Le Réseau d'économie et systèmes de santé du Maghreb (RESSMA)€¦ · politiques de santé Réseau d 'économie et Système de Santé du Maghreb) Le Réseau d'économie et systèmes

Le Réseau d'économie et systèmes

de santé du Maghreb (RESSMA)

Réseau d 'Economie et Systèmes de Santé du Maghreb (RESSMA)

Le Réseau d'économie et systèmes de santé du Maghreb

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Couverture Sanitaire Universelle

Economie de la santé

Financement de la santé

Compte Nationaux de la santé

Analyse des coûts

Politiques Pharmaceutiques et Gestion du Médicament

Réforme hospitalière

Epidémiologie

Ressources humaines

Analyse des systèmes et des politiques de santé

Réseau d 'économie et Système de Santé du Maghreb)


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Les pays du Maghreb vivent un intense processus de transition démographique, économique, politique et sociale. Leurs systèmes de santé sont bouleversés et doivent s’adapter d’une part aux nouveaux besoins de santé et d’autre part au nouveau contexte économique (mondialisation, économie de marché, concurrence,…) et épidémiologique (morbidité liée aux maladies non transmissibles et accidents, maladies liées à l’hygiène, à la pauvreté et à l’environnement).

Des réformes des systèmes et des politiques de santé sont engagées dans les trois pays du Maghreb : définition des priorités sanitaires nationales, élargissement et harmonisation des régimes d’assurance maladie, autonomie des établissements hospitaliers, carte sanitaire et schéma régionaux de planification, déconcentration et décentralisation, nouvelles règles de tarification, de rémunération et de paiement, essai d’introduction de nouveaux outils de gestion et d’évaluation, …

Ces réformes en cours ou encore naissantes nécessitent un renouvellement fondamental des modes d’approches des questions de santé, une utilisation des nouveaux outils et méthodes liés à l’épidémiologie, à l’analyse des systèmes et à l’économie de la santé et une large concertation entre tous les partenaires concernés.

Pour soutenir et approfondir ce processus, diverses personnes liées à des organismes de recherche, des universités, des institutions de la santé et de la sécurité sociale ont senti la nécessité de se concerter et de créer un réseau pour le partage des connaissances, des expériences et des analyses sur les réformes et les systèmes de santé. C’est ainsi qu’est né le « Réseau Economie et Systèmes de Santé au Maghreb : RESSMA ».

Les objectifs du RESSMA consistent à :

❍ En termes de formation :

• Favoriser le développement des enseignements d’économie de la santé dans lesuniversitésetdanslesstructuresdeformationdesprofessionnelsdelasanté.

• Promouvoirlaformationcontinueetcomplémentairedesprofessionnelsdelasantédans le domained’analysedes coûts, la rationalisationdes choix, la gestion et lefinancementdesservicesetdesProgrammesdesanté.

• Faciliterleséchangesdematérielpédagogiqueetdidactiqueentrelestroispays,auniveaurégionaletinternational.

• Promouvoirl’élaborationetladisséminationdemodules,d’ouvragesetdepublicationspourlesbesoinsdelaformationetdurenforcementdesconnaissancesetdescapacitésnationalesetrégionales.

❍ En termes de recherche et études

• Identifierlesthèmesetlessujetsprioritairesderechercheappliquéeliésàlaréformedessystèmesetdespolitiquesdesantédanslepays.

• Mettreenœuvredesétudescomparativessurdessujetscommunsetprioritaires:équité,efficience,pérennitéetqualité.


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• Faciliter les contacts et les échanges pour l’utilisation des résultats des études etrecherchesetenassurerladiffusionauprèsdesautoritésnationales,desuniversitaires,praticiensetpartenairesconcernés.

❍ En termes de documentation-information

• Créerunebasebibliographiquesurlessystèmesetlespolitiquesdesantédanslestroispays.

• Diffuser l’information pertinente sur les réformes des systèmes de santé dans lemonde.

• DévelopperetentretenirunsiteWEBpour ladiffusiond’unfluxd’informationsdequalité:www.ressma.com.

• Disposeretdiffuserunbulletind’informationetdeliaison.


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A. Organisation et fonctionnement de l’association :

1. Organisation et fonctionnement du RESSMALe réseau RESSMA regroupe actuellement trois pays du Maghreb, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc. Il reste ouvert aux autres pays tels la Libye, l’Egypte et la Mauritanie.

L’idée de Réseau est née à Ghardaïa (Algérie) en 1992, discutée à Rabat (Maroc) en 1995, confirmée à Hammamet (Tunisie) en 1997. La consécration a eu lieu en Novembre 1998 à Rabat (Maroc), avec la création officielle d’une association de droit marocain.

Le RESSMA a son siège à Rabat et un secrétariat à l’Ecole Nationale de Santé Publique (Ex-INAS) dans la même ville.

Grâce aux fonds alloués par l’OMS, il a été possible, moyennant une action vigoureuse et suivie de tous les membres du réseau, notamment ceux qui sont domiciliés au Maroc, d’équiper le local en matériel informatique, de bureau et fournitures.

Le réseau a un Conseil d’Administration composé de vingt-sept (27) membres (9 par pays) ainsi qu’un Bureau exécutif de neuf (9) membres.

Les membres du RESSMA sont économistes, médecins, pharmaciens, informaticiens, managers d’institutions/établissements des secteurs de la santé et de la Sécurité Sociale, des professeurs d’universités et chercheurs d’institutions de recherche, des fonctionnaires d’Organisations Internationales (OMS, Banque Mondiale, FNUAP…), des hauts Cadres de départements ministériels des secteurs de la santé et des affaires sociales, des dirigeants d’ONGs, etc. Le tableau, en annexe, regroupe certains membres du RESSMA, dont les membres fondateurs de ce réseau.

Les ressources du RESSMA sont constituées par ses compétences et son capital d’influence. Il dispose aussi des cotisations de ses membres et du soutien que peuvent lui apporter certains partenaires nationaux, régionaux ou internationaux (Ministères de la Santé et de Sécurité Sociale, OMS, USAID, PHR, BID, Union Européenne, UNICEF ...).


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2. Quel avenir pour le réseau RESSMA ? En 2015, une journée de réflexion a été organisé à l’ENSP – Rabat sous le thème « Quel avenir pour le réseau RESSMA ? ». Cette journée s’inscrivait dans le prolongement d’une série d’initiatives et d’actions entreprises au cours des deux années antérieures par les membres du réseau RESSMA. Elle visait à initier une réflexion globale sur le parcours du RESSMA et les opportunités de son développement.

La démarche proposée et développée (en l’intégrant dans un cadrage du contexte) s’est articulée autour des points / questions suivants :

1.Quelssontlesdéfisetchallengesdessystèmesdesantémaghrébins?

2.Quels sont les besoins en études, expertise et développement des capacités,nécessairespouraccompagnerlerenforcementdessystèmesdesanté?

3.Commentnotreréseaudevra-ils’organiserpourrépondreaumieuxàcesbesoins?

Ils’agitdeproposerl’organisationlaplusadéquatepourchaquepays,engardantRESSMA,commeréseaufédéré.

4.CommentmoderniseretpérenniserlecoursdeMarrakech?

C’est à ce niveau que le RESSMA doit intégrer sa profondeur subsaharienne.

A l’issue de cette journée, quatre groupes de travail ont été mis en place ainsi que les personnes les constituants. Il s’agit de :

� Groupe 1 : Charte, Vision, stratégie, culture et valeur (A. Tibouti, A. Drhimeur, A. Alaoui Belghiti, H. Hachri, A. Cheikh).

� Groupe 2 : Organisation et financement (A. Idriss Azzouzi, K. Fariji, M. A. Ghoulidi, M. Mazzine, M. Semmoud).

� Groupe 3 : Information et communication (M. Kaddar, J. Jbili, H. Fadlellah, F. Bouchareb, S. Chakri).

� Groupe 4 : Offre de formation et de services (R. Belouali, C. Nejjari, H. Achouri, L. Lamri L, A. El Alami El Fellousse, A. Tibouti, H. Benjelloun,).

A ce jour, seuls les groupes 3 et 4 ont partagé l’état d’avancement et les produits de leurs travaux (ossature du site, note, dépliant et brochure sur le prochain cours).


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B. Les Activités Réalisées par le RESSMA :

Depuis sa création (1998) jusqu’à ce jour, et conformément à sa mission, le RESSMA a développé plusieurs activités portant essentiellement sur la formation en Economie de la Santé, le financement du système de santé, la recherche et l’analyse des réformes sur le système de santé, la couverture sanitaire universelle.

1. Organisation de formations en Economie de la SantéEn partenariat avec les départements chargés de la Santé dans les trois pays maghrébins (Algérie, Maroc et Tunisie) et les Organisations Internationales, le RESSMA a organisé, depuis 1999, plusieurs cours nationaux ou maghrébins, à savoir :

� Des cours organisé à Marrakech, Rabat, Agadir, Immouzzer entre 1999 et 2015.

� Un cours à Hammamet en 2002 sur l’Evaluation médico-économique des choix et des interventions dans le domaine de la santé.

� Un cours à Hammamet en 2003 sur l’Analyse et Réformes des systèmes de Santé

RESSMA 2004 RESSMA 2005

RESSMA 2007 RESSSMA 2009

� Des cours organisés à Alger en 2002 et 2003 sur l’analyse des coûts, les réformes des systèmes de santé, particulièrement maghrébins, et les comptes nationaux de la santé.

� Un séminaire de formation tenu à Oran en 2007 à l’intention des journalistes sur l’économie de la santé.


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� Un cours francophone régional tenu à Hammamet en 2009 sur la protection sociale en santé et l’assurance maladie.

� Un cours organisé à Oran en 2012 consacré au management des structures hospitalières.

� Organisation de divers cours nationaux sur l’Economie de la Santé et les Systèmes d’information (Ouarzazate, Assilah, Alger, …)

Il est à noter que le cours généraliste RESSMA-Marrakech, premier produit du réseau, a été pensé et construit dès la moitié des années 1990. Sa concrétisation a débuté en 1999 sous la forme d’un cours annuel maghrébin sur l’économie de la santé à Marrakech. L’audience du cours s’est élargie, en 2002, aux pays francophones d’Afrique Sub saharienne.

RESSMA 2010 RESSMA 2015

Ainsi, de 1999 à 2015, 515 personnes ont pu bénéficier des formations. La majorité des cours s’étant déroulée au Maroc, la plupart des participants sont d’origine marocaine, puis la Tunisie et l’Algérie. 15% des participants proviennent d’autres pays de l’Afrique Sub-saharienne francophone, à savoir : le Niger, la Mauritanie, le Sénégal, le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Djibouti, la Guinée Conakry, le Tchad et le Togo.


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Le tableau, en annexe 2, renseigne sur le nombre de participants à chacun des cours sus répertoriés, répartis par nationalité des participants.

Ne tenant compte que de la période où le cours a été élargi aux pays autres que l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, c’est-à-dire de 2002 à 2014, le nombre de participants descend à 298 personnes constituées par un peu plus de la moitié de marocains et 26% des pays de l’Afrique francophone sub-saharienne.

Les encadrants et facilitateurs sont des enseignants, des praticiens et des experts maghrébins basés au Maroc, en Algérie, en Tunisie, à Genève, à Washington, ...

Lors de la 13ème édition du cours (mai - juin 2011), des réflexions pertinentes ont été formulées par les facilitateurs lors de briefings quotidiens. Une cible principale a été fixée : alléger le contenu du cours tout en gardant une cohérence entre les divers blocs constitutifs du cours.

A l’issue de ces réflexions, le RESSMA a organisé le 28 et 29 janvier 2012 à Rabat (Hôtel Rihab), en partenariat avec la Banque Islamique de Développement (BID), un atelier pédagogique


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pour repenser l’ingénierie du cours en procédant à la révision du cours généraliste « RESSMA Marrakech » et de le redynamiser compte tenu de l’expérience vécue pendant la période 1999-2011.

L’objectif général de l’atelier consistait à identifier les principaux réaménagements pédagogiques et de contenu à mettre en œuvre impérativement lors de la session de 2012 à travers un débat et une discussion les points clés soulevés auparavant, à savoir :

Certains commentaires, suggestions et recommandations faits par les participants dans les différentes évaluations, quotidiennes et finales ont été aussi prises en considération : Adapter et harmoniser les contenus pour rendre le cours plus orienté sur la résolution de problèmes auxquels sont confrontés les participants.

Au terme de cet atelier, un tableau synthétisant l’architecture du cours fut élaboré fixant les différents blocs concernés par le cours, les thèmes relatifs à chaque bloc, les outils et les supports à prendre en considération au niveau des blocs ainsi que les équipes et le volume horaire.

❍ Principaux axes des cours

Le cours a un caractère général, conçu pour initier les participants à certaines problématiques

majeures de l’Economie de la Santé, sans prétention de détailler tous les aspects liés à ces questions.

Le programme du cours est focalisé particulièrement sur les axes suivants :

� Le système de santé et les réformes

� Le financement et les approches économiques

� Les méthodes et outils d’analyse

� Le médicament

� Les systèmes d’information et d’évaluation en santé

� Les Comptes nationaux de la santé

� La couverture sanitaire universelle

❍ Méthodes de travail

Le cours dure entre une semaine et 10 jours à plein temps. Les participants prennent une part active dans l’animation et l’enrichissement du contenu des sessions.

Le cours utilise, selon les besoins, les méthodes suivantes : (i) Exposés techniques introductifs ; (ii) Exercices et études de cas ; (iii) Présentations de l’expérience des pays et des participants ; (iv) Travaux de groupes et simulations et (v) Etudes de dossiers.

Avant leur arrivée, les candidats retenus sont appelés, d’une part, à préparer des questions, des outils ou des dossiers et, d’autre part, apporter tout document relatif à la province ou la région dans laquelle ils travaillent et pouvant faire l’objet d’une présentation ou d’une discussion en groupe durant le cours. Les aspects liés aux questions économiques et financières sont privilégiés.


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2. Etude sur les réformes en matière de santéCette étude, financée par l’Union Européenne, a visé à dresser l`etablissement le bilan des réformes qui ont eu cours dans le secteur de la santé dans huit pays (Maroc, Belgique, France, Guatemala, Liban, Mozambique, Portugal et Thaïlande) dans le but de sortir avec des conclusions sur l’ensemble des expériences de ce groupe de pays et afin que chaque pays en tire des leçons pour le futur.

Le RESSMA, qui s’est chargée du cas marocain, a procédé à la réalisation de cette étude selon les étapes suivantes :

� Organisation d’une table ronde sur les réformes de santé en juin 2001 et constitution d’équipes de travail multidisciplinaires sur des thèmes de réformes qui ont débouché sur une quinzaine de rapports partiels portant sur le financement, les soins de santé primaires, le contexte macroéconomique, la dynamique démographique, les soins hospitaliers, le secteur de soins privé, le médicament…

� Présentation et discussion des premières versions des rapports partiels.

� Mise en place d’un groupe de lecture et de correction de ces rapports.

� Finalisation des rapports partiels.

� Exposé et discussion de la mise en place d’un observatoire de réforme de santé dans le cadre d’une présentation faite par le RESSMA à l’occasion du Congrès Médical Maghrébin (dont le thème principal fut « la réforme des systèmes de santé ») en juin 2001.

� Ces travaux furent entrecoupés de réunions des huit pays qui ont eu lieu à Bangkok (2000) et à Castelo de Vide au Portugal (2001).

3. Création d’un observatoire marocain du système de santé Le 29 mai 2005, à Marrakech, le réseau RESSMA a organisé un atelier sur la mise en place d’un Observatoire Marocain du Système de Santé (OMSS).

Ce projet visait trois objectifs principaux :

� Fournir de l’information utile pour contribuer, en tant que partenaire du département de la Santé, à l’orientation de la politique sanitaire.

� Participer à la mobilisation des secteurs, n’ayant pas nécessairement un rôle formel dans la mise en œuvre des réformes, en vue de développer des réseaux et des partenariats pour la santé.

� Participer à l’évaluation des réformes de santé et le suivi de la performance du système de santé.

Le RESSMA devait créer un site web qui serait le support essentiel de partage et de diffusion de l’information afférente à cet observatoire. Il serait également un forum de discussion et d’échanges avec la population utilisatrice de l’Internet.


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4. Etude « Vers un marché maghrébin du médicament (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie) »

Dans le cadre de sa mission de rapprocher, par l’économie, les pays des deux rives de la Méditerranée, IPEMED (Institut de prospective Economique du Monde Méditerranéen) a retenu le thème « vers un marché maghrébin du médicament » comme un axe majeur de coopération dans la région.

Dans ce cadre, IPEMED a confié à Dr M Wadie Zerhouni et Mme L. Asma El Alami El Fellousse la réalisation d’un état des lieux du marché du médicament dans les pays du Maghreb. Dans un premier temps, en mai 2013, cette étude a concerné l’Algérie, le Maroc et la Tunisie.

Suite à la présentation de ce rapport par Dr W. Zerhouni à Paris le 17 janvier 2014, il a été

demandé aux auteurs d’effectuer la même étude auprès de la Lybie et la Mauritanie.

Le rapport a permis une meilleure compréhension des marchés nationaux du médicament des pays du Maghreb, cherchant tout particulièrement à :

1.Laréalisationd’unétatdeslieuxdelademande,del’offreetdesmarchésnationaux(monographiespays).

2.Lamiseenexerguedescomplémentaritésexistantesentrelespays.

3.L’identificationdesobstaclesetdesatoutsd’uneplusgrandeintégrationmaghrébinedumarchédumédicament(AMM,autres)etd’unefilièremaghrébinedeproductiondemédicaments.

Les auteurs ont été guidés dans la réalisation de ce travail par les précieux conseils et les orientations d’autres membres du RESSMA et plus particulièrement Dr Hédi ACHOURI (Tunisie), M. Miloud KADDAR (Algérie), M. Mustapha SEMMOUD (Algérie) et Dr Eby OULD CKEIKH (Mauritanie).

5. Participation à des manifestations nationales et internationalesLes membres du RESSMA ont participé à plusieurs manifestations nationales et internationales. Il s’agit de :

� L’organisation d’une table ronde sur les comptes nationaux de santé au Maroc avec présentation et discussion des résultats de l’étude réalisée par le Ministère de la Santé du Maroc.

� La présence au séminaire national sur « la réforme de la sécurité sociale en Algérie» organisé en 2001 où des membres du réseau (des trois pays) ont participé en qualité d’experts.


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� Colloque « L’amélioration de l’accès aux services de santé en Afrique francophone : le rôle de l’assurance », Paris, CNAM, 28-29 avril 2004.

� Conférence Euro-Méditerranéenne sur la Santé (Euromed 2004), Alger 14-15 février 2004.

� Atelier sur les réformes des systèmes de santé - L’assurance maladie ; 28-31 mars 2005, regroupant de hauts fonctionnaires des pays du Maghreb et du Liban, intervenant dans les politiques de santé des différents pays et des fonctionnaires d’organisations internationales.

� Journées portes ouvertes sur « La réforme hospitalière », Casablanca, 23-25 juin 2005.

� Atelier sur le projet d’«Observatoire des Réformes de Santé», le 29 Mai 2005.

� Le RESSMA a été sollicité par l’Equipe de Recherche de Pharmacoépidémiologie & Pharmacoéconomie, la Société Marocaine de Pharmacologie, le Laboratoire d’Epidémiologie et de Recherche Clinique, le Laboratoire de Médecine sociale pour animer une demi-journée du 3ème Colloque National de Pharmacoépidémiologie & Pharmacoéconomie. Ce colloque a été organisé du 19 au 21 novembre 2015.

� Participation au 4ème et 5ème Colloque National de Pharmacoépidémiologie & Pharmacoéconomie tenue en 2016 et 2017.

6. PublicationsAvec le soutien de l’OMS, le réseau a élaboré pour chaque pays (Tunisie, Algérie et Maroc) une monographie sur la couverture médicale (situation actuelle, perspectives et défis) qui furet présentée dans un atelier à Hammamet en novembre 2001. Ces monographies ont été synthétisées et publiées sous forme d’ouvrage.

De même en Tunisie, le Ministère de la santé publique a toujours fourni son appui et son soutien aux différentes activités du RESSMA. Une mention particulière et spéciale est à mettre à l’actif de l’Institut National de Santé Publique (INSP) de Tunis qui a fourni un appui total en matière d’organisation et de financement des activités de formation, de recherche et de publications des documents réalisés :

� Couverture du risque maladie : Etats des Lieux et Perspectives (Cas de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie). Il s’agit des actes d’une consultation de l’OMS, organisée en Tunisie en 2001 et au cours de laquelle les états actuels de la couverture du risque maladie et les perspectives d’évolution de l’assurance maladie dans les 3 pays ont été passés en revue.

� Guide d’Inspection des services de santé. Il s’agit d’un manuel à l’usage des médecins inspecteurs tunisiens, outil d’aide à la conduite d’une mission d’inspection.

� Manuel d’Economie de la Santé : Evaluation et Stratégies de Mise en Œuvre des Interventions. Il s’agit d’un manuel pour la formation en économie de la santé et notamment à certains concepts d’évaluation médico-économique.


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L’étude « Vers un marché maghrébin du médicament (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie) » a été sanctionnée par une publication de la revue « Construire la Méditerranée » de IPEMED en février 2015.

De plus, un dépliant et une brochure sur le RESSMA ont été imprimés et diffusé en langues française et anglaise.

7. Révisions des statuts du RESSMA et adaptation à la législation marocaine

Le statut du RESSMA a connu plusieurs modifications. Elles ont porté essentiellement sur la possibilité de délégation de signature des chèques bancaires, la création de l’Observatoire Marocain des Systèmes de Santé, changement d’adresse de la domiciliation du réseau et l’augmentation du nombre des membres du conseil d’administration du RESSMA.

Ces versions des statuts ont été déposées et approuvées par les autorités marocaines compétentes.

8. Le site Internet du RESSMALe site RESSMA (www.ressma.ma) a été un ciment entre l’ensemble de ses membres et un canal de communication. Après avoir réussi à héberger le site RESSMA au Maroc grâce au soutien du bureau de l’OMS à Rabat, l’absence d’un suivi régulier et rigoureux, associée à des difficultés de financement soutenu, le site RESSMA a été squatté dans une 1ère phase, pour disparaître ensuite de la toile. Il avait été très apprécié lorsqu’il fonctionnait normalement.

Dans le cadre du financement des activités liées à l’observatoire marocain des systèmes de santé, le site internet du RESSMA devait revoir le jour pour être le support de partage et de diffusion essentiel de l’information afférente à cet observatoire. Seulement, l’avancement est resté faible bien que plusieurs actions aient été réalisées. Seule la 1ère phase de conception et de développement fut réalisée. L’équipe chargée des opérations techniques est resté en attente de l’alimentation de l’ossature du site.

En 2017, le nouveau bureau a repris en main la création d’un nouveau site avec une nouvelle ossature validée par les membres du conseil d’administration et alimentée au fur et à mesure de la validation des documents.


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C. Le partenariat du RESSMA :1. Le partenariat avec les organisations internationales

1.1 Relations avec l’OMS

Excellents rapports et soutien efficace de l’OMS-EMRO (Rabat et Tunis) et OMS AFRO (Alger).

Toutefois, des possibilités de partenariat n’ont pas été concrétisées pour développer certaines activités et délivrer certains produits tels que des cours thématiques ou des travaux de recherche.

1.2 Relations avec la BID

Excellents rapports et soutien efficace pour le financement des cours RESSMA du Maroc et l’ouverture de plus en plus importante sur les pays africains francophones.

A partir de 2011, la BID a étendu son financement à la prise en charge des marocains pour le cours au Maroc. Seulement, pour des raisons de changements dans leurs procédures de financement, le RESSMA n’a plus bénéficié du financement de la BID à partir de 2014.

1.3 Relations avec le FNUAP

Excellents rapports et soutien efficace pour le financement des cours RESSMA du Maroc particulièrement pour les aspects de contractualisation dans les systèmes de santé.

1.4 Relations avec la Fondation Lalla Salma de lutte contre le cancer

En 2015, la fondation Lalla Salma a financé une session de formation au profit des employés de la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS).

1.5 Relations avec l’Association Africaine d’Economie et Politique de Santé (AfHEA)

Pour l’organisation de sa 4ème Conférence biennale au Maroc en 2016, l’AfHEA a sollicité le RESSMA pour l’organisation de cette conférence et pour faire partie du comité scientifique et l’étude des résumés soumis.

En marge de cette conférence, une convention a été signée le 28 Septembre 2016. Les principaux axes de la convention et de toutes les actions menées dans le cadre de ce partenariat sont :


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� Le développement des programmes de formation et de recherche ;

� L’échange d’information et de documentation ;

� L’identification et la mise à disposition d’une expertise dédiée ;

� Coopération et promotion des politiques de santé.

L’AfHEA a récemment requis le RESSMA pour sa prochaine conférence qui se tiendra à Ghana en 2019 pour faire partie du comité scientifique et l’étude des résumés soumis.

1.6 Relations avec le Centre de Recherche, d’Etudes et de Développement de la Santé (CREDES)

Une autre convention de partenariat a été signée entre le RESSMA et le CREDRES. Cette convention, signée le 1er juin 2016 à l’ENSP, a pour objet de définir les conditions de la mise en place d’un partenariat établi entre le CREDES et le RESSMA afin de développer leurs activités complémentaires, communes et respectives, à savoir :

� L’échange d’information et de documentation.

� Favoriser l’identification et la mise à disposition d’une expertise dédiée .

� L’action de coopération et de promotion.

2. Le Partenariat avec les institutions nationales2.1 Au Maroc

Les activités de RESSMA ont pu être implantées et consolidées grâce à l’appui constant et au soutien efficace du Ministère de la santé, notamment des délégations de Marrakech, d’Agadir, de Sefrou et l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP). Ce soutien s’est matérialisé par la mise à la disposition du RESSMA lors des sessions de formation et des autres activités, d’un appui logistique et humain très appréciable et apprécié.

Compte tenu de l’intérêt accordé par le Ministre de la Santé marocain aux activités relatives à l’économie de la santé, cet appui a été étendu à la prise en charge des participants et facilitateurs marocains dans le cadre du financement des activités de formation.

Par ailleurs, et considérant la volonté de l’ENSP (Ex-INAS) et du RESSMA de développer un partenariat dans le cadre de la formation de base et continue et de la recherche dans leurs domaines d’expertise respectifs, une convention de coopération cadre a été signée entre ces deux institutions à l’ENSP le 14 juin 2007.


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2.2 En Tunisie

Les activités du RESSMA ont été soutenues par l’INSP de Tunisie et la CNAM.

2.3 En Algérie

Les activités du RESSMA ont été soutenues par le Ministère de la Santé, l’INSP d’Algérie et le EHU d’Oran.

Nom & prénom Nationalité Diplôme Fonction Compétences et

spécialités

Achour Noureddine Tunisienne Professeur en

santé publiqueEx-Directeur de l’Institut National

de Santé Publique à Tunis

• Formation universitaire

• Recherche appliquée

• Politiques de santé

Achouri Hédi Tunisienne Doctorat en Médecine

Consultant

Ex-Directeur de la tutelle des hôpitaux, MSP, Tunis

• Gestion hospitalière

• Gestion de projets


Belghiti Alaoui Abdelali Marocaine Doctorat en

MédecineEx-Secrétaire Général du MS,

Rabat

• Gestion hospitalière



Belkebir El Hassane Marocaine

Docteur en médecine

spécialiste en santé publique

Chef de Division Inspection Générale

Ministère de la Santé

• Audit des services de santé

• Evaluation en santé

Belouali Redouane Marocaine Docteur en

médecineDirecteur de l’Ecole Internationale

de Santé Publique, Casablanca

• Administration sanitaire

• Gestion de programmes

• Formation

Ben Ammar Raouf Tunisienne Professeur en

santé publiqueRetraité, Ex-Représentant de

l’OMS à Rabat

• Santé publique

• Coopération internationale

• Priorités de santé

Ben Romdhane Habiba Tunisienne Professeur en

santé publique

Enseignant chercheur

Ex-Directeur adjoint de l’Institut National de Santé Publique, Tunis

Ex-Ministre de la santé, Tunis

• Transition épidémiologique


• Formation

Bessaoud Khaled Algérienne Professeur en

santé publique

Directeur de l’Institut de Recherche en Santé Publique OMS-Afro, Cotonou, Bénin

• Santé publique

• Formation


Bouchareb Fouad Marocaine Docteur en

médecine

Coordinateur du projet qualité

Fondation Lalla Salma - Prévention et Traitement des Cancers

• Santé publique

Brahmia Brahim Algérienne Professeur

d’économieEnseignant chercheur

Université de Constantine

• Economie

• Econométrie



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spécialités

Chaugdani Touria Marocaine

Master en géographie de la sante / Diplôme

supérieur en Sciences

Responsable de la coopération

Ministère des MRE des Affaires de la Migration

• Migration

• Ressources Humaines

• Santé publique

• Genre

Cheikh Amine Marocaine Doctorat en Pharmacie

Pharmacien à la Fondation Cheikh Zaid

• Economie du médicament

• Gestion des médicaments

• Bioéquivalence


El Alami El Fellousse Lalla

AsmaMarocaine 3ème cycle en

EconomieCadre au Ministère de la Santé,

Rabat

• Financement de la santé

• Enquêtes et statistiques

• Planification santé

Graba Mustapha Kamel

Algérienne Professeur de santé publique

Conseiller au ministère des affaires sociales

Alger

• Santé publique

• Enquêtes épidémiologiques


Ghanimi Rajae Marocaine Docteur en médecine

Médecin du travail

Chef de la division études et enquêtes à la

Caisse Nationale de Organisme de Prévoyance sociale

• Financement de la santé

• Etudes statistiques et enquêtes

• Recherche médicale

• Formation et management

Guédira Mohammed

NajibMarocaine 3ème cycle en

Economie

Enseignant à la faculté de droit, Rabat

Ex-Directeur de l’Agence de Développement Social, Rabat

• Economie de la santé

• Politiques sociales

• Analyse des systèmes

Kaddar Miloud Algérienne 3ème cycle en Economie

Consultant

Ex-économiste de la santé, OMS Genève


• Systèmes de santé

• Economie des médicaments.

Khattabi Asmae Marocaine Professeur

Assistant

Epidémiologiste

Enseignante chercheur à l’Ecole Nationale de Santé Publique

• Méthodes épidémiologiques

• Rédaction scientifique

• Organisation d’évènements scientifiques

Khaled Mohamed Kheireddine

Tunisienne Doctorat en médecine

Ex-Directeur des Etudes et de la Planification, MSP, Tunis

• Planification sanitaire

• Administration publique

• Gestion des Projets

Lamri Larbi Algérienne Professeur en économie Enseignant - chercheur

• Statistiques

• Analyse des coûts

• Formation


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spécialités

Mazzine Malika MarocaineMaster en

Administration sanitaire

Retraité du Ministère de la Santé

Ex Cheffe de la Division de l’Assistance médico-sociale

• Gestionnaire des programmes médico-sociaux

• Actrice de l’action associative

Mechbal Abdelhay Marocaine Doctorat en

Médecine

Retraité

Ex-Directeur du Financement et de la Gouvernance, OMS, Genève



• Gouvernance

Sabri Belgacem Tunisienne

Doctorat en Médecine & 3ème cycle

en Economie Sanitaire

Retraité

Ex-Directeur, OMS-EMRO, Le Caire




Semmoud Mustapha Algérienne Sociologie Consultant

• Politiques pharmaceutiques

• Evaluation de projets

Tayeb Kial Algérienne Sociologue Consultant

• Management hospitalier

• Pharmacie hospitalière

• Système d’information sanitaire

Zahi Abderrahmane Marocaine Doctorat en

Médecine

Secrétaire Général de la Fondation Hassan II des marocains résidants à

l›étranger

Ex-Secrétaire Général du MS, Rabat



Zerhouni Mohammed

WadiMarocaine Doctorat en

PharmacieChef de la Division de la

Pharmacie, MS, Rabat

• Politique pharmaceutique

• Gestion des médicaments


Zineeddine El Idrissi Moulay

DrissMarocaine Doctorat en

Economie

Économiste en chef de la santé

Banque mondiale

Washington



• Formation


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•ANNEXE2:ParticipantsauxCoursRESSMA

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Documents

Le Réseau d'économie et systèmes de santé du Maghreb (RESSMA)€¦ · politiques de santé Réseau d 'économie et Système de Santé du Maghreb) Le Réseau d'économie et systèmes