Les histoires extraordinaires de nos Maîtrestorahvrai.doomby.com/medias/files/tsadikim-2.pdfHistoires extraordinaires des Tsadikim - Tome II 8 malgré les lacunes et les fautes qui

Les histoires extraordinaires de nos Maîtres

Les

Tsadikim Abraham ZitounAbraham ZitounAbraham ZitounAbraham Zitoun

Tome II

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Histoires extraordinaires des Tsadikim - Tome II

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Tous les droits reserves a

l'auteur Abraham Zitoun

0524282500

Pour l'elevation de l'ame de

ma mere

Ernestine Mleh'a bat

Sarah ל "ז


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Pour l'élévation de l'âme de nos parents et

grands parents

Gilbert Avraham ben Saada et

Solange Solica bat Mazal

Quels sont les parents heureux ?

Ceux dont les enfants les couronnent par

l'étude de la Torah et la réalisation des Mitsvote.

C'est la plus grande faveur que puisse faire leurs

enfants dans ce Monde ci.

Qu'ils méritent de reposer

au Gan Eden

Et d'être récompensés

dans le Olam Haba. Amen


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Table des matières

1. La défaite de Rommel ……………. ..13 2. Le mort vivant ………………………. ..16 3. Rabbi Kalonymos ………… ………. ..17 4. L'épidémie ……………………………. ..20 5. L'héritage du sang ………………… ..26 6. Les chiens de l'Enfer ……………… ..30 7. La bataille céleste ………………….. ..38 8. Le Sanctuaire du Roi ……………….. 47 9. La mort des Tsadikim ……………. ..53 10. Sauvé du sorcier ……………….……. ..57 11. Une Mila en son temps ………….. .64 12. Le décret du Pape ………………….. ..70 13. La Terre des 7 Mondes …………… ..77 14. La résurrection du veau d'or…….. 89 15. Le sage qui aida Yéh'iya Lakr'aa . 97 16. Rabbi Akiba au cimetière ………… 106 17. Un mariage difficile ......................114


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Chalom ! Bien que le premier Tome fut très apprécié (à part le nombre record d'erreurs de frappe, de grammaire et syntaxe, qui, somme toute, rappelle, que le contenu, même s'il est mal écrit, touche dans tous les cas le cœur du juif, qui se place au-dessus de sa culture d'exilé !), je me suis posé la question d'en écrire un second. Est-ce que le but a été atteint ? Celui de parler à mon frère juif, de le consoler en lui faisant découvrir des sujets inédits de Torah, en lui procurant un plaisir de lecture certain, et surtout en le préparant aux miracles de la Guéoula proche ? Certains pensent que les histoires de Tsadikim (dont ce livre) sont faites pour les femmes. Une façon de faire passer le temps. C'est dire à quel point la carapace (klipa) est épaisse. En se croyant plus évoluer, on en vient à mépriser son prochain, et dans notre cas, les actions des Tsadikim. Il faut donc se ressaisir et donner l'opportunité à l'autre de réchauffer son cœur au feu de la Torah. Abraham Zitoun


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Préface Les Tsadikim faiseurs de miracles ont fait place aux marabouts de l'esprit et autres charognards intellectuels, se délectant des masses populaires, inertes, dociles, ignorantes, usant de cannibalisme social primaire. D'autres s'exclameront : Ah, où est le bon vieux Judenrat ? A quoi je répondrai : décimé, anéanti. Et cependant, à quoi bon se lamenter, il fait bon vivre. Que nous manque-t-il aujourd'hui ? Des miracles ? Mais chaque jour fournit son lot d'aventures incroyables ! De l'argent, des biens, de la nourriture, ou des vêtements ? Sûrement pas ! Il suffit de demander aux anciens qui ont dans les quatre-vingt ans, pour comprendre ce qu'était le dénuement, ou manger un croûton de pain et un oignon. Nous nous trouvons, malgré cela, dans l'impasse. Les esprits pervertis et les cœurs vides, ne répondent pas à nos véritables besoins. Nous, juifs, désirons plus que quiconque, le changement. D'autant plus, que les notions ont été falsifiées. Ainsi, au changement, certains répondront par la tmidoute, la


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continuité. Sauf, que les Sages parlent de la continuité dans l'étude de la Torah … Bienheureusement, notre esprit ne fonctionne pas seulement lors de l'étude de la Torah, mais aussi (du moins théoriquement) dans la vie de tous les jours (autre notion à corriger : la vie normale ou de tous les jours, signifie t'elle la vie en-dehors de l'étude thoraïque ? Bien sûr que non ! La Torah c'est la vie ! Et pas seulement un mode de vie. La Torah, c'est son étude mais aussi sa pratique, la réalisation des Mitsvote et des Maassim Tovim. Il n'y a pas de Monde sans Torah, ni Monde de Torah. La Torah ayant été créée 2000 avant la Création du Monde, le Monde C'est la Torah !). Soit, que nous avons besoin d'un renouvellement quotidien de nos moh'ine. Bien des obstacles nous contraignent à réaliser cette étape, si ce n'est en récitant machinalement Modé Ani. Le nouvellement du Monde (et non renouvellement, qui implique une continuité dans la Création). Il est nécessaire de réveiller ceux qui sont autours de nous, et évidemment, nous-mêmes. Somme toute, cela est très positif : si nous avons tant de manques, que ni la réalisation des Mitsvote, ni l'étude de la Torah ne comblent, c'est que nous sommes prêts à vivre la Guéoula Chéléma. Ce Monde ne nous suffit plus, et ce,


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malgré les lacunes et les fautes qui constituent nos vies. Nous désirons ardemment l'extraordinaire et nous ne nous contentons plus de l'ordinaire. Non pas que les aspects d'une vie remplie (Barouh' Hachem) de Torah et de Mitsvote, soit déficients. Nous sommes simplement une génération qui a besoin du Dévoilement d'Hachem dans ce Monde, aux yeux de tous. Cela ne fait pas de nous, juifs, des chrétins. Bien au contraire. Les Nations du Monde clament leur "amour" par la violence et le meurtre. Nous, nous espérons chaque jour la Guéoula Finale, afin que Hachem se dévoile dans ce Monde, que non l'amour du prochain soit le principe de base, mais bien le Chalom. Chalom étant un des Noms d'Hachem, il n'y a pas de Chalom sans Hachem

C'est en ce sens que l'on dit chaque jour : Rabbi H'anina a dit au nom de Rabbi Elazar : les élèves de Sages multiplient le Chalom dans le monde.


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La déefaite de

Rommel. המעשיות אוצר

En Octobre 1942 se joue la bataille d'El Alamein, en

egypte. Les anglais, sous le commandement de Montgomery, se battent à la baïonnette, contre les soldats nazis de Rommel, le renard du désert. Cette bataille à la mode de 14-18, fut sauvage. Le camp le plus nombreux remportera la bataille, première réussite anglaise de la guerre et début de la fin pour les allemands. Cependant la version officielle ne rapporte pas l'action principale de cette bataille. El Alamein se situe à 70 kilomètres de Damanhour, lieu de la tombe de Rabbi Yaakov Abouhatséra zal. En 1942, Rabbi Yéhouda Fétaya habitait alors Yérouchalayim, et comme la majorité des juifs, était au courant de l'approche des nazis dans le désert de Libye en direction de l'Egypte puis d'Erets Israel. Il


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décida alors de réunir1 Dix Tsadikim et leur donna à chacun un lieu où se rendre, au Kotel, sur la Tombe de Rah'el, à Hévron, Méron, ainsi qu'à Damanhour. Ce fut Rabbi Yitsh'ak Alpayé qui fut choisi. En arrivant à Damanhour, Rabbi Yitsh'ak vit Rabbi Yaakov se tenant sur sa tombe. "Tu ne viens chez moi que lorsque tu es en danger ?" lui adressa t'il. Ils priaient sans relâche, en effectuant un ordre de prière spéciale, comme les 7 hakafote Kourté Bérite. Une nuit, un avocat convoqua la police pour arrêter ces réunions. Alors que la police arrivait, sortit dans la rue l'Admour de Gour qui habitait le quartier et se dirigea vers l'avocat. "Si on réalisait encore de telles prières (en Europe), la Shoah cesserait! Qui sait ce qui se passerait si on cessait ces téfilote !" L'avocat resta muet. En ce mois de Juillet2 1942, Rommel se tenait aux Portes de l'egypte, et donc, de Jérusalem. Les chefs de famille en Erets, décidèrent de se tenir prêts à un suicide de masse, pour ne pas tomber aux mains de

1 Lors du tikoun h'atsote qu'il organisa tous les jours chez lui pendant deux ans. 2 Cette bataille est le premier volet de la guerre du désert. Le second, en octobre sera décisif, mais Rabbi Yéhouda Fétaya décéda, comme il l'avait annoncé, trois jours auparavant aux membres de sa famille, le 27 Av 1942 à l'âge de 83 ans !


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l'ennemi. Rabbi Yéhouda Fétaya se tourna vers les autorités anglaises et demanda qu'on lui prête un avion speedfire, pour réaliser des téfilote. Le commandement anglais acquiesça, de toutes les façons, les allemands se trouvant à notre porte, on n'y perdait rien. Les 10 Tsadikim montèrent dans l'avion avec des volailles pour effectuer des kapparote, et firent 7 fois le tour d'Israel, en fonction des 7 bergers Abraham Yitsh'ak Yaakov Moché Aaron Yossef et David. Ce Chabbat là, Rommel fut battu et dut reculait pour la première fois. Ce récit provient de deux sources. Le Jérusalem Post il y a environ une trentaine d'année, par le témoignage du pilote de l'avion anglais. Et par Simh'a Ovadia Fétaya za'l, petite fille de Rabbi Yéhouda, qui avait alors onze ans et témoigne de tout ce qu'elle a vu et entendit de cette époque.

Il est Il est Il est Il est importantimportantimportantimportant de saisir le sens de la Hachgah'a. Hachem de saisir le sens de la Hachgah'a. Hachem de saisir le sens de la Hachgah'a. Hachem de saisir le sens de la Hachgah'a. Hachem

contrôle et domine ce Monde de façon à forcer l'homme contrôle et domine ce Monde de façon à forcer l'homme contrôle et domine ce Monde de façon à forcer l'homme contrôle et domine ce Monde de façon à forcer l'homme

saisir l'action divine. Certaines fois, Hachem cache son action saisir l'action divine. Certaines fois, Hachem cache son action saisir l'action divine. Certaines fois, Hachem cache son action saisir l'action divine. Certaines fois, Hachem cache son action

à nos yeux, mais cela ne signifie pas qu'elle n'existe pas. Ainsi, à nos yeux, mais cela ne signifie pas qu'elle n'existe pas. Ainsi, à nos yeux, mais cela ne signifie pas qu'elle n'existe pas. Ainsi, à nos yeux, mais cela ne signifie pas qu'elle n'existe pas. Ainsi,

certaines personnes sont saucertaines personnes sont saucertaines personnes sont saucertaines personnes sont sauvées, tandis que d'autres vées, tandis que d'autres vées, tandis que d'autres vées, tandis que d'autres

mourront. La logique divine n'est ni sujette aux humeurs des mourront. La logique divine n'est ni sujette aux humeurs des mourront. La logique divine n'est ni sujette aux humeurs des mourront. La logique divine n'est ni sujette aux humeurs des

hommes, comme il est dit : la mesure divine n'est pas comme hommes, comme il est dit : la mesure divine n'est pas comme hommes, comme il est dit : la mesure divine n'est pas comme hommes, comme il est dit : la mesure divine n'est pas comme

celle des créatures de chair et de sang. celle des créatures de chair et de sang. celle des créatures de chair et de sang. celle des créatures de chair et de sang.


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Lorsqu'un juif faute, d'après la logique humaine, il devrait être Lorsqu'un juif faute, d'après la logique humaine, il devrait être Lorsqu'un juif faute, d'après la logique humaine, il devrait être Lorsqu'un juif faute, d'après la logique humaine, il devrait être

ppppuni à l'instant même. Mais la compassion divine est poussée uni à l'instant même. Mais la compassion divine est poussée uni à l'instant même. Mais la compassion divine est poussée uni à l'instant même. Mais la compassion divine est poussée

par Sa Volonté : l'amour qu'Hachem porte à son Peuple, par Sa Volonté : l'amour qu'Hachem porte à son Peuple, par Sa Volonté : l'amour qu'Hachem porte à son Peuple, par Sa Volonté : l'amour qu'Hachem porte à son Peuple,

malgré son éloignement de la Torah et des barbaries des malgré son éloignement de la Torah et des barbaries des malgré son éloignement de la Torah et des barbaries des malgré son éloignement de la Torah et des barbaries des

Nations contre les juifs. Nations contre les juifs. Nations contre les juifs. Nations contre les juifs.


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Le mort vivant Il y a environ une centaine d'année, les juifs de Jérusalem devaient passer par un village arabe, pour enterrer leurs morts. La procession funéraire prenait toujours le même chemin. Cependant, à chaque enterrement, des arabes venait par dizaines, criant, jurant et vociférant, jetant des pierres et enfin de compte, laissant le pauvre mort seul, gisant sur le sol. Les membres de la h'evra kadicha n'en pouvaient plus, profanant à chaque fois le kavod du mort. C'est donc avec l'accord de ses compagnons, que l'un d'eux se coucha à la place du mort sur le brancard, enveloppé du tissu mortuaire blanc. En arrivant au dit endroit, les arabes comme à leur habitude, commencèrent leur manège. En un instant, le mort juif se releva et s'adressa à eux en arabe "qui ose troubler mon repos, maudits soyez-vous et votre descendance !" Les arabes, très superstitieux se sauvèrent en criant Alla Ouagbar Alla Ouagbar ! Depuis, les juifs purent enterrer leurs morts avec tout le respect qu'il se doit.


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Il est necessaire quelques foisIl est necessaire quelques foisIl est necessaire quelques foisIl est necessaire quelques fois, de se servir de la sagesse , de se servir de la sagesse , de se servir de la sagesse , de se servir de la sagesse

qu'Hachem nous a pourvu. Certaines personnes semblent qu'Hachem nous a pourvu. Certaines personnes semblent qu'Hachem nous a pourvu. Certaines personnes semblent qu'Hachem nous a pourvu. Certaines personnes semblent

oublier qu'un juif a une néchama. Il ne faut pas oublier qu'un juif a une néchama. Il ne faut pas oublier qu'un juif a une néchama. Il ne faut pas oublier qu'un juif a une néchama. Il ne faut pas

systématiquement attendre le miracle, mais devenir le kéli de systématiquement attendre le miracle, mais devenir le kéli de systématiquement attendre le miracle, mais devenir le kéli de systématiquement attendre le miracle, mais devenir le kéli de

ce miracle. En étant le personnage principal de l'histoire, once miracle. En étant le personnage principal de l'histoire, once miracle. En étant le personnage principal de l'histoire, once miracle. En étant le personnage principal de l'histoire, on

détient ce que le Maître du Monde attend de nous : sois un détient ce que le Maître du Monde attend de nous : sois un détient ce que le Maître du Monde attend de nous : sois un détient ce que le Maître du Monde attend de nous : sois un

homme où il n'y en a pas (pirké avot). C'est à dire, que l'on a homme où il n'y en a pas (pirké avot). C'est à dire, que l'on a homme où il n'y en a pas (pirké avot). C'est à dire, que l'on a homme où il n'y en a pas (pirké avot). C'est à dire, que l'on a

le choix à ce moment là, de devenir la merkava, l'instrument le choix à ce moment là, de devenir la merkava, l'instrument le choix à ce moment là, de devenir la merkava, l'instrument le choix à ce moment là, de devenir la merkava, l'instrument

par lequel Hachem va dévoiler aux yeux des hommes Sa par lequel Hachem va dévoiler aux yeux des hommes Sa par lequel Hachem va dévoiler aux yeux des hommes Sa par lequel Hachem va dévoiler aux yeux des hommes Sa

Gloire. Gloire. Gloire. Gloire.

Dans le cDans le cDans le cDans le cas contraire, un individu peut servir les forces as contraire, un individu peut servir les forces as contraire, un individu peut servir les forces as contraire, un individu peut servir les forces

impures. Mais dans tous les cas, le principe de vie dans ce impures. Mais dans tous les cas, le principe de vie dans ce impures. Mais dans tous les cas, le principe de vie dans ce impures. Mais dans tous les cas, le principe de vie dans ce

Monde, est géré par Hachem, qui n'a, que D'... nous en Monde, est géré par Hachem, qui n'a, que D'... nous en Monde, est géré par Hachem, qui n'a, que D'... nous en Monde, est géré par Hachem, qui n'a, que D'... nous en

preserve, aucun concurrent. Le mauvais n'est pas l'égal du preserve, aucun concurrent. Le mauvais n'est pas l'égal du preserve, aucun concurrent. Le mauvais n'est pas l'égal du preserve, aucun concurrent. Le mauvais n'est pas l'égal du

bon, mais son sous jacent. bon, mais son sous jacent. bon, mais son sous jacent. bon, mais son sous jacent.

En fEn fEn fEn fait, le mal n'existe pas en soi. Il n'a aucune essence, si ce ait, le mal n'existe pas en soi. Il n'a aucune essence, si ce ait, le mal n'existe pas en soi. Il n'a aucune essence, si ce ait, le mal n'existe pas en soi. Il n'a aucune essence, si ce

n'est qu'il s'abreuve du Bon. Le Tov, lui, est omniprésent, car n'est qu'il s'abreuve du Bon. Le Tov, lui, est omniprésent, car n'est qu'il s'abreuve du Bon. Le Tov, lui, est omniprésent, car n'est qu'il s'abreuve du Bon. Le Tov, lui, est omniprésent, car

il provient directement d'Hachem qui est Bon et bonnifie. il provient directement d'Hachem qui est Bon et bonnifie. il provient directement d'Hachem qui est Bon et bonnifie. il provient directement d'Hachem qui est Bon et bonnifie.


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Rabbi Kalonymos המעשיות אוצר

Le seigneur de Jérusalem ne prêtait guère attention aux accusations de l'ensemble des gens de sa cour à l'encontre des juifs. Certains de ses fidèles se concertèrent et décidèrent de passer à l'action. Ils attendirent que le fils du Seigneur passe en chemin et l'attirèrent loin des murailles. A la tombée de la nuit, ils se jetèrent sur lui et l'égorgèrent. Le seigneur chrétien commençait à s'inquiéter et déploya ses gardes à la recherche de l'enfant. En vain. Les recherches infructueuses s'étalèrent tout au long de la nuit. Un des conseillers du seigneur lui proposa de chercher aussi dans le quartier juif. Qu'elle en fût l'utilité se demanda le seigneur. Mais l'inquiétude grandissante ne lui permettait pas de discerner les choses comme il le fallait. Il ordonna donc que l'on cherche dans le quartier juif. Soudain, les cris des gardes l'attirèrent vers la cours d'une des synagogues. Le spectacle était horrible. Son fils gisait dans son sang, la gorge tranchée. La peine fit place à la fureur. Il convoqua tous les dirigeants juifs à sa cours. "Dites-moi qui a fait cela,


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sinon j'ordonne à mes troupes d'égorger toutes vos communautés !" menaça le seigneur. En entendant ce mauvais décret, Rabbi Kalonymos intervint auprès du seigneur. "Seigneur, je ressent votre douleur et votre rage. Donnez-moi une heure et je prierai Hachem pour qui me dévoile qui est l'auteur de cette malédiction" Le seigneur approuva et Rabbi Kalonymos s'en alla. Il se dirigea au Mikvé puis se changea pour pénétrer dans la synagogue et ouvrit le Heih'al: Maître du Monde, ne consume pas Ton Peuple, car nous nous sommes toujours sacrifiés en Ton Nom ! Après avoir récité des Téhilim et les Treize Attributs de Miséricorde enveloppé dans son talit, se prosterna en signe de respect, embrassa le Sefer Torah et partit, se dirigeant vers le siège du seigneur. En entrant, il demanda un bout de papier sur lequel il inscrivit un Nom Saint, puis il le plaça sur le front de l'enfant qui gisait au seuil du trône. D'un coup, l'enfant mort se redressa sur ses jambes, immobile. "Mon enfant, révèles nous qui est ton meurtrier et où cela s'est-il produit ?" "Mes meurtriers, dit-il d'une voix monocorde, sont ici là, assis dans cette pièce. Les voici !" et l'enfant pointa


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son doigt vers trois bourgeois assis l'un à côté de l'autre. Ils protestèrent que ceci n'est que magie et diabloteries. Le seigneur ne savait que penser. "Doutes-tu de moi, père." demanda le fils mort. "Saches, père, que dans ce lieux encombré, juste après la muraille, au versant Nord de la montagne, se trouve le lieu de mon crime. Envoies tes hommes et ils trouveront une pierre sur laquelle mon sang gicla, lorsqu'ils m'égorgèrent". Le seigneur ordonna à des gardes de s'y rendre. Au bout de quelques heures, ils revinrent avec la dite pierre tachée du sang de l'enfant. Le visage du seigneur s'empourpra et ordonna en criant de mettre les meurtriers aux fers. Il convoque le lendemain toute la communauté juive : "sachez mes chers sujet que l'on a voulu une fois de plus vous porter atteinte et vous incriminer d'u fait qui n'est point de votre faute. Sur mon honneur, Votre D'... ne vous a pas abandonné et juste et grande est votre Foi ! Je place entre vos mains ces maudits qui ont commis ce crime et ont porté atteinte à ma descendance ! Que faites bon vous semble !" Les trois meurtriers furent conduits dans le quartier juif, et ne furent pas épargnés. Les juifs les tassèrent en morceaux tels que les dix fils d'Aman.


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Pour quelles raisons, les miracles, en temps de souffrances, Pour quelles raisons, les miracles, en temps de souffrances, Pour quelles raisons, les miracles, en temps de souffrances, Pour quelles raisons, les miracles, en temps de souffrances,

sont voilés ?sont voilés ?sont voilés ?sont voilés ?

La Torah nous rapporte un des épisodes les plus douloureux La Torah nous rapporte un des épisodes les plus douloureux La Torah nous rapporte un des épisodes les plus douloureux La Torah nous rapporte un des épisodes les plus douloureux

de la vie de Yaakov Avinou. Son fils Yossef, est mort, tué par de la vie de Yaakov Avinou. Son fils Yossef, est mort, tué par de la vie de Yaakov Avinou. Son fils Yossef, est mort, tué par de la vie de Yaakov Avinou. Son fils Yossef, est mort, tué par

un animal sauvage. Cependant, alors que son pére Yitsh'ak un animal sauvage. Cependant, alors que son pére Yitsh'ak un animal sauvage. Cependant, alors que son pére Yitsh'ak un animal sauvage. Cependant, alors que son pére Yitsh'ak

connait la vérité, Yaakov ne reçoit guére de message divin. Sa connait la vérité, Yaakov ne reçoit guére de message divin. Sa connait la vérité, Yaakov ne reçoit guére de message divin. Sa connait la vérité, Yaakov ne reçoit guére de message divin. Sa

peine l'écartpeine l'écartpeine l'écartpeine l'écarte de la Chéh'ina. e de la Chéh'ina. e de la Chéh'ina. e de la Chéh'ina.

Plus profondément, Yaakov qui a été choisi par Hachem, a Plus profondément, Yaakov qui a été choisi par Hachem, a Plus profondément, Yaakov qui a été choisi par Hachem, a Plus profondément, Yaakov qui a été choisi par Hachem, a

les moyens de surmonter cette épreuve par ses propres forces les moyens de surmonter cette épreuve par ses propres forces les moyens de surmonter cette épreuve par ses propres forces les moyens de surmonter cette épreuve par ses propres forces

basiques, qu'Hachem lui a fourni.basiques, qu'Hachem lui a fourni.basiques, qu'Hachem lui a fourni.basiques, qu'Hachem lui a fourni.

Soit, quelque soit ton épreuve, même situ crois que toute ta Soit, quelque soit ton épreuve, même situ crois que toute ta Soit, quelque soit ton épreuve, même situ crois que toute ta Soit, quelque soit ton épreuve, même situ crois que toute ta

vie a été détruite, sachvie a été détruite, sachvie a été détruite, sachvie a été détruite, sache que même la mort est décidée par e que même la mort est décidée par e que même la mort est décidée par e que même la mort est décidée par

Hachem.Hachem.Hachem.Hachem.

Même un suicidé subit la mort, qui est décrété par Hachem. Même un suicidé subit la mort, qui est décrété par Hachem. Même un suicidé subit la mort, qui est décrété par Hachem. Même un suicidé subit la mort, qui est décrété par Hachem.

Personne ne peut contraire les plans divins. Personne ne peut contraire les plans divins. Personne ne peut contraire les plans divins. Personne ne peut contraire les plans divins.

Ainsi, si l'on ne mérite pas de compendre l'épreuve, on peut Ainsi, si l'on ne mérite pas de compendre l'épreuve, on peut Ainsi, si l'on ne mérite pas de compendre l'épreuve, on peut Ainsi, si l'on ne mérite pas de compendre l'épreuve, on peut

la sumonter sans entendement. C'est là la forcela sumonter sans entendement. C'est là la forcela sumonter sans entendement. C'est là la forcela sumonter sans entendement. C'est là la force pure de la pure de la pure de la pure de la

Emuna profonde en Hachem ! Emuna profonde en Hachem ! Emuna profonde en Hachem ! Emuna profonde en Hachem !

Dans cette histoire, Hachem donne un mérite particulier à Dans cette histoire, Hachem donne un mérite particulier à Dans cette histoire, Hachem donne un mérite particulier à Dans cette histoire, Hachem donne un mérite particulier à

cette communauté : Rabbi Kalonymos. cette communauté : Rabbi Kalonymos. cette communauté : Rabbi Kalonymos. cette communauté : Rabbi Kalonymos.

Mais ce n'est pas toujours le cas, et souvent, même le Tsadik Mais ce n'est pas toujours le cas, et souvent, même le Tsadik Mais ce n'est pas toujours le cas, et souvent, même le Tsadik Mais ce n'est pas toujours le cas, et souvent, même le Tsadik

ne perçoit plus, pour lui rappeler qu'Hachem est le seul ne perçoit plus, pour lui rappeler qu'Hachem est le seul ne perçoit plus, pour lui rappeler qu'Hachem est le seul ne perçoit plus, pour lui rappeler qu'Hachem est le seul

didididirigeant de ce Monde.rigeant de ce Monde.rigeant de ce Monde.rigeant de ce Monde.


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L'épidémie Il y a de cela plus d'un siècle, vivait à Damas, Syrie, Rabbi Chlomo Laniado zal, président du Tribunal rabbinique de cette ville et connu pour sa tsidkoute. Cette année, une épidémie décimait la population arabe et juive. Les fautes s'étaient multipliaient, et les mékatréguim (accusateurs célestes) s'en donnaient à cœur joie. Les responsables de la communauté vinrent trouver Rabbi Chlomo en l'implorant d'intervenir dans les Cieux pour arrêter l'épidémie qui fauchait les rangs de la communauté juive. Rabbi Chlomo leur promis de réaliser quelque chose. Lorsqu'ils sortirent de sa maison, il appela son chamach. La plupart des gens, reprochaient au Rav de garder ce chamach, car son défaut, il était borgne, endommagé le Kavod d'un Rav si important qu'était Rabbi Chlomo. Mais que faire ? Rabbi Chlomo aimait beaucoup son chamach et son âme était attachée à la sienne. Il s'adressa à son chamach "Ce soir après Arvit, tu resteras dans la synagogue et tu te cacheras quelque


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part, afin que le gabaï de la synagogue ne puisse t'apercevoir. Puis, lorsque tu verras les chédim et mazikim (êtres nuisibles) remplir l'endroit, tu sortiras de ta cachette et tu donneras ce papier que je te tends maintenant, à ceux qui se tiennent sur la Téva." Le chamach commença à trembler "R'bbi je ne peux, j'ai peur qu'ils ne me fassent du mal" "Ne t'en fais pas, ils ne te toucheront pas, n'aies peur, je t'envoie par la force de la Torah qui est mon sceau !" "Maître, je n'aurais pas le courage !" "Je te fais la promesse qu'un grand miracle se produira : tu recouvriras la vue de ton œil borgne !" Le chamach partit mais toute la nuit précédente, il n'arriva à fermer l'œil ... Le lendemain, la Téfila d'Arvit approcha, et c'est avec appréhension qu'il se rendit à la synagogue. Avant la fin de la Téfila, il se cacha dans une armoire et attendit d'entendre la clef du chamach tourner et fermer la porte du lieu. Son cœur battait à tout rompre. Soudain, il entendit des bruits étranges, un vacarme de voix et de sons bizarres. Par la fente de la porte, il regarda une scène irréelle. La synagogue s'était remplie de créatures


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étranges et difformes, les unes plus différentes que les autres. Il commençait à pleurer de peur voulant renoncer à sa mission. "Je préfère garder mon œil borgne que de m'approcher de ces créatures." pensait-il. Il entendit alors un des trois chédim qui se tenaient sur la bima, sortir un parchemin qu'il déroula et duquel il prononça des noms, certains même, qu'il reconnaissait. D'un coup, il se ressaisit, et décida de remplir sa tâche. Avant même de pousser les portes de l'armoire, il sentit que ... son œil fonctionnait de nouveau. La promesse du Rav s'était réalisée. Il prit courage, poussa les portes et en courant, traversant les rangs des chédim et mazikim, se rendit auprès des Trois chefs, vers lesquels il tendit le papier de Rabbi Chlomo Laniado. Le plus importants arrêta de réciter sa longue liste mortuaire et s'adressa à son public maudit "Rabbi Chlomo Laniado, le Tsadik et chef spirituel de cette ville, nous ordonne de quitter les lieux et de ne plus commettre nos méfaits contre sa communauté. Nous partons pour Bagdad !" De suite, la synagogue se retrouva vide.


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Le chamach repartit chez son maître qui le devança "voici que tu as acquis ce Monde ci et le Monde Futur ! Heureux sois-tu !" Rabbi Yéhouda Fétaya za'l, nous relate la scène à laquelle il fut témoin: Il vu en rêve3, qu'il se tenait derrière un mur adjacent à une ancienne muraille, à l'ouest de la ville de Bagdad, qui subissait alors une grave épidémie. Et voici qu'il se tient proche d'un groupe d'une quarantaine de soldats, vêtus de noir et de rouge sur le coup et le bras. Rabbi Yéhouda s'éloigna et se retrouva dans la cours d'un juif pauvre. Il rencontra trois autres juifs et se plaignit de la terrible épidémie. Soudain, trois des soldats, qui étaient en fait les machh'itim, ou anges destructeurs, s'approchèrent de Rabbi Yéhouda : "la raison de l'épidémie est la consommation d'aliments interdits et de mélanges par des juifs qui se rendent chez des auberges de goyim. Cependant, bien que nous sommes des machh'itim, nous avons aussi de la compassion. De ce fait, nous

3 Cf. Minh'ate Yéhouda et Torah Lichma sur le sens des rêves, et

leurs sources, s'ils sont vrais ou non.


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réalisons notre tâche, en tuant ceux qui sont coupables de cette faute seulement. Si nous trouvons sur notre chemin un homme coupable d'autres fautes, nous avons le droit de le toucher. Dans ce cas, le BET Din d'En Haut devra statuer sur son compte, s'il doit mourir ou non. Ce qui donne du temps à ceux qui sont coupables et sur nos listes pour mourir, de faire Téchouva. Car, lorsqu'un machh'it touche un individu, qui n'a pas de rapport direct avec le décret et l'épidémie, le machh'it ne peut tenter d'enlever la vie à un autre, même si ce dernier est sur la liste des condamnés, à cause de la faute qui a provoqué le décret. Ils donnèrent ensuite des signes à Rabbi Yéhouda sur l'authenticité de son rêve. Il ets important de s'imposer une émouna des Tsadikim sans Il ets important de s'imposer une émouna des Tsadikim sans Il ets important de s'imposer une émouna des Tsadikim sans Il ets important de s'imposer une émouna des Tsadikim sans

bornes. Ce qui ne signifie pas de désigner chaque rabbibornes. Ce qui ne signifie pas de désigner chaque rabbibornes. Ce qui ne signifie pas de désigner chaque rabbibornes. Ce qui ne signifie pas de désigner chaque rabbin n n n

comme Tsadik. comme Tsadik. comme Tsadik. comme Tsadik.

Par contre, on se doit de comprendre l'importance d'être Par contre, on se doit de comprendre l'importance d'être Par contre, on se doit de comprendre l'importance d'être Par contre, on se doit de comprendre l'importance d'être

chargé de mission. Ainsi, lorsqu'un Rav nous demande de lui chargé de mission. Ainsi, lorsqu'un Rav nous demande de lui chargé de mission. Ainsi, lorsqu'un Rav nous demande de lui chargé de mission. Ainsi, lorsqu'un Rav nous demande de lui

rendre un service, ce n'est pas lui qui dicte l'ordre mais rendre un service, ce n'est pas lui qui dicte l'ordre mais rendre un service, ce n'est pas lui qui dicte l'ordre mais rendre un service, ce n'est pas lui qui dicte l'ordre mais

Hachem. En se remettant dans les ''mains'' d'Hachem, on Hachem. En se remettant dans les ''mains'' d'Hachem, on Hachem. En se remettant dans les ''mains'' d'Hachem, on Hachem. En se remettant dans les ''mains'' d'Hachem, on

signifie au Maître du Mosignifie au Maître du Mosignifie au Maître du Mosignifie au Maître du Monde, que seul Lui peut nous venir en nde, que seul Lui peut nous venir en nde, que seul Lui peut nous venir en nde, que seul Lui peut nous venir en

aide. Seul Hachem a le 'contrôle'.aide. Seul Hachem a le 'contrôle'.aide. Seul Hachem a le 'contrôle'.aide. Seul Hachem a le 'contrôle'.


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L'héritage du sang

Il y a de cela Mille ans, un juif de France, décida de s'embarquer pour le Moyen orient, afin de commercer. Non qu'il lui manquer quoi que ce soit, mais telle était sa profession. Il dit en revoir à sa jeune femme, enceinte de quelques semaines et dont les parents habitaient proche d'elle, ouis se mit en chemin, non sans avoir, auparavant, choisi un jeune métayer juif, qui lui servirait de page. Ils partirent en caravane et arrivèrent à bon port. La traversée se fit plus ou moins calmement et débarquèrent Tsidon au Liban. Ils continuèrent leur traversée commerciale, qui se solda par un franc succès. Ils arrivèrent aux portes de Babel, puis en la ville de Soura, bien connue pour sa Yéchiva. Rabbi Saadia Gaon était alors le chef de cette académie talmudique. Malheureusement, en ces jours-là, une épidémie sévissait, et le marchand français eut à peine le temps de déballer sa marchandise, qu'il fut touché de plein fouet par la maladie.


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Son agonie ne dura que quelques jours. On l'enterra sans savoir vraiment qui il était. D'autant plus que la question demeurait: qui allait hériter de son commerce et sa fortune ? Son serviteur. Effectivement, personne ne savait en fait qui était le propriétaire marchand. Le page se fit passer pour le maître. Personne ne demanda de compte et on le crut sur parole. En quelques semaines, il réussit tant, qu'il s'acheta une maisonnée. Puis, au fur et à mesure des années, il devint le gouverneur de la ville et rien ne se réalisait sans son consentement. Il aida même des talmidé h'ah'amim. Pendant ce temps, la femme qui était restée en France, n'avait reçu aucune nouvelle. Alors que son fils atteint l'âge de huit ans, un marchand passa par la ville. Elle lui demanda, comme cela était son habitude depuis huit longues années, s'il avait entendu parler d'un marchand français accompagné d'un page et qui vendait telle et telle marchandise dans tel pays. Le marchand de passage réfléchit un instant. Oui il se rappelait ! Le pauvre homme n'avait pas survécu longtemps et son page reprit sa fortune et la


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marchandise. On dit de lui que c'est l'homme le plus important de Soura ! La fraîche veuve, se sentit mal. Elle, qui attendait le retour de son mari, qui élevait son fils seule et dans l'indigence, s'était fait volé l'argent de son mari. L'enfant s'empourpa "maman, partons et exigeons notre dû!" Mais la mère refusa. Lui, partirait, mais pas maintenant. Dans une dizaine d'année. Dans l'année de ses dix-huit ans, il partit pour Babel. Le voyage était long et dangereux, mais il y arriva sans encombre. D'après les signes de sa mère, il reconnut rapidement le voleur. Mais comment devait-il procéder ? Il ne pouvait affronter directement l'ancien page. L'honneur, l'âge et la richesse était du côté du voleur et non du véritable héritier. Le jeune homme se tourna alors vers Rabbi Saadia Gaon et lui dévoila toute l'histoire. "Déposes ta requête auprès de notre Roi le Sultan qui est un homme bon et recherche la justice". Ce que fit le jeune homme. Le Sultan désira lui-même examiner et trancher et appela donc l'ancien page devenu riche.


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"Sultan, notre Roi, il est évident que ce jeune aventurier n'a d'autre but de soutirer ma richesse". Le sultan ne savait que faire. Il n'avait aucune preuve de vérité d'aucun côté. "Faites venir Rabbi Saadia !" ordonna le Sultan. Rabbi Saadia se présenta et après s'être enquis de la situation, demanda à ce qu'on l'on fasse une prise de sang dans deux bols différents. "Apportez un des os du mort !" Lorsque les rabanim revinrent avec l'os, Rabbi Saadia Gaon le prit dans la main. Il l'immergea dans le premier bol, celui du page, et l'os resta blanc acre. Il trempa une seconde fois l'os dans le bol du jeune, et d'un coup, l'os aspira le sang entièrement et devint rosé comme s'il avait repris vie. "Voici le fils du mort et voici le page mécréant" annonça Rabi Saadia Gaon. Le Sultan décréta que toute la fortune devait être remise aux mains du descendant, qui donnerait mille dinars ç la femme du serviteur. Ce dernier fut conduit en prison à vie, ainsi qu'au travail de force. Rabbi Saadia fut ensuite choisit par le Sultan comme conseiller principal à la cours.

Faisons attention de nous comporter envers autrui, en Faisons attention de nous comporter envers autrui, en Faisons attention de nous comporter envers autrui, en Faisons attention de nous comporter envers autrui, en

utilisant le utilisant le utilisant le utilisant le daat tordaat tordaat tordaat torahahahah, l'avis de la Torah. Cependant, ne , l'avis de la Torah. Cependant, ne , l'avis de la Torah. Cependant, ne , l'avis de la Torah. Cependant, ne


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jamais oublier que Yérouchalayim a été détruite, par jamais oublier que Yérouchalayim a été détruite, par jamais oublier que Yérouchalayim a été détruite, par jamais oublier que Yérouchalayim a été détruite, par

l'application pure de la halah'a sans renforcer la mida de l'application pure de la halah'a sans renforcer la mida de l'application pure de la halah'a sans renforcer la mida de l'application pure de la halah'a sans renforcer la mida de

rah'amanoute. rah'amanoute. rah'amanoute. rah'amanoute.

Un jour, alors que Yaakov J. venait de s'installer dans sa Un jour, alors que Yaakov J. venait de s'installer dans sa Un jour, alors que Yaakov J. venait de s'installer dans sa Un jour, alors que Yaakov J. venait de s'installer dans sa

nouvelle maison, il contacta son propriétaire. Les fenêtres ne nouvelle maison, il contacta son propriétaire. Les fenêtres ne nouvelle maison, il contacta son propriétaire. Les fenêtres ne nouvelle maison, il contacta son propriétaire. Les fenêtres ne

comportaient pas de moustiquaires, et Yaakov n'avait pas fait comportaient pas de moustiquaires, et Yaakov n'avait pas fait comportaient pas de moustiquaires, et Yaakov n'avait pas fait comportaient pas de moustiquaires, et Yaakov n'avait pas fait

attention lors de la signature du conrat de location. attention lors de la signature du conrat de location. attention lors de la signature du conrat de location. attention lors de la signature du conrat de location.

En fin de compte,En fin de compte,En fin de compte,En fin de compte, le propriétaire même proposa de contacter le propriétaire même proposa de contacter le propriétaire même proposa de contacter le propriétaire même proposa de contacter

un décisonnaire halah'ique, au choix de Yaakov !un décisonnaire halah'ique, au choix de Yaakov !un décisonnaire halah'ique, au choix de Yaakov !un décisonnaire halah'ique, au choix de Yaakov !

Mais aprés trois appels différents, les décisionnaires, qui ne se Mais aprés trois appels différents, les décisionnaires, qui ne se Mais aprés trois appels différents, les décisionnaires, qui ne se Mais aprés trois appels différents, les décisionnaires, qui ne se

connaissaient pas, fixéent que le propriétaire n'était pas obligé connaissaient pas, fixéent que le propriétaire n'était pas obligé connaissaient pas, fixéent que le propriétaire n'était pas obligé connaissaient pas, fixéent que le propriétaire n'était pas obligé

d'installer à ses frais des mousd'installer à ses frais des mousd'installer à ses frais des mousd'installer à ses frais des moustiquaires. Yaakov avait des tiquaires. Yaakov avait des tiquaires. Yaakov avait des tiquaires. Yaakov avait des

enfants en bas âge et craignait de réactions douloureuses des enfants en bas âge et craignait de réactions douloureuses des enfants en bas âge et craignait de réactions douloureuses des enfants en bas âge et craignait de réactions douloureuses des

piqures de moustiques. De plus, il ne disposait pas de l'argent piqures de moustiques. De plus, il ne disposait pas de l'argent piqures de moustiques. De plus, il ne disposait pas de l'argent piqures de moustiques. De plus, il ne disposait pas de l'argent

nécessaire. Une demi heure aprés, le propriétaire appela : nécessaire. Une demi heure aprés, le propriétaire appela : nécessaire. Une demi heure aprés, le propriétaire appela : nécessaire. Une demi heure aprés, le propriétaire appela :

bien que d'aprés le din, il ne doit rien fabien que d'aprés le din, il ne doit rien fabien que d'aprés le din, il ne doit rien fabien que d'aprés le din, il ne doit rien faire, d'aprés la morale, ire, d'aprés la morale, ire, d'aprés la morale, ire, d'aprés la morale,

il se devait de venir à mon aide. Il décida que les frais serait il se devait de venir à mon aide. Il décida que les frais serait il se devait de venir à mon aide. Il décida que les frais serait il se devait de venir à mon aide. Il décida que les frais serait

coupés en deux, puis jugea qu'il prenait tout à ses frais. coupés en deux, puis jugea qu'il prenait tout à ses frais. coupés en deux, puis jugea qu'il prenait tout à ses frais. coupés en deux, puis jugea qu'il prenait tout à ses frais.

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N'oublions pas que, ce récit étant véritable, un détail nous N'oublions pas que, ce récit étant véritable, un détail nous N'oublions pas que, ce récit étant véritable, un détail nous N'oublions pas que, ce récit étant véritable, un détail nous

manque : un ami du propriétaire lui confia que moralemmanque : un ami du propriétaire lui confia que moralemmanque : un ami du propriétaire lui confia que moralemmanque : un ami du propriétaire lui confia que moralement, ent, ent, ent,

yaakov avait raison. Ce qui poussa le propriétaire à accepter yaakov avait raison. Ce qui poussa le propriétaire à accepter yaakov avait raison. Ce qui poussa le propriétaire à accepter yaakov avait raison. Ce qui poussa le propriétaire à accepter

de payer tout à ses frais !de payer tout à ses frais !de payer tout à ses frais !de payer tout à ses frais !


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Il faut donc se souvenir, que la véritable amitié est de pousser Il faut donc se souvenir, que la véritable amitié est de pousser Il faut donc se souvenir, que la véritable amitié est de pousser Il faut donc se souvenir, que la véritable amitié est de pousser

autrui à procurer du bien aux autres, et non d'essayer de se autrui à procurer du bien aux autres, et non d'essayer de se autrui à procurer du bien aux autres, et non d'essayer de se autrui à procurer du bien aux autres, et non d'essayer de se

placer en juge, qui par défaut, déplacer en juge, qui par défaut, déplacer en juge, qui par défaut, déplacer en juge, qui par défaut, défendra toujours les intêrets fendra toujours les intêrets fendra toujours les intêrets fendra toujours les intêrets

de son ami ... Ce qui peut lui porter souvent préjudice sans de son ami ... Ce qui peut lui porter souvent préjudice sans de son ami ... Ce qui peut lui porter souvent préjudice sans de son ami ... Ce qui peut lui porter souvent préjudice sans

qu'il le sache. qu'il le sache. qu'il le sache. qu'il le sache.

A fortiori si le conseil provient d'un Rav !A fortiori si le conseil provient d'un Rav !A fortiori si le conseil provient d'un Rav !A fortiori si le conseil provient d'un Rav !


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Les Chiens de Les Chiens de Les Chiens de Les Chiens de

l'Enfer.l'Enfer.l'Enfer.l'Enfer.

Rabbi Yossef vivait à Tsfat, bien avant que n'y viennent s'installer la seconde vague d'exilés portugais. Rabbi Yossef Karo, Rabbi Moché Cordovero, le Ari Hakadoch et tant d'autres Grands Tsadikim n'avaient pas encore foulé le sol saint de la ville de Tsfat. Rabbi Yossef était d'origine espagnole et compta parmi les plus grands kabbalistes de son temps. C'est alors qu'il décida de déclencher la Délivrance et pour cela, il lui fallait passer par plusieurs Portes. Rabbi Yossef comptait parmi les rares Sages à connaître parfaitement la Torah Ecrite et Orale, mais aussi, tous les secrets de la Kabbala pratique. Il demanda à cinq de ses plus importants disciples de l'accompagner dans sa quête. Ces derniers


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écoutèrent leur Rav. La condition première était de se tenir prêt à sacrifier sa vie. "Mes fils, nous allons au-devant de grands dangers. Mais nous allons faire cet acte, afin de renverser les Forces du Mal, les détruire et sanctifier définitivement le Nom d'Hachem" "Ce que nous ordonne notre maître, nous le ferons !" "Préparez-vous en vous purifiant et en changeant d'habits. N'approchez pas vos femmes. Nous sortirons de la ville ce Yom Chlichi. Nous ne reviendrons dans nos demeures, que lorsque notre tâche sera accomplie." Les disciples se pressèrent de réaliser les ordres de leur maître, se préparèrent et prirent avec eux une besace remplie, dont du pain que la main d'une femme4 n'avait pas touché. Ils partirent pour la synagogue, où ils trouvèrent Rabbi Yossef en pleine concentration et prière, la tête entre ses genoux, assis sur le sol.

Lorsqu'ils arrivèrent, Rabbi Yossef leur dit : "venez mes enfants, que la Cheh'ina repose sur vous !" il se 4 On trouve cela à propos d'Abraham Avinou et Sarah qui était impure à ce moment, et lui ne mangeait que du pain et d'aliments d'une femme pure. Cf. Rachi sur Paracha ---. Il en était de même avec Baba Salé.


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leva et se dirigea avec ses disciples vers Meron où repose Rabbi Chimon bar Yoh'aî. Ils passèrent la nuit en ce lieu, mais ne dormirent pas complètement. A l'aube, Rabbi Yossef s'endormit un peu. Voici que se dévoilent à lui rabbi Chimon et Rabbi Elazar son fils : "pourquoi te mes-tu en danger dans cette mission, bien que ton intention est pure et qu'elle se réalise. Dans tous les cas, protèges ton âme." Il leur répondit "Hachem connaît le fond de mon cœur et me viendra en Aide"

Qu'Hachem accepte ta demande" répondirent-ils.

Le matin, ils dirigèrent leurs pas vers Tibériah. Ils s'assirent dans un champ et ne levèrent pas la tête toute la journée, recueillis en étude et en jeûne. Durant trois jours ils se purifièrent, se trempant chaque matin dans un Mikvé, 26 fois, et toute la journée étudiant et répétant les formules de Noms saints. Le soir venu, ils consommaient des herbes légères, et éviter toute viande, poisson, vin ou toute autre boisson si ce n'est de l'eau.

Le troisième jour, alors qu'ils priaient Minh'a, Rabbi Yossef leva la voix et exigea par le Saint Nom que se dévoile Eliyahou Hanavi. Alors qu'il finissait de


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réciter la Nefilate Apayim, se dévoila Eliyahou Hanavi. Le Rav et les élèves se prosternèrent. Rabbi Yossef lui demanda de révéler la façon de dominer la Sitra Ah'ara et d'augmenter la Sitra Dikdoucha.

Eliyahou Hanavi lui répondit : "Ton intention est louable et alvay que tu puisses la réaliser. Mais je te déconseille de mener cette tâche qui est vouée à l'échec. La sitra ah'ara a pris beaucoup de force et il te faudra te détacher de toutes les occupations de ce monde. Mais je t'avertis d'avance que ces forces risquent de te faire du mal. Renonces donc à cette mission que tu t'es fixé".

Mais Rabbi Yossef s'entêta et demanda à Eliyaou de lui venir en aide. Le Prophète lui dévoila qu'il devait faire descendre l'Ange Sandlfn et toute ses armées, pour lui dévoiler "l'endroit" où résidait le Satan et comment le dominer, lui et toutes ses serviteurs. Rabbi Yossef et ses élèves suivirent les conseils d'Eliyahou Hanavi et durant 21 jours se préparèrent ardemment. Au bout de cette période, ils jeûnèrent trois jours de suite en s'habituant à respirer des herbes odoriférants. Car, lorsque l'Ange se dévoilera, il ne leur restera aucun signe de vie.


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Le 24éme jour, alors qu'ils étaient en jeûne, à l'heure de Minh'a les Cieux s'ouvrirent et voici l'Ange terrible et toutes ses armées en feu, dans un vacarme assourdissant. Rabbi Yossef et ses disciples tombèrent à terre, ne pouvant à peine respirer, immobiles pris de peur. L'Ange Sandlf'n s'adressa à Rav Yossef "qui est l'impertinent qui ose déranger les armées des Cieux ? Parles fils d'homme." A la demande de Rabbi Yossef qui pouvait à peine se relever, l'Ange terrible le toucha et Rabbi Yossef recouvrit toute sa force. Bien que l'Ange le dissuada de s'attaquer aux forces du Sameh' Mem, qui lui-même ne pouvait se confronter, il révéla à Rabbi Yossef qu'il devait appeler le serviteur d'Hachem, L'Ange des Ange qui sert son Maître et qui est préposé à toute l'armée céleste, l'Ange Mem Têt. Rabbi Yossef et ses disciples se donnèrent la main formant un cercle et commencèrent à prononcer les Saints Noms. Lorsque l'Ange Mem Têt apparut, accompagné de toutes ses armées, il voulut punir les hommes formant le cercle. Ceux-ci tombèrent à terre, les mains liées et ne pouvaient plus prononcer un seul mot. Une tempête terrible ainsi que des éclairs faisait


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rage. L'Ange Mêm Têt lui dévoila qu'il devait se diriger vers le Mont Séir. Et que les armées Célestes l'aideraient à réaliser sa mission le moment venu, pour lui permettre de dominer le Sameh' Mêm. En chemin, des chiens noirs les attaquèrent, plus pour les effrayer. Mais l'Ange Mêm Têt les avait déjà prévenu et ils ne craignirent rien. Lorsqu'ils arrivèrent à cet endroit, se tenait devant eux une montagne de neige énorme, qui n'avait pas d'ouverture. En prononçant un Nom Saint, la montagne se déplaça puis disparut. Après une longue marche, ils se reposèrent la nuit entière. A l'aube ils reprirent la route jusqu'à arriver à un océan dont les vagues atteignaient le Ciel. Grâce à un autre Nom, la mer se dessécha. Ils purent donc la traversée. Puis s'éleva devant une muraille infinie en Acier. Rabbi Yossef prit son couteau, sur lequel il avait auparavant gravé des Noms Saints, et découpa une porte dans la muraille. Ils la passèrent. C'est alors, que le dernier disciple, manqua de rapidité. Son pied fut pris dans la muraille qui s'était refermée après le passage des Rabbanim. Ils arrivèrent dans une grande vallée, déserte et abandonnée. C'est alors que Rabbi Yossef aperçut deux chiens énormes qui se cachaient derrière des rochers. Rabbi Yossef, sans peur,


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s'approcha d'eux et plaça sur le Satan, un morceau de terre cuite sur lequel était inscrit le Chem Hameforrach (le Nom Divin Ineffable) et sur la femelle, la compagne du Sameh' Mem, la mère de tous les Chédim, L'l'te, un autre monceau de terre cuite, sur lequel était gravé un autre Nom Saint. Les deux chiens se plaignaient et lui parlaient. Mais rien n'y fit. Il les attacha à une chaîne, et avec ses disciples, se mit en route du retour. Toutes les forces nuisibles les accompagnaient, en pleurant et se lamentant. Rabbi Yossef fit bien attention de n'écouter personne et surtout de ne pas leur donner à boire ou à manger. Alors qu'ils marchaient, Rabbi Yossef sortit sa bague à Tabac. Le Sameh' Mêm lui demanda de sentir un peu de tabac, et Rabbi Yossef lui tendit. Soudain, le Satan, en reniflant sortit une flamme. D'un coup, il consuma le tabac qui devint de la cendre d'où s'échappa de la fumée. Les chaînes se brisèrent, les morceaux de terre cuite tombèrent et les forces du Satane et de sa compagne décuplèrent. Les forces nuisibles les plus proches se jetèrent sur deux disciples, qu'elles tuèrent d'un coup. Deux autres disciples de peur et à la vue de ce qu'ils voyaient, les forces les traquant, devinrent fous à lier.


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Ces deux-là réussirent à atteindre Tsfat. Epuisés, la couleur de leur visage était devenue livide. Quelques jours après, on les retrouva mort, souffrant des visites ininterrompues des chédim, qui les martyrisaient. Rabbi Yossef et son dernier disciple coururent pour s'échapper et arrivèrent à passer toutes les frontières. A bout de force, ils se reposèrent sous un arbre. Rabbi Yossef rejoignit Tsidon, au liban. Il abandonna la Torah et commis toutes sortes de fautes. Il n'avait plus d'espoir pour son âme. Car, lorsque le satane se libéra, il entendit du Ciel une bat kol, voix céleste. Celle-ci décrétait "Malheur à toi Yossef, qui a perdu ce Monde-ci et le Monde Futur". Il fit un pacte avec la mère des Chédim, et utilisa les forces et noms d'impureté pour réaliser ses actes de dépravation. Lorsque les gens s'aperçurent qu'il se jouait d'elles, grâce aux chedim, ont voulu l'attraper. Ses serviteurs du mal l'informèrent et de peur, il se jeta à la mer et s'y noya. Et moi, qui vous rapporte ce récit, suis le dernier des disciples de Rabbi Yossef. Depuis, mes membres ne cessent de trembler, alors que mes forces m'ont abandonné. Les démons ne me donnent aucun repos.


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Que D'… me prenne en pitié.

Nous, qui désirons le plus au monde, accueuillir le Machiah', Nous, qui désirons le plus au monde, accueuillir le Machiah', Nous, qui désirons le plus au monde, accueuillir le Machiah', Nous, qui désirons le plus au monde, accueuillir le Machiah',

afin que la Gloire Divine se dévoile aux yeux de tous, devons afin que la Gloire Divine se dévoile aux yeux de tous, devons afin que la Gloire Divine se dévoile aux yeux de tous, devons afin que la Gloire Divine se dévoile aux yeux de tous, devons

accepter une évidence. accepter une évidence. accepter une évidence. accepter une évidence.

Bien que des dates et signes sont toujours émis, même par des Bien que des dates et signes sont toujours émis, même par des Bien que des dates et signes sont toujours émis, même par des Bien que des dates et signes sont toujours émis, même par des

Tsadikim, dans tous Tsadikim, dans tous Tsadikim, dans tous Tsadikim, dans tous les cas, c'est à Hachem que revient la les cas, c'est à Hachem que revient la les cas, c'est à Hachem que revient la les cas, c'est à Hachem que revient la

décision. Comme nous le disons tous les jours dans la Amida : décision. Comme nous le disons tous les jours dans la Amida : décision. Comme nous le disons tous les jours dans la Amida : décision. Comme nous le disons tous les jours dans la Amida :

qui fait venir le libérateur aux enfants de leurs enfants, pour qui fait venir le libérateur aux enfants de leurs enfants, pour qui fait venir le libérateur aux enfants de leurs enfants, pour qui fait venir le libérateur aux enfants de leurs enfants, pour

Son Nom, avec amour. Son Nom, avec amour. Son Nom, avec amour. Son Nom, avec amour.


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La bataille céleste Nous avons tous entendu quelques bribes d'histoires au sujet de l'acrobate. J'ai donc choisi de regrouper les différents récits de nos Sages à son propos, afin d'obtenir une image plus complète, d'après nos sources. Avant tout, son vrai nom est Issa ben Miryam cr'y, comme nous le dévoile Rabbi H'ayim Vittal dans son livre Hah'izyonote. Voici donc le condensé de ce qui est retranscrit dans le livre 'les actes du pendu'. Ces ouvrages passèrent dans les mains de Rachi, Rachbam, le H'atam Sofer et d'autres Rabanim. Nos sages reprochèrent à Issa (עיסא) plusieurs méfaits: - il s'est fait passé pour le messie et supérieur à

Moché Rabbénou léhavdil. - Il a dit qu'il n'était pas le fruit d'une relation

humaine.


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- Il arpentait les marchés en contredisant les Sages et en commentant les Midrachim à sa façon, pour légitimer ses actions

- Il utilisait la magie et les noms d'impureté pour commettre de faux miracles

Face à de menteur, nos sages entreprirent de vérifier ses dires. Ils firent venir sa mère. Celle-ci témoigna que son fils était la progéniture de Yoh'anan5, son mari, qui s'était enfuit à Babel. Les Sages statuèrent qu'il était bâtard et fils de nidda. Rabbi Chimon Ben Chatah' intercéda et témoigna que cela faisait plus de 3O ans, que ce Yoh'anan vint le voir et lui avoua qu'il s'était introduit chez sa fiancée (apparemment pas encore mariés) Miryam, et la força à lui, deux fois, bien qu'elle soit nidda. Enfin de compte, Myriam avoua que ce n'était pas son fiancé mais qu'elle craignait que quelqu'un ait prit sa place. Son voisin, Yossef fils de Pandira, qui ne cesse de me harceler. Rabbi Chimon demanda à Yohanan s'il avait des témoins et il répondit que non. Je lui dis alors de se taire. Cependant la rumeur se répandit et de honte il partit à Babel.

5 Descendant de la maison de David.


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Myriam reconnut que ces faits étaient malheureusement exacts, ce qui fit que issa n'était autre qu'un bâtard et fils de nidda. Dés qu'il entendit la rumeur, issa s'enfuit à Jérusalem. A cette époque, la pierre noir (even hachtiya) sur laquelle versa Yaakov Avinou de l'huile, et sur laquelle furent gravées les lettres du Chem haméforach, cette pierre était connue de tous, et qui voulait, pouvait s'y rendre et apprendre le Nom Innéfable. Les Sages de l'époque, comprenant les dangers d'une telle utilisation libre, placèrent deux énormes chiens de cuivre placés sur des colonnes d'acier, en face de la porte du Temple. Tout celui qui avait appris le Nom, lorsqu'il sortait du Temple, les chiens se mettaient à aboyer terriblement, et de ce fait, ils oubliaient toutes les lettres du Nom. Issa, fit de même. Cependant, il inscrivit les lettres sur un petit parchemin, qu'il introduisit dans une fente de sa jambe, qu'il referma ensuite (certainement grâce à l'utilisation du Nom). Il sortit alors et les chiens se mirent à aboyer. Il oublia les lettres qu'il avait apprises, mais dès qu'il arriva chez lui retira le parchemin minuscule et apprit les noms saints.


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Il réunit alors 310 juifs, et les argua en rappelant des versets de Téhilim et des prophètes, au sujet d'un enfant qui n'a pas de père. Puis se proclama messie. Des Sages qui étaient présents lui demandèrent de réaliser des miracles s'il était le messie et lui apportèrent un cul de jatte et un lépreux. En prononçant les noms à l'insu de tous, il réussit à les guérir. Tous ceux qui étaient présents reconnurent en lui le messie et se prosternèrent. Des goyim rejoignirent le groupe. Les sages le prirent de force et l'emmenèrent à la reine grecque Hilana. Il la défia, arguant qu'il pouvait faire revivre les morts. On l'amena à un mort et il le fit revenir à la vie. La reine rejeta les arguments de nos sages et les renvoya non sans les avoir humilié auparavant. Ce fut alors une époque de grands tourments pour le Peuple juif qui fut divisé quant à la vérité sur cet homme. Il partit ensuite dans la haute Galilée et fit de faux miracles grâce aux noms. C'est alors que la reine le reconnut vraiment comme un homme divin. Evidemment, nos Sages n'étaient pas dupes et firent entré un homme dans le Saint des Saint, pour qu'il transcrive le Chem haméforach, cet homme du nom de Yéouda Asbarioutah.


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Alors que issa se tenait devant la reine, il rapporta un verset des Téhilim et proclama que sur lui on David Hameleh' dit qu'il s'élevait dans le ciel. Soudain, il ouvrit ses bras et s'éleva dans l'air, au grand étonnement de tous. Les sages dirent alors à Yehouda "qu'attends-tu tu connais aussi comme cet homme !" De suite, Yéhouda s'éleva aussi. Une bataille éclata entre eux et aucun ne sortit vainqueur. Yéhouda décida alors de devenir impur et la goutte de semence tomba sur issa qui fut lui aussi rendu impure. Les deux tombèrent au sol. Les Sages le capturèrent et l'enveloppèrent dans un vêtement. Ils se mirent alors à le frapper avec des bâtons. Les Sages lui demandèrent qui étaient ses agresseurs, mais ne le savant point et sentant qu'il commençait à oublier les lettres Saintes du Nom Ineffable, il émit des versets du Tanah', en essayant de détourner l'attention de la Reine. Celle-ci comprit de suite l'imposture et permit aux Sages de le prendre, et ils se retirèrent. Ils voyagèrent jusqu'à Tibéria et l'attachèrent à une colonne. Ses disciples arrivèrent et s'engagea une bataille entre les deux groupes adverses. Soudain, les mécréants s'emparèrent de lui et s'enfuirent à Antioche. Puis, ils revinrent à Pessah' qui se tenait un


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Chabbat et arrivèrent à Jérusalem, alors qu'il chevauchait un âne. Il arriva au Temple avec ses 310 disciples, et beaucoup se prosternèrent devant lui, dans le Temple même. Un homme du nom de Gassia avertit les Sages de la venue de cet homme. Le lendemain, tous les Sages d'Israel se réunirent et demandèrent à Gassia d'indiquer qui était cet homme, ce qu'il fit. Les Sages le capturèrent et ses disciples ne purent même pas parler si ce n'est pleurer. Ils le pendirent sur un arbre caroubier, car, lorsqu'il utilisa le Chem Hameforach, il coupa les racines ce tous les arbres afin de ne pouvoir être pendu dessus. Seul le caroubier6 supportait tous les enchantements. Après l'avoir pendu, ils descendirent le corps, comme il est ordonné dans la Torah, de ne point laisser un pendu mais de l'enterrer afin de respecter le kavod du corps. Trois jours passèrent et tous ses disciples le pleuraient encore, lorsque des jeunes juifs se moquèrent de lui en face d'eux. Ces rechaïm entrèrent dans la grotte où les sages l'avaient enterré et ne le trouvèrent pas. Une effervescence gagna les rangs et la reine en fut au

6 Car en fait le caroubier n'est pas un arbre. Chaar reouven.


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courant. Elle convoque alors les sages en les intimant de le trouver sinon, elle décréterait de tuer tous les sages d'Israel. Des jeûnes furent ordonnés dans tout Israel. Le temps s'écoula et les Sages ne le trouvèrent pas. La reine les pourchassa alors. Un jour, un vieux Sage du nom de Rabbi Tanh'ouma, se trouva dans un champ, et alors qu'il passait, il trouva l'agriculteur juif en train de manger et boire, très joyeux. Rabbi Tanh'ouma le disputa "Racha, ton peuple pleure et jeûne et toi tu t'empiffres ?" Mais l'homme ne savait pas de quoi rabbi Tanh'ouma parlait. Il le mit au courant. De suite, cet homme lui dit que c'est lui qui avait volé le corps, pour ne pas que les disciples le prennent et n'en face une avoda zara. Rabbi Tanh'ouma lui demanda de l'accompagner sur le champ et de se présenter devant la reine Helena. Après avoir raconté son histoire, les Sages partirent dans ce champ et creusèrent jusqu'à arriver à son corps, qu'ils déterrent et lièrent ses pieds à une corde reliée à un cheval. Ils firent détaler le cheval dans toutes les rues de Jérusalem7 jusqu'au palais de la

7 D'après Chaar Haguilgoulim manuscrit et donc, sauvé de la censure, c'est dans tout Erets Israel qu'il a été trainé.


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Reine. Cette dernière, en voyant le corps décomposé et après l'avoir reconnu, le méprisa et loua la sagesse de nos Sages. Les disciples du pendu se séparèrent, certains partant pour la lointaine Rome, d'autres en Arménie et en Turquie. Le Ari hakadoch dévoile (chaar haguilgoulim 37 et manuscrit) que le corps de Yéchou le chrétien a été jeté ensuite dans un trou (ou puit) à côté d'un caroubier sur le chemin conduisant de Tsfat à Ein Zeitoun (qui a été changé aujourd'hui en Ein Zétim). Le Talmoud non censuré par les chrétiens (sota 47, sanhédrin 107 et 43) nous rapporte qu'il fut coupable de sorcellerie, d'avoir détourné et trompé8 des juifs de la Torah et de les avoir fait fauté. Cependant, la population juive resta divisée, surtout face aux paroles des disciples. De ce fait, le Sanhedrin dépêcha Rabbi (Yoh'anan) Eliyahou et Rabbi Chimone Kaïfa, de commettre des miracles et d'éloigner ces chrétiens des juifs. Ce qui se passa, et ces deux grands h'ah'amim devinrent, de force pour sauver le peuple juif, Paul et Pierre.

8 D'après le Rachbats, il a toujours reconnu la Torah écrite et orale, mais rejetait les ordonnances des Sages et usait de sorcellerie en se faisant passé pour le messie.


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Ils réussirent à séparer complètement ces incroyants, du peuple juif. Cependant, Rabbi Eliyahou et Rabbi Chimone furent à leurs tours adorés... Une mise au point eUne mise au point eUne mise au point eUne mise au point est nécessaire. On pense souvent, à tort, st nécessaire. On pense souvent, à tort, st nécessaire. On pense souvent, à tort, st nécessaire. On pense souvent, à tort,

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LE SANCTUAIRE DU ROI המעשיות אוצר

Rabbi Chalom Bouzaglo voguait depuis Londres en direction de Tsfat. Le Bateau avait accosté sur une petite île, et on était veille de Chabbat. Tout l'équipage et les voyageurs se – les jambes, certains se reposaient sur le rivage. Rabbi Chalom s'enfonça dans la forêt dense, immergé dans ses pensées et ne prêtant pas attention à ce qui se passa aux alentours. Au bout d'un certain temps, il remarqua qu'il s'était fort éloigné du bateau et décida d'y retourner. Soudain, élevant les yeux à l'horizon, il s'aperçut que le bateau se trouvait déjà au large! Sans lui ! "Que vais-je faire ? Il n'y aucune trace d'habitation !" Rabbi Chalom commençant à paniquer, décida de retourner dans la forêt. Le soleil rougissait, signe que Chabbat entrait. Que faire ? Toujours en avançant, il aperçut une haute muraille. Il ne savait quoi décider. S'approcher, se cacher ? Qui sait ce qu'il va y découvrir, des tueurs, bandits, pirates ?


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Alors que la peur et le doute l'envahissaient, voici que de loin, il aperçut une ombre dans le ciel qui s'approchait à vive allure. Un aigle imposant et gigantesque se posa prés de Rabbi Chalom et fit mine de se prosterner déployant ses ailes sur le sol jonché d'herbes folles. Rabbi Chalom essaya de monter sur le dos de la bête et de suite celle-ci s'envola avec une force prodigieuse. L'aigle le déposa dans la cours du palais et aussitôt disparu dans les airs. Rabbi Chalom s'émerveillait de la beauté de l'endroit mais hésitait d'y entrer. Au bout de quelques minutes, il décida de tenter. Il s'approcha du portique impressionnant et le poussa vers l'intérieur. Le palais était impressionnant, tant par sa grandeur que par sa beauté. Rabbi Chalom inspecta les lieux à la recherche d'individus, mais pas d'âme qui vive. La richesse du palais, dont l'or, les pierres précieuses, le marbre et autres matériaux aussi époustouflants les uns que les autres, le poussa à penser qu'il devait sûrement se tenir dans le Gan Eden Supérieur. Cependant, il se sentait affecté de ne pas s'être trempé au Mikvé comme il en avait l'habitude chaque veille de Chabbat. Soudain, il leva les yeux et réalisa que la chambre d'en face comportait un Mikvé! En sortant du Mikvé il dit


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qu'il avait aussi l'habitude de se parer de quatre habits blancs. A peine eut-il fini de parler que devant lui étaient posés ces quatre habits blancs. 'Je dois aussi lire le traité Chabbat. De suite, fut déposée devant lui le Traité Chabbat relié à la perfection d'une beauté incomparable. Enfin des mets fins et délicats furent déposés à table afin qu'il goûte à ces plats avant Chabbat. Une ménora en or pur l'attendait pour allumer les nérote de Chabbat. Il s'attabla à table pour étudier avec ferveur. Soudain il entendit des bruits provenant de l'autre côté de cette porte. On aurait dit des centaines de personnes arrivant. Au fond du salon se tenait une porte massive qu'il ne réussit pas à ouvrir. Il comprit que l'on ne lui donner pas l'autorisation d'y pénétrer. Il pria Minh'a de son cote, puis Arbit de Chabbat. Il s'introduisit alors dans le salon, au centre duquel se tenait une longue table dressée et portant viande, h'alot, vin et poissons en tous genres, récita le kiddouch et consomma la première séouda. Le Chabbat matin, il entendit derrière la porte que l'on appelait à la Torah les 7 bergers, Aaron, Moché, Abraham Yitsh'ak Yaakov, Yossef et David.


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Ainsi passa Chabbat. Alors qu'il allait réciter le Birkate Hamazon de Seouda Chlichite, il s'endormit profondément. Il se retrouva au Bet Din d'En Haut, qui jugeait les morts du Chabbat précédent. Parmi ces âmes se trouvait un vieil homme de quatre vingt ans, qui tenait de son vivant une boutique à Tsfat. On entendit retentir les voix et les sons qui le recevaient avec joie et honneur. D'un coup, un ange noir et terrible apparut et cria que cet homme n'était pas un Tsadik qu'il était passible d'une faute : un Chabbat, un arabe vint le voir pour acheter un verre d'arak. Le juif refusa de transgresser Chabbat, mais l'arabe le menaça de le tuer. Le juif proposa alors à l'arabe de se servir seul et de s'en aller, ce qui constitue une faute miderabanane. L'ange noir ne cessait de vociférer, et le Bet Din se remit à juger le pauvre juif, bien que l'ange qui protégeait ce juif essayait de trouver un argument; l'arabe n'a pas payé et de plus le juif était en danger. Il fut décidé que cette âme devait errer 7 années pour pouvoir entrer au Gan Eden. Rabbi Chalom ne supporta pas le décret. Même les Réchaim ne supportent que douze mois au Guéhinom, et cet homme qui est Tsadik, de par cette faute mineure, devrait endurer une errance de 7 ans ?


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"Je plaide en sa faveur, et suppose que je sois exil 7 ans à sa place et qu'il rentre dans son lieu au Gan Eden !" proclama Rabbi Chalom. Le Bet Din accepta. Le vieil homme fit un signe de remerciement à Rabbi Chalom et fut conduit au Gan Eden. Le Bet Din retourna sur sa décision, après que Rabbi Chalom accepta la punition à la place d'un homme qu'il ne connaissait même pas, pour le simple amour du Peuple d'Israel. Il fut décidé, qu'à la place de sept années, Rabbi Chalom serait en exil sept jours, puis de vivre de tous les bienfaits et en quiétude dans la ville sainte de Tsfat. Il se réveilla en plein champs, loin de la foret et du palais, de ce qu'il avait vécu et rêvé. Des hommes accouraient vers lui avec des torches. Il leur demanda où il se trouvait "tu es dans la maison des Mondes" (cimetière). En fait, ceux là étaient les habitants de Tsfat qui revenaient de l'enterrement du vieil homme. Rabbi Chalom ne savait où passer la nuit. Cependant, une dispute éclata entre les sept fils du mort, que chacun voulait inviter. Rabbi Chalom décida de passer une nuit des sept jours de deuil chez un des sept fils. Ainsi il réalisa le décret du Tribunal céleste.


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Rabbi Chalom rapporta lui-même son aventure dans la préface de son livre, commentaires sur le Traité Chabbat, des h'idouchim qu'il mérita de découvrir lors de ce Chabbat incroyable qu'il passa dans le palais.


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La mort des Tsadikim efface La mort des Tsadikim efface La mort des Tsadikim efface La mort des Tsadikim efface les fautes de la générationles fautes de la générationles fautes de la générationles fautes de la génération

On sait depuis bien longtemps, que la mort des Tsadikim efface les décrets qui pèsent sur la génération à cause des fautes.

L'histoire qui va suivre se passe en 1963. Alors que des bah'ouré yéshiva revenaient de la visite sur la Tombe de Rabbi Chimon Ber Yoh'aï à Méron vers Tibéria, c'était la dernière semaine d'Elloul, le bus se renversa. Il y eut des blessés graves. Mais trois d'entre eux furent tués sur le choc: Mordeh'aï Folk, Yitsha'k Nah'oum Neuytsh et Abraham Benyamin Friedman. Mordeh'aï était connu pour son sérieux et sa piété, à tel point, qu'il notait tout ce qu'il faisait chaque jour, afin de pouvoir s'examiner avant de s'endormir. Quelques semaines passèrent, et le compagnon de chambre à la Yéchiva, Ménah'em Halévy, avait du


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mal à se remettre de la mort soudaine de son ami, bien qu'il prit sur lui le décret divin. Une nuit, son ami se révéla à lui en rêve: "Menah'em, j'ai vu que tu souffrais beaucoup de ma disparition" dit Mordéh'aï. "N'aies aucune peine pour moi, car de suite on m'a conduit à la Yéchiva céleste de Rabbi Chimon Bar Yoh'aï, et j'ai le mérite là bas, d'étudier auprès du Saint Rachi, car j'avais l'habitude toutes les veilles de Chabbat de lire la Paracha avec le Targoum et le commentaire de Rachi." Ménah'em Halevy n'en croyait pas ses yeux. Il posa 2 questions à son ami : 1. comment l'ont-ils permis de rentrer au Gan Eden sans passer par la procédure du tribunal ? 2. quelle est la raison de sa mort et des deux autres bah'ouré yéchiva qui craignaient D'...? Mordeh'aï lui répondit alors. "Au début de l'année, un décret terrible tomba sur Israel, et une catastrophe terrible se préparait. Hachem dans sa Miséricorde, décida de prendre quatre âmes pures pour annuler ce décret, nous trois et le conducteur. Les blessures des autres passagers étaient aussi comprises dans le compte divin. Tu comprendras


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donc aisément que nous fumes introduits de suite dans le gan Eden et notre joie ne peut être appréhendée par l'esprit humain. Le visage de Mordeh'aï se dissipa et le rêve prit fin. M. Halévy se réveilla, partagé entre la stupeur et la joie de revoir son ami et de sa destinée. La marque du rêve resta gravée quelques jours, mais une question turlupinée Ménah'ém. Etait-ce un rêve provenant de la sainteté ou hass vechalom, provenant des chédim ? Il décida de demander en rêve la réponse à sa question. Il se prépara quelques jours avant, s'émergeant au Mikvé, jeûna, pria Hachem pour qu'il fasse revenir en rêve son jeune ami disparu. Cependant, six mois passèrent, et Mordeh'aï ne lui vint pas en rêve. Il ne désespérait pas. Une nuit, son ami se dévoila à lui. "Du Ciel on t'a fait attendre jusque ce que tu puisses mériter ce rêve et on m'a chargé de te donner deux signes : Dans sept semaines tu vas te fiancer avec une jeune fille du nom de Déborah bat Chimon. Le second signe est que trois semaines plus tard, l'oncle de


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cette fille, aujourd'hui disparu, va ressurgir car il a survécu à la shoah." Ménah'em Halevy se réveilla et nota tous les détails de son rêve. Quelques jours plus tard, on lui présenta une fille qui était monté d'Argentine, du nom de Déborah et son père Chimon. Jour pour jour après le rêve, Ménah'em se fiança avec cette fille. L'oncle apparut finalement trois semaines plus tard, alors qu'il avait survécu à la shoah, mais fut emmené captif en Russie aux travaux forcés. Ce n'est que depuis peu il retrouva la liberté et put monter en Erets. Les questions de Ménah'em sur son premier rêve étaient caduques.


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Le Sorcier.

Nous sommes au milieu du dix-huitième siècle. Rabbi Adam Baal Chem, chef spirituel et garde de la société 9secrète des Tsadikim, principal disciple de Rabbi Yoel, perçut, par le rouah' hakodech, qu'un juif innocent allait se faire tuer, non très loin de sa demeure. De suite Rabbi Adam se rendit en cet endroit. La ville, qui normalement, ne comptait que quelques centaines d'habitants, était ce matin-là, une ruche bruyante de marchants et commerçants en tous genres. Des paysans et des gardes s'y mêlaient. Rabbi Adam passa rapidement la porte d'une échoppe et se retrouva dans une auberge, dans laquelle se trouvait un groupe d'homme, des goyim, buvant et mangeant comme à leur habitude. Etait assis avec eux un juif et le Rabbi vint se tenir à côté de lui. Il lui chuchota dans l'oreille "d'ici trois heures tu mourras".

9 Cf Les extraordinaires histoires de nos maitres Les Tsadikim Tome 1.


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Le juif n'y tient pas compte et méprisa le vieux Rabbi. En sortant, il raconta sa petite aventure à ses amis "sûrement un vieux fou" et rirent à pleine gorge. Alors que ce juif se tenait à son comptoir, le Rabbi revint "Une heure est passée et lorsque je t'ai averti de ta mort imminente, tu as ri à gorge déployée. Maintenant, il ne te reste plus que deux heures pour mourir", et le Rabbi s'en alla. Le juif commença à s'inquiéter. Il sortit et relata sa seconde rencontre avec le Rabbi. Ses amis lui dirent "la prochaine fois ne le laisses pas partir et attrapes le ! Peut-être est-ce lui en personne qui désire te tuer !" Ils avaient raison. La prochaine fois je ne le laisserais pas s'en aller ! Une heure plus tard, le Rabbi revint à la charge. "Dans une heure tu es mort". Le pauvre juif attrapa le bras du Rabbi et cria "je ne te lâcherai pas jusqu'à ce que tu me dises qui tues et qui veut me tuer !" Rabbi Adam lui expliqua alors, qu'il avait vu par rouah' hakodech, qu'on allait le tuer, alors qu'il n'était pas coupable de méfaits. "Que dois-je faire Rabbi pour sauver ma vie ?" "Suis-moi et fais tout ce que je te dis !" Le commerçant juif, immobile, n'y croyait pas. Enfin, il se décida "je viens avec toi !".


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Il suivit le Rabbi et arrivèrent bientôt dans une petite auberge qui servait aussi d'hôtel. Rabbi Adam s'adressa à l'aubergiste "combien gagne tu pas jour, aubergiste ?" "Vingt pièces d'argent" répondit-il. "Les voici. Ne fais rentrer personne, ni même ne stationner aucune charrette ou autre véhicule ! Je t'ai loué ton endroit pour toute la journée, rappelles toi !" L'aubergiste accepta et Rabbi Adam commanda une cuvette pour prendre le bain mais remplie d'eau froide. Le Rabbi ordonna au juif qui l'accompagnait, de se déshabiller et de rentrer dans l'eau. "Prends ce miroir et dis-moi tout ce que tu vois"! Il sortit sa main de l'eau, regarda le miroir mais aucun son ne sortait de sa bouche. "Que se passe-t-il ? Je t'ai bien dit de me dire tout ce que tu verrais !" "Rabbi" "Je vois ma femme avec le prêtre de la paroisse de ma ville …" "Saches que ta femme non seulement se rend impure avec cet animal, mais de plus, ils se sont mis ensemble d'accord pour te tuer. Débarrassés de toi, la femme pourra vivre avec ce prêtre." "Saches aussi que ce prêtre est un puissant sorcier et commande les chédim. Lorsqu'il tire avec son arc, il ordonne au


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chéd de porter la flèche jusqu'à l'objectif voulu, quelque soit son endroit." "Dis-moi maintenant ce que tu vois" "Il se prépare à tirer et plonge la flèche dans un poison" Le rabbi lui dit "Dés que tu vois qu'il est prêt à tirer, enfonces ta tête sous l'eau et restes y quelques instants" Soudain, le juif tendit le miroir à Rabbi Adam et s'immergea dans l'eau. Au bout de quelques instants, il sortit sa tête. En lui tendant le miroir, le Rabbi lui demanda ce qu'il se passait. "Je vois ma femme déçue et anxieuse, alors que le sorcier est furieux." Une seconde tentative, à laquelle il échappa, mit le sorcier hors de lui. "Cette fois" dis Rabbi Adam "tu laisseras hors de l'eau ton petit doigt. Le juif immergé dans l'au accepta les ordres du Rabbi et lors qu'il se trouvait dans l'eau, il vit sentit un choc et une brûlure, puis vit un morceau de son doigt coulait au fond de l'eau. Lorsqu'il regarda le miroir pour la troisième fois, il contempla un spectacle dégradant. Sa propre femme et le prêtre riaient et dansaient de joie, d'avoir tué le mari.


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"Sors de l'eau, maintenant, et réfugies toi dans ta famille proche durant tris semaines, sans sortir ni que les membres de ta famille ne révèle que tu te caches chez eux. Au bout de cette période, tu sortiras et tu rencontreras ce prêtre, qui te demandera de tes nouvelles. Il voudra aussi savoir qui l'a contrait dans son maléfice. Tu lui diras que c'est un juif, tout comme moi. Il exigera alors de me rencontrer pour savoir qui de nous deux et le plus for et tu lui diras de fixer une date à laquelle j'irai le voir. Ensuite, tu me feras savoir quelle est cette date." Les choses se passèrent exactement comme le Rabbi l'avait prévu. La date se compatit en heure et le prêtre avait exigé de rencontrer le Rabbi dans trois heures. Le prêtre avait réussi à organiser un repas avec des bourgeois et des seigneurs, afin de montrer sa puissance et ridiculiser le Rabbi. Lorsque Rabbi Adam arriva, le prêtre s'adressa à lui "tu vois sur cette table ? Il y a un bout de plante. Je vais la faire grandir, et toit tu devras couper ses racines !" "Mais avant tout, vieux Rabbi, je désire que tu sortes de la salle et te tienne dans la pièce attenante, le temps que je réalise mon sortilège".


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Rabbi Adam sortit, puis il entendit qu'on l'appelait. Il revint dans la salle du banquet et voici que se tient un arbre robuste que le prêtre fit pousser grâce à ses enchantements, et dont les fruits sont si beaux, que cet arbre sortait tout droit du jardin d'Eden ! "Vois Rabbi si tu es aussi fort que moi et déracines cet arbre !" Rabbi Adam fit le tour de l'arbre et dit en polonais "que ces pommes sont belles et que cet arbre est beau !" Les attablés rirent en se moquant. Rabbi Adam se tourna vers eux "de la même façon que le prêtre m'a demandé de sortir, j'en exige autant !" Ils acquiescèrent à la demande du Rabbi et exigèrent du prêtre de sortir de la pièce. Alors que le sorcier sortit, Rabbi Adam tournait autours de l'arbre et remarqua qu'au sommet de l'arbre se tenait une pomme rouge vif. Il demanda à un des bourgeois s'il pouvait monter la couper et de la lui apporter. Ce qu'il fit. Alors que le Rabbi tenait la pomme dans les mains, entouré des invités, ils contemplaient la beauté et la grosseur de cette pomme !


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Rabbi Adam demanda alors de faire entrer le prêtre. Cependant, ils le cherchèrent et ne le trouvèrent point ! En fin de compte, un des gardes cria qu'il 'avait trouvé. Sa tête arrachée du corps se tenait cers le mur de la fenêtre, tandis que les bras détachés vers un mur et les jambes vers la porte. Sa chair avait séché. Les bourgeois accusèrent Rabbi Adam de meurtre. Après avoir débattu entre eux, ils statuèrent qu'il avait réagit en se défendant. Ils renvoyèrent Rabbi Adam avec beaucoup d'admiration et de respect. Rabbi Adam et le juif commerçant, louèrent Hachem pour Ses miracles. Puis, ils convoquèrent la femme, et le Bet Din prononça le divorce. Au bout de quelques temps, la femme sentit un engouement et revint de tout son cœur vers Hachem, en réalisant une Téchouva sincère.


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Une Mila en son

Temps. Rabbi Israel Baal Chem Tov voyageait alors avec ses disciples. Trois jours sur les routes s'étaient écoulés. Ils arrivèrent dans un village, dont l'auberge appartenait à un juif. En entrant, le Baal Chem Tov demanda à l'aubergiste de les accueillir pour la nuit. Ce dernier s'y opposa clairement. La tension émanait du juif et d'ailleurs, l'atmosphère était bien étrange. Des bougies et lampes étaient allumées un peu partout dans la maison. Que se passait-il vraiment ici ? Rabbi Israel questionna plusieurs fois l'aubergiste, qui à la fin, céda et raconta son histoire. "Ce soir est la veille de la Brit Mila de mon fils. Demain, avec l'aide d'Hachem, je le ferai rentrer dans l'alliance d'Abraham. Malheureusement, mes quatre garçons précédents sont morts dans la nuit, la veille


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de la Mila, sans raison de santé apparente. Et je crains d'autant plus pour celui-ci." Racontait-il en gémissant. "Ne craint rien. Béezrate Hachem, la mila se passera bien demain et ton fils vivra longtemps." "Rabbi, je te donnerai la moitié de ma fortune". "Ce n'est pas ton argent qui m'intéresse. Mais seulement le pidyon nefech, de suite." "Places deux hommes vigoureux et le landau entre eux. Qu'ils ne dorment pas un seul instant cette nuit. Ils attraperont chacun un côté d'une toile en jute. S'ils voient quelque chose bouger dans le sac, qu'ils le ferment au plus vite" Les élèves du Baal Chem Tov s'assirent sur le sol et continuèrent d'étudier, tandis que Rabbi Israel partit se reposer sur son lit. Au milieu de la nuit, un vent se leva et claqua les fenêtres, éteignant toutes les lumières allumées. Les deux gardes crièrent car ils tenaient un rat énorme dans le sac. Ils l'enfermèrent et partir réveiller le Baal Chem Tov.


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"Que chacun d'entre vous prennent dans la main un bâton et tapez le plus fort possible." Après quelques instants, le Baal Chem ordonna de jeter le contenu du sac en dehors de la maison. Ils examinèrent le nouveau-né et il se portait bien. Le lendemain matin, Rabbi Israël tint le rôle de Sandak, à la joie de l'aubergiste. Ce dernier s'excusa auprès du Baal Chem tov, car il devait se rendre chez le seigneur du village, lui apporter des mets de la Brite, bien que ce goye soit cruel et mauvais. C'était le maître du village. L'aubergiste arriva chez le seigneur et en entrant, il trouva le seigneur des lieux, couché et plié de douleurs alors que son visage était complètement tuméfié. "Que fais-tu ici, juif ?" "Je viens vous apporter quelques douceurs de la mila de mon fils seigneur." "Qui est chez toi ?" demanda t'il en grimaçant. "C'est un juif de Pologne de passage, et il a sauvé mon fils !"


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"Dis-lui que je lui ordonne de venir me voir aujourd'hui e obéis à mes ordres, sinon …!" L'aubergiste sortit inquiet. Il craignait pour Rabbi Israel. Il lui raconta l'histoire mais le pria d'envoyer son serviteur pour l'informer que le Rabbi partait sur le champ. "Je n'ai pas peur de lui et je me rendrai chez lui après le repas de la Mila." Et c'est ce qu'il fit. Le mage parla "Rabbi, tu as réussi à me vaincre cette fois par surprise. Dès que mes blessures auront disparu, je te mets au défi toi et tes élèves !" "Je viendrai à ton rendez-vous avec mes élèves et toi avec tes comparses. Tu sauras alors que je ne suis pas un sorcier." Quelques jours s'écoulèrent, lorsqu'un envoyé du sorcier du village frappa à la porte de l'aubergiste "Mon maître attend ton rabbi à la fin du jour dans la clairière située à côté de la vallée." Rabbi Israel Baal Chem Tov se leva accompagné de ses disciples.


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Il traça deux cercles, l'un dans l'autre et se plaça, seul, à l'extrémité du second, tandis que les élèves restaient ensemble à l'intérieur du second cercle. "Regardez bien mon visage. Si vous 'entrevoyez ne serait-ce qu'un léger changement des traits ou de la couleur, mettez-vous de suite à implorer le Ciel et concentrez-vous à faire Téchouva. " Le sorcier faisait face au Baal Chem Tov. Soudain, on entendit un vacarme assourdissant. Le sorcier envoya serpents, bêtes et animaux sauvages de la forêt par centaine. A peine touchèrent-ils le premier cercle, que tout disparu d'un seul coup. Le sorcier récidiva quelques tentatives, sans succès. C'est alors qu'il décida d'y mettre toutes les forces qui lui restaient et chargea le Baal Chem Tov avec des dizaines de sangliers énormes, dont du feu sortait de leurs groins. Les disciples du Baal Chem Tov s'aperçurent que les sangliers avaient franchis le premier cercle e fonçaient sur leur Rabbi. Lui-même palissait, ce qui était un mauvais signe. De suite, les disciples levèrent les yeux au Ciel et appelèrent l'aide divine. Les bêtes sauvages ne purent franchir le second cercle.


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"Je vois que ton esprit est plus important que le mien. Je n'ai plus la force de combattre rabbin sorcier, tu peux m'ôter la vie." "Si j'avais eu l'intention de te tuer, tu ne serais devenu qu'un tas d'os dès que je t'ai vu à l'auberge, lorsque tu es venu la nuit pour tuer l'enfant !" "De plus, je t'ai déjà dit que je n'étais pas un sorcier mais un Baal Chem Tov, pour que tu saches qu'il n'y a qu'un seul D'… qui a créé le Ciel et la Terre !" répondit Rabbi Israel. Subitement, Rabbi Israel s'interrompit de parler et se mit à réfléchir. "Afin de contempler la Force de D'… regarde au Ciel et tu verras" Le sorcier leva les yeux et il vit dans le ciel, deux corbeaux qui volaient vers lui à vive allure. Ils l'attaquèrent et chacun des deux lui creva les yeux. Il resta ainsi toute sa vie, dépourvu aussi de toute force magique.


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Le décret du Pape

D'... est clément. Il y a de cela plus de six cents ans, résidait à Mayence, un des Tsadikim les plus importants : Rabbi Chimon le Grand. C'est aussi un des grands poètes liturgiques ashkénazes. Rabbi Chimon n'avait jamais eu d'enfants. Il dut attendre sa vieillesse, pour avoir la joie infinie de devenir père. Un jour, alors que le petit Elh'anan était âgé de quatre ans, il s'approcha de la table sur laquelle son père composait un nouveau Piyoute10. Quelle surprise de voir sur une des feuilles, son nom en titre d'une poésie : El h'anane nah'alato, D'... est clément envers son héritage. Oui mon fils, répondit Rabbi Chimon. Mon fils, vois-tu, certaines fois, un juif s'éloigne d'Hachem, par des raisons diverses, même non fondées. Cependant,

10 Poème.


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Hachem est clément et accepte tout celui qui veut revenir vers Lui. Je ne m'éloignerais jamais du chemin de la Torah, cria le petit Elh'anan, et quitta son père courant plein de larmes. Elh'anan tomba malade quelques semaines suivantes et dut rester alité. Sa fièvre monta tant qu'il en perdit conscience. Il ne reconnaissait ni ses parents ni son entourage. En plein délire, il marmonnait les premiers mots de la poésie de son père, El H'anan Nah'alato. Ses parents ne cessaient d'implorer Hachem d'envoyer la guérison, et même Marguerite, la servante chrétienne, priait pour son rétablissement. Cependant, le coeur de la servante n'était pas si pur qu'il paraissait. Elle convoitait le jeune enfant juif, et avait essayé plusieurs fois de le passer dans des établissements chrétiens. Elle, pleurait de perdre cette âme si précieuse, qui aurait tant apporté au monde chrétien. Elle voulait sauver l'âme de cette créature en la ramenant vers le droit chemin ... Rabbi Chimon passait le plus clair de son temps entre les Téfilote et les jeûnes à répétition. Il restait donc dans sa chambre et n'en sortait que pour visiter son fils alité.


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Barouh' Hachem, l'état de l'enfant s'améliora et reprit conscience, mais il devait garder le lit car il restait très faible. Le Chabbat suivant, enfin, Rabbi Chimon et sa femme purent prendre le chemin de la synagogue et laissèrent, confiants, le petit Elh'anan au soin de la servante si dévouée, Marguerite. Cette dernière profita de l'absence des parents pour proposer au petit garçon de faire une courte promenade. Sortir devait lui faire le plus grand bien. Elle devait agir rapidement. Les parents allaient revenir bientôt de la synagogue. De plus, l'enfant ne se portait pas bien et ne pouvait marcher longtemps. Elle prit la route pour arriver au monastère le plus proche. En chemin, l'enfant prit froid, et en arrivant au monastère, il rechuta. Cette fois sa vie ne tenait qu'à un fil. Plusieurs rechutes le poussant à l'inconscience, aida à ne plus se rappeler de ses parents ni de son identité juive. Il grandit dans le monastère comme n'importe quel enfant chrétien et s'appelait dorénavant, Félix. Il se distingua par son intelligence et fut vite érudit dans plusieurs matières. Lorsqu'il atteint ses dix huit ans, il fut envoyé à Rome pour compléter ses études. Il devint l'un des préférés du Pape Grégoire Sept et de sa cour. C'est le Pape lui-même qui ordonna Félix évêque. Félix passa


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facilement tous les échelons et arriva à la place important du second papal, soit l'aide du Pape. Lorsque ce dernier sentit ses derniers jours approchaient, il convoqua l'ensemble du corps de l'église et décida que Félix serait son successeur. Félix devint désormais le Pape Victor, troisième du nom. Au fil du temps, une seule angoisse obscurcissait le ciel du nouveau pape, une question le torturait, et personne ne savait lui répondre : qui étaient ses parents et d'où venait-il. La servante Marguerite s'était volatilisée dés le premier jour. Tandis que le prêtre qui avait accueilli le jeune enfant, le vieux Thomas, était mort. Personne ne pouvait résoudre le mystère du pape. Des années suivirent, Rabbi Chimon et sa femme ne s'était pas remis de la perte de leur enfant chéri, et avaient depuis longtemps prit le deuil. Un jour, une mauvaise nouvelle arriva : l'évêque de la ville de Mayence, édicta un nouveau décret contre la communauté juive. Les responsables de la communauté demandèrent au vieux Rabbi Chimon de former le groupe qui partirait à Rome demander au pape d'annuler la gzéra. Entre-temps, ils allaient envoyer une missive au pape, lui demandant de les recevoir dans un délai fixé. Le pape répondit par


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l'affirmative et reçut les responsables de la communauté de Mayence, ainsi que leur Rav, Rabbi Chimon. Le pape accepta la demande de Rabbi Chimon lors d'une entrevue privée et donna l'ordre d'annuler le décret. Une sorte de lien amical se développa entre le Pape et rabbi Chimon. Ils parcouraient ensemble les jardins du palais clérical et s'entretenaient de divers sujets, tels que la théologie, la philosophie et autres sagesses. Le Pape demanda au Rabbi âgé quelles étaient ses activités. Ce dernier répondit qu'il composait essentiellement des poésies liturgiques, à part s'occuper de sa communauté. Le Pape fut interloqué par la réponse. Quel genre de poésie écrivez-vous demanda le pape. Mais une ombre de tristesse couvrit le visage de Rabbi Chimon. Vous ai-je blessé en quoi que ce soit ? demanda le Pape. Non, répondit le vénérable Rabbi. Mais sa voix s'étrangla et ses yeux s'emplirent de larmes. Je me rappelle à chaque fois du poème que je composais pour mon jeune fils, Elh'anan. Malheureusement, on me le vola à l'âge de quatre ans. Et le Rabbi s'effondra en larmes et se tut. Le Pape en fut affecté. Il sentait le


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malaise et la souffrance du Rabbi. Quelques instants passèrent et le Pape se tourna alors vers Rabbi Chimon. Pourriez-vous me faire voir, un de ces jours, ce poème si cher, si ça ne vous déplait pas ? Le Rabbi glissa sa main dans une poche de son manteau et en sortit un morceau de papier usé. Je ne me déplace jamais sans, expliqua Rabbi Chimon. Le Pape commença de lire les premières lignes, lorsqu'il se sentit mal. Il se rappelait de ces mots gravés dans sa mémoire. Il n'y croyait pas. Son père était là devant lui, et lui était juif. Père ! Mon père chuchota t'il, les yeux inondés de larmes. Cependant, il était conscient qu'il devait garder son secret, sous peine de se faire brûler par l'église, si cette dernière apprenait sa véritable identité. Rabbi Chimon avait du mal à se contenir, partagé entre la joie des retrouvailles et la souffrance d'un fils devenu chrétien, même malgré lui. Mais le pape assura son père qu'il abandonnerait tout pour retrouver sa vraie vie et son peuple. Il fut fixé que la disparition secrète du pape se réaliserait bien après le retour des juifs dans leur communauté, pour ne pas éveiller de soupçons contre eux. Elh'anan s'échappa et retourna chez ses parents. On ne peut imaginer leur joie.


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Lors de l'assemblée suivante du clergé, le Pape ne se présenta pas. Certains disent qu'il s'envola dans les cieux. D'autres avancent qu'il faisait pénitence pour les infidèles en partant en exil ...


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La Terre des 7 Mondes

Il existe des contrées que nul homme n'a encore explorées. Des Mondes parallèles que nul livre n'a dévoilés. Jusqu'au Zohar. Rabbi Chimone Bar Yoh'aï, Maître du Zohar, faisait partie des grands Tanaïm. Ce qui va suivre n'a été conté qu'à certains initiés. De nos jours encore, la plupart des Sages ne connaissent pas ce que nous allons découvrir. Pour la vie, ici-bas, cela n'a guère d'importance. Seul celui qui "transcrit" comprend la véritable nature de cette sagesse. Toi qui lis ces lignes, prépares-toi à t'engouffrer dans les mondes parallèles, dans le Secret du Maître des Mondes ... Le Zohar nous rapporte que plusieurs Rabbanim s'exilaient. Certains volontairement, tel que Rabbi


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Néhoraï (Rabbi Meir) qui arriva jusqu'en Asie Mineure (Mongolie et Inde) ou encore Rabbi Chimone et son fils Rabbi Elazar, poursuivis par les romains. Mais tous avaient une cause commune : ils devaient accompagner la Chéh'ina dans son exil. C'est une des raisons pour laquelle, on retrouve dans le Zohar ou le Talmoud, des récits de Rabbanim dans les montagnes ou déserts. Deux de ces Tanaïm, Rabbi H'iya et Rabbi Yossé marchaient un jour dans le désert. Ils remarquèrent soudain une fente dans la montagne. Ils y montèrent lorsqu'une créature leur apparut. Fils de l'homme que fais-tu ici ? Lui demanda cette créature. Ce n'est point ton Monde et tu n'as pas l'autorisation d'y pénétrer ! On peut se demander pourquoi le Zohar nous rapporte un tel récit et quelle en est son utilité. Certainement pour nous enseigner que nous ne sommes pas les seuls dans cet Univers. Les plus importants, car Hachem nous a choisi pour Sa Torah et Ses Mitsvote. Mais non les seules créatures. Il est écrit dans le Zohar, qu'il existe 7 Mondes dans la Terre d'En Bas, peuplés de créatures qui louent le Créateur. Ces Mondes se juxtaposent l'un sur l'autre.


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Adam Harichone parcourut toutes ces dimensions et engendra des êtres, dotés de deux têtes jusqu'à sept. Ce sont aussi les descendants de Caïn et des dispersés de la génération de la tour de Babel, qui ont été créés par la vapeur de la Terre. N'oublions pas que Caïn lui-même, fut puni par Hachem en recevant un signe sur le front. D'après des Midrachim, ce serait une corne. Certains endroits laissent filtrer la lumière du Soleil et l'influence de la Lune. Cependant, dans d'autres, seuls règnent l'obscurité et le désert. Ils sont appelés Monde inférieur, Terre, Arka, Jardin, Nachiya, Tsia et Tevel. Dans ce dernier, ils existent 365 sortes de créatures, dont des créatures à tête de lion et à corps humain, et inversement. D'autres ressemblent à des serpents. Rabbi Abraham Azoulay rapporte au nom du Zohar : 365 sortes de créatures existent dans le monde de Tevel. Certains ont une tête qui ressemble à un lion ou un taureau et un corps d'homme, ou inversement, certains ont deux têtes et quatre bras avec un seul corps et deux jambes. Et lorsqu'ils s'assoient, on croirait à deux individus distincts, ils se battent quelques fois l'un contre l'autre, en criant tu as mangé et bu plus que moi !


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Au-dessus du Tevel se place l'Abîme (Téhom), puis en remontant, le Néant (Bohou), la Mer inférieure, l'océan et H'alad11 qui est notre Monde, composé d'humains et d'animaux, poissons et insectes, Racha et Tsadik, Torah, Bonnes Actions et Mitsvote. On apprend par les Midrachim, qu'Achmédaï, le Roi des démons, fit sortir de la terre devant le Roi Chlomo, un homme à deux têtes, qui provenait du Tevel, qui se place en dessous de nous. En cette dimension, se tient des êtres qui ensemencent, cultivent et engrangent. Le soleil se lève à l'Ouest et se couche à l'Est. Ils ont aussi des animaux domestiques. Ils sont apparentés aux chédim, car leurs corps ne sont pas composés des 4 éléments, comme les nôtres. Au sujet du premier des Sept Mondes, qui se trouve le plus proche du noyau terrestre, il ne contient aucune vie, alors que tous les autres sont peuplés. C'est dans cette dimension que les âmes des réchaïm paient leurs forfaits. Ces âmes passent de dimension en dimension jusqu'à la Terre, pour se nettoyer de

11 Si on compte bien, cela fait 8 Mondes et non sept. Cependant, d'après les différentes sources, notre Monde est soit appelé Tével soit H'alad. Dans tous les cas, notre Monde est le plus élevé et se situant le plus proche du Ciel.


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leurs fautes, avant de rentrer au Guéhinom. C'est ce que l'on appelle le Kaf 12Hakela. Ces 7 Mondes servent alors de passages pour ces âmes apeurées, d'épreuves en châtiments, épurant leur sombre identité. Dans ce monde, aucune lumière ne passe. Même Adam Harichone n'engendra aucune créature, à cause de l'angoisse et de la frayeur qui règnent en ce lieu noir et obscure. Cependant, pour les créatures qui y vivent, ces Mondes n'ont rien de punitif. D'ailleurs, des êtres humains y habitent. On comprend mieux comment on pouvait entendre la voix de Korah' à travers le sol, criant Moché est Vérité et sa Torah est Vérité. Comment Korah' aurait-il pu faire Téchouva, s'il était mort ? Mais se trouvant dans un des 6 Mondes d'En-Bas, il a pu réaliser sa Téchouva. Dans le second Monde, dont le nom est Terre, se trouve une grande luminosité, ainsi que des étoiles et un ciel. C'est là que résident les Géants, descendants d'Adam Harichone. Ce sont des créatures qui ne connaissent pas la joie et sont constamment plongés dans la tristesse. Ces êtres peuvent surgir dans notre Monde (Tevel ou H'alad). Ils louent Hachem et

12 (cf l'histoire dans Tome 1 intitulée Le danger des aliments

interdits, page 46)


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cultivent des champs. Cependant, ils n'existent ni de blé ni les 7 espèces dont la Terre d'Israel a été glorifiée. C'est dans cette dimension que naquirent Caïn et Evel. Le troisième monde, Arka, est composé de créatures à deux têtes, qui cultivent eux aussi, vivent et meurent comme les hommes. Ils ne leur manquent que la raison, car souvent ils se comportent avec démence. La quatrième dimension, Guéye, est très vaste, et pour cause. C'est là que se tient le Guéhinom. Effectivement, ce Monde a un passage avec le notre, le Jardin de Hinom, proche des murailles de Jérusalem Celui-ci vécut à l'époque des Tanaïm et servait l'idole Molokh. Les parents amenaient leurs jeunes enfants au son des tambours des prêtres idolâtres. Ils plaçaient alors le jeune enfant dans les bras de la statue (dont le ventre servait de four) qui prenaient feu instantanément, par la chaleur qui s'en dégageait. C'est en souvenir de ce sombre personnage, que les sages de la Michna adoptèrent le nom de Jardin de Hinom (guéye chel Hinom qui revient à Guéhinom), remplaçant l'ancien nom qui est Tofete (fournaise) ou Chéol (Enfer). Les créatures qui vivent en ce lieu, et sont des génies en sorcellerie


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et magie en tous genres, font quelques fois descendre un homme, qui se laisse aller à convoiter la richesse qu'elles lui proposent. Il erre alors de ce monde (guéye) à celui supérieur, Nachiya. Le cinquième de la liste est une dimension dans laquelle celui qui s'y trouve oublie jusqu'à son nom et où il se trouve. L'individu qui est tombé dans le piège de la convoitise de la richesse, se retrouve entre ces deux dimensions et n'a même plus conscience de soi. Dans ce cinquième Monde, Nachiya, qui signifie oubli, de petits êtres vivent mais n'ont pas de h'otem (sceau, qui représente la marque se trouvant en dessous du nez.) et oublient, de suite, ce qu'ils font. A la place, ils ont une sorte d'appendice nasal formé de deux petits trous, par lesquels ils respirent. Tsiya est le monde suivant. Les créatures qui se côtoient vivent ensemble en harmonie, et ont une capacité intellectuelle très développée, même au-dessus de l'homme. Le seul souci est le manque d'eau qui règne. Du fait de la sécheresse ambiante, ils cherchent par tous les moyens à accéder à notre monde, Tevel. Pour se nourrir de la chair humaine ... Enfin, le dernier des mondes, le Monde lui-même que nous connaissons, Tével ou H'aléda. Seul dans notre dimension, il est donné de manger du pain


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(d'où l'importance de la bér'aha Hamotsi leh'em mine haArets), qui manque tant à toutes les autres créatures. Notre Monde contient aussi en lui, une partie des 6 précédents mondes. C'est peut-être la raison pour laquelle, même des goyim ont témoigné et transcrit des histoires, qui avec le scepticisme des différentes époques, sont devenues des mythes. Le Chaar Réouven explique une des raisons de l'existence de ces créatures diverses. En fait, ce sont certaines d'elles qui provoquent le glissement des plaques tectoniques, dont la conséquence est le tremblement de terre. Seulement, ce n'est pas une décision individuelle ou nationale. C'est un ordre divin qu'un envoyé leur fait parvenir. Le plus incroyable, est que ces créatures sont présentes mêmes dans les sujets hilh'atiques. Ainsi, le Pri mégadim (Yoré déa 13) se basant sur le Talmoud Yerouchalmi cite, son visage est humain et son corps est complètement animal, ensemence son champ et est assujetti aux Mitsvote. Une créature13 qui est entièrement d'apparence humaine et a un visage animal, étudie la Torah, on lui dit de venir pour subir la chh'ita. L'Or Zaroua conclue en disant que cela fait

13 (cf. l'histoire dans Tome 1 Garder ses péotes)


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partie des Prodiges d' Hachem. Il est aussi rapporté dans le Zohar, que dans ces Mondes se trouvent des êtres dont la peau est bleue ou rouge14, à plusieurs têtes, ou encore, vers les régions d'Europe, des oreilles énormes qui couvrent le visage. Ainsi rapporte le Seder Hayom (année 1973 de la Création), qu'après l'épisode de la Tour de Babel, Hachem 14 Voici une preuve que les goyim nous copient bien. Que ce soit

certains contes ou encore, les aventures extraordinaires du fameux Baron, ancien militaire qui vécut au 17é siècle en Hongrie, donc bien après le dévoilement du Zohar, les goyim reprennent des thèmes juifs et les adoptent à leurs comptes. Le malheur, est que bien des juifs considèrent que les auteurs sont ceux qui sont connus, alors que les véritables origines se trouvent chez nous. .. Il existe aussi une autre façon de nous plagier. En fait, en fonction de certaines circonstances, un Or (lumière) de connaissance se dévoile dans le Monde, même chez les goyim. C'est là le sens profond (ici très résumé) de crois dans la sagesse des goyim. Car comme le dit Yechaya Hanavi, après la destruction du Premier Temple, les diverses sagesses que nous possédions, sont passées chez les goyim. De ce fait, les goyim, certaines fois sans le savoir, reprennent ce qui nous a été dévoilé, ou le rapproche à des mythes plus anciens babyloniens, égyptiens et autres, qui précédent le Don de la Torah. On pourrait aisément conclure, que nous avons repris à notre compte certaines légendes ou des coutumes, hass veh'alila. Mais pour le vrai croyant, cela ne pose pas de problème. La Torah ayant été créée 2000 ans avant la Création du Monde (et de toutes les galaxies ainsi que les divers univers, car Hachem a créé tous les univers pour une seule raison : nous, le Peuple juif. Et nous, avons été créés pour la Torah) toutes les sagesses proviennent d'Elle.


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dispersa les rebelles et créa des créatures différentes du genre humain, exista alors l'androgyne. Dans les contrées de Sythée se trouvent des hommes avec un œil au milieu du front ou des satyres (des hommes dont les pieds sont ongulents comme les chevaux), d'autres en Inde n'ont pas de bouche pour se nourrir et dans les montagnes de cette contrée, il y a des hommes qui ont une queue mais n'ont pas un comportement humain, ou encore un corps de cheval, une tête de chèvre et une corne au milieu du front qui rayonne excessivement (licorne) certains ont un corps de lion avec trois rangées de dents, ou encore un seul pied. Des individus qui n'ont pas de gorge et dont les yeux sortent de la colonne vertébrale. Des hommes dont leurs pieds sont des sabots, ou d'autres qui se transforment à l'époque de l'été en loup (!) et reviennent à leur forme humaine en hiver, adorent le culte du soleil et sacrifient des hommes. Ils existent aussi des êtres dont le corps est recouvert de plantes avec des dents de chiens. En Libye, certains n'ont pas de narines, d'autres sans oreilles ou sans bouches mais seulement un petit orifice par lequel ils boivent à l'aide d'une paille. Des hommes de très petite taille. En Libye, certaines créatures ne supportent pas la lumière du soleil et ne


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mangent aucun animal. En Roumanie, certains ne mangent que des glands et s'habillent avec de la peau de poisson. En Arabie, vivent des hommes de très petites tailles, dont les femmes enfantent à l'âge de cinq ans, et dès l'âge de huit ans, commencent à vieillir. En Ethiopie, existent des êtres qui vivent dans des grottes et se nourrissent seulement de serpents. Ils n'ont pas de parole mais s'expriment par grognements. Le H'ida atteste que certaines de ces créatures fabuleuses se trouvent en Asie Mineure, à la frontière de l'Inde. Aujourd'hui encore, tout n'a pas été exploré... Pourquoi tant de différences entre ces créatures et nous ? Peut-être, pour que nous prenions conscience de la chance d'avoir été créés à la ressemblance du Créateur du Monde. Cependant, cela ne s'arrête pas là ... Le Livre du Brite (alliance) écrit qu'il est possible qu'existe de la vie sur d'autres planètes, comme il est rapporté dans le Talmoud (Moéd Katane 16) au sujet de la malédiction sur les hommes qui habitaient une planète et ne sont pas venus en aide aux enfants d'Israel pendant une guerre. Ce sont des créatures qui ne sont pas composées des quatre éléments (feu


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eau terre air) et ne représente pas la fonction essentielle de la Création du Monde, que nous, êtres humains, sommes. Bien que Rabbi Mordeh'aï Chaarabi za'l expliqua, en se basant sur le Zohar, qu'il n'y a pas de créatures sur la Lune, on parle d'êtres différents des chédim, qui eux, ont élu résidence en Arctique et sur la Lune, comme l'explique Rabbi Abraham Azoulay. D'où l'avertissement de ne pas s'endormir en fixant la Lune.


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La résurrection du

Veau d'or. A une époque lointaine, alors que l'empire de Rome déclinait, le souverain romain décédé, on ne trouva pas de remplaçant. Cesar n'avait pas d'héritier et les hommes d'états ne savaient comment choisir un nouveau maître. Un des nobles romains avait été perçu comme potentiel, mais ses occupations l'empêchaient de se tourner à gérer tout un pays. De plus, les charges et les enjeux du pouvoir, rendaient la place dévolue, dangereuse. Au bout de quelques mois, le riche et influent négociant se plia aux demandes des politiciens romains, à une seule condition, qui devait être écrite et constituée. Le nouveau Maître de Rome exigeait que tous ses ordres soient réalisés. Sa demande fut exaucée et il devint le nouveau roi de l'Empire Romain. Le jour même de son couronnement, il ordonna qu'on le mène à la tour interdite. Cette tour millénaire était visitée à chaque couronnement. Il


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était de vigueur que le nouveau roi appose une nouvelle serrure à la porte qui se trouvait au haut de la tour. Aucun Roi ou prêtre n'avait le droit d'y rentrer. La porte comprenait plusieurs serrures, signe des rois précédents. Le nouveau souverain ordonna d'ouvrir la porte, à la stupéfaction de sa cour. De peur de se faire décapiter, les prêtres acceptèrent. Mais le roi désira y rentrer seul. La chambre était obscure, ne comportant aucune fenêtre. Au milieu de la pièce, se tenait un petit coffre, ornementé de pierres précieuses. Mais l'objet était ancien. Le Roi souleva la cassette, assez légére, et l'ouvrit. Un parfum enchanteur y émanait. Des herbes et des plantes s'y trouvaient. La particularité était qu'elles étaient fraiches. Comment était-il possible que ces plantes soient fraiches, alors que personnes n'ait ouvert cette porte durant des siècles. Le Roi comprit qu'il tenait dans ses mains un bien précieux mais mystérieux. Il appela ses prêtres, les historiens de la cour, les académiciens en tous genres, et même des rabanim. Mais rien n'y fit. Personne ne connaissait le secret de ce coffre. Au bout de quelques jours, le Roi s'emporta et


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promulgua un décret : si dans trente jours, ses gens ne lui apporte pas la véritable réponse, il les mettra à mort. A cette époque, vivait à Rome un vieux goy, qui avait atteint presque cent cinquante ans. Chaque jour, ses sept enfants, venaient tôt le matin pour déjeuner avec lui et prendre des nouvelles de leur père centenaire. Or, ce matin du mois de Nissan, aucun enfant n'était arrivé. Le père en fut un peu surpris. Le lendemain matin, les enfants visitèrent leur père. Ils expliquèrent leur absence précédente de l'annonce faite par le Roi et de la crainte qui pesaient aussi sur leurs têtes, eux qui faisaient partie de la noblesse. Soudain, le père se redressa. Lui, connaissait le secret de cette cassette mystérieuse. Il avait entendu l'explication, alors qu'il n'était qu'un jeune enfant. Les fils conduirent leur père vers le souverain, qui se retira dans ses appartements, accompagné du vieil personnage. Le roi ouvrit le petit coffre, et le centenaire contempla la beauté de ces plantes. "Ses plantes proviennent, d'après la légende, de notre ancien, le fondateur du peuple Romain, Elifaz fils de Esav".


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"Continue, vieux sage !" ordonna le Roi. "Il est raconté que ses plantes ont été cueillies par Elifaz même. Il les ensorcela, et c'est pour cela que ces plantes sont fraiches encore aujourd'hui, après plusieurs millénaires." "Ces plantes ont une vertu : si un juif passe leur fête dessus, les plantes créeront un phénomène qui anéantira tout ce peuple. Comme notre souverain, mon maître, le sait, Esav notre père haïssait Jacob, l'ancêtre de ces hébreux." "Tu peux te retirer, vieux sage, je te récompenserai plus tard". Le Roi resta pensif. Puis, il sauta de son trône et appela un serviteur. "Rend toi en vite chez doïrus, et ordonne lui en mon nom, de créer le même coffre que celui-ci." Le second coffre était prêt le lendemain, que le souverain remplit de pierres précieuses. Le Roi appela le Rav de la ville, qui se rendit chez le roi romain au plus vite. "Regarde, Rav, je te confie ce coffre. Vois toi-même, il est empli de pierres précieuses. Je sais que tu es droit et honnête. Dors sur ce coffre, mange dessus, ne te déplace plus sans lui, car ta vie et celle de ton peuple


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en dépend. Tu me le rendras dans quelques semaines. Va et n'aie point peur. Prend garde seulement de ne l'ouvrir sans ma présence ! Cela doit rester un secret entre toi et moi ! Et n'oublie pas : il t'est interdit de l'ouvrir sous peine d'en subir, toi et ta maison, les conséquences de ma colère !" Le pauvre Rav n'avait aucune autre issue. Il fut obligé d'accepter. De retour chez lui, le Rav, ne se déplaçait plus sans le petit coffre. Sa femme, un jour, s'en emporta ! Pourquoi avoir accepté ? En pouvait-il être autrement ?! Le Roi savourait d'avance la vengeance de ses ancêtres. Il avait substituait le coffre de pierres précieuses, à celui des plantes ensorcelées. Le Rav ne s'était douté de rien. On se trouvait la veille du seder de Pessah'. Le Rav arrangea la table et mis le coffre dessous. Il revint la nuit de la Tfila, avec tous ses invités et sa famille, et se préparèrent à réciter le Kiddouch. Alors qu'ils commencèrent la lecture de la Hagada, on entendit une voix, sortant de nulle part. "Barouh' Dayan Haemete, hamets dans cette maison" Tout le monde entendit. Mais personne ne se permit de parler, alors que le Rav restait silencieux.


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Une nouvelle fois la voix s'exprima : "Barouh' Dayan Haemete". Cette fois, certains se levèrent et interpellèrent le Rav. N'avait-il pas entendu la voix. Il indiqua de se munir chacun d'une bougie et d'inspecter la maison. Peut-être qu'un individu mal intentionné voulait ridiculiser le Seder. Une troisième fois, la voix apparut. Elle provenait apparemment d'en dessous la table. Le Rav craignait que ce coffre ne contienne aussi du j'admets, à part son contenu précieux. Bien que le roi lui ordonna de ne pas ouvrir sous aucun prétexte le coffre, le Rav décida de vérifier si le coffre comportait du hamets. Alors que le Rav brisa le cachet royal, et ouvrit le coffre, une créature effrayante et gigantesque en sortit, écrasant tout sur son passage. Cela ressemblait à un veau énorme. Ceux qui pouvaient, s'étaient munis des couteaux qui étaient sur la table ou sur le sol. Mais rien n'y fit. Le Rav ne sut pas quoi faire. Il appela tous les invités à se joindre à lui et ensemble ils crièrent et prièrent de toute leur force, en implorant le Maître du Monde de les sauver. Soudain, on entendit une quatrième


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fois une voix céleste, divulguant les Noms Saints que le Rav devait employer pour détruire cette créature. Au fur et à mesure que le Rav récitait les Noms Saints, la créature se désagrégeait, jusqu'à devenir une grande flaque d'eau. Le coffre fut refermé, avec ses plantes fanées. Le lendemain, le Roi envoya des soldats pour vérifier que les juifs étaient bien morts. Les soldats revinrent et rapportèrent que les juifs de son royaume étaient bien vivants. Le Roi appela le Rav. "Où est le coffre ? Donne-le-moi !" Il aperçut les plantes qui s'étaient fanées. "Misérable juif ! Tu as ouverts le coffre alors que je te l'avais interdit ?" Le Rav eut peur de la colère du Roi et ne savait que répondre. "Non, non ce n'est pas moi !" "Ne mens pas ! Je vois bien que le verrou a été forcé et de plus les plantes son fanées alors qu'elles étaient auparavant fraiches !" Le Rav lui raconta alors tout ce qui s'était passé la nuit du Seder. Le Roi ne savait plus quoi dire.


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"Je reconnais maintenant que votre D'... est le véritable D'... et qu'Il n'a pas abandonné Son Peuple" Quelques jours plus tard, le Roi décida d'abdiquer et se cacha pour se convertir au judaïsme.


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Yéh'iya Lakra'a Un sage et sa femme, n'avaient pas d'enfants. Ils avaient accepté le décret divin. Un soir, alors que la rabbanite préparait le repas à son mari, tous deux vieillissant, on tapa à la porte. Une jeune femme, d'aspect très pauvre, implora la rabbanite de prendre sa fille et de la sauver d'une mort certaine. Ils n'avaient ni à manger, ni où habiter. Il était hors de question pour la vieille femme de laisser une mère juive dans cette situation. Elle les fit entrer à la maison, et s'occupa de la mère et de la fille. Au bout de quelques semaines, l'état de santé de la jeune mère se dégrada et elle décéda. La petite fille se retrouva seule, mais la rabbanite l'adopta évidemment. L'enfant grandit dans une maison pleine de Torah et d'amour, et était devenue la fille chérie de ses parents adoptifs. Alors qu'elle avait atteint l'âge adolescent, un jour, un jeune homme apparut chez le Rav. Il était orphelin de père et de mère, et ne demandait que le gîte et le couvert, en contrepartie de servir le Rav et


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la rabanite. Au bout de deux ans, le jeune homme devint un proche parent du Rav. C'est alors qu'il demanda la main de la fille, qui fut d'accord. Alors que la semaine du mariage prenait fin, quatre chedim apparurent au marié. Il devait se rendre dans le royaume démoniaque pour y prendre s place : être roi. Il dévoila à sa femme puis à ses "parents", qu'l était en fait le fils du Roi des démons, mais que son peuple n'avait pas accepté qu'il gouverne. Il prit alors la fuite et prenant une apparence humaine, se réfugia chez le Rav. Maintenant, il devait se rendre chez son peuple et devenir Roi. Il demanda à sa femme si elle volait le suivre. Dans le cas contraire, il signerait le contrat de divorce, le guet. Sa femme acquiesça à la requête de son mari, en émettant une condition : elle ne consommerait seulement ce qu'elle préparerait, et que tous les aliments proviennent du monde des humains. Le nouveau roi des démons lui accorda sa demande, et ils s'éclipsèrent avec les chedim envoyés par le royaume. Le Rav et la rabbanite restèrent seuls, désemparés. Ils avaient perdu leurs "enfants". Ils jeunèrent et supplièrent Hachem de leur envoyer un


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enfant, bien que la femme fut âgée. La nuit même, un envoyé divulgua au Rav que sa demande serait exaucée. Si c'est un garçon, son mazal sera de devenir indigent, tapant aux portes pour demander charité. Si c'est une fille, elle subira les coups et malédictions de son mari. La rabbanite eut le même rêve. Le lendemain, ils choisirent un garçon. Peut-être qu'en devenant un talmid h'ah'am, il pourrait tout au moins ne pas tomber dans la pauvreté la plus totale. D'autant plus, que le Rav et sa femme étaient très riches. Au bout de dix-huit ans, le fils naturel du Rav qui était devenu un grand talmid h'ah'am, voulu s'essayer au commerce. Son père, le Rav, l'en dissuada, connaissant les résultats d'avance. Mais le fils s'entêta. Il ne tarda pas à s'apercevoir que son père avait raison. Et cependant, il choisit de continuer dans cette voix, des marchands partaient dans des lointaines contrées et ils voulaient faire partie du voyage. Qui change d'endroit, change de mazal, est-il enseigné dans le Talmoud. Mais son père essaya de le retenir. Qu'avait-il à faire ? La richesse de son père lui permettait de vivre toute sa vie sans aucune inquiétude.


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Le Rav appela les marchands et les supplia de veiller sur son fils, comme la prunelle de leurs yeux. Ils se mirent en chemin. Au bout de quelques jours, ils rencontrèrent un fleuve qu'ils devaient traverser. L'autre côté de la berge était connue pour appartenir aux endroits fréquentés par les forces nuisibles. Alors qu'ils traversaient en toute hâte, Chimon, le fils du Rav, s'arrêta avec son serviteur et ses mules. Il ne voulait pas continuer, le soleil s'apprêtait à se coucher et Chabbat rentrait. Les marchands s'en prirent à lui violemment, le traitant de stupide. Les environs n'étaient pas sûrs, et le danger repoussait Chabbat. Mais Chimon ne voulait rien entendre. Il resta avec son serviteur et commença à préparer Chabbat. Les marchands lui firent signer un document, qui annulait leur responsabilité vis à vis du Rav, puis ils continuèrent le chemin. La nuit tombée, Chimon et son serviteur entendirent une voix : "Arvit ! Arvit ! Qui se joint à la tfila ?" Rabbi Chimon suivit la voix et entra dans une caverne qui s'ouvrit sur une synagogue d'une splendeur inégalée. Sur le mur, s'étalait le Aron Hakodech, qui à chaque instant, tournait en tous sens, s'arrêtait et devenait or, ou argent, cuivre, bois,


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ou pierre. Chimon comprit qu'il se trouvait chez les Chédim. Los de la téfila, le dirigeant s'approcha de Chimon, s'apercevant qu'l était humain. En fin de compte, on l'emmena devant le Roi des chédim, à qui il raconta d'où il venait. Le Roi l'embrassa et lui demanda des nouvelles de ses "anciens parents". La reine elle aussi se réjouit de voir un être humain. Le couple royal invita Chimon à passer Chabbat avec eux, et la reine lui assura que les repas étaient préparés par elle, suivant les obligations halahiques. Chimon demanda au Roi de lui révéler le secret du Aron hakodech. En fait, à chaque nouveau-né était alloué un mazal. C'est pour cela que le Aron Hakodech ne cessait de tourner et de changer. Chimon chercha son mazal, et à demande le roi des démons lui révéla qu'il devait devenir un mendiant. "N'y a-t-il aucun autre choix ?" "Il est difficile de le réaliser ?" lui répondit le chéd. "Tu dois remonter chez les hommes et te marier avec la plus jeune des files de Yéh'iya Lakra'a." A la fin de Chabbat, le Roi désigna quatre chédim pour faire voyager Chimon, son serviteurs et ses biens en trois heures, à l'endroit où habitait Yéh'iya


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Lakra'a, alors que la destination devait prendre plusieurs semaines. En fin de compte, en arrivant en ce lieu, les quatre chédim fixèrent de le ramener chez le Roi des chédim dans un an exactement. Chaque fois que Chimon demandait à un habitant de la ville, de lui indiquer le chemin pour se rendre chez Yéhya Lakr'aa, ceux qui le rencontraient proféraient des insultes et injures. Yéhiya Lakr'aa était un voleur, un meurtrier de la pire espèce. Redouté mais haï de tous. Chimon arriva au bout de la ville où se tenait un taudis et une cour intérieure pestilentielle, où jonchée pourriture et cadavres. Il tapa à la porte et entra. C'est une femme en haillon qui lui ouvrit. Cette pauvre femme n'était que l'épouse du grand mécréant yéh'iya Lakr'aa. Ses enfants se pressaient autour d'elle. "Que fais-tu ici noble voyageur ? e sais-tu pas om tu te tiens ?" "Je le sais et je reste dans la cour où se trouvera ma tente et mes biens?" "Prend garde, noble étranger ! Mon mari, à l'instant om il te verra, te tuera !" "N'aie crainte. D'... est avec moi !"


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Au bout de quelques heures, Yéh'iya rentra de la chasse, en poussant sauvagement la porte de sa maison. Il jeta à son épouse un lapin qu'il avait tué. Bien que l'épouse fût juive, elle devait malgré elle accepter les volontés de son mari. Il prend son assiette, mangeant avec l'autre main, et se dirigea vers la tente de Chimon. "Qui es-tu et que me veux-tu ? Prend cette nourriture et mange !" Chimon fit mine de refuser. "Mange ou je te tue sur place !" Chimon employa alors un Nom saint, et la nourriture se transforma en braise. Yéh'ia se brula et Chimon lu dit alors: "c'est cela que tu me proposes ? Des braises ?" Yéhiy'a retourna chez lui. Le soir venu, Chimon se rendit Chez Yéh'iya Lakr'aa et lui proposa le marché suivant. S'il devenait son aide, chaque jour il recevrait dix dinars d'or. Chimon commença à s'occuper de la famille, les rendit propre, les habilla convenablement, restaurant la cour et la maison, le tout à ses frais. Il ne manquait jamais de donner le salaire à Yéh'iya. Au bout de


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quelques semaines, il demanda à son serviteur d'essayer d'enseigner à Yé'iya à lire et à écrire. Au bout de quelques mois, Yéh'ia sut non seulement lire, mais étudiait la Michna et le Talmoud. Un jour, Yéh'iya rentra chez lui et dit à sa femme : "Nous devons rendre à Chimon l'argent qu'il m'a donné chaque jour. Ce n'est pas honnête de notre part." Il partit alors rendre l'argent à Chimon. Ce dernier comprit qu'il avait réussi et que le moment était venu. Un Chabbat, il accompagna Yéh'iya à la synagogue, et personne ne le reconnu. Avant de lire la Paracha du Chabbat matin, Cimon demanda à ce que le h'ah'am qui l'accompagne, prononce un discours. Tout le monde accepta. Yéh'iya fit une dracha d'un haut niveau et émerveilla tous les membres de la synagogue. Ce n'est qu'après la Téfila, que Chimon leur dévoila l'identité inconnue de son compagnon. Oui ! C'était bien là Yéh'iya Lakr'aa ! Le changement était incroyable, phénoménal. Et maintenant, il fallait aider yéh'iya qui avait six filles à marier. En quelques instants, six alliances furent conclues.


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En revenant chez yéh'iya, Chimon demanda seulement la main de sa dernière fille. Qu'il accepta. L'année prenait fin et les quatre chédim arrivèrent. En revenant au royaume des chédim, Chimon présenta sa femme et de là ils arrivèrent au Monde des humains, dans la ville du Rav et de la rabbanite. Ces derniers avaient perdu espoir. Mais voilà qu'Hachem tourna la roue du destin. Les parents retrouvèrent leurs fils et sa nouvelle épouse.


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Rabbi Akiba au Rabbi Akiba au Rabbi Akiba au Rabbi Akiba au

cimeticimeticimeticimetièèèèrererere

Alors que Rabbi Akiba passait dans un cimetière, il rencontra un homme complètement nu et de couleur noir comme le charbon. Il portait sur sa tête une charge de branche d'arbre, et courait rapidement. Rabbi Akiba lui ordonna de s'arrêter. "Quel travail effectues-tu donc ? Qui est ton maître si cruel ? Si tu es un esclave, je te rachèterai. Si tu es pauvre je te rendrai riche !" "Je t'en prie. Je te demande de ne pas me retenir, de peur que mes gardes ne s'impatientent et ne s'en prennent à moi !" "Dis-moi qui es-tu et que fais-tu ?" "Je suis un mort15 et chaque jour on m'envoie ramasser du bois puis on me brûle avec !" "Quel était ton métier avant que tu ne meurs ?" demanda Rabbi Akiba.

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C'est la période du Kaf Hakéla, pendant laquelle le défunt s'il n'est pas rentré au Gan Eden, et n'a pas eu de mérite pour passer dans le Guéhinom, reste une période


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"Je prélevais les impôts, favorisais les riches et cruel envers les pauvres" "N'as-tu rien entendu de tes gardes, s'il y avait une chance de te sauver de ta punition ?" "J'ai entendu que si j'avais un fils, qui disait en public le kaddich qui répondrait Amen Yéhé Chémé Raba, je serai délivré de cette punition. A ma mort, j'ai laissé une femme enceinte, et je ne sais si elle a accouché d'une fille ou d'un garçon, ou si elle a eu une fausse couche " Rabbi Akiba prit alors sûr de lui de retrouver sa femme et de vérifier s'il avait eu un fils. "Quel est ton nom, celui de ta femme et de ta ville ? "Je m'appelle Oukba et ma femme Chochiba et ma ville Lénouka" De suite, Rabbi Akiba s'y rendit. Il demanda aux habitants, s'ils avaient connu Oukba "que ses os se brisent en Enfer". Au sujet de sa femme ils dirent "que son nom et son souvenir se perde". "A-t-il un enfant ?" "C'est un sauvage que nous n'avons même pas circoncis !" Rabbi Akiba retrouva l'enfant, lui fit la brite Mila, et commença à lui enseigner. Mais il était idiot et ne comprenait rien. Rabbi Akiba jeûna alors 40 jours.


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Une Bate Kol sortit du Ciel. "Akiba, pour quelle raison jeûnes-tu ?" "Maître du Monde ! Voici que j'ai rapproché cet enfant vers Toi !" A l'instant, Hachem ouvrit le cœur de l'enfant pour qu'il reçoive les enseignements de Rabbi Akiba. Il lui enseigna la Torah, le Chéma, la Amida et le birkate Hamazone. Rabbi Akiba le prit à la synagogue. L'enfant dit en public Baréh'ou ét Hachem Hamévorah' et l'assemblée répondit Barouh' Chém Kévod Malh'outo, puis il récita ensuite le Kaddich et ils répondirent Amen Yéhé Chémé Raba. Le Bet Din d'En haut déchargea le mort de cette punition. Le mort vint alors en rêve à Rabbi Akiba. "Sois rassuré car tu m'as sauvé de la punition du Guéhinom".


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Il est de toute évidence clair, que nous nous trouvons à la veille de la Guéoula. Evidemment, cela fait des années qu'on nous le répète. Et pourtant de Gueoula, point. Cependant, celui qui se trouve, ne serait-ce légèrement, au-dessus de la masse informe de l'humanité en général, comprendra facilement que ce qui a tué l'enthousiasme est la ziknouteziknouteziknouteziknoute. Les bons réflexes rationnels ont prit le dessus sur l'appel au surnaturel des années 70. La ZiknouteZiknouteZiknouteZiknoute, ou vieillesse de l'esprit, corrompt les cœurs les plus vaillants et analphabétise les esprits les plus ouverts. Un peu de nouveauté, de h'ayouteh'ayouteh'ayouteh'ayoute ! Ca suffit avec les intérêts de chacun, sa petite famille, son petit métier, sa petite voiture, sa graaaande maison et quelques fois son petit chapeau, et sa petite communauté. Le juif d'Erets est fait pour voir grand. Dans la Avodate HachemAvodate HachemAvodate HachemAvodate Hachem ! Lorsqu'on voit tout ce qui se passe dans ce Monde en ce moment, et particuliérement en Erets Israel, on ne peut rester de pierre. En fait, plus le juif se maintient


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dans sa galout (même en Israel), moins il risque d'appréhender les informations de maniére spirituelle. Ainsi, lorsqu'on se vautre dans une soi-disante Téchouva, qui allie modernisme et Torah, et que l'on s'applique à plaire à son entourage, à sa société, on s'efface tellement, que l'individu perd tout l'enthousiasme de sa Téchouva. Comment ne pas brûler de colére ou de peine, en entendant les souffrances du Peuple Juif ? Pire ! Certains ne sont pas au courant ou font mine de ne pas être interessé ! Effectivement ! Il y a bien des gens qui vivent tout à fait normallement. Ne désirent pas la Guéoula car ne ressentent aucun manque. Pour eux, la Chéh'ina n'est pas en exil. Le Machiah' ? Qu'il vienne quand il veut. Pendant ce temps là, il nous faut vivre. Et quoi ? Ce n'est qu'en période de crise, de guerre, qu'on se rappelle que ce Monde doit être réparé ?


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Durant toutes ces années d'exil, les juifs n'ont pas réussi à réaliser de juger son prochain avec mérite et de l'aider vraiment. Tournez la tête, et vous vous apercevrez que ceux qui ont besoin d'aide financiére, morale ou émotionnelle sont trés nombreux. On doit essayer de sortir de sa petite vie moelleuse et se plonger dans la souffrance des autres pour les aider et pas seulement les plaindre. Tout en faisant attention de ne pas tomber soi-même dans cette misére. Ni de ls juger. Pour arriver à cela, il faut cesser de parler contre les juifs, contre son prochain, même si on croit ''savoir'', ou que l'on a entendu. La plus grande difficulté est de ne pas provoquer une souffrance à autrui, principalement en salissant son nom ... et sa descendance. Qu'Hachem nous aide à revenir à Lui, du fond du coeur, d'un coeur pur.


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Un mariage difficile. המעשיות אוצר

Une fois, un juif qui était riche et sage en Torah, avait pour habitude d'inviter des amis et autres figures importantes de la communauté. Cependant, il ne pensait guére inviter de pauvres. Non qu'il soit avare ou méprisant, puisqu'il faisait beaucoup de tsédaka, mais la présence de pauvres à sa table le mettait mal à l'aise. Le mariage de sa fille unique approchait, sa fierté, gracieuse et intelligente. Le jour du mariage fut faste et tout le monde se complaisait à reconnaître la réussite de cette fête. Le lendemain du mariage, des proches partirent visiter le nouveau couple. Quel choc de rencontrer la jeune mariée pleurant toutes les larmes de son corps. Son mari ne s'était pas réveillé. La raison inexplicable du décés soudain, plongea les familles et la communauté dans une tristesse peu commune. Mais chaque chose reprit son cours et la veuve toute fraiche se devait de surmonter cette dure épreuve. Quelques mois passérent, et les demandes en mariage pleuvérent de


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toutes parts. Enfin, le futur second époux fut trouvé et on annonça la date du mariage. Cependant, le lendemain du mariage, la tragédie se répéta. Qu'était-ce ? Une malédiction ? Un sort ? Personne n'en croyait ses yeux. La jeune fille devint une seconde fois veuve. Que pouvions-nous faire ? Une année passa, et le pére craignit que sa fille, autrefois si radieuse, ne se flétrisse. La jeune fille aqcuiesca de se remarier une troisiéme fois et les épousailles se passérent dans une ambiance tendue, les invités redoutant la malediction nuptiale. Malheureusement, malheureusement, le troisiéme époux fut retrouvé mort le lendemain . La veuve par trois fois en devint folle et ne voulut plus entendre le mot mariage. Vivait de l'autre côté de la contrée, le frére du pére riche. A l'inverse de ce dernier, il avait dix enfants. Il subsistait en partant dans la foret cherchant du bois à chauffer, accompagné de son fils aîné. Partant ensuite en ville, ils le vendaient pour acheter un peu de nourriture. Un jour, ils ne réussirent rien à vendre et revinrent à la maison les mains vides. Les enfants criaient de faim, mais que faire ?


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Le lendemain, pére et fils repartirent dans la forêt. Soudain, le pére s'affaissa et perdit conscience. Le manque de nourriture et l'angoisse l'avaient emporté. Le fils réussit à réanimer son pére et lui demanda l'autorisation de se rendre chez son oncle aisé, pour demander la main de sa fille, bien que l'histoire fut connue de tous. Peut être que ce lien sortirait la famille de la pauvreté. Le pére donna son accord et le fils voyagea jusqu'à la maison de son oncle. "Mon oncle et ma tante, j'ai une requête à vous faire. Mais avant tout, il faut me promettre d'y consentir avant même que je ne vous la révéle !" "Parles, cher neveu et c'est avec plaisir que nous réaliserons ta demande" en tapant dans la main de son neveu comme preuve de son engagement et promesse. "je désire épouser votre fille, ma cousine !" Les parents faillirent. Eux qui pensaient que le neveu allait demander un peu d'argent, palirent à l'idée de donner non seulement leur fille à un pauvre, mais de plus, connaissant la malediction qui pesait sur elle. De plus, qui dit que la jeune veuve serait d'accord ? Mais rien ne pouvait y faire. Une parole est une parole.


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L'oncle appella sa fille devant le cousin. "Comment pourrais-je provoquer la mort de ma propre chair ? Je refuse ! C'est hors de question !" hurlait la fille en pleurant. "Je veux épouser ta fille et tu me l'as promise ! Peut être que du Ciel on nous prendra en pitié ta fille et moi ?!" L'oncle ne pouvait détacher son serment. Débutérent les préparatifs de la cérémonie. La veille du mariage, le jeune homme rencontra dans la rue, un vieil homme qui se révéla à lui. "Ecoutes, jeune homme ! Tu veux épouser cette fille ? Alors suis mon conseil à la lettre" "Le jour de ton mariage, un pauvre sera à ta porte. Ne manges rien tant que tu ne lui a pas donné à manger avant. Léves toi et assie le à côté de toi !" Le viel homme disparut soudainement. Le futur marié comprit qu'Eliyahou Hanavi s'était dévoilé à lui. Le jour du mariage arriva, et effectivement un mendiant se tenait à l'écart, à la porte, comme lui avait dévoilé Eliyahou Hanavi zl. Le jeune marié se leva et invita le pauvre, mais rien n'y fit ! Il déclina l'invitation ! Le jeune homme le prit par le bras de force et l'assit à côté de lui, au grand étonnement des


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invités. Il ne gouta à rien jusqu'à ce que ce pauvre commence à manger et à boire, sous l'insistance du marié. La fin de la fête approchait, la majorité des invités était parti. Le marié se leva, mais le pauvre lui dit de s'asseoir. "Saches que je suis l'envoyé du Maître de Tout, et ma mission est de prendre ton âme." Le jeune marié l'implora. "Donnes moi l'année de mariage !" "Je n"en suis pas autorisé" "Un mois !" "Je ne peux" "Si ce n'est cette semaine de mariage !" "Ton heure est arrivée et je dois réaliser ma tâche !" "Laisses moi alors le temps de dire en revoir à ma compagne et à ma famille." "Cela est en mon pouvoir par le mérite de la Tsédaka que tu as fait avec moi aujourd'hui. Dépeches toi !" Le marié, plein de larmes, courut vers sa nouvelle compagne et lui dit en revoir. Mais celle-ci refusa de le laisser partir. "Je vais moi même parler au Malah' hamavete !" Elle se leva et partir à sa rencontre.


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"Comment peux-tu prendre la vie de mon mari, alors que la Torah elle-même ordonne au jeune marié de rester auprés de sa femme la premiere année ? Si tu es d'accord avec moi, tant mieux ! Sinon, je suis prête à monter avec toi au Tribunal céleste devant Hachem !" L'Ange de la mort, en remerciement pour la bonté du marié lors du mariage, accorda la demande de la nouvelle mariée et monta devant le Tribunal pour connaître le décision divine. En un instant, il revint en portant avec lui la terrible nouvelle : Hachem donna la vie au marié en contre-partie de la Mitsva de h'essed et hah'nassate orh'im qu'il procura au pauvre durant le repas. Une joie immense inonda les jeunes époux. Et alors que la famille et les proches redoutaient le malheureux lendemain, le matin apporta son lot d'allégresse et de réconfort. Le marié était vivant ! Il proclamma alors dans toute la ville et dans chque lieu où il se rendait, que seule le mérite de la bonté envers les pauvres et de les recevoir avec joie, a réussi à annuler le décret qui pesait sur la fille du riche. Que nous méritions de sauver d'autres juifs par ces mitsvote de recevoir les invités, quelqu'ils soient. Amen


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Pour l'élèvation de l'âme de la tsadekete

Marate

Léa Rabinovitch za'l

Epouse de l'Admour

Rabbi Abraham Rahmiel Rabinovitch Chlit'a

Bialé Ostrowa

Que son âme repose au Gan Eden auprés des Tsadikim. Amen

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Les histoires extraordinaires de nos Maîtrestorahvrai.doomby.com/medias/files/tsadikim-2.pdfHistoires extraordinaires des Tsadikim - Tome II 8 malgré les lacunes et les fautes qui