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Les des 5º5

Les Gourmandises des 5º5

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Recueil de textes rédigés par les élèves de 5ème 5 en Atelier Ecriture sur leurs recettes préférées.

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Les

des 5º5

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2ème trimestre – Année 2009-2010

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Une Gourmandise de Muriel Barbery

Une fois dans le mois, mon grand-père prenait au petit déjeuner une mine sévère et solennelle, se levait sans un mot et partait seul vers la criée. Nous savions alors que c’était LE jour. Ma grand-mère levait les yeux au ciel, bougonnait que « ça allait encore puer pendant des siècles » et marmonnait quelque chose de désobligeant sur les qualités culinaires de son mari. Moi, ému jusqu’aux larmes à la perspective de ce qui allait suivre, j’avais beau savoir qu’elle plaisantait, je lui en voulais fugitivement de ne pas courber la tête avec humilité en ce moment sacré. Une heure plus tard, mon grand-père revenait du port avec une énorme caisse qui sentait la marée. Il nous expédiait à la plage, nous, les « mioches », et nous partions tout tremblants d’excitation, déjà revenus en pensée mais dociles et soucieux de ne pas le contrarier. Lorsque à une heure nous rentrions de bains pris distraitement, dans l’attente éperdue du déjeuner, nous humions déjà à l’angle de la rue l’odeur céleste. J’en aurais sangloté de bonheur.

Les sardines grillées embaumaient tout le quartier de leur fumet océanique et cendré. Une épaisse fumée grise s’échappait des thuyas qui entouraient le jardin. Les hommes des maisons voisines étaient venus prêter main-forte à mon pépé. Sur d’immenses grilles, les petits poissons argentés croustillaient déjà au vent de midi. On riait, on parlait, on débouchait les bouteilles de blanc sec bien glacé, les hommes s’asseyaient enfin et les femmes sortaient de la cuisine avec leurs piles d’assiettes immaculées. Adroitement, ma grand-mère saisissait un petit corps dodu, en reniflait le parfum et l’expédiait dans l’assiette en compagnie de quelques autres. Avec ses bons yeux idiots, elle me regardait gentiment et disait : « Tiens, eh petit, la première c’est pour toi ! Dame, c’est qu’il aime ça, çuilà ! » Et tout le monde s’esclaffait, on me tapait dans le dos tandis que la prodigieuse pitance atterrissait devant moi. Je n’entendais plus rien. Les yeux exorbités, je fixais l’objet de mon désir ; la peau grise et cloquée, sillonnée de longues traînées noires, n’adhérait même plus aux flancs qu’elle recouvrait. Mon couteau incisait le dos de la bête et divisait avec soin la chair blanchâtre, cuite à point, qui se détachait en lamelles bien fermes, sans un soupçon de résistance.

Il y a dans la chair du poisson grillé, du plus humble des maquereaux au plus raffiné des saumons, quelque chose qui

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échappe à la culture. C’est ainsi que les hommes, apprenant à cuire leur poisson, durent éprouver pour la première fois leur humanité, dans cette matière dont le feu révélait conjointement la pureté et la sauvagerie essentielles. Dire de cette chair qu’elle est fine, que son goût est subtil et expansif à la fois, qu’elle excite les gencives, à mi-chemin entre la force et la douceur, dire que l’amertume légère de la peau grillée alliée à l’extrême onctuosité des tissus serrés, solidaires et puissants qui emplissent la bouche d’une saveur d’ailleurs fait de la sardine grillée une apothéose culinaire, c’est tout au plus évoquer la vertu dormitive de l’opium. Car ce qui se joue là, ce n’est ni finesse, ni douceur, ni force, ni onctuosité mais sauvagerie. Il faut être une âme forte pour s’affronter à ce goût-ci ; il recèle bien en lui, de la manière la plus exacte, la brutalité primitive au contact de laquelle notre humanité se forge. Il faut être une âme pure, aussi, qui sait mastiquer vigoureusement, à l’exclusion de tout autre aliment ; je dédaignais les pommes de terre et le beurre salé que ma grand-mère posait à côté de mon assiette et je dévorais sans relâche les lambeaux de poisson.

La viande est virile, puissante, le poisson est étrange et cruel. Il vient d’un autre monde, celui d’une mer secrète qui jamais ne se livrera, il témoigne de l’absolue relativité de notre existence et pourtant, il se donne à nous dans le dévoilement éphémère d’une contrée inconnue. Lorsque je savourais ces sardines grillées, en autiste que rien, à cette heure, ne pouvait troubler, je savais que je me rendais humain par cette extraordinaire confrontation avec une sensation venue d’ailleurs et qui m’apprenait par contraste ma qualité d’homme. Mer infinie, cruelle, primitive, raffinée, nous happons de nos bouches avides les produits de ta mystérieuse activité. La sardine grillée nimbait mon palais de son bouquet direct et exotique et je grandissais à chaque bouchée, je m’élevais à chaque caresse sur ma langue des cendres maritimes de la peau craquelée.

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Tout comme Muriel Barbery,les élèves de 5ème5

de Mme Bergieront décrit leur gourmandise,

leur plat préféré, de telle manière

que l’on a envie de les déguster.

Bon appétit !

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Menu

PoissonsLe “Bacalhau à Brás” de Constança

Les grillades de poissons de Catarina La langouste de José P.F.

La morue aux piments de MadalenaLes Sushi de Rafael

ViandesLe “bitoque” de Bernardo

Le bœuf à la crème de Rafaela Le “caril” de João PedroLa choucroute de Nathan

Les côtes d’agneau d’HectorLa dinde de Manuel

Le dindon de Noël d’AntonioLes grillades de José M.

Les lasagnes de JoãoLe rôti de Marine

Le steak aux champignons de DanielLe “steak-frites” de SimãoLe “Strogonoff” de Roberto

AccompagnementsLe gratin de Paola

Les petits choux au roquefort d’AdèleLes “rostis” de Fanny

DessertsLes crêpes d’Adrien

Le gâteau au chocolat de MarieLe gâteau au chocolat de Massamba

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Poissons

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Le “Bacalhau à Brás” de Constança

Mon plat préféré, c'est le Bacalhau à Brás. On commence par laver la morue, après on coupe les pommes de terre très fines et on cuit les oeufs. On met les patates cuites et coupées au fond du plat. Ensuite on dépose le bacalhau, l'oeuf et encore les patates. Après, on ajoute du beurre et on met le tout au four. Après, on décore avec du persil et des olives.

Normalement, c'est ma grand-mère qui sert ce plat, alors je m'assieds à table, je mange la soupe et j'attends l'arrivée de ce fantastique plat.

Je me souviens aussi de voir ma grand-mère avec un tablier en coupant les patates à un rythme lent mais avec une excellence qu’elle seul arrive à donner à un plat. Le bacalhau plongé dans l’eau et les patates qui après être coupées sont dans une grande casserole et sont presque cuites. Ma grand-mère prépare tout en couche et moi après les patates je mets les olives et le persil, les deux ingrédients qui finalisent ma gourmandise.

Je commence à sentir l'odeur du bacalhau qui vient de sortir du four c'est une odeur amère mais qui est couverte par l’odeur douce et forte des œufs.

Alors je vois ma grand-mère poser le plat sur la table, les patates qui toutes brûlantes sont dorées à point.

Et maintenant je goûte ce délicieux plat. La douceur dans ma bouche, me coupe la respiration, les patates qui donnent une douceur au bacalhau et qui finalisent le premier coup de fourchette.

J’ai encore la bouche chaude et je goûte les patates qui me donnent une douceur fantastique. L’œuf qui se défait dans ma bouche et qui aide à avaler le bacalhau. J’ai perdu mes mots pour décrire ce plat que j’adore. C’est un mets fantastique.

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Les grillades de poissons de Catarina

De deux en deux semaines, toute ma grande famille va à Sol Troia, qui se situe après Setúbal. Tout le monde sait déjà que le samedi, c’est le jour du poisson grillé dehors. Mon grand-père le grille, avec ma mère, l’odeur se sent tout de suite jusqu’au 3ème

étage ! Ils grillent les sardines, et les crabes avec un peu de jus de citron au-dessus, et ils grillent aussi du poivron vert pour accompagner le poisson. En même temps les femmes de ménage sont au premier étage occupées à faire le riz et de la salade.

Enfin, tout est préparé ! Mon grand-père nous appelle pour aller manger, quand on arrive tout est déjà sur la table, les petits poissons gris brillants dans les rayons du soleil, qui illuminent le plat. Après on a les crabes, leur couleur est plus foncée on dirait un gris avec un peu de marron, cela donne envie de les manger dès qu’on les voit. De l’autre côté de la table, sont placés les légumes, la salade de tomates, le poivron qui lui aussi a été grillé dehors, les carottes et le riz plus blanc que la neige.

L’odeur envahit tout le jardin, elle est fraîche. La fumée grise monte tout au long du ciel.

Dans un mouvement léger, je prends la fourchette et le couteau, je mets un peu de poisson sur la fourchette, et je l’amène à ma petite bouche. La chair chaude envahit mon palais. Je mange lentement, le goût est très doux, mais en même temps la saveur est forte et difficile à comprendre. Après, je prends un peu de poisson et en même temps des légumes, ici, la saveur est très différente, forte et en même temps sucrée à cause des carottes râpées et de la tomate juteuse. Tout ce mélange de chaud et de froid me descend dans la gorge, gracieux et léger. Je n’arriverai jamais à expliquer cette saveur car c’est unique, comme un mélange l’est aussi.

Après, tout est fini, tout le monde est satisfait, le même plaisir se reproduira 4 ou 5 heures plus tard à l’heure du dîner. Le même plat, cuisiné par les mêmes personnes, mais toujours avec une saveur différente et unique.

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La langouste de José P.F.

Chaque fois que je vais en Angola, j'ai le plaisir de pouvoir aller à Cabo Ledo, une plage immense et déserte, isolée du reste du monde. Après une longue nuit de sommeil, je me réveille et je sens la mer. En mer, plus que sur Terre, je me sens libre, je me laisse aller. En voyant mon père s'adresser aux pêcheurs, je comprends ce qui va se passer: c'est le jour de la langouste.

La couleur orange, de la carapace, qui nous fait rêver. Des rêves mélangés avec le blanc de la chair atteignent la perfection.

Sa cuisson est divisée en deux étapes: une moitié est prête, et préparée, par la mer, et l'autre moitié est confectionnée par mon père, qui y reste toute la journée à essayer de les perfectionner.

Revenu de la plage, en sentant leur odeur, je remercie Dieu, pour m'avoir donné l'odorat.

Quand elles arrivent à table, je suis affamé, et donc, je les attaque, brutalement, en les cassant, en leur milieu. J'en ouvre une crue et je sens son odeur. Ma cervelle abandonne mon corps et me fait voler. J'enlève sa chair, brutalement mais soigneusement, en même temps, et je la mets dans ma bouche, une tempête tropicale. Je lance le premier cri d'adoration: «Hmmmm!»

La viande est banale et sèche, quand elle n'est pas complétée d'une sauce. Le poisson, en sa majorité, est trop épineux, mais, les crustacés sont parfaits

Peu après le début du repas, j'ai signalé: «Oups! Je les ai toutes mangées !» On entend un chorus de rires dans la table et je dis: « Vous avez quand même, encore, les autres plats plus prosaïques!» De nouveau les rires et je comprends: on est une famille joyeuse et sept jours comme ça, sont comme sept jours au paradis!

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La morue aux piments de Madalena

Mon plat c'est la morue avec des piments. Demain c'est dimanche et le plat pour le déjeuner est la morue avec des piments. C'est ma mère qui le prépare. Depuis le matin, je rêve de ce plat. C'est mon préféré.

Ce plat se fait en couches, d'abord on met une couche de pommes de terre en cubes, puis une couche de morue et enfin une couche de piment «mouronne», on termine avec de la sauce béchamel. Pour faire cela, il faut au moins une matinée. Ma cuisine est un peu dans un état catastrophique !

Il y a beaucoup de casseroles sales partout. Ma mère a l'air joyeux mais un peu stressée parce qu’elle a peur de rater le plat. Ses gestes sont précis et rapides.

L'odeur envahit toute la maison. Hummmmmm. Ça sent bon ! Mes grands-parents viennent déjeuner avec nous. Tout le monde met la table avec impatience ! Ma mère fait les derniers préparatifs. Tout à coup la morue apparaît et se pose sur la table, tout le monde la regarde avec appétit. Son dessus croustillant et doré me met l'eau à la bouche ! Ma mère commence à couper la morue une légère fumée s'échappe de ce fabuleux plat. Les piments donnent un rouge très vif au mets. Mon père est le premier à être servi, il le déguste avec lenteur. Il adore ! Tout le monde mange avec enthousiasme !

Quand je le mange, je sens les morceaux de morue et aussi la sauce béchamel qui se mélange parfaitement. Les piments donnent une saveur très spécifique douce mais un peu piquante juste comme il faut.

Le dessert c'est la crème brûlée ! Je vous raconterai comment on la prépare mais pour aujourd'hui c'est fini !

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Les Sushi de Rafael

Mon plat préféré est le sushi. Ce n'est jamais ma mère qui les prépare car elle n'a pas de patience pour perdre cinq heures dans la cuisine pour un plat qui sera avalé en quelques minutes, donc, on va l'acheter.

On le mange normalement le soir. Le plat se constitue de poisson, d'algues et de riz. On met aussi de la sauce de soja.

Quand on les enlève des emballages, on les met dans un plat en verre pour que tout le monde puisse se servir et on pose ce plat sur la table. Après qu'il soit posé sur la table, tout le monde observe ses couleurs.

Quand le plat est posé sur la table, avant de me servir, je le contemple: du riz enroulé dans des algues avec le poisson au milieu, le riz de forme triangulaire et une couche de saumon ou de thon par dessus. Après je me sers, je le sens et je l'avale.

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Viandes

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Le “bitoque” de Bernardo

Un bon plat pour les gourmands c'est un bon plat pour tout le monde. Par exemple le plat “bitoque” est succulent, il est servi chaud et quelquefois brûlant. Ce plat est constitué de salade, de carottes râpées, de riz, de frites, d’œuf, et d’un steak haché. Il y a toujours ce plat dans les restaurants, c’est garanti.

Le seul inconvénient c’est l’attente, comme pour tous les plats. Pour la majorité des plats, on attend environ trente minutes mais pour ce plat, on doit juste attendre quinze minutes. C’est un avantage surtout quand on a très faim. Le cuisinier prépare ce plat avec de la sauce sur le steak et une autre sauce sur le riz, ce qui donne un goût qui n’est pas très connu en dehors de ce plat.

Quand le “bitoque” est servi tout le monde se retrousse les manches sauf ceux qui regrettent de ne pas l’avoir choisi quand le menu étais sur la table. Quand ce plat est devant nous, on oublie les règles de politesse et on commence à manger avant que les autres ne soient servis.

L’aspect du plat est essentiel, il y a toujours le riz en haut à gauche, la salade en haut à droite, le steak au milieu, l’œuf sur le steak et les frites par dessus. L’odeur de la sauce nous ouvre l’appétit, cette odeur qui est forte et légère grâce au sel et au poivre qui l’épicent. L’odeur du steak, de l’œuf et des frites n’est pas essentielle car ils ne dégagent pas beaucoup d’odeur. La saveur des frites, que les enfants adorent et dévorent en un rien de temps est encourageante. Quand on goûte le steak qui a mariné pendant dix minutes dans la sauce, on ouvre les portes du paradis. Et quand on goûte le riz mijoté dans la sauce, comme un bateau dans l’eau ; on commence à s’envoler. Et enfin on finit par tremper le pain dans le jaune de l’œuf bien dégoulinant.

Il faut mettre le tout dans la bouche pour trouver le goût parfait et la merveilleuse saveur de manger son plat préféré.

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Le bœuf à la crème de Rafaela

Chaque fois que je vais voir mon grand-père, lui et ma grand-mère m'accueillent avec joie. Quand j'arrive chez eux, quand je vais dans la cuisine je pense à mon plat préféré avec le goût de moutarde et une odeur alléchante emplit mes narines.

Quand mon grand-père sort le bœuf, je sais que c'est le jour, le jour J.

Avec mes cousins, on part dans le jardin à la recherche de quelque chose à faire en attendant de manger.

Une fois à table, mon grand-père arrive avec la casserole et nous verse le bœuf dans l'assiette, avec cette sauce à l'odeur de moutarde et de crème. La viande incroyablement tendre a mijoté dans la sauce au goût indescriptible.

Pour moi, le poisson, c'est fade, ça n'a aucun goût. Par contre, la viande de bœuf, elle a un goût fort, bon, rien à voir avec le poisson.

Lorsque je savoure ma pitance, je sens une explosion de saveurs dans ma bouche: de la crème, du bœuf, de la moutarde, du sel. Tout ça me monte à la tête.

L'odeur se balade dans tout le quartier, tous nous envient. Les voisins regardent par dessus le grillage. Je me sens chouchoutée.

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Le “caril” de João Pedro

Le plat que j'aime le plus, c'est le “caril” avec du riz. Ma grand-mère et quelquefois ma mère font du “caril” à la maison. Elles le font seulement un jour spécial.

Ce plat est préparé avec du riz et du poulet. Mais pour que ce plat soit spécial, il a une sauce magnifique.

Quand je vois ce plat, j'ai l'eau qui me vient à la bouche. Mais quand je le mange, c'est comme un festival dans ma bouche. La sauce a un goût qui n'est pas comme les autres. On a l'impression qu'on est un roi.

Dans mon plat, il y a une couleur différente de quand je le vois dans la poêle. A une couleur brun clair, à côté du riz, avec de la sauce au-dessus.

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La choucroute de NathanLors des rares repas familiaux chez ma mamie, on se

rassemble afin de manger le repas traditionnel alsacien. On met tous la main à la pâte. Moi, par exemple, je vais chez le boucher chercher les salaisons.

La préparation est importante: on fait cuire le lard qui claque, parfois il saute, il essaye de s'enfuir.

La viande est têtue, elle résiste à la cuisson, se balance partout. L'odeur de la choucroute envahit déjà la maison et les convives sont impatients. Enfin la choucroute est prête et les invités s'empressent de s'asseoir. Devant les cris affamés et les estomacs gargouillants, Mamie ne peut que servir le plat. Je regarde toujours attentivement mon plat avant de le manger, comme un prédateur le fait avec sa proie. Ici, la proie c'est la choucroute. Je vois les knacs, des saucisses alsaciennes, tomber sur le chou comme un caillou du haut d’une montagne. Les grains de girofle sont éparpillés partout. Le chou est une montagne, et le lard est le sommet. Majestueux, le lard laisse échapper de la fumée, preuve qu'il est chaud. Moi, je vois sa comme un sioux qui fait des signaux de fumée aux autres sioux, ici aux autres lards. C'est comme si les lards tenaient une conversation. Les saucisses, au bas de la montagne de chou, sont des gens qui essayent de monter. Je m'imagine toujours une histoire: j'imagine une musique de Far West et une péripétie. Puis, je reviens à la réalité et je vois mamie servir le dernier des invités.

Il faut le voir pour le croire, oubliant toutes les politesses et trépignant d'impatience il est impossible de résister. Toute la famille n'attend que le bon moment pour commencer. Et là, à la seconde où la dernière assiette touche la table, les affamés se précipitent sur le contenu leur assiette comme s'ils n'avaient pas mangé depuis trois jours. Ils affirment qu'une simple choucroute posée devant un prisonnier est une torture suffisante à faire parler.

Le repas est parfait, le chou fond dans la bouche et la viande, quand on la mâche, cède au premier coup de dent. C'est bien simple, on dirait un onglet de boeuf tellement elle est tendre. L'odeur qui parvenait au nez et aux papilles rend la bouchée suivante très attendue, irrésistible.

Au dessert, c'est un kouglof royal qui avait été acheté la veille chez le pâtissier boulanger du quartier. Le kouglof disparaît sous une somptueuse couche d'amandes et de raisins secs. On se prépare à une bouchée croquante et, pour apprécier le goût, il faut être sensible.

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Les côtes d’agneau d’Hector

Quand je prépare des côtes d'agneau avec des pâtes au gruyère, je les prépare avec amour, je m'applique pour la cuisson de la viande, pour qu'elles soient tendres. Pour les pâtes, je fais attention au temps, car si elles ne sont pas assez cuites, elles sont dures et si elles cuisent trop, elles sont trop molles.

Quand je sers les côtes d'agneau avec les pâtes au gruyère, l'odeur de la sauce de la viande est si importante que quand je la sens, l'odeur se répand dans tout mon corps. Et le gruyère qui fond sur les pâtes donne une odeur qui donne envie de manger.

Quand on commence à goûter, la viande tendre fond dans la bouche et le gros sel donne un côté onctueux. Les pâtes adoucissent la viande dans la bouche, et le gruyère donne une petite touche assaisonnée pour que les pâtes n'écoeurent pas.

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La dinde de Manuel

Ma grand-mère venait d’arriver de sa maison, mon cousin et moi nous l’appelions pour voir la belle dinde qui reposait dans du vin entouré de fleurs, elle accourut en pensant que c’était grave, elle eut un soulagement quand elle comprit que ce n’était rien et dit:

« Oui elle est belle non? Oh oui ! Dis-je. Bon, on va la laisser reposer quelques heures ! Ok ! »

Le lendemain, ma tante vint avec la dinde la posa sur une table à côté et dit:

«Venez ! Je vais vous servir ! »

Tout le monde accourut, tous voulaient se servir de cette magnifique dinde coupée avec une farce de viande et d’herbes à l´intérieur accompagnée de riz et de Coca-Cola. Je me servis, en premier, l´aspect me donnait l’eau à la bouche. On m’a coupé une part avec du riz.

Je me suis assis avec l’assiette devant moi, cela sentait tellement bon que j’ai oublié les personnes qui m’entouraient, je me suis laissé envelopper par la magnifique odeur, la peau blanche de la dinde croustillante, le riz blanc et chaud et petit, la viande avec un air amusant et léger.

Je coupai un morceau, je le mis dans ma bouche et je vis la vie en rose, c’était si bon qu´on aurait dit que je m’envolais au paradis…Après avoir avalé ma première bouchée, je dévorai le reste comme si je n’avais pas mangé depuis des années. Je me levai et je demandai la recette :

« Bon, tout d’abord on la laisse reposer quelques jours dans du vin entourée de fleurs, après on la cuit et à la fin on ouvre son ventre et on met la farce qui est composée de la viande hachée et de la salade finement coupée !

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Le dindon de Noël d’Antonio

J'aime beaucoup manger, mais manger bien.

À Noël, à la maison de mes grands-parents, on mange, avec tous nos cousins et mes oncles, un dindon. On est tous en fête et on est très joyeux. Mon grand-père le prépare très bien ! Je ne l'ai jamais vu le préparer mais j'imagine le soin que cela demande.

Quand il arrive sur la table, grand et marron, l'odeur du dindon est merveilleuse. On le coupe en très fines tranches, on verse la sauce au-dessus du dindon et finalement on met à côté les patates qui donnent la touche finale au plat.

Maintenant je vais le manger. Je coupe un tout petit morceau. Je le vois, je le sens, oh ! Comme c'est bon ! Le morceau tout fin avec la sauce sur lui. J'ai tellement l'eau à la bouche qu'il s'en faut de peu que je ne bave. Le morceau s'approche, je pense qu'il va être délicieux et enfin il rentre dans ma bouche au contact de ma langue. Il est comme je le pensais, délicieux ! Je sens la saveur dans ma bouche, tout me vient à la tête ! La sauce donne encore plus de saveur et les patates, elles sont les plus merveilleuses patates du monde.

Après je vois mes cousins manger. Oh, qu'ils l'aiment ! Manger en famille est beaucoup plus joyeux que manger tout seul et on a plus faim. C'est pour cela que j'aime autant le dindon. Il est très bon et toute la famille est contente, heureuse et tout le monde à la maison mange le merveilleux dindon !

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Les grillades de José M.

Normalement, mon père prépare toujours des grillades quand toute la famille est réunie. Il varie entre la viande et le poisson. Mais j’aime bien quand il fait de la viande. Quand je vois un gros bout de gigot, je pense qu’il est pour moi. Le gigot grillé, le sang qui coule... Quand la viande est prête, je la vois dans mon plat. Elle est très bien faite.

J’ai coupé la viande en morceaux et quand j’allais commencer à manger, j’ai pensé que je devais bien savourer la viande. Quand j’ai posé la viande dans ma bouche, elle avait un goût délicieux. La viande était très bonne. La meilleure viande du monde, j’ai beaucoup félicité mon père.

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Les lasagnes de João

Les samedis, quand je trouve ma mère occupée à travailler dans la cuisine, je comprends tout de suite que c'est le jour des lasagnes. On les mange au dîner, mais ce jour-là, déjà le matin, la magnifique odeur des lasagnes envahit toute la maison.

Ma mère est enthousiasmée puisqu'elle sait que mon père et moi adorons ce plat.

L'heure bénie du repas arrive, mon père et moi sommes déjà assis à table, pendant que ma mère prépare les derniers petits détails du dîner. Quand ma mère arrive avec le plat, je suis émerveillé par l'aspect des lasagnes: elles sont servies dans un joli plat à gratin en pyrex, toutes les couches de lasagnes: la pâte d'un jaune très beau, la viande d'un brun soutenu et la béchamel qui nappe l'ensemble.

Quand ma mère sert ma part, je suis obligé d'attendre que tous soient servis pour commencer à manger.

Finalement, je peux manger: une explosion de saveurs se produit dans ma bouche, le goût de la pâte très bien confectionnée, la viande avec la saveur douce et, finalement la sauce avec un goût unique qui se combine majestueusement avec la viande et la pâte.

J'ai mangé trois assiettées de lasagnes, à la fin du dîner je me sens un peu mal d'avoir tellement mangé, mais pour moi le samedi est le meilleur jour de la semaine.

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Le rôti de Marine

A chaque fois que maman nous appelle pour aller à table et que je passe à côté de la cuisine pour aller m'installer, je sens l'odeur du rôti, je le reconnais à sa sauce, aux légumes que j'entends rissoler et mijoter, dans la cocotte minute, qui siffle pour nous dire que c'est presque prêt et que nous allons commencer à manger.

Nous passons à table et commençons à manger. Une fois dans l'assiette le rôti a l'air encore meilleur, il frémit encore dans l'assiette, sa fumée atterrit dans le nez donnant une odeur sucrée des légumes.

La première bouchée est toujours la meilleure. La viande est tellement tendre que l'on pourrait croire qu'elle fond dans la bouche. Le meilleur est quand la viande absorbe toute la sauce des légumes, ce qui donne une merveilleuse saveur inexprimable.

Mais j'ai tellement apprécié, que quand je mange la dernière bouchée, je tends mon assiette pour en reprendre mais le rôti était tellement bon qu'il n'y en a plus.

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Le steak aux champignons de Daniel

Je supplie ma mère de le faire, il faut du temps pour la convaincre de faire « le steak » avec les champignons shimejy. Elle déteste ce plat, contrairement à moi, car je l'adore ! Elle me promet d'acheter la viande pour le faire pour le dîner du lendemain. La nuit, je rêve que je le mange mais malheureusement ce n'est qu'un rêve.

Le lendemain soir, je regarde ma mère mettre la viande sur la poêle, je ne la lâche pas d'une semelle. Ma mère fait toujours la viande saignante pour moi car j'aime le sang qui coule abondamment de la viande quand on la coupe. Pendant que le steak cuit, elle l'assaisonne avec du sel et du beurre, elle attend un peu et met mes champignons préférés. L'odeur magnifique du tout envahit la maison mais ma mère ouvre toutes le fenêtres pour l'enlever.

Finalement la meilleure étape : manger. Il arrive sur mon assiette croustillant encore avec les champignons dorés sur l'un des côtés. Pendant que je vais chercher mes couverts, je ne quitte pas des yeux mon magnifique plat sans tout de même m'arrêter d'inhaler la savoureuse odeur. Je viens m'asseoir, je coupe le steak en faisant couler le sang, après avoir trempé la viande dans le sang, j'ajoute aussi des champignons sur la fourchette, je la met dans ma bouche, je l'enlève lentement, je la repose sur mon assiette et pendant ce temps je fais tournoyer le tout dans ma bouche. Je reste comme ça savourant chaque seconde le succulent steak, les longs champignons à la petite tête et la douce saveur qui sort de la viande.

Après avoir doucement mâché le tout, j'avale lentement une autre bouchée, répétant ainsi de suite ce processus.

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Le “steak-frites” de Simão

Il m'arrive que mon grand-père prépare le plat des dieux. Pour cela, il va au marché du quartier pour acheter au meilleur boucher la meilleure viande de boeuf. Après, il va au supermarché pour acheter les meilleures pommes de terre. Il revient une heure après.

Il l'appelle “O TEU PRATO”. Pour le préparer, il met la viande dans la poêle jusqu'à ce qu'elle soit cuite à point, rouge dedans et avec du sang. Eu même temps, il prépare les patates frites au four mais ce ne sont pas des patates normales, ce sont des frites carrés. Après tous ces préparatifs, il dresse les assiettes mais il ne le sert qu'à moi.

Avant de le manger, je le contemple, après je le mange ; je n'ai besoin d'exercer, avec mon couteau, aucune force car il est si doux et si tendre que je pourrais le manger sans dents. Mais après, il y a la saveur inexplicable qui vient...

C'est une saveur douce mais sèche avec un goût de sel et les oignons avec le sang. «humm !! ».

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Le “Strogonoff” de Roberto

Une fois par semaine, ma mère prépare un plat nommé “Strogonoff”, bon, je ne sais pas l'écrire, mais cela sonne à peu près comme ça. Il est servi chaud, sur un plat blanc et de taille normale. Le plat est constitué de riz blanc couvert de viande, mais une fois, ma mère en a fait un de poulet et de viande. La viande est aussi trempée dans une sauce faite de ketchup, de moutarde et d'autres ingrédients que je ne connais pas. Ma mère le prépare dans deux faitouts, on prépare du riz dans l'un et dans l'autre, la sauce avec la viande. On le laisse mijoter, puis, on met le riz sur le plat et on le recouvre avec la sauce délicieuse.

Ce plat dégage une odeur fabuleuse, son odeur nous donne envie de bien le déguster calmement pour bien ressentir le goût sur le bout de la langue et quand quelqu'un souffle sur le contenu de sa fourchette pour ne pas se brûler, le fumet se répand sur tous les convives. Même en descendant quatre étages, on peut toujours sentir l'odeur merveilleuse du strogonoff, mais lorsque la porte est ouverte, le vent emmène la douce odeur du strogonoff pour lui tout seul.

Le strogonoff a un aspect un peu bizarre avec sa sauce qui a l'air un peu gluante qui nappe le riz blanc qui finit par devenir marron. Son aspect ne nous donne pas envie de le manger, mais on ne peut pas se limiter à son aspect car il est trompeur, contrairement à l'odeur.

Pour la partie gustative, il ne faut pas manger trop vite pour ne pas se brûler, mais il ne faut pas manger trop lentement car très vite le plat va se refroidir, et, le strogonoff est bon chaud, on peut toujours le chauffer au micro-ondes, mais ce procédé enlève un peu du goût, donc, il faut manger à une vitesse appropriée et moyenne. La partie que l'on mâche est la viande et le riz, mais la partie qui donne le goût, c'est la sauce. Le goût, je ne peux pas vous l'expliquer, car, ce n'est qu'en goûtant que l'on peut l'imaginer. Il est impossible de l'écrire.

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Accompagnements

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Le gratin de Paola

Très tôt le matin lors des jours comme Pâque ou le Nouvel An, ma mère part durant de longues heures au supermarché. Lorsqu'elle arrive, vers midi, les bras chargés de sacs, elle range rapidement les courses et de suite enfile un tablier pour préparer un gratin de pommes de terre; puis elle commence à éplucher ces tubercules. Après elle les coupe finement et soigneusement, prépare un plat, elle les y dépose délicatement, elle va chercher la crème fraîche, la béchamel et le fromage râpé dans le frigo. Ensuite, après avoir obtenu une sorte de pâte, elle enfourne le plat.

Vers treize heures, à la minute près, j’accours dans la cuisine, l’odeur est légère, douce mais forte. Ma mère sort le plat encore brûlant. Elle le pose sur un dessous de plat à la cuisine et je vois le dessus bien doré, les morceaux de pommes de terre qui dépassent, le fromage bien fondu avec cette odeur délicieuse de gratiné et de pommes de terre cuites. Je pars vite chercher mes frères pour m’aider à préparer la table.

Dès que la table est dressée et que tout le monde est installé, papa part chercher le plat et majestueusement le gratin arrive, si mon père ne s’est pas brûlé en l’amenant, posé en plein centre de la table, comme un roi, avec son air supérieur à tous les autres plats, son odeur alléchante et enfin papa commence à le couper, il me passe la première part bien sûr. Après avoir eu une assiette bien garnie de gratin et de salade, je commence à manger.

Je prends mes couverts, coupe un petit morceau et je l’avale. Le dessus croustillant, les pommes de terre moelleuses, le fromage brûlant et la béchamel qui fond dans la bouche, évidemment je termine toujours la première assiette et je me ressers plusieurs fois.

J’adore ce plat car chaque bouchée différente, légère ou forte, l’odeur nous attire comme des zombies, si alléchante et épicée. Mais l’apparence aussi est géniale : le haut tout doré ou même brûlé mais l’intérieur est blanc comme de la neige et il peut avoir diverses formes. Ce plat est parfait, tout simplement parfait. Mais malheureusement, mes frères se disputent tout le temps à table et à la fin tout le monde est fâché, en gros je ne peux jamais manger tranquillement.

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Les petits choux au roquefort d’Adèle

Quelquefois, lorsqu’il y a un événement, ma mère prépare de petits choux au roquefort. Elle commence dans la matinée. Ce sont de petits choux en pâte à choux remplis de roquefort mélangé à d'autres ingrédients. Les petits choux sont creux car il faut les garnir du mélange du roquefort. Pour faire ceci, j'aide ma mère. Après avoir rempli les choux, nous mettons un petit “chapeau de pâte” par-dessus. Il faut ensuite les faire cuire au four. Les petits choux sont très appétissants tout dorés avec une “guirlande” de roquefort qui dépasse sous le “chapeau”. Ils se mangent froid.

Tous les ingrédients, au début, pris séparément, ne sont pas très appétissants en eux-mêmes, mais ils se transforment en un séduisant petit chou reflétant la magie de la cuisine.

Quand les plats arrivent sur la table, ce plat de petits choux, si alléchant, s'empare de mon regard et je n'attends qu'une chose, les savourer !

Enfin arrive le moment de la dégustation que j'attendais tant. Ce goût délicieux de roquefort, que je savoure en prenant mon temps me paraît magique. Accompagné par cette salade assaisonnée, le plat est délicieux.

Les petits choux sont moelleux et le goût du roquefort qui d'habitude est un peu fort devient doux. Quand je finis mon plat, je suis contente d'en avoir mangé. Je continue mon repas et quand j'ai tout fini, je me contente de me réjouir de ce bon repas, et j'attends le jour où ce plat de petits choux arrivera encore une fois sur la table pour que je les déguste.

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Les “rostis” de Fanny

De temps en temps, ma mère ou ma grand-mère nous prépare des “rostis”, de petites galettes de pommes de terre, avec des lardons et des oignons. Elles sont accompagnées de morceaux de filet mignon et de leur sauce aux champignons.

Les ingrédients sont simples et faciles à cuisiner, il faut des pommes de terre, des lardons, 1 ou 2 petits oignons, du filet mignon, quelques champignons et un peu de crème fraîche liquide. Une fois tous les ingrédients sont installés sur le plan de travail, ma mère met son tablier préféré, se lave les mains et se met au travail.

Elle râpe tout d'abord les pommes de terre, en fines tranches et les laisse de côté. Les oignons vont être ensuite épluchés sous l'eau pour ne pas pleurer ! Et vont être mis dans une casserole. Du salon, j'entends le crépitement des petits oignons, qui prennent une couleur de plus en plus foncée. Puis ma mère ajoute les lardons qui dégageaient une délicieuse odeur de viande fumée.

Ma mère reprend les pommes de terre râpées et en fait une petite galette où elle incorpore les oignons et les lardons.

Elle prépare ensuite la petite sauce aux champignons qui accompagnera la viande : du filet mignon.

Une fois tous les ingrédients réunis dans l'assiette, la dégustation peut commencer :

A peine le plat est-il devant mes yeux, que différentes odeurs se mélangent. A première vue, ce plat est bien présenté avec des épices, des herbes qui décorent l'assiette et la rendent plus joyeuse.

Le filet mignon est coupé en petits dés formant de petites brochettes, la sauce aux champignons les recouvre. Les petites galettes sont bien rondes, de taille moyenne.Je plante mon couteau et ma fourchette dans la viande, une légère fumée se dégage, la viande est tendre. Je trempe mon morceau de viande dans la sauce, pour lui donner, un léger goût de champignons. Les galettes sont légèrement dorées, les oignons et les lardons croquants.

Toutes les saveurs sont réunies dans ma bouche. Une fois le plat terminé, l’assiette raclée, je n'attends plus qu'une chose, que ma mère re-prépare ce plat !

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Desserts

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Les crêpes d’Adrien

Indiscutablement, pour moi rien ne surpasse un bon repas de crêpes.

Quand je prépare ce plat, je fais attention à ne pas me tromper dans la recette, je fais la pâte à crêpe calmement pour ne pas la renverser, je cuisine généralement assez de crêpes pour toute la famille, même s’il manque quelqu’un, on finit par toutes les manger.

Quand les crêpes sont prêtes, tout le monde se dépêche d'aller à table. Durant leur confection, chaque fois que quelqu'un va dans la cuisine, cette personne veut manger une crêpe car cette personne a l'eau à la bouche à cause de l'odeur éclatante. Tout le monde veut le sucre pour mettre sur les crêpes qui sont toujours délicieuses. Tout le monde veut se resservir. D'ailleurs, les crêpes sont tellement délicieuses que même les chiens en veulent et se lèchent les babines.

Les crêpes sont rondes avec une couleur un peu jaune et avec de petites taches marron partout. Une fois dans la bouche, les crêpes avec du sucre ou autre chose se mâchent avec une extrême facilité, avec le sucre dans la bouche, les crêpes ont le goût sucré, les crêpes ont aussi un goût succulent, le sucre fond dans la bouche mais pas les crêpes qui ne sont en aucun cas amères.

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Le gâteau au chocolat de Marie

Aujourd'hui j'ai demandé à ma mère de me faire un gâteau au chocolat car j'adore celui que ma mère réalise.

Tout d'abord, elle va chercher les ingrédients, au supermarché, il faut : 200 g de chocolat, 110 g de beurre, 6 oeufs, 220 g de sucre et 3 cuillères de farine. En rentrant à la maison, elle pose tous les ingrédients sur la table et tous les récipients, puis enfile son tablier.

Après, elle allume le four à 200 Cº. Pour commencer ma mère pose le chocolat et le beurre dans un bain-marie avec pas trop d'eau pour ne pas que cela déborde, pendant que cela chauffe. Elle prend les oeufs et les sépare délicatement, elle bat les blancs en neige avec douceur.

Ma mère sort le chocolat fondu et l'incorpore avec les jaunes éclatants comme des soleils, la farine blanche comme de la neige et le sucre comme des grains de sable. Elle les mélange tous rapidement et avec une force surhumaine.

Après elle beurre le moule avec un pinceau très fin puis met un peu de farine pour que la pâte ne colle pas.

Sans perdre de temps ma mère prend le bol avec tous les ingrédients mélangés et les transvase dans le moule. J'ai goûté avec une petite cuillère, c'est un délice, elle l'installe dans le four.

Une fois les 25 min passées, ma mère sort le moule, et l'odeur qui se répand dans toute la maison est irrésistible, ça sent tellement bon qu'on voudrait tout dévorer. Après l'avoir posé sur la table, j'ai attendu qu'il refroidisse pour manger ma part en une bouchée. Quand ma mère me donne ma part, je la mange avec tendresse et je sens les petits morceaux fondre dans ma bouche.

Finalement après avoir mangé 6 parts, je suis allée faire une petite sieste, « il en faut bien quand on a le ventre plein.»

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Le gâteau au chocolat de Massamba

J'aime tous les plats mais mon plat préféré, c'est le gâteau au chocolat de ma maman.

Ma mère le prépare quand il y a une fête dans la famille. Elle le prépare avec bonheur, elle y met tout son cœur pour qu'il soit le plus délicieux possible.

Toute l'odeur se répand dans salle. Et cette odeur est tellement caractéristique qu'on devine la présence du gâteau au prochain repas avant même que la cuisson ne soit terminée.

Ma mère amène le gâteau qu'elle a démoulé sur un plat rouge, elle l'apporte sur table avec toute la décoration et avec tous les éléments de toutes les couleurs. Le gâteau est servi et toute la famille se met à table. Il est impossible de parler avec une bouche pleine. Ma bouche ne cesse de bouger à cause de ce goût merveilleux. Quand je mange il est si bon, si onctueux.

Ce gâteau est tellement délicieux, je ferais n'importe quoi pour le manger chaque jour.

J'aime bien ce plat, c'est mon plat préféré si je pouvais je le mangerai chaque jour, ça me ferait du bien.

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