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SEMINAIRE SUR UN NOUVEAU PARTENARIAT POUR LE RENFORCEMENT DES STATISTIQUES AGRICOLES ET RURALES EN AFRIQUE DANS LE CONTEXTE DE LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE ET LA SECURITE ALIMENTAIRE Paris, 16-17 septembre 2002 LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL, LES INDICATEURS ET LES BESOINS EN DONNEES SUR LE SECTEUR RURAL CAS DU MALI Présenté par Mahady Mamadou FOFANA, Chef Division Statistique et Documentation, Cellule de Planification et de Statistique, Ministère du Développement Rural et de l’Environnement Août 2002

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SEMINAIRE SUR UN NOUVEAU PARTENARIAT POUR LE RENFORCEMENTDES STATISTIQUES AGRICOLES ET RURALES EN AFRIQUE DANS LECONTEXTE DE LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE ET LA SECURITE

ALIMENTAIRE

Paris, 16-17 septembre 2002

LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DUSECTEUR AGRICOLE ET RURAL, LES INDICATEURS ET

LES BESOINS EN DONNEES SUR LE SECTEUR RURAL

CAS DU MALI

Présenté par Mahady Mamadou FOFANA, Chef Division Statistique et Documentation,Cellule de Planification et de Statistique, Ministère du Développement Rural et del’Environnement

Août 2002

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LISTE DES ABREVIATIONS

CPS : Cellule de Planification et de StatistiqueCSCOM : Centre de Santé CommunautaireCSLP : Cadre Stratégique de Lutte contre la PauvretéDNB : Direction Nationale du BudgetDNP : Direction Nationale de la PlanificationDNSI : Direction Nationale de la Statistique et de l’InformatiqueEDS : Enquête Démographique et de SantéEMEP : Enquête Malienne d’Evaluation de la PauvretéENP : Etude Nationale Prospective Mali 2025IEC : Information – Education - CommunicationODHD : Observatoire du Développement Humain DurableONG : Organisation Non GouvernementaleOSC : Organisations de la société civilePPTE : Pays Pauvres Très EndettésPRECAGED : Programme cadre de renforcement des capacités nationales pour une gestion

stratégique du développementPRODEC : Programme Décennal de Développement de l’EducationPRODEJ : Programme pour le Développement de la JusticePRODESS : Programme de Développement de la Santé et de l’Action SocialeSNLP : Stratégie Nationale de Lutte contre la Pauvreté

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SOMMAIREPage

Contexte 3

Concepts et état de pauvreté au Mali 4

Processus d’élaboration du CSLP 5

Vision stratégique et bases du CLSP 5

La démarche participative du CLSP 7

Le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté Final (CSLP Final) 8

La place du secteur agricole et rural 11

Les indicateurs et besoins en données 12

Annexes

Matrice des actions 13

Liste des indicateurs 23

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I- CONTEXTE

Le Gouvernement du Mali a clairement affiché depuis 1997 sa ferme volonté de faire de lalutte contre la pauvreté sa première priorité de développement. Cette volonté s’est traduite parl’élaboration en juillet 1998 d’une Stratégie Nationale de Lutte contre la Pauvreté (SNLP)largement partagée par la communauté internationale lors de la table ronde de Genève deseptembre 1998.

Cette stratégie, couvrant la période 1998-2002, a comme objectif principal d’assurer à tous lesmaliens en général et aux plus démunis en particulier, des conditions de vie décentenotamment la satisfaction des besoins fondamentaux tels que l’accès à une alimentation saineet suffisante, à l’eau potable, aux soins de santé, à l’éducation et à un habitat décent.

La nécessité de placer la SNLP dans un cadre global de développement à moyen termes’appuyant sur une perspective de long terme et le constat partagé de l’inexistence d’undocument consensuel de référence fixant les orientations du développement en vue d’assurerune plus grande lisibilité aux politiques et stratégies, a fait naître le besoin d’un cadrestratégique de développement à moyen terme pour l’économie malienne.

Ce besoin a été exprimé à deux occasions :

- l’atelier sur le renouveau de la planification tenu en janvier 1996- l’atelier sur les réformes institutionnelles pour une meilleure coordination de l’aide au

Mali tenu en novembre 1999.

Il faut souligner par ailleurs, la décision du Conseil d’administration conjoint FMI BM deseptembre 1999 d’engager explicitement ces deux institutions dans la lutte contre la pauvretépar l’élaboration d’un CSLP selon un processus large, une des conditionnalités d’accès auxressources PPTE.

C’est ainsi que le Gouvernement du Mali a décidé de faire du CLSP le cadre unique deréférence de ses politiques et stratégies, donc le principal document de négociation avec lespartenaires techniques et financiers.

II- CONCEPTS ET ETAT DE LA PAUVRETE AU MALI

Définition de la pauvretéLa pauvreté est un phénomène multidimensionnel pour lequel il n’y a pas de consensus surune définition ou un concept unique. Les mesures du phénomène dépendent fortement duconcept adopté. Les études antérieures réalisées au Mali sur le sujet ont révélé qu’il existe troisformes de pauvreté. Il s’agit de :

1. ���������� ��� � ���� ��� ��� ��� qui se traduit par une situation de manque dans lesdomaines relatifs à l’alimentation, l’éducation, la santé, le logement etc..,

2. ��� ������� � ������ �� ��� ������ qui exprime une insuffisance de ressourcesengendrant une consommation insuffisante ;

3. �������������� ������ caractérisée par le manque de capital (accès à la terre, auxéquipements, au crédit, à l’emploi, etc.)

Le diagnostic de la pauvreté qui suit traite uniquement de la pauvreté des conditions de vie.Les données sur les revenus issues de l’enquête malienne d’évaluation de la pauvreté (EMEP)

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qui s’est déroulée de janvier 2001 à janvier 2002, ne seront disponibles qu’en fin 2002 ; lesautres formes de pauvreté feront alors l’objet d’analyses approfondies et une actualisation duCSLP s’en suivra.

Mesures et profil de pauvreté

Les mesures de la pauvreté des conditions de vie ont été faites sur la base d’un indice depauvreté Is calculé pour chaque localité en admettant que la pauvreté peut être appréciée àtravers l’offre de services sociaux de base (santé, éducation, eau potable, etc.) auxcommunautés. Cet indice varie de 0 point pour la localité la plus pauvre à 20 points pour lalocalité la moins pauvre.

Le tableau ci-dessous présente l’incidence et la profondeur de la pauvreté par région,déterminées en fixant respectivement le seuil de pauvreté et de l’extrême pauvreté à dix (10) etcinq (5) points pour l’Is.

Tableau 1 : Incidence et profondeur de la pauvreté par région en 1998

Incidence de la pauvreté (%)REGIONS/MILIEU Très pauvre Pauvre Total

Profondeur de lapauvreté (%)

Mali 21,0 42,8 63,8 42,3Urbain 1,6 28,5 30,1 22,3Rural 27,9 48,0 75,9 45,8Kayes 24,7 37,7 62,4 43,9Koulikoro 18,5 41,0 59,5 42,0Sikasso 13,9 51,9 65,8 37,2Ségou 25,9 42,3 68,2 45,2Mopti 38,1 38,1 76,2 53,1Tombouctou 26,4 50,4 76,8 47,4Gao 11,1 67,6 78,7 36,7Kidal 3,6 89,2 92,8 32,7District de Bamako 0,2 28,4 28,6 14,8

Source : EMEP (Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique)

La pauvreté touche aujourd’hui près de deux tiers (63,8 %) de la population totale. Près d’untiers de cette population vit dans l’extrême pauvreté. La profondeur de la pauvreté qui mesureles efforts d’investissement à faire pour que les localités pauvres obtiennent un Is égal au seuilde pauvreté de 10 points est évaluée à 42,3%.

L’ampleur de la pauvreté varie selon le milieu de résidence (urbain, rural). En effet, 88 % de lapopulation pauvre est implantée en milieu rural avec une incidence de 75,9 % contre 30,1 %en milieu urbain. Par ailleurs, il faut deux fois plus d’efforts d’investissement dans les secteurssociaux en milieu rural (45,8 % de profondeur) pour amener les localités pauvres au seuil depauvreté qu’en milieu urbain où la profondeur de la pauvreté s’établit à 22,3 %. Les pauvrestravaillent en grande majorité dans le secteur primaire où ils représentent près de 90 % desemplois.

Il convient toutefois de souligner que la pauvreté des localités ne s’explique pas toujours parl’inexistence des infrastructures socioéconomiques essentielles dans un environnementimmédiat. En effet, un nombre non négligeable d’infrastructures socioéconomiques existentmais ne sont pas fonctionnelles.

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III- PROCESSUS D’ELABORATION DU CSLP

3-1 Vision stratégique et bases du CLSP

Le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté s’appuie sur les orientations stratégiques dela vision à long terme de l’évolution de la société malienne sur une génération contenue dansl’Etude Prospective Mali 2025 et les axes stratégiques de la Stratégie Nationale de Luttecontre la Pauvreté adoptée par le gouvernement du Mali en 1998 ; ces orientations et axesstratégiques avaient déjà été repris comme principaux objectifs de développement dans leCSLP Intérimaire (CSLP-I) élaboré en 2000. Par ailleurs, le Mali ayant souscrit à la réalisationdes Objectifs Internationaux de Développement adoptés par la communauté internationale aucours des années 90 et à ceux identifiés dans le Nouveau Partenariat pour le Développementde l’Afrique (NEPAD) lancé officiellement le 23 octobre 2001, le CSLP intègre ces objectifsen les adaptant au contexte national. Ainsi, le Gouvernement du Mali s’engage d’une part vis-à-vis des populations les plus pauvres et les plus vulnérables du pays et d’autre part vis-à-visde la communauté internationale.

3-1-1 La vision Mali 2025

La Vision Mali 2025 exprime le devenir souhaité des maliens et les évolutions économiques etsociales nécessaires pour ce faire : « Conjuguer sagesse, authenticité et dynamisme pour fairedu Mali, une nation prospère, performante et moderne dont le Peuple aura su se saisirrésolument de son propre devenir pour demeurer un peuple Uni dans sa riche diversité, tournévers un But commun et ayant une Foi indéfectible en son avenir », telle est la Vision de lasociété malienne à l’horizon 2025 (cf. rapport Etude Nationale prospective Mali 2025).

Cette Vision est l’émanation de la structure du « système Mali » dégagée par l’analysestructurelle et qui révèle les éléments caractéristiques du système :

� la culture constitue le nœud d’articulation et de cohérence du système sur lequel l’actiondoit prendre appui ;

� les principaux déterminants sont de nature politico-institutionnelle ;

� la plupart des politiques sectorielles et socio-économiques requièrent beaucoup de pré-requis du système relevant des principaux déterminants.

La Vision du Mali en 2025 est volontariste. «Elle invite à une attitude pro-active qui consiste àne pas subir les évènements, mais plutôt à agir pour provoquer les changements souhaités ».Elle est formulée autour des axes suivants :

� «Une nation unie sur un socle culturel diversifié et réhabilité »

� «Une organisation politique et institutionnelle garante du développement et de la paixsociale»

� « Une économie forte, diversifiée et ouverte »

� «Des infrastructures et un cadre environnemental amélioré »

� « Un progrès social certain »

Les ambitions et déterminants nécessaires pour réaliser le devenir souhaité

Pour que cette vision ait des chances de se réaliser, il faut agir de façon volontariste pour faireévoluer la société et l’économie du Mali dans le sens souhaité. L’analyse structurelle de lasociété malienne et de l’économie (faite dans le cadre de l’étude « Prospective Mali 2025 ») apermis d’identifier les déterminants et les instruments en faveur de la réalisation des ambitionssociales et économiques.

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Les ambitions sociales et économiques incluent : une population efficacement au travail, desressources humaines performantes avec des possibilités d’emploi, l’expansion de la productionagricole et une croissance économique forte et durable.

Les déterminants sont focalisés sur la consolidation et un renforcement de la bonnegouvernance à travers :

� la redéfinition du rôle de l’Etat ;

� la modernisation de l’administration ;

� le renforcement de la capacité de gestion de l’économie (Etat, collectivités, secteurprivé) ;

� la réussite de la décentralisation ;

� le renforcement de la capacité du Mali à mieux gérer les déterminants extérieurs(institutions internationales, aides, marchés internationaux, effets de la globalisation del’économie) pour que ceux-ci contribuent à la réalisation des ambitions et non à lescontrarier ;

� la capacité de négociation de l’Etat, l’aptitude des médias nationaux à informerobjectivement et amplement les citoyens.

Les défis majeurs à relever sont : la réalisation d’investissements importants, une politiquecohérente d’urbanisation et d’urbanisme et le développement des moyens de communication etdes échanges entre les groupes sociaux.

Les enjeux sociaux majeurs sont identifiés comme : le relèvement du niveau d’éducation dela population et l’amélioration de l’état de santé.

L’opérationnalisation de cette étude prospective se fera à travers les versions successives duCSLP conçu comme cadre de planification à moyen terme.

3-1-2 La Stratégie Nationale de Lutte contre la Pauvreté

La Stratégie Nationale de Lutte contre la pauvreté, élaborée selon une approche participativeest bâtie autour de huit axes stratégiques assortis d’un programme d’actions prioritaires sur lapériode 1998-2002.

Les axes stratégiques sont les suivants :

� Améliorer l’environnement économique, politique, juridique, social et culturel en faveurdes pauvres ;

� Promouvoir des activités génératrices de revenu et l’auto emploi en faveur des pauvres ;

� Améliorer l’accès des pauvres aux services financiers et aux autres facteurs deproduction ;

� Promouvoir le développement et améliorer les performances des filières agroalimentairesdans lesquelles sont concentrés les pauvres ;

� Améliorer l’accès des pauvres à l’éducation et à la formation ;

� Promouvoir l’accès des pauvres à la santé de base, à la nutrition, à l’eau potable et àl’assainissement ;

� Améliorer les conditions d’habitat des pauvres ;

� Assurer une coordination efficace de la stratégie.

Ces axes sont repris dans le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté Intérimaire.

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3-2 La démarche participative du CLSP

La démarche participative a été pratiquée tout au long de la préparation du CSLP, et cela dedifférentes façons:

- en établissant un large dispositif de dialogue et d’échange au niveau du pilotage, commedu travail technique ;

- en faisant participer un large éventail d’acteurs et de parties intéressées au niveau del’administration publique, des partenaires sociaux, de la société civile, des partenairesau développement, etc ;

- en organisant la participation des collectivités décentralisées ;

- en menant des enquêtes de perception auprès des populations pauvres ;

- en organisant des séminaires, ateliers, vidéoconférences, etc., aux différentes étapes duprocessus ou sur des thèmes particuliers, avec tout ou partie des partenaires concernés.

La démarche participative du CSLP a véritablement commencé le 1er février 2001 avecl’organisation de l’atelier national sur le processus participatif du CSLP. Cet atelier qui aregroupé une centaine de participants représentant les départements ministériels et leursprincipaux services techniques, la société civile dans sa composition la plus large, etl’ensemble des partenaires au développement, a permis d’aboutir aux mécanismesinstitutionnels régissant le processus participatif. Un décret du Premier ministre a permis deformaliser ce dispositif qui comprend :

1) Un Comité d’Orientation présidé par le Premier ministre et comprenant 9 ministres et7 composantes de la société civile (organisations patronales, syndicat, organisationagricole, collectifs d’ONG).

2) Une Commission Mixte Mali-Partenaires au développement présidée par le Ministrede l’Economie et des Finances. Cette commission constitue le cadre de dialogue entre legouvernement et l’ensemble des partenaires au développement dans le contexte de laréforme de l’aide au Mali.

3) Un Comité Technique organisé en 11 groupes de travail, chaque groupe étant présidépar un département ministériel et composé de représentants de l’administration, de lasociété civile et des partenaires au développement. Il est représenté au niveau régionalpar les comités régionaux CSLP présidés par les Hauts Commissaires.Ces groupes sont : (i) cadrage macro-économique, croissance et compétitivité ; (ii)gouvernance, institutions et démocratie ; (iii) activités génératrices de revenus,solidarité et sécurité sociale ; (iv) infrastructures de base pour le développement ; (v)développement rural et ressources naturelles ; (vi) éducation et alphabétisation ; (vii)santé et population ; (viii) environnement et cadre de vie ; (ix) emploi et formation ; (x)culture, religion, paix et sécurité ; et, (xi) analyse et suivi de la pauvreté et du genre

4) Un Comité de Pilotage composé des présidents des groupes thématiques, desreprésentants de la société civile et des partenaires au développement. Il s’est réuni enmoyenne tous les deux mois.

5) Un Secrétariat Technique représenté par la Direction Nationale de la Planification,chargé de la mise en œuvre.

6) Une Cellule technique de coordination du CSLP a été mise en place par le Ministre del’Economie et des Finances pour coordonner le fonctionnement de ce dispositif.

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Deux volets importants de ce processus de participation méritent d’être plus particulièrementsoulignés. Il s’agit :

- des consultations régionales qui se sont déroulées dans chacune des huit régions et dudistrict de Bamako du 20 décembre 2001 au 5 mars 2002 et qui ont permis d’aboutir à quatrerésultats fondamentaux :

� l’adhésion totale des acteurs régionaux et locaux au processus CSLP ;

� une meilleure identification des contraintes et atouts majeurs des régions ;

� la prise en compte de certaines spécificités régionales dans les projets et programmes ;

� la mise en place de comités régionaux et locaux chargés de la conduite du processusCSLP : ces comités sont présidés, au niveau régional par le Haut Commissaire, au niveaucercle par le préfet et au niveau Commune par le Maire. Ces comités permanents sontcomposés des services techniques, des représentants des collectivités décentralisées, desélus locaux, de la société civile, du secteur privé et des partenaires au développement. Lesecrétariat de chaque comité est assuré par les services du plan et de la statistique.

- de la constitution de 11 groupes thématiques de réflexion et de travail sous la direction duComité Technique National et qui a représenté un élément central dans l’élaboration duCSLP. Le Comité Technique National réunit en son sein des membres de l’administration, dela société civile et des partenaires au développement. Ainsi chaque partie prenante audéveloppement a pu s’associer au travail d’élaboration de la stratégie nationale au sein d’un(et plus souvent plusieurs) groupes thématiques.

Cette démarche a permis entre autres de mieux comprendre la perception de la pauvreté par lasociété civile, d’en saisir les principales causes et de faire des propositions d’axes de lutte.

Néanmoins, deux constats sont à faire : d’une part, au-delà de la consultation de la sociétécivile sur de grands sujets ou programmes, la participation et la concertation ne sont pasencore largement établies en tant que pratique constante et mode de gestion des affairespubliques ; d’autre part, le processus participatif qui a été initié dans le cadre du CSLP n’a pasété suffisamment ciblé pour avoir un dialogue soutenu avec les parties pauvres de lapopulation, faute d’une organisation suffisante de cette catégorie sociale. Un effort importantdoit être fait à l’avenir pour une amélioration significative de ce processus.

3-3 Le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté Final

3-3-1 : Objectifs, stratégies et actions prioritaires

Le CSLP final, adopté en mai 2002, poursuit et consolide les orientations et objectifs du CSLPintérimaire adopté par le Gouvernement du Mali en juillet 2000. La vision Mali 2025 se traduitpar l’objectif prioritaire général de réduire la pauvreté pour parvenir à une incidence de 47,5% en 2006, soit une diminution d’un tiers de l’incidence de la pauvreté actuelle (63.8%) par lamise en œuvre de l’ensemble des politiques sur les quatre prochaines années.

Cet objectif général s’appuie sur une stratégie globale et cohérente dont les dimensionsessentielles sont :

� Une croissance forte et durable créatrice de richesse mieux repartie au profit des pauvres.

� Des politiques de développement économique et humain davantage orientées vers lesattentes des pauvres en termes de satisfaction des besoins d’emploi et de revenu etd’accès aux services sociaux de base.

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� La consolidation d’une gouvernance démocratique, soucieuse de la participation despopulations et de la société civile à tous les niveaux, et orientée vers le renforcement del’état de droit et de la qualité des services rendus par les pouvoirs publics.

� La promotion de programmes d’action spécifiques visant l’amélioration volontaire desoccasions d’emploi et/ou de revenu des plus pauvres, ou leur protection face aux risquessociaux.

La stratégie globale ne peut se concevoir sans un cadre macro-économique favorable etstimulateur de croissance qui représente une condition préalable essentielle, mais nonsuffisante, pour permettre l’atteinte de l’objectif fixé.

De plus, des stratégies spécifiques ciblées sur la réduction de la pauvreté devront être mises enœuvre afin de garantir la prise de participation de tous, et plus particulièrement des couchesdéfavorisées de la population malienne, au processus de croissance et à la jouissance des fruitsde cette croissance.

C’est dans cette optique que le cadrage macro-économique représente l’axe stratégiquepréalable à toute stratégie de réduction de la pauvreté au Mali car il est essentiel à la réussitede la mise en œuvre des trois grands axes stratégiques prioritaires identifiés commemoteurs d’une croissance ‘ciblée sur les pauvres’.

Ces trois grands axes prioritaires d’intervention qui seront favorisés dans le contexte du CSLPportent sur les domaines :

- du développement institutionnel et l’amélioration de la gouvernance et de laparticipation (Axe 1),

- du développement des ressources humaines et de l’accès aux services sociaux de base(Axe 2),

- du développement des infrastructures de base et des secteurs productifs (Axe 3).

Les objectifs et stratégies spécifiques et les actions prioritaires correspondant à chacun desaxes d’intervention prioritaires et à l’axe préalable de gestion macro-économique sont donnésen annexe 1

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3-3-2 Coût du CLSP final

La stratégie de mise en œuvre du CSLP repose sur un accroissement important desfinancements intérieurs à travers une plus grande mobilisation des ressources intérieures. Surla période 2002/2005, le financement intérieur s'élèvera à 1664 milliards de FCFA tandis queles financements extérieurs attendus des partenaires au développement sont estimés à 1043,6milliards de FCFA dont 793,1 milliards de financements programmés et 250,5 milliards definancement additionnel. Au total, le CSLP coûtera 2811,2 milliards de FCFA (si l’on inclutles ressources PPTE de 103, 6 milliards de FCFA).

Tableau des financements extérieur et intérieur du CSLP

Source de financement enmilliards de FCFA 2002 2003 2004 2005 2002/2005 %

Coût total du programme dont 610,9 679,0 730,8 790,9 2811,2 100

-Financement intérieur 355,2 390,9 434,8 483,1 1664 59,2

-Financement extérieur programmé 178,4 200,5 204,9 209,3 793,1 28,2

-Ressources PPTE 31,8 23,0 24,3 24,5 103,6 3,7

-Besoins de financement 2002/2005 45,1 64,6 66,8 74,0 250,5 8,9

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IV LA PLACE DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL

S’il est possible de faire une estimation de la part de la composante « développement rural etressources naturelles » de l’axe prioritaire « développement des infrastructures de base etsecteurs productifs » selon la nomenclature du CSLP, il est difficile de faire une évaluationexhaustive du secteur rural dans la mesure où plusieurs actions concernent à la fois, et defaçon non différenciée, les milieux rural et urbain : éducation, santé, diversification desrevenus, infrastructures de base, etc..

Cependant, la répartition des ressources entre les axes prioritaires pour la période 2002-2004se présente comme suit :

Axe prioritaire Composante Part en % Montant sur lapériode 2002-2004en milliards deFCFA

Développer les ressourceshumaines et améliorer l’accèsaux services sociaux de base

Education et alphabétisation 12,3 248,5

Santé et population 16,4 331,3

Emploi et formation professionnelle 0,3 6,1

Environnement et cadre de vie 9,9 200,0

Activités génératrices de revenus,solidarité et action sociale

11,8 238,4

S/total 50,8 1024,3

Développer les infrastructuresde base et secteurs productifs

Développement rural et ressourcesnaturelles

15,8 319,2

Infrastructures de base pour ledéveloppement

31,2 630,3

Sous/total 47,0 949,5

Assurer le développementinstitutionnel, la gouvernance etla participation

Gouvernance et institutions 1,8 36,4

Culture, religion, paix, sécurité 0,3 6,1

Mise en œuvre du CSLP et suivi-évaluation de la pauvreté

0,2 4,0

S/total 2,3 46,5

Total 100,0 2020,3

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V- INDICATEURS ET BESOINS EN DONNEES

Le suivi et l’évaluation du CSLP se feront sur la base d’indicateurs de performance distinguantclairement trois niveaux : a) activités, b) résultats et c) impact. Il s’agira de construire unebatterie d’indicateurs adaptés et pertinents permettant de : i) suivre les progrès accomplis dansla mise en œuvre des programmes d’actions et les processus de gestion des ressources ; ii)mesurer les résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés ; et, (iii) mesurer l’impact despolitiques sur l’objectif global de croissance et de réduction de la pauvreté.

Les indicateurs d’activités (input) sont intimement liés aux plans d’action. Ils comprennentdes éléments qui s’apparentent à des intrants (nombre d’infrastructures créées ou réhabilitées,nombre de personnel/population, nombre de kms de routes et pistes construites etentretenues,…) et au processus (indicateurs de qualité tels que le nombre d’heureshebdomadaires effectives d’enseignement, disponibilité de médicaments essentiels,…). Ilscomprennent aussi les indicateurs financiers dont le suivi est d’importance capitale puisqu’ilpermet de comparer l’efficience des allocations financières à tel ou tel secteur ou activité ainsique de vérifier l’usage effectif des fonds alloués (suivi de l’exécution budgétaire et de ladestination finale des allocations).

Les indicateurs de résultats (output) permettent de suivre avec précision les effets du CSLPà court et à moyen termes et portent sur les éléments qui influent le plus sur les indicateursd’impact. Les indicateurs de résultat visent donc avant tout à capturer les objectifs spécifiquesdes programmes mis en œuvre pour réduire la pauvreté ; il s’agit là principalement de suivre lacouverture et l’accès aux services sociaux de base ainsi que l’accès aux opportunités departicipation à la vie économique productive. Les indicateurs de résultat n’évoluent pasnécessairement dans le court terme (exemple : taux de mortalité infantile ou maternelle, tauxde chômage).

Les indicateurs d’impact résument les changements dans les différentes dimensions de lapauvreté (incidence et profondeur de la pauvreté sous ses différentes formes). Ils présentent unpanorama de réussite ou d’échec par rapport à ce qui est considéré comme des élémentsmajeurs du bien-être des populations et qui se situent plutôt dans le moyen et le long terme.

Le suivi régulier du CSLP portera sur un certain nombre d’indicateurs de résultats etd’activités, que l’on pourra suivre à partir d’opérations statistiques courantes et qui donnerontlieu à la production de tableaux de bord par grand volet du CSLP ainsi qu’à la rédaction d’unrapport annuel. Ces indicateurs de résultat et d’activité sont produits par les départementstechniques dans le cadre de leurs statistiques de routine et sont déjà partiellement utilisés parles départements pour la gestion de leurs ressources dans le contexte de l’approche budget-programmes.

L’évaluation du CSLP portera sur quelques indicateurs d’impact et de résultats qui sontconsidérés comme les plus essentiels pour apprécier la réussite du CSLP à moyen terme. Lesdonnées de ces indicateurs seront issues d’enquêtes spécifiques. Afin que l’évaluation duCSLP soit souple et efficace, des enquêtes légères sur les conditions de vie des ménages seronteffectuées.

La liste indicative des indicateurs retenue est donnée en anexe2. Plusieurs activités sontprévues en vue de l’affinement du système de suivi-évaluation du CSLP.

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13

Ann

exe

1 :

Mat

rice

des

act

ions

1er A

xe :

ASS

UR

ER

LE

DE

VE

LO

PP

EM

EN

T I

NST

ITU

TIO

NN

EL

, LA

GO

UV

ER

NA

NC

E E

T L

A P

AR

TIC

IPA

TIO

N

Am

élio

ratio

n de

la p

erfo

rman

cedu

Sec

teur

Publ

ic

• A

mél

iore

r le

s pe

rfor

man

ces

del’

adm

inis

trat

ion

par

le b

iais

de

laré

form

e de

la f

onct

ion

publ

ique

(ren

forc

emen

t du

cadr

ein

stitu

tionn

el e

t de

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estio

n de

sre

ssou

rces

hum

aine

s)

• R

edéf

inir

les

rôle

s et

les

mis

sion

s de

l'E

tat

• R

estr

uctu

ratio

n de

s st

ruct

ures

sur

la b

ase

de l’

Aud

it d

e la

fon

ctio

n pu

bliq

ue•

Tra

nsfe

rt a

u se

cteu

r pr

ivé

des

acti

vité

s qu

i n’o

nt p

as v

ocat

ion

à êt

re p

ubliq

ues

(pou

rsui

te d

e pr

ogra

mm

e de

pri

vatis

atio

n)•

Tra

nsfe

rt e

ffec

tif d

e fo

nctio

ns a

ux c

olle

ctiv

ités

terr

itori

ales

• L

’har

mon

isat

ion

de la

gri

lle d

e la

fon

ctio

n pu

bliq

ue•

Rel

èvem

ent d

es tr

aite

men

ts d

e la

fon

ctio

n pu

bliq

ue e

t mis

e en

œuv

re d

’un

syst

ème

de m

otiv

atio

n fo

ndé

sur

les

critè

res

d’ef

fica

cité

et d

e m

érite

;•

L’a

dopt

ion

d’un

e po

litiq

ue d

e re

crut

emen

t ori

enté

e ve

rs le

ren

forc

emen

t des

capa

cité

s en

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sour

ces

hum

aine

s da

ns le

s se

cteu

rs s

ocia

ux p

rior

itair

es e

t dan

s le

szo

nes

défa

vori

sées

;•

La

défi

nitio

n et

la m

ise

en œ

uvre

d’u

n vé

rita

ble

plan

de

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atio

n et

de

perf

ecti

onne

men

t des

age

nts

de l’

Eta

tU

n ef

fort

en

fave

ur d

es s

truc

ture

s ch

argé

es d

e la

ges

tion

du d

ével

oppe

men

t•

Ren

forc

emen

t des

cap

acit

ésna

tiona

les

de p

lani

fica

tion

et d

ege

stio

n du

dév

elop

pem

ent

• R

enfo

rcer

de

man

ière

exc

eptio

nnel

le le

s st

ruct

ures

con

cern

ées

en r

esso

urce

shu

mai

nes

néce

ssai

res

;•

Con

crét

iser

la r

estr

uctu

ratio

n du

sys

tèm

e de

pla

nifi

catio

n et

de

gest

ion

dudé

velo

ppem

ent p

ar la

val

idat

ion

et la

mis

e en

œuv

re d

es p

ropo

sitio

ns d

ere

stru

ctur

atio

n ;

• A

ssur

er la

mis

e en

œuv

re d

u pl

an d

e fo

rmat

ion

• V

alid

er e

t met

tre

en œ

uvre

le s

chém

a di

rect

eur

de d

ével

oppe

men

t du

syst

ème

natio

nal s

tatis

tique

du

Mal

i F

inal

iser

et r

endr

e op

érat

ionn

els

les

inst

rum

ents

per

met

tant

la p

rise

en

com

pte

de la

dim

ensi

on s

patia

le d

e la

ges

tion

du d

ével

oppe

men

t.

Page 15: LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU … · LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL, LES INDICATEURS ET LES BESOINS EN DONNEES SUR

14

• A

mél

iora

tion

de la

ges

tion

des

dépe

nses

pub

lique

s•

La

pour

suite

de

la m

ise

en p

lace

d’u

n ca

dre

de d

épen

ses

à m

oyen

term

e (C

DM

T)

au n

ivea

u se

ctor

iel (

sant

é et

édu

cati

on).

• L

’éla

bora

tion

et la

mis

e en

œuv

re d

’une

nou

velle

nom

encl

atur

e bu

dgét

aire

et

com

ptab

le d

es c

olle

ctiv

ités

terr

itor

iale

s ha

rmon

isée

ave

c la

nom

encl

atur

efo

ncti

onne

lle e

t com

ptab

le d

e l’

Eta

t.•

L’i

ntég

ratio

n de

l’ai

de e

xtér

ieur

e da

ns la

ges

tion

des

ress

ourc

es•

L’é

labo

ratio

n d’

un m

anue

l de

proc

édur

e de

la d

épen

se p

ubliq

ue ;

• L

a co

ncep

tion

d’un

sys

tèm

e d’

info

rmat

ion

inté

gré

relia

nt le

s ac

teur

s de

la c

haîn

ede

la d

épen

se, à

sav

oir

le b

udge

t, le

trés

or e

t le

cont

rôle

fin

anci

er.

• E

tude

pou

r la

déf

initi

on d

’ind

icat

eurs

per

tinen

ts a

u ni

veau

des

dif

fére

nts

serv

ices

cent

raux

dan

s le

cad

re d

e l’

amél

iora

tion

du

Bud

get P

rogr

amm

es.

• In

stit

utio

nnal

isat

ion

de

la r

evue

des

pro

gram

mes

dep

uis

l’an

née

2001

dans

le c

ycle

de p

répa

ratio

n du

bud

get d

’Éta

t.L

e re

nfor

cem

ent d

u sy

stèm

e de

sui

vi d

es in

vest

isse

men

ts p

ublic

s ;

• C

oord

inat

ion

de l’

aide

ext

érie

ure

• H

arm

onis

er e

t sim

plif

ier

les

proc

édur

es (

de m

obili

satio

n de

s re

ssou

rces

, de

pass

atio

n de

s m

arch

és, d

e dé

cais

sem

ent d

es f

inan

cem

ents

acq

uis)

des

par

tena

ires

au d

ével

oppe

men

t et d

e l’

Eta

t mal

ien.

• R

enfo

rcer

la c

apac

ité n

atio

nale

en

mat

ière

de

plan

ific

atio

n, d

e ge

stio

n et

de

suiv

i –év

alua

tion

des

proj

ets

et p

rogr

amm

es d

e dé

velo

ppem

ent

• Se

nsib

ilise

r le

s pa

rten

aire

s au

dév

elop

pem

ent a

fin

d’in

tégr

er le

urs

appu

is d

ans

lepr

oces

sus

budg

étai

re d

e l’

Eta

t et o

rien

ter

leur

s in

terv

entio

ns e

n di

rect

ion

des

activ

ités

ret

enue

s da

ns le

cad

re d

u C

SLP

;•

Nég

ocie

r et

pri

vilé

gier

la m

obili

satio

n de

s re

ssou

rces

sou

s fo

rme

de d

ons

et d

epr

êts

à de

s co

nditi

ons

très

con

cess

ionn

elle

s po

ur le

fin

ance

men

t des

pro

jets

/pr

ogra

mm

es d

e ré

duct

ion

de la

pau

vret

é ;

Ela

bore

r et

met

tre

en œ

uvre

une

vér

itabl

e po

litiq

ue s

aine

et c

ohér

ente

d’e

ndet

tem

ent

exté

rieu

r ba

sée

sur

les

prin

cipe

s de

ren

tabi

lité

écon

omiq

ue e

t fin

anci

ère

des

proj

ets

etpr

ogra

mm

es s

oum

is a

ux p

arte

nair

es a

u dé

velo

ppem

ent.

Page 16: LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU … · LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL, LES INDICATEURS ET LES BESOINS EN DONNEES SUR

15

• R

enfo

rcem

ent d

es c

apac

ités

natio

nale

s de

pla

nifi

catio

n et

de

gest

ion

du d

ével

oppe

men

t

• R

enfo

rcer

de

man

ière

exc

eptio

nnel

le le

s st

ruct

ures

con

cern

ées

en r

esso

urce

shu

mai

nes

néce

ssai

res

;•

Con

crét

iser

la r

estr

uctu

ratio

n du

sys

tèm

e de

pla

nifi

catio

n et

de

gest

ion

dudé

velo

ppem

ent p

ar la

val

idat

ion

et la

mis

e en

œuv

re d

es p

ropo

sitio

ns d

ere

stru

ctur

atio

n ;

• A

ssur

er la

mis

e en

œuv

re d

u pl

an d

e fo

rmat

ion

• V

alid

er e

t met

tre

en œ

uvre

le s

chém

a di

rect

eur

de d

ével

oppe

men

t du

syst

ème

natio

nal s

tatis

tique

du

Mal

i F

inal

iser

et r

endr

e op

érat

ionn

els

les

inst

rum

ents

per

met

tant

la p

rise

en

com

pte

de la

dim

ensi

on s

patia

le d

e la

ges

tion

du d

ével

oppe

men

t.•

Pour

suiv

re la

mis

e en

œuv

re d

e la

Déc

entr

alis

atio

n/dé

conc

entr

atio

n•

Acc

élér

er le

tran

sfer

t de

com

péte

nces

aux

col

lect

ivit

és lo

cale

s.•

Pour

suiv

re la

for

mat

ion

des

élus

et d

es p

erso

nnel

s de

s co

llect

ivit

és lo

cale

s.•

App

uyer

les

coll

ectiv

ités

loca

les

dans

l'él

abor

atio

n de

s ou

tils

de g

estio

n et

de

déve

lopp

emen

t.•

Ren

forc

er le

s ca

paci

tés

des

colle

ctiv

ités

dans

la m

obili

satio

n de

s re

ssou

rces

et l

edé

velo

ppem

ent d

u pa

rten

aria

t.•

Ren

forc

er le

méc

anis

me

de s

ubve

ntio

n à

l'inv

estis

sem

ent d

es c

olle

ctiv

ités

terr

itori

ales

.•

Ren

forc

er la

par

ticip

atio

n de

la S

ocié

té c

ivil

e da

ns l'

acco

mpa

gnem

ent d

u pr

oces

sus

de d

écen

tral

isat

ion

(for

mat

ion,

ges

tion

, con

trôl

e, p

artic

ipat

ion

aux

proc

essu

s de

déci

sion

).•

Cla

rifi

er le

s rô

les

et r

espo

nsab

ilité

s de

s au

tori

tés

trad

ition

nell

es d

ans

la g

estio

nlo

cale

.

Con

solid

atio

ndu

pro

cess

usdé

moc

ratiq

ue,

part

icip

atif

et d

edé

cent

ralis

atio

n

• R

enfo

rcem

ent d

es c

apac

ités

de

laso

ciét

é ci

vile

• Fa

vori

ser

le r

egro

upem

ent d

es o

rgan

isat

ions

de

la S

ocié

té c

ivile

.•

Ren

forc

er le

rôl

e et

les

com

péte

nces

des

org

anis

atio

ns d

e la

Soc

iété

civ

ile.

• R

enfo

rcer

la c

ultu

re a

u se

in d

es o

rgan

isat

ions

de

la S

ocié

té c

ivil

e (t

rans

pare

nce,

resp

ect d

es te

xtes

inte

rnes

et d

e la

légi

slat

ion

en v

igue

ur).

Ren

forc

er le

pro

fess

ionn

alis

me

et l'

indé

pend

ance

de

la p

ress

e.

Page 17: LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU … · LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL, LES INDICATEURS ET LES BESOINS EN DONNEES SUR

16

La

lutt

e co

ntre

la c

orru

ptio

n•

Lut

ter

effi

cace

men

t con

tre

laco

rrup

tion.

• R

enfo

rcem

ent d

es c

apac

ités

et

créd

ibili

té d

e la

just

ice

• R

enfo

rcer

les

moy

ens

de c

ontr

ôle

inte

rnes

et e

xter

nes.

• In

form

er e

t sen

sibi

liser

sur

le p

héno

mèn

e de

la c

orru

ptio

n.•

Susc

iter

et p

rom

ouvo

ir la

pre

sse

d'in

vest

igat

ion.

• Sa

nctio

nner

les

coup

able

s de

cor

rupt

ion.

• A

ppuy

er la

pro

duct

ion

régu

lière

et l

a pu

blic

atio

n de

s ét

ats

des

dépe

nses

pub

lique

sdé

taill

és.

• C

ertif

ier

annu

elle

men

t les

com

ptes

des

dép

ense

s pu

bliq

ues.

• D

éfin

ir e

t met

tre

en œ

uvre

des

méc

anis

mes

de

mot

ivat

ion

des

agen

ts p

ublic

s et

priv

és.

• A

mél

iore

r l'a

cces

sibi

lité

et la

qua

lité

de la

just

ice.

• R

enfo

rcer

et g

aran

tir l'

indé

pend

ance

de

la ju

stic

e.•

Ado

pter

la lé

gisl

atio

n à

l'env

iron

nem

ent s

ocio

-cul

ture

l et é

cono

miq

ue.

Res

taur

er la

cré

dibi

lié d

u se

rvic

e pu

blic

de

la ju

stic

e.C

ultu

re-

relig

ion-

paix

-sé

curi

• pr

omou

voir

les

vale

urs

cult

urel

les

etre

ligie

uses

et d

’ins

taur

er u

n cl

imat

de p

aix

et d

e sé

curi

té.

• Id

enti

fica

tion,

pro

mot

ion

et v

alor

isat

ion

du c

apita

l soc

ial e

t cul

ture

l.•

Dév

elop

pem

ent d

u to

uris

me.

• D

ynam

iser

les

vale

urs

trad

ition

nelle

s.•

Ren

forc

er la

cap

acité

opé

ratio

nnel

les

des

forc

es d

e sé

curi

té.

Ren

forc

er la

lutte

con

tre

la p

rolif

érat

ion

des

arm

es lé

gère

s et

la c

rim

inal

ité tr

ansf

ront

aliè

re.

Page 18: LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU … · LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL, LES INDICATEURS ET LES BESOINS EN DONNEES SUR

17

2ème A

xe :

DE

VE

LO

PP

ER

LE

S R

ESS

OU

RC

ES

HU

MA

INE

S E

T A

ME

LIO

RE

R L

’AC

CE

S A

UX

SE

RV

ICE

S SO

CIA

UX

DE

BA

SE

Ren

forc

emen

tde

s se

rvic

es d

eSa

nté,

nut

ritio

n,po

pula

tion

• A

mél

iore

r l’

accè

s de

la p

opul

atio

n(p

artic

uliè

rem

ent l

es p

auvr

es)

à la

sant

é•

port

er d

e 40

à 8

0% la

pro

port

ion

des

enfa

nts

com

plèt

emen

t vac

ciné

s ;

• ré

duir

e de

50%

la m

orta

lité

due

aupa

ludi

sme,

aux

mal

adie

sre

spir

atoi

res

et le

s m

alad

ies

diar

rhéi

ques

che

z le

s en

fant

s âg

és 0

à 5

ans

;•

rédu

ire

la m

orbi

dité

et l

a m

orta

lité

liée

s à

la c

aren

ce e

n m

icro

-nu

trim

ents

che

z de

s ci

bles

spéc

ifiq

ues

;•

rédu

ire

de 3

0% la

pré

vale

nce

des

mal

nutr

ition

s pr

otéi

no é

nerg

étiq

ues

chez

les

enfa

nts

de m

oins

de

5 an

s et

chez

les

écol

iers

de

6 à

12 a

ns•

rédu

ire

de 3

% à

2%

la s

éro-

prév

alen

ce d

u SI

DA

; •

rédu

ire

le T

aux

de m

orta

lité

infa

ntil

moi

ns d

e 90

pou

r m

ille

en 2

006

• A

mél

iora

tion

de l'

accè

s gé

ogra

phiq

ue a

ux s

ervi

ces

de s

anté

.•

Am

élio

ratio

n de

l'ut

ilisa

tion

de la

per

form

ance

et d

e la

qua

lité

des

serv

ices

de

sant

é.•

Ren

forc

emen

t de

la lu

tte

cont

re le

VIH

/SID

A.

• R

enfo

rcem

ent d

e la

lutt

e co

ntre

le p

alud

ism

e.•

Ren

forc

emen

t de

la lu

tte

cont

re la

tryp

anos

omia

se•

Ren

forc

emen

t de

la lu

tte

cont

re le

s au

tres

mal

adie

s ci

blée

s.•

Am

élio

ratio

n° d

ispo

nibi

lité

et g

esti

on r

esso

urce

s hu

mai

nes

esse

ntie

lles

dans

lese

cteu

r sa

nté.

• D

ével

oppe

men

t des

res

sour

ces

hum

aine

s.•

Polit

ique

de

popu

lati

on.

Page 19: LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU … · LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL, LES INDICATEURS ET LES BESOINS EN DONNEES SUR

18

Ren

forc

emen

tde

s se

rvic

esd’

Edu

catio

n et

d’al

phab

étis

atio

n

• po

rter

le ta

ux d

e sc

olar

isat

ion

del’

ense

igne

men

t fon

dam

enta

l de

50%

en 1

999

à au

moi

ns 7

5% e

n 20

06 e

tle

taux

d’a

lpha

bétis

atio

n de

s ad

ulte

sde

31%

à 5

0% s

ur la

mêm

e pé

riod

trav

ers

une

mei

lleur

e al

loca

tion

des

ress

ourc

es à

l’in

téri

eur

duse

cteu

r et

la c

onst

ruct

ion

d’in

fras

truc

ture

s sc

olai

res.

• C

onst

ruir

e et

équ

iper

des

clo

s d'

enfa

nts.

• Sé

lect

ionn

er e

t équ

iper

des

éco

les

à be

soin

s éd

ucat

ifs

spéc

iaux

(B

ES)

.•

Con

stru

ire

et é

quip

er d

es é

cole

s fo

ndam

enta

les

au N

ord

dans

la b

ande

sah

élie

nne.

• C

onst

ruir

e et

équ

iper

des

sal

les

de c

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e .

• C

onst

ruir

e et

équ

iper

des

Ins

titut

s de

For

mat

ion

Prof

essi

onne

lle (

IFP)

.•

Con

stru

ire

et é

quip

er d

es C

entr

es d

'App

rent

issa

ge F

émin

ins

(CA

F).

• A

ppuy

er la

con

stru

ctio

n et

l'éq

uipe

men

t d'é

cole

s co

mm

unau

tair

es.

• C

onst

ruir

e et

équ

iper

des

Cen

tres

d'E

duca

tion

pour

le D

ével

oppe

men

t (C

ED

).•

Con

stru

ire

et é

quip

er d

es C

entr

es d

'Alp

habé

tisat

ion

Fonc

tion

nelle

(C

AF)

.•

Con

stru

ire

et é

quip

er d

es I

nstit

uts

de F

orm

atio

n de

s M

aîtr

es (

IFM

) av

ec in

tern

at.

• C

onst

ruir

e et

équ

iper

un

Inst

itut

Uni

vers

itair

e de

Tec

hnol

ogie

Gén

ie C

ivil-

Min

es à

Kay

es.

• C

onst

ruir

e et

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iper

un

Inst

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Uni

vers

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e A

gro

-ali

men

tair

e et

Ind

ustr

iel à

Sika

sso.

• C

onst

ruir

e et

équ

iper

une

bib

lioth

èque

uni

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e ce

ntra

le.

• E

valu

er le

s po

tent

ialit

és d

e l'E

SIT

EX

.•

Con

stru

ire,

équ

iper

et r

avit

aill

er d

es c

antin

es s

cola

ires

. A

mél

iora

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de la

qua

lité

de l'

Edu

cati

on :

• D

ével

oppe

r de

s C

entr

es I

ntég

rés

d'E

duca

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Spéc

iale

(C

IES)

.•

Man

uels

sco

lair

es p

our

l'ens

eign

emen

t fon

dam

enta

l et l

es a

utre

s so

us s

ecte

urs.

• E

tabl

isse

men

t de

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s de

rec

herc

he.

• G

estio

n dé

cent

ralis

ée d

u sy

stèm

e éd

ucat

if•

App

ui à

la C

ellu

le N

atio

nale

de

la S

cola

risa

tion

des

Fille

s (C

NSF

).Sa

nté

scol

aire

.

Page 20: LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU … · LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL, LES INDICATEURS ET LES BESOINS EN DONNEES SUR

19

Eau

pot

able

et a

ssai

niss

emen

t•

satis

fair

e le

s be

soin

s ré

els

en e

aupo

tabl

e et

en

assa

inis

sem

ent d

ans

les

mil

ieux

rur

al e

t sem

i-ur

bain

.

• R

éalis

atio

n d'

infr

astr

uctu

res

et d

'équ

ipem

ents

dan

s le

dom

aine

de

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u et

de

l’as

sain

isse

men

t ;.

• A

ppli

quer

le C

ode

de l'

eau.

• B

anqu

e de

don

nées

.•

Ren

forc

emen

t ins

titut

ionn

el.

• A

lim

enta

tion

en e

au p

otab

le d

es z

ones

rur

ales

.•

Ass

aini

ssem

ent /

hyg

iène

/ co

ntrô

le d

es p

ollu

tion

s et

nui

sanc

es•

Con

trôl

e de

s po

llutio

ns e

t nui

sanc

es.

• H

ygiè

ne.

• B

anqu

e de

don

nées

.

Lut

te c

ontr

e la

pauv

reté

:A

mél

iora

tion

duca

dre

de v

ie

Hab

itat

• re

nfor

cer

la p

rom

otio

n de

sco

opér

ativ

es d

’hab

itat

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e cr

édit

;•

prom

ouvo

ir la

réa

lisat

ion

delo

gem

ents

éco

nom

ique

s ;

• en

cour

ager

l’in

terv

entio

n et

ledé

velo

ppem

ent d

u se

cteu

r pr

ivé

;•

susc

iter

la c

réat

ion

de m

utue

lles

d’ép

argn

e et

de

créd

it p

our

lelo

gem

ent ;

• en

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ager

l’ut

ilisa

tion

de m

atér

iaux

loca

ux e

t de

trav

aux

HIM

Osu

scep

tible

s de

fav

oris

er la

cré

atio

nd’

empl

ois

pour

les

pauv

res.

• Pr

omot

ion

tech

niqu

e de

s m

atér

aux

loca

ux d

e co

nstr

ucti

on.

• A

ccès

au

créd

it lo

gem

ent.

• A

mén

agem

ent d

e te

rrai

ns e

t pro

mot

ion

imm

obil

ière

.•

Réa

lisat

ion

de lo

gem

ents

soc

iaux

(18

0 lo

gem

ents

à r

éalis

er p

ar le

MD

SSPA

).•

Ren

forc

emen

t ins

titut

ionn

el

Que

stio

nstr

ansv

ersa

les

Part

icip

atio

n de

s fe

mm

es•

Enc

oura

ger

la p

artic

ipat

ion

à la

ges

tion

des

affa

ires

pub

lique

s.•

Ren

forc

er le

s co

mpé

tanc

es te

chni

ques

des

fem

mes

à tr

aver

s pr

og.d

'édu

catio

n &

de

form

atio

n ad

apté

s.•

Men

er a

ctio

ns d

e se

nsib

ilisa

t° p

ar r

appo

rt a

ux p

ratiq

ues

soci

o-cu

lture

lles

défa

vora

bles

à la

pro

mot

° fe

mm

e.

Page 21: LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU … · LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL, LES INDICATEURS ET LES BESOINS EN DONNEES SUR

20

Em

ploi

et f

orm

atio

n pr

ofes

sion

nelle

• en

cour

ager

et f

acili

ter

l’in

vest

isse

men

t pri

vé e

t la

croi

ssan

ce d

es a

ctiv

ités

pri

vées

.•

favo

rise

r, p

ar la

for

mat

ion

prof

essi

onne

lle e

t tec

hniq

ue,

l’em

ploy

abili

té d

es d

eman

deur

sd’

empl

oi e

t l’a

mél

iora

tion

de la

prod

ucti

vité

dan

s le

s en

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rise

s.

• Pr

ogra

mm

es d

'infr

astr

uctu

res

à ha

ute

inte

nsité

de

mai

n d'

œuv

re (

HIM

O)

• D

ével

oppe

men

t des

ent

repr

ises

coo

péra

tives

• D

ével

oppe

men

t de

la m

icro

, pet

ite e

t moy

enne

ent

repr

ise

• M

oder

nisa

tion

de l'

empl

oi in

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el u

rbai

n•

Am

élio

ratio

n et

ren

forc

emen

t de

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orm

atio

n pr

ofes

sion

nelle

• C

oord

inat

ion

des

activ

ités

du

plan

d'a

ctio

n po

ur l'

empl

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t la

form

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nR

éalis

er d

es m

icro

-pro

jets

et d

es m

icro

-cré

dits

.

Soli

dari

té e

t pro

tect

ion

soci

ale

• co

nsol

ider

les

droi

ts f

onda

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taux

au tr

avai

l et p

rom

ouvo

ir u

nem

eill

eure

pro

tect

ion

soci

ale

adap

tée

au c

onte

xte.

• M

ettr

e en

œuv

re d

es m

esur

es d

e re

nfor

cem

ent d

e la

sol

idar

ité n

atio

nale

.•

Con

trib

uer

au d

ével

oppe

men

t du

mou

vem

ent m

utua

list

e.•

Pro

mou

voir

la v

ie a

ssoc

iati

ve.

• R

enfo

rcer

la p

rote

ctio

n so

cial

e.

Page 22: LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU … · LE PROCESSUS D’ELABORATION DU CLSP, LA PLACE DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL, LES INDICATEURS ET LES BESOINS EN DONNEES SUR

21

3ème A

xe :

DE

VE

LO

PP

EM

EN

T D

ES

INF

RA

STR

UC

TU

RE

S D

E B

ASE

ET

SE

CT

EU

RS

PR

OD

UC

TIF

S

Dév

elop

pem

ent

des

infr

astr

uctu

res

de b

ase

• am

élio

rer

les

cond

ition

s d'

accè

s de

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opul

atio

n à

tout

es le

s fo

rmes

d'én

ergi

e, e

n pa

rtic

ulie

r le

s én

ergi

esm

oder

nes

• as

sure

r la

rat

iona

lisat

ion

del'u

tilis

atio

n de

sou

rces

d'é

nerg

ieex

ista

ntes

• re

nfor

cer

la p

oliti

que

dedé

velo

ppem

ent d

es p

iste

s ru

rale

s•

prom

ouvo

ir le

dés

encl

avem

ent

inté

rieu

r et

ext

érie

ur•

assu

rer

un m

eille

ur a

ccès

aux

serv

ices

de

télé

com

mun

icat

ion;

• M

ise

en v

aleu

r de

s re

ssou

rces

nat

urel

les

en e

au /

Ene

rgie

• E

nerg

ies

nouv

elle

s et

ren

ouve

labl

es•

Infr

astr

uctu

res

rout

ière

s : E

ntre

tien

cour

ant e

t ent

retie

n pé

riod

ique

, Con

stru

ctio

n /

Réh

abili

tati

on, c

onst

ruct

ion

des

pont

s (P

ont d

e G

ao e

t 3èm

e Po

nt d

e B

amak

o),

Pis

tes

rura

les.

• In

fras

truc

ture

s fe

rrov

iair

es•

Infr

astr

uctu

res

aéro

port

uair

es (

Réh

abili

tati

on d

es a

érop

orts

de

l'int

érie

ur.

Acq

uisi

tion

d'éq

uipe

men

ts d

e na

viga

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aér

ienn

e)•

Pou

rsui

te d

e la

réf

orm

e de

s té

léco

mm

unic

atio

nsM

ise

en p

lace

d’u

n Fo

nds

d’ac

cès

univ

erse

l aux

ser

vice

s de

télé

com

mun

icat

ion.

• R

eche

rche

r la

séc

urité

ali

men

tair

equ

i int

ègre

l’au

gmen

tati

on, l

adi

vers

ific

atio

n, la

val

oris

atio

nm

axim

ale

des

prod

uctio

ns a

gric

oles

,pa

stor

ales

, pis

cico

les

et s

ylvi

cole

s

• A

mén

agem

ents

hyd

ro-a

gric

oles

.•

Am

élio

ratio

n de

l'em

bouc

he b

ovin

e / o

vine

/ ca

prin

e.•

Div

ersi

fica

t° d

es p

rodu

ct°

frui

ts, l

égum

es &

pro

téag

ineu

x (n

iébé

, wou

andz

ou,

sésa

me,

…).

• V

alor

isat

ion

des

filiè

res

agri

cole

s et

am

élio

ratio

n de

leur

com

péti

vité

.•

Ren

forc

emen

t de

la s

écur

ité a

limen

tair

e (s

ystè

mes

de

surv

eilla

nce

alim

enta

ire

etnu

triti

onne

lle, b

anqu

es d

e cé

réal

es d

ans

le r

égio

ns d

éfic

itair

es, s

ystè

mes

d'in

form

atio

n su

r le

s m

arch

és c

éréa

liers

).Pr

omot

ion

de c

rédi

t et d

e fi

nanc

emen

t du

sect

eur

rura

l

Dév

elop

pem

ent

des

sect

eurs

prod

uctif

s

• A

mél

iore

r la

pro

duct

ivit

é et

lapr

otec

tion

de l’

envi

ronn

emen

t dan

sle

cad

re d

’une

ges

tion

dura

ble

des

ress

ourc

es n

atur

elle

s.

• R

enfo

rcem

ent d

e la

ges

tion

des

res

sour

ces

natu

relle

s en

vue

d'u

n dé

velo

ppem

ent

dura

ble.

• Fi

xer

4.00

0 he

ctar

es d

e du

nes

auto

ur d

es p

oint

s d'

eau.

• A

mén

agem

ent e

t res

taur

atio

n de

10.

000

hect

ares

de

forê

ts c

lass

ées

et p

eupl

emen

tsna

ture

ls.

Form

atio

n de

s fe

mm

es a

ux te

chni

ques

de

rest

aura

tion

& c

onse

rvat

ion

des

eaux

& d

es s

ols.

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22

Dév

elop

pem

ent d

u se

cteu

r pr

ivé

• C

onso

lider

et d

ével

oppe

r le

sin

fras

truc

ture

s et

ser

vice

s d’

appu

iau

x en

trep

rise

s da

ns le

s zo

nes

àvo

cati

on é

cono

miq

ue e

t les

zon

esen

clav

ées

pour

• R

enfo

rcer

les

fond

emen

tsin

stitu

tionn

el e

t rég

lem

enta

ire

des

mar

chés

• B

âtir

un

syst

ème

fina

ncie

r so

lide

etpe

rfor

man

t •

Dév

elop

per

l’es

prit

d’en

trep

rise

,pr

omou

voir

la P

etit

e et

Moy

enne

Ent

repr

ise

(PM

E)

et c

réer

les

faci

lités

et l

a ba

se d

e co

mpé

tenc

esné

cess

aire

s à

la c

ompé

titiv

ité

• m

ettr

e en

œuv

re le

Pla

n N

atio

nal d

’Act

ion

pour

l’E

mpl

oi q

ui c

ompo

rte

des

com

posa

ntes

vis

ant l

e dé

velo

ppem

ent d

u se

cteu

r pr

ivé

nota

mm

ent e

n m

atiè

re d

efo

rmat

ion

et d

’app

ui a

ux P

ME

;•

met

tre

en œ

uvre

le P

rogr

amm

e In

tégr

é d’

App

ui à

la C

ompé

titiv

ité ;

• po

ursu

ivre

les

activ

ités

du

Proj

et d

’App

ui a

u Se

cteu

r P

rivé

;•

met

tre

en œ

uvre

les

reco

mm

anda

tion

s de

l’E

tude

sur

l’In

vest

isse

men

t Dir

ect

Etr

ange

r au

Mal

i ;•

adop

ter

et m

ettr

e en

œuv

re le

Pla

n d’

actio

ns d

u Pr

ogra

mm

e D

écen

nal d

eD

ével

oppe

men

t du

Sect

eur

Priv

é.Z

ones

indu

stri

elle

s : A

. Réh

abili

tatio

n Z

one

indu

stri

elle

de

Sotu

ba, B

. Am

énag

emen

t Zon

ein

dust

riel

le d

e D

iala

koro

boug

ou.

Act

ivité

sgé

néra

tric

es d

ere

venu

s

• A

mél

iore

r l’

accè

s à

l’in

form

atio

nsu

r le

s st

ruct

ures

de

fina

ncem

ent ;

• Pr

omou

voir

l’am

énag

emen

t de

zone

s in

dust

riel

les

déce

ntra

lisée

s ;

• A

ssur

er la

con

stru

ctio

n de

vill

ages

artis

anau

x ;

• Pr

omou

voir

la c

réat

ion

et le

déve

lopp

emen

t des

uni

tés

detr

ansf

orm

atio

n ;

• Pr

omou

voir

l’ut

ilisa

tion

des

tech

nolo

gies

app

ropr

iées

afi

nd’

accr

oîtr

e la

pro

duct

ivit

é et

laco

mpé

titiv

ité

des

unité

s de

prod

uctio

n ;

• A

ppuy

er la

com

péti

tivité

et l

adé

cent

ralis

atio

n in

dust

riel

les

• V

alor

iser

les

activ

ités

gén

érat

rice

s de

rev

enus

et d

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ploi

s. A

ctiv

ités

géné

ratr

ices

de r

even

us (

AG

R)

• Pr

ofes

sion

nalis

atio

n de

s di

ffér

ents

act

eurs

et p

éren

nisa

tion

de le

urs

acti

vité

s•

App

ui a

ux f

ilièr

es p

orte

uses

.•

Fac

ilita

tion

de

l'acc

ès a

ux f

inan

cem

ents

• D

ével

oppe

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Annexe 2 : Liste des indicateurs

Liste des indicateurs dans les secteurs de l’éducation et de la santé

Indicateurs par secteur Type1 Situation deréférence

ObjectifsChiffrés

Périodicité Source

Pauvreté Année Valeur 2002 2006Incidence de la pauvreté I 1998 63,8 63,0 47,5 Tous les 5

ansEBC

Profondeur de la pauvreté I 1998 42,3 42,0 32,0 Tous les 5ans

EBC

EducationTaux brut de scolarisation au 1er cycle R 2001 60,0 64,0 83,0 Annuelle CPSTaux brut de scolarisation au 1er cycle (filles) R 2001 49,0 52,0 64,0 Annuelle CPSRatio Élèves/Maître au 1er cycle A 2001 74,0 70,0 54,0 Annuelle CPSTaux d’alphabétisation I 2001 43,0 45,0 56,0 Annuelle CPSPart du budget de l’Education dans le budgetd’État

A 2001 11,5 12,7 18,5 Annuelle DNB

Part du budget de l’Education de base dans lebudget de l’éducation

A 2001 56,8 57,0 60,8 Annuelle DNB

Santé% de population ayant accès aux structures desanté à moins de 5 km

A 2001 41 45 50 Annuelle SNIS

% de population ayant accès aux structures desanté dans un rayon de 15 km

A 2001 66 70 80 Annuelle SNIS

Taux de consultations prénatales R 2001 52 55 60 Annuelle SNISTaux d’accouchements assistés R 2001 41 45 50 Annuelle SNISNombre de CSCOMs fonctionnels A 2001 533 560 620 Annuelle SNISNombre de CSREF ayant organisé la référencepar an

A 2001 21 23 30 Annuelle SNIS

Taux de mortalité néo-natale I 1995 68 58 Tous les5ans

EDS

Taux de mortalité infantile (en %0) I 2001 113,4 100 Tous les 5ans

EDS

Taux de mortalité infanto-juvénile I 2001 229,1 210 Tous les 5ans

EDS

Taux de mortalité maternelle (pour cent mille) I 2001 505 500 Tous les 5ans

EDS

Indice de fécondité I 2001 6,8 6,5 Tous les 5ans

EDS

Taux de prévalence contraceptive (toutesméthodes confondues) en %

R 8,2 10 Tous les 5ans

EDS

Taux de malnutrition chronique (enfants demoins de 5 ans)

I 2001 24,5 18 Tous les 5ans

EDS

Taux de Prévalence du VIH/SIDA I 2001 1,7 1 Tous les 5ans

EDS

Taux de couverture vaccinale DTCP3 chez lesenfants de 1 an (en %)

R 2001 61 75 Annuelle SNIS

Part du budget de la santé dans le budget d’État A 2001 8,9 9,7 10,4 Annuelle DNB

1 A : Activités, R : Résultats, I : Impact

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Liste indicative des indicateurs par axe

Objectifs prioritaires et indicateurs deperformance

Type2 Situation deréférence

ObjectifsChiffrés

Périodicité Source

Réduire la pauvreté Année Valeur 2002 2006Incidence de la pauvretéProfondeur de la pauvreté������������������ ���������������������� ���������������������������������������������Taux de satisfaction des usagers del’administrationPourcentage de ressources publiques dépenséesau niveau des collectivitésDegré de participation de la société civile àformulation, la mise en œuvre et suivi desstratégies de développementLutte contre la corruptionNombre de contrôles effectuésNombre de rapports mis en œuvreDiminution du nombre de malversationRenforcement des capacités et de lacrédibilité de la justiceDegré de satisfaction des populations������� ������ ���������������������� �����������������������������������������EducationTaux brut de scolarisation au 1er cycleTaux brut de scolarisation au 1er cycle (filles)Ratio Elèves/Maître au 1er cycleTaux d’alphabétisationPart du budget de l’Education dans le budgetd’ÉtatPart du budget de l’Education de base dans lebudget de l’éducationSantéTaux de mortalité néo-nataleTaux de mortalité infantileTaux de mortalité infanto-juvénileTaux de mortalité maternelleTaux de malnutrition chronique (enfants demoins de 5 ans)Taux de Prévalence du VIH/SIDATaux de couverture vaccinale DTCP3 chez lesenfants de 1 anPart du budget de la santé dans le budget d’ÉtatTaux de consultations prénatalesTaux d’accouchement assisté

2 A : Activités, R : Résultats, I : Impact

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Objectifs prioritaires et indicateurs deperformance

Type2 Situation deréférence

ObjectifsChiffrés

Périodicité Source

Indice synthétique de fécondité

HabitatPourcentage de ménages en locationPourcentage de ménages propriétaires de leurslogementsEauTaux de villages bénéficiaires d’au moins 1point d’eau potablePourcentage de population ayant accès à l’eaupotableAssainissementPourcentage de ménages disposant d’unsystème d’évacuation des eaux uséesParticipation des femmesPourcentage de femmes entrepreneurs% de femmes bénéficiant de micro-créditNombre de femme occupant un poste deresponsabilitéEmploiTaux de chômage en milieu urbain ;Taux de sous emploi en milieu rural ;Nombre total d’emplois créés

������� �����������������������������������������������������

Production agricole, alimentation etnutritionProduction totale de coton graineEvolution des prix aux producteursProduction de fibreEffectif du cheptelGestion des ressources naturellesNombre d’ha reboisésNombre de Plan d’aménagement du territoireréalisésNombre de marchés ruraux de boisTransport/communication/énergieNombre de Km de route en terreNombre de Km de route bituméNombre de Km de routes entretenuesDensité de routeNombre de villages équipés en téléphoneTaux de couverture des communes en radioruralesNombre de familles branchées sur le réseauEDM