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SEMINAIRE SUR UN NOUVEAU PARTENARIAT POUR LE RENFORCEMENTDES STATISTIQUES AGRICOLES ET RURALES EN AFRIQUE DANS LECONTEXTE DE LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE ET LA SECURITE
ALIMENTAIRE
Paris, 16-17 septembre 2002
LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DUSECTEUR AGRICOLE ET RURAL, LES INDICATEURS ET
LES BESOINS EN DONNEES SUR LE SECTEUR RURAL
CAS DU MALI
Présenté par Mahady Mamadou FOFANA, Chef Division Statistique et Documentation,Cellule de Planification et de Statistique, Ministère du Développement Rural et del’Environnement
Août 2002
1
LISTE DES ABREVIATIONS
CPS : Cellule de Planification et de StatistiqueCSCOM : Centre de Santé CommunautaireCSLP : Cadre Stratégique de Lutte contre la PauvretéDNB : Direction Nationale du BudgetDNP : Direction Nationale de la PlanificationDNSI : Direction Nationale de la Statistique et de l’InformatiqueEDS : Enquête Démographique et de SantéEMEP : Enquête Malienne d’Evaluation de la PauvretéENP : Etude Nationale Prospective Mali 2025IEC : Information – Education - CommunicationODHD : Observatoire du Développement Humain DurableONG : Organisation Non GouvernementaleOSC : Organisations de la société civilePPTE : Pays Pauvres Très EndettésPRECAGED : Programme cadre de renforcement des capacités nationales pour une gestion
stratégique du développementPRODEC : Programme Décennal de Développement de l’EducationPRODEJ : Programme pour le Développement de la JusticePRODESS : Programme de Développement de la Santé et de l’Action SocialeSNLP : Stratégie Nationale de Lutte contre la Pauvreté
2
SOMMAIREPage
Contexte 3
Concepts et état de pauvreté au Mali 4
Processus d’élaboration du CSLP 5
Vision stratégique et bases du CLSP 5
La démarche participative du CLSP 7
Le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté Final (CSLP Final) 8
La place du secteur agricole et rural 11
Les indicateurs et besoins en données 12
Annexes
Matrice des actions 13
Liste des indicateurs 23
3
I- CONTEXTE
Le Gouvernement du Mali a clairement affiché depuis 1997 sa ferme volonté de faire de lalutte contre la pauvreté sa première priorité de développement. Cette volonté s’est traduite parl’élaboration en juillet 1998 d’une Stratégie Nationale de Lutte contre la Pauvreté (SNLP)largement partagée par la communauté internationale lors de la table ronde de Genève deseptembre 1998.
Cette stratégie, couvrant la période 1998-2002, a comme objectif principal d’assurer à tous lesmaliens en général et aux plus démunis en particulier, des conditions de vie décentenotamment la satisfaction des besoins fondamentaux tels que l’accès à une alimentation saineet suffisante, à l’eau potable, aux soins de santé, à l’éducation et à un habitat décent.
La nécessité de placer la SNLP dans un cadre global de développement à moyen termes’appuyant sur une perspective de long terme et le constat partagé de l’inexistence d’undocument consensuel de référence fixant les orientations du développement en vue d’assurerune plus grande lisibilité aux politiques et stratégies, a fait naître le besoin d’un cadrestratégique de développement à moyen terme pour l’économie malienne.
Ce besoin a été exprimé à deux occasions :
- l’atelier sur le renouveau de la planification tenu en janvier 1996- l’atelier sur les réformes institutionnelles pour une meilleure coordination de l’aide au
Mali tenu en novembre 1999.
Il faut souligner par ailleurs, la décision du Conseil d’administration conjoint FMI BM deseptembre 1999 d’engager explicitement ces deux institutions dans la lutte contre la pauvretépar l’élaboration d’un CSLP selon un processus large, une des conditionnalités d’accès auxressources PPTE.
C’est ainsi que le Gouvernement du Mali a décidé de faire du CLSP le cadre unique deréférence de ses politiques et stratégies, donc le principal document de négociation avec lespartenaires techniques et financiers.
II- CONCEPTS ET ETAT DE LA PAUVRETE AU MALI
Définition de la pauvretéLa pauvreté est un phénomène multidimensionnel pour lequel il n’y a pas de consensus surune définition ou un concept unique. Les mesures du phénomène dépendent fortement duconcept adopté. Les études antérieures réalisées au Mali sur le sujet ont révélé qu’il existe troisformes de pauvreté. Il s’agit de :
1. ���������� ��� � ���� ��� ��� ��� qui se traduit par une situation de manque dans lesdomaines relatifs à l’alimentation, l’éducation, la santé, le logement etc..,
2. ��� ������� � ������ �� ��� ������ qui exprime une insuffisance de ressourcesengendrant une consommation insuffisante ;
3. �������������� ������ caractérisée par le manque de capital (accès à la terre, auxéquipements, au crédit, à l’emploi, etc.)
Le diagnostic de la pauvreté qui suit traite uniquement de la pauvreté des conditions de vie.Les données sur les revenus issues de l’enquête malienne d’évaluation de la pauvreté (EMEP)
4
qui s’est déroulée de janvier 2001 à janvier 2002, ne seront disponibles qu’en fin 2002 ; lesautres formes de pauvreté feront alors l’objet d’analyses approfondies et une actualisation duCSLP s’en suivra.
Mesures et profil de pauvreté
Les mesures de la pauvreté des conditions de vie ont été faites sur la base d’un indice depauvreté Is calculé pour chaque localité en admettant que la pauvreté peut être appréciée àtravers l’offre de services sociaux de base (santé, éducation, eau potable, etc.) auxcommunautés. Cet indice varie de 0 point pour la localité la plus pauvre à 20 points pour lalocalité la moins pauvre.
Le tableau ci-dessous présente l’incidence et la profondeur de la pauvreté par région,déterminées en fixant respectivement le seuil de pauvreté et de l’extrême pauvreté à dix (10) etcinq (5) points pour l’Is.
Tableau 1 : Incidence et profondeur de la pauvreté par région en 1998
Incidence de la pauvreté (%)REGIONS/MILIEU Très pauvre Pauvre Total
Profondeur de lapauvreté (%)
Mali 21,0 42,8 63,8 42,3Urbain 1,6 28,5 30,1 22,3Rural 27,9 48,0 75,9 45,8Kayes 24,7 37,7 62,4 43,9Koulikoro 18,5 41,0 59,5 42,0Sikasso 13,9 51,9 65,8 37,2Ségou 25,9 42,3 68,2 45,2Mopti 38,1 38,1 76,2 53,1Tombouctou 26,4 50,4 76,8 47,4Gao 11,1 67,6 78,7 36,7Kidal 3,6 89,2 92,8 32,7District de Bamako 0,2 28,4 28,6 14,8
Source : EMEP (Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique)
La pauvreté touche aujourd’hui près de deux tiers (63,8 %) de la population totale. Près d’untiers de cette population vit dans l’extrême pauvreté. La profondeur de la pauvreté qui mesureles efforts d’investissement à faire pour que les localités pauvres obtiennent un Is égal au seuilde pauvreté de 10 points est évaluée à 42,3%.
L’ampleur de la pauvreté varie selon le milieu de résidence (urbain, rural). En effet, 88 % de lapopulation pauvre est implantée en milieu rural avec une incidence de 75,9 % contre 30,1 %en milieu urbain. Par ailleurs, il faut deux fois plus d’efforts d’investissement dans les secteurssociaux en milieu rural (45,8 % de profondeur) pour amener les localités pauvres au seuil depauvreté qu’en milieu urbain où la profondeur de la pauvreté s’établit à 22,3 %. Les pauvrestravaillent en grande majorité dans le secteur primaire où ils représentent près de 90 % desemplois.
Il convient toutefois de souligner que la pauvreté des localités ne s’explique pas toujours parl’inexistence des infrastructures socioéconomiques essentielles dans un environnementimmédiat. En effet, un nombre non négligeable d’infrastructures socioéconomiques existentmais ne sont pas fonctionnelles.
5
III- PROCESSUS D’ELABORATION DU CSLP
3-1 Vision stratégique et bases du CLSP
Le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté s’appuie sur les orientations stratégiques dela vision à long terme de l’évolution de la société malienne sur une génération contenue dansl’Etude Prospective Mali 2025 et les axes stratégiques de la Stratégie Nationale de Luttecontre la Pauvreté adoptée par le gouvernement du Mali en 1998 ; ces orientations et axesstratégiques avaient déjà été repris comme principaux objectifs de développement dans leCSLP Intérimaire (CSLP-I) élaboré en 2000. Par ailleurs, le Mali ayant souscrit à la réalisationdes Objectifs Internationaux de Développement adoptés par la communauté internationale aucours des années 90 et à ceux identifiés dans le Nouveau Partenariat pour le Développementde l’Afrique (NEPAD) lancé officiellement le 23 octobre 2001, le CSLP intègre ces objectifsen les adaptant au contexte national. Ainsi, le Gouvernement du Mali s’engage d’une part vis-à-vis des populations les plus pauvres et les plus vulnérables du pays et d’autre part vis-à-visde la communauté internationale.
3-1-1 La vision Mali 2025
La Vision Mali 2025 exprime le devenir souhaité des maliens et les évolutions économiques etsociales nécessaires pour ce faire : « Conjuguer sagesse, authenticité et dynamisme pour fairedu Mali, une nation prospère, performante et moderne dont le Peuple aura su se saisirrésolument de son propre devenir pour demeurer un peuple Uni dans sa riche diversité, tournévers un But commun et ayant une Foi indéfectible en son avenir », telle est la Vision de lasociété malienne à l’horizon 2025 (cf. rapport Etude Nationale prospective Mali 2025).
Cette Vision est l’émanation de la structure du « système Mali » dégagée par l’analysestructurelle et qui révèle les éléments caractéristiques du système :
� la culture constitue le nœud d’articulation et de cohérence du système sur lequel l’actiondoit prendre appui ;
� les principaux déterminants sont de nature politico-institutionnelle ;
� la plupart des politiques sectorielles et socio-économiques requièrent beaucoup de pré-requis du système relevant des principaux déterminants.
La Vision du Mali en 2025 est volontariste. «Elle invite à une attitude pro-active qui consiste àne pas subir les évènements, mais plutôt à agir pour provoquer les changements souhaités ».Elle est formulée autour des axes suivants :
� «Une nation unie sur un socle culturel diversifié et réhabilité »
� «Une organisation politique et institutionnelle garante du développement et de la paixsociale»
� « Une économie forte, diversifiée et ouverte »
� «Des infrastructures et un cadre environnemental amélioré »
� « Un progrès social certain »
Les ambitions et déterminants nécessaires pour réaliser le devenir souhaité
Pour que cette vision ait des chances de se réaliser, il faut agir de façon volontariste pour faireévoluer la société et l’économie du Mali dans le sens souhaité. L’analyse structurelle de lasociété malienne et de l’économie (faite dans le cadre de l’étude « Prospective Mali 2025 ») apermis d’identifier les déterminants et les instruments en faveur de la réalisation des ambitionssociales et économiques.
6
Les ambitions sociales et économiques incluent : une population efficacement au travail, desressources humaines performantes avec des possibilités d’emploi, l’expansion de la productionagricole et une croissance économique forte et durable.
Les déterminants sont focalisés sur la consolidation et un renforcement de la bonnegouvernance à travers :
� la redéfinition du rôle de l’Etat ;
� la modernisation de l’administration ;
� le renforcement de la capacité de gestion de l’économie (Etat, collectivités, secteurprivé) ;
� la réussite de la décentralisation ;
� le renforcement de la capacité du Mali à mieux gérer les déterminants extérieurs(institutions internationales, aides, marchés internationaux, effets de la globalisation del’économie) pour que ceux-ci contribuent à la réalisation des ambitions et non à lescontrarier ;
� la capacité de négociation de l’Etat, l’aptitude des médias nationaux à informerobjectivement et amplement les citoyens.
Les défis majeurs à relever sont : la réalisation d’investissements importants, une politiquecohérente d’urbanisation et d’urbanisme et le développement des moyens de communication etdes échanges entre les groupes sociaux.
Les enjeux sociaux majeurs sont identifiés comme : le relèvement du niveau d’éducation dela population et l’amélioration de l’état de santé.
L’opérationnalisation de cette étude prospective se fera à travers les versions successives duCSLP conçu comme cadre de planification à moyen terme.
3-1-2 La Stratégie Nationale de Lutte contre la Pauvreté
La Stratégie Nationale de Lutte contre la pauvreté, élaborée selon une approche participativeest bâtie autour de huit axes stratégiques assortis d’un programme d’actions prioritaires sur lapériode 1998-2002.
Les axes stratégiques sont les suivants :
� Améliorer l’environnement économique, politique, juridique, social et culturel en faveurdes pauvres ;
� Promouvoir des activités génératrices de revenu et l’auto emploi en faveur des pauvres ;
� Améliorer l’accès des pauvres aux services financiers et aux autres facteurs deproduction ;
� Promouvoir le développement et améliorer les performances des filières agroalimentairesdans lesquelles sont concentrés les pauvres ;
� Améliorer l’accès des pauvres à l’éducation et à la formation ;
� Promouvoir l’accès des pauvres à la santé de base, à la nutrition, à l’eau potable et àl’assainissement ;
� Améliorer les conditions d’habitat des pauvres ;
� Assurer une coordination efficace de la stratégie.
Ces axes sont repris dans le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté Intérimaire.
7
3-2 La démarche participative du CLSP
La démarche participative a été pratiquée tout au long de la préparation du CSLP, et cela dedifférentes façons:
- en établissant un large dispositif de dialogue et d’échange au niveau du pilotage, commedu travail technique ;
- en faisant participer un large éventail d’acteurs et de parties intéressées au niveau del’administration publique, des partenaires sociaux, de la société civile, des partenairesau développement, etc ;
- en organisant la participation des collectivités décentralisées ;
- en menant des enquêtes de perception auprès des populations pauvres ;
- en organisant des séminaires, ateliers, vidéoconférences, etc., aux différentes étapes duprocessus ou sur des thèmes particuliers, avec tout ou partie des partenaires concernés.
La démarche participative du CSLP a véritablement commencé le 1er février 2001 avecl’organisation de l’atelier national sur le processus participatif du CSLP. Cet atelier qui aregroupé une centaine de participants représentant les départements ministériels et leursprincipaux services techniques, la société civile dans sa composition la plus large, etl’ensemble des partenaires au développement, a permis d’aboutir aux mécanismesinstitutionnels régissant le processus participatif. Un décret du Premier ministre a permis deformaliser ce dispositif qui comprend :
1) Un Comité d’Orientation présidé par le Premier ministre et comprenant 9 ministres et7 composantes de la société civile (organisations patronales, syndicat, organisationagricole, collectifs d’ONG).
2) Une Commission Mixte Mali-Partenaires au développement présidée par le Ministrede l’Economie et des Finances. Cette commission constitue le cadre de dialogue entre legouvernement et l’ensemble des partenaires au développement dans le contexte de laréforme de l’aide au Mali.
3) Un Comité Technique organisé en 11 groupes de travail, chaque groupe étant présidépar un département ministériel et composé de représentants de l’administration, de lasociété civile et des partenaires au développement. Il est représenté au niveau régionalpar les comités régionaux CSLP présidés par les Hauts Commissaires.Ces groupes sont : (i) cadrage macro-économique, croissance et compétitivité ; (ii)gouvernance, institutions et démocratie ; (iii) activités génératrices de revenus,solidarité et sécurité sociale ; (iv) infrastructures de base pour le développement ; (v)développement rural et ressources naturelles ; (vi) éducation et alphabétisation ; (vii)santé et population ; (viii) environnement et cadre de vie ; (ix) emploi et formation ; (x)culture, religion, paix et sécurité ; et, (xi) analyse et suivi de la pauvreté et du genre
4) Un Comité de Pilotage composé des présidents des groupes thématiques, desreprésentants de la société civile et des partenaires au développement. Il s’est réuni enmoyenne tous les deux mois.
5) Un Secrétariat Technique représenté par la Direction Nationale de la Planification,chargé de la mise en œuvre.
6) Une Cellule technique de coordination du CSLP a été mise en place par le Ministre del’Economie et des Finances pour coordonner le fonctionnement de ce dispositif.
8
Deux volets importants de ce processus de participation méritent d’être plus particulièrementsoulignés. Il s’agit :
- des consultations régionales qui se sont déroulées dans chacune des huit régions et dudistrict de Bamako du 20 décembre 2001 au 5 mars 2002 et qui ont permis d’aboutir à quatrerésultats fondamentaux :
� l’adhésion totale des acteurs régionaux et locaux au processus CSLP ;
� une meilleure identification des contraintes et atouts majeurs des régions ;
� la prise en compte de certaines spécificités régionales dans les projets et programmes ;
� la mise en place de comités régionaux et locaux chargés de la conduite du processusCSLP : ces comités sont présidés, au niveau régional par le Haut Commissaire, au niveaucercle par le préfet et au niveau Commune par le Maire. Ces comités permanents sontcomposés des services techniques, des représentants des collectivités décentralisées, desélus locaux, de la société civile, du secteur privé et des partenaires au développement. Lesecrétariat de chaque comité est assuré par les services du plan et de la statistique.
- de la constitution de 11 groupes thématiques de réflexion et de travail sous la direction duComité Technique National et qui a représenté un élément central dans l’élaboration duCSLP. Le Comité Technique National réunit en son sein des membres de l’administration, dela société civile et des partenaires au développement. Ainsi chaque partie prenante audéveloppement a pu s’associer au travail d’élaboration de la stratégie nationale au sein d’un(et plus souvent plusieurs) groupes thématiques.
Cette démarche a permis entre autres de mieux comprendre la perception de la pauvreté par lasociété civile, d’en saisir les principales causes et de faire des propositions d’axes de lutte.
Néanmoins, deux constats sont à faire : d’une part, au-delà de la consultation de la sociétécivile sur de grands sujets ou programmes, la participation et la concertation ne sont pasencore largement établies en tant que pratique constante et mode de gestion des affairespubliques ; d’autre part, le processus participatif qui a été initié dans le cadre du CSLP n’a pasété suffisamment ciblé pour avoir un dialogue soutenu avec les parties pauvres de lapopulation, faute d’une organisation suffisante de cette catégorie sociale. Un effort importantdoit être fait à l’avenir pour une amélioration significative de ce processus.
3-3 Le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté Final
3-3-1 : Objectifs, stratégies et actions prioritaires
Le CSLP final, adopté en mai 2002, poursuit et consolide les orientations et objectifs du CSLPintérimaire adopté par le Gouvernement du Mali en juillet 2000. La vision Mali 2025 se traduitpar l’objectif prioritaire général de réduire la pauvreté pour parvenir à une incidence de 47,5% en 2006, soit une diminution d’un tiers de l’incidence de la pauvreté actuelle (63.8%) par lamise en œuvre de l’ensemble des politiques sur les quatre prochaines années.
Cet objectif général s’appuie sur une stratégie globale et cohérente dont les dimensionsessentielles sont :
� Une croissance forte et durable créatrice de richesse mieux repartie au profit des pauvres.
� Des politiques de développement économique et humain davantage orientées vers lesattentes des pauvres en termes de satisfaction des besoins d’emploi et de revenu etd’accès aux services sociaux de base.
9
� La consolidation d’une gouvernance démocratique, soucieuse de la participation despopulations et de la société civile à tous les niveaux, et orientée vers le renforcement del’état de droit et de la qualité des services rendus par les pouvoirs publics.
� La promotion de programmes d’action spécifiques visant l’amélioration volontaire desoccasions d’emploi et/ou de revenu des plus pauvres, ou leur protection face aux risquessociaux.
La stratégie globale ne peut se concevoir sans un cadre macro-économique favorable etstimulateur de croissance qui représente une condition préalable essentielle, mais nonsuffisante, pour permettre l’atteinte de l’objectif fixé.
De plus, des stratégies spécifiques ciblées sur la réduction de la pauvreté devront être mises enœuvre afin de garantir la prise de participation de tous, et plus particulièrement des couchesdéfavorisées de la population malienne, au processus de croissance et à la jouissance des fruitsde cette croissance.
C’est dans cette optique que le cadrage macro-économique représente l’axe stratégiquepréalable à toute stratégie de réduction de la pauvreté au Mali car il est essentiel à la réussitede la mise en œuvre des trois grands axes stratégiques prioritaires identifiés commemoteurs d’une croissance ‘ciblée sur les pauvres’.
Ces trois grands axes prioritaires d’intervention qui seront favorisés dans le contexte du CSLPportent sur les domaines :
- du développement institutionnel et l’amélioration de la gouvernance et de laparticipation (Axe 1),
- du développement des ressources humaines et de l’accès aux services sociaux de base(Axe 2),
- du développement des infrastructures de base et des secteurs productifs (Axe 3).
Les objectifs et stratégies spécifiques et les actions prioritaires correspondant à chacun desaxes d’intervention prioritaires et à l’axe préalable de gestion macro-économique sont donnésen annexe 1
10
3-3-2 Coût du CLSP final
La stratégie de mise en œuvre du CSLP repose sur un accroissement important desfinancements intérieurs à travers une plus grande mobilisation des ressources intérieures. Surla période 2002/2005, le financement intérieur s'élèvera à 1664 milliards de FCFA tandis queles financements extérieurs attendus des partenaires au développement sont estimés à 1043,6milliards de FCFA dont 793,1 milliards de financements programmés et 250,5 milliards definancement additionnel. Au total, le CSLP coûtera 2811,2 milliards de FCFA (si l’on inclutles ressources PPTE de 103, 6 milliards de FCFA).
Tableau des financements extérieur et intérieur du CSLP
Source de financement enmilliards de FCFA 2002 2003 2004 2005 2002/2005 %
Coût total du programme dont 610,9 679,0 730,8 790,9 2811,2 100
-Financement intérieur 355,2 390,9 434,8 483,1 1664 59,2
-Financement extérieur programmé 178,4 200,5 204,9 209,3 793,1 28,2
-Ressources PPTE 31,8 23,0 24,3 24,5 103,6 3,7
-Besoins de financement 2002/2005 45,1 64,6 66,8 74,0 250,5 8,9
11
IV LA PLACE DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL
S’il est possible de faire une estimation de la part de la composante « développement rural etressources naturelles » de l’axe prioritaire « développement des infrastructures de base etsecteurs productifs » selon la nomenclature du CSLP, il est difficile de faire une évaluationexhaustive du secteur rural dans la mesure où plusieurs actions concernent à la fois, et defaçon non différenciée, les milieux rural et urbain : éducation, santé, diversification desrevenus, infrastructures de base, etc..
Cependant, la répartition des ressources entre les axes prioritaires pour la période 2002-2004se présente comme suit :
Axe prioritaire Composante Part en % Montant sur lapériode 2002-2004en milliards deFCFA
Développer les ressourceshumaines et améliorer l’accèsaux services sociaux de base
Education et alphabétisation 12,3 248,5
Santé et population 16,4 331,3
Emploi et formation professionnelle 0,3 6,1
Environnement et cadre de vie 9,9 200,0
Activités génératrices de revenus,solidarité et action sociale
11,8 238,4
S/total 50,8 1024,3
Développer les infrastructuresde base et secteurs productifs
Développement rural et ressourcesnaturelles
15,8 319,2
Infrastructures de base pour ledéveloppement
31,2 630,3
Sous/total 47,0 949,5
Assurer le développementinstitutionnel, la gouvernance etla participation
Gouvernance et institutions 1,8 36,4
Culture, religion, paix, sécurité 0,3 6,1
Mise en œuvre du CSLP et suivi-évaluation de la pauvreté
0,2 4,0
S/total 2,3 46,5
Total 100,0 2020,3
12
V- INDICATEURS ET BESOINS EN DONNEES
Le suivi et l’évaluation du CSLP se feront sur la base d’indicateurs de performance distinguantclairement trois niveaux : a) activités, b) résultats et c) impact. Il s’agira de construire unebatterie d’indicateurs adaptés et pertinents permettant de : i) suivre les progrès accomplis dansla mise en œuvre des programmes d’actions et les processus de gestion des ressources ; ii)mesurer les résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés ; et, (iii) mesurer l’impact despolitiques sur l’objectif global de croissance et de réduction de la pauvreté.
Les indicateurs d’activités (input) sont intimement liés aux plans d’action. Ils comprennentdes éléments qui s’apparentent à des intrants (nombre d’infrastructures créées ou réhabilitées,nombre de personnel/population, nombre de kms de routes et pistes construites etentretenues,…) et au processus (indicateurs de qualité tels que le nombre d’heureshebdomadaires effectives d’enseignement, disponibilité de médicaments essentiels,…). Ilscomprennent aussi les indicateurs financiers dont le suivi est d’importance capitale puisqu’ilpermet de comparer l’efficience des allocations financières à tel ou tel secteur ou activité ainsique de vérifier l’usage effectif des fonds alloués (suivi de l’exécution budgétaire et de ladestination finale des allocations).
Les indicateurs de résultats (output) permettent de suivre avec précision les effets du CSLPà court et à moyen termes et portent sur les éléments qui influent le plus sur les indicateursd’impact. Les indicateurs de résultat visent donc avant tout à capturer les objectifs spécifiquesdes programmes mis en œuvre pour réduire la pauvreté ; il s’agit là principalement de suivre lacouverture et l’accès aux services sociaux de base ainsi que l’accès aux opportunités departicipation à la vie économique productive. Les indicateurs de résultat n’évoluent pasnécessairement dans le court terme (exemple : taux de mortalité infantile ou maternelle, tauxde chômage).
Les indicateurs d’impact résument les changements dans les différentes dimensions de lapauvreté (incidence et profondeur de la pauvreté sous ses différentes formes). Ils présentent unpanorama de réussite ou d’échec par rapport à ce qui est considéré comme des élémentsmajeurs du bien-être des populations et qui se situent plutôt dans le moyen et le long terme.
Le suivi régulier du CSLP portera sur un certain nombre d’indicateurs de résultats etd’activités, que l’on pourra suivre à partir d’opérations statistiques courantes et qui donnerontlieu à la production de tableaux de bord par grand volet du CSLP ainsi qu’à la rédaction d’unrapport annuel. Ces indicateurs de résultat et d’activité sont produits par les départementstechniques dans le cadre de leurs statistiques de routine et sont déjà partiellement utilisés parles départements pour la gestion de leurs ressources dans le contexte de l’approche budget-programmes.
L’évaluation du CSLP portera sur quelques indicateurs d’impact et de résultats qui sontconsidérés comme les plus essentiels pour apprécier la réussite du CSLP à moyen terme. Lesdonnées de ces indicateurs seront issues d’enquêtes spécifiques. Afin que l’évaluation duCSLP soit souple et efficace, des enquêtes légères sur les conditions de vie des ménages seronteffectuées.
La liste indicative des indicateurs retenue est donnée en anexe2. Plusieurs activités sontprévues en vue de l’affinement du système de suivi-évaluation du CSLP.
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Annexe 2 : Liste des indicateurs
Liste des indicateurs dans les secteurs de l’éducation et de la santé
Indicateurs par secteur Type1 Situation deréférence
ObjectifsChiffrés
Périodicité Source
Pauvreté Année Valeur 2002 2006Incidence de la pauvreté I 1998 63,8 63,0 47,5 Tous les 5
ansEBC
Profondeur de la pauvreté I 1998 42,3 42,0 32,0 Tous les 5ans
EBC
EducationTaux brut de scolarisation au 1er cycle R 2001 60,0 64,0 83,0 Annuelle CPSTaux brut de scolarisation au 1er cycle (filles) R 2001 49,0 52,0 64,0 Annuelle CPSRatio Élèves/Maître au 1er cycle A 2001 74,0 70,0 54,0 Annuelle CPSTaux d’alphabétisation I 2001 43,0 45,0 56,0 Annuelle CPSPart du budget de l’Education dans le budgetd’État
A 2001 11,5 12,7 18,5 Annuelle DNB
Part du budget de l’Education de base dans lebudget de l’éducation
A 2001 56,8 57,0 60,8 Annuelle DNB
Santé% de population ayant accès aux structures desanté à moins de 5 km
A 2001 41 45 50 Annuelle SNIS
% de population ayant accès aux structures desanté dans un rayon de 15 km
A 2001 66 70 80 Annuelle SNIS
Taux de consultations prénatales R 2001 52 55 60 Annuelle SNISTaux d’accouchements assistés R 2001 41 45 50 Annuelle SNISNombre de CSCOMs fonctionnels A 2001 533 560 620 Annuelle SNISNombre de CSREF ayant organisé la référencepar an
A 2001 21 23 30 Annuelle SNIS
Taux de mortalité néo-natale I 1995 68 58 Tous les5ans
EDS
Taux de mortalité infantile (en %0) I 2001 113,4 100 Tous les 5ans
EDS
Taux de mortalité infanto-juvénile I 2001 229,1 210 Tous les 5ans
EDS
Taux de mortalité maternelle (pour cent mille) I 2001 505 500 Tous les 5ans
EDS
Indice de fécondité I 2001 6,8 6,5 Tous les 5ans
EDS
Taux de prévalence contraceptive (toutesméthodes confondues) en %
R 8,2 10 Tous les 5ans
EDS
Taux de malnutrition chronique (enfants demoins de 5 ans)
I 2001 24,5 18 Tous les 5ans
EDS
Taux de Prévalence du VIH/SIDA I 2001 1,7 1 Tous les 5ans
EDS
Taux de couverture vaccinale DTCP3 chez lesenfants de 1 an (en %)
R 2001 61 75 Annuelle SNIS
Part du budget de la santé dans le budget d’État A 2001 8,9 9,7 10,4 Annuelle DNB
1 A : Activités, R : Résultats, I : Impact
24
25
Liste indicative des indicateurs par axe
Objectifs prioritaires et indicateurs deperformance
Type2 Situation deréférence
ObjectifsChiffrés
Périodicité Source
Réduire la pauvreté Année Valeur 2002 2006Incidence de la pauvretéProfondeur de la pauvreté������������������ ���������������������� ���������������������������������������������Taux de satisfaction des usagers del’administrationPourcentage de ressources publiques dépenséesau niveau des collectivitésDegré de participation de la société civile àformulation, la mise en œuvre et suivi desstratégies de développementLutte contre la corruptionNombre de contrôles effectuésNombre de rapports mis en œuvreDiminution du nombre de malversationRenforcement des capacités et de lacrédibilité de la justiceDegré de satisfaction des populations������� ������ ���������������������� �����������������������������������������EducationTaux brut de scolarisation au 1er cycleTaux brut de scolarisation au 1er cycle (filles)Ratio Elèves/Maître au 1er cycleTaux d’alphabétisationPart du budget de l’Education dans le budgetd’ÉtatPart du budget de l’Education de base dans lebudget de l’éducationSantéTaux de mortalité néo-nataleTaux de mortalité infantileTaux de mortalité infanto-juvénileTaux de mortalité maternelleTaux de malnutrition chronique (enfants demoins de 5 ans)Taux de Prévalence du VIH/SIDATaux de couverture vaccinale DTCP3 chez lesenfants de 1 anPart du budget de la santé dans le budget d’ÉtatTaux de consultations prénatalesTaux d’accouchement assisté
2 A : Activités, R : Résultats, I : Impact
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Objectifs prioritaires et indicateurs deperformance
Type2 Situation deréférence
ObjectifsChiffrés
Périodicité Source
Indice synthétique de fécondité
HabitatPourcentage de ménages en locationPourcentage de ménages propriétaires de leurslogementsEauTaux de villages bénéficiaires d’au moins 1point d’eau potablePourcentage de population ayant accès à l’eaupotableAssainissementPourcentage de ménages disposant d’unsystème d’évacuation des eaux uséesParticipation des femmesPourcentage de femmes entrepreneurs% de femmes bénéficiant de micro-créditNombre de femme occupant un poste deresponsabilitéEmploiTaux de chômage en milieu urbain ;Taux de sous emploi en milieu rural ;Nombre total d’emplois créés
������� �����������������������������������������������������
Production agricole, alimentation etnutritionProduction totale de coton graineEvolution des prix aux producteursProduction de fibreEffectif du cheptelGestion des ressources naturellesNombre d’ha reboisésNombre de Plan d’aménagement du territoireréalisésNombre de marchés ruraux de boisTransport/communication/énergieNombre de Km de route en terreNombre de Km de route bituméNombre de Km de routes entretenuesDensité de routeNombre de villages équipés en téléphoneTaux de couverture des communes en radioruralesNombre de familles branchées sur le réseauEDM