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Dans Olea Sphere® ? A retenir Aux Etats-Unis, la prostatite est un diagnostic posé dans 2 000 000 visites médicales chaque année (1). La Chine et la Corée du sud, où le cancer de la prostate est rare, montrent un diagnostic plus fréquent de prostatite. L’imagerie oriente le bilan diagnostic, précise la diffusion des lésions et permet d’adapter la stratégie thérapeutique dans les infections urinaires compliquées. Complications Un besoin urgent ou fréquent d’uriner Les signes d’inflammation systémique (fièvre ou hypothermie, tachycardie, tachypnée, hypotension, oligurie) Les tumeurs de la vessie Un abcès prostatique Une pyélonéphrite (infection bactérienne qui atteint le rein) La stase urinaire (diminution ou arrêt complet de la circulation de l’urine) Adénomite : inflammation d’un adénome La prostatite chronique Le cancer de la prostate Traitements possibles Analgésiques Antibiotiques intraveineux, oraux ou les deux Massage de la prostate Une hospitalisation peut être envisagée dans les cas les plus sévères Dans certains cas, une opération chirurgicale est nécessaire La prostatite est le nom donné à un ensemble de symptômes dus à une infection ou une inflammation de la prostate. Cette maladie est plus fréquente chez les hommes plus jeunes et les hommes d’âge moyen, généralement entre 30 et 50 ans. La prostatite touche environ 10 à 14% des hommes. Il existe quatre types de prostatite : 1. La prostatite bactérienne aiguë : c’est une infection aiguë de la prostate. 2. La prostatite bactérienne chronique : c’est une infection récurrente des voies urinaires et une infection chronique de la prostate. 3. La prostatite chronique / syndrome chronique de la douleur pelvienne : aucune infection définie n’est retrouvée. 4. Prostatite inflammatoire asymptomatique : absence de symptôme subjectif, mais des leucocytes se retrouvent dans les sécrétions de la prostate ou dans le tissu prostatique. Il n’y a pas d’indication à un bilan d’imagerie mais savoir reconnaître la sémiologie d’une pyélonéphrite en échographie et en scanner permet d’orienter le diagnostic d’une infection aiguë du parenchyme rénal (2). Sources : Ref [1] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2292121/#R3 Ref [2] Lemaître L, Cotten A, Robert Y, Doutriaux I, Provost M. Infections aiguës du parenchyme rénal de l’adulte. Rev Im Med. 1991; 3:295-303. Discrimination of Prostate Cancer from Chronic Prostatitis: Comparison between Biex- ponential and Monoexponential Models, WenChao Cai, Proc. Intl. Soc. Mag. Reson. Med. 21 (2013) http://www.em-consulte.com/en/article/780501 https://imm.fr/fiche-info-patient/le-diagnostic-du-cancer-de-la-prostate/ http://www.em-consulte.com/en/article/121718#JR-02-2004-85-2-C2-0221-0363-101019- ART10-BIB4 https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/adenome-prostate/symptomes-diagnostic-complications#text_1110 http://www.ptfarm.pl/pub/File/Acta_Poloniae/2012/4/571.pdf http://www.rightdiagnosis.com/a/acute_bacterial_prostatitis/stats.htm https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/ PMC2292121/#R3 https://prostatecanceruk.org//media/2492038/prostatitis-ifm.pdf https://prostatecanceruk.org/prostate-information/further-help/prostatitis http://campus.cerimes.fr/urologie/poly-urologie.pdf http://therapeutesmagazine.com/prostatite-symptomes-causes-et-traitements/ https://fr. medlicker.com/681-la-prostatite-causes-symptmes-diagnostic-et-traitements http://www.infectionurinaire.org/prostatite http://www.urofrance.org/nc/science-et-recherche/base-bibliographique/article/html/prostatite-aigue-bacterienne-chez-lhomme-adulte.html http://sante-medecine.journaldesfemmes. com/faq/14112-prostatite-causes-symptomes-et-traitement New RESOLVE-Based Diffusional Kurtosis Imaging in MRI-Visible Prostate Cancer: Effect of Reduced b Value on Image Quality, Yu-Dong Zhang, 330 AJR:207, August 2016 V.A. // B.T. // A.M. //S.F. //F.C. //R.P. N° 17 - Août 2017 www.olea-medical.com ++ Différentes techniques émergentes tentent de distinguer les lésions de la prostate. Le tissu bénin (comme la prostatite) pourrait également se différencier du tissu cancéreux en utilisant le modèle de Kurtosis en diffusion. Cette technique utilisant une valeur b plus élevée quantifie l’effet kurtosis apparent (K) Le saviez-vous ? La prostatite Les plugins DWI et Kinetics peuvent être utilisés pour analyser les anomalies de la prostate. Sur ce cas de prostatite, une hypo-intensité sur l’image pondérée en T2 peut être observée. L’ADC est d’environ 1,3 mm2.s -1 , ne montrant pas de restriction de la diffusion (image 1). La diffusion calculée (b = 2500 s. mm -2 ) avec le plugin IVIM montre l’absence d’hyper-intensité ciblée dans la zone périphérique. (Image 2) L’utilisation de valeurs élevées de b ou de b électronique permet de mieux différencier une lésion cancéreuse d’une zone inflammatoire de prostatite. La prostatite et le cancer peuvent être différenciés en utilisant les résultats quantitatifs issus de la modélisation bi-exponentielle de l’IVIM (D et f) Dans les deux cas, la valeur de ces paramètres est différente de celle obtenue dans la zone périphérique (PZ) saine. Pour la prostatite, D est nettement plus élevé que le tissu cancéreux, mais inférieur à la valeur en PZ saine. Remarque : f est plus élevé que la normale dans les deux cas (prostatite et cancer) ◀ Image 1 Image 2 @OleaMedical #LSV #DYK

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Dans Olea Sphere® ?

A retenir ■ Aux Etats-Unis, la prostatite est un diagnostic posé dans 2 000 000 visites médicales chaque année (1). ■ La Chine et la Corée du sud, où le cancer de la prostate est rare, montrent un diagnostic plus fréquent de prostatite. ■ L’imagerie oriente le bilan diagnostic, précise la diffusion des lésions et permet d’adapter la stratégie thérapeutique dans les infections urinaires compliquées.

Complications ■ Un besoin urgent ou fréquent d’uriner■ Les signes d’inflammation systémique (fièvre ou hypothermie, tachycardie, tachypnée, hypotension, oligurie)■ Les tumeurs de la vessie■ Un abcès prostatique■ Une pyélonéphrite (infection bactérienne qui atteint le rein) ■ La stase urinaire (diminution ou arrêt complet de la circulation de l’urine)■ Adénomite : inflammation d’un adénome■ La prostatite chronique ■ Le cancer de la prostate

Traitements possibles■ Analgésiques■ Antibiotiques intraveineux, oraux ou les deux ■ Massage de la prostate■ Une hospitalisation peut être envisagée dans les cas les plus sévères■ Dans certains cas, une opération chirurgicale est nécessaire

■ La prostatite est le nom donné à un ensemble de symptômes dus à une infection ou une inflammation de la prostate. Cette maladie est plus fréquente chez les hommes plus jeunes et les hommes d’âge moyen, généralement entre 30 et 50 ans. La prostatite touche environ 10 à 14% des hommes. Il existe quatre types de prostatite : 1. La prostatite bactérienne aiguë : c’est une infection aiguë de la prostate.2. La prostatite bactérienne chronique : c’est une infection récurrente des voies urinaires et une infection chronique de la prostate.3. La prostatite chronique / syndrome chronique de la douleur pelvienne : aucune infection définie n’est retrouvée. 4. Prostatite inflammatoire asymptomatique : absence de symptôme subjectif, mais des leucocytes se retrouvent dans les sécrétions de la prostate ou dans le tissu prostatique. Il n’y a pas d’indication à un bilan d’imagerie mais savoir reconnaître la sémiologie d’une pyélonéphrite en échographie et en scanner permet d’orienter le diagnostic d’une infection aiguë du parenchyme rénal (2).

Sources : Ref ■ [1] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2292121/#R3 Ref ■ [2] Lemaître L, Cotten A, Robert Y, Doutriaux I, Provost M. Infections aiguës du parenchyme rénal de l’adulte. Rev Im Med. 1991; 3:295-303. Discrimination of Prostate Cancer from Chronic Prostatitis: Comparison between Biex-ponential and Monoexponential Models, WenChao Cai, Proc. Intl. Soc. Mag. Reson. Med. 21 (2013) ■ http://www.em-consulte.com/en/article/780501 ■https://imm.fr/fiche-info-patient/le-diagnostic-du-cancer-de-la-prostate/ ■ http://www.em-consulte.com/en/article/121718#JR-02-2004-85-2-C2-0221-0363-101019-ART10-BIB4 ■ https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/adenome-prostate/symptomes-diagnostic-complications#text_1110 ■ http://www.ptfarm.pl/pub/File/Acta_Poloniae/2012/4/571.pdf ■ http://www.rightdiagnosis.com/a/acute_bacterial_prostatitis/stats.htm ■ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2292121/#R3 ■ https://prostatecanceruk.org//media/2492038/prostatitis-ifm.pdf ■ https://prostatecanceruk.org/prostate-information/further-help/prostatitis ■ http://campus.cerimes.fr/urologie/poly-urologie.pdf ■ http://therapeutesmagazine.com/prostatite-symptomes-causes-et-traitements/ ■ https://fr.medlicker.com/681-la-prostatite-causes-symptmes-diagnostic-et-traitements ■ http://www.infectionurinaire.org/prostatite ■http://www.urofrance.org/nc/science-et-recherche/base-bibliographique/article/html/prostatite-aigue-bacterienne-chez-lhomme-adulte.html ■http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/14112-prostatite-causes-symptomes-et-traitement ■ New RESOLVE-Based Diffusional Kurtosis Imaging in MRI-Visible Prostate Cancer: Effect of Reduced b Value on Image Quality, Yu-Dong Zhang, 330 AJR:207, August 2016 ■ V.A. // B.T. // A.M. //S.F. //F.C. //R.P.

N° 17 - Août 2017www.olea-medical.com

++Différentes techniques émergentes tentent de distinguer les lésions de la prostate. Le tissu bénin (comme la prostatite) pourrait également se différencier du tissu cancéreux en utilisant le modèle de Kurtosis en diffusion.Cette technique utilisant une valeur b plus élevée quantifie l’effet kurtosis apparent (K)

Le saviez-vous ?La prostatite

Les plugins DWI et Kinetics peuvent être utilisés pour analyser les anomalies de la prostate. Sur ce cas de prostatite, une hypo-intensité sur l’image pondérée en T2 peut être observée. L’ADC est d’environ 1,3 mm2.s-1, ne montrant pas de restriction de la diffusion (image 1). La diffusion calculée (b = 2500 s. mm-2) avec le plugin IVIM montre l’absence d’hyper-intensité ciblée dans la zone périphérique. (Image 2)L’utilisation de valeurs élevées de b ou de b électronique permet de mieux différencier une lésion cancéreuse d’une zone inflammatoire de prostatite. La prostatite et le cancer peuvent être différenciés en utilisant les résultats quantitatifs issus de la modélisation bi-exponentielle de l’IVIM (D et f)Dans les deux cas, la valeur de ces paramètres est différente de celle obtenue dans la zone périphérique (PZ) saine. Pour la prostatite, D est nettement plus élevé que le tissu cancéreux, mais inférieur à la valeur en PZ saine.Remarque : f est plus élevé que la normale dans les deux cas (prostatite et cancer)

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