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Le temps de ... Le temps de ... Les retraités-es du 429 (SFMM) SYNDICAT DES FONCTIONNAIRES MUNICIPAUX DE MONTRÉAL (SCFP) ... se parler ... se parler Pierre Dorais VOL. 7 NO. 1 - 15 AVRIL 2006 un MESSAGE DU PRÉSIDENT Souvent , lors de rencontres ou d’activités, plusieurs personnes demandent pourquoi le regroupement des retraités du 429 a été fondé et quelle est sa mission. Alors j’ai pensé qu’il serait intéressant pour tous les retraités de connaître les buts et les objectifs du regroupement qui sont tirés des « Statuts et Règlements ». Ceci se veut un bref rappel de la raison d’être du Regroupement des retraités du 429. ARTICLE 4 - BUTS 4.01 Les Retraités du 429 (SFMM) se donnent comme mission de rasssembler dans leurs rangs les fonctionnaires cols blancs retraités de la Ville de Montréal, de la CUM, des anciennes municipalités de la banlieue de l’île de Montréal inté- grées à la nouvelle Ville de Montréal, le 1 er janvier 2002, des Sociétés paramunicipales, ainsi que les employés retraités du Syndicat des fonctionnaires muni- cipaux de Montréal (SCFP). 4.02 Ils se donnent comme mission de les représenter, de contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie, de promouvoir et défendre leurs droits, particulièrement auprès des différents Régimes de retraite dont ils dépendent et de leurs anciens Employeurs et de mener auprès d’eux des activités éducatives. 4.03 Ils s’engagent aussi à maintenir entre eux et avec leurs syndicats des liens de solidarité et de frater- nité. 4.04 Ils se donnent aussi comme mis- sion de faire la promotion du syn- dicalisme. ARTICLE 5 – MOYENS Pour accomplir sa mission, Les retraités du 429 (SFMM) vise les objectifs suivants : 5.01 Intégrer les fonctionnaires retraités au sein du SFMM. 5.02 Obtenir le soutien du Syndicat dans ses démarches de défense de ses membres particulièrement auprès des Employeurs et des dif- férents Régimes de retraite. 5.03 Soutenir l’action du Syndicat dans ses différents champs d’activités et particulièrement en ce qui touche les aspects de la retraite. 5.04 Développer des réseaux d’entraide entre les membres. 5.05 Mener les actions requises pour protéger et améliorer la sécurité économique et sociale de ses membres. 5.06 Contribuer à leur vie sociale, sportive et culturelle. 5.07 Créer et maintenir des liens avec les composantes du mouvement syndical et commu nautaire. J’espère que ce bref résumé de nos Statuts et Règlements a pu vous éclairer et répondre à toutes les questions qui nous sont fréquemment posées. sommaire sommaire … SE PARLER - MOT DU PRÉSIDENT......1 … BRICOLER ..........................................2 … SE SOUVENIR ....................................3 ... DE SOURIRE.......................................4 … SE DIVERTIR ...............................5-6-7 ... SE REMÉMORER .......................8-9-10 MOTS CROISÉS.....................................10 … ÉCONOMISER + ...............................11 Prochaine parution ............06-2006 Date de tombée............15-05-2006

Le temps de - WordPress.com · 2014. 9. 10. · Le temps de ... Les retraités-es du 429 (SFMM) SYNDICAT DES FONCTIONNAIRES MUNICIPAUX DE MONTRÉAL (SCFP)... se parler Pierre Dorais

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  • Le temps de ...Le temps de ...Les retraités-es du 429 (SFMM) SYNDICAT DES FONCTIONNAIRES MUNICIPAUX DE MONTRÉAL (SCFP)

    ... se parler... se parlerPierre Dorais

    VOL. 7 NO. 1 - 15 AVRIL 2006

    u n

    MESSAGE DU PRÉSIDENT

    Souvent , lors de rencontres ou d’activités,plusieurs personnes demandent pourquoile regroupement des retraités du 429 aété fondé et quelle est sa mission. Alors j’ai pensé qu’il serait intéressantpour tous les retraités de connaître lesbuts et les objectifs du regroupement quisont tirés des « Statuts et Règlements ».Ceci se veut un bref rappel de la raisond’être du Regroupement des retraités du429.

    AARRTTIICCLLEE 44 -- BBUUTTSS

    44..0011 Les Retraités du 429 (SFMM) sedonnent comme mission derasssembler dans leurs rangs lesfonctionnaires cols blancs retraitésde la Ville de Montréal, de la CUM,des anciennes municipalités de labanlieue de l’île de Montréal inté-grées à la nouvelle Ville deMontréal, le 1er janvier 2002, desSociétés paramunicipales, ainsique les employés retraités duSyndicat des fonctionnaires muni-cipaux de Montréal (SCFP).

    44..0022 Ils se donnent comme mission deles représenter, de contribuer àl’amélioration de leurs conditionsde vie, de promouvoir et défendreleurs droits, particulièrementauprès des différents Régimes deretraite dont ils dépendent et deleurs anciens Employeurs et demener auprès d’eux des activitéséducatives.

    44..0033 Ils s’engagent aussi à maintenirentre eux et avec leurs syndicatsdes liens de solidarité et de frater-nité.

    44..0044 Ils se donnent aussi comme mis-sion de faire la promotion du syn-dicalisme.

    AARRTTIICCLLEE 55 –– MMOOYYEENNSS

    Pour accomplir sa mission, Les retraitésdu 429 (SFMM) vise les objectifs suivants :

    55..0011 Intégrer les fonctionnaires retraitésau sein du SFMM.

    55..0022 Obtenir le soutien du Syndicatdans ses démarches de défensede ses membres particulièrementauprès des Employeurs et des dif-férents Régimes de retraite.

    55..0033 Soutenir l’action du Syndicat dansses différents champs d’activités etparticulièrement en ce qui toucheles aspects de la retraite.

    55..0044 Développer des réseaux d’entraideentre les membres.

    55..0055 Mener les actions requises pourprotéger et améliorer la sécuritééconomique et sociale de sesmembres.

    55..0066 Contribuer à leur vie sociale,sportive et culturelle.

    55..0077 Créer et maintenir des liens avecles composantes du mouvementsyndical et commu nautaire.

    J’espère que ce bref résumé de nosStatuts et Règlements a pu vous éclaireret répondre à toutes les questions quinous sont fréquemment posées.

    sommairesommaire

    … SE PARLER - MOT DU PRÉSIDENT......1

    … BRICOLER ..........................................2

    … SE SOUVENIR ....................................3

    ... DE SOURIRE.......................................4

    … SE DIVERTIR ...............................5-6-7

    ... SE REMÉMORER .......................8-9-10

    MOTS CROISÉS.....................................10

    … ÉCONOMISER + ...............................11

    Prochaine parution............06-2006

    Date de tombée............15-05-2006

  • d e u x

    Quand le printemps est à nos portes, onse sent rajeunir et prêt à entreprendretoutes sortes de projets. Dans mon cas,c’est facile….je me construis une nou-velle maison à la campagne.

    En effet, nous avons vendu notre pre-mière maison canadienne (que j’avaisbâtie, il y a 27 ans) et nous avonsdécidé de nous installer à Rawdon.

    C’est sur un terrain boisé que nousinstallerons notre nid d’amour deretraités. Cette demeure possédera lecachet d’autrefois tout en ayant lescommodités d’aujourd’hui.

    De plus, un atelier y sera aussi installépour que je puisse y fabriquer certainsmeubles comme les armoires de cui-sine, les huches, les armoires de range-ment (grand-père ou grand-mère) etcertaines tables ou autres meubles.

    Certains diront que c’est un projet d’en-vergure mais que voulez-vous, j’ai çadans la peau.

    De toute façon, vous pourrez suivrel’évolution du chantier dans les mois àvenir.

    Entre-temps, la vie continue; les enfantsvieillissent, les petits-enfants grandis-sent et nous, nous continuons à nousaimer, mon petit canard et moi, mêmeaprès 33 ans de mariage.

    Plusieurs lecteurs et lectrices m’écriventpour vous faire part de leurs expéri-ences apprises au fil des ans; ces trucsou astuces sauront, je l’espère, vousvenir en aide un jour ou l’autre afin quevous puissiez, vous aussi, continuer àaimer la vie malgré les embûches quo-tidiennes.

    Prenez Francine Durand, une fidèle col-laboratrice : elle m’informe régulière-ment sur de nouveaux trucs que jem’empresse de vous dévoiler. À vosmarques, prêts…

    Il est très important de nettoyer le filtreà charpie de votre sécheuse dans le butde vous faire économiser des sous et deprolonger la vie de votre appareil. Letest est assez simple : enlevez votre fil-tre et faites couler l’eau chaude dessus.Si l’eau ne passe pas à travers c’est qu’ily a un petit problème. Ce sont lesfeuilles d’assouplisseurs qui déposentun film sur votre filtre et ca se corrigefacilement. Laver votre filtre à l’eauchaude savonneuse, à l’aide d’unebrosse à dents au moins à tous les sixmois et vous verrez la différence.

    Francine m’informe aussi d’unerecherche sur le conditionneur àcheveux ‘Alberto VO 5’ : il suffit d’appli-quer une mince couche de ce condition-neur sur un linge doux et propre et depolir la surface de l’argenterie que cesoit les chandeliers, les cadres, lacoutellerie ou autres objets décoratifs etcela prévient la ternissure. On peutaussi en mettre sur nos chaussures etnos bottes pour les protéger desassauts de l’hiver comme le sel et lagadoue.

    D’autres collaborateurs m’informent depetits trucs à suivre :

    Pour rafraîchir et redonner la vie auxfleurs coupées que votre conjoint ouconjointe vous a offert dernièrement,coupez le bout des tiges et remplissezle vase avec de l’eau chaude; ellesredeviendront belles et pimpantes.

    Si vous avez peur de vous piquer ennettoyant votre cactus, demandez àquelqu’un d’autre de le faire ou utilisezun sèche-cheveux à température mo-dérée pour déloger la poussière. Ce trucfonctionne aussi pour les fleurs en soie.

    Pour enlever la résine de pin collée survotre automobile, mettez de l’alcool àbrûler sur un chiffon et frottez.

    Pour éviter le cerne orangé dans lescontenants en plastique qui résulte de

    la sauce aux tomates, il suffit de rincerà l’eau très froide le contenant avant d’ymettre la sauce. Au lavage, il ne resterarien.

    Quand vient le temps de conserver lesrestes de peinture et afin d’éviter defaire des croûtes dans les pots, glissezun film plastique (comme du SaranWrap) entre le récipient et le couvercle.

    Pour les amateurs de tartes qui n’ai-ment pas nettoyer le four après undébordement, il y a un petit trucpréventif; insérez des macaronis dansles trous sur la croûte du dessus, l’airpourra s’échapper et la tarte ne débor-dera pas.

    Afin d’atténuer les odeurs dans le lave-vaisselle, versez-y un peu d’eau de javelune fois de temps en temps.

    Pour nettoyer complètement et avecfacilité un chaudron ou une poêle enfonte, déposez-les dans un fourautonettoyant et faites un cycle de nettoyage.

    Pour nettoyer une tache d’huile sur unvêtement, placez 2 essuie-tout sous levêtement, 2 autres par-dessus etrepassez à l’aide d’un fer.

    Pour nettoyer une tache de chocolat surun vêtement, trempez-le dans l’eautiède à laquelle on aura ajouté duvinaigre blanc. Vous verrez la dif-férence.

    Comme le vieil adage le dit si bien ….àchaque jour suffit sa peine…j’ai terminécette autre chronique.

    Serrons-nous la pince et suivez l’évolu-tion de la construction à Rawdon touten continuant de m’écrire pour me don-ner des trucs et astuces à partager.

    ...de bricoler...de bricolerAndré Normand

    CCHHRROONNIIQQUUEE DD’’UUNN BBRRIICCOOLLEEUURR AAVVEERRTTII

  • t r o i s

    AAbbsseennccee qquuaassii--ttoottaallee dd’’aaddmmiinniissttrraattiioonnss llooccaalleess

    Lord Durham déplora surtout l’absencequasi-totale d’administrations munici-pales. En soulignant cette importantelacune et en recommandant à Londresla création au Bas-Canada d’un systèmede gouvernement décentralisé, Durhamdevint ainsi, devant l’histoire, le pèrefondateur de notre système municipal.

    Voici le texte plaidoyer de Lord Durham :« L’absence totale de rouages dans leGouvernement exécutif de la provincen’est peut-être pas plus frappant qu’onne saurait le remarquer dans quelques-uns des endroits les plus florissants ducontinent américain. Mais dans la plu-part des États dont je parle, le défautde moyens mis à la disposition del’Exécutif central est amplement sup-pléé par l’efficacité des institutionsmunicipales; même où elles font défautou sont imparfaites, l’énergie et l’habi-tude des affaires chez l’Anglo-saxon lesfont se combiner toutes les fois que lanécessité l’exige. Mais la populationfrançaise du Bas-Canada ne possède nide telles institutions ni un tel caractère.Accoutumée de tout attendre duGouvernement, elle n’a pas le pouvoirde faire quoi que ce soit pour elle-même, encore moins d’aider l’autoritécentrale.

    On peut regarder comme une des cau-ses principales de l’insuccès du gou-vernement représentatif et de la mau-vaise administration du pays l’absencetotale d’institutions municipales quidonneraient au peuple une certaineautorité sur ses affaires régionales. Si

    l’on avait suivi à tous égards au Bas-Canada le sage exemple des pays où abien fonctionné le gouvernementreprésentatif, unique et libre, on auraiteu le soin, en même temps, qu’on yintroduisait le régime parlementairebasé sur un suffrage très étendu, d’in-vestir le peuple de l’autorité complètesur ses propres affaires locales et del’initier à participer à la politique de laprovince, grâce à son expérienceacquise dans ce qui le touche de plusprès et qu’il sait le mieux comprendre.Par malheur, les habitants du Bas-Canada furent initiés au gouvernementresponsable justement par le mauvaisbout : des gens à qui on n’osait pasconfier le gouvernement d’une paroissefurent mis en situation d’influer parleurs votes sur les destinées de l’État.

    Le Bas-Canada, pour gouverner locale-ment par la voie du peuple, estdépourvu d’institutions municipales quisont le fondement de la liberté et de lacivilisation anglo-saxonne.

    Il n’y a jamais eu, de fait, dans le Bas-Canada une seule institution où unepartie de la population française se fûtréunie pour les fins administratives;parmi les divisions du pays, aucune n’aété faite dans ce but. Les plus grandesdivisions appelées « districts » sontdes divisions purement judiciaires. Onpeut définir les comtés des divisionspurement parlementaires; car je neconnais aucune autre fin de leur éta-blissement que l’élection des députés àla Chambre d’Assemblée. Durant la sus-pension actuelle du gouvernementreprésentatif, les comtés ne sont quedes divisions géographiques purement

    arbitraires et inutiles. Il n’y a pas decenturies ni de subdivisions de comtéscorrespondantes. Les paroisses sont desdivisions purement ecclésiastiques etpeuvent être changées par la décisiondes évêques catholiques. La seule insti-tution de nature locale administrativeoù le peuple possède une voix, c’est lafabrique qui pourvoit aux réparationsdes églises catholiques.

    Les townships (cantons) sont entière-ment habités par une population d’origine britannique et américaine : eton peut dire qu’il s’agit de divisionsétablies uniquement pour des fins d’ar-pentage. Dans la gestion de toutes lesaffaires locales, les « EasternTownships » (Cantons de l’Est) fontpiètre figure à côté de l’État limitrophedu Vermont où, dit-on, les institutionsmunicipales sont plus complètes,même de toute la Nouvelle-Angleterre.Dans tout district nouvellementcolonisé de la Nouvelle-Angleterre, laloi accorde immédiatement à un petitgroupe de familles rapprochées l’unede l’autre le pouvoir de se cotiser pourfins locales et d’élire des officiers(administrateurs locaux). »

    L’an 1840 marque non seulement untournant décisif concrétisé par l’appari-tion d’institutions municipales, maisannonce aussi une évolution fréquentede ces dernières. D’ailleurs, l’abondancedes ordonnances passées à partir de1840 atteste, hors de tout doute, cettenouvelle tendance au changement.

    Source : Les administrations municipales.

    ... se souvenir... se souvenirRoger Lagacé

    LLEE RRAAPPPPOORRTT DDEE LLOORRDD DDUURRHHAAMM ((PPaarrttiiee 22))

  • q u a t r e

    ...de sourire...de sourireRéal Turnblom

    LLeess aavvaannttaaggeess dd’’aavvooiirr 5500 aannss eettpplluuss..

    • Les ravisseurs ne sont plus intéressésà vous.

    • Les choses que vous achetez nes’useront pas.

    • Vous pouvez vivre sans sexe maispas sans vos lunettes.

    • Vous aimez entendre parler desopérations sur d’autres personnes.

    • Vous vous impliquez chaudementdans des discussions sur les fonds depensions.

    • Vous ne percevez plus les limites devitesse comme des défis.

    • Vous chantez au son de la musiquedans les ascenseurs.

    • Votre investissement dans l’assuran-ce santé commence à porter fruits.

    • Vos articulations sont des météoro-logues plus précis que les officiels.

    • Vos secrets sont bien gardés par vosamis qui ne s’en souviennent plus.

    • Vous oublierez très vite qui a écritces quelques lignes.

    –––––––––––––––––––––––––––HHiissttooiirreess dd’’aavvooccaattss ::

    Un avocat meurt dans un accident de lacirculation et monte au Paradis. Se ren-dant compte qu’il est mort, il s’en mon-tre fort surpris et se confie à Saint-Pierre : « Mais, comment ça je suis mort ? J’ai juste 32 ans et j’ai tant dechoses à réaliser encore !!!» Saint-Pierres’attendait à cette réaction. «Ah, cesavocats !», se dit-il en souriant... Ilregarda notre procureur bien en face etlui répondit : «Maître, nous avons faitune analyse de vos actions durant votrepassage sur la Terre. Votre âge physiquesemble bien être de 32 ans. Mais avectoutes les heures que vous avez fac-turées à vos clients, nos calculs démon-trent que vous avez en réalité 178 anset demi! »

    - Un avocat, se rendant compte à quelpoint la prochaine question qu’il allait

    poser à son témoin étaitstupide, dit soudaine-ment au juge: « Votre Honneur,j’aimerais m’objecter à la prochainequestion que je vais poser ! »

    –––––––––––––––––––––––––––

    Le fils d’un avocat demande à son père :

    “Papa est-ce vrai que les avocats répon-dent toujours par une question?”

    “Qui t’a dit ça?”

    –––––––––––––––––––––––––––

    Lors d’une rencontre à son cabinet, unavocat dit à son client : “Laissez-moivous donner une opinion honnête...”

    “Non !”, dit le client. “Je vous paie pourobtenir un service professionnel !!!”

    –––––––––––––––––––––––––––

    Et pour terminer, une citation célèbre :

    Je crois que nos importations viennentde plus en plus de l’étranger! (GeorgeW. Bush)

    VOUS AIMEZJOUER AU GOLFLE CLUB DE GOLF ST-FRANCOIS VOUS OFFRE LA POSSIBILITÉ DE JOUER 10 PARTIES A UN PRIX TRÈS AVANTAGEUX.Prix régulier : de 37,00$ à 48,00$

    PPrriixx ssppéécciiaall ppoouurr lleess mmeemmbbrreess dduu rreeggrroouuppeemmeenntt «« LLeess RReettrraaiittééss--eess dduu 442299 »» ::

    331155,,0000$$ ttaaxxeess iinncclluusseessppoouurr 1100 ppaarrttiieess ppoouuvvaanntt êêttrree jjoouuééeess ssuurr lleess ddeeuuxx ppaarrccoouurrss 77 jjoouurrss ppaarr sseemmaaiinnee..

    Pour vous procurer une carte pour ce rabais, vous devez vous présenter au bureau del’administration du club de golf (non à la boutique) entre 9.00 heures et 16.00 heuresdu lundi au vendredi, muni de votre carte de membre du regroupement.

    3000, boul. des Mille-Îles, Laval (Québec) H7J1G1Tél.: (450) 666-1062

    [email protected]

  • c i n q

    DDÎÎNNEERR DDEE NNOOËËLL –– PPiieerrrree PPrriimmeeaauu

    En ce frisquet maisensoleillé jeudi du 09 décembre 2005,plus d’une centaine(sûrement un record)de convives, mem-bres et invités sesont donné rendez-vous au restaurantL’Académie du boul.des Galeries d’Anjoupour fraterniser encette fin d’année. Au menu, fine cuisine italienne et bonvin étaient à l’honneur. Dans une ambiance chaleureuse, denombreux prix de présence ont été tirés, au grand plaisir desparticipants et surtout des gagnants. Une heureuse rencontremarquée par la convivialité des participants et la générositédes responsables qui l’ont organisée, la recette d’une réussitecertaine . Inscrire à notre agenda pour décembre 2006.

    LLAA GGRRAANNDDEE BBIIBBLLIIOOTTHHÈÈQQUUEE –– RRééaall CCaammppeeaauu

    Nous étions plus de cinquante à nous présenter à ce lieu dusavoir.

    La Grande Bibliothèque s’engage à recevoir plus particulière-ment les citoyens du Québec et à faire connaître son patri-moine documentaire, ce dernier conservé selon les normesles plus élevées en la matière. Mentionnons la Collection St-Sulpice qui regroupe les documents publiés depuis 1764. Ony trouve les documents publiés hors frontière, relatifs à notreidentité ainsi que tous les documents dont l’un des créateursest originaire du Québec. Toutes les œuvres reçues en dépôtlégal sont conservées en deux exemplaires.

    La GrandeBibliothèque nousoffre ses servicessous différentsthèmes selon lepalier que nousfréquentons. A tousles étages, sontaménagés des coinslecture, des sallesde groupe, pourvisionnement ou

    consultation, le tout se mariant agréablement à l’ensemblearchitectural. Tout a été créé pour laisser entrer la lumière etpermettre une vision de la ville de Montréal, facilitant l’inté-gration de l’immeuble à la vie du quartier latin.

    Cet événement s’est terminé par un bon dîner dans unemicro-brasserie du coin où la majorité des visiteurs se sontretrouvés pour fraterniser.

    Félicitations à Mesdames Francine Durand et Christiane Légerqui ont organisé cette sortieenrichissante pour tous.

    CCAASSIINNOO –– DDeenniissee PPaatteennaauuddee

    Le 22 février dernier, 82 personnes ont assisté au spectaclede Michel Louvain au Casino de Montréal. La salle étaitpleine. Il y avait même une centenaire qui assistait au spec-tacle et que lechanteur nous aprésentée.

    Toujours impeccable,bien mis et beaucomme un cœur,Michel Louvain achanté ses plusgrands succès, et il afait une rétrospectivedes chansons les pluspopulaires desannées 50 à 70.

    Les spectateurs fredonnaient ces chansons que nous connais-sions tous, ce qui a créé une atmosphère chaleureuse et con-viviale. En rappel, nous avons eu droit à la « Dame en bleu ».Après le spectacle, l’artiste s’est rendu disponible, pour uneséance d’autographe et prise de photos. Nous avons reconnudans cette petite attention la gentillesse légendaire de cethomme.

    Ensuite les gens se sont dispersés dans le Casino, pour tenterleur chance.

    Comme toutes les activités organisées par le Comité, ce futun succès. Merci au « Temps de Vivre » et spécialement àNicole Gauthier, l’organisatrice de cette sortie.

    ...se divertir...se divertir

    A C T I V I T É S R É C E N T E S

  • VViissiittee dduu VViieeuuxx LLaacchhiinnee((MMeemmbbrreess sseeuulleemmeenntt))

    Une visite du plus ancien poste de traite des fourrures etdu plus vieux bâtiment completsur l’île de Montréal.

    DATE : Mardi, le 16 mai 2006HEURE : 11 h 15 pour le dîner

    13 h 30 pour la visite seulementENDROIT : Resto Italien ANDREA

    3060 – Boul.. St-JosephLachine (Stationnement sur place) près de la32e ave.

    COÛT : 8.00$ par personne pour les membres et leurescorte, pour la visite seulement.

    DURÉE: 2h30 La visite débute à 13h45 à la MaisonLeber-Lemoyne

    Réservation : avant vendredi le 28 avril 2006.** ssppéécciiffiieerr rreessttoo ++ vviissiittee oouu vviissiittee sseeuulleemmeenntt

    NN..BB.. rréésseerrvveerr ttôôtt -- ppllaacceess lliimmiittééeess 4455 ppeerrss..((mmeemmbbrreesssseeuulleemmeenntt))

    TTRRAAJJEETT::

    AAUUTTOORROOUUTTEE 2200 OOUUEESSTT :: Prendre la sortie 32e avenueLachine, direction sud jusqu’à Victoria, tournez à gauchejusqu’à la 25e avenue, tourner à droite au boul. St-Joseph.

    AAUUTTOORROOUUTTEE 4400 OOUUEESSTT :: Prendre la sortie Dorval-Lachine-Toronto, Autoroute 13 sud.A la sortie 1, rester à gauche sur la bretelle vers autoroute20 est. Prendre la bretelle à droite pour la 32e avenue,direction sud jusqu’à Victoria, tournez à gauche jusqu’à la25e avenue et tourner à droite au boul. St-Joseph.

    PPIIQQUUEE--NNIIQQUUEE

    Eh oui! Voulez-vous vous joindre à nous? Cette année,pour notre pique-nique annuel, nouS célébrons « LA CHINE ». Alors, préparez vos baguettes, etc. et laissezaller votre imagination pour un déguisement. (facultatif)

    s i x

    ...se divertir...se divertir

    ACTIVITÉS RÉCENTES (SUITE) A C T I V

    AACCTTIIVVIITTÉÉ RRÉÉGGUULLIIÈÈRREE

    N’oubliez pas les déjeuners au restaurant chezMikes de la Place Versailles tous les premiersmardis du mois. Il n’est plus nécessaire deréserver.

    SSOOUUPPEERR--CCEENNTTRREE DDEE FFOORRMMAATTIIOONN CCAALLIIXXAA--LLAAVVAALLLLÉÉEE -- LLoouuiissee HHaammeell

    BBRRAAVVOO, oui deux fois BBRRAAVVOO pour l’excellent souper, magni-fiquement organisé à cette insti-tution et CCHHAAPPEEAAUU à Nicole Gauthier et son équipe; au moins72 personnes ont répondu à leur invitation. Le souper « 5 fourchettes » (ma cote personnelle) s’est déroulé dansune ambianceamicale et fut agrémenté d’une musique de circonstanceinterprétée par l’excellent pianiste Jacques St-Jean.

    Le repas très raffiné et digne des grands chefs, à un coût trèsraisonnable: entrées chaudes ou froides, potages, différentschoix de viandes ou poissons, le tout servi avec courtoisie etselon les règles de l’art par une belle jeunesse joyeuse etenthousiaste. À notre table, Marie-Ève et Nainouka répon-dent à toutesnos questionset s’assurentque tous nosdésirs sontcomblés. Enoutre, uneintéressantecarte des vinsnous invite àfestoyer.

    Les desserts tous différents, exquis et plus spectaculaires lesuns les autres sont une surprise du chef-pâtissier. Quellebelle fin de repas!!

    De plus, des cadeaux surprises offerts par le Comité Tempsde Vivre sont tirés au sort et font plusieurs gagnants. Quedemander de plus? À l’an prochain, j’espère.

  • s e p t

    Date : Jeudi le 8 juin 2006Heure : 12 h Endroit : Parc Maisonneuve (face au chalet)

    Entrée rue Sherbrooke est

    Comme à l’habitude, vous apportez votre lunch. LeComité « Le temps de Vivre » vous offrira le traditionneldessert, les boissons gazeuses et de nombreux prix deprésences. M. Denis Morency, saura encore cette année,animer cette rencontre. En cas de pluie, l’activité auralieu à l’intérieur du chalet.

    Réservation : Avant lundi le 22 mai 2006.

    SSOOUUPPEERR--TTHHÉÉÂÂTTRREE

    Encore cette année, nous vous gâtons en vous faisantfaire un petit voyage près de Montréal, dans un environ-nement magnifique avec en prime un buffet succulent etune pièce émouvante et bouleversante, au THÉÀTRE DEROUGEMONT tout en célébrant les 50 ans de carrièred’Albert Millaire.

    « VISITES À MONSIEUR GREEN » une fable pour adultecontée par Jeff Baron, traduction de Michel Tremblay,raconte l’histoire de Ross, un jeune cadre qui a renverséM. Green, 86 ans. Il est condamné à lui rendre une visitehebdomadaire pendant six mois. Depuis la mort de sonépouse, M. Green vit reclus dans son appartement,rideaux tirés, téléphone coupé. Il n’ouvre même plus soncourrier et se nourrit à peine. Ross, va devoir l’apprivoi-ser. Au bout de ce duel rare, la confiance rendue, laparole écoutée, la tendresse partagée, vous aurez droit àtout un duel d’acteurs entre Albert Millaire et Louis-Olivier Mauffette.

    DATE Jeudi, 6 juillet 2006HEURE Arrivée vers 17 hENDROIT : Théâtre de Rougemont

    370 Rang de la Montagne – RougemontCOÛT 45 $ par personne pour les membres et leur

    escorte50 $ par personne pour les non-membres

    RÉSERVATION : Avant vendredi le 16 juin 2006.

    TTRRAAJJEETT ::

    PPOONNTT CCHHAAMMPPLLAAIINN ::Autoroute 10 est, sortie 29, route 133 nord, route 112est, à Rougemont, première rue à gauche sur le cheminMarieville, jusqu’au bout, à gauche sur le chemin de laMontagneouAutoroute 10 est, sortie 37 (pour Marieville). TraversezMarieville (à peu près 6 km) jusqu’à la route 112 est(direction Rougemont) aux lumières clignotantes (vousverrez une grosse pomme Rougemont), tournez àgauche. Au chemin en forme de T, tournez à gauchepour prendre le chemin de la Montagne.

    PPOONNTT JJAACCQQUUEESS--CCAARRTTIIEERR ::Boulevard Taschereau, route 116 (direction St-Hubert).Autoroute 30 (direction Brossard), sortie CheminChambly, route 112, Rougemont première sortie àgauche sur le chemin Marieville jusqu’au bout, à gauche.

    TTUUNNNNEELL HHIIPPPPOOLLYYTTEE--LLAAFFOONNTTAAIINNEE ::Autoroute 20 (Jean Lesage) sortie 115, tournez à droite àl’arrêt, prendre la 229 sud (chemin Benoît), faire 18 kmtoujours suivre les indications pour la 229 sud. Cetteroute contourne le village de St-Jean Baptiste.

    Bon été!

    V I T É S P R O C H A I N E S

    RRÉÉSSEERRVVAATTIIOONNSSLes réservations pour toutes les activités doivent se faire

    OOBBLLIIGGAATTOOIIRREEMMEENNTT en téléphonant au (514) 842-9463.

    Ensuite, un chèque libellé au

    CCOOMMIITTÉÉ LLEE TTEEMMPPSS DDEE VViiVVRREE doit être envoyé au

    429, rue de la Gauchetière est,

    Montréal (Québec) H2L 2M7.

    Certains membres font parvenir leur chèque

    sans avoir préalablement réservé par téléphone.

    Si l’activité s’avérait complète, nous serions

    dans l’obligation de refuser leur inscription.

  • h u i t

    ...se remémorer...se remémorerFernand Foisy

    SSttrraattééggiiee ggoouuvveerrnneemmeennttaallee eett ssoolliiddaarriittééssyynnddiiccaallee

    Le gouvernement se trouve plongédans un chaos organisé (pour ne pasdire généralisé) et placé devant undilemme. L’emprisonnement des chefssyndicaux a eu un effet contraire à celuiescompté. C’est pourquoi Bourassaimplore les chefs syndicaux d’en appe-ler de leur « copermutation ». Brillantsophisme : en rejetant sur eux laresponsabilité de cet appel, il ferme lesyeux sur sa propre responsabilité.Autrement dit, le gouvernementcompte désormais sur les chefs syndi-caux pour désamorcer la crise… Unbeau gros piège à ours.

    Prenant la parole au nom des troisprésidents des centrales syndicales,Norbert Rodrigue réplique qu’il n’est pasquestion d’aller en appel. On espère,dit-il : … apaiser la colère des tra-vailleurs en leur faisant croire que lajustice sera plus clémente en appel. Or,ce serait la même justice exercée parles mêmes anciens serviteurs politiquesdont les travailleurs n’ont rien à espérer.Pendant ce temps, l’institut Albert-Prévost est occupé par ses 300employés qui mettent sur pied un sys-tème d’autogestion. Au cours d’une visi-te des lieux, Fernand Daoust, secrétairegénéral de la FTQ, salue cette initiativecomme un signe avant-coureur des atti-tudes syndicales à venir. « Je suisagréablement surpris de constater quel’hôpital fonctionne à merveille », dit-il.Le 13 mai, plus de 4 000 manifestantsse rendent au Zoo d’Orsainville. Ilsinstallent leurs tentes et font du cam-ping à moins de 1 000 pieds de laprison où sont incarcérés les chefs syn-dicaux. Tout se déroule dans le plusgrand calme et Michel Chartrand prend

    la parole pour faire une violente sortiecontre le chef du PQ, René Lévesque,qui refuse d’appuyer le front commun :« Lévesque agit comme un traître à laclasse ouvrière et un abruti de la pre-mière espèce », lance-t-il, critiquant laposition de René Lévesque qui a invitéles chefs syndicaux à se servir de leurdroit d’appel :

    Nous autres, le monde ordinaire,déclare Chartrand, on n’a pas besoin depeureux pour nous dire quoi faire. Comme si cela ne suffisait pas, la Sûretédu Québec et les autorités policières dela prison d’Orsainville annulent les vi-sites familiales (on n’en accordaitqu’une par semaine aux chefs syndi-caux) des trois pensionnaires en don-nant comme excuse qu’une manifesta-tion se préparait. On se serait crurevenu aux beaux jours de Duplessis…

    Bourassa n’a pas l’intention d’en resterlà. Il revient à la charge afin d’ébranlerles trois chefs syndicaux, les accusantde tromper les travailleurs. On connaîtla tactique : diviser pour mieux régner.À la télévision, Bourassa leur reproched’entretenir une situation qu’il qualified’anarchique et de chaotique.

    LL’’aaffffrroonntteemmeenntt ccoonnttiinnuuee…… àà ll’’iinntteerrnnee

    Quelques jours plus tard, le bras de ferque se livrent le monde syndical et lepouvoir se rejoue, sur une autre scènecette fois et de façon indirecte. Ilopposera les représentants d’un mouve-ment syndical progressif aux tenantsd’un monde syndical à la solde dupatronat et de la finance, représentépar les tristement célèbres Dion, Dalpéet Daigle (les 3D).

    Le 17 mai 1972, Michel Chartrand

    assiste aux délibérations du Conseil con-fédéral à Québec après en avoir étéchassé comme le camarade FlorentAudette en juin 1970.

    La salle est anormalement pleine, tousles sièges sont pris. Il est clair que les3D ont paqueté la salle. Les déléguésdu Conseil central de Montréal se sont,comme d’habitude, regroupés dans unsecteur précis de la salle.

    Marcel Pepin étant en prison, c’est levice-président Paul-Émile Dalpé quidirigera la réunion. On se souvient deleur conduite et de leur critique à l’occa-sion de la formation du front commun,refusant d’endosser la position du chefMarcel Pepin. Un délégué de Sorel,Gérald Côté, se lève en début de séanceet propose « un vote de blâme » contreles 3D. Personne ne s’étant levé pourappuyer la motion, Michel Chartrand lefait et s’adresse à celui qui a l’intentionde présider la réunion : « MonsieurDalpé, à cause de vos dernières déclara-tions sur le Front commun et sur notreprésident Marcel Pepin, je vousdemande de quitter le siège de prési-dent de l’assemblée. Je ne vous recon-nais pas comme président de la réu-nion.

    Dalpé refusant de s’abstenir, Chartrandrevient à la charge et avant qu’il ait finisa phrase un individu qu’il n’avait pasvu venir lui assène un coup de poing enpleine figure. Michel tombe ; il serelève et, les deux mains enfoncéesdans les poches de son pantalon,reprend la parole : « Monsieur Dalpé… »

    Le boxeur le frappe de nouveau au vis-age. Michel tombe… se relève et… tou-jours les deux mains dans ses poches,se représente au micro. Cette fois il n’a

    D’hier à aujourd’hui…. Plus ça change… (suite)Les initiatives locales

    Dernier article d’une série de trois sur la grève de la fonction publique et parapublique en 1972.

  • n e u f

    pas le temps d’ouvrir la bouche que l’as-sommeur le frappe pour une troisièmefois. Michel tombe et se relève pour latroisième fois… Tenace, notre homme !Les délégués, dans un premier tempsfigés devant cet incident inattendu, selèvent enfin pour se porter au secoursdu martyr. Colette Legendre s’interposedevant le frappeur. Un courageuxdélégué de Montréal, Robert Gervais,armé d’une chaise, s’approche duboxeur. Le pugiliste le regarde droitdans les yeux et lui crie : « Lâche tacrisse de chaise, ostie ! » Gervais, obéis-sant et docile, laisse tombe son arse-nal… c’est alors qu’il est accueilli par unbon jab sur un œil.

    Les chaises commencent de voler et lebrouhaha prend vite des allures debagarre générale… Les deux groupes, « pro » et « anti » 3D, sont sur le pointde s’affronter…

    Le boxeur, qui en impose, disparaîtcomme il est arrivé… Michel, davantageblessé dans son orgueil qu’autrement,se remet de ses émotions.

    Nous sommes tous persuadés queDalpé a commandé le coup. Comme uncriminel après son méfait, celui-ci dis-paraît avec son groupe de sympa-thisants. Ils courent se réunir au PatroRocamadour. Tout était bien organisé,les 3D y avaient loué une salle pourjeter les bases de leur prochaine cen-trale, la Centrale des syndicats démo-cratiques (CSD) ! Ils sont entourés deRonald Carey, de la construction, et dumillionnaire Jean-Noël Godin, de laFédération du vêtement.

    Sur les conseils de Michel Chartrand, les« pro-CSN», puisqu’il faudra dorénavantles nommer ainsi, se réunissent à l’hô-tel Victoria. On trouve notamment,parmi ceux restés fidèles, le présidentde la Fédération des syndicatsnationaux des pâtes et papier, le cama-rade Victor Dahl; l’enseignante FrancineLalonde, (actuelle députée au fédéralpour le Bloc Québécois) qui est enceinte; Jean-Guy Rodrigue, président desSyndicats des professionnels et cadres ;Bernard Chaput, de la Fédération desprofesseurs ; et Guy Beaudoin, ledirecteur des services de la Fédérationdes employés des services publics.

    L’atmosphère est très tendue, mais l’ex-périence de Michel Chartrand, qui a suen tout temps garder son sang-froid,contribuera à calmer les militants. Il neveut surtout pas d’affrontement entretravailleurs. Pendant ce temps, des trac-tations ont lieu entre Maurice Boucher,de la métallurgie, et Dalpé. (…)

    On peut aujourd’hui affirmer sanscrainte de se tromper que toute cetteaffaire remonte aux événementsd’Octobre et à la bataille des gars deLapalme. Dès cette époque, le Partilibéral fédéral et ses valets, JacquesOlivier et les 3D, ont mis sur pied unevéritable machine de guerre. Le Conseilcentral de Montréal et Michel Chartrandprennent vraiment trop de place augoût de Trudeau et du Liberal Party.Jean Marchand, qui a Michel Chartranddans sa mire depuis les années 1950, yest sûrement allé de ses recommanda-tions… Les malheurs professionnels deMichel, depuis, ne sont pas étrangers àcette manœuvre.

    La naissance de la CSD (dans le cadred’une assemblée où aucun journalisten’était admis) est une opération menéedepuis les officines du Parti libéral duCanada. Les liens de Dion et Marchandle confirment, tout comme la présencenouvelle de Jacques Olivier (alors enposte au bureau de Trudeau), quichoisira de revenir à la vie syndicale parle biais de la CSD. L’histoire oubliera vitece syndicalisme jaune, à la solde dupouvoir, qui a osé prétendre, par la voixdu sinistre Dalpé, que « des syndica-listes de gauche avaient utilisé desbiens de la CSN pour aider à défendreun des ravisseurs de Pierre Laporte »,un dénommé Paul Rose, une accusationmalveillante non fondée qui témoignede la petitesse de l’homme.

    MMoorrtt dduu ffrroonntt ccoommmmuunn

    Le front commun mourra véritablementle 22 mai 1972, quand, au terme desombres tractations, les trois chefs syn-dicaux sortent de prison après avoiraccepté de porter leur cause en appel.Bourassa s’en frotte les mains de satis-faction.

    Qui donc a craqué ? Sous toute réserveet pour la petite histoire, Marcel Pepin,

    dans ses mémoires, nous apprend quece sont des tractations entre JeanTournoyer et Louis Laberge qui ont con-duit à cette décision. Laberge étaitcertes le maillon faible du groupe,compte tenu de ses relations avec lepouvoir (André Desjardins, du local 144,était organisateur du Parti libéral). Mallui en prendra car il subira l’humiliation,encore plus grande, de perdre sa causeà la cour d’appel du Québec et à la Coursuprême du Canada. Il se retrouvera à laprison d’Orsainville, en compagnie desdeux autres présidents, à boire le calicejusqu’à la lie.

    Cette sentence, c’est le prix que le syn-dicalisme paiera pour être allé chercher,comme l’écrira plus tard Marcel Pepin, « des dizaines de millions de plus quece que le gouvernement avait offertavant la grève générale ».

    Le 27 février 1973, les trois présidentssyndicaux séjournent toujours à laprison d’Orsainville et une surprise lesattend car c’est au tour de MichelChartrand de les rejoindre pour quatrejours.

    Ce dernier a été arrêté la veille à sondomicile à Richelieu et des policiers dela Sûreté du Québec l’ont escortéjusqu’à la prison. Le délit dont on l’ac-cuse : en juillet de l’année précédente,il a été arrêté en compagnie de 44autres personnes qui manifestaient con-tre les clubs privés de chasse et depêche et condamné à 10 $ d’amende.N’ayant pas les moyens de payer desamendes chaque fois qu’il se promènedans son pays, ainsi qu’il le précise,Chartrand a choisi… la prison !

    Comment conclure cette belle aventuredu front commun sans me confinerdans l’amertume de cette défaitedevant les tribunaux et l’effritement quis’en est suivi ? Je préfère me souvenirde cette dernière manifestation quenous avons appelée pour le 1er mai.Après une manifestation décevante le28 mars, certains ne croient plus à lamobilisation des travailleurs. Il nousfaut prouver le contraire et MichelChartrand est d’accord.

    Avec la complicité efficace du CRIM,dont Jean Fournier et André Messier, les

  • d i x

    trois organisations syndicales se met-tent en branle. Nous demandons etobtenons un permis en bonne et dueforme pour notre manifestation du 1ermai.

    « Pensez-vous qu’il y aura beaucoup demonde ? me demande l’inspecteurSaint-Maurice.

    — Nous attendons au moins 20 000personnes. »

    Notre machine de propagande se meten marche. Le 19 avril, conférence depresse du président du Conseil central,Michel Chartrand. Une semaine plustard, c’est au tour du CRIM de donner saconférence pour inviter les membres detoutes les centrales syndicales ainsi quetous les citoyens à participer à la mani-festation organisée pour demander lalibération immédiate et sans conditiondes trois présidents syndicaux.

    À 19 h, le 1er mai, au parc Lafontaine,

    30 000 personnes répondent à notreappel. Notre service d’ordre compte surune quarantaine de personnes, tout auplus, mais tous veillent au grain afinqu’aucun incident fâcheux ne vienneperturber la bonne marche des opéra-tions.

    Lorsqu’un groupe de militants marx-istes-léninistes est identifié, nous lesencadrons de près. Nous connaissonstrès bien leurs façons de faire : ils veu-lent se battre avec les policiers et ainsidevenir des martyrs de la cause.

    Devant le Palais du Commerce, oùdoivent se tenir les discours, deux groscamions de la Ville de Montréal nousattendent. C’est ce que nous avions con-venu. Au fur et à mesure que les mani-festants arrivent, avant de pénétrer àl’intérieur de la salle, ils nous remettentleurs pancartes, leurs banderoles etautres affiches et nos gens du serviced’ordre lancent les « outils de travail »dans les bennes des camions.

    L’inspecteur Saint-Maurice se ditimpressionné par notre sens desresponsabilités et de l’organisation.

    À l’intérieur, c’est la fête. Un orchestrejoue des airs endiablés et certainsentonnent des chants de liberté et desolidarité. C’est le 1er mai, Fête des tra-vailleurs. Rien n’a été brisé, cassé ousaccagé. Trente mille personnes dans larue… et dans la joie. C’est aussi ça, lasolidarité ouvrière.

    Quinze jours plus tard, les trois prési-dents syndicaux sortent de la prisond’Orsainville.( Fin de cette série)

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    MOTS CROISÉS PAGE 10

    Le temps de ...Le temps de ...

    d o u z e

    Bulletin trimestriel Les retraités-es du 429 (SFMM)Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP), 429, rue de La Gauchetière Est, Montréal (Québec), H2L 2M7. Téléphone : (514) 842-9463, boîte vocale 250, Télécopieur : (514) 842-3683Courriel : [email protected] : www.sfmm429.qc.caReproduction permise avec mention de la sourceNNOOTTEE : Le masculin est employé comme genre neutre uniquementdans le but d’alléger les textes.

    Responsables du journal : Claude Yves Brunelle, Yves Chalifour, Maurice Duquette, DianeBoucherRédaction : Les Retraités-es du 429 (SFMM)CCOOLLLLAABBOORRAATTIIOONN :: Claude Beaudet, Réal Campeau, Hélène Champagne,Pierre Dorais, Francine Durand, Fernand Foisy, Nicole Gauthier, LouiseHamel, Roger Lagacé, André Normand, Denise Patenaude, Pierre Primeauet Réal Turnblom.

    Photos : André Couture

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