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Les fonctions de vote : de l’explication des choix électoraux à la prévision

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Fonctions de vote et prévisions électorales, une application à la présidentielle de 2007 en France. Bruno Jérôme (Université de Paris II Panthéon Assas, IRGEI Paris II) Véronique Jérôme- Speziari (Université de Paris-Sud XI, LARGEPA-IRGEI Paris II) in Canadian Journal of Political Science. - PowerPoint PPT Presentation

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  FONCTIONS DE VOTE ET PRÉVISIONS ÉLECTORALES, UNE APPLICATION À LA PRÉSIDENTIELLE DE 2007 EN FRANCE

Bruno Jérôme (Université de Paris II Panthéon Assas, IRGEI Paris II) Véronique Jérôme-Speziari (Université de Paris-Sud XI, LARGEPA-IRGEI Paris II) in Canadian Journal of Political Science

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Les fonctions de vote : de l’explication des choix électoraux à la prévision

Analyse spatiale du voteElecteur consommateur

Concurrence entre les partis(Downs, 1957)

V= f (ECO;POL)Fonction de vote

AnalyseEmpirique

Kramer (1971); Stigler 1973)Niskanen (1975); Rosa et Amson (1976); J.-D. Lafay(1977;1981); Fair (1978); Lewis-Beck (1980, 1985); Norpoth et Yantek (1983);

Lewis-Beck et Bellucci (1982); Jérôme, Lewis-Beck, Lafay

(1993); Jérôme, Jérôme-Speziari, Lewis-Beck (1999);

Jérôme, Jérôme-Speziari(2001, 2002, 2005)

Cycle économiqueélectoral

Partisan OpportunisteNordhaus

(1975;1989)

Paldam (1979)

Hibbs (77, 82,87)Alesina (87,89)

Alesina & Sachs (1988)Alesina, Cohen, Roubini

(1992)

Modèles politico-économiquesd’évaluation (popularité) - réaction

Ecole de Zürich (B. Frey et al.; 1978)J. Lecaillon (1981;1983)

IRAPE de Poitiers (J.-D. Lafay et al.;1985)

Science politique des comportementsélectoraux

Modèles psychosociologiques (Modèle de Columbia, 1944) Modèle du Michigan, 1960)

Modèles géographiques (Goguel, 1969;1983)Modèle de responsabilité gouvernementale (Key, 1966)

Jérome et Jérôme-Speziari, 2010, Analyse Economique des Elections, Economica

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La synthèse des travaux empiriques sur les fonctions VP via les faits stylisés (source : Paldam et Lewis-Beck (2000) et complément de Jérôme et Jérôme-Speziari) :

H.1 « vote économique » : l’évolution de l’économie explique environ un tiers du vote.

H.2 des variables « lourdes » : le chômage ou la croissance et l’inflation (selon les pays). La manipulation des instruments de politique économique n’a que peu d’impact sur le vote.

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H.3 Electeurs plutôt myopes, avec un horizon de court terme.

H.4 une controverse sur le comportement prospectif/rétrospectif du vote : les électeurs réagissent aux phénomènes passés (vote rétrospectif) plus qu’aux évènements futurs (vote prospectif), mais faible différence.Les anticipations et l’expérience passée (éventuellement avec correction des erreurs).

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H.5 vote économique plus sophistiqué que naïf, électeurs en rationalité limitée, comportement de satisfaction.

H.6 controverse sur la nature sociotropique (relatif à la situation globale) ou egotropique (relatif à la situation personnelle) le 1er l’emporte souvent.H.7 les électeurs sont plus réactifs lorsque la situation économique se dégrade que lorsqu’elle s’améliore, on parle alors d’asymétrie du blâme (grievance asymmetry).

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H.8 connaissances économiques des électeurs? un mélange de vécu et d’informations collectées auprès des média (Mosley (1984)).

H.9 Hypothèse de « localisation de la responsabilité économique », Le vote économique est d’autant plus intense qu’un parti est proche du pouvoir (responsabilité plus forte).

H.10 Les fonctions de vote-popularité sont souvent instables, d’où la nécessité d’inclure de « bonnes » variables politiques pour améliorer la stabilité les fonctions VP.