moins. .

Toutes les natures de terres agricoles sont concernées par ce repli, y compris celui des vignes dont les surfaces négociées n'atteignent pas 1 500 hectares.

En ce qui concerne les valeurs vénales, les phénomènes essentiels se résument à deux aspects : arrêt de la diminution des valeurs des terres labourables et réduction de l'écart entre vignes blanches et vignes rouges.

- la plupart des dominantes et des maxi des terres labourables ne diminuent plus et, même pour quelques unes, progressent sous l'effet, semble-t-il, d'une demande venant d'agriculteurs extérieurs au département et qui veulent s'installer en Gironde. Le marché des prairies est très faible et celles qui s'achètent sont de bonnes prairies. Ceci entraîne que les maxi et les dominantes sont stables. Les mini sont déjà tellement faibles qu'on ne peut descendre en deçà I

- La réduction importante de l'écart entre vignes rouges et blanches est le résultat d'une érosion de la valeur des premières et d'une progression de celle des secondes.

La valeur des vignes rouges n'a jamais atteint les maxi de 1990, sauf pour quelques appellations (St Émilion, ...). Le gel d'avril 1991, n'a finalement que peu endommagé le potentiel de production. L'importance des stocks en vins rouges, malgré la récolte très faible (1/3 d'année moyenne), pèse sur les cours de ces vins et influe sur les valeurs des vignes rouges.

En revanche, les bonnes vignes blanches se négocient à peu près aux mêmes prix que les rouges. La tendance à la généralisation est d'autant plus forte que le gel d'avril 1991 a accentué la rareté des vins blancs recherchés à l'exportation. Il faut toutefois que la qualité de ces produits soit irréprochable. Les efforts réalisés par les viticulteurs dans ce sens sont constants et leur vin n'en est que plus et mieux apprécié.

Landes

Bien que resté assez ouvert, le marché potentiellement agricole de 1991 accuse une baisse de 14 % en volume.S'agissant des prix, la tendance est de nouveau à la baisse après la stagnation des deux précédentes années. Le prix des terres

labourables atteint une chute de 6 % comparativement au prix de 1990, et de 10 % pour les prairies naturelles. Dans de nombreux cas, les exploitants ne considèrent pas comme une priorité l'agrandissement et l'amélioration foncière de leur exploitation mais préfèrent intensifier les élevages (poulet, palmipèdes, porc... etc...) ou les cultures spécialisées.

Dans la région de la Grande Lande a été enregistré un bon nombre de propriétés céréalières de grande surface mises en vente et sans aucune demande.

Dans les régions du Sud Adour (Chalosse, Tursan, etc...), zone de petites unités de polyculture-élevage, le marché reste plus actif sur des parcelles de bonne valeur agronomique. La Vallée du Gave d'Oloron profite d'une surenchère consécutive à la mise en chantier de projets rattachés à l'autoroute. Dans la région du Bas Armagnac, où se trouve un grand nombre d'exploitations en difficulté, l'amélioration des structures est très rare et le gel des terres a tendance à se généraliser.

Lot et Garonne

Terres Labourables et prairies naturellesEn dépit d'une légère reprise sur les Coteaux bordure Landes, la valeur vénale des terres labourables stagne en 1991 par rapport à

1990. En effet, la valeur dans les autres régions agricoles reste stable ou s'effrite légèrement (cas de la majorité des coteaux). Il en va de même pour les prairies naturelles. En fait le phénomène marquant de l'année est bien la forte baisse du nombre de transactions et des surfaces ven­dues (1 000 hectares de moins qu'en 1990, soit - 17 %). Les acheteurs sont rares, sauf situations particulières, et les vendeurs potentiels préfè­rent attendre.

Seules les très bonnes terres trouvent preneur, ce qui donne de la valeur vénale une image plus élevée qu'elle n'est en réalité. Sur l'en­semble des achats (toutes terres confondues), la part des agriculteurs régresse alors que celle des non agriculteurs se maintient. Ces derniers représentent en 1991,45 % du marché foncier.

Cultures spéciales : Maraîchage - Vergers - VigneLa valeur des terrains maraîchers, essentiellement situés en plaine, stagne. Celle des vergers également avec toutefois des évolutions

divergentes. Les vergers de coteaux, constitués surtout de pruniers, sont plutôt à la hausse, alors que ceux de plaine diminuent (pommiers, poi­riers mais aussi pruniers).

Pour les vignes AOC (Buzet, Marmandais, Duras), la tendance est à la hausse. Mais le nombre de transactions y est très faible. Pour les vignes autres, l'évolution est globalement comparable à celle des terres labourables.

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Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres è la vente________ ;____________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991%

91/90Rappel1990

1991Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi %91/90

AQUITAINE 25 000 24 000 -4 19 000 17 000 -11

24-Dordogne 21 000 19 300 -8 20 300 15 700 -23158 RIBERACOIS 20 000 16 000 10 000 30 000 -25 21 000 17000 7000 30 000 -19401 BERGERACOIS 22 000 20 000 10000 36 000 -10 21 000 15 700 10 000 20 000 -25403 PERIGORD BLANC 20 000 18 600 10000 28 000 -7 20 000 14600 10 000 21 000 -27404 PERIGORD NOIR 27000 25 000 11 000 44 000 -8 27 000 17000 7 000 25 000 -37405 DOUBLE PERIGOURDINE 20 000 17 700 8000 24 000 -13 15000 17600 8000 25 000 + 17406 LANDAIS 16000 12 750 10000 20 000 -25 15000 12000 5000 19000 -20432 NONTRONNAIS 15000 18300 10000 40 000 + 18 16000 15 700 10 000 20 000 -2

33-Glronde 19100 19 700 ■> + 3 12 200 12100 _

114 MEDOC 15000 15000 9 000 22 000 = 10 000 10000 7000 15000 a-

115 BAS MEDOC 14000 15000 9 000 22 000 + 7 10 000 10000 5000 15000116 ILOT DE POLYCULTURE DE CIVRAC 17000 17000 10 000 25 000 15000 10000 7000 15 000 -33117 BLAYAIS 15000 15000 9 000 22 000 - 12000 12 000 5 000 18 000 _

118 LIBOURNAIS 20 000 20 000 10 000 35 000 = 15000 15000 7000 25 000 =

119 VALLEE DE LISLE 15000 15 000 9000 22 000 S3 10000 10000 7000 15 000 =

120 REGION DE POLYCULTURE DE SAINT 14 000 15 000 9000 22 000 + 7 10000 10 000 6 000 15 000 _

121 ENTRE DEUX MERS VITICOLE 20 000 20 000 12 000 30 000 = 15000 15 000 9 000 22 000 =122 OUEST ENTRE DEUX MERS 20 000 20 000 12000 30 000 15000 15000 9 000 22 000 =123 ILOT DE POLYCULTURE DE BARON 22 000 22 000 12000 30 000 = 15 000 15000 9000 22 000 _

124 BENAUGE BOISEE 20 000 20 000 12 000 30 000 = 15 000 15000 9 000 22 000 _

125 BENAUGE (POLYCULTURE) 20 000 20 000 13 000 30 000 = 15 000 15 000 9 000 22 000 g.126 CEINTURE LAITIERE ET LEGUMIERE 30 000 30 000 20 000 45 000 =; 15000 15 000 12 000 25 000 s_

127 ILOT DE POLYCULTURE DE PUJOLS 25 000 25 000 15 000 35 000 ss 15 000 15 000 10 000 23 000 _

128 COTES DU BORDELAIS 20 000 20 000 12 000 30 000 ; 15000 15 000 9 000 21 000 s129 GRAVES 20 000 20 000 10 000 30 000 = 15000 15 000 9 000 20 000 «

135 PETITES LANDES DE VILLANDRAUT 12 000 12 000 8000 18000 = 10000 10000 6000 15 000 =136 PETITES LANDES DU BAZADAIS 12 000 12 000 8000 19000 = 11 000 11 000 6000 15 000 _

137 LANDES DU MEDOC 23 000 25 000 9000 35 000 + 9 11 000 11 000 6000 15 000 =

376 SAINTONGE BOISEE 12 000 12 000 9000 20 000 = 10000 10000 6000 15 000 _

378 GRANDES LANDES 23 000 25 000 9000 35 000 + 9 10 000 10000 8 000 15000400 VALLEE DE U GARONNE 28 000 28 000 15000 45 000 . 20 000 20 000 12 000 28 000401 BERGERACOIS 20 000 20 000 10000 25 000 = 13 000 13 000 8 000 22 000 _

402 PAYS DE DURAS 18 000 20 000 10000 25 000 + 11 13000 13 000 8 000 22 000405 DOUBLE PERIGOURDINE 12000 12000 8 000 18 000 = 10 000 10 000 6 000 15 000 =406 LANDAIS 12000 12000 8000 19000 = 10000 10 000 6 000 15 000 =

40-Landes 26 300 24 700 -6 16 400 14 800 -10130 PAYS DE BORN 20 000 18000 12 000 23 000 -10 11 500 9500 7000 12 000 -17131 MARENSIN 21 000 21 000 16 000 28 000 13500 12000 8000 15000 -11132 MARENNE 23 500 22 000 16 000 32 000 -6 16000 14500 9000 18 000 -9133 MARSAN 23 000 22 000 15000 30 000 -4 14500 13500 9000 17000 -7134 PETITES LANDES DE ROQUEFORT 20 000 18 000 14000 23 000 -10 12 500 11 000 7500 15000 -12144 SEIGNANX 28 000 25 000 16000 35 000 -11 18 000 15 000 8 000 20 000 -17145 PAYS DE GOSSE 27 000 26 000 18000 35 000 -4 17500 15 000 8 000 20 000 -14378 GRANDES LANDES 23 000 22 000 15000 32 000 -4 13 500 12 000 8 000 15 000 -11379 VALLEE DU GAVE D OLORON 34 500 38 000 25 000 50 000 + 10 19000 19 000 13 000 25 000 _

380 VALLEE DU GAVE DE PAU 32 000 28 000 15 000 40 000 -12 18 500 17000 10 000 24 000 -8382 CHALOSSE 30 000 28 000 18 000 42 000 -7 18000 16000 10 000 24 000 -11387 TURSAN 28 500 27000 17000 40 000 -5 16000 15000 10 000 22 000 -6388 BAS ARMAGNAC 20 000 18 000 12000 25 000 -10 11 500 10000 8 000 15 000 -13

47-Lot et Garonne 24 800 24 600 -1 14 600 14 300 -2156 COTEAUX NORD DU LOT ET GARONNE 21 000 20 500 13 000 32 000 -2 16 000 15 500 12 000 20 000 -3157 XOTEAUX BORDURE LANDES 16500 17500 '13 500 28 000 + 6 12 500 13000 10 000 15000 + 4378 GRANDES LANDES 12000 12500 9000 15000 + 4 10 000 10000 7 500 11 500 __

394 CAUSSES 12000 12 000 10 000 17000 w 9500 ■ 9 500 7 500 11 500 JJ.

398 COTEAUX SUD GARONNE 30 000 29 500 17000 42 000 -2 19000 18 500 15 000 24 000 -3399 PAYS DE SERRES 18 500 18 000 12000 25 000 -3 14000 13500 11 000 20 000 -4400 PLAINES DE LA GARONNE ET DU LOT 41 000 41 500 28 000 58 000 + 1 14000 14000 12 500 20 000 _401 BERGERACOIS 19000 19000 13 000 24 000 _ 14 500 14500 11 000 18 500 _402 DURAS 15000 15000 12 000 20 000 12000 12000 10000 16000 _404 PERIGORD NOIR 16000 15000 12000 19000 -6 12500 12 000 10000 16000 -4

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Données chiffrées - Agriculture n'36

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Pyrénées Atlantiques

Le volume des terres, potentiellement agricoles , notifiées à la SAFER est passé de 2 900 ha en 1990 à 3 600 ha en 1991. Cette pro­gression est, pour 400 ha, due à une transaction, à faible prix, de parcours de montagne..

Après être resté stable durant le premier semestre, un vent de pessimisme a soufflé sur le marché. Les prix ont alors commencé à recu­ler sauf près des villes et des projets expropriants. Le Béam est plus affecté que te Pays Basque dans cette évolution.

Les bonnes terres continuent à trouver preneur mais les accords dépassent moins la valeur agronomique des sols. Les terres difficiles (pentes en particulier), sauf concurrence locale, ne se négocient plus ou seulement au prix des terres à boiser. La notion de patrimoine familiale étant toujours très vivace dans les Pyrénées, les mesures de pré-retraite devraient plus dynamiser les locations que le marché foncier.

Les vignes constituent l’une des rares productions où les terres ont un prix en sensible augmentation mais il ny a que très peu deventes.

MIDI PYRÉNÉES

Ariège

En 1991, la clientèle étrangère a été moins présente qu'au cours des deux années précédentes. Les tendances observées ces der­nières années se sont donc poursuivies :

-diminution du nombre de transactions - érosion des prixsauf situation exceptionnelle, la demande locale est faible.

Aveyron

Le marché foncier notifié 1991 a été sensiblement égal à celui de 1990 (-0 ,5 % en superficie, + 4,5 % pour la valeur globale des tran­sactions).

La tendance générale des prix 1991 est une reconduction de ceux de 1990. Cependant, des variations opposées peuvent être obser­vées : baisse des prix dans le Bas-Quercy ; légère augmentation de la valeur des terres labourables dans les Grands Causses nord.

Haute-Garonne

. Entre 1990 et 1991, le marché foncier agricole a progressé très légèrement passant de 5 218 ha à 5 326 ha (+ 2,1 %) venant après une forte chute de 14 %. La demande est très faible surtout la demande locale qui se limite à de petites superficies appoints d'exploitations agricoles en place.

Durant l'année 1991, on a observé de la part des exploitants agricoles un attentisme provoqué par l'avenir incertain de l'agriculture du fait de la réforme de la PAC. De plus, la demande émanant des étrangers s'est calmée en 1991.

Ces phénomènes ont entraîné une baisse généralisée de la valeur des terres.

Sur l'ensemble du département, la baisse des terres labourables est de 7 %, plus importante dans les Coteaux du Gers, proche de la moyenne dans le Lauragais et le Volvestre, relativement stable dans les autres régions.

Les prairies naturelles sont elles aussi orientées à la baisse — 4 % avec des variations quasiment uniforme selon les régions.

Le prix des autres catégories de terres (vignes et vergers) est stable excepté pour les vignes AOC qui sont en hausse notable (+13%).

Gers

La mise en place et l'annonce des nouvelles mesures communautaires concernant le domaine agricole ainsi que l'incertitude sur le maintien du niveau de revenu ont freiné très sérieusement le marché foncier : le niveau des transactions ne représente plus que moins de 60 % par rapport à celui de 1990. L'offre étant elle plutôt en hausse, les acheteurs ne s'intéressent qu'aux terres dites «bonnes», ce qui induit un frac­tionnement des propriétés.

Le marché de la vigne échappe à la règle des autres catégories et s'anime en suivant l'évolution des cours du vin.

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Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente

(francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991

%91/90

Rappel1990

1991

%91/90

Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

64-Pyrénées Atlantiques 30 300 28 800 -5 23 200 22 000 -5138 COTE BASQUE 40 000 38 500 18000 59 000 -4 36 500 34 500 13000 52 000 -5139 COTEAUX DU PAYS BASQUE 26 500 25 500 17000 45 000 -4 21 500 20 500 13000 41 000 -5140 MONTAGNE BASQUE 21 500 21 000 12000 36 000 -2 20 000 19 500 12000 35000 -3141 COTEAUX ENTRE LES GAVES 23 500 22 500 11 000 40 000 -4 17000 16 000 10000 35000 -6142 MONTAGNE DU BEARN 20 000 19500 11 000 35 000 -3 18000 17500 10000 31 000 -3143 VALLEE DE L'ADOUR 27 000 25 000 14 000 52 000 -7 26 000 24 000 10000 40000 -8379 VALLEE DU GAVE D'OLORON 33 000 31 000 14000 52 000 -6 31 000 29 000 12000 45 000 -6380 VALLEE DU GAVE DE PAU 39 000 37000 17 000 62 000 -5 36 000 34 000 12000 50000 -6381 COTEAUX DU BEARN 30 500 29 000 12 500 46 000 -5 25 500 24 000 10000 36000 -6382 CHALOSSE 30 000 28 500 13000 .45 000 -5 26 000 24 500 10000 35000 -6386 VIC BILH 28 000 26 500 11 000 44 000 -5 25 000 23 500 10000 34000 -6

MIDI-PYRENEES 23 800 22 900 -3 19 900 19 800 —

09-Ariège 15 700 15 600 -1 10 700 10 600 -1390 PLAINE DE L'ARIEGE 20 000 20 000 9500 35 000 — 15000 15 500 5000 20 000 + 3392 COTEAUX DE L’ARIEGE 13800 13600 5000 23 000 -1 9800 9 600 4000 17000 -2393 REGION SOUS PYRENEENNE 13000 13000 4000 25 000 S 10000 10 000 4000 25 000 —472 REGION PYRENEENNE 12000 12000 3500 23 000 = 13000 12 500 4000 25 000 -4

12-Aveyron 28 700 28 700 _ 29 900 29 900161 ROUGIER DEMARCILLAC 23 000 23 000 10 000 35 000 s 25 000 25 000 10000 38 000 =162 LEVEZOU 22 500 22 500 10 000 40 000 20 000 20 000 10000 35 000 =397 BAS QUERCY 28 000 27000 15000 40 000 -4 28 000 27 000 15 000 35 000 -4407 VIADENE ET VALLEE DU LOT 25 000 25 000 13000 42 000 — 25 000 25 000 13 000 40 000 -409 SEGALA 40 000 40 000 22000 65 000 — 37500 37 500 20 000 52 000 -411 GRANDS CAUSSES

dont 411a grandes Causses (nord) 30 000 30 500 15000 45 000 + 2 35 000 35 000 18 000 45 000 _dont 411b grandes Causses (sud) 11 000 11 000 6000 24 000 — 10 500 10 500 6000 24 000 _

412 MONTS DE LACAUNEdont 412a monts de Lacaune vallée 22 OCX) 22 000 7 000 40 000 — 20 000 20 000 8 000 40 000 _dont 412b monts de Lacaune montagne 11 000 11 000 6 000 21 000 - 10 000 10 000 7000 21 000 =

419 AUBRAC 29 000 29 000 15000 38 000 = 29 000 29 000 15 000 40 000 =

31-Haute Garonne 21 900 20 400 -7 11 300 10 900 -4385 COTEAUX DU GERS 23 000 20 000 8000 30 000 -13 15000 13 000 8 000 17000 -13389 COTEAUX DE GASCOGNE 12000 12000 6 000 22 000 = 8000 8 000 4 000 11 000 -390 LES VALLEES 27000 26 000 10000 36 000 -4 13000 12 500 7500 15500 -4391 LAURAGAIS 27 000 25 000 10 000 35 000 -7 17000 15 500 9500 23 500 -9392 VOLVESTRE 12 000 11 000 5000 25 000 -8 7500 7000 3500 11 000 -7393 LA RIVIERE 20 000 20000 10000 26 000 — 16000 16 000 7000 26 000 —472 PYRENEES CENTRALES 17000 17000 5000 25 000 = 12500 12500 4000 17 000 =

32-Gers 25 200 24 600 -2 15 100 14 800 -2147 HAUTARMAGNAC

dont 147a haut Armagnac zone nord 28 000 27 000 15000 38 000 -4 16 000 15 700 8 000 21 0ÖÖ -2dont 147b haut Armagnac zone sud 21 500 21 000 11 000 33 000 -2 12 500 12500 7000 18 000

149 TENAREZE 23 000 22 500 12000 33 000 -2 16 000 15 700 8 000 21 000 -2383 ASTARAC 23 500 23 500 13000 36 000 = 14 000 14000 7000 21 000 -384 LOMAGNE 28 000 27500 15 000 38 000 -2 16000 15 700 9 000 21 000 -2385 COTEAUX DU GERS 25 500 24 500 13 000 36 000 -4 15500 15 200 7000 21 000 -2386 VIC BILH 29 500 29 500 12 000 43 000 16 000 15 700 8 000 21 000 -2387 RIVIERE BASSE 29 500 29 500 12000 43 000 — 16000 15 700 8 000 21 000 -2388 BAS ARMAGNAC 23 000 22 500 10000 33 000 -2 15500 15 200 7000 21 000 -2

- 3 9 -

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n’36

Page 42: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Lot

Le marché foncier en 1991 porte sur des transactions réduites et essentiellement sur de petites parcelles qui servent à restructurer les exploitations. Les parcelles, très souvent vendues par des retraités ou lors d'une succession étaient, pour la plupart, déjà prises en location par l'acheteur. Il y a très peu de ventes d'exploitations dans leur totalité. Ces achats sont fait par des Britanniques ou des Hollandais. Les transac­tions sont principalement orientées sur les bâtiments accompagnés d'un peu de terre, qui deviennent des résidences secondaires ou de retraite pour des non agriculteurs.

Par rapport à 1990, les prix des terre* labourables s'orientent à la baisse généralisée de l'ordre de - 2 % en moyenne. Toutefois, dans la zone du quercy blanc on recense une légère augmentation qui, compte tenu du peu de transactions, doit être le fait d'opportunités non signi­ficatives.

Haute* Pyrénée*

En 1991, le volume du marché foncier agricole a régressé de 10 % passant de 1 239 à 1 116 hectares, soit à peine 0,8 % de la superfi­cie agricole utilisée des exploitations.

Globalement les prix des terres labourables et prairies naturelles sont restés pratiquement stables. Le prix de la vigne AOC a encore progressé de 13 % dans le Vic-Bilh et Madiran, seule zone où elle est représentée.

Tarn

En 1991, le marché foncier agricole s'est encore rétréci en volume et en valeur parallèlement à une extension du marché non agricole. Les contrastes sont cependant forts entre les régions agricoles : les prix sont soutenus dans le Gaillacois (avec l'influence positive du vignoble) et le Ségala, par contre ils sont en baisse sensible dans le Lauragais après une mauvaise récolte 1990, un endettement des agriculteurs à un niveau élevé, et des prix céréaliers en baisse.

Ailleurs, on assiste à un maintien ou un tassement des prix ; on note également une moindre présence des acheteurs étrangers notam­ment anglais.

Tarn et Garonne

La baisse générale du prix des terres a débuté au printemps et s'est poursuivie pendant le reste de l'année. Elle s'est accompagnée d'une diminution au niveau des transactions globales (en nombre et en surface). Cependant, les surfaces agricoles acquises par des «non agri­culteurs» ont augmenté par rapport à l'année 1990.

La baisse des terres labourables affecte toutes les régions, à l'exception de la partie nord-est du département où dominent les produc­tions animales.

LIMOUSIN

Corrèze

De plus en plus, le marché corrézien se scinde en deux parties. Les transactions se concentrent sur certaines zones (Brive, Objat, val­lée de la Dordogne vers Beaulieu...) sur des terres à vocation arboricole, maraîchère ou de cultures spéciales. Ce marché est actif, orienté à la hausse avec des acheteurs parfois extérieurs. Le reste du marché est déprimé et porte sur peu de transactions. Il s'ensuit parfois une scission au sein d'une région agricole. Le Haut Limousin sud ouest actif est ainsi à l'opposé du nord-est inactif. Sur la zone tampon (Lubersac), c'est la vocation des terres qui fait le prix avec des écarts substantiels pour des parcelles voisines.

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 36 -40-

Page 43: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente

(francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991%

91/90Rappel1990

1991Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi %91/90

46-Lot 19 000 18 600 -2 18 200 18 000 -1159 BOURIANNE 15000 14500 7000 26 000 -3 12500 13000 6000 23 000 +4160 VALLEE DE LA DORDOGNE 33 000 33 000 15000 40 000 = 32 000 31 000 12 000 39 000 -3394 CAUSSES 13000 12500 6000 20 000 -4 12500 12500 6000 18 500396 QUERCY BLANC 17500 18000 8000 35 000 +3 17000 17000 12 500 27000407 VALLEE DU LOT 33 000 30 000 10000 50 000 -9 25 000 24 000 14000 39 000 -4408 LIMARGUE 25 500 25 000 13000 40 000 -2 24 500 24 500 13 000 35 000409 SEGALA 25 500 25 000 10000 40 000 -2 19500 19500 8 000 30 000 =

65-Haute-Pyrénées 28100 28100 _ 18 400 18 500 +1146 MONTAGNE DE BiGORRE 18 200 18 200 10 000 40 000 17000 17100 5 000 40 000 +1148 COTEAUX DE BIGORRE 24500 24 600 12000 43 000 = 18 000 18000 9 000 32 000150 HAUTE VALLEE DE L'ADOUR 35 500 35 500 15000 50 000 ss 24 500 24 500 12 000 40 000 _

381 COTEAUX NORD 36 000 36 000 15000 45 000 = 23 500 23 500 10000 35 000 .383 ASTARAC 29 000 28 900 12000 42 000 = 18000 18000 10000 30 000 =386 VIC BILH ET MADIRAN 24 500 24 500 12000 40 000 18000 18 000 10000 30 000 _

387 RIVIERE BASSE 25 500 25 500 12000 40 000 = 18000 18 000 10 000 30 000 33389 COTEAUX DE GASCOGNE 23 000 23 000 10 000 40 000 - 18000 18000 10 000 30 000 =

81-Tarn 21 000 20 900 -1 18 000 18100 _

151 GAILLACOIS 21 000 22 500 12000 33 000 +7 17000 17000 10 000 26 000 =152 COTEAUX MOLASSIQUES 15000 15 500 11 000 22 000 +3 14000 14 000 9 000 20 000 S;

153 PU IN E DE L'ALBIGEOIS ET DU CAS 21 500 21 000 13000 31 000 -2 18000 18 000 10 000 27000 _

391 UURAGAIS 24 000 22 500 13000 30 000 -6 20 000 20 000 10 000 26 000 s-

395 CAUSSES DU QUERCY 13000 12500 7500 22 000 -4 13000 12 500 7500 21 000 -4409 SEGAU 22 000 22 500 12 000 36 000 +2 19 500 20 000 11 000 30 000 +3412 MONTS DE UCAUNE 17500 17 500 9 000 28 000 = 17000 17000 8000 26 000413 MONTAGNE NOIRE 19 500 19 000 10000 28 000 -3 18 500 18 000 9000 25 000 -3

82-Tarn et Garonne 23100 20100 -13 12 900 12 900 _

154 BAS QUERCY DE MONTCUR 11 000 10000 7000 14 000 -9 11 000 9500 6 000 14 000 -14155 BAS QUERCY DE MONTPEZAT 20 000 17000 8000 25 000 -15 13000 12 000 8 000 16 000 -8384 LOMAGNE 28 500 24 500 13 000 30 000 -14 20 000 18 000 11 000 25 000 -10385 COTEAUX DU GERS 24 000 21 000 11 000 28 000 -12 14000 16000 9 000 23 000 +14390 VALLEES ET TERRASSES 30 000 26 000 9 000 45 000 -13 17000 15000 8000 18 000 -12391 UURAGAIS 18 000 16000 9 000 45 000 +11 15 000 13000 8 000 18 000 -13395 CAUSSES DU QUERCY 11 500 11 500 7000 25 000 = 9000 12000 7000 25 000 +33396 QUERCY BUNC 13 000 13 000 8000 24 000 = 7000 7000 5 000 12 000 =397 ROUERGUE 15 000 15 000 12500 29 000 as 13000 15 000 8 000 30 000 +15398 NERACOIS 16 500 15000 12000 17000 -9 12000 14 000 11 000 16 000 +17399 PAYS DE SERRES 15 500 13 000 8000 22 000 -16 9000 10 000 5 000 13 000 +11

LIMOUSIN 13 500 13 800 +2 11 700 11 600 -1

19-Corrèze 18 200 19 500 +7 14100 14 400 +2408 BAS PAYS DE BRIVE 21 000 23 000 15000 42 000 +10 17500 19 500 900 30 000 +11409 XAINTRIE 15000 15 000 8000 20 000 10000 10 000 5 000 20 000430 PUTEAU DE MILLEVACHES 9500 8 700 5500 13000 -8 6800 6000 3 000 13 000 -12432 HAUT LIMOUSIN 23 000 26 000 10000 65 000 +13 18000 18000 7 000 25 000433 PUTEAU DU SUD EST LIMOUSIN 15 000 14500 8000 30 000 -3 11 000 11 000 5000 20 000 =

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Creuse

L'importance des ventes est très variable d'une région à l'autre. La demande la plus forte se rencontre dans la Combraille, le Ba*- Borry et la Marche nord.

Sur l'ensemble des transactions réalisées, la surface agricole moyenne porte sur 5 ha.Globalement le prix des terrains agricoles a subi une légère baisse ( - 3 %).Le prix des terrains boisés se maintientMême dans les zones les plus fertiles du département, la demande est faible.

Haute-Vienne

Après le tassement observé l'année précédente, 1991 a connu un maintien des prix des terres agricoles :+ 2 % pour les terres labourable*- 2 % pour les prairies naturelle*.

Le niveau des prix des terres labourables continue d'être sous l'influence des ventes de parcelles destinées à la plantation en vergers

de pommiers.Les ventes ont été plus nombreuses en 1991 puisque les notifications faites à la SAFER passent de 2 200 ha en 1990 à 3 100 ha en 1991.Les trois régions agricoles du département conservent leur originalité propre :

- sur le Plateau de Millevaches, les prix se maintiennent. Les transactions y sont rares, mais il persiste une demande liée à la recherche d'une implantation en zone de montagne ;

- au contraire dans la Marche, l'offre excédentaire, ainsi que la mauvaise situation économique des moutonniers aboutissent à une nouvelle chute du foncier : — 3 % pour les terres, - 8 % pour les prairies. Les meilleures propriétés trouvent toujours preneur à des prix corrects ;

- la situation du Haut-Limousin est plus complexe : à l'ouest et au nord, le marché est plutôt déprimé. Ailleurs, les possibilités de reconversions vers l'arboriculture, surtout au sud de Limoges, continuent d'entretenir un marché plus actif.

RHÔNE-ALPES

Ain

' Le marché foncier agricole s'est maintenu à un bon niveau en 1991:1 761 hectares, malgré un fléchissement de l'ordre de 12 % sur 1990.Le marché reste actif dans les 4 région* de plaine de l'ouest du département. Partout on assiste à une consolidation des prix et

même à des hausses en Dombes + 10 % et en Bresse + 7 % sauf pour les prairie* naturelles de la Bresse : - 8 %, conséquence d'une conjoncture défavorable aux prix de la viande et du lait. En zone défavorisée : Bugey et Haut Bugey, les prix déjà bien bas tendent à se raffer­mir dans le Bugey surtout dans la partie sud.

La demande étrangère notamment suisse et italienne faiblit. Les agriculteurs, confrontés aux problèmes de baisse de leurs revenus et des incertitudes liées à la nouvelle PAC, achètent les bonnes terres restructurant au mieux leurs exploitations. L'aspect économique l'empor­te *ur celui du patrimoine. Les biens occupés à la vente accusent une moins value de 15 à 30 % selon les situations et le bail restant à courir.

La pression foncière, induite par une demande non agricole, demeure très vive dans les secteurs proches de l'agglomération lyonnai­se et genevoise dans une moindre mesure en raison des difficultés économiques. La demande non agricole reste importante près des villes : urbanisation, espaces de zones industrielles, de loisirs individuels ou collectifs (projets équestres...). L'attrait cynégétique et halieutique de la Dombes suscite une demande non agricole soutenue pour de grands domaines. Notons aussi une flambée des prix pour les étangs seuls avec bordure boisée.

Ardèche

Très peu d'évolution des prix en 1991, même si le marché semble se raffermir quelque peu.Une exception : la restructuration des zone* viticole* à appellation d'origine village (Cornas, Saint Peray, Condrieux, Saint

Joseph) ; une volonté affirmée de redéfinir une zone permettant la récolte de vips d'excellente qualité (Coteaux). Au fil du temps, l'agriculture de l'Ardèche se concentre dans des zones comme la Vallée du Rhône, la Plaine de Saint Sernin à Beaulieu, Berrias et le plateau de Vernoux-Tournon-Annonay. Les surfaces en SAU n'y régressent que très peu. Par contre, sur le reste du département, la situation agricole se dégrade nettement plus rapidement. Les valeurs des terres ne transcrivent que fort mal ce phénomène. Dans les zones difficiles, les transac­tions sont peu nombreuses, même si l'offre est importante.

Drôme

La situation peut se résumer en trois points pour l'année 1991 :- stabilité des prix des terres labourables, terrains maraîchers, bois et taillis ;- baisse importante des prix pour les prairies naturelles ;- hausse des vignes et des vergers.

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Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente

(francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991%

91/90Rappel1990

1991Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi %91/90

23-Creuse 9100 8800 -4 8 700 8 600 -2428 COMBRAILLE BOURBONNAISE 9 700 9400 6400 11 500 -3 9 800 9500 7 000 11 700 -3430 PLATEAU DE MILLEVACHES 7000 7000 6000 8500 = 6600 6600 5 000 7800 s

431 MARCHE 9000 8500 6500 10000 -6 8400 8200 5 800 10 200 -2432 HAUT LIMOUSIN 8800 8800 7500 10 200 = 8800 8800 6 500 9 600 =437 BAS BERRY 9300 9 100 7200 11 600 -2 9500 9300 6 700 11 300 -2

87-Haute-Vienne 14 700 15 000 + 2 12 400 12100 -2430 PLATEAU DE MILLEVACHES 11 000 11 000 5 000 18000 10 000 10000 5 000 15000 as

431 MARCHE 10 500 10 200 5000 14000 -3 9 800 9000 5000 14 000 -8432 HAUT LIMOUSIN 17500 18 200 8000 .40 000 + 4 13 500 13500 7000 24 000 =

RHONE-ALPES 24 900 24 900 — 7 _ 18 500 18 000 -3

01-Ain 18 200 19 000 + 5 12300 12 000 -2195 VALLEE DE LA SAONE 18000 18000 10 000 32 000 — 13 500 13 500 6 000 22 000 =

dont 195a prairies Inondables 8 000 8 000 4 000 15 000 _

198 DOMBES 20 000 22 000 17000 26 000 + 10 20 000 22 000 17000 26 000 + 10201 COTEAUX EN BORDURE DES DOMBES 24 000 24 000 15000 35 000 = 24 000 24 000 12 000 35 000 _

215 ZONE FORESTIERE DU PAYS DE GEX 35 000 35 000 20 000 60 000 ss 25 000 25 000 7000 35 000 _

216 ZONE D'ELEVAGE DU PAYS DE GEX 55 100 55100 32 000 73 500 = 38 000 38 000 12 000 50 000 _

446 BRESSE 15 000 16000 8000 24 000 + 7 12000 11 000 6 000 20 000 -8dont 446a bords de safine,pralrles Inondables 3000 3000 2 500 6 000

449 HAUT BUGEY 7000 7000 4500 11 ¿00 = 5000 5000 3 000 8000 _

451 BUGEY 13000 13000 6 000 25 000 = 9000 9 000 4 000 17000 »

07-Ardèche 21 200 21 300 + 1 15 200 15 300169 COIRON 16500 17 000 6000 35 000 + 3 15300 15 300 9 000 25 000 _

171 PLATEAUX DU HAUT ET MOYEN VIVARAIS 17500 17000 7000 55 000 -3 15000 15000 4000 50 000 _

422 BAS VIVARAIS 22 000 22000 6000 50 000 = 13000 12500 5000 28 000 -4423 MEZENC MEYGAL 17500 17500 7000 55 000 = 1 500 15000 4000 50 000 =424 VELAY BASALTIQUE 17500 17500 7000 55 000 15000 15000 4 000 50 000 —425 MONTS DU FOREZ 17500 17500 7000 55 000 = 15 000 15000 4000 50 000465 VALLEE DU RHONE 33 000 35 000 10000 70 000 + 5 23 000 25 000 10 000 55 000 - 9

26-Drôme 26 800 26 900 _ 13 300 11 800 -11221 REGION DE ROYANS 17000 17000 9000 29 000 . 13500 12000 7000 18 000 -11234 DIOIS 15 000 15 000 8000 27000 9500 8000 5000 15 000 -16240 P U IN E S RHODANIENNES 15 000 15000 8000 20 000

dont 240a optique cultures traditionnelles 25 000 25 000 9000 35 000 =dont 240b optique plantations 45 000 45 000 35 000 55 000 =

241 VALLOIRE 22 000 22 000 9000 40 000 = 16 500 15 000 7500 22 000 -9242 G ALU UR E ET HERBASSE 16 500 15 000 7 000 22 000 -9

dont 242a optique cultures traditionnelles 16000 16 000 9000 22 000 ¡S

dont 242b optique plantations 36 000 36 000 22 000 43 000 =243 PAYS DE BOURDEAUX 15 000 15 000 8 000 29 000 = 11 500 10 000 6 000 18000 -13453 VERCORS 12 500 10 000 5 000 18000 -20 10 400 8000 5000 16 000 -23461 BOCHAINE 12200 10000 5000 18000 -18 10000 8000 5000 16 000 -20463 BARONNIES 14000 14000 6000 20 000

dont 463a optique cultures traditionnelles 16000 16000 9 000 22 000 —dont 463b optique plantations 29 000 29 000 22 000 43 000

464 TRICASTIN 30 000 33 000 9 000 45 000 + 10 19 500 15000 7 000 20 000 23

- 4 3 -SCEES

Données chiffrées - Agriculture n'36

Page 46: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Isère

Depuis plusieurs années la valeur vénale des terres agricoles était quasiment stable, voire en légère progression dans les régions fer­tiles. En 1991, la tendance est à la baisse aussi bien en plaine qu'en montagne et les bonnes terres sont également touchées par cette évolu­tion négative.

Cependant cette diminution des prix est limitée puisqu'elle se situe pour les terres labourables dans une fourchette de -1 % (Gréslvaudan) à - 3 % (Montagne). Le recul des prairies naturelles est plus accentué ( - 2 à - 4 %).

La situation difficile que connaissent les exploitations agricoles (endettement, chute des cours, déficit de successeurs) et l'incertitude pour les années à venir (nouvelle PAC) pèsent lourdement sur le marché foncier. D'ailleurs le nombre de transactions et les surfaces correspon­dantes enregistrées par la SAFER sont en nette régression par rapport à 1990.

Loire

Contre coup d'une année agricole difficile : le prix de la terre s’en , ressent. Globalement en prés, les prix chutent de 6% avec des pointes jusqu'à -1 7 % (Plaine roannaise), mais on note un redémarrage des Monte du Lyonnais (+ 6 %). La baisse globale est plus atténuée ( - 3 %) en ce qui concerne les terres labourables ; là encore une remontée des prix a lieu dans les Monts du Lyonnais (+12,5 %).

Pour les autres catégories de territoire (autres vignes et vergers) c'est la tendance à la stabilité qui domine, sauf pour les vignes AOC qui ont toujours la cote (+ 8 %).

Rhône

Après une période de relative stabilité des prix entre 1988 et 1990, la valeur vénale des terres agricoles enregistre en 1991 une baisse de 3 % en francs courants.

Terres labourables et prairies subissent la même évolution, notamment dans les secteurs de grande culture : Vallée de la Saône et Bas-Dauphlné, mais aussi dans la région d'élevage des Monts du Lyonnais.

Seuls les cours des vignes AOC confirment leurs ascension en Beaujolais (+10 %) mais semblent plafonner en Zone viticole du Lyonnais après deux années exceptionnelles : + 25 % en 1989 et + 30 % en 1990.

Savoie

Le marché foncier agricole savoyard, si l'on s'en tient à quelques cas extrêmes, peut paraître florissant : pour preuve, cet hectare en friches acheté 40 F le m2 (400 000 F/ha) par un viticulteur, ou ce près de 1,5 ha situé en haute montagne et acheté par un exploitant plus de 13 F le m2 (130 000 F/ha) 1

En réalité, le volume et le nombre de transactions à vocation purement agricole, faibles auparavant, diminuent encore en 1991 ; et, hor­mis des sautes de prix très ponctuelles et non significatives, la tendance de ces dernières années est reconduite. Les bonnes terres mécani­sables, où qu'elles soient, se négocient correctement tandis que le moindre handicap est de plus en plus sanctionné. Ce phénomène s amplifie du fait du recul permanent du nombre d’exploitations. Celles qui restent s’étendent, mais avec intelligence, car le choix grandissant de terrains vacants ne fait qu'accentuer le peu d'attrait des zones hostiles. Dans ce contexte, la notion de propriété est marginale pour l'avenir de l'exploita­tion, et l'agriculteur s'abstient généralement d'investir dans des terres qui sont parfois proches de prendre une valeur négative.

Haute-Savoie

Globalement, le prix des terrains agricoles libres à la vente a augmenté en 1991 de 2,3 % par rapport à 1990 : + 3 % pour les terres labourables ; + 2 % pour les prairies naturelles. Les écarts de prix tendent à s'accroître avec des minima souvent en baisse ; les maxima res­tant le plus souvent stables ou en très légère hausse. Cette tendance intervient sur un marché pas très actif. Si l’offre s’accroît, conséquence directe des départs en retraite de plus en plus nombreux, le volume des acquisitions est en baisse sensible par rapport à 1990 : certaines par­celles, et c'est une nouveauté dans le département, ne trouvent pas d'acquéreur.

De l'ensemble, il ressort trois comportements différents, dans trois grandes zones bien distinctes.- la région lémanique : Bas-Genevois et Bas-Chalals : les achats par les étrangers sont significatifs ; ils s'intéressent plus particu­

lièrement aux petites fermettes avec terrain annexe. Ce marché perturbe quant aux prix le marché strictement agricole qui subit une hausse annuelle régulière de 10 % ;

- les Aravis et le Pays de Thônes : ici, la production des fromages fermiers y est prospère. Les surfaces mises en vente sont réduites et les besoins d'extension importants. Cette pression foncière entraîne à la hausse le prix des prairies naturelles (+ 7 %) ;

-dans le reste du département, le marché strictement agricole est plus dépressif. La politique des quotas laitiers est plutôt défavo­rable au marché de la terre. Les surfaces libérées sont de plus en plus souvent données en location et permettent ainsi aux agriculteurs d’amé­liorer leurs structures à moindre frais.

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 36 -44-

Page 47: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991Rappel1990

1991Domi­nante

mini maxi %91/90

Domi­nante

mini maxi %91/90

38-lsère 27 800 27 300 -2 23100 22 400 -3199 BAS DAUPHINE 26 500 26 000 17000 40 000 -2 25 700 24 900 16 500 39 000 -3217 VALLEE DU GRESIVAUDAN 43 000 42 500 20 500 95 000 -1 42 000 41 000 20 000 90 000 -2453 PREALPES 17800 17300 7000 34 000 -3 10 700 10 300 4 700 18 500 -4457 REGION HAUTE ALPINE 16800 16300 6000 27000 -3 9400 9 000 3 700 16 000 -4465 VALLEE DU RHONE 31 000 30 500 17500 47500 -2 30 500 29 500 17 000 47000 -3

42-Loire 15 100 14 700 -3 14 400 13 500 -6168 MONTS DU JAREZ ET BASSIN HOUILL 18 000 18 000 9 000 35 000 = 17000 17000 8 000 32 000170 MONTS DU PILAT 15 000 14 000 8000 20 000 -7 13 700 12 000 5 000 20 000 -13189 PLATEAU DE NEULISE 15000 15000 9000 20 000 = 15000 14000 7000 19000 -7190 PU IN E ROANNAISE 15000 14000 7000 25 000 -7 14 500 12000 7 000 23 000 -17191 COTE ROANNAISE 13000 13000 8000 20 000 = 13000 13000 8 000 20 000192 MONTS DE U MADELEINE 11 000 11 000 7000 15 000 ' 11 500 10000 7000 15 000 -13193 PLAINE DU FOREZ 16 500 16000 10000 30 000 -3 16000 15 000 10000 25 000 -6425 MONTS DU FOREZ 12 500 10000 7 000 15 000 -20 11 500 10000 5000 15 000 -13445 MONTS DU LYONNAIS 16 000 18 000 12 000 25 000 + 13 16000 17000 8 000 22 000 + 6465 VALLEE DU RHONE 15 000 15 000 9 000 25 000 = 15000 15 000 9 000 24 000 =

69-Rhône 25 800 25100 -3 21 900 21 200 -3194 PUTEAUX DU LYONNAIS 25 000 25 000 12 000 40 000 = 25 000 25 000 12 000 40 000197 ZONE DE GRANDE CULTURE ENTRE SAO 25 000 25 000 15 000 40 000 25 000 23 000 10 000 40 000 -8199 BAS DAUPHINE 32 000 30 000 20 000 50 000 -6 28 000 26 000 15 000 40 000 -7200 ZONE FRUITIERE ET VITICOLE DU LYONN 38 000 38 000 20 000 60 000 — 35 000 35 000 20 000 50 000444 BEAUJOUIS VITICOLE 25 000 25 000 15000 40 000 = 25 000 25 000 15000 40 000 _445 MONTS DU LYONNAIS 20 000 19 000 10000 30 000 -5 19000 18 000 10 000 30 000 -5

73-Savoie 33 400 33 200 -1 20 400 20 200 -1213 CHAUTAGNE 28 000 28 000 20 000 40 000 = 16000 16000 10 000 25 000219 COMBE DE SAVOIE 37000 37 000 25 000 100 000 - 25 000 25 000 12 000 40 000 _

220 CLUSE DE CHAMBERY 43 000 43 000 30 000 110000 «s 32 000 32 000 15 000 80 000 _

229 MAURIENNE 20 000 20 000 15 000 50 000 — 15 000 15 000 5000 31 000 _

230 BEAUFORTIN 22 000 25 000 17000 36 000 + 14 20 000 20 000 10000 32 000 _

451 LES QUATRE CANTONS 31 000 30 000 20 000 50 000 -3 22 000 20 000 10 000 33 000 -9453 CHARTREUSE 20 000 20 000 12000 40 000 = 15 000 15000 5 000 25 000454 LE VAL D'ARLY 20 000 20 000 15 000 35 000 = 16 000 16000 8 000 26 000 ss455 ALBANAIS 34 000 34 000 20 000 50 000 = 26 000 26 000 12 000 41 000 _

456 BAUGES 20 000 22 000 15 000 40 000 + 10 14 500 16000 5000 26 000 + 10458 TARENTAISE 22 000 25 000 15 000 80 000 + 14 17000 17 000 5000 28 000

74-Haute-Savoie 47 600 48 900 + 3 29 900 30 400 + 2208 BAS GENEVOIS 55 000 60 000 25 000 95 000 + 9 36 300 40 000 22 000 70 000 + 10210 USEM INE 24 000 24 000 15000 30 000 — 15000 15000 6 000 20 000211 VALLEE DES USSES 24 300 24 300 17 000 55 000 = 21 000 21 000 8 500 32 000 _

214 REGION D'ANNEMASSE 82 500 82 500 50 000 110 000 = 46 800 46 800 31 000 62 000 as218 REGION D'ANNECY 64 000 64 000 40 000 100 000 = 38 900 38 900 22 000 58 000 _

222 CLUZE D'ARVE 71 500 71 500 35 000 95 000 s 40 700 40 700 22 000 66 000 _

223 GIFFRE 23 000 23 000 15 000 33 000 _

224 CHABUIS 50 000 50 000 30 000 60 000 = 32 000 32 000 15 000 50 000 _

225 PUTEAUX DES DRANSES 55 000 55 000 36 000 70 000 = 40 400 40 400 23 000 57 800 s=226 BAS CHABUIS 77 000 85 500 45 000 120 000 + 11 44 000 48 000 26 000 70 000 + 9227 PAYS DE THONES 32 600 35 000 15 000 50 000 + 7228 PUTEAU DES BORNES 34 600 34 600 22 000 50 000 s 20 000 20 000 13 000 30 000454 SILLON ALPIN 35 000 35 000 22 000 55 000 _455 ALBANAIS 40 000 40 000 20 000 70 000 = 21 000 21 000 15 000 35 000 _456 BAUGES 15000 15 000 10 000 25 000 _458 GRANDES ALPES — 24 000 24 000 14 000 45 000 -

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Données chiffrées - Agriculture n‘36

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AUVERGNE

Allier

L'affaiblissement de la demande locale maintient l'évolution du marché foncier à la baisse aussi bien en prix qu'en volume.Face à la crise de l'élevage et aux perspectives de réformes radicales de la PAC, la demande locale manque de moyens financiers et

de confiance dans l'avenir. Elle est aussi très limitée par la politique bancaire actuelle. La demande d'origine extérieure se tient mieux avec d'une part le courant traditionnel d'arrivée de migrants en provenance de l'Aveyron, de la Lozère, du Cantal, à un degré moindre de la Haute- Loire et du Sud du Puy-de-Dôme, et d'autre part avec l'installation de quelques étrangers, surtout suisses et italiens. Cette demande tient de plus en plus compte de la situation des propriétés par rapport aux grandes voies de communication et aux conditions d'accès aux centres urbains. Le marché continue à s'ouvrir à des demandes de placement pour le loisir, tels que les domaines de chasse, les fermettes, ou des pro­priétés pour l'élevage de chevaux. Parallèlement l'offre potentielle reste importante en raison de nombreux départs en retraite mais aussi des propriétés mises en vente suite à des liquidations judiciaires.

Dans l'ensemble la baisse des prix touche toutes les régions. Même en Val d'Allier le marché s'oriente à la baisse en fin d'année avec pour la première fois dans cette région des parcelles qui ne trouvent pas preneurs. La baisse en volume du marché foncier touche plus particu­lièrement le Bocage bourbonnais. Les propriétés les plus difficiles à vendre sont celles de taille intermédiaire ne permettant pas l'installation d'un exploitant à plein temps. En fait, le marché est extrêmement diffus et caractérisé par des ventes de circonstance ou de convenance d'un très bon prix et des ventes à des prix extrêmement bas dont le plancher peut se situer aux environs de 5 000 F/ha.

Globalement le volume du marché foncier potentiellement agricole est de 8 500 ha (— 13 %) ce qui le situe à un niveau inférieur à la moyenne, alors que le prix moyen qui avoisine 13 400 F/ha est en baisse de 3 %. La dépréciation du foncier agricole en valeur réelle est encore très élevée cette année ( - 6 %).

On s’attend à court terme à un impact important dans le département de la pré-retraite sur le volume de l’offre. A l'inverse les mesures d'aides à Intensification bovine et ovine avec la méthode de l'agrandissement qui connaissent de plus en plus de succès dans le département favoriseront la demande. Mais le marché risque d'être encore pendant longtemps très loin de l'équilibre.

Cantal

Après deux années record, le volume du marché s'est considérablement réduit en 1991. Il atteint à peine 2 100 ha soit le niveau le plus bas enregistré depuis 5 ans. Cette baisse s'explique en partie par une forte sélection au niveau des achats. Les transactions concernent de plus en plus les terres de bonnes qualités pour des lots de dimension réduite. Les exploitations entières et les parcelles de qualité médiocre ou peu mécanisables trouvent difficilement preneur. Les stocks à la vente progressent sans toutefois peser sur les prix. Les vendeurs trouvent dans les ventes d'herbe une solution d'attente acceptable.

Indépendamment d'une conjoncture agricole défavorable en 1991, la région Châtaigneraie (notamment les cantons de Maurs et Salnt- Mamet) poursuit une évolution à la hausse grâce à une demande soutenue pour des lots de quelques hectares.

En Planèze et Margeride l'offre reste faible ce qui permet une stabilité des prix. Dans ces deux régions où la spécificité laitière est plus marquée, la présence de références laitières attachées aux biens vendus constitue un facteur facilitant les transactions et introduit une légère plus value par rapport aux parcelles qui en sont dépourvues.

Dans le bassin d'Aurillac, la stabilité à un niveau élevé reste attachée à la bonne qualité des terrains. La terre est considérée dans cette région comme une valeur sûre.

Partout ailleurs le marché est plutôt orienté à la baisse, l'absence d'investisseurs extérieurs, les difficultés économiques liées à la pro­duction de viande, la faiblesse des références disponibles n'incitent guère à la surenchère, seuls demeurent quelques îlots d'exception : la par­tie sud de l'Aubrac où l'on note toujours la présence d'investisseurs parisiens de retour au pays et la région d'Allanche où les bonnes mon­tagnes d'estives sont toujours convoitées par les agriculteurs aveyronnais.

Haute-Loire

Globalement on constate une baisse de 4 % du volume du marché à référence agricole ; les surfaces, objet d'une transaction, restent faibles. Les conditions économiques propres à l'agriculture n'incitent guère les agriculteurs à des investissements fonciers, les achats des non- agriculteurs, en particulier à l'Est du département, influent sur le niveau des prix.

La tendance générale des prix est à la baisse, à l'exception du Bassin du Puy où les prix sont en légère hausse, de même, mais à un degré moindre, dans le Mezenc Meygal, partout ailleurs les prix diminuent.

Ponctuellement et en toutes régions, on constate toujours quelques transactions à des prix élevés résultats d'une vive concurrence entre acquéreurs.

Puy-de-Dôme

Malgré une augmentation de l’offre, le marché foncier n'a pas connu une activité supérieure à celle des années précédentes. Les tran­sactions n'ont pas été plus nombreuses ni les superficies échangées plus importantes. La demande n'a pas suivi. Les agriculteurs en place et surtout les jeunes hésitent à s'endetter pour l'acquisition du foncier, ils préfèrent avoirs recours au fermage. Dans un tel contexte les prix ne peuvent être orientés qu'à la baisse.

Certaines régions qui ont des besoins importants de restructuration résistent mieux que les autres. C'est le cas de la Plaine de la Dore, des Monts du Forez et de la Limagne viticole. Dans le Cézallier, l'Artense et les Dômes, les prix sont stables. Ces régions sont limitrophes ou très proches du département du Cantal où le prix des terres est traditionnellement élevé.

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 36 - 4 6 -

Page 49: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d’au moins un hectare, libres à la vente

■_______________________________________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991

%91/90

Rappel1990

1991

%91/90

Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

AUVERGNE 20 500 20 300 -1 15 400 15 100 -2

03-Allier 16 600 16 300 -2 12300 11 800 -4178 BOCAGE BOURBONNAIS 12000 11 500 7000 15000 -4 12000 11 500 7000 15000 -4425 MONTAGNE BOURBONNAISE 12000 11 500 7500 16000 -4 13000 12 500 8 500 16000 -4426 VAL D'ALLIER 28 000 28 000 19000 45 000 s 13500 13 500 9 000 19000 =

428 COMBRAILLE BOURBONNAISE 12500 12000 9000 16500 -4 13000 12 500 9 000 16 500 -4429 SOLOGNE BOURBONNAISE 11 000 10500 7000 14000 -5 11 000 10500 7000 14000 -5

15-Cantal 21700 22 300 + 3 19 500 19 500 5-163 BASSIN D AURILLAC 27000 27 000 14000 45 000 = 27000 27 000 14 000 45 000 =

164 BASSIN DE MASSIAC 12000 12 000 7000 20 000 = 13500 13 500 7 000 25 000167 PLANEZE DE SAINT FLOUR 17000 17000 10000 30 000 = 18000 18 000 10 000 30 000 =

409 CHATAIGNERAIE 25 000 26 000 13000 50 000 + 4 24 500 26 000 10 000 50 000 + 6417 CEZALLIER 13 000 13 000 7000 22 000 = 16000 15 000 7000 22 000 -6418 MARGERIDE 16 000 16 500 8000 30 000 + 3 16000 16 500 7000 30 000 + 3419 AUBRAC 15 000 15000 8 000 35 000 _ 20 000 19 000 8 000 40 000 -5420 CANTAL 16 000 15 500 6 000 25 000 -3 19 500 19 000 7000 30 000 -3421 ARTENSE 16500 16 000 6 000 25 000 -3 18000 17000 6 000 30 000 -6433 PLATEAU DU SUD EST LIMOUSIN 14 900 14 500 6000 25 000 -3 16 400 16 000 6 000 25 000 -2

43-Haute loire 15 600 15 000 -3 15 600 15 300 -2172 BASSIN DU PUY 17000 17500 10500 31 000 + 3 19000 19 600 10 500 31 000 + 3177 BRIVADOIS 12000 11 600 6 500 20 000 -3 12500 12100 8 000 19 000 -3418 MARGERIDE 10000 9 500 5 000 16000 -5 12000 11 400 6 500 20 000 -5423 MASSIF DU MEZENC MEYGAL 10000 10300 5 000 15000 + 3 11 500 11 800 5 000 16 000 + 3424 VELAY BASALTIQUE 20 500 19100 9 500 30 000 -7 21 000 20 000 10 000 33 000 -5425 MONTS DU FOREZ 15000 15000 6 000 30 000 15500 15500 6000 30 000 =

427 LIMAGNE 20 500 19100 14 000 32 000 -7 20 500 19100 14 000 32 000 -7

63-Puy de Dome 26 400 26100 -1 14 800 14 300 -3165 PERIPHERIE DES DOMES 12500 12000 7000 17000 -4 11 000 11 000 8 500 16000 =

166 DOMES 14000 13 500 10 000 18 000 -4173 PU IN E D'AMBERT 14000 13 500 10000 19 000 -4 14000 13 500 7000 18 000 -4174 LIVRADOIS 13000 13000 7000 18000 * 12500 12000 7 000 17000 -4175 PU IN E DE U DORE 16500 16500 9 000 21 000 s 15500 15 500 9 000 19 000 =

176 LIMAGNE VITICOLE 27500 27500 10 000 50 000 as 27500 27000 11 000 38 000 -2181 COMBRAILLE 12500 12000 8 000 20 000 -4 12500 12 000 7000 18 000 -4417 CEZALLIER 12000 12 000 7 000 16 000 =

421 ARTENSE 12 500 12 500 8 000 17 000 =

425 MONTS DU FOREZ 13 000 13 000 7 000 19 000 » 12 500 12500 6 500 17000 =

426 LIMAGNE AGRICOLE 42 000 41 500 30 000 70 000 -1 40 000 39 500 30 000 50 000 -1427 PU IN E DE LEMBRON 22 000 21 500 11 000 34 000 -2 20 500 20 000 8 000 28 000 -2428 COMBRAILLE BOURBONNAISE 14 500 14000 8000 26 000 -3 14 000 13 000 7 000 20 000 -7

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Données chiffrées - Agriculture n‘36

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LANGUEDOC-ROUSSILLON

Aude

Après deux ans d’augmentation, le volume des transactions s'est à peu près stabilisé en 1991 au même niveau que l'année précédente. Les surfaces achetées par les non agriculteurs ont fortement chuté. L'offre à la vente est toujours importante. Le manque d'acheteurs se fait sentir un peu partout sur le département. La zone viticole est assez morose. Les terres arables de valeur moyenne et les prairies naturelles ne trouvent pas beaucoup de preneurs.

Les prix n'évoluent pas de façon sensible. La hausse constatée en 1989 et poursuivie de façon prudente en 1990 ne s'est pas confirmée.Il est toujours évident que les bonnes terres bien placées et à l'irrigation ainsi que les bonnes vignes sont toujours prisées. Les com­

munes semblent se grouper selon l'activité de leur marché, avec une hausse quand il est ouvert et une baisse quand les agriculteurs locaux ont fait le «plein» de terres ou de vignes.

Les grands domaines viticoles bien structurés avec bâtiments en bon état sont dans les prix maxima. On retrouve dans ce type de mar­ché des acheteurs étrangers à la région ou à la France. La prime à l'arrachage continue de perturber le marché viticole. Elle bloque la baisse dans les cours «planchers» et est un seuil en dessous duquel le viticulteur qui n'a pas d'offre, préfère arracher et garder la terre nue.

Les agriculteurs représentent 25 % des surfaces et 17 % de la valeur globale. Les terres labourables irriguées dans le sillon du Lauragais sont toujours aussi prisées. Les prairies accusent encore le contrecoup de la crise économique qui touche les ventes des viandes animales (bovine-ovine).

Gard

Ambiance morose : tel est le trait de caractère principal constaté en 1991. En effet si l'incertitude du devenir de certains agriculteurs se conjugue avec des départs nombreux à la retraite, pour d'autres cela donne un marché plutôt mou où les offres de vente sont supérieures à la demande pour les terres nues. Quant aux cultures spécialisées, le phénomène est totalement inverse.

Terres labourables :Baisse significative des dominantes de prix pour toutes les régions agricoles.Vignes non AOC :Maintien des prix en règle générale, soutenus par l'éventualité des primes d'arrachage.Vignes à AOC :Prix fermes et soutenus avec peu d'offre de ventes.Vergers :Peu de transactions et prix soutenus.

Hérault

Le marché foncier est en recul tant en volume qu'en valeur par rapport à 1990. Les prix pratiqués sur les terres agricoles évoluent peu. Aucune tendance significative.

Il faut noter l'achat de terres agricoles par des non agricoles ainsi que l'achat de «biens structurés» par des opérateurs étrangers. Ces transactions se font généralement sur des bases inaccessibles aux exploitants locaux d'où des tensions.

D'une manière générale, le marché est peu organisé ; la prime à l'arrachage des vignes exerce une forte influence : 350 millions en 1990,117 millions en 1991 par exemple.

Lozère

Le marché foncier agricole lozérien a été un peu plus ouvert en 1991, mais si l'offre est plus importante, il n'existe pas forcément une demande équivalente.

De ce fait, la tendance est plutôt à un tassement des prix ; ceci est particulièrement vrai pour les terrains de moindre qualité (parcours etlandes).

Les mesures de limitation de la production laitière, le marché difficile de la viande bovine et ovine, la hausse des cotisations sociales sont autant de raisons qui n'incitent pas les agriculteurs à investir dans le foncier.

Pyrénées-Orien taies

Le marché des terres agricoles dans les Pyrénées-Orientales est caractérisé par :- Une légère baisse des prix des terres labourables ( - 4,1 %).- Une alternance de hausse et de baisse et de stabilité selon les régions agricoles pour les prairies naturelles.- Une diminution de la valeur des terrains maraîchers (-6 ,2 %) et des vergers.- Une augmentation du prix des vignes à vins AOC et autres vins,- L’accroissement des prix des surfaces en herbe peu productives..Comme en 1991, le volume des transactions est faible, l'offre est toujours supérieure à la demande. Les agriculteurs en place et sur­

tout les jeunes hésitent à se lancer dans des acquisitions de terres en ayant recours à des emprunts. La situation économique dans tous les secteurs de l'agriculture leur paraît trop fragile. En général, les parcelles importantes trouvent plus facilement preneur.

On note la vente de quelques domaines viticoles mais aussi des arrachages de vigne avec perte de droit dans de grandes propriétés qui n'ont pas trouvé acquéreur. La proportion de terres en friche s'accroît dans toutes les régions du département y compris dans les zones de cultures spécialisées (maraîchage et arboriculture). Ce mitage du territoire par les terres abandonnées est un sujet de préoccupation.

Parallèlement à cela, on rencontre des îlots de culture, avec des exploitations bien structurées qui témoignent de l'existence d'une agri­culture active. Au voisinage de ces îlots, peuvent s'opérer des ventes à prix raisonnable surtout si les agriculteurs sont jeunes.

La période de la terre capital, semble-t-elle absolument révolue ? On enregistre de moins en moins d'acquisitions par les non-agricul- teurs qui souhaitent «capitaliser» dans les terres.

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 36 -48-

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(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente_______________________________________________________ (francs à l'hectare)

Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLESRégions

départements (petites) régions agricoles

1991%

91/90

1991%

91/90Rappel

1990Domi­nante

mini maxi Rappel1990

Domi­nante

mini maxi

LANGUEDOC-ROUSSILLON 28 900 27 700 -4 13 200 12 900 -3

11-Aude 27 600 27 600 = 12 200 12100 -1391 LAURAGAIS 41 000 41 000 30 000 50 000 = 12 000 12000 9000 15 000 =392 RAZES 22 000 22 000 13 000 37000 = 14000 14000 9 000 17000 =413 MONTAGNE NOIRE 12000 12000 9 000 14 000 = 12 000 11 000 8 000 13 000 -8470 REGION VITICOLE 22 000 22 000 12000 35 000 s 12000 14 000 10 000 18 000 + 17471 NARBONNAIS 23 000 22 000 9000 30 000 -4 11 000 11 000 8 000 13 000 =472 PAYS DE SAULT 13 000 14 000 10000 20 000 + 8 11 000 11 000. 8 000 14000 =

30-Gard 36 600 33 000 -10 ....410 CEVENNES 29 000 27000 170Ô0 50 000 -7411 CAUSSE NOIR 11 000 10000 7000 13000 -9414 CAUSSE DU LARZAC 8000 7000 6000 10 000 -12415 SOUBERGUES 33 000 30 000 20 000 40 000 -9416 GARRIGUES 30 000 27000 15 000 35 000 -10422 BAS-VIVARAIS 22 000 20 000 13 000 30 000 -9465 VALLEE DU RHONE 47000 45 000 27 000 60 000 -4471 PLAINE VITICOLE 45 000 40 000 22 000 50 000 -11

dont 471A aspergeraies 130 000 130 000 110000 160 000 =

34-Hérault 27 800 27 800 g- 7 500 7 500 S412 PLATEAUX DU SOMMAIL ET DE L'ESP 7100 8000 6000 38 000 + 13 7500 7500 3 800 15 000 =414 CAUSSES DU LARZAC 7500 6900 3 700 20 000 -8415 SOUBERGUES 16600 17000 5 000 62000 + 2416 GARRIGUES 15800 18000 4000 67000 + 14470 MINERVOIS 10 000 10000 4000 21 000 =471 PLAINE VITICOLE 39 500 39 000 7500 100 000 -1

48- Lozère 12 200 11 900 -2 13 200 12 800 -3410 CEVENNES 10500 10000 7000 15 000 -5

dont 410A prâsCâvennss 15 000 15000 12 000 20 000 =dont 41 OB pâtures Cévennes 3 200 3 200 2000 4 500 =

411 CAUSSESdont 411A Causses vallée 15 000 15 000 10000 22 000 SEdont 411B Causses plateau 11 000 11 000 8000 16000 2*dont 411C prés Causses 25 000 24 OCX) 14 000 30 0ÖÖ »dont 411D pâtures Causses 3000 3 000 2 500 4 500 =

418 MARGERIDE 11 500 11 0ÖÖ 7 500 16 500 -4dont 418A prés Margeride 14000 13 500 9 000 22 000 -4dont 418B pâtures Margeride 8500 8000 5000 13 500 -6

419 AUBRAC 11 500 11 000 7 500 16 500 -4 ...dont 419A présAubrac 20 000 20 OCX) 14 000 28 000 sdont 419B pâtures Aubrac 18 000 18000 11 000 23 000 =

66-Pyrènées Orientales 47 500 45 600 -4 18 500 18100 -2252 PLAINE DU ROUSSILLON 61 000 58 500 15000 70 000 -4 25 000 24 000 15 000 36 000 -4253 VALLESPIRETALBERES

dont 253A Vallespir (haut) 16 500 15 700 10000 20 000 -5 17 500 17500 10 500 24 000 =dont 253B Vallespir (bas) 53 000 50 500 22 000 65 000 -5

255 CONFLENTdont 255A Confient (haut) 5 400 5 10Ô 5 000 11 OCX) -6 17 000 17 500 12 000 25 OCX) + 3dont 255B Confient (bas) 48 000 46 000 20 000 50 000 -4

256 CERDAGNE 15500 14 700 9000 17000 -5 19 000 18000 10 000 20 000 -5257 CAPCIR 11 600 11 000 8000 15000 -5 11 600 11 500 9 000 16 000 -1472 FENOUILLEDE 10600 10600 8000 15 500 11 700 12 000 9 000 15 000 + 3

-49- SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n‘36

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PROVENCE-ALPES-CÔTE D'AZUR

Alpes de Haute-Provence

La fin des années 1980 était marquée par une progression du marché foncier en termes de superficie. Depuis, on assiste à une accal­mie (difficultés financières des exploitants, nouvelle Politique agricole commune, guerre du Golfe). Les achats par les agriculteurs ont chuté de 1 558 ha en 1990 à 587 ha en 1991. Parmi les différentes catégories de terres, les terres labourables vendues représentent 21 % des superfi­cies, les landes et pâturages 50 %, les bois 26 %, les prés et les vergers environ 1 % chacun.

En ce qui concerne les terres labourables, il y a un potentiel de propriétés à la vente important et peu d'acheteurs libres dans le Val de Durance. Dans le Sisteronnais, on assiste à une demande non satisfaite de terres à planter d'une surface notable en vue d'une production arboricole ; il y existe une demande étrangère italienne. On note peu de transactions dans la Montagne de Haute Provence en terres irri­guées.

Le marché des prairies est très étroit et ne concerne que le Sisteronnais et la Montagne de Haute Provence.

Pour les vergers, la valeur minimum dans le Val de Durance correspond à des vergers d'oliviers.

En 1991, il n'y a quasiment pas eu de transactions en vignes.

Hautes-Alpes

En 1991, le marché foncier agricole a connu une relative stabilité. Selon la SAFER, le nombre de ses transactions ajoutées à celles des agriculteurs est passé de 271 à 249 alors que les superficies correspondantes ont représentées 1 100 ha chiffre identique à celui de 1990. La répartition géographique des ventes est relativement stable : 30 % en Serrois-Rosannais, 20 % dans le Champsaur, 18 % pour chacune des régions : Laragnais et Queyras, les 5 autres régions agricoles se partageant le solde. Si l'on observe les transactions en superficies et selon les différentes catégories de terres, on constate que les terres labourables représentent : 20 %, les vergers et les vignes confondues : 1 %, les landes et friches : 52 % et les bois et taillis : 8 %.

Quant au prix, 2 observations sont à mentionner :

- les prix de la terre continue à monter dans les régions où l'agriculture est la plus prospère, bénéfiçiant de réseaux d'irrigation par aspersion et où certains terrains peuvent encore être plantés en verger. Les prix se maintiennent également dans les secteurs ou le tourisme est très développé : Serre-Ponçon ou à proximité des stations de sports d'hiver.

- par contre, le prix de la terre agricole stagne ou chute dans la partie du département où l'agriculture et le tourisme ont du mal à se développer.

Alpes-Maritimes

La pression spéculative générale sur le foncier du département se maintient et influe donc toujours fortement sur la valeur des terres à destination agricole certaine mais dont les mutations se raréfient (demande faible).

Bouches du Rhône

Au niveau de l'ensemble du marché fonder, les surfaces échangées ont augmenté d'environ 3 % tandis que le nombre de transactions diminuait de 6 % par rapport à 1990 ; cette baisse est due uniquement à une réduction du nombre d'achats par les non-agriculteurs.

Pour l'ensemble des terres, la valeur vénale moyenne 1991 est sensiblement identique à celle de 1990,voire en très légère augmenta­tion pour certaines régions et certaines natures de terres.

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 36 -50-

Page 53: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare,libres à la vente

i ____________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991

%91/90

Rappel1990

1991

%91/90

Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR 31 300 31 600 + 1 27 200 27 500 + 1

04-Alpes de Haute Provence 22 700 22 900 + 1 13100 13100 =233 PLATEAU DE VALENSOLE 18500 18500 9000 40 000459 SISTERONNAIS 24 000 24 000 10000 60 000 = 14500 14 500 9 000 35 000 =460 MONTAGNE DE HAUTE PROVENCE 15300 15800 7000 47000 + 3 12000 12 000 7000 30 000 s462 PLATEAU DE FORCALQUIER 23 000 23 000 8000 40 000 17000 17000 8 000 27 000 s466 VAL DE DURANCE 45 000 45 000 16000 63 000 =

05-Hautes Alpes 22 800 23 200 + 2 16 400 16 500 + 1231 QUEYRAS 15000 15000 6500 28 000 = 13 500 13500 6 500 15 800 —232 HAUT EMBRUÑAIS 15000 15000 6000 28 000 = 13500 13 500 5 500 15 700235 CHAMPSAUR 20 500 20 700 8500 35 000 + 1 15 000 15000 7 000 25 000 =236 DEVOLUY 13000 13000 7500 20 000 = 10 000 10000 6 800 15 000 «237 EMBRUÑAIS 17500 17800 9000 40 000 + 2 15 000 15300 9 000 31 000 + 2239 GAPENCAIS 30 000 30 600 10000 58 000 + 2 25 500 26 000 11 000 50 000 + 2457 BRIANCONNAIS 15 700 15 700 8000 31 000 = 13 500 13500 7500 16 000 =459 LARAGNAIS 27000 27300 9900 55 000 + 1 22 000 22 400 10 000 42 500 + 2461 BOCHAINE 12000 12 200 6800 25 000 + 2 10 500 10 500 6500 20 000 «463 SERROIS-ROSANNAIS 15000 15300 6900 26 200 + 2 11 500 11 600 6 700 21 000 + 1

06-Alpes Maritimes 36 200 37 600 + 4 21 800 22 400 + 3245 COTEAUX NIÇOIS 103 000 107000 55 000 214 000 + 4 60 000 62 000 40 000 145 000 + 3250 ALPES NIÇOISES 25 000 26 000 5 000 52 000 + 4 17000 17500 5 000 31 000 + 3

13-Bouches du Rhône 39 800 40 400 + 1 51 600 52100 + 1244 CAMARGUE 37000 38 000 20 000 60 000 + 3 55 000 55 000 35 000 90 000 =246 CRAU 37000 38 000 22 000 60 000 + 3 55 000 55 000 35 000 90 000 «466 BASSE VALLEE DE LA DURANCE 35 000 35 000 29 000 55 000 -467 COMTAT 40 000 40 000 30 000 60 000468 COTEAUX DE PROVENCE 47000 47000 25 000 80 000 = 43 000 45 000 30 000 70 000 + 5

-51 -SCEES

Données chiffrées - Agriculture n’36

Page 54: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Vaucluse

L'année 1991 s'est caractérisée par une diminution des acquisitions de biens agricoles par les agriculteurs et la SAFER. D'après cette dernière, on note les évolutions suivantes par rapport à 1990 : —10 % en nombre d'actes, — 30 % en surface, —12 % en valeur globale.

Comme les années précédentes, le nombre de transactions enregistré est variable selon les natures de biens.

D'une manière générale, on note une stabilité de la valeur des terres labourables, des prairie* naturelles, des vergers et des autres vignes. En revanche, les terrains maraîchers enregistrent une baisse significative. Ce type de production souffre d'une mauvaise conjoncture économique et les terres disponibles à la vente ne trouvent pas preneurs.

En ce qui concerne les vignes A vins AOC et si l'on exclut le Châteauneuf du Pape dont le renommée n'est plus à faire, les Côtes du Luberon de la Basse Vallée de la Durance accusent une hausse due, d'une part, aux efforts de la profession au niveau de la rénovation du vignoble et, d'autre part, à une discipline commerciale active et suivie. Les «Côtes du Rhône village» ont, quant à eux, marqué une sensible baisse d'après les prix observés en 1991, légèrement au-dessous de l'année précédente.

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 00 - 5 2 -

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Tableau 2 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente

___________________________________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

Rappel1990

1991%

91/90Rappel1990

1991%

91/90Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

83-Var 25 000 25 000 _ 22700 22 700 -460 MONTAGNE DE HAUTE PROVENCE 25 000 25 000 12000 45 000 s 20 000 20 000 12 000 45 000 =468 COTEAUX DE PROVENCE 25 000 25 000 17000 95 000 ■= 20 000 20 000 12 000 90 000

84-Vaucluse 39 200 39 200 _ 31 400 31 400 —238 MONTS DU VENTOUX DE VAUCLUSE ET 28 000 28 000 15000 50 000 19500 19 500 14 000 43 500 -462 PLATEAUX DE SAINT CHRISTOL 7000 7000 4000 12000 = 7000 7000 4000 12 000463 BARONNIES 26 000 26 000 15000 45 000464 TRICASTIN 50 000 50 000 25 000 55 000466 BASSES VALLEE DE LA DURANCE 30 000 30 000 15 000 45 000 =467 COMTAT 55 000 55 000 32000 75 000 * 40 000 40 000 30 000 140 000 “

CORSE 18 300 19 300 + 6 10 700 12 400 + 15

2A-Cor8e du sud 13 800 14 300 + 4 11 100 13 300 + 21258 LITTORAL CORSE 18 000 20 000 12000 60 000 + 11 18000 20 000 12000 60 000 + 11259 COTEAUX CORSE 14000 14 000 10 000 60 000 10 000 14 000 10 000 60 000 + 40260 MONTAGNE CORSE 6 000 6000 3000 23 000 = 8 000 6000 3000 23 000 + 25

2B-Haute corse 19 000 20100 + 6 9 900 9 700 -2258 LITTORAL CORSE 23 000 24 500 15 000 26 000 + 6 12000 11 000 8000 15500 -8259 COTEAUX CORSE 15000 14500 9000 25 000 -3 10 000 10000 7000 12 000 =260 MONTAGNE CORSE 9000 11 000 8000 15000 + 22 7000 7500 6 500 8000 + 7

FRANCE METROPOLITAINE 22 050 21900 -0,8 16125 15825 -1,9

-53-SCEES

Données chiffrées - Agriculture n’36

Page 56: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 3 - Valeur vénale moyenne des "autres surfaces en herbe” ( pâtures, landes, parcours, estives ) en 1991pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente

( francs à l'hectare )AUTRES SURFACES EN HERBE

Régions 1991départements

(petites) régions agricolesRappel1990

Domi­nante

mini maxi %

91/90

POITOU-CHARENTES

17 - Charente-Maritime111 MARAIS DE ROCHEFORT ET MARENNES 4000 4000 3000 5000 =

369 MARAIS POITEVIN DESSECHE 8000 8000 6000 10 000374 AUNIS 8000 8000 6000 10000 =

375 SAINTONGE AGRICOLE 8000 8000 6 000 10000 =

376 SAINTONGE BOISEE 7000 7000 5000 9 000 =

377 SAINTONGE VITICOLE 8000 8000 6 000 10000 =

AQUITAINE

24 - Dordogne158 RIBERACOIS 20 000 4000 25 000401 BERGERACOIS 7100 2 000 15000403 PERIGORD BLANC 17400 4000 25 000404 PERIGORD NOIR 7300 5000 25 000405 DOUBLE PERIGOURDINE 5 700 3500 10000432 NONTRONNAIS 8 700 4000 17000

RHONE-ALPES

01 - Ain215 ZONE FORESTIERE DU PAYS DE GEX 3000 3200 1 500 5000 + 7449 HAUT BUGEY 3000 3000 1 000 4000 =

451 BUGEY 3000 3000 1 000 4000 =

07 - Ardèche169 COIRON 6000 6000 3000 15 000 -

171 PLATEAUX DU HAUT ET MOYEN VIVARAIÎ 6 200 6200 1 500 20 000 =

422 BAS VIVARAIS 5000 5000 1 000 10 000 =

423 MEZENC MEYGAL 6 200 6200 1 500 20 000 =

424 VELAY BASALTIQUE 6200 6200 1 500 20 000 =

425 MONT DU FOREZ 6200 6 200 1 500 20 000 =

465 VALLEE DU RHONE 6000 6 500 3 000 30 000 + 8

26 - Drômedont 926A - parcours 4500 3 000 1 500 5000 -33dont 926B-landes 1 000 1 000 400 1 500 =

AUVERGNE

15 - Cantal ( montagnes d'estive )417 CEZALLIER 14 000 14 500 7000 20 000 + 4420 CANTAL 13 500 13500 6000 17000 =

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n'36 -54-

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Tableau 3 - Valeur vénale moyenne des "autres surfaces en herbe” ( pâtures, landes, parcours, estives ) en 1991(suite) pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente

( francs à l'hectare )AUTRES SURFACES EN HERBE

Régions 1991

départements (petites) régions agricoles

Rappel1990

Domi­nante

mini maxi %91/90

LANGUEDOC-ROUSSILLON

30 - Gard (parcours à moutons )411 CAUSSES NOIR 3500 3500 2000 5000 =414 CAUSSES DU LARZAC 2500 2500 1 500 2500

48 - Lozère (parcours et landes )410 CEVENNES 1 800 1 800 800 2 700 =411 CAUSSES 2000 1 700 800 2500 -15418 MARGERIDE 3000 2 800 2000 5000 -7419 AUBRAC 5000 5000 4000 9000 =

66 - Pyrénées Orientales257 CAPCIR 4000 4200 3000 5500 + 5256 CERDAGNE 4500 4800 3000 7000 + 7255 CONFLENT 3500 3 700 1 700 5000 + 6254 CRU BANYULS 3000 3 200 1 500 4500 + 7472 FENOUILLEDES 3500 3 700 2 000 5 000 + 6470 CORBIERES 4500 4 200 3500 5000 -7252 PLAINE DU ROUSSILLON 5000 5300 3000 7000 + 6253 VALLESPIR 5000 5 200 3000 8000 + 4

PROV.-ALPES-C. D'AZUR

04 - Alpes de Haute Provence460 MONTAGNE DE HAUTE PROVENCE 6000 6000 4000 8000 =

05 - Hautes Alpes231 QUEYRAS 3000 3000 1 500 4900232 HAUT-EMBRUNAIS 3000 3000 1 500 4 800 =235 CHAMPSAUR 3000 3000 1 500 5000 =236 DEVOLUY 3000 3000 1 500 4900 =237 EMBRUNAIS 3 000 2 800 1 500 5200 -7239 GAPENCAIS 3000 2800 1 500 4200 -7457 BRIANCONNAIS 3000 3000 1 500 3 800 =459 LARAGNAIS 3000 2500 1 500 4000 -17461 BOCHAINE 2000 1 700 1 300 3500 -15463 SERROIS-ROSANNAIS 2000 1 800 1 300 3 700 -10

06 - Alpes Maritimes (alpages)250 ALPES NIÇOISES 2 200 2000 1 000 3000 -9

13 - Bouches du Rhône (coussouls)244 CAMARGUE 25 000 25 000 20 000 35 000 ws

246 CRAU 15 000 15000 10000 25000 =

83-Var247 MAURES ET ESTEREL 15000 15 000 10000 40 000 =460 MONTAGNE DE HAUTE PROVENCE 13000 13 000 10000 30 000468 COTEAUX DE PROVENCE 15 000 15 000 10 000 40 000

CORSE

2B - Haute Corse(maquIs,landes,parcours)258 LITTORAL CORSE 6000 6 500 2 600 8000 + 8259 COTEAUX CORSES 3800 3 800 1 700 7500 »260 MONTAGNE CORSE 2 500 3000 1 200 3900 + 20

- 5 5 -SCEES

Données chiffrées - Agriculture n'36

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VALEURS DES TERRAINS MARAICHERS ET HORTICOLESET DES VERGERS

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Tableau 4 - Valeur vénale moyenne des terrains maraîchers et horticoles et des vergers en 1991(terres libres à la vente)

____________________________________ ;_________________________ (francs à l'hectare)TERRAINS MARAICHERS ET HORTICOLES VERGERS

Régions 1991 1991départements Rappel Domi­ mini maxi % Rappel Domi­ mini maxi %

(petites) régions agricoles 1990 nante 91/90 1990 nante 91/90

CENTRE

45-Loiret063 ORLEANAIS 067 VAL DE LOIRE 343 SOLOGNE

3810031 000 42 000 31 000

3810031 000 42 000 31 000

25 000 30 000 25 000

45 000 56 000 45 000

=

BOURGOGNE

89-Yonne186 PLATEAUX DE BOURGOGNE

30 00030 000

30 00030 000 15 000 50 000 =

NORD PAS DE CALAIS

59-Nord"026 REGION DE LILLE324 REGION DE LA LYS325 FLANDRE MARITIME

74 00080 000 40 000

100 000

74 60081 000 40 000

100 000

+ 1+ 1

62-Pas de Calais325 WATERINGUES

56 00056 000

56 00056 000 40 000 70 000

X

ALSACE

67-Bas-Rhin301 PLAINE DU RHIN304 REGION SOUS VOSGIENNE

190 000190 000

193 000193 000 140 000 300 000

+ 2+ 2

63 000

63 000

58 000

58 0Ô0 32 000 100 000

-8

-8

68-Haut-Rhin301 PLAINE DU RHIN

130 000130 000

140 000140 000 80 000 250 000

+ 8+ 8

- 5 7 -

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n'36

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(francs à l'hectare)

Tableau 4 - Valeur vénale moyenne des terrains maraîchers et horticoles et des vergers en 1991(suite) (terres libres à la vente)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRAINS MARAICHERS ET HORTICOLES VERGERS

Rappel1990

1991

%91/90

Rappel1990

1991%

91/90Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

PAYS DE LA LOIRE

44-Loire-Atlantique 100 000 100 000 =(ensemble du département) 100 000 100 000 45 000 120 000 =

49-Maine et Loire 65 000 55 000 -15 30 000 30 000 =344 VALLEE DE LA LOIRE 65 000 55 000 25 000 70 000 -15 30 000 30 000 20 000 50 000 =345 BEAUGEOIS 30 000 30 000 20 000 50 000 =347 SAUMUROIS 30 000 30 000 20 000 50 000 =356 BOCAGE ANGEVIN 30 000 30 000 20 000 50 000 =373 CHOLETAIS 30 000 30 000 20 000 50 000 =

POITOU-CHARENTES

17-Charentes-Marltlme 37 300 40 000 + 7374 AUNIS 37000 40 000 28 000 100 000 + 8375 SAINTONGE AGRICOLE 37000 40 000 28 000 100 000 + 8377 SAINTONGE VITICOLE 38 000 40 000 28 000 100 000 + 5

86-Vienne 38 000 38 000 _348 PUIN E DE LOUDUN RICHELIEU CHATELL 38 000 38 000 33 000 41 000

=

AQUITAINE

33-Gironde 55 500 55 500 - 40 000 40 000 -125 BENAUGE(Polyculture) 40 000 40 000 25 000 250 000126 CEINTURE U ITIERE ET LEGUMIERE DE B 60 000 60 000 35 000 70 000117 BUYAIS 40 000 40 000 25 000 250 000 =118 LIBOURNAIS 50 000 50 000 40 000 60 000 = 40 000 40 000 25 000 250 000 =121 ENTRE DEUX MERS VITICOLE 40 000 40 000 25 000 250 000127 ILOT DE POLYCULTURE DE PUJOLS 50 000 50 000 40 000 60 000 =128 COTES DU BORDEUIS 40 000 40 000 25 000 250 000 =400 VALLEE DE U GARONNE 50 000 50 000 40 000 60 000 = 40 000 40 000 25 000 250 000 =401 BERGERACOIS 50 000 50 000 40 000 60 000 = 40 000 40 000 25 000 250 000 =402 PAYS DE DURAS 40 000 40 000 25 000 250 000

47-Lot et Garonne 53 000 52 000 -2 39 800 39 400 -1156 COTEAUX NORD DU LOT ET GARONNE 42 000 43 000 20 000 55 000 + 2398 COTEAUX NERACOIS 36 000 37 000 20 000 50 000 + 3399 PAYS DE SERRES 30 500 30 000 14000 50 000 -2400 PUINES DE U GARONNE ET DU LOT 53 000 52 00Ö 35 000 65 000 -2 44 000 42 000 25 000 55 000 -5402 DURAS 34 500 36 000 20 000 50 000 + 4

64-Pyrénées Atlantiques 102 500 104 500 + 2138 COTE BASQUE 83 000 85 000 78 000 190 000 + 2380 VALLEE DU GAVE DE PAU 113000 115 000 100 000 220 000 + 2

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n'36

- 5 8 -

Page 61: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

_____________________________________ (francs à l'hectare)

Tableau 4 - Valeur vénale moyenne des terrains maraîchers et horticoles et des vergers en 1991(suite) ( libres à la vente)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRAINS MARAICHERS ET HORTICOLES VERGERS

Rappel1990

1991

%91/90

Rappel1990

1991

%91/90

Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

MIDI-PYRENEES

31-Haute Garonne 80 000 80 000 - 30 000 30 000 _390 LES VALLEES 80 000 80 000 60 000 120 000 = 30 000 30 000 15 000 35 000391 LAURAGAIS 30 000 30 000 15 000 35 000 =

82-Tarn et Garonne 34 800 33 800 -3155 BAS QUERCY DE MONTPEZAT 28 000 28 000 15 000 45 000 =390 VALLEES ET TERRASSES 41 000 39 000 20 000 60 000 -5391 LAURAGAIS 35 000 35 000 15000 60 000 =

LIMOUSIN

19-Corrèze 52 800 53 300 + 1432 HAUT LIMOUSIN 50 000 50 000 35 000 60 000 =394 CAUSSES 56 000 57000 45 000 65 000 + 2403 PERIGORD BLANC 56 000 57000 45 000 65 000 + 2408 BAS PAYS DE BRIVE 56 000 57 000 45 000 65 000 + 2

RHONE-ALPES

01-Ain 43 800 43 800 _195 VALLEE DE LA SAONE 50 000 50 000 30 000 100 000446 BRESSE 16 000 16000 8000 24 000 =

07-Ardèche 49 700 49 700 - 38 500 38 000 -1169 COIRON 18 500 18 500 8 000 40 000 =171 PLATEAUX DU HAUT ET MOYEN VIVARAIS 42 000 42 000 20 000 60 000 =5 28 000 26 500 13 000 65 000 -5422 BAS VIVARAIS 42 000 42 000 25 000 80 000 = 42 000 42 000 15 000 80 000 =465 VALLEE DU RHONE 75 000 75 000 30 000 100 000 = 49 000 49 000 20 000 140 000 =

26-Drôme(1) 92 000 92 000 60 000 120 000 - 43 900 46 300 + 5221 REGION DE ROYANS 66 000 69 000 48 000 95 000 + 5234 DIOIS 28 000 29 000 15 000 43 000 + 4240 PLAINES RHODANIENNES 53 000 56 000 25 000 80 000 + 6241 VALLOIRE 35 000 37000 19 000 60 000 + 6242 GALLAURE ET HERBASSE 34 000 36 000 17000 80 000 + 6243 PAYS DE BOURDEAUX 26 000 27 000 12 000 35 000 + 4463 BARONNIES 38 000 40 000 16000 70 000 + 5464 TRICASTIN 35 000 37000 17000 70 000 + 6

38-lsère 75 200 77 300 + 3199 BAS DAUPHINE (noyers) 86 000 88 500 40 000 120 000 + 3217 VALLEE DU GRESIVAUDAN (noyers) 86 000 88 500 40 000 120 000 + 3465 VALLEE DU RHONE 45 000 46 000 35 000 46 000 + 2

42-Loire 35 000 35 000 -465 VALLEE DU RHONE 35 000 35 000 =

69-Rhône 70 000 70 000 - 65 700 65 700 _194 PLATEAUX DU LYONNAIS 60 000 60 000 30 000 90 000 60 000 60 000 30 000 100 000 =196 ZONE MARAICHERE DE LYON 80 000 80 000 50 000 150 000197 ZONE DE GRANDE CULTURE ENTRE SA 70 000 70 000 50 000 100 000 :

199 BAS DAUPHINE 65 000 65 000 30 000 100 000 = ...

200 ZONE FRUITIERE ET VITICOLE DU L 70 000 70 000 40 000 100 000 = 70 000 70 000 40 000 100 000 =

73-Savoie 102 600 110100 + 7219 COMBE DE SAVOIE 90 000 100 000 45 000 220 000 + 11220 CLUSE DE CHAMBERY 140 000 140 000 65 000 250 000 =

(1) vergers d'oliviers 28 000 28 000 15 000 48 000

- 5 9 -SCEES

Données chiffrées - Agriculture n’36

Page 62: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 4 - Valeur vénale moyenne des terrains maraîchers et horticoles et des vergers en 1991(suite) ( libres à la vente)

______________________________________________________________________________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRAINS MARAICHERS ET HORTICOLES VERGERS

Rappel1990

1991%

91/90

Rappel1990

1991%

91/90Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

LANGUEDOC-ROUSSILLON

11-Aude 60 000 60 000 -

471 NARBONNAIS 60 000 60 000 50 000 100 000 =

30-Gard 62 000 62 000 -

410 CEVENNES 45 000 45 000 20 000 60 000 =415 SOUBERGUES 45 000 45 000 30 000 50 000 =416 GARRIGUES 55 000 55 000 35 000 70 000 =422 BAS VIVARAIS 45 000 45 000 30 000 50 000 =465 VALLEE DU RHONE 68 000 68 000 40 000 100 000 =471 PUINE VITICOLE 65 000 65 000 35 000 90 000 =

34-HérauIt 65 000 65 000 -415 SOUBERGUES471 PU IN E VITICOLE 65 000 65 000 45 000 90 000 =

66-Pyrénées Orientales 127 800 119 900 -6 121 000 116100 -4252 PU IN E DU ROUSSILLON 128 000 120 000 60 000 150 000 -6 125 000 120 000 50 000 140 000 -4253D Vallespir (bas) 86 000 81 000 40 000 100 000 -6255B Contient (bas) 110000 105 000 50 000 140 000 -5470 CORBIERES 96 000 96 000 50 000 105 000 =

PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR 78 000 79 400 + 2

04-Alpes de Haute Provence 60 500 63 500 + 5459 SISTERONNAIS 77 000 80 000 25 000 105 000 + 4466 VAL DE DURANCE 52 000 55 000 20 000 85 000 + 6

05-Hautes Alpes 82 600 84 400 + 2239 GAPENCAIS 75 000 76 500 40 000 135 000 + 2459 URAGNAIS 87 000 89 000 50 000 145 000 + 2463 SERROIS-ROSANNAIS

06-Alpes Maritimes 990 000 1 078 700 + 9 373 100 393 000 + 5245 COTEAUX NIÇOIS 315 000 330 000 176 000 600 000 + 5 160 000 175 000 62 000 310 000 + 9249 LITTORAL NIÇOIS 1 100 000 1 200 000 690 000 2500 000 + 9 1 030 000 1 070 000 320 000 2060 000 + 4250 ALPES NIÇOISES 103 000 108 000 52 000 210 000 + 5 52 000 54 000 35 000 113 000 + 4

13-Bouches du Rhône 71 200 71 300 - 64 400 65100 + 1244 CAMARGUE 49 000 50 000 40 000 75 000 + 2246 CRAU 47 000 50 000 30 000 100 000 + 6466 BASSE VALLEE DE U DURANCE 50 000 50 000 40 000 80 000 ss 47 000 50 000 35 000 90 000 + 6467 COMTAT 80 000 80 000 60 000 120 000 = 70 000 70 000 40 000 130 000 =468 COTEAUX DE PROVENCE 75 000 75 000 50 000 300 000 = 69 000 70 000 30 000 130 000 + 2

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n‘36 - 6 0 -

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______________________________________ (francs à l'heptare)

Tableau 4 - Valeur vénale moyenne des terrains maraîchers et horticoles et des vergers en 1991(suite) ( libres à la vente)

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRAINS MARAICHERS ET HORTICOLES VERGERS

Rappel1990

1991%

91/90Rappel1990

1991%

91/90Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

83-Var 219 400 219 400 _ 91 100 91 100 _248a Régions fruitières de Fréjus 250 000 250 000 110 000 350 000 150 000 150 000 100 000 200 000 »

248b Régions fruitières de soilles- Pont 200 000 200 000 110 000 300 000 - 120 000 120 000 80 000 200 000 =

468 COTEAUX DE PROVENCE 80 000 80 000 60 000 150 000 70 000 70 000 30 000 160 000 =

469 LITTORAL DE PROVENCE 260 000 260 000 190 000 400 000 150 000 150 000 90 000 200 000 =

84-Vaucluse 71 800 66 800 -7 57 800 57 800 _

238 MONTS DU VENTOUX DE VAUCLUSE ET 55 000 50 000 40 000 80 000 -9 45 000 45 000 30 000 60 000 =

463 BARONNIES 42 000 42 000 30 000 60 000464 TRICASTIN 60 000 60 000 40 000 85 000 «

466 BASSES VALLEE DE LA DURANCE 60 000 55 000 40 000 80 000 -8 42 000 42 000 30 000 65 000 =

467 COMTAT 75 000 70 000 70 000 140 000 -7 65 000 65 000 45 000 125 000 ss

CORSE 61 900 61 600 =

2A-Corse du sud 45 000 45 000 - 29 900 25100 -16258 LITTORAL CORSE 45 000 45 000 40 000 100 000 = 60 000 60 000 40 000 100 000 ss

259 COTEAUX CORSE 32 000 32 000 30 000 80 000 =

260 MONTAGNE CORSE 20 000 10 000 8 000 30 000 -50

2B-Haute corse 67100 67 600 + 1258 LITTORAL CORSE 75 000 72 000 50 000 100 000 -4259 COTEAUX CORSE 50 000 58 000 41 500 61 000 + 16

- 6 1 -

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n'36

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VALEURS DES VIGNES

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Tableau 5 - Valeur vénale moyenne des autres vignes et des vignas à appellation contrôlée (A.O.C.) en 1991(terres libres à la vente)

________________________________________________ (francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

AUTRES VIGNES VIGNES A A O.C.

Rappel1990

1991

%91/90

Rappel1990

1991%

91/90Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

CHAMPAGNE-ARDENNES 934 300 1 268 600 + 36

10-Aube 1 150 000 1 700 000 + 48011 VIGNOBLE DU BARROIS . 1 150 000 1 700 000 850 000 2 500 000 + 48

51-Marne 881 000 1 162 000 + 32dont 951A Côted'Epemay 1 200 000 1 500 000 900 000 2100 000 + 25dont 951B Côte des Blancs 1 550 000 2000 000 950 000 3500 000 + 29dont 951C Grande vallée de la Marne 950 000 1 250 000 500 000 2 300 000 + 32dont 951D Région de Congy Sézanne 700 000 1 000 000 500 000 1 700 000 + 43dont 951E Grande Montagne 850 000 1 000 000 700 000 1 900 000 + 18dont 951F Petite Montagne secteur ouest 600 000 700 000 500 000 1 100 000 + 17dont 951G Vallée delà Vesle 500 000 550 000 400 000 900 000 + 10dont 951H Nogent rAbbesse 500 000 550 000 450 000 1 000 000 + 10dont 9511 Vitry le François 500 000 700 000 500 000 1 000 000 + 40dont 951J Vallée de la Marne 700 000 1 100 000 400 000 2 200 000 + 57dont 951K Vallée de la Marne vers Epemay 800 000 1 200 000 800 000 2 200 000 + 50dont 951L Vallée de la Marne vers Dormans 600 000 1 000 000 400 000 2 000 000 + 67dont 951M Vallée de rArdre 500 000 600 000 300 000 1 000 000 + 20

PICARDIE

02-Aisne 700 000 1 000 000 + 43336 TARDENOIS ET BRIE 700 000 1 000 000 450 000 1 500 000 + 43

CENTRE

37-lndre et Loire 94100 116300 + 24069 REGION DE SAINTE MAURE 80 000 90 000 + 13071 REGION VITICOLE A L'EST DE TOUR 70 000 80 000 + 14344 VAL DE LOIRE 120 000 160 000 + 33348 RICHELAIS 100 000 100 000 =

41-Loir et Cher ■ ...065 SOLOGNE VITICOLE 23 000 22 000 10000 70 000 -4 35 000 30 000 10000 100 000 -14435 PLATEAUX BOCAGERS TOURAINE MERID 20 000 20 000 7000 55 000 = 35 000 35 000 10 000 100 000 =

- 6 3 -SCEES

Données chiffrées - Agriculture n'36

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Tableau 5 - Valeur vénale moyenne des autres vignes et des vignes à appellation contrôlée (A.O.C.) en 1991(suite) (terres libres à la vente)

___________________________________________________________________________ (francs à l'hectare)AUTRES VIGNES VIGNES A A.O.C.

Régions 1991 1991départements Rappel Domi­ mini maxi % Rappel Domi­ mini maxi %

(petites) régions agricoles 1990 nante 91/90 1990 nante 91/90

BOURGOGNE 22 800 22 800 = 1 155 300 1 048 600 -9

21-Côte d'Or441 COTE ET ARRIERE COTE

dont Appellation régionale dont Appellation communale dont 1er cru dont Grand cru

450 000 2000 000 5000 000

15000 000

450 000 1 800 000 4500 000

12000 000

250 000 1 000 000 2000 000

10000 000

750 000 4000 000

10000 000 25 000 000

-10-10-20

71-Saône et Loire184 CLUNYSOIS440 CHALONNAIS441 COTE CHALONNAISE 444 MAÇONNAIS

21 30014500 16 600 20 700 31 000

21 30014 500 16600 20 700 31 000

8 000 10000 12000 10000

16000 27000 27.000 33 000

=

301 70095 000

395 000 358 600

321 20095 000

211 000 380 000

50 000

80 000 80 000

140 000

700 000 900 000

+ 6

+ 8 + 6

89-Yonne186 PLATEAUX DE BOURGOGNE

dont 186A A.O.C. Chablis et petits Chablis dont 186B Autres A.O.C. et V.D.Q.S.

322 VALLEES

25 00025 000

25 000

25 00025 000

25 000

17000

17000

40 000

40 000

=377 000377000 500 000 150 000

377 000377000 500 000 150 000

158 000 200 000 80 000

754 000 1 000 000

300 000=

ALSACE 299 200 312 000 + 4

67-Bas-Rhin304 REGION SOUS VOSGIENNE

298 000298 000

300 000300 000 135 000 500 000

+ 1+ 1

68-Haut-Rhin304 COLLINES SOUS VOSGIENNES

300 000300 000

320 000320 000 140 000 500 000

+ 7+ 7

FRANCHE COMTE39-Jura

207 VIGNOBLE DU JURA dont 207A Vignoble cfite du Jura dont 207B Vignoble l'étoile dont 207C Vignoble Arbois dont 207D Vignoble Chateau Chalon

12 00012 000

12 00012000 5000 16000

= 160 000160 000

175 000175 000 145 000 165 000 185 000 200 000

55 000 55 000 55 000 80 000

110000

240 000 190 000 190 000 220 000 240 000

+ 9+ 9

PAYS DE LA LOIRE

44-Loire-Atlantique108 PAYS DE RETZ373 PAYS DE SEVRE ET MAINE

18 000 55 000

18 000 60 000

10000 40 000

30 000 90 000 + 9

60 000 150 000

65 000 160 000

35 000 80 000

90 000 200 000

+ 8 + 7

49-Maine et Loire347 SAUMUROIS 373 CHOLETAIS

22 00022 000 22 000

25 00025 000 25 000

16 000 16 000

40 000 40 000

+ 14+ 14 + 14

64 40075 000 56 250

80 90095 000 70 000

35 000 30 000

300 000 130 000

+ 26+ 27 + 24

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n‘36 - 6 4 -

Page 67: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

_________________________ ]_______________ (francs à l'hectare]

Tableau 5- Valeur vénal« moyenne des autres vignes et des vignes à appellation contrôlée (A.O.C.) en 1991(suite) (terres libres à la vente)

Régions départements

(petites) régions agricoles

AUTRES VIGNES VIGNES A A.O.C.

Rappel1990

1991

%

91/90

Rappel1990

1991

%

91/90

Domi­nante

mini maxi Domi­nante

mini maxi

POITOU-CHARENTES

16-Charente +17 Charente Maritime(1)Grand* ChampagnePetit* ChampagneBordoriesFins BoisBons BotsBois Ordinaires

86-Vlenne348 PUINE DE LOUDUN RICHELIEU ET C347 SAUMUROIS438 REGION DES BRANDES

200 000 170 000 170 000 140 000 110 000 75 000

27 00030 000

20 000

250 000 220 000 220 000 165 000 120 000 85 000

27 00030 000

20 000

180 000 170 000 170 000 140 000 100 000

70 000

22 000

17000

300 000 270 000 270 000 220 000 150 000 110 000

35 000

22 000

+25+29+29+18

+9+13

42 000

42 000

42 000

42 000 32 000 60 000

=

AQUITAINE

24-Dordogne401 BERGERACCHS4 0 3 PERIGORD BLANC404 PERIGORD NOIR405 DOUBLE PERIGOURDINE4 0 6 LANDAIS

33-Glronde114 MEDOC appellerons 137 LANDES DU MEDOC communale»

25 30028 000

22 000

2510031 700 22 000 25 000 25 000

27 000 18 000 20 000 20 000

3 6 7 0 0 24 0 0 0 28 000 3 0 0 0 0

-1+13

+14

247 500

275 800800 000

255 800

85 00085 800

50 000

75 000

284 700800 000

49 000

30 000

60 000

500 000

110000

120 000

100 000

1 800 000

+ 3

+ 3

1 1 4 MEDOC137 UNDES DU MEDOC115 BAS MEDOC1 1 6 ILOT DE CIVRAC

350 000 400 000 250 000 600 000 + 14

1 2 6 CEINTURE DE BORDEAUX:haut Médoe Passée Léoqnan

400 000 800 000

500 000 850 000

250 000 500 000

70 000 2 000 000

+ 25 + 6

129 GRAVES Blancs 378 GRANDES UNDES Rouges

Peesac Léoqnan

250 000 300 000 800 000

250 000 300 000 850 000

130 000 150 000 500 000

500 000 500 000

2 000 000 + 6

128 COTES DU BORDEUIS Blancs Rouqes

90 000 150 000

100 000 150 000

60 000 90 000

160 000 250 000

+ 11

122 OUEST ENTRE DEUX MERS Blancs 12 1 ENTRE DEUX MERS VITICOLE Rouqes

90 000 150 000

110 000 150 000

60 000 60 000

180 000 220 000

+ 22

127 ILOT DE PUJOLS Blancs1 2 4 BENAUGE BOISEE Rouges125 BENAUGE POLYCULTURE

90 000 150 000

110 000 150 000

60 000 60 000

180 000 220 000

+ 22

401 BERGERACOIS Blancs Rouqes

90 000 150 000

110 000 150 000

60 000 60 000

180 000 220 000

+ 22

402 PAYS DE DURAS Blancs Rouqes

70 000 110 000

100 000 110 000

60 000 60 000

160 000 180 000

+ 43

1 2 0 REGION DE STCIERS Blancs Rouqes

80 000 110 000

90 000 110 000

60 000 60 000

150 000 160 000

+ 12

1 1 9 VALLEE DE L'ISLE Blancs Rouges

60 000 100 000

80 000 100 000

50 000 50 000

100 000 160 000

+ 33

4 0 6 LANDAIS - Bordeaux et B.Sup.Côtes

150 000 190 000

150 000 200 000

100 000 150 000

220 000 300 000 + 5

123 ILOT DE BARON Blancs Rouqes

90 000 150 000

110 000 150 000

60 000 60 000

180 000 ‘ 220 000

+ 22

376 SAINTONGE BOISEE Blancs Rouqes

60 000 100 000

80 000 100 000

50 000 50 000

100 000 160 000

+ 33

4 0 0 VALLEE DE U GARONNE Blancs Rouqes

70 000 110 000

100 000 110 000

60 000 60 000

160 000 180000

+ 43

1 1 7 BLAYAIS Blancs Rouges

Côtes de Bourg Côtes de Blaye autres vins

80 000

2 0 0 0 0 0 150 000 110 000

90 000

2 0 0 0 0 0 150 000 110 000

60 000

100 000 70 000 60 000

150 000

3 5 0 0 0 0 2 5 0 0 0 0 1 6 0 0 0 0

+ 12

(1)vignes à vins pour distillation en eau de vie(Cognac)

- 6 5 -SCEES

Données chiffrées - Agriculture n'36

Page 68: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 5 - Valeur vénale moyenne des autres vignes et des vignes à appellation contrôlée (A.O.C.) en 1991(suite) (terres libres à la vente)

(francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

AUTRES VIGNES

Rappel1990

1991Domi­nante

mini maxi %

91/90

VIGNES A A.O.C.

Rappel1990

1991Domi­nante

mini maxi %91/90

33-Gironde(suite)

118 LIBOURNAIS BLANCSBordeaux et Bord. sup.

R “côtes"O satellites St EmillonU FronsacG Canon-FronsacE St EmillonS Lalande de Pomerol

Pomerol

80 000 150 000 190 000 500 000 450 000 700 000 900 000 900 000

3000 000

100 000 150 000 200 000 450 000 450 000 650 000 900 000

1 000 000 3 000 000

60000 100000 150000 350000 300000 500000 600000 600000

2000 000

160 000 220 000 300 000 800 000 650 000

1 000000 2000000 2000000 4500000

+ 25

+ 5-10-9

+ 11

40-Landes382 CHALOSSE387 TURSAN388 BAS ARMAGNAC

47-Lot et Garonne156 COTEAUX NORD157 COTEAUX BORDURE LANDES399 PAYS DE SERRES400 PLAINE DE LA GARONNE ET DU LOT 402 DURAS

64-Pyrénées Atlantiques140 MONTAGNE BASQUE141 COTEAUX ENTRE LES GAVES 386 VIC BILH

27 90030 000 32 000 26 000

19 20020 500 16500 17500

27 40030 000 33 000 25 000

18 800195001650017000

20 000 22 000 16000

150001500013000

400004300032000

26 000 26 000 22 000

+ 3 -4

-2-5

-3

58 900

70 000

70 000 50 000

61 80048 000 58 000 70 000

63 000

73 000

73 000 55 000

68 00055 000 65 000 75 000

55000

5500035000

520005500060000

85 000

8500080000

120000 120 000 140 000

+ 7

+ 4

+ 4 + 10+ 10+ 15 + 12 + 7

MIDI-PYRENEES

31-Haute Garonne391 LAURAGAIS

32-Gers147 HAUT ARMAGNAC 149 TENAREZE386 VIC BILH387 RIVIERE BASSE388 BAS ARMAGNAC

46-Lot407 VALLEE DU LOT

65-Haute-Pyrénées386 VIC BILH ET MADIRAN

81-Tarn151 GAILLACOIS

82-Tarn et Garonne155 BAS QUERCY DE MONTPEZAT390 VALLEES ET TERRASSES391 LAURAGAIS

18 00018000

32 000 70 000

40 000 45 000

18 00018000

40 000 70 000

42 000 65 000

8000

30 000 40 000

30 000 35 000

25 000

55000100000

6200090000

+ 25

+ 5 + 44

43 30045 000

22 80022 000 22 000 28 000

43 30045 000

23 40022 000 22 000 32 000

30 000

16000 16 000 20 000

55000

32 000 32000 40000

+ 3

+ 14

64 300

40 00040 000

45 000

45 000 45 000

88 00088 000

55 00055 000

62 00062 000

36 000

36 000

66 700

45 00045 000

80 000

80 000 80 000

88 00088 000

62 00062 000

62 00062 000

40 000

40 000

30000

4500045000

45000

58000

40 000

25 000

55 000

110000110000

130000

75000

75000

50 000

+ 4

+ 13+ 13

+ 78

+ 78 + 78

+ 13+ 13

+ 11

+ 11

RHONE-ALPES

01-Ain451 BUGEY

07-Ardeche169 COIRON 171 PLATEAUX DU HAUT ET MOYEN VIVARAI5 422 BAS VIVARAIS 465 VALLEE DU RHONE

80 00080 000

36100 25 000 22 000 38 000 43 000

80 00080 000

36 00025 000 21 000 38 000 45 000

50 000

7000100001000010000

250 000

30000450007000075000

-4

+ 5

208 200

109 500

110000 80 000

110000

227 500

109 500

110 000 80 000

11000040 000 40 000 40 000

150000100000150000

+ 9

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n'36 - 6 6 -

Page 69: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 5 - Valeur vénale moyenne des autres vignes et des vignes à appellation contrôlée (A.O.C.) en 1991(suite) (terres libres à la vente)

(francs à l'hectare)

Régions départements

(petites) régions agricoles

AUTRES VIGNES VIGNES A A.O.C.

Rappel1990

1991Rappel1990

1 991Domi­nante

mini maxi %91/90

Domi­nante

mini maxi %91/90

26-Drôme 98 000 106 500 + 9234 DIOIS(Clalrette exclusivement) 65 000 70 000 40 000 85 000 + 8240 PLAINES RHODANIENNES(AOC Tricastin) 63 000 65 000 40 000 85 000 + 3242 GALLAURE ET HERBASSECrozes-Hermitage) 90 000 100 000 60 000 150 000 + 11463 BARONNIES 110 000 120 000 70 000 160 000 + 9464A TRICASTINAOC générique 110 000 120 000 70 000 160000 + 9464B AOC Tricastin 63 000 65 000 40 000 85 000 + 3

42-Loire 120 000 130 000 + 8425 MONTS DU FOREZ 35 000 35 000191 COTE ROANNAISE 50 000 50 000 .465 VALLEE DU RHONE 120 000 130 000 + 8

69-Rhône 298 300 327 700 + 10200 ZONE FRUITIERE ET VITICOLE DU LYONNAIS 200 000 200 000 100 000 250 000 =444 BEAUJOLAIS VITICOLE 300 000 330 000 200 000 600 000 + 10dont Beaujolais 220 000 250 000 200 000 350 000 + 14dont Village 300 000 330 000 250 000 430 000 + 10dont Crus 450 000 450 000 350 000 600 000 =

73-Savoie 191 500 201 900 + 5213 CHAUTAGNE 160 000 160 000 80 000 180 000219 COMBE DE SAVOIE 170 000 200 000 100 000 250 000 + 18220 CLUSE DE CHAMBERY 230 000 230 000 120 000 370 000451 LES QUATRE CANTONS 170 000 170 000 90 000 220 000

LANGUEDOC-ROUSSILLON 56100 55 400 -1 55 700 56 600 + 2

11-Aude 49100 47 900 -2 52 300 52 700 + 1392 RAZES 43 000 43 000 35 000 50 000 —471 NARBONNAIS(I) 55 000 50 000 30 000 75 000 -9 75 000 75 OCX) 45 000 100 OCX) _470 REGION VITICOLE: 48 000 48 000 35 000 60 000 _

dont Corbleres 49 000 49 000 36 000 60 OCX)dont Blanquette de Llmoux 48 000 65 000 45 000 100 000 ■ 36dont Fltou 60 000 57000 45 000 68 000 -5dont VDN Rlvesaltes 42 000 42 000 35 000 50 000dont VDN Muscat de Rlvesaltes 44 000 44 000 37 000 57 000 ssdont Mlnervols 50 000 49 000 38 000 60 000 -2

30-Gard 55 500 55 500 78 300 78 300 _410 CEVENNES 45 000 45 000 35 000 60 000 =415 SOUBERGUES 48 000 48 000 35 000 60 000 =416 GARRIGUES 55 000 55 000 30 000 65 000 70 000 70 000 60 000 85 000 _422 BAS-VIVARAIS 28 000 28 000 20 000 45 000 —465 VALLEE DU RHONE 70 000 70 000 40 000 90 000 = 90 000 90 000 60 000 110 000 s=

dont Orsan 130 000 130 000 110 000 150 000 =dont Chusclan 130 000 130 000 110000 150 000 s=dont Laudun 130 000 130 000 110 000 150 OCX) =dont Llrac 160 000 160 000 130 000 180 000 _dont Tavel 180 000 180 000 140 000 200 000 _

471 PLAINE VITICOLE 55 000 55 000 35 000 65 000 = 70 000 70 000 50 000 100 000 =

34-HérauIt 60 900 59 950 -2 52 700 52 600415 SOUBERGUES 55 000 52 000 22 000 85 000 -5 56 000 56 000 36 000 100 000 _416 GARRIGUES 50 000 50 000 18 000 70 000 : 50 000 50 000 32 000 100 000470 MINERVOIS 50 000 48 000 20 000 70 000 -4 48 000 45 000 17000 70 000 -6dont muscat du Mlnervols 80 000 ‘ 80 000 65 000 110000471 PUINE VITICOLE 65 000 65 000 28 000 100 000 50 000 52 000 30 000 100 000 + 4dont muscat de Frontlgnan 150 000 165 000 130 000 210 000 + 10dont muscat de Mlrval 100 000 100 000 75 000 150 000dont muscat de Lunel 90 000 100 000 75 000 150 000 + 11

(1) pour les A.O.C.:Coteaux du Languedoc

- 6 7 -SCEES

Données chiffrées - Agriculture n’36

Page 70: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 5 - Valeur vénale moyenne des autres vignes et des vignes à appellation contrôlée (A.O.C.) en 1991(suite) (terres libres à la vente)

__________________________________________________________________________________________________ (francs à l'hectare)AUTRES VIGNES I VIGNES A A.O.C.

Réglons 1991 1991départements

(petites) régions agricolesRappel1990

Domi­nante

mini maxi %91/90

Rappel1990

Domi­nante

mini maxi %91/90

66-Pyrénées Orientales252 PUINE DU ROUSSILLON

49 90054 000

51 10055 000 35 000 80 000

+ 2+ 2

46 80048 000

49 20050 000 35 000 75 000

+ 5+ 4

253D Vallesplr (bas) 36 000 38 000 30 000 45 000 + 6 43 000 45 000 35 000 70 000 + 5254 CRU BANYULS 55 000 58 000 35 000 80 000 + 6255B Confient (bas) 30 000 32 000 25 000 40 000 + 7 38 000 40 000 30 000 45 000 + 5470 CORBIERES DU ROUSSILLON 38 000 40 000 30 000 45 000 + 5 45 000 48 000 35 000 75 000 + 7472 FENOUILLEDE 24 000 26 500 25 000 40 000 + 10 31 500 35 000 30 000 55 000 + 11

PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR

04-Alpes de Haute Provence233 PUTEAU DE VALENSOLE 462 PUTEAU DE FORCALQUIER

05-Hautes Alpes239 GAPENCAIS 459 URAGNAIS

06-Alpes Maritimes

57 800

37 000 45 000

23 50023 000 25 000

58100

37000 45 000

23 90023 500 25 000

30 000 30 000

13 500 14500

45 000 60 000

44 700 50 500

+ 1

+ 2. +2

118 600 119 700 + 1

249 LITTORAL NIÇOIS 832 000 900 000 510 000 1 350 000 + 8

13-Bouches du Rhône244 CAMARGUE

51 20045 000

52 90045 000 30 000 70 000

+ 3 97 800 97 800 =

466 BASSE VALLEE DE U DURANCE 80 000 80 000 60 000 120 000 =467 COMTAT 47 000 47 000 35 000 75 000 =468 COTEAUX DE PROVENCE 55 000 58 000 37000 100 000 + 6 100 000 100 000 60 000 200 000 =

83-Var247 MAURES ET ESTEREL

6010080 000

6010080 000 60 000 150 000

= 136 700140 000

139 500140 000 70 000 300 000

+ 2

248 REGIONS FRUITIERES DE SOLLIES-P 100 000 100 000 85 000 150 000 =460 MONTAGNE DE HAUTE PROVENCE 40 000 40 000 30 000 60 000 =468 COTEAUX DE PROVENCE 50 000 50 000 40 000 90 000 s 110000 115000 70 000 200 000 + 5469 LITTORAL DE PROVENCE 100 000 100 000 80 000 150 000 =

dont 469a A.O.C.Bandol 300 000 300 000 210 000 350 000 =dont 469b Autres A.O.C. 200 000 200 000 160 000 250 000 =

84-Vaucluse238 MONTS DU VENTOUX

58 90050 000

58 90050 000 40 000 65 000

= 112 30075 000

112 60075 000 55 000 110 000

=

dont 238a estes du ventoux 75 000 75 000 55 000 110 000 =dont 238b Côtes du rhflne 130 000 130 000 95 000 170 000 =

463 BARONNIES 85 000 85 000 70 000 120 000 =464 TRICASTIN 70 000 70 000 50 000 90 000 130 000 130 000 95 000 170 000 =

dont 464a Glgondas 300 000 300 000 300 000 400 000 =dont 464b Vacqueyras 200 000 200 000 145 000 250 000 =dont 464c Côte du RhAne village 180 000 170 000 130 000 200 000 -6dont 464d Côte du Rhflne générique 130 000 130 000 95 000 170 000 SB

466 VAL DE DURANCE 48 000 48 000 40 000 65 000 65 000 70 000 60 000 90 000 + 8467 COMTAT 70 000 70 000 50 000 90 000 - 130 000 130 000 95 000 170 000 =

dont 467A Chateauneuf du Pape 500 000 550 000 500 000 600 000 + 10dont 467B Côte du RhAne générique 130 000 130 000 95 000 170 000 =

CORSE

2A-Corse du sud258 LITTORAL CORSE

40 00040 000

40 00040 000 40 000 40 000

— 45 00045 000

45 00045 000 45 000 45 000

s

259 COTEAUX CORSE 40 000 40 000 40 000 40 000 45 000 45 000 45 000 45 000 =260 MONTAGNE 40 000 40 000 40 000 40 000 = 45 000 45 000 45 000 45 000

2B-Haute Corse258 LITTORAL CORSE259 COTEAUX CORSE

40 80043 000 37000

41 80044 500 37000

39 500 35 000

48 000 45 000

+ 2+ 3

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n‘36 - 6 8 -

Page 71: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 6 - Valeur vénale moyenne des terres a vignes ( AOC ) en 1991( terres libres à la vente )

( francs à l'hectare )

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES A VIGNES AOC

Rappel1990

1991Domi­nante

mini maxi % 91/90

CHAMPAGNE-ARDENNE

1 0 -Aube011 VIGNOBLE DU BAR ROIS

51 - Marnedont 951A Côted'Epemaydont 951B Côte des Blancsdont 951C Grande vallée de la Marnedont 951D Région de Congy Sézannedont 951E Grande Montagnedont 951F Petite Montagne secteur ouestdont 951G Vallée de la Vesledont 951H Nogent rAbbessedont 9511 Vltry le Françoisdont 951J Vallée de la Marnedont 951K Vallée de la Marne vers Epemaydont 951L Vallée de la Marne vers Dormansdont 951M Vallée de l'Ardre

600 000

650 000 1 000 000

600 000 550 000 550 000 400 000 450 000 450 000 550 000 450 000 600 000 370 000 300 000

800 000

950 000 1 000 000

800 000 800 000 600 000 400 000 500 000 500 000

1 100 000 500 000 800 000 450 000 300 000

400 000

500 000 600 000 400 000 300 000 300 000 200 000 250 000 250 000 400 000 150 000 300 000 150 000 200 000

1 400 000

1 400 000 1 600 000 1 500 000 1 300 000 1 000 000

800 000 850 000 800 000

1 800 000 1 400 000 1 200 000 1 100 000

800 000

+ 33

+ 46

+ 33 + 45 + 9

+ 11 + 11

+ 100 + 11 + 33 + 22

02 -Aisne336

PICARDIE

TARDENOIS ET BRIE 500 000 600 000 400 000 1 000 000 + 20

FRANCHE-COMTE

39 - Jura207 VIGNOBLE DU JURA

dont 207A Vignoble Côte du Jura dont 207B Vignoble l'Etoile dont 207C Vignoble Arbols dont 207D Vignoble Chateau-Chalon

40 000 30 000 30 000 60 000 70 000

20 000 20 000 25 000 50 000 60 000

110 000 55 000 55 000 80 000

110 000

PAYS DE LA LOIRE

44 - Loire-Atlantique373 SEVRE ET MAINE

49 - Maine-et-Loire347 SAUMUROIS 373 CHOLETAIS

50 000

25 000 25 000

55 000

2750027500

30 000

19500 19 500

75 000

50 000 50 000

+ 10

+ 10 + 10

RHONE-ALPES

69 - Rhône444 BEAUJOLAIS VITICOLE 120 000 120 000 60 000 150 000

PROV-ALPES-C.D'AZUR

83 - Var247 MAURES ET ESTEREL 469a LITTORAL DE PROVENCE ( A.O.C.Bandol ) 469b LITTORAL DE PROVENCE ( Autres A.O.C. )

100 000 250 000 150 000

100 000 250 000 150 000

70 000 200 000 100 000

200 000 280 000 200 000

- 6 9 -SCEES

Données chiffrées - Agriculture n'36

Page 72: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

VALEURS DES TERRES LOUÉES

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Tableau 7- Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1991pour les terres agricoles louées

Régions départements

(petites) régions agricoles

TERRES LABOURABLES (louées) PRAIRIES NATURELLES (louées)

Rappel1990

1 991

Rappel 1 990

1991Domi­nante

mini maxi %

91/90Domi­nante

mini maxi %

91/90

ILE DE FRANCE

77- Seine et Marne 24 900 24 900045 BUTTE DE DAMMARTIN 25 000 25 000 20 000 30000 _056 ORXOIS 25 000 25 000 20 000 26 000 _057 BRIE BOISEE 23 500 25 000 20 000 28 000 + 6058 BRIE CENTRALE 25 000 25 000 20 000 29 000 _059 MONTOIS 21 000 23 000 18 000 25000 + 10060 BRIE EST 22 500 24 000 20 000 27000 + 7061 VALLEES DE LA MARNE ET DU MORIN 25 000 J 25 000 •’ 20 000 30 000 -062 BRIE HUMIDE 23 000 23 000 20 000 30000064 PAYS DE BIERE ET FORET DE FONTAINE! 26 500 24 000 ,20 000 30 000 ■9320 BASSEE ET BASSE YONNE 23 500 23 000 20 000 25 000 -2329 GOELE ET MULTIEN 24 000 25 500 22 000 30000 + 6335 BRIE CHAMPENOISE 25 500 25 000 20 000 30 000 -2336 BRIE LAITIERE 23 000 23 000 21 000 25000337 BRIE FRANÇAISE 28 000 28 000 23 000 35 000338 BOCAGE GATINAIS 24 000 23 000 18 000 30 000 -4339 GATINAIS 29 000 29 000 22 000 35000

78- Yveiines 27 500 28 600 + 4053 PLAINE DE VERSAILLES054 YVELINES055 HUREPOIX330 VEXIN332 VALLEE DE LA SEINE333 CEINTURE DE PARIS334 DROUAIS342 BEAUCE

91-Essonne 28 700 29 400 + 2055 HUREPOIX 29 000 28 500 16000 33 200 -2339 GATINAIS 27 700 28 500 25 000 32 000 + 3342 BEAUCE 29 000 30 200 21 500 37800 + 4

PICARDIE

02-Aisne 20 600 20 700 + 1 17100 17 800 + 4034 SAINT QUENTINOIS ET LAONNOIS 21 500 22 000 18500 27000 + 2 18 000 18 000 15 000 23000317 CHAMPAGNE CRAYEUSE 22 500 22 500 18000 28 000 r323 THIERACHE 19 000 19000 15000 24000 17000 18000 13000 22 000 + 6328 SOISSONNAIS 20 000 20 000 14000 26000 : 17000 18000 14000 22 000 + 6329 VALOIS 19000 18 000 14 000 22000 -5336 TARDENOIS ET BRIE 19 000 19 000 14000 23 000 = 16 000 16 500 13 000 20 000 + 3

60-0ise 21 900 21 700 -1 21 300 20 700 -3041 PAYS DE THELLE 22 200 20 000 13 000 25000 -10042 CLERMONTOIS 21 000 21 000 16 000 28 000043 NOYONNAIS 20 000 20 000 15000 28 000327 PLATEAU PICARD 23 300 23 000 17000 33 000 -1 23 500 22 000 15 000 30000 -6328 SOISSONNAIS 19 800 20 000 16 000 22000 + 1329 VALOIS ET MULTIEN 21 000 21 000 14 000 40000 =330 VEXIN FRANÇAIS 20 000 22 000 19000 26 000 + 10331 PAYS DE BRAY 20 900 21 000 15000 25 000 + 1 20 000 20 000 17 000 25000 =

80-Somme 20 800 20 600 -1 19 700 '19 200 •3035 SANTERRE 22 600 22 900 18 700 26 000 + 1 21 200 22 100 18 500 25 600 + 4036 PONTHIEU 19 000 18 700 12900 21 000 -2 19 000 18 700 13 700 21 000 -2037 MARQUENTERRE 17300 15 600 10 000 18500 -10 17300 15 600 8 600 19100 -10038 VIMEU 20 200 19 400 15800 22600 -4 20 200 19 400 15 800 22 700 -4327 PUTEAU PICARD 20 600 20 300 17400 23 300 -2 19 700 19 400 16 600 22 400 -2

-71 - SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n'36

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Tableau 7 - Valeur vénale moyenne des ferres labourables et des prairies naturelles en 1991(suite) pour les terres agricoles louées

_______________________________________________________________________________________________________ (francs à l'hectare)TERRES LABOURABLES (louées) PRAIRIES NATURELLES (louées)

Réglons départements

(petites) régions agricoles

1991%

91/90

1991%

91/90Rappel1990

Domi­nante

mini maxi Rappel1990

Domi­nante

mini maxi

HAUTE NORMANDIE

27-Eure 25100 26 700 + 6 22 500 23 700 + 5044 VEXIN NORMAND 27 000 27 000 20 000 34 000 : 25 000 27 000 18000 31 000 + 8050 PAYS DE LYONS 24 000 24 000 21 000 31 000 - 20 000 23 000 18 000 34 000 + 15051 MARAIS VERNIER052 ROUMOIS 30 000 30 000 23 000 37000 = 26 000 26 000 15000 34 000 =077 LIEUVIN 23 000 27000 16 000 34 000 + 17 23 000 23 000 12 000 32 000 =078 PLATEAU DE NEUBOURG 30 000 31 000 22 000 39 000 + 3 30 000 32 000 20 000 40 000 + 7079 PLATEAU D EVREUX SAINT ANDRE 24 000 27000 21 000 34 000 + 13 25 000 23 000 17 000 33 000 -8080 PLATEAU DE MADRIE 26 000 25 006 15000 34 000 -4 21 000 23 000 15000 33 000 + 10330 VEXIN BOSSU 25 000 28 500 18000 35 000 + 14 25 000 24 000 15 000 33 000 -4332 VALLEE DE LA SEINE 18 000 19500 14000 36 000 + 8351 PERCHE352 PAYS D OUCHE 21 000 22 000 16 000 25 000 + 5 18000 23 000 16000 27000 + 28353 PAYS D AUGE 21 000 22 000 16 000 32 000 + 5 20 000 20 000 16 000 22 000 =

76-Selne-MaritIme 28 200 28 500 + 1 24 600 25100 + 2046 PAYS DE CAUX 30 000 31 000 15000 40 000 + 3 27 500 28 500 15 000 40 000 + 4047 PETIT CAUX 27 000 27000 15000 37 000 = 22 000 24 000 13 000 35 000 + 9048 ENTRE BRAY ET PICARDIE 26 000 27 000 10 000 36 000 + 4 25 000 23 000 13000 33 000 -8049 ENTRE CAUX ET VEXIN 30 000 28 000 15 000 37000 -7 22 500 25 000 14000 32 000 + 11331 PAYS DE BRAY 24 000 23 000 15 000 31 000 -4 22 000 22 000 10000 30 000 =332 VALLEEDE LA SEINE 22 000 21 000 10000 28 000 -5 18000 19 000 10000 30 000 + 6

CENTRE

28-Eure et Loire 28 900 29 900 + 3 17 500 17 750 + 1076 FAUX PERCHE 21 000 22 000 15 500 31 000 + 5 16 600 16 800 15 000 28 000 + 1334 DROUAIS THIMERAIS (DROUAIS) 24 500 24 500 18000 32 000 = 20 400 20 400 15000 29 000 =341 BEAUCE DUNOISE 32600 35 000 22 500 41 000 + 7 27 500 27 500 16000 32 000 >

342 BEAUCE 33 200 34 000 24 000 41 000 + 2 29 500 29 500 17000 34 000 =351 PERCHE 16800 18000 14000 25 000 + 4 15 700 16000 10 000 25 000 + 2

37-Indre et Loire 14 500 14 200 -2069 REGION DE SAINTE MAURE 15000 15 500 + 3070 CHAMPEIGNE 16 000 16000 =

071 REGION VITICOLE A L'EST DE TOURS 13500 15 000 + 11073 PLATEAU METTRAY 16000 16000344 VAL DE LOIRE 15500 13500 -13346 GATINE TOURANGELLE 13500 14 000 + 4348 RICHELAIS 21 000 20 500 -2435 GATINE DE LOCHES ET DE MONTRESOR 11 000 10000 -9

41-Loir et Cher 18 300 18 600 + 2065 SOLOGNE VITICOLE 10 500 10000 6000 15000 -5068 VALLEE ET COTEAUX DE LA LOIRE 11 000 11 500 7000 19000 + 5075 PERCHE VENDOMOIS 15 000 16000 9000 20 000 + 7341 BEAUCE DUNOISE 26 500 27000 17000 35 000 + 2343 SOLOGNE 11 000 11 000 6000 20 000 =

346 GATINE TOURANGELLE 15000 15 000 8000 20 000 =

350 VALLEE DU LOIR 16000 15 500 10 000 20 000 -3351 PERCHE 17000 17000 13000 21 000 =

434 CHAMPAGNE BERRICHONNE 10500 10 500 5000 16000435 BOISCHAUT DU NORD 10500 10 000. 6000 18 000. -5

45-Loiret 24 600 25 200 + 2 -

063 ORLEANAIS(I) 17900 18 400 10000 34 000 + 3dont 063A Orléanais Ouest 24 000 25 000 17000 34 000 + 4dont 063B Orléanais Est 14 000 14000 10000 25 000 =

067 VAL DE LOIRE 26 000 25 000 15 500 35 000 -4338 GATINAIS PAUVRE 20 000 21 000 13000 33 000 + 5339 GATINAIS RICHE 30 000 31 000 21 000 41 000 + 3340 PUISAYE 13 000 13000 8000 24 000 -

341 BEAUCE DE PATAY (BEAUCE DUNOISE) 30 000 30 000 24 000 37000 =342 BEAUCE RICHE (BEAUCE) 35 000 36 500 26 000 46 000 + 4343 SOLOGNE 17000 17000 10000 24 000 =439 BERRY (SANCERROIS) 8500 8000 6500 13000 -6

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n'36

- 7 2 -

Page 75: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 7- Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en1991(suite) pour les terres agricoles louées

TERRES LABOURABLES (louées)l n ui iw u I

PRAIRIES NATURELLES (louées)IUWIUI |ÿ/

Régions 1991 1991départements

(petites) régions agricolesRappel1990

Domi­nante

mini maxi %91/90

Rappel1990

Domi­nante

mini maxi %91/90

BOURGOGNE

21-Cote-d'Or010 TONNEROIS

10 2009600

10 3009 600 6 400 11 200

+ 1 7 4008 000

7 3008 000 6 400 9 600

-1204 VAL DE SAONE 10 400 9 600 7200 11 200 -8 7 200 7 200 6 000 10 400 _311 PLATEAU LANGROIS MONTAGNE 8800 8 800 5600 11 200 = 8 000 8000 4 800 10 400 _312 VINGEANNE 10 800 10 400 8000 13 200 -4 8 000 8000 6 400 10 400322 LA VALLEE 10 400 9 600 6400 11 200 -8 9 200 8 000 6 400 9 600 -13440 LA PLAINE 15 200 16000 10 400 24 000 + 5 8000 7 200 5 600 9 600 -10441 COTE VITICOLE ET ARRIERE COTE D 5600 5600 4 000 8000 ss 6 400 6 400 4800 8 000442 AUXOIS 5600 5600 - - 4000 8000 — 7600 7600 4800 10400443 MORVAN 4800 4 800 3600 7600 ■= 5 200 5 200 4 000 8000

71-Saône183

et LoireBRIONNAIS

8 70015000

8 500 14000 7700 20 000

-3-7

10 00017400

9 90016 600 10 000 28 000

-2-5184 CLUNYSOIS 9400 8 900 4 700 19 800 -5 11 700 11 100 7000 23 000 -5187 CHAROLLAIS 9 900 9 500 6000 14000 -4 11 500 11 500 7500 24 000202 BRESSE CHALONNAISE 8 500 7 700 3000 23 000 -9 7 200 6 800 3 000 17000 -6429 SOLOGNE BOURBONNAISE 7900 7 700 4300 15 000 -3 8500 8 500 6 000 16 000440 CHALONNAIS 8100 8300 4300 14000 + 3 8 800 9 200 3 500 15000 + 5441 COTE CHALONNAISE 8100 8500 5100 15 300 + 5 8 900 8500 4 000 17 000 -5442 AUTUNOIS 7900 7 800 3 400 13000 -1 8 500 8 700 4 500 18 000 + 2443 MORVAN 6800 6 800 4300 13 000 — 6 700 6 500 4 000 15 000 -3444 MAÇONNAIS 14000 14 500 5100 30 000 + 4 15 300 14000 5 000 30 000 -9446 BRESSE LOUHANNAISE 7400 6 800 3400 15000 -8 6 400 6 000 3000 14000 -6

59-Nord025

NORD PAS DE CALAIS

FLANDRE INTERIEURE23 70025 000

22 80024 500 20 000 29 000

-3-2

20 90023 500

2010023 500 20 000 29 000

-4026 REGION DE LILLE 31 000 30 000 20 000 40 000 -3 28 000 28 000 21 000 35 000 =027 PEVELE 23 500 24 000 20 000 27000 + 2 29 000 27 000 20 000 30 000 -7028 PLAINE DELASCARPE 19500 18 000 16000 25 000 -8 19 500 18 000 15 000 25 000 -8033 HAINAUT 20 500 20 000 17000 22 000 -2 20 500 20 000 16 000 26 000 -2323 THIERACHE 18 500 18 000 12 000 25 000 -3 19 000 18 000 13 000 22 000 -5324 PUIN E DE U LYS 24 800 25 000 20 000 30 000 + 1 25 000 25 000 17 000 35 000325 FUNDRE MARITIME 25 500 25 000 20 000 30 000 -2 24 000 24 000 20 000 26 000326 CAMBRA ISIS 22 000 20 000 18 000 24 000 -9 21 000 19 000 16000 22 000 -9

62-Pas de023

CalaisPAYS AIRE

20 40020 000

20 00020 000 16000 27000

-2 18 70020 500

18 70019 500 15 000 24 000 -5024 COLLINES GUINOISES 20 000 21 000 17000 25 000 + 5 19 500 19500 17 000 24 000029 BOULONNAIS 19000 20 000 17000 25 000 + 5 17000 18000 15000 24 000 + 6030 HAUT PAYS D'ARTOIS 18000 17000 13000 25 000 -6 18 500 18 000 15 000 25 000 -3031 BETHUNOIS 21 000 20 500 17000 25 000 -2 20 000 20 000 17 000 24 000032 TERNOIS 20 000 20 000 17000 25 000 = 20 000 19000 16 000 22 000 -5039 PAYS DE MONTREUIL 18 000 18 000 15 000 22 000 = 15 000 17000 12 000 22 000 + 13040 BAS CHAMPS PICARDS 17000 17000 14 000 22 000 — 17000 17 000 14 000 22 000

324 PUIN E DE U LYS 21 000 21 000 16000 25 000 ss 21 000 21 000 18 000 28 000 „325 WATERINGUES 23 000 22 000 18000 27 000 -4 21 000 21 500 17 000 26 000 + 2326 ARTOIS 23 000 22 000 19000 25 000 -4 22 000 22 000 19 000 25 000

LORRAINE

54-Meurthe et Moselle305 LA HAYE

13 50014000

13 70014000 10000 17000

+ 2 .12 40013000

12 50013000 ; 10 ooo 16 000306 PUTEAU LORRAIN SUD 13000 13 200 8500 16500 + 2 12 500 12 500 8 500 16 000308 PAYS HAUT LORRAIN 14600 15000 11 500 19 500 + 3 13 500 13 800 10000 17 500 ; 2

316 WOEVRE 11 900 12 000 8000 13000 + 1 10000 10000 8 000 13 000

55-Meuse308 PAYS DE MONTMEDY

13 50013500

13 30013 000 8000 16 000

-1-4

13 30011 000

13 50011 000 8 000 15 000

+ 2314 BARROIS 13500 13 500 8000 16 000 — 14000 14000 8 000 19 000315 ARGONNE 14 500 14500 8 500 19 000 s 13 000 14000 9 500 17500 ■ 8316 WOEVRE 13000 12 000 8000 16000 -8 13 500 13500 8 000 17 000

57-Moselle306 PUTEAU LORRAIN SUD

15 20015 500

1510015 400 9500 20 000

-1-1

13 20013 400

1310013 300 9 500 17 500

-1-1

307308

MONTAGNE VOSGIENNE PAYS HAUT LORRAIN

10 000 16 500

10000 16 500

60009500

15000 23 000

=

473 PUTEAU LORRAIN NORD 14 800 14600 8 000 24 000 -1 13 000 12900 8000 23 000 -1

- 7 3 -SCEES

Données chiffrées - Agriculture n'36

Page 76: Le prix en 1991 - Insee · 2014-11-29 · baisse, en francs constants, amorcée depuis 1979, s’amplifie en 1991 (- 4,2 %). L’offre de terres agricoles reste toujours élevée,

Tableau 7 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en199l(suite) pour les terres agricoles louées__________________________________ '_____________________ (francs à fhectare)

TERRES LABOURABLES (louées) PRAIRIES NATURELLES (louées)Régions 1991 1991

départements

(petites) régions agricolesRappel1990

Domi­nante

mini maxi %91/90

Rappel1990

Domi­nante

mini maxi %91/90

88-Vosges305 LA HAYE

14 20011 000

13 50010 700 6 000 15 000

-5-3

13 00011 000

12 70010 700 8 000 17 000

-2-3

306 PLATEAU LORRAIN SUD 14 600 14 000 7 000 16 000 -4 12 500 12 250 8 000 18 000 -2307 MONTAGNE VOSGIENNE 16 800 15 600 8 000 19 000 -7 15 800 15 200 7000 19 000 -4309 VOGE 14 500 13 600 7 500 18 000 -6 12 300 12100 6 000 15 000 -2310 CHATENOIS 13 500 13 000 8 000 17000 -4 12 000 11 600 7000 16 500 -3313 COTES DE MEUSE 12 000 11 600 7 000 14 000 -3 12 000 11 500 7000 15 000 -4314 BARROIS 12 000 11 600 7 000 14 000 -3 12 000 11 500 7 000 14 000 -4

25-D0UbS447

FRANCHE-COMTE

ZONE DES PLAINES ET DES BASSES12 80011 500

12 50011 800 7Ò00 20 000

-2+ 3

13 00012 500

13 70012 500 7000 20 000

+ 6

449 MONTAGNE DU JURA 10 000 11 200 6 000 18 000 + 12450 PLATEAUX MOYENS DU JURA 14 000 13 300 8 000 20 000 , 5̂ 13 900 14 600 7000 20 000 + 5452 PLATEAUX SUPERIEURS DU JURA 12 800 13 900 6 000 20 000 + 9

39-Jura203 VAL D'AMOUR ET FORET DE CHAUX

11 10012 400

11 20013 000 6 000 18 000

+ 1+ 5

8 200 11 400

8 20011 400 4 000 15 000

=

206 FINAGE 15 700 15 800 10 000 26 000 — 13 000 13 000 6 000 20 000207 VIGNOBLE DU JURA 10 000 10 000 5 000 16 000 = 8 000 8 000 4 000 13 000 —209 COMBE D'AIN 9 000 7 500 6 000 13 000 -17 7000 7 000 4 000 11 000 =212 PLATEAU INFERIEUR DU JURA 10 000 9 000 6 000 14 000 -10 9 000 9 000 4 000 13 000 =446 BRESSE 8 000 9 000 5 000 13 000 + 13 7 000 7 000 4 000 12 000 —447 PUINE DOLOISE 12 800 12 800 5 000 17000 = 10 800 10 800 5 000 17000 =449 HAUTJURA 7 000 4 000 8 000 6 000 6 000 4 000 12 000 s451 PETITE MONTAGNE 7 000 7000 5 000 12 000 6 000 6 000 4 000 11 000 =452 DEUXIEME PUTEAU 10 000 10 000 6 000 14 000 = 9 000 9 000 4 000 14 000 =

dont 452a deuxième plateau nord 10 500 7000 15 000 10 000 5 000 15 000dont 452b deuxième plateau sud 7000 4 000 11 000 6 000 4 000 11 000

PAYS DE LA LOIRE

44-Loire-Atlantique104 PAYS DE CHATEAUBRIANT105 PLATEAUX BOISES NANTAIS106 ESTUAIRE DE LA LOIRE 108 PAYS DE RETZ356 BOCAGE ANGEVIN3 6 3 PAYS DE REDON364 PRESQU'ILE GUERANDAISE ET GRAND365 MARAIS BRETON 368 BAS BOCAGE3 7 3 PAYS DE SEVRE ET MAINE

49-Maine et Loire3 4 4 VALLEE DE LA LOIRE

8 4009 000 8 600 70007 000 75008 600

11 000

13 000

10 80012 000

8 0008 000 7 500 6 200 7 0007 5008 500

11 000

12 000

10 20011 500

4 500 4 500 4 0004 0005 000 5 5005 000

6 000

7 000

11 000 10 000 12 00015 000 12 000 10 000 14 000

18 000

16 000

-6-11-13-11

-1

-8

-6-4

10 50010 500

9 90010 000 6 000 14 500

-6-5

345 BEAUGEOIS 10 000 10 000 7000 13 000 ~ 10 000 10 000 6 000 14 500347 SAUMUROIS 12 500 12 000 7 000 16 000 -4 10 500 10 000 7 000 13 500 -5356 BOCAGE ANGEVIN 9 500 9 000 7 000 13 500 -5 10 000 9 500 5 500 11 500 -5373 CHOLETAIS 11 500 10 500 6 500 14 000 -9 11 000 10 000 7 000 12 500 -9

53-Mayenne095 REGION D'EMBOUCHE DE L'ERVE

16 60013 500

15 60012 200 6 500 17000

-6-11

15 50012 500

14 50011 200 5 800 15 500

-7-12

096 REGION DE POLYCULTURE DE UVAL 15 000 15 300 10 000 21 000 + 2 13 500 13 500 9 500 17 000 =356 BOCAGE ANGEVIN 15 500 14 000 8 000 20 000 -11 15 000 13 800 7500 18 500 -9357 ZONE D'ELEVAGE 19 000 18 000 9 000 24 000 -6 17 500 16 300 7 500 22 000 -7

dont 357a zone d’élevage est 13 500 12 400 9 000 18 000 -9 12 500 11 500 7 000 15 500 -9dont 357b zone d’élevage ouest 22 500 22 000 14 000 24 000 -2 20 500 20 000 12 000 22 000 -3

72-Sarthe089 VALLEE DE LA SAFTTHE ET REGION M

13 00012 200

11 9009 900 4 000 16400

-8-19

10 60010 600

9 4 0 09 000 4 000 13 600

-11-15

dont 089a région mancelle 13 800 12 000 8 000 .16 400 -13 11 200 10 000 7 200 12 800 -11dont 089b Sarthe nord 12 700 11 200 6 000 .16 000 -12 12 500 10 000 6 000 13600 -20dont 089c Sarthe sud et est 11 600 8 800 4 000 13 600 -24 9 200 8 000 4 000 12 000 -13

090 BELINOIS 11 800 11 000 7 600 16 400 -7 10 400 10 000 6 600 12 800 -4091 PLATEAU CALAISIEN 11 500 11 400 6 000 14 400 -1 8 700 8 000 4 800 12 000 -8092 CHAMPAGNE MANCELLE 17000 16100 9 200 26 400 -5 13 200 11 600 5 600 15 800 -12093 BOCAGE SABOL1EN 12 000 10 600 6 000 16 000 -12 9 900 8 000 5 400 13 600 -19094 SAOSNOIS 19 000 18 700 12 000 24 200 -2 15 000 14 800 10 200 20 800 -1350 VALLEE DU LOIR 10 000 8 400 4 000 12 000 -16 9 200 8 000 4 000 10 800 -1 3351 PERCHE 12 500 11 600 6 000 18 800 -7 10 000 9 600 4 000 14 400 -4354 BOCAGE DES ALPES MANCELLES 14 000 13 800 7 600 19 800 -1 11 600 9 600 6 000 13 600 -17355 PLAINE D'ALENCON 15 000 14 800 6 400 20 000 -1 11 500 10 400 5 200 13 800 -10

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n*36

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Tableau 7 - Valeur v é n a l* m oyenne des terres labourables at des prairies naturelles en 1991 (suite) pour les terres agricoles louées

(francs à l'hectare)

Réglons

départements

(petites) réglons agricoles

TE RRES LABOURABLES (louées) PRAIRIES NATURELLES (louées)1991 1991

Rappel Domi­ mini maxi % Rappel Domi­ mini maxi %1990 nante 91/9C 1990 nante 91/90

9 500 9 600 + 1 8 200 7 6 0 0 -610 200 1 0 0 0 0 6 0 0 0 1 2 0 0 0 -2

8 400 8 4 0 0 5 000 1 0 5 0 0 = 6 2 0 0 6 2 0 0 3 000 8 ooö _1 2 5 0 0 12 000 6 500 17 000 -4

8 500 8 8 0 0 5 000 13 500 + 4 8 500 7 800 4 000 9 500 " s10 900 11 500 6 000 1 9 5 0 0 + 6 6 000 5 500 2 5 0 0 9 500 -810 000 10 800 6 000 15 500 + 8 8 100 8 200 6 000 12 500 + 11 2 1 0 0 12 000 7 0 0 0 15 800 -1 8 300 8 000 4 000 8 5 0 0 -410 200 9 500 6 000 16 000 -7 10 000 9 300 5 000 13 500 -7

17 400 17 000 -2 5 800 5 700 -226 500 26 000 6 000 60 000 -2 7 800 7 500 3 000 1 0 0 0 0 -41 6 0 0 0 1 5 5 0 0 . 6 000 23 000 -3 -6 000 6 000 3 000 10 00013 000 12 500 5 0 0 0 20 000 -4 5 0 0 0 5 000 3 000 8 0 0 0 _13 000 1 2 5 0 0 5 000 20 000 -4 5 000 5 0 0 0 3 000 8 0 0 0 s15 000 15 000 6 0 0 0 •20 000 5 000 5 000 3 000 9 0 0 0

18 700 18 700 _ 14 600 14 60018 900 18 900 9 0 0 0 30 000 s 15 600 15 600 7 000 1 8 0 0 027 700 27 700 12 000 36 000 S 21 000 21 000 11 000 26 000 _33 600 33 600 14 000 58 000 S 16 900 16 900 11 000 20 000 _55 000 55 000 25 000 58 000 _23 400 23 400 14 000 27 000 _17 300 17 300 8 000 24 000 8 11 600 11 600 6 000 16 00012 300 12 300 5 500 17 000 = 10 200 10 200 4 5 0 0 13 000 =

12 800 11 800 -8 11 800 10 900 -713 200 13 500 7 0 0 0 17 000 + 2 1 0 6 0 0 13 500 7 0 0 0 1 7 0 0 0 + 2712 400 12 700 7 000 1 6 0 0 0 + 2 11 700 11 000 7 0 0 0 16 000 -613 400 1 2 6 0 0 7 000 1 8 0 0 0 -6 12 800 12 200 7 0 0 0 1 8 0 0 0 -511 900 10 700 7 0 0 0 17 000 -10 11 900 10 900 7 000 16 000 -813 500 11 000 7 0 0 0 17 000 -19 12 300 11 000 7 000 1 7 0 0 0 -1111 600 1 0 0 0 0 6 000 14 000 -14 11 200 9 800 6 000 15 000 -1313 600 12 600 8 0 0 0 1 6 0 0 0 -7 12 700 1 2 0 0 0 8 000 1 6 0 0 0 -611 400 11 000 7 000 16 000 -4 11 000 1 0 1 0 0 6 000 1 6 0 0 0 -8

15 600 1 5 1 0 0 -3 10 800 10 600 -29 4 0 0 8 000 6 0 0 0 1 2 0 0 0 -15 7 5 0 0 7 0 0 0 5 000 10 000 -7

18 000 18 000 15 000 23 000 s 1 7 5 0 0 17 500 1 5 0 0 0 22 00021 000 20 000 15 000 26 000 -5 17 000 18 000 15 000 22 000 + 61 8 5 0 0 21 000 15 000 23 000 + 14 13 000 13 000 1 0 0 0 0 15 0001 5 5 0 0 1 5 0 0 0 11 000 20 000 -3 13 000 13 000 10 000 1 5 0 0 017 500 16 000 1 0 0 0 0 20 000 -9 1 2 5 0 0 13 000 11 000 1 6 0 0 0 + 411 500 11 500 8 0 0 0 15 000 = 1 0 5 0 0 10 000 6 0 0 0 12 000 -5

1 7 1 0 0 1 4 1 0 016 700 9 000 22 000 1 4 5 0 0 9 500 150 0 014 900 9 5 0 0 21 000 14 000 10 000 17 00016 900 1 0 0 0 0 23 000 1 5 1 0 0 10 000 17 00021 200 9 5 0 0 25 000 13 800 7 0 0 0 20 00017 000 8 000 20 000 1 3 1 0 0 4 500 20 000

13 100 9 000 14 000

15 400 1 6 1 0 0 + 5 10 500 10 400 -11 4 4 0 0 14 400 8 000 23 800 = 11 500 11 500 5 0 0 0 19 000

16 000 17 6008 000 8 000 4 0 0 0 15 000 _

13 000 20 000 + 10 16 000 1 7 6 0 0 13 000 20 000 + 1020 400 20 400 13 000 29 800 = 20 400 20 400 10 200 29 80030 000 30 000 17 000 51 000 = 21 300 21 300 6 000 30 000 _47 000 47 000 27 200 62 500 s 3 2 300 32 300 1 0 200 42 5001 2 0 0 0 1 2 8 0 0 6 5 0 0 1 9 5 0 0 + 7 9 600 8 8 0 0 4 8 0 0 16 000 -8

6 000 6 0 0 03 000 3 000 2 500 6 0 0 0 =

3 800 9 4 0 0 c 4 3 0 0 4 300 2 6 0 0 7 000 _11 000 11 000 5 1 0 0 21 300 = 7 700 7 700 3 400 14 500 =

28 500 28 500 37 300 37 30026 000 26 000 1 4 0 0 0 42 000 a 39 000 39 000 25 000 63 00026 000 26 000 15 000 42 000 — 39 000 39 000 25 000 63 00025 000 25 000 20 000 39 000 =28 000 28 000 21 000 42 000 —33 000 33 000 1 7 0 0 0 56 000 =

85-Vendéa110 BOCAGE DE CHANTONNAY365 MARAIS BRETON366 ENTRE PLAINE ET BOCAGE368 BAS BOCAGE369 MARAIS POITEVIN DESSECHE370 MARAIS POITEVIN MOUILLE371 PLAINE VENDEENNE 373 HAUT BOCAGE

BRETAGNE

22-Câtes d'Armor358 LITTORAL BRETON NORD359 BRETAGNE CENTRALE360 LANDES DES MONTS D ARREE ET DU361 PENEPLAINE BRETONNE NORD362 REGION DU SUD OUEST

35-IIIe e t V ilaine097 REGION CENTRALE357 REGION DE FOUGERES358 REGION DE SAINT MALO

dont 358a terres k primeursdont 358b autres terres labourable*

359 BRETAGNE CENTRALE363 PAYSDE REDON

POITOU-CHARENTES

79-Deux-Sôvres109 PLATEAU MELLOIS349 PLAINE DETHOUARS366 ENTRE PLAINE ET GATINE367 PLAINE DE LA MOTHE LEZAY368 GATINE370 MARAIS POITEVIN MOUILLE371 PLAINE DE NIORT BRIOUX ‘373 BOCAGE

86-Vlenne182 CONFINS GRANITIQUES DU LIMOUSIN347 SAUMUROIS348 PLAINE DE LOUDUN RICHEÜEU ET C349 PLAINE DETHOUARS MONCONTOUR368 GATINE372 TERRES ROUGES A CHATAIGNIERS438 REGION DES BRANDES

AQUITAINE

24-Dordogne158 RIBERACOIS 401 BERGERACOIS403 PERIGORD BLANC404 PERIGORD NOIR405 DOUBLE PERIGOURDINE406 LANDAIS 432 NONTRONNAIS

RHONE-ALPES

01-Ain195

dont 195a 198 201215216 446

dont 446a 449 451

VALLEE DE LA SAONE prairies inondable«DOMBESCOTEAUX EN BORDURE DES DOMBES ZONE FORESTIERE DU PAYS DE G EX ZONE D'ELEVAGE DU PAYS DE GEX BRESSEprairies inondables bords de saôneHAUT BUGEYBUGEY

PROVENCE-ÂLPE-C.D’AZUR

13-Bouches du Rhône244 CAMARGUE 246 CRAU466 BASSE VALLEE DE LA DURANCE467 COMTAT468 COTEAUX DE PROVENCE

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Données chiffrées - Agriculture n‘36

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III - PRIX DES TERRES AGRICOLESDES DOM

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RÉSULTATS DES DÉPARTEMENTS D'OUTRE-MER

Depuis 1983, les trois départements d'Outre-Mer : la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion, réalisent chaque année l'enquête sur la valeur vénale des terres agricoles. Malgré le caractère nécessairement approximatif d'une information statistique sur la valeur des terres, le but de cette enquête consiste avant tout à approcher au mieux la valeur vénale des terres agricoles, qui est définie comme le prix de marché effectivement pratiqué dans le département au cours de l'année civile considérée. Les tableaux qui suivent, présentent l'ensemble des résultats de l'année 1991.

Rappelons que les statisticiens agricoles des départements d'Outre-Mer effectuent cette enquête selon une méthodologie quasi- identique à celle adoptée pour la Métropole. Toutefois, compte tenu des spécificités de chacun de ces départements, la manière d'aborder le sujet demeure cependant différente d'un département à l'autre. C'est la raison pour laquelle les caractéristiques méthodologiques retenues dans chaque DOM sont rappelées ci-dessous afin de permettre aux lecteurs de mieux situer la valeur encore indicative des informations statistiques ainsi obtenues dont l'interprétation et l'utilisation doivent être faites avec beaucoup de précaution.

1 - Guadeloupe

- Source utilisée : données de la SAFER.

- Élimination des valeurs aberrantes suivantes :. parcelles de moins de 0,50 hectare,. valeurs supérieures à 100 000 F/ha,. terrains bâtis.

- Régions agricoles retenues : regroupement des petites zones du recensement général de l'agriculture 81 (cf. carte)

- Nomenclature des sols :. Terres à banane,. Terres à canne,. Prairies,. Cultures spécialisées (essentiellement des cultures vivrières et maraîchères ou "CVM").

2 - Martinique

- Source principale : données de la SAFER.Les notifications de vente faites à la SAFER sont jugées fiables, car elles subissent toutes une vérification terrain faite par le bureau fonder de la SAFER.

- Élimination des valeurs aberrantes suivantes :. parcelles de moins de 0,50 hectare,. valeurs inférieures à 10 000 F/ha,. valeurs supérieures à 100 000 F/ha,. parcelles situées dans les zones à vocation non agricole.

- Régions agricoles retenues : zonage propre à l'enquête (cf. carte)

- Nomenclature des sols :. terres irrigables (mécanisables, irriguées ou facilement irrigables). terres non irrigables (mécanisables en cultures sèches). terres non mécanisables.

3 - Réunion

- Source principale : données des services de l'Enregistrement et des Domaines.Les résultats n'ont pas été soumis cette année à l'avis de la Commission d'Aménagement Foncier.

- Élimination des valeurs aberrantes suivantes :. parcelles de moins de 1 hectare » ■.valeurs supérieures à 100 000 F/ha ". terrains bâtis.

- Régions agricoles retenues : zonage propre à l'enquête (cf. carte).

- Nomenclature des sols :. terres à canne. terres à géranium . terres à maraîchage . prairies . autres terres.

- 7 7 -SCEES

Données chiffrées - Agriculture n° 36

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Tableau 8 - Valeur vénale des terres dans les DOM (Francs à l'hectare)

Rappel1990

Valeur 1991 %selon les régions Dominante Minima Maxima 91/90

GUADELOUPE

• Terres & banane : 35 500 37 800 18 000 80 000 + 6,5- Sud Basse-Terre et Côte sous le vent 34 000 35 400 24 500 80 000 + 4,1- Nord Basse-Terre et Côte au vent 36100 38 900 18 000 54 000 + 7,8- Grande Terre III III III n r III- Marie-Galante III III . . . ///. .... hi III

• Terre* à canne : 20 800 22 300 16 500 60 000 * 7,2- Sud Basse-Terre et Côte sous le vent III III III III III- Nord Basse-Terre et Côte au vent 32 000 34 300 20 000 60 000 + 7,2- Grande Terre 18 000 19 300 17 000 60 000 + 7,2- Marie Galante 17500 19 100 16 500 50 000 + 9,1

• Prairies : 29 800 30 300 15 500 60 000 + 1,7- Sud Basse-Terre et Côte sous le vent 25100 26 400 15 800 45 000 + 5,2- Nord Basse-Terre et Côte au vent 23 000 25 000 16 000 52 000 + 8,7- Grande Terre 34 000 34 000 16 000 60 000 =- Marie-Galante 17000 18 100 15 500 50 000 + 6,5

• Cultures spécialisées (vergers, CVM,+ 8,3fleurs, e tc ...) : 32 500 35 200 16 500 80 000

- Sud Basse-Terre et Côte sous le vent 38 000 38 000 20 000 80 000 =- Nord Basse-Terre et Côte au vent 36 000 39 600 20 000 45 000 +10,0- Grande Terre 31 000 34 500 20 000 75 000 +11,3- Marie-Galante 17 000 18 400 16 500 18 400 + 8,2

MARTINIQUE

• Terres irrigables : 34 500 40 500 30 000 100 000 +17,4- Nord-Caraïbe III 30000 30 000 56 000 III- Nord-Atlantique 35 000 42 400 30 000 42 400 +21,1- Centre 30 000 36 000 30 000 100 000 +20,0- Sud-Est 35 000 40 000 30 000 80 000 + 14,3- Sud-Ouest III III III III III

• Terres non irrigables : 29 500 33 600 13 500 72 700 +13,9- Nord-Caraïbe 39 000 35 000 13 500 65 000 - 10,0- Nord-Atlantique 27500 30 000 30 000 35 000 + 9,1-Centre 30 000 40 000 25 000 51 000 +33,3- Sud-Est 29 000 30 000 16 000 72 700 + 3,4- Sud-Ouest 30 000 30 000 30 000 30 000 =

• Terres non mécanisables : 29 400 32700 6 300 125 200 +11,2- Nord-Caraïbe 25 000 : 33 000 6 300 - 75 300 , +32,0- Nord-Atlantique 30 000 30 000 12000 121000 =-Centre 30000 30 000 10 700 125 200 =- Sud-Est 30 000 39 000 7300 100 000 +30,0- Sud-Ouest 30 000 30000 29 600 100 000 =

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 36 - 7 8 -

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Tableau 8 (suite et fin)- Valeur vénale des terres dans les DOM (Francs à l'hectare)

Valeur 1991Catégorie des terres Rappel %

selon les régions 1990 Dominante Minima ~ Maxima 91/90

RÉUNION• Terres à canne : 35 200 33100 3 000 90 000 - 6,0

- Littoral Ouest 33 000 30 000 3000 63 000 - 9,1- Bras de Cilaos 33 000 39 000 15 000 63 000 + 18,2- Bras de la Plaine 50 000 45 000 19 000 72 000 - 10,0- Hauts du Sud-Ouest 28 000 26 000 8000 58 000 - 7,1- Pentes du Tampon St-Joseph 50 000 45 000 3000 90 000 - 10,0- L'Est 25 000 25 000 3000 68 000 =-Le Nord 38000 35 000 10000 58000 - 7,9- Massif de la Montagne 28000 -28-000 17000 . .37000 =- Hauts de l'Ouest 10 000 15 000 3000 50000 + 50,0- Les Plaines 18 000 18000 3 000 40 000 =- Cirque de Salazie 8000 8000 3000 17000 =- Cirque de Cilaos III III III III III- Cirque de Mafate III III III III III- Les Brûlés 15 000 12 000 3 000 37 000 - 20,0

• Terres à géranium : 14 300 14 000 3 000 46 000 - 2,1- Hauts du Sud-Ouest 12000 13000 7000 17 700 + 8,3- Pentes du Tampon St-Joseph 28 000 27 000 3000 27 000 - 3,6-Hauts de l'Ouest 8 000 8 000 3 000 46 000 =

• Terres à maraîchage : 20 700 20 700 5 000 68 300 _

- Hauts du Sud-Ouest 10100 10100 10100 68 300- Pentes du Tampon St-Joseph 25 000 25 000 8 000 61 000 =- Le Nord 37300 37 300 12900 41 200 —- Massif de la Montagne 26 900 26 900 17900 59 200 =- Cirque de Salazie 10 100 10 100 9 800 12 000 =- Cirque de Cilaos 5 000 5 000 5000 17000 =

• Prairies : 10 400 10 500 3 000 80 000 + 1,0- Hauts du Sud-Ouest 17 500 17500 14 700 36 600- Pentes du Tampon St-Joseph 23 000 24 000 5 000 80 000 + 4,3- Hauts de l'Ouest 7 500 7500 3 000 22 000 -- Les Plaines 9 000 9 000 3000 37 000- Cirque de Salazie 9600 9 600 7500 28 900 =

• Autres terres : 28 700 29100 3 000 90 000 + 1j4

SCEES- 79 - Données chiffrées - Agriculture n° 36

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Ma r t in iq u e

MacoubaG rand /R iv ière^

ise-Pointe

Sud Ouest

Échelle : 1/500 000

RÉUNION

SAINT-DENIS

Légende :

Sainte-Marie

iote-Suzanne

in t-André

SA IN T-B EN O IT

ainte-Rose

Code Nom de la petite région agricole

1 Le littoral ouest2 Le Bras de Cilaos3 Le Bras de la Plaine4 Les hauts du sud-ouest5 Pentes du Tam pon-St Joseph6 L'est7 Le nord8 Le massif de la Montagne9 Les hauts de l’ouest

10 Les Plaines11 Le Cirque de Salazte12 Le Cirque de Cilaos13 Le Cirque de Mafate14 Les Brûlés

lim ite de com m une■*■ + +■ lim ite de p e tite région agricole

Saint-Joseph

Échelle : 1: 500 000

SCEESDonnées chiffrées - Agriculture n° 36 -8 0 -

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m in istè re de [’ agriculture et de ia forêt

D ir e c t io n d e s A f f a ir e s F in a n c iè r e s e t E c o n o m iq u e s 6 5 f r a n C SS e r v ic e C en tr a l d e s E n q u e t e s e t E t u d e s S ta t is t iq u e s