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RENDEZ-VOUS MERCREDI PROCHAIN POUR CONNAÎTRE LES GAGNANTS DE LA SEMAINE DU 21 AU 26 MARS Loïc Barbe, Puteaux (92) ; Micheline Detolle, Moux (11) ; Sébastien Gallo, Les Eparres (38) ; Alain Duboscq, Marseille (13) ; Gilbert Dahan, Sarcelles (95) ; Daniel Ychard, Ligny le Ribault (45) ; Lamiaa Ould Hammou, Savigny / Orge (91) ; Guy Bohn, Gambsheim (67) ; Emmanuel Doussal, Saint Germain en Laye (78) ; Olivier Sahuque, Toulouse (31) ; Jean-claude Labrune, Chatenoy les Forges (90) ; Gilles Besancon, Apt (84) ; Francis Billard, Port la Nouvelle (11) ;Pierre Raoult, Aypré (17) ; David Poiblan, Rueil Malmaison (92) ; Boris Beaudoin, Caraman (31) ; Sébastien Guillaume, Neuilly Plaisance (93) ; Etienne Ruinaud, Bellegarde en Marche (23) ; Frédéric Gisclard, Limoges (87) ; Dominique Weber, Petit-Ebersviller (57) ; Manuel Nave, Jurançon (64) ; Didier Lustri, Auch (32) ; Jean Maillot, Chevremont (90) ; Alexandre Gerard, Colombes (92) ; Xavier Lemoine, Cambrai (59) ; Stéphane Clémot, Pouzauges (85) ; Christophe Poyau, Saint Priest (69) ; Magali Dumonteil, Saint Christol (30) ; Alain Pretot, Nice (06) ; Guy Pawlak, Saint Jean de Vedas (34) ; Marcelle Robert, Moulin (03) ; Jean-Charles Rocher, Riotord (43) ; Guillaume Roux, Champagne / Oise (95) ; Rudy Fauquet, Vieille Eglise (62) ; Sonia Demeaux, Suresnes (92) ; Jessica Restoux, Lacrouzette (81) ; Robert Lisold, Longraye (14) ; Marguerite Remondet, Talence (33) ; Francis Sauvage, Athis Mons (91) ; Edouard Favre-Félix, La Motte Servolex (73) ; Julie Garrido, Monesties (81) ; Serge Michel, Rambouillet (78) ; Etienne Marchetti, Barbaggio (20) ; Aline El Founi, Briscous (64) ; Axel Baroux, Puyricard (13); Frédéric Cordier, Canteleu (76); Eric Thomann, Strasbourg (67) ; Didier Dehours, Cuincy (59) ; Kim Tran, Paris (75) ; Jérôme Certin, Noisy le Grand (93) ; René Dewitt, Paris (75) ; Jean-Claude Laurent, Vic le Conte (63) ; Christian Domin, Aureilhan (40) ; Bernard Dohrmann, Le Pont de Claix (38) ; Tancrede Cordani, Chantillon (92) ; Baptiste Bonomi, Montmorot (39) ; Jean-René Dieu, Chauchy à la Tour (62) ; Thierry Destres, Mery / Oise (95) ; Claude Le Duc, Dirinon (29) ; Fabrice Teyssedre, Petit Mars (44). ILS L’ONT FAIT ! La semaine dernière, 60 lecteurs ont découvert l’info gagnante du jour et ont gagné par tirage au sort un abonnement de 6 mois à Canal + Le Bouquet. (Valeur : 320 hors achat et installation de la parabole.) GRAND JEU Du 13 mars au 5 avril 2005 Beauvais - Positions encore floues Aix-Maurienne, Angers, Antibes, Charleville-M é zi è res, Mulhouse, Saint- É tienne. - Candidat potentiel actuellement en Nationale 1 : Limoges. (Source : LNB). Six clubs en zone rouge Six clubs en zone rouge Pour acc é der à la nouvelle ligue professionnelle en 2008, les clubs devront r é pondre à un certain nombre de crit è res, dont les deux principaux sont une salle de 4000 places assises et un budget annuel de 3 millions d euros . Voici, trois ans avant l é ch é ance, l é tat des candidatures parmi les clubs pros. ubs pros. Feu orange Capacit é é de la salle/budget 2005 é Clermont-Ferrand : 4 800 / 2,15 M Gravelines-Dunkerque : 3 500 / 4,5 M Projet de salle en discussion. Hy è res-T oulon : 2 500 / 2 M Palais des sports en construction à Toulon. à Feu rouge Capacit é é de la salle/budget 2005 é Bourg-en-Bresse : 2 000 / 1,7 M Pas de projet de salle garanti. Ch â lons-en-Champagne : 2 800 / 1,9 M Pas de projet de salle. Le Havre : 3 600 / 2,26 M Possibilit é é d é agrandissement. a Reims : 3 000 / 1,8 M Projet de salle en discussion. Roanne : 3 000 / 2 M Possibilit é é d é agrandissement. a Vichy : 3 500/ 2 M Ne d é é pose pas de dossier de candidature ép pour l instant. ’i Feu vert Capacit é é de la salle/budget 2005 d é é é j éj à à conformes à ASVEL : 5 800 / 4,7 M Chalon-sur-Sa ô ne : 4 200 / 3,7 M Cholet : 4 500 / 3,3 M Dijon : 4 600 / 3,3 M Le Mans : 6 000 / 3,84 M Nancy : 6 000 / 3 M Paris : 4 500 / 3,3 M Pau-Orthez : 7 800 / 5,5 M Strasbourg : 6 100 / 3 M aux futurs crit è è res èr BASKET LIGUE NATIONALE La « Super Ligue » fait grincer Le projet de refondation de la LNB pour 2008 se heurte à la contestation de villes moyennes, où bat le cœur du basket pro. LE DÉSORMAIS FAMEUX Livre blanc du basket pro français n’en finit pas de faire grincer les dents. Alors qu’à la fin du mois, les clubs candidats à la « Super Ligue », programmée par les instances pour la saison 2008-2009, devront avoir acté leur volonté d’être associés à cet ambi- tieux projet, les élus des villes moyennes en contestent les modali- tés et les contraintes. Plusieurs d’entre eux reprochent à la Ligue nationale (LNB) un manque de concertation mais surtout l’inanité et l’illégalité des critères requis (salles de 4 000 places assises et budget plancher de trois millions d’euros, principalement) afin de prendre part à cette Ligue du futur qui rassemblerait entre 12 et 14 clubs sélectionnés de manière draconienne. Ces obstacles réglementaires ris- quent d’entraver une marche en avant que certains disent « forcée » mais qui paraît pourtant indispen- sable à un basket pro aujourd’hui souffreteux, après dix ans de sur- place. UN PROJET AMBITIEUX ET CONTESTÉ L’idée a pris corps l’été dernier avec la publication du Livre blanc du basket français commandé par la LNB au cabi- net de conseil, INEUM Consulting. Le rapport, réputé coûteux, préconisait une quarantaine de mesures pour aider le basket pro à sortir de l’ornière, après dix années de stagnation voire de recul en terme d’impact écono- mique, de médiatisation et de résultats sportifs. Première d’entre elles, la finale du Championnat sur un match à Bercy avec retransmission hertzienne, dont l’officialisation (12 juin à 14 heures sur France 3) est proche. Mais le chantier principal consiste à mettre en place pour la saison 2008-2009 une élite resserrée au sein d’une « Super Ligue » qui réclame une refonte de la Pro A et de la Pro B. L’objectif est ciblé : il s’agit d’imposer aux clubs des conditions d’accession basées sur le modèle de l’Euroligue ULEB et de modifier l’économie d’un basket pro exagérément dépendant des subventions publiques. À terme, la LNB souhaite que 50 % des ressources des clubs proviennent du sponsoring, 25 % de la billetterie et 10 % de la télévision. « Le rugby aussi a réduit son élite. Il faut prendre la dimension du sport pro d’aujourd’hui qui est aussi une économie. Ma démarche, c’est de convaincre que l’on a besoin de pôles de compétitivité basket en France comme ceux que le gouvernement a mis en place pour les entreprises. Je veux des clubs compétitifs en Europe. Le but, c’est de mobiliser tout le monde sur des projets », soutient René Le Goff, le président de la LNB initiateur de cette « Super Ligue ». La révolution passe par la modernisa- tion d’un parc de salles encore vieillot et peu adapté aux exigences du sport pro actuel et futur. Pour René Le Goff, « tous les clubs de cette nouvelle Ligue devront être candidats à l’Europe qui va imposer des salles de 5 000 à 8 000 places. » Fixée dans un premier temps à 5 000 places assises, la jauge minimum de capacité des salles a déjà été revue à la baisse sous la pression, notamment, du président de l’Élan Chalon-sur-Saône, le très influent Dominique Juillot, dont l’enceinte, le Colisée inauguré en 2001, peut difficilement accueillir plus de 4 500 spectateurs. Du coup, la moitié des salles de Pro A, contre cinq dans un premier temps, disposent aujourd’hui de l’équipement réclamé. À l’exception de quelques- uns, l’autre moitié grogne et reproche aux instances leur « autoritarisme », la « brutalité des décisions prises », le « manque de délai » ou encore la « volonté d’éliminer les petits au profit des grandes villes ». LES VILLES MOYENNES ENTRENT EN RÉSISTANCE À l’initiative des maires de Cholet et de Châlons-en-Champagne, un groupe d’élus locaux est parti ces der- nières semaines à l’offensive. Ils reprochent à la LNB de mettre les clubs devant le fait accompli et de les contraindre à bâtir un nouvel équipe- ment. « Ce n’est pas le club qui pourra le construire mais la collectivité. Les villes qui ne respectent pas les critères d’accession n’ont que trois ans pour s’aligner. C’est un délai trop rappro- ché », stigmatisait Gilles Bourdou- leix, le maire de Cholet, dans le quoti- dien Les Échos la semaine dernière. Les élus des villes moyennes contes- tent d’ailleurs la validité des condi- tions imposées aux clubs et s’appuient sur un avis du Conseil d’État de novembre 2003 qui dit en substance que les Fédérations, dont dépendent les Ligues, ne peuvent contraindre les clubs à disposer d’une salle ou d’un budget avec un seuil minimum. « J’ai dit à ces élus qu’il n’y avait pas de date fatidique et que ce n’était pas un chantage à la construction de salles », rapporte Dominique Juillot, député de Saône-et-Loire et membre du comité directeur de la LNB. « Un équipement dans une ville moyenne, cela se programme sur six, sept ans et en début de mandat, pas en fin de législature. Je les ai rassurés en leur disant que j’étais culturellement atta- ché au basket dans les villes moyennes. On ne peut pas reprocher à la LNB de vouloir tirer son sport vers le haut. Pour trouver des ressources, il faut des outils. Mais, aujourd’hui, il y a un retour de boomerang car cela n’a pas été très bien présenté. » PREMIÈRES CONCLUSIONS EN JUIN Problème de fond ou de forme ? Toujours est-il que l’accélération des délais, avec des échéances impor- tantes au printemps 2005, une éva- luation et un « grand oral » des can- didats au mois de juin, risque de se confondre avec l’arbitrage demandé par ces élus au ministère des Sports pour valider ou non les conditions d’accession. Ce qui promet un joli capharnaüm dans les mois à venir. « Il faut quand même entendre les élus qui portent les clubs financière- ment », exprime Dominique Juillot. « Le ministère va nous rappeler les grands principes et on n’ira pas contre la loi même si elle fait abstraction des sports n’ayant pas une grande manne télévisuelle. Si on est contrés, on fera une Ligue en réduisant le nombre de clubs et en mettant en place des cri- tères sportifs », répond René Le Goff à la perspective d’une remise en cause des conditions d’accès. Le projet voté par les clubs prévoit à la rentrée 2008 une élite réduite entre 12 et 14 clubs, soit entre 4 et 6 de moins que cette saison. Quels seront les critères sportifs appliqués ? Com- ment seront mises en place les mon- tées et les descentes ? Y aura-t-il des garanties pluriannuelles offertes à certains clubs pour gommer de mau- vaises saisons sportives ? Que va devenir la Pro B, dont on dit qu’elle retournerait dans le giron fédéral afin de favoriser l’éclosion de jeunes joueurs français mais serait aussi des- tinée à préparer de futurs candidats à l’élite ? « Il y a actuellement vingt-cinq candi- dats potentiels. En juin, on va voir ce qui est crédible ou pas. Notre rôle est d’aider les clubs », plaide Gabriel Pruss, chargé du dossier « Super Ligue » à la LNB. Pas sûr que tous l’entendent de cette oreille. ARNAUD LECOMTE « Je ne suis pas candidat ! » JEAN-CHRISTOPHE JONON, le président de la JA Vichy, exprime la révolte des clubs les plus modestes. "DE QUEL ŒIL votre club voit-il ce projet de « Super Ligue" à l’horizon 2008 ? – D’un œil vitreux. Je suis dans l’incompréhension complète et franchement désenchanté. Faire des grandes salles, c’est bien, mais on essaie tous depuis des années de faire venir du public et on est loin de remplir nos salles. Le sport, ce n’est pas la grande distribution. Ce n’est pas en augmentant la surface de vente qu’on augmente le chiffre d’affaires. Le basket français n’a-t-il pas intérêt à être solidaire pour avancer ? – L’idée (de la Super Ligue) est séduisante, mais elle ne colle pas à la réalité. Je vois ce projet comme la mise en place d’une politique destinée à favori- ser les grandes villes, ainsi que le prônait ces der- nières années le président de la Fédération fran- çaise. On veut décourager les petites villes, là où pourtant vit la culture, la tradition du basket en France. Allez-vous remettre un dossier de candi- dature ? – Non, je ne suis pas candidat ! En tout cas pas pour l’instant. Comprenez-moi… Contrairement à d’autres, nous avons mis notre salle aux normes lors de la montée en Pro A en 2002 avec un gros effort des collectivités. Cela a coûté 26 millions de francs. Trois ans après, il faudrait recommencer car la salle est trop petite… On nous demande aussi tout d’un coup de payer 7 500 euros pour un audit. Dans un budget tel que le nôtre, ce n’est pas rien. Et à la fin de la saison, vous allez voir qu’on va nous interdire de recruter ! Je suis sûr d’ailleurs que même si on répond aux critères, on pourrait nous refuser l’entrée. Comment va-t-on être sélection- né ? On est dans le brouillard. » – Ar. L. Paieront-ils l’audit ? AU-DELÀ D’UN PROJET de « Super Ligue » au-dessus duquel planent quelques nuages, les clubs pros sont très irrités ces temps-ci par l’obligation, que leur a imposée la Ligue nationale, de s’offrir avant la fin de la saison un audit « personna- lisé » coûtant 7 500 euros par club. Un cadeau de bienvenue dans la « Super Ligue » que beaucoup associent à un « racket ». « Je ne paierai pas. C’est inutile. On a fait le tour du problème, on sait ce qu’il faut. C’est un peu cavalier car on nous en a parlé en décembre et cela a été rendu obligatoire fin janvier », commente le président du STB Le Havre, Michel Vatinet. « C’est une très grande maladresse. Cela ne m’enchante pas de payer 7 500 euros pour m’entendre dire que ma salle est plutôt bien faite pour accueillir les partenaires », s’agace Dominique Juillot, le président de l’Élan Chalon. Le président de la Ligue nationale, René Le Goff, entre- voit, lui, cet audit comme un passage indispensable afin de mesurer la capacité de chaque club à intégrer ou non la future Ligue pro. « C’est une décision qui est objet de controverse. Ceux qui sont certains de remplir les conditions se disent : pour- quoi dépenser cet argent ? Je réponds que je suis pour la cohérence entre tous les clubs. Et puis c’est capital pour associer des partenaires. Cela permet de faire une analyse de la situation. » Et de nourrir de futurs déficits ? « On prendra ça en compte dans les bilans de fin de saison », assure René Le Goff. – Ar. L. PRO A (match avancé) LE MANS - REIMS Retour de Skelin AUJOURD’HUI, 20 HEURES, À ANTARES. Arbitres : MM. Conderanne, Kara- quillo et Boué. LE MANS se voit contraint de jouer un match avancé (29 e journée) en raison des 24 heures du Mans moto (16 et 17 avril). Vainqueur d’un derby très accroché devant Cholet, les Sarthois ne prendront pas leur adversaire à la légère. Ils récupéreront leur pivot, Mate Skelin. Jurica Ruzic sera là, mais peut-être ménagé pour cause d’aller- gie cutanée à sa cheville blessée, dont l’entorse est pourtant guérie. « On y va pour limiter la casse », déclare le coach rémois, Francis Charneux, dont l’équipe sera privée de Jason Siemon, blessé samedi : « Il souffre d’une entorse acromio-claviculaire. On ne sait pas combien de temps il nous fera défaut. » – Ch. L. et N. Roy CLASSEMENT. – (Avant ce match, Le Mans occupe la tête du classement de Pro A avec 45 points alors que Reims est 17 e avec 30 points.) EUROLIGUE HOMMES (Top 16, 5 e journée) La dernière carte du Real LE FC BARCELONE a joué un bien mauvais tour à son éternel rival du Real Madrid. En s’imposant la semaine der- nière sur le terrain du CSKA Moscou (79-68), les Catalans ont placé les Madrilènes dans une situation très délicate. Dernier du groupe E après deux défaites sur le fil (94-95 a.p. contre le CSKA et 88-90 à Pesaro), le Real doit s’imposer à Moscou pour conserver un espoir de qualification pour les quarts de finale. Face à une équipe du CSKA revancharde et qui devra gagner pour assurer sa qualifica- tion et verrouiller la première place afin d’éviter le Maccabi Tel-Aviv en quart, les Madrilènes seront diminués par les blessures de ses meneurs Elmer Bennett et Moustapha Sonko. L’Américain, touché au pied gauche, et le Français, qui n’a joué qu’une minute ce week-end à cause d’une inflamma- tion au genou, feront le voyage, mais dans quel état ? En revanche, le Real récupère son intérieur Felipe Reyes, absent depuis deux semaines. En cas de défaite du Real, le vainqueur de la rencontre Barcelone-Pesaro sera qua- lifié pour les quarts. Sienne, qui s’est séparé de Carlton Myers cette semaine, le Panathinaïkos et EP Istan- bul peuvent aussi obtenir leur billet en cas de victoire cette semaine. Ils rejoin- draient alors le Maccabi d’ores et déjà qualifié pour les quarts. GROUPE D. AUJOURD’HUI : U. Istanbul (TUR) - Sienne (ITA). DEMAIN : M. Tel-Aviv (ISR) - C. Zagreb (CRO). Classement : 1. M. Tel-Aviv, 8 pts ; 2. Sienne, 6 ; 3. C. Zagreb et U. Istanbul, 5. GROUPE E. – AUJOURD’HUI : CSKA Moscou (RUS) - Real Madrid (ESP). DEMAIN : FC Barcelone (ESP) - Pesaro (ITA). Classement : 1. CSKA Moscou, 7 pts ; 2. FC Barcelone et Pesaro, 6 ; 4. Real Madrid, 5. GROUPE F. AUJOURD’HUI : F. Bologne (ITA) - Z. Kaunas (LIT) ; Vitoria (ESP) - Panathinaïkos (GRE). Classement : 1. Panathinaïkos et F. Bologne, 7 pts ; 3. Vitoria, 6 ; 4. Z. Kau- nas, 4. GROUPE G. – DEMAIN : Trevise (ITA) - EP Istanbul (TUR) ; AEK Athènes (GRE) - Sopot (POL). Classement : 1. EP Istanbul et AEK Athènes, 7 pts ; 3. Trevise, 6 ; 4. Sopot, 4. LIGUE FIBA (quarts de finale, belles). – AUJOURD’HUI : Nahariya (ISR) - Kiev (UKR), 1-1 (72-83 ; 93-88) ; Khimki Moscou (RUS) - Kazan (RUS), 1-1 (75-83 ; 95-85). DEMAIN : Fenerbahçe (TUR) - Besiktas (TUR), 1-1 (64-81 ; 70-67). Déjà qualifié : Saint-Pétersbourg (RUS). ASVEL - Touré : l’impasse Via un communiqué, l’ASVEL a confirmé hier après-midi « avoir reçu un courrier de M. Hervé Touré », dans lequel le jeune ailier villeurbannais (23 ans) a notamment « produit les pièces justificatives de son absence de son lieu de travail depuis vendredi dernier ». L’ASVEL rappelle par ailleurs que « le club compte pour la fin de saison sur tous les membres de son effectif, dont M. Hervé Touré », attendant du coup « qu’il se présente dès demain (aujourd’hui) aux entraînements programmés par le staff technique et dont les horaires lui ont été communiqués par voie de messagerie électronique ». En revanche, pas un mot sur la « rupture de contrat aux torts du club » réclamée par le joueur, ferme sur sa position : « Je ne remettrai pas les pieds à l’entraînement. Parce que je suis encore malade. Mais Wilson rebondit à Charleroi L’arrière américain Marcus Wilson, qui a quitté Gravelines dans un climat de polémique le week-end dernier après avoir refusé de disputer son dernier match sous les couleurs nordistes à Bourg, a vite rebondi. Wilson vient en effet de signer un contrat d’un mois avec Spirou Charleroi, le leader du Championnat belge, afin de suppléer son compatriote Marcus Faison, victime d’une déchirure à un mollet et indisponible jusqu’à la fin du mois d’avril. – D. Leh. aussi parce que, dans mon esprit, mon contrat est bel et bien rompu. » Faut-il s’étonner que, du côté de l’Astroballe, le discours soit totalement différent ? « Il faut surtout qu’Hervé se reprenne (…) et finisse la saison avec nous, conformément à ce que prévoit un CDD dont on ne se défait pas comme on veut ! Après quoi, à l’intersaison, nous reparlerons calmement de tout ça… Mais en attendant, maintenant que son arrêt maladie est terminé, nous l’attendons ce mercredi à l’entraînement », assure Anthony Thiodet. Et s’il ne s’y pointait pas ? « Nous voulons croire qu’il n’en sera rien. Sans quoi, il s’exposerait bien sûr à ne pas être rémunéré. » Voire à un… licenciement ? « Sûrement pas ! Car ce n’est encore pas au salarié de décider de son licenciement ! », martèle Thiodet. – C. C. LES RÉSULTATS Charlotte-Orlando 102-97 : New York - San Antonio 88-75 ; Dallas - New Orleans 103-86 ; Chicago-Atlanta 105-91 ; LA Clippers - Portland 96-89. NBA EXPRESS Cleveland vire Paul Silas ! LES NEWS Steve Francis, meneur d’Orlando, a été suspendu trois matches pour un coup de pied à un photographe lors du match contre Seattle… La NBDL, ligue mineure de la NBA, comptera la saison prochaine dix équipes avec la création de quatre clubs supplémentaires à Albu- querque, Tulsa, Austin et Forth Worth… Dwight Howard et Emeka Okafor, les deux favoris au titre de Rookie of the Year, s’en sont donnés à cœur joie lors de la rencontre Charlotte-Orlando. Howard (21 pts à 8/12 et 13 rbds) a fait sensation, mais c’est Okafor (17 pts à 7/18, 13 rbds, 3 cts) et les Bobcats qui se sont imposés après avoir effacé un retard de 16 points… LE FAIT DU JOUR Paul Silas n’est plus l’entraîneur de Cleveland. Les Cavs, actuels 5 e de la Conférence Est (34 v-30 d), restaient sur trois défaites consécutives et neuf lors de leurs douze derniers matches. Pas vraiment le genre de chiffres sou- haités pour une équipe désireuse de retourner en play-offs. Au lendemain d’un match perdu à Toronto malgré 56 points de LeBron James, le nouveau propriétaire du club, Dan Gilbert, a décidé que l’heure était venue de changer de direction. Au club depuis moins de deux saisons (69 v-77 d), Paul Silas et son assistant de fils, Stephen, ont donc été licenciés. L’assistant Brendan Malone prendra provisoirement la suite. « Cette équipe ne s’est pas développée suffisamment pour ce stade de la saison, a commenté le manager du club, Jim Paxson. Nous n’avons toujours pas une rotation constante ou un ordre pour les remplaçants. » Paul Silas avait encore deux ans et 8 millions de dollars sur son contrat. Son record d’entraîneur NBA est désormais de 335 victoires et 400 défaites. LES FRANÇAIS Pour le deuxième match d’affilée, Tony PARKER (14 pts à 6/15, 6 pds, 1 rbd, 3 bps en 37 mn) a disparu après un très bon début de match, réussissant ses six premiers tirs avant de rater les neuf suivants. Après avoir appris que l’absence de Tim Duncan serait de deux à quatre semaines, les Spurs avaient pourtant bien entamé la rencontre face aux Knicks. Mais Stephon Marbury a pris feu (31 pts, 10 pds, 6 rbds) dans la 3 e période et, à l’instar de ses coéquipiers, TP n’a pas su réagir. Boris DIAW (7 pts à 2/4, dont 1/1 à trois points, 1 rbd, 1 pd, en 17 mn) a participé à la défaite de son équipe face à Chicago. Les Hawks recevaient Phoenix la nuit dernière. Retrouvez les résultats en page 9 PRO B (29 e journée) HIER Nantes-Quimper ......................... 80-76 Nanterre-Angers ........................ 97-83 Saint-Étienne - Saint-Quentin .... 91-74 Évreux - Golbey-Épinal ............... 89-76 Orléans-Rouen ........................... 89-79 Aix-Maurienne - Antibes ............ 99-69 Brest-Charleville ......................... 83-66 AUJOURD’HUI 20 HEURES Beauvais-Besançon Exempt : Mulhouse. PROCHAINE JOURNÉE. Vendredi 1 er avril (20 heures) : Angers - Nantes, Besançon - Brest, Antibes - Saint-Quentin. Samedi 2 avril (20 heures) : Charleville - Mulhouse, Golbey-Épinal - Orléans, Quim- per - Aix-Maurienne, Rouen-Nanterre. Pts J. G. P. p. c. ——— 1. Brest ........................ 50 27 23 4 2343 2045 2. Évreux ...................... 47 28 19 9 2259 2107 3. Rouen ...................... 45 27 18 9 2119 1969 4. Mulhouse ................. 44 27 17 10 2194 2122 Quimper ................... 44 27 17 10 2033 1969 Saint-Étienne ......... 44 27 17 10 2190 2110 7. Aix-Maurienne ....... 43 28 15 13 2339 2321 Nanterre .................. 43 28 15 13 2325 2263 9. Besançon ................ 42 26 16 10 2251 2074 10. Nantes ...................... 41 28 13 15 2389 2417 Orléans .................... 41 28 13 15 2181 2226 12. Saint-Quentin ........ 40 27 13 14 2224 2180 13. Golbey-Épinal ........ 36 27 9 18 2109 2243 14. Angers ..................... 34 27 7 20 1979 2213 Antibes ..................... 34 27 7 20 2122 2331 Charleville ............... 34 27 7 20 1997 2209 17. Beauvais .................. 31 26 5 21 2022 2277 PAGE 12 MERCREDI 23 MARS 2005

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RENDEZ-VOUS MERCREDI PROCHAIN POUR CONNAÎTRE LES GAGNANTS DE LA SEMAINE DU 21 AU 26 MARS

Loïc Barbe, Puteaux (92) ; Micheline Detolle, Moux (11) ; Sébastien Gallo, Les Eparres (38) ; Alain Duboscq,Marseille (13) ; Gilbert Dahan, Sarcelles (95) ; Daniel Ychard, Ligny le Ribault (45) ; Lamiaa Ould Hammou,Savigny / Orge (91) ; Guy Bohn, Gambsheim (67) ; Emmanuel Doussal, Saint Germain en Laye (78) ; OlivierSahuque, Toulouse (31) ; Jean-claude Labrune, Chatenoy les Forges (90) ; Gilles Besancon, Apt (84) ; FrancisBillard, Port la Nouvelle (11) ;Pierre Raoult, Aypré (17) ; David Poiblan, Rueil Malmaison (92) ; Boris Beaudoin,Caraman (31) ; Sébastien Guillaume, Neuilly Plaisance (93) ; Etienne Ruinaud, Bellegarde en Marche (23) ;Frédéric Gisclard, Limoges (87) ; Dominique Weber, Petit-Ebersviller (57) ; Manuel Nave, Jurançon (64) ; DidierLustri, Auch (32) ; Jean Maillot, Chevremont (90) ; Alexandre Gerard, Colombes (92) ; Xavier Lemoine, Cambrai(59) ; Stéphane Clémot, Pouzauges (85) ; Christophe Poyau, Saint Priest (69) ; Magali Dumonteil, Saint Christol(30) ; Alain Pretot, Nice (06) ; Guy Pawlak, Saint Jean de Vedas (34) ; Marcelle Robert, Moulin (03) ; Jean-CharlesRocher, Riotord (43) ; Guillaume Roux, Champagne / Oise (95) ; Rudy Fauquet, Vieille Eglise (62) ; Sonia Demeaux,Suresnes (92) ; Jessica Restoux, Lacrouzette (81) ; Robert Lisold, Longraye (14) ; Marguerite Remondet, Talence(33) ; Francis Sauvage, Athis Mons (91) ; Edouard Favre-Félix, La Motte Servolex (73) ; Julie Garrido, Monesties(81) ; Serge Michel, Rambouillet (78) ; Etienne Marchetti, Barbaggio (20) ; Aline El Founi, Briscous (64) ; AxelBaroux, Puyricard (13) ; Frédéric Cordier, Canteleu (76) ; Eric Thomann, Strasbourg (67) ; Didier Dehours, Cuincy(59) ; Kim Tran, Paris (75) ; Jérôme Certin, Noisy le Grand (93) ; René Dewitt, Paris (75) ; Jean-Claude Laurent, Vic le Conte (63) ; Christian Domin, Aureilhan (40) ; Bernard Dohrmann, Le Pont de Claix (38) ; Tancrede Cordani,Chantillon (92) ; Baptiste Bonomi, Montmorot (39) ; Jean-René Dieu, Chauchy à la Tour (62) ; Thierry Destres, Mery / Oise (95) ; Claude Le Duc, Dirinon (29) ; Fabrice Teyssedre, Petit Mars (44).

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GRAND JEU Du 13 mars au 5 avril 2005

Beauvais,-Positions encore floues

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-Candidat potentiel actuellement

en Nationale 1 : Limoges. (Source : LNB).

Six clubs en zone rougeSix clubs en zone rougePour accéder à la nouvelle ligue professionnelle en 2008, les clubs devront répondre à un certain nombre de critères, dont les deux principauxsont une salle de 4000 places assises et un budget annuel de 3 millions d’euros.Voici, trois ans avant l’échéance, l’état des candidatures parmi les clubs pros.ubs pros.

Feu orangeCapacitété de la salle/budget 2005 é

Clermont-Ferrand : 4 800 / 2,15 MGravelines-Dunkerque : 3 500 / 4,5 MProjet de salle en discussion.Hyères-Toulon : 2 500 / 2 MPalais des sports en construction à Toulon.à

Feu rougeCapacitété de la salle/budget 2005 é

Bourg-en-Bresse : 2 000 / 1,7 MPas de projet de salle garanti.Châlons-en-Champagne : 2 800 / 1,9 MPas de projet de salle.Le Havre : 3 600 / 2,26 MPossibilitété dé ’agrandissement.’aReims : 3 000 / 1,8 MProjet de salle en discussion.Roanne : 3 000 / 2 MPossibilitété dé ’agrandissement.’aVichy : 3 500/ 2 MNe dédépose pas de dossier de candidatureéppour l’instant.’i

Feu vertCapacitété de la salle/budget 2005 dé édéjéjàjà conformes à

ASVEL : 5 800 / 4,7 M Chalon-sur-Saône : 4 200 / 3,7 M Cholet : 4 500 / 3,3 MDijon : 4 600 / 3,3 MLe Mans : 6 000 / 3,84 MNancy : 6 000 / 3 MParis : 4 500 / 3,3 MPau-Orthez : 7 800 / 5,5 MStrasbourg : 6 100 / 3 M

aux futurs critètèresèr

BASKET LIGUE NATIONALE

La « Super Ligue » fait grincerLe projet de refondation de la LNB pour 2008 se heurte à la contestation de villes moyennes, où bat le cœur du basket pro.LE DÉSORMAIS FAMEUX Livreblanc du basket pro français n’en finitpas de faire grincer les dents. Alorsqu’à la fin du mois, les clubs candidatsà la « Super Ligue », programmée parles instances pour la sa ison2008-2009, devront avoir acté leurvolonté d’être associés à cet ambi-tieux projet, les élus des villesmoyennes en contestent les modali-tés et les contraintes. Plusieursd’entre eux reprochent à la Liguenationale (LNB) un manque deconcertation mais surtout l’inanité etl’illégalité des critères requis (sallesde 4 000 places assises et budgetplancher de trois millions d’euros,principalement) afin de prendre part àcette Ligue du futur qui rassembleraitentre 12 et 14 clubs sélectionnés demanière draconienne.Ces obstacles réglementaires ris-quent d’entraver une marche enavant que certains disent « forcée »mais qui paraît pourtant indispen-sable à un basket pro aujourd’huisouffreteux, après dix ans de sur-place.

UN PROJET AMBITIEUXET CONTESTÉ

L’idée a pris corps l’été dernier avec lapublication du Livre blanc du basketfrançais commandé par la LNB au cabi-net de conseil, INEUM Consulting.Le rapport, réputé coûteux,préconisaitune quarantaine de mesures pouraider le basket pro à sortir de l’ornière,après dix années de stagnation voirede recul en terme d’impact écono-mique, de médiatisationet de résultatssportifs. Première d’entre elles, lafinale du Championnat sur un match àBercy avec retransmission hertzienne,dont l’officialisation (12 juin à14 heures sur France 3) est proche.Mais le chantier principal consiste àmettre en place pour la saison2008-2009 une élite resserrée au seind’une « Super Ligue » qui réclame unerefonte de la Pro A et de la Pro B.L’objectif est ciblé : il s’agit d’imposeraux clubs des conditions d’accessionbasées sur le modèle de l’EuroligueULEB et de modifier l’économie d’unbasket pro exagérément dépendantdes subventions publiques. À terme, laLNB souhaite que 50 % des ressourcesdes clubs proviennent du sponsoring,25 % de la billetterie et 10 % de latélévision. « Le rugby aussi a réduitson élite. Il faut prendre la dimensiondusport pro d’aujourd’hui qui est aussiune économie. Ma démarche, c’est deconvaincre que l’on a besoin de pôlesde compétitivité basket en Francecomme ceux que le gouvernement amis en place pour les entreprises. Jeveux des clubs compétitifs en Europe.Lebut, c’est demobiliser tout lemondesur des projets », soutient René LeGoff, le président de la LNB initiateurde cette « Super Ligue ».

La révolution passe par la modernisa-tion d’un parc de salles encore vieillotet peu adapté aux exigences du sportpro actuel et futur. Pour René Le Goff,« tous les clubs de cette nouvelleLigue devront être candidats àl’Europe qui va imposer des salles de5 000 à 8 000 places. » Fixée dans unpremier temps à 5 000 places assises,la jauge minimum de capacité dessalles a déjà été revue à la baisse sousla pression, notamment, du présidentde l’Élan Chalon-sur-Saône, le trèsinfluent Dominique Juillot, dontl’enceinte, le Colisée inauguré en2001, peut difficilement accueillir plusde 4 500 spectateurs.Du coup, la moitié des salles de Pro A,contre cinq dans un premier temps,disposentaujourd’hui de l’équipementréclamé. À l’exception de quelques-uns, l’autre moitié grogne et reprocheaux instances leur « autoritarisme »,la « brutalité des décisions prises », le« manque de délai » ou encore la« volonté d’éliminer les petits au profitdes grandes villes ».

LES VILLES MOYENNESENTRENT EN RÉSISTANCEÀ l’initiative des maires de Cholet etde Châlons-en-Champagne, ungroupe d’élus locaux est parti ces der-nières semaines à l’offensive. Ilsreprochent à la LNB de mettre lesclubs devant le fait accompli et de lescontraindre à bâtir un nouvel équipe-ment.« Cen’estpas le clubquipourrale construire mais la collectivité. Lesvillesqui ne respectent pas les critèresd’accession n’ont que trois ans pours’aligner. C’est un délai trop rappro-ché », stigmatisait Gilles Bourdou-leix, le maire de Cholet, dans le quoti-dien Les Échos la semaine dernière.Les élus des villes moyennes contes-tent d’ailleurs la validité des condi-t ions imposées aux clubs ets’appuient sur un avis du Conseild’État de novembre 2003 qui dit ensubstance que les Fédérations, dontdépendent les Ligues, ne peuventcontraindre les clubs à disposer d’unesalle ou d’un budget avec un seuilminimum.« J’ai dit à ces élus qu’il n’y avait pasde date fatidique et que ce n’était pasun chantage à la construction desalles », rapporte Dominique Juillot,député de Saône-et-Loire et membredu comité directeur de la LNB. « Unéquipement dans une ville moyenne,cela se programme sur six, sept ans eten début de mandat, pas en fin delégislature. Je les ai rassurés en leurdisant que j’étais culturellement atta-ché au basket dans les villesmoyennes. On ne peut pas reprocherà la LNBde vouloir tirer son sport versle haut. Pour trouver des ressources, ilfaut des outils. Mais, aujourd’hui, il ya un retour de boomerang car cela n’apas été très bien présenté. »

PREMIÈRESCONCLUSIONS EN JUIN

Problème de fond ou de forme ?Toujours est-il que l’accélération desdélais, avec des échéances impor-tantes au printemps 2005, une éva-luation et un « grand oral » des can-didats au mois de juin, risque de seconfondre avec l’arbitrage demandépar ces élus au ministère des Sportspour valider ou non les conditionsd’accession. Ce qui promet un jolicapharnaüm dans les mois à venir.« Il faut quand même entendre lesélus qui portent les clubs financière-ment », exprime Dominique Juillot.« Le ministère va nous rappeler lesgrandsprincipes eton n’irapas contrela loi même si elle fait abstraction dessports n’ayant pas une grandemannetélévisuelle. Si on est contrés, on feraune Ligue en réduisant le nombre declubs et en mettant en place des cri-tères sportifs », répond René Le Goffà la perspective d’une remise encause des conditions d’accès.Le projet voté par les clubs prévoit à larentrée 2008 une élite réduite entre12 et 14 clubs, soit entre 4 et 6 demoins que cette saison. Quels serontles critères sportifs appliqués ? Com-ment seront mises en place les mon-tées et les descentes ? Y aura-t-il desgaranties pluriannuelles offertes àcertains clubs pour gommer de mau-vaises saisons sportives ? Que vadevenir la Pro B, dont on dit qu’elleretournerait dans le giron fédéral afinde favoriser l’éclosion de jeunesjoueurs français mais serait aussi des-tinée à préparer de futurs candidats àl’élite ?« Il y a actuellement vingt-cinq candi-dats potentiels. En juin, on va voir cequi est crédible ou pas. Notre rôle estd’aider les clubs », plaide GabrielPruss, chargé du dossier « SuperLigue » à la LNB. Pas sûr que tousl’entendent de cette oreille.

ARNAUD LECOMTE

« Je ne suis pas candidat ! »JEAN-CHRISTOPHE JONON, le président de la JA Vichy, exprime la révolte des clubsles plus modestes."DE QUEL ŒIL votre club voit-il ceprojet de« Super Ligue" à l’horizon 2008 ?– D’unœil vitreux. Je suis dans l’incompréhensioncomplète et franchement désenchanté. Faire desgrandes salles, c’est bien, mais on essaie tousdepuis des années de faire venir du public et on estloin de remplir nos salles. Le sport, ce n’est pas lagrande distribution. Ce n’est pas en augmentant lasurface de vente qu’on augmente le chiffred’affaires.– Le basket français n’a-t-il pas intérêt àêtre solidaire pour avancer ?

– L’idée (de la Super Ligue) est séduisante, maiselle necolle pas à la réalité. Je vois ceprojet commela mise en place d’une politique destinée à favori-ser les grandes villes, ainsi que le prônait ces der-nières années le président de la Fédération fran-çaise. On veut décourager les petites villes, là oùpourtant vit la culture, la tradition du basket enFrance.– Allez-vous remettre un dossier de candi-dature ?– Non, je ne suis pas candidat ! En tout cas paspour l’instant. Comprenez-moi… Contrairement à

d’autres, nous avons mis notre salle aux normeslors de la montée en Pro A en 2002 avec un groseffort des collectivités. Cela a coûté 26 millions defrancs. Trois ans après, il faudrait recommencer carla salle est trop petite… On nous demande aussitout d’un coup de payer 7 500 euros pour un audit.Dans un budget tel que le nôtre, ce n’est pas rien.Et à la fin de la saison, vous allez voir qu’on va nousinterdire de recruter ! Je suis sûr d’ailleurs quemême si on répond aux critères, on pourrait nousrefuser l’entrée. Comment va-t-on être sélection-né ? On est dans le brouillard. » – Ar. L.

�Paieront-ils l’audit ?AU-DELÀ D’UN PROJET de « Super Ligue » au-dessus duquel planent quelquesnuages, les clubs pros sont très irrités ces temps-ci par l’obligation, que leur aimposée laLigue nationale, des’offrir avant la finde la saison unaudit« personna-lisé » coûtant 7 500 euros par club. Un cadeau de bienvenue dans la « SuperLigue » que beaucoup associent à un « racket ». « Je ne paierai pas. C’est inutile.Ona fait le tour duproblème, on sait ce qu’il faut. C’est unpeu cavalier car onnousen a parlé en décembre et cela a été rendu obligatoire fin janvier », commente leprésident du STB Le Havre, Michel Vatinet. « C’est une très grande maladresse.Cela ne m’enchante pas de payer 7 500 euros pour m’entendre dire que ma salleest plutôt bien faite pour accueillir les partenaires », s’agace Dominique Juillot, leprésident de l’Élan Chalon. Le président de la Ligue nationale, René Le Goff, entre-voit, lui, cet audit comme un passage indispensable afin de mesurer la capacité dechaque club à intégrer ou non la future Ligue pro.« C’est unedécisionqui est objetde controverse. Ceux qui sont certains de remplir les conditions se disent : pour-quoi dépenser cet argent ? Je réponds que je suis pour la cohérence entre tous lesclubs. Et puis c’est capital pour associer des partenaires. Cela permet de faire uneanalyse de la situation. » Et de nourrir de futurs déficits ? « On prendra ça encompte dans les bilans de fin de saison », assure René Le Goff. – Ar. L.

PRO A (match avancé) LE MANS - REIMS

Retour de SkelinAUJOURD’HUI, 20 HEURES, À ANTARES. Arbitres : MM. Conderanne, Kara-quillo et Boué.LE MANS se voit contraint de jouer unmatch avancé (29e journée) en raisondes 24 heures du Mans moto (16 et17 avril). Vainqueur d’un derby trèsaccroché devant Cholet, les Sarthoisne prendront pas leur adversaire à lalégère. Ils récupéreront leur pivot,Mate Skelin. Jurica Ruzic sera là, maispeut-être ménagé pour cause d’aller-gie cutanée à sa cheville blessée, dontl’entorse est pourtant guérie.« Ony va

pour limiter la casse »,déclare le coachrémois, Francis Charneux, dontl’équipe sera privée de Jason Siemon,blessé samedi : « Il souffre d’uneentorse acromio-claviculaire. On nesait pas combien de temps il nous feradéfaut. » – Ch. L. et N. Roy� CLASSEMENT. – (Avant ce match,Le Mans occupe la tête du classementde Pro A avec 45 points alors queReims est 17e avec 30 points.)

EUROLIGUE HOMMES (Top 16, 5e journée)

La dernière carte du RealLE FC BARCELONE a joué un bienmauvais tour à sonéternel rivaldu RealMadrid. En s’imposant la semaine der-nière sur le terrain du CSKA Moscou(79-68), les Catalans ont placé lesMadrilènes dans une situation trèsdélicate. Dernier du groupe E aprèsdeux défaites sur le fil (94-95 a.p.contre le CSKA et 88-90 à Pesaro), leReal doit s’imposer à Moscou pourconserver un espoir de qualificationpour les quarts de finale. Face à uneéquipe du CSKA revancharde et quidevra gagnerpour assurer sa qualifica-tion et verrouiller la première placeafin d’éviter le Maccabi Tel-Aviv enquart, les Madrilènes seront diminuéspar les blessures de ses meneurs ElmerBennett et Moustapha Sonko.L’Américain, touché aupied gauche,etle Français, qui n’a joué qu’une minutece week-end à cause d’une inflamma-tion au genou, feront le voyage, maisdans quel état ? En revanche, le Realrécupère son intérieur Felipe Reyes,absent depuis deux semaines. En casde défaite du Real, le vainqueur de larencontre Barcelone-Pesaro sera qua-lifié pour les quarts. Sienne, qui s’est

séparé de Carlton Myers cettesemaine, le Panathinaïkos et EP Istan-bul peuvent aussi obtenir leur billet encas de victoirecette semaine. Ils rejoin-draient alors le Maccabi d’ores et déjàqualifié pour les quarts.GROUPE D. – AUJOURD’HUI :U. Istanbul (TUR) - Sienne (ITA).DEMAIN : M. Tel-Aviv (ISR) - C. Zagreb(CRO).Classement : 1. M. Tel-Aviv, 8 pts ; 2.Sienne, 6 ; 3. C. Zagreb et U. Istanbul, 5.GROUPE E. – AUJOURD’HUI : CSKAMoscou (RUS) - Real Madrid (ESP).DEMAIN : FC Barcelone (ESP) - Pesaro(ITA).Classement : 1. CSKA Moscou, 7 pts ; 2.FCBarceloneet Pesaro,6 ; 4. RealMadrid,5.GROUPE F. – AUJOURD’HUI :F. Bologne (ITA) - Z. Kaunas (LIT) ; Vitoria(ESP) - Panathinaïkos (GRE).Classement : 1. Panathinaïkos etF. Bologne, 7 pts ; 3. Vitoria, 6 ; 4. Z. Kau-nas, 4.GROUPE G. – DEMAIN : Trevise (ITA) -EP Istanbul (TUR) ; AEK Athènes (GRE) -Sopot (POL).Classement : 1. EP Istanbul et AEKAthènes, 7 pts ; 3. Trevise, 6 ; 4. Sopot, 4.

� LIGUEFIBA (quarts de finale, belles).– AUJOURD’HUI : Nahariya (ISR) - Kiev (UKR),1-1 (72-83 ; 93-88) ; Khimki Moscou (RUS) - Kazan (RUS), 1-1 (75-83 ; 95-85).DEMAIN : Fenerbahçe (TUR) - Besiktas (TUR), 1-1 (64-81 ; 70-67). Déjà qualifié :Saint-Pétersbourg (RUS).

ASVEL - Touré : l’impasseVia un communiqué, l’ASVEL aconfirmé hier après-midi « avoir reçuun courrier de M. Hervé Touré »,dans lequel le jeune ailiervilleurbannais (23 ans) a notamment« produit les pièces justificatives deson absence de son lieu de travaildepuis vendredi dernier ». L’ASVELrappelle par ailleurs que « le clubcompte pour la fin de saison surtous les membres de son effectif,dont M. Hervé Touré », attendant ducoup « qu’il se présente dès demain(aujourd’hui) aux entraînementsprogrammés par le staff techniqueet dont les horaires lui ont étécommuniqués par voie demessagerie électronique ». Enrevanche, pas un mot sur la« rupture de contrat aux torts duclub » réclamée par le joueur, fermesur sa position : « Je ne remettraipas les pieds à l’entraînement. Parceque je suis encore malade. Mais

Wilson rebondit à CharleroiL’arrière américain Marcus Wilson, qui a quitté Gravelines dans un climat depolémique le week-end dernier après avoir refusé de disputer son derniermatch sous les couleurs nordistes à Bourg, a vite rebondi. Wilson vient eneffet de signer un contrat d’un mois avec Spirou Charleroi, le leader duChampionnat belge, afin de suppléer son compatriote Marcus Faison, victimed’une déchirure à un mollet et indisponible jusqu’à la fin du mois d’avril.– D. Leh.

aussi parce que, dans mon esprit,mon contrat est bel et bien rompu. »Faut-il s’étonner que, du côté del’Astroballe, le discours soittotalement différent ? « Il fautsurtout qu’Hervé se reprenne (…) etfinisse la saison avec nous,conformément à ce que prévoit unCDD dont on ne se défait pascomme on veut ! Après quoi, àl’intersaison, nous reparleronscalmement de tout ça… Mais enattendant, maintenant que son arrêtmaladie est terminé, nousl’attendons ce mercredi àl’entraînement », assure AnthonyThiodet. Et s’il ne s’y pointait pas ?« Nous voulons croire qu’il n’en serarien. Sans quoi, il s’exposerait biensûr à ne pas être rémunéré. » Voireà un… licenciement ? « Sûrementpas ! Car ce n’est encore pas ausalarié de décider de sonlicenciement ! », martèle Thiodet.– C. C.

LES RÉSULTATSCharlotte-Orlando 102-97 : New York - San Antonio 88-75 ;Dallas - New Orleans 103-86 ; Chicago-Atlanta 105-91 ; LAClippers - Portland 96-89.

NBA EXPRESS

Cleveland vire Paul Silas !

LES NEWSSteve Francis, meneur d’Orlando, a été suspendutrois matches pourun coup de pied à un photographe lors du match contre Seattle… LaNBDL, ligue mineure de la NBA, comptera la saison prochaine dixéquipes avec la création de quatre clubs supplémentaires à Albu-

querque, Tulsa, Austin et Forth Worth… Dwight Howard et Emeka Okafor, lesdeux favoris au titre de Rookie of the Year, s’en sont donnés à cœur joie lors de larencontre Charlotte-Orlando. Howard (21 pts à 8/12 et 13 rbds) a fait sensation, maisc’est Okafor (17 pts à 7/18, 13 rbds, 3 cts) et les Bobcats qui se sont imposés après avoireffacé un retard de 16 points…

LE FAIT DU JOURPaul Silas n’est plus l’entraîneur de Cleveland. Les Cavs, actuels 5e de laConférenceEst (34 v-30 d), restaient sur trois défaites consécutiveset neuflors de leurs douze derniers matches. Pas vraiment le genrede chiffres sou-haités pour une équipe désireuse de retourner en play-offs. Au lendemain

d’un match perdu à Toronto malgré 56 points de LeBron James, le nouveau propriétairedu club, Dan Gilbert, a décidé que l’heure était venue de changer de direction. Au clubdepuis moins de deux saisons (69 v-77 d), Paul Silas et son assistant de fils, Stephen, ontdonc été licenciés. L’assistant Brendan Malone prendra provisoirement la suite. « Cetteéquipe ne s’est pas développée suffisamment pour ce stade de la saison, a commenté lemanager du club, Jim Paxson. Nous n’avons toujours pas une rotation constante ou unordre pour les remplaçants. » Paul Silas avait encore deux ans et 8 millions de dollars surson contrat. Son record d’entraîneur NBA est désormais de 335 victoires et 400 défaites.

LES FRANÇAISPour le deuxièmematchd’affilée,TonyPARKER (14ptsà 6/15,6pds, 1 rbd,3bps en 37 mn) a disparu après un très bon début de match, réussissant ses sixpremiers tirs avant de rater les neuf suivants. Après avoir appris que l’absencede Tim Duncan serait de deux à quatre semaines, les Spurs avaient pourtant

bien entamé la rencontre face aux Knicks. Mais Stephon Marbury a pris feu (31 pts, 10pds, 6 rbds) dans la 3e période et, à l’instar de ses coéquipiers, TP n’a pas su réagir. BorisDIAW (7 pts à 2/4, dont 1/1 à trois points, 1 rbd, 1 pd, en 17 mn) a participéà la défaite deson équipe face à Chicago. Les Hawks recevaient Phoenix la nuit dernière.

Retrouvez les résultats en page 9

PRO B (29e journée)HIER

Nantes-Quimper ......................... 80-76Nanterre-Angers ........................ 97-83Saint-Étienne- Saint-Quentin .... 91-74Évreux- Golbey-Épinal ............... 89-76Orléans-Rouen ........................... 89-79Aix-Maurienne-Antibes ............ 99-69Brest-Charleville ......................... 83-66

AUJOURD’HUI

20 HEURESBeauvais-BesançonExempt : Mulhouse.

PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 1er

avril (20 heures) : Angers - Nantes,Besançon - Brest, Antibes - Saint-Quentin.Samedi 2 avril (20 heures) : Charleville -Mulhouse, Golbey-Épinal - Orléans, Quim-per - Aix-Maurienne, Rouen-Nanterre.

Pts J. G. P. p. c.— — — — — —

1. Brest ........................ 50 27 23 4 2343 20452. Évreux ...................... 47 28 19 9 2259 21073. Rouen ...................... 45 27 18 9 2119 19694. Mulhouse ................. 44 27 17 10 2194 2122

Quimper ................... 44 27 17 10 2033 1969Saint-Étienne ......... 44 27 17 10 2190 2110

7. Aix-Maurienne ....... 43 28 15 13 2339 2321Nanterre .................. 43 28 15 13 2325 2263

9. Besançon ................ 42 26 16 10 2251 207410. Nantes ...................... 41 28 13 15 2389 2417

Orléans .................... 41 28 13 15 2181 222612. Saint-Quentin ........ 40 27 13 14 2224 218013. Golbey-Épinal ........ 36 27 9 18 2109 224314. Angers ..................... 34 27 7 20 1979 2213

Antibes ..................... 34 27 7 20 2122 2331Charleville ............... 34 27 7 20 1997 2209

17. Beauvais .................. 31 26 5 21 2022 2277

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