Portraits : Photographe : Guilhem BarlerinModèle : Marie Lurdes

Impression : Préparer ses photos pour un tirage papier

Trucs et astuces pour les modèles :Le contact épaule/menton

ILS DEBARQUENT ! Après s’être engagés dans le marché des flashs, les chinois arrivent sur le marché des objectifs

Photos des lecteurs : Vos meilleurs clichés

LES GRENOUILLES

& LA PHOTOBimestriel #1

Janvier/Février 2015

Le webzine des modèles et photographes ligériens

Edito

“Les Grenouilles et la photo” , voici un titre qui sonne comme une fable, une fable qui conterait la rencontre entre des ligériens et le monde de la photographie. Ce webzine, affilié à un groupe facebook de modèles et de photographes pratiquants dans le département de la Loire, a vu le jour grâce à quatre passionnés

souhaitant partager autrement leur passion pour la photographie.

C’est avec fierté que l’équipe de rédaction et moi même (dont vous pourrez lire les portraits en page 4 et 5) vous présentons donc ce premier numéro.

Vous y retrouverez les portraits d’une modèle et d’un photographe originaires de la Loire, réalisés par Phuc pour le photographe et moi même pour le modèle photo, ainsi que des clichés de photographes et de modèles appartenant au groupe “modèles et photographes ligériens” sur Facebook (lien en dernière page).

Frédéric vous a concocté un article qui sera le premier d’une série dédiée aux modèles, distillant trucs et astuces pour réussir au mieux vos séances photos. Il a également consacré un dossier sur l’arrivée des chinois dans le monde des objectifs.

Enfin Richard notre professionnel de l’impression, vous donne ses conseils pour réussir vos tirages papier.

Nous vous souhaitons une bonne lecture de ce premier numéro, en espérant que vous y trouverez des informations et idées qui vous serviront pour vos prochaines séances photos.

Enfin n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez rejoindre l’équipe de rédaction.

Florent, rédacteur en chef

Au Sommaire

4-5 Présentation de l’équipe

6-9 Portrait modèle : Marie Lurdes12-13 Portrait photographe : Guilhem Barlerin

14-17 Les chinois débarquent sur le marché des objectifs

10-11 Trucs et astuces pour les modèles : la connexion épaule/menton

18-21 Impression : préparer ses photos pour un tirage papier

22-27 Photos des lecteurs : les photographes

28-31 Photos des lecteurs : les modèles

La rédac’“Les grenouilles & la photo”

Phuc Nguyen, rédacteur/correcteur : je m’appelle Phuc Nguyen, j’ai 44 ans et suis photographe amateur depuis 3 ans environ. J’ai commencé alors que ma compagne attendait notre enfant et comme tout bon père, je me suis acheté mon premier reflex un Nikon D5100 avec son kit (18-55) pour immortaliser cette période. J’ai appris en autodidacte via les blogs et les forums ce qui m’a permis d’avoir quelques bases techniques et photographiques. Je continue toujours mon apprentissage et prends plaisir à faire des portraits, des

paysages et lorsque l’inspiration me vient, des objets de mon quotidien. Toujours intéressé par les nouvelles technologies, je m’informe sur l’actualité de la photo avec les nouveaux appareils, objectifs ou tout autre objet tournant autour de ce thème. Après être passé sur du plein format il y a deux ans, je suis maintenant sur un hybride de chez Fuji qui me donne un encombrement plus réduit qu’avec les reflex classiques sans pour autant rogner sur la qualité.

Florent Mermoud, Rédacteur en chef/Graphiste : j’ai 35 ans et je suis photographe professionnel. J’ai toujours été attiré par la production d’images, déjà à l’adolescence je passais mon temps à faire des photos avec mon petit compact argentique. J’ai suivi une formation de graphiste sur le tard, et j’ai eu la chance de pouvoir avoir mon premier réflex numérique en 2010. C’est vers le portrait que je me suis tourné après avoir testé un peu toutes les disciplines

et en 2013 après de nombreuses heures de pratiques j’ai décidé que j’étais prêt à devenir professionnel. Nikoniste convaincu, je pratique la photo en studio et en lumière naturelle. Dans tout ce que j’entreprends je n’ai qu’une devise : “Qui cesse d’apprendre, cesse de vivre”.

Richard Rey, rédacteur : j’ai 38 ans, j’ai commencé la photographie à l’âge de 17 ans dans un club des jeunes. J’ai commencé avec l’argentique, et j’ai appris le développement photo à cette époque, ma passion pour la photo est née à ce moment là.À l’âge de 20 ans j’ai été embauché chez un photographe, j’ai appris le métier avec lui pendant plus de 10 ans. J’ai commencé à utiliser les tout premiers appareils numériques (avec une résolution minime à l’époque avec 350 000 pixels). Après

être parti de cet emploi j’ai travaillé dans des domaines divers et variés, ce n’est que depuis 1 an que je me suis installé à mon compte. Je me suis spécialisé dans l’impression, mes supports sont divers (objets personnalisés, impression papier grand format, toilage etc.).Je suis équipé en boîtier Canon avec un objectif Tamron 17/50 2.8, j’ai aussi un petit studio qui me permet de faire des portraits. Je maîtrise la chaîne complète de la prise de vues à l’impression sans aucune sous-traitance.

Frédéric Tsédri, rédacteur : j’ai 42 ans. J’ai passé mes 25 premières années en Bretagne, à Brest, avec mon père magicien et ma mère peintre.Le hasard n’existe pas : mon arrière-grand-père était passionné de vidéo et de photo, l’album de famille remonte ainsi à 1910 environ. Je commence la photo en 1990 avec la découverte

des joies intenses du labo noir et blanc… J’attaque l’école Louis Lumière, dans laquelle je ne ferai pas 3 mois, et en parallèle, je trouve le domaine qui me correspond bien : la photo de spectacle.Motivé, je quitte Brest pour Paris. Ultra motivé, je me professionnalise. Dégoûté du milieu parisien de la photo pro, je raccroche en 1999. Je revends presque tout, m’oriente professionnellement vers la Logistique. Et la photo ? Totalement terminé !Jusqu’en 2013… Je rachète un réflex et rattrape 15 ans de retard. Maintenant, je me fais plaisir en amateur et ça me va très bien… Je fais de mon mieux et continue à progresser chaque jour grâce à vous tous !

Bonjour Marie, nous allons commencer par te découvrir avant de parler de tes séances photos. Pour ceux qui ne te connaissent pas encore pourrais tu te présenter en quelques mots (qui es-tu, d’où viens tu, etc ...)

Je suis née dans un petit village au Portugal, issue d’une famille nombreuse (5 sœurs et 2 frères).Je suis une femme passionnée. Je suis curieuse, sociable, sensible, émotive, gaie et moderne. J’aime la communication, la peinture, le théâtre, la photographie, la tolérance, mes filles, mon mari, ma famille, mes amies, le chiffre 7 et surtout j’aime la vie !

Depuis combien de temps es-tu modèle photo ?

Je pratique la photo depuis 4 ans.

Comment et pourquoi as-tu débuté dans ce domaine ?

J’ai débuté dans la photo en répondant à une annonce de trois créatrices de mode qui cherchaient pour leurs nouvelles créations des rousses. Il y avait en parallèle une séance photo sur le thème « 5h du mat j’ai des frisson ». Le photographe de ces deux projets était Etienne Ruggeri. J’ai eu la chance de débuter en posant avec Julie de Lyon et Marco Rebillard, deux grands Artistes.C’était un 11 septembre, cette date est aujourd’hui pour moi un triple anniversaire : deux très douloureux le 11/09/96 avec le décès d’un proche et le 11/09/01 avec les Twin Towers… et je voulais contrebalancer avec un jour positif, mon début en tant que modèle.A l’époque, je ne pensais pas que cela me plairait autant !!!

Portrait d’une modèleMarie Lurdes

par Florent Mermoud

Photographe : Eulalie Varenne

Photographe Arnaud Lakeworks PhotographyMake up Artist/Haires-ser : Sarah Caloux

Pratiques-tu une autre discipline artistique ? Si oui penses tu que ce soit complémentaire avec le fait d’être une bonne modèle photo ?

J’aime l’art depuis que je suis toute petite et il a su libérer mon expression. Je pratique deux autres disciplines artistiques : la peinture et le théâtre. La peinture est un moyen de m’évader, de jouer avec des formes, des couleurs. J’aime beaucoup peindre des visages et surtout des regards. Dès que ces derniers a p p a r a i s s e n t sur la toile j’ai l’impression que ma peinture prend vie.Je pratique le théâtre depuis 11 ans. Au début avec des cours et, depuis 8 ans, j’ai monté ma propre compagnie « les DiversGens ». Le théâtre favorise la découverte de soi, c’est un moyen de défoulement, de dépassement, d’assouvir ma soif de culture, mon envie de lever le voile sur l’art mystérieux du comédien. Le théâtre fait appel à nos facultés physiologiques (le vocal, l’auditif, le visuel), psychologiques (l’émotionnel), intellectuelles (l’imaginaire) et corporelles (le tactile) et permet une prise de conscience de ses propres capacités et de découvrir de nouveaux

moyens d’expression dans un espace où la prise de risque est possible.Ces deux disciplines artistiques sont utiles pour ma pratique de la photo car la peinture aide à trouver l’harmonie des couleurs pour créer des tableaux en photo et le théâtre pour se mettre dans la peau d’un personnage.

Comment te définirais-tu en tant que modèle ? As-tu une spécialité ?

Je suis modèle et je pose pour tout style de photo, dans toutes sortes d’univers. Je ne veux pas m’enfermer dans un style, j’aime la diversité et je suis en quête permanente de nouveaux projets. Mais il est vrai que j’aime plus particulièrement

la mise en scène.

Quels types de séances préfères-tu ?

Les séances que j’aime sont celles où chacun peut s’exprimer : Photographe, modèle, make up, styliste, coiffeurs, créateurs etc …

Tu as un book bien rempli avec de nombreux photographes je vais donc te poser quelques questions au sujet

Photo : Céline Celine Aupiais MUAH : Léa FaynelCréatrice bijoux : Marie Gonon

de tes séance photos.Préfères-tu varier les photographes ou travailler régulièrement avec un petit cercle de photographes avec qui tu te sens à l’aise et/ou en phase avec l’univers artistique ?

J’aime varier les photographes, car chacun a son univers !La photographie est un formidable moyen de rencontrer des gens comme des photographes mais pas que… des coiffeurs, des maquilleurs, des créateurs, des stylistes et d’autres modèles … autant de personnes qui ont la même passion.Mais il est vrai que j’aime aussi travailler avec des gens dont je connais la pratique, c’est un confort qui n’est pas négligeable.

Avec le recul, as-tu un coup de cœur pour un des photographes avec qui tu as travaillé et pourquoi ?

J’ai plein de coups de cœur !Je ne souhaite pas citer de nom pour ne pas heurter les sensibilités et chacun apporte un plus dans son univers photographique.

Pour toi qu’est ce qui définirait une séance photo réussie ?

Une séance réussie est, pour moi, une séance qui a mûrie en amont, avec

une recherche artistique sur les tenues, accessoires, coiffure, maquillage, lieu.Avant la séance, pendant la préparation, que chacun s’exprime artistiquement (coiffure, maquillage, créations …)Pendant la séance avec une bonne entente, de l’humour, de la joie et de la bonne humeur. Travailler en s’amusant est pour moi le top du top d’une séance !Après la séance, avec les photos, j’aime que les avis de chaque personne qui a participé soit pris en considération.

Et au contraire qu’est ce qui te mettrait mal à l’aise pendant et/ou après une séance photo ?

J’ai évidemment eu des séances que j’ai moins aimé, ce sont des attitudes, des critiques envers d’autres qui ne me plaisent pas.

Y a-t-il des choses que tu refuse de faire ? As-tu des limites dans ta pratique ?

Dans la photo nous sommes vite catalogués !Par respect pour ma famille, je ne pose pas nue. Je refuse également des poses vulgaires.

Si tu devais donner un ou deux conseils à une modèle qui débute quel serait ‘il ?

- Bien choisir les personnes avec

lesquelles nous travaillons car nous sommes associées.- Bien préparer chaque séance.

Quelque mots pour conclure ?

Je suis tellement heureuse de pratiquer cette activité artistique !Pour moi, la photo, est un moyen de raconter des histoires et cela me permet d’exister autrement. Les projets originaux qui apportent un plus à mon univers photographique ont ma préférence. Mais je suis ouverte à toute proposition du moment que celle-ci soit sérieuse.

Book : http://www.septoutmoi.book.frFacebook : http://www.facebook.com/marie.modele.senior 500 px.com: https://500px.com/LurdesMariePinterest : http://www.pinterest.com/marieprivasInstagram : lurdesmarieTwitter : https://twitter.com/ModleMarie

Photographe : Brice LeclertModèles : Famille PrivasMake up : Audrey M-UpdreamCoiffure : Belle hair’s

Photographe : Sarah Gimenez

Modèle photo !

Vous êtes parfois devant un objectif photo sans trop savoir quoi faire ? Vous voulez proposer une petite variante à ce que le photographe vient de vous demander ?Alors cette rubrique est faite pour vous !

Chaque numéro vous apportera une petite astuce, un petit truc, qui pourrait bien transformer la photo que vous êtes en train de réaliser en une bonne photo, qui donnera quelques frissons quand vous la découvrirez, qui restera dans les meilleures de la séance peut-être !

Pour le premier numéro, quelque chose de très facile, que vous pourrez essayer dès votre prochain shooting.

Il s’agit de ce qu’on appelle « le contact épaule-menton ».

Il n’y a pas de situation type qui vous ferait enclencher ce mouvement, il peut être réalisé dans beaucoup, beaucoup de situations différentes, y compris au sol avec de l’entraînement.Le nom est explicite, vous avez

peut-être déjà compris de quoi il s’agit : L’objectif est de faire se rejoindre votre épaule et votre menton, sans les faire se toucher.Et oui, même s’il y a le mot « contact », il est préférable de ne pas créer de véritable contact physique entre le menton et l’épaule. Déjà parce que ce n’est

Trucs et astuces pour les modèlesLe contact épaule-menton

par Frédéric Tsédri

pas si facile que ça sans se contorsionner… Et ensuite, parce que sauf exception, c’est assez moche, tout simplement.Non, il faut les faire se rapprocher, c’est suffisant. N’oubliez jamais que vous évoluez dans un espace à 3 dimensions, mais que la photo n’en possède que 2. Je reviendrai dans un autre numéro sur ce point.

Vous pouvez décomposer le mouvement en deux phases.

La première est une rotation. Vous pouvez tourner la tête, les épaules, le bassin, le corps tout entier.Peu importe. Vous pouvez bien sûr tourner la tête et les épaules dans le sens

opposé pour faciliter le contact. Il n’y a pas de règle, tout va dépendre de votre position de départ.

La seconde est le réglage de la hauteur du menton par rapport à l’appareil photo : une fois le contact menton-épaule établi, il faut faire attention à ce que le menton se voit sur la photo finale. Donc selon où est l’appareil, vous aurez besoin de lever ou baisser un tout petit peu la tête.Vous aurez besoin de plusieurs essais avant de comprendre comment ce mouvement se retranscrit sur la photo. Par exemple, si vous être debout, face à l’appareil : vous pouvez faire une rotation des épaules et du bassin jusqu’à pointer l’appareil avec l’épaule. De là, vous tournez la tête juste ce qu’il faut pour aligner le menton, la pointe de l’épaule et l’objectif. Et en dernier, selon la hauteur de l’appareil, vous baissez ou levez légèrement la tête. Vous y êtes ! Voici quelques exemples de contacts épaule-menton réussis…

Inspirez-vous en ! A vous maintenant !

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Guilhem Barlerin, j’ai 25 ans et je suis menuisier de formation. J’ai toujours eu une activité artistique entre le dessin et la musique, la photo est une activité supplémentaire depuis quelques années maintenant.

Comment t’est venu l’intérêt pour la photo ? Quel est ton domaine de prédilection en photo et pourquoi ?

J’ai commencé la photo il y a 5 ans lorsque mon père m’avait offert un 450D EOS avec le kit 18-55. Auparavant j’avais aidé une vidéaste à travailler (d’ailleurs j’attends toujours qu’elle me paye ;-) ) et elle m’avait prêté un reflex ce qui a commencé à m’inspirer dans la photo. C’est ainsi que j’avais demandé à mes parents un reflex lorsqu’ils m’ont demandé ce qui me ferait plaisir pour

mes 20 ans. J’ai fait alors des photos de toutes sortes sans domaine précis (du paysage, à la macro en passant par des photos de skateurs) jusqu’à ce qu’une personne me fasse remarquer que je n’avais pas de portrait sur mon site web en 2012. J’ai donc commencé à faire mes premiers shootings de portraits. A cette époque il était difficile pour moi de faire des photos satisfaisantes car le contact avec le modèle était difficile puisque j’étais trop timide pour rentrer en contact avec lui. Dans un premier temps d’ailleurs je ne faisais que des portraits de gens que je connaissais avec au final un rendu peu satisfaisant pour moi. En octobre 2013, je rencontre Sébastien Rognant et Thanh Nguyen et cette rencontre m’a permis de me débloquer face à cette timidité difficile à gérer face aux autres. Le fait de rencontrer d’autres personnes passionnées et sincères m’a permis d’y voir plus clair dans ma démarche et d’oser aller vers autrui.Depuis ce jour là, j’ose leur demander quoi faire et je peux donc obtenir le rendu souhaité.

Interview PhotographeGuilhem Barlerin : L’émotion avant Tout

par Phuc NGuyen

Interview PhotographeGuilhem Barlerin : L’émotion avant Tout

par Phuc NGuyen

Question matériel qu’as-tu eu initialement et quelle a été ton évolution ?

Au niveau matériel, j’ai donc eu ce Canon 450D pendant 2 ans avant de me prendre par la suite un 5D Mark II que j’ai acheté nu. Par la suite j’ai revendu le 50 mm 1.8 pour ensuite me prendre des objectifs anciens m42 (différentes marques existent sous cette appellation) quasiment tous en focales fixes et à grandes ouvertures. J’ai ensuite revendu ce boîtier pour me prendre depuis … un Fuji X-PRO 1 et X-E1 qui fonctionnent parfaitement avec les M42. Mon dernier achat est le Fujinon 56 mm 1.2 qui me permet d’avoir un objectif très qualitatif et suffisamment réactif pour mon activité future.

Quelle place prend la photo dans ton quotidien ? Et qu’est ce qui te plaît dans la photo ?

Je fais de la photo au quotidien et si ce n’est pas avec mon boîtier c’est en tout cas toujours dans mon regard. Je vois les choses en termes de composition et imagine aisément une scène, une image

pour toutes les choses qui m’entoure. Ce qui me plaît dans la photo et maintenant dans le portrait, c’est de montrer une émotion et que la personne qui regarde ma photo puisse s’imaginer être le modèle que je prends lors de cet instant. L’émotion reste le point d’orgue de mon travail avec un souci d’authenticité que j’espère pouvoir retranscrire à travers toutes mes images.

Quels sont les projets que tu as à court et moyen terme ?

Au niveau des projets, je compte m’installer en tant que photographe professionnel mais en temps qu’auto entrepreneur. Ceci me permettra de continuer à concilier la menuiserie et la photographie. La souplesse de ce statut permet de voir quelle évolution aura mon travail photographique et je me donne du temps pour voir quelle activité prévaudra à terme tant au niveau financier que par rapport à l’intérêt que je porterai à cette passion. Merci à Gilhem

h t t p s : / / w w w . f a c e b o o k . c o m /guilhembarlerinphotographe

10 ans.

Voilà maintenant une dizaine d’années que Yongnuo est présent sur le marché du matériel photographique. Et avec quel succès ! Pratiquant une politique tarifaire très agressive, Yongnuo s’est imposé au fil des années sur le marché des flashs cobra et de ses accessoires.Certes, les monstres Canon et Nikon sont toujours bien présents, et cette concurrence n’est pas pour nous déplaire, nous les utilisateurs… De produits lambda il y a 10 ans, Yongnuo a su fabriquer et vendre des flashs très performants à un prix toujours très abordable, souvent 3 fois moins cher que leurs équivalents japonais. Et côté accessoires, la logique reste la même, pour ne citer que les transmetteurs très bien conçus et ergonomiques, intuitifs face à une concurrence moins performante et surtout 2 à 3 fois plus cher !

Alors, toujours sur cette même ligne, au printemps dernier, Yongnuo a jeté un pavé dans la marre, faisant trembler le Landerneau de la photo. Une copie maison de l’objectif d’entrée de gamme de chez Canon, le EF 50mm

Canon VS Yungnuo

Le match des objectifspar Frédéric Tsédri

f/1.8 dans sa seconde version ! Objectif de base, passe partout, que presque tout photographe possède.Yongnuo s’attaque donc au juteux marchés des objectifs. (15% environ du marché total, tout de même)L’équivalent Nikon est dans les tuyaux et devrait apparaître au cours de cette année 2015, ainsi qu’un 35mm f/2 pour Canon. Sans parler d’un probable autre 50mm ouvrant à f/1.4 toujours pour les boîtiers Canon.

La liste devrait certainement s’allonger proposant ainsi une alternative à l’acheteur final.

Concentrons-nous sur le 50mm f/1.8, l’équivalent Canon.Fait-il des images moins nettes ? Qu’est-ce qu’il donne à grande ouverture ? Est-il plus fragile ?Est-il en toc ? Est-ce qu’il prend la poussière ? Et le prix ?

Difficile de répondre à toutes ces questions en une phrase.Néanmoins, en une phrase, nous pouvons dire ceci : Si vous avez un budget serré dans lequel un objectif à 60 euros rentre mieux qu’un objectif à 110 euros, achetez-le tout de suite !De nombreux tests sont disponibles sur Internet, tous convergent vers la même conclusion : c’est un excellent objectif. Il est non seulement aussi bon que l’original Canon, mais est même supérieur sur quelques points. En particulier celui-ci : le bokeh. En effet, le Canon possède un diaphragme à 5 lames, qui va provoquer un bokeh

assez reconnaissable ayant une forme de pentagone. Alors que le Yongnuo possède lui 7 lames, donnant une douceur bien plus agréable à l’oeil. Il vous garantit, si les

conditions sont réunies, un bokeh vraiment différent du Canon et nettement plus beau.

Autre point où le match tourne à l’avantage du chinois : la netteté. Certes on peut parler d’une netteté équivalente, mais dans les détails Yongnuo est supérieur. Légèrement, mais c’est perceptible, en particulier dans les angles de l’image. Et pourtant cet objectif Canon est connu et réputé pour avoir un beau piqué… C’est dire la performance du chinois.

Sur les autres éléments importants, nos deux concurrents font jeu égal : l’auto focus est aussi rapide et précis, les aberrations chromatiques sont presque identiques (léger avantage pour Canon peut-être), le vignetage aussi très proche (léger avantage peut-être pour Yongnuo cette fois).

Le seul point où les lentilles Canon sortent leur épine du jeu est le flare. Plus discret à grande ouverture, plus beau quand il se fait présent en fermant le diaphragme, le Yongnuo va donner très vite un aspect en étoile à vos sources lumineuses placées dans le champ. Bien plus vite que le système de lentilles Canon.

Quelques chiffres concernant ces deux modèles :

Canon EF 50mm 1.8 II Yongnuo EF 50mm 1.8Poids 130 g 120 gLentilles 6 éléments en 5 groupes 6 éléments en 5 groupes

Dimensions 68,6×40.6 mm 73x55 mm

Mise au point mini 0.45 m 0.45 mFiletage 52 mm 52 mmOuverture mini f/22 f/22Prix Env 110 euros Env 60 euros

En conclusion, le verdict de ce match est sans appel : victoire de Yongnuo.Les années à venir vont être intéressantes, et nous vous invitons vivement à suivre cette marque.

Il se peut qu’elle nous réserve de très belles surprises…En attendant, si vous cherchez un petit objectif léger, passe-partout, performant et pas cher, il vous faut le Yongnuo !

Pour une qualité d’impression optimale pour vos tirages photos , vos fichiers doivent être de la meilleure qualité possible.

Deux paramètres vont jouer sur la qualité de vos tirages :1. La résolution de votre fichier2. La profondeur de couleur de votre fichier associée à son espace colorimétrique

Qu’il s’agisse d’un tirage grand format ou d’un tirage d’art, il faut toujours vérifier que la résolution de vos fichiers est suffisante et qu’un profil colorimétrique est bien appliqué à chacun de ces fichiers.

1. Quelle RÉSOLUTION pour mes tirages fine art ?

De façon générale, on peut dire que plus votre image est grande, meilleure sera la qualité du tirage photo.Cependant il est inutile de fournir un fichier trop volumineux pour un tirage de petite dimension.Il faut que votre image ait idéalement une résolution de 300 dpi, cependant une résolution entre 200 et 300 dpi donnera

également de bons résultats. Descendre en dessous de cette résolution posera des problèmes de qualité, de piqué, lorsque votre tirage sera regardé de près.

La distance d’observation est très importante par rapport à la résolution nécessaire.Un tirage en 20x30cm par exemple ne se regarde en général pas à la même distance qu’un 100x300cm. On estime qu’un tirage est regardé à 1.5 fois la diagonale. C’est à dire qu’un tirage en 100x100cm est en général observé à environ 140cm. Bien entendu à cette distance d’observation, une résolution de 300dpi n’est pas utile, à moins que le tirage soit destiné à être regardé de près.

Astuces Tirages PhotosPréparation de vos fichiers photo pour

l’impression Par Richard Rey

Pour voir si votre image est d’une qualité suffisante, ouvrez votre fichier dans Adobe Photoshop puis allez dans Image -> taille de l’image et décochez l’option «Rééchantillonnage» :

Vous pouvez voir que cette image à une résolution suffisante (240dpi) pour être imprimée dans un format de 36x54cm.

Supposons que vous souhaitiez imprimer cette image en 20x30cm :

La résolution de cette image est largement suffisante pour un tirage en 20x30cm (434dpi).Supposons maintenant que vous

souhaitiez imprimer cette image en 60x90cm :

La résolution de cette image est alors un peu juste (suivant la distance d’observation) pour un tirage en 60x90cm (144dpi).

2. quelle profondeur de couleur et quel espace colorimetrique pour mes tirages d’art ?

La profondeur de couleur (8 ou 16 bits) à utiliser dépend directement de l’espace colorimétrique de votre image.Nous allons voir rapidement quelle profondeur et quel espace utiliser.

Ci-dessous un diagramme de chromaticité xy représentant le gamut (les couleurs affichables) des espaces colorimétriques ProPhoto (en jaune), Adobe RGB (en bleu), sRGB (en rouge) et de l’un de nos papiers (en blanc).

Vous pouvez voir que l’espace Adobe RGB contient quasiment intégralement l’espace de notre papier. Donc si vous travaillez dans cet espace, quasiment toutes les couleurs imprimables seront interprétées au mieux.On peut également voir que l’énorme espace ProPhoto contient largement l’espace de notre papier.En utilisant l’espace ProPhoto vous serez donc certain que toutes les couleurs seront interprétées au mieux.Par contre l’espace sRGB utilisé par

la plupart des appareils photo est clairement insuffisant. Il ne faut donc éviter d’utiliser cet espace pour traiter des images en vue de les imprimer.

La profondeur de couleur correspond en quelque sorte à la quantité de couleurs stockable. En résumant rapidement, une profondeur de 8 bits est suffisante pour contenir les couleurs de l’espace Adobe RGB. Par contre c’est insuffisant pour l’espace ProPhoto qui demande une profondeur de 16 bits pour contenir toutes ces couleurs.Trois cas principaux se présentent donc :1. Votre image source est archivée en 8bits, vous pouvez utiliser l’espace Adobe RGB.2. Votre image source est archivée en 16bits, vous pouvez utiliser l’espace Prophoto.3. Votre image source est en RAW, exportez-là soit en 8bits/Adobe RGB, soit en 16bits/Prophoto.

De façon générale, une image en 8bits/Adobe RGB donnera d’excellents résultats, mais l’idéal est une image en 16bits/Prophoto.

Préférez un format TIFF au format JPG. Le téléchargement de vos fichiers TIFF sera environ 3x plus rapide si vous choisissez l’option de compression ZIP lors de l’enregistrement (n’utilisez jamais la compression LZW).

Vous pouvez vérifier la profondeur et l’espace colorimétrique de votre image dans Photoshop en cliquant sur la petite flèche en bas à gauche de la fenêtre (ici 16bits/ProPhoto) :

Mais dans tous les cas, il faut toujours appliquer un profil colorimétrique à vos images, sinon le tirage ne pourra pas se faire correctement.

Voici la fin de mon article concernant la préparation de vos fichiers photos pour l’impression , dans mon prochain sujet j’aborderai la question du type de papier

et du format pour la préparation .

Canon EOS 650D 50mm f1.8 1/1000 iso 100

Canon EOS 650D 50mm f2 1/80 iso 400

Viviane Jaraczewski

Les Photos des lecteurs : Les photographes

Nikon D5200 40mm f5 1/60 iso 640Nikon D5200 40mm f5 1/100 iso 640

Photo Ripagérienne

Nikon D5200 40mm f2.8 1/8 iso 640

Nikon D

5200 40mm

f2.8 1/200 iso 1250

Nikon D700 70mm f6.3 1/125 iso 160

Amandine Panel

Nikon D

700 52mm

f2.8 1/200 iso 160

Nikon D

700 35mm

f7.1 1/200 iso 160

Fujifilm X-T1 56mm f4 1/320 iso 200

Fujifilm X

-T1 18mm

f2.8 1/4 iso 200

Fujifilm X-T1 56mm f2.8 1/100 iso 320

Phuc Nguyen

Florent Mermoud

Nikon D800 50mm f1.8 1/1600 iso 100

Nikon D

800 70mm

f2.8 1/200 iso 100

Nikon D800 50mm f1.4 1/400 iso 100

Anne-Laure Persigny

Canon EOS 500D 22mm f10 1/80 iso 100

Canon EO

S 500D 50m

m f4.5 1/50 iso 640

Canon EO

S 500D 50m

m f3.5 1/60 iso 200

Les Photos des lecteurs : Les modèles

Marina

Amélie

Charlène

Amandine

Retrouvez les modèles et les photographes sur le groupe facebook “Modèles et photographes ligériens”

https://www.facebook.com/groups/modelesetphotographesligeriens/

Crédits photos :

Couverture : Amandine PanelDernière de couverture : Guilhem Barlerin

Rédacteurs :

Florent MermoudPhuc NguyenRichard ReyFred Tsédri

Contact :

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