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Charles 3°4 Vincent Les déchets Collège St-Exupéry 2009-2010

Les déchets

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Par Charles et Vincent

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Charles 3°4

Vincent

Les déchets

Collège St-Exupéry 2009-2010

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L'industrie nucléaire française produit chaque année moins d'1 kilo de déchets radioactifs par

habitant. En comparaison, l'industrie « classique » produit chaque année 2 500 kg de déchets

industriels par habitant, dont 100 kg de déchets chimiques toxiques (arsenic, mercure, amiante,

plomb…) pour lesquels il n'existe pas, à ce jour, d'installation pour leur élimination ou leur stockage.

Sur ce kilo de déchets radioactifs, les déchets à vie courte représentent, conditionnement compris,

moins de 20 000 m 3 par an, soit 90% du volume des déchets nucléaires, mais seulement 1% de leur

radioactivité totale. Les 10% restants sont des déchets à vie longue (déchets B et C). Ils représentent

chaque année un volume de 3 000 m 3, dont 200 m 3 de déchets hautement radioactifs (soit encore

5 g/habitant/an).

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Au début du XXe siècle ,capables de se transformer spontanément en d’autres éléments, d’émettre

de l’énergie et des rayonnements, ces atomes radioactifs suscitent l’intérêt et, très vite, les

scientifiques leur trouvent des applications.

Aujourd’hui l’utilisation de la radioactivité et des techniques nucléaires est devenue quotidienne sans

que l’homme ne s’en aperçoive vraiment. Elle est ainsi au cœur de nombreux secteurs clés, comme la

production d’électricité (75 % de l’électricité française est produite à partir de l’énergie nucléaire), la

médecine (radiothérapie, radiographie, imagerie médicale…), l’industrie (ionisation d’aliments) et la

recherche (médicale et industrielle). Ce sont de ces utilisations que proviennent les déchets

radioactifs, des déchets potentiellement dangereux pour l’homme et l’environnement et dont la

gestion fait l’objet d’une attention toute particulière.Un combustible est une matière qui fournit de

la chaleur en brûlant. Par analogie, l’uranium, utilisé dans les centrales nucléaires, est appelé

“combustible nucléaire” car il dégage aussi de la chaleur mais cette fois par fission et non par

combustion.

Le combustible nucléaire, après son utilisation dans le réacteur, peut être retraité afin d’en extraire

les matières énergétiques recyclables. C’est pourquoi on parle de cycle du combustible nucléaire. Ce

cycle regroupe l’ensemble des opérations industrielles suivantes :

• extraction de l’uranium des mines ;

• fabrication du combustible ;

• utilisation dans le réacteur ;

• retraitement du combustible déchargé du réacteur ;

• traitement et stockage des déchets.

Le combustible nucléaire fournit par unité ou masse, par kilo par exemple, beaucoup plus d’énergie

qu’un combustible fossile (charbon ou pétrole). Utilisé dans un réacteur à eau sous pression, un kilo

d’uranium produit 10 000 fois plus d’énergie qu’un kilo de charbon ou de pétrole dans une centrale

thermique. De plus, le combustible restera longtemps (plusieurs années) dans le réacteur,

contrairement aux combustibles classiques qui sont brûlés rapidement. Le combustible nucléaire est

aussi différent des autres parce que l’uranium doit subir de nombreuses opérations après son

extraction et avant son utilisation dans le réacteur.

Pour simplifier, nous parlerons, dans les pages qui suivent, du combustible nucléaire utilisé dans les

réacteurs à eau sous pression (REP). En effet, les centrales nucléaires constituées d’un ou plusieurs

REP sont les plus répandues dans le monde (voir dossier pédagogique Le fonctionnement d’un

réacteur nucléaire).

En France, près de 90% des déchets radioactifs sont des déchets faiblement radioactifs. Le choix de leur mode de gestion a été fait il y a déjà plusieurs dizaines d'années par la mise en place, à l'échelle industrielle, de centres de stockage de surface. Il s'agit des centres de la Manche (qui est maintenant fermé) et de l'Aube gérés par l'Andra, l'agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs. Par ailleurs, il faut y ajouter les déchets dits « TFA » qui sont stockés depuis 2003 dans un site national de stockage de surface, dans l'Aube également. Pour les 10% restants, les déchets moyennement et hautement radioactifs à vie longue, le choix d'un mode de gestion à long terme, n'a pas encore été arrêté. Ils sont aujourd'hui industriellement entreposés en surface, en toute sûreté et pour plusieurs décennies, dans des bâtiments spécialement aménagés sur leurs sites de production : sites de Cogema à La Hague, à Marcoule et au CEA Cadarache. En 2006, le Gouvernement et le Parlement français se prononceront sur les choix à adopter au regard des solutions proposées par les acteurs du programme de recherche sur les déchets à vie longue. 95% des déchets nucléaires sont liés à la

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production d'électricité (centrales nucléaires, usines du cycle du combustible et installations de recherche), 2,5% sont issus du domaine de la santé — les services de radiologie, de radiothérapie des hôpitaux, ainsi que les services chargés de stériliser le matériel – et les 2,5% restants sont issus des activités agro-alimentaires, industrielles et de la recherche universitaire.

Les déchets radioactifs sont produits a cause la combustion de l’uranium pour produire de

l’électricité. En moyenne 1kg de déchets radioactifs est produit pour 1 habitant.

Voici une photo d’un déchet radioactif