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MERCREDI 30 MAI 2012 - 9 RADJEB 1433 - N° 6575 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

LE BONJOUR DU «SOIR»

Dans ma chronique hebdomadaire, consacréejeudi dernier à la Baie des corailleurs (Annaba),j’écrivais qu’étant actuellement occupés à dévasterplus de 2 millions de kilomètres carrés, il sepassera certainement un sacré bout de temps avantqu’ils n’en viennent à la Méditerranée !

Je m’étais lourdement trompé ! Moins d’unesemaine après cet écrit, j’apprends qu’ils vontchercher du pétrole au large… d’Annaba ! Déjà que,là-bas, sur l’autre versant du Golfe, dans une zoneprolongeant le parc naturel d’El-Kala, àl’écosystème fragile, la centrale électrique deDrawech pousse comme une malédiction au milieudes marais et des lacs, les voilà qui vont installerdes Loch Ness d’acier au milieu des vagues de lamer.

Où fuir maintenant ? Pourquoi s’entêter àinstaller de tels projets sur des sites protégés, prèsdes villes ? L’exemple de Skikda ne suffit-il pas ? Etcet immense complexe d’engrais phosphatéspratiquement au centre-ville d’Annaba n’a-t-il pasfait assez de dégâts ? Développement ? OK ! Maisd’autres zones seraient mieux indiquées ! Et puis,quel développement ? Je ne vois que misère etchômeurs…

maamarfarah20@yahoo.fr

«El harba ouiiiine ?»

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Vous lirez aussi : Al Jazeera lance une chaîne info en français à partir du Sénégal.

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Les dessous del’affaire CNAN GROUP

l L’énigmatiquesociété Leedarwo

l 4 000 tonnesd’acier s’évaporent

lMarseille-Algerplus cher quePékin-Barcelone

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Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 30 mai 2012 - PAGE 3

Les dessous de l’affaire Cnan Group

Selon des indiscrétions, lamise sous mandat de dépôt deces deux ex-premiers respon-sables de cette entreprise faitsuite à une longue et minutieuseenquête menée par les servicesde Sécurité et les services del’Inspection générale desfinances (IGF)

L’enquête aurait révélé queAli Boumbar qui a dissous en2008 la délégation de CnanGroup à Marseille, alors qu’elleavait été créée par décret prési-dentiel afin de prendre en char-ge les navires algériens enmatière de consignation, seretrouve membre du comité dedirection de Navimed, une entre-prise privée créée la mêmeannée à… Marseille. Cette der-nière sera désormais chargée

des missions jusqu’ici dévoluesà la délégation de Cnan GroupMarseille.

Pourquoi Boumbar a-t-i lconfié les navires algériens quiaccostent à Marseille à Navimedd’autant que cette entreprisen’avait aucune qualification en lamatière puisque nouvellementcréée ?

Les statuts de Navimed révè-lent que cette entreprise est lefruit d’une association entre troisentités, en l’occurrence DarioPerioli, société italienne déjàactionnaire dans Cnan-Med, unefiliale du groupe Cnan, et sur-tout, c’est elle qui détient lemonopole de la consignation desnavires algériens qui accostenten Italie. Ensuite, on retrouveTranscoma Grupo EmpresarialSL, une société espagnoleconsignataire des navires algé-riens en Espagne.

Et enfin, le Groupe Navitrans,une société française qu’onretrouvera mêlée d’une certainefaçon à l’affaire de l’armateurchinois China Shipping qui a vuce dernier résilier son contratavec Cnan Group.

Précisons, par ailleurs, que lepatron de la société italienneDario Perioli n’est autre queEligio Fontana impliqué dansune affaire de trafic internationalde cigarettes et révélée par lequotidien italien La Stampa.

Du coup, les navires algé-riens sont totalement «pris encharge» en Méditerranée par lesmêmes personnes et les mêmesentreprises qui vont imposer leurdiktat.

L’énigmatique société LeedarwoDans le dossier du scandale

de la Cnan, on évoque égale-

ment l’affaire IBC cette entrepri-se de droit algérien, née d’uneassociation entre le SaoudienGhait Rashad Pharaon et Laradj,un Algérien établi en Jordanie, etCnan Group.

La Cnan entre dans le capitald’IBC à hauteur de 49% en met-tant dans la cagnotte les naviresAïn Temouchent, El Hadjar,Nedroma, Nememcha, Blida,Djbel Ksel et Djbel Rafia.

L’homme d’affaires saoudiendécroche 49% grâce à l’apportfinancier et 2% pour M. Laradj.Ce montage devait, normale-ment, permettre à l’Algérie dedétenir 51% du capital d’IBC

Mais très vite après la conclu-sion de cet accord, une société,Leedarwo, va voir le jour àPanama. Son capital social nedépasse pas 1 000 dollars US.

Pourtant, IBC va mettre à sadisposition les navires et à char-ge pour Leedarwo de les mettreà son tour sur le marché mondialde l’affrêtement.

Selon des sources prochesdu dossier, les enquêteurs ontpu constater que si un navirecomme El Hadjar, c'est-à-direavec les mêmes capacités de

tonnage et presque le mêmeâge était affrêté pour un mini-mum de 4 500 dollars, Leedarwone payait IBC qu’a hauteur de…3 000 dollars. Pourquoi autantd’écart ? Les responsablesd’IBC devront, eux aussi,répondre devant la justice àcette énigme.

L’affaire des 4 000 tonnesd’acier évaporés

Autre point noir qui apparaîtdans ce dossier, l’affaire de l’ar-rêt technique du navire El-Hadjaren Roumanie. Pour sa répara-tion, un contrat est signé pour unmontant de 3 millions de dollars.Mais une fois les réparationsfaites, la facture va faire un bondspectaculaire pour atteindre 12millions de dollars.

Par ailleurs, l’intervention surce navire va concerner le chan-gement des structures métal-l iques des deux flancs. LesRoumains extirpent d’El-Hadjarquelque 4 000 tonnes d’acierpour les remplacer. Mais ces«déchets» ont une valeur impor-tante sur le marché mondial desmétaux ferreux. Mais jusqu'àmaintenant, personne ne sait

dans les mains de qui a atterricet acier. L’enquête s’intéresseégalement à la vente d’un navireà un privé national du fait queson prix de cession est inferieurau coût de sa rénovation avant-vente. Un autre homme d’af-faires franco-algérien a étéentendu dans cette affaire deCnan-Group.

Mais ce dernier, à en croiredes indiscrétions, devrait repas-ser chez le juge d’instructionpour s’expliquer sur la vente debilletterie à l’étranger. Il semble-rait que l’argent de la vente desbillets, à l’époque où la Cnan fai-sait dans le transport de voya-geurs, n’a pas été rapatrié enAlgérie comme l’exige la loi surle crédit et la monnaie.

Marseille-Alger plus cher que Pékin-Barcelone

Par ailleurs, des sources affir-ment ne pas comprendre com-ment a-t-on pu décapiter lepavillon national maritime pourintroduire des entreprises étran-gères non pas pour une meilleu-re rentabilité économique mais,bien au contraire, alourdir la fac-ture d’importation.

En effet, il faut savoir qu’aujour d’aujourd’hui, un containerde 20 pieds est facturé 700euros pour la navette Marseille-Alger de 24 heures alors mêmequ’entre la Chine et l’Espagne,par exemple, soit une navetted’un mois complet au minimum,la facture ne dépasse pas 750euros.

Ces surcoûts se répercutentinévitablement sur le dernierconsommateur, c'est-à-dire lecitoyen. Tout cela parce que despersonnes ont jugé utile de sedébarrasser allègrement desnavires, propriété de l’Etat algé-rien, et laisser le commerceextérieur entre les mains de cesétrangers, au point où aujour-d’hui l’activité de Cnan Group nereprésente que 1,37%.

Mokhtar Benzaki

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Avec la mise sous mandat de dépôt de l’ex-P-dg deCnan Group, en l’occurrence Ali Koudir, ce lundi, cetteentreprise se retrouve encore une fois sous les projec-teurs qui ternissent son image déjà malmenée puisque unautre ex-P-dg, Ali Boumbar, est lui aussi incarcéré depuisdéjà le 14 mars dernier.

Les deux représentants des tra-vailleurs ont exprimé au wali «le ras-le-bold’une situation provoquée par AïssaMenadi et ses sbires», selon leurs décla-rations. Cette audience intervient égale-ment à la veille du déplacement, aujour-d’hui mercredi, à Annaba de MichelWurth, P-dg adjoint du groupeArcelorMittal dont le siège est auLuxembourg. Ce haut responsable dugéant mondial de la sidérurgie, qui seraaccompagné dans sa visite à la filialealgérienne d’une importante délégationdu groupe, aura à étudier le bilan desactivités du complexe durant le 1er tri-mestre 2012, avant de lancer le plan d’in-

vestissement prévu, selon une sourcecrédible. Le wali de Annaba a, à cet effet,informé les représentants syndicaux, lorsde la même audience, que le complexesera totalement sécurisé durant le séjourde la délégation du Luxembourg afin delui permettre d’accomplir sa mission dansles meilleures conditions possibles, indi-quent ces représentants, qui font part dudéplacement de la même délégation àAlger pour des prises de contact avec dif-férents ministres algériens. Par ailleurs, etselon des indiscrétions, Aïssa Menadi etune douzaine de ses soutiens auraientété auditionnés jusque tard dans la jour-née de lundi par les gendarmes et leurs

auditions auraient été déposées auniveau du procureur de la République dutribunal d’El Hadjar. Ainsi, dans un com-muniqué adressé aux travailleurs et signépar le SG par intérim et le président duCP d’ArcelorMittal El Hadjar, il est indiquéqu’«en accord avec les autorités localessaisies, une action de protestation contrela perturbation créée par l’intrusion d’unex-député dans le complexe sera organi-sée jeudi 31 mai 2012 devant le bâtimentPPL (parc produits longs).

Ces perturbations sont un moyen depression utilisé par leur auteur contre lesautorités afin que les charges qui pèsentsur sa personne soient abandonnées.Ces charges sont contenues dans desdossiers en instance au niveau de la justi-ce». En attente des élections syndicalesprévues en septembre prochain, date del’expiration de l’actuel conseil syndicald’ArcelorMittal El Hadjar, un intérimaire aété désigné à la tête du secrétariat géné-

rale en remplacement de Smaïl Kouadria,élu récemment à la Chambre basse duParlement. Mais, Menadi, qui affirmeavoir le soutien de 4 000 travailleurs surun total de 5 600, ne l’entend pas de cetteoreille. Il réclame l’organisation d’élec-tions syndicales pour les jours à venir,estimant qu’i l est le seul à pouvoirdéfendre les intérêts de ses ancienscamarades du temps où il était à la têtedu syndicat, avant son élection àl’Assemblée populaire nationale (APN) enavril 2007.

D’autre part, depuis la journée de lundiet avec le retour du DG, Joe Kazadi, àson poste au sein de l’usine, un calmeprécaire est observé à l’intérieur du com-plexe dont l’accès principal est surveillépar les agents de sécurité renforcés pourl’occasion. Ceux-ci filtrent toutes lesentrées, avons-nous constaté lors denotre passage.

A. Bouacha

PRÉCISIONSDans votre édition du 29

mai 2012, page 3, article inti-tulé «L’ancien P-dg de laCnan sous mandat de dépôt»,vous avez cité mon nomBenbouteldja, comme étantmis sous mandat de dépôt.

Je tiens à démentir catégo-riquement cette information,en vous précisant que jen’étais cité dans cette affairequ’en tant que «témoin».

Je reste toujours à la dispo-sition de la justice de monpays pour apporter toute l’aideet la collaboration voulues.

Cette diffamation volontaireou involontaire aurait pu êtreévitée par une simple vérifica-tion et m’aurait épargné une simauvaise publicité dans voscolonnes.

L’intéressé

ARCELORMITTAL EL HADJAR

Calme précaire et visite annoncée du P-dg adjoint du groupe

Dans le souci de mettre un terme aux perturbations ayant marqué cesderniers jours le complexe ArcelorMittal El Hadjar, le wali de Annaba,Mohamed Ghazi, a accordé, hier mardi, une audience à Tayeb Hmarnia,Smaïl Kouadria et Abdelmadjid Bourai, respectivement SG de l’union dewilaya UGTA, SG du syndicat d’entreprise d’ArcelorMittal et président ducomité de participation de la même entreprise.

Les élèves de la cin-quième année ont passéhier l’examen de fin decycle primaire, ambition-nant ainsi d’accéder aupalier moyen au bout decinq années d’études. A lasortie des écoles, à la finde la séance de la mati-née, les candidats expri-mant une grande émotionont quand même confiéavoir trouvé les épreuvesde mathématiques et delangue arabe abordables.

F.-Zohra B. - Alger(Le Soir) - Les mines soulagées, cou-rant pour rentrer chez eux déjeuner etprendre un peu de repos ou tout sim-plement commentant l’épreuve de lamatinée entre amis, les élèves ayantpassé la 6e étaient facilement recon-naissables hier.

Arborant des habits neufs pour laplupart et accompagnés de leursparents, ils ont investi les centresd’examen. Ils étaient arrivés très tôt etbien avant le début des épreuves dansles centres d’examen, histoire de nepas être en retard en ce jour particu-

lier. Pour les élèves du primaire, lesépreuves de la sixième représentent lepremier examen à affronter. Lesparents, eux, ont sacrifié au rituel dufameux morceau de sucre à croqueravant d’aborder les épreuves. Pour lapremière fois, les candidats ont eu, parailleurs, droit au repas de midi gratuitau niveau de l’ensemble des centresd’examen.

Au menu dans les établissementsde la capitale, du pain, du fromage,

des bananes et des biscuits. Pourleurs premières impressions après lesépreuves de mathématiques et delangue arabe, les candidats ont avouéque les questions proposées étaientparticulièrement abordables, ceci plusspécialement pour l’épreuve demathématiques.

Pour le sujet d’arabe, les élèvesont planché sur le thème de l’amour dupays. L’après-midi, et dès 15 heures,les jeunes candidats ont composé sur

un sujet de français. L’examen sedéroulera en deux sessions, la deuxiè-me étant prévue le 26 juin prochain. Leministère de l’Education a annoncéque 601 586 candidats doivent passerl’examen dont 311 631 garçons(51,80%) et 289 955 filles, soit48,19%.

Les candidats des écoles privéessont par ailleurs au nombre de 2 934(0,48%). Ceci, alors que le nombre decandidats a augmenté de 3 347 élèvespar rapport à l’année dernière.

Selon le ministère de l’Educationnationale, l’organisation de l’examen acoûté 760 000 DA et nécessité lamobilisation 60 000 surveillants et 3365 observateurs. Les candidats ontcomposé au niveau de 3 221 centresd’examen. Après les épreuves, 12000 correcteurs au niveau de 61centres de correction entreront enaction.

Les candidats pourront par ailleursconnaître les résultats de l’examen le15 juin prochain et le 8 juillet serontannoncés les résultats de la deuxièmesession. Après l’annonce des résultatsde la sixième l’année passée, le tauxde réussite était évalué à 78,46 %,résultat que le ministère commenteraen expliquant qu’il découlait desréformes engagées.

F.-Z. B.

Pour Benbouzid, la loi est claire etcondamne tout responsable qui chasseun élève âgé de moins de 16 ans.L’examen de la 6e est là pour nous per-mettre de voir si l’élève a maîtrisé lestrois principes fondamentaux de l’ensei-gnement élémentaire, à savoir lire, écri-re et compter, afin de mieux l’accompa-gner lors de son passage vers le cyclemoyen. Cela étant, le ministre dira queles notions élémentaires de l’enseigne-ment primaire sont largement acquiseset l’Algérie en est le leader tant dans lemonde arabe qu'en Afrique avec untaux de scolarisation de 98,5%, dont65% passent le cap du BEM.Cependant, et vu les nouvelles donnesmondiales et avec l’introduction desTICE (technologies de l’information etde la communication pour l’enseigne-

ment), le nouveau défi auquel s’attellel’école algérienne est d’arriver à incul-quer à l’élève, outre les trois notionsélémentaires, la maîtrise des languesétrangères qui est en cours, et l’outilinformatique. D’ailleurs, pour la maîtrisede l’outil informatique, le ministre diraque dans deux ans, un brevet, le B2i,c’est-à-dire, le brevet d’informatique etd’Internet, sera octroyé aux élèvesayant suivi des cours d’informatique etd’Internet au niveau de leurs établisse-ments. Par ailleurs, BoubekeurBenbouzid s’est dit très satisfait de sonsecteur qui est régi par une dizaine desyndicats autonomes dont la majoritéest satisfaite du statut particulier des tra-vailleurs de l’éducation qui est considé-ré aujourd’hui l’un, pour ne pas dire lemeilleur statut, envié par beaucoup

d’autres secteurs. D’ailleurs, au sujetde ce statut contesté par certains syndi-cats, dont l’Unpef, le ministre del’Education nationale dira que la grèved’avril, qui a été très peu suivie, a étéplus un chantage politique qu’autrechose, alors que pour les proviseurs etles censeurs, le ministre dira que ceux-ci n’ont ni le droit de se constituer ensyndicats ni d’être manipulés pard’autres syndicats. Pour Benbouzid, lestextes du dernier statut particulier destravailleurs de l’éducation sont clairs,l’enseignant doit faire le choix entre l’ad-ministration en devenant proviseur et lacarrière en tant qu’enseignant. Aussi,les proviseurs qui ne sont pas satisfaitspar la nouvelle grille des salaires n’ontqu’à retourner vers leur poste d’origineen tant qu’enseignants. Par ailleurs, surun autre volet, le ministre est revenu surle statut de tamazight et son enseigne-ment dans le système éducatif national.Le ministre a déclaré que l’enseigne-ment de tamazight a fait un saut positifindéniable avec plus de 200 000 élèvesdes trois cycles, et des examens de finde cycle tant au primaire avec la 6e,

qu’au niveau du moyen et du secondai-re pour le BEM et le baccalauréat.Cependant, le problème qui se poseaujourd’hui est la graphie puisque laquestion n’est pas encore tranchée auniveau du ministère entre les caractèresarabes et les caractères latins. Celamême si Benbouzid reconnaît que letamazight avec les caractères latins afranchi un saut important depuis lesannées 1980 où toutes les rechercheset autres créations littéraires et scienti-fiques sur et avec cette langue sontfaites avec cette graphie. En tout cas, laquestion sera tranchée par des expertsau niveau du centre de recherche atta-ché au ministère de l’Education nationa-le. Enfin, le ministre de l’Educationnationale, et sur le caractère facultatifde cette langue, a souligné que ce pro-blème se pose tant en Algérie qu’auMaroc et, dira-t-il, «le fait est là : l’ensei-gnement de tamazight n’est pas obliga-toire». Rappelons qu’à Bouira, ils sont10 909 candidats inscrits pour l’examende la 6e répartis sur 56 centres d’exa-men.

Y. Y.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 30 mai 2012 - PAGE4

9e SESSION DU PARLEMENT DE L’UPM

Un autre regard sur le printemps arabe

Contacté, le sénateur nous arévélé que «la réunion sera consa-crée à l’examen et la discussiondes sujets brûlants de l’actualité,notamment le processus électoralen Tunisie, un échange de pointsde vue sur la situation des partispol i t iques au sud de laMéditerranée, les réponses auxtransit ions démocratiques. Desdébats seront engagés autour desbesoins stratégiques, les perspec-tives de coopération et les possibili-tés d’action de la Commission desaffaires politiques, de la sécurité etdes droits de l’homme notamment

dans la période cruciale actuelleque connaît le Bassin méditerra-néen et les mutations politiquesconséquentes aux révolutions».

Notre interlocuteur a ajouté que«durant cette réunion, serontconnus la date et le lieu précis del’assemblée générale de l’UPM, quise déroulera probablement vers lafin de l’année en cours». La victoiredes partis islamistes fait craindre lepire. La chute du mouvement natio-naliste arabe, la guerre en Syrie, latentat ive de déstabi l isat ion duLiban et le blocage du processusde paix en Palestine et au Sahara

occidental ont rendu la situationinextricable.

L’Égypte, qui co-préside l’UPMaux côtés de la France, a été prised’assaut par la confrérie des Frèresmusulmans qui ont réussi à prendrele pouvoir au sein de l’institutionlégislative et de l’Exécutif. Ils n’ontpas caché leur volonté d’instaurerla charia.

La Tunisie, de son côté, qui pré-pare son texte fondamental y a faitallusion également. Pareil pour laLibye. Ces pays, partie prenante del’UPM, à l’exception de la Libye quia un rôle d’observateur avec l’Irak,risquent de basculer vers un Etatislamique dans lequel la démocra-tie, les libertés individuelles et col-lect ives seront réduites, sansoublier les droits des femmes, lespremières à souffrir des affres del’islamisme. Il est à signaler quel ’Assemblée parlementaire de

l’UPM comprend quatre commis-sions en sus de celle des affairespolitiques, à savoir la Commissionéconomique et f inancière, desaffaires sociales et de l’éducation,la Commission pour les droits de lafemme dans les pays euro-méditer-ranéens, la Commission ad hoc surl’énergie, l’environnement et del’eau et, enfin, la Commission pourla promotion de la qualité de la vie,des échanges humains et de la cul-ture.

Pour rappel, l’UPM, qui a étécréée en décembre 2003 à Naples(Italie) regroupe les 27 parlementsde l’Union européenne, les 10 par-lements des pays du sud de laMéditerranée et 6 parlementsd’autres pays. Elle a notammentpour objectifs de développer le par-tenariat euro-méditerranéen et defavoriser l’échange de points devue sur les questions relatives au

partenariat. Elle a été initiée par leprésident français sortant NicolasSarkozy pour court-circuiter leProcessus de Barcelone qui, selonses détracteurs, avait atteint seslimites.

L’UPM a connu des hauts et desbas. Le projet piétinait fin 2008.L' invasion de Gaza par Israëldurant cette année a marqué untournant dans l'histoire de l'UPM etpour la première fois depuis le lan-cement du processus Euro Med, ennovembre 1995, des pays boycot-tent les réunions.

Les conflits régionaux de la rivesud (Sahara occidental, conflit chy-priote, conflit israélo-palestinien)ont entravé les possibilités d'avan-cement de ce projet. L’UPM a étérelancée le 28 avril 2010 par laCommission des affaires étran-gères du Parlement européen.

Fatma Haouari

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Un premier examen à affronter.

Plusieurs dossiers politiques chauds seront abordésdurant la 9e session de l’Assemblée parlementaire de l’Unionpour la Méditerranée (UPM) devant se dérouler le 31 du moisen cours à Bruxelles. Le sénateur Hadj Laib, membre de lacommission des affaires politiques au sein de l’institutionméditerranéenne, a été désigné pour représenter l’Algérie.

«La 6e n’est pas un examen mais une halte pouraccompagner l’élève dans son cursus obligatoire qui setermine à la 4e année moyenne, c’est-à-dire vers l’âge de16 ans.» C’est en ces termes que le ministre del’Education nationale, qui a donné le coup d’envoi offi-ciel de la 6e à partir de Bouira, a qualifié cet examen.

L’EXAMEN DE FIN DE CYCLE PRIMAIRE A EU LIEU HIER

Épreuves abordables et grande émotionpour les candidats

LES PARLEMENTAIRESEUROPÉENS METTENT EN

EXERGUE LE «BONDÉROULEMENT» DES

ÉLECTIONS LÉGISLATIVESEN ALGÉRIE

Ould Kabliaconvainc àBruxelles

Les conclusions de la commissionEurope-pays du Maghreb concernantle processus électoral législatif algé-rien ne déplairont pas à Daho OuldKablia. Que du contraire ! Bruxellesest au même diapason qu’Alger. Lerapport de la Mission d’observationde l’UE (fin juin) devrait sans nuldoute accréditer les premières lec-tures, bruxelloises d’hier. La déléga-tion européenne, commission ad hocchargée des relations avec les paysdu Maghreb, n’a pas tari d’éloges,hier, à Bruxelles, sur les électionslégislatives en Algérie. Selon sonprésident, Antonio Panzeri, la partici-pation a été en «nette augmenta-tion». Il a, en outre, ajouté que le«processus électoral» s’était trèsbien «déroulé» et que le jour du votea été un «jour tranquille».

Antonio Panzeri, euro-députéd’origine italienne, a aussi estiméque «l’Algérie est sur la bonne voie,maintenant». Prenant ensuite laparole, David Geer, direction Procheet Moyen-Orient, sud de laMéditerranée, a remercié les autori-tés algériennes pour «la très bonneorganisation de la mission des obser-vateurs de l’Union européenne».Selon l’intervenant, «nous souhai-tons» encourager l'Algérie à pour-suivre dans cette «direction». PourM. Geer, le pays (l’Algérie, ndlr) adevant lui encore d’autres échéancesélectorales locales, nationales et pré-sidentiel les de 2014. Mme Ines-Senders Ayala, euro-parlementaire -Espagne s’est dit, pour ce qui laconcerne, «satisfaite du messagepositif pour les pays de la régionadressé par l’Algérie lors de cetteconsultation». Selon Mme Ayala, levote s’est déroulé dans la transpa-rence et constitue un «pas en avant»vers l’approfondissement du proces-sus démocratique.

A. M.

BENBOUZID À BOUIRA :

«L’examen de la 6e est une halte pour mieux accompagner l’élève»

De notre bureau de Bruxelles,Aziouz Mokhtari

Le Soird’Algérie Mercredi 30 mai 2012 - PAGE 5

«Les importations de l’Algérieen produits pharmaceutiques sesont établies à 719,07 millions dedollars (USD) durant les quatrepremiers mois de 2012 contre543,48 millions USD à la mêmepériode en 2011, en hausse de32,30%», précise-t-on. Une valeurcorrespondant à des quantitéségalement en hausse. «Les quan-tités de médicaments importéespar l’Algérie ont aussi augmentéde 44,42%, passant de 6 981tonnes durant les quatre premiersmois de 2011 à 10 082 tonnes à lamême période en 2012.»

En détail, le CNIS indique que«la facture des médicaments àusage humain reste la plus saléeavec 683,53 millions USD, contre

518,10 millions USD durant lapériode de référence, enregistrantune hausse de 31,9%». Viennentaprès les produits parapharma-ceutiques avec 27,18 millionsUSD et les médicaments à usagevétérinaire avec 8,35 millionsUSD, contre respectivement 17,63millions et 7,74 millions USD à lamême période de l’année 2011.Soit, une hausse de 54,12 % pourles produits pharmaceutiques etde 7,85% pour les médicaments àusage vétérinaire.

Il convient ainsi de rappelerque les importations algériennesen produits pharmaceutiques ontatteint près de deux milliards USDen 2011 (1,95 milliard, ndlr) dont1,87 milliard USD – 96 % du total

de la facture – en médicaments àusage humain. «La taille du mar-ché national des médicaments aatteint 2,9 milliards de dollars en2011, dont 1,85 milliard USD d'im-portation et 1,05 milliard USD deproduction locale. Sur les 1,05 mil-liard de dollars de la production

nationale, 84% revient au secteurprivé et 16% au secteur public», aquantifié, par ailleurs, l’Unionnationale des opérateurs de lapharmacie (UNOP).

Le gouvernement algériens’est, à coups de facilitésoctroyées aux fabricants, fixé l’ob-

jectif de couvrir par la productionlocale à hauteur de 70 % d’ici à2014 les besoins en produits phar-maceutiques. A moins de deuxannées de cette échéance, il resteloin de cet objectif : 37% actuelle-ment.

L. H. /APS

Selon les chiffres diffusés hier par le Centre national del’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanesalgériennes et répercutés par l’APS, les importations algé-riennes en produits pharmaceutiques ont connu unehausse sensible durant les quatre premiers mois de l’an-née 2012, comparativement à la même période de l’annéeprécédente.

PRODUITS PHARMACEUTIQUES

720 millions de dollars d’importations en quatre mois

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Hôte, hier, au siège de laChambre algérienne de commerceet d’industrie (CACI) d’une ren-contre d’affaires algéro-belge, l’am-bassadeur du Royaume de Belgiqueà Alger a laissé entendre que sonpays voulait relancer son partenariaténergétique avec l’Algérie. Soitrelancer le contrat conclu en 1975entre Sonatrach et la société de dis-tribution Distrigaz, prévu pour 20 anset portant, initialement, sur la livrai-son de 5 milliards de mètres cubesde gaz naturel liquéfié (GNL) algé-rien au terminal de Zeebrugge.

Certes, son Excellence ChristianVan Driessche n’a pas été affirmatif,évoquant uniquement des «contactsinformels» récents entre Sonatrachet la société Distrigaz.

Néanmoins, la renégociationsemble possible pour ce contrat quis’est poursuivi malgré certaines diffi-cultés jusqu’en 2007, année durantlaquelle il a été de facto remis encause.

En effet, Distrigaz a conclu alorsun contrat avec la société qatarieRasgaz, portant sur la livraison de2,75 milliards de mètres cubes de

GNL durant 20 ans. Ce que d’aucunsont interprété comme un signalnégatif pour la place de l’Algérie surle marché belge dont elle fournissait20% des besoins, avec quelque 2milliards de dollars d’exportations,notamment d’hydrocarbures. Or, etcomme le relève son ambassadeur,la Belgique a réorienté sa politiquegazière en termes d’achat-vente,diversification et développementd’un hub portuaire gazier interrégio-nal (Belgique, Allemagne, Pays-Baset Danemark).

Ce qui augure d’un avenir pro-metteur pour la coopération écono-mique algéro-belge, marquée actuel-lement par des échanges commer-ciaux en progression mais déséquili-brés en faveur de l’Algérie, une fortedimension commerciale et une fai-blesse des investissements belgesdans notre pays.

Et dans le but justement de«fouetter cette relation appréciablequoique en deçà des attentes»,selon le vice-président de la CACI,Medjkouh Ameziane, transcender ladimension commerciale, assurer des«parts de partenariats» plus impor-tantes pour la Belgique et lui per-

mettre de tirer profit des atouts dumarché algérien et de sa forte crois-sance que cette rencontre d’affairess’est tenue. Marquée par la présen-ce d’une dizaine d’entreprises multi-sectorielles belges dont l’entrepriseSGS (fournissant des certificatsd’importation pour conformité àl’Algérie), cette rencontre s’est tenueà la veille de la 45e Foire internatio-nale d’Alger à laquelle la Belgiqueparticipe de manière très peu signifi-cative. Mais aussi à deux mois dudéplacement à Alger du ministrebelge des Affaires étrangères, DidierReynders, dans le cadre d’une visitedestinée à booster la coopérationbilatérale globale. C. B.

Le contrat de commercialisation du gaz naturel liquéfié (GNL) algé-rien en Belgique, conclu en 1975 pour 20 ans, serait-il relancé ?

Commerce algéro-belgeEchanges en 2011 : 3,2 mil-

liards d’euros dont 800 millionsd’euros d’exportations belges versl’Algérie.

La Belgique occupe le 7e rangdes clients de l’Algérie et est son11e fournisseur.

L’Algérie est le second clientde la Belgique en Afrique, aprèsl’Afrique du Sud.

Plus de 70 entreprises belgessont implantées en Algérie.

COMMERCIALISATION DU GNL

Le contrat algéro-belge relancé ?

Actualité

PROTECTION DE L’ENFANT

La société civile plaide pour le respect des

conventions internationalesLa société civile monte au créneau à l’occasion de la

Journée internationale de l’enfance, qui sera célébrée le1er juin prochain, pour demander le respect des conven-tions internationales relatives aux droits de l’enfant, enparticulier en temps de guerre.

Pour célébrer cette journée, l’association MachaâlEchahid a rendu hommage aux enfants palestiniens etsahraouis, victimes de la guerre. Le président des scoutsmusulmans algériens, qui a pris part à la conférenceorganisée, hier, par l’association au centre du quotidienEl Moudjahid, sous le thème «dangers des guerres surles enfants», a rappelé que les conséquences desconflits armés sont «catastrophiques en particulier pourles enfants». Selon lui, les organisations internationalesdoivent mettre en place des outils de force et des sanc-tions pour éviter des drames aux enfants en temps deguerre. L’intervenant a dénoncé la non-application destextes des conventions internationales des droits de l’en-fant. «Pour des intérêts, certaines puissances utilisentleur droit de veto pour bloquer ou retarder la mise enplace d’une solution définitive pour l’autodéterminationdes peuples colonisés, en l’occurrence de la Palestine etdu Sahara occidental».

De son côté, le président des scouts sahraouis aappelé le nouveau gouvernement français «à prendreses responsabilités et trouver une solution à la questionsahraouie». La France, en 2011 a utilisé son droit de vetopour bloquer la mise en place d’une commission de pro-tection des droits de l’homme», rappelle-t-il. S. A.

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -Un groupe de 19 journalistes afri-cains participe depuis hier à unatelier d’information sur laConvention des Nations unies surla lutte contre la désertification.

Organisée par le secrétariat decette convention et le ministèrealgérien de l’Agriculture et duDéveloppement rural, cette ren-contre a pour objectif de sensibili-

ser les professionnels de la pressedu continent sur la problématiquede la lutte contre la sécheresse etla dégradation des sols.

Cet atelier entre égalementdans le cadre de la phase prépa-ratoire du Sommet sur le dévelop-pement durable (Rio +20) que doitaccueillir Rio de Janeiro du 20 au22 juin 2012. «Comme vous lesavez, la Convention des Nations

unies sur la lutte contre la déserti-fication est issue de la premièrerencontre de Rio, en 1992.

Aujourd’hui, cette Conventionrassemble 195 parties, traduisantainsi l’universalité des problèmesde désertification, dégradation desterres et de la sécheresse. Toutesles régions du monde sont concer-nées par ces fléaux sous uneforme ou sous une autre», adéclaré Luc Gnacadja, secrétaireexécutif de la Convention desNations unies lors d’une conféren-ce de presse animée conjointe-

ment avec le ministre del’Agriculture, Rachid Benaïssa.

«Cette année, la conférenceRio +20 sera axée sur deuxgrands thèmes : une économieverte dans le contexte d’un déve-loppement durable et de l’élimina-tion de pauvreté et un cadre insti-tutionnel en faveur d’un dévelop-pement durable», a précisé LucGnacadja.

Selon lui, les journalistes sontappelés à jouer un rôle capitaldans le cadre de cette lutte. «Laquestion de la désertification et de

la lutte contre la dégradation dessols ne fait pas souvent la Une desmédias. Pourtant, ces phéno-mènes sont souvent la cause depaupérisation dans de nom-breuses régions du continent», a-t-il souligné.

De son côté, Rachid Benaïssaest revenu sur l’expérience algé-rienne en matière de lutte contre ladésertification. L’Algérie, selon lui,cumule cinquante ans d’expérien-ce, à travers, notamment, le barra-ge vert.

T. H.

L’Algérie accueille depuis hier un atelier d’informationsur la lutte contre la désertification au profit d’un groupede journalistes africains.

LUTTE CONTRE LA DÉSERTIFICATION

Atelier d’information au profit des médias africains

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Une facture salée.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 30 mai 2012 - PAGE 6

GRÈVE DES TRAVAILLEURS DES COMMUNES

Le syndicat annonce un taux de suivi de 80%

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Les travailleurs du secteur descommunes dépendant du Sna-pap ont entamé, depuis le 14 maidernier, un mouvement de protes-tation de trois jours renouvelabletous les quinze jours. Selon lesyndicat, ce sont les travailleursde 1 084 communes qui sontactuellement en grève.

Les travailleurs communauxont décidé de poursuivre la grèvecyclique, évoquant le mutisme dela tutelle et son absence de réac-tion face aux revendications desgrévistes.

Selon M. Aït-Khelifa, vice-pré-sident de la Fédération nationale

du secteur des communes, desdépassement ont été enregistrésce lundi dans les wilayas de Bou-merdès et Béjaïa, dans la régionde Oued Ghir.

Dans cette même wilaya, unemarche sera organisée aujour-d’hui en solidarité avec les gref-fiers en grève de la faim, annoncele syndicaliste. Il dira, par ailleurs,qu’il n’y a pas eu de contact avecla tutelle depuis le début de la pro-testation.

Le syndicat dénonce la restric-tion des libertés syndicales et dudroit des travailleurs à adhéreraux syndicats indépendants. Lescommunaux restent, ainsi, mobili-

sés jusqu’à la satisfaction de l’en-semble de leurs revendications. Il

s’agit du respect des libertés syn-dicales, du droit de grève, de la

réintégration de tous les syndica-listes suspendus de leurs postesde travail, de l'amélioration dupouvoir d'achat des travailleursdes communes ainsi que de l'ou-verture du dialogue avec la tutel-le.

Le syndicat exige aussi de par-ticiper à la révision du statut et durégime des primes et indemnitésspécifiques aux travailleurs dusecteur des communes.

Les communaux tiennentaussi à l'intégration de tous lescontractuels à leurs postes de tra-vail et demandent à ce que soientrevus les statuts particuliers descorps communs et des travailleursprofessionnels, des chauffeurs etdes gardiens et, enfin, l'annulationde l'article 87 bis de la loi 11/90.

F.-Z. B.

Le Syndicat des travailleurs du secteur des communesreste mobilisé. Il a annoncé hier un taux de suivi de 8% deleur troisième grève cyclique de trois jours relancée celundi.

Les communaux ont décidé de poursuivre la grève cyclique.

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FORMATION ET ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS

Menace de deux débrayages en juin

M. Kebci - Alger (Le Soir) -La fin de l’année pour le secteurde la formation et de l’enseigne-ment professionnels a tout l’aird’être mouvementée et forte-ment, avec deux grèves de troisjours chacune annoncées pourjuin prochain, un mois charnier ence qu’il constitue la période où lesecteur enregistre une activitéintense similaire à celle du débutde chaque session (octobre etfévrier).

La Fédération nationale despersonnels du secteur affiliée àl’UGTA vient d’appeler à deuxgrèves de suite, l’une pour les 10,11 et 12 juin et l’autre pour les18,19 et 20 du même mois.

Un mot d’ordre de débrayageretenu à l’issue de la réunion dubureau national de la fédérationtenue ce lundi au cours de laquel-le la situation sociale des person-nels du secteur a été passée enrevue, avec, au bout, l’élabora-tion d’une plateforme de revendi-cations soumise au dialogue et à

la concertion avec la tutelle. Une tutelle invitée à engager

un dialogue, à défaut, avertissentles syndicalistes, d’une doublegrève de trois jours sera décré-tée.

Et dans son assez étoffé lis-ting de revendications, la Fédéra-tion nationale des travailleurs dela formation et de l’enseigne-ments professionnels, commejalouse des travailleurs d’autressecteurs de l’activité nationale quiont arraché bien des acquis, ontmis en avant en tout premier lieuleur statut particulier dont elleinvite à la revue du contenu, lagénéralisation de la prime desoutien scolaire et pédagogique àhauteur de 15%, l’intégration desintendants dès janvier 1998, larégularisation du dossier inhérentà l’intégration des travailleurscontractuels exerçant à tempspartiel (5 heures par jour) commetravailleurs permanents, la priseen considération de la conditionsociale des personnels communs

comme les agents de sécurité etles conducteurs, le règlement decertains conflits au niveau de cer-taines wilayas.

Aussi, les représentants syn-dicaux des personnels de la for-mation et de l’enseignement pro-fessionnels n’ont-ils pas signifié à

l’occasion leur refus catégoriquede la décision n° 24 du 27 mars2012 relative à l’organisation desconcours et des nominations auxgrades supérieurs, comme lesdirecteurs des centres de forma-tion professionnelle.

M. K.

L’année pédagogique tire à sa fin avec ses corrolaires,les divers examens et remises des rapports de stages. Etc’est le moment choisi par les travailleurs du secteur de laformation et de l’enseignement professionnels pour mon-ter au créneau et brandir la menace d’un double débraya-ge.

Remous dans le secteur de Khaldi.

La Fédération des taxis dela wilaya d’Alger, affiliée àl’Union nationale des trans-porteurs (UNT), a annoncédans une correspondanceadressée hier au wali d’Algerque les taximen tiendrontchaque lundi et à partir du 13juin prochain des regroupe-ments devant le siège de lawilaya pour protester contrele refus des services en char-ge du transport de dialogueravec leurs représentants.

Les rédacteurs de la cor-respondance, signée par leprésident du bureau de taxisà l’UNT estiment qu’ils ont étécontraints à faire ce gestesymbolique vu le silenceéprouvé par les services de lawilaya quant à leursdoléances qui ont fait l’objetde deux correspondancesdatant respectivement des 4avril et 3 mai 2012.

Les taximen revendiquentessentiellement, la délivrancede plus de licences d’exploi-tation et la révision des tarifs.

R. N.

Les taxisd’Alger

protestent

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AVIS DE RECHERCHE

Le 17 mai 2012 a disparuMlle CHETTIR GHENIMA

Agée de 24ans, prière à toute personne l'ayantvue ou pouvant fournir des informations à sonsujet de contacter le commissariat le plusproche ou ses parents aux numéros :

Tél. : 026 33 34 370771 87 21 990661 27 75 98026 33 39 99026 33 31 20

Ou son frère MOURAD 0661 21 85 05GR B/13

EENNTTRREEPPRRIISSEE RREEGGIIOONNAALLEE DDEE GGEENNIIEE RRUURRAALL DDJJUURRDDJJUURRAAEEPPEE // EE..RR..GG..RR.. DDJJUURRDDJJUURRAA // SSPPAA

Adresse : 3366 RRuuee TTEERRBBOOUUCCHHEE MMoohhaammeedd SSoorrttiiee EESSTT ddee TTiizzii OOuuzzoouu,,TTééll.. :: 002266//2222//2255//9988 FFaaxx :: 002266//2222//2266//2299

En application des dispositions de l’article 49, alinéa 02 du décret présidentielN°10/236 du 07/10/2010 modifié et complété, portant réglementation des marchéspublics, l’entreprise Régionale de Génie Rural Djurdjura(EPE/E.R.G.R.Djurdjura/SPA), informe l’ensemble des soumissionnaires concernéspar l’appel d’offres national N°003 / 2012 relatif au projet portant intitulé : «LaRéhabilitation et l'Aménagement du Parc à matériel sis à Oued Aissi Tizi Ouzou»publié le 06 mai 2012 dans les quotidiens ««LLee SSooiirr dd’’AAllggéérriiee»» et ««EEnn NNaahhaarr»» et leBOMOP est déclaré infructueux.

AAVIS D’INFRUCTUOSITE VIS D’INFRUCTUOSITE DE LDE L’APPEL D’OFFRES N’APPEL D’OFFRES NAATIONTIONALAL

N°003/2012N°003/2012NIF : 09981500427 3579 000

ANEP 302 233 - Le Soir d’Algérie du 30/05/2012

Paroles d’une femme qui a le cœur brisé aprèsavoir fait une césarienne et perdu son premierbébé. Après 98 jours de congé de maternité, je

reprends mon travail d’ingénieur en géologie miniè-re, qui était très dur lors de ma grossesse. Commeon n’a pas de correspondant social dans notre Eurl,je me rends moi-même au service des assurances àRouiba, je montre mon dossier à celui qui s’occupedes remboursements, il l’étudie minutieusement, ilme dit que tous les documents demandés sont là,«dossier complet» mais malheureusement, l’admi-nistration le refuse. Vous savez pourquoi ? Parceque mon attestation de salaire comprend quelquesjours d’absences autorisées ! Et ce, en référence audécret n°55 de la loi 83-11 du 02.07.83 des assu-rances sociales, qui date de 29 ans (il est plus âgéque moi).

D’après vous, une femme qui porte un bébé doit-elle travailler 7 jours sur sept, de 8h à 18h ? Et lors-

qu’elle tombe malade, doit-elle se rendre à la Cnasqui se situe à 20 km de chez elle pour justifier sonabsence autorisée de l’employeur ?

Moi, qui cotise chaque mois à la Cnas dessommes phénoménales, je ne leur ai jamais deman-dé un remboursement, le premier que je demande,ils me le refusent et ils me demandent de faire unrecours à Boumerdès en écrivant une lettre. Maisarrêtez, j’ai déposé le dossier de la carte Chifa le18.05.2011 et jusqu’à ce jour, je n’ai pas de carte, ilsdisent toujours faites un recours, à la fin, il s’estavéré que le dossier est perdu. Mais pourquoi leschoses ne sont pas faciles dans notre pays ?Pourquoi travaillez-vous en double ? Comprenezqu’on n’a pas le temps, pourquoi poussez-vous lesgens à s’absenter de leur poste pour aller faire unrecours et qui prend la journée ? Pourquoi poussez-vous les jeunes à quittez leur pays ?

Nesrine Djemaï

Le Soird’AlgérieMercredi 30 mai 2012 - PAGE 7

A ce trio, on peut ajouter un troisièmemais plus qu’insignifiant larron, en l’oc-currence le bien nommé Lahmarizzane.Illustre inconnu du monde de la presseoù il avait osé quelques fugaces incur-sions aussitôt découragées par lesmaîtres du temple, avant d’intégrer «Hef-Lef» où il a été pompeusement chargéde la mission, usurpée, d’expert en com-munication. L’image de «Hef-Lef», n’enfut que plus ternie.

Après près d’une année d’exil, lescandidats à l’exode, rassurés par lesintentions des nouveaux conquérantsdont le pacifisme factice leur est parvenupar des tracts largués par des avions,ont, par vagues timides puis, en flotsimpétueux, commencé à regagner leursvilles.

Tous les actes de propriété ont étéfrappés de nullité. Ainsi, 517 ans aprèsl’occupation française, l’histoire renou-velle le monstrueux déni de la déposses-sion. Pour accéder aux logements dontils ont été déchus, les anciens occupantsdoivent impérativement passer par l’en-treprise «Hef-Lef» à la tête de laquelle aété placé le tout puissant Melh-Kimassisté des non moins indécrottablesChameau-Planton et Camelote. Lescohortes de quémandeurs blousés etimpuissants devaient pour être relogés,non seulement montrer patte blanchemais, pire, se délester de leurs objets devaleur pour prétendre récupérer leur toit.Les moins nantis étaient alors soumis àun chantage des plus abjects consistantà souscrire à un échéancier avilissantdont rares étaient les souscripteurs àpouvoir l’honorer. C’est cette frange deparias, jetée en pâture dans les griffes deChameau-Planton affublé du titre pom-peux de marketing-manager, qui allaitconstituer l’eldorado pour le super Chérifde BRC sur Mer-des-Boues. Le trio deprédateurs Melh-Kim, Chameau-Plantonet Camelote, tout en se gratifiant degénéreux dividendes, s’appliquait, dansses viles transactions, à renflouer lescaisses du maître de la cité. Des caissesregorgeant de coupures de cinq cent etmille «Universal» – la nouvelle monnaieplanétaire instituée par l’Amérique –,étaient régulièrement convoyées endirection de la métropole yankee. Quantà la faune de parrains protecteurs etautres sous-larbins, Melh-Kim ne man-quait jamais de les honorer par la ces-sion, gracieuse, de luxueux pavillons etvillas cossues dont ont été délestés leursacquéreurs légitimes.

Grâce à de multiples compromissionsentretenues par ses intermédiaires– Chameau-Planton et Camelote – Melh-Kim a acquis une notoriété et une puis-sance jamais égalées. Ainsi, sa subitesuprématie, tant sur les représentants del’administration fédérale américaine surle sol algérien que sur les «notabilités»locales, lui a valu de supplanter le superCherif de BRC, All Ciribedov. De ce fait,la ville est devenue un immense vivier deconvoitises foncières, immobilières,commerciales et de trafics en tousgenres faisant magnétisant une marée,sans cesse croissante, d’arrivistes,opportunistes sans foi ni loi.

A suivre

À NOS LECTEURSUn texte à faire passer dans «Vox Populi» ?

soirsat2@gmail.com ou maamarfarah20@yahoo.fr

• Je voudrais écrire pour quelqu'un de très cher à mes yeux, unefille que j'ai connue cette année, «Louiza». Sa simplicité m’a accrochédepuis le jour où je l'ai approchée.

Son caractère sympathique a suscité mon admiration et la beautéde son sourire dépasse toute imagination. J'ai tant apprécié lesmoments passés à ses côtés, parlant de tout et de rien, avec uneimmense sincérité. J'ai envie de la saluer, de lui dire qu'elle est unepersonne de valeur tout en lui souhaitant bonne chance et un meilleurcursus à elle ainsi qu'à ses adorables amies Farou et Dihya quiconstituent avec elle un trio de charme.

De la part de B. Mounir

• À mon homme Nassim (Zambo)J'ignore si mes mots te parviendront, et c'est fou comme j'en

meurs d'envie. Un capharnaüm, voilà comment je qualifierai les 16mois passés à tes côtés, j'ai vécu avec toi des moments magiquesqu'aucun homme n'ait pu m'offrir mais aussi des situations difficiles etje ne m'en plains pas, parce que je suis consciente que je suis trèsdure à vivre, et malgré cela, plus tu t'éloignes moins je respire,l'amour était pour moi un sentiment étrange jusqu'au fameux17/01/2011. Bibiw, à travers ces mots, je tiens à te dire ce que je nete montre pas souvent, et te faire savoir que sans toi, je suis totale-ment perdue. Mettons de côté nos doutes et nos jalousies et bâtis-sons ensemble ce qui sera dans l'avenir notre nid d'amour... Je t'aimefollement habib qelbi.

Ta femme A. (machi No-Show)

• Chère sœur Yasmine, à l'occasion de ton anniversaire le 1er juin2012, tes frères ainsi que tes sœurs te souhaitent un bon et heureuxanniversaire. Longue vie à toi mon adorable sœur.

De la part de ta sœur Karima Zoulim et sa famille

Pour écrire à TPour écrire à Textoexto : soirsat2@gmail.com : soirsat2@gmail.com précisez textoprécisez texto

TTEEXXTTOO

LLEE FFEEUUIILLLLEETTOONN DDEESS LLEECCTTEEUURRSSPar Mohamed-Seddik LAMARA

CNAS : REFUS DU CONGÉ DE MATERNITÉ

Loi n°83-11 du 02.07.1983 à revoirMelh-Kim,

Chameau-planton,Camelote

et les autres -3-

L’État algérienest-il tombé

si bas ?Dans mon statut de lecteur assidu du

quotidien Le Soir d’Algérie, j’ai lu avec atten-tion l’article signé S. Aït Mébarek qui traitaitde la promotion du projet de construction duport de Cap-Djinet par son promoteur, enl’occurrence le patron du groupe Cevital. Lecontenu de cet article sonne comme un défià l’Etat algérien, propriétaire incontesté deslieux et souverain dans ses décisions enmatière d’orientation et de planification desinvestissements dans le secteur des infra-structures de base. Outre les déclarations àcouleur politique qui versent dans le régio-nalisme, celles économiques sont outran-cières compte tenu des chiffres exorbitantsavancés par l’initiateur du projet. Si l’onn’arrive pas à croire à la promesse du prési-dent de la République de réaliser 1 000 000de logements, peut-on prendre pour argentcomptant les déclarations de M. Rebrab ?

Il n’est pas anodin ce que dit le big bossde Cevital pour que ça passe inaperçu.Construire un complexe portuaire de taillemondiale avec des structures industriellesqui génèrent la création de 1 000 000 d’em-plois – lisez bien 1 000 000 d’emplois – etun revenu à l’Etat algérien d’un montantgigantesque de 3 600 milliards de dollars– lisez bien 3 600 000 000 000 de dollars –relève tout simplement de l’utopie. Si ce quedit M. Rebrab est vrai, les responsables del’Etat algérien devraient s’échiner devant cefaiseur de miracles pour en finir une foispour toutes avec le spectre du chômage quironge des familles entières. Vous vous ren-dez compte ? Un revenu de 3 600 milliards àl’Etat algérien, produit par le seul effort d’unindustriel intelligent de sang algérien !Quelle aubaine pour cet Etat algérien qui necesse depuis longtemps de draguer les IDEdont parle souvent M. Bouzidi dans cemême quotidien !

Zaki B.

Le 26 de ce mois de mai 2012,année du cinquantenaire del’indépendance de l’Algérie,

des hommes et de femmes sesont réunis au Centre de jeunes-se de Zéralda pour donner nais-sance à la Fondation Mouloud-Feraoun pour la culture et l’édu-cation.

Ils et elles sont venus de nom-breuses régions du pays :El Oued, Tamanrasset, Oran, Tizi-Ouzou, Sétif, Djelfa, Tlemcen,Ghardaïa, Batna, Sidi-Bel-Abbès,Alger… Ce sont des professeursd’université ou éducateurs-ensei-gnants, des agronomes ou agri-culteurs montagnards, desanciens ou actuels cadres de lanation, des journalistes, des pro-fessionnels de la littérature, des

citoyens lambda férus de littératu-re.`Parmi l’assistance, se sontrévélés d’anciens élèves de cetéducateur de talent que futd’abord Mouloud Feraoun. Ils ontdit avec verve mais aussi avecbeaucoup d’émotion toute leurreconnaissance envers cethomme simple, discret, généreux,mesuré et juste qui a subi l’ostra-cisme des uns et l’incompréhen-sion des autres par le truchementde contre-vérités et des dénigre-ments.

En présence d’un huissier dejustice, l’assistance, érigée enassemblée générale constitutive,a adopté le statut de la Fondationpuis a procédé à l’élection de sonprésident et de son bureau consti-tué de 3 femmes et de 5 hommes.

Dans son programme d’actionde l’année en cours, la FondationMouloud-Feraoun se proposed’abord de contribuer à la célé-bration du cinquantenaire de l’in-dépendance de l’Algérie à la veillede laquelle Mouloud Feraoun futassassiné en compagnie de cinqde ses camarades par les hordesde l’OAS.

Enseignant de formation, il estplus connu en sa qualité d’écri-vain. Il écrit son premier roman,

Le Fils du pauvre en 1939 qu’iln’arrive à publier qu’en 1950.Œuvre majeure, elle fut traduiteen une trentaine de langues etdevient un classique de la littéra-ture algérienne. De nombreusesgénérations de collégiens etlycéens ont lu et étudié les mor-ceaux choisis de ce roman entrédans l’universalité. D’autresromans suivront : La terre et lesang, Jours de Kabylie, Les che-mins qui montent. MouloudFeraoun commettra aussi unessai sur les Poèmes Si M’handOumhand, le célèbre barde kaby-le. Son Journal 1955-1962témoigne de son patriotisme sin-cère et de ses tourments face audrame de la guerre de libérationalgérienne. La traduction enarabe de ce journal est publiée enEgypte dès 1963. D’autresœuvres seront publiées post-mor-tem : «L’Anniversaire», La Citédes roses. L’œuvre littéraireféraounienne, tout à la fois denseet limpide, fait l’objet de nom-breuses publications universi-taires en Algérie et à travers lemonde.

Bon vent pour la nouvelleFondation.

Hamoud Zitouni

Naissance de la Fondation Mouloud-Feraounpour la culture et l’éducation

Ceci est une réaction, suite à laparution d’un texte dans la rubrique«Vox populi» intitulé : «A propos duvoyage d’un Algérien en Israël», édi-tion du jeudi 24 mai 2012.

Tout d’abord, je tiens à préciserque je suis un fidèle lecteur de votrequotidien que je considère comme leseul quotidien indépendant enAlgérie. Je ne vais pas servir d’avo-cat à M. Mehenni, mais je ne peuxpas rester insensible à un tel article.

Qu’on s’attaque à la personne deM. Mehenni, je peux le comprendre,même si vous auriez dû faire preuved’euphémisme, mais qu’on traite lesmilitants du MAK de séparatistes, deracistes et de fascistes, ça, je nepeux pas l’accepter. Je crois qu’encette période, il y a d’autres chats àfouetter !

Je ne comprends vraiment pascette attitude à l’égard du MAK sur-tout de la part d’un quotidien lu etapprécié dans la région de Kabylie,et qui, de surcroît, réalise sesmeilleures ventes dans cette région.Je suis sûr que parmi vos nombreuxlecteurs dont je fais partie, se trou-vent de nombreux militants du MAK.

Cette attitude est vraiment inat-tendue de la part d’un journal quidéfend certaines valeurs comme ladémocratie, la laïcité et surtout l’ob-jectivité et l’impartialité. Lorsqu’onparle de Maghreb arabe, de mondearabe, d’arabisation, on n’est passégrégationniste ! Même l’équipenationale lors du dernier Mondial estpartie en Afrique du Sud représen-ter le monde arabe, et cela n’a cho-qué personne, mais dès qu’onmontre son attachement à laKabylie, on est traité de séparatiste !

Vous parlez de séparation, moi, jeparle d’exclusion ! En Kabylie, nous

sommes exclus de tout (langue, cul-ture, sécurité, projets…). Nous vou-lons bien d’une unité nationale, maisdans une Algérie algérienne nonarabe et non berbère, une Algérie oùtout le monde peut cohabiter quellesque que soient son ethnie, salangue, sa culture et sa religion.

Vox Kabylie Ndlr : il n’y avait rien d’insultant

dans cet article qui était une réponseaux interrogations d’un certainnombre de lecteurs sur l’absence decommentaires – dans notre journal –sur la visite de M. Mehenni en Israël.Nous n’avons jamais traité les mili-tants du MAK de racistes et de fas-cistes. Certes, nous avons parlé de«séparatistes», mais c’est là unedéfinition qui convient bien à unmouvement qui réclame l’indépen-dance, autrement dit la séparationde la mère patrie.

Nos lecteurs doivent être rassu-rés : ce n’est pas dans Le Soird’Algérie qu’ils trouveront desarticles diabolisant des mouvementspolitiques, quel que soit notredésaccord avec leurs objectifsavoués ou non avoués, hormis, bienentendu, les ennemis de laRépublique et de la démocratie. Ceciétant, des lecteurs peuvent penserque cette visite en Israël était inop-portune, voire une provocation. Ilsont, eux aussi, le droit de s’exprimer.

Vous l’avez votre bouc émissaire !

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 30 mai 2012 - PAGE 9

TIZI-OUZOU

3 000 patients attendent d’être opérés

Une enveloppe de 258 milliardsde dinars a été allouée aux pro-grammes de développement (PSD etPCD) pour l’exercice 2011. Lessommes de 71 milliards de dinars et22 milliards de dinars ont été affec-tées à l’habitat et au programme degaz. «Si j’arrive à résoudre le problè-me de l’habitat rural (64 000 loge-ments) et celui du gaz, je pourraisdire que j’ai fait quelque chose à Tizi-Ouzou», affirme le wali, AbdelkaderBouazghi. Devant la pluie de critiquesémanant des élus et n’épargnantaucun secteur, M. Bouazghi n’a pashésité à reconnaître la culpabilité deses collaborateurs. «On a des direc-

teurs qui ne sont pas à la hauteur,j’en prends l’entière responsabilité»,dira-t-il, et d’ajouter, «j’en prends l’en-tière responsabilité, on reconnaît noserreurs et nos insuffisances».Cependant, le premier responsablede l’exécutif de la wilaya de Tizi-Ouzou n’a soufflé mot sur d’éven-tuelles sanctions. Par contre, le direc-teur de la jeunesse et des sports, «ahérité d’un programme totalement ensouffrance». Le Dr Hadj-Saïd, prési-dent du groupe RCD à l’APW de Tizi-Ouzou, a soulevé le problème de3 000 patients qui attendent toujoursd’être opérés, au CHU NedirMohamed. «Ce nombre est recensé

uniquement pour cet hôpital, qu’enest-il des autres hôpitaux ?» deman-de-t-il, avant qu’il ne soit relayé par leprésident de l’APW qui a soulevé,quant à lui, le problème du scannerde l’hôpital de Azazga, acheté à unprix fort et qui n’a jamais fonctionné.Poursuivant «son réquisitoire», Hadj-Saïd a mis le doigt sur un problèmecrucial dans la région, à savoir lamanque d’eau potable et aussi lestravaux du stade de Azazga qui n’enfinissent pas ou encore, le centre cul-turel de cette même localité achevémais non ouvert. Pour le wali qui aexpliqué qu’il a «consacré l’année2011 à trouver des solutions à cesproblèmes», les huit communes dunord seront raccordées au réseauAEP cette année. «On me dit quec’est pour le mois de juin, mais je saisqu’à cette date-là, le travail ne serapas terminé», ajoute-t-il. Par ailleurs,pour ce qui est du projet de la

construction d’un marché de gros àTadmaït, d’envergure nationale etd’une superficie de neuf hectares, etsi l’on croit le directeur du commerce,l’étude a été faite, il ne reste qu’ànégocier son financement .

Concernant les écoles endomma-gées par les dernières intempéries, lepremier responsable de la wilaya aparlé d’une enveloppe conséquente,sans toutefois annoncer un quel-conque chiffre. Par contre, et pourrépondre à un élu qui a soulevé leproblème de l’indemnisation descitoyens dont les arbres fruitiers ontété arrachés suite au passage deconduites de gaz, comme c’est le casà Timizart, M. Bouazghi lui répondqu’un arbre est estimé à 8 000 DA,certains sont allés jusqu’à demander120 000 DA. En ce qui concerne lanécessité d’un second CHU pour lawilaya que la majorité actuelle necesse de demander et ce, dès la pre-

mière session, il n’est pas facile pourn’importe quelle wilaya d’avoir unCHU qui est de l’ordre de 15 à 20 mil-liards de dinars», selon le wali quiajoute que l’hôpital de Béni Douala aété inscrit, mais pour celui deMâatkas il y aurait un problème dansson inscription justement.

Enfin, pour ce qui est des projetsde CET, bloqués par les riverains, lewali de Tizi-Ouzou se dit «partisan aurecours à la force publique».Et pourclore son intervention, le représentantde l’Etat, à Tizi-Ouzou, a ordonné audirecteur de la santé de déloger unancien directeur de l’hôpital de Tigzirt,muté, depuis des années à Bordj-Ménaiel mais occupe toujours unlogement de fonction à la citéBalnéaire. Seulement, comme l’affai-re est en justice, on ne voit pas com-ment un directeur de wilaya va-t-il s’yprendre pour contourner la loi.

K. Bougdal

Présenté lors de la session ordinaire de l’APW de dimanchedernier, le bilan d’activité 2011 de la wilaya de Tizi-Ouzou a étécontesté par la majorité des élus présents. En dehors de ce bilandont le wali, lui-même, reconnaît «des insuffisances», le nombrede plus de 3 000 patients qui attendent d’être opérés, donne, à luiseul, des sueurs dans le dos.

ACCIDENT DE LA ROUTEÀ AÏN SEFRA

2 morts et 3 blessésLa route fait encore des victimes. Un autre grave

accident de la circulation s’est produit ce lundi sur laRN6, à hauteur du hameau de Hajrat-Lemguil, com-mune de Jéniène, causant la mort de deux per-sonnes et blessant trois autres. En effet, deux véhi-cules de tourisme sont entrés en collision après undérapage. Les deux personnes décédées (un jeunecouple) étaient à bord d'une voiture de marqueChevrolet qui s'est renversée après une violentecollision, laissant ainsi un bébé de neuf mois. Lesdéfunts, en provenance de Béchar et en partancevers Mécheria, devaient assister à un mariage del’un de leurs proches. Les victimes ont été éva-cuées vers les UMC de l'hôpital Mohamed-Boudiafd'Aïn Sefra. Une enquête a été aussitôt ouvertepour déterminer les circonstances exactes de ce tra-gique accident.

B. Henine

TIOUTAttentat à la pudeur

sur une fillette de 9 ansUn jeune père répondant aux initiales F. B., gar-

dien dans un établissement scolaire dans la com-mune de Tiout, a été arrêté pour attentat à la pudeursur une fillette de neuf ans, indique notre source.Les faits remontent au week-end dernier, quand lafillette a été interpellée par le vampire gardien, aumoment où elle se dirigeait vers le commerçant ducoin pour quelques achats pour la maison. Sans sesoucier du risque qu'il allait encourir, il a fait péné-trer la gamine au sein de l'établissement et com-mençait telle une bête à abuser d'elle. Après unelongue attente, ses parents se sont inquiétés del’absence de leur fillette. Elle a été retrouvée dansun état déplorable. Elle raconta ensuite à sesparents ce qui lui était arrivé. Le mis en cause a étéaussitôt arrêté, après la plainte déposée par le père.Présenté à la justice, il fut écroué par le magistratinstructeur du tribunal d'Aïn Sefra.

B. H.

MASCARAL’affrontement

entre bandes rivales crée la psychose

Ce lundi soir vers vingt-deux heures, lescitoyens de la rue Aïchouba-Ahmed, en pleincentre-ville de Mascara, ont été troublés dans leursérénité par un affrontement entre deux bandesrivales qui voulaient solder leurs comptes à coupsde cocktails Molotov et de pierres alors qued’autres étaient munis de sabres. Apeurés, lesriverains sont rentrés chez eux manu militari et lescommerçants ont dû baisser rideau. Les élémentsde la police ont dû faire usage de balles en caout-chouc pour disperser les antagonistes, nous décla-reront le lendemain des citoyens désabusés par cephénomène qui prend de l’ampleur dans la ville deMascara et où certains quartiers sont à hautsrisques. Ce lundi soir, c’était la peur sur la ville ettout le monde s’interroge sur la facilité avec laquel-le opèrent ces délinquants.

M. Medebber

Reporté à trois reprises, leprocès Hamid Melzi contre lejournaliste Fethi Bendali a fina-lement eu lieu, hier, au tribunalde Chéraga dans une sallecomble mais sans le directeurde la Résidence d’Etat qui a,pour la troisième fois, brillé parson absence malgré les mul-tiples convocations qui lui ontété adressées pour venir

répondre à certaines questionslancinantes comme celle dufameux document qui a servide pièce à conviction pour incri-miner le journaliste de diffama-tion. C’est d’ail leurs sur cepoint crucial que l’avocat dumis en cause a articulé sa plai-doirie. Maître Brahim Sedratis’est exclamé : «MonsieurMelzi est-il plus occupé qu’un

ministre pour ne pas répondreaux convocations du tribunal ?Même des hauts responsableset des ministres se sont pré-sentés à la barre ne serait-ceque par respect envers la justi-ce et les lois qui sont au-des-sus de tout le monde.» Ladéfense s’est ensuite employéeà convaincre la juge que cetteaffaire est une histoire montée

de toutes pièces alors que lapartie plaignante s’est, bien évi-demment, évertuée à tenter decréditer la thèse de la diffama-tion. La juge, quant à elle, don-nait la nette impression de bienmaîtriser le dossier en faisantpreuve d’un grand sens de dis-cernement dans une affairedont le délibéré sera pronnoncésous huitaine. R. F.

L'accident a eu lieu sur le tron-çon reliant la ville des Thermes etle village agricole Aurès El Meida.

Le propriétaire d'un véhicule demarque Kangoo accompagné desa femme et de son fils, venant dela localité d'El Maleh, s'apprêtant àdoubler au niveau du cimetière dela ville, a heurté de plein fouet uncamion semi-remorque venant en

sens inverse, le choc de la colli-sion a été très violent, au point oùil a causé sur-le-champ la mort dufils âgé de 6 ans, (collégien en 1re

année primaire) tandis que lafemme a succombé à ses bles-sures, lors de son évacuation àl'hopital de Hammam Bou-Hadjar.Le propriétaire du véhicule qui aété grièvement blessé, a été trans-féré aux urgences de l 'hopitald'Oran. Une enquête a été ouvertepar la Gendarmerie nationale de laville, pour déterminer les causes etles circonstances de ce tragiqueaccident.

S. B.

Les enfants, les adultes, lesfamilles de la ville de Bordj Bou-Arréridj sont atteints massivementdepuis le printemps par la conjoncti-vite, les crises d’asthme, d’insuffi-sance respiratoire et autres allergiesinsupportables.

Les médecins des hôpitaux et cabinetsprivés tirent la sonnette d’alarme mais per-sonne ne les écoute. Le cancer par lesfibres d’amiante continue, rappelons-le, àfaire des ravages...

En plus des atteintes à la santé de lapopulation par des parasites, dues à lasaleté, aux eaux usées et autres mous-tiques et dépotoirs dans les immeubles etcités, voici venir le temps des allergies fou-droyantes pour cause de pollen...

La ville de Bordj Bou-Arréridj connaît untaux d’allergie assez élevé par rapport auxautres villes d’Algérie, ceci parce que lesautorités n’ont pas cherché à éradiquer le

fléau par ignorance, par fatalisme ou parcette même paresse qui a fait augmenterd’autres fléaux de la criminalité, de la cor-ruption, de la saleté publique et des dépo-toirs à ciel ouvert.

Pourtant, la solution pour éradiquer laville de Bordj Bou-Arréridj de ces allergiesmassives existe et elle est très simple. Elleconsiste à la débarrasser de tous ces peu-pliers plantés ça et là sauvagement par desparticuliers, sans l’avis de la société médi-cale ni de celle de l’environnement.

En effet, jadis, c'était la mairie quiveillait et surveillait la plantation des arbresd’agrément : des espèces connues pourleur inoffensive chlorophylle et leur efficien-te utilité urbaine. on plantait alors des meri-siers, des abélias, des fleurs. Bordj Bou-Arréridj était célèbre et belle pour seseucalyptus dans le pourtour du stade et parses arbres et leurs ombres alignés le longdes beaux quartiers, c’était aussi le tempsdes l i las qui parfumaient la ci té.

Actuellement, c’est une APC médiocre,abjecte voire criminelle par son laisser-alleret sa gabegie.

N’importe quel voisin de quartier bornéet ignorant peut tuer les enfants de son voi-sinage en plantant le pire arbre qui puisseêtre planté dans un centre urbain : le peu-plier sauvage. Cet arbre que les Européensplantent le long des berges et des rivièresest prisé par certains nouveaux citadins etnouveaux riches pour sa capacité à grandirvite et en un temps record.

L’impatience anarchique de ces plan-teurs frauduleux n’a d’égale que l’inertiedes autorités locales qui ne se soucientguère de la santé des citoyens.

Pour l’instant, la population maladepeine à respirer, elle vit à coup d’anti-aller-gique, à petit coup de spray nasal et deséternuements. Les citoyens demandentjuste un droit à la santé et à la simple digni-té.

Layachi Salah-Eddine

ALLERGIES À BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

Situation préoccupante

AÏN-TÉMOUCHENTUne femme et son fils périssent

dans un accident de la circulationà Hammam Bou-Hadjar

Un grave accident de la cir-culation est survenu dans lasoirée de lundi, à la sortie dela ville de Hammam Bou-Hadjar et qui a coûté la vie àune femme et son fils de sixans.

COMMUNIQUÉ DU SYNDICATNATIONAL DES JOURNALISTES

(SNJ) Le Syndicat national des journalistes informe l’en-

semble des confrères du lancement d’une campagned’adhésion et de réadhésion pour l’année 2012.

L’adhésion est ouverte à l’ensemble des journalistes,photographes, cameramen, producteurs, réalisateursainsi qu’à l’ensemble des confrères correspondants outravaillant en free lance, tous médias et tous secteursconfondus, et ce, à la seule exclusion des éditeurs depresse ou de confrères détenant des parts dans lesentreprises médiatiques.

Les confrères intéressés sont priés de fournir deuxphotos d’identité, 600 DA comme frais de cotisation enplus d’un formulaire à remplir et qui est disponible auniveau du siège du syndicat, sis à la maison de la presseTahar-Djaout à Alger.

Pour plus d’information, appelez le 0554839133.P/ le syndicat national des journalistes,

le secrétaire généralKamel Amarni

DIRECTEUR DE LA RÉSIDENCE D’ÉTAT CONTRE JOURNALISTE

Le procès a finalement eu lieu sans Melzi

Culture Mercredi 30 mai 2012 - PAGE 10lesoirculture@lesoirdalgerie.com

Le Soird’Algérie

«Il y a une expo collective dans unenouvelle galerie à la rueMercury au Télemly,du côté du boulevardMohammed V», nousinforme une artistepar téléphone.

E mpruntant une petite rue près desescaliers mécaniques, nous cher-chons des yeux le mot «colibri»,

nom de la nouvelle galerie d’art privée.De loin, nous voyons l’artiste plasti-cienne Ouaiba Lalmi Merahi en trainde parler au téléphone (portable). Lagalerie est ouverte ; il y a déjà beau-coup de monde, surtout des femmes.«Cette exposition est une initiative duRéseau 50, parrainé par Founoune.C’est un peu une expo virtuelle qui estdevenue réelle. Le but est de regrou-per les artistes en multipliant ce genred’initiative. A travers, notamment, cetteculture de proximité englobant aussi lamusique, nous essayons égalementd’attirer les enfants vers l’art», nousexpliquera la miniaturiste Djazia Cher-rih, propriétaire de la galerie. Neufartistes plasticiens participent à l’expo.«Il y a sept artistes femmes et deuxhommes, et c’est dû au hasard», fait

remarquer Djazia Cherrih en souriant.En rentrant, on voit un portrait deWarda El Djazaïria, avec une (vraie)rose sur le cœur. Le tableau est réali-

sé par Ouaiba Lalmi Merahi. Plus lointrône une imposante toile dédiée à LaCasbah. Sur une table, des sculpturesattirent l’attention des nombreux visi-

teurs. Il y a aussi des œuvres de Ned-jai, Amel Daoudi, Zoulikha Rediza,Morad Foughali, Rediza et Meriem AïtEl Hara. Après avoir fait le tour de lagalerie, le visiteur pourra admirer lesminiatures et les enluminures de Dja-zia Cherrih. Des artistes notamment,Radia Roumane, la photographe LeilaGueddoura-Achour ainsi que Abden-nour Bouderbala sont présents.

Le colibri, qu'on appelle aussioiseau-mouche, est le plus petit oiseauau monde. Les couleurs de sesplumes sont le rouge, le mauve, lejaune et le vert. Il est le seul oiseau aumonde qui puisse voler à reculons. Lecolibri se nourrit de petits insectes etde nectar de fleurs.

Les amateurs d’art continuent àarriver. La galerie est toute petite,mais, comme on dit, «l’étroitessse,c’est dans les cœurs». Ainsi, commepar miracle, il y a de la place pour toutle monde. En sortant, nous croisonsdeux jolies jeunes filles qui se dirigentvers la galerie. Ces deux «roses d’Al-gérie» portaient un joli bouquet defleurs pour le Colibri...

Kader B.

EXPO COLLECTIVE À LA GALERIE D’ART COLIBRI

Fleurs d’un doux printempsParlez-vous pataouète ?

Le pataouète était la languedes pieds-noirs en Algérie. Ilest, en fait, un mélange defrançais, d'arabe, de kabyle,de catalan, de castillan, d'ita-lien et de maltais. Le pataouè-te se caractérise par unaccent que l’on désigneaujourd’hui en Francecomme «l’accent pied-noir»mais qui se compose, en réa-lité, de plusieurs sous-accents, car on ne parlait pastout à fait de la même façon àAlger, Constantine ou Oranoù l’empreinte espagnoleétait très forte. Plusieursauteurs et écrivains, dontAlbert Camus, prix Nobel delittérature en 1957, ont utiliséle pataouète dans leursœuvres. Dans le dictionnairepataouète, figure un grandnombre de mots utilisés dansle parler algérien d’aujour-d’hui tels «galoufa (attrapeurde chiens), «tchangla» (sava-te), «zembrek» (truc) ou«kilo» (ivrogne).

Comme monsieur Jour-dain qui faisait de la prose,sans savoir que c’était de laprose, nous parlons, peut-être, le pataouète sans savoirque c’est du pataouète.

K. B.bakoukader@yahoo.fr

Le coup de bill’art du Soir

SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH-EL-FETH (ELMADANIA, ALGER)• Jusqu’au 31 mai : 13e Festival culturel européenen Algérie.• Mercredi 30 mai à 19h : Concert de jazz «Likaâ»par les musiciens belges Pierre Vaiana, BarbaraWiernick et Jean-Paul Estievenart et les musiciensdu groupe algérien Madar : Nadjib Gamoura,Aminoss et Nazim Benkaci.• Jeudi 31 mai à 19h : Concert de clôture duFestival culturel européen par le groupe algérienGaâda Diwan Béchar.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)Jeudi 31 mai à 18h : Concert de raï avec Moha-med Lamine à l’occasion de la sortie de son nou-vel album.

MAISON DE JEUNES DE MEFTAH (BLIDA)• Du 31 mai au 2 juin : Journées de la Mitidja dela bande dessinée, du manga et de la caricature.

PALAIS DES RAÏS (BAB-EL-OUED, ALGER)Festival national de la création féminine• Mercredi 30 mai à 19h30 : Soirée «Haninaya»ou le rituel du henné dans le mariage à traverscinq régions d’Algérie : Alger, Constantine,Tamanrasset, Tizi Ouzou et Tlemcen. Concert dela troupe Aïssaoua de Constantine.

INSTITUT ITALIEN D’ALGER (EL- BIAR)

• Jeudi 31 mai à 17h : Présentation du livre Ilcandore del gelso selvatio de l’écrivaine italienneLibera Nasti.

LIBRAIRIE MULTI-LIVRES ETS CHEIKH (19,AVENUE ABANE-RAMDANE, TIZI-OUZOU)• Samedi 2 juin à 13h30 : L’auteur RafaïMustapha, ancien joueur de la JSK (1962-1973),signera son livre La jeunesse sportive de Kabylie(JSK) Itinéraire, de la création à la réformesportive, paru aux Editions Zyriab.

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (PLACEKENNEDY, ALGER)• Samedi 2 juin à 14h30 : Latifa El Hassar-Zeghari signera son ouvrage Fès, ma mémoire.

CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA• Samedi 2 juin à 14h : Djoher Amhis-Ouksel,auteure de L’Exil et la mémoire, livre consacré à lacantatrice et écrivaine Taos Amrouche, animera uncafé littéraire au Théâtre régional de Béjaïa.L’association Taos et Jean Amrouche d’Ighil-Aliaccompagnera cette activité par une exposition, etsa chorale exécutera les chants kabyles anciensde la cantatrice. Le caricaturiste Ghilas Aïnouche animera uncartoonevent (animation par des dessins).

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-

BEN-M’HIDI, ALGER)• Jusqu’au 30 septembre : Exposition depeinture de Mahjoub Ben Bella (dans le cadre ducinquantenaire de l’indépendance).

VILLAGE DES ARTISTES DE ZERALDA(ALGER) • Jusqu’au 9 juin (de 14h à 20h) : «ExpoBourdine» à l’atelier No 28. Artistes invités :Adane, Ameur, Boucetta, Djemai, Guita, Hioun,Labaci, Nacib, Nedjai, Zohra, Zoulid et Valentina.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)• Jusqu’au 2 juin : A la galerie Baya, exposition«Paroles tissées» de l’artiste peintre HamsiBoubekeur, organisée en collaboration avec laDélégation Wallonie-Bruxelles à Alger.

GALERIE ART 4 YOU (17, RUE HOCINE-BELADJEL, SACRÉ-CŒUR, ALGER-CENTRE)• Jusqu’au 31 mai : Exposition de peinture«Mémoire intime» de l’artiste Linda Bougherara.

GALERIE DAR EL KENZ (16 LOT BENHADDADI, CHÉRAGA, ALGER)• Jusqu’au 31 mai : Exposition de peinture«Bettina et ses amis de Guelma», avec desœuvres de Bettina Heinen-Ayech, HakimBenabda, Ridah Boukhatem, Abdelghani Dafri,

Hocine Fnides, Abdelouahab Khaled Khodja etMohamed Saâdane. La galerie ouvre de 10h à18h et ferme le vendredi et le dimanche.

GALERIE D’ART COULEURS ETPATRIMOINE (4, RUE YAHIA-MAZOUNI,ALGER)• Jusqu’au 31 mai : Exposition collective d’artsplastiques avec les artistes NoureddineChegrane, Karim Sergoua, NoureddineHammouche, Nawel Belaifa, etc.

INSTITUT CERVANTES D’ALGER (9, RUEKHELIFA-BOUKHALFA, ALGER)• Jusqu’au 7 juin : Exposition «Dessin Injuve»,une sélection des œuvres récentes de jeunesartistes espagnols (graphiques, de mode, etc).

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE)• Jusqu’au 31 mai : Exposition dephotographies «Temps fort mode : fashionista,la mode selon Sandee Pawan» de l’artiste-photographe Sandee Pawan.

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER Cours intensifs d’initiation à la langue arabeclassique• Du 10 juin au 10 juillet : Frais d’inscriptionspour 40 heures : 10 000 DA. Inscriptions àpartir du 10 mai.

Sabir ou pataouète ?

I ls aiment la bière, portent des t-shirts barrés de slogans, comme«abonné à la souffrance», et aiment

remuer leur tignasse au son desbasses : les fans de death metal seretrouvent ce week-end près deWashington pour leur «fête familiale»,le Maryland Deathfest.

C'est sous une bretelle d'autoroute,à un jet de pierre du quartier chaud deBaltimore, une ville frappée de pleinfouet par la crise, que se retrouvent 4000 fans de death metal, une variantemusclée du hard rock, pour écouter unesoixantaine de groupes venus d'un peupartout aux Etats-Unis, mais aussi duChili, d'Allemagne ou de Roumanie.

Pentagram, Setherial ou Morgothsont peu connus du grand public, demême que la tête d'affiche, ElectricWizard, originaire du Dorset, en Angle-terre. Et pour cause, ils se veulent«underground», pas du genre à passerà la radio. «La plupart des fans n'écou-tent pas seulement un ou deux groupesde metal. C'est plutôt un style de vie.Une fois qu'on y a goûté, il est difficiled'en sortir», s'exclame Evan Harting, 27ans, co-fondateur du Deathfest. «Onest là pour une fête de famille.» Les

entrées pour le festival coûtent tout demême 50 dollars pour quatre jours.Pas de quoi pourtant affoler les fans quifaisaient sagement la queue avantd'être scrutés par les cerbères de lasécurité.

T-shirt noir sur short noir pour leshommes, short noir «agrémenté» d'uneceinture garnie de munitions pour lesfemmes : la garde-robes est uniformedans sa noirceur. Mais les apparencessont trompeuses.

Il n'y a rien de plus doux qu'un ama-teur de metal. Hormis la bière, les ciga-rettes et quelques rares joints, les fanscarburent surtout aux décibels. «Toutcommence avec le son», expliqueHowie Voigt, qui, lorsqu'il n'est pas der-rière le comptoir d'une épicerie du Wis-consin, est chanteur du groupe Catato-mic, dont il vend lui-même les disquesdans les coulisses du festival.

«Nous faisons de la musique«underground», et en même temps,nous faisons partie d'une communau-té.» Amanda Solomon, 27 ans, attendde voir sur scène Negura Bunget, ungroupe roumain dont la pochette dudernier album est garnie d'un peu deterre de Transylvanie. «On ne verrait

jamais ça ici», aux Etats-Unis, s'excla-me Amanda, enthousiasmée par lesarrangements musicaux de NeguraBunget qui comprennent — outre lestraditionnelles guitare, basse, batterie— d'harmonieuses flûtes de pan.

Matt Rice, agent immobilier dans larégion de Baltimore, aurait sans nuldoute pu régaler le public du Deathfestdu son du groupe Yesterday's Saintsdont il est le manager, si ses membresn'étaient pas en train d'enregistrer leurnouveau disque. Pour Matt, rien nevaut l'expérience de la scène.

«Quand la fosse se met à gronderet que tu communiques avec le public...ça rend accro», crie-t-il au milieu dutonnerre assourdissant des rythmes deMacabre, un groupe de death metalde Chicago. Macabre a fait une telleimpression sur Cayley Landsburg, 24ans, qu'elle l'a engagé pour jouer à sonmariage en septembre, avec un autregroupe, qui donne plus dans le registredoom metal (le métal du malheur).«Mon fiancé adore le doom metal, moije suis plutôt death metal. J'ai doncpensé que ce serait une bonne idée deréunir les deux le temps d'un concert»,lance-t-elle.

Par Kader Bakou

ROCKLes fondus de death metal dans leur «fête familiale»

Phot

oDR

L'association culturelle Le petitlecteur de Aïn-Sefra, qui contri-bue à la promotion de la lecture

enfantile dans toutes ses dimen-sions, organise une manifestationculturelle sous le thème «La fête dulivre» et ce, avec la collaboration dela direction de la culture de la wilayade Naâma et d'autres associationsculturelles. Une fête au sens propredu mot, qui a drainé, au premier jourde l'ouverture, un nombreux public.

Différentes expositions du livrepour enfants, des noms de confé-renciers, à l'exemple de MM. Der-dour, Difallah ou encore Amier, despièces théâtrales pour enfants, deschants, des jeux éducatifs, desconcours sur l'écriture et la lecturepour enfants figurent au programmede ce festival. Pour Mme Beghdadi,présidente de l'association Le petitlecteur : «Nous voulons faire du livre

un ami fidèle et un compagnon éter-nel ; nous voulons donner une gran-de envergure à la lecture ; impliquertout le monde (parents, ensei-gnants...) sur l'éducation de nosenfants ; qu'ils apprennent à lire àvoir le livre là où ils sont.

II ne faut pas que le livre soitperdu de vue, car ‘’la lecture nourritl'âme’’, dit-on, n'est-ce pas ?»,conclut-elle.

Le glas est-il sonné pour la lectu-re chez l'enfant ? Pas catastro-phique au point où on le pense,puisque, selon notre «sondage»effectué localement à Aïn-Sefra, unquart lit, certains à travers l'Internet,d'autres lisent les journaux de leursparents ; les filles lisent les maga-zines femme et recettes de cuisine...Et de conclure : «La lecture estencore en bonne santé !»

B. Henine

AÏN SEFRA

Le petit lecteur fête le livre

Un tableau de Ouaiba Lalmi Merahi.

Une journée construction a été organiséepar le représentant de la marque américaineFord au profit de ses clients algériens dansune carrière dans les environs de Tipasa. Unepremière dans les annales de la concession,c’est surtout l’opportunité de présenter lesnouveaux camions destinés aux utilisationsde chantiers et de construction. C’est dansune immense carrière d’agrégats, une plaiedans la plaine verdoyante de Bourkika, aumilieu de vergers et de champs de vigne quis’étendent à l’infini, que des techniciens dépê-chés par Ford Europe se sont relayés duranttoute la journée de mercredi pour présenterles nouvelles aptitudes et les dernières inno-vations technologiques introduites sur ce nou-veau camion. Les responsables de ElsecomFord situent d’emblée la portée de cette jour-née : «Nous voulons faire connaître la gammeconstruction des camions Ford dans leur envi-ronnement naturel avec des conditions d’utili-sation extrêmes. L’occasion pour nos clientsde découvrir les performances de son nou-veau bloc et l’efficacité d’un système de frei-nage de récente génération.»

Le Cargo 3535 D reprend dans son desi-gn le style de la gamme déjà connue et se dis-tingue donc par son moteur de 9 l qui déve-loppe une puissance de 350 ch pour uncouple de 1 400 Nm, ce qui se traduit par uneoptimisation de la consommation de carburantet la longévité du véhicule. Il offre une largegamme de châssis couvrant tous les besoinsde chantier avec des carrosseries adaptéesaux attentes des uns et des autres, bennes,malaxeurs, pompes à béton… Il bénéficieaussi de modifications sensibles notamment

sur la consistance et la solidité des longerons,une suspension revue et corrigée avec unediminution du poids des ressorts à lame, unegarde au sol améliorée (360 mm au lieu de270 mm) avec des essieux avant modifiés etun pare-choc avant court.

Nous signalerons également d’autresinnovations technologiques comme le nou-veau système de filtration à travers un pré-filtre d’air qui permet de retenir 80% de lapoussière et de l’humidité. Pour sa part, l’ha-bitacle offre au conducteur et à son passagerun confort de berline avec plusieurs équipe-ments de bien-être et de sécurité. Les inégali-tés du terrain ne se ressentent pas ample-ment dans le poste de conduite d’autant queles qualités de son insonorisation améliorentencore davantage la présence à bord.

B. B.

La nouvelle Peugeot 301 illustre l’internationalisation dela marque et son ambition de conquérir de nouveaux mar-chés. Elle est spécifiquement conçue pour séduire unelarge clientèle, exigeante et attirée par les berlines tricorpsà la fois accessibles et valorisantes. La Peugeot 301, quisera à terme un des véhicules de la marque les plus impor-tants en volumes de ventes dans le monde, est positionnéeau cœur de son segment. Elle propose un style et des pres-tations modernes, judicieusement adaptées aux attentesdes différents marchés sur lesquels elle sera commerciali-sée. Ainsi, la 301 intègre les derniers codes stylistiques dela marque en proposant un design de caractère et une allu-re moderne qui inspirent à la fois émotion et robustesse. Laconception de la voiture a d’ailleurs été en permanence gui-dée par cette dernière exigence, en intégrant les meilleurscritères de qualité de Peugeot. La 301 a été développéepour s’adapter à toutes les conditions d’utilisation, mêmeextrêmes (pays chauds, pays froid, routes dégradées…).D’une longueur de 4,44 m, elle se démarque par une archi-tecture optimisée et généreuse qui lui donnent un coupd’avance sur la concurrence. Ainsi, elle possède des carac-téristiques de référence sur son segment, une habitabilitéaux places arrière record, un volume de coffre record de506 dm3 (VDA 210) et de nombreux équipements de sécu-rité disponibles : ESP, ABS, jusqu’à 4 airbags, aide au frei-nage d’urgence, ISOFIX, etc. De même, l’offre de moteursessence et diesel de dernière génération est adaptée auxattentes des marchés cibles, avec des puissances quis’échelonnent de 71 ch à 115 ch et des boîtes de vitessesmanuelles, pilotées ou automatiques. Symbole de moder-nité, la 301 sera ainsi la deuxième voiture de la gammePeugeot, après 208, à bénéficier de la nouvelle gamme demoteurs 3 cylindres essence (1.2 l VTi) qui, grâce à satechnologie, associe agrément de conduite et consomma-tion réduite. La 301 intègre des équipements de confortmodernes (climatisation électronique, autoradio MP3 aveckit mains libres, Bluetooth et connexion USB, ouverture ducoffre à distance, aide au stationnement arrière, etc.) quigarantissent un excellent niveau de confort à bord. La nou-velle Peugeot 301, produite dans l’usine européenne deVigo (Espagne), sera présentée en première mondiale auxjournées presse du Mondial de l’automobile de Paris. Ellesera ensuite commercialisée à partir du 1er novembre 2012en Turquie puis dans un vaste périmètre : Europe centraleet orientale, Russie, Ukraine, Grèce, Maghreb, Moyen-Orient, pays du Golfe et d’Afrique et certains marchésd’Amérique latine.

Le Soird’Algérie Mercredi 30 mai 2012 - PAGE 12

JOURNÉE CONSTRUCTION CHEZ ELSECOM FORDLe Cargo 3535D

à l’épreuve du terrain

DOKKERDOKKERLa nouvelle offre

de DaciaFort de son tarif plancher, tapi sous la

barre symbolique des10 000 euros, l'ac-c u e i l l a n tD a c i aL o d g y ,a s s e m b l édans l'usi-ne marocaine de Tanger, a récemment jetéun pavé dans l'oasis des monospacescompacts. Manifestement satisfait de sonbon tour, le manufacturier roumain, quin'est pas étranger aux résultats satisfai-sants du groupe Renault, dégaine aujour-d'hui une nouvelle carte maîtresse : leludospace Dokker. Construit aux côtés deson acolyte, auquel il emprunte le cockpitet la physionomie générale, ce ludospacedoté de portes coulissantes s'en distinguepar un mufle plus massif, exempt de chro-me et une poupe remodelée pour présenterune ouverture à deux battants asymé-triques. Outre le Dokker, gratifié de cinqplaces et destiné aux familles, le DokkerVan, affublé d'une carrosserie tôlée, jouerale rôle de fourgonnette. Concurrent du cou-sin Kangoo, mais aussi des VolkswagenCaddy, Fiat Doblo ou des jumeaux PSABerlingo et Partner, le Dokker devraitmettre en avant sa soute analogue à celledu Lodgy (830l en configuration cinqplaces) et des blocs éprouvés, comme le1.6 MPI de 85 ch, ou encore le diesel 1.5dCi. Comme à l'accoutumée, les tarifsdevraient constituer la botte secrète de ceroumain à l'accent marocain, qui menace leKangoo sur son propre terrain.

NOUVELLE PEUGEOT 301NOUVELLE PEUGEOT 301

Un tricorpsaux ambitions

internationales

KIA ALGÉRIE

Le réseau d’agents agréés s’agranditKia Motors Algérie a célébré récemment l’ouverture d’un nouveau distributeur à Bouira. Une réalisation qui vient renforcer la présen-

ce de la marque dans une ville qui connaît un essor économique remarquable. S’étendantsur une superficie totale de 620 m2 cette agence est constituée d’un showroom de 240 m2,un service après-vente d’une superficie de 125 m2, un magasin pièce de rechange de 200m2 s’étalant sur deux étages et une aire de réception de 50 m2. Une douzaine de per-sonnes y sont employées. Il est attendu que cette représentation de Kia dans cette régioncontribue à développer davantage l’image du constructeur coréen et permettre un rappro-chement avec la clientèle locale, notamment dans le domaine de l’entretien et la mainte-nance des véhicules. Mr Ichaâlalene, manager de cette structure et de celles d’Akbou etde Béjaïa, ouvertes respectivement en 2008 et 2010, a confirmé que l’établissement, enplus des investissements consentis en infrastructures, continuera à investir en formationet en matériel de maintenance afin de fournir des prestations de qualité conformément auxnormes internationales. Kia Motors Algérie vient de signer ainsi son 44e point de vente surle territoire national tout en continuant sa politique de mise à niveau de ses distributeurs àl’image de la marque sud-coréenne.

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Soir Auto

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 30 mai 2012 - PAGE14

FOOTBALLÉQUIPE NATIONALE (PRÉPARATION)

Bougherra reprend du service

Le capitaine de lasélection algériennede football, MadjidBougherra, est atten-du jeudi pour réinté-grer les entraîne-ments collectifs desVerts qui préparenttrois matches officielsentre le 2 et le 15 juinprochain, pour lecompte des élimina-toires de la Couped'Afrique (CAN-2013)et du Mondial-2014, a-t-on appris hier mardiauprès de l'entouragedu staff techniquenational.

Ayant rejoint Algerdepuis deux semaines touten traînant une blessureau niveau des adducteurscontractée avec son clubLekhouiya (Div. 1/ Qatar),le défenseur central algé-rien est soumis jusque-là àun programme de travailspécial.

Le sélectionneur natio-nal, Vahid Hali lhodzic,avait annoncé à l'issue dumatch amical contre leNiger samedi passé austade Mustapha-Tchakerde Blida (victoire 3-0), que

Bougherra sera absentface au Rwanda, samediau même stade, pour lecompte de la 1re journéedes éliminatoires duMondial brésilien. Le tech-nicien bosnien s'est mon-tré, néanmoins, optimiste,quant aux chances de sonsolide défenseur axial deretrouver sa place lors dumatch suivant face auMali, prévu pour le 9 juin àl'extérieur.

Pour sa part, RyadBoudebouz, le milieu deterrain du FC Sochaux(Div. France), qui souffred'une blessure au niveau

de la cuisse depuis laséance d'entraînement desVerts de lundi matin,devrait reprendre mercredile travail avec ses équi-piers, apprend-on demême source, qui a préci-sé que sa participationcontre le Rwanda était«très possible». Outre lesdeux rencontres face auRwanda et au Mali, leséquipiers de Medhi Lacenaccueilleront la Gambie le15 juin à Blida, en matchretour du 2e tour des élimi-natoires de la CAN-2013(victoire à l'aller 2-1).

Absent, Boudebouz souffre d'une tendiniteLa sélection algérienne de football

s'est entraînée hier matin sur le terrainannexe du stade Mustapha-Tchaker deBlida, en présence de 24 joueurs, dontquatre gardiens de but, au moment où lemilieu offensif du FC Sochaux (Ligue 1française), Ryad Boudebouz, a brillé parson absence pour cause de blessure.

Après avoir bénéficié d'un quartierlibre lundi, les équipiers de Fouad Kadiront entamé les choses sérieuses à cinqjours de la réception du Rwanda, enmatch comptant pour la 1re journée (GrH) des éliminatoires de la Coupe duMonde 2014. Boudebouz, qui souffred'une tendinite contractée lors de laséance d'entraînement de lundi, devaitêtre mis au repos hier mardi, sur recom-mandation du staff médical de la sélec-tion. Le joueur sochalien devraitreprendre les entraînements mercredi,même si sa participation samedi soir(20h30) face aux «Amavubi» à Blida n'a

pas encore été décidée. OutreBoudebouz, les deux défenseurs MadjidBougherra (Lekhouiya-Qatar), et MehdiMostefa (AC Ajaccio-France), ont étédispensés de la séance de mardi matinpour soigner leurs blessures. Le reste dugroupe s'est entraîné sous la houlette dusélectionneur.Les Verts s'entraînerontdurant l'après-midi à 17h, sur la mêmepelouse. Liassine Cadamuro Bentaïba(Real Sociedad-Espagne) etAbdelmoumen Djabou (ES Sétif) ont étélibérés lundi par le coach national pourcause de blessures, rappelle-t-on.

Les Verts débuteront les éliminatoiresdu Mondial brésilien contre le Rwanda le2 juin à Blida avant de croiser le fer avecle Mali le 9 juin, probablement àBamako. Ils boucleront cette série par larencontre retour du second tour des éli-minatoires de la Coupe d'Afrique desnations 2013 (CAN-2013) contre laGambie le 15 juin à Blida.

AS KHROUB

Retrait collectif des membres de la SSPALes membres de la

Société sportive paractions (SSPA) de l'ASKhroub ont démissionnécollectivement de la ges-tion du club, a déclaré leprésident de la société, M.Maâmar Dib. M. Dib aaffirmé que la sonnetted'alarme avait été pour-tant tirée la saison derniè-re au regard de la crisefinancière asphyxiante,dans laquelle se débattaitle club. «J'ai lancé des

appels de détresse à tousles amoureux du club,mais toutes mes tenta-tives ont été vaines et il neme restait plus qu’àdémissionner», a déclaréce dirigeant, motivantaussi son départ, par son«incapacité à continuer àalimenter financièrementle club». Il a égalementaffirmé qu'il présentera lebilan financier du club àl'assemblée générale quise tiendra «au plus tard

dans 20 jours» avant delancer un appel à candida-tures pour la direction dela société, faute de quoi ildéclarerait, a-t-il assuré, la«faillite» de celle-ci. M.Dib a par ailleurs imputéla relégation de l'ASK enLigue 2, après cinqannées parmi l'élite natio-nale du football, au stafftechnique «incapable»,selon lui, de diriger songroupe, ainsi qu’à «unenvironnement hostile».

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LIGUES 1 ET 2FOOTBALLMERCATO ESTIVAL

L’USM Alger passe la vitesse supérieure

Au lendemain de la finde la saison 2011-2012 quia vu l'USMA terminer à la 3e

place au classement géné-ral, la direction des Rougeet Noir a entamé des pour-parlers avec certainsjoueurs susceptibles derenforcer l'équipe, en prévi-sion de la saison prochaine,qui ont vite abouti.

Samedi, trois joueursn'ont pas résisté «auxoffres mirobolantes» formu-lées par l'USMA. Il s'agit deHamza Koudri (MC Alger),Ahmed Gasmi (JSM Béjaïa)et Hicham Mokhtari (USMBlida), annonçant la couleurpour une véritable razzia de«stars». 48 heures plustard, l'USMA fait encoreparler d'elle en matière detransferts, avec la signature

de pas moins de 4 joueurs,en l 'occurrence SaâdTedjar et Hocine El Orfi (JSKabylie), le MalgacheAndréa (WA Tlemcen) etAdel Maïza (JSM Béjaïa).Le bureau du premier res-ponsable du club a enregis-tré un véritable va-et-vientde joueurs, venus négocieret éventuellement apposerleur signature au bas ducontrat. Par ailleurs, cinqjoueurs n'ont pas trouvé unaccord avec Ali Haddad. Ils'agit de ChamseddineNessakh (JS Kabylie),Mohamed Seguer (ASOChlef), le gardien AzzedineDoukha (USM Harrach),Sid-Ali Yahia Chérif (FC

Istres-France) ainsi que del'attaquant international deMillwall (div. 2 anglaise),Hameur Bouazza. A l'instarde la saison dernière, oùpas moins de 16 joueursont été recrutés, sans pourautant parvenir à réaliserles objectifs assignés, ladirection usmiste ne comp-te pas toutefois déroger à larègle, avec l'arrivée immi-nente d'autres éléments, àl' imag de l ' internationalolympique, BrahimBoudebouda (Le Mans-France).

Le président Ali Haddads'est engagé mercredi der-nier, lors d'un point de pres-se, à poursuivre sa poli-

tique en matière de recrute-ment qui consiste à «enga-ger les meilleurs joueursdisponibles» sur la scènenationale et africaine, et ce,à «n'importe quel prix».

L'autre formation qui estsur le point de conclure sonopération de recrutementest la JS Kabylie, avec lasignature de cinq joueurs,en l'occurrence ZineddineMekkaoui (CSConstantine), Tayeb Maroci(JSM Béjaïa), DjamelBouaïcha (MC El-Eulma),Mohamed Bencherifa (RCKouba) et AbdenourHadiouche (MC Saïda),alors que le défenseurinternational du NAHusseïn Dey, DjamelBenlamri, était attendu hierà Tizi-Ouzou pour signerson contrat. Les autresclubs n'ont pas réussi àengager de joueurs, setrouvant au stade desnégociations, à l'image del'ES Sétif (champion entitre) et son dauphin, laJSM Béjaïa.

Si le marché des trans-ferts estival n'a pas encoreatteint son paroxysmeaprès dix jours de la fin duchampionnat, les chosesprendront certainement uneautre tournure avant l'enta-me de la préparation envue de la saison 2012-2013, dont le coup d'envoiest prévu le 8 septembre.

A deux jours del'ouverture officiellede la période destransferts d'été de laLigue 1 professionnel-le de football, l'USMAlger a réussi un boncoup en s'attachantles services de septjoueurs, au momentoù les autres écuriesse montrent «impuis-santes» devant lerythme imposé par leprésident du clubalgérois, Ali Haddad.

ABDELKRIM YAHLA :

«Une AGE de la LFPest devenue

une urgence»Le Forum des clubs

professionnels enAlgérie (FCP) n'estpas encore parvenu àrécolter les signaturesdes deux tiers desmembres de l'assem-blée générale de laLigue de football pro-fessionnel (LFP), per-mettant la tenue d'unesession extraordinaire(AGE) de cette struc-ture, a-t-on apprisauprès du présidentdu FCP, AbdelkrimYahla.

Les initiateurs de cetteaction sont dans l'obliga-tion de collecter 26 signa-tures au moins pour provo-quer une AGE, comme lestipulent les statuts de laLFP, or ils en sont actuelle-ment à 23, selon la mêmesource.

«Quelques clubs traver-sent des turbulences auniveau de leurs com-mandes, à l'instar du MCOran et de l'AS Khroub, cequi a quelque peu retardéla collecte du nombre exigédes signatures pour latenue de l'AGE», a encoreexpliqué Yahla. Le prési-dent du forum se montre,

toutefois, optimiste quant àatteindre la barre des 26émargements «avant la finde la semaine en cours»,a-t-il espéré, réaffirmantque la tenue d'une AGE dela LFP est devenue «uneurgence».

Plusieurs clubs desdeux Ligues profession-nelles 1 et 2 de footballappellent à la tenue d'unesession extraordinaire del'AG de la LFP, afin dedébattre «des nombreuxproblèmes du profession-nalisme en Algérie», préci-sent-ils. Une démarche pasdu tout soutenue par lepremier responsable de laLFP, Mahfoud Kerbadj, quia appelé lundi, dans unedéclaration à l 'APS, lesprésidents des clubsconcernés à «débattre dudossier avec le ministèrede la Jeunesse et desSports».

Cette position n'est pasfaite pour refroidir lesardeurs du FCP qui prometd'«aller jusqu'au bout deson initiative», selon lesdires de Yahla, égalementprésident du WA Tlemcen,non sans promettre dedénoncer le président de laLFP si «ce dernier venait àboycotter l'AGE en ques-tion».

CS CONSTANTINE, MOHAMEDBOULAHBIB :

«Il n'est pas urgent de désigner un nouvel

entraîneur»La direction du CS

Constantine (Ligue 1algérienne de foot-ball) «prendra toutson temps» pour dési-gner le futur entraî-neur de l'équipe, enremplacement deRachid Belhout dontle contrat n'a pas étéprolongé.

«La prochaine saisonfootballistique démarrera le8 septembre prochain,donc, nous avons tout letemps pour rechercher unentraîneur qui répond auprofil que nous voulons.Pour moi, i l n'est pasurgent de désigner unentraîneur actuellement», aaffirmé à l'APS le directeursportif de club constanti-nois, Mohamed Boulahbib,joint par téléphone. Lecoach Rachid Belhout, quia vu son bail expiré samedidernier, avait succédé enfévrier dernier à RachidBouaratta, démissionnaire.

A la question de savoirquelle sera l'identité du pro-chain coach des «Sanafir»,le dirigeant du CSC s'estrefusé à tout commentaire.

«Je ne sais pas s'il seraAlgérien ou étranger, je leredis, nous ne voulons pasnous précipiter, d'autantque l'intersaison sera trèslongue cette année», a-t-ilajouté. Le CSC a bouclé sapremière saison depuis sonretour parmi l'élite, à la 12e

place au classement finalavec 36 points.

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POINT DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CSA USM ALGER

La réponse de M. Allik Saïd Au cours d’un point de

presse organisé hier matinà la maison de la presseTahar-Djaout (Alger), M.Allik Saïd, le président duCSA USM Alger, en répon-se à celle donnée par lepatron du club profession-nel de l’USM Alger, AliHaddad, n’est pas allé demain morte pour donnerson point de vue sur tousles griefs émis à sonencontre. Aussi, l’orateur,ne voulant pas trop s’attar-der sur le bilan techniquede la saison écoulée, a axésa sortie médiatique pourdétruire les «piques» lan-cées par son successeur àla tête des Rouge et Noir.

D’emblée, M. Allik s’estoffusqué que M. Haddadpuisse comparer le club del’USMA à «un apparte-ment». I l explique celacomme une insulte enversses milliers de supportersdont «les cœurs palpitent àl’unisson». D’ail leurs, i lsouligne que pour lui et sesmilliers de fans, ce clubreprésente «une partie denous-mêmes». Poursuivantsur ce point-là, il réaffirme

que le club a été cédé enbonne et due forme entoute confiance, lors d’uneassemblée générale.Aussi, il rappellera qu’il aaccepté que le notairechoisi par M. Haddadprenne en charge l’établis-sement des actes relatifs àson entrée dans le capital.«J’ai signé, affirme-t-il, desactes qui m’ont été pré-sentés, et j’ai découvertplus tard la supercherie.»

Enchaînant sur l’autreaspect conflictuel avec M.Haddad, l’orateur rappelle-ra que ce dernier a rejetéd’un revers de la maintoutes les contestationsinhérentes à une formulequi «ne sied pas à sonrang». Par la même occa-sion, il informe les présentsque la justice a déjà étésaisie. I l lance un pavédans la mare en disantque le notaire était deconnivence avec M.Haddad puisqu’il a délibé-rément ignoré le rapport ducommissaire aux apportsdésigné par le tribunal, etau lieu d’incorporer commeapport du CSA USMA, la

somme de 707 millions dedinars, établi par l’expert, iln’a transcrit que la sommede 98 millions de dinars quiest le prix du siège.

Sur cette opérationdécriée et mise en exerguepar l’intervenant, il dira queM. Haddad ne l’a pas dupémais a dupé tous les sup-porters qui considèrentl ’USMA comme leur 2e

famille. Une fois abondées, ces

péripéties, M. Allik parlerad’une procédure à entre-prendre par le CSA/USMA.«Comme cette associationsportive est actionnaire dela SSPA, souligne-t-il, elleremédiera à la supercheriedénoncée auparavant parde prochaines actions.»

Concernant les travauxeffectués par M. Haddad,l’orateur les réfute commeayant été facturés et payéspar M. Haddad.

Concernant les travauxeffectués au stade OmarHamadi, il affirme qu’ils ontété facturés et payés parl’USMA. Il traita M. Haddadde «perdant»Il dénoncera,d’autre part, l’injonction «du

P-dg de la SSPA/USMA,mettant en exergue l’igno-rance de M. Haddad «dudroit des affaires». «Je suisprésident du CSA USMAlger qui est actionnaire dedroit au sein de la SSPA»,assènera-t-il.

La suite de l’interventionde M. Allik sera orientéevers le budget, les salairesmirobolants des joueurs etle transfert de certainsd’entre eux.

I l conclut sa sortiemédiatique en se posantdes questions sur desaspects liés aux mauvaisrésultats sportifs enregis-trés par l’USM Alger cettesaison qui sont liés, selonlui, aux mauvais recrute-ments, à l ’ instabil i té dustaff technique sans oublierd’évoquer la formationinterne réduite, selon lui, à«une portion congrue»dans l’esprit de M Haddad.Avant de prendre congé del’assistance, il lancera unepique à son «adversaire»pour qu’il reconnaisse sestorts. Affaire à suivre.

O. K.

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 30 mai 2012 - PAGE16

HANDBALL

LUTTE

FOOTBALLES SÉTIF, ABDELHAKIM SERRAR :

«Je déposerai ma démission le 15 juin»

«Je déposerai madémission officielle aucours de la prochaineréunion du conseil d'admi-nistration prévue le 15 juin.J'ai l'intention de me retirerde la scène footballistique,tout en restant un fidèlesupporter de l 'ESS», adéclaré le président sétifienà la Radio nationale.

Serrar a appelé les diri-geants de son club, vain-queur du doublé (cham-pionnat et coupe d'Algérie)la saison écoulée, notam-ment le président de laCSA-ESS, Hassen Hamar,à «effectuer un recrutementétudié», en vue de l'exerci-ce à venir.

«Nous avons donné unevéritable leçon à tous lesclubs en Algérie adeptes dela politique des stars, enremportant le doublé avecdes joueurs issus dans leur

majorité de paliers infé-rieurs. Nous devons doncpoursuivre dans la mêmeligne de conduite», a-t-ilconseillé.

Le président démission-naire du club phare desHauts-plateaux a estimé,en outre, que seul l'interna-tional AbdelmoumenDjabou «mérite d'être trèsbien coté en Algérie», sou-haitant au passage quecelui-ci reste à l'ESS pourune autre saison, malgréles nombreuses convoitisesdont il fait l'objet. «J'ai reçuplusieurs propositions àpropos de Djabou.

En tant qu'amoureux del'ESS, je souhaite bien sûrqu'il reste parmi nous pourune autre saison, mais pourson intérêt et celui de l'équi-pe nationale, il vaut mieuxqu'il parte en Europe», aprécisé encore Serrar. L'ES

Tunis, détenteur de la pré-cédente édition de la Liguedes champions d'Afrique,ainsi que plusieurs clubs duGolfe, ont fait des offresfaramineuses pour Djabou,selon les dires de son pré-sident, qui privilégie toute-fois la piste de l'AS Monaco(Div 2/ France), un autreclub se trouvant sur lestraces du milieu offensif desVerts, a-t-i l fait savoir.«Même l'entraîneur natio-nal, Vahid Halilhodzic, aconseillé à Djabou de tenter

sa chance dans un clubeuropéen au lieu d'opterpour l'un des championnatsdu Golfe», a-t-i l conclu.Djabou (25 ans) a été libérélundi du stage de la sélec-tion algérienne qui sedéroule actuellement aucentre technique de laFédération algérienne defootball à Sidi Moussa(Alger), en vue de seséchéances de juin pro-chain, comptant pour leséliminatoires de la CAN-2013 et du Mondial-2014.

Le président de la SSPA/ES Sétif (Ligue 1algérienne de football), Abdelhakim Serrar, aaffirmé qu'il quittera officiellement ses fonc-tions le 15 juin prochain, date de la réunion duconseil d'administration du club, justifiant sadécision par son désir de se retirer de la scènefootballistique.

ASO CHLEF

Un entraîneur local pour le club

«Je suis sur le point deconclure avec un entraîneurlocal qui prendra les com-mandes techniques del'ASO. A priori, ce dossiersera clos dans les pro-chaines 48 heures», a indi-qué, le premier responsabledu club chélifien. Medouarn'a pas voulu, toutefois,dévoiler le nom de cetentraîneur, se contentantde dire que les négocia-tions avec lui sont «à unstade avancé».

Le nom du technicienargentin, Miguel AngelGamondi, qui a travaillé lasaison passée aux Emiratsarabes unis, a été cité dansla presse spécialisée,comme un potentiel suc-cesseur de Saâdi, dont lecontrat n'a pas été renouve-lé, mais Medouar a nié toutcontact avec l'ex-driver duCR Belouizdad (Div 1-Algérie).

«Je n'ai aucun contactavec Gamondi. D'ailleurs, jeprivilégie toujours la pistelocale, et le futur entraîneursera un Algérien», a-t-il pré-cisé. Le boss chélifien s'estdit, en outre, «déterminé» àdoter son équipe avec unnouvel entraîneur «dans les

plus brefs délais», d'autantplus que l'ASO est appelé àdisputer, pour la premièrefois de son histoire, laphase des poules de laLigue des Championsd'Afrique, à partir de débutjuillet prochain. Une épreu-ve pour laquelle Medouarnourrit «de grandes ambi-

tions», même si le tirage ausort a mis sa formationdans un groupe diff icilecomposé du champion sor-tant de la compétition, l'ESTunis, l 'Etoile du Sahel(Tunisie) et Sunshine(Nigeria).

Pour y faire face,Medouar mise sur le renfor-cement de son effectif parquelques joueurs de talent.Mais avant de passer à cevolet, il lance le pari de gar-der ses cadres.

Une opération qui a biendébuté avec le renouvelle-

ment du contrat du gardiende but Ghalem, lundi soir,apprend-on du nouveaudéputé au Parlement, quin'a pas caché son «soula-gement», surtout que sonportier a été sollicité parplusieurs équipes de l'élite.

«Outre Ghalem, lesjoueurs Selama etBentocha ont eux aussirempilé, en attendant lesautres, en particulierSeguer avec lequel j 'aipresque tout finalisé pourprolonger son bail à l'ASO»,a encore informé Medouar.

WA TLEMCEN, ABDELKADER AMRANI :

«Mon départ est toujours d'actualité»

«Mon départ pourl'Arabie saoudite est tou-jours d'actualité, d'ailleurs,à travers un agent tunisien,j'ai posé mes conditions etj'attends une réponse desdirigeants de cette équipepour le 7 juin prochain», aindiqué à l 'APS Amrani,joint par téléphone, sanspour autant dévoiler le nomde ce club. Evoquant lapossibilité de prolonger son

aventure avec les Bleu etBlanc, l'ancien entraîneurde l'ASO Chlef a révélé qu'ilne comptait pas négocieravec la direction avant larégularisation de sa situa-tion financière.

«Je n'ai touché aucuncentime depuis longtemps,donc je refuse de négocieravec le président du clubune éventualité de rester àTlemcen. Mon argent

d'abord, après on verra», a-t-il ajouté. Et d'expliquer :«Le club a beaucoup souf-fert cette saison côté finan-cier, chose qui a fini parperturber les joueurs, celan'encourage aucun entraî-neur à rester.»

Outre la piste saoudien-ne, le nom d'AbdelkaderAmrani est cité dans l'en-tourage du CS Constantinepour remplacer RachidBelhout, dont le contrat n'apas été renouvelé. Le WATa terminé la saison 2011-2012 à la 8e place au clas-sement avec 44 points, à 9longueurs du champion entitre, l'ES Sétif.

TOURNOI D’ACCESSION DAMESEN D1 À AÏN TAYA

L’accession enpoint de mire

Le moment tant attenduest arrivé pour les repré-sentantes des ligues régio-nales devant animer letournoi d’accession en divi-sion nationale une. Aprèsles qualificatifs interré-gions, quatre formations selanceront, sur trois jours, àla conquête de l’accessionau palier supérieur qu’estl’élite. Ce sera la salle deAïn Taya qui abritera cettecompétition. En effet, lesdeux premières places per-mettront la réalisation dece rêve. Sur la ligne dedépart, i l y a le CSMouloud-Mameri (TiziOuzou), le team du WiamSaïda région du mêmenom, le CS Menia pourOuargla et enfin le repré-sentant de Constantine.Sur le plan compétitif, les

observateurs placent lesTizi-Ouziennes commefavorites car elles ont déjàséjourné en D1. Maisdepuis ce temps-là, beau-coup d’eau a coulé sousles ponts et les observa-teurs se demandent si leureffectif est resté le même.Cependant, les troiséquipes restantes n’évo-lueront pas en victimesexpiatoires. A l’issue de celong week-end, les deuxpromues remplaceront lesdeux malheureuses de l’éli-te dont l ’une est déjàconnue. Il s’agit de la for-mation de Touggourt.L’autre compagnon d’infor-tune ne sera connu quelors de la dernière étape du«play-down», programméele 14 juin prochain.

O. K.

Start 1re journée : mercredi 30 mai 2012 15h : CS Mouloud-Mameri (Tizi Ouzou) / ReprésentantConstantine 17h : Wiam Saïda-CS Menia2e journée : jeudi 31 mai 201215h : Représentant de Constantine-CS Menia17h : Wiam Saïda-CS Mouloud-Mameri (Tizi Ouzou) 3e journée : samedi 1er juin 201210h : Représentant de Constantine-Wiam Saïda 11h30 : CS Mouloud-Mameri (Tizi Ouzou)-CS Menia.

COUPE D’ALGÉRIE

ASSN, la belle moisson La ville d’Oran,

notamment la salleOMS du Palais dessports, a abrité, leweek-end dernier, lacoupe d’Algérie dansles catégories luttelibre et gréco-romaine(catégorie cadets etjuniors) organisée parla FALA (Fédérationalgérienne des luttesassociées).

Il y avait la présence de170 athlètes dont les ath-lètes de la Sûreté nationalequi ont participé à cettecompétition avec sept ath-lètes dans les deux styles.Il faut dire que la moissonfut assez miraculeusepuisque la Sûreté nationalea obtenu les quatre pre-mières places, deuxdeuxièmes places et 1 troi-sième place. Selon le DTS,Bouras Merzak et l’entraî-neur en chef, KarimBoudjemaâ, «il s’agit detrès bons résultats. Lesathlètes ont confirmé leursdernières places obtenuesà Tipasa au championnatd’Algérie».

«Ces résultats ne sontpas venus comme cela.C’est un peu le fruit dusacrifice et des efforts des

athlètes. Ils ont fait preuved’une très grande motiva-tion. A mon avis, on est enprésence d’une grande per-formance, surtout que cinqde nos lutteurs sont quali-fiés en équipe nationale àl’ image de Sid-AzaraBachir et les frèresBoughazi (des jumeaux),Guebili Farès et BouzidLouanès. I l ne faut pasoublier que Azara Bachir etBouzid Louanès ont étésacrés championsd’Afrique. Comme ils sontencore jeunes, ils ont unavenir radieux devant eux.On n’oublie pas que notreobjectif demeure la sauve-garde de la discipline et lesenfants et le rapproche-ment de la police ducitoyen conformément auxdirectives de notre tutelle.Les athlètes sont pris encharge sur tous les plans.

R. S.

EntraîneursBoudjemaâ Karim et leDTS, Bouras MerzakLes lauréats1-Boughazi Khalil (60 kg)2-Boughazi Amine (66 kg)1-Guebili Farès (55 kg) etSid-Azara Bachiri (85 kg)3-Zouane Hakim (50 kg)2-Benchaâ Fateh (74 kg)1-Bouzid Louanès (120 kg).

Phot

o:D

R

L'ASO Chlef, club pensionnaire de la Ligue 1professionnelle de football en Algérie, engagera«un entraîneur local dans les prochaines 48heures», en remplacement de NoureddineSaâdi, a-t-on appris hier mardi auprès de sonprésident, Abdelkrim Medouar.

L'entraîneur du WA Tlemcen (Ligue 1 algé-rienne de football), Abdelkader Amrani, a affir-mé hier mardi que l'éventualité de diriger la sai-son prochain, un club saoudien «était toujoursd'actualité», laissant croire à un départ immi-nent de la formation des Zianides.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 30 mai 2012 - PAGE 17

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Préchauffez votre four thermostat 5. Dans unsaladier, battez les œufs en omelette etajoutez la crème et les crevettes ; salez etpoivrez. Lavez les épinards et coupez-les en fineslanières. Faites chauffer l'huile dans une poêle et faitesrevenir les épinards 3 mn à feu moyen.Ajoutez les herbes et cuire encore 3 mn. Ajoutez le mélange œufs-crevettes etfaites cuire encore 2 mn. Beurrez4 petits ramequins et versez le contenu de lapoêle. Faites cuire 40 mn au bain-marie aufour. Laissez tiédir et démoulez. Servez tièdeou froid.

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60 g de beurre, 35 g de sucre glace, 15 g de poudre d’amandes, 100 g de farine, 1 œuf,

2 pommes, 75 g de crème fraîche,15 g d’amandes effilées.

Préparation de la pâte : Dans un saladier, travaillez le beurre en pommade,incorporez ensuite la sucre glace et la poudre d’amandes,et un quart de la farine, mélangez. Ajoutez l’œuf et la farinerestante. Mélangez sans trop travailler la pâte. Couvrez lesaladier et gardez au frais 6 heures. Préparation du gâteau : Préchauffez le four à 180°C, thermostat 6. Epluchez les pommes, coupez-les en petits dés. Dans une poêle, faites cuire la moitié des petits dés et lacrème jusqu’à ce qu’ils deviennent une compote.Réservez. Sur un plan fariné, étalez la pâte à l’aide d’unrouleau à pâtisserie sur une épaisseur d’environ 1 cm.Tapissez-en un moule à tarte beurré à fond amovible etenfournez environ 15 minutes. Sortez le moule du four,étalez sur le fond, la compote de pommes, posez dessusles dés de pommes crus et les amandes effilées. Remettezau four et faites cuire 10 minutes. Cette cuisson terminecelle de la pâte, cuit les petits dés de pommes et dore lesamandes.

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Cacher vos cheveuxgris

Une recette de rinçagepour cacher voscheveux gris sanspasser par lesteintures. Mettez dans unecasserole cinq tassesd'eau avec une tassede feuilles de sauge etportez à ébullition.Laissez frémir15 minutes, puislaissez refroidir etreposer plusieursheures. Utilisez cette décoctionen rinçage, en prenantdes précautions carelle tache.

Eclaicir naturellementses cheveux

Pour se faire desmèches éclaircies,mettre un peu de jusde citron sur lescheveux et aller ausoleil. De jolis reflets plusclairs apparaîtront.

Blanchir les dents

Un truc très efficace :prendre une ou deuxgrosses fraises (il faut en choisir deuxbien mûres). Les écraser dans unbol. Y ajouter un peude bicarbonate desoude et mélanger afind'obtenir une pâteconsistante. Il suffitensuite d'appliquercette pâte sur vosdents et de laisser agirquelques minutes.Résultat garanti.

Pour être en forme, rien de mieuxque le sport, même quand on estenceinte, à condition de respecterquelques précautions.

Pas trop longtemps- Renoncez aux séances dedeux heures intensivesqui vous laissaientdélicieusementépuisée. - Fractionnezvotre tempsd’exercice :préférez deux àtrois séancespar semaine de20 min chacune,

plutôt qu’une séance d’une heure.

Pas n'importe quand- Ne faites pas de sport par forteschaleurs. - Ne vous forcez surtout pas si vous voussentez fatiguée (non, cela n’ira pasmieux si vous vous secouez !) - Reposez-vous après une séance desport. - Au besoin, allongez-vous une dizainede minutes. - Ne repartez pas aussitôt vers une autreactivité.

Buvez beaucoup : De l’eau, mais aussides jus de fruits ou de légumes pressés,du thé léger. Mangez une petite collation : Un fruitfrais, des fruits secs, un carré dechocolat noir, peu importe. Restaurez-vous et préférez les aliments riches ennutriments et en fibres (quand on estenceinte, on a l’intestin paresseux…).

Les sports conseillés pendant lagrossesse

Il existe une quantité de sportstout à fait bénéfiques

durant la grossesse.Les plus conseillés

sont : La marche,la natation, la gymdouce et aussi lagym aquatiquequi allie lesvertus d'unepratique douceet le bien-être del'eau.

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la pratique régulière d'exercicesphysiques.

Position de départ : asseyez-vous sur les talons, le buste droit.

Travail : inspirez en levant lesmains, paumes jointes, au-

dessus de la tête. Enexpirant, penchez-vous en

avant jusqu'à toucher lesol avec le front et les

doigts. Respirezprofondément et

régulièrement,maintenez la position

pendant 30 secondes.Puis, ramenez les brasde long du corps pourune relaxation totale.

Inspirez de nouveau et revenezà la position de départ en

remontant doucement et endéroulant la tête en dernier.

Durée : répétez 3 fois. Conseil : cet exercice est

particulièrementrecommandé en cas de

douleurs digestives.

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Quatre à Rome----------------Saint----------------Piège

Note----------------

Dans la note

Grecque----------------

Article

Attaché----------------

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Institut----------------Dans lafrappe----------------Rejoint

Pour deux----------------Amas (inv.)

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Lettres depyramide----------------Ville du Texas----------------NégationEnlève

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Ne dises pas la vérité

Magnésium----------------Dans le siel

Pronom----------------

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Dans le sol----------------

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Brasier----------------

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A côté----------------Alternative

Théâtre----------------

Pronom

Pronom----------------

Rejeta

Veules----------------

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Artère----------------Avoir honte

Accès----------------

ApprisStar dans

l’arène

Concept----------------Possessif

Classer----------------

Périodes----------------

Déficit

Paresseux----------------

VolaMétro

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Tueur----------------Succomba

Erbium----------------

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Note----------------

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Cité antique----------------

Prénom

Géniteur----------------

Liquide

Stock----------------Possessif

Installés----------------

Lot----------------Charpente

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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PENSÉES––––––––––––––––––––

Ce mercredi 30 mai2012, cela fera 13 ansque nous a quittés àjamais notre cher etregretté père

Zouaoui RabahCe jour restera gravé

dans ma mémoire à toutjamais. Tu as quitté ce monde cruel pourun monde meilleur auprès de ton créateur.Les années passent, mais la douleur et lessouvenirs restent.

En ce souvenir amer et douloureux, tafille Anissa et son mari Faouzi prienttous ceux et celles qui t’ont connu d’avoirune pieuse pensée à ta mémoire.

Repose en paix, papa. Nous t’aimonset tu resteras toujours dans nos cœurs.

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––––––––––––––––––––Un être qui s'éteint n'est pas un mortel

qui fuit, mais plutôt un immortel qui com-mence et qui vit dans l'au-delà.

Aux mémoires denos chers et regrettésparents et grants-parents

Hadbi Saïddit «Saïd Ouramdane»décédé le 2 avril 1979,et

Hadbi Hammamanée Hadjem

dite «HammamaNS’Saïdh»

décédée le 3 mai 2008.Cela fait respective-

ment 33 ans et 4 ansqu'ils nous ont quittés,mais toujours présents dans nos cœurs etnos mémoires.

Leurs filles Ferroudja, Thassadhith,Ouezna, leurs petits-enfants Zahia etMassinissa de Tizi-Mellal et Ouadhiasdemandent à tous ceux qui les ont connusd'avoir une pieuse pensée à leursmémoires.

Qu'ils reposent en paix. F117531/B13

––––––––––––––––––––Pensée à la mémoire de

Benamara Mohamed IachourTu nous as abondonnésun 30 mai 2010Et cela fait exactement2 ans le 30 mai 2012Que tu nous manques,aucun signe de vieOr, ce n'est pas ce quenous nous sommes ditTu as beaucoup d'homonymesTon bambin fête actuellement ses nocesMais de façon anonymePapa, je porte quelques fruits mûrsIl ne reste que toi, que nous attendonsMaman vous pleure à n'en point finirTes fils, filles et petits-enfants aussi, nousvoulons vous voir revenirDites ce message à tousQue nous prions nuit et jour pour vousRepose en paix, papa. F117532/B13

NECROLOGIE

A l’occasion du 40e jour dudécès de notre chère mèreet regrettée

DOUDOU Houria épouse BOUNADJMA

la famille, en particulierson époux, ses enfants,invite tous ceux qui l’ontconnue à prier Dieu leClément d’accorder à ladéfunte Sa Miséricorde etde l’accueillir en Son VasteParadis.«A Dieu nous appartenons et

à Lui nous retournons.»

ANNIVERSAIREANNIVERSAIRE

Voilà encore une année de plus dans savie, hier, l’homme que j’ai porté dansmon cœur depuis 7 ans et que j’aimetoujours, a soufflé ses 23 ans

Younes LakrimEn cette heureuse occasion, je te souhai-te un joyeux et heureux anniversaire.Que Dieu te garde pour moi.

Ta chérie Anissa (Ninis)qui t’aime.

R129679

40e JOURAziz Kersani et Kamel Gaci, journa-listes au Soir d’Algérie, très affectéspar le décès du père de leur ami

Bezza Benmansour proviseur du lycée Taos-Amrouche

de Sidi-Aïch et ex-animateur du MCBet du mouvement citoyen

lui présentent ainsi qu’à sa familleleurs sincères condoléances et lesassurent de leur profonde sympa-thie en cette pénible circonstance.Puisse Dieu le Tout-Puissantaccorder au défunt Sa SainteMiséricorde et l’accueillir en

Son Vaste Paradis.

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A partir de dimanche 20 mai 2012.

Tous les joursAlpub/B1

Le monde arabe est toujours en pleineturbulence. La contestation ne doitpas grand-chose à l’islamisme qui

nous avait habitués à être en tête du mou-vement cette dernière décennie. Cettecontestation populaire n’en reste pasmoins violente et déterminée, occupant larue, par définition très difficile à gérer. Lescauses immédiates de la révolte ont étéfaciles à identifier par l’ensemble desobservateurs et analystes : ici c’est lahausse des prix des produits de premièrenécessité ; là c’est le chômage de longuedurée qui frappe la jeunesse, là encorec’est la «chasse policière» aux «petitsboulots» de survie pour les jeunes, il y aenfin aussi la «hogra» d’une bureaucratied’Etat qui écrase tous ceux qui n’ont que«leurs yeux pour pleurer». Mais toutesces causes ne sont que des mises à feude bombes qui ont été en fait fabriquéespar des années de gouvernance autorita-riste pour ne pas dire autocratique de ges-tion patrimoniale des biens de l’Etat, demyopie et de surdité aux souffrances de lasociété de la part des pouvoirs en placede la dilapidation de patrimoines publicset de corruption. Les peuples arabes nese contentent plus, aujourd’hui, de reven-dications alimentaires ou d’améliorationde leur pouvoir d’achat même s’ils souf-frent toujours de ces problèmes.Aujourd’hui, la contestation est de naturepolitique, et il faut insister sur ce point,encore une fois, sans le leadership isla-miste. C’est le système politique enœuvre depuis des décennies qui est reje-té par les peuples en révolte qui semblentavoir bien compris que sans la démocra-tie, sans les libertés publiques, ils n’ob-tiendront rien d’un régime politique préda-teur et cleptomane. Plusieurs analystesont mis en avant le rôle qu’auraient jouéles Occidentaux dans la chute du régimede Ben Ali et dans les fortes secoussesqui ont produit le «dégagement» deMoubarak. A la tête de ces pays occiden-taux, les USA qui auraient «une feuille deroute» pour la région Mena (Moyen-Orientet Afrique de Nord) et sa recompositionpolitique. Bien que cette appréciation nesoit pas totalement fausse, on ne peut paslaisser croire que les soulèvements popu-

laires auxquels on a assisté seraient télé-guidés et répondraient à une commandedes USA. Que ces derniers aient pris lajuste mesure de ces événements et de lacolère populaire uniques dans la région etqu’ils y inscrivent leur nouvelle diplomatie,fort probablement. Mais ces contestationsrestent des phénomènes internes,propres aux peuples de la région. Etcomme le disait le leader chinois Mao TseToung : «La cause externe ne joue quepar l’intermédiaire de la cause interne.Appliquée à une pierre, une quantité dechaleur ne produit rien. Appliquée à unœuf, elle donne un poussin.» Il faut bienrelever que dans la liste des besoins fon-damentaux à satisfaire, les peuples enrévolte ont aujourd’hui ajouté la démocra-tie qui émerge à présent pour eux commela clé pour la résorption des autres souf-frances (alimentation, santé, pouvoird’achat…). C’est en ayant droit à la paro-le, en ayant droit à de vraies élections quileur permettent de choisir leurs représen-tants, en ayant droit au suivi, pour ne pasdire au contrôle des actions de ceux quisont censés représenter leurs intérêts,que les peuples peuvent voir leursénormes difficultés se résoudre progressi-vement. Tout cela, les rues arabes l’ontcompris même si elles ne sont pas tou-jours capables de l’exprimer dans un lan-gage de politologue ! Qui a donc dit queles jeunes des pays arabes ne sontcapables que d’un «chahut de gamins» ? !

Les leçons à tirer des soulève-ments populaires de Tunisie etd’Egypte

Bien que des analyses sérieuses res-tent encore à faire, les soulèvementspopulaires de Tunisie et d’Egypte rappel-lent quelques acquis que la sociologiepolitique a permis d’établir et sur lesquelsil y a peu de réserves.

On peut en rappeler ici, au moinscinq :

• 1) L’Etat qui sous l’emprise d’unhomme veut gérer seul par sa seulebureaucratie, la société verse inévitable-ment dans le «tout-sécuritaire» qui produitles effets inverses de ceux qu’ils visent :

a) fracture sociale

b) désordrec) violenceLe face-à-face bureaucratie d’Etat-

population sans intermédiation institution-nalisée débouche irrémédiablement sur larue.

• 2) Un Etat fort est un Etat légitime quia confiance en son peuple, qui s’appuiesur son peuple pour gérer la société. C’esten faisant de chaque citoyen un membreactif de l’Etat en lui donnant accès auxfonctions et aux services qui l’intéressentle plus, qu’on l’attachera le plus à l’indé-pendance du pays» Thomas Jefferson.Ce qui a fait tomber Saddam Hussein etson régime politique, c’est certes l’agres-sion armée que lui a infligée Bush maisc’est aussi la désaffection de son peuplevis-à-vis d’un régime pourri et sanguinairequ’il a mis en place pour gérer la sociétéirakienne. Seul le peuple irakien aurait pudéfendre l’Etat avec efficacité si celui-ciétait légitime.

• 3) La gestion de la société, la gou-vernance comme on dit aujourd’hui, nepeut pas se faire sans rupture en l’absen-ce d’institutions fortes : syndicats, partispolitiques, structures de régulation, mou-vement associatif, qui remplissent l’impor-tante fonction d’intermédiation entre lespouvoirs publics et la population dans sesdiverses composantes.

• 4) Les problèmes politiques ne sontpas solubles dans l’économie. Ils ont leurpropre logique et doivent faire l’objet detraitement spécifique. La croissance éco-nomique elle-même se heurte tôt ou tardau déficit de démocratie, de délibérations,de dialogue social.

• 5) La démocratie est un besoinsocial fondamental. C’est l’Etat de droit et«le remède à une démocratie malade,c’est encore plus de démocratie»(Thomas Jefferson). Mais «la liberté desuns s’arrête là ou commence la liberté desautres».

Et l’Algérie dans tout cela ?Notre pays connaît depuis quelques

années des colères populaires, descontestations violentes, des émeutes dontles moins radicales ne sont certainementpas celles qu’on a connues en ce début

d’année avec la révolte de la jeunesse quia concerné toutes les régions du pays.Ces mouvements de contestation doiventêtre lus comme un révélateur de pro-blèmes sociaux certes mais pas seule-ment. Ce sont aussi des révélateurs d’unegestion politique de la société qui n’em-porte nullement l’adhésion des Algériensni plus singulièrement encore celle de lajeunesse. La colère des Algériens estd’autant plus forte que le pays disposed’un ensemble d’institutions en mesured’assurer une transition démocratiquepacifique. Pourquoi donc l’Etat gèle-t-iltoutes ces institutions de délibérations, dedialogue, de participation à la vie politiquedu pays ? Et qu’on ne nous sorte plusl’épouvantail de l’islamisme politique, lesAlgériens ont suffisamment payé pour leréduire considérablement et ont large-ment démontré qu’ils n’en voulaient pas !

Que constatons-nous ?1) Le pluralisme syndical est reconnu

dans le droit, refusé dans les faits. Il revi-taniserait pourtant d’une manière bienutile le dialogue social, la démocratiesociale.

2) La tripartite est bien là mais ellefonctionne comme appendice du gouver-nement et ne délibère dans les faits suraucun dossier économique et social, ladélibération étant pourtant un lieu deconfrontation des avis et de constructionélaborée de consensus, pourquoi ne pasl’élargir à tous les syndicats et l’institution-naliser ?

3) Le Conseil national économique etsocial existe, dispose d’un budget maisn’a toujours pas été renouvelé et ne reçoitpratiquement pas de saisine. L’urgenceest à sa revitalisation car c’est là une for-midable tribune de délibération,d’échanges, de débats, de réflexion surles questions économiques et sociales quiintéressent la nation. Il faut rappeler quecette instance réunit représentants del’Etat, syndicats, patronat, experts. Belespace de fonctionnement d’une démo-cratie de négociation qui permettrait uneapplication des politiques publiques plusconsensuelles.

4) Les conseils de l’éducation, de la

jeunesse, de l’information ont existé et ontpermis des débats sur des dossiers cru-ciaux, même s’ils avaient besoin d’êtredynamisés et d’être plus représentatifs.Pourquoi les avoir supprimés ?

5) Le Conseil national de l’énergiepermet un élargissement de la réflexionsur la politique énergétique du pays,question cruciale s’il en est et donc d’évi-ter les erreurs que pourrait commettrel’administration en charge du secteur.Pourquoi ne fonctionne-t-il pas ?

Le mouvement associatif est reconnulégalement. Il est réglementé. Mais il fonc-tionne de manière anarchique, ne disposepas de moyens, est laissé à son propresort et a une vie végétative. Il y a pourtantlà un formidable outil d’aide à la sociétépour se prendre elle-même en charge, unoutil de développement du civisme et deconstruction de la citoyenneté.

Pourquoi donc toutes ces institutionsne se sont-elles pas réveillées, remisesau travail, laissées fonctionner sansimmixtion ?

La révision de la Constitution que vaprendre en charge la nouvelle APN estune occasion offerte pour corriger toutcela. Libérer la parole, refaire fonctionnerles institutions existantes en les démocra-tisant, revitaliser société politique et socié-té civile, avancer sur les deux jambes etengager sérieusement avec détermina-tion la transition démocratique dans notrepays, une «démocratie forte», comme laqualifie le politologue américain BenjaminR. Barber, c’est-à-dire une démocratieenracinée dans la société profonde. Oui,nous pouvons le faire en Algérie. Maisencore une fois, nous craignons fort quela montagne ne fera que nous renvoyernos propres échos ! Il faut alors bienmesurer le risque de faire de la transitiondémocratique, qui est inéluctable et quiest inscrite dans l’histoire, un processusviolent et socialement coûteux.

A. B.

RÉVISION DE LA CONSTITUTION

L’Algérie doit tirer les leçons des révoltes arabesPPANORAMAANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : info@lesoirdalgerie.com

Par Abdelmadjid Bouzidiabdelmadjidbouzidi@yahoo.fr

DDÉÉCCOODDAAGGEESS

Amar Ghoul. Il est entré au MSP par la grande porte. Il en sortpar là…

… trémie !

L’ancien président de la République Chadli Bendjedid seraitsoigné en ce moment en France, dans l’hôpital militaire du Val-de-Grâce. Normal pour un ancien militaire, diront les gens nor-maux. A-t-il été installé dans la chambre qu’avait occupéeavant-lui Abdekka se demanderont alors les gens moins nor-maux, ceux connus pour faire des malheurs inavouables auxmouches ? Je ne suis pas du genre à torturer les mouches, etdonc la question de savoir si Chadli occupe la même chambreque Boutef’ ne m’intéresse pas, sauf bien sûr si j’apprendsqu’entre les deux hospitalisations, les services en charge de laliterie dans ce grand hôpital n’ont pas changé les draps, expli-quant leur geste inamical par le fait que la Cnas n’aurait pashonoré ses dettes. Ce n’est pas le cas, puisqu’au jour d’aujour-d’hui, ni Abdekka, ni Chadli ni la Cnas, encore moins ChebMami ne se sont plaints que l’Algérie soit dans de beaux draps.En vérité, et une fois ces questions périphériques évacuées, ilreste le fond du problème. Des citoyens d’origine algérienne,résidant en France et ayant appris l’hospitalisation deBendjedid au Val ont décidé de manifester devant cet hosto afinde dénoncer une santé à deux vitesses en Algérie, celle qui per-

met aux nantis du régime de se soigner dans de vrais hôpitaux,et celle qui autorise les autres, tous les autres à «mourir défini-tivement» dans de vrais cimetières ouverts et accueillants. Maquestion est donc celle-là : pourquoi peut-on organiser un telrassemblement de citoyens en colère en France, et pas enAlgérie ? Bien évidemment, la première des réponses qui vientà l’esprit, du moins pour ceux ayant un minimum de connais-sances architecturales, c’est que le Val-de-Grâce est construità Paris et pas à Alger ou à Khemis El Khechna. Logique ! Maisce n’est pas la seule raison. Il en existe d’autres. Ainsi, enAlgérie, il est strictement interdit de manifester devant un hôpi-tal. On peut manifester et tenir sit-in dans un hôpital, à l’inté-rieur, comme l’ont fait et comptent encore le faire les médecinset les paramédicaux toutes tendances confondues, mais pas àl’extérieur. Et que risque-t-on si l’on enfreint cette règle nonécrite et cet interdit kablien ? Oh ! Pas grand-chose ! On peutjuste se voir gentiment invité par les responsables valides dece pays, ceux qui n’ont pas encore tout à fait besoin de se soi-gner dans l’immédiat au Val-de-Grâce d’aller faire une visitedans les cimetières ouverts et accueillants du vaste pays. Unecontrée où se soigner, de nos jours, peut vous rapprocher près,très près, très très près de Dieu. Soubhanou ! Je fume du thé etje reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Leur santé n’a pas de prix !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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