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Les DYS
Dijon6 février 2012
L’ADAPT – Dr POUHET Alain
1
2
« partenariat ? »
• MM opus 5 Intro p 9• Dans les textes officiels coord soins+péda est appelée partenariat : instauration naturelle ?
• Cette coopération qui n’est en rien préparée et dont les modalités ne sont jamais précisées peut s’avérer difficile malgré les bonnes volontés....
3
Domaines abordés
• Définition – critères de dys • Conséquences communes• Diagnostic• Projet – pronostic• Les aides• Kit de survie ???
Préambule
4
Parmi les causes d’échec scolaire
Immaturité = retard
5
Psychologiques = mauvaise utilisation des moyens : disponibilité
Pathologie cognitive := manque de moyens :
– Globale : DéficienceIntellectuelle
– S p é c i fi q u e : DYS
6
Les tâches ?*
7
Les tâches
8
9
• Reptile carnivore • Couvert d’écailles• Trapu• À pattes courtes• Grandes mâchoires et dents• Soleil/eau
• Sous-Classe des Archosauriens• Ordre des Crocodiliens• Super-Classe des Reptiles
• LACOSTE• gnou
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Alligator
Caïman
(le film!) diffluence
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• cocrodile ?
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• trotodile
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• Paralysie cordes vocales, dissociation pneumo-phonique
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« Crocodile »
• Voir organe des sens AV• Reconnaître gnosie visuelle• Accès catégorie sémantique
(savoir encyclopédique mammifère? reptile?…)
• Accès au lexique• Accès à la programmation phonologique• Mise en son praxies bucco phonatoires + respi• Réalisation Intégrité effecteurs musculaires
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Définition
16
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ΔΥΣ ?« C’est difficile »
Les DYS :
Sous ensemble des enfants
en difficulté scolaire
s p é c i f i q u e
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19
Les « DYS »
Troubles spécifiques des apprentissages• Durables• Graves• Sans déficience intellectuelle• Sans autre explication médicale• Sans responsabilité du contexte
Les DYS :dyslexies,
dyscalculies,
dysgraphies,
dysorthographies,
dysphasies, langage, dire
dyspraxies, gestes appris, faire
dysgnosies,
dysmnésies,
Σd attentionnel et dysexécutifs…
20
21
Ne pas confondre les causes et leurs conséquences
• Les dys de l’école : dys-symptômesconstatation d’un retard hors normes dans
un apprentissage• Les pathologies cognitives : dys-diagnostics
les pannes qui expliquent le trouble spécifique des apprentissages
DYS - Diagnostics
DYS – Symptômes : trouble du LO, trouble des habiletés
manuelles, dyslexies, dyscalculies, dysorthographies, dysgraphies,
échec global avec tonalité particulière
CONSEQUENCES
CAUSES
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Connaissances sur le cerveau humain ?
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La notion de T. S. repose
sur la conception modulaire de la cognition
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MODULES CEREBRAUX : ISOLABLES MAIS INTERDEPENDANTS ET COMPLEMENTAIRES
25
Réseaux neuronaux
26
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M E M O I R E S
M O T I V AT I O ND I S P O N I B I L I T E
G N O S I E S
H A B I L E T E S L I N G U I S T I Q U E S
G E S T I O N
FA C T E U R G
T T T. V I S U O -S PAT I A U X
P R A X I E S
D i ff é r e n t e s f o n c ti o n s c o g n i ti v e s ,D i ff é r e n t s OU T I L S ,C omme n t c e l a e s t - i l o r g a n i s é ?
Pannes ?
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E N V I R O N N E M E N T
ENTREES SORTIESTraitements cognitifs
30
E N V I R O N N E M E N T
AFFERENCES EFFERENCESTraitements cognitifs
31
A F F E R E N C E S
32
ORGANES DES SENS
Traitement GNOSIQUE
DECODER
33
Traitement d’images
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Traitement des lettres
p – qb – d
m – n – u C – G
Fil Fi l = Ald o l
l - b - h - j
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36
Double traitement automatique
T T T. V I S U O -S PAT I AU X
Difficultés de traitement visuel des supports utilisés en classe :
37
38
A F F E R E N C E S
FACTEUR G
GN
OS
IE
S
39
ORGANES DES SENS
Traitement GNOSIQUE
DECODER
Traitement Cognitif
40
Facteur G...La capacité à catégoriser (à classer) les objets de notre environnement
(les fleurs, les arbres, les oiseaux, les hommes) serait une aptitude innée,
forgée par l’évolution. Cette aptitude permet de structurer son
environnement et d’agir efficacement dans un milieu toujours changeant.
Le facteur G est un facteur d’ordre supérieur qui ne peut être décrit en
termes de contenu de connaissances, d’habiletés ou en termes de
processus cognitifs. Ce n’est pas une variable comportementale ni
psychologique, mais une variable biologique.
JF DORTIER in "Le cerveau et la pensée« , Éditions Sciences Humaines,
2003, pp 53-55
41
EFFERENCES
FACTEUR G
PR
AX
IE
S
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ORGANES DES SENS
Traitement GNOSIQUE
REPONSES - MOTRICITE
Traitement PRAXIQUE
DECODER PROGRAMMER
Traitement Cognitif
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GNOSIE : message décodé, car il contient des sons de la langue maternelle, il peut donc être re-connu
PRAXIE : message émis, décodable par autrui, car sa programmation le rend conforme au code langagier de la communauté
Cohérence
44
catégorisation, raisonnement, abstraction, logique…
entrées,traitement des
données
sorties,production des
réponses
45
H A B I L E T E S L I N G U I S T I Q U E S
AT TENTION
MEMOIRES
GESTIONEXECUTIVE
Système d’Organisati on et de Gesti on
au service de l'ensemble de la cognition
LANGAGE
Fonctionshiérarchiqmt
sup.
MLT
Fct° exécutivesMdT
Attention
Les FE supervisent efficacement la réalisation des comportements motivés
Planification, Stratégies
ChoixInhibition
Flexibilité mentale...
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47
catégorisation, raisonnement, abstraction, logique…
entrées,traitement des
données
sorties,production des
réponses
ORGANISATION et GESTION
48
M O T I VAT I O ND I S P O N I B I L I T E
Compétences relationnelles Désir et motivation
Structuration de la personnalité Contexte psycho-affectif et socio-culturel…
Circuits de récompenseThéorie de l’esprit …
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catégorisation, raisonnement, abstraction, logique…
entrées,traitement des
données
sorties,production des
réponses
ORGANISATION et GESTION
Disponibil ité Motivation Étayage
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LES PRINCIPALES FONCTIONS COGNITIVES
ATTENTION ET FONCTIONS EXECUTIVESATTENTION ET FONCTIONS EXECUTIVES
COMPETENCES LINGUISTIQUESCOMPETENCES LINGUISTIQUES
COMPETENCES MNESIQUES
COMPETENCES MNESIQUES
PRAXIESPRAXIES GNOSIESGNOSIES
APPRENTISSAGES LANGAGE ORAL / ECRIT – CALCUL - LOGIQUE - CONNAISS. ACADEMIQUES
Facteur G
- capacités de catégorisation -
DYS
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LES FONCTIONS COGNITIVES SONT HIERARCHISEES
ATTENTION ET FONCTIONS EXECUTIVESATTENTION ET FONCTIONS EXECUTIVES
COMPETENCES LINGUISTIQUESCOMPETENCES LINGUISTIQUES
COMPETENCES MNESIQUES
COMPETENCES MNESIQUES
PRAXIESPRAXIES GNOSIESGNOSIES
C’est l’ensemble des interactions hiérarchisées entre modules qui permet les apprentissages, scolaires ou
autres
Facteur G
- capacités de catégorisation -
Pannes, pourquoi ?
52
53
« Recyclage neuronal »
« Faire du neuf avec du vieux ! »
LECTURECALCUL
Capacités d’adaptation limitées par des contraintes neuronales
54
Particularismes chez l’enfant.
55
56
Cause(s) cérébrale(s)
médicale
durable
qu'on ne peut pas guérir
responsable de difficultés variables 57
Niveau 1. Neurobiologique Cerveau
Niveau 2. Cognitif Traitement des information
Niveau 3. Difficultés d’Apprentissage École
Niveau 4. Retentissement personnel Vécu, évolution de l’enfant
dysfonction ?
Déficience cognitive
Conséquences scolaires
Situation de handicap
ENVIRONNEMENT
C APACITES
58
59
Influence de la méthode ???
C o m p r e n d r e , a d m e t t r e , q u e l e s t â c h e s s c o l a i r e s
me t t e n t e n j e u f o n c t i o n s c o g n i t i v e s
60
Tâches - Fct° cognitives• Analyse des items
• Gérer les consignes
• Référer aux connaisces
• Adopter une stratégie
• Résoudre raisonner
• Réponse
• Fct° sensorignosiques
• Attention - MdT - choix
• MLT
• Fct° exécutives
• Facteur G
• Fct° practomotrices
= s'adapter à chaque situation 61
Réussir à l’école suppose* L’ efficience d’outils cognitifs
• Catégorisat° /
conceptualisat° / logique /
abstract°
• Ht Niv. : Mémoires / Attention /
Fct° exécutives
• Bas Niv. :
• Reconnaissances -fct°
sensori-gnosiques
• Réponses - fct° praxo-
motrices langagières et gestuelle 62
La maîtrise d’outils scolaires
– LO au-delà hab. ling.– LE : lect, transc. orth– Habiletés gestuelles
dont écrire, tracer…– Hab. numériques :
Codage, transcodages, opérations
Lecture• décoder lettres : AVSC
• analyser : 2 voies
• lecture temps réel
• irréguliers / règles / conjug.
• stratégie de lecture
• compréhension
• réponse verbale ? ou non
(lecture oralisée, silencieuse)
• fct° sensorignosiques
• langage – visuospatial
• attention – MdT
• MLT
• fct° exécutives
• facteur G
• fct° practomotrices
63
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Maths
• Facteur G• Langage• Visuo spatial• Mnésique• Fonctions exécutives • Toutes les grandes fonctions cognitives !
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S O L L I C I T A T I O N S C O L A I R E
OU
TIL
S
SC
OL
AIR
ES
OU
TIL
S C
OG
NIT
IFS
I M P O S S I B I L I T E / D O U B L E - T Â C H E / R E N D E M E N T ?
PANNES ?
Conséquencescommunes ?
66
67
DYS
• Non maîtrise outils sco. / fct° cognitives• Conséquences
– Double-tâche
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DYS
• Non maîtrise outils sco. / fct° cognitives• Conséquences
– Double-tâche • Lenteur• Fatigabilité• Défaut d’organisation
Statut d’élève / Autonomie
– Rentabilités des outils scolaires et/ou des (sous)-fonctions mentales
Niveau de performance
Temps, âge, …
L’enfant progresse
L’écart à la norme s’accroît
Évolution moyenne,
« normale »
Évolution de
l’enfant
DYS
T1 T2
L’interprétation des progrès de l’enfant
L’enfant est proche de la norme
Le décalage à la norme se
constitue et se creusePlace de la rééducation ? 69
70
DYS
• Non maîtrise outils sco. / fct° cognitives• Conséquences
– Double-tâche • Lenteur• Fatigabilité• Défaut d’organisation
Statut d’élève / Autonomie
– Rentabilité • Efforts / masquent réalité / épuisement / burn out
71
Le problème de l'enfant dys c'est celui de la
D O U B L E P E I N E
Rééducations
Progresser
Travailler toujours plus
Rentabilité ?
Même conditions en classe…
Partage de connaissances sur l'enfant ?
Ne pas s'attaquer / ne s'attaquer qu'au symptôme
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DYS
• Non maîtrise outils sco. / fct° cognitives• Conséquences
– Double-tâche • Lenteur• Fatigabilité• Défaut d’organisation
Statut d’élève / Autonomie
– Rentabilité • Efforts / masquent réalité / épuisement / burn out
– Handicap scolaire PPC / MDPH / Δq
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Conséquences communes
• Double tâche• Rentabilité des outils• Double peine• Aide familiale masque la réalité et l’intensité des problèmes
PRISE EN CHARGE et PRONOSTIC
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PLAINTES SYMPTOMES SYNDROME
C R I T E R E S D E D Y S : b i l a n P M ( N p s y )
Diagnostic
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Le diagnostic = pluridisciplinaire 1
• Médecin : – recueille la plainte et la transforme en symptôme– écarte un diagnostic différentiel
• (Neuro)psychologues : – écarte la déficience intellectuelle– repère les hétérogénéités cognitives
• Paramédicaux :– montrent des symptômes pathologiques– confirment les secteurs cognitifs déficitaires
76
Le diagnostic = pluridisciplinaire 2
• Enseignants :– alertent sur des signes qui orientent les investigations
– valident le projet / évolution de l’enfant• Famille :
– confirment que les symptômes sont présents et gênants dans la vie quotidienne
– valident le projet / évolution de l’enfant
• MISE EN COMMUN : symptôme diagnostic
Diagnostic de DYS
Δq NΨ
Δq ≠ : MED
ΔYΣ : WΣ, méd, NP
ΣΠ : méd, PM, NP
Σ : parents et école
confirmparamed
?
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Diagnostic de DYS
Faire quand même
qqchose!
NΨ ?Δq ≠ : MED
ΔYΣ : WΣ, méd, NP
ΣΠ : méd, PM, NP
Σ : parents et école
confirmparamed
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Évaluer rentabilité outils, mais attention quand est-il des critères de DYS ?
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Évaluer la situation scolaireJe ne peux pas poser de DIAGNOSTIC mais :- Pas de DI- Points +- Points –- Rentabilité de TEL OU TEL outils – Cet enfant a besoin de telles ou telles compensations !
80Partager cela avec les enseignants
partout, tout le temps, avec tout le monde…
TROUBLE INDUITTROUBLE
STRUCTUREL
DIFFICULTÉATTENTION
motivation, contexte…
très souvent si double-tâche…
…ou trop difficileDI
Les aides *?
Comment penser les aides ?
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Compétences de l’enfantMotivation. facteur G.
Fonctions exécutives. Mémoire. LangageCompétences praxiques et visuospatiales
Contexte / EnvironnementSupports
PédagogiesAttentes
Vécu
Nature de la tâchePrévisibilitéComplexité
Performances
Les aides
Comment penser les aides :- Rééduquer des symptômes- Compenser la situation de handicap ?
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Importances des Aides
• Précoces ! • Paradoxe ? Incorrect ?• Matérielles : pour QUOI faire ? Rentabilité ? Autonomie de l’enfant avec ces aides ?
• Aides matérielles et AVS : pour QUOI faire ?• AVS : jusqu’où ?
• Jusqu’à QUAND ???
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Les lieux communs / AVS
Ne résistent pas à un projet réellement individualisé, explicité• Ce que l’enfant peut et doit faire seul• Ce que l’enfant ne peut pas faire et ne doit plus faire
• Ce qu’il fait avec aide : apprendre à utiliser l’aide à bon escient
• EXPLICITER à l’enfant et à ses camarades +++
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Examens
Tout ce qui a été mis en place, qui aide
l’enfant et lui est nécessaire et à été validé
par les enseignants DOIT être repris pour
les contrôles, les devoirs, les examens...
88
Importance de l’âge
• Cycle 1 + GSM : le temps de l’alerte, des doutes donc des erreurs (ne rien faire?)
• Cycle 2 + CE2 : le temps des possibles. Récupération d’un niveau suffisant ? Efficacité des rééducations ? Motivation ? Souffrance ?
• Cycle 3 : le temps des enjeux. Rentabilité ? Adaptations et/ou contournements ?
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Le projet de l’enfant est basé
• sur le pronostic scolaire à terme
Le pronostic ne dépend
• pas tant de la sévérité des symptômes• que de la précocité et de la pertinence de l’aide apportée
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Le pronostic dépend
• de la précocité du diagnostic et de la PEC • du résultat de la rééducation : normalisation ?• donc de la rentabilité des outils scolaires• du niveau d’intelligence générale• des points forts• de la pertinence des aides proposées• de leur pérennité• donc de l’adhésion de tous au projet
91
Le pronostic est réservé
• si le diagnostic ou la prise en charge est retardée
• en cas de niveau intellectuel faible• en cas de dys de haut niveau grave• en cas de multidys• si manque de moyens ?• EN CAS DE NON ADHESION AU PROJET +++
92
Différencier
• Les enfants avec bon potentiel, en difficultés
mais toujours dans le cursus
– Q : souffrance ou pas
• Les enfants avec dys et potentiel faible
– Q : place dans école en 2012 ???
Existe-t-il des critères d’évaluations
de la réussite d’un PPS ?
… et de sa pérennité ?
Dr Alain POUHET. [email protected]
Médecin MPR. SESSAD handicap moteur
7° RPPS. Poitiers. Vendredi 27 Juin 2008
W
… et de sa pérennité ?
CP
CE1
CE2 CM2
CM1
Connaissance de l’enfant
• Point fondamental sur lequel et grâce auquel vont venir s’articuler tous les autres
• Si pas fait on reste(ra) toujours dans le flou, car les autres points (savoir-faire) reste(ront) toujours des situations d’interrelations, de « bonne volonté* », entre des personnes ???
Expertise
• Terrain d’entente• S’entendre sur un fond commun d’évidence « culture » commune ??
• Laisser une trace ECRITE*
Expertise réponds aux questions
• De la complémentarité et de la cohérence• De l’ingérence : définir pb s’y adapter, sinon quel sens ?
• De l’aide en situation scolaire
Expertise permet
• De dédouaner enfant, parents ET ENSEIGNANTS de toute responsabilité, mais impose de s’adapter
• De se poser la question de la responsabilité de l’enfant en cas d’échec reprendre le bilan !
• La CONFIANCE que la situation de flou n’autorise pas
Expertise permet
• De dédouaner enfant, parents ET ENSEIGNANTS de toute responsabilité, mais impose de s’adapter
• De se poser la question de la responsabilité de l’enfant en cas d’échec reprendre le bilan !
• La CONFIANCE que la situation de flou n’autorise pas
Expertise permet
• Respecter les interlocuteurs en proposant des objectifs raisonnables : fait baisser la pression
• D’envisager sereinement une orientation : « n’y arrive pas parce que…. » Expliquer pourquoi ≠ n’y arrive pas
• Pronostic anticipation PEC précoce l’idéal = définie en fin MS !
Conclusions :
• ? Critères évaluation réussite PPS
• Fausse bonne question
• Vraie bonne question : comment sortir du projet flou ?
Connaissance de l’enfant
• PPS Projet Personnalisé Scolarité
SORTIR du Projet « flou »
Connaissance des limites
Projet réaliste
Définir les aides
Connaissance de l’enfant
Kit de survie ?
103
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Kit de survie ?
• Inclusion (déf.)• Des méthodes, des « recettes »
– Oui : corpus de solutions éprouvées– Non : chaque enfant est ≠ : profil cognitif +++
• Les adaptations en amont : anticiper– Traitements visuels et spatiaux : épurer– Compréhension orale : donner écrit– Compréhension écrite : oraliser énoncés– Automatismes non acquis contourner : donner supports– Temps : 1/3temps : 45’ / temps de réflexion : 5’ / plus de temps : classe en 2 ans...
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Si on suspecte fortement une DYS, des mesures simples, de bon sens, sont toujours utiles :
• tenir compte des secteurs où l'enfant est en difficulté :– ne pas insister sur la lecture– ne pas insister sur l'écriture manuelle – ne pas pénaliser exagérément la dysorthographie si l'on est dans une tâche d'expression écrite– fournir des aides comme le rappel écrit des consignes ou la mise à disposition des tables en cas de pathologie mnésique– ne pas retenir en classe pendant la récréation un enfant hyperactif
• mais surtout tenir compte des secteurs préservés : privilégier l’oral ou l’écrit, solliciter la mémoire verbale ou visuelle selon les cas...
• d'une façon générale :– la quantité de devoir à la maison doit être adaptée à la fatigabilité de ces enfants, toujours sous-estimée– une appréciation signifiant un manque de travail à la maison n’est pas justifiée si l'enfant a passé le temps avec ses
parents requis sur son travail, (importance d'être en lien, d'un cahier de liaison avec la famille)– le cahier de texte doit toujours être rempli avec soin. Si l'écriture de l’élève n’est pas assez rapide ou les lettres mal
formées (tâche de fin de cours ou de fin de journée), la tâche sera confiée à un tiers pour que les informations soient lisibles et complètes, ce qui évitera des conflits à la maison
– un échec lors d’un devoir, d’un contrôle, peut être sanctionné par une note en rapport, à la condition d’avoir mis les moyens de réussir à disposition de l’élève : adaptations, contournements… (sinon c'est le handicap que l'on évalue et que l'on note !)
– il ne s'agit pas de faire preuve d'une bienveillance exagérée vis-à-vis des enfants dys. Il n'y a aucune raison qu'ils bénéficient d'un traitement de faveur pour leur notation
– au contraire, il est important de pouvoir valider leurs connaissances et leurs performances par rapport aux enfants d'une même tranche d'âge. Mais, pour une notation juste, il est indispensable que les enseignants adaptent leur pédagogie et le contrôle des connaissances à la pathologie précise de ces enfants. Passant de l'incompréhension à la compréhension mutuelle, les appréciations qui accompagneront les notes seront alors justifiées et motivées, elles apprécieront les efforts, l’investissement d'un enfant compris, pour lequel on essaye dans toute la mesure du possible de faciliter la scolarité en rapport avec ses difficultés spécifiques. Elles peuvent aussi qualifier les progrès.
A l’école
Les « outils » de P.P Gagné
107
En définitive
• Contourner les problèmes de forme pour privilégier le fond ; apprendre, comprendre, réfléchir, raisonner... progresser scolairement
• Pas de favoritisme, de notation privilégiée, de pitié
• Considérer comme tous les autres mais avec toutes les aides nécessaires et décidées.
• CONTOURNER c’est faire pareil mais autrement !
108
Accepter les élèves tels qu’ils sont !
• Limites de la rééducation• ? Évolution (pas de trace à l’EN)• FOND et FORME • Sortir des pseudo-évidences
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C’est ce type de pseudo évidencequi fait poser les mauvaises questions :
• Classes « dys »• Classes spécialisées• Suppression matière = manque de chances...• Raisonner en terme de mieux pour l’élève une fois que tout à été bien fait.
• REFORMES• PLANS
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Responsabilité de l’EN
• L’inclusion c’est « être prêt » !• MOYENS• BIENVEILLANCE• ? Anticiper pour tous les élèves• Se poser les bonnes questions
– par rapport aux aides– par rapport aux réformes– par rapport à l’hétérogénéité des élèves– MISE EN COMMUN
• Pas s imple !
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Avant d’être pédagogique ou scolaire, le problème des dys est médical et politique ?
Mais, les médecins et les politiques, ne sont pas dans les classes !
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Références
• Michèle MAZEAU, Neuropsychologie et troubles des apprentissages, MASSON, 2005
• Alain POUHET, S’adapter en classe à tous les élèves dys, SCEREN - CRDP Bourgogne, 2011.