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Les facteurs-clés de succès des Living Labs. Atelier 2 : « Gouvernance et modèles économiques ». Rapporteur : Bertrand Fribourg Chargé de mission Alcotra-Innovation Service Innovation Economie Numériques. Au-delà d’une liste d’ingrédients…. - PowerPoint PPT Presentation
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Les facteurs-clés de succès des Living Labs
Atelier 2 :
« Gouvernance et modèles économiques »
Rapporteur : Bertrand Fribourg
Chargé de mission Alcotra-Innovation
Service Innovation Economie Numériques
Au-delà d’une liste d’ingrédients…
• Hiérarchiser les facteurs-clés de succès de la gouvernance et des modèles économiques des LL
• Distinguer les éléments nécessaires des accessoires
• Qualifier les facteurs-clés pour identifier et favoriser les bonnes pratiques
=> Dans le cadre de cet atelier et de la richesse des échanges, seule la partie sur la Gouvernance a pu être abordée
Gouverner des processus d’innovation ouverte :laisser la place aux acteurs « rupturistes »
• La forme de la gouvernance dépend au moins de deux facteurs fondamentaux :
Le LL a-t-il vocation à se pérenniser ou sa durée de vie est-elle liée à un projet ?
Le LL est-il thématique ou à vocation généraliste ?
• La gouvernance d’un LL est nécessairement le lieu d’un conflit entre acteurs institutionnels enclins à la continuité et des acteurs créatifs portés par des dynamiques de rupture
• La formalisation d’une structure de gouvernance renvoie à des craintes de pesanteur, si les acteurs enclins à la continuité dominent, risquant de produire une bureaucratie anti-innovante
• L’enjeu de la gouvernance est bien l’acceptation et le management de ce conflit, à travers un travail de convergence d’intérêts et de possibles
• L’expression créative de cette tension nécessite de gouverner dans un esprit de confiance mutuelle, d’ouverture d’esprit et de spontanéité
La place des usagers dans la gouvernance d’un LL : quels enjeux ?
• L’innovation ouverte est un processus tourbillonnaire de co-conception où les usagers doivent pouvoir intervenir à différentes étapes
• Si les usagers sont considérés comme des bêta-testeurs, il ne s’agit pas d’un LL mais d’un dispositif d’expérimentation classique, format « techno push »
• Les communautés d’usage, à travers leurs différentes représentations dans la gouvernance, doivent pouvoir guider les formes et les orientations prises par l’expérimentation.
• Un LL est un dispositif d’innovation « centré utilisateur » et cela doit se retrouver dans la gouvernance
• On se rend compte que dans de nombreux cas c’est l’innovation sociale envisagée par les usagers qui façonne le développement d’une solution originale
• L’enjeu est d’articuler les dimensions innovation sociale / innovation technologique pour éviter la tendance techno-push liée aux pratiques industrielles
Quelques pistes pour aller plus loin…
• Une bonne pratique serait-elle une gouvernance majoritairement constituée de communautés d’usagers ?
• L’intervention de designers peut-elle aider à développer une gouvernance adéquate ?
• Jouer le jeu de la mutualisation, à partir d’objectifs partagés, suppose de documenter les expériences pour les capitaliser au sein de la gouvernance
• La gouvernance peut, dans le même sens, se doter d’une charte de confiance et de coopération
• Les composantes d’une gouvernance doivent être en capacité de dimensionner les projets, de définir la « masse critique » relative aux expérimentations, de statuer sur la pertinence du champ étudié