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Supplément de L’Economiste N°4660. Ne peut être vendu séparément LES CAHIERS DE L’EMERGENCE N°100 Rabat se réinvente

LES CAHIERS DE L’EMERGENCE Supplément de … · 2015-12-03 · tant sur l’aménagement de la séquence 2 de la vallée de Bouregreg. Sur 110 ha, ce projet «regroupe des infrastructures

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Supplément de L’Economiste N°4660. Ne peut être vendu séparément

LES CAHIERSDE L’EMERGENCE

N°100

Rabat se réinvente

n La ville renforce sesinfrastructures touristiqueset culturelles

n Une vingtaine de projets d’hôtels en cours de construc-tion, pour 2 milliards de DH

n Le Grand théâtre de Rabat sera livré courant 2018

RABAT, ville administrative et diplomatique, mais qui cherche aussi à se positionner en tant que capitale de la culture et destination touristique privilé-giée pour les visiteurs nationaux et étran-gers. Une vision a été mise en place dans ce sens fixant comme objectif de dépasser un million de touristes à l’horizon 2020. Un plan d’action pour l’année 2016 est en cours de finalisation dont l’objectif est la promotion de la destination Rabat en intégrant également Kénitra dans le cadre de la nouvelle région Rabat-Salé-

Kénitra. Une telle ambition nécessite au préalable le renforcement de la capacité litière des établissements touristiques. Une vingtaine de projets sont en cours de réalisation pour un investissement total de près de deux milliards de DH. Grâce à ces projets, la destination espère dépasser

10.200 lits contre une capacité actuelle d’environ 5.700 lits. Parmi eux, celui de Kasr Al Bahr, un hôtel de luxe qui sera réalisé par la société Atlantic Coast Hos-pitality, filiale du Groupe Al Qudra Hol-ding Morocco. Il sera ainsi procédé à la réhabilitation de l’ancien hôpital Marie Feuillet d’une superficie de 5,7 ha. Ce complexe touristique, situé au niveau de la corniche surplombant la façade at-lantique, sera composé notamment d’un hôtel de luxe comprenant 240 chambres, 3 villas, ancienne médina et 3 maisons d’hôtes. La réalisation de ce projet, dont le chantier vient de démarrer, va néces-siter la mobilisation d’un investissement de près 770 millions de DH, ce qui va permettre de contribuer à la promotion du tourisme de luxe pour la destination Rabat avec des opportunités d’emploi es-timées à 500 postes directs. Pour d’autres projets, les travaux sont bien avancés. Il s’agit notamment du projet Suncity, hôtel 5 étoiles, situé à avenue Annakhil à Hay Riad. L’investissement pour cet établis-sement avoisine les 600 millions de DH.

Le développement des activités ar-tistiques et culturelles figure également parmi les leviers de la stratégie pour la promotion de la destination Rabat. Après l’ouverture du Musée Mohammed VI en plein centre de la capitale, le chantier pour la réalisation du Grand théâtre de Rabat au niveau de la vallée du Boure-greg avance à grands pas. Tous les efforts sont déployés pour livrer cet édifice cou-rant 2018, espère Lemghari Essakl, DG de l’agence du Bouregreg. Rappelons que ce complexe culturel sera composé notamment d’un auditorium de plus de 1.800 et un amphithéâtre extérieur d’une capacité maximale de 7.000 personnes. Sa réalisation va nécessiter la mobili-sation d’un investissement de près 1,6 milliard de DH. Juste à côté, il est prévu également la construction du Musée de l’archéologie et des sciences de la Terre. Actuellement, le projet est au stade de validation du concept architectural, si-gnale Essakl. Sur ce même site, Wessal Capital et le groupe Aksal prévoient la construction d'un Shopping Mall dans le

Jeudi 3 Décembre 2015II

cadre du projet «Wessal Bouregreg» por-tant sur l’aménagement de la séquence 2 de la vallée de Bouregreg. Sur 110 ha, ce projet «regroupe des infrastructures cultu-relles, activités ludiques, programme ré-sidentiel, hôtelier et tertiaire ainsi qu’un port de plaisance, pour une enveloppe d’investissement de 8,7 milliards de DH». Pas de tourisme sans shopping non plus. Cette activité considérée comme faisant partie des loisirs connaît aussi un fort développement. En plein coeur d'Agdal, il est prévu le lancement du complexe Arribat Center, actuellement en cours de réalisation. Parmi les composantes de ce projet, un hôtel de luxe dont la gestion sera assurée par l’enseigne Marriott. Cet établissement hôtelier sera situé au cœur d’un complexe multifonctionnel sur une superficie de plus de 5 ha, comprenant no-tamment des commerces, des plateaux de bureaux et divers équipements. L'inves-tissement annoncé dépasse les 2 milliards de DH. La mise en service d’une partie de ce complexe est prévue courant 2016. o

N. E. A.

Rabat espère son million de touristes en 2020

LES CAHIERS DE L’EMERGENCE

Rabat garde son cachet de ville propre et agréable à vivre. Avec les nou-veaux projets culturels et commerciaux qui arrivent, elle gagnera des points en matière d’offre de loi-sirs et d’ani-mation qui lui font actuelle-ment défaut

Après l’achè-vement des fondations, c’est au tour des travaux d’élévation du rez-de-chaussée du Grand théâtre de Rabat dont la livraison est prévue en 2018

(Ph. Bziouat)

AVEC la forte urbanisation qu’a connue Rabat ces dernières décennies, le quartier huppé de Hay Riad, destiné initialement au rési-dentiel «tranquille», est en train de devenir le futur centre de la capitale. Un positionnement qui va se renfor-cer davantage avec d’autres projets comme celui du Riad Center. Il s’agit d’un complexe immobilier tertiaire de haut standing avec des commerces, bureaux, parking et espace pour des rencontres et animations culturelles autour d’une fontaine. Le coût du projet s’élève à 650 millions de DH. Un nouveau projet est également en route. Il s’agit du centre commercial Ryad Square qui va abriter près d’une quarantaine d’enseignes portant sur divers commerces et services: ha-billement, restauration, mobilier… «Notre groupe figure parmi les lo-cataires de ce nouveau grand centre commercial de la capitale», indique Mohamed Filali Chahad, PDG de Bricoma. o

Hay Riad, le nouveau centre de la capitale

Jeudi 3 Décembre 2015IV

La capitale s’attaque à ses bidonvilles

LES CAHIERS DE L’EMERGENCE

■ 270 millions de DH pour reca-ser près de 9.000 ménages

■ Le vieux projet Douar Al Kora sera achevé en 2016

■ Logements menaçant ruine, les premières actions lancées

METTRE fin aux bidonvilles et l’ha-bitat insalubre figure parmi les objectifs du programme intégré du développement ur-bain de Rabat 2014-2018. Une opération qui sera pilotée conjointement par le mi-nistère de l’Habitat et la wilaya, et opérée par la société Rabat Aménagement. Pour ce faire, le ministère a mobilisé une enveloppe de 270 millions de DH pour recaser et relo-ger près de 9.000 ménages.

«Face à la rareté du foncier au niveau de la capitale, les familles concernées vont bénéficier de lots de terrain de 65 m2 à R+2 dans la commune Aïn Aouda», in-dique une source proche du dossier. Selon cette dernière, un foncier de 194 ha a été déjà identifié pour l’aménagement des lotissements. Un premier projet, appelé Nassim, est achevé et la distribution des lots au profit de 400 ménages est prévue prochainement. «Assafaa» est le nom du deuxième projet qui sera prêt au début de l’année 2016 avec d’autres projets en cours d’autorisation. «En 2018, on devrait arri-ver à éradiquer la totalité des bidonvilles au niveau de Rabat», rappelle notre source. Parallèlement aux actions menées par la société Rabat Aménagement, les autorités de la ville poursuivent avec fermeté les opérations d’éradication des baraques et le recasement des ménages concernés dans des logements d’habitat social ou dans des

lotissements aménagés par Al Omrane ou le relogement dans des appartements à Aïn Atiq. Ces derniers sont construits

par un promoteur privé et cédés à un prix social, avec une subvention accordée

aux ménages bénéficiaires octroyée par le ministère de l’Habitat. Les efforts sont concentrés particulièrement au niveau de

l’arrondissement de Yaacoub Al Mansour qui abrite le gros lot des bidonvilles de la capitale. C’est le cas de Douar Zirara et ce-lui d’Aïn Atiq ainsi que des poches situées près de l’avenue El Majd. Sans oublier les efforts engagés par les autorités pour clore un vieux dossier. Il s’agit du projet Douar Al Kora, à Yaacoub Al Mansour, lancé en 2002 et non encore achevé jusqu’à présent. Par ce projet, on visait de s’attaquer au plus grand bidonville de la capitale avec plus de 10.000 habitants. Le laxisme dans la maîtrise des opérations de recensement de la population de ce site figure parmi les problèmes majeurs qui étaient derrière le retard de ce projet qui devrait être achevé avant 2008. Une partie des bénéficiaires est déjà relogée sur le site dans des appar-tements et le reste le sera prochainement en vue de clore ce dossier d’une manière définitive au plus tard au cours de l’été de l’année 2016, espère notre source. Cette volonté de lutter contre les bidonvilles doit

s’étendre également aux autres communes de la nouvelle région Rabat-Salé-Kéni-tra. Au niveau de Kénitra, le nombre de familles concernées est estimé à 17.000 et environ 30.000 ménages au niveau des communes rurales et urbaines à Skhirat-Témara.

Outre les bidonvilles, la ville de Rabat devrait aussi s’attaquer au problème des logements menaçant ruine qui constituent un danger pour les populations, particu-lièrement dans deux zones. Il s’agit de la médina et les trois quartiers: Douar Haja, Maâdid et Doum situés dans l’arrondis-sement de Youssoufia. Pour ces derniers quartiers, le signale d’alarme a été tiré plusieurs fois sans arriver à trouver une solution radicale à cette zone. Le risque est potentiel dans ce site caractérisé par une forte densité de la population logée dans des habitations construites d’une manière anarchique sous les yeux des autorités et des élus. Pour s’attaquer à ce problème, le ministère de l’Habitat a mobilisé une enveloppe de 400 mil-lions de DH pour permettre à la société Rabat Aménagement de lancer un pro-jet de restructuration de ces trois quar-tiers. Le premier travail est le lancement d’une étude de faisabilité et une autre de géotechnique. Après l’identification des zones à risque, les travaux de son-dage se poursuivent actuellement. «Les résultats de l’étude géotechnique vont nous permettre d’opter pour le scénario à adopter», précise notre source, pour qui la solution idéale pour ce problème complexe serait l’évacuation du site et le relogement des familles ailleurs. Un tel scénario va nécessiter la mobilisation de moyens financiers énormes qui dépas-sent les capacités de la ville et celles du ministère.❏

N. E. A.Pour réagir à cet article:

[email protected]

La ville de Rabat s’attaque aussi au problème des logements menaçant ruine qui constituent un danger permanent pour les popula-tions. Ci-contre Douar Haja, situé dans l’arrondissement de Youssoufia et pour lequel le signal d’alarme a été tiré plusieurs fois. Il est d’une très forte densité humaine dans des habitations anarchiques (Ph Bziouat)

UNE enveloppe de 250 millions de DH est mobilisée par le ministère de l’Ha-bitat pour permettre le confortement des constructions ruinées et le ravalement des façades au niveau de la médina de Rabat. Les premières opéra-tions ont porté sur la zone de Bab Laalou. Parallèlement, un travail de recensement est en cours de réalisation par le labo-ratoire LPEE en vue de faire un classement des maisons ruinées selon l’état de leur dégradation. Ce qui va permettre de prendre la décision idoine: démolir ou consolider. ❏

250 millions de DH pour la médina

Ph. L

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LES GRANDES SIGNATURES SONT DANS L’ECONOMISTE

LA RÉFÉRENCEAU QUOTIDIEN

Prix NobelPersonnalités du monde de la Finance,

des affaires et de la politiqueÉminents chercheurs,

penseurs et universitaireslivrent tous les jours leur analyse du monde

■ La zone franche d’exporta-tion Technopolis ouvre de nou-veaux horizons

■ Une quarantaine d’entre-prises déjà installées au parc, 8.000 emplois créés

■ Offshoring, outsourcing, assurances, nouvelles technolo-gies... les métiers

Depuis près d’une décennie, les deux régions de Rabat et celle du Gharb ambitionnent de se positionner comme un nouveau pôle industriel en vue de booster l’activité économique et créer des opportunités d’emploi notamment au profit des jeunes diplômés. Relever ce challenge nécessite l’aménagement des plateformes industrielles intégrées de nouvelles générations avec des mesures incitatives pour drainer de nouveaux in-vestisseurs et de groupes de renommée internationale dans les secteurs de l’in-dustrie et les nouvelles technologies. Cette mission était confiée à MedZ, fi-liale de la CDG, considérée comme lea-der national dans l’aménagement et la gestion des parcs d’activités. parmi ses projets réalisés au niveau de la région de Rabat, la plateforme intégrée Technopo-

lis, située à près de 15 km de la capitale. Construit sur une superficie de 107 ha, ce site a connu depuis son démarrage, il y a près de 6 ans, le développement des acti-vités dans les domaines de l’offshoring, l’industrie, des services, de l’éducation ainsi que de la recherche et développe-

ment via l’université internationale de Rabat. La première phase du dévelop-pement de ce site a porté sur la mise en place d’une offre dédiée à l’offshoring. une opération qui a connu un franc suc-cès, selon la direction de MedZ avec un taux de remplissage des bureaux de près de 87%. près d’une quarantaine d’en-treprises déjà opérationnelles sur le site avec plus de 8.000 postes d’emploi créés au profit notamment des lauréats des grandes écoles d’ingénieurs de la région. La part du lion revient à l’offshoring avec plus de 70% de postes créés «dans des métiers couvrant un large horizon de processus abritant la BpO (Business process outsourcing), l’iTO (information technology outsourcing), le CRM (Cus-tomer relationship management) et le KpO (Knowledge process outsourcing)», est-il indiqué. Les métiers de l’assurance sont aussi présents au sein du site.

Les investissements engagés par les opérateurs ont été sensiblement optimi-sés suite au pré-aménagement fait par MedZ au sein du parc. Le coût de l’amé-

nagement des locaux est estimé à près de 400 millions de DH, selon la direction de MedZ.

L’aménagement de la première phase est réalisé et le site est fonctionnel (y compris la 1re phase de la zone franche, le guichet unique, les services de restau-ration, le transport,…).

La direction de MedZ entame la deu-xième phase de développement du parc avec un objectif de «faire du site un véri-table pôle d’excellence multisectoriel: in-dustries spécialisées en nouvelles techno-logies, société de services, pMe, unités académiques et de R&D». Concernant ce volet, on apprend l’aménagement de plus de 26.000 m2 de plateforme industrielle mis en exploitation par des industriels en électronique. parmi les locataires du site opérationnel dans l’industrie et les ser-vices hors zone franche, on cite notam-ment inwi et les deux grandes enseignes d’engineering Novec et CiD.

Alors que dans le secteur de l’offs-horing on trouve Axa France, Hp CDG, Amazon, Mentor Graphics, Gemalto,

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Zodiac Aérospace, Oberthure,… sans oublier Lear, division électronique qui a développé un centre de R&D en marge de l’usine manufacturière de pièce élec-tronique pour l’automobile.

Toujours dans le cadre de la dyna-mique de ce site, un projet phare portant sur la réalisation par inwi de Datacenter certifié Tier iii. selon une étude effec-tuée par un cabinet international, le site présente toutes les conditions de sécurité requises pour développer ce genre d’ac-tivité.

Notons par ailleurs que le site Tech-nopolis abrite également l’université internationale de Rabat (uiR) qui dé-veloppe un pôle de formation et de re-cherche et développement. Le nombre d’étudiants inscrits actuellement dans les différentes écoles et facultés de l’uiR avoisine 2.300 personnes. sur un programme d’investissement de 1,2 milliard de DH, près de 800 millions de DH ont déjà été engagés par la direc-tion de l’université. en quatre années d’activité, l’uiR a effectué plus de 120 dépôts de brevets dont une vingtaine à l’international. Certains brevets en cours de valorisation portant notamment sur les domaines de l’énergie renouvelable et l’environnement, transport et sécurité routière.o

N. E. A.

IndustrieLes premiers opérateurs de la zone franche dès 2016

LES CAHIERS DE L’EMERGENCE

Construit sur une superficie de 107 ha, ce site a connu depuis son démarrage, il y a près de 6 ans, le développement des activités dans les domaines de l’offshoring, de l’in-dustrie, des services, de l’éducation ainsi que de la R&D via l’université internationale de Rabat. L’offshoring figure parmi les métiers les plus représentés (Ph. Bziouat)

POuR promouvoir les activités destinées à l’export, le parc a été doté d’une zone franche, dénommée «zone franche d’exportation Technopolis». Celle-ci est réalisée sur un terrain d’une superficie totale de 61 ha. Rap-pelons qu’un décret portant création de cette zone a été publié en juin 2012. Le site est en cours de mise en service et l’installation des premiers loca-taires est prévue à partir de 2016. La question de l’extension de cette zone franche figure déjà sur l’agenda des promoteurs de ce projet. o

La zone franche est prête

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Jeudi 3 Décembre 2015VIII

LES CAHIERS DE L’EMERGENCE

■ Une vingtaine de grands opérateurs ont choisi de s’ins-taller à Atlantic Free Zone

■ Huit sociétés déjà opération-nelles avec un investissement de près de 2,5 milliards de DH

■ L’arrivée du Groupe PSA Peugeot Citroën va booster le secteur

PARALLÈLEMENT à l’émer-gence de Rabat en tant que pôle spé-cialisé dans les services de l’offs-horing et l’industrie électronique de

Le Gharb, pôle émergentpointe, la région du Gharb, de voca-tion agricole, veut aussi se positionner comme une plateforme phare dans l’in-dustrie de l’automobile. Une ambition qui se concrétise grâce notamment à la création d’Atlantic Free Zone. Il s’agit d’une zone industrielle de nouvelle gé-nération aménagée sur 192 ha pour une première tranche dont 80 ha dédiés à la zone franche. L’opération de commer-cialisation, lancée vers la fin de l’année 2012, a connu un franc succès auprès des opérateurs économiques nationaux et internationaux, selon la direction de MedZ. Ce qui a permis la création de plus de 12.500 emplois directs avec plus de 2 milliards de DH d’investisse-ments engagés. Une deuxième tranche est programmée sur une superficie de 153 ha dont 118 ha en zone franche. L’achèvement de l’aménagement de la partie zone franche est prévu en

2016. Pour les deux tranches, le coût de l’investissement de l’aménagement estimé dépasse les 900 millions de DH. Actuellement, près d’une dizaine de

groupes de renommée internationale, notamment dans le domaine des équi-pementiers automobiles, sont déjà opé-rationnels sur le site. Il s’agit du Saint-Gobain, Fujikura, Delphi, Sews, Lear, Coficab, PEC, Hirschmann, ASSM, Kromberg and Schubert.

La majorité de ces opérateurs sont en phase d’extension comme cela est le cas du Groupe Saint-Gobain Sekurit qui a acquis, en juillet dernier, un lot

de 23.000 m² pour les besoins d’ex-tension de l’usine, spécialisée dans la production de vitrage pour véhicules automobiles. Toujours dans cette dy-

namique de l’activité industrielle que connaît la région, il convient de signa-ler la signature, en juin dernier, d’un accord entre le gouvernement maro-cain et le Groupe français PSA Peugeot Citroën portant sur l’implantation d’un complexe industriel, à côté de la pla-teforme Atlantic Free Zone. Il s’agit d’un projet de grande envergure qui va consacrer le Gharb comme un nou-veau pôle spécialisé dans l’industrie de

OUTRE les deux grandes plateformes de Technopolis et Atlantic Free Zone, d’autres zones industrielles (ZI) locales sont en cours de mises en ser-vice au niveau de la région de Rabat-Salé-Kénitra. Il s’agit notamment de la zone industrielle située au niveau de la ville de Tamesna aménagée sur 17 ha. La quasi-majorité des lots sont déjà cédés avec 16 dossiers en cours d’autori-sation et une dizaine d’opérateurs qui ont entamé les travaux de construction de leur unité, selon le CRI de Rabat.

Il faut aussi signaler le parc industriel d’Aïn Johra dans la province de Khemisset. D’une superficie totale de 200 ha, les travaux d’aménagement de la première tranche sur 30 ha sont achevés. Actuellement, on est en phase de commercialisation des lots dont le taux d’avancement avoisine les 80%. Ce qui va permettre la réalisation des projets d’un montant d’investissement de plus de 330 millions de DH avec environ 2.300 opportunités d’emploi. Cependant, pour les nouvelles ZI, il faut mettre en place une procédure ri-goureuse en ce qui concerne la cession des lots en vue d’éviter toute tenta-tive de spéculation. Sans oublier de rappeler les problèmes qui entravent le fonctionnement des anciennes zones situées à Salé, Rabat, Témara, Skhirat et Bouznika. Celles-ci connaissent un certain nombre de problèmes portant notamment sur la dégradation des voiries et des équipements. «Nos employés, particulièrement les femmes, font souvent l’objet d’actes d’agression», ajoute un patron d’une usine à Salé.❏

Nouvelles ZI

Recherche dans le cadre de son développement

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Les Documents de

❏ Six zones industrielles existantes:• Hay Rahma: 4 ha – 12 lots• Tabriquet: 19 ha – 126 lots• Takadoum 1 et 2: 5 ha 20 a• Rabat Vita: 10 ha 60 a• Attasnia: 20 ha 87 a 03 ca

❏ Sept en cours de réalisation:• Salé Aviation: 15 ha 53 a• Salé Kriat : 7 ha 37 a • Salé Hsaîn : 15 ha 20 a• Takadoum : 5 ha 62 a• Aïn Johra : 200 ha• Aïn Atiq : 11 ha 19 a • Oued Zaer Aîn Aouda : 17 ha 50 a

Jeudi 3 Décembre 2015 IX

LES CAHIERS DE L’EMERGENCE

de l’industrie de l’automobilel’automobile. A noter que la capacité prévue pour cette usine s’élève à 200.000 véhicules et moteurs. Ce projet, dont le démarrage prévu en 2019, contribuera à renforcer davantage la compétitivité de la zone. En effet, celle-ci va pouvoir bénéficier du projet de port Atlantic à Kénitra et de la connectivité ferroviaire du site, à l’étude actuellement mais dont la réalisation est en phase d’accélération, est-il précisé.

Signalons par ailleurs que d’autres groupes étran-gers spécialisés dans l’équi-pementier de l’automobile sont installés dans d’autres

zones comme celle de Bir Rami. Le développement de cette industrie au niveau de la région a permis la créa-tion des centaines de milliers d’em-plois avec des perspectives promet-teuses. Ainsi, selon la dernière étude de veille sur l’emploi réalisée par l’Anapec, les besoins d’emplois ex-primés par les entreprises interrogées de la région du Gharb à l’horizon 2016 dépassent 13.000 opportuni-tés dont 95% concernent le secteur de l’industrie manufacturière avec une large prédominance du secteur automobile et aéronautique et ses équipementiers.❏

N.E.A.Pour réagir à cet article:

[email protected] projet Atlantic Free Zone constitue une opportunité pour la région de se spécialiser dans le secteur de l’auto-mobile. Une ambition qui va se renforcer davantage avec l’installation du constructeur PSA à Kénitra (Ph. MedZ)

Centre des rencontres régulières entre les opérateurs de la région et les banques pour améliorer la relation banque-entre-prise et surtout promouvoir les différents modes de financement disponibles et également les mécanismes d'accompa-gnement qui ne sont pas toujours connus et encore moins maîtrisés par tous les en-trepreneurs.

- La région dispose-t-elle des com-

pétences en RH pour accompagner son développement?

- Tous les investisseurs de la région, et je pense que c'est aussi le cas à l'échelle

nationale, vous confirmeront qu'un des principaux facteurs qui limitent leur dé-veloppement réside dans le manque de ressources humaines ou plus précisément dans leur manque de qualité.

Même notre région, connue pour être un grand pôle de formation, souffre de cette situation. Certains facteurs supplé-mentaires, tels que la cherté des loyers ou encore le manque de loisirs et d'activi-tés d'animation, n'aident pas à attirer des compétences à s'installer dans les villes de notre région.

autres régions du Royaume, à savoir la concurrence déloyale du secteur informel, les difficultés d'accès au financement et les lourdeurs des procédures administra-tives. Pour ce dernier aspect, la CNEA (Commission nationale de l’environne-ment des affaires) a lancé des initiatives intéressantes qu'il s'agit d'activer sur le plan local à travers les CREA (Comité régional de l’environnement des affaires) et surtout veiller à leur mise en œuvre de manière générale et durable.

Pour ce qui est du financement, nous organisons au niveau de la CGEM-

- Les entreprises sont-elles ouvertes sur les universités de la région?

- La CGEM-Centre a beaucoup œu-vré dans ce sens ces dernières années et ce, à travers des conventions de partena-riat avec les 2 universités de Rabat (au-jourd'hui fusionnées) et celle de Kénitra. Ainsi, des représentants de la CGEM-Centre sont actifs dans plusieurs instances de gouvernance de ces universités, parti-cipent à la définition des filières de for-mation, facilitent les recherches de stage en entreprise pour les étudiants et pren-nent part aux manifestations organisées par ces universités.

La CGEM a pris conscience depuis longtemps qu'il ne suffit pas de se la-menter sur la qualité de l'enseignement au Maroc mais qu'il faut contribuer concrètement à son amélioration et à son adaptabilité aux besoins du secteur privé. Nos universités disposent de beaucoup de compétences et de bonne volonté et recherchent le partenariat avec les opéra-teurs économiques.

- Après la fusion de la région de Ra-bat et celle du Gharb, comment vous envisagez les perspectives de spéciali-sation dans le domaine économique de la nouvelle région Rabat-Salé-Kénitra?

- En plus des vocations tradition-nelles, à savoir administrative pour la ville de Rabat et agricole pour la zone du Gharb, la nouvelle région Rabat-Salé-Ké-nitra développe depuis plusieurs années déjà, d'une part, des pôles de services et

de l'offshoring (à l'image du parc Techno-polis à Salé) et, d'autre part, une vocation industrielle avec plusieurs zones indus-trielles dont on peut citer en particulier la P2I de Kénitra. L'édification du port de Kénitra-Atlantique devra accélérer cette dernière tendance. Ceci étant, notre ré-gion détient également des atouts pour se positionner dans d'autres secteurs tels que le tourisme ou encore les nouveaux métiers de l'environnement.o

Propos recueillis par Noureddine EL AISSI

■ Un problème qui se pose avec acuité pour les PME

■ Financement, manque de RH qualifiées, informel… les autres handicaps

■ Migrer vers le tourisme ou les nouveaux métiers de l'environ-nement, des pistes

- L’Economiste: Nous assistons

à la création de plusieurs zones in-dustrielles, peut-on considérer que le foncier ne constitue plus un problème pour les PME au niveau de la région?

- Moncef Ziani: Malgré les efforts entrepris par l’Etat et certaines collecti-vités locales dans le développement des zones industrielles, force est de constater que le prix du foncier reste un des prin-cipaux obstacles à l'investissement, par-ticulièrement pour les PME. Celles-ci se plaignent soit de l'inadaptation de l'offre en terrain soit des prix excessifs pour l'ac-quisition ou pour la location.

- Quels sont les points qui handica-

pent encore le développement de l’en-treprise locale?

- Les entreprises de la région connais-sent les mêmes difficultés que celles des

Jeudi 3 Décembre 2015X

«Le prix du foncier, un des principaux freinsà l’investissement»

LES CAHIERS DE L’EMERGENCE

LA fusion des deux régions n’aura aucun impact sur l’organisation et le fonctionnement la CGEM-Centre, selon son président. Mais l’appellation va chan-ger pour devenir CGEM Rabat-Salé-Kénitra. Cette dernière va garder la même couverture territoriale depuis sa création en 1989 (Rabat, Skhirate-Témara, Salé, Khémisset, Kénitra, Sidi Kacem, Sidi Slimane), ainsi que la même gouvernance. «Mais pour accompagner le développement économique que connaît la région du Gharb, nous avons opté pour l’ouverture prochaine d’une antenne à Kénitra», avance Ziani. Ce qui va permettre, selon lui, d’entretenir des relations de proxi-mité avec les opérateurs locauxo

Une antenne de la CGEM à Kénitra

Pour Moncef Ziani, président de la CGEM-Centre, «il ne suffit pas de se lamenter sur la qualité de l’enseignement au Maroc mais il faut contribuer concrètement à son amélioration et à son adaptabilité aux besoins du secteur privé» (Ph. L’Economiste)

Jeudi 3 Décembre 2015 XI

Agriculture

Le grenier du pays bute sur la valorisation ■ Des milliards de DH investis pour consolider la pole position du Gharb

■ Lait, sucre, céréales, agrumes, fruits rouges…, les filières prometteuses

■ 16 unités de conditionnement et surgélation ont reçu le OK de l’Onssa, 6 autres en cours

APRÈS la fusion des deux régions de Rabat et celle du Gharb, la nouvelle région Rabat-Salé-Kénitra devient un grand territoire abritant plus de 4 millions de personnes. Les deux régions fusion-nées présentent des complémentarités entre elles avec des activités diversifiées

dans les différents domaines comme c’est le cas pour le secteur de l’agricul-ture. Pour ce secteur, la nouvelle région se positionne en première place avec une contribution de 18,2% dans le PIB agri-cole national (2013).

Après cette fusion, le grand défi à re-lever reste la mutualisation des moyens et le rapprochement des visions pour ti-rer profit des opportunités offertes par le plan Maroc Vert lancé depuis 2008, car les stratégies et les objectifs diffèrent selon chaque région. Le Gharb cherche à ériger le secteur agricole en véritable le-vier du développement socioéconomique à travers une exploitation rationnelle des potentialités abondantes dont il dispose. Aussi est-il prévu une enveloppe de plus de 17 milliards de DH pour financer les projets retenus dans le pilier 1 du plan Maroc Vert de la région. Objectif, mo-derniser le secteur et valoriser la produc-tion. Sur 103 projets, près de 57% sont

LES CAHIERS DE L’EMERGENCE

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950

2007-2008 2012-2013 2013-2014

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Myrtilles

Le Gharb assure plus de 80% de la production nationale de la fraise et près de 90% pour les myrtilles. Mais beaucoup d’efforts restent à faire sur le plan de la transfor-mation et la valorisation, car la quasi-totalité de la production est destinée à l’export

Montée en flèche des productions de framboises et myrtilles (en tonnes)

Agriculture

Le grenier du pays bute sur la valorisation

Jeudi 3 Décembre 2015XII

déjà lancés dont 23 concernent les projets d’agrégation et 34 les projets d’investis-sement individuel. Le budget prévu pour ces projets dépasse les 10 milliards de DH, soit 57% de l’investissement global prévu à l’horizon 2020.

Le grand lot est consacré à la filière lait avec une enveloppe de 4,4 milliards de DH pour le financement de 9 projets dont 2 d’agrégation. «La production de notre région avoisine les 360 millions de litres, ce qui représente près de 14% de la production nationale», rappelle Arrifi El Mahdi, directeur régional de l’agri-culture du Gharb et de l’ORMVAG. Ce dernier rappelle que l’objectif du plan Maroc Vert est de dépasser un milliard de litres à l’horizon 2020. Il est à noter que 7 projets d’agripartenariat (fermes produc-tivistes) totalisent 51,7 millions de litres par an, et participent avec 36% de la pro-duction laitière usinée de la région. L’an-

née 2014 a été marquée par le lancement d’une nouvelle ferme productiviste (Acil Développement) située dans la zone de Sidi Kacem. La seule région de Rabat es-père réaliser une production annuelle de 210.000 tonnes de litres contre 163.000 tonnes actuellement.

Les fruits et légumes figurent éga-lement parmi les filières phares de la région du Gharb avec des potentialités énormes pour répondre aux besoins du marché national ainsi qu’à l’export. Plus de 2 milliards de DH sont prévus par le

plan Maroc Vert pour le financement de 8 projets d’agrégation. Sur ce volet, on cite le projet lancé en 2015 par l’agréga-teur Packfruit avec 33 agriculteurs pour le développement de la filière de l’avocat d’un investissement de près 150 millions de DH.

Au menu également, le dévelop-pement de la culture des fruits rouges (fraise, myrtille et framboise). Le direc-teur régional de l’agriculture rappelle à

DÉVELOPPEMENT tous azimuts de la filière des agrumes dans le Gharb qui accueille de plus en plus d’opérateurs venus d’autres régions, principalement du Souss. Cette attractivité s’explique par les potentialités de la zone, notamment par ses réserves en eau et une pluviométrie généreuse. Cette dynamique a permis de dépasser déjà l’objectif fixé en 2020, à sa-voir atteindre une superficie cultivée de 20.500 ha, avec une réalisation de 22.000 ha en 2014. Durant cette année, la pro-duction des agrumes a enregistré un re-cord pour atteindre 408.000 tonnes, soit une augmentation de 46% par rapport à la campagne précédente. Cela revient es-sentiellement au rajeunissement du verger

agrumicole et la pratique de l’irrigation localisée, expliquent les responsables de la direction régionale. Cet accroissement prévisible de la production dans les pro-chaines années nécessite un travail paral-lèle pour le développement de la valori-sation industrielle de cette filière à travers notamment la construction d’usines de fa-brication de jus et du concentré d’orange. «La région du Gharb dispose déjà d’une grande unité industrielle avec une capa-cité de transformation de 100.000 tonnes par an», est-il rappelé. A cela s’ajoute une nouvelle station de conditionnement des agrumes ouverte en 2014 par les Do-maines Oumlala au niveau de la zone de Mechraâ Belksiri.❏

ce propos que le Gharb assure plus de 80% de la production nationale de la fraise et près de 90% pour les myrtilles. Mais beaucoup d’efforts restent à faire sur le plan de la transformation et la va-lorisation, car la quasi-totalité de la pro-duction est destinée à l’export.

L’année 2014 a connu l’autorisation et l’agrément par l’Onssa de 16 unités de conditionnement et surgélation et 6 sont en cours. Les terres étendues du Gharb et celles de Zaër, près de Rabat, sont connues historiquement par leur fertilité pour la culture des céréales. Selon les prévisions du plan Maroc Vert, la nou-velle région Rabat-Salé-Kénitra compte atteindre une production avoisinant les 14 millions de quintaux en 2020. Durant la compagne 2014-2015, la production seulement au niveau du Gharb a dépassé les 8 millions de quintaux.❏

N. E. A.

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LES CAHIERS DE L’EMERGENCE

LE plan Maroc Vert propre à la région de Rabat se distingue par une im-portance accordée au renforcement de l’agriculture solidaire. Cela s’explique par la place du monde rural qui occupe près de 80% de la superficie de cette région. Ainsi, pour le pilier II de ce plan, on prévoit 37 projets pour un investissement to-tal de plus de 800 millions de DH au profit d’environ 36.000 agriculteurs. Près de 80% des projets sont presque réalisés portant notamment sur les filières: oléicole, arboriculture, céréalière, apicole et l’élevage. ❏

Agriculture solidaire

(Ph.

L’E

cono

miste

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Agrumes: Le Gharb dame le pion au Souss

Recherche dans le cadre de son développement

CORRESPONDANT REGIONAL (H/F)

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