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JUBIWOCHENENDE 60 Jahre SOV 12. – 16. Juni 2004 ISTANBUL

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JUBIWOCHENENDE60 Jahre SOV

12. – 16. Juni 2004

ISTANBUL

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Les 60 ans de la SOV

Notre merveilleux voyage à Istanbul.

Samedi 12 juin 2004

Tous les chemins mènent à Rome. Il en est de même pour Istanbul. Une fois n’est pas coutume, les romands partirent depuis Genève. Ils furent les premiers à fouler la terre sacrée d’Istanbul, les suisse-allemand ayant une bonne demi-heure de retard. Les 45 participants se retrouvèrent tous sur le toit de l’hôtel Hali, judicieusement transformé en terrasse, avec une vue superbe sur la mosquée bleue et la Basilique Sainte-Sophie, sur le va et vient incessant des bateaux sur le Bosphore, sur la ville et la partie asiatique d’Istanbul. Il n’y a rien de plus agréable que les voyages qui permettent vraiment de combler petit à petit le Röstigraben et de le remplacer par le pont raclette comme l’a si bien démontré Monsieur Wyler. L’hôtel Hali est confortable. Les chambres sont propres avec eau chaude et eau froide permanentes. Les déjeuners excellents. Mais surtout l’hôtel Hali est un point central qui nous permet de rejoindre facilement à pied la partie culturelle de la ville, le Bosphore, les quartiers populeux et touristiques et le grand Bazar.

Dimanche 13 juin 2004Petit déjeuner sur le toit avec un beau temps superbe. Baguette de pain délicieuse, café à profusion, pastèque fraîche et avenante.

Les muséesNotre premier rendez-vous nous amena aux musées des tapis et des Kilims. A côté des tapis antiques, qui resteront toujours la base de notre culture, nous eûmes la surprise d’admirer de forts belles calligraphies. Les lettres sont dessinées avec une précision et un design de toute beauté. Nous fûmes également intéressés à examiner de

près la partie ethnologique avec les nomades, leurs tentes, leurs yourthes et leurs travaux. Une petite pose à l’ombre sur la terrasse pour faire honneur au « Tchai », le thé oriental, toujours bien sombre et toujours bien sucré.

Citerne YerebatanVous descendez quelques marches d’escaliers et vous êtes émerveillés. Une vraie cathédrale souterraine, un ouvrage architectural construit sous le règne de l’empereur Justinien au 6ème siècle. 9800 m2 et 336 colonnes de marbre d’une hauteur de 9 mètres se rejoignant dans le haut et formant de véritables coupoles. Les aqueducs amenaient l’eau dans cette citerne. Un vrai réservoir qui permettait à la ville de survivre en cas de siège. C’est une véritable vie souterraine qui nous rappelle, en un certain sens, les catacombes romaines où se réfugiaient les premiers Chrétiens.

La mosquée bleue

Tout en mosaïque, chaleureuse et immense à la fois. Avant d’y entrer les

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musulmans se lavent les pieds et les touristes enlèvent leurs souliers. Au sol, des tapis et des espaces de repos ou de prière pour les femmes et pour les hommes. Une coupole centrale coiffe le tout. Une sonorisation excellente. A toute heure du jour, musulmans ou touristes entrent et sortent. Les uns se concentrent et prient, les autres admirent. Ils admirent les décorations, les mosaïques et les vitraux d’une facture merveilleuse. A l’extérieur, les minarets semblent grimper jusqu’au ciel. Sur la place du Sultanahmeh, un grand jet d’eau, de la verdure, un obélisque égyptien, et une colonne torsadée complètent ce beau décor.

Croisière sur le Bosphore

Le bateau nous attendait, il partit droit devant et nous déposa sur la rive. Il était 13 heures, il était le temps de dé guster un vrai repas turque. Des hors-d’œuvre qui n’en finissaient plus, des moules, des crevettes, des Yogourts, des haricots, de la ratatouille, des salades, des poissons enrobés de farine sous forme de rouleau de printemps et, au final, un vrai poisson… succulent. Certains s’étaient mis au soleil qui dardait ses rayons chaud et directs sur leurs têtes et d’autres plus prudents avaient préférés l’ombre des parasols.

On commanda de l’eau, on commanda aussi du vin sans prendre la précaution de demander son prix. Les moins fortuné s’en tirèrent avec une bouteille à Fr. 70'000'000 et d’autres payèrent encore un peu plus… étonnement, déception… éclat de rire ensuite. La croisière continua et nous permit d’admirer les ponts anciens, le pont neuf suspendu, les palaces et les villas encadrés de verdures, les beaux bateaux, les bateaux rouillés, les chalands, les bateaux de plaisance. Une vie intense. Le Bosphore fait partie intégrante de la vie économique de la nation.

Orient HouseC’est là que nous étions attendus pour le repas du soir. Ambiance touristique, orientale. Nous entrons à pas feutrés. Des tapis au sol, des projecteurs éclairent la scène. Et nous nous asseyons autour de tables éclairées de petites lanternes. A nouveau hors-d’œuvre à profusion, salades, poissons, tout est bon. Tout à coup, la scène s’éclaire et le spectacle commence avec une dame élégante qui va nous montrer toutes les subtilités de la danse du ventre, ce ventre qui tremble, qui tourne, qui ondule, qui monte et qui descend pendant que la danseuse danse, virevolte sur elle-même, bras tendus jouant avec un châle de soie blanche. Les groupes folkloriques se suivent les uns après les autres, une démonstration de force et de souplesse.

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Un homme orchestre, gymnaste et chanteur parlant toutes les langues amène un programme de divertissement bienvenu. Il invite sur la scène, une dame de chaque pays. C’est ainsi qu’on vit arriver une petite hollandaise, une grande coréenne, une souriante grecque, une belle américaine et notre délicieuse Diana König représentant la Suisse. Diana nous époustoufla par sa sûreté, son côté relaxe et la façon sympathique avec la quelle elle virevolta sur elle-même, faisant saillir tous les muscles de son ventre. Elle reçut une belle médaille, digne récompense pour sa prestation.

Lundi 14 juin 2004

L’hôtel Hali est vraiment exceptionnel. A deux pas se trouve les lignes du tram. En les suivant nous arrivons directement au centre culturel et religieux d’Istanbul.

Topkapi PalaceC’est depuis ce site exceptionnel que les sultans Ottomans régnèrent sur l’empire Turc durant 600 ans jusqu’en 1920, jusqu’à l’arrivée d’Attaturk. C’est un immense parc qui entoure les palais, les lieux de réunion, le Harem et les

cuisines. Afin d’assurer la continuité du régime, l’aîné des enfants avait un droit de mort sur les suivants, ceci pour éviter que toute conspiration ne se crée pour le renverser.

Le Harem nous a surpris en bien. Tout était conçu pour le bien-être des dames et pour leur hygiène. De nombreuses salles d’eaux, des bains romains à deux places et même des toilettes avaient été installées. La demeure des sultans était protégée par une forteresse. Ce lieu était un poste d’observation qui permettait de se défendre contre toute invasion. Intelligent, le sultan avait fait passer la ligne de chemin de fer sur sa propre propriété, pouvant ainsi contrôler ce moyen de transport qui prenait de plus en plus d’ampleur. Le repas de midi fut pris sous tente, à la terrasse du Topkapi.

Nebil Basmaci

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Nebil s’associa à Edi pour nous dévoiler les splendeurs d’Istanbul. Il nous reçu dans ses locaux de réparations et de ventes de tapis. Ces réparations sont très précises, soignées, faites soit avec de la nouvelle laine ou avec de la laine d’anciens tapis. Il collectionne et vend certains tapis antiques spécifiques et se tourne également vers quelques nouveautés, notamment dans les Kilims et dans le tissage de coussins, petits et grands formats, très appréciés en Orient. Nebil est également un organisateur et un guide de tours culturels en Turquie. Toujours souriant, sympathique, il est de contact très agréable. Nous l’avons apprécié.

Grand bazar Une promenade au grand bazar où on a pu observer le stock encore énorme des tapis et des Kilims et la profusion de secteurs nouveaux et anciens comme les habits, les souliers, les poteries et la mosaïque. Dedans comme dehors nous trouvons des rues de bijoutiers, d’autres de télévisions, d’autres ruelles de poteries, d’habits en cuirs, etc. Les orientaux s’entendent très bien entre eux et si nous ne trouvons pas notre bonheur chez un revendeur, il nous amène tout de suite chez un autre qui peut être un frère ou tout simplement un ami.

Kumkapi

Deux rues qui se croisent et une petite place centrale avec des terrasses et des restaurants de chaque côté. Un vrai

village. C’est là que nous avons fait honneur au dernier repas du soir, l’apothéose de notre voyage. Atmosphère ouverte, gaie, relaxe et cordiale, atmosphère facilitée par le décor, la chaleur, les couleurs, le bois et la gentillesse des serveurs.On entre, on s’assied, on discute gentiment tout en observant quelques musiciens qui s’installent sur l’escalier intérieur du restaurant et… les voilà lancés. Une musique, belle en soi mais bruyante. On ne s’entend plus. Edi n’hésite pas, il prend sa casquette, fait la quête parmi-nous, remplit un tambourin avec quelques millions et leur fait signe de partir. C’est gagné. Nous pouvons continuer à parler. Ils reviendront plus tard, mais sur la terrasse au moment précis où nous aurions souhaité écouter quelques intervenants. Aussitôt on ferme fenêtres et portes au grand désespoir de ces beaux musiciens !!!

Le repas comme d’habitude est excellent. Sur une table voisine nous vîmes arriver un poisson cuit dans du sel durci. Devant le client, le garçon ouvre le moule de sel avec couteau et marteau, et il en sort un grand poisson semblable à une truite de nos rivières. Que voilà une très belle tradition, le sel durci a donné naissance à la cocotte de nos ménagères.Nos amis les suisse-allemand travailleurs dans l’âme, devaient prendre leur avion le lendemain matin, à 8 heures déjà. Nous leur souhaitons une

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bonne rentrée. Le contact avait été très sympathique et très étroit avec eux durant ces 2 jours. En rentrant nous fîmes halte devant quelques maisons de bois condamnées par leur vétusté… une époque qui va disparaître inexorablement.

Mardi 15 juin

5 h 30 café chaud pour les partants pour Zürich. 9 h 00 les Romands admirent une dernière fois le ciel bleu, le Bosphore et les mosquées. Chacun va partir ce matin de son côté voir ou revoir ce qui lui tient chaud au cœur, certains la Basilique Sainte-Sophie, d’autres le grand Bazar, d’autres encore un fournisseur.

Basilique Sainte-Sophie

Elle est toujours en rénovation. Le dôme à 56.60 mètres de haut et 27 mètres de diamètre. L’ange Gabriel, la Marie et Jésus, se détachent sur le plafond. Ils sont dorés à la feuille. De très belles calligraphies au quatre coins de la basilique lettres noires sur fond doré nous font signe. Deux réservoirs d’eau nous intriguent. Ce sont des boules ovales de marbre blanc, creuses, travaillées en une seule pièce, avec trois petits robinets, pour se désaltérer. C’est de toute beauté. Les lustres en fer noir, en forme de roue de char avec leur petites lampes à l’huile sont toujours là. Un échafaudage en métal a remplacé l’ancien en bois.

Nous montons à la galerie supérieure par une rampe qui tourne autour d’elle-même. Une véritable voie romaine avec de grandes pierres polies par les ans. Pente douce, régulière, sans escaliers. Un défi architectural.

Cette visite fut le point d’orgue. Nous sommes comblés, nous avons vécu 4 jours très denses et très riche en découvertes et en admiration.

Merci à tous ceux qui ont œuvré pour la réussite de cette belle réalisation.

César Masserey, le 18.06.2004

Ein Sonntag, der schöner nicht hätte sein können.

Morgens um halb fünf geweckt zu werden ist nicht jedermanns Sache. Wenn aber bei Tageserwachen die Rufe des Muhezzin von der blauen Moschee her erklingen, erscheint das Ganze in einer neue Dimension. Die Silhouetten der Moscheen und ihrer Minarette zeigen sich im Anbruch des Tages in einem ganz besonderen Licht. Ein Prachtsausblick aus dem Fenster des Hotelzimmers, abgerundet durch das nicht weit entfernte ruhige Marmara-Meer

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Zu Fuss spazierten wir nach dem Frühstück ins nahe Kelim -, Teppich und Ethnologische Museum. Eine bezaubernde Vielfalt an alten, zum Teil noch recht gut erhaltenen Teppiche aus vergangenen Jahrhunderten.

Auch andere Gegenstände seien sie aus Glas, Ton oder verschiedenen Metallen zogen bewundernde Blicke auf sich. Die unmittelbare Umgebung der blauen Moschee lässt verzaubern; nicht minder fasziniert ist der Besucher aber auch vom Innern, wo die weiss-blauen Kacheln, oft auch Vorlagen für Muster, wie sie bei der Teppichherstellung in Erscheinung treten, einen besonderen Reichtum an Ornamentik darstellen. Da gerade an diesem Sonntag ein religiöses Festritual gefeiert wurde, fielen uns zahlreiche Knaben in ihren bunten Prinzengewändern auf.

Ganz in der Nähe befindet sich eine Zisterne, deren Besuch sehr zu empfehlen ist. Da beeindrucken vor allem mächtige Säulen, umgeben von Wasser, die unter der Einwirkung einer raffinierten Beleuchtung zum Träumen einladen. Die Wassermusik von G.F. Händel würde an diesem Ort bestimmt sehr eindrücklich tönen.

Mit grossen Schritten ging’s durch Strassen und Plätze dem Hafen zu, wo uns bereits ein Boot erwartete, das den zahlreich mitgereisten SOV-Mitgliedern und ihren Gästen gut Platz bot. Bei schönstem Wetter und angenehmer Temperatur fuhren wir gemächlich der Küste des Goldenen Horns entlang Richtung Bosporus. Genügend Zeit um vom Schiff aus verschiedene Paläste und luxuriöse Anwesen auf europäischer Seite zu betrachten. Zwischen den beiden Brücken, die Europa mit Asien verbinden, direkt am Wasser, verwöhnte man uns in einem kleinen Fischerdorf mit einem köstlich mediterranen Mittagessen. (Wenn doch nur der Wein nicht so teuer wär . . .) Bei der Rückkehr, nach einem kurzen Abstecher zur zweiten Brücke weiter oben am Bosporus, galt es, besonders die asiatische Seite Istanbuls zu bestaunen.

Grosszügig gebaute Häuser geschmackvoll eingebettet in die hügelige Landschaft und auch ältere Holzhäuser wechselten sich ab. Auf direktem Weg ging’s vom Hafen wieder zurück zum Hotel, wo sich die einen ausruhten; andere es vorzogen, Entspannung bei einem Besuch im Hamam zu suchen.

Noch war der Tag ja noch nicht zu Ende. Gegen acht Uhr traf man sich noch einmal um den Abend gemeinsam im ‚Orient House’ zu verbringen. Bei

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orientalischem Essen wurde ein Programm mit Bauchtanz und Türkischer Musik geboten. Besonders zu gefallen vermochten zwei Tänzerinnen, die den Bauchtanz simultan vorführten und mit ihrer Präzision die Zuschauer verblüfften.

Ein ereignisreicher Tag fand spät abends seinen Abschluss. Man möchte es den Teppichhändler gönnen, wenn sie solche ‚Highlights’ öfter erleben dürften.

Jakob und Marianne Bodenmann

Persönliche Eindrücke zum Sonntag 12.Juni 2004, in ISTANBUL

Liebe Mitglieder der Schweizerischen Orientteppichhändler Vereinigung

In Eurem Namen habe ich es mir erlaubt, bei der Verabschiedung unserm lieben Edi ins Ohr zu flüstern: «Bleib so wie Du bist, bleib uns noch lange erhalten und sei Dir unseres aufrichtigen Dankes und unserer tiefen Verbundenheit sicher.»

Edi hat uns unvergessliche Stunden der Freundschaft, des Gefühls der Zusammengehörigkeit, der Freude an Kunst, Geschichte und des Gaumens geschenkt.

Für sämtliche Teppichfans war der Besuch des Kelim – Teppich – und ethnologischen Museums eine Auffrischung und bestimmt auch eine Vertiefung des Wissens über antike Teppiche. Ich habe die Begeisterung unserer Mitglieder beobachtet; ich freute mich über die zahlreichen «Ahs und Ohs», mais c’est fantastique, einmalig, weshalb habe ich das nicht schon früher besucht» gehört und befriedigt festgestellt, dass dieses Museum der richtige Einstieg unserer Tour war.

Manch eine oder einer hat bei den kalligrafischen Wunderwerken eine Parallele mit den klösterlichen Arbeiten Zentraleuropas im blühenden Mittelalter gezogen. Seien es armenische Silberarbeiten (Gürtel etc.) oder feinstziselierte Gefässe aus der osmanischen Epoche haben einige

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entdeckt, dass jene Kunsthandwerke den europäischen Arbeiten in jeder Hinsicht gleichwertig oder überlegen waren. Als Hersteller klassischer St. Galler Stickereien, habe ich es mir erlaubt, die Aufmerksamkeit einiger Mitglieder auf die kunstvollen Handarbeiten der Yürüken, Kurden und Armenier zu ziehen.Die mit viel Liebe und Einfühlungsvermögen der verschiedenen Ethnien dargestellten Zelt – Yurten – und Haushalteinrichtungen, haben uns einen leicht verständlichen Einblick in Gepflogenheiten vergangener Zeiten gegeben. Bestimmt entsinnt sich das eine oder andere unserer Mitglieder noch an die freundliche Aufnahme der Turkmenen in ihrer Yurte in Ostanatolien, so wie ich meinem lieben Sohn Christian in Erinnerung rufen durfte: «Weisst Du noch, als wir vor Jahren in einer solchen Yurte am Rand der östlichen Konya-Ebene die Gastfreundschaft geniessen durften?»

Der Besuch der Blauen Moschee hat unterschiedliche Reaktionen ausgelöst. Alle bestaunten wohl das erhabene Bauwerk des Schülers des berühmtesten türkischen Architekten mit Namen SINAN (richtig hiess er Sinanian, war Armenier und stammte aus der Gegend von Kayseri). Der Touristenstrom und die gleichzeitige Abhaltung eines Gottesdienstes haben bei manchem von uns einen

ungünstigen Eindruck hinterlassen! Trotzdem, die Blaue Moschee ist ein einmalig schönes, künstlerisch überwältigendes Bauwerk.

Ich glaube, der anschliessende Besuch der byzantinischen Zisterne hat tiefere Eindrücke hinterlassen, umso mehr als dieses berühmte Wasserreservoir eine Meisterleistung der Ingenieurkunst war und 1200 Jahre älter ist als die Blaue Moschee.

Ich flechte hier einen Dank an NEBIL BASMACI ein, der nicht nur ein charmanter, liebenswürdiger Teppichkenner- und Sammler ist, sondern ein ebenso begnadeter Führer.Die Bootsfahrt entlang des Bosporus, unter der berühmten Galata-Brücke hindurch, vorbei am Hafen Istanbuls, vorbei an den barocken Moscheen des rechtseitigen Ufers, vorbei am neuen Sultans-Palast Dolmabahçe, der Anblick einer Vielzahl schönster Villen verschiedenster Epochen und hinauf bis zum Beylerbeyi Palace, unter der ersten Hängebrücke hindurch, die den europäischen Teil Istanbuls mit dem asiatischen Kontinent verbindet, erwartete uns in einem sehr gepflegten Restaurant ein vorzügliches Mittagsmahl. «çok lezettli» (sehr schmackhaft) wie die Einheimischen zu sagen pflegen.

Bei herrlichem Sonnenschein und in bester Laune, führte uns unser Boot

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wieder zurück nach Istanbul, wo alle ein paar Stunden der Erholung genossen.

Folklore und Bauchtänzerinnen dürfen bei einem solchen Programm nicht fehlen! Das Orienthouse ist gediegen, das Mahl schmackhaft, Bier, Wein und Raki flossen in vernünftigen Mengen! Sonne und Wind der Bosporusfahrt hatten für den nötigen Durst gesorgt. Ja, meine Damen und Herren, Sprach- und Tanzkenntnisse sind gefordert mit einem derart polyglotten Publikum. Die Folklore-Gruppen haben uns mit dezenter Musik und musischen Rhytmen in originellen Trachten erfreut. Den Bauchtänzerinnen dürfen wir attestieren, dass sie physisch eine respektable Leistung vollbringen!Glücklich waren sicher jene betagteren Mitglieder deren Hörfähigkeit etwas beeinträchtigt war! So konnten sie es auch verzeihen, dass das übertriebene Kreischen des Ansagers etwas gedämpfter in ihre Ohren drang! Never mind! Madame Diane König, mes hommages et mes compliments! Sie hat in jovialster Art ihr Einfühlungsvermögen in die türkische Tanzkunst bewiesen.Ein gutes Zeugnis allen Beteiligten: Nach diesem echt türkischen Genuss, seid Ihr alle brav gemeinsam ins Hotel zurückgekehrt und habt den Abend auf der Hotelterrasse mit einem verdaulichen Raki in fröhlicher Runde,

die Freundschaft pflegend, abgeschlossen.

Ich danke allen aufrichtig und sage: «Bis zum nächsten Treffen!»

EuerPeter Martin Gmür

SOV-JUBILÄUMSREISE NACHISTAMBULSonntag 13. Juni 2004

Der Muezzin der nahen Blauen Moschee weckte mich mit seinem melodiösenSprechgesang an diesem besonderen dreizehnten Juni.Ich war im Zimmer 911 des Hotel Hali in Istanbul und es war 5 Uhr 20.Das Hotel ist sehr schön gelegen, mitten in der Altstadt, erhöht zwischender Bucht «Goldenes Horn» im Süden und dem Marmarameer im Nord-Westen.Zwei der schönsten und bedeutendsten religiösen Bauwerke liegen südlich unterhalbder Hotelterrasse.

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Links die Hagia Sophia, das ältere der beiden Bauwerke.Es stammt aus der byzantinischen Zeit, als Istanbul noch Konstantinopel hiessund Hauptstadt des oströmischen Reiches war. Es wurde im Jahre 416 als christliche Kirche eingeweiht und ist noch heute dieviertgrösste Kirche überhaupt, wird jedoch jetzt als Museum genutzt. Hagia Sophia heisst übrigens nicht Heilige Sophie sondern Heilige Weisheitund gilt im Christentum als eine der drei göttlichen Tugenden. (Die anderen beidensind Heilige Ruhe und Heilige Kraft).. Rechts die Sultan Ahmet-Moschee oder Blaue Moschee, mit ihren sechs Minaretten. Sie ist gut tausend Jahre jünger als die Hagia Sophia.

Unsere Schuhe in einem Plastiksack verstaut und die sommerliche Kleidung derDamen diskret mit einem blauen Tuch ergänzt, wurden auch wir Ungläubige in die

Moschee eingelassen.Ein heller, riesiger und von einer imposanten Kuppel überdeckter Raum empfinguns. Die Wände waren grösstenteils mit blau und grün bemalten Keramikplättli(Fayencen) ausgekleidet. Daher stammt auch der Name Blaue Moschee.Unsere Füsse standen angenehm auf einem hellblau und crème gehaltenen Florteppich(maschinengewebt). Seine Musterung ergibt die Einteilung der Plätze für die Betenden.Ohne grosse Anstrengung konnte man sich hier vom «Allah ist gross» Sprechgesang forttragen lassen.Weiter ging unser Vormittagsrundgang zum Hippodrom.Es ist eine Anlage aus der Zeit des Beginns der römischen Herrschaft und wurde im Jahr 330 für die Feierlichkeiten zur Ausrufung Konstantinopels durch Kaiser Konstantin fertiggestellt. Das Hippodrom diente für Rennen mit Pferdewagen und war das zweitgrösste seiner Zeit, nach dem Circus Maximus in Rom.Sehr schön ist auch der ägyptischeObelisk. Obwohl er mit seiner präzisen, strengen Form und den klaren Zeichen (Hieroglyphen) modern wirkt, ist er das älteste Objekt in Istanbul. Er wurde im 15.Jahrhundert v.Chr. erstellt und ist somit 3500 Jahre alt. Dass er eher neu als antik aussieht liegt sicher auch an seinem Material, er ist aus rosa Assuan-Granit.Der byzantinische Kaiser Theodosius liess ihn anno 390 aus dem Amon Tempel vonKarnak (Luxor) hierher transportieren.Wie dieses Objekt von immerhin 300 Tonnen Gewicht und ursprünglich 32,5 m Länge (heute 20,0 m) transportiert und hier aufgestellt wurde, wäre sicher auch interessant, würde aber den Rahmen dieses Berichtes sprengen.

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Die nächste Station unseres Vormittags war das Museum für Türkische und Islamische Kunst, im Jargon unserer Gruppe das «Teppichmuseum». Die wertvollste Sammlung in diesem ehemaligen Palast sind antike türkische Teppiche in sehr grossen Formaten.Daneben sind auch Kelims ausgestellt und es werden die Lebens- und Arbeitsumstände der «Schwarzzelt-Nomaden» dokumentiert. Eindrückliche ist z.B. auch eine Jurte samt kompletter und umfangreicher Innenausstattung.Das Museum enthält ebenfalls eine reiche Sammlung an Handschriften und kunst-handwerklicher Objekte aus Stein, Keramik, Holz und Metall.

Die letzte Station dieses vollbefrachteten Vormittags war der Besuch derYerebatan-Zisterne.Leider kann ich mich beim berichten über diese Zisterne nicht mehr auf denReiseführer stützen, welchen mir mein Freund Urs Gloor freundlicherweise zurVerfügung gestellt hat. Er hat ihn nach geschicktem Verhandeln zum Preis von

Viermillionen Lira (vier Franken) auf der Strasse gekauft. Nur schade ist, dass darin viele Seiten fehlen, so z.B. jene über diese Zisterne.Zisterne scheint mit nicht ganz der richtige Begriff für dieses erstaunliche Bauwerk.Man wähnt sich eher in einer riesigen, unterirdischen Kathedrale (9800 m2) mit einem Wald aus antiken Säulen und aus Ziegelsteinen gemauerten Deckengewölben. Seltsam mutet an, dass alle Säulen unterschiedlich sind, zum Teil mit reichverzierten korinthischen Kapitellen. Die byzantinischen Erbauer hatten damals den einfacheren Weg gewählt und vorhandene, für sie an ihrem Ort entbehrliche Säulen verwendet. Eine der Säulen ist in ihrer ganzen Länge grün verkleidet. Sie sollte damit dem Sultan bei einer eventuellen Flucht aus seiner Residenz, dem Topkapi-Palast, den Tunnel zur 5 Km. entfernten Koran-Schule weisen. Es gab ja zu jener Zeit noch keineFlutlicht-Scheinwerfer in der Zisterne.

Erwähnt werden müssen auch die beiden Medusen-Köpfe. Sie sind in Stein gehauenund bilden die Basis für zwei Säulen. Die eine schaut nach oben, wo das Regenwasser zufliesst. Die andere seitlich, in Richtung von wo das Wasser aus den Belgrader-Wäldern über einen von Kaiser Justinianus erbauten Aquädukt hergeleitet wurde.

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Nach dem Auftauchen aus dem Untergrund wurden wir durch die Hitze an dashiesige Klima erinnert.In weiser Voraussicht hatte Edi Kistler zusammen mit Nebil Basmaci eine Fahrt aufdem Bosporus organisiert. Eine angenehm kühle Meeresbrise erfrischte uns etwas.Trotzdem waren die Schattenplätze auf dem Boot heissbegehrt.Dem europäischen Ufer entlang fuhr unser Boot in Richtung Schwarzes Meer, unter anderem vorbei am neuen Sultans-Palast «Domabahçe». Seine Front im klassizistischen Stil zum Bosporus hin misst stolze 600 Meter. 1856 fertiggestelltsollte er das Bedürfnis des 31.Sultan nach modernem Komfort und Repräsentationnach französischen und englischem Vorbild befriedigen.Kurz vor der Bosporus-Hängebrücke, welche Europa mit Asien verbindet (Länge1560m) hat unser Kapitän das Schiff angelegt.Es erwartete uns eine Terrasse direkt am Bosporus und ein sehr gutes Mittagessen,besonders für die Liebhaber von Fisch und Meeresfrüchten.Zurück führte die Fahrt der gegenüberliegenden asiatischen Küste entlang. Noch war der erste Tag unserer Jubiläumsreise nicht zu Ende.Pünktlich um 20.00 Uhr, nach dem Zählen aller 45 Teilnehmer, war Abmarschzum Nachtklub «Orienthouse».

Zum Nachtessen wurden wir unterhalten mit traditioneller türkischer Musik, folkloristischen Tänzen und drei Bauchtänzerinnen.

Dieser schöne Tag fand seinen Abschluss auf der Dachterrasse des Hali-Hotels.Die Hagia Sophia und die Blaue Moschee waren in Licht getaucht und überder letzteren kreiste unablässig ein Schwarm weisser Möwen. Giacomo Knecht

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Eindrücke eines SOV-Gastes

Dienstag, 15. Juni 2004, 19.24h in der S-Bahn von Würenlos nach Zürich.Langsam stellt sich bei mir die Vorfreude auf die Vorstellung des holländischen Liedermachers Herman van Veen im Corso-Theater ein.Haben wir wirklich heute Morgen noch über den Dächern von Istanbul einen schnellen Kaffee getrunken? War es kein Traum, dass der Muezzin von einem Minarett der blauen Moschee die Gläubigen gegen 5.15h zum Gebet rief und uns somit den Wecker ersparte? Stiegen wir deutschsprachigen SOV‘ler tatsächlich heute um 7.55h schon in den Flieger zurück in die Schweiz? Gestern waren wir noch in Istanbul und bestaunten beim Besuch des Topkapi Serails die prachtvolle Machtzentrale des ehemaligen Sultans.

Um 9h ging es los! Wir begaben uns zu Fuss auf eine weitere Zeitreise an diesem Wochenende. Vor dem Palastareal erwartete uns schon Nebil und übernahm erneut die kompetente «Reiseleitung». Kurz erläuterte er uns die Aufteilung des Palastegeländes – in perfektem Hochdeutsch natürlich, bis unsere «Franzosen» nach einer Übersetzung verlangten. Engagiert setzte sich Eric für die «Welschen» ein, damit auch sie in die Geheimnisse der Palastgeschichten eingeweiht wurden.

Ungefähr zwei Stunden hatten wir Zeit, um uns die verschiedenen Gebäude und Parkanlagen «in Eigenregie» anzusehen. In allen Höfen des Topkapi Serails mischen sich Prunk und Pracht, die Macht von damals ist fast noch spürbar. Wunderschöne Kacheln zieren Wände und Deckengewölbe. Unzählig sind die Schätze, die aus aller Welt als Geschenk an die Herrscher hierher getragen wurden, ob Porzellan, Gold oder Kunstwerke. Einmalig fand ich vor allem den Aussichtspunkt vom Frühstücksplatz des Sultans während des Ramadans. Auch die soziale Struktur des früheren Lebens hier wird an vielen Orten sichtbar.

Besonders interessierte mich das Harem. Leider kamen wir lediglich in den Genuss einer türkisch-sprachigen Führung, doch allein der Rundgang durch die sagenumwobenen Räumlichkeiten dieser Institution war beeindruckend. Ich konnte gut verstehen, dass damals die Mütter Angst um ihre hübschen Töchter hatten. Das Leben im Harem war schliesslich voller Gefahren und Intrigen. Es

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herrschten harte Sitten zu damaligen Zeiten. Ich selber wäre denkbar ungeeignet für dieses Leben gewesen, absoluter Gehorsam und Unordnung gehören nicht zu meinen Stärken....

Zum Mittagessen stiess Nebil wieder zu uns. Neben den türkischen Speisen genossen wir den herrlichen Ausblick auf den Bosporus. Gegenüber, am anderen Ufer liegt Asien – unglaublich. Dieselbe Stadt auf zwei Kontinenten.Der Bosporus begeisterte mich mindestens genauso wie all die Schiffe, die von überall her kommen.

Riesige Containerschiffe mischen sich unter Fischkutter und Ausflugdampfer. Alles bei blauem Himmel und strahlendem Sonnenschein. Wen zieht solch ein Ausblick nicht in seinen Bann?!

Nach der Mittagspause führte Nebil uns in sein Geschäft. Ich war sehr gespannt! Als Neuling in der Branche kenne ich die Kunst des Teppichknüpfens nur aus den Erzählungen von Martin und seinem Vater Paul Fischer. An den vielen Exemplaren in unserem Orientteppich-Keller im Geschäft erkennt man zwar, wie die Teppich Geschichten erzählen, Erlebnisse der Knüpferinnen wiedergeben und Spiegel von Geschichte und Kultur sind. Aber das mal «live» zu sehen, ist eben doch etwas anderes.

Umso mehr war ich fasziniert von der Reparaturwerkstatt ganz oben im Gebäude. Fantastisch, wie diese Arbeit von den Männern ausgeführt wird. Mit unglaublicher Liebe zum Detail und Geduld. Riesige Löcher in gemusterten Teppichen werden wieder hergestellt, ohne dass die reparierten Stellen sichtbar sind. Wir konnten uns von der Qualität überzeugen, als Nebil uns einige Exemplare aus dem bereit liegenden Stapel Teppiche für die Schweiz zeigte.

Im Ausstellungsraum wurden wir auch von Filis, Nebil’s Frau, herzlich begrüsst. Auf wunderschönen Teppichen, Sesseln und Kissen machten wir bei einem Apéro Pause und stiessen auf das 60jährige Bestehen des SOV an. Nebil hielt eine kleine Ansprache, gratulierte dem Verband zum Jubiläum und freute sich, dass so viele Leute an dieser Istanbul-Reise teilnahmen. Nachdem Markus sich bei Nebil für die tolle Betreuung unserer Gruppe bedankte, wartete Cäsar noch mit einem französischen Gedicht auf. Von ihm selber verfasst begeisterte es diesmal besonders unsere welschen Kollegen.

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Bei Suzy Baker, einer kanadischen Textil-Designerin, konnten wir im unteren Geschoss bestaunen, was aus Kelimresten und pfiffigen Ideen für schöne Kissen entstehen können. Die aufgeschlossene Frau erklärte uns gerne, aus welchen Stoffstücken sie ihre Kreationen herstellt. Bei einem Kissen konnte ich nicht widerstehen, so kam ich zu meinem ersten Istanbul-Souvenir der besonderen Art!

Bald einmal hiess es Abschied nehmen von Nebil und seiner Frau. Wir wünschten einander alles Gute und ich hoffe auf ein baldiges Wiedersehen in dieser pulsierenden Stadt!

Voller neuer Eindrücke gingen wir danach mit Peter und Christian Gmür zum Bazar. Meine Güte, welch ein quirliges Treiben unter den vielen Kuppeln der Bazarhalle!! Auch Martin war überrascht, wie sich der Bazar verändert hatte, denn seine letzte Türkei-Reise liegt schon ein paar Jahre zurück.Die geschäftige Atmosphäre ist jedoch geblieben. In den Läden wird einfach alles feilgeboten: Lederjacken, Gürtel, Schuhe, T-Shirts in allen Farben, Elektrogeräte, Spielsachen, Antiquitäten, Süssigkeiten, Teppiche, Gewürze etc. etc. Die Auswahl ist unendlich!Alle Sprachen sind vertreten, gewandt und geschickt bringen die Verkäufer hier ihre Waren an den Mann bzw. die Frau. Gut, dass wir Peter dabei hatten, der uns mit seinen türkischen Sprachkenntnissen

zur Seite stand. Ausserdem zeigte er uns, wo wir die feinsten Feigen und den aromatischsten Kaffee kaufen konnten. Bepackt mit Tee und Gewürzen kaufte ich mir noch eine Paschmina, die mich an kühlen Sommerabenden an Istanbul erinnern wird.Auf dem alten ungedeckten Bazar trafen wir noch mal auf eine andere Welt. Lastkarren werden in rasender Geschwindigkeit durch die Gassen geschoben. Waren werden so von A nach B transportiert. Gewürze, Obst, Kleider, Käsespezialitäten, Fisch – alles, was das Herz begehrt.Es war ein tolles Erlebnis!Etwas fussmüde gönnten wir uns eine kurze Pause im Hotel. Um 20h marschierten wir dann alle gemeinsam gut gelaunt nach Kumkapi. Dieses touristisch ausgerichtete Stadtviertel ist bekannt für seine Fischrestaurants. Beeindruckend auf dem Weg dorthin waren ein paar urtümliche Holzhäuser. Edi bat uns, sie uns genau einzuprägen. Er sei überzeugt, dass es diese typischen Gebäude in zehn Jahren nicht mehr geben würde.

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Im Restaurant verteilten wir uns auf die reservierten Tische und genossen die ersten Fisch-Vorspeisen, die uns serviert wurden.

Als sich jedoch eine türkische Musikkapelle auf der Treppe postierte, verdrehten wir alle innerlich schmunzelnd die Augen. Die gestrige Darbietung unseres «Lieblingssängers» hatte uns anscheinend sehr geprägt. Nach zwei Stücken ergriff Edi die Initiative und sammelte in einem Hut Geld, um die Band charmant hinaus zu bewegen. Es war ein herrliches Schauspiel, wir haben uns bestens amüsiert. Als es somit wieder ruhiger wurde, konnte an unserem Tisch die deutsch-französische Verständigung weiter gehen. Irgendwie klappte die Unterhaltung ganz gut mit einem Gemisch aus den alten Schul-Kenntnissen und Englisch. Cäsar, der ebenfalls in unserer Nähe sass, stand bald wieder im Rampenlicht. Er trug sein Gedicht von heute Morgen noch mal auf Deutsch vor, das war super. Besonders angetan war er vom Fischgericht am Nebentisch. Ein ganzer Fisch im Salzteig wurde flambiert, das musste natürlich mit der Fotokamera festgehalten werden!

Gespannt hörten wir noch der kleinen Ansprache von Edi mit seinem Co-Moderator Eric zu. Dieser hob vor allem den «Geist» des Schweizer Orientteppich-Vereins hervor und das damit verbundene Engagement von Edi. Der Aufruf, den Enthusiasmus nicht zu verlieren, war einen grossen Applaus wert!

In angeregte Gespräche vertieft spazierte unsere Gruppe später zum Hotel zurück, um von der Dachterrasse aus noch einmal die wunderschöne Aussicht auf das alte Zentrum von Istanbul zu geniessen. Etwas wehmütig schweiften unsere Blicke über die beleuchtete blaue Moschee und die Hagia Sofia. Der Zauber packte uns alle. Wir stiessen mit einem letzten Raki auf unsere äusserst gelungene Reise

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an. Unsere bunt zusammengewürfelte zweisprachige Gruppe hatte sich in diesen zwei Tagen schnell zusammen gefunden und wirklich gut verstanden. Was für mich bleibt, ist die Erinnerung an viele interessante Gespräche mit den Mitreisenden, wunderschöne Gebäude, das turbulente lebhafte Ambiente dieser Stadt und viele spannende Geschichten. Der Reiz ist da, ich bin mir sicher, dass ich wiederkommen werde!

DANKE Edi und dem Vorstand für diese tolle Jubiläumsidee!!Mechthild Meier

Montag 14. Juni 2004

Nach einem reichhaltigen Frühstück auf der Dachterasse des Hotel «Hali», mit einem überwältigenden Blick auf den Bosporus, die Hagia Sophia und die Blaue Mosche mit ihren6 Minaretten, ging es um 09.00 h auf Exkursion.

Obwohl es bei einigen am Vorabend etwas später wurde, ging es pünktlich los und zwar zu Fuss Richtung Topkapi Serail. Dank der zentralen Lage unseres Hotels, liessen sich alle Sehenswürdigkeiten, wie schon am Vortag, bequem per pedes erreichen.Nach einem angenehmen Spaziergang standen wir nun vor dem

beeindruckenden Topkapi Serail. Unser bestens bewährter «Reiseleiter» Nebil Basmaci nahm uns in Empfang und erzählte uns allerlei Wissenswertes über diese grossartige Anlage. Baubeginn des Topkapi Palastes war 1465. Zur Zeit Süleymans des Prächtigen (1520-1566) begann auch der Umzug in diesen neuen Palast. Er bildete von da an das zeremonielle Zentrum. Hier war dann auch der Hauptwohnsitz des Harem und des Grossherrn. Das ganze Palastgelände ist riesig. Und im heutigen lebendigen, lauten und auch hektischem Istanbul, eine Oase der Ruhe und Besinnlichkeit.Die Palastanlage ist unterteilt in drei Höfe. Der erste und auch grösste Hof wurde als Aufmarschplatz für das Heer benutzt. Viele der Gebäude in diesem Bereich dienten dem Militär. Aber auch eine riesige Bäckerei, die Tausende von Menschen mit Brot versorgte, war hier untergebracht.Ein wehrhaft anzusehendes Tor führt in den zweiten Hof. Hier waren die so genannten äusseren Dienste des Palastes untergebracht. Man empfing Delegationen und Gesandte anderer Staaten. Das bemerkenswerteste Bauwerk in diesem zweiten Hof ist aber das Gebäude des grossherrlichen Divans. Der Divan war nach dem Sultan das *4öchste Rechtssprechungs- und Entscheidungsorgan. Alle Entscheidungen mussten aber dem Sultan zur Genehmigung vorgelegt werden und kamen sogleich zur Vollstreckung.Der dritte Hof war dem Sultan und seinen Getreuen vorbehalten. Ohne Sondergenehmigung gab's damals kein Hineinkommen. Zu bestaunen sind herrliche Sammlungen, wie prächtige Stücke des osmanischen Schatzes oder prunkvolle Kleidungsstücke von Herrschern und Prinzen.Wenn man seinen Gedanken freien Lauf lässt und versucht, sich in die damalige Zeit zu versetzen, mit diesen farbenprächtigen Gewändern,

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blühenden Gärten, unterschiedlichsten Menschen und allerlei Tieren, so ist das wie im Märchen aus «1001 Nacht».

Um 12.00 h war Mittagessen mit schmackhafter einheimischer Küche auf der herrlichen Terrasse des Topkapi. Auch hier mit traumhafter Aussicht auf den Bosporus und die vielen kleinen und ganz grossen ein- und auslaufenden Schiffe. Um 14.00 h stand der Besuch des Reparatur-Ateliers von Nebil Basmaci auf dem Programm. Eine wichtige Adresse für uns Mitglieder des SOV. Hier werden durch flinke und fachmännische Hände Teppiche und Kelims repariert und restauriert. Es ist erstaunlich zu sehen wie hier die grössten Löcher, abgerissene Ecken, abgelaufene Stellen und andere Mängel behoben werden. Da sind exzellente Fachleute amWerk. Und durch die bedeuten tieferen Löhne sind auch aufwändigste Arbeiten lohnend. Es war toll, sich vom Können der Teppichrestaurateure, vor Ort zu informieren!Nach dieser eindrücklichen Besichtigung stand noch Zeit zur Verfügung, für einen individuellen Basarbesuch.Wer noch nie in einem Basar war, hat etwas verpasst. All die vielen Geschäfte, Leute, Stimmen, Farben, Gerüche, Waren, die ganze Architektur ist spannend und höchst interessant. Von Gewürzen, Schmuck, Lampen, Kleidern, Taschen, Teppichen bis zu tausend anderen Dingen ist fast alles zu haben. Die Händler überbieten sich im Kampf um Kundschaft. Und wer ahnungslos

oder zu gutgläubig ist, tappt rasch in die Verkaufsfalle und hat schnell viel (zuviel) Geld ausgegeben. Es ist Vorsicht geboten. Die Designertasche, die Lewis Jeans, die IWC Uhr oder ein sonstiges Markenlabel, ist mit Sicherheit kein Original.Auch bei den Teppichhändlern ist Vorsicht geboten. Stammen doch beispielsweise die meisten als Hereke angebotenen Teppiche auch China. Oder neue Ware wird auf alt gewaschen und als Rarität an dem Mann I die Frau gebracht. Die Argumente kommen derart geschliffen und überzeugend daher, dass manch gutgläubiger Tourist meint, dass grosse Geschäft zu machen und erst später merkt, wie er über den Tisch gezogen wurde.Gross ist die Ernüchterung und Enttäuschung, wenn wir als Experten zugezogen werden und den Leuten erklären müssen, was wirklich Sache ist. Dass die Knotendichte nicht stimmt, das Ursprungsland verschleiert oder falsch angegeben wurde. Die Preise für meist minderwertige Ware total überrissen sind, die Echtheitszertifikate oft wertlos sind usw. Und, was leider laufend vorkommt, viele tausend Schweizerfranken zuviel bezahlt wurden.

Um 20.00 h war Nachtessen im Kumkapi. Einmal mehr war alles bestens organisiert und Tische für über 40 Personen reserviert. Das Menü war wie immer vorbestellt, lediglich die Getränke wurden individuell gewählt. Beim Wein bestellen ist es ratsam, vorher die Preise zu studieren. Sonst kann es passieren, dass für eine Flasche Rotwein schnell einmal Fr. 70.-- und mehr fällig werden.

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Nach dem geselligen, reichhaltigen Essen, begleitet von einheimischer Musik (was nicht alle gleich schätzten) ging es auch hier wieder zu Fuss zum Hotel zurück. Dank diesem Verdauungsspaziergang konnten wir erneut verschiedene Eindrücke mit nach Hause nehmen.Zum Abschluss noch einmal einen Raki oder ein Bier auf der wunderbaren

Terrasse des Hotel «Hali». Ein für diesmal letzter Blick auf Istanbul «by Night». So um Mitternacht war dann mehrheitlich Schluss, wartet doch der Bus zum Flughafen bereits um 06.00 h.Es war ein tolles, gut organisiertes, sympathisches Wochenende in einer spannenden Stadt, mit einer sehr guten Stimmung unter allen Beteiligten. Herzlichen Dank an alle die dazu beigetragen haben.

Winterthur, 23. Juni 20041

Rolf Straub

Reiseteilnehmer

Anatol CarpetsNurtaç KutluMustafa Tutel

Brodbeck & Co. AGClaudio MascettiMarcel KrähenbühlJürg Barth

E. Gans-Ruedin S.A.Dominique GansJaques Gans

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Fischer Tapis S.A.Anne-Marie FischerPatrik Fischer

Galerie KistlerUrsula EichenbergerEdi Kistler

Hugo Peter AGHelene HaasMarkus Haas

Knecht ArredamentiChristine Knecht Jakob Knecht

J. KönigDiana König

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König Tapis S.A.Carole KönigAlain König

Möbel Pfister AGRaphael SuterPirmin OchsnerMario AlbisettiNils Blättler

Mori & Bodenmann AGMarianne BodenmannJakob Bodenmann

Paul Fischer AGMechthild MeierMartin Fischer

Christian Gmür

Rion Tapis d'OrientSidonie RionGabrielle de CourtJean-Claude Rion

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Straub OrientteppicheConny RotachRolf Straub

Tapis Masserey S.A.Gerlinde MassereyCésar Masserey

Tapis RougeFlorence SondereggerFrançois Götz

Tapis e plattasFabiola CabernardSilvio Derungs

Teppichhaus GloorUrsula GloorUrs Gloor

Tevag AGMaria BeelerHermann Beeler

Zannetos AGMargrith GrossniklausEric Grossniklaus

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60 yil bu. Söylemesi dile kolay geliyor! Iste bu güzel basariya ISVIÇRE HALICILAR BIRLIGI 2004 yilinda ulasti, ulasabilmegi basardi!. Cani gönülden kutlamak gerekliydi bu güzel zaferi.ISVIÇRE HALICILAR BIRLIGI geçmisine layik bir sekilde bu jübileyi fevkalade anlamli ve coskun bir sekilde, bir hali ülkesi olan Türkiyenin kültürel ve ekonomik bas kenti Istanbulda Haziran 12.- 15. tarihleri arasinda kutladi. Istanbulun tarihi, kültürel ve dogal güzelliklerini yasamak ayni zamanda Türk mutfaginin leziz yemeklaerini keyfine varabilmek imkanin saglayan, hafizalardan silinemeyecek bu Istanbul gezisini organize eden Birlige ve Birlik yönetim Kuruluna candan tesekkürler!

Es ist einfach auszusprechen: 60 Jahre! Jedoch ist es eine grosse Leistung 60 Jahre zu bestehen, bestehen zu können. Dies ist der SOV (Schweizerische Orientteppichhändler Vereinigung) gelungen. SOV feiert im 2004 ihr 60. jähriges Bestehen. Es gilt, diesen Erfolg der langjährigen Tradition der SOV entsprechend zu feiern. Und dies hat sie mit Bravour getan. Zu diesem Zweck hat SOV ihre Mitglieder in der Periode vom 12. bis 15. Juni nach Istanbul, der geistigen und wirtschaftlichen Metropole der Türkei, welche ein traditionelles Teppichland ist, eingeladen. In Istanbul hatten die Reiseteilnehmer die Gelegenheit, neben der kulturellen, historischen und natürlichen Sehenswürdigkeiten zu bewundern auch die Türkische Küche zu geniessen.Es ist ein besonderes Bedürfnis der SOV und ihrem Vorstand für die ausgezeichnete Organisation dieser unvergesslichen Reise herzlich zu danken.

Nurtaç Kutlu

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