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L’eau au quotidien au Cap Vert Introduction : Je n'ai pas envie de faire un exposé de toutes les manières d'obtenir de l'eau douce, de la distribuer et de traiter les eaux usées. Je veux partir de l'eau, qui est rare au Cap Vert et qui est inégalement répartie entre les îles, pour aller à la rencontre des habitants, voir comment ils la gèrent au quotidien, si ils la considèrent comme un trésor ou la gaspillent, si on apprend aux enfants à l'économiser...J'aimerais aussi m'intéresser à l'irrigation, rencontrer des agriculteurs, voire des ingénieurs. Cela me tient à cœur car je m'engage dans des études pour être ingénieur agronome, et mon rêve serait de travailler dans l'aide au développement. J’aimerais aussi voir si les touristes sont sensibilisés au problème du manque d’eau. Je pense que le Cap Vert est intéressant car le climat, le relief et la quantité des précipitations varient suivant les îles, d'où des cultures variées. Cela permet donc d'observer différents milieux en un seul voyage. En plus j'adore la mer, là je serais gâtée... !!! Qui suis-je ? Je suis en classe prépa BCPST (prépa biologie). J’ai beaucoup de travail cette année. La préparation de ce dossier m’a déjà permis de m’évader un peu de mes piles de cours. Je suis toujours très occupée : je joue des percussions, je fais du monocycle, je suis aide monitrice à l’école de voile des Glénans. Depuis toute petite j’ai eu la chance de voyager. Chaque été, je partais un mois en camping dans un pays européen avec ma famille. Ces voyages étaient touristiques. J’ai ensuite cherché à voyager autrement. J’ai eu la chance de partir 9 mois avec l’association la Baleine Blanche il y a 4 ans. Elle emmène une quinzaine de jeunes pendant une année scolaire sur 2 voiliers. Je suis allée en Tunisie, en Egypte et en Turquie. Le but est de rencontrer des gens sur place et ensuite de faire des petits reportages (site internet, journal de l’association, livre et expositions). J’ai été piquée par le virus des voyages. Depuis que je suis rentrée, je ne pense qu’au jour où je vais repartir. J’aimerais habiter à l’étranger plus tard. Motivations : Pourquoi ce pays ? J’ai choisi le Cap Vert car j’avais envie de découvrir l’Afrique. Ce continent m’attire. Je trouve les gens très ouverts, j’admire leur joie de vivre malgré les difficultés. J’adore aussi la mer, sentir le vent, l’iode et entendre le bruit des vagues. En regardant mon planisphère, j’ai trouvé que le Cap Vert était le meilleur des compromis. En plus, les îles perdues dans l’Atlantique entre deux continents (le Cap Vert, les Açores, Madère, Sainte Hélène, les Bermudes…) m’ont toujours intriguées. Voyager dans un archipel, je vois cela comme plusieurs voyages en un seul. Chaque île est différente, même si elles forment un même pays. Pourquoi voyager seule ? Dans le livre de mon expédition à la Baleine Blanche, les autres ont écrit dans ma présentation « Françoise travaille souvent seule ». J’ai retrouvé cela par hasard pendant la préparation de ce dossier, et j’avoue que cela m’a rassurée ! C’est vrai que la solitude ne me dérange pas, je suis même plus efficace quand je travaille seule. Je ne suis pas pour autant asociale! Je pense que le fait d’être seule va m’aider à aller vers les autres, et inversement, il sera sans doute plus facile aux autres de venir vers moi. Je compte emmener mon diabolo. Il attire les curieux et c’est un bon moyen de se faire des amis. Pour communiquer plus facilement, je vais

L'eau au quotidien au Cap Vert

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Projet de 1er voyage Zellidja, realise par Francoise A. en 2006.

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L’eau au quotidien au Cap Vert Introduction : Je n'ai pas envie de faire un exposé de toutes les manières d'obtenir de l'eau douce, de la distribuer et de traiter les eaux usées. Je veux partir de l'eau, qui est rare au Cap Vert et qui est inégalement répartie entre les îles, pour aller à la rencontre des habitants, voir comment ils la gèrent au quotidien, si ils la considèrent comme un trésor ou la gaspillent, si on apprend aux enfants à l'économiser...J'aimerais aussi m'intéresser à l'irrigation, rencontrer des agriculteurs, voire des ingénieurs. Cela me tient à cœur car je m'engage dans des études pour être ingénieur agronome, et mon rêve serait de travailler dans l'aide au développement. J’aimerais aussi voir si les touristes sont sensibilisés au problème du manque d’eau. Je pense que le Cap Vert est intéressant car le climat, le relief et la quantité des précipitations varient suivant les îles, d'où des cultures variées. Cela permet donc d'observer différents milieux en un seul voyage. En plus j'adore la mer, là je serais gâtée... !!!

Qui suis-je ? Je suis en classe prépa BCPST (prépa biologie). J’ai beaucoup de travail cette année. La préparation de ce dossier m’a déjà permis de m’évader un peu de mes piles de cours. Je suis toujours très occupée : je joue des percussions, je fais du monocycle, je suis aide monitrice à l’école de voile des Glénans. Depuis toute petite j’ai eu la chance de voyager. Chaque été, je partais un mois en camping dans un pays européen avec ma famille. Ces voyages étaient touristiques. J’ai ensuite cherché à voyager autrement. J’ai eu la chance de partir 9 mois avec l’association la Baleine Blanche il y a 4 ans. Elle emmène une quinzaine de jeunes pendant une année scolaire sur 2 voiliers. Je suis allée en Tunisie, en Egypte et en Turquie. Le but est de rencontrer des gens sur place et ensuite de faire des petits reportages (site internet, journal de l’association, livre et expositions). J’ai été piquée par le virus des voyages. Depuis que je suis rentrée, je ne pense qu’au jour où je vais repartir. J’aimerais habiter à l’étranger plus tard.

Motivations : Pourquoi ce pays ? J’ai choisi le Cap Vert car j’avais envie de découvrir l’Afrique. Ce continent m’attire. Je trouve les gens très ouverts, j’admire leur joie de vivre malgré les difficultés. J’adore aussi la mer, sentir le vent, l’iode et entendre le bruit des vagues. En regardant mon planisphère, j’ai trouvé que le Cap Vert était le meilleur des compromis. En plus, les îles perdues dans l’Atlantique entre deux continents (le Cap Vert, les Açores, Madère, Sainte Hélène, les Bermudes…) m’ont toujours intriguées. Voyager dans un archipel, je vois cela comme plusieurs voyages en un seul. Chaque île est différente, même si elles forment un même pays. Pourquoi voyager seule ? Dans le livre de mon expédition à la Baleine Blanche, les autres ont écrit dans ma présentation « Françoise travaille souvent seule ». J’ai retrouvé cela par hasard pendant la préparation de ce dossier, et j’avoue que cela m’a rassurée ! C’est vrai que la solitude ne me dérange pas, je suis même plus efficace quand je travaille seule. Je ne suis pas pour autant asociale! Je pense que le fait d’être seule va m’aider à aller vers les autres, et inversement, il sera sans doute plus facile aux autres de venir vers moi. Je compte emmener mon diabolo. Il attire les curieux et c’est un bon moyen de se faire des amis. Pour communiquer plus facilement, je vais

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apprendre le vocabulaire courant en créole cap-verdien (sur le site www.mindelo.info et en achetant un guide de conversation). Je sais qu’il y aura des moments durs, qui seront sans doute encore plus durs car je serai seule, mais cela fait aussi partie de l’aventure, et la rendra encore plus belle après. En tout cas, ce n’est pas cela qui pourra m’arrêter. Pourquoi partir avec Zellidja ? Outre l’aspect financier qui est important, j’ai été attirée par le fait de voyager en étudiant quelque chose. Cela permet d’aller plus facilement à la rencontre des autres. Cela donne un but et un fil conducteur au voyage. Cela oblige à être actif et attentif sur place plutôt que de faire la grasse matinée dans une chambre d’hôtel puis de lézarder devant une piscine. Le voyage prend donc une dimension encore plus importante. Je trouve aussi très enrichissant de devoir préparer soi-même toutes les étapes du voyage. C’est déjà un moyen de devenir débrouillard, il faut se creuser la tête pour résoudre des problèmes auxquels on ne pensait pas pouvoir être confronté (où trouver les contacts, les billets d’avion, les horaires des bateaux, les tarifs…). Pourquoi ce sujet? L’eau est un vaste sujet dont on parle beaucoup aujourd’hui. C’est un trésor que certains gaspillent alors que d’autres en ont terriblement besoin. Comme je l’ai dit dans mon introduction, l’eau doit être mon point de départ pour aller à la rencontre des gens. Je veux voir comment ils l’utilisent dans leur vie de tous les jours, si cela varie entre les îles et entre la ville et la campagne. Je pense que j’ai beaucoup à apprendre sur les économies d’eau dans un pays où elle est si rare. J’aimerais aussi m’intéresser à l’irrigation des cultures. Les techniques varient-elles d’une île à l’autre en fonction du climat et des sols ? Existe-t-il des techniques spécifiques aux cultures montagneuses en terrasse? Cet aspect du voyage est pour moi très important car je me destine à être ingénieur agronome, et j’aimerais travailler à l’étranger dans l’aide au développement. Cette partie du voyage serait un avant goût de ce qu’il m’attend plus tard. Enfin, devant faire un séjour sur l’île touristique et désertique de Sal avant de reprendre l’avion, j’essayerai de voir si les touristes sont conscients du manque d’eau et de la nécessité d’y faire attention ou non, en allant directement discuter avec eux ou en observant les éventuels prospectus, affiches, articles, etc. J’espère, après ce voyage arriver à sensibiliser les autres sur le problème de l’eau au fil de mes discussions, en m’appuyant sur ce que j’aurai vécu. J’apprendrai aussi sans doute des techniques pour faire couler le robinet le moins longtemps possible et changer mes mauvaises habitudes. Je pourrai alors les apprendre aux autres à mon tour. Ce thème me permettra aussi de confirmer la voie professionnelle que j’ai choisie. Le Cap Vert me paraît être l’endroit idéal pour étudier ce thème puisque l’eau disponible varie énormément d’une île à l’autre et à l’intérieur d’une même île.

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Itinéraire :

Je ne veux pas me rendre sur les dix îles que compte l’archipel, mais je préfère en choisir quelques-unes pour passer un temps raisonnable sur chacune. J’ai essayé de choisir les îles qui étaient le plus différentes les unes des autres, notamment en ce qui concerne le relief, le climat et la pluviométrie. J’ai aussi du faire ce choix en fonction des transports inter-îles qui sont très complexes. Pour résumer les particularités climatiques des îles : on trouve 3 îles plates et désertiques : Sal, Boa Vista et Maio ; 3 îles où il pleut un peu plus souvent : Brava, Santo Antao et Fogo ; et les autres îles qui sont un intermédiaire entre les deux. Transports : En ce qui concerne les vols internationaux, à l’allée je peux aller jusqu’à Praia après une escale à Sal (où se trouve l’aéroport international) pour le même prix. Je vais donc en profiter. Pour le retour, je prévois un départ de Sal qui sera plus simple en venant de Sao Vincente. Pour les transports inter-îles, j’ai essayé au maximum de favoriser le transport par bateau qui est moins cher et bien sûr que j’adore. C’est aussi un moyen de transport plus populaire qu’empruntent moins les touristes. Malheureusement, à part les liaisons Praia-Fogo-Brava et Mindelo-Santo Antao qui sont régulières, il n’existe que des bateaux pour les marchandises entre Praia-Sao Vincente et Sao Vincente-Sal, trajets que j’aimerais effectuer. Je sais que c’est faisable d’après mon guide (qui déconseille ces trajets !), bien que cela prenne plus de temps et soit assez compliqué, et bien que je n’arrive à obtenir ni les jours ni les tarifs exacts. Pour l’instant j’envisage de faire ces trajets en avion, en attendant d’avoir plus de renseignements (mon contact à Santo Antao devait se renseigner). Sur les îles, il existe des bus et des aluguers (taxis collectifs) qui desservent bien tous les villages et qui sont bon marché.

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Choix des îles : Santiago : C’est la plus grande des îles et on y trouve Praia, la capitale. C’est là que commence mon voyage. C’est le point de départ de bateaux pour Fogo et Brava. Elle possède quelques oasis où on trouve de l’eau en permanence (j’ai repéré Achada Leite et Santa Cruz ) Je vais y aller. Fogo : Cette île possède un volcan actif et son sommet est le point le plus haut de l’archipel (2829m). Ses terres sont très fertiles et demandent peu d’eau (terre volcanique). Il y a donc beaucoup de cultures, notamment de fruits, légumes et café qui approvisionnent les autres îles. Je prévois d’explorer les villages d’altitude situés au centre de l’île où l’activité principale est l’agriculture, et les villages de l’est où les températures sont les plus élevées du pays mais qui sont aussi assez humides. Brava : C’est l’île habitée la plus petite et la moins touristique de l’archipel car c’est la seule accessible uniquement par bateau. C’est pour cette raison qu’elle m’attire. Le climat est chaud et humide, favorisant l’essor de la végétation et les cultures. Sao Vincente : Je dois y passer pour aller sur l’île de Santo Antao. J’aimerais aller voir le village de Salamança. J’ai lu sur internet qu’il y a un point d’eau qui est un lieu de rencontres (ça doit être le cas de tous les villages, mais j’ai quand même envie d’aller voir !). Santo Antao : C’est l’île la plus au nord. La particularité de cette île, c’est qu’elle a une partie verte au nord et une partie très sèche au sud. Ce contraste résume bien la situation du Cap Vert tout entier, entre les îles désertiques et les îles plus arrosées. Sal : C’est l’île la plus touristique. Je suis obligée d’y passer puisque l’aéroport international s’y trouve. Pour ne pas rater mon vol sachant que les transports inter-îles sont souvent retardés, je prévois d’y être quelques jours en avance. C’est une île totalement désertique. L’eau provient des usines de dessalement d’eau de mer. J’essayerai de voir les relations entre l’eau et le tourisme.

Calendrier prévisionnel : - Départ de Nantes le 3 juillet, Nantes-Paris en train puis Paris-Sal en avion avec une escale à Lisbonne - escale à Sal dans la nuit du 3 au 4 juillet (je réserverai une chambre dans une pension car j’arrive à 23h et je repars assez tôt) - Arrivée à Praia le 4 juillet - Ile de Santiago : du mardi 4 juillet au vendredi 7 juillet - Ile de Fogo : du vendredi 7 juillet au vendredi 14 juillet - Ile de Brava : du vendredi 14 juillet au vendredi 21 juillet - Trajet Brava-Sao Vincente en passant par Praia du 21 juillet au dimanche 23 juillet - Sao Vincente : du dimanche 23 juillet au samedi 29 juillet - Santo Antao : du samedi 29 juillet au vendredi 4 août - Trajet Santo Antao- Sal (en passant par Mindelo, Sao Vincente) du vendredi 4 août au samedi 5 août - Ile de Sal : du vendredi 4 août au mercredi 9 août - Retour le mercredi 9 août - Arrivée à Nantes le jeudi 10 août Ce calendrier a été fait avec les dates des bateaux trouvés dans mon guide. Il est susceptible d’être modifié si ces dates ont changé depuis.

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Budget : Dépenses :

- Billet d’avion aller-retour : - 650€ - Logement (gratuit à Santo Antao) : - 30x12= 360€ - Nourriture : - 37x8=296€ => 300€ - Transports sur place : - liaisons maritimes : 50€ - liaisons aériennes : 2x80=160€ (si liaisons maritimes : 40x2=80€)

- bus et aluguers sur les îles : 40€ - Dépenses avant de partir : - Visa : 28€ - guide et dictionnaire de poche : 22€ - train Nantes-Paris A/R : 50€ - autres (trousse pharmacie, cahiers, développement photos) :40€ TOTAL : 1700€ Recettes :

- Vide –grenier : 260€ - Primes mention bac CIO : 2x160=320€ - Epargne personnelle (18 ans et Noël dernier) : 220€ - Aide aux devoirs (à venir) : 200€ - Bourse Zellidja : 700€

TOTAL : 1700€ Commentaires : Dépenses : La part la plus importante des dépenses est celle des transports. Pour le vol international, les charters existent mais on ne peut les prendre que si on réserve un séjour avec hôtel et piscine. Il existe un vol Paris-Lisbonne puis Lisbonne-Sal ou Praia avec la TAP (Portugal) et un vol direct Paris-Sal avec la TACV (compagnie nationale du Cap Vert) mais qui est plus cher pour un séjour de plus de 3 semaines. J’ai donc choisi le premier. A cause du peu de place disponibles, et pour bénéficier des tarifs les moins chers, j’ai du déjà acheter le billet d’avion. En ce qui concerne les liaisons inter-îles, je pourrai réduire les dépenses si je prends le bateau. Je pense aussi pouvoir réduire les frais de logement et de nourriture en étant invitée par les gens que je rencontre et par les éventuels contacts que je trouverai après l’envoi de ce dossier. Je pense utiliser cette petite somme pour quelques dépenses touristiques ou en cas d’imprévu. Recettes : J’ai fait plusieurs brocantes les deux étés derniers. J’y ai vendu des vieilleries après notre déménagement (il y a 2 ans) et tous les livres dont mes grands-parents voulaient se débarrasser l’année dernière (ces livres m’ont rapporté une somme d’argent assez conséquente sur le total).J’ai reçu 160€ du CIO (groupe CIC) en ouvrant un compte après avoir eu mention très bien, puis j’ai gagné à nouveau 160€ au tirage au sort des mentions. J’ai toujours gardé cet argent, et j’ai économisé une partie de mon argent de poche depuis 2 ans dans le but de voyager. Etant en classe prépa cette année, j’ai peu de temps pour avoir un petit travail à côté. Cependant, j’ai mis des petites annonces pour du soutien scolaire, cela peut être compatible avec ma charge de travail scolaire. J’espère gagner 200€ avant juillet, par ce moyen et en économisant une partie de mon argent de poche (j’ai 30€ par mois). Je ferai

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tout pour réunir cette somme, je ne veux en aucun cas que mes parents participent financièrement à ce voyage. J’ai envie d’être totalement autonome. J’ai conscience que la bourse que je vous demande est élevée pour un voyage de cette durée. Cela vient des frais de transport élevés et du fait que je n’ai pas le temps de travailler, ni l’envie d’une aide de mes parents. J’ai utilisé les informations de mon guide et de forums internet sur le Cap Vert pour établir mon budget.

Contacts : Pour l’instant, j’ai un contact qui pourra me loger sur l’île de Santo Antao. Ce sont des amis d’amis, un couple de français partis passer leur retraite au Cap Vert. Bien que j’aurais préféré pouvoir loger chez des Cap-Verdiens, ce contact est un atout pour réduire les frais de logement et de nourriture. De plus, le mari est passionné par les plantes et pourra sans aucun doute me faire rencontrer des agriculteurs sur cette île. Des échanges par mail m’ont permis d’obtenir quelques informations sur le Cap Vert et notamment les transports. Je n’ai pour l’instant pas d’autres contacts. J’ai des pistes, mais j’attends encore des réponses : Je me suis inscrite à l’Hospitality Club, mais il y a un temps d’inscription assez long avant de pouvoir entrer en contact avec d’autres membres du club. Je sais qu’il y a deux membres au Cap Vert, mais je ne peux pas encore entrer en contact avec eux tant que la phase d’inscription n’est pas terminée. J’ai écrit des mails à deux étudiants Cap-Verdiens sur le site de Students of the World, je n’ai pas eu de réponse. J’ai contacté l’Alliance Française de Mindelo (île de Sao Vincente) en expliquant mon projet. Ils m’ont conseillé d’écrire au Service de Coopération et d'Action Culturelle de l'Ambassade de France à Praïa, ce que j’ai fait sans attendre. Je n’ai pas eu de réponse. Je suis allée à la Maison des Citoyens du Monde à Nantes chercher s’il existait des associations ayant un lien avec le Cap Vert. Il n’y en a pas dans les Pays de la Loire. Je vais essayer d’étendre mes recherches à la France entière. On m’a aussi conseillé de contacter l’association « Autour du monde » qui regroupe les étudiants étrangers à Nantes pour voir s’il n’y aurait pas des Cap-Verdiens. Je pense aussi écrire sur le forum du site www.mindelo.info qui regroupe quelques Cap-Verdiens francophones et des voyageurs français et je dois écrire un mail à une Cap-Verdienne du site couchsurfers.com. Mon but premier était de trouver au moins un contact sur chaque île que je vais visiter. Je me rends compte que cela risque d’être difficile pour les îles plus petites et moins touristiques. Je tiens absolument à trouver un contact sûr à Praïa, la capitale et la première ville où j’arriverai pour avoir un point de chute le premier jour et m’éviter d’être complètement perdue. J’aimerais aussi trouver des contacts d’ingénieurs agronomes travaillant sur l’irrigation, ou des ingénieurs travaillant sur la gestion de l’eau. Je compte bien évidemment poursuivre ces recherches et explorer de nouvelles pistes pour obtenir des points de chute indispensables au bon déroulement de mon voyage. Je vous tiendrai au courant lors de l’oral. J’ai repéré les pensions et les chambres chez l’habitant bon marché dans mon guide mais j’espère pouvoir passer le plus de nuits possibles chez les gens que j’aurai rencontré.

Présentation de mon aventure : Je veux faire un carnet de route unique et rempli de couleurs. J’ai envie d’agrémenter mes textes de collages, de dessins, de photos, etc., en m’inspirant de ceux que j’ai pu faire lors de mes précédents voyages (voir documents et justificatifs).

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Je tiens à faire de la photo car je pense que c’est un bon moyen de montrer des ambiances, des moments de vie, des visages. Cela peut être intéressant pour montrer des techniques relatives à l’eau (pompes à eau, puits, irrigation, nature des cultures…). Je ne sais pas encore si je disposerai d’un appareil photo numérique ou argentique, cela dépendra de la disponibilité des appareils familiaux. J’ai éliminé la vidéo. Je trouve cela plus compliqué sachant que je ne parle ni le portugais ni le créole cap-verdien. Je mettrai évidemment certaines de ces photos dans mon étude. Je pense créer à mon retour un site internet pour mettre en ligne mon aventure. Documents utilisés : - Guide Petit Futé Cap Vert - Les îles du Cap Vert de Marie-Paule de Pina aux éditions Karthala - le site www.mindelo.info ainsi que de nombreux autres sites pour les contacts - Cap Vert, Notes atlantiques de Jean-Yves Loude aux éditions Actes Sud Terres d’aventure (roman)