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L'Eglise Romaine et les Cathares Albigeois by Déodat RochéReview by: H. D.Archives de sociologie des religions, 2e Année, No. 4 (Jul. - Dec., 1957), p. 200Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30115322 .

Accessed: 18/06/2014 01:31

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ARCHIVES DE SOCIOLOGIE DES RELIGIONS

136 ROCHi (Dbodat).

L'Eglise Romaine et les Cathares Albi- geois. Arques, Ed. des Cahiers d'Etudes Cathares, 1957, 208 p.

Suite de neuf dialogues dont les partenaires sont figures par deux amis, 616ves d'une classe de philosophie dans le midi de la France vers la fin du XIXe sibcl'. L'auteur, qui est l'opinistre directeur des Cahiers d'dtudes cathares, a choisi cette forme (( pour que des lecteurs de culture moyenne puissent le lire, sans qu'ils soient particulibrement instruits des controverses philosophiques et thdologiques

, (p. 203). Apris deux dialogues

instructifs, I'ensemble examine les rapports de l'Eglise romaine et des Cathares albigeois, et, h travers ceux-ci, d'autres rapports socio- religieux: fbodaux et peuple, catharisme et societt fbodale, 6glises cathares et leur hibrarchie. Les cinq derniers dialogues sont un raccourci de la Croisade, racontde du point de vue de ses victimes. Un appendice (175 et ss.) pr~sente les principales formules du du rituel cathare. A l'ouvrage est annonc6 une suite... ( jusqu'aux grandes bcoles initiati- ques de notre 6poque ,. Suggestives 6vocations sur la doctrine et la pratique cathares B l'en- droit de la famille et du regime des biens (pp. 58 et ss.).

H. D.

138 SCHRAM (L.M.J.).

The Monguors of the Kansu-Tibetan border. Part II; Their religious life. (Les Monguors de la frontibre Kansou-Tib~taine, leur vie religieuse). Philadelphie, The American Philosophical Society, 1957, 164 p.

L'auteur a v~cu comme missionnaire de 1911 jusqu'en 1922 dans la r6gion frontalibre de Si-ning au Nord-Ouest de la Chine. C'est une region oh habitent des Chinois, des Tibbtains, des Salar de parler turc, des Musulmans de langue chinoise et un peuple qui s'appelle Monguor et que les Chinois connaissent sous le nom de T'ou-jen, c'est-?- dire ( gens du pays ,. La premiere partie de I'6tude du P. Schram, portant sur I'origine, I'histoire et l'organisation sociale de ces Monguor a paru t Philadelphie en 1954. La deuxibme partie que voici concerne la vie religieuse. Une troisitme partie qui suivra traitera de l'histoire des clans monguor et fournira la traduction anglaise de chroniques familiales des clans r~gnants au debut du XVIIe sibcle. Dans la deuxibme partie de son travail, le P. S. ne s'appuie pas seulement sur I'expdrience d'un sijour prolong6 dans le pays mais tient compte des chroniques locales, des Histoires chinoises et de maintes autres sources livresques. La valeur documentaire de ce livre est considerable; et il est int6res- sant de pouvoir comparer certains des mat&- riaux qu'il fournit avec ceux plus rdcemment observis par D. Schrmder et publis dans Anthropos, vol. 47-48, ucZur Religion der Tujen des Sininggebietes (Kukun( r) . Les Monguor, du temps du P. Schram, comptaient des adeptes du Taoisme et du Confucianisme mais le gros de la population accordait ses faveurs au Lamaisme et h ce qu'il est convenu d'appeler le Chamanisme. La coexistence et la lutte pour la supr~matie de ces deux der- nitres influences forment le theme central de cette 6tude.

Comme les Annales de Si-ning ne fournis- sent pas d'informations concernant I'introduc- tion du Bouddhisme pour la p6riode d'avant 1227, I'auteur pose le problkme de son intro- duction par des moines ou des colons du Turkestan, par des tribus sien-pei ou encore par les rois bouddhistes de Loang-tcheou. II passe alors ? l'examen de la diffusion du Lamaisme dans cette r6gion sous les Yuan (1280-1367), les Ming (1368-1643) et les Ts'ing (1644-1911). A son avis, ((avant la diffusion du Bouddhisme et du Lama sme en Asie centrale et au Tibet, ces pays 6taient entitrement chamanistes i (p. 8); les rapports entre le Chamanisme du XXe sikcle et celui

137 ROUSSEAU (Dom Olivier).

Monachisme et vie religieuse d'apr~s l'ancienne tradition de l'Eglise. Abbaye de Chevetogne, 1957, 174 p.

I1 y a aujourd'hui, constate l'auteur, un

, probl~me du monachisme ,, en relation avec les transformations sociales qui r~agissent ndcessairement sur le monde religieux. Plus

que l'analyse de ce problkme, c'est un retour aux sources du monachisme primitif que tente cet ouvrage principalement spirituel mais fond6 sur une profonde connaissance du sujet. Le monachisme primitif y est donn6 comme l'arch~type historique sur lequel toutes les autres formes chr6tiennes de vie religieuse, orientales ou occidentales, pour s'en rapprocher ou s'en Mloigner, se sont r(glkes; d'elles & lui, d'ailleurs, toute une sbrie de ((singuliers re- tournements des choses i se laisse deceler. Ii reste & souhaiter que nous soit donn~e un jour I'6tude positive sur les problkmes de ce mona- chisme primitif & laquelle de nombreux tra- vaux r~cents pr6parent la voie.

E. P.

200

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