JEUDI 19 AVRIL 1945 50ème ANNEE No. 79

ADMINISTRATION: Passage Chérif Téléphone.: 20212

RÉDACTION: 30, Rue Salah-El -Dine, 30 Téléphone: 20269

Rédacteur en Chef: VICTOR ADM

4 PAGES 10 MILLIEMES

ABONNEMENTS 1 AN Vitte. et Ramifié, P.T. 180 Province: Pl. 200

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PuBtiCitt: .lociété Orientale de Publicité" 9. aire Rola. 9

Magdebourg occupé -- Patton avance

dans le pays des Sudètes Montgomery à" 25 kilomètres de Hambourg

MAGDEBOURG OCCUPE itiagdehourg a été occupéet les troupes de la Sème armée amérleaine sont mainteinunt

nord de l'Elbe, sur un front de 130 kms. L'AV ANGE ECLAIR DE LA IXme A RMEE

La IXème armée, qui concentre ses forces avant de lancer l'assaut final contre la ca-pitale du Reich, a atteint le fleuve 19 jours seulement après avoir franchi le Rhin. A vol d'oiseau, la distance parcourue par les divisions du général Simpson a été de plus de 3611 kilomètres tandis que l'avance la 'plus importante a été enregi strée par le 2éme division blin-dée au cours d'une seule journée, lorsqu'elle parcourut 85 k ms. Au cours de son avance, la 9ème armée a libéré 58.500 prisonniers, alliés,, dont 13.153 Freinais, 20.729 Britanniques, 19.313 Russes et 689 Américains.

au

Leipzig. Q.G.S., F.E.A., Paris de l'infanterie alliée sont entrées e 19 (R.) — Les tètes de lance

Les Etats-Unis

et la Russie

CE QUE PENSE L'OPINION

New_Y ork, 18 (AFP). —Une enquête de l'Institut Gallup révèle que 49 pour cent des citoyens interrogés sont en faveur d'une allian-ce militaire permanente en-tre les Etats-Unis et l'UR.Sà avec assistance réciproque contre toute agression contre l'un d'eux. En Septembre 1943, une enquête similaire avait donné seulement 45%•

Le sentiment croissant de l'Amérique en faveur de l'U.R.S.S. a été mis égale-ment en relief par les chif-fres suivants: 55 % contre 39 % en 1942 croient à la coopération avec l'U.R.S.S. possible après la guerre; 71 % contre 61 % en Août 1944 sont d'avis d'employer la main-d'oeuvre allemande à la reconstruction des vil-les russes.

de la prospérité

•VON PAPEN EST A REIMS Paris, 19 (R.). — On annon-

ce aujourd'hui que M. Fraisa Von Papen, son fils et son gen-dm, qui avaient été capturés dans la poche de la Ruhr, sont internés à Reims, à l'est de la France.

Les trois prisonniers sont ar-rivés dimanche sous bonne es-corte- Ils ont été logés dans une maison privée, où ils ont été a-perçus se promenant au jardin.

Les diplomates quittent Tokio Londres, 19 (R.). — L'agen-

ce allemande d'informations (service d'outre-mer) a annon-cé aujourd'hui que les diploma-tes étrangers ont été invités à quitter Tokio à cause des atta-ques aériennes alliées.

Karuzawa est devenu main-tenant le centre de l'activité di-plomatique au Japon.

FRETENTIONS JAPONAISES Londres, 18 (R.). — Un com-

muniqué du Q.G. impérial japo-nais radiodiff usé par Tokio pré-tend qu'entre lundi et hier, les avions japonais ont coulé cinq porte-avions, un cuirassé, deux cuirassés ou croiseurs, un croi-seur et quatre transports dans la région de l'île d'Okinawa.

LES ALLIES SONT ENTRES A LEIPZIG ET A DÜSSELDORF PLUS DE 300.000 PRISONNIERS DANS LA POCHE DE LA RUHR

VERS LA FUSION DES DEUX FRONTS

GRANDE PERCÉE DE KONIEV Les Russes à 60 kms. des Aménicains

Ils menacent Berlin du sud Londres, 19. (R.) — L'agence allemande d'informations

annonce que le maréchal Koniev a percé a travers le systè-me défensif principal allemand à l'ouest de la Neisse, et a avancé de près de soixante kilomètres.

Les forces soviétiques s'approchent maintenant de Fins-terwalde, à 70 kilomètres à l'auest du fleuve.

Cela porte l'armée ukrainienne du maréchal Koniev à hi, peu plus de 60 kilomètres de la première armée américai, ne du général Hodges.

Le message dit: — Les Allemands contrOlent Complètement les mouve-

ments soviétiques, mémé après que les tanks du maréchal Koniev aient percé le principal système défensif allemand. Ces tanks ont avancé face à en tir violent et concentré des défenses allemandes. Ils ont été incapables de percer vers Finsterwalde, au sud de la capitale du Reich, objectif qui leur avait été assigné.

LES RUSSES A FORST Frontière Allemande, 19. (AFP.) — Les Russes sont entrés

dans Forst, annonce Max Kru'', commentateur du DNB.

LA VIE DU FILS DE STALINE DANS UN CAMP ALLEMAND

111111111111111111111111111111111111111111111111

L'ALLEMAGNE DEVRA ÊTRE GOUVERNÉE

par WALTER LIPPMANN

La manière dont l'Allemagne roule vers la défaite amènera un état de chaos qui n'a pas de précédent dans le règlement des autres grandes guerres. Quand- Na oléon tomba, un gouvernement légitime le rem-plaça et fut capable de parti-ciper au Congrès de - Vienne. Quand le Kaiser tomba, un gou-vernement répulSlitain alle-mand vint immédiàtement au pouvoir. Mais Hitler ne peut avoir aucun sussesseur immé-diat. Il ne peut y avoir aucun gouvernement allemand parce qu'aucun homme ou groupe po-'Étique allemand n'est préparé à• prendre le pouvoir. Par con-séquent, qu'ils le veuillent ou non, les Alliés devront : gouver-ner eux-mêmes l'Allemagne.

Le Gouvernement militaire allié, qui sera} établi dans ce qui restera de Berlin, aura à sa tête un conseil ou une com-mission de quatre comman-dants militaires — britannique, soviétique, français et améri-cain — et chacun d'eux aura dix divisions exécutives cor-respondant aux dix départe-ments du gouvernement cen-tral. A l'exception de celle qui s'occupera des affaires politi-ques, et qui sera dirigée par un groupe de quatre officiers alliés.

De pareils arrangements sont :inévitables. L'Allemagne devra être gouvernée. Du moment que Hitler a réussi à empêcher les Allemands de s'emparer du pouvoir, ce rôle reviendra aux Alliés, qui n'ont à, cet égard, qu'une seule alternative. La première est de découper l'Al-lemagne en quatre zones et de laisser chaque puissance oecu-pante gouverner comme elle l'entend dans sa propre zone. La seconde est de tenter l'ex-périence d'un gouvernement allié combiné qui, au moins en ce qui concerne les affaires na-tionales, appliquerait la même politique à travers toute l'Alle-magne. Pour toutes ces raisons, dont la plus importante estla continuation de l'umté alliée, le système peu pratique et com-pliqué d'un gouvernement com-biné a été adopté.

(Suite en 4énie page)

Paris, 19 (R.). — Par Harold King, correspondant spécial de Reuter. — Le général Henri Fernand Dentz, ancien haut-commissaire en Syrie qui résis-ta aux • Britanniques et aux Français Libres en 1941 a com-paru aujourd'hui devant le tri-bunal sous l'accusation de hau-te trahison.

11 parla pendant cinq heures pour sa défense.

Il a dit que la résistance of-ferte en Syrie a été inspirée par le seul motif d'éviter de donner aux Allemands une ex-cuse d'occuper les colonies françaises:

A un des jurés qui lui dit Dans les combats que vous

avez ordonnés et qui ont coûté 1.500 vies françaises et nombre de vies britanniques, vous jouiez l a comédie », Dentz répliqua, a Loin de là. C'était une des plus douloureuses si tuations dans laquelle je me suis trouvé ».

Le général a dit qu'il avait promis au Consul•général bri tannique qu'il n'aurait pas au-torisé l'occupation des aérodro mes syriens et libanais.

« Le Consul britannique me remercia au nom dù gouverne• ment britannique et je lui ai dit, « Nous ne devons pas pen-ser à un désaccord Il était d'accord avec moi parce que ce-la aurait aidé l'Irak à affaiblir les Alliés et serait devenu un nouveau théâtre d'opérations pour l'ennemi, et j'ai désiré é-.

Q.G. du 2Ième Groupe d'Ar-mées, le 19. — Les troupes du field-Marshal :Montgomery ont avancé 25 kms. de Hambourg, au cours d'une grande poussee du Sud-Est et du Sud.

La 11ème division blindée a atteint les faubourgs de Luene-berg et se trouve maintenant à 14 kms. de l'Elbe.

L'AVANCE EN • TCIIECOSLOVAQUIE Front de la 111e armée amé-

ricaine, 19. — Les forces de la Ille armée du général Georijes Patton ont lier divisé en deux l'Allemagne quand Ils ont a-vancé de 16 kms, en Tchécoslo-vaquie septentrionale après a-voir traversé la frontière le matin prés de Cottmannegrun, à 16 kms. à l'est de Hot.

Les troupes de la lite armée se trouvent maintenant à 1168 kms. au nord-ouest de Prague, et des éléments de reconnais-sance avancent par les mêmes routes qui avaient conduit les Nazis dans le pays des Sudè-tes en 1939. -

Une résistance légère fut ren-contrée jusqu'à présent, mais il n'est pas probable que les anciennes fortifications tché-ques ont été atteintes.

L'avance a été gênée beau-coup plus par des troupes alle-mandes désirant se rendre que par opposition, et beaucoup de prisonniers ont été faits.

Les Sudètes qui s'étaient rai-llés à l'appel de Hitler et qui furent. transférés en Allemagne à la Conférence de Munich re-gardaient bètement les Améri-cains avançant près de la fron-tière.

viter l'installation permanente des Allemands en Syrie D.

Le général Dentz ajouta, « Avant que l'alliance gennano-russe ne fut rompue les Alle-mands auraient pu, j'en suis convaincu, occuper la Syrie à n'importe quel moment ».

L'objectif réel de toutes ses actions à Paris, a .t-il dit, était l a protection de l'Afrique du Nord. Si les Allemands avaient pu avoir une excuse quelconque ils auraient occupé l'Afrique du Nord en 1941, et les opérations alliées l'année suivante auraient pu être renvoyées pour assez longtemps.

TREVE A DUNKERQUE Lille, le 18 (AFP). _ Une

trêve de 24 heures a été con-clue à Dunkerque entre les forces franco-alliées et alleman • des, afin de procéder à un é-change permettant à 200 civils de quitter Dunkerque.

Plus d'avions allemands en Espagne

Madrid, 19 (R,). — Le gou-vernement espagnol, agissant sur la demande des Etats Unis a consenti à interdire l'atter-rissage r• tous les types d'a-vions allemands en territoire espagnol.

L'ETHER S'EPURE Frontière allemande, le 18

(AFP). — Les émissions ra-diophoniques allemandes de-viennent de plus en plus ir-régulières et rares.

Au cours des dernières se-mines, l'Allemagne a per-du plus de 30 postes émet-teurs, et ceux qu'elle con-trôle encore se bornent sou-vent à annoncer le passage des avions alliés au-dessus du territoire du Reich.

Hier tous les postes alle-mands sont demeurés site' cieux pendant 19 heures consécutives. Hier soir, à la radio allemande, on -ne pou-vait entendre que quelques émissions destinées à l'Espa-gus.

Berne 18 (AFP) La rapide aggravation de la situation en Bavière et au Wurtemberg - a été soulignée par des informa-tions parvenant d'Allemagne. Des indices de désagrégation complète de la vie publique et de l'organisation politique se manifestent nettement.

Une des raisons de l'évolution provient du mécontentement de la population à la suite des mesures draconiennes prises par les dirigeants nazi s qu'ils ap-pliquent avec la dernière ri-gueur. Presque toutes les entre-prises d'armement en Allema-gne du Sud ont été fermées brusquement, et les ouvriers

Le juge demanda au général Dentz pourquoi après son retour en France il attaqua publique-ment en termes violents les partisans du général de Gaulle.

Il répondit: « Je devais sou-vent endormir les soupçons ex-primés par les Allemands que j'avais joué double jeu en Sy-rie ».

Ottawa 19 (R) — Le premier

ressources. M.J.E. Michaud, ministre du

transport. M.N. Mac Clarty, secrétaire

d'Etat. M. Angus MacDonald, minas.

tre de la marine. M. La Flèche, ministre de la

guerre.

Ministres nommés: M.J.A. Glen, ministre des res-

sources. M. Joseph Jean._ ministre de

la iustice. M. Lionel Chevrier, ministre

du transport. •

immédiatement transportés vers les centres bavarois. La ferme-ture des usines a jeté sur la rue d'innombrables ouvriers é-trangers de toutes nationalités qui errent affamés sur les rou-tes du Wurtemberg et en di-rection de la frontière suisse. -

Aux environs de Singer ded ouvriers. nomades ont installé de grands camps où ils vivent

,

comme les tziganes sans qu'une police quelconque puisse inter venir contre eux. L'ordonnance la plus sensationnelle fut celle qui invite les boulangers à dé-truire tous les fours.

Les membres de la jeunesse hitlérienne ont reçu des ins-tructions secrètes de tourner leur poignard même contre leurs parents, sl ceux-ci se mon-trent indignes et hissent des drapeaux blancs.

erre

La langue française à San Francisco

Paris, 18 (AFP), — Se-lon une information de Wa-shington, les autorités amé-ricaines auraient déclaré qu'il est inexact de préten-dre que la langue française serait exclue comme langue officielle à la Conférence de San Francisco. Ce serait à la Conférence elle-même de se prononcer sur la question des langues officielles.

e•downe.nne4nr4vYNe.r.nemes "nesse,

M. Paul Martin, secrétaire

M. Douglas Abbott, ministre de la marine.

M.J.J. Mac Cann, ministre de la guerre.

M.D.L. Mac Larren, ministre des finances.

M. MacKenzie King a décla-ré que l'avenir des ministres sortants deviendra apparent au cours des quelques Prochains jours, et a ajouté qu'il annon. cerait probablement eeielques nominations avant de partir cette nuit, pour San Francisco.

Ces changements ministériels ont commencé la semaine der-nière, par suite de la nécessité de remplacer les ministres qui avaient voulu se retirer avant les élections fédérales du 11 juin.

Il se peut que certaines poches s'effondrent aussi vite que celle de la Ruhr, mais il semble hors de doute que les Allemands s'acro-cheront désespérément aux bases de sous-marins dans les côtes de la Baltique et de la Mer du Nord,

New-York, 18 (AFP). — Krock dans le «New York Ti-mes» révèle qu'au moment de sa mort, le Président Roose-velt voulait constituer un co-mité directeur politique ressem-blant au cabinet de guerre que depuis 1940 ses conseillers et la presse lui avaient conseillé de créer.

On se demande si M. Tru-man fera cette réforme dont l'objet immédiat était de con-cilier les divergences de point de vue entre les membres du Gouvernement et de préciser la politique à appliquer après la guerre à l'Allemagne, car il d'existe pas actuellement de plan précis et définitif pour le cas ou elle s'effondrerait subi-tement. Au cas où le Président Truman créerait ce comité, on pense qu'il en confiera la pré-sidence à M. Ilopkins si sa san-té se rétablit ou à M. Byrnes.

LES PROPOSITIONS DÉ M. HOOVER.

Dans un discours à Philadel-phie, M. Herbert Hoover a préconisé le contrôle des mili-taires allemands et une stricte définition de «l'agression», no-tamment sous la nouvelle for-me de la 5me colonne. La Con-

La Suède et le «pool» maritime

international Stockholm, le 19 (R.). — Le

Riksdag suédois •a accepté la proposition du gouvernement permettant à l a Suède de se

dans le but de harceler les mari-nes alliées chargées de ravitailler l'Europe, dans l'attente irraison-née d'un renversement de la si-tuation en faveur des éléments fanatiques de la résistance à l'in-térieur du Reich.

férence de San Francisco de-vrait inclure dans le terme «a-gression) toute propagande gouvernementale directe ou in-directe.

M. Hoover a soulidé «les droits et la protection des êtres humains» par la proclamation parmi les buts de euerre de l'interdiction des repressions sans jugement., des travaux forcés, de l'esclavage, déguisé, assurant la protection des mi-norités et des peuples arriérés, la liberté de la parole, de la presse et de la religion.

Washington 18. (AFP.) — Le Président Truman ira-t-il a droite ou à gauche? Telle est la question posée aujourd'hui par un observateur de Wa-shington.

Son premier jugement est que le New Deal est mort.-Cette position semble renforcée par la présence, auprès du nouveau président, dé M. James Byrnes, comme un de ses principaux conseillers. M. Byrnes appar-tient au groupe conservateur du parti démocrate. Cette nou-velle politique est également indiquée pour le déplacement (le MM. Rosenman et Hop-kins.

Londres. 19 (R) Le fils du maréchal Staline partageait la mê-me cellule, au camp No. 10 de prisonniers de guerre, qu'un colo-nel polonais qui vient d'être libéré de Doessel.

Florian Bokolow, correspondant de guerre de l'agence télégraphi-que polonaise, qui a interviewé le colonel, raconte qu'un Jour de 1942 les internés du camp avaient

La paix dépend Washington, 18 (AFP). —

Le passage du projet de loi Doughton demandant la pro-longation du Reciprocal Trade Act, a été approuvé aujourd'hui par le secrétaire d'Etat Stetti-nius à la Commission des Fi-nances de la Chambre des Re-présentants.

«Nous avons l'intention, dit-il, d'abandonenr le contrôle sur la production et la distribution dès que les conditions permet-tront de le faire sans danger, car nous croyons que la con-currsnce peut et doit créer l'emploi de la main d'oeuvre et une production maxima».

M. Stettimus a affirmé que la paix mondiale est toujours conditionnée par la prospérité, économique, et une politique s'appuyant sur des barrières douanières et des tarifs élevées ou le nationalisme économique, est- undanger pour celle-ci. «A San Francisco, dit-il, nous créerons un organisme de sé-curité permettant aux nations d'abandonner les mesures éco-nomiques auxquelles la peur de l'agression les ont condui-tes»

Les républicains se sont op-posés à la mesure, disant que la lutte contre les hauts tarifs en 1930 n'avait pas empêché la dépression économique. «Seu-le une politique libérale peut faire naître la prospérité et la concorde internationale», a ré-pondu Stettinius.

ouvrières et des lignes généra-les du New Deal.

Une autre possibilité relevée par certains démocrates est que le Président Truman s'ap-puiera aur l'élement conserva-teur au sein du parti et essa-yera d'obtenir le soutien de certain s républicains. Il est à noter que la force du Parti dé-mocrate aujourd'hui est à peu près d'un tiers de conserva-teurs et deux tiers de groupe-ments libéraux et ouvriers.

Le système fédéral en Yougoslavie

Belgrade, 19 (R.). — Le sys-tème fédéral prend rapidement forme en Yougoslavie. La Ser-bie. la Croatie, la Macédoine et le Monténegro ont déjà consti• tué leurs cabinets et leurs par lements fédéraux.

appris qu'un officier supérieur so-viétique serait amené au camp, et que huit colonels polonais qui par tageaient une grande cellule de-vaient l'évacuer pour lui.

Quand il arriva, les Polonais TE :onnurent en lui Jacob Djou- gashvili, fils aine du maréchal Staline. Les autorités allemandes du camp persistante à l'appeler colonel Demidov.

Une cloison vitrée fut installée à sa cellule et une garde placée derrière. Il était surveillé jour et nuit.

Il demeura digne et froid Jans son attitude envers les Allemands, et refusa le privilège de toucher une solde de lieutenant allemand, soit vingt-quatre marks chaque dix jours,

Puis, en 1943, il fut soudaine-ment emmené vers une destination inconnue, et les Polonais craigni-rent de le voir employé comme otage. Il quitta le camp muni de cigarettes et de vivres, cadeaux de ses amis polonais ; et même l'u-niforme qu'il portait lui avait été fourni par eux.

Pendant qu'il se trouvait au camp, le capitaine Blum, fils de l'ancien premier ministre, arriva et partagea sa chambre.

Le fils de Blum, qui avait étt décoré pour acte de bravoure, é-tait très populaire au camp.

LES CRIMINELS DE GUERRE

Moscou, 18 ( .FP). — Les procès de Greiser, ancien gau-leiter de Poznan, et de Fischer, gouverneur général de Varso-vie, s'ouvriront prochainement dans les villes où sévirent les deux criminels de guerre qui sont tombés aux mains des au-torités polonaises

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ENTREE TRIOMPHALE A DUSSELDORF Les troupes de la item armée américaine sont entrées au-

jourd'hui à Dusseldorf acclamé es par les civils. La résistance dans la poche de la Ruhr a pratiquement

cessé, bien qu'il n'y alt pas d'a rmistice officiel dans la région. Au cours des dernières 24 heures, la )ère armée a lait

40.487 prisonniers dans la poche de la Ruhr portant le total des prisonniers faits dans la poche à 304.139.

MONTG031ERY A 25 KI1S. DE HAMBOURG

La résistance en Syrie avait pour but de ne pas donner

aux Allemands une excuse pour occuper le pays

LES PROCES DE LA "COLLABORATION"

LA DÉFENSE DU GENERAL DENTZ

Londres, 19 (AFP) — Le front de l'ouest et le front de l'est se-ront bientôt des expressions sans significations. En effet, on peut s'attendre dans un avenir très pro-chain à. une jonction des éléments avancés des armées alliées roulant ■

de l'ouest vers Berlin et des unités russes menaçant la capitale du Reich de l'autre côté.

L'opinion allemande a été déjà préparée à, ce nouvel état de cho-ses par un de ses commentateurs militaires qui reconnut la gravité de la situation en déclarant que la formule de «front de l'est» et de «front de l'ouest» est désormais désuète et que les chroniqueurs militaires parleraient désormais de «zones de combat». Il a cité par-mi celles-ci, la Bavière, la Bohè-me, la Moravie; le Danemark, la Norvège et les poches de résistan-ce de la côte de l'Atlantique.

On fait également comprendre à Londres la sagesse de la déci-set du général Eisenhower d'an-noncer la fin de la guerre en Eu-rope une fois que les derniers c ires de résistance seront anéaterfgj

CHAOS EN ALLEMAGNE NAZIE

ministre M. MacKenzie King, d'Etat. a annoncé aujourd'hui la dé-mission de cinq membres du ca-binet et la nomination de sept autres.

M.T.A. Crerar, ministre des •

A L'APPROCHE DES ELECTIONS rm.r.iner.n.e.e...e.e.reereqr eeeeeeee

LE CABINET CANADIEN REMANIÉ

Le général de Larminat, commandant les forces françai-ses du front de l'Atlantique, qut ont occupé, il y a deux, jours, la ville de •Royan.

PAS ENCORE DE PLAN POUR L'ALLEMAGNE?

EN CAS D'UN EFFONDREMENT SUBIT

Cependant, l'aile gauche, qui appuie cent pour cent le prési-dent Truman, déclare que ce dernier n'a pas l'intention d'a-r.andonner le New Deal et cite le vote de M. Truman au Sé-

joindre au e pool e maritime in- nat. pour affirmer qu'il avait ternational. toujours été en faveur de s lois

LES TENDANCES DE M. TRUMAN

A DROITE OU A GAUCHE?

LES ETATS-UNIS ET LES ÉCHANGES INTERNATIONAUX

LE MARECHAL SM • TS

A WASHINGTON

Washington, 19 (R.). — Le maréchal Smuts,• premier mi-nistre de l'Union de l'Afrique du Sud, et Sir Alexander Ca-dogan, sous secrétaire d'Etat permanent au ministère des af-faires étrangères britannique, sont arrivés par avion à Wa-shington, en route pour Sais Francisco.

LE CHOMAGE EN FRANCE

Paris, 18 , (AFP). — Le nom- , bre des chomeurs touchant des allocations continue à décroître en France et est tombé au 15 mars à 318.190 contre 380.000 ' au premier mars.

LE JOUR UNE NOTE DU MINISTERE DE L'INTÉRIEUR

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Lion aussi rapidement et aussi favorablement que possible. Il paya un tribut à tous ceux qui ont consacré leur temps et leurs énergies à l'étude de ces problè-mes et qui formulèrent des suggestions pour une solution équitable. Le toast aux Darnes, porté avec compétence par Mtre Robert Borg, le Président de la Communauté du Caire, fut gra-cieusement rendu par Mme Wa-kefield-Uarrey. M. J.F. Buha-giar, le Président de la Com-munauté de Suez, porta un toast à la Communauté de Port-Said. Il fit des recomman-dations constructives intéressan-tes pour le bien-être et la pros-périté futurs du travail de la Communauté et de son organi-sation.

Des dépêches furent envoyées au Gouverneur de Malte et au Président de l'Assemblée Na-tionale Maltaise,

LES AMITIÉS FRANÇAISES

Du vendredi 20 avril au samedi 5 mai aura lieu une exposition de dessins des «Humoristes français des temps présents». Cette expo-sition sera ouverte au public, sauf aux jours de manifestation des A-mitiés françaises.

• • • Le samedi 21 avril à 6 h. 30

Madame Myriom Jabès Jouera «Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée» d'A. de Musset et «Pain de ménagea de Jules Renard.

• Le lundi 23• avril à 6 heures 30

aura lieu la troisième réunion cau-serie : M. Etiemble parlera des livres d'Elsa Triolet.

* • • Le Groupement des Amitiés

Françaises organise pour le Mer-credi 2 mai, un concours de dé-corations florales (bouquets, jar-dinières, décorations de table) et convie tous les amateurs de fleurs à y participer. Les personnes qui désireront prendre part à ce con-cours font priées de bien venir au siège du groupement, 54 avenue Fouad ler, le lundi 23 a-vril, à 5 heures 30 où tous les renseignements leur seront don-nées. La liste des inscriptions au concours sera çlose le samedi 28 avril. Des prix seront distribués aux gagnants.

La France achète du coton égyptien

M. Jules Thiriez M. Dominique Verlay et M. Henri Jacquemin envoyés par le GPRF comme ex-perts auprès de M. Roger Croche-more, attaché commercial à la lé-gation de France et chargés des achats de coton sont arrivés au Caire.

Durant leur séjour en Egypte, ces experts se familiariseront avec les nouveaux types de coton égyp-tien inconnus des filateurs fran- çais.

LA PLANTATION DU CAOUTCHOUC Hussein Enan bey, sous-se-

crétaire d'Etat au Ministre de l'Agriculture, a déclaré que la plantation du caoutchouc en Egypte a pleinement réussi.

Le Ministère a importé une nouvelle variété d'arbre améri-cain qui produit du caoutchouc dès la première année et en plus grande qttantité. Ces ar-bres seront plantés dans le dé-sert où les terrains sont bon marché et se prêtent à cette culture.

DES BOUTIQUIERS FRAUDENT LA BIERE Le Bureau du contrôle du

commerce à Alexandrie a reçu des plaintes contre la falsifi-cation de certaines bouteilles de bières où des individus de mauvaise foi ajoutent de l'eau et qu'il s vendent, ensuite, à leurs clients dans certains pe-tits établissements.

L'inspecteur du service de la contrefaçon a effectué une tournée à, la suite de laquelle il a saisi 13 échantillons qui seront analysés. La bière étau' tarifée, de s boutiquiers peu scrupuleux ont ainsi fini par recourir à la fraude pour aug-menter leur bénéfice.

LES FAITS-DIVERS — M. Beauplan a annoncé au

kism de Moharrem Bey qu'un inconnu l'a assailli dans la rus et l'a frappé (l'un coup de pied niais qu'il a réussi lui-même à le repousser et à le jeter pin terre. Toutefois, il a eu, ensui te, la désagréable surprise de-constater que son portefeuille avait disparu.

sera accordée à toute personne aile. tre que les agents de l'ordre qui dénoncera l'existence d'armes ou de munitions sans permis et non consignées conformément à la sus-dite proclamation,

u Le ministère de l'intérieur conseille à toute personne détenant ou possédant une arme à feu ou des munitions de les consigner au poste de police de sa circonscription dans le délai de 30 jours qui a été imparti par la proclamation mili-taire afin de ne pas tomber sous le coup des pénalités prévues et afin de profiter de la faculté que s'est réservée le ministère de lui restituer l'arme s'il est établi qu'il a une bonne conduite et qu'il a besoin de porter une arme,

« Le ministère conseille, égale-ment, aux omdehs et aux cheikhs d'informer leurs chefs directs des individus qui possèdent des armes ou des munitions et qui demeurent dans leurs circonscriptions respec-tives. S'ils ne le font pas dans le délai fixé à 30 jours, ils s'expo-sent à des responsabilités tombant sous le coup des pénalités ci-haut mentionnées et prévues aux arti-cles 3 et 4 de la proclamation No. 574 ainsi qu'aux poursuites admi-nistratives. Toute dénonciation sera l'objet d'une discrétion abso-lue afin que le public n'en sache absolument rien, quelles que soient les circonstances. »

La construction des huttes dans

les centres d'estivage S.E. Mahmoud Fahmy Et

Nokrachy pacha, gouverneur militaire général, a signé la proclamation militaire suivan.. to :

Les articles 3 et 6 de la pro-clamation No. 486 sont modifiés comme suit:

Art. 3. — Les huttes ou au-tres installations ne pourront être construites dans les centres d'estivage que sur les lieuX dé-signés par le gouvernorat ou la moudirieh et réservés aux esti-veurs

Elles ne pourront être cons-truites que suivant les types dont les plans auront été fixés par le ministre du Commerce et de l'Industrie.

Le ministre du Commerce et de l'Industrie pourra prendre tous arrêtés imposant aux esti-veurs des ohl,igations spéciales quant à l'udage des huttes et autres constructions.

Les contrats relatifs à la construction des huttes et au-tres installations devront être soumis à l'approbation du gou-vernorat ou de la moudirieh.

Art. 6. — Le gouverneur ou le moudir du centre d'estivage est autorisé à réquisitionner Tes services des entrepteneurs de construction de huttes ou au-tres installations, de leurs em-ployés et des ouvriers séciali-sés dani ce genre de construc-tion, comme il a le droit de les obliger à construire les huttes nécessaires aux estiveurs dans les détails qu'il fixera. De mê-me, il est aut,risé à réquisition -ner les matériaux nécessaires de construction.

* **

La présente proclamation en-trera en vigueur à la date de sa publication au « Journal Of-

ficiel e a. Le Cire, le 18 avril 1945.

Nous avons le regret d'an-noncer le décès, survenu hier, de

M. GABRIEL DIMITRI ZAHAR

muni des Saints Sacrements de l'Eglise.

Cette mort met en deuil les familles Zahar, Debbane, Na-has, Farah, Sursock et Maakad bey.

Selon la volor.':é du défunt, les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité.

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LE MONDE ET LA VILLE

Les diverses Communautés Maltaises en Egypte ont établi une tradition dans la célébra-te de l'anniversaire de l'oc-troi du GEORGE CROSS à Pile de Malte, qui a lieu chaque an-née dans un des principaux cen-tres des Communautés en E-gypte, à tour de rôle. Cette an-née le diner annuel a eu lieu à Port-Said au Casino Palace Hô-te! le Samedi 14 Avril. Un peu moins de 200 convives assistai-ent à ce dîner. A part les Pré-sidents des Communautés Mal-taises d'Alexandrie, du Caire, de Port-Said et de Suez, M. Wakefield-Harrey, Consul Bri-tannique à Port-Said, en sa qua-lité de Président du Conseil de Port-Said et Mme Wakefield-. Harrey étaient également sire-sents.

Après le bénédicité, M. Phi_ lip N. Blanchi, Président du Conseil Centrai, déplora la per-te du Président Roosevelt et °reposa d'envoyer un message de sympathie au Ministre Amé-ricain au Caire. Une minute de silence fut religieusement obser-vée.

Les toasts de loyauté portés par M. J.W. Caruana, le Pré-sident de la Communauté de Port-Said, furent royalement honorés. M. Wakefield-Harrey Porta, en des termes particuliè-rement éloquents, un toast à Malte et son Peuple, qui fut re-çu avec enthousiasme. Le Rév. Père Grech toasts aux Vie'. teurs. Répondant en leur nom, M. Bianchi souligna les grands problèmes d'après-guerre. Il donna l'assurance que les Au-torités Diplomatiques et Con-sulaires Britanniques sont par-faitement conscientes de la na-ture, de l'étendue et de la com-plexité de ces problèmes, que tous leurs aspects ont été mi-nutieusement examiné s et les voies explosées pour leur solu-

L'Administration des chemins de fer de l'Etat a décidé pour faire face au trafic intense des passagers, de consacrer des trains aux passagers de Ire et de 2e classes et d'autres à ceux de 3e classe.

Ainsi, l'express qui quitte le Caire à 4 h. 30 pour Alexandrie et celui qui quitte, en sens in-verse Alexandrie, de même que l'express du Caire de 8 h. 30 du soir et terni d'Alexandrie seront pour les !ère et 2e clas-ses seulement, ce qui. porte à 6 le nombre des trains express.

Deux trains supplémentaires seront réservés aux passagers de 3e classe d'Alexandrie pour le Caire et vice versa qui quit-teront les deux points de dé-part à G h. 30 p.m.

LE PRINCE PIERRE DE GRECE

S.A.R. le prince Pierre de Grè-ce était, hier, l'hôte à déjeuner du Rotary Club.

Cet après-midi, S.A.R. donnera, sous le patronage de la Sté. Ro-yale d'Archéologie, une conférea-ce réservée aux membres de la Société et à leurs familles.

LE PRESIDENT DU CONSEIL

S.E. Mahmoud Fandy -1 No-krach! pacha, président du con-seil, a passé la matinée d'hier à son cabinet au ministère de l'inté-rieur et a reçu le férik Mohamcd Haidar pacha, sous-secrétaire d'E-tat auxa affaires sociales pour les prisons, et Abdel Latif Ghorbai bey, sous-secrétaire d'Etat au mi-nistère de la justice.

Le Premier s'est rendu ensuite à son cabinet à la présidence où il a reçu M. Stewart, directeur de la Vacuum Socony Abdel Rah-man Aly bey, vice-président de la Cour des Comptes, Mohamcd Khattab bey, sénateur, et Hussein Yeykal pacha, président du Sé-nat.

CONSEIL DES MINISTRES

Le conseil des ministres se réu-nira samedi prochain à 6 h. p.m. sous la présidence de Nokrachi pa-cha.

LES MINISTRES

S.E. Mahmoud Ghaleb pacha, ministre de la justice p.i. a reçu les nouveaux substituts du par-quet, qui ont prêté serment, en présence de S.E. Abdel Rahman El-Toayer pacha, procureur géné-ral et d'Abdel Latif Ghorbal uey, soug-secrétaire d'Etat à la justice.

LE MINISTRE D'EGYPTE AU LIBAN

Abdel Rahman Haki bey, minis-tre plénipotentiaire d'Égypte â Beyrouth a présenté, hier, ses let-tres de créance au cheikh Bichera El Khouri, président de la Réptr blique libanaise en présence de M. Henri Pharaon, ministre des affaires étrangères.

LE MINISTRE DU LIBAN A LONDRES

M. Camille Chamoun, ministre du Liban à Londres, est arrivé hier matin au Caire, par la voie des airs, venant de Londres, en route pour Beyrouth.

A sa descente de l'avion, il a été salué par M. Takieddine Solh, chargé d'affaires du Liban au Caire.

M. Camille Chamoun s'est ren-du, dans la matinée, au palais d'Abdine et s'est incrit au registre des cérémonies.

4EUNION DES SENATEURS VirAFDISTES

Sabri Abou Alam pacha, chef de l'opposition afdiste au Sénat et secrétaire général du Wafd, pu-blie un avis invitant les membres du groupe sénatorial wafdiste à se réunir lundi prochain à 4 h. psi). précises dans la chambre réservée à l'opposition.

IIIIItIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

LES SPECTACLES

LA GAIETE. — Tél. 25225 —«Star spangled rhythm» avec Bing Crosby et Bob Hope et «Dangerously they live» avec John Garfield.

PLAZA — Tél. 23822 — «The demi paradise» avec La -wrence Oliver et «Illelody for three» avec Jean Hersholt

ROYAL — Tel. 2e,i29 — «Hea -venly body» avec Hedy La marc et iWlialm Powell.

RIO. — TéL 26343 — (Irish eyes are smiling» avec Mon ty Wooley.

FE CIAL — TéL 21233 — «Bo wery to Broadway» avec Ma ria Montez.

RIALTO — Tél 24694 — «Going my way» avec Bing Crosby.

MOHAMED ALY — Tél. 25106 «Dark waters» avec Merle Gberon et Franchet Tone.

ALHAMBRA — Tél. 23929 — «That °filer woman» avec Virginie Gilmore et «Marry the boss' daughter» avec Brenda Joyce.

IfiAJESTIC — Tél. 29014 — cThe rains came» avec Ty-zone Power et «They came to blow up America» avec George Sanders.

STRAND - Tél. 22322 — «Miss V from Moscow» avec Lola Lane et «Overland stage-coach» avec Bob Livingstone

trrz — Tél. 22040 — «Salta' mah» avec Om Kalsoum.

SALLES DE THÉ

MAISON BAUDROT — Salle de Thé — Bar — Pâtisserie Tous les dimanches matins Concert Classique.

KALI CARLTON» — Promenade Reine Nazi( — Tél. 26379 —Tous les jours Diners Dan-sants avec spectacle d'attrac-tions. Tous les Dimanches Thés Dansant s avec attrac-tions.

RAPPAS: 22. Rue Chérif. Tél. 26178 - 22049, Ouvert jusqu'à I h. a.u. Restaurant, Bar, Grill Boom, Salle de Thé Pâtisserie.

LE GALA AU PROFIT DE L'ASILE RUDOLPH

Le gala cinématographicals profit de l'Asile Rudolph, aura lieu au Cinéma Royal, mardi 24 courant à 9 h. 30 sous le patrona-ge de S.E. Abdel Khalek Hassou-na bey, g6uverneur d'Alexandrie, et président d'honneur de cette oeuvre.

Quelques fauteuils disponibles se trouvent encore chez les mem-bres du Comité à la disposition de ceux qui n'auront pas encore retenu leurs places pour cette ma-nifestation de charité, qui permet de secourir les indigents sans dis-tinction aucune de nationalité ni de religion.

Les billets devront étre numé-rotés aux guichets du Cinéma à partir du jeudi 19 cet.

REPRESENTATION DE BIENFAISANCE

Sous le haut patronage de Son Excellence le Gouverneur d'Aic-xandrie, Abdel Khalek Hassouna bey, et la présidence d'honneur de Son Eminence Moise Ventura, Grand Rabbin d'Alexandrie, !'«U-nion des Juifs Orientaux» et l'Asi-le des Vieillards «Le Refuge» don-neront une représentation de ga-la, au profit de leurs oeuvres, le lundi 30 avril 1945, à 6 h. 30 p.m. au cinéma Férial.

Il sera-,projeté, en avant-premiè-re, l'un des plus beaux films de la saison «Christas Holiday» a-vec la grande vedette Deanna Durbin, qui nous donne une nou-velle expressioa de son talent. Un chef-d'oeuvre dramatique tiré du plus beau roman de W. Somerset Maugham.

BULLETIN METEOROLOGIQUE

Communiqué par M. Nicolas Ayac.

Le 19 avril 1945 à 10 h. a.m. Thermomètre : à l'ombre 20. Thermomètre : au soleil 24. Hygromètre : humidité 75%. Pression atmosphérique : 761

mills. Prévision du temps : Beau.

Abdel Khalek bey Has-souna, gouverneur d'Alexan-drie, en fia qualité de Président de la Commission administrati ve municipale, a signé l'arrêté suivant qui a été publié au «Journal Officiel» :

Le Président de la Commission Municipale. Vu les articles 15 et 21 du

Décret du 5 janvier 1890, insti-tuant la Commission Municipa-le d'Alexandrie, modifié par le Décret-loi du ler janvier 1935;

Vu le cahier des charges du 31 mars 1896 relatif à la con-cession des tramways de la vil-le.

Vu la délibération de la Com-mission Municipale d'Alexan-drie en date du 31 janvier 1945;

Vu l'approbation donnée par S.E. le Ministre de l'Intérieur à la délibération précitée suivant lettre en date. du 27 février 1945 No. 82;

Attendu que la durée de la concession vient à expiration le 31 mars 1946;

Que l'intérêt général exige des mesures à prendre pour as-surer la continuité du service public;

ARRETE : 1. — Le 31 mars 1946, le ré-

seau des Tramways de la ville d'Alexandrie avec tout ce qui en dépend comme accessoires et matériel fixe comprenant les usines, les sous stations, les dé-pôts, les ateliers, les réser-voirs, etc., sera consigné admi-nistrativement à la Municipali-té d'Alexandrie et ce sous ré-serve de tous droits générale-ment quelconques de celle-ci et notamment du droit d'exerce: l; faculté de racheter le maté-riel roulant coni'armément à l'article 10 da cah's:r des char-ges.

2. — Le Comité des tram ways de la ville institué par la Commission Municipale e s t chargé, avec l'assistance légale du Contentieux de l'Etat et cel-le de tous techniciens qu'il croi-ra, de prendre toutes les me-sures pécessaires pour assurer la dite consignation dans le dé -lai fixé et la continuation du service et ce sans préjudice des décisions que la Commission pourra prendre à cet égard.

Fait le 15 Rabi Tani 1364 (29 mars 1945).

Signé: ABDEL KHALEK

HASSOUNA. (Traduction).

tructions nécessaires et répar-tissant les charges parmi les experts et les secrétaires de la délégation. Les différents points et aspects de certaines ques-tions relatives à la Conférence ont été éclaircis et les ques-tions soigneusement étudiées.

Badaoui pacha a commencé 'ses consultations avec ses collè-gues des autres délégations o-rientales, les mettant a u cou-rant des points de vue égyptiens et leur soumettant les docu-ments représentant les proposi tions égyptiennes à la Confé-rence.

c La délégation égyptienne pour la Cour Internationale de Justice à Washington, travaille sans arrêt pour atteindre ses buts et pouvoir les: soumettre à la Conférence ».

Nous apprenons qu'un pro-gramme spécial a été préparé par la direction du poste de radiodiffusion de l'Etat égyp-tien pour être transmis le jour de la Victoire.

• • • D'autre part, une dépéche de

. Beyrouth annonce que le con-seil des ministres a décidé la formation d'un comité ayant pour mission de préparer un programme spécial pour la ra-diodiffusion le jour de la Vic-toire définitive. Ce comité est composé de M. Hendi Pha-raon, ministre des affaires é-trangères, du directeur du mi-nistère de l'intérieur, du direc-teur de l'instruction publique et du chef du Protocole.

CONSTRUCTION D'UNE MOSQUEE A MONTAZA

Le ministère des Wakfs a déci-dé de consacrés un crédit de 15.000 livres à la construction d'une nouvelle mosquée à Morita-za aux environs du palais royal.

Les plans des travaux ont été élahorés et la cérémonie de la pose de la première pierre aura lieu incessamment. Elle coinci-ra probablement avec l'inaugura-tion de la mosquée Aboul Abbas.

LES CONFERENCES DU LYCEE FRANÇAIS

ECRIVAINS DE COMBAT

Demain, vendredi 20 avril, 6 h. 30 M. Léon Guichard fera sa dernière conférence. Il parlera de «Léon Bloy)).

L'entrée est libre,

On continue à philosopher au sujet de la prochaine e saison d'été » à Alexandrie. Des cai-rotes voulant venir festoyer à bon prix trouvent de complai sants porte-parole pour deman der une c tarification » des vil-las ou des appartements meu-blés, comme si les autorités ont le droit, pour l'agrément de quelques familles cairotes ou provinciales, riches mais ava

nées au rapport du Secrétaire de la Société, lors du cinquan teriaire au «Triclinium», de Kom El Chougafa, le 4 Décem-bre 1943.

CONTESTATIONS ELECTORALES

a.a commission spéciale au gou-vernorat d'Alexandrie avait, les 8 et 10 mars dernier, écarté les con-testations présentées par S.E. Ma hamed Farghali pacha et le Dr. Hanafi Aboul Ela coutre les élec-tions qui ont eu lieu à Minet El Bassal et à Moharrem Bey.

Sur appel interjeté par Fargha-li pacha et le Dr. Aboul Ela, les contestations seront réexaminces les 24 et 25 crt.

PORTS ET PHARES ET FRONTIERES

-,es autorités compétea.es Sont en train d'examiner, à nouveau, le projet de fusion de l'Administration des Ports et Phares avec celle des Gar-de-Côtes.

Une note dan s ce sens sera soumise prochainement au Conseil des Ministres.

Nous avons publié mardi le tex-te de la proclamation du gouver-neur militaire général invitant les personnes possédant des armes sans permis à les consigner aux autorités dans un délai de 30 jours ; à ce sujet. le ministère de l'intérieur nous communiue :

S.E. le gouverneur militaire a publié une proclamation No. 571 concernant la consignation des armes et munitions sans permis dans un délai de 30 jours commen-çant le 16 avril 1945 au poste de police de la circonscription du dé-tenteur de ces armes et munitions. Les peines prévues sont d'un mi-nimum d'une année de prison et d'un maximum de cinq années a us-si que d'une amende non inférieu-re à 100 L.E. et ne dépassant pas 1000 L.E. ou l'une des deux pei-nes ainsi que la confiscation.

« Si le contrevenant est un ré-cidiviste, condamné pour atteinte à la liberté individuelle, à la sécu-rité ou aux bien d'autrui, la peine sera de 2 années à 5 années et de 200 à 1.000 L.E. sans possibi-lité de sursis et à la confiscation des armes ou des munitions, dans tous les cas.

« Cette proclamation oblige les omdehs et les cheikhs de dénon-c er aux autorités administratives dont Ils dépendent tout individu demeurant dans leur circonscrip-tion et qu'ils savent être en pos-session ou détient des armes ou des munitions SOUS peine d'une condamnation à une amende allant de 25 à 100 L.E. La méme orion-nance dispose que tout omdeh ou cheikh dans la circonscription du-quel des armes et des munitions auront été découvertes comparai-tra devant la commission des sChiakhats» et sera condamné à la révocation sans préjudice pour sa comparution devant le tribunal militaire.

« Par voie administrative, sine récompense pécuniaire généreuse

Un arrêté du gouverneur d'Alexandrie

Le réseau des tramways de la ville sera consigné à la Municipalité

le 31 mars 1946

LES TRAINS ENTRE

ALEXANDRIE ET LE CAIRE

ey

ANNIVERSAIRE PATRIOTIQUE MALTAIS

Une dépêche O.W.I. annonce de New-York que S.E. Abdel Hamid Badaoui pacha, Ministre des Affaires Etrangères a dé-claré au cours d'une interview 'que la mort prématurée du Président Franklin Delano Roo-sevelt a été a un désastre in-ternational pour le monde en-tier ».

Le Ministre a ajouté: c Le Président Roosevelt était consi-déré en Egypte comme l'élé -

ment modérateur au sein du Conseil des grandes puissances et comme le promoteur person-nel de décisions en faveur des petites nations et pour la jus-tice internationale. Il était aimé en Egypte comme partout ail leurs dans le monde et sa per te sera durement ressentie là bas ».

Badaoui pacha, qui visite les Etats-Unis pour la première fois, est en route pour San Francisco, comme délégué à la Conférence des Nations Unies. Il espérait pouvoir assister aux funérailles du Président Roose-velt à Washington le 14 cou-rant, mais son avion arriva à New York trop taret

Badaoui pacha a eu une pre mière vue des Etats Unis au cours de son voyage en avion depuis Terre Neuve jusqu'à New York, et il attend avec im-patience le voyage à San Fran-cisco, car, dit-il « il ser a inté-ressant de voir une grande na-tion dont j'ai toujours tellenient entendu parler ».

Il exprima son e admiration extraordinaire » pour la vie à New York, «bien qug je sois ar-rivé dans un moment triste». n compara "hospitalité de la ville avec celle de Paris et dé-crivit les Américains qu'il a rencontrés comme nantis «d'u-ne nature franche et communi -cative».

Le ministre déclara qu'il a vait trouvé en Amérique une atmosphère « d'espoir et de prévisions sérieuses de succès en ce qui concerne la Conféren -

ce de San Francisco. La pensée amériaine dans les domaines de la science et de la sience poli-tique a donné une grande con-tribution à l'unité du monde et à l'organisation mondiale futu-re.

Badaoui pacha a déclaré qu'il était heureux d'apprendre que le Commissaire Molotov assiste-rait à la Conférence. Commen-tant la liberté mondiale de la Presse, Son Excellence déclara: « Le manque de la liberté de presse est l'une des causes ef-fectives des conflits mon-diaux

Quand au rôle de l'Egy pte à ce sujet, Badaoui pacha décla-ra que a le Gouvernement E-gyptiendst de tout coeur en fa-veur' de ce mouvement améri-cain pour l a liberté de la pres-se à travers le monde. Et la presse égyptienne, j'en suis sûr, se joindra de tout coeur à la presse américaine dans la poursuite de cet objectif des plus désirables ».

UNE DEPECHE DU BATONNIER DE L'ORDRE

DE LA PRESSE

Le Bureau de la presse du Ministère de l'Inférieur, com-munique le câble suivant, reçu hier matin de New-York de Me Fikry bey Abaza, bâtonnier de l'Ordre de l a Presse, membre de la délégation égyptienne à la conférence de San. Francisco:

« Toutes les délégations ara lies sont maintenant arrivées à New-York, où elles se sont ren contrées à l'Hôtel Astoria. Nous nous préparons à partit ensemble, vendredi, pour Sat. Francisco. Badaoui nacha a te nu dans sa résidence une réu' Mon plénière, donnant les ins.

A SON ARRIVEE A NEW-YORK

BADAOUI PACHA REND HOMMAGE AU PRÉSIDENT ROOSEVELT

ET AUX AMÉRICAINS

Faisant suite au communiqué du Musée Greco Romain d'Ale. xandrie, annonçant la découper. te de ce qui semble être les restes d'un édifice chrétien à L'Ouest du Serapeum, un de nos rédacteurs s'est adressé à M. Théodore D. Moscrmas, Di-recteur de la Bibliothèque du Patriarcat Grec Orthodoxe d'A-lexandrie, qui, comme on se souvient, publia, il y a quelque temps, - une esquisse inédite sur la Colonne Pompée, qu'il avait trouvée parmi les Manuscrits de la Bibliothèque Patriarcale. M. Mosconas a dit:

— Cette nouvelle est très in-téressante. Il s'agit bien de l'Eslise de St. Jean Baptiste, mentionnée dans 1e conununi. que. -Cette Eglise fut érigée par le t'atriarche Théophile. après la des- ti action du Serapeum en 391, ' sur les ruines du fameux temple. L'Eglise resta debout après la conquête arabe en 640, et tomba en ruines au Xème siècle. Le Patriarche Théophile l'avait au commencement ap-pelée rArcadion», en l'honneur de l'Empereur Arcade. C'est à St. Jean, que Mokawkas, , de trop triste mémoire, demanda au conquérant Amr Ebn El As d'y être enseveli, lors du traité passé entre eux à la prise d'A-lexandrie.

L'Eglise de St. Jean du Sera-peum a donc de l'histoire. Quant aux excavations, qui s'y fond et remplissent de. joie le coeur de tout archéologue, je désire attirer votre attention sur le fait suivant. Le 10 octobre 1857, le Patriarche Térothéos II d'Alexandrie, écrivant au Métropolite Denis de Nicomé-die, à Constantinople, l'infor-mait que des fouilles étaient faites «au site de la Colonne Pompée par les soins du Gou-vernement et sous la direction de notre Patriarcat» et que le (pronaos d'une Eglise était découvert». La lettre dont co-pie e s trouve aux 'Archives de la Bibliotheque, mentionne eus-st que des «Icones furent nases au jour et des esquisses» se-raient envoyées à Constantino-ple.

Ces Icônes, d'après nous, re-présentent des Mosalques peut-être, qui seront découverts bien-tôt. Les fouilles ne continuè-rent pas et nous pensons que la bonne terre couvrit de nou-veau le pronaos jusqu'au jour où la pioche de M. Alan Rowe, cet infatigable excavateur, mit au jour ce que le communiqué vient de noue apprendre. La lettre en question publiée au bulletin officiel PANTAINOS le 23 Novembre 1943, fut com muniquée à la Société Royale d'Archéologie et les fouilles; de 1857 furent dûment mention-

FOUILLES ARCHEOLOGIQUES

L'EGLISE DE St. JEAN BAPTISTE AU SERAPEUM

LA SAISON D'ETE A ALEXANDRIE

LA QUESTION DE LA SOUS-LOCATION ET DU RAVITAILLEMENT

res, de disposer de la propriété privée pour le bon plaisir des estivants.

Ces Messieurs et Dames, ou-blient qu'en leur cédant sa vil-l a ou son appartenient, une fa-mille s'impose des privations et des sacrifices: elle renonce à son confort, à ses commodités et à ses habitudes; elle expose son mobilier et mille autres ob-jets chers à un usage peu atten-tif et à des risques de détério-ration. Elle doit, en vertu de la Proclamation militaire, donner une bonne parti e du prix de la sous-location au propriétaire (et a quelque chose » en plus de ses gages au boab) elle doit payer l'eau qu'elle ne consom-me pas et le téléphone qu'elle n'utilise pas; elle doit payer cher son nouveau logement pro-. visoire en plus, naturellement, du loyer de l'appartement don-né en sous-location.

Que lui reste-t-il ? Voilà un calcul très simple

que les personnes impartiales et consciencieuse s doivent faire avant de servir à la masse des lecteurs leurs bourdes saison-nières. Ces mêmes personnes oublient elles que lorsque des Alexandrins vont au Caire pour y passer quelques jours, ils y sont exploités aans vergogne ? Hôtel s arehi-combles, pensions à des prix prohibitifs, cham-bres transformées en casernes avec 3 ou 4 lits à 40 ou 50 P.T. par « tête » au risque de payer le grand maximum si l'on veut avoir une petite chambre seul.

Pourquoi parler, chaque été, d'imposer aux Alexandrins des restrictions sévères et inéqui-tables alors qu'en hiver les Cai-rotes font, « chez eux » tout ce qu'ils veulent ?

Passons, maintenant, au ra-vitaillement.

En raison de l'affluence énor-me, prévue, le contrôleur de l'approvisionnement d'Alexan-drie a envoyé une note au Mi-nistère demandant que les quantités des produits ration-nés envoyées à l'intention des estivants soient doublées com-parativement à celles expédiées la saison écoulée.

Il a réclamé, en conséquence, l'envoi de 30.000 bidons de pé-trole, 30.000 oke4 d'huile et 450 tonnes fie sucre.

Par ailleurs, la distribution des produits rationnés aux es-tivants s'effectuera de la mê-me façon que la saison derniè-re et des hmeaux auxiliaires serrait ouverts à cet effet.

Le bureau de l'approvisionne-ment tient à notifier que les estivants, non munis de la car-te de rationnement de la ville où ils résident habituellement ne pourront en aucun cas ob-tenir des produits rationnés pendant leur séjour à Alexan-drie.

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LE VICE-PRESIDENT 'DE LA COUR DES COMPTES

Abdel Rahman Aly bey, direc-teur général de l'administration des contributions directes, vient d'être nommé au poste de vice-président de la Cour des Comp-tes.

SOCIETE FRANÇAISE DE BIENFAISANCE

L'Assemblée Générale de la So-ciété Française de Bienfaisance s'est tenue le 27 mars 1945.

Le Comité, pour l'année 1945 a été ainsi constitué :

Président : M. Eugène Gaudai-re : Vice-Président : M. Alexan-dre Fitte ; Trésorier : M. Armand Delprat : Secrétaire : M. Jacques Vincendon ; Secrétaire-adjoint M. Marcel Thierard.

Commissaires de droit : M. le Docteur Alfred Puy-Haubert, M. le R.P. Supérieur des Lazaristes M. le Curé Français.

Commissaires élus : MM. Dr. Edouard Barthas, Einile Bégué. Fernand Blache, Pierre Geisen- berger, Robert Ghébali, Jules Gouillaud, Norbert Guys, Robert Hannaux, Charles Hemmerlé, Mar-cel Laforge, Camille Lebreton, Pé-trus Lhenry, Pierre Marais, Mar-cel Messiqua, Jean Morin, Cons-tant Paquier, Conseiller Henri Peuch, André Raminger, Coosti Rodocanachi, Alfred Scurmann,

NECROLOGIE Nous regrettons vivement d'ap-

prendre le décès de Mme Ellen E. Nimr, épouse de S.E. Faris Nimr pacha, propriétaire du Mokattam.

Nous présentons à notre émi-nent confrère et à tous ceux que cette mort met en deuil nos sincè-res condoléances.

CONFERENCES Une conférence sur «Un poète

méconnu et réhabilité : Maurice Scève) sera donnée le mardi pro-chain, 24 crt. à 7 h. 30 p.m. au siège de l'Association, 7 rue Cha-kour Pacha. par M. Etienne Me-rici, lecteur à la Faculté des Let-tres de l'Université Farouk ler d'Alexandrie.

Les membres et leurs amis sont cordialement invités.

LA. REFORME YOM

son, Walter Pidgeon et Robert Taylor apparaîtront en personne dans «The youngest profession>, elle proposa aussitôt d'utiliser son propre album d'autographes.

e je suis aussi avide d'auto-graphes que la jeune personne qqe j'incarne dans mon . rôle », Virginie, e il y a longtemps nue je désirais l'autographe de ,Mon-sieur Powell.•• qui est mon acteur préféré ! »

V

UN AMI AVEC QUI' IL FAUT ETRE BIEN.

En sortant .des studios de la Metro-Goldwyn-Mayer, Margaret, O'Brien, la petite vedette, actuel-lement âgée de sept ans, qui était accompagnée de sa maman, s'ar-rêta un moment pour causer avec «un vieil ami» qui travaille dans le département du découpage des studios. L'ami en question 's'occu-pait de «The Canterville Ghost», le nouveau film de Margaret avec Charles Laughton et Robert Young.

— Pourquoi donc as-tu fait tant de manières avec ce monsieur ? lui demanda sa mère. Qui est-il ? - — Comment tu • ne le connais pas ? s'exclama Margaret. Il faut etre bien avec lui, c'est un mon-sieur qui coupe le monde 1

V

ROBERT MONTGOMERY TOURNE LES PREMIERES

SCENES DE SON NOUVEAU . FILM «THEY WERE

EXPENDABLE»,

Pour la première fois depuis son retour de la marine, • Robert Montgomery a apparu devant les caméras pour les premières scènes de «They were .expendablen, son nouveau filin actuellement en pro-duction aux studios de la Metro-Goldwyn-Mayer._

Le film est adapté d'une nou-velle de W. L. White. Il est mis en scène par le commandant John Ford,

Nous !n'avons point regretté Aimez-vous d'avoir assisté, dimanche dernier, • à l'audition des élèves de chant le 'c munivak'e du Mo. F. Cantoni, car nous a- vons eu l'occasion d'entendre, au

s.- «Ciné-Théâtre Mohamed Aly», de Pour trouver de nouvelles sou t ces de nourriture aux aviateurs jolies - qui doivent effectuer des atteris- jeunes voix, et même de i e

voix, dans un programme varié et, sages forcés dans les régions de

compagnes de quelques instruments disons-le. pas du tout facile. Ac- rArctique, l'Armée américaine e

' à cordes et à vent, et dirigés par $ s est adressée à l'Université de Californie. leur professeur, qui était au pia- :e e Le Dr. Herbert L. Mason, di- no, ces élèves ont prouvé qu'ils recteur de la section botanique de ont des dispositions pour la mu- cette institution, qui visita l'Ales- sique et que leurs progrès sont • en 1932 avait vu les Esquimaux réels. Le concert (c'en était un, $ se nourrir d'une variété d'herbe dans son genre) a commencé par «Regela Veneeiana» de Ross:ni, interprétée par le groupe 'entier des cantatrices qui (sauf - Mmes et Mlles E. Beale, M. Benattar et W. poûsse dans presque toutes les par- Youssef) ont défilé, ensuite, de- fies de l'Alaska et en Europe sep- vent le public pour se faire ap- tentrionale. plaudir dans des usoloee, des Les indigènes conservent cette «duos' et des «trios». plante dans des sacs en peau de

Nous les citons toutes : Mme phoque. Ils y ajoutent de l'huile J. White a chanté très gentiment de phoque et laissent fermenter le «A May Morning de Denza ; «,:‘ tout. Le Dr. Mason affirme que les Mme A. Ascher a eu de bons habitants des zones arctiques se moments dans (elt was a dreame nourrissent délibérément de cette de Cowen et «Estrellita» de Pon- préparation. ce ; Mlle E. Belleli a bien travail-

qui s'appelle «rhocliole». C'est une petite plante à larges feuilles que les habitants de l'lle de St. Law-rence appellent «Munivak». Elle

L'air si conu de «When irish débuts devant les caméras.

RITA HAYWORTH et LEE BOWMAN. — (Coltunbia)

I La peur de vivre

Voici quelques précieux conseils donnés aux lectrices de la rubrique

i féminine d'une revue arabe du ; çaire par «Madame. Fifi»

''eee'""\"'ee"'''."''"'"'"''''''''''''s""'m""'""'"'"em'̂ ^"'"'''""''''>"esm'''''''4'"'"'"'s"'"s''''''""'""'''''"'""'''''''" e i. Les pires ennemis d'une lem-,

I Ace tOileff ew et ar euh

LES FILMS DE LA SEMAINE

DERRIÈRE L'ÉCRAN

ANN MILLER. — '(Columbia)

GINNY SIMILIS et

qu'augmenter ses mentos qui sont innombrables déjà. -

A tgre de chronique .noliesi-gnalons que le concert der:Sa--medi s'était ouvert . pa.t.,,la, «Mort d'Anse» (Peer Gy 4474t, Grieg, en signe de deuil•illegT.r. la ntort du Président Robe. $ A l'instar des membres du corps vett.

La Société des Concerte* dt E- seau rare. gypte ni e fera, (le la sorte, $ 6, Ne dites pas à votre mari

le secret de vos amies. Il pourrait s'en servir pour leur faire la cour. »

Ouf !

Le choix

k" diplomatique, les officiers de rai-- Jean-Athos e mée égyptienne ne pourront plus

$ épouser des étrangères. t En effet, le ministère de la dé- ;' !case nationale prépare l'élabora-e

Transport de matériaux charbons et bois pour chauffage d'Isna (Est) aux Magasins et Ateliers de rAd-

ministrWion à Armant (Ouest) Réf. No. 954. 21.

Adjudication du 29 mars (Annulée)

L'adjudication ci-dessus a été annulée et de nouvelles offres se-ront reçues aux Magasins Géné-raux, Scptieh, Le Caire, jusqu'au 25 avril 1945 à 11.30 pour le transport de matériaux, charbon et bois pour chauffage d'Isna (Est) aux Magasins et Ateliers de l'Administration à Armant (Ouest) durant use année à par tir du ler mai 1945.

On pourra se procurer un exem-plaire .du Cahier des Charges gra-tis en s'adressant aux Magasins Généraux à Saptieh, Le Caire, ou à la Gare d'Isna ou aux Magasins

Q d r tien une e vos amies cherchera à plaisanter avec votre mari, essayant de lui ètre sympa-thique, méfiez-vous! L'amour ca,n-mencc Par les plaisanteries.

J,. Ne divulguez pas vos secrets à vos amies. Elles pourraient s'en servir contre vous.

5. Ne faites pas trop l'éloge de votre mari devant vos amies. Vous attireriez leur attention sur cet oi-

CHEMINS DE FER DE L'ETAT EGYPTIEN

e me sont ses propres amies. 2 Eloignez votre mari de la

ï maison les jours de réception. 3. Si vous invitez une amie au L'ORCHESTRE DE PALESTINE cinéma, et que votre mari devra

vous y accompagner, choisissez-la de préférence laide.

Les intéressés devront donc fai-re leur choix entre Mars et Cupi-don,

$ fion d'un projet de loi interdisant aux officiers de l'armée de con-tracter des alliances matrimoniales avec des étrangères.

Ceux des officiers qui ne vou-draient pas se soumettre à la nou-velle interdiction, devraient, au jour de leur mariage, se retirer des

• cadres.

POUR LA BI A la mémoire de la regrettée

Mme Vve Elisa NAHMAN : Hôpital Israélite

Mine Alfred H. Rodosli P.T. 300 M. Charles Rofé 200 Mine Vve Bassili Bassili 100 M. Alexandre Abouchanab 100 M. Joseph AbOuchanab 100 Major et Mme Jacques Goar, 10 0

Mme Céline Aghion 100 M. et Mme Armand Mustaki 100 M. Gaston Schinasi 100 Mine Vve Eugénie Hornstein 100 M. et Mme Robert Franco 100

Le Foyer M. Sigismondô H. Rodosli 500 Rosetta et Alexandria Rice

Mills Cy. 500 M. et Mme Salvator Salama 2'00 M. et Mme William Matalon 100 Mine Céline Aghion 100 M. et Mme Ch, Salatna-

Robino 100 M. et Mme Robert France; 100 M. Jean Montant 100 M. et Mme David Sachs 100 M. Joseph Schinasi 100 Mme Rébecca Hadgès 100 M. et Mme Joseph D. Adda ON

Courrier du Pauvre HontetIr M. Fernando Tedeschi 200 Mme et M. Ing. Wladimir

Nicohosoff bey 100 M. et Mme Charles Ruelens 100

AU MOH4MED ALY: DARK WATERS. — Ceux qui aiment les fortes émotions et les aventeres enveloppées de mystère n'ont qu'à aller, cette semaine, au Mohamcd Al y. Ils y verront Merle Oberon et Franchot Tone pris dans un guet-apens, traqués, d deux doigts de la mort. Des criminels (Thomas Mitchell, qui campe un personna-ge avec une vigueur mêlée de cy-nisme, et Elisha Cook Jr) sont constamment à l'affût. Mais, après maints épisodes de frayeur plus ou moins impressionnats, s'ensuit un dénouement autre que celui que le public eût imaginé...

Film hallucinant par endroits, niais terne, surtout à cause des photos qui ajoutent souvent de l'angoisse à certains états d'âme qui sont déjà, par eux-mêmes, as-sez déroutants. Le dialogue y est nuancé et le «sonore* souligne, pat: des effets appropriés, le mys-tère des situations-clé.

Le titre — «Dark waterse : eaux sombres — justifie à souhait ?atmosphère et l'intrigue de ce voyage au pays de la terreur. — A.C.

AU ROYAL: THE HEAVEN-LY BODY. — Un vaudeville dé-licieux, aux situations inattendues ou rajeunies, des caractères comi-ques qui empruntent leur drôlerie à ce qu'il y a de plus moderne dans notre société et une satire malicieuse des travers contempo-rains. Il y a fout cela dans «The Heavenly Body» et peut-être au-tre chose encore, parce que le ma-rivaudage charmant qui fleurit d'un bout à l'autre du film, caehe bien souvent une psyehologie fine et pénétrante...

Il ne manque même pas la scè-ne classique de la beuverie à la vodka avec des danseurs russes bruyants et magnifiques..• Entre l'astronome et sa eietite fem-me abandonnée, les deux éléments du vaudeville seront une tireuse d'horoscope» et le grand jeune homme annoncé par elle et par les astres.

Je vous jure qu'on rit prodig:eu eement, parce que ce n'est pas seu-lement comique niais que ça ca-che aussi un fond d'humaine vé- rité qui ne change jamais.-

William Powell est un acteur extraordinaire, étourdissant, corni. que, tragique et magnifiquement laid. Hedy Lamarr est la petite femme abandonnée, et Craie le galant annoncé par l'horoscope...

Un spectacle gai. — Sv.

AU RIO : IRISH EY ES ARE SMILING. — Notre public a un faible pour les films musicaux en etecheicolor», surtout quand ils sont de qualité comme c'est le cas pour «Irish eyes are stnilinge• Voi-là un film qui contient tous les é-léments susceptibles de lui assurer un succès, par ailleurs des plus mérités. Gregory Ratoff, grand spécialste de ce genre de specta des, s'est cette fois surpassé en nous offrant un film qui réunit toute la variété et le chatoiement du musical, tout le romanesque d'une idylle charmante, tout rhtz rnour et l'ironie qui dérivent de. la présence d'un Monty Wooley, tout le charme d'une musique ravissante toute la magie du technicolor.

«A tuneful poney» c'est en ces fermes que la critique américaine a salué ce film, et l'on ne peul s'empêcher de lui donner raison tant ce film. par la perfection de sa réalisation et la diversité de ses scènes, a conquis le public. Dick Haynes, dans le rôle d'Er-nest Ball, un jeune compositeur est charmant et chante à ravir. (une Haver est délicieuse, une véritable révélation. Quant à Monty Woo-ley, il est comme toujours inimita-ble.

eyes ar smiling» a donné son titre à ce joli film musical. — Monsieur Ixè.

V

AU PERIAL : BOWERY TO BROADWAY. — Un autre film musical qui nous reporte à cette époque des «gay nineties», avez les Lillian Russell empanachées ce les messieurs moustachus.

C'est la lutte entre deux con-currents-producers Jack Oakie et Donald Cook. Dans Bowery, ils sont jeunes, et finissent à Broad-way avec des cheveux argentés. Mais ce chemin qu'ils auront par-couru nous vaudra quelques bons sketchs de music-hall, entre aufree le chant de Susanna Foster.

Après s'être associés, les deux compères se sépareront à cause ne Maria Montez (qui, sen., teerini-color n'est plus aussi glamour-girl), mais tout s'arrangera le mieux du monde vers la fin où nous avons l'occasion d'entendre Ann Blyth, une gentille nouvelle veeue qui a une jolie voix.

La distribution comprend : J. Oakie, D. Cook, Maria Montez. Turhan Bey. Suzanne Foster etc ••

Un film agréable. -- Monsieur

AU RIALTO : GOING MY I,VAY. — Tous les ans, l'Amers que décerne aux meilleurs produc tions cinématographiques ses fa-meux prix «Oscar». En 1944, c'est «Going my way» qui e récolé la majorité des suffrages. Et pour être précis, je dirai méme que ce film a reçu pas monts de sept prix répartis :

1. Prix pour le meilleur filin de l'année.

2. Pour le meilleur acteur, Bing Crosby.

.5. Pour le meilleur acteur de second rôle, Bary Fitzgerald.

.4. Pour le meilleur metteur en scène, Leo MacCarey.

5. Pour l'histoire la plus origi-nale, Eco MacCarey.

6. Pour la meilleure adaptatioi cinématographique, Frank Butler et Frank Cavett.

7. Pour la chanson la plus ori-ginale, «Swinging on a star*.

N'ayant pas vu toute la 1)re:1u:- fion cinématographique de l'aillée 194leeil m'eet difficile de juge: impartialement. Toutefois, jé pen-se que la majorité du public sera d'accord avec le jury, surtout coq. Barri Fitzgerald,' dans le rôle du «Pire Fitzgibbon». Rarement ac-teur a interprété un rôle avec au-tant de finesse et de naturel. Quant à Bing Crosby, il dépasse de loin ses autres films. — Nadave.

Le docteur Albert Coates devient acteur Le Docteur Albert Coates, 1'é-

minent compositeur et chef d'or-chestre, qui vint à Hollywood pour collaborer dans la partie mu-sicale de «Song of Russia». le nouveau grand film de la Metro-Goldwyn-Mayer, s'y transforma en acteur.

Tout cela arriva d'une façon fort imprévue. On avait besoin de quelqu'un pour jouer du piano dans une scène où Robert Tay-lor dirige un orchestre sym-phonique au Conservatoire de Moscou. L'orchestre en question joue le fameux concerto pour pia-no de Tschaikowsky. A ce mo-ment même, le Dr. Coates était assis au piano et feuilletait la par-tition tout en l'expliquant à Ro-bert Taylor.

— Pourquoi pas le Dr. Coates ? suggéra Susan Peters.

Coates se montra très enthou-siaste et accepta de faire ainsi ses

V1RGINIA WEiDLER AIME LA COMPAGNIE

DES ACTEURS CELEBRES

— Ouf quelle journée, décla- ra dans un soupir Virginie Wei-crier en rentrant chez elle. Que de travail ! Trois scènes diffici- les à tourner avec Robert Taylor. Il est vraiment très agréable de travailler en compagnie de Greer Gerson, déclara-t-elle avec non- chalance quelques jours plus tard, et Walter Pidgeon est une mer-veille d'acteur, Lien qu'il soit lé-gèrement plus haut que moi !

« Lorsque William Powell ru'à.- dressa une de ses répliques, ce matin, déclara un autre jour Virgi-nia à ses parents, je ne pus m'em-pêcher d'éclater de rire, il est si amusant ! Et puis, confia-t-elle, Lena Turner m'a appris une nou-velle coiffure pendant que nous étions en train de répéter une scè-ne !

A ce moment, le Jeune frère de Virginie qui était en train de lire son journal ne put s'empêcher de lui dire avec ironie :

— Mais que fais-tu donc Vir-ginie, t'aurait-on confié un petit rôle dans chacun des filins des vedettes dont tu parles depuis quelque temps ?

— Mai non, bien au contraire, répondit-elle indignée, ce sont des vedettes qui ont chacune un pe-tit rôle dans mon film à moi I

Et c'était en effet, la vérité. «The voungest profession», le nouveau film de Virginie Weid-ler à la M.G.M. est l'histoire d'un groupe de jeunes collection-neurs d'autographes, et, pas moins de cinq vedettes célèbres se sont offertes pour tenir dans ce film, le rôle de leur propre personnage.

William Powell, qui le premier eut à tourner sa scène déclara :

— Lorsque le metteur en scène Eddie Buzzell me dit qu'il avait un rôle dans son film que seul moi je pouvais tourner... Je ,dus ac-cepter immédiatement ! En effet, il s'agissait d'incarner William Po-well... qui d'autre que moi aurait pu le faire ?

Lana •urner y sera vue en train de répondre personnellement aux lettres de ses admirateurs répan-dant ainsi à une des questions qui est le plus souvent posée aux stu-dios de la M.G.M. : « Est-ce que les acteurs répondent eux-ménies à leur courrier ? »

Le public sera heureux de re-voir une fois de plus M. et Mme Miniver réunis. En effet, Greer Gerson et Walter Pidgcon appa-raissent ensemble dans «The youngest profession». Quant à Robert Taylor, il déclara que son rôle dans ce film, lui don-na l'impression d'avoir une dou-ble personnalité. En effet, à deux reprises, le groupe des jeunes chasseurs d'autographes ne le re-connurent pas !

UN ALBUM D'AUTOGRAPHES QUI VAUT

SON POIDS D'OR

CONCERTS

Samedi et dimanche dernita•L-, l'Orchestre de Palestine a été très fêté it l'Alhambra. Maigre le nombre réduit des exécu-tants, cet •organisme musical, dont la vitalité est garantie par la présence d'éléments tie premier ordre, n'a pas cette loi s aussi, à sa mission. Nous avons eu, en véria, da ia belle musique et le M. Taube s'eSt prodigué, avec diligence et passion, pour mettra. en va -

leur le sens intime des mor-ceaux les plus complexes puis-qu'il ne lui a pas fallu trop d'efforts, ayant pareil OrChes-ire sous la main, pour vêtir de lignes et de couleurs la «Suite de ballet» de Grétry, «The Married Beau» de Purcell et la «Symphonie en mi bémol ma-jeur» de Mozart. Mais aux deux programme s ne figuraient pas que ces compositeurs, prôneurs de l'élégance et de la douceur à outrance. Il y avait des oeu -vres qui sont de l'autre -côté... de la barricade et dont les rap-ports avec ce qu'il. est convenu d'appeler «sine galante» sont moindres, sinon nuls, comme dans le ca s de Brahms. Ces beuvres et aient la «Symphonie No. S» de Beethoven et deux .

«Concertos», celui en mi bémol majeur («l'Empereur») pour piano et orchestre, de Beetho-ven, et celui en ré majeur, pour violon et orchestre, de Brahms.

free Mo. Titube, encore qu'il fût sûr, très sûr, de ses musi-ciens, n'a pas freiné se s éner-gies pour donner à ces oeuvres la physionomie et l'âme qui leur sont • propres. Et s'il a brossé le riant paysage de la «Ville» de Beethoven d'une manière qui nous a semblé plutôt bruyante (par moments, dans l'eAllegretto scherzando», le s accords plaqués des «Mois» couvraient les violon s dont la voix était un gracieux soupi•!) il a été, au contraire, excellent — et nous le lui disons sans nulle intention de le flatter —dans le «Concerto» de Brahms lit, encore -plus, dans celui de Beettioven.._Lorand Eenyves é-tait le soliste du premier musi-cien expérimenté, possédant u-ne bonne technique, il s'est, im-posé une discipline rigoureuse pour ne pas outrer la couleur des passages mélodiques. Et c'est en interprétant avec di-gnité et intelligence ces pages si solides qu'il a remporté ttn succès mérité. Le soliste du «Concerto» «empereur» "était Georges Thétn'elis qui, diman-che soir, s'est vraiment sur-

lirspectant la «c.arfutte» de• cette oeuvré, où géorhétrie et Imagination s'allient 'dan§ un cadre féérique, il a insuf-flé it toue 1cc mouvements, et surtout à l'«Adagio», la vie poétique dont ils ont besoin pour illustrer l'état d'âme qui les a engendrés, Ce «Concerto», mieux qu'exécuté, a été «inter-prété» par l'émouvant pianiste qu'est Georges '.1*Itérnélis.

L'orchestre de Palestine nous a donc permis, à deux repri-ses, de nous évader de cette

THREE MEN IN WHITE

Une fois 'de plus, Lionel Barry-more tiendra le .rôle du Docteur Gillespie dans eeThree men in white». La distribution de ce film comprend aussi les noms de Van Johnson, Marilyn Maxwell, Ava Gardner et «gags» Ragland,

Au MOHAMED ALY

Audition des élèves

du Mo. F. Canton]. --r

lé sa voix, qui promet beaucoup, dans «Si mes vers» de Hahn et «Zingarcila de Paisiello.

Nous avons noté beaucoup d'as- surance dans _noté chant de Mlle H. Kamadjian : après «Salavci» (le rossignol) d'Alabieff, elle a été $ exquise dans «Im Yerke» d'Alern- $ chah. Le morceau le plus difficile e du programme était, à notre avis, l' caria» de «Ffreischutz», et c'est s. Mlle L. Stipanovich qui l'a inter- $ prêté avec conscience et désinvol- $ telle. Sa manière de chanter, ses' $ «legati», ses vocalises, sa voix $ chaude. sont autant de qualités e que nous ne saurions passer sous $ silence, Mme O. Arnstein, qui a e de belles notes graves, a chanté 41:

avec sincérité un air de «Lohen- î grin» et la «nenia» de «Mefistofe-le». Mlle J. Hannau a remporté un:: gros succès dans la romance de $ teMimie de l'opéra «Bohème». Sa $ voix fraic-he et .agréable (la mu- $ sique de Puccini aidant) lui a valu l'aimable corvée d'un bts, qu'elle a accordé, d'ailleurs, avec beau- coup de grâce, en l'espèce d'une petite chanson sentimentale anglai-se. Nous avons aussi aimé la voix douce de Mlle L. Argy : dans l'aearia» des «Noces de. Figaro» et surtout dans la «Tyrolienne» de

Rossini, elle a révélé d'excellentes qualités.

Mme C. Courbarien,' après a- $ voir chanté, ,en duo avec le bary-ton Mamourian, la scène finale t du leme acte de ccRigoletto» a eu l'occasion d'exprimer sa personna-lité dans pLe pardon de Ploermel». eai C'est, en. effet, dans cette page t de Meyerbeer qu'elle a prodigué ›, son talent et sol?' goût. Se jouant t des vocalises et des «aigus», Mme t COurbarien a mis en valeur sa t voix, souple et homogène, qu'elle a colorée aveé délicatesse,

Le ténor Zadoja, qui a chanté $ une «Chanson orientale» de Rach-maninof

et «Ora e per sempre ad- e

dio» de l'opéra aOtello» (Verdi), et le baryton Mamourian qui, a- e près aRigoletto», a fait preuve de e vigueur dans «Carmen» (Toréa- :7, dor), ont remporté le succès air $ quel ils sont habitués depuis long- temps. •

L'audition s'est terminée avec une jolie page, «Chanson d'Avril», › du Mo. Cantoni qui a' été intrprè-tée avec finesse par le grobe des d .

voix -féminines. A ce moment-là, $ Avril n'était pas que dans les $ phrases si mélodieuses que le $ choeur chantait : la scène tout' en-tière était transformée en une fo-ret de gerbes multicolores, repré-sentant autant d'hommages aux $ élèves qui avaient défilé à la ram-pe.

Est-il donc pécessaire de parler de succès ? Des fleurs, des applau- e dissements••• Le Mo. Cantoni a $ bien le droit ,d'être content.

Jean-Athos $

Pain, beurre

et... épingles !

La petite ville de Tunbridge Wells en Angleterre a été mise en émoi, la semaine dernière, par la découverte d'une tentative crimi-nelle qui sort de l'ordinaire.

Mlle Ether Boorman, vieille fil-le, quinquagénaire, employée de-puis quatre ans comme aide-infir-mière d'un hôpital. a été arrêtée sous l'accusation d'avoir servi d une malade. Mlle Florence Gertru-de Butes, 30 ans, une tartine de beurre garnie •••d'épingles 1

Mlle Boorman a avoué avoir voulu se venger de Mlle Bates, à la suite d'une altercation qui avait surgi entre elles.

La malade n'avait heureusement pas mangé la tartine, et l'aide-infirmière a été envoyée à un a-liéniste. pour examen.

A Turzbriclge Wells, la tartine de Miss Boorman est déjà passée en proverbe

LE DRA191E HELLENE

APPEL au monde entier

Notre confrère l'«Ephimeris» publie l'appel suivant :

Dans les camps de conce'itra-tion où sont détenus ceux qui ont participé aux événements d'avril 1944, la tuberculose et la dévita-minose font des ravages. On dé-plore quotidiennement de nouvel-les victimes.

Dans ces camps sont enfermés les héros d'Albanie, de Crêt«, d'Alamein, les marins qui durant des années ont couru les mers, les hommes qui risquèrent mille fois leurs vies dans les airs.

Dans ces camps, c'est la Gièce qui est enfermée.

Le coeur serré, nous faisons ap-pel :

— à tous les Grecs d'Egyptc, — aux autorités grecques, dans

le pays, — A la Croix-Rouge Helléni-

que, — aux autorités militaires grec-

ques et britanniques, — à la Croix-Rouge itt autres

organisations de santé amé-ricaines,

— au monde entier. Envoyez immédiatement des mé-

dicaments aux camps de concen-tration. A tous les camps. Envoyez des médicaments et des vitam!! es de toutes catégories.

Nous faisons appel à tout le monde covilisé • Que des médecins de la Croix-Rouge visitent jene- ,

cliatement — aveiht qu'il ne soit trop tard — les camps. Organisez des missions sanitaires.

Envoyez des médicaments et des vitamines.

Nos fils se meurent. Les mères grecques

ENFAISANCE Orphelinat Israélite

M. et Mine Carlo Sinigaglia 100 Mme Jacques Aghion 100

Société Protectrice de l'Enfance Israélite

Mine Alfred H. Rodosli 200 Crèche Dahlia

M. et Mme Marco Nadler 100 Secours d'Urgence

M. Gaston Piha 100 Amélé Torah

M. et Mme Elie J. Adda 100

A la mémoire de la regrettée Mme Lazare STERN

Crèche Dahlia M. Moise Stern 100 M. et Mme Barco Stern 100 Mlle Guéoula Stern 100

Pidion Chévouinz M. Moise Stern 100 M. et Mme Barco Stern 100 Mlle Guéoula Stern 100

Courrier du Pauvre Honteux M. et Mine Barco Stem 100

Secours d'Urgence M. et Mme Barco Stem 100

N.B. — Lire dans La Réforme du 18 crt. donation à la mémoire de la regrettée Vve Elise Neh-men, au profit du Foyer. M. et Mme Albert Filas P.T. 200.

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Des offres seront reçues aux Magasins Généraux à Sept:eh, Le Caire, jusqu'au 9 mai 1915 à 11.30 pour la fourniture de 1875 kgs. de térébentine pure.

On pourra se procurer un exemplaire du Cahier des Charges gratis en s'adressant aux Magasirs Généraux soit à Saptieh, Le Cai-re, soit à Gabbari, Alexandrie.

Un des objets les plus précieux qui existait sur les plateaux du film «The youngest profession» aux studios de la Metro Goldwyn-Mayer, était un album d'autogra-phes, appartenant à Virginie Weidler.

Dans ce film, justement. Virgi-nia Incarne une très jeune fille. admiratrice acharnée des stars d-cinéma et qui néglige absolument tout pour collectionner les précieu-ses signatures des grandes vedet-tes.

Lorsque la jeune vedette apprit que des personnalités cinémato-graphiques» telles que Lena Tur-

ner, William Powell, Grecs Ger- GEORGE MURPHY.

AU THEATRE ALHAMBRA . •

prison de vereP qu'est la mono-tonie de notre existeûce quoti-dienne. Aussi, nous souhaitons l'entendre à nouveau, la saison $ prochaine, dans la plénitude de ses moyens pour la Bers grande joie des Alexartd las. , •

STANLEY BAY — A louer sur plan cabines en maçonnerie. S'adresser au 220 Avenue

d'Armant. Farouk, Stanley.

GOUVERNÉE (Suite de la page 1.)

Il serait de toute évidence estrémement difficile pour qui-conque au moyen de n'importe quel système concevable, de gouverner efficacement l'Alle-magne après douze années de nazisme et e,ing années 'de guerre. La condition de l'Alle-magne est si anormale que

-nous ne devons pas nous lais-ser aller à, juger le gouverne-ment allié. encore moins per-mettre aux Allemands de le juger. d'après les normes habi-tuelles. Le but du gouverne-ment allié n'est pais d'assurer aux Allemands un bon gouver-nement qui leur conviendrait, mais de les désarmer, de les démilitariser, de les châtier, de punir leurs criminels de guerre, de leur faire réparer les dommages qu'ils ont cau-sés, de les forcer à se réorga-niser de façon à ce qu'ils ces-sent d'être économiquement prédominants en Europe, et dans leur condition réduite, de

%leur apprendre à se gouverner eux-mêmes d'une façon qui ne soit pas nuisible à leurs voi-sins.

La situation alliée à l'Ouest est sérieusement défectueuse. Ni l'Angleterre seule, ni la France seule., ni la Belgique et la Hollande seules ne peuvent exercer le contrôle de l'Allema-gne à l'Ouest, et il est. grand temps que ces gouvernements concertent leur politique et re-connaissent leurs responsabili-tés régionales communes. Quel-les que soient leurs divergences en d'autres parties du monde, elles sont secondnires par rap-port à leur besoin impérieux d'agir de concert pour Péta-boration du règlement final a-vec l'Allemagne.

Au surplus, ils ne peuvent pas espérer entreprendre leur reconstruction avec succès et résoudre les problèmes écono-miques allemands s'ils agissent séparément. La démilitarisa-tion de l'Allemagne implique que plusieurs grandes indus-tries seront transférées du Reich dans d'autres pays euro-péens. Ces industries, bien qu'elles fussent vitales à l'Alle-magne en guerre, furent aussi

• utiles pour la fourniture de produit% de consommation à nombre d'Etsts européens. 11 ne suffit donc pas de les enle-ver à l'Allemagne. Il est égale-ment important de les faire

AKIN.e.e.e■KePMe.e.e". Sine

Du soir, au matin FRONT OCCIDENTAL FRONT ITALIEN Les Américains ont pénétré Les alliés continuent d s-

en Tchécoslovaquie. vancer en Italie où l'on signa- Ils se battent à l'intérieur de le un grand mouvement de

Nuremberg. transports allemands se reti-Ils ont occupé Magdebourg. rant du front de la VIlleme Les Anglais sont à 34 kms. armée.

de Hambourg. AVANT SAN FRANCISCO M. Bidault est parti pour

Washington de même que Sir Atchibald Clark-Kerr et M. Harriman ambassadeurs britan-nique et américain . à Moscou.

On ne sait pas si M. Fier-riman retournera en Russie.

dé. INQUIETUDES ITALIENNES

PRON T ORIENTAL On manifeste de l'inquiétude Neuf armées russes auraient en Italie au sujet des tevendi-

été lancées dans la bataille de cations yougoslaves sur Tries-Berlin qui aurait atteint son te, françaises sur Aoste, abys-point culminant. sines sur l'Erythrée et de la

Les Russes sont d portée de demande d'indépendance des canon de Brno. séparatistes siciliens.

JUNFO‘Irrniirrr

LES REPRÉSENTANTS LOMATIQUES SUISSES EN ALLEMAGNE

Les Canadiens ont atteint le Zuider Zee.

Deux millions de prisonniers ont été faits depuis le 6 juin 1944.

On ne maréchal

confirme pas que le Model se soit suici-

Prêts pour l'Avenir AUJOURD'HUI, INTERNATIONAL HARVESTER construit des armes pour la guerre. Mais "International" construit aussi de nombreuses machines dont la tache, dans la guerre moderne, res-semble beaucoup à celle du temps de paix. C'est ainsi, par exemple, que des milliers de TracTracTors "International" sont au service des forces armées des Nations Unies comme moyens idéaux pour le transport de gros canons, niveleurs de champs d'atterrissage dévas-tés par les projectiles, défricheurs de forets vierges ou construc-teurs de grands routes indispensables.

Voici une arme de combat, produite pour exécuter aussi les travaux du temps de paix. Lorsque les canons se seront tus, les TracTracTors "International" seront à même de reprendre leur tache . normale — comblant vos besoins dans les domaines industriel et agricole.

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Le 18 avril 1945. Mai

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tre position dans la fameuse conférence consultative pour le coton tenue à. Washington. On vient là-bas nous mettre au mêm e rang que les autres pays producteurs: Etats Unis, Brésil, Indes, France, Russie. Or notre coton à longue file nous place dans une situation indépendan-te.

El n'est pas question pour nous de réduire notre acréage et par suite nos exportations. Nous Vissons fait en temps de guer-re, pour avoir de quoi manger, augmentant de la sorte la cul-ture de nos céréales. Mais que cet état de choses continue mê-me en temps de paix, ce sera plutôt nuire au pays qui rie pourra tirer aucun égal profit d'aucune autre matière premiè-re échangée, comme c'est le cas par exemple pour les Indes et pour la France.

Notre coton irremplaçable convenant pour les tissus de lu-xe, est de l'or par rapport aux autres cotons qui sont dirons-nous, de l'argent... S'il faut ré-duire notre richesse, nous ne trouvons pas d'inconvénient tant qu'il s'agit d'une commune mesure. Mais chez nous l'expor-tation du coton ne peut-être remplacée par aucune autre exportation. Tandis que d'au-tres pays pourraient bénéficier de la réduction de l'acréage d'un produit qu'ils ont en excès, en J'échangeant contre un au-tre, qui pourra relever leur in-dustrie ou leur agriculture, gypte a. tout à perdre, en as-sassinant la belle plante de son cotonnier...

E.T.

LES COTONS

New-York, 18 — (R) — Les contrats ont ouvert soutenus avec 4 p. et 1 p. de hausse.

Les gains de l'ouverture, qui étaient dus à l'accumulation de fixations de prix pour les mois rapprochés, rencontrèrent des li-quidations clairsemées de Mal re-flétant l'approche du prix de ven-te de la Commodity Credit Cor-poration et l'augmentation des réalisations pour les mois de la nouvelle récolte.

Le marché a temporairement ignoré les rumeurs d'un petit a-créage et le report hebdomadaire défavorable de la température ain-si que les probabilités de la con-tinuation du présent programme

du soutien des prix agricoles. Les prix -se raffermirent sur des

fixations de prix renouvelées et ua soutien du commerce.

Plus tard, le marché fut soute-nu sur des couvertures et le mois de Mal atteignit 22.68 provoquant la fermeté de toute la cote. Autre-ment, il n'y avait rien d'autre à signaler.

Clôture très soutenue avec 10 p. de hausse et 1 p. de baisse.

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Paris, 18 avril 1114a. Clôture Francs

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16450 . Suez Capital Stock

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100,90 Rente 3 1/2% 1942

103,70 Rente 3% 1945

100,70 Banque de France 28900 Banque de Paris 1855 Suez 53400 CPDE

1950 Forges du Nord

1.501 Courrières 680 Nickel

3625 Kuhlmann 2350 Port de Rosario 20400 Raffineries Says 1250 Terres Rouges 1500 Rio

5400 Royal Dutch

15800

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ANTOINE GANADIOS

LA REFORME

1C-4-4b

eeismIS00110110111111111041600004:1111011100111•6001166111011661111114111%

L'ALLEMAGNE DEVRA ÊTRE

Berne 18 (AFP) — Dans un discours prononcé à la Foire de Bâle, M. de Steiger, président de la Confédération, a annoncé l'intention de la Suisse d'aider à la reconstruction des pays libérés d'Europe. Il a rendu hommage au président Roose-velt puis a déclaré, parlant de la fin prochaine de la guerre?

c Un sentiment de soulage. ment se répand dans le monde, accompagné de l'espoir que le travail et la liberté succéderont à la misère et aux épreuves. Le Peuple suisse entend collaborer à la reconstruction du monde libéré des servitudes. Nous pou-vons mettre à la disposition de

par WALTER LIPPMANN fonctionner à nouveau hors d'Allemagne. Car nous ne de-vons pas tuer la poule qui a donné des oeufs. Nous devons l'installer dans un nouveau nid.

Les principaux pays indus-triels de l'Europe, à l'Ouest de l'Allemagne. ont été la Gran-de-Bretagne, la France, la Bel-gique, et les Pays-Bas, et leur importance en Europe doit aug-menter avec la baisse de celle du Reich. Si elles veulent faire un emploi productif des capi-taux allemands qui leur revien-dront au titre des réparations, et des grandes industries de l'Allemagne occidentale qu'elles contrôleront, elles auront be-soin d'une politique de produc-tion combinée. Car il leur fau-dra déterminer où parmi elles il pourra étre fait le meilleur emploi des capitaux allemands qui seront transférés. Elles de-vront déterminer par exemple si une usine de pétrole synthé-tique pourra être réinstallée a-vantageusement en Belgique ou en France, dans l'intérêt de tous, et où, étant donné l'ordre économique de l'Europe occi-dentale, les anciennes usines d'aluminium devront. être réins-tallées.

La commission . des répara-tions alliées ne peut pas pren-dre de telles décisions. Ce rôle devrait revenir à un Bureau combiné de production qui E gi-ra en ces matières pour toute la région industrielle de l'Euro-pe occidentale.

LA SUISSE AIDERA A LA RECONSTRUCTION DE L'EUROPE

l'étranger notre capacité in-dustrielle, nos forces hydrauli. ques, nos produits tirés de nos matières premières en réserve. Nous pouvons offrir notre for-ce de production et le labeur consciencieux de notre savoir-faire, Nous accomplirons ainsi dans la période transitoire en-tre la guerre et la paix une oeuvre utile et constructive».

Constatant que durant la guerre, comme au cours des récentes négociations économi-ques, la neutralité suisse n'a jamais été mise en doute, le pré-sident Steiger s'est écrié:

e On oublie déjà avec quelle opiniâtreté la Suisse a résisté en 1941 et en 1943 aux invita-tions des Etats, alor s victorieux, désirant nous voir adhérer à l'Europe nouvelle. Les échan-ges que la Suisse pratique a-vec l'étranger n'ont jamais été contraires au droit internatio-nal, leur seul but ayant été de sauver notre pays de l'asphyxie économique.,

En terminant, M. de Steiger a lancé un appel à. l'union na-tionale: «Conservons. a-t-il dit, notre équilibre politique et é-conomique et veillons au main-tien de la paix sociale pour pouvoir envisager l'avenir avec sécurité.»

ROOSEVELT A SUCCOMBE AUX FATIGUES

DE SES DEPLACEMENTS

Ismuit Sedky pacha a refusé de partir pour San Francisco, ses médecins traitants ayant es-timé que ce voyage porterait atteinte à sa santé. Combien l'ancien .président du conseil doit se féliciter d'avoir d'aussi clairvoyants médecins ! Nous lisons, en effet, dans l'a Ah-ram », que les fatigues du vo-yage à Yalta,' effectué par M. Roosevelt, sont pour beaucoup dans son décès.

Beyrouth, 18 — (AFP) — M. Charles Rivet, conseiller général de la légation générale de Fran-ce, s'est entretenu avec le prési-dent du conseil Abdul Hamid Ka-rameh de la répercussion des der-niers accords franco-britanniques sur la monnaie libanaise.

M. Rivet a assuré le Premier li-banais que la garantie de cette monnaie demeurait inchangée.

LA PALESTINE ET LA CONFERENCE DE SAN FRANCISCO

(D'énormes quantités

LA SITUATION

sont arrivés à Istamboul. Il s'agit d'un total de 20 person-nes. Toutefois, ne sont pas ais rivés en Turquie M. Harald Feller, secrétaire à la légation, ayant assumé en dernier lieu les fonctions de chef de poste, et M. Max Meier, commis à la Chancellerie.

L'enquête se poursuit sur le sort des disparus. Une tren-taine de membres de la colonie suisse de Hongrie se sont joints au convoi des diploma-tes.

LE PARLEMENT BRITANNIQUE ET SAN FRANCISCO

légation demeura à Berlin. réelles et notamment les Etats-

que le gouvernement fédéral porte, si l'on veut que le systè- n'a plus aucune nouvelle des me fonctionne réellement dès le consulats suisses à Cologne, début, que des forces suscepti- Dusseldorf, Mannheim et Ba.- bles d'enrayer les tentatives de den-Baden, du Conseiller de la troubler l a paix soient mises en

Légation à Vienne qui avait action dans un minimum de suivi les autorités autrichien- temps. nes à K•etzendorf ainsi que du Lord Cranborne, notamment, chef du Consulat général à tout en reconnaissant qu'un Bratislava. grand effort était demandé aux

Ce communiqué souligne le petits Etats qui s e r a i e n t rappel du représentant suisse appelés à coopérer aux déci- à Budapest à la suite d'une dé- sions du Conseil, auxquelles el-

grois à Berne considérant le à participer au cas où elles ne gouvernement Horthy comme seraient pas membres, a souli. le dernier gouvernement légal gné qu'il était cependant de hongrois. leur intérêt qu'il en soit ainsi

Toutefois, un petit Etat-Ma- car, en, définitive, ces sont elles jor est demeuré à Budapest qui ouffrent le plus des gran- pour la défense des „intéeôtS • des conflagrations mondiales.

nistre suisse auprès du gou- vernementaux ont fait ressor-

Girardet, n'a pas pu encore tir avec une force particulière

prendre possession de son pos- que toute la question, au moins

te. Le dans son stade initial, était Département Politique

départ.centrée sur la sincère volonté

fixera l'époque de son dépar

RAPATRIEMENT et leurs sens profond des res.

Berne, 18. (AFP.) — Les ponsabilités, ce qui s'oppose

membres de la légation suisse à ceux plus théoriques avancés

Londres, 18 (AFP). _se Les débats simultanés à la Cham-bre des Lords et aux Commu-nes, préparant la Conférence de San Francisco, ont confirmé l'impression que la motion dé-posée par Cyril Entwistie et les 9 députés de tous les partis re-flétait bien le sentiment géné-ral du Parlement et de l'opi-nion britanniques, notamment en ce qui concerne la volonté de considérer' comme. transitoi-res les dispositions en vertu desquelles les grandes puissan-ce se mettaient en quelque sor-te e au-dessus de la loi s, et à cet égard, ils ont permis aux porte parole du Gouvernement, Lord Cranborne, à la Chambre Haute, et M. Attlee, aux Com-munes; de fournir des apaise-Menti souhaités sur ce point -en indiquant qu'ils n'envisageaient pas ces dispositions comme é-ternelles et définitives.

Cependant les porte-parole ont éloquemmént insisté sur l'impérieuse nécessité, pour le

moment, de jeter les bases d'un système incluant la coopération effective et de bon gré de tou-tes les puissances détenant une puissance et une responsabilité

te goe

ERNIE PYLE A ETE TUÉ

New-York, 18 — Ernie Pyle, le correspondant de guerre a-méricain le plus lu, a été tué en action.

Le petit correspondant de guerre des journaux Scripps Iloward, âgé de 50 ans, aimé par les combattants dans le monde, entier, a été tué par une balle japonaise à Okinawa.

LES SPORTS CE DIMANCHE,

AU STADE MUNICIPAL

UN GRAND

$ MATCH $DE FOOT-RACE S Ne le manquez pas. Ce sera

fun choc sensationnel. La sélection des Noirs can-

_tre une entente de s militaires ;britanniques d'Alexandrie!

Les meilleurs joueurs d'Egyp-te contre une équipe formida-

4,ble où brilleront des interna ttionauxl

Le match commencera à 4 heures 15.

HOCKEY SUR PATINS # Samedi le 21 Avril à 8 h. p.m. Saura lieu sur le terrain de • I'Imperial Skating Garden à Sporting Club une grande ren-contre de Hockey sur patins entre la sélection de l'universi-té Fouad ler du Caire et l'équi-pe championne d'Alexandrie

i sLightnings». Le programme débutera par

,,,une rencontre de deux équipes $féminines d'Alexandrie — «Fi- • ve stars» contre «Sparks».

Une belle manifestation spor-

LA MONNAIE LIBANAISE

LA MORT DE M. ROOSEVELT

LES CONDOLEANCES DE LA MARINE

BRITANNIQUE Les messages suivants ont été

échangés entre le commandant de la marine britannique dans le Le-vant et en Méditerranée Orineta-le, et le ministre américain en E-SYPte

c Je m'empresse de vous ex-primer le profond regret ressenti par tous les officiers et hommes de la «Royal Navy> pour la mort de votre imbattables leader. L'Em-pire britannique a perdu l'un des meilleurs amis qu'il ait jamais eu.»

Le ministre américain en Egypte a répondu :

« Je suis très touché pour votre message de sympathie envoyé au nom de tous les officiers et hom-mes de la «Royal Navy».

e Je sens qu'un tel hommage à notre défunt président montre tou-te l'étendue de la confiance que les nations du monde civilisé a-vaient placée en lui.

FINANCE et COMMERCE

Berne, 18. (AFP.) — La si-à Budapest et leurs familles tuation très difficile des re-préSentants diplomatiques et consulaires suisses en Allema-gne, fait l'objet d'un rapport publié par le Département Po-litique Fédéral.

Il précise que les diplomates suisses ont reçu une instruc-tion leur enjoignant de ne pas quitter leur poste sans l'auto-risation de Berne qui estime que des représentants doivent se tenir en contact avec les gouvernements auprès des-quels ils sont accrédités, afin de protéger au mieux les •nté-rêts helvétiques.

Ainsi le ministre suisse à Berlin suivit le s autorités alle-mandes parce qu'elles quittè-rent la capitale du Reich. D'ailleurs, le conseiller de la

Un communiqué mentionne Unis et l'U.R.S.S., car il im-

les n'auront - pratiquement pas claration du représentant hoir-

suisses. Enfin, le nouveau mi- Au surplus, les orateurs gou-

vernement tchécoslovaque, M.

de paix des grandes puissances

aux arguments e de facto » et

notamment par les orateurs 11- ,.*4•4..•44■'&4.%•••%+4444■4w4in444‘44w644****vv4444*^siov#~4, •4•4101, twA4%444~4•44%*14%•444n béraux. Ceci amène notamment

L'activité de notre marché ne semble pas décroître. Son al-lant est dû cependant plutôt à l'empressement des vendeurs de se débarrasser de leur coton, que de la demande des ache-teurs... En effet les Comité s de Coordination pour l'achat, n'ont pas accéléré leur demande aux exportateurs: celui de la Fran-ce suivant au pas le C.C.C., se gardant d'offrir à meilleure ba-se.

Comme résultat à cette cour-se aux prix, le Guiza, sans pré-cisement baisser, a perdu de ses primes sur les mêmes c'as-sements du Karnak, pour le Fully-Good et au dessus. Tan-dis que pour les classements moyens cette dernière variété a été plus demandée. Aucun mou-vement par contre ou presque pour les Zagora et Aolunouni, dont les quelques détenteurs n'acceptent pas à se les laisser passer de main, aux prix plutôt bas qui sont pratiqués à Minet-el-Bassal.

La spéculation ne venant pas à la rescousse du marché, les stockeurs devenant de plus en plus rares à cause de la ten-dance mondiale peu favorable à, la hausse, les prix semblent voués pour un temps, à. une certaine stabilité.

ri faut dire qu'un demi mil-lion de cantars restent encore non égrenés à l'intérieur, et ne seront pas probablement égre-nés avant fin Avril, dernier dé-lai de prorogation à l'égrenage — n'engageant pas ainsi à des achats pour un coton qui sera nombreux encore pour un temps.

Envisageons maintenant no-

Le journal e Al-Balagh » es -time que l'Amérique, l'Angleter-re, la Russie et la France ne sauraient, seules, s'occuper du problème palestinien. Elles de-vraient prendre en considéra-tion, dans leurs études, l'opinion des Etats de la Ligue Arabe.

Quelle que puisse être leur puissance, ces Etats ne peuvent disposer du sort d'un pays com-me la Palestine, à l'insu de ses habitants et des Arabes qui sont tous solidaires et qui for-ment avec les Palestiniens, une seule et même nation.

Aucune stabilité n'est possi-ble, sans la participation des Etats Arabes aux négociations qui ont pour but de trancher le problème palestinien.

PRESIDENT DU SYNDICAT DES EPICIERS

Lu dans e Al Itnein »: Hassan Nachaat pacha, an-

den ambassadeur d'Egypte à Le Ministre du commerce, à l'homme du

iLondres, vient d'être élu prési- et bois, le whisky inonde le pays... dent du Syndicat des Epiciers. L'homme du peuple: — Donnez moi à manger, Monsieur le Mi- s Il se dit fier de présider cet- nistre, c'est plus urgent... (Akher Saa)

,*•••4414%%%**WWWWWV1,14■4 VIM14•111%%%•%14N4■4141411%1, eK•i44 V1/~444114V4W1/141144 ,41MW tive en vue.

association, les épiciers é-tant, dit-il, le noyau du com-merce en Egypte.

ALY MAHER PACHA REFEND LES DROITS

PARLEMENTAIRES DE LA FEMME

Noua lisons dans «Al Itnein» ces déclarations d'Aly Illaher pacha:

— La femme a prouvé, du-rant ces derniers temps, qu'el-le est digne d'occuper la pla-ce qu'elle mérite dans le do-maine de la politique et dans la société.

Il ne fait pas l'ombre d'un — La meilleure preuve que doute que le président Roose- l'on puisse donner du progrès velt a éprouvé une grande fa. de la femme ce sont les ré-. tigue au tours de son voyage sultats magnifiques qu'elle ob. à Yalta. Sa santé en a été af- tient clans les universités et les fectée bien qu'il eût affirmé écoles. aux membres du Congrès, a- — Et bien que je sois d'avis près son retour en Amérique, que l'endroit qui convient le que jamais il ne s'était mieux mieux à la femme c'est la mai-porté. son, et que son premier dsvoir

est l'éducation de ses enfanta, je considère que l'heure a son-né pour elle de contribuer à l'effort politique et social de son pays.

Et cependant je voudrais é-

de whisky sont

Mire Fikri Abaza, dans la revue «Al-Mussawar» craint que la ma;tié de ces cinq mil-. lions ne prennent le chemin de la poche des fonctionnaires qui seront chargés des travaux.

On a amélioré la situation des ouvriers et des fonctionnaires. L'heure a sonné pour se pen-cher sur la misère du fellah. Le conseil des ministres a en_ fie voté cinq millions de livres pour donner à. boire, une eau potable, à ceux quit sont à la base de la richesse nationale.

Ah. pourvu que la moitié de ce montant n'aille pa s enrichir les fonctionnaires qui seront chargés des travaux!

tion faite par Lord Woolton, ministre de la Reconstruction, qui, dans un discours fait hors

certains membres du Sénat. du Parlement, aujourd'hui, a affirmé que dix années d'efforts

5 MILLIONS DE LIVRES soutenus, par tous les Anglais, seraient nécessaires pour gué

Par une décieon ministériel_ rir complètement les blessures le, cinq millions de l'ivres se- causées par la guerre. ront destinées à l'introduction de l'eau potable dans les villa-ges de province.

Lord Cranborne à préciser que ;les grandes nations, et spécia-

lement la Grande-Bretagne, de-vraient renoncer longtemps en-

score, à beaucoup de bienfaits s des temps de paix pour payer sl'état de vigilance auquel les

pargner à la femme les débti_ astreindra leur responsabilité res des luttes électorales. Je voudrai que son accès au Par-lement procède d'un vote fémi-nin, et qu'elle soit nominée à la Chambre comme sont nommés

— coincidant avec l'affirma-

peuple : —

arrivées en Egypte)

Réjouis-toi

A LONDRES

Londres. 18 avril 1945. Prix moyen ,

British Consols 2 1/2% 83 3/S CWonavr eLrsoaionn 31,01a/n2%2% 110005 57/3/126

1943-45

Conversion

As;) 101 15/16

3n. Loan 0 aa 32%1/2%

102 11/16 Co1se6eirsion Loan 3 1/2% 9

106 3/16 Defence Loan 3% 103 1/8

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LES VALEURS Le 18 avril 1945.

Marché plutôt terne à l'excep-tion des Pressages qui furent en faveur.

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95 510

995V 1600 2142 2820 1626 1974 1586 387

358Exc 438V 2128 1046 448

1550 V 805V 1206 2100 1194

386 2950

820 1918 580

395V 806

5850 A 1596

780 780V

150 168,5 178A

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