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Les lésions musculaires. Diagnostic, évolution et traitement médical et paramédical

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Page 1: Les lésions musculaires. Diagnostic, évolution et traitement médical et paramédical

[11] Fox CM, Farley B, Ramig LO, McFarland DH. An integratedrehabilitation approach to Parkinson's disease: learning big andloud. Mov Disord 2005;20(Suppl. 10):S127.

[12] David FJ, Rafferty MR, Robichaud JA, Prodoehl J, Kohrt WM,Vaillancourt DE, et al. Progressive resistance exercise and Par-kinson's disease: a review of potential mechanisms. ParkinsonsDis [Internet]; 2012 [Available from: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3236435/(cited 2013 Nov 7)].

[13] Malouin F, Jackson PL, Richards CL. Towards the integrationof mental practice in rehabilitation programs. A critical review.Front Hum Neurosci [Internet]; 2013 [Sep 19 (cited 2013 Nov 7);7. Available from: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3776942/].

[14] JöbgesM, Heuschkel G, Pretzel C, Renner C, HummelsheimH.Repetitive training of compensatory steps: a therapeutic approachfor postural instability in Parkinson's disease. J Neurol NeurosurgPsychiatry 2004;75:1682–7.

http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2014.02.014

C14Les lésions musculaires. Diagnostic,évolution et traitement médical etparamédicalVincent GremeauxDijon, FranceAdresse e-mail : [email protected]

Mots clés : Diagnostics ; Lésions musculaires ; ThérapeutiquesLa pathologie traumatique du muscle strié est une lésion fréquente entraumatologie sportive, mais aussi dans les accidents de vie quoti-dienne. Le tableau clinique initial est très variable, source de douleurset d'impotence majeure ou parfois prenant une apparence de banalitétrompeuse dans la mesure où elle peut être responsable de séquellesdouloureuses ou fonctionnelles.Les questions posées sont toujours les mêmes : « La blessure est-ellegrave ?Combien de tempsdurera l'indisponibilité ? »Pour y répondre, ilest indispensabledeconnaître lemécanisme lésionnel et le geste sportif,et de parfaitement maîtriser l'examen clinique, qui suffit le plus souventpour un diagnostic lésionnel précis. Il permet de distinguer relativementfacilement les accidents sans ou avec lésions anatomiques.Les traitements immédiats restent simples, basés sur le protocoleGREC (glaçage, repos, élévation, compression) en évitant certainsgestes ou traitements comme le massage profond ou la prescriptiond'anti-inflammatoires non stéroïdiens les 48 premières heures.Ces dernières années de nombreux travaux ont apporté beaucoup deconnaissances nouvelles, notamment à propos de trois aspects :– la valeur de mesures préventives qui doivent permettre une diminu-tion notable des accidents intrinsèques ;– l'apport des examens complémentaires récents, échographie sur-tout, mais aussi parfois imagerie par résonance magnétique (IRM)pour les lésions profondes, en précisant toutefois d'emblée qu'ils neremplacent pas l'examen clinique et qu'ils ne doivent être employésqu'à bon escient et non de façon aveugle ou automatique ;– les mécanismes histologiques de la cicatrisation musculaire et lesphénomènes de régénération de la fibre musculaire, mal connus pré-cédemment, qui ont nettement modifié les schémas thérapeutiques.La prise en charge physique est ainsi habituellement organisée autourde 5 à 6 phases :– phase 1 : repos, étape obligatoire après laquelle la rééducationclassique interviendra ;– phase 2 : remodelage, dans le but d'éviter la formation d'une cica-trice fibreuse douloureuse et/ou fragile ;

– phase 3 : renforcement musculaire et début de travail proprioceptif ;– phase 4 : réadaptation avec travail plus global et réintroductionprogressive du geste sportif ;– phase 5 : reprise de l'entraînement et réathlétisation ;– phase 6 : reprise de la compétition.Ces phases distinctes auront des durées et modalités variables etadaptées en fonction de la gravité initiale de la lésion, des capacités dupatient et de sa récupération. Certaines thérapies adjuvantes pourrontêtre proposées, essentiellement en phase de remodelage, comme lesondes de choc radiales ou les injections de plasma riche en plaquettesdont l'efficacité reste cependant discutée.Enfin, il ne faudra pas oublier de rappeler les mesures préventivesgénérales et plus spécifiques à maintenir au long cours au sein de lapréparation sportive, particulièrement le renforcement musculaireexcentrique et le travail de rééquilibration de l'équilibre musculaireago/antagonistes (Fig. 1).

http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2014.02.015

C15Instabilité et proprioception : une relationpas si claireNicolas ForestierLe Bourget du Lac, FranceAdresse e-mail : [email protected]

Mots clés : Déstabilisation ; Entorse latérale de cheville ; Proprio-ception musculaireIl est désormais établi que l'entorse latérale de cheville représente enFrance la pathologie traumatique la plus répandue. Elle génère un coûtde prise en charge par la collectivité de près de 1,2 millions d'Eurosjournalier (Fig. 1). Toutefois, associés à un taux de récidive pouvantatteindre 70 % à 80 % pour des populations sportives, les résultats decette prise en charge sont décevants. Le suivi de trois cohortes d'étu-diants en STAPS (n = 559) sur la période 2010–2012, nous a permis deconstater que le taux de récidive se situait invariablement aux alentoursde 50 % et ce, que les individus aient ou non bénéficié de soins dekinésithérapie. Très récemment, Postle et al. [1] ont interrogé via uneméta-analyse l'efficacité des exercices « proprioceptifs » sur les récidi-ves d'entorses. Ils concluent que bien qu'utilisés systématiquementet massivement depuis plus de 45 ans il n'existe, à ce jour, pas de

Figure 1.

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