Les Besoins de l'Homme. · PDF fileÉditions-Dadga.com Collection « Comprendre » Les Besoins de l'Homme. Essai d'après Abraham Maslow Chapitre 2 L a pyramide des besoins, établie

Éditions-Dadga.comCollection « Comprendre »

Les Besoins de l'Homme. Essai d'après Abraham Maslow

Les Besoins del'Homme.

Ph : Holliebark - stockxpert

Essai d'aprèsAbraham Maslow

Par Jean-Frédéric Berger

Copyright Jean-Frédéric Berger - 2008http://www.editions-dadga.com/

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Les Besoins de l'Homme.Essai d'après Abraham Maslow

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Table des matières

Réserves et droitsAvant-propos

Chapitre 1 : La pyramide de Maslow Chapitre 2 : B esoins physiologiques Chapitre 3 : Besoin de sécuritéChapitre 4 : Besoin d'appartenanceChapitre 5 : Besoin d'estime de soiChapitre 6 : Besoin d'accomplissement

Conclusion La collection « Comprendre » L'auteur

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Réserves

L'auteur a fait son possible pour rassembler et exprimer des informations de qualité.

Cependant, les propos avancés tout en s'appuyant sur les connaissances actuelles en sciences humaines et sociales sont issus des déductions et des expériences de l'auteur. Ils ne sont ni des préceptes figés, ni des propos dogmatiques. L'évolution des connaissances dans ce milieu évoluant en permanence, il se peut que vous rencontriez des avis divergents.

Par ailleurs, le domaine des sciences humaines demandant en permanence un état de recherche, de réflexion et d'étude, l'auteur conseille de confronter ces points de vues et si besoin de se référer à des ouvrages de spécialistes.

Vos Droits

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L'auteur du présent ouvrage se réserve le droit de poursuivre toute fraude ou tentative de fraude portant atteinte aux droits d'auteur ou

relative à la diffusion du présent ouvrage.

En cas d'infraction constatée, merci de contacter : [email protected]


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Avant-propos

Cet ouvrage a pour modeste ambition de présenter, pour ceux qui ne les connaîtraient pas, les besoins fondamentaux de l'homme tels que définis par Abraham Maslow. Il s'agit d'un essai puisque j'y développe une analyse personnelle de la pyramide des besoins.

Il est intéressant d'aborder ces principes d'étude et d'analyse avec le regard orienté vers le marketing sur internet et le discours qui est mis en place dans les MLM et le Marketing De Réseau.

On s'interroge souvent, ou pas assez, sur les besoins que nous avons, nous les hommes, et auxquels nous devons, soit répondre de façon impérative sous peine de déchéance, soit auxquels la société doit répondre pour nous, afin de nous permettre d'exister et de nous épanouir en son sein.

Depuis des années, des psychologues et des chercheurs en sciences sociales et humaines ont travaillé sur le sujet, et je souhaite ici m'arrêter sur le contenu d'un de ces travaux réalisé par Abraham Maslow et utilisé couramment par les acteurs du développement humain (psychologues, travailleurs sociaux, animateurs, parfois DRH, etc.) et que, malheureusement, l'on ne retrouve pas assez pris en considération par nos hommes politiques, certaines de nos institutions mais également bon nombre d'entreprises.

Même s'il semble que la démarche et les conclusions de Maslow soient aujourd'hui partiellement contestées, elles n'en restent pas moins un ensemble à connaître et à réfléchir peut-être sous des angles différents.

Jean-Frédéric BergerÉdition-Dadga

Table des matières


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C hapitre 1

L a pyramide de Maslow

Abraham Maslow a réalisé, dans les années 1940, une hiérarchisation des besoins de l'homme sur un principe pyramidal et établi le fait que sans réponse au premier de ces besoins le suivant ne peut être envisagé et ainsi de suite.

L'assouvissement et l'accomplissement de ces différents besoins participent donc à notre évolution personnelle et constituent autant un moteur qu'un frein.

Maslow hiérarchise les choses ainsi :

En premier

les besoins physiologiques : boire, manger, dormir...

En deuxième

le besoin de sécurité : corporelle, mentale, sociale, affective...

En troisième

le besoin social : l'appartenance sociale

En quatrième

le besoin d'estime de soi : être satisfait de ses actes

En cinquième

le besoin d'accomplissement : la réalisation de soi, les récompenses, l'aboutissement

Dans une représentation graphique cela donne une structure pyramidale, d'où l'appellation de « Pyramide de Maslow ».


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La simple présentation de ces éléments permet d'entrevoir comment fonctionne l'individu, mais également dans quel sens progressif devraient se tourner nos sociétés et sur quels leviers elles pourraient s'appuyer pour obtenir de meilleurs résultats...

Car si les trois premiers niveaux sont accomplis, il est bien difficile de trouver une pratique sérieuse pour les deux derniers qui relèvent bien souvent d'une volonté de l'individu plus que de la mise en place d'outils adaptés pour en favoriser l'aboutissement. Pouvons nous rêver une société au service du développement de l'individu, et non comme aujourd'hui, l'individu au service de la société.


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Besoins de basesou besoins physiologiques

Besoin de protectionet de sécurité

Besoin d'appartenance

Besoind'estimede soi

Besoin d'épanouissement

de réalisation de soi




Ce qui est intéressant c'est que sans être totalement exacte, la transposition de cette pyramide à une personne morale, telle une entreprise, un club sportif, une association ou autre, permet de développer des analyses très pertinentes, et ceci encore plus lorsque ces structures s'adressent à un public.

Pour ceux que cela intéresse, une recherche avec Maslow vous fournira une foule de sites présentant le sujet et l'analysant suivant différents critères et d'une façon différente de la mienne.

Analyse personnelle que je base sur mon expérience dans le domaine de la gestion humaine et de la formation (petits groupes, grands groupes, séminaires, stages, publics différents tant en âge qu'en besoins, vie collective).

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C hapitre 2

L a pyramide des besoins, établie par Maslow, nous permet donc de situer en premier besoin fondamental, les besoins physiologiques, à savoir : boire, manger, dormir, faire ses besoins (le terme est bien choisi) ...

Sans l'accomplissement de ces besoins de base, il n'y a pas, ou plus, de vie, plus d'humanité, mais aussi plus de capacité de progression.

Nous savons aujourd'hui comment dans des périodes de troubles, la frustration de ces éléments fondamentaux pour notre existence individuelle a conduit des hommes solides et psychologiquement résistants à la déchéance, à la trahison, à la mort.

Je ne détaillerai pas ici les répercussions que provoquent aujourd'hui, sur les personnes sans domicile fixe et autres, la perturbation de ces mêmes besoins vitaux et comment la peur, l'angoisse, s'installent progressivement repoussant parfois l'humanité dans des retranchements extrêmes.

L'angoisse et la peur de manquer, au même titre que le manque lui-même peuvent conduire l'homme à bien des abus, et faire ressortir son caractère animal, le rapprochant alors de la bestialité, ou l’entraînant vers une perte de sociabilité, un repli sur soi, tout en le rendant progressivement apathique.

Cependant, il serait restrictif de s'arrêter à ces seuls problèmes. Nous avons certainement tous vécu une expérience de perturbation de nos besoins lorsque nous nous sommes trouvés confrontés à un choc culturel, une modification de nos habitudes, une période d'examen, de stress professionnel, etc.

Nous savons qu’un simple changement de qualité alimentaire perturbe notre système digestif et qu’un simple décalage horaire rend notre horloge interne un peu folle.

Ces perturbations que nous subissons dans notre intimité, peu en parlent et nous n’y attachons pas ou plus forcément d’importance.

Pourtant, elles nous relient les uns aux autres et sont autant de points communs qui devraient nous permettre de regarder l’autre avec respect et parfois compassion ou envie d’entraide.

En effet, notre productivité est bien malmenée dans ces moments-là.


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Ce qui provoque majoritairement ces perturbations, c'est l’état d’insécurité passagère, consciente ou inconsciente, dans laquelle nous nous trouvons.

De retour dans nos habitudes les choses redeviennent normales, mais si cela se prolonge, alors cette situation conduit progressivement l'individu à ne plus penser d'abord suivant la « norme », les priorités changeant d’orientation, pour enfin ne plus penser du tout.

Si, en Être honnête et conscient de notre propre fonctionnement, nous acceptions de regarder notre quotidien, nous constaterions pour nous-même et autour de nous une foule de situations où les besoins physiologiques étant frustrés ou modifiés, l'homme se trouve en grande difficulté physique et/ou mentale, ponctuelle voire permanente.

Il est bien mal venu de se croire un surhomme en oubliant d’écouter son corps et de répondre de façon cohérente à ses signaux.

Or, je suis toujours frappé d’une chose, notre langage quotidien a gardé une multitude de phrases dites de convivialité dont la majorité d’entre nous a oublié le sens ou la raison d’être.

S’enquérir de la santé des gens est pourtant l’une des premières choses que nous faisons pour entamer une discussion après un « bonjour » ou un « je suis un tel… ».

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Ch apitre 3

L e deuxième besoin fondamental dégagé par Maslow, est celui de la sécurité : sécurité physique, intellectuelle, morale.

Nous avons pointé du doigt le fait que la non satisfaction du premier besoin entraînait un état d'insécurité.

Partant de là, nous pouvons considérer que notre entourage social immédiat peut ou non générer un sentiment d’insécurité. Ensuite, que ce sentiment est transmissible.

Si l'on considère l'accomplissement du premier besoin comme générateur d'attentes sociales, nous pouvons alors comprendre le besoin de sécurité dans les étapes suivantes de l'évolution de l'homme.

Il y a des milliers d’années de cela, ce qui regroupa les hommes fut, bien avant la notion de famille et de clan, le besoin de sécurité.

Ainsi, le besoin d'un espace clos et protecteur participe de tous temps au bien-être de l'homme et au développement de ses capacités secondaires et intellectuelles.

Un toit, un feu, une palissade, des murs, puis une sécurité physique et collective conditionnent l’évolution de l’espèce et la mise en œuvre de ses capacités. Sans protection, pas d'inventions, pas de créations, pas d'arts, pas de sociétés, pas de collectivités, pas de développement social...

Á l’aube de notre XXIè siècle, nous avons au quotidien des exemples de ce que peut devenir un groupe humain qui a faim, qui a peur de l’avenir.

Cette protection liée à l'espace de vie et au collectif est porteuse de progrès.

Quant à lui, l'espace sécurisé où les agressions sont impossibles ou tout au moins réduites, permet l’épanouissement de l’individu dans une sécurité d’abord physique, puis affective, enfin intellectuelle, source d'échanges et de progression.

Il donne naissance à la civilisation du regroupement et génère les conditions d'une production garantissant le bien-être alimentaire de l'individu et donc du groupe.

Dans notre monde moderne, la recherche de la sécurité physique s'attache aussi aux biens, à nos biens.

Il est intéressant de voir comment les critères de satisfaction de ce besoin de sécurité par la possession de biens matériels évoluent en fonction des habitudes de consommation de notre société.


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Dans le même sens, la norme des rapports sociaux attache beaucoup d'importance à la recherche de la sécurité affective, ainsi les êtres chers, famille, enfants, parents, amis... participent à notre stabilisation et conditionnent la progression de l'individu dans l'accomplissement de ses besoins.

Nous attendons de notre création collective, la société, qu'elle garantisse notre sécurité et par là-même notre tranquillité, mais aussi la sécurité de nos attachements affectifs. Comme nous attendons inconsciemment de nos attachements affectifs qu'ils nous permettent de continuer notre progression individuelle.

La bienséance des mœurs nous garantit quant à elle la sécurité morale, ainsi la bonne conscience que nous pouvons nous donner avec les tabous, les rejets inconscients des débordements humains, les religions, les règles, le transfert de responsabilité, l'attachement à la notion de chef, de guide...

Ces ensembles favorisent l'émergence d'une sécurité morale qui permet la naissance de valeurs sociétales, de normes, de références.

Cependant, un attachement extrême à ces principes peut conduire notre intellect à la fainéantise sociale et à l'acceptation irréfléchie de déviances sociétales et collectives.

Pour sa tranquillité d'esprit, sa sécurité personnelle ou familiale, l'homme est prêt à transgresser des interdits collectifs du moment qu'on lui en donne l'autorisation ou l'ordre.

Ainsi, le besoin de sécurité a été la base des contextes qui ont conduit aux regroupements sociaux, à l'émergence des communautés humaines à travers le temps et l'histoire, mais également aux déviances.

L'homme est parfois bien proche de l'animal, ne dit-on pas qu'il est « un loup pour l'homme »?

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C hapitre 4

L e troisième des besoins est celui de l'appartenance.

Ce besoin est fondamental et indispensable à notre existence comme composant de notre être pensant et social. Il découle naturellement de l'état de sécurité, mais comporte les prémices de notre volonté d'émancipation, d'autonomie, de liberté.

Seuls, nous ne sommes rien.

L'inconnu, le désert, l'univers, les grands espace terrestres, mais aussi l'humain, le spirituel, le divin dans son immensité et ses mystères (existant ou inexistant...) nous font peur, la multitude de notre humanité nie par sa présence notre existence individuelle.

Ne dit-on pas que « l'on n'existe que par le regard de l'autre »?Alors, dans quoi se reconnaître, se projeter pour avancer, si nous ne disposons pas d'un miroir social, humain, physique, pour y retrouver notre moi ?

Notre être social étant varié suivant l'âge et sachant s'adapter aux différents contextes que nous rencontrons, nous organisons inconsciemment un maillage de liens qui nous attachent suivant des critères personnels, ponctuels ou permanents, à des ensembles, des groupes, des groupuscules, ce que l'on appelle des communautés d'appartenances.

Ces critères s'établissent sur les relations affectives et sensorielles que nous subissons, sur les implants éducatifs et les repères familiaux qui nous ont été inculqués, mais aussi sur l'énergie qui nous pousse parfois au choix de la différence, sur l'instinct de rébellion, sur le refus de la norme, sur des sentiments profonds comme l'amour, la passion. Et en cela nous subissons le côté caché des lois de l'amour et de l'attachement amical, la sécurité affective.

Ainsi, de façon paradoxale, cette volonté, cette recherche de sécurité, ce besoin d'appartenir à un groupe, se hiérarchisent suivant l'âge et la place sociale, par des signes extérieurs, des codes ostensibles ou secrets.

Avant tout, il faut :

– soit être vu, placé ou remarqué comme existant dans une des niches identitaires que génère la société humaine, parfois peu importe le pourquoi, la cause choisie, le contexte. Appartenir c'est exister!

– soit disparaître tout en appartenant à une sphère précise de personnes dans lesquelles on va se reconnaître et qui vont nous aider à exister : la masse des anonymes.


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Cette logique d'appartenance sera cependant remise en cause de façon régulière par la diversité de nos rencontres et de nos expériences groupales.

Nous devrons régulièrement reprendre un processus d'intégration dans de nouveaux groupes ponctuels liés à nos études, notre travail, nos loisirs, etc. Nous devons réapprendre à appartenir, à nous identifier.

Cette remise en cause, très déstabilisante et difficile à réaliser, participe cependant à l'évolution de nos critères de reconnaissance, à notre évolution sociétale, à notre place en tant qu'homme et femme dans notre monde, à notre intégration progressive dans la norme.

On critique souvent tout en le pratiquant le principe des étiquettes, la logique du paraître, etc.

Chaque groupe se regardant et se critiquant, l'archétype étant : les jeunes sur les vieux et les vieux sur les jeunes, vaste supercherie, univers de mensonges et de désespoir, reflet de notre propre bêtise sociale.

Cependant, ces étapes indispensables à notre développement se succèdent de façon très rapide et inconsciente, ou à l'inverse apparaissent comme une volte-face stupéfiante après une période très stable.

Notre société moderne perturbe hélas les parcours individuels avec la génération d'un état permanent d'insécurité, le risque de chômage et depuis peu, le risque de la faim.

Cependant, ces remises en cause personnelles de notre appartenance sont les marques de notre progression, de notre quête individuelle vers notre propre identité.

Elles participent à l'émergence progressive du besoin suivant, celui de l'estime de soi.

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C hapitre 5

Q uatrième besoin fondamental : l'estime de soi.

Ayant atteint, grâce à la satisfaction des trois besoins inférieurs, un niveau d'humanité sociale, l'homme doit s'attacher maintenant au développement de sa propre individualité, à l'affirmation de sa personnalité.

Ainsi, en cherchant à gagner son autonomie et à garantir le maintien de ses acquis sociaux, il rentre dans la phase de l'estime de soi. L‘accomplissement de ce besoin est l'un des plus complexes et en même temps l'un des plus simples.

Ses répercussions touchent directement au comportement moral et matériel de l'individu, mais également à des secteurs parfois inhibés ou affirmés, tels que la création, le développement de la pensée personnelle, l'affirmation de sa personnalité, ses principes éducatifs, ses relations affectives, son travail, etc.

Il est important de ne pas confondre l'estime de soi avec l'autosatisfaction, l'égotisme, la vantardise ou simplement l'abus de confiance en soi. L'estime de soi est vraiment quelque chose de particulier et de très profond.

Il ressort de certaines études qu'elle participe sur le plan cérébral à des sécrétions hormonales équivalentes à des plaisirs sexuels et physiques primaires établis d'une façon temporaire, mais qui peuvent s'affirmer de façon plus constante. L'individu étant alors « boosté » par sa propre estime. Il s'agit donc d'un moteur personnel pouvant être conditionné tant par l'individu que par des éléments extérieurs. Elle génère un processus remontant sur les trois besoins inférieurs, appartenance, sécurité, physiologie.

Une fois cette estime de soi ressentie, l'individu sera à la recherche permanente d'un équilibre dans les facteurs déclenchants, afin de garder cet état.

Chacun dans son travail, sa vie privée, ses loisirs a ressenti cette chaleur intérieure qui naît lorsque l'acte accompli est juste, que le travail est réussi.

Attention, cette estime de soi ne doit pas naître des compliments des autres, ni d'une bonne morale ou du respect des règles, mais bien d'une satisfaction personnelle issue de l'accomplissement et de la sensation inconsciente de progression, d'avoir grandi, d'être soi.

Sans estime de soi bien souvent il n'y a pas de confiance en soi. C'est un plaisir solitaire !


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En s'appuyant sur ces principes, nous pouvons en déduire que pour que l'accomplissement du quatrième besoin soit réel et total, il doit être un jeu permanent de remise en cause des équilibres qui participent à la naissance de l'estime de soi. Mais pour qu'elle puisse naître, notre environnement doit nous offrir les conditions pour mettre en œuvre la construction de notre propre estime.

Cela peut se faire dans le milieu professionnel, grâce à un travail varié et des prises de responsabilités, dans la vie familiale et personnelle avec des temps d'autonomie, des loisirs constructifs et participant à notre auto-développement, mais aussi des temps en commun riches de diversités et d'actions, et plein d'autres choses.

Bien sûr, le bien-être matériel, la sécurité créée participent à la naissance de l'estime de soi, ils sont indispensables pour que les temps de retour sur soi puissent s'effectuer dans le confort et la sécurité, et que la confiance naisse.

Ainsi et comme dit plus haut, l'entourage aura de l'influence, positive ou négative. Les enfants connaissent bien cela et les remarques, critiques, rejets qu'ils peuvent subir participent à la construction ou non de leur propre estime mais aussi de la confiance qu'ils auront en eux. En tant qu'adultes nous avons parfois enfoui des complexes, des traumatismes au fond de notre mémoire, qui bloquent l'évolution de notre estime personnelle et nous assumons alors une estime de transfert sur la réussite des autres, le conjoint, les enfants, les parents, les amis...

Nous vivons alors notre estime par procuration et notre vie s'arrête là, dans un immobilisme de circonstance.

Or tous nos besoins n'ont pas encore été assouvis, mais l'attachement à la sécurité fait que beaucoup d'entre nous s'arrêtent là. Pourtant, nous sommes nés pour « être » et cet objectif n'est que la finalité de notre vie, car malgré tout le confort, la sécurité, l'appartenance, notre propre estime...

Posons-nous la question, nous sommes-nous accompli ?

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C hapitre 6

C inquième besoin : l'accomplissement de soi.

L'accomplissement de soi touche fondamentalement à notre individualité.

Beaucoup de gens confondent l'accomplissement de soi avec l'accomplissement d'un collectif sociétal du plus petit au plus grand : la famille, l'entreprise, la société.

De vieilles réminiscences : travail, famille, patrie qui sont encore bien présentes dans notre inconscient collectif et individuel. Or il ne faut pas confondre ce que le collectif conçoit comme accomplissement et celui qui nous appartient en propre.

Car, sommes-nous allés au terme de nos compétences personnelles ? Avons-nous exploité toutes nos ressources ? Avons-nous reçu les récompenses auxquelles nous estimons avoir droit ? Avons-nous durant toutes ces années donné ce que nous souhaitions donner? Avons-nous été là où nous le désirions ? Avons-nous vécu notre vie ? Avons-nous dit ce que nous pensions et voulions dire ? ...

Depuis la naissance du « papy boom » nous pouvons nous interroger sur cet accomplissement.

En des temps pas si lointains, l'âge de la retraite était enfin l'accès au calme, au repos, à l'oisiveté.

Qu'en est-il aujourd'hui pour une bonne majorité ? De l'action, de l'action, et encore de l'action, mais aussi de l'implication humaine, du don de soi, la recherche d'une reconnaissance comme homme et non comme employé ou citoyen, la recherche de son accomplissement personnel ; l'assouvissement de sa propre satisfaction, la découverte du monde, la Vie peut-être et tout simplement.

Cet état de fait prouve en partie l'échec de nos sociétés dans l'affirmation que la seule valeur d'accomplissement pour l'individu durant sa vie dite active est le travail. Si certains s'y retrouvent et y gagnent leur équilibre, d'autres s'y perdent.

Alors ils prennent sur leur temps personnel pour chercher, tester, expérimenter, s'impliquer, créer.


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Pour les autres, où sont les frustrations ?

Quand ces personnes ont-elles quitté le chemin de leur accomplissement personnel ?

Elles seules ont la réponse.

Combien d'entre nous ont réellement pris le chemin de l'accomplissement de soi ?

Combien d'entre nous affrontent le changement comme une chance et non comme une calamité ?

Combien d'entre nous recherchent, testent, expérimentent ?

Combien d'entre nous acceptent de redescendre pour mieux remonter ?

La phase d'accomplissement est quelque chose d'extraordinaire, elle est différente pour chaque individu et contrairement à des pensées préétablies elle n'est pas unique dans une vie.

Certains le pensent, accordant à l'existence un caractère karmique, un destin, une tâche unique à accomplir.

D'autres à l'inverse considèrent la vie comme une diversité offrant de multiples occasions d'accomplissement personnel et remettent en cause de façon régulière leurs acquis pour poursuivre leur progression.

Ce qui est sûr c'est qu'à chaque âge, à chaque étape de la vie correspond un accomplissement.

C'est, pour certains détracteurs de Maslow, l'une des failles de sa pyramide. Le besoin d'accomplissement est-il une fin en soi conduisant à l'immobilisme ou un tremplin pour rebondir et poursuivre sa progression et la quête de soi?

Nous ne pouvons que nous poser la question suivante en espérant trouver une réponse personnelle.

Si je ne suis pas moi, alors, qui le sera ?

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Conclusion

Certes, on peut opposer à Maslow le caractère rigide de ses analyses, surtout si l'on considère la « phase finale » de la pyramide : l'épanouissement ou accomplissement comme la finalité de la recherche de l'homme donc de l'individu.

Nous savons cependant que dans le cours d'une vie, en fonction de notre âge, de notre appartenance à un groupe, des aléas de nos parcours, nous pouvons être appelés à reconsidérer l'aboutissement que nous avons atteint et à reprendre le chemin d'une nouvelle recherche, d'un nouveau développement.

Pour appréhender les mouvements descendants et ascendants qui peuvent avoir lieu au sein de cette hiérarchie des besoins, nous devons intégrer des concepts supplémentaires et établir un postulat.

Il n'y a pas une pyramide, mais des pyramides qu'il nous appartient de gravir durant notre vie. Elles s'enchaînent les une aux autres, se succédant sur une base circulaire.

Cependant, cette base circulaire n'est pas plate, mais établie suivant une spirale ascendante, nous permettant de progresser en permanence et de ne jamais revenir réellement au même point que celui de notre départ.

Ainsi, tout au long de notre vie, notre progression se poursuit suivant nos intérêts ou nos dépouillements, les valeurs que nous conservons ou que nous délaissons.

Il appartient à chacun de prendre en compte ses désirs et ses voeux d'aboutissement comme autant d'objectifs à dépasser balisant le chemin qui mène à sa propre réalisation.

Jean-Frédéric Berger

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La collection« Comprendre »

Cette collection est éditée par les Éditions-Dadga, elle a pour objectif de fournir des explications simples afin de comprendre un sujet particulier.

Sans détails superflus, cherchant à aller à l'essentiel, cette collection traite de sujets variés liés au quotidien de votre vie.

Déjà paru

Des besoins de l'homme. Essai d'après Abraham Maslow.

A paraître Comprendre les affaires sur Internet

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L ' auteur

Jean-Frédéric Berger a 49 ans et est papa de 5 enfants. Tailleur de pierre de métier, il s'est très vite passionné pour le patrimoine, l’histoire et les techniques anciennes. Il se lance alors dans une carrière associative qui va le conduire de la fonction d’animateur technicien de chantier à celle de Directeur gestionnaire d’un équipement culturel au sein d’un Monument Historique.

C’est à Coulommiers, en Seine et Marne, dans les murs de la Commanderie des Templiers qu'il crée et développe avec succès le concept de Centre de Culture et d’Histoire. Pendant 17 ans, au sein de ces vieilles pierres, il construit avec son équipe des actions au service de l’individu et de la collectivité.

Restauration du patrimoine, chantiers, stages de formation, ateliers de découverte de l’histoire et des métiers, centre de loisirs, conférences, expositions, concerts… se succèdent avec succès pendant toutes ces années.

Ayant toujours eu soif d’apprendre, il suit une formation DEFA* et cherche en permanence à transmettre son savoir et ses expériences, .

Ses activités et ses compétences sont variées : conférencier, formateur, encadrant technique, gestionnaire, porteur de projet, directeur administratif... cette maîtrise des diverses facettes de la conduite de projet l'on conduit à mettre ses savoirs au service de porteurs de projet (particuliers et associations) et ainsi que d'administrations.

Il est également photographe-auteur indépendant et artiste pluridisciplinaire avec plusieurs expositions à son actif, recueils de poèmes et CD musicaux.

Sa carrière au service du patrimoine et son investissement associatif ont été récompensés par la Médaille de Bronze de la Jeunesse et des Sports, la Médaille Nationale du Tourisme et la nomination, en 2004, au titre de Chevalier des Arts et Lettres pour son investissement au service du patrimoine et de la culture.

Aujourd’hui, installé dans le Morbihan, il conduit et développe, d'une part les Editions-Dadga sur Internet, mais aussi une structure d'ingénierie conseil en développement de projet.

*Diplôme d'Etat aux Fonctions d'Animateur gestionnaire d'équipement et de projet.Table des matières


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