LES «IMAGES ASTROLOGIQUES» AU MOYEN ÂGE ET À LA …

Nicolas WEELL-PAROT

LES «IMAGES ASTROLOGIQUES»AU MOYEN ÂGE ET À LA RENAISSANCE

Spéculations intellectuelleset pratiques magiques (XIP-XVe siècle)

PARISHONORÉ CHAMPION ÉDITEUR

7, QUAI MALAQUAIS (VT)

2002

www.honorechampion.com

TABLE DES MATIÈRES

Dédicace et Remerciements 7

Abréviations et Nota Bene 11

Introduction générale 13

F partie :«Imago astronomica». Naissance d'une notion

Chapitre 1 : L'invention : le Spéculum astronomie 27

I. Le Spéculum astronomie et la genèsede V «imago astronomica» 27A. Le Spéculum astronomie: présentation, état de la recherche 27B. «Imago astronomica» 32C. Une allusion probable de Thomas d'Aquin 38

IL Les images proscrites 40A. Images « abominables» 41B. Images «détestables» 52C. Conclusion sur les images «abominables» et les images

«détestables» 60

ni . Les «images astrologiques», une définitionà l'épreuve des sources 62A. Le De imaginibus attribué à Thebit 63

1) L'origine problable du texte et sa traduction latine. . . 632) Le type d'images proposé par le

De imaginibus attribué à Thebit. 643) Le Magister Speculi et l'utilisation du

De imaginibus attribué à Thebit 72B UOpus imaginum pseudo-ptoléméen 77C. Une troisième source : le verbum IX du

Centiloquium pseudo-ptoléméen 80

974 TABLE DES MATIÈRES

IV. L'art de l'utilisation des sources et ses limites :le Magister Speculi, un inventeur masqué 84A. Le sens d'une défense et ses justifications douteuses . . . 84B. Le mirage de textes «purs» 85C. Les raisons internes de l'apparition d'une expression . . . 89

V. Conclusion 89

Chapitre 2 : L'impossible formulation : I. textes-recettes,classifications et récits 91

I. L'absence de l'expression «imago astronomica»dans les sources utilisées par le Spéculum astronomie . . . 91A. Les termes employés dans les textes cités dans le

Spéculum astronomie : (ymago, sigillum, character,figura, nomen, anulus, sculpere, imprimere...) 91

B « astronomica» : l'absence d'un prédicat ? 96C. Les textes sur les « images» dans les manuscrits

comprenant le Spéculum astronomie 99

II. L'absence de l'expression «imago astronomica»et de sa signification dans les autres textes magiquesconnus avant le milieu du XIIIe siècle 102A. Une question de terminologie : amulette et talisman . . . . 102B. Typologie des images talismaniques astrales 103

1) Essai de typologie des talismans astraux 1032) La tradition iconographique de l'image

"figurative corporéiforme" 105C. Vers le talisman: la voie des lapidaires 109

1) Essai de typologie idéale et graduelle des lapidaires . 1092) Les lapidaires occidentaux et leurs relations

avec l'idée de talisman 111D. La magie à la cour alphonsine et ses énigmes 123

1) Le patronage scientifique d'Alphonse X 1232) Le Lapidario 1243) Le Picatrix 1254) «Astromagia», une compilation alphonsine 1345) Conclusion: Alphonse X et les «images» 136

III. Dans les manuels d'astrologie traduits de l'arabeet dans les classifications des sciences d'avantle milieu du XIIIe siècle 138A. La scientia de imaginibus dans les premières

classifications du savoir 139

TABLE DES MATIÈRES 975

B. Dans les manuels d'astrologie arabo-latins 145

IV. L'histoire de l'image de Virgile et celle des anneauxde Moïse 146A. Le talisman en forme de mouche de Virgile 147B. Les anneaux de Moïse 149

V. Conclusion 152

Chapitre 3 : L'impossible formulation : II. Deux spéculationsintellectuelles opposées : al-Kindî et Guillaume d'Auvergne . 155

I. Un point de vue purement philosophique :\eDeradiis d'al-Kindî 155A. L'action humaine 157B. La vertu des paroles 158

1) Les deux modes de signification des sons vocaux . . . 1582) Signification et effectivité 1593) Linguistique magique / linguistique "matérialiste" . . 1604) Fondement onto-cosmologique de l'efficacité

de la formule optative 161C. Talismans: figures et images 162D. L'opération magique comme action inhabituelle 167E. Le De radiis et l'éviction de la perspective destinative . . 167F. Une perspective intellectuelle inacceptable

et hors de propos 1711) La condamnation d'al -Kindî par les théologiens

chrétiens 1712) L'impossible formulation par al-Kindî

d'une notion comparable à Y «imago astronomica»du Spéculum astronomie 172

II. Le point de vue normatif d'un théologien et philosophechrétien : Guillaume d'Auvergne 175A. Guillaume d'Auvergne, le "savoir scientifique",

et la magie 1751) Guillaume d'Auvergne et l'astrologie 1752) Magie naturelle et vertus naturelles 1763) Une connaissance avérée des sources magiques

et talismaniques 177B. Une connaissance de l'idée de talisman astrologique . . . 179

1) Les « images » ne peuvent avoir des vertusspirituelles ni octroyer des dons de cette nature 180


2) Les «imagines» n'agissent pas non plus selonla modalité naturelle des corps 183

3) La réfutation de l'explication naturaliste et purementastrologique de la vertu des images 184

C. Image magique et idolâtrie 1871) L'image comme idole 1872) Le «dieu fabriqué» de VAsclepius 1883) Les talismans astrologiques 1904) Le veau d'or: une image astrologique ? 1935) «Idolum nihil est» 1956) Les effets avérés de ces images : le rôle des démons . 197

D. La question du statut de l'image dotée de vertu :la valeur de deux comparaisons 1991) Les objets bénis par l'Eglise et dotés de pouvoir 1992) L'image du roi et la question du signe 2013) Image et sémiologie démoniaque: l'idée de pacte . . . 204

£. La question de la similitude 206F. L'image magique et l'ordre du monde :

l'impossibilité logique et théologique des effetsproposés dans les ouvrages talismaniques 2081) Incohérences logiques 2082) L'offense faite à la gloire de Dieu 209

H. Conclusion : Guillaume d'Auvergne et les «imagines» .. 211

III. Conclusion : l'impensable notion 212

Conclusion de la première partie 215

IIe partie:Exigence religieuse, philosophie scolastique

et «images astrologiques»

Chapitre 4. Thomas d'Aquin contre Albert le Grand 223

I. Thomas d'Aquin ou le rejet scolastique de la notion. . . . 223A. Chronologie probable des œuvres abordant la question. . 223B. La réfutation d'explications philosophiques concurrentes:

Avicenne et al-Kindî 228C. Corps célestes et opérations occultes de la nature 232D. Les rapports entre Ars et Natura, fondement

de l'impossibilité d'une justification naturalistede l'«image magique» 235


1) Les données du problème 2352) Vertu spécifique et vertu individuelle 2363) Figure artificielle et forme substantielle 2374) Causalité artificielle et causalité naturelle 239

E. La cause des pratiques magiques: les substancesséparées 2411) Intelligences célestes et anges 2412) Premier argument des magiciens : la substance

séparée invoquée est bonne. Sa réfutation 2423) Deuxième argument des magiciens : les démons sont

contraints et non attirés. Sa réfutation 2444) La thèse de l'attraction des démons et ses

conséquences 246F. Les ambiguïtés d'une "concession" scolastique 248

II. Albert le Grand ou la tentative de rationalisationde l'«image astrologique» dans le cadrede la science scolastique 260A. Ruptures ? Evolution? ou Question de genres ? 260

1) Scripta super quattuor libros sententiarum 2602) De celo et mundo 2663) De mineralïbus 2684) Defato 2695) Summa théologie seu de mirabili scientia Dei 270

B. Les «images» naturelles 272C. Les «images» artificielles 274

1) De graves difficultés à surmonter 2742) La voie passive 2753) La voie active 277

D. Un bon candidat pour le Spéculum astronomie ? 278

III. La signification d'une divergence 281A. Curiosité d'Albert, sagesse de Thomas 281B. Une attitude différente à l'égard du versant

sémiologique de l'astrologie 283C. Une divergence ontologique entre Thomas d'Aquin

et Albert le Grand? 2881) Les données du problème 2882) Thomas d'Aquin et la conception purement négative

de laprivatio 2903) Albert le Grand et «réduction» de la forme

à partir de l'inchoatio forme dans la matière 2924) Le témoignage d'un albertiste: Heimeric de Campo . 295


5) Divergences sur l'hylémorphisme et surles «images astrologiques» 300

Chapitre 5 : Art et Nature: un enjeu au cœur

de la philosophie médiévale 303

I. Le sens et la portée du parallèle entre Nature et Art 304

H. Le postulat «L'art ne peut dépasser la nature»et le traitement scolastique de l'alchimie au tournantdes Xffle et XIVe siècles 307A. Thomas d'Aquin, Albert le Grand et l'alchimie 308B. Alchimie et «science des images» 313

m . Roger Bacon et les «images» 316A. Magie et «science expérimentale» 318

1) «Magica», un terme honni 3182) La «scientia experimentalis» contre la «magica» . . . . 320

B. L'art de dominer les astres 324C. L'art des «imagines», une utilisation des influences

astrales , 326D. La « dérive kindienne » de Roger Bacon : le pouvoir

des paroles 331E. Conclusion 334

1) Une conception du licite décalée : Roger Baconentre le Magister Speculi et al-Kindî 334

2) Ars et Natura chez Roger Bacon: L'alchimie etles inventions extraordinaires 335

3) Conception du monde et « science des images» 338

IV. Conclusion 339

Chapitre 6: L'Eglise, les théologiens des universitéset les «images astrologiques» (fin du XIIIe siècle-première moitié du XIVe siècle) 341

I. Les disputes universitaires 341A. Points communs et diversité des positions

sur «les images astrologiques» dans les questionsquodlibétiques des facultés de théologie 3411) Matthieu d'Aquasparta 3422) Jean Peckham 3463) Pierre d'Auvergne 3504) L'apport de l'étude comparée des trois positions 356


B. Les voies de l'apprentissage 357

II. Les registres de signification de trois notions 359A. «imago» et «figura» 359B. «imprimere» I «impressio» 363

1) L'impression dans le domaine de la physique 3642) L'impression dans le domaine sensible et cognitif . . . 3673) Impressio: imago ou vestigium — métaphysique

et théologie 3684) Impression et caractère sacramentel 370

C. «disponere» I «dispositio» 374D. Eloge de la scolastique 375

III. Censures, condamnations et procès 377A. Actes et manuels de l'Inquisition : des sources

peu adaptées 378B. Deux affaires de talismans astrologiques 380

1) L'affaire Robert de Mauvoisin (1318) 3802) L'affaire des clercs et des laïcs des diocèses

de Toulouse et de Cahors (vers 1323-1326) 383C. Conclusion 385

IIIe partie:Une vertu prise aux astres et appliquée aux corps :

Astrologie, médecine scolastiqueet «science des images»

Chapitre 7 : Astrologie et «science des images»:une mauvaise greffe 389

I. Des élections astrologiques à la «science des images» . . . 389

II. La place des «images astrologiques» dans les livres desastrologues 391

III. Partisans et adversaires de la «science des images»au sein de l'astrologie 395A. Profil des défenseurs des «images» talismaniques 395

1) Deux astrologues particulièrement audacieux 395(a) La curiosité déconcertante de Michel Scot 395(b) L'astrologie sulfureuse de Cecco d'Ascoli 398

2) L'attitude paradoxale de Jean d'Eschenden 406


3) Autres astrologues ou partisans de l'astrologiefavorables à la «science des images» 410(a) Léopold d'Autriche 410(b)Thaddée de Parme 413(c) Autour du verbum LX du Centiloquium

du pseudo-Ptolémée 416B. Astrologues et des hommes de science

hostiles aux «images astrologiques» 4181) Astrologues explicitement hostiles

aux images talismaniques 418(a) Jean de Saxe 418(b) Andréas de Sommaria 421

2) Les critiques scientifiques de l'astrologiecontre la «science des images» 422(a) Nicole Oresme 422(b) Henri de Langenstein 433

IV. Conclusion 435

Chapitre 8 : L'imprenable médecine scolastique(fin du Xmesiècle-XIVe siècle) 439

I. Médecine et marges scientifiques 440A. Magie rituelle et médecine de recettes 441B. Médecine et astrologie 443C «Magie naturelle» et médecine savante 449

II. Les grands médiateurs 456A. Arnaud de Villeneuve 456

1) Arnaud de Villeneuve et la médecine scolastique 4562) Un récit et un fait 4573) Les sceaux astrologiques dans les œuvres

authentiques d'Arnaud de Villeneuve 459(a) Dans le Spéculum medicine 459(b) Dans le Départe operativa 461(c) Dans les Aphorismi particulares 470(d) Dans Y Antidotarium 472(e) Conclusion sur les mentions de sceaux

astrologiques dans les œuvres authentiquesd'Arnaud 473

4) Une œuvre d'attribution contestée: le De astrologia . 4745) Autour d'un traité sur les sceaux astrologiques

attribué à Arnaud de Villeneuve 477


(a) Picatrix, «De duodecim imaginibus Hermetis»,LION I et LION II 477

(b) Le De sigillis et le De Duodecim imaginibusHermetis. Le problème de la paternité arnaldienne(Le contenu du De sigillis;Le témoignage d'un manuscrit de Munich;L'association du nom d'Arnaud auDe duodecim imaginibus Hermetisdans trois manuscrits) 480

(c) Autres attributions du texte LION I(Iohannes Ispalensis: Vienne, OsterreichischeNationabibliothek, Cod. 5311 ; Andréas Spanusou Cordubensis: Biblioteca Laurenziana,San Marco, ms. 194 et Jérôme Torrella) 488

(d) "Conclusion" 4906) Un traité sur les sceaux astrologiques attribué

à Bernard de Gordon 4967) Conclusion 498

B. Pietro d'Abano 5001) L'importance de l'astrologie dans l'œuvre

et la pensée de Pietro d'Abano 5022) «Science des images» et astrologie judiciaire 5053) Le rejet de la magie destinative 5074) La question de la «forme spécifique» 5125) Influx astral, forme spécifique et individus 5146) Les vertus des «images astrologiques»

comme exemple de propriété spécifique 5177) L'utilisation médicale des «images astrologiques» . . 5218) Les «images astrologiques» et le pouvoir de l'art . . . 523

(a) «Image astrologique» etArs : une réminiscencealbertinienne 523

(b) L' « image » comme moyen de maîtriserles influences célestes 524

9) Le problème des poisons 52610) Conclusion 530

n i . Profils de quelques utilisateurs (seconde moitiédu XIVe siècle - premier quart du XVe siècle) 531A. Quatre exemples d'utilisation dans la pratique

médicale courante 5311) Guy de Chauliac 5312) Estéfano 538


3) Velasco de Tharanta 5424) Angelo d'Aquila ( 31 décembre 1415) 543

B. Un "faux utilisateur" : Ugo Benzi 546

IV. Conclusion 550

Chapitre 9 : Les fissures de l'édifice médicalet les sceaux astrologiques : peste et poisons(milieu du XIVe siècle - milieu du XVe siècle) 555

I. La peste, la médecine et les sceaux astrologiques 556A. La cause première (astrale) et le rôle des sceaux 560

1) Un sceau particulièrement puissant dansun anonyme de 1349 560

2) Maino de Maineri, l'influence astrale,la forme spécifique et le sceau astrologique 562

B. La cause seconde (l'air empoisonné) et le sceaudu Serpentaire 5641) Gentile da Foligno 5652) Antonio Guaineri 567

C. Conclusion: Les sceaux astrologiquesdans les traités sur la peste 570

II. Poison et venin 571A. De la peste au poison, du poison à la peste 571B. Poison et sceau astrologique: fondement théorique

et textuel d'une association 5731) Poison et propriété spécifique 5732) La tradition textuelle: les sceaux recensés

contre le poison 574C. Les mentions des sceaux astrologiques dans les traités

sur le poison 5751) «Gulielmus de Marra» 5762) Pietro Tomasi 5783) Antonio Guaineri 5804) Pietro Carrerio da Monselice 582

III. Conclusion 584


IVe partie :La «Renaissance» des «images»

Chapitre 10 : Les signes d'un nouveau climat intellectuel :polémiques, procès et émergence des nouveaux magiciens(fin du XIVe siècle - première moitié du XVe siècle) 591

I. De nouvelles affaires de magie astrale 593A. L'affaire Jean de Bar et la condamnation prononcée

par la Faculté de théologie de l'Université de Parisen 1398 593

B. Une polémique à Montpellier :L'affaire Jacques Angeli - Nicolas Colneet l'intervention de Jean Gerson 595

H. De nouveaux magiciens : l'invention del'auteur-magicien 602A. Deux manuscrits du XVe siècle : BnF lat.7337

et Vat. lat. 4085 602B. Trois étonnants récits d'utilisation-adaptation

du De imaginibus de Thebit 605C. Antonio da Montolmo 611D. Giorgio Anselmi de Parme 622

1) L'ambiguïté fondamentale de la magie présentéepar Giorgio Anselmi 623

2) Giorgio Anselmi et la question de la destinativitédes images 626

3) Défense et typologie du «character» 6294) Les images «naturelles» 6315) Les images et les démons 634

III. Conclusion 636

Chapitre 11 : Le tournant "ficinien": Marsile Ficin etJean Pic de la Mirandole 639

I. Marsile Ficin et la théorie des «images astrologiques». . . . 639A. Marsile Ficin et le XVe siècle florentin 639B. Bilan historiographique sur Marsile Ficin

et la «magie naturelle» 643C. Le De vita coelitus comparanda et les «images

astrologiques» 6491) Un commentaire sur deux passages des

Ennéades de Plotin? 649


2) Le plan du De vita coelitus comparanda 650D. Les sources des «images» précises 651E. La voie naturaliste médiévale: Thomas d'Aquin

et Albert le Grand 655F. Une autre démonstration: la voie "néo-platonisante" . . . 658G. Une troisième voie explicative plus ambiguë : le spiritus 664H. La double ambiguïté de Ficin 669

1) Destinativité ou non-destinativité? 6692) Ses réserves: «Non tamprobo quam narra» 671

n . Pedro Garcia contre Pic de la Mirandole.La question des «images» 675A. La question des «imagines» dans les Conclusiones

et dans YApologia de Jean Pic de la Mirandole 6751) Les circonstances de la publication

des Conclusiones sive Thèses DCCCC 6762) Les «imagines» dans le triptyque

Conclusiones-Apologia-Oratio 677B. La réfutation de Pedro Garcia 681

1) Pedro Garcia, les Determinationes magistraleset les. imagines 681

2) Les arguments des «maîtres des images» 6833) La tradition médiévale du problème des relations

entre Ars etNatura 6854) les réponses aux arguments des «maîtres

des images» 6905) Le sens de l'opposition entre Pic de la Mirandole

etPedro Garcia 693C. UHeptaplus, les Disputationes adversus astrologiam

divinatricem et «les images astrologiques»:une nouvelle posture? 6951) Une courte phrase dans YHeptaplus 6952) L'énigme des Disputationes : 6963) Les «images» dans les Disputationes 699

m . Conclusion 706

Chapitre 12 : De Marsile Ficin à Jérôme Torrella :permanence et changements dans la questiondes «images astrologiques» (v. 1450 - v. 1500) 709


I. Nature du renouveau de l'astrologie :des astrologues plus enclins à la magie des imagines! ... 709

II. Sur fond de début de chasse aux sorcières :une apparente constance dans l'attitude de l'Eglise 714

III. L'Italie renaissante, terre d'élection des «imagesastrologiques»? 722A. De nouvelles théories sur les «images» 723

1) Galeotto Marzio da Nami 7232) Pietro Pomponazzi 730

B. Des témoignages d'un regain d'intérêt 7341) Pier Leoni de Spolète 7342) L'intérêt de Girolamo Manfredi pour un texte

talismanique 7393) Autres témoignages apportés par Jérôme Torrella ...' 740

C. Témoignages directs ou rapportés de guérisons 7421) Lorenzo Bonincontri 7422) La guérison de Giovanni Marliani 7473) La guérison de Giovanni Sermoneta 7494) La guérison de Bartholomeus Gerp

et ses propres succès 7505) Conclusion 751

FV. Les raisons du renouveau 752A. Les nouveaux courants de pensée : néo-platonisme,

hermétisme, «ouverture humaniste» 752B. Une nouvelle perception de l'image? 753

V. Conclusion 756

Chapitre 13 : Jérôme Torrella et VOpus praeclarumde imaginibus astrologicis (1496) 759

I. Le parcours intellectuel, scientifique et mondainde Jérôme Torrella et la genèse son Opus. 759A. Un médecin, fils de médecin 760B. Les années de formation italiennes au service

de la cour aragonaise de Naples 762C. Le retour à Valence et la genèse possible de

Y Opus praeclarum de imaginibus astrologicis 764D. L'édition de Y Opus 769E. Les autres écrits de Jérôme Torrella 771


II. Les «images astrologiques» en Espagne(XIVe siècle -XVe siècle) : 772A. Astrologie et médecine astrologique dans

la péninsule hispanique 772B. La péninsule ibérique et les sceaux astrologiques 775

1) Enrique de Villena 7752) L'Eglise et les sceaux astrologiques 778

m . Analyse de Y Opus praeclarum de imaginibus astrologicis 780A. Une méthode scolastique: structure de l'ouvrage 780B. Une œuvre de compilation: les sources explicites

et les sources cachées 7821) Sources médiévales sur les imagines 7822) Témoignages de contemporains 7833) Opinions de contemporains sur la question

des «images astrologiques» 7844) Une source cachée : le De vita coelitus

comparanda de Marsile Ficin 7875) Les sources hermétiques 789

C. L'axe du traité : Albertistes et Thomistes - masquesouréalités? 791

IV. L'astrologie en question 795A. Astrologie et art des images 795B. Anges et astres 798C. Une difficulté astrologique : la distorsion entre

la mélothésie zodiacale et le choix du signe du Lion . . . . 801

V. Une explication naturaliste d'une précisionsans précédent (types de problèmes et d'arguments) . . . 802A. Les points de départ 803

1) L'emprunt théorique à Marsile Ficin 8032) De l'utilité de la "concession" thomiste 803

B. Le rôle de la figura 805C. Torrella devant la question des rapports entre

Ars&tNatura 8091) La limitation de Yars par rapport à la natura 8092) Vertu purement naturelle et vertu où intervient l'art . . 811

(a) La comparaison avec les médecines astrologiques 812(b) Forces naturelles et artificielles.

Formes spécifiques substantielles et formesspécifiques accidentelles 814


(c) Des notions importantes: conformitas, applicatioet dispositio 820

3) Typologie des principes et des causes 821

D. La vertu deTimage et la vertu dans l'image 8261) Modalité d'action de l'image sur le corps humain . . . 8262) La durée de la vertu dans l'image 8283) Le type d'influence astrale et ses modalités 8294) La question de la divisibilité de l'image dotée

de vertu 830

VI. Le sens de VOpus 845A. Défense de l'astrologie judiciaire et de l'astrologie

médicale 845B. Rejet de la magie destinative et définition d'une magie

naturelle ou astrologique: géomancie, physiognomonie,chiromancie et ars notoria 847

C. La typologie «albertiste» : images licites etimages illicites 8501) Un modèle inévitable: le Spéculum astronomiae 8502) Jérôme Torrella et la typologie des imagines 8533) L'exigence de la «similitudo» astrale 856

D. Images thérapeutiques et images outrepassantles limites naturelles 8571) Les images aux pouvoirs ouvertement magiques 8582) Les images pouvant conférer la bonne fortune 859

E. La position de Torrella: un «albertisme modéré» 8621) La prudence de Torrella 8622) La position probable de Torrella 865

VII. Conclusion : Jérôme Torrella, entre Moyen Age etRenaissance 867A. Scolastique tardive et « humanisme italien» 867B. Entre Italie et Espagne : Jérôme Torrella,

un des premiers introducteurs de la pensée ficinienneenEspagne? 870

Conclusion générale 873

I. L'histoire intellectuelle d'une illusion sur une illusion . . 873

II. Une notion-limite 879

III. Les enseignements d'une notion-miroir 882


IV. En guise d'épilogue 886

Annexes 889

1. Caractères (/caractères) des planètes et des luminairesd'après le «Liber Solis» (texte abominable» n° 7)[cf. 1™ partie, chap. 1] (ms. : Florence, BNC U.III.214vol. 9v) 891

2. La tradition du sceau du Serpentaire.Les sources premières. (Récapitulatif) 892

3. Exemple de sceau astrologique influencé peut-êtrepartiellement par le De SigUlis pseudo-amaldien[cf. IIe partie, chap. 8] (Kunsthistorisches Muséum, Vienna) 893

4. Comparaison entre le manuscrit de Paris BnF latin 7337et celui du Vatican Vat. lat. 4085 [cf. IV, chap. 10] 894

5. Les trois récits d'expérimenta (Thomas de Pizan,Bartolomeo di Sangibene, et un anonyme(Antonio da Montolmo?), d'après les manuscrits:Paris, BnF latin 7337 et Vatican, Vat. lat. 4085[cf. IV, chap. 10] 897

6. Transcription du chapitre sur les images du Conseilde Conrad Heingarter à Jean, duc de Bourbon.Paris, BnF, lat. 11232. [cf. IV, chap. 12] 901

7. Manicule de Pier Leoni de Spolète : passage correspondantau De mineralibus d'Albert le Grand, Lib. IJJ,Tract, m , cap. 3(«De causa quare gemme ab antiquis sculpebantur»(Vaticane, Vat. lat. 11612, fol. 121v) 904

Glossaire 905

Sources utilisées 907

Sélection bibliographique 923

Manuscrits consultés 951

Index des noms et des personnages antérieurs à 1800 955

Index des talismans et des sceaux 969

Table des matières 973

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