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République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de L’enseignement Supérieur
Et de la Recherche Scientifique
Université Larbi Ben M’Hidi, Oum El Bouaghi
Faculté des Lettres et des Langues
Département De Français
Mémoire de Master
Thème :
Présenté par :
FERRAH Roumissa
Sous la direction de :
Mme
A. BOUCHOUCHA
Devant le jury :
Président: M. AIFOUR
Rapporteur: A.BOUCHOUCHA
Examinatrice: Z. BORHANI
Promotion : 2016-2017
Le travail de groupe comme un outil
motivationnel en production écrite : Cas
des élèves de 2ème
AM
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail :
A ma mère ! A la lumière de mes jours, la flamme de mon cœur, ma vie et mon
bonheur, source de générosité et de patience tout au long de ma carrière
scolaire,
A mon père !
Que Dieu te protège, te prête bonne santé et longue vie et te garde pour
nous.
A l’homme de ma vie, mon mari qui m’a toujours encouragé : Mahdi
A mes chers frères : Aymane et Salah
A ma très chère sœur Chaima pour sa tendresse, sa complicité et sa
présence.
Aux personnes qui m’ont accompagnée durant mon cursus universitaire,
mes aimables amies : Hossna et Merieme,
Je vous dis MERCI.
Remerciements Je remercie dieu le tout puissant de m’avoir donné la force et la
volonté pour accomplir ce travail.
Nous souhaitons ici les en remercier :
Nous tenons d’abord à remercier très chaleureusement notre
directrice de recherche ; Mme BOUCHOUCHA Amel pour le
privilège qu’elle nous avons fait en acceptant de diriger ce travail, sa
gentillesse, sa modestie et sa riche expérience et ses conseils directives
tout au long de la réalisation de ce travail.
Notre sincère remerciement s’adresse également à tous les membres
du jury qui nous font le grand honneur d’évaluer ce travail et donner leur
temps pour le lire, et pour leurs remarques et critiques.
Nos remerciements s’étendent également à tous les enseignants du
département de français de l’Université Oum El Bouaghi pour tous les
efforts fournis tout au long de notre cursus universitaire.
Enfin, nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont
contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail. A Tous mes
amis avec lesquels nous avons partagé nos moments de joie et de bonheur
Trouvent ici l’expression de notre reconnaissance…
Table des matières :
Introduction générale ………………………………………………………. 04
PREMIÈRE PARTIE : LE CADRE THÉORIQUE
Chapitre I : Le travail de groupe à l’école moyenne
Introduction………………………………………………………………... 08
1. Définition du travail de groupe …………………………………………… 08
2. Différents types de groupe ……………………………………………….. 09
2.1. Groupes informels …………………………………………………... 09
2.2. Groupes de base ……………………………………………………... 09
2.3. Groupes représentatifs ……………………………………………… 09
2.4. Groupes combinés …………………………………………………... 09
2.5. Groupes reconstitués ………………………………………………. 10
3. Intérêt du travail du groupe par rapport à l’enseignement ……………… 10
4. Intérêt du travail du groupe par rapport à l’enseignant ………………… 11
5. Intérêt du travail du groupe par rapport à l’apprenant ………………… 12
6. Difficultés rencontrées par les enseignants au sein du groupe ……………. 12
7. Avantage et inconvénient du travail en groupe ……………………………. 13
Conclusion………………………………………………………………………. 14
Chapitre II : La motivation scolaire
Introduction…………………………………………………………………….. 15
1. Définition de la motivation ………………………………………………. 15
1.1 Motivation intrinsèque ………………………………………….. 16
1.2 Motivation extrinsèque ………………………………………..... 16
2. Rôle de l’enseignant dans une classe du FLE ……………………………. 16
3. Profil de l’enseignant dans une classe du FLE …………………………... 17
4. Comment motiver les apprenants du 2éme
A.M ………………………… 18
Conclusion……………………………………………………………….. 20
Chapitre III : La production écrite en classe de FLE
Introduction ………………………………………………………………….. 21
1. Définition des notions……………………………………………………. 21
1.1. Ecrit……………………………………………………………......... 21
1.2. Ecriture………………………………………………………………. 21
2. Définition de la production écrite………………………………………… 21
3. La place de l’écrit dans les méthodologies d’enseignement de la langue… 22
3.1. La méthode traditionnelle……………………………………………. 22
3.2. La méthode directe…………………………………………………… 23
3.3. La méthode audio-orale et audio-visuelle (SGAV)………………….. 23
3.4. L’approche communicative………………………………………….. 23
4. Les processus d’écriture…………………………………………………. 23
4.1. La planification………………………………………………………. 23
4.2. La mise en texte………………………………………………………. 23
4.3. La révision……………………………………………………………. 24
Conclusion………………………………………………………………............. 25
DEUXIÈME PARTIE : LE CADRE THÉORIQUE
Chapitre I : Présentation du questionnaire
Introduction …………………………………………………………………. 26
1. Le public visé…………………………………………………………….. 26
2. Description de l’instrument de l’enquête « Questionnaire »…………….. 26
3. Analyse des résultats du questionnaire…………………………………… 27
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
Introduction ………………………………………………………………….. 37
1. Le public visé…………………………………………………………….. 37
2. Le lieu d’enquête ……………………………………………………....... 37
3. Difficultés rencontrées lors de la collecte des données………………….. 37
4. Le déroulement de l’enquête ………………………………………........ 38
5. La démarche et la grille d’analyse………………………………………. 38
Conclusion…………………………………………………………………... 50
Synthèse finale………………………………………………………………. 50
Conclusion générale ………………………………………………………… 51
Bibliographie
Annexe
Introduction
Générale
INTRODUCTION GENERALE
5
Introduction
Ecrire est, en principe, une des compétences langagières que l’on
maitrise pour communiquer d’une façon indirecte. La communication se déroule
à travers la langue écrite. Lorsqu’on est en train d’écrire, on essaie activement
d’exprimer des idées, des pensées sous forme d’expression écrite. Et puis pour
arriver à transmettre ses idées et ses pensées par écrit au lecteur, on doit être
doué à utiliser des moyens adéquats à savoir la grammaire et le vocabulaire.
Au stade d’apprentissage, nos apprenants rencontrent plusieurs
difficultés pour réaliser une simple production, c’est ainsi que, dans le but de les
motiver, et de leur faciliter la tâche et de bien produire un court écrit, une
nouvelle pédagogie a été mise en place dite la pédagogie de projet. Cette
dernière est centrée sur l’apprenant, ses connaissances et son aspect social :
l’élève qui apprend ne vient pas seul en classe, il prend avec lui tout son
contexte familial et sa culture. Cet ensemble de facteur a une influence
considérable sur son apprentissage. Les relations que l’élève entretient avec ses
camarades de classe, et le rôle qu’il joue au sein du groupe sont également des
éléments importants pour sa motivation et pour son apprentissage.
Pour cela, en vue d’améliorer les méthodes de travail dans la classe de
FLE, et notamment pour aider les apprenants à réussir dans leurs écrits, et pour
contribuer à l’émergence de nouveau savoir et de nouvelles attitudes de ces
derniers, le travail de groupe a sa raison d’être.
Notre objectif est de rendre cet apprentissage plus agréable et plus efficace,
nous avons donc réfléchi sur l’enseignement de la production écrite et nous
proposons d’y introduire le travail en groupe.
Etant donné que la motivation de tout apprentissage de ce fait crée un climat
de partenariat pédagogique (les apprenants deviennent actifs est participants)
tout en évitant les habitudes pédagogique routinières. Donc notre travail
INTRODUCTION GENERALE
6
s’oriente vers le travail des groupes qui est, bien évidement une forte source de
motivation qui facilite, d’une part, la tâche à l’enseignant, et d’autre part, à
l’apprenant qui se trouve impliqué inconsciemment dans le dit processus.
Le choix de ce thème est le résultat d’une motivation personnelle qui
provient en réalité d’un ensemble d’observations faites pendant notre stage
pratique effectué –l’année dernière au cycle moyen - où le travail de groupes a
été présenté pour servir de base à la présentation du cours où nous avons
remarqué l’intérêt éprouvé par les apprenants (de la deuxième année moyenne)
aux travail de groupe, de ce fait nous nous sommes intéressée à l’efficacité de
l’utilisation du groupe en classe du FLE lors de l’activité de la production écrite.
Notre objectif en choisissant ce thème est de découvrir en quoi le travail de
groupe est un moyen efficace pour aider les apprenants en difficultés à produire
de l’écrit, et à montrer aussi que le travail en groupe motive et encourage les
apprenants à réfléchir, à communiquer et à échanger des idées et des pensées.
De ce fait pour prouver que le recours à ce travail de groupe est
fondamental et bénéfique en classe de FLE.
Nous essayerons à travers notre modeste travail de donner des réponses
fondées aux interrogations suivantes :
Comment la motivation par le travail de groupe
améliorait-elle la production écrite des apprenants ?
Prouver que les échanges verbaux dans le travail de
groupe mobiliseront-ils les processus rédactionnels des
apprenants ?
En guise de réponse à cette problématique nous avons émis les hypothèses
suivantes :
INTRODUCTION GENERALE
7
Le travail de groupe en classe de FLE participerait à
l’acquisition de nouveau savoir et permettrait de mobiliser
les différents processus rédactionnels des apprenants.
Le travail de groupe favoriserait l’acquisition d’une
compétence de communication et développerait des
compétences linguistiques.
Pour entreprendre cette recherche et confirmer nos hypothèses nous nous
sommes basée sur la méthode analytique (une analyse des copies des
productions écrites réalisées individuellement et en groupe) pour ensuite
comparer le niveau d’assimilation et de mémorisation des apprenants dans
chacun des deux cas, et des questionnaires destinés aux enseignants du même
cycle.
De ce fait, notre travail de recherche sera réparti en deux parties :
La partie théorique est constituée de trois chapitres en rapport directe avec
notre thème : dans un premier temps, nous aurons à mettre en avant la définition
de travail de groupe et son intérêt par rapport à l’enseignement, à l’enseignant et
à l’apprenant, ainsi que les critères qui déterminent l’efficacité ou l’inefficacité
du groupe , par la suite nous allons essayer de définir la notion de motivation, le
rôle de l’enseignant au sein de la classe et son profit, aussi la bonne méthode
pour la motivation des apprenants. Pour le dernier chapitre nous allons aborder
la place de la production écrite à travers les approches pédagogiques.
La partie pratique est composée également de deux chapitres : le premier
chapitre sera consacré à un questionnaire destiné aux enseignants du français
langue étrangère au cycle moyenne pour voir l’impact du travail de groupe dans
l’activité de la production écrit et en analysant les réponses obtenus.
INTRODUCTION GENERALE
8
Concernant le deuxième chapitre sera consacré à une analyse des copies de
production écrite avec deux classe de 2éme
AM, l’activité pour la première classe
se déroule d’une manière individuelle, tandis que pour la second, était collectif.
Ensuite, nous comparons les productions écrites réalisent individuellement et en
groupe tout en basant sur la grille d’analyse d’André Séguy et Chatrine
Tauveron (in Repères 4/1991). Cette deuxième partie est la phase susceptible de
confirmer ou infirmer nos hypothèses concernant l’impotence du travail de
groupe dans l’activité de la production écrite.
PARITIE
THEORIQUE
CHAPITRE I: Le travail de groupe à l’école
moyenne
Chapitre I : Le travail de groupe à l’école moyenne
11
Introduction
Dans ce chapitre, nous allons en premier lieu définir le travail de groupe
et le travail individuel. Ensuite, nous avons concentré notre attention sur les
déférents types de groupes. Par la suite, nous allons aborder son intérêt par
rapport à l’enseignement, à l’enseignant et à l’apprenant, ainsi que les critères
qui déterminent son efficacité et finalement, déterminer les avantages et les
inconvénients du travail de groupe et individuel.
1. Définition de la notion du travail de groupe
Le terme « groupe » selon le petit Larousse est « cette ensemble de
personnes homogènes et hétérogènes ayant des relations, des actions communes dans
le but de satisfaire les besoins qui son finalement individuelles » Le Petit Larousse
(1997) ; de ce fait, le travail de groupe permet aux apprenants de réfléchir
ensemble, de coopérer et d’agir conjointement dans un climat d’interdépendance
afin de réaliser une tache commune.
Dans l’ouvrage sur la dynamique de groupe, Roger Mucchielli, (2007,
p. 10) donne du groupe une autre définition « un agrégat de personnes n’est
groupe que si des liens de face à face se nouent entre les personnes, mettant de l’unité
dans leur « être là ensemble ». Le groupe est une réalité dans la mesure où il y’a
interaction entre les personnes, une vie affective commune, et une participation
de tous, même si cette existence groupale n’est pas consciente et même si
aucune organisation officielle ne s’exprime.
Le sociologue américain Charles Horton Cooley (2010, p. 25) ajoute « le
moyen le plus simple de décrire cet ensemble est peut être de dire que c’est
un « nous » ; il contient cette sorte de sympathie et d’identification mutuelles pour
lesquelles « nous » est l’expression naturelle ».
Roger Mucchielli, nous indique que « dans la catégorie de groupe, l’équipe
est une variété originale qui ajoute à la cohésion socio-affective et aux relations
interpersonnelles de face à face l’exécution d’une tache qui sera l’œuvre commune ».
Pour la notion « travail de groupe » selon Elizabeth G. Cohen (1994, p.11)
le conçoit comme suit : « une situation ou des élèves travaillent ensemble dans
Chapitre I : Le travail de groupe à l’école moyenne
12
un groupe suffisamment petit pour chacun puisse participer à la tache qui lui a
été clairement assignée » , l’idée que les élèves exécutent leur tache sans la
supervision directe et immédiate de l’enseignant autrement dit lorsqu’il donne
une tache aux élèves, l’enseignant délègue son autorité en rendant les élèves
responsable de leur travail.
2. Différents types de groupes :
Selon Ferry, Gilles (1970, p. 15) dans le travail en groupe, il existe différents
types de groupes : informel, de base, combiné, reconstitué, représentatif.
2.1. Les groupes informels
a) But : Favoriser la maitrise de connaissances de base.
b) Démarches :
Former des groupes en binôme avec les voisins immédiats
Utiliser ce type de groupe au début du cours pour le rappel des
connaissances antérieures
Utiliser aussi ce type dans le cadre des discussions sur les relations (réagir
à une idée à une question, à un événement)
2.2. Les groupes de base
Former des groupes hétérogènes stables afin de favoriser le
développement d’habilités
Liées à la tache (habiletés cognitives).
2.3. Les groupes représentatifs
Constituer une tribune pour la présentation ou coordination des travaux
des groupes pour recevoir des rétroactions de paires et ainsi continuer à
faire des efforts, pour apprendre à résoudre une situation problème.
2.4. Les groupes combinés
Donner aux groupes la chance de s’entraider par la consultation.
2.5. Les groupes reconstitués
Faciliter la maitrise des connaissances de base.
Chapitre I : Le travail de groupe à l’école moyenne
13
Dans tous les groupes de travail, les objectifs dépendent de la raison
du groupement. Les groupes de travail de toutes sortes se constituent pour
apporter certains changements qu’une personne ne peut réaliser toute seule,
puisque la finalité des groupes est d’atteindre les objectifs pédagogiques qui
apporteront ultérieurement de changements chez les membres du groupe. Les
élèves se livrent à certain nombre d’activités prescrites qui sont conçues
spécialement pour développer les compétences nécessaires. Il faut bien
remarquer qu’il n’est ni possible ni souhaitable d’essayer d’atteindre tous les
objectifs éducationnels et pédagogiques au moyen du « groupe » une partie du
travail scolaire est entièrement individuel et ne concerne que les individus et leur
objectifs personnels.
3. Intérêt de travail de groupe par rapport à l’enseignement
Selon la psychologie du développement : « tout individu a une affinité
naturelle avec tout principe formateur de groupe ».). Il est très important pour
l’élève qu’il puisse se sentir membre d’une communauté, même lorsque
l’institution le contraint au travail individuel. Ce sentiment de ne pas être isolé
est renforcé d’une façon toute particulière, quand il est invité à travailler en
commun avec un ou plusieurs partenaires.
-Le rôle que l’élève peut assumer dans le groupe grâce au travail en commun,
est susceptible d’influencer sa motivation de façon déterminante. Il peut
s’apercevoir, qu’il est capable d’apporter une contribution importante au succès
du travail de groupe.
-Des élèves connus souvent, par l’enseignant silencieux: faibles, indifférents ou
prudents, qui ne lèvent la main qu’après une mûre réflexion et être certains de
posséder la bonne réponse deviennent actifs dans les petits groupes et
contribuent pour une part importante au travail de groupe. Même le plus
passivement prédisposé, est incité au travail autonome dans le groupe, même si
celui-ci est restreint.
Chapitre I : Le travail de groupe à l’école moyenne
14
-Si l’élève obtient dans le travail de groupe des résultats qui s’avèrent corrects,
cela renforce les liens au sein du groupe et crée un meilleur climat affectif.
-Dans le travail de groupe, les élèves peuvent apprendre le travail autonome
sous le contrôle de ceux qui coopèrent avec eux : l’attitude autocritique,
l’acceptation de la critique venant d’autrui.
-Le travail de groupe conduit à la compensation des erreurs. La probabilité que
dans le travail collectif, en FLE, se rencontre moins d’erreurs linguistiques et
orthographiques que dans le travail de tout individu membre du groupe.
-La correction faite par les camarades au lieu de l’enseignant et sans que ce
dernier ait connaissance de l’erreur, peut empêcher les effets négatifs qu’exerce
un échec sur certain élèves quant à la motivation « motivation à produire ». La
correction par le camarade perturbe moins l’élève en question, au point de vue
affectif, que la correction faite par l’enseignant devant toute la classe
-Dans le groupe, la créativité langagière et de faire en sorte que l’élève découvre
par lui même de nouvelles variantes d’exercices, ou de nouvelles stratégies
d’apprentissage dans des situations diverses. Ses propres idées peuvent, dans un
petit groupe, se concrétiser mieux que dans la classe tout entière.
4. Intérêt de travail de groupe par rapport à l’enseignant
Dans l’apprentissage en groupe, l’enseignant se défait de certains
rôles pour se concentrer davantage sur les rôles de facilitateur, d’observateur et
de participant et donc éviter de passer le temps à dispenser des informations et à
surveiller le comportement de ses groupes.
L’enseignant acquiert alors plus de souplesse et de nouvelles
possibilités créatives dans son approche des programmes.
L’enseignant a la possibilité d’observer ses élèves activement engagés
dans leur apprentissage.
Chapitre I : Le travail de groupe à l’école moyenne
15
L’enseignant a le temps d’observer les aspects du comportement et les
besoin des élèves qui n’apparaitraient que de manière moins évidente
dans l’enseignement traditionnel.
Les remarques relevées aideront l’enseignant dans la planification d’un
programme plus approprié aux capacités et aux besoins de ses élèves.
5. Intérêt de travail de groupe par rapport à l’apprenant
Au sein du groupe, l’apprenant confronte la façon dont il comprend les
choses, prend confiance en soi, s’exprime facilement même s’il est timide, prend
de l’assurance en parlant, exerce une pensée critique, pose des questions, et
confronte et échange ses idées. Quand l’apprenant est invité à travailler en
commun avec un ou plusieurs partenaires, il se sent qu’il est membre d’une
communauté. Cela le motive aussi à apporter une contribution importante à la
réussite de ses partenaires.
Le travail de groupe renforce les liens entre ses membres et crée un
meilleur climat affectif. La correction qui est faite par les camarades peut
exclure les effets négatifs de toute correction faite par l’enseignant, car cette
dernière est considérée comme la source majeure de la perturbation des élèves
en question.
Dans la classe, on remarque souvent que les apprenants ne sont pas
attentifs aux erreurs d’un camarade qu’à partir du moment où l’enseignant les y
invite. De ce fait, ils laissent à leur enseignant le soin de décider et de réfléchir
seul. Mais dans le travail de groupe les apprenants sont invités à une co-
réflexion et à une co-décision continuelle.
6. Difficultés rencontrées par les enseignants au sein du groupe en classe du
FLE
Les enseignants ont une représentation négative de cette méthode
d’enseignement -travail de groupe-, cela tient essentiellement au fait que les
conditions d’enseignement (effectif des élèves, le bavardage au sein de groupe,
le bruit et l’absence de l’écoute) ne facilitent pas sa mise en ouvre. D’autres
Chapitre I : Le travail de groupe à l’école moyenne
16
pensent que le travail de groupe n’est qu’une perte de temps et ne garantit pas
l’apprentissage pour les élèves en individualité.
7. Avantages et inconvénients du travail en groupe
Le travail de groupe donne la possibilité aux apprenants d’agir et de
réagir entre eux. Pour cela il est considéré comme un grand facteur
motivationnel pour les apprenants.
7.1. Les avantages du travail en groupe :
Le travail de groupe intègre les apprenants dans un contexte
naturel. Ce qui constitue un meilleur contexte à l’acquisition
des compétences, de même de développer les performances de
l’apprenant en production écrite.
Le travail de groupe motive les relations interactives entre les
apprenants dans le groupe.
Dans le travail de groupe les apprenants échanges les idées.
7.2. Les inconvénients du travail en groupe :
Nivellement par le bas : en l’absence de motivation et
d’ambiance, le groupe tend à s’aligner sur l’élément le moins
performant.
Inflation d’opinion : trop d’opinions en concurrence peuvent
conduire à des problèmes de susceptibilité personnelle.
Problèmes de leadership : soit le chef de l’équipe n’est pas à
la hauteur, soit il n’arrive pas à inspirer la sympathie, soit il
ne sait pas motiver ses coéquipiers…
Chapitre I : Le travail de groupe à l’école moyenne
17
Conclusion
Le travail de groupe permet la progression de toute interaction et de
tout échange réciproque alors est un moment propice pour partager la pensée des
autres, pour communiquer la notre et pour convaincre. Les interactions au sein
de groupe ne permettent pas seulement de mettre l’accent sur certains aspects de
la langue et du discours, mais aussi sur les comportements langagiers des
apprenants.
Chapitre II : La motivation scolaire
Chapitre II : La motivation scolaire
19
Introduction
Ce deuxième chapitre est consacré à la définition du terme motivation scolaire avec ses
types. Ensuite, nous passons à expliquer le rôle de l’enseignant dans une classe de FLE, par la
suite on va présenter le profil d’un enseignant et finalement la bonne méthode utilisée pour
motiver les apprenants de 4émé
année moyenne.
1. Définition de la motivation scolaire
« La motivation fournit l’énergie nécessaire à l’action celle-ci vers un but précis. Les
notions d’énergie et d’orientation sont au cœur même de la définition. L’énergie est le moteur
qui engendre l’action ; l’orientation est le volant qui dirige l’énergie ». (Philipe. C. Abrami
et al, (1996, p.11) l’apprentissage coopératif: théorie, méthode, activité). Elle est aussi
« l’ensemble des mécanismes biologiques et psychologiques qui permettent le déclenchement
de l’action, de l’orientation (vers un but, ou à l’inverse pour s’en éloigner) et enfin, de
l’intensité de la persistance: plus on est motivé et plus l’activité est grande est persistante »
(Lieury Alain et Fenouillet, Fabian, Motivation et réussite scolaire, 1997 p.1-2). D’après
cette citation, nous pouvons dire que la motivation concerne donc l’analyse ou
l’approfondissement des causes et des intentions qui nous poussent à agir et l’étude des
processus qui nous met en mouvement. Le concept de motivation a fait l’objet de nombreuses
études en contexte d’apprentissage scolaire. Nous allons aussi passer en revue quelques
définitions de ce concept. Pour Rolland Viau (1994, p.7) : « la motivation en contexte
scolaire est un état dynamique qui a ses origines dans la perception qu’un élève a de lui-
même et de son environnement et qui l’incite à choisir une activité, à s’y engager et à
persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but ». La définition de Rolland
Viau a façonné plusieurs recherches sur la motivation scolaire. A titre d’exemple, Bernard
André (1998, p.16) dans son ouvrage, « Motiver pour enseigner », il reprend cette même
définition. Pour lui cette définition contient trois dimensions fondamentales de la motivation :
a. C’est un état dynamique, parce que susceptible de varier dans le temps et au gré
des matières étudiées.
b. Elle se mesure au choix, à l’engagement et à l’assiduité de l’élève dans les
activités qui lui sont proposées.
c. Elle dépend de la perception de l’élève, plus directement l’école et ses buts.
Dans le même ouvrage, Bernard André, (p.41), explique sa définition, motiver, c’est :
« Créer des conditions de travail permettant à l’élève de passer de son impuissance apprise à
un engagement de qualité dans les activités qui lui sont proposées. L’élève n’arrive pas
« neutre » dans l’apprentissage. ». Il la considère comme un processus dynamique et non
Chapitre II : La motivation scolaire
20
comme un état figé et permanent, ou encore une caractéristique individuelle. Pendant
l’apprentissage, l’enseignant est en mesure d’agir, mais il doit savoir comment le faire. Il doit
donner le sens à tout apprentissage car « motiver un élève, c’est donc donner du sens à ses
apprentissages en les finalisant autrement que par une motivation extrinsèque » (Pédagogie :
dictionnaire des concepts clés, 1997, p.239). Pour le cognitiviste, Robert Gagné cité par
Alain Moser et al dans l’ouvrage intitulé : l’aide au travail personnel de l’élève (1992, p.36),
la motivation est une attente crée au point de mettre le sujet en situation pour recevoir un
message. En d’autres termes, la motivation est l’ensemble des forces qui poussent un individu
à agir. Archambault et Chouinard affirment que la motivation scolaire est l’ensemble des
déterminants internes et externes qui poussent l’élève à s’engager activement dans le
processus d’apprentissage, à adopter des attitudes et des comportements susceptibles de
conduire à la réalisation des objectifs d’apprentissage qu’il poursuit et à persévérer devant les
difficultés.
2. Types de motivation
Il existe deux types de motivation.
2.1. La motivation intrinsèque
Dans ce type l’élève travaille pour le plaisir d’apprendre, pour acquérir de
l’expérience, pour devenir autonome. Dans ce cas la motivation intrinsèque est plus solide
parce qu’elle vient de l’élève lui- même et qu’elle fait partie d’un projet personnel.
2.2. La motivation extrinsèque
Un élève motivé extrinsèquement travaille pour obtenir une bonne note, une
récompense, la connaissance de ses parents et de se professeur. Donc la motivation est
relativement fragile puisqu’elle est extérieure à l’élève et conditionnée par son
environnement.
3. Rôle de l’enseignant dans une classe du FLE
La motivation est le moteur du processus « d’apprentissage ». L’évolution de la motivation
scolaire nécessite la présence d’un enseignant expérimenté qui conduit progressivement
l’apprenant vers une motivation extrinsèque à la motivation intrinsèque dans la plus part des
cas, la médiation du maitre est nécessaire. Dés l’école moyenne, il est souhaitable d’éveiller la
curiosité de l’apprenant et de le livrer à d’autres contextes scolaires et extra-scolaire.
L’enseignement de certaines matières contribue à développer une forme de motivation qui se
traduit par l’enthousiasme des élèves pour les échanges de classe, et pour la correspondance
avec les élèves d’un pays étranger tels que la France. Ainsi, le maitre, sollicite la curiosité
Chapitre II : La motivation scolaire
21
intellectuelle de ses élèves et peut créer une attente qui ne débute vraiment l’étude de la
langue étrangère.
Alors quel est le profil idéal d’un enseignant pour renforcer la motivation scolaire ?
4. Profil d’un enseignant dans une classe du FLE
Nous trouvons la liste de ce profil dans l’ouvrage d’Annie Cardinet (2000, p. 39) Ecoles et
Médiations.
Planifie et fixe les objectifs des travaux éducatifs de chaque session avec
assiduité.
Cherche l’information nécessaire pour connaitre les difficultés d’apprentissage
des élèves, les causes et les effets ;
Essaie d’identifier les fonctions cognitives déficientes de ses élèves pour en faire
l’objet de son travail éducatif ;
S’assure que les élèves ont compris avec précision le savoir donné, avant de
commencer d’autres travaux ;
Suscite la participation de chaque élève, tant personnelle qu’en groupe,
favorisant la coopération et l’interactivité ;
Sonde les pré-requis des élèves et le vocabulaire de base connu, au
commencement d’un nouveau thème ;
Gradue et adapte les contenus selon les capacités des élèves ;
Provoque chez les élèves le besoin et la nécessité de la recherche, l’auto-
découverte des stratégies et des solutions aux problèmes qui se présentent
pendant la leçon.
Aide les élèves à découvrir les objectifs, grâce aux interactions et activités pour
arriver à une plus grande motivation et implication dans leur travaux ;
Prête attention à chaque élève pour qu’il augmente le contrôle de son impulsivité
et qu’il arrive à une plus grande auto-connaissance ;
Prévoit et anticipe les difficultés d’apprentissage que les élèves vont rencontrer
dans la leçon ;
Donne le temps nécessaire pour trouver les réponses aux questions posées pour
une plus grande autonomie dans le travail ;
Cherche de nouvelles méthodes pour la présentation de contenus et des
activités ;
Analyse avec les élèves leurs stratégies d’apprentissage pour atteindre les
objectifs fixés et acquérir des compétences ;
Chapitre II : La motivation scolaire
22
Présente des modèles de comportement et adapte les difficultés dans
l’apprentissage pour assurer le succès d’apprentissage significatifs, spécialement
chez les élèves les moins doués ;
Aide les élèves à comprendre les causes de réussites et d’échec, et les pousse à
avoir une connaissance équilibrée d’eux-mêmes ;
« Le rôle du professeur ne consiste pas seulement à fournir à l’étudiant un modèle à attirer
son attention sur des fautes et à lui apprendre comment les corriger. Le professeur devrait
obliger l’étudiant à s’écouter parler, à être capable de savoir se souvenir de se qu’il a dit et à
savoir juger de la correction de ses phrases. Le professeur doit apprendre à l’élève à devenir
sont propre critique » (Adrian Palmer cité par Jean Yvon Lanchec dans
« Psycholinguistique et pédagogie des langues »)
Partant de cette citation d’Adrian, nous pouvons dire que le rôle de l’enseignant n’est
pas seulement de donner des informations et des connaissances, mais son rôle et de mener
l’apprenant à parler, à écouter, à écrire et de développer ses capacités de corriger ses erreurs et
à augmenter son esprit critique, en un mot s’autocritiquer
Le rôle de l’enseignant est encore de transmettre un savoir dont il est dépositaire, ce savoir
pourra encore se transmettre des apprenants à d’autres personnes.
Nous pouvons relever d’autre fonctions et rôles de l’enseignant, la première fonction est
que l’enseignant doit être conscient de la situation sociale de l’élève car pour l’enseignant,
l’apprenant est un étranger, il vient d’un milieu social qui lui est ignoré. Quant à la deuxième
fonction, elle fait partie des capacités et du niveau cognitif de l’élève. La troisième fonction,
relève des moyens pédagogiques et didactique utilisés à l’intérieur de la classe. Si un
enseignant utilise du matériel sophistiqué tel que l’audio visuel, la vidéo, les images…
l’apprenant est malgré lui motivé. Quatrième fonction : l’enseignant doit faire ses propres
recherches, afin de s’autoformer et pourquoi pas même se recycler pour améliorer son niveau
d’instruction et avoir des diplômes supérieurs.
5. Comment motiver les apprenants du 2émé
A.M ?
Pour répondre à cette question nous sommes référer aux ouvrages d’Alain Rieunier et de
Roland Viau qui ont contribué à structurer l’ensemble de ma réflexion. L’ouvrage d’Alain
Rieunier, intitulé « préparer un cours : les stratégies pédagogique efficace », résume diverse
théories mises en œuvre pour motiver les élèves. Une de ses théories est la réponse
behavioriste apportée par Thorndike. Selon ce dernier, « tout comportement renforcé
positivement à tendance à se reproduire dans la même situation ; c’est la loi de l’effet. » Par
conséquent pour motiver des élèves, il suffit de pratiquer une pédagogie de la réussite, ou en
Chapitre II : La motivation scolaire
23
d’autres termes, organiser des situations d’apprentissage dans lesquelles les élèves font
fréquemment l’expérience du succès.
Une seconde théorie développée par Rolland Viau, dite l’approche sociocognitive, selon lui
la motivation d’un élève nait de l’interaction entre ses perceptions et des facteurs externes liés
à sa vie personnelle, à la société, à l’institution scolaire et enfin à la classe. Si l’enseignant a
peu de contrôle sur les premières catégories de facteurs, il est responsable des facteurs à la
classe. Dés lors, ces facteurs tels que les activités proposées en classe, les modes d’évaluation
utilisés par l’enseignant où encore l’enseignant lui-même influence la motivation des élèves.
La création des situations motivantes s’inspire de ce que nous propose la méthode
traditionnelle dont l’idée maitresse est d’intéresser, c’est-à-dire éveiller et capter l’attention
avec ce que nous suggèrent les méthodes nouvelles qui insistent sur les mêmes objectifs que
la pédagogie traditionnelle envisagés.
Chapitre II : La motivation scolaire
24
Conclusion :
Nous concluons que l’élève et l’enseignant ont un rôle à jouer face à la motivation
scolaire, chacun doit être motivé pour réussir ce qu’il fait.
Donc l’enseignant est un possesseur de savoir, deviendra un accompagnateur et un
médiateur entre l’apprenant et les savoirs, il doit chercher les facteurs qui animent la
dynamique motivationnelle chez les apprenants.
CHAPITRE III : La production écrite en
classe de FLE
Chapitre III : La production écrite en classe de FLE
26
Introduction
Dans ce dernier chapitre, intitulé « production écrite en classe de FLE », il s’agit en premier
lieu de définir les notions écrit/ écriture et production écrite, ensuite nous présentons la place
de l’écrit dans la méthodologie d’enseignement des langues.
1. Définition des notions écrit / écriture
1.1. La notion d’écrire
La définition citée dans le dictionnaire de didactique par Jean-Pierre Cuq, l’écrit est :
« une manifestation particulière du langage caractérisé, sur un support, d’une trace graphique
matérialisant la langue et susceptible d’être lue. » (Dictionnaire de didactique du français
langue étrangère et seconde 2003, p.78) Autrement dit, c’est la transformation d’un message
sonore en un message graphique.
D’autre part, Jean-Pierre Cuq et Isabelle Gruca ont donné deux définitions à l’écrit, dans
un premier sens, ils le considèrent comme une tâche qui n’est pas facile « écrie, c’est réaliser
une série de procédure de résolution de problèmes qu’il est quelque fois délicat de distinguer.».
Ils accordent une importance primordiale à la place de la langue maternelle dans
l’apprentissage de production écrite en langue seconde. Ils constatent qu’on peut remarquer que
certaines constances qu’on trouve en langue maternelle varient toutes dépendent au niveau
linguistique en langue étrangère. Dans un deuxième sens, ils ont défini : « écrire ; c’est donc
produire une communication au moyen d’un texte et c’est aussi écrire un texte dans une langue
écrite. »Jean Maurice Rosier, (2002, p.30 in la didactique du français). Ils ont accordé de
l’importance à la lecture, et ont constant que l’articulation lecture-écriture favorise
l’amélioration des compétences en production écrite chez l’apprenant ; dont l’objet produit soit
conforme aux caractéristiques de l’écrit.
1.2. La notion d’écriture
Selon Gérard Vigner, l’écriture est « la situation d’écriture est les conditions matérielles,
psychologiques et social qui régissent l’acte d’écrire, on n’écrit pas n’ importe où, n’importe
comment ». Gérard Vigner, (élément pour une pédagogie de la production écrite, 1982 p.23).
En cela, l’écriture représente la concrétisation de la pensée, avec laquelle les connaissances
antérieures et mobilisent également les savoirs sur la langue.
2. Définition de la production écrite
La production écrite n’est pas une simple transcription, les apprenants sont confrontés à
plusieurs contraintes. A cet effet, la production écrite est une activité évaluative de l’apprenant,
elle tourne ses apprentissages et ses expériences. La motivation d’apprentissage l’incite à aimer
Chapitre III : La production écrite en classe de FLE
27
l’activité et à fournir plus d’efforts pour réussir son travail, il a besoin d’un bagage linguistique
qui lui permet de réaliser son activité de production écrite.
D’après le dictionnaire Larousse (1997) la production écrite est définie comme suit :
« Ecrire à l’aide d’un crayon ou d’un stylo ou de tout autre moyen, un tracé sur un support
(généralement le papier) des signes représentant les mots d’une langue donnée, organisés
(rédigés) dans la but de conserver ou de transmettre un message précis (appelé l’énoncé).
L’écriture est donc un support (on dit aussi un canal) permettant à celui qui écrit de s’adresser
à une autre personne à laquelle le message est destiné ». (Dictionnaire Larousse 1997).
Cela veut dire que la production écrite est une activité mentale qui aide les apprenants à
améliorer leur niveau d’apprentissage. Il s’agit donc à exprimer ses idées pour transmettre un
message par l’écrit.
Selon le Programme d’étude de FL2 .7e. Nous avons dégagé une autre définition :
« La production écrite est un acte signifiant qui amène l’élève à former et à exprimer ses idées,
ses sentiments, ses intérêts, ses préoccupations, pour les communiquer à d’autre. Cette forme
de communication exige la mise e œuvre des habiletés et des stratégies que l’enfant sera appelé
à maitriser graduellement au cours de ses apprentissage scolaire »(Le Programme d’étude
de FL2.7e .p.89).
Alors, dans la production écrite l’apprenant est amené à former et à exprimer ses idées, ses
sentiments pour les communiquer à d’autres et donc à actualiser une compétence de
communication écrite.
3. La place de l’écrit dans les méthodologies d’enseignement de la langue
Depuis des années, beaucoup des méthodologies ont utilisées dans l’enseignement des
langues. Certaines sont plus anciennes ; d’autre succincte s’attachent d’avantage à travers
l’évolution typologique, à montrer leurs cohérences.
3.1. La méthodologie traditionnelle
La méthodologie traditionnelle appelée aussi « grammaire traduction », est la plus vieille
des méthodologies d’enseignement/apprentissage des langues étrangères.
Elle est née à la fin du XVIème
siècle est initialement utilisée dans l’enseignement des langue
dite « mortes » tels le grec, le latin, elle a pris sa place dans l’enseignement des langues
modernes jusqu’au milieu du XXème
siècle.
L’objectif premier de cette méthodologie est la lecture, la compréhension et la traduction et la
traduction des textes littéraires ou l’apprenant applique les règles de la grammaire qui lui a été
enseigné de manière explicite en sa langue maternelle.
Chapitre III : La production écrite en classe de FLE
28
3.2. La méthodologie directe
Elle interdit le recours à la langue maternelle pour expliquer un mot, il faut placer l’élève
dans un bain linguistique, l’enseignant dans cette méthode doit expliquer la langue par la même
langue et aussi accomplir des actions devant l’apprenant en utilisant des parties de son corps.
Ainsi, dans la méthodologie directe, l’activité d’écriture est placée au second plan, elle n’est
pas considérée comme un système autonome de communication, mais comme une activité
subordonnée à l’oral permettant de transcrire ce que l’apprenant sait employer oralement
(dictée…). Cette conception de l’écrit est nommée « passage à l’écrit » ou « oral scripteur ».
3.3. La méthodologie audio-orale et audio-visuelle
Son objectif général étant la communication en langue cible « les quatre habiletés : la
compréhension orale et écrite et l’expression orale et écrite sont visées en vue de la
communication de tous les jours », raison pour laquelle elle vise à enseigner la parole en
situation reposant sur des moyens verbaux (geste, mimiques…).
Ainsi dans la méthodologie SGAV l’oral prend le devant sur l’écrit.
3.4. L’approche communicative
Cette approche vise à ce que l’élève apprenne à communiquer dans la langue étrangère et à ce
qu’il acquière une compétence de communication où les normes d’emploi se distinguent
complètement du système linguistique, car il faut connaitre les règles d’emploi dans une
situation de communication et non pas les règles d’usage.
4. Les processus d’écritures
Ils comprennent trois grandes étapes qui sont :
4.1. La planification
« La planification (planning) permet d’élaborer à un niveau conceptuel, un message
préverbal correspondant aux idées que le rédacteur veut transmettre » (related : linx, revues,
org/174 Hayes et Flower production écrite).
Alors la planification est une étape primordiale qui influence toute la production. A cette étape
l’apprenant se doit de répondre à une série de questions qui permettent de connaitre les
éléments variés d’un texte pour faire un bon plan de travail.
4.2. La mise en texte
La mise en texte est l’étape de transformation en texte des idées retenues, traitées lors de la
planification.
Chapitre III : La production écrite en classe de FLE
29
4.3. La révision
C’est la dernière étape de ce processus, dans laquelle l’apprenant fait une lecture évaluative de
son texte.
Chapitre III : La production écrite en classe de FLE
30
Conclusion
L’enseignement des langues a pour objectif principal de faire apprendre aux apprenants des
compétences en communication écrite et orale, néanmoins nous avons besoin de l’écriture dans
l’enseignement des autres matières que la langue, comme : mathématiques, physique, les
sciences naturelles. Ainsi, l’écrit occupe une place très importante dans la société, il est dans les
administrations, les hôpitaux, les entreprises, dans les relations familiales, amicales et sociales,
dans les panneaux publicitaires, les annonces et toute sorte d’affichage.
Partie
pratique
Chapitre I : Présentation du questionnaire
Chapitre I : Présentation du questionnaire
33
Introduction
Dans cette partie de notre travail, nous volons répondre à notre problématique en vue de
confirmer ou infirmer nos hypothèses. Notre recherche s’appuie sur différents outils
d’investigation : une enquête par questionnaire destiné aux enseignants du français au cycle
moyenne, et une analyse des copies des élèves (individuellement et groupe).
1. Le public visé
Notre questionnaire a été destiné aux enseignants de la 2éme
année moyenne. Concernant les
questions nous avons 10 questions, la ou il y’a des questions ouvertes, fermées et questions à
choix multiples. Dans les quelles ont été posées à l’intention dix (10) enseignants des
différentes commun de la wilaya d’Oum El Bouaghi.
2. Description de l’instrument de l’enquête « Questionnaire »
Le présent questionnaire que nous avons proposé a été réalisé dans le but de recueillir un
maximum d’information et des données, en ce qui concerne le travail de groupe comme un
facteur motivationnel dans la production écrite chez les élèves de 2éme
année moyenne.
2.1. Le questionnaire
C’est un outil d’investigation par lequel nous pouvons obtenir des données et des résultats à
propos de notre sujet.
Le chercheur dispose, essentiellement, de trois types de questions
Les questions fermées
Les questions ouvertes
Les questions semi-fermées/ semi ouvertes
3. Analyse des résultats du questionnaire
Nous avons opté pour la présentation sous forme de graphiques suivis de commentaires
3.1. Le sexe des enseignants
Nous avons enquêté des enseignants homme et femme.
Chapitre I : Présentation du questionnaire
34
Question 1 : le manuel scolaire de la 2éme
AM réserve-t-il une place importante à l’activité
de la production écrite ?
Présentation des données
Les réponses Nombre des réponses Les pourcentages
Oui 05 50%
Non 02 20%
Pas tellement 03 30%
Le commentaire
D’après les réponses obtenues, nous constatant que la moitié 50% des enseignants voir que le
manuel scolaire de la 2éme
AM réserve-t-il une place importante à l’activité de production
écrite alors cette activité occupe une place très intéressante dans le manuel car elle permet aux
élèves de s’exprimer ses pensées et ces idées, tandis que 30% des enseignants disaient que
l’activité de la production écrite pas tellement réserve-t-il une place importante dans le
manuel scolaire, et enfin 20% le reste des enseignants voient que l’activité de la production
écrite ne réserve pas une place dans le manuel scolaire de 2éme
AM.
Chapitre I : Présentation du questionnaire
35
Question 2 : vos élèves sont-ils motivés par la production écrite ?
Présentation des données
Les réponses Nombre des réponses Les pourcentages
Oui 05 50%
Non 03 30%
Les bons élèves sont
motivés, les faibles
démotivés.
02 30%
Commentaire
Pour cette question, 50% des enseignants déclarent que durant l’activité de la production
écrite, leur élèves sont motivés, cela veut dire que les élèves ne trouvent pas beaucoup des
difficultés sur leur écrits, alors que 30% des enseignants estiment que les élèves dans
l’activité de la production écrite sont immotivés, 20% des enseignants pensent que sauf les
bons élèves sont motivés.
Chapitre I : Présentation du questionnaire
36
Question 3 : pendant l’activité de production écrite, vos élèves sont :
Présentation des données
Les réponses Nombre des réponses Les pourcentages
Actifs 03 30%
Passifs 02 20%
Certains actifs et d’autres
passifs.
05 50%
Commentaire
Selon l’avis de 50% des enseignants pendant l’activité de la production écrite certains élèves
sont actifs et d’autres sont passifs alors dans ce cas on peut dire que le niveau des élèves est
moyenne parce que ils y’a des élèves actifs et d’autre passifs, par contre, les autres
enseignants 30% montre que les élèves sont actifs pendant l’activité de la production écrite,
les 20% des enseignants voient que les élèves pendant l’activité de la production écrite sont
passifs, faible et parfois inexistante.
Chapitre I : Présentation du questionnaire
37
Question 4 : Éprouvent-ils des difficultés au niveau de la production écrite ?
Présentation des données
Les réponses Nombre des réponses Les pourcentages
Oui 06 60%
Non 00 00%
Certains éprouvent des
difficultés, d’autre non
04 40%
Commentaire
Nous n’avons constaté que la majorité des enseignants 60% trouvent beaucoup des difficultés
au niveau de la production écrite ce que influence négativement sur leurs écrits. 40%
d’enseignants dissent que certains trouvent des difficultés, d’autre non.
Chapitre I : Présentation du questionnaire
38
Question 5 : D’après vous, à quoi sont liées ces difficultés ?
Présentation des données
Les réponses Nombre des réponses Les pourcentages
Ils ne sont pas du bagage
liquistique
06 67%
Manquesd’informations 03 33%
Commentaire
Nous avons remarqué que la plupart d’enseignants 67% affirment qu’il ya des difficultés
liées du bagage linguistique. Celle-ci représente un grand obstacle devant la réalisation de
leurs écrits. Cependant 33% des enseignants disent que ces difficultés sont liées au manque
d’informations, alors les élèves ne sont pas motivés par la lecture, ce qui conduit à des
difficultés.
Chapitre I : Présentation du questionnaire
39
Question 6 : la production écrite est une activité qui se fait :
Présentation des données
Les réponses Nombre des réponses Les pourcentages
En classe 04 40%
A domicile 05 60%
Commentaire
La plupart des enseignants 60%, préfèrent que la production écrite se fasse à la maison. Peut
être que le manque de temps qui les poussent à éviter le travail en classe mais par contre 40%
des enseignants voient que l’activité de la production écrite se fait en classe pour connaitre le
niveau réel des élèves. En plus, l’élève dans la classe utilise ses propres connaissances, ses
informations, cela permet à l’enseignant de voir les points forts et les points faibles de chaque
élève.
Chapitre I : Présentation du questionnaire
40
Question 7 : Pendant l’activité de production écrite, vous demandez à vos élèves de
réaliser :
Présentation des données
Les réponses Nombre des réponses Les pourcentages
Un travail individual 07 70%
An travail collective 03 30%
Commentaire
Nous avons constaté que la majorité des enseignants avec un pourcentage de 70% affirment
que pendant l’activité de la production écrite les élèves travail individuellement c’est-à-dire le
travail en groupe reste toujours ignoré. Tandis que 30 % des enseignants affirment que
pendant l’activité de la production écrite les élèves travail en groupe parce que le travail de
groupe permet aux élèves à communiquer et d’acquérir des nouvelles connaissances.
Chapitre I : Présentation du questionnaire
41
Question 8 : Le travail en groupe influence-t-il les productions écrites de vos élèves ?
Présentation des données
Les réponses Nombre des réponses Les pourcentages
Oui 07 70%
Non 02 20%
Pas tellement 01 10%
Commentaire
Nous avons remarqué que 70% des enseignants en répondu par « oui » pour confirmer que le
travail de groupe influe sur les écrits des élèves vu que les élèves en des connaissances limité
en langue française. Ils sont conscients aussi que le travail de groupe les aide à améliorer et
perfectionner leurs écrits. Tandis que, 20% des enseignants disaient que le travail de groupe
n’influe pas sur les écrits des élèves dans l’activité de la production écrite. Enfin le reste des
enseignants 15% disaient que le travail de groupe parfois peut influent sur les écrits des élèves
et parfois non.
Chapitre I : Présentation du questionnaire
42
Question 9 : peut-on considérer le travail de groupe comme un outil permettant aux élèves
de progresser dans leurs écrits ?
Présentation des données
Les réponses Nombre des réponses Les pourcentages
Oui 08 80%
Non 02 20%
Commentaire
La majorité des enseignants 80% affirment que le travail de groupe est un outil efficace qui
permet aux élèves de progresser leur écrits car le travail de groupe permet aux élèves
d’acquérir des nouvelles connaissances et dans ce cas l’élève constitue comme un membre
actif dans la construction de son savoir, et 20% des enseignants voient que le travail de
groupe ne progresse pas les écrits des élèves.
Chapitre I : Présentation du questionnaire
43
Question 10 : Sur quels critères vous basez-vous pour évaluez les écrits de vos élèves ?
Présentation des données
Les réponses Nombre des réponses Les pourcentages
Le respect de la consigne 10 25%
La pertinence des idées 10 25%
Les points de langue
étudiés
10 25%
La cohésion et la cohérence
textuelles
10 25%
Commentaire
Nous remarquant par rapport aux réponses des enseignants, pour évaluez les écrits des élèves
il faut baser sur les quatre (04) critères qui sont :
Le respect de la consigne
La pertinence des idées
Les points de langue étudiés
La cohésion et la cohérence textuelles
Chapitre II : L’analyse des productions
écrites
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
45
Introduction La production écrite c’est une activité qui permet à l’apprenant la possibilité de s’intérioriser
tous ce qu’il a comme : émotions, ses pensées, ses idées, c’est pour cela nous avons remarqué
que cette tache est préoccupée par certaines approches didactiques qui ce contient sur
l’analyse des processus qui interviennent lors de la réalisation de cette tache et surtout
l’analyse du produit fini de cette activité, c’est pour cela, nous avons essayons à travers cette
enquête d’analyser les copies des apprenants de 2éme année moyenne pour explorer leur
compétences scripturales puis nous avons fait une étude comparative entre le travail
individuel et collectif pour convaincre les scripteur de la valeur de ce dernier.
1. Le public visé
Nous avons travaillé avec 2 classes de 2ème
année moyenne.
La 1ére
classe constituée de 20 élèves dont 12 filles et 8 garçons qui ont l’âge entre 11 et 13
ans.
La 2éme
classe se compose de 22 élèves (10 garçons et 12 filles) ils ont un parcours scolaire
arabisé car toutes les matières enseignées en langue arabe.
Dans les deux classes ce qui concerne le niveau de ses élèves, la plupart sont d’un niveau bon
sauf quelques éléments.
2. Lieu d’enquête
Notre enquête se déroule à la commune d’Oum El Bouaghi, nous avons réalisé notre enquête
au sein de CEM de BARKANI MASOUD, le CEM ouvert ses porte en 1991 cet établissement
comportent 30 enseignants, dont 04 pour enseigner la langue française, le nombre des élèves
est de 500 élèves tous les niveaux.
3. Difficultés rencontrées lors de la collecte des données
3.1. Difficultés pour accéder aux établissements
Pour nous permettre de recueillir les données de notre corpus aux niveaux des écoles
moyennes, nous nous sommes présentées à l’école BENZAWA EL HAWAS qui se situe à
Oum El Bouaghi, Le directeur a refusé de nous laisser y accéder sans aucune raison préalable.
Il était catégorique, devant ce refus, nous nous sommes présentées à une autre école qui se
situe toujours dans la même ville. Cette école s’appelle : BARKANI MASOUD, et son
directeur, par opposition au premier, nous a très bien accueilli et a fait preuve d’une grande
générosité, et d’une aide très particulière.
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
3.2. Les enseignants (obstacles – entraves)
L’enseignante à également refusé de corriger les copies des élèves sous prétexte qu’elle n’a
pas assez de temps à consacrer pour l’évaluation
4. Le déroulement de l’enquête
4.1. Le recueil de données
Nous avons recueilli les données pendant le 2éme
trimestre, le choix de la période n’est pas
par hasard mais nous avons décidé de travailler des productions écrites d’un texte explicatif
dans le projet 2/ séquence 2, dans cette période nous avons essayé avec le professeur de
montrer l’importance du travail de groupe sur leurs textes et expliquer l’intérêt de ce dernier
sur l’amélioration des écrits des élèves.
Pendant notre stage l’enseignante donne la définition du texte explicatif, ses caractéristiques,
après ca nous avons demandé aux élèves de la première classe de rédiger un texte explicatif
individuellement, dans lequel ils expliquent les causes et les dangers de la pollution de l’eau
et la même consigne pour la 2éme classe mais d’une manière collective -5 élèves par groupe-
.(Avec la même enseignante de la première classe).
4.2. La tache demandée aux élèves
La consigne : Ton établissement organise une journée ayant pour thème « Tous contre la
pollution de l’eau ».
Rédiger un court texte pour expliquer les causes et les dangers de cette pollution.
Critères de réussite :
* Utilise les procédés explicatifs : définition, énumération…
* Utilise l’expression de la cause et de la conséquence.
Sac de mots :
Nom : les produits chimiques, ordures les déchets.
Verbes : provoquer, engendrer, jeter.
Adjectifs : sales, chimique, grave, mauvaise.
5. Démarche et grille d’analyse
Pour analyser les productions écrites des élèves, nous sommes inspirés d’une grille
d’évaluation d’André Séguy et Catherine Tauveron (Repères, n4/1991), cette grille est inspiré
du groupe EVA, elle contient quatre plans : un plan matériel, un plan morphosyntaxique et un
plan sémantique. Et trois niveaux : un niveau phrastique, un niveau interphrastique et un
niveau textuel. Donc, nous avons analysé les copies des élèves suivant : les élèves de la
première classe ils consistent à rédiger un texte explicatif individuellement et la deuxième
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
47
classe un travail collectif, vers la fin de chaque séance nous avons ramassé les copies pour les
analyser et faire une étude comparative entre le travail de individuel et le travail de groupe.
5.1. La grille d’analyse
Nous avons appuyé sur une grille d’évaluation de Séguy et Tauveron afin d’analyser les
copies des élèves.
Grille d’évaluation d’André Séguy et Catherine Tauveron, in Repères, n4/1991
Niveau
Phrastique interphrastique texte
Materiel - Calligraphie.
- Ponctuation.
- Majuscule.
- Séparation des
paragraphes.
- Délimitation des
phrases.
- marges.
- aération du texte et
intertitre.
Sémantique - Adéquationdu
lexique utilisé.
- Phrases
sémantiquement
acceptable.
- Absence de
contradiction d’une
phrase à l’autre.
- Articulations
logiques correctes.
- substituts explicites.
- Absence de
ruptures thématiques.
- Information
pertinente et
cohérente.
- Type de texte
approprié.
- Vocabulaire et
registre homogènes
et adéquats.
Morphosyntaxique - Structure
syntaxique.
- Morphologie
verbale.
- Orthographe.
- Articles indéfinis,
définis.
- Pronoms de
reprise.
- concordance des
temps.
-Adéquation
organisation/ type de
texte.
- Système et valeurs
des temps.
Pragmatique
- Constructions de
phrases varies et
adaptées.
- Marque de
l’énonciation
correcte.
- Fonction de
guidage du lecteur.
- Cohérence
thématique.
- Prise en compte de
la situation.
- Choix correct de
type d’écrit.
- Atteinte de l’effet
recherché.
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
5.2. Analyse des copies : L’analyse des copies individuelles 1ére
classe.
Copie 01
Plan matériel
- L’écriture est lisible et les lettre sont bien graphies.
- Le texte est bien ponctué et absence totale de l’alinéa.
- Le texte n’est pas aéré ce qui gêne la lecture.
Plan sémantique
- L’utilisation du lexique adéquat avec le thème.
- Les phrases sont sémantiquement acceptables.
- Absence total de la contradiction entre les phrases.
- Un vocabulaire très limité.
Plan morphosyntaxique
- Des erreurs lexicales du type graphique « Cett/cette », « déche/déchets »
« préretupation/perturbation ». sont des fautes liées à une mauvaise connaissance de
l’orthographe du mot.
- Erreurs grammaticale liée à l’accord : « les produit chimique/les produits chimiques »,
« parce que il/parce qu’il », « étre/être ». Et une mauvaise conjugaison du verbe
« jeter » les déche, les ordures qui jete/ les déchets et les ordures qui jetent ».
- L’utilisation du temps présent.
Plan pragmatique
- Les phrases sont mal construites mais sont variées.
- Le type du texte adéquat afin d’atteindre l’effet demandé.
- Une sorte de cohérence textuelle.
-
Copie 02
Plan matériel
- L’écriture et lisible et même les lettre sont bien graphies.
- Le texte est bien ponctué, un respect total de la majuscule et de l’alinéa.
- Le texte est aéré ce qui facilite la lecture.
Plan sémantique
- Un lexique adéquat avec le thème choisi.
- Le sens général du texte est acceptable, les informations sont pertinentes.
- Un choix du type du texte adéquat avec la consigne.
- Le vocabulaire et le registre adéquats au type.
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
49
Plan morphosyntaxique
- Des erreurs morphologiques liées à la graphie dans l’emploi du « s » du pluriel avec
un nom singulier « un phénomène très dangereur / un phénomène très dangereux »,
aussi « problem/ problème », « a/à », « meme/même».
- Les énoncés « l’environnement souffrer, les produits chimiques qui en jeter », il y’a
une erreur syntaxique dont les verbes son à l’infinitif, alors qu’ils doivent conjuguer.
Plan pragmatique
- Les phrases sont bien construites ce qui donne une certaine cohérence apparait dans le
texte.
- Un choix du type d’un texte adéquat qui atteint de l’effet recherche.
Copie 03
Plan matériel
- L’écriture est lisible, marquée par un respect des signes de ponctuation, l’emploi de la
majuscule est correct.
- Le texte dans l’ensemble est aéré.
Plan sémantique
- L’énonce « on se retrouve la pollution dans notre air » une erreur sémantique liée à
l’influence de la langue maternelle c’est mieux de dire : « la pollution de l’air ».
- L’emploi du vocabulaire et du registre de la langue sont adéquats avec le type du texte.
Plan morphosyntaxique
- Les accents sont quasiment confondus « trés/ très », « pérturbation/ perturbation ».
- Des erreurs morphologiques : « dongereux/ dangereux », « done/dans ».
- Une confusion entre la préposition « à » et l’auxiliaire avoir « a » dans l’énoncé
suivante : « a cause de / à cause de », « la mére / la mer ».
Plan pragmatique
- Les phrases sont variées et adaptées au type du texte ce qui assure une sorte d’une
cohérence thématique.
- Un type d’écrit correct (un texte explicatif) pour aboutir à l’effet recherché.
Copie 04
Plan matériel
- L’écriture dans l’ensemble est lisible et claire, marquée par un non respect des marque
de ponctuation. Néanmoins, la majuscule est bientôt.
- Le texte n’est pas aéré, il est écrit en seul bloc.
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
Plan sémantique
- Le lexique très limité pour le sujet traité.
- Les phrases son sémantiquement inacceptables, exemple l’énoncé : « la pollution c’est
un phénomène le responsable c’est l’homme / le responsable c’est l’homme cette
cause et les produit chimique et ardures… ».
- Un texte du type approprié (texte explicatif).
- Un vocabulaire et un registre ne sont pas adéquats.
Plan morphosyntaxique
- Des erreurs morphologiques liées à la graphie de mots « phénomaine/ phénomène »,
« trés/ très », « biologe/ biologie ».
- Une erreur syntaxique relevant à l’emploi du verbe à l’infinitif au bien d’un verbe
conjuguais, « la pollution est un phénomène très dangereux provoque la vie » sera
mieux de dire « la pollution est un phénomène très dangereux provoque la vie
humain ».
Plan pragmatique
- Un choix correct du type d’écrit mais elle n’a pas atteint de l’effet demandé qui est
d’expliquer c’est quoi une pollution de l’eau.
- Les phrase ne sont pas variées ni adaptées au type du texte.
Copie 05
Plan matériel
- Son écriture est lisible marqué par non respect de la majuscule, non respect de la
ponctuation.
- Le texte n’est pas aéré, il est écrit en seul bloc.
Plan sémantique
- Le lexique utilisé plus ou moins adapté au sujet traité.
- Le texte d’une manière générale est incompréhensible, ce qui présence aucune
cohérence thématique.
- Le texte se caractérise par un mauvais choix du vocabulaire, un mauvais choix du type
du texte (un court paragraphe).
Plan morphosyntaxique
- Des erreurs morphologique « trés/ très », « cette moment/ ce moment », « sel, seul ».
- Une erreur grammaticale liée à l’orale le verbe présenter il est à sa forme infinitif
lorsqu’il précéder par l’auxiliaire « être » donc il faut le conjuguais il sera
« était présenté ».
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
51
Plan pragmatique
- La construction des phrases n’est pas adaptée au type du texte.
- Des phrases incompréhensible ce qui influencent négativement sur la cohérence du
texte, il n’a pas atteint à l’effet demandé.
Copie 06
Plan matériel
- Son écriture est lisible et claire, marquée par un non respect de la ponctuation.
- La majuscule est bientôt respectée dans ce texte.
- Le texte n’est pas aéré, il est écrit en seul bloc.
Plan sémantique
- Le texte est marqué par l’absence de la cohérence textuelle.
- Les idées sont confondue et la compréhension reste floue ce qui influence
négativement la cohérence thématique du texte.
Plan morphosyntaxique
- Des erreurs morphologiques liées à la mauvaise connaissance de l’orthographe de
mots : « problem/ problème », « troi/ trois », « tipe/ type », « de mére/ mer », « etres/
être ».
- Des erreurs grammaticales présent dans le désaccord entre un nom masculin et un nom
féminin : « une grande problem/ un grand problème », une erreur de l’accord du
pluriel : « le dechets/ les déchets ».
Plan pragmatique
- Les phrases sont très courtes et non pas variées.
- Le type de texte est inadéquat mais le texte n’atteint pas l’effet recherché.
Copie 07
Plan matériel
- L’écriture est illisible et même les lettres sont mal graphies, marqué par un nom
respect des signes de ponctuation et par un non respect de la majuscule.
- Le texte est aéré.
Plan sémantique
- Un lexique adéquat mais très limité.
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
- Des phrases sont sémantiquement inacceptables comme : « elle été causé par l’activité
de l’homme », « nous utilison l’eau dans notre vie pour plusieurs chose et l’eau pollué
est très dangereux ».
- Un type de texte et un vocabulaire inappropriés.
Plan morphosyntaxique
- Des erreurs du type morphologique comme : « phénomene/ phénomène », « vous
étulison/ nous utilisons ».
- Des erreurs grammaticale comme l’absence de marque du pluriel : « type/ types »,
« plusieurs chose/ plusieurs choses ».
Plan pragmatique
- Les phrases ne sont pas adaptées au type du texte.
- Le texte n’a pas atteint l’effet recherché nous avons trouvé beaucoup des phrases
incohérente ce qui influence négativement sur la cohérence du texte produit.
Copie 08
Plan matériel
- L’écriture est lisible est facile à lire marquées par un respect de la majuscule et un non
respect de la ponctuation
- Le texte n’est pas aéré écrit en seul bloc.
Plan sémantique
- Un lexique adéquat au sujet proposé, le sens générale du texte est acceptable ce qui
assure l’absence de la contradiction entre les phrases.
- Un type du texte et un vocabulaire appropriés.
Plan morphosyntaxique
- Des erreurs du type morphologique comme : « tres/ très », « les humauns/ humains »,
- Des erreurs grammaticales comme il a met le verbe « provoquer » à l’infinitif au lieu
de « provoque ».
Plan pragmatique
- Les phrases son variées.
- Le choix du type d’écrit n’est pas adapté.
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
53
- Le texte dans l’ensemble est cohérent.
Copie 09
Plan matériel
- L’écriture est lisible dans l’ensemble, marquée par l’absence totale des signes de
ponctuation sauf il y’a le point finale.
- Mauvaise utilisation de la majuscule.
- Le texte n’est pas aéré.
Plan sémantique
- Le lexique est plus ou moins adéquat au sujet.
- Les phrases ne sont pas pertinentes, mais elle a réussi de choisir un type et un
vocabulaire plus ou moins adéquats.
Plan morphosyntaxique
- L’accent est quasiment oublie par exemple « etait/ était », « presente/ présente »,
« etre/ être ».
- Des erreurs morphologiques liées à une mauvaise connaissance de l’orthographe des
mots : « envirennement/ environnement ».
- Un mauvais accord entre l’auxiliaire « être » avec son participe passé : « était
presentes » au lieu « était présenté ».
Plan pragmatique
- Absence des phrases variés et adaptées au type du texte, incohérence thématique, un
choix du vocabulaire considérer comme inadéquat.
Copie 10
Plan matériel
- L’écriture est lisible et les lettres sont bien graphies.
- Absence totale des signes de ponctuation ainsi que la majuscule.
- Le texte est non pas aéré, il écrit en seul bloc.
Plan sémantique
- Le texte dans l’ensemble est incompréhensible et sémantiquement inacceptable, les
informations ne sont pas pertinentes.
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
- Le vocabulaire choisi n’a pas adéquat avec le thème.
Plan morphosyntaxique
- Des erreurs liées à la forme graphique des mots : « bologie/ biologie ».
- Des erreurs grammaticales : il met le verbe « provoquer » à l’infinitif au lieu de le
conjuguer avec le 3émé
personne du singulier donc « il provoque ».
Plan pragmatique
- Les phrases ne sont pas adaptées au type du texte.
- Le texte n’a pas atteint l’effet recherché nous avons trouvé beaucoup des phrases
incohérentes, ce qui influence négativement sur la cohérence du texte produit.
L’analyse des copies collectives (2éme
classe)
Groupe 01
Plan matériel
- L’écriture est lisible compréhensible voir soignée.
- Un respect total de la ponctuation.
- Un respect total de la majuscule.
- Un texte est aéré et bien organisé ce qui facilite la lecture.
Plan sémantique
- Le lexique employé s’adapte avec le thème traité.
- Les phrases sont sémantiquement acceptables.
- L’enchainement entre les phrases est assuré par l’utilisation des mots adéquats.
- Le vocabulaire est très riche.
- Un type du texte adéquat.
Plan morphosyntaxique
- Des erreurs orthographiques comme « éffets/ efffets », les mots sont soignés et
corrigés.
- Des erreurs syntaxiques liées à la graphie dans l’emploi du verbe : « il prendre » au
lieu de dire « il prend ».
- Le temps utilisé c’est le présent de l’indicatif.
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
55
Plan pragmatique
- La construction des phrases est jugées adaptée au type du texte.
- Choix correcte du type du texte, il a atteint son effet recherché ce qui assure une sorte
de cohérence et cohésion.
Groupe 02
Plan matériel
- L’écriture est lisible ce qui permet une lecture facile par le lecteur.
- L’utilisation de la majuscule et la ponctuation obéissent à des normes.
- Le texte est bien structuré et mise et mise en page est prise en compte.
Plan sémantique
- Une adéquation du lexique avec le sujet abordé.
- L’ensemble des phrases est sémantiquement acceptable, il y’a un accord et un
enchainement entre les paragraphes.
- Les informations sont pertinentes et cohérentes dans l’ensemble.
- Un type du texte approprié, le registre de la langue et le vocabulaire sont adéquats.
Plan pragmatique
- Les phrases sont variées et adaptée au type du texte.
- Le texte dans l’ensemble est compréhensible ce qui assure une cohérence thématique.
- Un choix du type d’écrit approprié qui atteint son but recherché.
Groupe 03
Plan matériel
- L’écriture dans l’ensemble est lisible, les mots et les lettres sont bien graphies.
- Les marques de ponctuation sont respectées ainsi que pour la majuscule.
- Le texte est aéré et bien organisé.
Plan sémantique
- Les phrases sont sémantiquement acceptables en utilisant un lexique adéquat au sujet,
qui assure une sorte de cohérence thématique.
- Toutes les informations apportées dans ce texte sont cohérente. Tout en respectant le
type du texte à produire.
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
- Un vocabulaire qui répond à la consigne.
Plan morphosyntaxique
- Des erreurs morphologiques comme : « dérnieres/ dernière », « jete/ jeter ».
- Des erreurs grammaticales comme : « les bateaux présente/ les bateaux présentent »,
« ce bateaux/ ces bateaux ».
Plan pragmatique
- Les phrases sont variées et adaptées.
- Type d’écrit est respecté.
- Le texte dans l’ensemble est cohérent.
Groupe 04
Plan matériel
- L’écriture est lisible et les lettres sont bien graphies, les signes de ponctuation sont
respectés ainsi que la majuscule.
- Le texte dans l’ensemble est bien construit et aéré.
Plan sémantique
- Le lexique est adéquat au thème proposé, des phrase dans l’ensemble est
sémantiquement acceptables.
- Un vocabulaire et un type d’écrit adapté.
- Les informations citées dans le texte sont pertinentes et cohérente.
Plan morphosyntaxique
- Des erreurs morphologies liées à une mauvaise connaissance de l’orthographe de
mots : « fouite/ fuite », « produit chimiques/ produits chimiques ».
Plan pragmatique
- Les phrases sont variées et adéquates.
- Le texte dans l’ensemble est cohéré qui atteint l’effet recherché.
- Le choix du vocabulaire forme la cohérence du texte, le type du texte est respecté.
Lors de notre analyse des copies des apprenants, notre but ce n’est pas du tout de juger les
apprenants d’une manière négative sur leur écrits, mais plutôt déterminer les raisons pour les
quelles telles erreurs se produisent, et d’après l’analyse des versions individuelles et les
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
57
versions collectives, nous avons remarqué des changements remarquables sur tous les plan (le
plan matériel, morphosyntaxique, pragmatique…), ces changements ont une relation avec le
travail de groupe et la discussion entre les apprenti- scripteurs.
Et pour montrer la valeur suprême du travail de groupe comme un facteur motivant dans
la production écrite des apprenants, nous avons choisi deux plan à savoir le plan matériel et la
plan sémantique pour indiquer l’amélioration des productions collectives sur les productions
individuelles.
Sur le plan matériel ou formel
Ce plan prend en considération la présentation du texte à savoir comment on écrit un texte
explicatif, l’écriture doit être lisible et claire et pour avoir une bonne rédaction, il faut obéir
certains critères tels quelles signes de ponctuation, la majuscule et l’organisation du texte(ou
la mise en page).
Dans le travail individuel, nous avons remarqué que la plupart des apprenants non pas
respecté la forme d’un texte explicatif (introduction, développement, conclusion), leur texte
s’écrit en un seul bloc, marqué par un non respect des signes de ponctuation ainsi que la
majuscule c’est-à-dire un mal respect de la mise en page du texte. Alors que le travail collectif
des apprenants est marqué par un respect total de la forme d’un texte explicatif, mais aussi un
progrès remarquable sur leur écriture et les signes de ponctuation et un respect presque total
de la majuscule, donc la mise en page est prise en charge dans la majorité des textes.
Sur le plan sémantique
Notre analyse prend en compte l’enchainement des idées, un choix adéquat du
vocabulaire, du lexique, et d’une langue avec le thème traité.
La plupart des copies individuelles ne sont pas cohésives, car elles contiennent
plusieurs d’erreurs d’enchainement des idées, des erreurs orthographique et un vocabulaire
très limité au sujet ce qui influencent négativement sur le sens global du texte. Mais, les
apprenants qui ont travaillé collectivement ont assuré une sorte de cohérence sémantique entre
les idées, ils ont choisi un vocabulaire adéquat au texte et un lexique relationnel pour assurer
l’enchainement du texte.
Chapitre II : L’analyse des productions écrites
Conclusion
D’après notre analyse du deux types de copies (individuelle et collective), nous avons
constaté qu’un travail collectif est très utile, vu les difficultés rencontrées par les apprenants
qui rédigent seul le texte, c’est pour cela nous avons proposé comme remédiation le travail
coopératif comme un outil de motivation pour améliorer le processus rédactionnel des
apprenants et indiqué l’impotence du travail du groupe dans perfectionnement de leur produit,
de ce fait, un travail collectif reste une solution magique qui peut contribuer au
perfectionnement de la qualité des écrits des apprentis-scripteurs.
Synthèse finale des analyses
Pour conclue notre partie pratique, nous avons s’appuyé sur une analyse quantitative
d’un questionnaire adressé aux enseignants du français. Les enseignants ont répondu sur les
questionnes selon leurs expériences en domaine et leurs avis sur la problématique posé qui
est : le travail de groupe comme un facteur motivationnel dans la production écrite, après
l’analyse de ces résultats aident à confirmer ce que nous avons stipulé dans nos hypothèse.
De plus, d’après une analyse comparative entre les copies individuelles et les copies
collectives des apprenants nous avons trouvé que l’acte d’écrire c’est une activité complexe
qui demande intervention de plusieurs compétences scripturales pour améliorer un produit
écrite. Donc, il faut pratiquer l’écrit à l’aide d’un outil motivant qui « le travail en groupe »,
comme un outil conduit à une bonne maitrise de l’écrit.
Conclusion
générale
60
Conclusion générale
Au terme de notre travail de recherche, nous avons tenté de mettre en valeur le
travail de groupe comme un outil motivationnel dans l’activité de la production
écrite chez les élèves de 2éme
année moyenne. D’après les résultats de notre
analyse du corpus, nos hypothèse lancées au départ se confirment : nous avons
pu constater que le travail de groupe est une démarche pédagogique très efficace
et plus avantageuse que le travail individuel.
Cette recherche rend compte d’une situation particulière
d’enseignement/apprentissage de la production écrite et porte sur l’impact du
travail de groupe sur l’écrit des élèves du moyen.
A travers ce travail, nous avons pu constater et observer que le travail collectif
est efficace dans la compensation et la diminution des erreurs.
Compte tenu de ce qui précède, nous pouvons donc dire que, les résultats
obtenus indiquent d’une part, que le travail de groupe est un facteur
motivationnel en production écrite, et d’autre part que les échanges verbaux
effectués en groupes aident à développer fortement la compétence
communicatives et rédactionnelles des apprenants du FLE. Nous terminons avec
l’espérance de voir cette démarche se concrétise réellement dans nos
établissements scolaires et dans nos classes de français langue étrangère.
Bibliographie
Bibliographie
Adam Jean-Michel et André Petitjean, (1989), le texte descriptif, Paris : Nathan.
Amado, Gilles et Guillet André, La dynamique des communications dans les
groupes,Armand colin, Paris, 1975.
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Cuq Jean-Pierre et Gruca Isabelle, cours de didactique du français langue étrangère et
seconde, coll. FLE, Ed. Presse universitaires de Grenoble, 2002Savoirs en pratique,
Ed. Dépôt légal, Paris, mars 2005.
Dubet F., 2004, Pourquoi la motivation des élèves est-elle un problème ?, Bulletin de
l’APMP, 454.
Ferry, Gilles, la pratique du travail en groupe, Dunod, Paris, 1970.
Gérard Vigner, Ecrire, élément pour une pédagogie de la production écrite, Paris,
Ed.cle international, 1982.
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1997.
Reuter Yves, enseigner et apprendre à écrire, Coll. Didactique du français, Ed. ESF,
Paris, 2002.
Thèses et mémoires
Araiche Dalel : « le travail de groupe et son efficacité en expression écrite au cycle
moyenne » Université de Constantine Faculté des lettres et des langues, Département
de langue et littérature Française, 2008.
Farah Mhnia : « l’apport du travail de groupe en expression écrite » Université de
Mohamed KHIDER- Biskra Faculté des lettres et des langues, Département de langue
et littérature Française, 2011.
Ouvrages usuels
Dictionnaire Larousse, Bordas, les éditions françaises, 1997.
Cuq Jean-Pierre, dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde
coll., Asdifle, Ed. CLE International, Paris, 2003.
Galisson Robert, dictionnaire de didactique et des langues, Ed, Paperbak, 1976
Sitographie
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Yves Reuter (1969, p.79) [Disponible en ligne : (www.lettreeduction.fr) ].
Annexes
Questionnaire destiné
aux enseignants de
français de la 2éme
Copie des élèves qui
ont réalisé le travail
individuellement
Copie des élèves qui
ont réalisé le travail
en groupe