LES FInAncEMEntS DE L’AGRIcuLtuRE En DAnGER · 2 days ago · 4 la calédonie agricole - octobre / novembre 2020 l’actu 9 500f* *hors weekend et jours fériés À partir de dÉcouvrez

octoBRE-novEMBRE 2020

LE MAGAZINE DE LA ChAMbrE D’AGrICuLturE

N°175

ÉLEvAGEhygiène alimentaire du bétail : préparer la saison sèche

page 26L'Acturetour sur les foires agricoles

page 16InnovAtIonbien afficher les signes de qualité

page 34

www.canc.nc

En DAnGER !DE L’AGRIcuLtuRELES FInAncEMEntS

http://agri-import.com/

mailto:[email protected]

http://agri-import.com/

mailto:mailto:magasin%40agri-import.nc?subject=

Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 3

SOMMAIRE

www.canc.nchttps://www.facebook.com/Chambre.Agri.NC/

N°175 OCtObrE - NOVEMbrE 2020

Retrouvez-nous sur facebook

06 L’Actu • Les brèves • L'actu de PROTEGE • Les organisations professionnelles agricoles • Le Mémento agricole est sorti • Les foires agricoles en images • Deuxième édition du concours de miels

20 vÉGÉtAL • En bref • Fruleg pour favoriser la consommation des fruits et légumes • Vendre sa production via produitsfrais.nc

24 ÉLEvAGE • En bref

• Hygiène alimentaire du bétail : préparer la saison sèche

• Protection sanitaire des ovins et caprins

30 tEcHnIQuE & InnovAtIon • En bref • Dernières nouveautés du salon Tech&Bio • Bien afficher les signes de qualité • Fiche technique - Gestion des déchets : la gestion des véhicules hors d'usage • Fiche technique - les bioagresseurs : les aleurodes

38 FoRMAtIon • Se former aux métiers de la terre

avec le RSMA • Les prochaines formations agricoles

40 notRE RÉSEAu • L’actualité de nos partenaires • Agripedia.nc, le nouveau site de l'IAC • Bienvenue à la ferme : les actus du réseau • Saveurs communes : orange et patate douce • Le coin des affaires

ÉDIT

O

Notre agriculture est forte, en mouvement, conviviale et résolument tournée vers l'avenir. Pour toutes ces raisons, j'aurais aimé évoquer ici la qualité de nos productions (concours des Foires, concours de miels), les innovations techniques qui sont à l'honneur dans ce numéro (sarcleuse rotative, système d'irrigation connecté…), les initiatives de nos partenaires (Fruleg pour l'Ifel-NC, Agripedia.nc pour l'IAC), les actions tournées vers une agriculture plus résiliente (Zéro Déchet au marché broussard, le réseau des fermes des démonstration en agroécologie, sous l'égide de PrOtEGE) et les Foires qui ont été, comme chaque année, l'occasion de manifester la vigueur de nos agricultures et la chaleur du grand public à leur égard.

Il s'agit pourtant, et avant tout, de placer au premier plan les dangers et les perspectives qui s'offrent à nous à l'entame de ce dernier trimestre 2020. Danger car, plus que jamais, les financements publics qui sont nécessaires au développement de l'agriculture en Nouvelle-Calédonie risquent de faire défaut. En l'absence de toute action, de toute concertation, ne nous leurrons pas : des coupes sombres, sévères, seront opérées pour 2021 et impacteront fortement tant l'Agence rurale, la Chambre d'agriculture que les organisations professionnelles agricoles.

Pour autant, la cause est loin d'être perdue. L'agriculture calédonienne est source de solutions, de perspectives (emplois, environnement, aménagement du territoire, sécurité alimentaire, innovation, etc.) et dispose d'atouts solides à l'heure des arbitrages budgétaires. La récente tenue du premier comité d'orientation Agricole, fin septembre, atteste de l'intérêt que les politiques portent à ce secteur et de la nécessité d'une réflexion partagée, en présence des professionnels. une deuxième session de ce Comité doit se tenir mi-novembre. Ce rendez-vous sera vital pour construire des budgets agricoles fondés sur des choix raisonnés, faisant place à l'efficience, et non sur des rabotages au caractère trop souvent arbitraire.

Gérard Pasco,Président de la Chambre d’agriculture

La Calédonie agricole est une publication de la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie bP 111 - 98 845 Nouméa Cedextél. 24 31 60 - Fax 28 45 87 - mail : [email protected] de publication : Gérard PascoDirecteur général : Yannick CoueteChargée de communication : romane ChatellardCoordination : agence On En Parle !Rédaction - Correction : agence On En Parle !, Chambre d’agriculture(Séverine Aguilar, Pauline baudhuin, Sophie Cailleu, romane Chatellard,Fanny Contensou, Dao Deruy, Julie Ferrand, Chloé Fontfreyde, Vincent Galibert,Laura henry, Yoann Kerhouas, ronan Le Guen, Sabrina Lucien, Yolande Manfrino,Maryse Orrière, Aude robelin, Sophie tron), Marine Antunes (upra équine),Delphine Cottin (Adie NC), Aude-Émilie Dorion (IAC), Eugénie Kerleau (Initiative-NC),Virginie Leclerc roques (Ifel-NC), Pierre Migot (bio Calédonia)Conception graphique : agence On En Parle !Photos de couverture : © Nicolas Petit et © Sébastien MérionRégie publicitaire : agence On En Parle ! - tél. 23 23 80Impression : ArtypoDistribution : Marion Martinez - tél. 85 17 37 / CANC - tél. 24 31 60ISSN : 1257 - 0397Envoyez vos infos à [email protected] Calédonie agricole est tirée à 4 500 exemplaires.toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est strictement interdite sans autorisation expresse de l’éditeur.

https://www.facebook.com/Chambre.Agri.NC/

La Calédonie AGRICOLE - OCTOBRE / NOVEMBRE 20204

l’ACTU

9 500F**hors weekend et jours fériés

À PARTIR DE

DÉCOUVREZ LE GONDWANA,LE 1ER HÔTEL ÉCOLOGIQUE, CULTUREL ET ARTISTIQUESITUÉ AU QUARTIER LATIN. CONVIVIALITÉ

FAMILLE

AUTHENTICITÉ

ÉCOLOGIE

WIFI GRATUIT, 2 SALLES DE RÉUNION, TARIFS PRÉFÉRENTIELS POUR LES ENTREPRISES LOCALES,

PARKING SÉCURISÉ YC POUR VÉHICULES ÉLECTRIQUE, LOCATION DE VÉLOS

À ASSISTANCE ÉLECTRIQUE, UNE ÉQUIPE DE PASSIONNÉS À VOTRE SERVICE 24H/24.

Réservation au 26 97 99 ou [email protected]

EN BREF

Bientôt,la journée Santé du végétalProfessionnels, techniciens ou agriculteurs, inscrivez-vous à la journée Santé du végétal qui aura lieu jeudi 26 novembre de 8 h 30 à 15 h, à l’auberge de Pierrat à La Foa. C'est l'occasion de se tenir informé de l’évolution et des nouveautés en santé des cultures en Nouvelle-Calédonie, et plus largement dans le Pacifique, grâce aux nombreuses interventions des différents partenaires du GDS-V (groupement de défense du sanitaire végétal). Au programme : auxiliaires des cultures, Oryctes rhinoceros, sanitation du matériel végétal, stratégie et produits de protection des cultures, gestion de certains ravageurs (thrips…). un repas sera offert et le programme détaillé sera communiqué ultérieurement.Venez mettre à jour vos connaissances, échanger et partager vos expériences !

Inscription auprès d'AnnaTél. : 24 31 60 - [email protected]

Sʼinscrire auConcours général agricole 2021La Chambre d’agriculture vous informe que les inscriptions* sont ouvertes. Organisé lors du Salon international de l’agriculture à Paris du 27 février au 7 mars 2021, le Concours général agricole récompense les meilleurs produits du terroir français et concerne notamment les bières, charcuteries, confitures, jus de fruits, vanille, miels et hydromel. L’inscription doit être réalisée directement par le professionnel sur le site du Concours, www.concours-general-agricole.fr/accueil-candidat/. une fois l' inscription effectuée, contactez la Chambre d’agriculture qui pourra vous accompagner pour les étapes suivantes.

Dates limites d’inscription :> 18/10/20 : Catégories découpes de volailles, produits laitiers,

produits issus de palmipèdes gras et volailles abattues> 15/11/20 : Catégories apéritifs, bières, charcuteries, confitures, jus

de fruits, miels et hydromels> 13/12/20 : Catégories produits de l’aquaculture, rhums et punchs,

vanille et piments d’Espelette*sous réserve de modification

Rendez-vous surconcours-general-agricole.fr/accueil-candidatChambre d'agriculture : Florence RubioTél. : 24 31 60 - [email protected]

JouRnéE santé Du végétal

JEuDI 26 novEmbRE


pièces détachées

Bientôt à Bourail

coupon :> À remplir,

photographier et envoyer par mail sur [email protected]

> À déposer en boutique

> Via otodisnc, en message privé

soyez le 1er informé !inscrivez-vous et recevez1 cadeau surprise*

après Nouméa et Koné, retrouvez OtOdis et ses gammes très complètes, encore plus près de vous.

« ouv

ertu

re B

oura

il »

Nom :

Entre

prise :

Mail

:

Tél. :

*san

s oblig

ation d

’acha

t

le président de la Chambre d’agriculture, gérard Pasco, les élus et le personnel salarié adressent leurs plus sincères condoléances à la famille de guy guindon, décédé le 3 août dernier. éleveur de bovins et d'ovins, il avait remporté de nombreux trophées lors des foires agricoles avec l'upra oC.

SE FoRMER AvEc LE FIAF

Le Fonds interprofessionnel d'assurance formation propose des formations aux salariés du secteur agricole, financées à 100 % (sous réserve d’éligibilité). Parmi ses missions, l'association assure, entre autres, le financement des actions de formation choisies par les entreprises pour développer les compétences de leurs salariés et les accompagne dans la définition de leurs besoins. tout employeur, qui a besoin de renseignements sur le financement des formations pour ses salariés ou d’aide à la gestion de son obligation de dépense, peut contacter une conseillère du Fiaf.

Pour en savoir Contactez le FiafTél. : 47 68 88 - [email protected] - www.fiaf.nc

La chambredʼagriculturevous informe Le tarif d' inscription au rCS (registre du commerce et des sociétés) pour les agriculteurs s'élève à 8 000 F. Pour rappel, le Centre des formalités des entreprises (CFE) de la Chambre d'agriculture accompagne ses ressortissants pour toutes les formalités d’inscription, de modification et de radiation au rCS et au rIDEt.

Pour en savoir Pôle économique de la Chambre dʼagriculture de Nouvelle-CalédonieTél. : 24 31 60 - [email protected]

© C

ANC

© D

r


l’ACTU

Bientôtà Bourail

u Voyez au dos

EN BREF

Le cluster Nativ, qui regroupe l'ensemble des acteurs professionnels du secteur des produits naturels calédoniens (chercheurs, start-up, producteurs, transformateurs, utilisateurs, distributeurs et promoteurs), vient d'éditer une brochure de présentation de la filière, intitulée Les produits naturels de Nouvelle-Calédonie, un secteur d'excellence en développement. Agroalimentaire, cosmétiques, santé, bien-être... Le marché des produits naturels est en plein essor. Le document, synthèse d'une étude commanditée par l'association et l'Adécal-technopole en 2019, présente le potentiel de la Nouvelle-Calédonie dans ce secteur d'activité : produits déjà valorisés, poids économique, projets de recherche et développement et perspectives à long terme. Il est téléchargeable sur le site de l'association.

Rendez-vous sur nativ.nc

HoMMAGEle président de la Chambre d’agriculture, ses élus et son personnel souhaitent rendre hommage à mamie Fogliani, disparue à l'âge de 81 ans le 1er août. Connue pour la qualité de sa cuisine à base de produits frais, elle aura profondément marqué l'histoire de la nouvelle-Calédonie grâce entre autres à sa table d'hôte, et celle de sa commune - Farino - par son engagement.

Le 29 octobre, le centre de gestion Sud de la Chambre d'agriculture organise à La Foa une formation destinée aux exploitants agricoles afin de : > comprendre les principes et l’objectif d’un plan

de trésorerie> construire et personnaliser son plan

de trésorerie> anticiper les flux financiers pour gérer

son activité> mieux dialoguer avec ses clients, fournisseurs,

banque, comptable, etc.À la fin de la formation, les participants repartiront avec leur outil de trésorerie installé sur PC ou sur clé uSb. Le coût de la formation est fixé à 26 000 F.Renseignements et inscriptionsCentre de gestion Sud Tél. : 41 10 73 - [email protected]

À partir du 17 février 2022, il faudra être détenteur du CErtIPhYtO-NC approprié pour pouvoir utiliser ou acheter des produits phytopharmaceutiques à usage agricole (PPuA). Il est donc encore temps de s’inscrire pour suivre la formation adaptée. Pour rappel, la Chambre d’agriculture, sous réserve d’être en possession d’une carte agricole valide, prend en charge 33 % du coût des CErtIPhYtO-NC1 et NC3, et ce, jusqu’au 31 décembre 2021. renseignez-vous !

Pour en savoir Tél. : 24 31 [email protected] - www.canc.nc

En juillet, Pacific Food Lab, initialement cluster de l'agroalimentaire, est officiellement devenu le cluster de l'alimentation durable en Nouvelle-Calédonie. Il réunit l’ensemble des acteurs du système alimentaire : exploitations agricoles, élevages, pêcheries, fermes aquacoles, industries agroalimentaires, commerces, restaurants et institutions.

Ses missions : > accompagner les chefs de la restauration collective, et

plus particulièrement scolaire, à utiliser les ressources alimentaires locales

> identifier les besoins et les opportunités d'approvisionnement en circuit court et organiser le réseau

> faciliter financièrement l'intégration des produits locaux et accompagner une dynamique de changement au sein des cantines telle que la lutte contre le gaspillage alimentaire, la recherche et le développement de nouvelles recettes…

Pour en savoir Pacific Food Labwww.pacificfoodlab.nc/

www.facebook.com/pacificfoodlab

ValoRisER lʼalimentation locale

Produits naturels : une filière pleine dʼavenir

suivre la formation“Gérer sa trésorerie”

cERtIPHYto-nc,formez-vous !

Le 27 août, Pacific Food Lab est devenu officiellement le cluster de l'alimentation durable. ©

Pac

ific

Food

Lab

FoRmatIon

Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 7https://www.ocef.nc/

concours d’étalsde fruits et légumes Les fruits et légumes seront à l’honneur à l'occasion du deuxième concours d’étals, organisé par l’interprofession fruits et légumes (Ifel-NC) du 16 au 22 novembre. Son objectif : valoriser les fruits et légumes par l’attractivité des étals !tous les points de vente de fruits et légumes sont invités à participer : stalles sur marché, magasins, épiceries, supérettes, supermarchés et hypermarchés. Les efforts des participants seront appréciés par des jurys composés de professionnels, partenaires et élus sur toute la durée du concours. un jury désignera les lauréats des différentes catégories.

Renseignements et inscriptions Tél. : 70 45 [email protected] - ifel.nc

Zéro déchetsur le marché de DucosLa Nouvelle-Calédonie a adopté en janvier 2019 une loi du pays visant à interdire l'utilisation de différents emballages plastique. Dans ce contexte, la Chambre d'agriculture, gestionnaire du marché broussard de Ducos, s’engage à accompagner ses exposants pour répondre à ces obligations réglementaires, et même aller plus loin ! Depuis juillet, un partenariat avec l’association Zéro Déchet Nouvelle-Calédonie a permis d' identifier des solutions pratiques qui favorisent les changements de comportement. Des associations d’artisanat local tiendront un stand pour proposer des sacs ou des paniers durables à la vente : Arti’fées, ressac ou encore Mocamana. Cette opération est réplicable dans les autres marchés existants. En effet, l’objectif est bien de faire du marché broussard un marché modèle du (presque) zéro déchet !

d’infosMarché de gros : tél. 28 23 20 - [email protected] Association Zéro Déchet : [email protected] - zerodechet.nc

© C

ANC

ValoRisER lʼalimentation locale

https://www.ocef.nc/


l’ACTUPRoTEGE EN BREF

Plusieurs agriculteurs du réseau des fermes de démonstration se sont retrouvés à touho, le 17 août dernier, pour une formation "création et gestion de la pépinière”. Ils ont été accueillis sur l'exploitation de Julia ravillon pour partager leur expérience et visiter la pépinière. L'agricultrice a rappelé que, pour bien démarrer une production d'arbres et/ou de plants maraîchers ou encore améliorer sa pépinière existante, il est essentiel de connaître et maîtriser les bases techniques. une belle occasion pour les participants d'échanger et de mettre en commun leur savoir !

Sur le terrainDeux sessions de formation pour comprendre les bases pratiques de la mise en place de parcelles en agroforesterie ont eu lieu fin août. La première s'est déroulée à Dumbéa, sur la ferme de démonstration de Mickael Sansoni ; la deuxième était organisée par l'association Nkat à la tribu de Wagap, à Poindimié, avec Guillaume Vama, venu spécialement de l'île des Pins. Les deux journées ont connu un beau succès en rassemblant au total 80 personnes autour d'un sujet majeur pour PrOtEGE, l'agroforesterie syntropique qui consiste à créer des systèmes agronomiques basés sur la succession végétative dans le respect des écosystèmes.

Dans le cadre du réseau, les producteurs privilégient le partage et la transmission de leurs connaissances. Ainsi, Mickael Sansoni, agriculteur agroforestier, s'est rendu sur l'exploitation de Stéphane Soury-Lavergne, à Pouembout, pour appuyer sa démarche dans la conception d’un système agroforestier. Pour rappel, la pratique de l'agroforesterie est un mode de culture qui associe arbres et cultures afin de protéger la biodiversité et s'adapter aux évolutions climatiques.

Pour de bonnes pratiquesde culture en pépinière

L'agroforesterieau cœur de PRoTEGE

© C

ANC

PRotEGE, projet régional océanien pour la gestion durable des écosystèmes financé par le 11e Fonds européen de développement, a mis en place le réseau de fermes de démonstration pour encourager et favoriser les pratiques innovantes répondant aux principes de l'agroécologie. Retour sur les dernières actions du réseau.

Et BIEntôt…Les agriculteurs du réseau de fermes de démonstration pourront suivre une formation sur la vie microbiologique du sol, le 20 octobre. Elle sera co-animée par Maryse Orrière, animatrice du réseau des fermes de démonstration PrOtEGE à la Chambre d'agriculture, et Lila Debaut-henocque, conseillère en fertilité des sols.

© C

ANC

© C

ANC

Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 9https://marconnet.nc/

la gestion de l̓eau en agroécologieune visite destinée aux participants du réseau a été organisée en septembre par l'équipe de PrOtEGE. Les producteurs se sont rendus à La Foa dans la ferme de Jean-Michel Delathière, qui a adopté un système d'irrigation connecté et innovant pour mieux gérer la ressource en eau. La gestion de l'eau est un enjeu essentiel pour les territoires du Pacifique : c'est d'ailleurs un des sujets principaux du programme de PrOtEGE qui vise à une gestion de l'eau de manière intégrée et adaptée au changement climatique.

Début septembre, plusieurs techniciens de la Direction du développement économique et de l'environnement (DDE-E) de la province nord ont visité deux fermes de démonstration, celle de Franck soury-lavergne, à la Foa, et celle de mickael sansoni, à Dumbéa. Cette visite avait pour thème la gestion de l'eau et les mesures mises en place en agroforesterie et agronomie.

Échanges techniques

© C

ANC

© C

ANC

https://marconnet.nc/


l’ACTU

Dans son discours de politique générale, mi 2019, thierry Santa avait annoncé sa vo-lonté de voir mettre en place un COA où prendraient place

le gouvernement, les provinces et des représentants des acteurs profession-nels du monde agricole. Après avoir ex-primé une première fois, en décembre 2019, leur volonté de voir émerger cet espace de dialogue, les professionnels l'ont rappelé en juillet dernier et ont fait paraître, à cette occasion, une lettre ouverte dans Les Nouvelles calédo-niennes (reproduite dans cette édition). Cette initiative a abouti, lors de la Foire de bourail, à la promesse des politiques, alors présents, d'organiser une première session dans les meilleurs délais. Ce fut chose faite et la première session de cet important organe de dialogue s'est tenue au siège du gouvernement, lundi 28 sep-tembre. Étaient présents, lors de cette “première”, les personnalités suivantes…

Au TITRe DeS INSTITuTIONS POLITIqueS :Jean-Louis d'Anglebermes en charge de l'agriculture au gouvernement, Jacques Lalié, président de la province des Îles, Philippe blaise, vice-président de la province Sud, Lionnel brinon, président de l'Agence rurale et de la Commission « Agriculture » du Congrès.

Au TITRe DeS ORgANISATIONS PROFeSSIONNeLLeS : Gérard Pasco, président de la Chambre d'agriculture, Jean-Jacques Wejin, vice-président de la Chambre d'agriculture, Guy Monvoisin, président du SENC*, roger Galliot, président du syndicat des céréa-liers, David Perrard, président de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles), Jean-Charles Moglia, président du SNNEP-NC (syndicat des naisseurs et naisseurs-engraisseurs porcins), Jean-Philippe bougault, président de repair, Franck Soury-Lavergne, président de bio Calédonia, Christian Georget, président du GEPr (groupement des éleveurs de petits ruminants) et de l'EDEC (établissement d'élevage de cervi-dés). Était invité mais excusé André Gopoea, président du GAPCE (groupement agricole des producteurs de la Côte Est).

Lors de ce premier COA, des premiers éléments relatifs à une cartographie générale des financements publics à l'agriculture ont été présentés (voir schéma). D' ici la deuxième session du COA, prévue mi-novembre, il s'agira de conforter ces données (un prestataire a été mandaté à cet effet par la Chambre d'agricul-ture) afin de pouvoir échanger sur des bases solides et homo-gènes quant au fléchage et à l'utilisation efficiente des finance-ments destinés aux différentes filières et organisations. Comme

La première session du comité d'orientation Agricole (coA par la suite) a eu lieu lundi 28 septembre, sur invitation du gouvernement de la nouvelle-calédonie. Retour sur les conditions de naissance et les enjeux de ce lieu d'échange et de concertation entre politiques et professionnels.

le Comité dʼorientation agricole

est né !

L’AGRICULTURE N’EST PAS UN FARDEAU DU PRÉSENT, C’EST UNE PROMESSE D’AVENIR…

ŒUVRONS ENSEMBLE À LA CONSOLIDER, À MIEUX L’ACCOMPAGNER, À LA FORTIFIER !

Nous, agricultrices et agriculteurs de Nouvelle-Calédonie,

conscients des enjeux présents, affirmons être :

Parce qu’une agriculture locale forte est un impératif en termes de sécurité alimentaire,

de maintien des populations sur leurs terres, d’aménagement harmonieux des territoires,

parce que le développement d’une agriculture locale est synonyme d’importants gisements d’emploi,

de contribution à la balance commerciale, d’acquisition de compétences,

parce que notre agriculture jouit d’un statut sanitaire privilégié, qu’elle est un pan vital de notre patrimoine

culturel, qu’elle participe au maintien de la biodiversité, qu’elle contribue positivement à la santé de tous,

parce que l’agriculture est, de manière générale, une activité durable et pérenne

dont la fonction première est de remplir une mission essentielle : nourrir la population.

CONTRE> des arbitrages budgétaires qui seraient le

fruit de décisions sans concertation avec les

professionnels du secteur agricole, et sans

tenir toujours compte de l’écart temporel qui

sépare un temps politique, plus court, d’un

temps agricole, par nature plus long ;

> toute forme d’assistanat imposé, dont nous

ne voulons plus, qui tord la réalité du prix

des productions et trouble la perception

et la valeur de notre travail aux yeux des

consommateurs ;

> l’abandon financier d’un secteur hautement

stratégique dont il convient de conserver

à l’esprit le caractère sensible, fragile et atypique, soumis à des aléas (changements

climatiques, ravageurs, maladies) que peu

d’activités économiques affrontent aussi

brutalement et aussi quotidiennement ;

> la poursuite de tous financements directs

ou indirects dont l’inefficacité serait constatée, sur la base de données collectées,

rassemblées, partagées et discutées collégialement.

POUR> la nécessité de refonder les procédures

d’attribution des financements publics aux

différents pans de l’agriculture calédonienne,

dans un souci de transparence ;

> la valorisation des productions agricoles

locales à leur juste prix, sur la base d’indicateurs fiables, transparents et partagés ;

> des aides et subventions ciblées, choisies

de manière stratégique, reposant sur des

réflexions communes, sur des objectifs partagés et des indicateurs efficients ;

> la nécessité de poursuivre, avec le concours

politique impératif des élus et décideurs,

la transformation de nos agricultures et de

nos élevages sur la voie d’une transition agroécologique impérative ;

> la tenue, dans les meilleurs délais, d’un COMITÉ D’ORIENTATION AGRICOLE rassemblant, sous la responsabilité du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie,

tous les acteurs de l’agriculture, dont des

professionnels nommés par leurs pairs.

LETTRE PUBLIqUE à l’atteNtioN des déCideurs

de Nouvelle-CalédoNie

Après une rencontre fin juillet et à l’approche de la Foire de Bourail, les acteurs des organisations professionnelles agricoles avaient fait paraître dans

les nouvelles calédoniennes une lettre ouverte destinée aux décideurs politiques.


cHAMBRE D’AGRIcuLtuRE

876 MF 168,2 personnes équivalent temps plein

PRovIncES36 MF (4 %)

RESSouRcES PRoPRES136 MF (15 %)

GouvERnEMEnt 671 MF (77 %)

AutRES33 MF (4 %)

SERvIcES SuPPoRt

204 MF

• Direction générale• Suivi opérationnel• Ressources humaines• Comptabilité• Communication• Informatique

SERvIcES AuX RESSoRtISSAntS

282 MF

• Accueil• Accompagnement filières végétales• Bienvenue à la Ferme• Centre de gestion Nord• Centre de gestion Sud• Charte bovine• Coopération régionale• Développement durable• Formation• Lutte agronomique• Plateforme machinisme agricole• PROTEGE • Registre agricole• Signes de qualité

SERvIcES SAnItAIRES

174 MF

• Groupement de défense sanitaire - Animal

• Groupement de défense sanitaire - Végétal

• Plateforme de normalisation des végétaux aux frontières

coMMERcIALISAtIon, PRoDuctIon, oPA Et FoIRES

83 MF

• Dotation pour Foires agricoles• Dotation pour OPA• Marché Broussard• Marché de gros• Produitsfrais-agriculture.nc• Station d’élevage

Source : Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie 2019Données hors activité de vente des engrais et hors aides aux engrais, à l’énergie

et à l’élevage pour lesquelles la Chambre d’agriculture joue un simple rôle de gestionnaire entre financeurs et destinataires.

1 Dont dotation aux provisions et aux amortissements de 133 MF.

l'a dit avec force Jacques Lalié, l'enjeu est de taille : « l'agriculture doit être un élé-ment moteur du développement écono-mique. Et pour cela, l'agriculture doit tenir debout ». Les participants ont cependant tenu à rappeler que le COA était un lieu d'échange et de concertation, et non un lieu de décision. C'est un outil, destiné à être pérenne, au service des politiques, qui place les professionnels, concernés et responsabilisés, au cœur du destin de leur secteur.Outre le COA, les professionnels ont émis le souhait de pouvoir échanger avec une commission mixte du Congrès (Agriculture et budget), début novembre, afin de par-ticiper à la réflexion et à l'éclairage quant aux enjeux forts sur lesquels les membres du Congrès vont prendre position d'ici la fin de l'année, notamment en termes de choix et d'arbitrages budgétaires. Il s'agira

ainsi de rappeler les modalités qui sont à l'œuvre (et la raison de ces modalités) quant au financement du secteur agricole à travers, principalement, deux taxes dites affectées, la tSPA (taxe de soutien aux pro-ductions agricoles et alimentaires) et la tCA (taxe sur les conventions d'assurance) qui, à elles seules, pèsent environ trois milliards annuellement, soit 39 % des fi-nancements consacrés à l’agriculture (hors aquaculture & forêt). Il est impératif que ces sources de financement soient sanc-tuarisées afin d'éviter le désagrégement inévitable de la conduite des politiques agricoles, toutes filières et organisations confondues, en cas de tarissement.

Afin de pouvoir éclairer les choix que devront prendre les politiques, tant à court qu'à long terme, les profession-nels ont également engagé un processus

de réflexion basé sur l'animation de cinq groupes de travail, reposant sur les théma-tiques suivantes : > financement et gouvernance ; > installation et transmission ; > foncier ; > ressource eau ; > politiques de soutien aux prix et de

fixation des prix des filières encadrées. un prestataire, mandaté par la Chambre d'agriculture, devrait prochainement être choisi à cet effet. Objectif : disposer de so-lutions et de propositions concrètes d'ici fin mars 2021 au plus tard.

D'ici là, il convient de rester pleinement engagé afin de pouvoir peser sur les déci-sions budgétaires à venir. Étant donné la conjoncture, des choix devront être faits. Il importe qu'ils soient faits en toute respon-sabilité, de part et d'autre.

le Comité dʼorientation agricole

*SENC : syndicat des éleveurs, FNSEA : Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles, SNNEP-NC : syndicat des naisseurs et naisseurs-engraisseurs porcins, GEPR : groupement des éleveurs de petits ruminants, EDEC : établissement d'élevage de cervidés, GAPCE : groupement agricole des producteurs de la Côte Est

tous les organismes et institutions par lesquels transitent des financements destinés à l’agriculture ont été invités à produire des éléments permettant d’établir une cartographie complète de ces financements qui doit servir de support aux décisions collégiales du comité d’orientation Agricole. ci-dessous, et à simple titre d’exemple, un élément simplifié produit par la chambre d’agriculture et transmis à l’ensemble des participants du coA.


l’ACTU

gÉRARD PASCO, PrÉSIDENt DE LA ChAMbrE D'AGrICuLturE DE NOuVELLE-CALÉDONIE

Voilà près de 10 ans que la profession appelle à la création d'un comité

d'orientation agricole réunissant professionnels et politiques. Aussi, même si celui-ci naît dans un contexte tendu et incertain, il s'agit là d'un grand pas en avant, qu'il convient de mettre en relief, comme il faut saluer les politiques ayant permis sa naissance. La suite ? Du courage, du travail, de la responsa-bilité et un besoin de confiance réciproque. C'est ça ou le mur ! »

JeAN-PhILIPPe BOugAuLT, PrÉSIDENt DE rEPAIr

Le COA doit permettre aux professionnels de faire remonter du terrain vers les

politiques les enjeux actuels et à venir et des propositions concrètes en termes de priorité. C'est ensemble, et de manière responsable, que nous devons œuvrer pour une plus grande efficacité des financements publics. Le temps des gaspillages et du clientélisme est révolu. Cela passe par la prise en compte de l'avis des professionnels quant aux arbitrages et orientations budgétaires à venir. »

ChRISTIAN geORgeT, PrÉSIDENt DE L'EDEC

Le temps agricole n'est pas le temps politique. Un espace de dialogue comme

le COA doit précisément permettre de mettre entre parenthèses pour aborder les questions de politique agricole sur un temps long, correspondant à la réalité structurelle de nos activités, d'où la nécessité de rendre pérenne et efficace ce comité associant les professionnels et les politiques. »

JeAN-ChARLeS MOgLIA,PrÉSIDENt Du SNNEP

Les politiques ont pris conscience de l'importance de l'agriculture dans le

paysage économique calédonien. C'est le sentiment qui a prévalu lors de cette première session. Il y

PRovIncE DES ÎLES17 MF

nouvELLE-cALÉDonIE2 101 MF

PRovIncE noRD240 MF

PRovIncE SuD 603 MF

ÉtAt42 MF

REvEnuS Et MARcHÉS : 2 384 MF DÉvELoPPEMEnt RuRAL : 618 MF(AIDES AuX InvEStISSEMEntS)

vEntILAtIon DES AIDES vERSÉES AuX PRoFESSIonnELS PAR tYPES DE MESuRE

Installation /modernisation

508 MF

transformation /Commercialisation

108 MF

soutien des prix / Réduction des coûts

1 947 MF

• Bonification aux prix• Prime Coprah• Aide au transport• Aide aux engrais

aides indirectes à la commercialisation

170 MF

• Aide à la mise en place• Aide à la transformation

aides liées aux produits

260 MF

• Vache allaitante

13 MF 249 MF2 087 MF 342 MF 193 MF48 MF

Source : DAVAR 2019

tÉMOIGNAGES

Le schéma ci-dessous devrait faire partie d’un ensemble exhaustif permettant d’avoir à disposition une cartographie complète des financements du secteur agricole. À cet effet, et suite à un appel à prestations, la chambre d’agriculture a mandaté un prestataire, l’Institut de la Qualité, qui doit rendre son rapport fin octobre / début novembre.

Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie [email protected]

a eu de l'attention et de la préoccupation. Nous devons maintenant nous assurer que le COA devienne un maillon incon-tournable pour définir collective-ment les grands axes de la politique agricole à l'échelle territoriale, et ce pour l'ensemble des filières. »

guy MONVOISIN, PrÉSIDENt Du SENC

Ce premier COA marque le début d'une reconnaissance par les institutions de

l'implication de tous les profes-sionnels agricoles. Il faut lui donner maintenant un caractère de pérennité et s'assurer qu'aucune décision arbitraire ne soit prise, d'un point de vue budgétaire, sans un avis motivé du COA. Il s'agit tout autant de responsabiliser les politiques que les professionnels.

Le politique ne peut plus agir seul. Nous avons besoin les uns des autres, dans un climat de confiance et de concertation. »

DAVID PeRRARD, PrÉSIDENt DE LA FNSEA

L'enjeu de la prochaine session du CAO sera de pouvoir échanger sur une

base commune, en termes de données chiffrées, afin de pouvoir construire ensemble un budget de l'agriculture raisonné, sans procéder à un déshabillage arbitraire. À terme, le COA doit être un espace pérenne d'échange entre des positions profession-nelles et des politiques qui conservent leurs pleines attribu-tions. Il s'agit, avec le COA, de bâtir un lieu de construction à long terme, qui est le temps de l'agriculture. »

FRANCk SOuRy-LAVeRgNe, PrÉSIDENt DE bIO CALÉDONIA

Le COA est essentiel en termes d'éclairage réciproque, entre

professionnels et politiques, quant aux financements publics du secteur agricole et à l'efficacité de ceux-ci. Il est maintenant nécessaire que les professionnels puissent présenter des solutions et des initiatives, d'ici le prochain COA, pour amortir toute contrac-tion budgétaire éventuelle et éviter ainsi toute décision arbitraire. Pour l'avenir, il convient que le COA devienne un outil pérenne au service de la réflexion, via une large concertation à laquelle seront désormais associés les professionnels, et ce sans priver les politiques de quelque pouvoir décisionnel que ce soit. »

mailto:info%40finetropic.nc?subject=


l’ACTUlEs ENJEUX

Pour consulter le Mémento agricole - données 2019,rendez-vous sur davar.gouv.nc

comme de tradition , la version allégée du Mémento agricole, publiée sous la forme d’un dépliant de huit volets, fait état de la production agricole finale commercialisée, détaille les productions animales et végétales ainsi que les importations de produits agricoles. chaque édition est également l’occasion de “zooms” spécifiques parmi l’ensemble des données collectées et traitées par la Direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales (Davar). Sont ainsi mis en lumière cette année les financements de l’agriculture ainsi qu’un secteur particulier : l’apiculture.

uNe PRODuCTION ANIMALe eN FORTe hAuSSe

toutes productions animales confondues, l’année 2019 atteste d’une augmentation significative en valeur versus 2018, à hauteur de 8,1 %. toutes les filières participent à cette augmentation, à des degrés divers : bovins (+ 16,2 %), petits ruminants (+ 14,9 %), apiculture (+ 17,5 %), aviculture (+ 4,6 %), etc.

PRODuCTIONS VÉgÉTALeS : uNe SITuATION CONTRASTÉebaisse significative, en valeur, de la production des cultures encadrées (- 8 %), baisse de la production de légumes (- 2,9 %), relatif maintien du secteur horticole (+ 0,5 %) et forte hausse de la production de fruits (+25,5 %) offrent un visage contrasté de la production végétale.

uNe PRODuCTION gLOBALe hAuSSIèReEn 2019, la production globale végétale et animale a évolué de 5,5 % en valeur pour atteindre 13,1 milliards de francs1, avec une répartition comme suit : 56,3 % pour les productions végétales contre 43,7 % pour les productions animales.

Quant à la répartition géographique, elle s’inscrit dans la continuité des années précédentes avec 73 % de la valeur produite et commercialisée dans les circuits officiels de la province Sud, contre 22 % en provenance du Nord et 5 % des Loyauté.

1 Précisons qu’il s’agit là d’une donnée relative à l’agriculture marchande. L’autoconsommation, les dons et échanges ne sont pas intégrés à cette valeur tandis que la production commercialisée hors des circuits officiels reste difficilement mesurable, bien que non négligeable.

le secteur apicole poursuit sa progression en 2019. Plus de 300 apiculteurs recensés exploitent désormais 8 859 ruches dont 7 147 en production, soit une augmentation pour ces dernières proche de 10 % par rapport à 2018. Cette progression relativement constante est visible à l’aune de la production de miel sur les dix dernières années. De 93 tonnes en 2010, celle-ci a atteint les 144 tonnes en 2019, soit une progression forte de 55 % sur la dernière décennie.

En termes de circuits d’écoulement, le secteur reste l’apanage de la vente directe aux consommateurs (43 %) qui devance largement les autres circuits (distribution, commerce de détail et autoconsommation). Quant à la répartition géographique, elle reste stable d’une année à l’autre, avec 64 % des ruches en production situées en province sud, contre 22 % en province nord et 14 % en province des Îles.

APIcuLtuRE : unE ActIvItÉ BouRDonnAntE !

la production agricole 2019 à la loupe



[email protected]

https://www.facebook.com/moderntechnicagriculture.mta

mailto:kerouredan.mta%40lagoon.nc?subject=

https://www.facebook.com/moderntechnicagriculture.mta


l’ACTU

LA FoIRE DE BouRAILLes 15 et 16 août, l' incontournable Foire de Bourail a accueilli près de 25 000 visiteurs, et ce, malgré un format réduit à deux jours.

1. La Chambre d’agriculture était présente sous son traditionnel pavillon de l’agriculture, accompagnée de ses partenaires : bio Calédonia, repair, Adécal-technopole, PrOtEGE, les lycées Michel-rocard et Do Neva, le rSMA (régiment du service militaire adapté), les CFPPA (centres de formation professionnelle et de promotion agricole) et la Dafe (Direction du service de l'État de l'agriculture, de la forêt et de l'environnement). Ensemble, ils ont animé un jeu de l’oie grandeur nature - une première - en lien avec l’agriculture, qui a attiré près de 300 personnes tout au long du week-end, pour faire découvrir au grand public leurs actions, missions et services.

2. Le pavillon de l’agriculture a également accueilli une réunion des organismes professionnels agricoles (OPA) dont le but était de solliciter une large concertation, au sein d’un comité d’orientation agricole, pour réfléchir ensemble sur la meilleure utilisation possible des financements publics destinés au secteur agricole.

3. PrOtEGE (projet régional océanien des territoires pour la gestion durable des écosystèmes) avait un espace dédié sous le pavillon de la province Sud. L’occasion de mettre en valeur les projets en cours et de promouvoir le réseau de fermes de démonstration en agroécologie qui a vu le jour en début d’année.

4. La Foire de bourail est également un haut lieu pour les professionnels à la recherche de matériel agricole. Notre technicien de la plateforme machinisme agricole a proposé un ensemble de démonstrations.

La chambre d’agriculture était présente aux trois grandes foires agricoles, de Bourail, des Îles et de Koumac. chaque année, ces événements sont des moments d’échange, de partage et de promotion de l’agriculture locale à ne pas manquer.

nous remercions pour leurs produits qui ont permis de garnir les paniers gagnés à notre tombola : la ScA Passion pour ses légumes ; BioPasifika et l’Adécal-technopole pour ses légumes et son miel ; Patrick et

Lolita Loiseau pour leur vanille BioPasifika ; le Rucher de Sylviane pour sa confiture BioPasifika ; PRotEGE pour ses gourdes ; Les Délices des mers du Sud pour son thon issu de la pêche responsable ; Patrick Leblanc pour son miel BioPasifika ; le réseau Bienvenue à la Ferme pour ses sacs ; Michel

et Maryse du verger de Pebellier pour leurs noix de pécan ; Dominique et Marie-odile Hatte pour leurs endives "agriculture responsable” ; et la coop1 pour ses fruits et légumes certifiés "agriculture responsable”.Merci également à Jean-Paul Rusé pour ses dégustations de viande de cerf.

en imagesles foires agricoles

1

2

3

4

© C

ANC

© C

ANC

© C

ANC

© C

ANC

REMERcIEMEntS


LA FoIRE DES ÎLEStous les ans, la Foire des îles Loyauté valorise les traditions et les savoir-faire ancestraux. Après ouvéa en 2018 et Lifou en 2019, c’est à Maré que s’est déroulée l’édition 2020, du 11 au 13 septembre, à l'occasion de son 30e anniversaire.

5. Le pôle administratif de la Chambre d’agriculture était sur place pour informer sur ses services et effectuer des inscriptions au registre de l'agriculture. Les services techniques étaient également présents, notamment le groupement de défense sanitaire végétal (GDS-V) et le machinisme agricole.

6. Des agents de la Chambre d’agriculture ainsi que des partenaires se sont rendus à la foire pour promouvoir la collecte de déchets dangereux (produits phytosanitaires, médicaments vétérinaires, bidons vides et pleins, etc.), qui aura lieu du 16 au 23 octobre à Maré. Leur objectif était également de sensibiliser à la protection environnementale de l’île.

© C

ANC

© C

ANC

LA FoIRE DE KouMAcDu 25 au 27 septembre, environ 19 000 personnes se sont rendues à la Foire agricole de Koumac pour un week-end particulièrement convivial.

7. La Chambre d’agriculture et ses partenaires - DDE-E province Nord (Direction du développement économique et de l'environnement), bio Calédonia, repair, Adécal-technopole, PrOtEGE, lycée Michel-rocard, CFPPA Nord, syndicat des apiculteurs - ont participé activement à la foire. Au programme : renseignements sur différentes thématiques agricoles, dégustation de miel et de viande de cerf ou démonstrations de matériel agricole, via la plateforme machinisme agricole de la Chambre d’agriculture.

8. tout comme à bourail, les différents concours d’animaux (bovins, porcins, ovins, caprins, équins et avicoles) étaient organisés par les upra et les associations d'éleveurs.

© C

ANC

© C

ANC7

8

6

5


l’ACTU

le protocole de dégustation se déroule en trois tours de table successifs, pour chaque miel présenté. Le premier tour permet d’analyser l'aspect visuel, le deuxième l’ol-factif et le dernier le tactile, les saveurs et sensations et l’aromatique. Cinq miels concouraient dans la catégorie

« miel à dominante niaouli », sept dans la catégorie « miel toutes fleurs clair » et trente-six dans la catégorie « miel toutes fleurs foncé ». La présidente s’est réjouie des médailles obtenues par les miels de Lifou : « l’apiculture est bien développée sur notre île, les jeunes s’y intéressent beaucoup. Ces médailles vont leur permettre de vendre leurs produits sur Nouméa ».

Au terme du concours, le CPA a dressé un bilan détaillé de cette deuxième édition. Présenté aux membres du jury le 31 août der-nier, il est consultable sur le site de l’Adécal, www.technopole.nc, rubrique Apiculture.

En voici les points essentiels :

1/ RÉPARTITION gÉOgRAPhIqueSur les 48 miels présentés, 23 provenaient de Lifou, 16 de la Côte Ouest, 6 du Grand Nord, 2 de la Côte Est et 1 du Grand Sud.

2/ DeSCRIPTION DeS MIeLS PRIMÉS> Répartition géographique : sept provenant de Lifou, deux de la

Côte Ouest, deux du Grand Nord, deux de la Côte Est et un du Grand Sud

> Répartition par milieu d’origine : cinq provenant d’un milieu anthropisé, trois de forêt sur calcaire, deux d’un milieu anthropisé sur calcaire, deux de savane, un de forêt et un de littoral sur calcaire

Les miels dégustés se sont démarqués par une gamme d’arômes plus diversifiée que l’an dernier, ce qui a séduit les membres du jury. Certains miels issus de zones anthropisées1 ont présenté des arômes de fruits cuits ou exotiques, alors que d’autres étaient plus floraux. Les miels de forêt ont été décrits comme résinés ou épicés, avec des arômes de réglisse ou d’anis. Quant aux miels de Lifou, ils avaient un profil plus doux avec des arômes de vanille, d’amande et de bonbon.

3/ CARACTÉRISTIqueS ORgANOLePTIqueS Du MIeL à DOMINANTe NIAOuLI

Le profil aromatique du miel à dominante niaouli le rend faci-lement reconnaissable. D’intensité moyenne, il possède des arômes de type chaud, caramel ou caramel au beurre salé. Il se caractérise par son côté boisé, épicé et animal, retrouvé égale-ment dans son odeur. Côté sensation, il peut être légèrement astringent2, acide et amer.

14 miels récompensés ouvert aux apiculteurs en possession de la carte agricole, la deuxième édition du concours s’est déroulée le 3 août. Au total, 27 professionnels issus du milieu de l’apiculture, des métiers de bouche et de l’agroalimentaire, réunis sous la présidence d’Adèle Ehnyimane, apicultrice de Lifou, ont dégusté les 48 miels retenus. cet événement était organisé par le centre d’apiculture de l’Adécal-technopole (cPA), en collaboration avec le GIEP-nc, et financé par l’Agence rurale.

aPiCUlTURE

Concours des miels 2020 :

© C

ANC

- CF

23Lifou

16Côte Ouest

1Grand Sud

6Grand Nord

2Côte Est

1 Zon

es a

nthr

opis

ées

: zon

es m

odifi

ées

par l

a pr

ésen

ce h

umai

ne2 S

e di

t d’u

ne s

ubst

ance

qui

ress

erre

les

papi

lles

gust

ativ

es e

t don

t la

cons

omm

atio

n pr

ovoq

ue u

ne s

ensa

tion

de d

essè

chem

ent d

ans

la b

ouch

e.

C'est avec beaucoup de tristesse que les élus et le personnel de la Chambre d'agriculture ont appris le décès de Sylvie Aucordier-Fauritte, le 28 septembre dernier. Apicultrice engagée pour la sauvegarde de la planète et la préservation de l'environnement, elle avait créé le premier syndicat d'apiculteurs en Nouvelle-Calédonie en 2016. toutes nos condolénaces à sa famille.

Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 19https://www.esq.nc/

© C

ANC

- CF

Toutes les solutions pour l’adduction, l’évacuation, l’assainissement, l’irrigation et le pompage

TÉL. 28 48 23 ❘ WWW.ESQ.NC4 RUE EINSTEIN - DUCOS - BP 3748 - 98846 NOUMÉA

UNE SÉLECTION DE NOTRE gammE agRICOLE

gOUTTE à gOUTTE T-TapE

EtablissEmEnt dE saint-QuEntin

gÉOmEmbRaNE pOUR RETENUE COLLINaIREUtilisée principalement comme bâche de bassin, la bâche d’étanchéité EPDM offre une garantie de qualité et de longévité. Les systèmes d’étanchéité par géomembrane (élastomère en caoutchouc synthétique) sont dotés d’une très grande élasticité.

gÉOCOCO fILET COCOaNTI ÉROSIONLe Géococo est un géotextile biodégradable en coco tissé. C’est l’une des meilleures techniques végétales de lutte contre l’érosion des sols.

apRèS

avaNT

NOUvEaUgOUTTE à gOUTTE DRIpLINE

AccompAgnement personnAlisédu finAncement de votre projet

Pour en savoir Centre d’apiculture, Adécal-Technopole Margot Camoin : Tél. 51 59 50 [email protected] - www.technopole.nc

@apiculturenouvellecaledonie

LES PRIMÉS PAR cAtÉGoRIE

MIEL DoMInAntE nIAouLI> Médaille d’or : Kenny raillard (Ouégoa)

MIEL toutES FLEuRS cLAIR> Médaille d’or : Murielle et henri Lepot (Mont-Dore)> Médaille d’argent : Corinne Mahaut (bourail)

MIEL toutES FLEuRS FoncÉ> Médailles d’or : Félix Wamo (Lifou), roger Mawé Ihage (Lifou) et Patrick Leblanc (Lifou)> Médailles d’argent : Philippe hacques (Moindou), Charlotte Wamalo (Lifou), Jean-Louis Zeoula (Lifou) et Arold babin (Ponérihouen)> Médailles de bronze : Olivier Point (Poindimié), Gustave Pebou Yanhi (Ouégoa), roland Milie (Lifou) et Daniel halune (Lifou)

1 Zon

es a

nthr

opis

ées

: zon

es m

odifi

ées

par l

a pr

ésen

ce h

umai

ne2 S

e di

t d’u

ne s

ubst

ance

qui

ress

erre

les

papi

lles

gust

ativ

es e

t don

t la

cons

omm

atio

n pr

ovoq

ue u

ne s

ensa

tion

de d

essè

chem

ent d

ans

la b

ouch

e.

Nous réfléchissons à des pistes d’amélioration pour l’année prochaine. Par exemple, l'organisation de

formations organoleptiques à destination des apiculteurs et l'édition d’un nuancier de couleurs pour les guider dans le choix de la catégorie lors de l’inscription de leur miel. Nous envisageons également de créer de nouvelles catégories afin de valoriser des miels aux profils organoleptiques plus variés et de former de nouveaux jurés, face à l’augmentation du nombre de miels participants », explique Margot Camoin, responsable par intérim du CPA.

© C

ANC

- CF

https://www.esq.nc/


végétalEn

brE

fEn

brE

f La Fête de la science aura lieu du 6 au 16 novembre en Nouvelle-Calédonie. Cette année, pas de village de la science comme habituellement, mais une série d’événements ponctuels et délocalisés. À cette occasion, le monde de l’agriculture propose différents rendez-vous aux scolaires et à tous les publics pour exposer en pratique quelques principes scientifiques qui régissent les techniques agricoles telles que l’agroécologie, l’agroforesterie, la lutte biologique…Au programme : > samedi 7 novembre chez Mickael Sansoni à Dumbéa :

de 9 h à 12 h, visite de l’exploitation et explication des pratiques ; de 14 h à 16 h, table ronde sur le thème de l’agroforesterie.

> jeudi et vendredi 12 et 13 novembre : animations au Cadrl (centre d'appui de Atha) à Maré.

> samedi 14 novembre chez Stéphane Soury-Lavergne à Pouembout : de 9 h à 12 h, visite de l’exploitation

et explication des pratiques ; de 14 h à 16 h, table ronde sur le thème de l’agroécologie.

Renseignements et inscriptions sur www.canc.nc

les agriculteurs participent à la Fête de la science

GDs-V : des créations originales pour les foires

La campagne d’export des squashs a débuté le 7 septembre, au centre de tri de La Foa. La FCtE (France Calédonie tropic Export) est chargée du tri et du conditionnement des cucurbitacées ; l’équipe de la plateforme de normalisation des végétaux aux frontières (PNVF) de la Chambre d’agriculture est, quant à elle, mobilisée pour réaliser le contrôle qualité et l’inspection phytosanitaire. La campagne s’étale sur trois mois environ. Pour rappel, la production est exportée principalement vers le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud.

Pour en savoir PnvF - tél. 35 19 60 - [email protected]

À l’occasion de la foires des îles et de celle de Koumac, le groupement de défense sanitaire végétal de la Chambre d’agriculture a proposé une animation à partir de posters adaptés aux problématiques sanitaires locales du moment : les ravageurs de la patate douce aux îles Loyauté et le phytovirus tYLCV sur tomate dans le Nord. Ces posters sont téléchargeables sur le site www.canc.nc.Le GDS-v propose des prestations adaptées pour répondre aux enjeux du développement de l’agriculture durable : n’hésitez pas à le solliciter !GDS-v - tél. : 24 31 60 - [email protected]

De Tontouta à Boulouparis, attention à signaler le bulbul à ventre rouge

LA SquASh, produit d'export

Arrivée au gDS-V pour le NordMarc Le Marrec, technicien en santé du végétal, a pris son poste le 18 août à l’antenne de Pouembout. Il couvrira tout le Nord pour la surveillance biologique du territoire et l’appui en santé des cultures auprès des agriculteurs et en collaboration avec nos partenaires techniques.tél. : 73 74 20 - [email protected]

Dans le cadre de la lutte contre le bulbul à ventre rouge, le Conservatoire d’espaces naturels (CEN), en étroite collaboration avec l’Institut agronomique néo-calédonien (IAC), invite toute personne ayant observé des spécimens à les contacter pour leur donner le lieu exact et leur nombre. Cette opération est destinée à mieux définir les lieux de présence du bulbul et la population entre tontouta et boulouparis afin d’éradiquer les foyers et de réduire les impacts agricoles et le risque de dispersion au nord de boulouparis. Classé parmi les espèces les plus envahissantes par l’uICN (union internationale pour la conservation de la nature), le bulbul à ventre rouge constitue une menace pour la faune et la flore natives.

Pour en savoir conservatoire d’espaces naturels tél. : 75 30 69 - [email protected] www.cen.nc



https://www.facebook.com/Wheeling-moto-Noum%C3%A9a-1391448927844461

KawasaKi Mule Pro FXr 812 cc4X4 eps, 3 places1 875 000 F*

* Prix calculés pour les professionnels (carte agricole). En exonération de TGC et une défiscalisation minimale de 25 %. Sous conditions de l’acceptation du dossier.

KawasaKiMule 812 cc FX 4X4 eps, 6 places modulable 3 places1 982 500 F*

Polarisranger XP

1 000 cc 4X4 eps1 750 000 F*

Polarisranger crew 570 cc4X4 eps, 4 places1 495 000 F*

KawasaKi Mule 400 cc sX

big Foot, 4X41 100 000 F*

wHeelTecH > S.A.V attenant au magasin, entretien sur place

28 35 22 / 90 88 73 8, rue faidherbe - Faubourg Blanchot [email protected] wheeling moto nouméa

Symptômes sur les cocotiers, qui avec les palmiers, sont l’aliment principal des adultes.

Rhinocéros du cocotier (Oryctes rhinoceros)Taille adulte 3 à 6 cm

© Sylvie Cazères, IAC

En alertant les inspecteurs de la biosécurité

En vous informant des risques sanitaires

En sensibilisant votre entourage

InterceptIon de scarabées rhInocéros dans les secteurs de tontouta, tamoa et tomo

Trous d’accès sur la basedes palmes.

© S

IVA

P 20

20IA

C

Découpe caractéristique des palmes.

© S

IVA

P 20

20IA

C

Larves en développement dans les débris des végétaux.

© S

IVA

P 20

20IA

C

sIVap tontouta (section inspection voie aérienne) : tél. 77 19 34 / 73 32 66 / 35 12 69sIVap paÏta (section protection des végétaux) : tél. 24 37 45 - [email protected]

https://www.facebook.com/Wheeling-moto-Noum%C3%A9a-1391448927844461


végétal

Fruleg est un temps fort pour l’Ifel : « Nous avons voulu organiser un événement convivial, productif et professionnel, qui a vocation à améliorer l’approvisionnement

du marché des fruits et légumes frais et transformés, en fonction des besoins des consommateurs », explique son pré-sident, Marc Viallon.Cette matinée de rencontres d’affaires a rassemblé plus de soixante-dix partici-pants. Après quelques premiers échanges autour d’un café, la conférence a débuté. Au micro, point de longs discours, mais du concret : un point sur les volumes com-mercialisés, la couverture des besoins du territoire et les nouveautés de la filière. L’Agence rurale a évoqué le potentiel des plantes comestibles, production mécon-nue qui répond aux enjeux actuels de santé et de sécurité alimentaire. L’Adécal-technopole a présenté deux guides, sur le lien producteur-distributeur et sur la transformation artisanale, puis a abordé l’étude en cours sur les variétés de to-

mates. La Chambre d’agriculture a, quant à elle, expliqué le fonctionnement de la nouvelle plateforme web produitsfrais-agriculture.nc, qui met en relation les producteurs et leurs clients, grâce à un système gratuit de petites annonces. Enfin, les témoignages de l’entreprise Sifrais et de la Coop1 ont permis de pré-senter les attentes des industriels agroa-limentaires - la régularité de l’offre et le choix des variétés, notamment - puis le fonctionnement d’une coopérative de producteurs, qui assure la commerciali-sation pour ses adhérents.La matinée s’est poursuivie avec la ses-sion de speed dating* entre producteurs et acheteurs. Pendant ces quarts d’heure de discussion « business », d’autres échanges plus informels se sont tenus autour des différents outils proposés par l’Ifel, des stands de l’Adécal, de la Chambre d’agriculture ou de bio Calédo-nia et de l’atelier de test sensoriel des variétés de tomates. Ainsi, pour Marc Viallon, « cet événement a pour objectif

de créer du lien entre le monde agricole et le monde du commerce et de l’industrie. Il permet d’engager une réflexion sur de nouveaux segments de marché encore peu développés (surgelés, transformation…), sur des pistes de recherche, notamment les variétés les plus appropriées aux dif-férents besoins des industriels, restau-rateurs et autres professionnels, sur la mutualisation, la planification… et tendre ainsi, in fine, vers une production plus organisée et plus diversifiée, au service du consommateur ».

Fruleg :mieux appréhender l’offre et la demande en fruits et légumesLa deuxième édition de cette rencontre entre producteurs et acheteurs, organisée par l’interprofession fruits et légumes (Ifel-nc), s’est tenue le 9 septembre à Païta. Au programme de la matinée : une réunion plénière dédiée à l’actualité de la filière, un speed dating* professionnel, des stands d’information et un buffet convivial. Retour sur ce temps d’échange.

Des rencontres professionnelles pour adapter l’offre à la demande et développer de nouveaux marchés, afin d’augmenter la consommation et la diversité de nos fruits et légumes.

Sur le stand de la Chambre d’agriculture, le GDS-V (groupement de défense du sanitaire végétal) est venu présenter aux professionnels le livret Ravageurs, maladies et auxiliaires en maraîchage et la prestation d’analyse du Labo vert. Le pôle d’animation des signes de qualité souhaitait, quant à lui, communiquer sur l’offre de produits certifiés auprès des distributeurs.

Un speed dating entre pros, pour se présenter et échanger sur des opportunités d’affaires.

* Série d’entretiens courts, pour faciliter les échanges et envisager de nouveaux partenariats

© C

ANC

© C

ANC


PRENEZ UNE LONGUEUR

D’AVANCE

Auprès de David ROBERT :

73 13 13338 rue de l’IndustrieZAC PANDA - DUMBÉA

ÉTUDE INDIVIDUELLE, SANS ENGAGEMENT

Les boues traitées et séchées sont désormais disponibles pour compléter l’amendement de vos sols et s’inscrire dans un processus de développement durable.

NPK (6/3/0.5)

Favorise en particulier la croissance et l’établissement pérenne d’un couvert végétal

Économiquement avantageux

Conditionnement : Sac 25 Kg / Big Bag 1 m3 (600 Kg) / Vrac

c

AGRÉÉ POUR L’EPANDAGE

AGRICOLE ET LA RE-

VÉGÉTALISATION MINIÈRE

La chambre d’agriculture et ses partenaires ont créé, en avril dernier, un site de vente en direct, produitsfrais-agriculture.nc, destiné à faciliter les échanges et la mise en relation entre agriculteurs et acheteurs professionnels ou particuliers.

Agriculteurs, publiez vos annonces sur le web !

NUMÉRiQUE

« À cause de la crise sanitaire du coronavirus et de la période de confinement qui s’ensuivit, les consomma-teurs calédoniens avaient des difficultés à accéder aux produits frais, notamment les fruits et légumes. De leur côté, nos ressortissants nous ont alerté sur leurs

difficultés à écouler leurs productions », explique ronan Le Guen, pilote du site produitsfrais-agriculture.nc à la Chambre d’agriculture et chargé du suivi de son activité. Il a fallu réagir et proposer très vite des solutions concrètes. C’est pourquoi la Chambre d’agriculture, en partenariat avec l’Ifel-NC (interpro-fession fruits et légumes) et Pacific Food Lab, a conçu et mis en place - en quelques jours à peine - ce nouvel outil, qui a rapidement convaincu les producteurs, en particulier les plus éloignés des zones de chalandise

Le SITe POuRSuIT SON DÉVeLOPPeMeNT

Avec plus de 80 producteurs inscrits, Sabrina Lucien, animatrice du site à la Chambre d’agriculture, confirme que la plateforme a répondu à une véritable attente à la fois des agriculteurs et des consommateurs, en donnant de la visibilité aux producteurs et en boostant les circuits courts. En effet, le site permet aux acheteurs, particuliers ou professionnels (grossistes, colporteurs, centrales d’achat, commerces de proximité, artisans des métiers de bouche, distributeurs, restaurateurs, etc.), de pouvoir choisir parmi un panel de produits diversifiés directement proposés par les pro-ducteurs. Des contrats annuels ont même pu être signés, ouvrant des possibilités inattendues pour certains. Les contacts peuvent se faire via le site, par téléphone ou en se rendant sur l’exploitation. Le vendeur, une fois son compte créé, remplit un calendrier pour annoncer en amont sa production. Il peut ensuite le modifier en fonction de la date de disponibilité des produits, la quantité estimée et le lieu de livraison. Il est aussi possible pour l’acheteur de mettre en place des alertes sur des produits déterminés ou personnaliser ses recherches. De nouvelles fonctionnalités techniques seront prochainement activées afin d’améliorer encore les performances de la plateforme web.

comment s’inscrire ?rendez-vous sur produitsfrais-agriculture.nc et cliquez sur “Je suis producteur”.n’hésitez pas à contacter l’animatrice de la Chambre d’agriculture, sabrina lucien tél. : 44 23 48 / 79 36 10 - [email protected]

Quels produits trouver sur produitsfrais-agriculture.ncFruits, légumes, fines herbes, vivriers,

poulets, lapins, cailles, crevettes, œufs, miel, paniers composés


élEVAGE

Les pertes de boucles auriculaires des bovins sont un problème technique pour les éleveurs. La station d’élevage de la Chambre d’agriculture à Nessadiou teste actuellement deux dispositifs techniques expérimentaux différents pour sécuriser l’information. Ainsi, chaque vache mère a été identifiée avec une puce sous cutanée posée à la base d’une oreille et un bolus intraruminale. Ces deux types de repère peuvent être lus avec un lecteur électronique qui détecte l’implant et capte le numéro du bovin. Si ces dispositifs n’ont pas vocation à remplacer les boucles auriculaires, ils permettent de sécuriser l’identifiant de l’animal en cas de perte. La technique va également être testée chez un éleveur, d’ici la fin de l’année. L’expérience se fera sur une période de trois à quatre ans, durée moyenne d’embouche des gros bovins en Nouvelle-Calédonie.

Groupement de défense sanitaire animaltél. : 44 52 45 - [email protected]

De nouvelles perspectives pour la filière bovine

L’Ocef vient de mettre en ligne la nouvelle version de son site internet. L’occasion de (re)découvrir l’histoire de l’Office de com-mercialisation et d’entreposage frigorifique, qui a été créé en 1963 afin d’améliorer les conditions sanitaires de transport, stockage et commercialisation des viandes. Par la suite, l’Ocef a été également chargé du traitement de la production locale de pommes de terre. retrouvez sur www.ocef.nc une multitude d’informations (pro-

duits, actualités, recettes, etc.). Et bientôt, les éleveurs, produc-teurs et distributeurs pourront accéder à leur espace pro afin d’utiliser leurs données pour la gestion de leur activité : un vrai plus ! Il est également possible de s’inscrire en ligne pour recevoir la newsletter et les informations de l’Ocef.

connectez-vous sur www.ocef.nc

En b

rEf

© C

ANC

- N. P

etit

Après un minutieux travail de concertation avec l’ensemble des acteurs de la filière, bio Calédonia a proposé un Guide de lecture pour la filière bovine en début d’année afin de valoriser les pratiques agroécologiques en élevage. Après sa validation par le conseil d’administration de l’association, une journée de lancement a été organisée le 1er octobre, chez rené Marlier à Kaala-Gomen. Les partenaires de bio Calédonia et tous les éleveurs ont été invités à y participer.

Pour consulter le guide de lecture filière bovine, rendez-vous sur labelbiopasifika.nc

Le SITe De L’OCeF, eNTIèReMeNT ReVu !

Lancement du guide de lecture filière bovine

Projet d’identification individuelle des ovins et caprinsLes acteurs de la filière petits ruminants poursuivent leur travail de structuration de la production et de l’abattage des ovins et caprins. À cet effet, le groupement des éleveurs de petits ruminants (GEPr-NC) s’est rapproché des acteurs professionnels et institutionnels pour étudier la mise en place d’un dispositif territorial d’identification individuelle (IPG) des ovins et caprins. Cet outil est destiné à faciliter la gestion technique et sanitaire des troupeaux, l’organisation des abattages et la valorisation commerciale de la production locale. L’objectif : mettre en valeur les pratiques extensives des éleveurs et la qualité des produits locaux.

[email protected] - www.gepr.nc

© C

ANC

- N. P

etit

Pour en savoir

Deux tensiomètres avec une sonde LR MS transmettant les données relatives à l’humidité du sol

© b

ioCa

lédo

nia

https://agence-rurale.nc/dispositifs-et-aides/prevention/plan-foin/


Turbo

Farmer

3,500 kg à 7 mètres

Cabine et flèche suspendue

Disponible sur stock

https://www.facebook.com/MARCONNET-254465148097165/

Plus d’iNfOs suR : www.marconnet.nc

ContaCtez JC votre commercial [email protected]

73 04 05

Nouméa 28 74 50Koné 42 58 60 marcoNNet

L’étalonnerie de Nessadiou ouverte jusqu’au 19 janvier 2021

Depuis le 30 septembre, plus de 40 étalons sont proposés en insémination artificielle. Cinq étalons sont également disponibles sur place pour des saillies : Frisson de balme (Selle-Français), boxeur (Pur-sang importé en 2020), Skippy Dungy (trotteur fran-çais importé en 2020), Onemore Cash (Pur-sang), et Who Whiz Quixote (Quarter horse).Le dossier d’inscription, le certificat vétérinaire, ainsi que le cata-logue des étalons sont accessibles sur www.esirecal.nc, sur la page Facebook de l’upra équine ou directement aux bureaux de Port-Laguerre. Le nouveau certificat vétérinaire a désormais une validité d’un mois pour inciter à une réelle évaluation des capa-cités de reproduction de la jument, l’objectif étant d’amener des juments cyclées à l’étalonnerie. une nouvelle option de contrat de monte naturelle sans pension est dorénavant possible, donnant ainsi plus de liberté aux propriétaires qui ne souhaitent pas lais-ser leur jument à l’étalonnerie.

© u

pra

équi

ne

© u

pra

équi

ne

Pour rappel, l’étalonnerie est l’unique centre de reproduction public du territoire : elle permet aux éleveurs et propriétaires de chevaux d’accéder à un service performant et à de la génétique extérieure amélioratrice.

Pour en savoir upra équine - tél. : 46 68 48 [email protected] - www.esirecal.nc

upra équine calédonienne


http://www.trecodec.nc/


https://recrutement-sma.nc/


élEVAGE

Depuis 2008, les moyennes annuelles de cumul pluviométrique sur l’ensemble du territoire sont en baisse et la nouvelle-calédonie subit des périodes de sécheresse récurrentes. ces évolutions climatiques imposent aux éleveurs d’adapter leurs pratiques pour atténuer ces périodes de disette et assurer une alimentation équilibrée à leur bétail.

Hygiène alimentaire en saison sèche : un mot d’ordre AntIcIPER

LeS BeSOINS NuTRITIFS D’uN RuMINANT D’ÉLeVAge

L’eau est le premier besoin à satisfaire chez un ruminant. Elle est essentielle et inter-vient dans la réalisation de nombreux mé-canismes : digestion, production, rafraîchis-sement. Les animaux doivent donc avoir un accès à l’eau potable à volonté, que l’on sait complexe à assurer et garantir en saison sèche. Pour rappel, un gros bovin adulte peut consommer plus de 100 litres d’eau par jour, suivant la nature de sa ration, la saison et le type de production.

L’alimentation dont la base est le fourrage (vert ou sec) permet d’assurer, quant à elle, les besoins énergétiques, protéiques et minéraux des ruminants. Ces besoins alimentaires, couverts par la ration quoti-dienne, ne sont pas constants toute l’année et varient selon le stade physiologique de l’animal (exemple d’une vache mère en fin de gestation, au vêlage, en début d’allai-tement, en période de reproduction). En saison sèche l’herbe à pâturer est assuré-ment de qualité moindre : il peut donc être nécessaire d’apporter une complémenta-tion alimentaire (intégrant de l’énergie, des protéines, des minéraux et des vitamines) aux animaux pour maintenir leur intégrité physique. Attention toutefois à mesurer et adapter cet apport. Le système digestif des ruminants est parfaitement conçu pour la digestion de fourrages ligneux, mais il ne peut digérer des graines sans traitement du grain. Cet apport doit être introduit en petites quantités et sur plusieurs semaines. une alimentation excessive en maïs en grains peut par exemple provoquer une acidose qui, dans des cas extrêmes, conduit jusqu’à la mort de l’animal.

PRÉVeNIR PLuTôT que guÉRIR

Les projections sont complexes et il est dif-ficile de prédire ce que sera la saison sèche d’année en année. Cependant sur la base

de l’expérience acquise, il est nécessaire d’anticiper et de préparer ces périodes de pénurie, tant en termes de quantité que de qualité. Les éleveurs savent qu’ils peuvent avoir recours au plan foin mis en place depuis 2015 par l’Agence rurale. Il a déjà permis la production et la vente de 10 000 tonnes de foin, soit 40 000 balles rondes, en 2019. Ils doivent aussi profiter de la saison fraîche pour :> Évaluer en amont les stocks alimentaires

dont ils disposeront et les volumes dont ils auront besoin pour leur cheptel. La méthode du budget fourrage est re-

commandée. Elle consiste à couper et mesurer la quantité d’herbe sur pied et à calculer les apports ; estimer un chiffre d’utilisation permettant de préserver la santé des pâturages ; estimer la période à considérer et l’ingestion du troupeau (cf encadré).

> Évaluer la disponibilité de trésore-rie et le budget nécessaire aux achats d’alimentation. À raison de 10 kg foin/jour pour une vache, à 20 F le kg, cela représente un budget mensuel de 6 000 F. Auquel il faut ajouter le complément ali-mentaire.

© C

ANC

- N. P

etit


Besoin journalier des animaux en foin distribué*type d’animaux Quantité de foin : kg MS/tête/jourVache non suitée (450 kg) 8Vache gestante (450 kg) plus de 3 mois 9,5Vache suitée (450 kg), veau de moins de 3 mois 12Sevrage (250 kg à GMQ : 0,5 kg/j) 7taurillon (350 kg à GMQ : 0,5 kg/j) 9Vache non suitée (550 kg) 10Vache gestante (550 kg) plus de 3 mois 11,6Vache suitée (550 kg), veau de moins de 3 mois 14,6

* source : « Drought feeding and management of beef cattle », MLA, Star Government Victoria

Hygiène alimentaire en saison sèche : un mot d’ordre AntIcIPER

> Évaluer la disponibilité en eau dans les pâturages dédiés.

> S’interroger en amont sur le troupeau : faut-il baisser le nombre de têtes avant la saison sèche ? Est-il nécessaire de garder des animaux improductifs (« les vaches vides ») qui consomment du four-rage, alors que ce dernier serait plus pro-fitable à d’autres (les vaches gestantes qui auront un veau dans l’année) ? Faut-il laisser les animaux dans les paddocks pendant un temps déterminé et assu-rer leur approvisionnement ou laisser le bétail s’épuiser à chercher de la nourri-ture et de l’eau dans les runs habituels ? Faut-il envisager un sevrage précoce ou prévoir la vente de veaux ?

C’est grâce à cette anticipation que les éle-veurs pourront fournir à leurs troupeaux l’alimentation nécessaire à la couverture de leurs besoins (viande et/ou lait) et s’assurer de commercialiser ensuite leurs produits à leur juste valeur.

MÉtHoDE Du BuDGEt FouRRAGEPour une bête de 450 kg qui maintient son poids pendant la sai-son sèche et consomme 1,8 % de son poids vif par jour (cas d’un pâturage de faible qualité : densité herbe faible, stade épiaison passée depuis plusieurs semaines) :

1,8 % x 450 kg = 8 kg de matière sèche nécessaire par jour

8 kg x 210 jours (hiver et saison sèche) = 1 700 kg à produire

On estime une disponibilité de 720 kg de matière sèche sur un hectare

1 700 kg/720 = 2,4 ha nécessaires pour produire les 1 700 kg

Pour en savoir

chambre d’agriculture de nouvelle-calédonieYoann Kerhouas, animateur charte bovinetél. : 44 02 97 / 76 17 28 [email protected]

Pour les aides de l’Agence rurale, consultez le site agence-rurale.nc

© C

ANC

© C

ANC

- N. P

etit

https://agence-rurale.nc/dispositifs-et-aides/prevention/plan-foin/


élEVAGE

Le comité technique ovin/caprin du groupement de défense sanitaire animal (GDS-A) de la chambre d’agriculture s’est réuni en juillet pour faire un point sur la campagne de protection sanitaire. L’occasion de faire le bilan et de rappeler quelques règles de bonnes pratiques.

Protection sanitaire : une campagne pour de bonnes pratiques

Depuis 2018, plusieurs protocoles ont été mis en place dans le but de maîtriser la circulation des parasites digestifs, multirésis-tants aux anthelminthiques des

ovins et caprins et de poser les jalons d’un suivi antiparasitaire individualisé et adapté à chaque élevage. Selon Vincent Galibert, responsable du GDS-A, « le suivi sanitaire des élevages se met en place progressive-ment en s’appuyant sur des visites régulières avec les vétérinaires et les partenaires1, en développant les tests de résistance des ver-mifuges, mais aussi en favorisant les bonnes pratiques d’élevage ».

TRAITeMeNT CIBLÉ eT BONNeS PRATIqueS D’ÉLeVAge

Concrètement, vingt élevages ont été sui-vis et sept d’entre eux ont mis en place des tests d’efficacité sur une molécule. Au-delà du volet médical, c’est toute une organisa-tion des élevages qui doit être mise en place pour lutter contre ces parasites, première cause de mortalité dans un troupeau. « Ce n’est pas un phénomène nouveau, précise Vincent Galibert. Ce parasitisme digestif existe en Nouvelle-Calédonie depuis que l’on fait de l’élevage et le climat tropical favo-rise son développement. » En élevage ovin et caprin, les “stronges gastro-intestinaux” représentent une dominante pathologique et la gestion de ces infestations s’est long-temps basée sur des traitements massifs de tout le troupeau, créant de nombreuses résistances. « Vermifuger à outrance a gé-néré des résistances, sans compter les coûts. Il est aujourd’hui important d’appréhender différemment ces maladies en prenant en compte de multiples critères, adaptés à chaque élevage. »La campagne de protection sanitaire des ovins et des caprins porte donc sur plusieurs aspects : sensibiliser les éleveurs au trai-tement ciblé et raisonné des animaux les plus sensibles (les jeunes, les brebis avant agnelage, les animaux stressés…) et aux périodes à risque et développer les bonnes pratiques d’élevage. « La prévention est es-

oViNs & CaPRiNs

sentielle pour limiter l’emploi de molécules antiparasitaires. Elle s’appuie sur des traite-ments raisonnés, basés sur l’observation des animaux, la concertation avec le vétérinaire et les acteurs de la filière, mais aussi sur des bonnes pratiques. La conduite de la pâture est la mesure préventive la plus importante ». Pour réduire le cycle parasitaire, la gestion des pâturages est en effet primordiale, en adaptant le nombre d’animaux aux poten-tiels du fourrage, avec des passages courts et des mises en repos des parcelles, l’uti-lisation des pâturages sains pour les ani-maux à risque. Cette gestion passe aussi par la consolidation du parcellaire avec l’installation de barrières et d’abreuvoirs. « C’est certes un investissement, mais il per-met, poursuit Vincent Galibert, de protéger le cheptel. » Le bon entretien des animaux (alimentation suffisante, riche en protéines) améliore aussi la résistance et compense la malabsorption due aux parasites entraînant des anémies.

uN SuIVI quI PORTe SeS FRuITS

toutes ces méthodes préventives préconi-sées par le comité technique ovin/caprin

permettent de diminuer les traitements et la propagation des résistances. Les visites de terrain, faites depuis 2018 par les par-tenaires, portent leurs fruits. Les bonnes pratiques se développent et le nombre de traitements par an a diminué de 30 % dans les élevages suivis. Grâce au travail des vétérinaires, de l’upra-OC, de la Chambre d’agriculture, du GPEr, le nombre d’élevages présentant des pratiques à risque a diminué.Pour autant, le travail doit continuer. D’au-tant que la filière se développe. « Il y a de nombreux produits émergents autour de l’élevage ovin/caprin, souligne Vincent Galibert. C’est une filière dynamique, avec de plus en plus de projets de jeunes éle-veurs formés en Nouvelle-Zélande. C’est pour cela que le comité technique ovin/caprin est en constante réflexion sur le suivi de la filière tant sur le plan sanitaire que sur le traçage, notamment lors des ventes, sur la traçabilité de la diffusion du progrès génétique, la valorisation de l’image de la production locale… » une filière d’avenir2 qui doit donc être protégée et se protéger.

1 upra-OC, GEPr, province Sud et Chambre d’agriculture 2 Voir article Petits ruminants, une filière qui ne demande qu’à grandir - La Calédonie agricole N° 171 (fév-mars 2020)

© C

ANC

- N. P

etit

Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 29http://www.sorocal.nc/http://www.sorocal.nc/64 avenue baie de koutio / ducos / tél. 24 17 80 / www.sorocal.nc

les meilleures solutions

pour stocker l’eau

réservoirs de stockage

de 200 l à 2 000 m3

cuves polyéthylène

abreuvoirs

citernes souples

Les principales conséquences chez les jeunes animaux Amaigrissement, diminution de l’appétit, tri des aliments, voire une anémie rapide et parfois fatale. À noter que passé 18 mois, une immunité s’installe.

Les critères d’alerte pour l’éleveur Affaiblissement, muqueuses blanches, œdèmes de l’auge, mortalités soudaines… Les risques sont accrus lors des périodes humides, avec le surpâturage et la sous-nutrition.

certaines pratiques sont préconisées : raisonner en fonction de l’immunité des animaux (âge, période de mise bas) ne pas mélanger d’animaux d’âges différents mettre les agneaux sur les parcelles les plus saines avoir des animaux bien nourris, sans stress choisir les molécules en fonction de l’historique et de l’âge des animaux à traiter varier les familles de molécules pour éviter les résistances gérer le parcellaire : chargement, rotation de pâture, barrières… connaître les périodes à risque et l’impact météo

GPER-nc

Le groupement des éleveurs de petits ruminants, créé en 2017, apporte un appui technique et sanitaire. [email protected] - www.gepr.nc

GDS-A

Le groupement de défense sanitaire animal de la Chambre d’agriculture, créé en 2010, a pour mission de fédérer les intervenants de la filière. [email protected] - www.canc.nc

upra-oc

L’unité néo-calédonienne de promotion et de sélection des races ovines et caprines a pour objectif de maintenir et perfectionner par sélection la rusticité, la précocité, les performances et la conformation des races suivantes présentes sur le territoire. [email protected] - ucs.nc

Pour en savoir Les bonnes pratiques lors de l’échange des

animaux entre élevages sont fondamentales.

http://www.sorocal.nc/


TECHNIQUE & INNovaTIoNEn

brE

f

une enquête a été proposée aux agriculteurs des provinces Sud et Nord en août pour recenser les volumes de produits phytopharmaceutiques non utilisables, d’emballages vides de produits phytosanitaires et de

médicaments vétérinaires présents dans les exploitations agricoles. Cette enquête est un travail préalable à la mise en place d’une filière pérenne dont la première étape sera une collecte et une évacuation de ces déchets au 1er semestre 2021 (sous réserve de financement). Au total, 4,2 tonnes de déchets ont été déclarées et attendent d’être collectées en province Sud et 330 kg en province Nord, pour un taux de réponse de 4 %.

Pour en savoir Service développement durable de la chambre d’agriculture tél. : 78 29 83 - [email protected]

FILIèRE DÉcHEtS DAnGEREuX

Les derniers CtC (comité territorial de certification) de bio Calédonia ont eu lieu en juillet et août, à Port-Laguerre. Ils ont répondu favorablement aux demandes de neuf nouveaux ateliers :

Productions fruitières et maraîchères : Frédéric Dabome à Voh Productions fruitières et vivrières : Pascal natere à Canala Productions fruitières, maraîchères et vivrières :

Patricia Borekaou à Poya Productions fruitières, maraîchères et vivrières, aromates :

Raffaele Fenoglio avec l’Écolieu de Gaïa à Farino

Productions fruitières, vivrières et en pépinière : Rolynda Meandu-Poveu à Poya

Productions maraîchères : Jérôme Moglia à Voh Productions fruitières et vivrières : Séraphin Monto à Poya Productions fruitières et production animale

(poules pondeuses) : Pierrick oghino à DumbéaFélicitations à eux et bravo pour leur engagement en faveur d’une agriculture fertile et durable et pour leur participation au développement du pays dans le respect du vivant et des éléments !

Les nouveaux certifiés BioPasifika

un cahier de culture pour aider les certifiés !Cette première édition locale d’un cahier de culture par la Chambre d’agriculture permet d’accompagner les ressortissants, détenteurs d’une certification CErtIPhYtO. Cet outil permet de répondre aux obligations réglementaires de traçabilité des traitements phytopharmaceutiques, selon la loi du pays n° 2017-3 du 7 février 2017. Outre des tableaux « prêts à remplir » mis à disposition des utilisateurs, ce document contient des rappels quant aux bonnes pratiques agricoles, à la règlementation en vigueur ou aux équipements de protection. Par ailleurs, les calculs présentés permettent de réaliser des économies d’eau, de produits et de travail, tout en optimisant l’efficacité des produits. Certifiés, demandez-le à votre antenne !

Renseignements : tél. 24 31 60

traiter les déchets alimentaires organiquesLa société Entocal travaille sur la collecte et l’utilisation des déchets organiques pour élever et nourrir des larves de mouches soldats noires (mouches présentes sur le territoire ayant un impact positif pour l’environnement). Elles constituent une excellente source de protéines et peuvent être utilisées, vivantes ou mortes, pour nourrir des animaux domestiques (poissons, chiens, chats…) ou des poules, cochons, etc. L’objectif de la société à long terme est de fabriquer une farine destinée à nourrir les crevettes. une alternative efficace à la farine de poisson, dont l’utilisation exerce une forte pression sur la ressource. Et surtout, le process permettrait à terme de traiter jusqu’à 5 000 tonnes de déchets par an. Entocal vient de franchir plusieurs étapes essentielles avec les premières pontes en laboratoire, la capture en milieu extérieur. Maintenant l’équipe se penche sur le grossissement des larves pour avoir une maîtrise complète du processus afin de le reproduire à plus grande échelle. À suivre…

Entocal - tél. : 50 12 14 - [email protected] - www.facebook.com/entocal.nc/

Bientôt, une collecte de produits dangereux à MaréLe service développement durable de la Chambre d’agriculture était à Maré, les 17 et 18 septembre, pour former les équipes à la manipulation des produits phytosanitaires non utilisables (PPNu) et des emballages vides de produits phytosanitaires (EVPP) en sécurité, et organiser la collecte. Cette collecte, financée par la province des îles Loyauté, aura lieu du 16 au 23 octobre. Deux camions seront dépêchés pour permettre aux équipes de se déplacer dans les tribus. Les agriculteurs sont invités à s’inscrire dès maintenant en appelant le centre d’appui de Atha (cADRL). tél. : 45 12 67

© C

ANC



IL N’EST JAMAIS TROP TÔT POUR SUIVRE UNE FORMATION CERTIPHYTO… 1

Vous avez tendance à penser que les formations CERTIPHYTO ne servent à rien ? Qu’en tant que professionnel, vous pouvez vous en “passer” ? Que vos connaissances sont suffisamment solides ?

Si oui, vous pouvez donc aisément compléter ce QCM…

Pas si simple, n’est-ce pas ? N’attendez plus et inscrivez-vous, auprès d’un organisme agréé, à la formation qui vous correspond :

Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie (tél. : 24 31 60) CFPPA Sud (tél. : 43 01 43) ou CFPPA Nord (tél. : 47 70 50)

94 % des participants affirment que la formation

CERTIPHYTO suivie est

Adaptée 2

+ de 66 % des participants considèrent la formation

CERTIPHYTO suivie comme

Très satisfaisante 2

1 MAIS IL POURRAIT BIENTÔT ÊTRE TROP TARD !

2 source : bilan CERTIPHYTO 2019, service Formation Chambre d’agriculture

Si vous êtes amené à utiliser des produits phytopharmaceutiques dans le cadre de votre activité, nous vous rappelons que, conformément au code agricole et pastoral de Nouvelle-Calédonie, la présentation d’un justificatif de la formation CERTIPHYTO-NC,

sera obligatoire pour l’achat de produits phytopharmaceutiques à usage agricole (PPUA), à compter du 17 février 2022.

Cette date, fixée par une loi du pays, ne peut faire l’objet d’aucun report.

Réponses QCM : Q.1 : B - Q.2 : C - Q.3 : B - Q.4 : A

Je dois mettre mes Équipements de Protection Individuelle (EPI) :

uniquement quand je traite avec un pulvérisateur à dos

de la préparation de la bouillie jusqu’au rinçage du matériel

uniquement quand je traite avec un PPUA toxique

Q.1 Le Délai Avant Récolte (DAR) :dépend du produit et de la dose utilisés

est de 3 jours si aucune indication n’est présente sur l’étiquette

est de 6h en plein champ et 8h sous abris

Q.3

La Zone de Non Traitement (ZNT) minimale en NC par rapport au cours d’eau est de :

5 m

10 m

20 m

Q.4Les paramètres d’étalonnage de son matériel de pulvérisation sont :

la couleur de la buse et la vitesse

la couleur de la buse et la pression

la couleur de la buse, la vitesse et la pression

Q.2

A

B

C

A

B

C

A

B

C

A

B

C


TECHNIQUE & INNovaTIoNTEChNoloGiE

Quand l’agriculture

En septembre 2019, une délégation d’agriculteurs calédoniens avait participé au salon international tech&Bio, dans la Drôme en Métropole. Beaucoup en sont revenus avec des idées plein la tête, d’autres avec des projets déjà en poche. Analyse au goutte à goutte d’exemples très terre à terre !

SySTèMe D’IRRIgATION SOLeM

Comme il le consent lui-même volontiers, Jean-Michel Delathière, agriculteur à La Foa et élu de la Chambre d’agriculture, est comme un gamin découvrant ses jouets à Noël depuis qu’il a acquis et finalisé l’ins-tallation du système connecté d’irrigation SOLEM : « Avec ce système, je peux action-ner une pompe ou une vanne depuis mon smartphone ; et peu importe où je suis, dès lors que j’ai accès à internet ». Pour Jean-Michel, qui avait découvert ce système lors du salon et vu celui-ci à l’œuvre pendant une visite d’exploitation, le dispositif offre de multiples avantages. « D’ores et déjà, c’est un gain de temps important. Avant, je devais contrôler régulièrement, établir des relevés à la main, rester éveillé tardivement si la situation le nécessitait. Désormais, je dispose de données en temps réel (hygro-métrie, pluviométrie…), je peux mettre en place des programmes et je suis encore loin d’avoir abordé toutes les fonctionnalités potentielles. »

Est-il besoin d’avoir une technicité parti-culière pour mettre en place ce système ? « Même pas, confie Jean-Michel. La domo-tique, ça fait toujours un peu peur, on a l’impression de faire face à une montagne alors que là, il s’agit d’une domotique facile d’utilisation et abordable aussi en termes de coût. » Aucun fil électrique ne relie les appareils (sondes, programmateurs, cap-teurs) entre eux ; ce qui limite considé-rablement les risques de court-circuit et de bris. Par ailleurs, les technologies de connexion complémentaires des appa-reils (3G, Lora [système radio de 800 m de portée] et bluetooth) garantissent la qualité du système.

Quant aux économies, il est encore trop tôt pour dresser un bilan complet (le sys-tème est opérationnel depuis juin der-nier) mais les premières estimations sont riches d’enseignements. « Je pense que le retour sur investissement est possible sur un an. Au final, je suis convaincu de pouvoir réaliser une économie cumulée annuelle (énergie / eau) comprise entre 30

et 50 %. Pour prendre un seul exemple qui illustre bien l’intelligence du système, avant je bloquais ma pompe quand il pleuvait. Maintenant que je dispose de données plus précises, je peux la bloquer par temps sec, car les sondes me permettent de connaître précisément le degré de saturation en eau de ma parcelle. » Adapté à toutes les ex-ploitations maraîchères de pleine terre, ce système, déjà bien rodé par ailleurs et en pleine évolution, devrait rapidement convaincre d’autres professionnels calé-doniens.

SARCLeuSe ROTATIVe ROTO’BINe TeRRATeCk

Préconisée par la DDE-E (Direction du développement économique et de l’envi-ronnement) suite à la mission au salon tech&bio, la sarcleuse rotative roto’bine attelée, de la marque tErrAtECK, a été tout récemment achetée et testée par un maraîcher de la province Nord. réalisé

en vertisol, à Pouembout, sur une culture de pastèques envahie de faux chardon et autres mauvaises herbes, le travail a mobi-lisé deux personnes pendant huit heures. Par le passé, ce même travail mobilisait quinze personnes pour du binage manuel pendant deux jours, avec une précision égale.Cet outil de désherbage rotatif est adap-té pour des cultures à espacement large (pastèques, choux, concombres, squash). Lors de son test en Métropole, il avait montré la même efficacité sur un sol très caillouteux. Il semble donc approprié à tout type de sol.

La sarcleuse rotative bénéficie de deux rotors, entraînés hydrauliquement, fixés sur un pivot, que vous guidez depuis votre assise sur le siège. un tracteur de 40 CV suffit à son utilisation. La vue en plongée sur la ligne de semis et sur les rotors per-met d’être précis ; et ce, sans un investis-sement très coûteux.

Se rendre à Tech&Bio permet de découvrir des nouveautés techniques qui évoluent rapidement, tant en termes de coût que d’opérationnalité. Ici, la sarcleuse rotative TERRATECK. ©

CAN

C

se met au “tech”


BINeuSe ÉLeCTRIque BAhCO

Également testée lors de la visite au salon tech&bio, la bineuse bCL 1b4 sur batterie, de marque bAhCO, a été récemment adoptée par un producteur de Voh. Cet outil électrique facilite les travaux de binage et de sarclage. très légère grâce à sa structure en aluminium mais puissante (150 watts), la bineuse permet de diminuer considérablement le temps de travail et la pénibilité. Le travail d’une personne avec la bineuse électrique correspond ainsi à l’équivalent du travail de trois personnes avec une binette traditionnelle ! Sa batterie dorsale (3 kg) permet une autonomie d’une journée de travail de neuf heures. Plusieurs lames peuvent être adaptées selon le type de sol et les travaux de désherbage, et son bec oscillant permet de passer sous les tuyaux d’arrosage.

Cette bineuse est un outil facilitant le travail de l’utilisateur et offre une vraie alternative à l’utilisation d’herbicide.

Deux tensiomètres avec une sonde LR MS transmettant les données relatives à l’humidité du sol

© C

ANC

Avec sa batterie dorsale, cette bineuse BAHCO dispose d’une autonomie de fonctionnement de neuf heures. ©

CAN

C

Le système SOLEM inclut une sonde transmettant les données météo. ©

CAN

C

Un élément-relais placé en hauteur permet de connecter l’ensemble des boîtiers, capteurs et programmateurs du système SOLEM. ©

CAN

C

Avec le système d’irrigation SOLEM,

je pense que le retour sur investissement est possible sur un an et je suis convaincu de pouvoir réaliser une économie cumulée annuelle comprise entre 30 et 50 %. »JeAN-MICheL DeLAThIèRe, CErtIFIÉ EN « AGrICuLturE rESPONSAbLE » À LA FOA Et ÉLu DE LA ChAMbrE D’AGrICuLturE


TECHNIQUE & INNovaTIoNsiGNEs DE QUaliTÉ

Saviez-vous que l’on ne peut pas utiliser les termes « bio » et « Poulet fermier » sans être certifié ? Ni mélanger produits conventionnels et produits certifiés ? La loi du pays sur les signes de qualité et l’arrêté correspondant ont déterminé des règles strictes d’affichage des logos et des mentions pro-tégées afin de bien orienter le consommateur et de protéger l’identification des produits certifiés.

Le POINT AVeC uN TABLeAu RÉCAPITuLATIF :

Le Pôle d’animation des signes de qualité, basé à la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie, assure la défense des signes, en collaboration avec les organismes qui sont responsables de chaque label (ODG). Des visites régulières sur les lieux de vente permettent ainsi de conseiller les distributeurs et de ren-forcer l’application de cette réglementation. À la clé : une fiabilité renforcée de la démarche et des produits certifiés mieux valorisés sur les étals.

Affichage,signes de qualité et réglementationun logo, une mention « bio », « fermier », « plein air » ou « bon pour la santé » : que pouvez-vous ou devez-vous afficher sur vos étals ? La réglementation concernant les termes et logos liés aux signes de qualité est claire : seuls les produits certifiés peuvent bénéficier de certaines mentions et ils doivent être clairement identifiés, sans confusion possible. Le point sur les règles à suivre pour votre étiquetage.

LA PRODuCTION N'eST PAS CeRTIFIÉe

LA PRODuCTION eST CeRTIFIÉe « agriculture responsable », « pêche responsable », « certifié authentique » ou labellisée BIo Pasifika

Est-ce que je mets le logo du signe sur les produits ?

non, Je ne peux mettre ni logo, ni mentions commerciales protégées

ouI, les produits certifiés, même en vrac, doivent être clairement identifiables par le consommateur, sans risque de confusion avec un produit conventionnel

Est-ce que je peux mettre des mentions commerciales, comme « bio » ou « poulet fermier » ?

ouI, Je peux utiliser les logos et mentions protégées en lien avec la certification :> agriculture biologique, bio, bIO Pasifika> agriculture responsable, Ar> pêche responsable> certifié authentique, poulet fermier, poulet élevé en plein air,

œufs fermiers, poules élevées en plein air

Puis-je utiliser d’autres mentions commerciales que celles réservées aux signes de qualité, comme « produit naturel » ou « élevé en liberté » ?

ouI, tant que cela n’induit pas le consommateur en erreur, quant à la certification du produit

ouI,

À noter : bénéficier d’un signe de qualité environnementale ne permet pas d’attester d’une meilleure qualité sanitaire, nutritionnelle, de goût ou de texture du produit

Dois-je fournir des justificatifs ? non

ouI, tout opérateur (producteur, vendeur, grossiste…) qui affiche un signe de qualité doit pouvoir le justifier (certificat du producteur, facture qui mentionne le signe)

Pour en savoir Pôle d'animation des signes de qualité de la Chambre d'agricultureTél. : 24 31 60 - siqo.nc

Étiquette directement sur le produit, à côté du prix, sur le cageot

ou en panneau unique pour tout l’étal :

plusieurs solutions d’affichage sont

possibles pour identifier les produits certifiés

à la vente.

Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 35https://www.ocef.nc/

AttEntIon À LA FRAuDE ! La Direction des affaires économiques (DAE) applique des sanctions en cas d’affichage qui ne respecte pas la réglementation sur les signes de qualité. Le risque pour les contrevenants : une amende jusqu’à 4,5 millions de francs !

Pour rappel, il est interdit : > d’afficher délibérément un signe de qualité, ses mentions

protégées ou une mention équivalente sur un produit qui n’est pas certifié. Cela s’applique sur tous les supports commerciaux et de présentation, dont l’étiquetage et la publicité.

> d’utiliser à des fins commerciales des termes susceptibles d’induire le public en erreur sur le fait que les produits concernés bénéficient d’un signe de qualité.

> d’utiliser un mode de présentation qui pourrait faire croire qu’un produit bénéficie d’un signe de qualité lorsque ce n’est pas le cas. Il est, par exemple, recommandé d’éviter de disposer le logo du signe pour l’ensemble de l’étal quand seulement quelques produits présentés sont certifiés.

2 Producteurs, n’hésitez pas à le rappeler à vos distributeurs ou revendeurs.

Le principe : éviter la confusion

ou l’usurpation de certification. Pour cela, les produits certifiés doivent bénéficier d’une identification claire, du producteur jusqu’au consommateur. »

IL FAut êtRE cERtIFIÉ ou LABELLISÉ PouR PouvoIR utILISER LES LoGoS Et tERMES SuIvAntS : agriculture biologique, bio, BIo Pasifika, poulet fermier, poulet élevé en plein air, œufs fermiers, poules élevées en plein air, certifié authentique, pêche responsable, agriculture responsable, AR.

https://www.ocef.nc/


TECHNIQUE & INNovaTIoN

https://www.trecodec.nc/

GEStION DES DÉChEtS

La calédonie AGRIcoLE - OCtObrE / NOVEMbrE 202036

FIChe TEChNiQUE

tous les véhicules hors d’usage inférieurs à 3,5 tonnes font partie des déchets dangereux réglementés par les provinces. Les autoportés et certains tracteurs sont concernés !

La gestion des véhicules hors d’usage

Pourquoi les recycler ?Les véhicules contiennent des métaux, des stériles (plastique, tis-sus…), des fluides (carburants, huiles usagées…), des composants dangereux (batteries au plomb, catalyseurs…). Ils constituent donc une source de pollution du sol et de l’eau. Ils favorisent l’apparition d’habitats pour les nuisibles (rongeurs) et des gîtes larvaires pour les moustiques, entraînant les pathologies telles que la leptospirose, la dengue…

comment les gérer sur mon exPloitation ?DAnS touS LES cAS, IL FAut LIMItER LES DÉGâtSCertains agriculteurs trouvent toujours une utilité aux vieux trac-teurs et ont du mal à s’en séparer. Dans ce cas, il est nécessaire a minima de retirer de la carcasse les huiles de moteur, les pneus et les batteries usagées, puis de les déposer dans un point de collecte. Les points de collecte sont les déchèteries ou même certaines stations-service ou magasins. Pour trouver le point de collecte le plus proche, rendez-vous sur le site trecodec.nc

ÉvAcuER LES vÉHIcuLES HoRS D’uSAGE InFERIEuRS À 3,5 tonnESDans un premier temps, il faut identifier les véhicules : véhicule personnel, tondeuse autoportée, Kubota b7001, Kutbota L1-265, Iseki tM17, DEutZ-FAhr Agrolux 310 - 320 - 410, etc. En cas de doute, il est conseillé de se renseigner auprès du fournisseur.Ensuite, il est possible :

soit de déposer le véhicule en déchèterie (La Foa, boulouparis, bourail, thio) ou dans des sites de traitement agréés, EMC et Autoplat à Nouméa. soit de contacter sa mairie afin d’évacuer les véhicules dans le cadre d’une campagne de collecte, au titre de la compétence sur l’insalubrité publique.

qui Paye leur traitement ?une éco-participation est appliquée sur le prix de vente des véhicules. Elle varie en fonction du type de véhicule. Son montant est indiqué sur les factures à l’achat du véhicule. L’éco-participation permet de financer la collecte et le traitement des déchets réglementés par les provinces.

Vous avez déjà payé : ce serait dommage de ne pas en profiter !

véhicules< à 3,5 tonnes

(hybrides inclus)

voiturettesQuads

Motocycles (scooters,

motos)Autres vHu (tondeuse

autoportée, karting, drift

car, etc.)

véhicules hors d’usage

(vHu) industriels

tarif public 10 000 F 5 000 F 3 000 F

Voir barêmes spécifiques

selon quotas hu AuP Pu

Barèmes d’éco-participation 2020 : Pour en savoir Pour trouver le point de collecte le plus proche, rendez-vous sur le site : trecodec.nctrecodec est un éco-organisme qui organise la collecte et le traitement des déchets réglementés.

https://www.trecodec.nc/




FIChe TEChNiQUE

ChAMbrE D’AGrICuLturE NOuVELLE-CALÉDONIE 37

GEStION DES bIOAGrESSEurS

Le BIO AgReSSeuRDescription> Appelés également mouches blanches, ce sont des insectes

piqueur-suceurs et polyphages.> Les adultes se tiennent principalement sous les jeunes feuilles.> Les pupes sont aplaties avec une forme ovale et une couleur

blanchâtre à jaunâtre suivant l’espèce. On les observe plus souvent sous les feuilles du bas.

Symptômes, Dégâts> Croissance du plant ralentie due au prélèvement de la sève.> Fumagine due au miellat des aleurodes, rendant parfois

impropre la commercialisation des fruits et diminuant la photosynthèse.

> Vecteur de virus tels que le tYLCV transmis par Bemisia tabaci.

PRODuITS De PROTeCTION DeS PLANTeS

Saisonnalité

J M SF J OM J NA A D

Organes affectés

facteurs de risque

cycleLa durée du cycleest d’environ 3 semainesen conditions tropicales.

TRAITEMENTS USAGES AUTORISÉS

Catégorie Substance active Produit commercial* Uniquement sous abri

Respecte certains

auxiliairesUAB

Délai avant

récolte (jours)

Délai avant ré-entrée au champ

(en heures)

Tomate Aubergine Poivron Concombre

Courgette

Melon Pastèque Potiron

Choux Laitue

Cultures florales et plantes

vertes arbres/arbustes

Rosier

Biocontrôle

Acides gras C7-C20 sels de potassium FLiPPER x** 1-3** x x x

Azadirachtine NEEM AZAL x 3 48 x x x xBeauveria bassiana souche ATCC 74040 NATURALIS 3 6-8** x x x x x xBeauveria bassiana souche GHA BOTANIGARD 22 WP x 1 8 x x x x x x

Huile essentielle d’orange LIMOCIDE J, PREV-AM 1 24 x x x x x x x x

Maltodextrine ERADICOAT 2018 x 1 8 x x x x x x x x

Autre PPUA

Deltametrine DECIS PROTECH 2019 3 6-8** x x x x xFlonicamide TEPPEKI (2017) x 3 6-8** xPyriproxifène ADMIRAL PRO 2017 3 24 x x x x xSpiromesifen OBERON 2017 x 3 48 xSpirotétramate MOVENTO 3 48 x x xCyantraniliprole EXIREL x 1-3** x x x x

*Attention : en cas d'utilisation d'un PPUA, l'utilisateur a l'obligation de respecter les règles et les normes d'utilisation du produit. Consulter les fiches techniques et les fiches de données de sécurité.www.davar.gouv.nc/portal/page/portal/davar/sante_animaux_vegetaux/pesticides **En fonction des cultures

Les informations sont des indications, à la date de publication du document. Elles ne sauraient être exhaustives et n'ont pas de valeur officielle. Les dites informations données sous ces réserves ne sauraient engager la responsabilité des auteurs de cette fiche.

LeS ALeuRODeS Ou MOuCheS BLANCheS, eN MARAîChAge

TÉMOIgNAge D'uN MARAîCheR« Le Jardin calédonien a fait le choix, il y a quelques années, de créer un élevage d’insectes auxilliaires. Nous élevons et lâchons chaque semaine dans nos serres de tomates des milliers de punaises (nesidiocoris tenuis) qui se nourrissent d’aleurodes. Nous élevons aussi des coccinelles pour dévorer les pucerons qui attaquent choux de chine, radis, roquette… La formation de notre personnel et les observations régulières sur le terrain nous permettent d’optimiser les écosystèmes présents sur notre exploitation. Car, demain, d’autres ravageurs (thrips, acariens…) seront combattus de la même façon. » Jean-Louis Bossard

Bemisia tabaci, Trialeurodes vaporariorum

u RAvAGEuRu InsECtE u PIQuEuR-SucEuR

œuf adultelarve L1

larve L2larve L3 4ème stade

larvaire= pupe

PROTeCTION eT MOyeNS De LuTTe Gestion prophylactique, mesures agronomiques> Gestion des déchets culturaux > Vide sanitaire> Choix des variétés > Qualité sanitaire des plants> Lutte physique : serres étanches, panneaux jaunes...

Lutte biologique > Favoriser la faune auxiliaire présente

auxiliaires efficaces : punaises, micro-guêpes, auxiliaires généralistes (araignées, guêpes, carabes, etc.), champignons entomopathogènes

> réaliser des lâchers d’auxiliaires.

PrinciPauX auXiLiaires

FIChe TEChNiQUE

La gestion des véhicules hors d’usage


FORMATION

une formation organisée dans le cadre du RSMA a permis à huit jeunes de se professionnaliser en machinisme agricole. Devenu en 34 ans un acteur incontournable de la formation professionnelle des jeunes calédoniens, le Régiment du service militaire adapté est un dispositif dont la réussite n’est plus à démontrer. Retour sur une approche unique, avec le commandant de la 1ère compagnie de formation professionnelle, basée à Koumac.

Le RSMA accompagne les jeunes vers les métiers de la terre

À travers 22 filières profession-nelles et 4 compagnies, à Nouméa, Koumac, Koné et bourail, « le RSMA a pour objec-tif de favoriser l’insertion des

jeunes éloignés de l’emploi à travers une approche globale qui vise autant l’appren-tissage de savoir-faire et de techniques que le savoir-être. Les maîtres mots sont l’em-ployabilité et la fiabilité ». Pour optimiser les chances de réussite, le rSMA propose une formation globale, tout en apportant la rigueur militaire (respect des horaires, comportement…), un esprit d’équipe et la confiance en soi : « c’est une véritable école de la vie, une aventure humaine ».

Au-delà de l’apprentissage d’un métier, une prise en charge unique est déployée : suivi médical (lutte contre les addictions), passage du permis de conduire, forma-tions citoyennes, remises à niveau en mathématiques et français, sport, prépara-tions à l’employabilité (autonomie, rédac-tion d’un CV…). « Cette approche permet de porter un regard nouveau et confiant sur l’avenir, de bâtir un projet professionnel dans de bonnes conditions. C’est aussi un

gage de qualité qui attire les entreprises. » Les volontaires suivent ainsi un tronc com-mun au début de leur formation afin d’ac-quérir des connaissances générales et de revoir les savoirs fondamentaux, comme le français. « Le taux d’illettrisme est encore aujourd’hui important et doit être pris en compte dans ce parcours. »Les formations techniques, d’une durée de 6 à 12 mois, sont basées sur la pra-tique avec des plateaux pédagogiques performants. Chaque filière dispose de ses propres équipements pour des mises en situation réelle comme une caserne de pompiers ou une ferme à Koumac. La formation inclut des périodes en entre-prise et la participation à des chantiers d’application. « C’est une pédagogie qui a fait largement ses preuves, avec un taux de réussite de 79 %. » À la sortie, les jeunes peuvent choisir la voie de l’emploi ou de poursuivre leurs études.

LeS MÉTIeRS De LA TeRRe

La section MDt, basée à Koumac, est une des sections historiques. Créée en 1986, elle est devenue un pôle de formation

professionnelle performant, intégré au dispositif de formation agricole du terri-toire. Elle est organisée en deux filières : « OPA » (ouvrier polyvalent agricole), où les volontaires stagiaires sont formés dans les domaines de l’élevage, l’abattage et du maraîchage, et « tPS » (travaux paysagers et sylviculture). Le rSMA a aussi organisé une formation en machinisme agricole, en partenariat avec la DFPC (Direction de la formation professionnelle et continue) et la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie. huit jeunes ont pu se perfectionner en conduite d’engins agricoles et favoriser leur inté-gration professionnelle. tous ont trouvé un emploi.

La réussite de ce dispositif n’est donc plus à démontrer. Le nombre croissant de vo-lontaires confirme ce succès (280 en 2008 et 680 en 2020). La création récente d’une troisième compagnie, à bourail, concrétise cette montée en puissance et ce besoin de formation des jeunes Calédoniens. « Une prise de conscience de l’importance de se professionnaliser et de devenir des acteurs de développement du territoire. »

© r

SMA


PouR ALLER PLuS LoIn AvEc LE RSMA Formations : formation militaire initiale, professionnelle, brevet militaire de conduite, remise à niveau, périodes en entreprise, techniques de recherche d’emploi.Recrutement : sur volontariat, avoir plus de 18 ans et moins de 26 ans, être apte médicalement, avoir suivi la journée Défense et Citoyenneté Régime : le volontaire stagiaire souscrit un contrat d’engagement, sert sous statut militaire pour la durée de sa formation (nourri, logé, rémunéré à hauteur de 41 000 F/mois)Lieux : Nouméa, Koumac, Koné et bourail avec le GIEP-NC

Pour en savoir cellule recrutement à Koumactél. : 47 88 21

Maison du SMA à nouméatél. : 28 98 92 recrutement-sma.nc/

FiafPour les formations payantes de vos salariés, contactez le Fiaf, Fonds interprofessionnel d’assurance formation. Tél. : 47 68 88 • [email protected] • www.fiaf.nc

Vos contactschambre d’agriculture de nouvelle-calédonie : tél. : 24 63 [email protected]

cFPPA nord :tél. : 47 70 50 / 76 89 77 [email protected]

cFPPA Sud :tél. : 43 01 43 [email protected]

Et rendez-vous sur @formationagricolenc

Vos prochaines formations - octobre à décembre 2020THÈME DATE LIEU DURÉE PUBLIC PAY-

ANTEORGANISME

DE FORMATION

tHÉMAtIQuES AGRIcoLES

Dotation d’installation à l’agriculture (DIA)du 6 octobre

au 27 novembre Port-Laguerre 18 jours

Personnes souhaitant s’installer en agriculture et suivies par les

techniciens de leur provinceNon CFPPA Sud

Brevet professionnel agricole Travaux de productions horticoles

du 6 octobre 2020 au 28 juillet 2021

Pouembout 9 moisDemandeurs d’emploi

de la Nouvelle-CalédonieNon CFPPA Sud

Formations thématiques : arboriculture, apiculture, vanille, horticulture, maraîchage plein champ et petit élevage

août 2020 - mars 2022Toutes communes de la province Nord

45 joursAgriculteurs de la province Nord, porteurs de projets

agricolesNon CFPPA Nord

Cultures pérennesdu 1er octobre

au 18 novembreLa Foa/Port-Laguerre

et Bourail8 jours Agriculteurs de la province Sud Non CFPPA Sud

Utilisation et entretien des petits matériels agricoles motorisés (motobineuses tronçon-neuses, tondeuses, débrousailleuses, etc.)

du 27 au 29 octobre Ouvéa3 jours

Agriculteurs de la province des Îles

Non CANCdu 24 au 26 novembre Maré

Gérer sa trésorerie 29 octobre La Foa 1 jour Agriculteurs de la province Sud Oui CANC

Maréchalerie à définir à confirmer 2 joursProfessionnels et amateurs

de chevauxOui CFPPA Nord

Stretching équin à définir à confirmer 1/2 jourProfessionnels et amateurs

de chevauxOui CFPPA Nord

Auxiliaires vétérinaires à définir à confirmer 24 jours Salariés du secteur vétérinaireOui,

prise en charge par

le FIAF

CFPPA Nord, délocalisée aussi

dans le sud

cERtIPHYto-nc (obligation règlementaire)15 octobre Nouméa

1 jour

Acheteurs et utilisateurs de PPUA (produits phytosanitaires

à usage agricole) classés non toxiques et non CMR

(cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques)

Oui CANC

3 novembre La Foa

4 novembre Canala

17 novembre Pouembout

18 novembre Poindimié

17 décembre Nouméa

14, 21 et 28 octobre Voh

3 jours

Acheteurs et utilisateurs de PPUA sans restriction et agri-culteurs importateurs de PPUA pour leur activité, sans revente

Oui CANC25 novembre, 2 et 9 décembre

Nouméa

24 novembre, 1er, 8 et 10 décembre

Nouméa 4 joursImportateurs et distributeurs de PPUA, conseillers agricoles et

prestataires de serviceOui CANC

concernant les formations certiphyto-nc, d’autres dates peuvent être proposées : appelez l’organisme de formation et faites remonter votre besoin !

* sous réserve de confirmation des financementsSous réserve de modification des dates et lieux - Octobre 2020

https://recrutement-sma.nc/


NOTRE RÉsEAUaCTUaliTÉs PaRTENaiREs

L’IAc publie son rapport d’activité 2019

nouvelle venue chez Bio calédonia

Zoom sur le projet de maraîchage hors-sol sous serre à boulouparis, soutenu par Initiative NC : l’accompagnement financier accordé par l’association, soit 20 % du montant global de l’investissement, a permis de faire aboutir le plan de financement de Maurice baro. « Initiative NC correspondait vraiment à ce dont j’avais besoin : le contact, la proximité, la volonté de soutenir des projets agricoles, un accompagnement continu pour finaliser financièrement mon projet et un vrai suivi pour assurer sa viabilité. » Il prévoit aujourd’hui de déployer quatre serres multi tunnels sur une surface de 500 m2 pour produire tomates et salades en agriculture responsable. Il utilise le système hydroponique (Goponic), innovant et économique en eau. Maurice baro est adhérent au réseau repair.

Initiative nc. tél. : 24 40 14 [email protected] www.initiative-nc.com

L’équipe s’agrandit et accueille Melvina Malo pour l’animation en province Nord. Originaire de Canala, elle vient de finir son stage et poursuit sa mis-sion chez bio Calédonia. Elle est installée à la MFr de Poindimié et assure l’animation de la côte Est et du Grand Nord. bio Calédonia compte doré-navant deux animatrices pour couvrir les demandes en province Nord. Melvina apporte son enthousiasme et sa connaissance du monde agricole calédonien à bio Calédonia, pour le développement du bio.

Pour en savoir contact : tél. 74 78 15 - [email protected]

Fortement ancrée dans l’histoire de l’Institut agronomique néo-calédonien, l’année 2019 a vu la célébration de ses 20 ans d’existence, la mise en place d’une nouvelle gouvernance avec l’élection de Charles Washetine en tant que président et Lionnel brinon comme vice-président, ainsi que le lancement du site Agripedia.nc. Fidèle à son modèle de recherche finalisée, l’IAC poursuit ses objectifs d’excellence scientifique et de production de connaissances en matière d’agriculture, d’alimentation et d’environnement, en appui aux acteurs du monde rural et aux politiques

publiques. Disponible sur son site, le rapport d’activité a été conçu et réalisé avec le concours des équipes de l’Institut pour mettre en lumière les avancées permises par ses travaux de recherche.

Pour en savoir Institut agronomique néo-calédonien tél. : 43 74 15 [email protected]

Afin d’informer les femmes sur le prêt de groupe pour financer leurs petites activités, l’Adie a participé au marché mensuel de la Maison de la femme à Koné, en août dernier. À cette occasion, un groupe de femmes de houaïlou a été mis à l’honneur. Pour rappel, l’Association pour le droit à l’initiative économique est présente à chacun de ces rendez-vous mensuels, destinés à valoriser les femmes du pays et leur savoir-faire.

Voici les dates des prochains marchés : vendredi 30 octobre : grand marché vendredi 20 novembre vendredi 11 décembre mardi 22 décembre : marché avec, une nouvelle fois, la fédération des femmes de houaïlou.

tél. : 05 05 55 (appel gratuit) [email protected] www.adie.org

L’Adie à la Maison de la femme

Soutenir les projets

© A

die

© b

io C

aléd

onia


http://www.initiative-nc.com



http://www.iac.nc


http://www.adie.org


Agripedia.nc pour faciliter l’accès aux fiches techniques agricoles et paysagèresL’Institut agronomique néo-calédonien (IAc) a présenté pour la première fois le site Agripedia.nc lors de la Foire de Bourail, en août dernier. cette nouvelle plateforme digitale permet de trouver facilement des informations techniques sur l’agriculture, les jardins et paysages de nouvelle-calédonie. Son ambition : rassembler toutes les fiches techniques du territoire, voire devenir une véritable encyclopédie de l’agriculture tropicale pour les régions d’outre-mer.

PaRTENaiREs

« Cela fait 20 ans que l’IAC produit des connaissances de haut niveau et développe des tech-niques et des innovations au service de l’agriculture et de la

ruralité. Après une enquête auprès des pro-fessionnels, nous nous sommes aperçus que ceux qui avaient le plus besoin de nos fiches techniques ne les trouvaient pas facilement. Parallèlement, nous avions des centaines de fiches techniques anciennes qu’il fallait réactualiser et digitaliser. Il était donc temps de créer un outil perfor-mant de transfert de connaissances qui soit adapté aux usages modernes d’inter-net », explique Laurent L’huillier, directeur général de l’IAC. Fruit d’une collaboration avec l’agence de communication scienti-fique Lincks et l’agence digitale La Fabrik, le développement d’Agripedia.nc aura duré deux ans.

PRèS De 150 FICheS TeChNIqueS DISPONIBLeS

Depuis mi-juillet, Agripedia.nc met à dis-position gratuitement près de 150 fiches

techniques. Pour l’instant, l’essentiel est consacré aux ressources végétales, plantes alimentaires, ornementales et de végéta-lisation. Le site propose, pour chacune, une description variétale, des conseils de culture et techniques de multiplication ainsi qu’un calendrier de récolte ou de flo-raison. Des informations complémentaires sur les ravageurs, les maladies et les soins sont également disponibles. D’autres fiches intégreront prochainement la plateforme et enrichiront le domaine des ressources animales et une nouvelle section sera dédiée aux conseils tech-niques.

DeVeNIR uN eSPACe COLLABORATIF SuR LA TOILe

« Le site possède des fonctionnalités inno-vantes, comme la recherche par filtre et le générateur de fiches PDF. Par exemple, si un agriculteur souhaite cultiver des agrumes à croissance rapide sur une parcelle enso-leillée dont le sol est calcaire, il clique sur ces quatre filtres et Agripedia lui propose les fiches correspondant à ses besoins

Agripedia.nc, une boîte à outils pour :

la transition écologique

la sécurité alimentaire la préservation

de la biodiversité et de l’agrobiodiversité

le développement économique

Pour en savoir Rendez-vous sur www.agripedia.nc

spécifiques. La fiche est alors consultable ou imprimable », explique Estelle bon-net-Vidal, gérante de l’agence Lincks. Les premiers tests utilisateurs ont été réali-sés auprès de décideurs, techniciens et professionnels pendant la foire de bourail. « Nous n’avons eu que des compliments et félicitations d’avoir su innover et répondre à un besoin manquant pour l’agriculture tropicale », poursuit-elle. Du côté des professionnels, d’autres or-ganismes ont déjà manifesté leur envie de rejoindre le projet et d’intégrer leurs propres fiches techniques. « C’est notre ambition depuis le départ : mon souhait est vraiment de pouvoir associer tous les partenaires qui possèdent des fiches tech-niques. Nous irons bientôt à leur rencontre pour en discuter et l’organiser », conclut Laurent L’huillier pour qui Agripedia a vocation à devenir un espace collaboratif.


NOTRE RÉsEAUBiENVENUE À la FERME

Les nouvelles du réseau

Pour en savoir Sabrina Lucien, animatrice du réseau Bienvenue à la fermeChambre d’agriculture - Antenne de BourailTél. : 44 23 48 / 79 36 10 [email protected] - www.bienvenuealaferme.com

FOIRe De BOuRAILLe réseau bienvenue à la ferme a participé à la foire agricole et artisanale de bourail, samedi 15 et dimanche 16 août à l’hippodrome de téné.un mini pôle agritourisme a été mis en place, avec la participation du gîte du Koniambo de Voh, du ranch de l’îlot Puen de boulouparis, et Maeva I Ouitchambo qui propose camping et découverte de son exploitation, à boulouparis. Le réseau bienvenue à la ferme était valorisé avec ses traditionnels livrets.

SALON ÉChAPPÉe NORDPour découvrir toutes les offres touristiques de la province Nord, le salon Échappée Nord a ouvert ses portes le 28 août à la Maison des artisans de Nouville, à Nouméa. Le gîte du Koniambo de Voh était sur place, avec des offres attrayantes, ainsi que la promotion de son tout premier week-end découverte de la région de Voh.

ACCOMPAgNeMeNT POuR DeS PROJeTS DIVeRSC’est cela aussi le réseau bienvenue à la ferme. Il apporte un appui technique aux adhérents ayant des projets de développement. Le gîte du Koniambo à Voh lance ses paniers de fruits et légumes. Le but est de faire profiter les consommateurs des produits de saison, mais aussi de soutenir les petits producteurs de la région.

PROJeT ÉCOgeSTeS Soucieux de mettre l’accent sur le tourisme durable, le réseau travaille sur la rédaction d'une charte d'engagement en faveur du tourisme durable, ainsi qu’à l'élaboration d'un guide sur les écogestes utilisables, destiné à toutes les structures du réseau. L'objectif est de valoriser les adhérents pratiquant des écogestes et de les faire évoluer progressivement tout au long de l'année. une première journée s’est tenue sur Voh, le 8 septembre, au gîte du Koniambo, avec plusieurs structures, pour établir une liste des écogestes déjà en place. Cette journée a aussi permis de créer du lien entre adhérents proposant les mêmes prestations.

SALON ÉVASION SuDLe réseau bienvenue à la ferme était présent au salon Évasion Sud, le 5 septembre à la gare maritime de Nouméa. Des adhérents du réseau bienvenue à la ferme y ont proposé différentes offres promotionnelles.

ÉVÉNeMeNTIeLQuelques adhérents ont participé au marché alternatif de Deva, qui s’est tenu le 20 septembre à bourail. un stand commun a été créé avec les adhérents du réseau pour proposer des produits agricoles et des produits transformés.

RÉFÉReNCeMeNT INTeRNeTDeS ADhÉReNTS Le réseau collabore avec Destination province Sud pour le référencement des adhérents sur une plateforme internet de référencement, spécifique au tourisme. Le but est de renforcer leur présence sur la toile.

© C

ANC

© C

ANC

© C

ANC

© C

ANC


https://nouvelle-caledonie.chambre-agriculture.fr/

Nos servicesLa Plateforme Machinisme Agricole (PMA)de la Chambre d’agriculture propose aux agriculteursun service de réglage du matériel agricole

Type DescripTion Unité province sud3 province nord3 province des Îles Loyauté3

Appui technique agriculteur Réglage simple1 (2 appareils) Forfait 7 000 CFP 3 500 CFP 2 100 CFP

Appui technique agriculteur Réglage simple1 (appareil supplémentaire) Forfait 3 500 CFP 1 750 CFP 1 050 CFP

Appui technique agriculteur Réglage spécifique2 (2 appareils) Forfait 10 500 CFP 5 250 CFP 3 150 CFP

Appui technique agriculteur Réglage spécifique2 (appareil supplémentaire) Forfait 5 250 CFP 2 625 CFP 1 575 CFP

Déplacement Déplacement Forfait 12 000 CFP 5 000 CFP 5 000 CFP

Expertise Conseil à l’investissement agriculteur Forfait 20 000 CFP 10 000 CFP 6 000 CFP

Prestations et tarifs

Prenezrendez-vous

1 Réglage simple ou mise en route simple correspond au réglage des outils de travail du sol (gyrobroyeur, faucheuse, andaineur, …). Selon avis du technicien.2 Réglage spécifique ou mise en route spécifique correspond au réglage d’appareil nécessitant une précision soit dans le réglage soit en termes d’équipement

(pulvérisateur, semoir, GPS, moissonneuse -batteuse, broyeur forestier, matériel d’épandage, presse, …). Selon avis du technicien.3 Ces tarifs tiennent compte de la participation des provinces au fonctionnement de la Plateforme Machinisme Agricole (PMA)

> Remplissez le bulletin d’inscription, et réglez la prestation choisie dans une antenne de la CANC,

> Prenez ensuite rendez-vous directement avec le technicien de la PMA : [email protected] ou 75 72 52.

Pour bénéficier de cette prestation




NOTRE RÉsEAU

PAtAtES DoucES farcies Au QuInoA Et BRocoLISIngrédients 4 patates douces, 200 g de quinoa, 1 brocoli, 1 gousse d’ail, 50 g de feta, 1 c.à.s. de crème (facultatif), 1 c.à.s. d’huile d’olive (ou sésame), 1 c.à.c. de muscade, sel et poivre

Préparation1. Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Laver les patates douces,

puis les piquer avec une fourchette. Les déposer sur une plaque recouverte de papier cuisson.

2. Enfourner pour 50 min. Elles doivent devenir tendres et la lame du couteau s'enfoncer facilement.

3. Faire cuire le quinoa. Laver le brocoli détaillé en bouquet et le plonger dans l'eau bouillante salée.

4. Ouvrir les patates douces en deux. À l'aide d'une cuillère à soupe, retirer les 2/3 de la chair en veillant à ne pas percer la peau. réserver la chair.

5. Saler le fond des patates douces, remplir de quinoa et déposer quelques bouquets de brocolis. Parsemer de feta émiettée.

6. Mixer la chair des patates douces avec l'huile, l'ail et la crème. Ajouter la noix de muscade.

7. Servir les patates douces farcies chaudes avec la sauce/purée à côté.

PASCAL VeRNIeR PRoDuCtEuR à la tamoa

« Je cultive depuis 8 ans des tubercules (patates douces, ignames, taros) ainsi que des courgettes, concombres, pastèques, bananes et pommes lianes. J’ai choisi la

patate douce, tout simplement parce que j’avais envie d’en manger et que l’on n’en trouvait jamais. J’en cultive toute l’année, même s’il est vrai qu’il y a des périodes plus propices pour les récoltes, comme les intersaisons et l’été. Par contre pour la commercialisation, c’est un peu plus difficile entre décembre et mars. D’abord parce qu’il y a surproduction, ensuite parce que les consommateurs ne pensent pas à manger ce légume en période chaude. Pourtant froide en salade, la patate douce est aussi un plat d’été. On peut la manger en frites, en pot au feu, même avec un petit salé de cerf. En fait, elle se consomme et se cuit de toutes les manières : à l’eau, au four, en robe des champs, à la vapeur, à la poêle ou à la friteuse. On peut même faire des jus et des gâteaux. Elle est riche en vitamines A et B, en bêta-carotène, potassium, cuivre, fibres et en amidon qui fournit de l’énergie. Dans le cadre d’une agriculture responsable, j’ai mis en place un procédé qui permet d’avoir de belles patates en continu et d’éviter les charançons. J’ai choisi une seule variété. Un nom prédestiné, puisqu’elle s’appelle Beauregard. Elle est résistante, a un bon goût sucré et, en plus, elle est belle à regarder… »

Gâteau AMAnDES, PAvot Et oRAnGEIngrédients 300 g de farine, 3 c.à.c. de levure chimique, 60 g de poudre d’amandes, 50 g de pavot, 6 cl de lait, 180 g de beurre ramolli, 200 g de sucre en poudre, 3 œufs, 12 cl de jus d’oranges pressées et leurs zestes

Préparation1. Faire tremper les graines de

pavot pendant environ 1/2 heure.2. Préchauffer le four à thermostat 6 (180°C).3. beurrer généreusement un moule à manquer de bonne taille et à

bord haut.4. battre au fouet le beurre ramolli avec le sucre et le zeste, jusqu'à ce

qu' il soit clair et mousseux. Ajouter les œufs un par un, bien battre toujours au fouet.

5. Ajouter la farine, la poudre d'amandes, le jus d'orange et les graines de pavot avec le lait et bien mélanger le tout.

6. Verser la préparation dans le moule.7. Faire cuire environ une heure, en couvrant le gâteau d'une feuille

de papier sulfurisé à mi-cuisson.

gIOVANNI DeBeLS PRoDuCtEuR à la ouaménIE

« Au départ, je suis éleveur : en reprenant la propriété de mon père, il y a huit ans, je suis aussi devenu producteur d’oranges et de mandarines. La terre, c’est un travail

permanent, de tous les jours. Être agriculteur, c’est exigeant : il faut être patient. La culture de l’orange n’est pas facile. D’abord, il faut de la bonne terre. Pour développer mon activité et planter de nouveaux pieds, j’ai fait expertiser mon terrain pour choisir les parcelles les plus adaptées, avec de la terre drainante, sans glaise. Ensuite, il faut beaucoup d’eau : 40 à 50 litres par arbre et par jour. J’ai donc misé sur les retenues collinaires, avec les eaux de pluie, et le forage avec des pompes solaires. Puis, il faut attendre 4 ans pour qu’un arbre donne des fruits et la récolte se fait tous les 9 mois. Les orangers demandent un entretien et un suivi permanents. D’autant qu’il y a de plus en plus de papillons piqueurs… Les filets, c’est trop cher quand on a beaucoup de pieds. Cette année, 90 % de mes oranges navels ont été détruites. Les autres variétés, Valencia et Cadenera, ont été moins touchées. J’ai d’ailleurs diversifié les espèces pour pouvoir étaler les récoltes sur trois mois et répondre à la demande. Certains consommateurs préfèrent les navels (orange avec une excroissance en forme de nombril), sans pépin. Moi, j’aime ces trois variétés. Elles sont bonnes et juteuses. D’ailleurs, l’orange, je l’aime pressée en jus. Elle est pleine de vitamines et procure de l’énergie pour bien commencer la journée. »

La patate douce

Saveurscommunes

L'orange


https://www.facebook.com/otodisnc/

VL, Poids-Lourd & TP, AGM, sTArT And sToP, MArinewww.otodis.nc - otodis

2 magasins :• Ducos - Nouméa

Tél. : 23 70 70• Koné

Tél. : 42 67 97

pièces détachées

Besoin d’unebatterie ?

https://www.facebook.com/agrisphere/

Païta - Ondémia

52 02 11 / 46 02 11

[email protected]

agrishere ncNeuf et occasion

ANIMAuxà VeNDRe

Agnelles entre 8 et 10 mois, tontouta tél. : 46 93 14

Porcelets en sevrage10 000 F/unité, tél. : 78 22 94

Visibles à la ferme de Koligoh :• Boucs Saanen de 7 mois, 15 000 F/unité• Coqs Plymouth de 4 à 6 mois,3 000 F/unité• Lapins californiens croisés Papillon de 4 mois, 3 000 F/unitétél. : 47 67 25 à partir de 18 h

2 jeunes jars de 6 mois, blanc et gris6 000 F/unité, tél. : 41 50 79

Génisse prêtes Santa Mousin et Santa Charol, poids : 400 à 500 kg tél. : 72 22 58

• Cabris castrés, 1 an pour un bon méchoui à venir chercher sur pied à boulouparis, Prix : 5 000 F/unité• Chèvres de réforme et boucs entiers pour consommation ou tondeusetél. : 79 32 22

taureau Droughtmaster, 2 anstél. : 41 90 81

La ferme de Koligoh (berthe berger) Chèvres laitières de 12 à 18 mois 20 000 F/unité, tél. : 47 67 25 entre 11 h et 13 h et à partir de 18 h

Poulain Yearling, plein papier appaloosa, couleur léopard, éduquéPrix : 400 000 F à débattre, tél. : 78 11 30

Lot génisses Sénépol 12 moistél. : 78 15 40

ReCheRCherecherche génisses, tous bovinsFaire offre, tél. : 79 22 83

recherche taurillon Droughtmastertél. : 50 31 81

MATÉRIeLSà VeNDRe

Groupe électrogène 2,5 kWPrix : 40 000 F, tél. : 76 48 62

Épandeur engrais 500 litresPrix : 80 000 F, tél. : 86 80 99

rouleau plat, 2,20 m de largeurPrix : 150 000 F, tél : 86 80 99

• râtelier pour moutons, long. : 2,50 m, bon état, • 1 épandeur à engrais cuve en galvatél. : 86 80 99

tracteur Valtra 90 CV, chargeur frontal, pic-balles, godetPrix : 3 MF, tél. : 86 80 90

1 sous-soleuse 3 dentsPrix : 400 000 F, tél. : 84 00 20

Enfonce-pieux pendulaire rotatif htG 5 (achat mai 2016, servi 1 fois)Prix à l’achat : 1,715 MF, cédé à 900 000 Ftél. : 74 44 59 ou 47 18 01

1 bullbar nickelé pour utah (avec 2 phares longue portée)Prix : 35 000 F, tél. : 44 32 65 ou 76 37 73

• Charrue 2 disques, Prix : 180 000 F• rouleaux toile, tapis de sol (longueur 50 m, largeur 6 m), Prix : 35 000 F/unité• Plaque vibrante, Prix : 80 000 F• Chariot élévateur frontal pour tracteurPrix : 750 000 F• Land rover 90 diesel, Prix : 350 000 F• tracteur Landini 65 CV 4 x 4, très peu d’heures, Prix : 2,8 MF• Lame Grader laser (à monter sur relevage 3 points), Prix : 550 000 F• Giro tondo-broyeur, largeur de coupe : 1,6 et 3,2 m, état neuf, Prix : 1,3 MF• tondeuse hélicoïde 3 éléments ransomes, autoportéePrix : 450 000 F, tél. : 97 48 09

Atomatiseur à dos de marque Solo 423, état neuf, tél. : 93 51 88

Charrue Nardi 2 socs réversibles, très peu servie, visible à KoumacPrix : 500 000 F, tél. : 78 81 53

rotobeche Gramegna avec affineur 3,50 mPrix : 450 000 F, tél. : 92 91 93

hydroseeder de marque Scheiep modèle Eco 500, état neuf utilisé 1 fois, Prix : 690 000 Ftél. : 80 02 01 - Mango pépiniè[email protected]

6 pondoirs pour 60 pondeuses chacun, œufs propres et protégésPrix : 40 000 F/unité tél. : 51 97 11 - ray Conway

Deux Gyros d’occasion largeur coupe 1,50 m, prix à débattre, tôle à refairetél. : 79 15 00 - Michel Marie

Covercrop 16 disques, marque Quivogne, bon état, peu servi - Prix : 350 000 F tél. : 79 15 00 - Michel Marie

tarrière hydraulique + 2 mèchesPrix : 250 000 F, tél. : 79 51 77

Serre 4,5 x 20 m à démonterPrix : 200 000 F, tél. : 77 41 55

Lot de 20 tables hydroponiques NtF complètes (pompes/cuves/toile)Prix : 45 000 F la table, tél. : 77 41 55

un pneu de tracteur Valtra occasion (côté droit) référence : 570/70 r34 bKt, Prix d'achat : 220 000 FPrix de vente : 100 000 F, tél. : 78 79 57

tracteur Kioti 50 CV - chargeur frontal Prix : 2 500 000 F Land rover V8 pour propriété - bon état Prix : 1 200 000 Ftél. : 96 56 31

ReCheRCherecherche Massey Ferguson 835 DS pour pièces (état pas important)tél. : 86 01 79

Cherche à acheter pour pièces (pignons) vieux rotavator Maletti (couleur bleu clair), même hors d’usagetél. : 46 92 94 / 79 65 12

Pour toutes vos pièces ou engins, devis au 85 03 74 ou [email protected]

recherche tracteur universal 70 Ch pour piècestél. : 77 47 81 - Armand Persan

recherche moteur toyota 2L8 LN171tél. : 50 31 81

LOCATIONCherche location 6 bull Same Italie type Krypton 3110 pour propriété coutumière du clan Chidohouane, tél. : 93 74 75

TeRRAINSà VeNDRe

À vendre 24 ha situé à Pouembout, propriété agricole, dock + bungalow, eau/électricité, tél. : 73 27 46

Forage clôturé, tracteur Vaitra 110 cv chr ghargeur frontal + gyroPrix : 75 MF, tél. : 73 27 46

À vendre ou à louer propriété d’élevage avec cheptel et matériel en province Sudtél. : 85 50 17

Propriété constructible de 26 ha 66 ares 23 ca à Moindou, terrain clôturé

avec parcelles, chalet F4 d’environ 90 m2 avec cuisine aménagée, SDE et WC (fosse septique), 3 chambres dont 2 climatisées, carport de 90 m2 pour stockage de matériel, 2 conteneurs de 30 pieds, WC extérieur avec fosse septique, bâtiment de 90 m2 pour animaux avec arrivée d’eau, nombreux points d’eau + retenues collinaires Viabilisé par branchement eau de Moindou + forage avec électricité Légèrement vallonnée mais mécanisablePrix : 55 MF, tél. : 78 87 08

terrain 80 ares, lieu : Gouaro, en bordure rt1, possibilité eau et électricité tél. : 50 98 16

terrain constructible, 1,2 ha situé à Gouaro, commune de bourail, terrain plat en bord de route, eau, vue dégagée, possibilité de mettre l’électricitétél. : 75 97 77

Exploitation agricole hydroponique (maraîchage) sur terrain de 38 ares avec maison de 75 m2, clôturée, arborée, eau, électricité. Exploitation en activité rentable. Formation de reprise assurée Malabou, Poum. Curieux s’abstenir tél. : 78 50 60

Petite propriété agricole de 3 ha à tamoa (terrain plat) comprenant : maison F2 + mezzanine, serre 400 m2 irriguée, 6 paddocks électrifiés pour chevaux, eau/électricité.Idéal pour projet agricole (maraîchage, culture sous serre) ou propriétaires de chevauxPrix : 59 MF, tél. : 81 36 76

Propriété 55 ha clôturée à boulouparis avec maison F4 + 2 dépendances + dock 72 m2 avec toutes les commodités, propice au maraîchage et/ou développement d’élevage de volailles ou touristique, forêt de gaïacs exploitablePrix : 79 MF, tél. : 43 54 61 ou 72 26 10

Propriété agricole de 5,3 ha à Ouaménie en bord de rt1. très bonne terre cultivable, verger (litchis, mandarines), forage 600 l/h, retenue collinaire, compteur d’eau et d’électricité, terrain clôturé, avec deux accès, immense plateformePrix : 24,5 MF, tél. : 91 86 60

À vendre terrain agricole 40 ha, eau, électricité avec rivière, bourailtél. : 92 06 00 - Charles Dambreville

80 ha à Pouembout, morcellement possible, Prix : 80 MF, tél. : 76 62 83

https://www.facebook.com/otodisnc/

https://www.facebook.com/agrisphere/

Le coin des bonnes affaires


dans LE COIn dEs BOnnEs aFFaIREs

cochez la rubrique correspondant à votre annonce :

Animaux

Matériel

terrain

Demande d’emploi

offre d’emploi

Autres

coupon à retourner :

• par poste : CANC - BP 111 - 98845 NOUMEA Cedex • dépôt sur place : Imm. La Flotille, 3, rue Alcide Desmazures,

centre-ville, Nouméa• par mail : [email protected] ATTENTION : Les annonces seront publiées seulement dans deux N° de La Calédonie agricole à la suite. Les annonces sont publiées sous la seule responsabilité de leur auteur. La Chambre d’agriculture ne peut, en aucune façon, être tenue responsable de leur contenu (réalité, nature de l’offre…).

exPLOITANTS AgRICOLeS ReSSORTISSANTS De LA CANC ? remplissez simplement et retournez le bon ci-dessous

PROFeSSIONNeLS NON ReSSORTISSANTS De LA CANC ? Pour une annonce attractive, en couleur avec photo : agence On en Parle - tél. 23 23 80 - [email protected]

Nom*

Prénom*

N° de carte agricole* téléphone*

Mail*

Rédigez votre annonce en majuscule avec une lettre par case et un vide entre chaque mot.

diffusiOn

gRATuITe !**

* à re

mpl

ir ob

ligat

oire

men

t

** N° de carte agricole à jour à mentionner obligatoirement pour en bénéficier

VOtRE annOnCE

À vendre terrain de 2,6 ha proche de Dumbéa golf, 1 maison 250 m2, 1 maison 175 m2, dépendances 108 m2

tél. : 78 96 90

À vendre exploitation agricole en activité à Kaala-Gomen, villa en bois F3, clôturée, viabilisée, verger de 200 arbres fruitiers diversifiés en arrosage automatisé, serre de 75 m² en pépinière arbres fruitiers, serre de 150 m² équipée en culture hors sol, élevage avicole sur un parc de 1000 m², éclosoire, forage, formation de reprise assuréetél. : 97 31 58

À vendre domaine agricole de 235 ha à Pouembouttél. : 75 93 43 / [email protected]

LOCATIONbourail, à 3 min du village, terrain de 8 ha idéal pour chevaux ou centre équestre plat, entièrement clôturé, stockyard métallique rond, abreuvoir, 10 écuries, tél. : 79 65 94

À louer 8 ha pleine culture à 140 000 F/ha ou à couper vert P/10 000 F la benne de pick-up tél. : 44 15 16 / 83 93 85 - Linda Noveri

• terrain exploité en pépinière permaculture maraîchère, production de semences. • Matériel à vendre : tracteur mini pelle et camion plateau, tél. : 76 28 18

terrain de 2,6 ha, eau, électricité, Dumbéa golf, tél. : 78 96 90

ReCheRCherecherche forêt à l’achat entre bourail et La tontoutatél. : 77 47 79 (laisser message)

recherche terrain plat de 2 ha avec point d’eau. Zone : Dumbéa pour activité équestretél. : 96 69 92 (laisser message)

recherche terrain agricole à partir de Païta, accès eau et électricité possible tél. : 51 51 91 / 79 89 01

Jeune couple d’agriculteurs cherche à acheter 2 à 3 ha de terrain agricole pour maraîchage, entre Nouméa et La tontoutatél. : 79 04 44 / [email protected]

recherche propriété à développer pour élevage ou exploitation à reprendre.

Jeune éleveur exploitant. tél. : 51 38 17

recherche propriété à louer de minimum 80 ha située entre Païta et La Foa pour élevage bovinstél. : 84 23 58 - M. Chabaud

VÉgÉTAuxà VeNDRe

balles rectangulaires rhodes Grass petit format, Pangola Grass ou tout-venant en stock ou sur commande, toute l’année, Prix : à partir de 500 Ftél. : 76 35 12

bottes de foin rondes, La Foatél. : 86 80 99

bottes de foin de 230 kg à 6 000 Ftél. : 77 67 45

Plants d’agrumes greffés variés, 1 800 Fet plants citrons 4 saisons non greffés, 1 500 F, tél. : 95 14 74

Visible à la ferme de Koligoh. Diverses plantes 2 000 F/plant : rosiers, arbres fruitiers (avocatiers, manguiers, corossoliers, pommes kanak…)tél. : 47 67 25 à partir de 18 h

eMPLOIrecherche emploi dans l’agriculture maraîchère. Expérience ouvrier maraîcher, tél. : 84 99 18

recherche emploi, ouvrier maraîcher agriculteur, Permis b, tél. : 85 64 96

recherche emploi dans agriculture : maraîchère-arboricole, horticole et pépinièriste tél. : 98 51 94 - Alick Wamytan

recherche emploi dans le paysage expérience jardinier professionnel. tél. : 98 04 56 - Christopher Wacali

recherche emploi comme technicien supérieur forestier cherche travail en polyvalence en province Sudtél. : 81 61 23 - Petelo Savea

DIVeRSÀ vendre os calcinés, idéal pour

permaculture/maraîchagePar 10 : sac 25 kg / 800 F, Dumbéatél. : 78 28 84

À vendre cuves alimentaires 1 000 l ayant contenu de l’alcool (pas de produit chimique) au prix de 15 000 F pour les agriculteurstél. : 35 44 40 - Maison ridolfi horaires : 5 h à 14 h du lundi au jeudi et 5 h à 13 h vendredi

Prestation d’espaces verts : élagage, ter-rassement, zones : bourail, Koné, La Foa tél. : 74 63 40 / 75 19 33 - Franck robelin

À vendre balles de foin pour paillage de 1,2 x 1,2 m, 250 kg, 1 000 F/unitétél : 78 77 97 - Patrick Chabaud

Fumier de poules pondeuses 100 % naturel, élevage certifié plein air, sac 25 L/800 F, disponible sur bourail ou possibilité de livraisontél : 50 52 84

À vendre 2 ruches Layens avec cadre et hausse (sans abeille) + 1 ruche offerteDisponibles au Mont-DorePrix total : 25 000 F, tél. : 86 41 38

À vendre rejet de bananier origine vitro, plants pour professionnelsPrix : 800 F l’unité, tél. : 77 94 03

À vendre Foin conventionné, poteaux gaïac de 2,5 diamètre 10.12 à 1 200 F, poteaux gaïac de 2,5 diamètre 16.20 à 1 600 F, barres gaïac longueur de 3 m à 1 500 F, sac de gaïac de 15 kilos à 2500 F pour barbecuePossibilité de faire des roulages avec camion et remorque pouvant mettre 44 caisses de squach ou pommes de terre ou autres transports, tracteur, bineuse toute neuvetél. : 78 34 03 / 78 15 40

Stage dʼinitiation à l'apiculture de 4 jours, répartis sur 2 week-ends début novembre 2020, formation permettant d'accéder au module perfectionnement du CPA. tarif forfaitaire 30 000 F/pers.Lieu : Mont-Dore, contact : [email protected]

À vendre dôme géodésique, structure en tube d'acier galvanisé et connecteurs,surface au sol 37 m2, avec ou sansmontage. Divers utilisations possiblestél. : 54 66 49

Chambre d’agriCulture nouvelle-Calédonie 47https://www.bci.nc/

1er RÉSEAU BANCAIREDE NOUVELLE-CALÉDONIE

33 points de vente100 distributeurs de billetsPlus de 400 collaborateurs

BANQUE CALÉDONIENNE D’INVESTISSEMENT | SAEM au capital de 15 milliards XPF I Siège social : 54, avenue de la Victoire I BP K5 98849 Nouméa cedex Tél. (+687) 25 65 65 - Fax (+687) 25 65 57 I RCS Nouméa 15479 I Ridet n° 0 015 479 001 - RIAS NC170007 voir rias.nc

https://www.bci.nc/

https://www.facebook.com/CipacAgricultureNC http://www.cipacindustries.nc/

https://www.facebook.com/CipacAgricultureNC

http://www.cipacindustries.nc/

Documents

LES FInAncEMEntS DE L’AGRIcuLtuRE En DAnGER · 2 days ago · 4 la calédonie agricole - octobre / novembre 2020 l’actu 9 500f* *hors weekend et jours fériés À partir de dÉcouvrez