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LES DISPOSITIFS INSTITUTIONNELS DE L’EDUCATION PRIORITAIRE
Introduction : vers une politique volontariste de réductio n des inégalités,une histoire de relances…
I/ l’ historique jusqu’en 1990 (diapos 4 à 11)1. la naissance des ZEP, contexte politique et socioéconomique,2. les principes de l’éducation prioritaire, la discrimination positive « à la française »,2. la première relance
II/ 1998 : des ZEP aux REP, des projets de zone aux contrats de ré ussite (diapos 12 à 15)1. le rapport Moisan-Simon2. la nouvelle carte de l’éducation prioritaire et la mise en place des REP3. des projets aux contrats de réussite
III/ 2006 : les Réseaux Ambition et Réussite, des REP aux RAR e t RRS (diapos 16 à 19)
1. les émeutes urbaines relancent le débat sur l’éducation prioritaire2. la mise en place des RAR, des moyens plus ciblés
IV/ septembre 2010, mise en place des CLAIR et des ECLAIR en ja nvier 2011 (diapos 20 à 22)
V/ Évolution de l’éducation prioritaire depuis la rent rée 2012, vers la relance de 2014les REP et les REP+
VI/ l’éducation prioritaire en chiffres (diapos 34 à 36)
VII/ le fonctionnement d’un réseau, les liens avec la Politi que de la Ville1. les acteurs et l’organisation, le partenariat, les pôles d’excellence2. les dispositifs de la Politique de la Ville
VIII/ Où se situe l‘ASH par rapport à l'éducation prioritair e ? (diapo 44)
Pour aller plus loin (diapo 45)pour réviser…
Depuis 1981, plusieurs plans de relance…• 1981 : la création des ZEP « Donner plus à ceux qui ont moins » > 362 ZEP
• 1990 : un 1er plan de relanceRévision de la carte des ZEP, naissance du pilotage institutionnel : responsable, coordonnateur ZEP, c onseil de zone, recentrage sur les apprentissages scolaires, prime ZEP pour les enseignants.
> 554 ZEP
• 1998 : un 2e plan de relance Une relance qui s’appuie sur les conclusions du rap port « Les déterminants de la réussite scolaire en ZEP »Révision de la carte des ZEP, des ZEP aux REP , de la zone au réseau ,
du projet de zone au contrat de réussite, recentrage sur les apprentissages scolaires. > 865 REP
• 2006 : un 3e plan de relance Vers une révision de la carte des REP, mise en plac e de 249 RAR, Réseaux Ambition et Réussite, > 255 RARun collégien sur vingt est en RAR. Les autres réseaux (REP actuels, hors RAR) devienne nt des RRS, réseaux de réussite scolaire.
• 2010 : le dispositif CLAIR, Le dispositif CLAIR comprend 77 collèges, 11 lycées et 17 lycées professionnels , sur les 77 collèges, 49 sont en Réseau Ambition r éussite (RAR), 17 en RRS et 11 hors éducation prioritaire.
CLAIR rebaptisé ECLAIR en janvier 2011 Le dispositif sera étendu à la rentrée 2011 aux écoles primaires . > Il intégrera également la plupart des établissement s RAR.
• 2014 : La nouvelle éducation prioritaire, les axes de la relance, > 1095 réseauxle référentiel des réseaux, les REP et les REP+ > 364 REP+
> 731 REP
Introduction : vers une politique volontariste de réduction des inégalités, une histoire de relances…2
Depuis 1981, un même objectif, toujours poursuivi…
Introduction : vers une politique volontariste de réduction des inégalités, une histoire de relances…
• « La politique d’éducation prioritaire a pour object if de corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire par un renforcement de l’action pédagogique et éducative dans les écoles et établissements des territoires q ui rencontrent les plus grandes difficultés sociales. »
• http://www.education.gouv.fr/cid187/l-education-pri oritaire.html
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I/ l’ historique jusqu’en 1990
Un contexte d’émergence • Des travaux sociologiques révélateurs de l’inégalité
sociale devant l’école.
• Une conjoncture de crise économique, des territoires où les problèmes s’accumulent, chômage de masse, dégradation des conditions de vie et d’habitat, > l’insertion professionnelles des jeunes non
diplômés devient de plus en plus difficile.
• La démocratisation du système scolaire avec la création du collège unique en 1975.
• Des expériences de discrimination positive diverses : USA (ethnique), GB (Education Priority Areas, 1967).
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I/ l’ historique jusqu’en 1990
Circulaire du 1er juillet 1981
« Corriger l’inégalité sociale par le renforcement sélectif de l’action éducative dans les zones et les milieux sociaux où le taux d’échec scolaire est le plus élevé. »
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I/ l’ historique jusqu’en 1990 6
I/ l’ historique jusqu’en 1990
Circulaire du 1er juillet 1981
« La politique du gouvernement consiste en effet à subordonner l’augmentation des moyens à leur rendement escompté en termes de démocratisation de la formation scolaire. »
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I/ l’ historique jusqu’en 1990
les premiers critères Pour définir ces zones une liste d'indicateurs est fournie.
�Des indicateurs économiques, sociaux et culturels : CSP, chômage, % familles nombreuses, proportion d'étrangers, part d’élèves boursiers …
�des indicateurs scolaires (internes) : part d'élèves en retard, orientation en fin de collège, part d’enfants de 2 ans scolarisés...
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I/ l’ historique jusqu’en 1990
Les grands principes de l’éducation prioritairePour répondre aux objectifs d’égalité des chances d es élèves, on a imaginé une forme de discrimination positive collective, ou plutôt d’« action positive », dont le modèle français est le suivant :
• concentrer des moyens supplémentaires, humains et f inanciers , dans des territoires définis localement, là où les inégalités socio-économiques sont les plus accusées ; pour mettre en œuvre l’éducation prioritaire, la France va appliquer une politique de discrimination positive qui repose en France sur des critères économiques et territoriaux
• mutualiser ces moyens entre tous les intervenants par le partenariat, en estimant que ces inégalités ne sont pas la seule affaire de l’école ; seule, l’école ne peut pas répondre à ses objectifs d’égalité des chances ;
• déconcentrer les décisions de délimitation des zones, de répartition des moyens, d’élaboration des projets d’action, en estimant que ce sont les acteurs de proximité qui sont les mieux à même de savoir ce qui convient ;
• faire confiance à l’imagination des enseignants , à la capacité d’innovation, à « la liberté pédagogique » pour concevoir les actions éducatives et pédagogiques les plus appropriées (l’esprit de décentralisation au niveau de la classe), en préservant le même niveau d’exigence scolaire et les mêmes programmes ;
En agissant ainsi, on espère réduire, sinon supprim er les inégalités constatées. Sur le plan scolaire, cela signifie not amment que tous les élèves auraient dès lors la possibilité de suivre l’enseig nement tel qu’il est défini par les programmes nationaux.
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I/ l’ historique jusqu’en 1990
1990 : un 1er plan de relance
• Révision de la carte des ZEP, extension > 554 ZEP
• Naissance du pilotage institutionnel : �nomination pour chaque ZEP d’un responsable de ZEP et
d’un coordonnateur ZEP, �instauration du conseil de zone.
• Recentrage sur les apprentissages scolaires,
• Mise en cohérence de la carte de l’EP avec celle de la Politique de la Ville naissante,
• Mise en place de la prime ZEP pour les enseignants.
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I/ l’ historique jusqu’en 1990
1990 : un 1er plan de relance
• Mise en place de la prime ZEP pour les enseignants.
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II/ 1998 : des ZEP aux REP, des projets de zone aux contrats de réussite
1998 : un 2e plan de relanceUne relance qui s’appuie sur les conclusions du rapport
« Les déterminants de la réussite scolaire en zone d’éducation prioritaire » , C. Moisan et J. Simon,
�comparaison des performances des ZEP entre elles,
�introduction de la notion de « valeur ajoutée », et de « performance attendue » par le croisement des résultats des élèves aux évaluations 6e et de leurs origines sociales (voir diapo 14),
�des recommandations, parmi celles-ci : �réduire la taille des ZEP, �redécoupage des ZEP en REP, des écoles autour
d’un collège « tête de réseau »,
�maintenir les exigences, �recentrage sur les apprentissages, sur les pratiques de classe et d’établissement,
�promouvoir des types d’organisation, �décloisonnement, aides aux élèves en difficulté, liens avec les familles, scol arisation précoce (2 ans)
�instaurer un pilotage des ZEP plus performant, �aider les réseaux à hiérarchiser les actions, et à les évaluer (apparit ion des tableaux de bord dans les contrats de réussite, ces derniers remplacent les p rojets de zone).
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II/ 1998 : des ZEP aux REP, des projets de zone aux contrats de réussite
1998 : un 2 e plan de relance (suite)
• Révision de la carte de l’éducation prioritaire, entrée en EP d’établissements moins défavorisés (classés REP et non ZEP),
> forte extension de la carte de l’EP,> 1 élève sur 5 est scolarisé en REP
• Transformation :�des ZEP en REP, de la zone au réseau,�du projet de zone au contrat de réussite.
> 865 REP*
*attention, ce ne sont pas les REP et REP+ de 2014, ne pas confondre !
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Répartition des élèves selon leur origine sociale
On distingue 4 origines sociales (PCS, Professions et catégories sociales) :
- la PCS favorisée A, - la PCS favorisée B,
- la PCS moyenne ,- la PCS défavorisée .
II/ 1998 : des ZEP aux REP, des projets de zone aux contrats de réussite 14
II/ 1998 : des ZEP aux REP, des projets de zone aux contrats de réussite
Des ZEP aux REP : 2 relances en 20 ans, une extension continue de la carte…
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III/ 2006 : les Réseaux Ambition et Réussite, des REP aux RAR et RRS
2006 : un 3e plan de relance• Les émeutes urbaines relancent le débat sur l’éducation
prioritaire,• des moyens plus ciblés vont concerner un nombre plus
faible de collèges qui scolarisent la population la plusdéfavorisée.
• Révision de la carte de l’éducation prioritaire : �3 niveaux d’éducation prioritaire, EP1, EP2, EP3,
�mise en place de 249 RAR, Réseaux Ambition et Réussite, un collégien sur vingt est en RAR, >EP1
�les autres réseaux (hors RAR) deviennent des RRS, Réseaux de Réussite Scolaire, >EP2 et EP3
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III/ 2006 : les Réseaux Ambition et Réussite, des REP aux RAR et RRS
Les trois degrés d’éducation prioritaire (EP1, EP2, EP3)
• Le premier niveau d’éducation prioritaire (EP1) correspond aux écoles et collèges accueillant les publics les plus en difficulté sur les plans socio-économiques et scolaires. Il est constitué des collèges « ambition réussite » et des 1600 écoles de leur secteur formant ainsi 249 réseaux « Ambition réussite ». Ils disposent de moyens renforcés.
• Le niveau EP2 regroupe les établissements scolaires en zone urbaine accueillant des publics socialement plus hétérogènes et rencontrant des difficultés moins importantes. Leurs moyens sont maintenus.
• Le niveau EP3 concerne les établissements scolaires qui ne relèvent plus des conditions d’inscription en éducation prioritaire et qui ont vocation à en sortir progressivement. Ces sorties doivent être accompagnées.
• CIRCULAIRE N°2006-058 DU 30-3-2006
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III/ 2006 : les Réseaux Ambition et Réussite, des REP aux RAR et RRS
NIVEAU EP 1 : LES RAR
Quels sont les critères qui ont présidé à la défini tion du niveau EP1 ?
Il s’agit de critères nationaux objectifs, précis e t pertinents, tant sociaux que scolaires, devant traduire fidèlement la situation concrète de s élèves et permettre de passer d’une logique de « zone » à une logique de « publics » :
> la part d'enfants issus de familles appartenant à des catégories socioprofessionnelles défavorisées (66 %),
> la part d'élèves ayant des résultats faibles aux évaluations en sixième (20 points au-dessous de la moyenne),
> la part d'élèves ayant un retard scolaire de deux ans en sixième,
> la part des parents bénéficiaires du RSA,
> la part des enfants ayant des parents non francop hones.
Ces critères généraux ont été complétés au niveau a cadémique par des éléments locaux reflétant la réalité du territoire.
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L’éducation prioritaire à Paris
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IV/ septembre 2010, mise en place des CLAIR et des ECLAIR en janvier 2011
Les ECLAIR, Ecoles Collèges Lycées Ambition Innovation Réussite
• Programme CLAIR circulaire n° 2010-096 du 7-7 2010.pdf
• Les ECLAIR, vade-mecum(extrait) « Le constat de la persistance des écarts de réussite entre les élèves issus de milieux défavorisés et les autres (cf. bilan des RAR et PISA) nécessite d’y développer en priorité les évolutions majeures du s ystème éducatif, destinées à favoriser l’ancrage des savoirs fondamentaux :– la création d’une école du socle commun,– la personnalisation des parcours d’apprentissage,– le renforcement des liens entre pédagogie et vie s colaire,– la personnalisation de la gestion des ressources h umaines,– la contractualisation des établissements avec les autorités académiques. »
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http://eduscol.education.fr/cid56961/le-programme-eclair.html
21
IV/ septembre 2010, mise en place des CLAIR et des ECLAIR en janvier 2011
Les ECLAIR, Ecoles Collèges Lycées Ambition Innovation Réussite
• Les préfets des études (vidéo)
> Des exemples d’actions en direction des parents :• La mallette des parents• L’opération « Ouvrir l'École aux parents pour réussir l'intégration » - année scolaire 2012-2013
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V / Évolution de l’éducation prioritaire depuis la rentrée 2012, vers la relance de 2014 23
V / Évolution de l’éducation prioritaire depuis la rentrée 2012, vers la relance de 2014
Le contexte : toujours de forts écarts de réussite entre enfants de milieu favorisé et enfants d’origine défavorisée
La relance de l’éducation prioritaire de 2014« Un nouvel indice social unique mesurera les difficultés rencontrées par les élèves et leurs parents et les conséquences sur les apprentissages. Il prendra en compte le nombre de catégories socioprofessionnelles défavorisées, le nombre d‘élèves boursiers, la part des élèves résidant en zone urbaine sensible et celle des élèves arrivant en sixième avec au moins un an de retard. » (source, Portail du Gouvernement, Premier ministre)
À la rentrée 2015, 1089 réseaux, 350 REP+ et 739 RE P.La nouvelle politique d’éducation prioritaire : généralisation des mesures dans tous les réseaux.
Pour approfondir :http://www.reseau-canope.fr/education-prioritaire/accueil.html
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V / Évolution de l’éducation prioritaire depuis la rentrée 2012, vers la relance de 2014
Une nouvelle carte établie à partir de critères transparents
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V / Évolution de l’éducation prioritaire depuis la rentrée 2012, vers la relance de 2014
La relance de l’éducation prioritaire de 2014
Reconnaître les personnels travaillant en éducation prioritaire
https://www.reseau-canope.fr/education-prioritaire/sinformer/travailler-en-education-prioritaire.html
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V / Évolution de l’éducation prioritaire depuis la rentrée 2012, vers la relance de 2014
Annuaire de l’éducation prioritairehttps://www.reseau-canope.fr/education-prioritaire/sinformer/annuaires.html
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V / Évolution de l’éducation prioritaire depuis la rentrée 2012, vers la relance de 2014
Un exemple de géographie de l’éducation prioritaire :
Dans l’académie de Paris
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V / Évolution de l’éducation prioritaire depuis la rentrée 2012, vers la relance de 2014
La relance de l’éducation prioritaire de 2014, un même référentiel pour tous les acteurs
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V / Évolution de l’éducation prioritaire depuis la rentrée 2012, vers la relance de 2014
La relance de l’éducation prioritaire de 2014, les axes du référentiel
1. Garantir l’acquisition du « Lire, écrire, parler » et enseigner plus explicitement les compétences que l’école requiert pour assurer la maîtrise du socle commun.
2. Conforter une école bienveillante et exigeante.
3. Mettre en place une école qui coopère utilement avec les parents et les partenaires pour la réussite scolaire.
4. Favoriser le travail collectif de l’équipe éducative.
5. Accueillir, accompagner, soutenir et former les personnels.
6. Renforcer le pilotage et l’animation des réseaux.
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V / Évolution de l’éducation prioritaire depuis la rentrée 2012, vers la relance de 2014
La relance de l’éducation prioritaire de 2014, 31
V / Évolution de l’éducation prioritaire depuis la rentrée 2012, vers la relance de 2014
La relance de l’éducation prioritaire de 2014Se former, innover en REP… le projet « Apprenance »
voir la vidéo http://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/education-prioritaire/actualites-de-leducation-prioritaire-1/chercher-experimenter-ensemble-au-service-de-la-reussite-scolaire-de-tous-les-eleves-compte-rendu-dun-forum-pedagogique-dans-la-drome
Un exemple de mise en œuvre des axes 4 et 5 du référentiel de l’éducation prioritaire : Favoriser le travail collectif de l’équipe éducativ e et Accueillir, accompagner, soutenir et former les personnels.
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V / Évolution de l’éducation prioritaire depuis la rentrée 2012, vers la relance de 2014
Se former, innover en REP … "Apprenance : PENSER et AGIR autrement pour les élèves, la formation et l'e nseignement" voir la vidéo https://youtu.be/iGKvA-oTZQo
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VI/ l’éducation prioritaire en chiffres
La part des élèves scolarisés en ZEP, en REP, RAR et RRS, et REP REP+
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VI/ l’éducation prioritaire en chiffres
La part des élèves scolarisés en ZEP, en REP, RAR e t RRS
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À la rentrée 2016, 1095 réseaux composent la carte de l' éducation prioritaire.364 collèges sont en REP+, 731 collèges en REP.
1 708 205 élèves en EP, soit environ 17% des élèves du 1 er degré et 16% des élèves de collège
Lecture : REP+Lecture : REP
VI/ l’éducation prioritaire en chiffres
Les moyens spécifiques pour l’éducation prioritaire, exemple de l’année 2010
Les moyens supplémentaires consacrés à l’éducation prioritaire en 2010 s’élèvent à 1 085 millions d’euros.Ils sont répartis de la façon suivante : • des taux d’encadrement plus favorables en personnels enseignants et de vie scolaire (837,1 M€), soit 13 306 ETP supplémentaires dont 7 565 dans le 1er degré, 5 066 dans le 2nd degré et 676 CPE et en assistants d’éducation supplémentaires (présence de 3 704 AED supplémentaires) ;
• des dispositifs indemnitaires particuliers (indemnités spécifiques : 101,2 M€) ;
• des dotations en crédits pédagogiques et éducatifs plus importants (10,8 M€) ;
• l’accompagnement éducatif, les stages de remise à niveau, les internats d’excellence, les lycées (135,9 M€).
• Le surencadrement se traduit par une réduction du nombre d’élèves par classe en éducation prioritaire. Il permet aussi de varier les dispositifs pédagogiques grâce à l’appui de personnels qui n’ont pas la charge d’une classe constituée sur tout ou partie de leur service. •https://www.reseau-canope.fr/education-prioritaire/sinformer/travailler-en-education-prioritaire.html
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FONCTIONNEMENTD’UN REP ou d’un REP+
exemple parisienREP MARIE CURIE Paris - 18ème
et à Saint-Pierre, Académie de la Réunion, le REP Ligne des Bambous
LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES LE PILOTAGE OUTILS DE PILOTAGE
LE REP
Un collège, « tête de réseau »
Des écoles élémentaires
Des écoles maternelles
LES INSPECTEURS D’ACADEMIE DES 1er ET 2nd DEGRES
LE RESPONSABLE ACADEMIQUE DES REP
LE PILOTAGE DU RESEAU : IEN ET PRINCIPAL DE COLLEGE
LE COORDONNATEUR, secrétaire du comité exécutif
Coordination des enseignants 1 er et 2nd degrés : (liens - école-collège ; - maternelle–élémentaire ; - écoles-partenaires)
LE COMITE EXECUTIF : � Le groupe de pilotage restreint, � Les directeurs d’école, � Les représentants des parents d’élèves, � Les partenaires de la Politique de la Ville
et associatifs, les élus concernés, � Les autres services de l’Etat, sociaux,
culture, police et justice, DR DJS…
LE GROUPE DE PILOTAGE RESTREINT : � L’IEN ou les IEN, � Le principal de collège, � Le coordonnateur/secrétaire du
comité exécutif
Le contrat de Réussite
LE PEDT Projet éducatif territorial
Le CAREP, MAEP La coordination acdémique
Le projet académique
VII/ le fonctionnement d’un réseau, les liens avec la Politique de la Ville 37
Politique de la Ville, dispositifs et partenariats• Des CEL et PEL aux PEDT (Projet éducatif territoria l)
http://observatoire-reussite-educative.fr/dispositifs/dossier-PEL-PEDT-PEG
• Les contrats locaux d’accompagnement scolaires, CLA S, http://observatoire-reussite-educative.fr/dispositifs/dossier-CLAS
• Le CESC, contrat d’éducation à la santé et à la cit oyenneté http://eduscol.education.fr/cid46871/le-cesc-sa-composition-ses-missions.html
• L’école ouverte http://observatoire-reussite-educative.fr/dispositifs/dossier-ecoles-ouvertes
• Les classes relais http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Dispositifs_accompagnement/00/9/plaquettes_dispositifrelais_2010_169009.pdf
• Le Programme de Réussite Éducative (PRE) et les équ ipes de réussite éducative, ERE. http://observatoire-reussite-educative.fr/dispositifs/dossier-PRE/programme-de-reussite-educative
• Parcours d'excellence pour les collégiens de REP+ d e la troisième jusqu'à la terminale (des cordées de la réussite aux parcours d’excellence) http://www.education.gouv.fr/cid97575/parcours-d-excellence-pour-les-collegiens-de-rep-de-la-troisieme-jusqu-a-la-terminale.html
VII/ le fonctionnement d’un réseau, les liens avec la Politique de la Ville 38
L’accompagnement éducatif
VII/ le fonctionnement d’un réseau, les liens avec la Politique de la Ville 39
Des dispositifs parisiens• Opération « coup de pouce » : un dispositif innovant d’accompagnement à la scolarité a été mis en place
dans 90 écoles et 20 collèges « éducation prioritaire ». Ce dispositif, financé par la DASCO, la CAF, la mission ville de la préfecture et l’académie de Paris concerne environ 1500 élèves de CP, CM2 et 6ème .
• � Clubs coup de pouce : les clubs coup de pouce ont pour objet d’aider les enfants de cours préparatoire, repérés comme fragiles au niveau des apprentissages, à réussir leur apprentissage de la lecture ;
• � Les Ateliers Lecture Expression Mathématiques (ALEM ) visent à favoriser l’expression, à renforcer l’autonomie et à consolider les apprentissages des élèves de CM2 avant leur entrée en 6ème ;
• � AFM 6 : Les atelier français maths 6ème proposent un accompagnement à la scolarité deux jours par semaine complété par des animations centrées sur la maîtrise de la langue (atelier français) ou sur les mathématiques (atelier mathématiques).
• Les cordées de la réussiteLes coordonnateurs de REP et de REP+ participent à la mise en
œuvre de ces dispositifs .
VII/ le fonctionnement d’un réseau, les liens avec la Politique de la Ville 40
Des réalisations…E.C.L.A.I.R. dans la ville 2012Les élèves des écoles et collèges des réseaux E.C.L.A.I.R. (Ecole Collège Lycée Ambition Innovation Réussite)de la Haute-Garonne étaient à l’honneur le vendredi 19 juin 2012 à Toulouse. Le temps d’une journée, la place du Capitole leur était dédiée pour présenter à leurs camarades et au grand public leurs productions culturelles, scientifiques, littéraires et artistiques.
http://vimeo.com/51139276
VII/ le fonctionnement d’un réseau, les liens avec la Politique de la Ville 41
VII/ le fonctionnement d’un réseau, les liens avec la Politique de la Ville42
VII/ le fonctionnement d’un réseau, les liens avec la Politique de la Ville 43
VIII / Où se situe l‘ASH par rapport à l'éducation prioritaire ?
Où se situe l’ASH par rapport à l'éducation priorit aire ?
L’ASH (adaptation scolarisation handicap) regroupe un ensemble de dispositifs pédagogiques qui s'adressent à des publics ciblés. Elle intervient dans deux grands champs :- d'une part, celui de l'adaptation, en direction d'élèves présentant des difficultés d'apprentissage afin de réduire ces difficultés par des enseignements adaptés, comme dans les SEGPA (sections d'enseignement général et professionnel adapté) ;- d'autre part, celui de l'intégration/inclusion qui concerne des élèves pour lesquels des aménagements ou des accompagnements (qui ne sont pas seulement pédagogiques) sont à organiser en raison des maladies invalidantes ou des handicaps dont ils sont porteurs.
Il n'y a donc pas confusion des champs entre l'éducation prioritaire et l'ASH :- certains élèves des réseaux d'éducation prioritaire ont besoin d'une prise en charge par l'ASH, mais des élèves relevant de cette même prise en charge sont présents ailleurs que dans ces réseaux;- quant aux projets mis en œuvre sur le territoire de l'éducation prioritaire, ils se développent dans de très nombreux domaines d'action et peuvent si nécessaire intégrer des dispositifs relevant de l'ASH pour certains élèves.
44
pour aller plus loinpour réviser…
• http://www.reseau-canope.fr/education-prioritaire/accueil.html
• et• https://www.reseau-canope.fr/education-
prioritaire/comprendre/reperes-historiques.html
• http://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS
• http://www.association-ozp.net/
45