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ecrit, mais d’un support informatique qui seul aurait permis differents traitements par I’utilisateur. En outre, un support infor- matique accessible par le reseau autorise toutes les mises a jour et les corrections ulterieures possibles. L’arrete de base concernant les oiseaux, qui date du 17 avril 1981 a ete, encore une fois modifie le 7 mars 1999 et 88 especes francaises, dont seulement 38 en Metropole, ont change de statut. Couvrage est done deja obsolete ! A ce propos, si les pages vertes qui resument la reglementation sont inte- ressantes car elles donnent quelques indi- cations g&r&ales, elles sont quasiment inutilisables pour des objectifs precis. En effet, quelle gageure que de vouloir resumer en quelques pages des centaines de pages de textes reglementaires ! Cet ouvrage n’en reste pas moins essentiel pour les gestionnaires. Nous attendons son equivalent pour la Flore, disponible sur reseau cette fois. Merci a tous ceux qui ont prepare cet inventaire et merci d’avance a ceux qui feront de meme pour les vegetaux ! Jean Franqois Dobremez, Universite de Savoie Les Francais et l’environnement. Cenqu@te ” Populations-Espaces de vie-Environnements s Philippe Collomb, France CA&in-Pace, avec la contribution de Nacima Baron- Yell&, Jacques Brun Ined-Puf diffusion, toll. Travaux et Documents, nS41, 1998, 255 p., 170 F. L’environnement. Ce qu’en disent les Frangais. Bruno Maresca, Pascale Hebel (Credoc), coordonnee par Martine Berlan-Darque Ministere de I’amenagement du territoire et de I’environnement, Documentation francaise, 1999, 218 p., 132 F. L a polysemie des acceptions en matiere de nature et d’environnement parmi la population francaise et plus encore la diversite des attentes que recouvre I’em- ploi de ces termes ont suscite la realisa- tion d’une tres vaste enquete par I’lned en 1992 pour le compte du Ministere de I’en- vironnement. Deux ouvrages de synthese presentent aujourd’hui une partie des resultats et temoignent de I’ambition du projet. Ambitieuse, cette recherche I’est d’abord par I’ambiguile du sujet aborde : les repre- sentations de I’environnement et de la nature parmi la population francaise. Elle I’est aussi par la methode qui propose un questionnaire touffu a un echantillon de plus de 6000 personnes pour arriver a cerner les facteurs sociaux des differentes perceptions de I’environnement. Enfin, elle est aussi ambitieuse par les choix retenus en matiere d’analyses croisees de ce vaste corpus par plusieurs equipes de recherche. Novatrice par bien des aspects, cette enquete marque de ses resultats le pano- rama des recherches en sciences sociales sur I’environnement. En effet, les deux ouvrages offrent un premier acces incontournable a la masse des don&es recueillies. A ce titre, comme sources de reference ou comme sources de critiques, ils alimentent la reflexion sur les themes conjoints de la nature, de I’en- vironnement, de I’acceptabilite des nuisances, de I’acceptabilite des solutions, de la confiance dans les politiques publiques, de l’engagement pour defendre I’environnement. Les points de vue recueillis sont confront&, dans la mesure du possible, aux declarations de pratiques avec comme souci constant de comprendre le lien entre attitude en matiere de protection de I’environnement et parcours personnel depuis I’enfance. Les deux ouvrages offrent une description detaillee des reactions des Francais b propos des differents themes associes a la nature et a I’environnement dont il est ici impossible de rendre compte par le menu. Leur lecture ne sera done pas seulement le fait des specialistes de la question, mais peut aussi etre le fait de tous ceux qui par inter& pour un domaine precis seront heureux de piocher quelques elements de reference sur lesquels appuyer leurs inves- tigations. La presentation du premier ouvrage resitue des l’introduction les conditions de I’enquete menee par I’lned. Un premier chapitre etablit les representations liees a I’environnement en decortiquant les asso- ciations d’idees suggerees par le mot. Un deuxieme chapitre livre les opinions sur I’environnement a propos de la preserva- tion du cadre de vie, du role du develop- pement et du progres technique, de I’en- gagement dans la politique de gestion de I’environnement. Le troisieme chapitre analyse la diversite des perceptions de I’environnement selon les categories de population. Le quatrieme chapitre evoque les representations de la nature et du patrimoine naturel. Le second ouvrage est construit selon une logique plus selective. Le premier chapitre part de I’espace residentiel de la popula- tion pour identifier le lien entre perception de I’environnement et espace d’activites quotidiennes. Le deuxieme chapitre s’inte- resse au rapport a la nature a partir de I’experience vecue par les membres de l’echantillon pour etablir I’idee de nature dans leurs preoccupations. Le troisieme chapitre analyse la sensibilite aux ques- tions d’environnement a travers la preoc- cupation aux nuisances et la volonte d’agir politiquement. Le quatrieme chapitre tente de rendre compte de I’anti- cipation du futur a travers I’adhesion au progres scientifique et technique et la projection dans I’avenir. L’interet supplementaire du premier ouvrage tient a I’expose tres detaille des methodes utilisees et de leurs inevitables limites depuis la conception de I’enquete jusqu’au traitement des donnees. II est trop rare que des chercheurs permettent au public de comprendre comment s’ef- fectue une telle operation en livrant les motivations initiales du travail, le detail du questionnaire et des reponses, les criteres de constitution de I’echantillon et les tech- niques de redressement. II est encore plus rare qu’ils exposent avec autant de fran- chise les limites de leurs resultats. Ces limites tiennent en grande partie a I’ambi- gu’ite meme du terme environnement qui recouvre des realites differentes pour chaque interlocuteur, mais permet une acception consensuelle au sein de la population. Le choix de confier une partie de I’analyse a des chercheurs operant en aveugle represente une audace dans la mesure ou cette analyse permet de s’abs- traire des presupposes vehicules par les realisateurs de I’enquete. La clarte de l’ex- pose pdtit cependant de cette audacieuse methode, puisque la lecture des diffe- rentes parties laisse apparaitre, a travers de nombreuses redondances, un chevau- chement entre les approches paralleles. Cinteret supplementaire du second ouvrage est d’avoir su tirer parti des limites du premier en reduisant le nombre de themes analyses, de maniere a presenter des resultats beaucoup plus simples, mais constamment resitues dans le contexte des enjeux sociaux, brieve- ment rappel& au debut de chaque MS. 2000, vol. 8, no 2, 90-102

L'environnement. Ce qu'en disent les Français: Bruno Maresca, Pascale Hébel (Crédoc), coordonnée par Martine Berlan-Darqué Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement,

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ecrit, mais d’un support informatique qui seul aurait permis differents traitements par I’utilisateur. En outre, un support infor- matique accessible par le reseau autorise toutes les mises a jour et les corrections ulterieures possibles. L’arrete de base concernant les oiseaux, qui date du 17 avril 1981 a ete, encore une fois modifie le 7 mars 1999 et 88 especes francaises, dont seulement 38 en Metropole, ont change de statut. Couvrage est done deja obsolete ! A ce propos, si les pages vertes qui resument la reglementation sont inte- ressantes car elles donnent quelques indi- cations g&r&ales, elles sont quasiment inutilisables pour des objectifs precis. En effet, quelle gageure que de vouloir resumer en quelques pages des centaines de pages de textes reglementaires ! Cet ouvrage n’en reste pas moins essentiel pour les gestionnaires. Nous attendons son equivalent pour la Flore, disponible sur reseau cette fois. Merci a tous ceux qui ont prepare cet inventaire et merci d’avance a ceux qui feront de meme pour les vegetaux !

Jean Franqois Dobremez,

Universite de Savoie

Les Francais et l’environnement. Cenqu@te ” Populations-Espaces de vie-Environnements s Philippe Collomb, France CA&in-Pace, avec la contribution de Nacima Baron- Yell&, Jacques Brun Ined-Puf diffusion, toll. Travaux et Documents, nS41, 1998, 255 p., 170 F.

L’environnement. Ce qu’en disent les Frangais. Bruno Maresca, Pascale Hebel (Credoc), coordonnee par Martine Berlan-Darque Ministere de I’amenagement du territoire et de I’environnement, Documentation francaise, 1999, 218 p., 132 F.

L a polysemie des acceptions en matiere de nature et d’environnement parmi la

population francaise et plus encore la diversite des attentes que recouvre I’em- ploi de ces termes ont suscite la realisa- tion d’une tres vaste enquete par I’lned en 1992 pour le compte du Ministere de I’en- vironnement. Deux ouvrages de synthese presentent aujourd’hui une partie des resultats et temoignent de I’ambition du projet.

Ambitieuse, cette recherche I’est d’abord par I’ambiguile du sujet aborde : les repre- sentations de I’environnement et de la nature parmi la population francaise. Elle I’est aussi par la methode qui propose un questionnaire touffu a un echantillon de plus de 6000 personnes pour arriver a cerner les facteurs sociaux des differentes perceptions de I’environnement. Enfin, elle est aussi ambitieuse par les choix retenus en matiere d’analyses croisees de ce vaste corpus par plusieurs equipes de recherche. Novatrice par bien des aspects, cette enquete marque de ses resultats le pano- rama des recherches en sciences sociales sur I’environnement. En effet, les deux ouvrages offrent un premier acces incontournable a la masse des don&es recueillies. A ce titre, comme sources de reference ou comme sources de critiques, ils alimentent la reflexion sur les themes conjoints de la nature, de I’en- vironnement, de I’acceptabilite des nuisances, de I’acceptabilite des solutions, de la confiance dans les politiques publiques, de l’engagement pour defendre I’environnement. Les points de vue recueillis sont confront&, dans la mesure du possible, aux declarations de pratiques avec comme souci constant de comprendre le lien entre attitude en matiere de protection de I’environnement et parcours personnel depuis I’enfance. Les deux ouvrages offrent une description detaillee des reactions des Francais b propos des differents themes associes a la nature et a I’environnement dont il est ici impossible de rendre compte par le menu. Leur lecture ne sera done pas seulement le fait des specialistes de la question, mais peut aussi etre le fait de tous ceux qui par inter& pour un domaine precis seront heureux de piocher quelques elements de reference sur lesquels appuyer leurs inves- tigations. La presentation du premier ouvrage resitue des l’introduction les conditions de I’enquete menee par I’lned. Un premier chapitre etablit les representations liees a I’environnement en decortiquant les asso- ciations d’idees suggerees par le mot. Un deuxieme chapitre livre les opinions sur I’environnement a propos de la preserva- tion du cadre de vie, du role du develop- pement et du progres technique, de I’en- gagement dans la politique de gestion de I’environnement. Le troisieme chapitre analyse la diversite des perceptions de I’environnement selon les categories de

population. Le quatrieme chapitre evoque les representations de la nature et du patrimoine naturel. Le second ouvrage est construit selon une logique plus selective. Le premier chapitre part de I’espace residentiel de la popula- tion pour identifier le lien entre perception de I’environnement et espace d’activites quotidiennes. Le deuxieme chapitre s’inte- resse au rapport a la nature a partir de I’experience vecue par les membres de l’echantillon pour etablir I’idee de nature dans leurs preoccupations. Le troisieme chapitre analyse la sensibilite aux ques- tions d’environnement a travers la preoc- cupation aux nuisances et la volonte d’agir politiquement. Le quatrieme chapitre tente de rendre compte de I’anti- cipation du futur a travers I’adhesion au progres scientifique et technique et la projection dans I’avenir. L’interet supplementaire du premier ouvrage tient a I’expose tres detaille des methodes utilisees et de leurs inevitables limites depuis la conception de I’enquete jusqu’au traitement des donnees. II est trop rare que des chercheurs permettent au public de comprendre comment s’ef- fectue une telle operation en livrant les motivations initiales du travail, le detail du questionnaire et des reponses, les criteres de constitution de I’echantillon et les tech- niques de redressement. II est encore plus rare qu’ils exposent avec autant de fran- chise les limites de leurs resultats. Ces limites tiennent en grande partie a I’ambi- gu’ite meme du terme environnement qui recouvre des realites differentes pour chaque interlocuteur, mais permet une acception consensuelle au sein de la population. Le choix de confier une partie de I’analyse a des chercheurs operant en aveugle represente une audace dans la mesure ou cette analyse permet de s’abs- traire des presupposes vehicules par les realisateurs de I’enquete. La clarte de l’ex- pose pdtit cependant de cette audacieuse methode, puisque la lecture des diffe- rentes parties laisse apparaitre, a travers de nombreuses redondances, un chevau- chement entre les approches paralleles. Cinteret supplementaire du second ouvrage est d’avoir su tirer parti des limites du premier en reduisant le nombre de themes analyses, de maniere a presenter des resultats beaucoup plus simples, mais constamment resitues dans le contexte des enjeux sociaux, brieve- ment rappel& au debut de chaque

MS. 2000, vol. 8, no 2, 90-102

chapitre, et le contexte fourni par les autres donnees disponibles sur la percep- tion de I’environnement par les Francais, y compris les plus recentes. Cette recontex- tualisation indique combien la demarche adoptee par l’lned en 1992 participe fondamentalement a la construction en tours des methodes pour rendre compte des opinions sur I’environnement. En synthetisant les resultats de plusieurs recherches, ce second ouvrage pemret de cerner les diverses possibilites methodolo- giques, la confrontation des points de vue et eventuellement leur evolution depuis 1992. Malgre la clarte du plan et I’effort de presenter des opinions variees sur I’envi- ronnement, la limite qui apparait a la lecture de cette analyse de seconde main reste celle propre a toute interpretation de correlations statistiques. Les interpreta- tions offertes au lecteur constituent avant tout des pistes de reflexion et d’interroga- tion, mais non des explications sur I’ori- gine des differences d’opinion. Souligner des correlations en les presentant comme des explications offre parfois une lecture spontanee proche d’un determinisme hbtif. Sans entrer dans le detail des interpreta- tions parfois sensiblement differentes d’un ouvrage a I’autre, la seule difference de taille de I’echantillon, 6000 personnes dans le premier ouvrage, 5 000 dans le second, vient opportunement rappeler combien les chiffres ne representent que des indicateurs. La relativite des sciences sociales beneficie ainsi d’un formidable exercice de demonstration a travers les analyses croisees, parfois divergentes, souvent convergentes d’un meme corpus par plusieurs equipes de recherche. A ce titre, la richesse des don&es accumulees permet certainement encore d’autres explorations specifiques et on ne peut qu’attendre avec impatience I’analyse des parcours de promenade pedestre recueillis cartographiquement aupres des personnes interrogees. Plus globalement, la constitution d’une telle base de donnees appelle avec evidence des comparaisons diachroniques afin de rendre compte de I’evolution rapide des preoccupations des Francais a propos de leur environnement et de sa gestion collective. Les annexes et encadres tres fournis que comprennent les deux ouvrages permet- tent a chaque lecteur de s’inspirer directe- ment des reponses recueillies pour appro-

fondir certains aspects specifiques. A ce titre, ces ouvrages sont destines a la fois a susciter des etudes supplementaires et b fonder la reflexion des decideurs en matiere de protection de I’environnement et de mobilisation de la population.

Stephane Cattier, Ladyss-CNRS

Les dechets dangereux : histoire, gestion et prCvention Societe pour la protection de I’environnement, CeorgKhene Bourg (Suisse), COIL Dossiers de I’environnement, 1997, 111 p. glossaire, annexe et bibliographie.

I nvites inattendus, les dechets de quelque origine qu’ils soient posent des

problemes environnementaux tant les societes n’ont pas su les prendre en compte en tant qu’objets potentiellement polluants pour I’environnement et nuisibles a la Sante de I’homme. Apres s’etre attaquee aux dechets plutot de type menager dans Gestion des d&he&, la soci&& du pr& ir jeter, la Societe suisse pour I’environnement (association de droit prive agissant dans le but d’une prise de conscience des questions d’environne- ment) nous fait decouvrir a travers cet ouvrage les differentes dimensions des dechets dangereux a l’echelle internatio- nale. Le point fort de cet ouvrage est sa clarte. Les auteurs n’hesitent pas a presenter des situations tres concretes, a multiplier les exemples et anecdotes pour rendre I’ouvrage vivant. Le premier chapitre, * Les pratiques dange- reuses du passe *i, dresse un bilan assez sombre des anciens modes de gestion des dechets dangereux. II y avait celui de I’ex- portation vers les Pays du Sud et de I’Europe de I’Est. Ces pays etaient consi- der& comme des poubelles des pays dits occidentaux peu scrupuleux du devenir des dechets export&. lrresponsable Ptait egalement le trafic de ces dechets dangereux, un trafic fait d’in- termediaires et de societes fantomes, de corruption et de falsification tres proche en fait du trafic de drogue ou d’armes. Aussi sordide etait le deversement dans la mer ou I’incineration sur bateau, faisant de la Mer du Nord, entre autre, une veri- table poubelle de ce type de dechets. A defaut de les deverser dans la mer, certains pays ou entreprises les enter-

raient comme on enterre un dechet banal, n’importe 00 ou sur le lieu meme de production. Autant dire que les sites pollues et contamines sont nombreux et leur identification difficile. Autres problemes abordes, ceux lies a I’exploita- tion des mines. En effet, des produits toxiques etaient utillses saris precaution pour separer le metal ; de meme, ceux lies a la destruction des armes de guerre et des gaz chimiques, de la Premiere et Seconde Cuerres mondiales, mais aussi de la Cuerre froide. Le deuxieme chapitre, * Approche d’une definition *, comme son nom I’indique, essaye de definir ce qu’est un dechet dangereux, ses origines... La definition donnee par I’OCDE nous semble la plus Claire a ce sujet : * les dechets dangereux sont des matieres destinees a I’elimination qui, gerees et eliminees de maniere inadaptee, peuvent nuire a I’homme ou a I’environnement en raison de leur carac- t&e toxique, corrosif, explosif, combus- tible, etc. a. La distinction est faite entre dechets dangereux et dechets toxiques, ces derniers n’etant qu’une partie des premiers. Le plus frappant lorsque I’on aborde ce type de dechets c’est la diversite des situations : il y a les dechets industriels dangereux generes par la production et g&es a I’interieur de celle-ci, les dechets industriels dangereux g&r&es par la production et g&es a I’exterieur de celle-ci, les dechets dangereux des produits de consommation fabriques industriellement mais utilises par les menages, dans le bbti- ment, I’agriculture, etc. Dans I’ensemble de ces dechets, certains sont solides, d’autres liquides ou gazeux et proviennent d’une multitude de branches d’activites industrielles. Qui dit dechets dit produits et processus de production. Le troisieme chapitre retrace I’histoire de la technologie, et comment nous en sommes arrives a utiliser autant de substances et a deve- lopper autant de procedes. Cette histoire de la technologie b travers le r&it de la metallurgic, de la chimie, du plastique, pose la question de la maitrise de I’en- semble de ces processus et de ces inven- tions, c’est a dire la question de la reflexion sur les effets secondaires : les dechets. Au regard de la situation passee, cette reflexion etait quasi inexistante. Cette question est d’autant plus impor- tante aujourd’hui que selon I’OCDE a la moitie des produits qui seront utilises dans

NSS, 2000, vol. 8, no 2, 90-102