les nouvelles des entreprises | n°39 - avril 2021 .14

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l e s n o u v e l l e s d e s e n t r e p r i s e s | n ° 3 9 - a v r i l 2 0 2 1

.14 DOSSIERENQUÊTE DE CONJONCTURETurbulences en 2021,ascendances en 2022 ?

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AUJOURD’HUI, PLUS QUE JAMAIS, MOBILISÉE POUR ACCOMPAGNER LA VIE ÉCONOMIQUE DE NOS TERRITOIRES

Nous, conseillers, gestionnaires de patrimoine, banquiers conseil, banquiers privés, spécialistes, collaborateurs des back-offices et du siège, continuons à assurer pleinement la mission qui est la nôtre : soutenir nos clients et nos partenaires, acteurs de l’économie locale.

3 600 prêts garantis par l’état (PGE) décaissés, soit un montant total de 491 millions d’euros* accordés aux professions libérales, commerçants, artisans, entrepreneurs.250 000 € dédiés au mécénat et au sponsoring.

Retrouvez sur notre site Internet les solutions adaptées à chaque situation.

Banque Courtois – S.A. à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de EUR 18 399 504 – Siège Social : 33, rue de Rémusat - BP 40107 - 31001 Toulouse Cedex 6 - 302 182 258 - RCS Toulouse – Société de Courtage d’assurances immatriculée à l’ORIAS sous le n° 07 023 867. Crédit photo : GettyImages*Eléments chiffrés à fin 2020

actualitéagenda

3 · avril 2021 - diccit

Les Be a boss Awards sont des prix à destination d’entreprises fondées ou co-fondées par une femme. Après un millésime 2020 perturbé par les mesures sanitaires, qui ont conduit l’étape toulousaine à se dérouler en distanciel, l’édition 2021 de l’événement Be a Boss Occitanie se déroulera le 6 mai à TBS en format présentiel, tout comme les étapes de Bordeaux et Nantes. À chaque étape du Be a boss Tour, 7 femmes entrepreneures pré-sélectionnées sur dossier pitcheront devant un jury local pour concourir aux Be a boss Awards et 2 d’entre elles seront sélectionnées pour la grande finale parisienne.

Toulouse à table ! remettra le couvert du mercredi 8 au jeudi 16 septembre. Pour sa cinquième édition, cet évènement, festif et solidaire réaffirmera le rayonnement de la Ville rose en terme d’art de vivre.

.6 mai

C’est au dernier trimestre2021 que les presque 60 000chefs d’entreprise de Haute-Garonne seront appelés à voterpour désigner la nouvellegouvernance de la CCI Toulouse Haute-Garonne et la CCI Occitanie auxquelles ils confieront la mission de représenter leursintérêts. Plus que jamais au vudes difficultés économiques, il est important de voter. Car une participation élevée, c’est une CCI légitime donc écoutée : influente.

.27 octobre/9 novembre

Élections consulaires 2021

LE FIL 23/06 : d’une durée de 4 semaines, les soldes d’été commenceront le mercredi 23 juin et se termineront le mardi 20 juillet. 14/09 : 10e édition du Forum économique de Toulouse. 07/10 : 7e édition Serviciz, le salon professionnel des services aux entreprises.

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La 87e édition de la Foire internationale de Toulouse aura lieu du Samedi 5 au lundi 14 juin à Beauzelle. C’est en effet le Meett, le nouveau Parc des expositions et Centre de conventions qui, pour la première fois, accueillera ce rendez-vous qui attire chaque année entre 100 et 120 000 visiteurs et plus de 600 exposants. Une fréquentation qui en fait le 1er événement d’Occitanie.

Jury et remise des prix de la 19e édition du Crece (Concours Régional des Etudiants Créateurs d’Entreprises). Depuis sa création, en 2001, par la CCI Toulouse Haute-Garonne, des Grandes Écoles et des Universités, le Crece a récompensé de nombreux projets. Les dépôts de dossier sont ouverts jusqu’en avril (dates selon établissements).

.5/14 juin

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.8/16 septembre

AUJOURD’HUI, PLUS QUE JAMAIS, MOBILISÉE POUR ACCOMPAGNER LA VIE ÉCONOMIQUE DE NOS TERRITOIRES

Nous, conseillers, gestionnaires de patrimoine, banquiers conseil, banquiers privés, spécialistes, collaborateurs des back-offices et du siège, continuons à assurer pleinement la mission qui est la nôtre : soutenir nos clients et nos partenaires, acteurs de l’économie locale.

3 600 prêts garantis par l’état (PGE) décaissés, soit un montant total de 491 millions d’euros* accordés aux professions libérales, commerçants, artisans, entrepreneurs.250 000 € dédiés au mécénat et au sponsoring.

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.9/11 septembre

La CCI de Toulouse, la Chambre de métiers de l’artisanat de la Haute-Garonne et la Ville de Toulouse organisent la huitième édition de la Grande Braderie de Toulouse du jeudi 9 au samedi 11 septembre. Cette année encore, afin de favoriser la convivialité et la circulation des visiteurs, un certain nombre de rues de l’hyper-centre seront exceptionnellement fermées à la circulation.

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diccit - avril 2021 · 4

ENQUÊTE DE CONJONCTURETurbulences en 2021,ascendances en 2022 ?

La Covid-19 a confrontéles entreprises à de multiples difficultés.

Comme certains organismes humains,l’économie va mettre du temps

à retrouver son souffle.

Bilan 2020 et perspectives 2021avec Philippe Robardey

et Stéphane Latouche.

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Les portraitsde diccit

Offre de services,la CCI au plus prèsde vos besoins

.26 .30.24Interview croisée :Jacques Boyé,président de Paul Boyé Technologies,Cédric Laurent,CEO de Colibri Peinture

.numéro 39 - avril 2021


Philippe Robardey,président de la CCI Toulouse Haute-Garonne

Ce numéro présente les résultats de l’étude annuelle de conjoncture économique des entreprises de la Haute-Garonne dressant le bilan du choc de l’année écoulée et se projetant vers 2021. En 2020, la crise sanitaire a pénalisé lourdement notre économie départementale en récession de -15,7 % des chiffres d’affaires sur un an. Principal moteur départemental, l’Industrie décroche à -25,2 %. Le secteur des Services qui représente plus de la moitié des établissements et des salariés du département recule de -13,7 %. Le secteur BTP-Immobilier accuse un repli de -10,3 % avec une réelle inquiétude pour 2021 et le secteur du Commerce est en repli de -3,7 %. Malgré l’ampleur du choc conjoncturel, les entreprises ont su s’adapter et activer les dispositifs d’aide, Prêt Garanti par l’Etat, activité partielle, limitant le repli des effectifs salariés à -2,6%. Pour 2021, l’enjeu c’est la reprise ! Les dirigeants, malgré de multiples risques et incertitudes, tablent sur un rebond d’activité de +5,1% qui permettrait d’améliorer les rentabilités d’exploitation mais sans retrouver le niveau d’activité de 2019, ni renouer avec une trajectoire d’embauche. La CCI Toulouse Haute-Garonne portera particulièrement son attention sur la résistance du tissu économique départemental et sera en soutien des entreprises du territoire pour relever les défis futurs.

Nouvelle économie« Made in 31 »,

ce qu’il faut savoir

SEF n’accélère pas

uniquement les particules

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L’actualité de TBSeeds

Retour surles webinaires organiséspar votre CCI

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Trimestriel économique et d’information édité par la CCI Toulouse Haute-Garonne

2, rue d’Alsace-Lorraine - BP 10202 - 31 002 Toulouse Cedex 6 - Tél. : 05 61 33 65 60 -

Directeur de la publication : Philippe Robardey - Secrétaire générale de publication :

Marie Fabre – Rédacteur en chef : Yann-Yves Corlouër, [email protected] - Réalisation :

Studio Urbain - Impression : Imprimerie Ménard - A collaboré à ce numéro : Josiane

Gasquet - ISSN : 2119-260X – Commission paritaire : XXXX B 07176 - Dépôt légal :

Avril 2021 - Diffusion : 45 000 exemplaires. La rédaction de ce numéro a été achevée

le 14 mars 2021 - Publicité : Régie RCM - Contact : Caroline Angibault, cangibault@

regiercm.com - Tél. : 05 61 11 19 96.

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La boîte à outils

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actualitéon en parle


TEXTOS > Le groupe toulousain Pharmacie Lafayette a, en début d’année, finalisé l’acquisition de Cocooncenter, l’un des leaders français de la vente de produits de parapharmacie en ligne. > L’entreprise aéronautique toulousaine Satys confirme la construction d’une nouvelle usine à Marignane et sa volonté de devenir, d’ici cinq ans, un acteur de poids du traitement de surface aéronautique européen. > La société toulousaine ESSP (European Satellite Service Provider), qui opère et délivre des solutions via le système satellitaire européen Egnos, a reçu le prix ATM 2020 dans la catégorie « Service Provision » > Le groupe Lyra, leader dans la sécurisation des paiements en e-commerce et en magasin, a fêté ses 20 ans. > Agronutris, pionnier européen de la production d’aliments à base d’insectes, est la première entreprise à obtenir l’avis favorable de l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments). > Le Groupe Casol, spécialiste de l’éco-rénovation créé en 2016, a annoncé son entrée prochaine à la bourse Euronext pour accompagner sa croissance. > Le grand magasin indépendant Midica propose dorénavant 20% de ses références produits avec le label « DécoResponsable ».

L’épargne citoyenne en circuit court. 100 milliards. C’est le montant estimé, à fin 2021, du surplus d’épargne des Français consécutif aux effets de la Covid-19. Lorsque l’on sait que notre département compte traditionnellement parmi les plus dynamiques, on peut imaginer que le montant de cette épargne en Occitanie doit être significatif et qu’il pourrait devenir un capital-reprise. C’est, alors que les plans de relance se multiplient, l’analyse que font la Région et la CCI Occitanie qui lanceront avant l’été un portail de financement participatif et citoyen pour les entreprises occitanes. À la formule, désormais éprouvée et approuvée par les citoyens, du crowdfunding, le projet ajoute le sens de la proximité. La plateforme est portée par une société de projets où figurent donc la Région, la CCI ainsi que l’Agence régionale énergie climat (Arec) et plusieurs partenaires privés.

283 368 318 millions d’euros, tel est le montant de la baisse des impôts de production annoncée par le gouvernement pour les entreprises de Haute-Garonne en 2021 dans le cadre de France Relance.

Comme chaque année, le prix de la TPE met à l’honneur les dirigeants de Très Petites Entreprises en donnant à chaque participant la possibilité de se faire connaître, et reconnaître, sur son territoire. Ouvert aux TPE de moins de 10 salariés et de plus d’un an d’existence de tous les secteurs d’activité, ce prix récompense un homme ou une femme, un produit, un service, un savoir-faire ou une entreprise. Suite à la tenue des jurys territoriaux Haute-Garonne et Hérault qui se sont réunis en novembre dernier, c’est le 26 janvier qu’a eu lieu la remise départementale de ces prix de la TPE auxquels la CCI Toulouse Haute-Garonne était associée pour la quatrième fois.

C’est d’ailleurs Anouk Déqué, sa 1re vice-présidente, qui a animé cette remise des prix. Les lauréats primés sont : Wild Assistance (Prix Être), Diva (Prix Faire), Olgham (Prix Piloter) et Swot (Prix Agilité). Le Coup de Coeur du jury revient à Relais d’entreprises et le Coup de Cœur du Conseil Départemental 31 à Sena Services. Les 4 lauréats de Haute-Garonne ont rejoint les 4 lauréats de l’Hérault pour se présenter à la Grande Finale du Prix de la TPE qui s’est déroulée début février sur un format inédit. Pour donner à leurs dirigeants la visibilité qu’ils méritent, ces entreprises feront l’objet de portraits dans les prochains numéros de Diccit.

Prix de la TPE,« small is beautiful »

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283 M€



Les différents dispositifs déployés par le gouvernement ont joué leur rôle de filet de sécurité, tant et si bien que le nombre de défaillances d’entreprises a reculé de près de 45 % en Occitanie en 2020. Pour nombre d’observateurs, 2021 risque d’être plus sombre. C’est dans ce contexte que la CCI Toulouse Haute-Garonne et le Tribunal de Commerce de Toulouse ont décidé de renforcer leurs actions dans le cadre de la prévention des difficultés en entreprises. Les deux organisations se sont ainsi engagées à mener des actions conjointes, et à en renforcer la visibilité et l’accessibilité aux entreprises qui souhaitent

en bénéficier. À l’occasion d’un point presse organisé le 26 février, elles ont officiellement signé une convention de partenariat avant de dresser un état des lieux des procédures collectives en 2020 et de détailler les services à la disposition des entreprises. Il y a une montagne de dettes sur les entreprises, due aux différentes perfusions de l’État. Si ils ont évité beaucoup de casse « temps réel », les étalements de charges fiscales, sociales… vont devoir être prochainement honorés. Ajoutés au remboursement des PGE et à ceux d’autres emprunts, cela va être très dur… » prévoit Philippe Robardey, président de la CCI Toulouse Haute-Garonne.

Soldes, prolongation et amélioration ?On le sait désormais depuis plusieurs années, les soldes ne sont plus le temps fort de consommation et d’achats des Français. La concurrence du e-commerce et particulièrement des ventes privées, du Black Friday et autres ont, peu à peu, érodé l’attractivité de la formule. Sans surprise, le bilan des soldes d’hiver 2020 –pourtant décalés de 15 jours pour permettre aux commerçants de déstocker dans les meilleures conditions- est maussade. Les raisons les plus évidentes en sont la situation, toujours anxiogène, la météo peu favorable et, bien sûr, le couvre-feu à 18 heures, qui suppriment de fait le shopping après le travail. Dans ce contexte, la prolongation de 15 jours, jusqu’au 2 mars, a t-elle permis de changer la donne ? Malgré le redoux et les vacances, une part non négligeable des commerçants de Haute-Garonne estiment que le compte n’y est pas.

Taxe d’apprentissage, le (bon) réflexe CCILa loi pour la liberté de choisir son avenir pro-fessionnel a modifié le système de collecte et de répartition de la taxe d’apprentissage et de la contribution à la formation professionnelle conti-nue, regroupées en une Contribution Unique. Désormais, et pour une période transitoire, ce sont les Opérateurs de compétences (OPCO) qui en assureront le traitement (87 % de la taxe d’ap-prentissage). Les 13 % restants doivent être ver-sés directement par les entreprises aux établis-sements habilités par les Préfectures de région, parmi lesquels les CCI. La Taxe d’apprentissage est le seul impôt que les entreprises peuvent affecter aux établissements de leur choix. Avec les CCI, les entreprises investissent pour leur ter-ritoire, pour la formation et l’emploi des jeunes qui seront leurs compétences de demain. Elles participent au dynamisme économique de notre région en permettant aux établissements d’assu-rer un enseignement de qualité, au plus près du terrain, des réalités et des besoins de recrute-ment de l’entreprise. Vous avez jusqu’au 31 mai 2021 pour la verser. Les conseillers de votre CCI sont à vos côtés pour vous accompagner.

Contre le déficit de visibilité, la visionC’est le 14 janvier que le président de la CCI Toulouse Haute-Garonne a présenté ses voeux à la presse lors d’une visioconférence au cours de laquelle il a dressé le bilan de 2020 et évo-qué les perspectives 2021. L’occasion pour lui de suggérer que, un peu à l’image d’un sportif de haut niveau, notre territoire a un potentiel de récupération important. Si cela n’a pas évité le claquage, cela permettra de performer à nou-veau plus rapidement. Le premier indicateur qui témoigne de la baisse d’activité de 2020, est bien sûr l’emploi. « En Occitanie le taux de chômage est reparti à la hausse au troisième trimestre 2020 pour atteindre 10,5 % et 8,9 % en Haute-Garonne. L’emploi salarié total du département est en recul de 0,2 % sur un an soit -1 400 emplois, (à comparer aux +13 000 emplois de l’année précédente). L’intérim, mal-gré un léger mieux au 3e trimestre, termine éga-lement à la baisse, avec -20,6 % sur un an sur le département » détaille Philippe Robardey. Concernant l’activité en 2021, après la décrois-sance nationale de l’activité de 9 % en 2020, l’Insee et la Banque de France tablent sur un rebond de 7 %. Il faudrait donc attendre mi-2022 pour retrouver notre niveau d’activité économique de fin 2019.

Le Tribunal de Commerce aux côtés de la CCI

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Noël Gagnant, un cadeau au commerceSuite au succès rencontré lors de la première édition de Noël Gagnant, organisée en 2019 par la CCI Toulouse Haute-Garonne, l’opération a été renouvelée en 2020 en partenariat avec le Conseil départemental de la Haute Garonne, la Ville de Toulouse, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute Garonne et la communauté d’agglomération du Sicoval. Pour cette deuxième édition, contrainte par le contexte sanitaire, Noël Gagnant a été pensé en format digital avec un nouveau concept : un jeu de grattage en ligne. Du 1er au 14 décembre, les commerçants de la Haute Garonne désireux de participer à l’opé-ration se sont d’abord inscrits sur www.noelgagnant.fr. Ensuite, du 15 au 30 décembre, les consommateurs ont pu, sur ce site, gratter virtuellement des tickets et remporter des bons d’achat de 10 à 500 € (pour un montant global de 40 000 €). Après avoir choi-si un commerçant sur la plateforme, les gagnants ont pu dépenser leur gain jusqu’au 5 janvier 2021. Le bilan tient en quelques chiffres : 530 commerçants commerçants, 97 706 joueurs, près de 2 000 gagnants et près de 19 000€ de consommation générée dans les commerces de notre département. « Cette année, plus que jamais, il était, et il est toujours, essentiel que les consommateurs matérialisent leur solidarité envers leurs commerçants. Car faute d’écouler leurs stocks de fin d’année, la survie de nombreux commerces de proximité peut être engagée, malgré les aides de l’État. C’est pourquoi, avec l’opération Noël Gagnant, nous avons voulu leur donner un coup de pouce supplé-mentaire » a expliqué Philippe Robardey, président de la CCI Toulouse Haute-Garonne.

Visite de Bruno Le maireà Toulouse« Nous ferons tout pour sauver notre industrie aéronautique ». La visite du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance dans la capitale européenne de l’aéro-nautique, le 22 janvier, a porté un message aussi clair que le ciel du trafic aérien est, actuellement, sombre. Après avoir rencontré les acteurs de la filière aéronautique le matin, puis des acteurs économiques locaux l’après-midi, il a visité le site de Liebherr Aerospace, entreprise lauréate du fonds de modernisation et de diversification de la fi-

lière aéronautique du plan France Relance. L’occasion pour lui de détailler les nouveaux outils déployés pour soutenir « la filière industrielle la plus touchée par la crise » : nou-veaux prêts participatifs de l’État pour obtenir des fonds propres, allongement possible de la durée de remboursement des PGE, dispositif de subventions du Corac prolongés au-delà de 2022... Mais le message de Bruno Le Maire était, aussi, tourné vers l’avenir avec une incitation forte à l’innovation : « Sortez tous les projets que vous avez dans vos cartons, nous les financerons ! La crise doit être un accélérateur de technologie. C’est maintenant qu’il faut investir. » a t-il martelé.

60 conseillers numériques en Haute-Garonne3 M€, c’est le montant de la subvention attribuée par l’État pour financer le déploiement de 60 conseillers numé-riques chargés d’aider les haut-garon-nais les plus éloignés du numérique. Le Département et l’intercommuna-lité du Sicoval font partie des sept premiers territoires français à s’être engagés dans le dispositif expérimen-tal CTIN (Coordination territoriale pour l’inclusion numérique) porté par le se-crétariat d’État chargé de la Transition numérique. Ce dispositif clé de France Relance en faveur de l’inclusion numé-rique mobilise au global 250 M€.

Les PME et les microentreprises concentrent toujours la majorité de l’emploi régional (avec des dispa-rités territoriales marquées : seule-ment 39 % à Toulouse et jusqu’à 70 % à Saint-Gaudens, par exemple, révèle l’Insee dans son étude « PME et ETI à l’origine de la croissance des grandes entreprises en Occitanie »).

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* Notation publiée par S&P Dow Jones Indices pour les Dow Jones Sustainability Indices World and Europe (DJSI) / Source NewsPressClubBMW / 11.2020(1) Selon la loi de fi nances en vigueur au 1er janvier 2021 et pour des modèles dont les émissions de CO2 ≤ à 50g/km (selon la norme WLTP)(2) Consommations de carburant combinées pondérées WLTP de la gamme BMW Hybride Rechargeable : 1,2 à 2,5 l/100 km. Emissions de CO2 combinées WLTP de la gamme BMW Hybride Rechargeable : 27 à 58 g/km. (3) Autonomie mesurée en cycle urbain (km) selon la norme WLTP

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UNE APPROCHE PERTINENTE.La cellule BusinessDrive PELRAS compte 5 consultants dédiés à l’accompagnement des clients Entreprises. Leur mission est d’activer l’ensemble des leviers en matière de produits, fi scalité et fi nancement pour optimiser la facture automobile d’une entreprise et faire un choix intelligent.

Qu’est qu’un choix intelligent ? C’est le meilleur équilibre entre le coût de détention (TCO / Total Cost of Ownership), l’effi cience et la sécurité des utilisateurs à bord et l’image véhiculée par l’entreprise. La vision à moyen terme de la détention d’un véhicule ou d’une fl otte automobile, le contexte économique et les variables de l’entreprise sont des éléments qui interviennent dans cet équilibre. L’offre doit être agile et répondre en tous points aux besoins de l’entreprise. Ce sont des valeurs telles que l’authenticité, la confi ance et une expertise que la concession partage avec ses clients Entreprises depuis 1983.

UNE QUESTION DE PHILOSOPHIE. BMW, élue l’entreprise automobile la plus durable au Monde*. La durabilité et la gestion effi ciente des ressources sont au cœur de la stratégie de BMW. BMW Group a réduit la consommation d’énergie par véhicule produit de 40 % depuis 2006. BMW Group a également réduit les émissions de CO2 de ses nouveaux véhicules vendus en Europe d’environ 42 % entre 1995 et 2019. L’entreprise a systématiquement intégré des normes environnementales et sociales élevées dans la gestion de sa chaîne d’approvisionnement et est un leader dans ce domaine.Quelques chiffres. 30 Mrd€, c’est l’investissement de BMW Group dans la recherche et les technologies d’avenir encore plus durables d’ici 2025.100% de l’énergie utilisée dans les usines et les sites BMW Group est renouvelable. 70% de réduction des émissions de CO2 par véhicule produit depuis 2006.

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BRANCHÉE SUR L'INNOVATION.

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Soluccio est une gamme de produits et services disponibles auprès des CCI. La Commission Financement, Pérennité et Développement de la CCI Toulouse a décliné trois offres Soluccio : « Créer son entreprise », « Délivrance des cartes professionnelles d’agent immobilier » et « Délivrance des cartes de commerçant ambulant ».

« Créer son entreprise » : un parcours per-sonnalisé pour assurer la réussite du projet du créateur d’entreprise, avec de la méthode, des outils et des professionnels pour gui-der et challenger. Le parcours « Créer son entreprise » permet aux porteurs de projet d’analyser l’ensemble des aspects indispen-sables à la réussite de leur projet (statut juri-dique, stratégie, business model, prévision-nel financier, etc). Rédiger un business plan solide permet d’accéder aux financements adaptés. Autour du porteur de projet, des experts sont réunis pour l’accompagner de A à Z dans la construction de son projet : un conseiller CCI référent présent tout au long du parcours, des experts métier (experts-comptables, avocats, notaires…) ; des experts par secteur d’activité, filières ou sujets trans-verses (développement durable, numérique, innovation, etc).

« Délivrance des cartes de commerçant ambulant. La carte de commerçant ambulant est indispensable pour exercer sur la voie publique, au sein d’un marché ou d’une halle, ou encore pour ouvrir un foodtruck. La CCI Toulouse Haute-Garonne vous accompagne pour l’obtenir : constitution du dossier et délivrance de la carte en conformité avec la règlemen-tation en vigueur. « Délivrance des cartes professionnelles d’agent immobilier » Pour devenir agent immo-bilier, administrateur de biens ou syndic de copropriété, une carte professionnelle des activités immobilières de la loi Hoguet est obligatoire. La CCI Toulouse Haute-Garonne vous accompagne pour l’obtenir.Contact : T. 05 61 33 65 00 - [email protected] - www.toulouse.cci.fr

synergiessur le terrain


Les commissions en action

TEXTOS > La Commission Développement et Aménagement du Territoire a, le 19 janvier, réalisé un webinaire sur la « Blockchain : une révolution dans l’Immobilier », animé par l’expert Aurélien Onimus. La Blockchain permet d’échanger sans intermédiaires, de faciliter la gestion de patrimoine, d’uniformiser les méthodes de travail ou de faciliter le montage d’opérations. 54 participants. > La Commission Transformation et Croissance des entreprises a organisé un webinaire sur le thème du management et pilotage des processus le 3/02/2021. 46 participants. > La Commission Développement du Commerce, du Tourisme et des Services à la Personne a mis en place son rendez-vous trimestriel « les jeudis des SAP » le 4/03/2021. L’occasion de rappeler les obligations réglementaires et de présenter les grandes lignes du projet de loi « Grand âge et autonomie ». 40 participants.

La Commission Financement, Pé-rennité et Développement organise « Prêt à vous lancer ? », des réunions mensuelles d’information collective en format digital. Ces rendez-vous s’adressent à toute personne ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise. Vous y trouverez des informations utiles pour la création de votre entreprise ainsi qu’une pré-sentation des solutions CCI adaptées à chaque projet. La dernière réunion a eu lieu le 9 mars et a réuni 23 par-ticipants. Prochains rendez-vous : 13 avril, 4 et 18 mai, 2 et 22 juin, 6 et 20 juillet.

La Commission Développement de l’Industrie et des Services aux Entre-prises a organisé le 14 janvier 2021, dans le cadre du Parcours régional In-dustrie du futur, un webinaire intitulé « Piloter ses ressources et sa capacité en période d’incertitude ». Présenté par le Cabinet Cylad Consulting, réfé-rencé par la Région Occitanie pour le parcours Industrie du Futur, et avec le témoignage de la Société RADIALL, spécialisée dans la conception et la production de connecteurs électro-niques, cette rencontre, orientée sur la gestion des ressources a réuni 26 entreprises participantes.

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TBSNews

AéroportNewsToulouse Business School

Inspiring Education, Inspiring Life

Aéroport Toulouse-Blagnac Depuis toujours un ciel d’avance

www.tbs-education.fr www.toulouse.aeroport.fr


actualitétbs et aéroport

TBS ré-accréditée AMBAL’école toulousaine annonce le renouvellement, pour cinq ans, de l’accréditation de l’As-sociation des MBA (AMBA), qui récompense l’excellence dans la formation managé-

riale de troisième cycle. En plus de la ré-accréditation, pour la sixième fois consécutive, de son Global Executive MBA, TBS a vu aussi son Programme Grande École ajouté à la liste des programmes accrédités. L’AMBA accrédite les programmes de MBA, DBA et Grande École des meilleures écoles de commerce dans plus de 75 pays.

Collecte de la taxe d’apprentissageTBS développe des méthodes de plus en plus agiles et poursuit une politique d’innovation qui tient une place centrale dans sa stratégie. Afin de mieux répondre aux attentes de ses étudiants et aux besoins des entreprises, l’école construit une pédagogie différenciée et évolutive à l’image des managers qu’elle forme. Comme chaque année, TBS lance sa campagne de collecte de la taxe d’apprentissage.

Une professeur distinguéeLouise Curran, professeur de Commerce international au sein de l’école, a été choisie pour intégrer le groupe de travail sur la politique commerciale du think tank CEPS (Centre for European Policy Studies). L’objectif est de repenser la politique industrielle post-Covid de l’UE en prenant en compte les préoccupations RSE.

En 2020, le trafic passagers a reculé de 67 %, avec 3,1 mil-lions de personnes accueillies, conséquences des restric-tions de déplacement. Le trafic international est le plus fortement touché (-75 %). Malgré ce choc et un chiffre d’affaires de 82 M€, en repli de 47 %, l’aéroport Toulouse-Blagnac a maintenu ses chantiers structurants, afin de pré-parer l’avenir. Une piste a ainsi été refaite à neuf et un nouveau parking avions a été ouvert.

Décès de Marc LegrandPrésident du conseil de surveillance de l’aéroport depuis janvier 2020, Marc Legrand nous a quittés le 13 janvier, à l’âge de 65 ans. Ingénieur ayant supervisé les travaux du viaduc de Millau, ce Polytechnicien, ingénieur des Ponts et chaussées, était depuis 2017 directeur des concessions d’Eiffage. Il avait mené les négociations lorsque le groupe a racheté les parts de l’aéroport à Casil Europe, fin 2019.

Une ligne Toulouse-Manchester à l’été 2022La compagnie aérienne britannique Jet2.com a annoncé l’ouverture d’une ligne Toulouse-Manchester à l’été 2022. Du 1er mai à la mi-octobre, la compagnie opérera ainsi deux vols par semaine vers Toulouse, facilitant l’accès des habitants de la région de Manchester au Sud-Ouest de la France.

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dossierprospective

-15,7%La contraction du chiffre d’affaires des entreprises

de Haute-Garonne en 2020 (à rapprocher de

la prévision qui, à fin 2019, était de +2,6% )

turbulences en 2021,ascendances

en 2022 ?

La présentation des résultats de l’Enquête de conjoncture 2020-2021 le confirme : la Covid-19 n’aura pas nui à la seule santé humaine mais, également, à celle des entre-prises. Et il n’y a pas que certains organismes qui mettront, hélas, du temps à récupérer. L’économie aussi, qui ne devrait, en effet, retrouver son souffle de 2019 qu’en 2022. C’est le principal enseignement de cette grande étude annuelle présentée par les parte-naires qui en sont à l’origine, Philippe Robardey, pour la CCI Toulouse Haute-Garonne, et Stéphane Latouche, pour la Banque de France Occitanie.

C’est le 9 mars dernier, en visioconférence, qu’ont été présentés les résultats de l’En-quête annuelle de conjoncture, très précisé-ment un an moins huit jours après l’entrée en vigueur du premier confinement de l’histoire de notre pays, le 17 mars 2020. Un premier appui sur le bouton stop de l’économie puis un deuxième, le 30 octobre, qui portent en germes les résultats très défavorables mis en avant par cette enquête réalisée auprès de 1 816 entreprises de Haute-Garonne. 358 jours qui auront vu les principaux indicateurs de l’édition 2019-2020 (+4,2 % des chiffres d’affaires et +3,1 % des effectifs salariés) se muer en -15,7 % des chiffres d’affaires et -2,6 % des effectifs salariés pour le mil-lésime 2020-2021. Issue de la précédente enquête, une phrase, alors en forme de bé-

mol mais qui fait aujourd’hui envie, suffit à comprendre que la donne a drastiquement changé : « Pour 2020, le scénario qui se des-sine est empreint de multiples incertitudes internationales et locales, ce qui conduit les entreprises à modérer leurs prévisions de croissance (+2,6 %), sans toutefois renoncer à de futures embauches (+3,8 %) ». « Ces re-tours en arrière ne relèvent ni de l’analyse à contretemps ni d’une forme de masochisme. Ils rappellent, au contraire, que l’équipe de Haute-Garonne menait au score lorsque le match a été interrompu. Et que son poten-tiel, même avec une aéronautique et un tou-risme lourdement touchés, demeure suffi-samment envié par de nombreux territoires pour que nous considérions l’avenir sans douter de nos atouts » rappelle Philippe

Enquête de conjoncture


dossierprospective

Robardey, président de la CCI Toulouse Haute-Garonne. Pour étayer cette raison d’y croire, Stéphane Latouche, Directeur régional de la Banque de France Occitanie, cite trois chiffres nationaux. « L’économie française démontre une grande résilience -elle « tourne » à 95 % du niveau d’avant crise malgré le contexte sanitaire et la fer-meture administrative frappant certains secteurs d’activité- ainsi qu’une forte capa-cité de rebond comme en témoigne la pro-gression de 15 % de la consommation des ménages en décembre 2020 ou la hausse de 18 % du PIB au 3e trimestre 2020. »

Retour sur les grands chiffres de 2020Ces deux derniers chiffres ne peuvent cependant faire oublier que, en 2020, la crise sanitaire de la Covid-19 a impacté lourdement l’économie de Haute-Garonne. Et après le séisme initial, le reconfinement, les fermetures administratives et la recon-duction des couvre-feux ont constitué autant de mini-répliques qui ont achevé d’ébranler nos fondations économiques avec, à la clé, une récession historique

de près de 16 % des chiffres d’affaires. Si tous les secteurs, toutes les tailles d’entre-prises et tous les territoires de la Haute-Garonne ont été touchés, les situations demeurent bien sûr hétérogènes. Les dif-ficultés affectent plus particulièrement la métropole -qui concentre près de 60 % des entreprises départementales, les grandes entreprises, l’industrie, les services aux entreprises, les hôtels-cafés-restaurants, l’événementiel et, bien sûr, toutes les activités soumises à des restrictions ad-ministratives. Malgré l’ampleur du choc conjoncturel, le recul des effectifs salariés a été contenu, avec une baisse approchant les 3 %, un choc très largement amorti par les différents dispositifs d’activité par-tielle. Note d’espoir, la confiance des chefs d’entreprise permet, malgré de multiples risques et incertitudes, de tabler sur un rebond d’activité de +5,1 % pour 2021. Cette croissance retrouvée ne permettra, hélas, toutefois ni de rattraper les niveaux d’activité de 2019, ni de renouer avec une trajectoire d’embauches (-0,5 %). >>> Suite page 18

EspoirLa confiance des chefs d’entreprise permet, malgré de multiples risques et incertitudes, de tabler sur un rebond d’activité de +5,1 % pour 2021

Sur un territoire comme le nôtre, un recul de l’activité industrielle de 25,2 % et des services de 13,7% doit nous faire prendre la juste mesure de la situation. Il ne faut donc pas guetter des signaux qu’il est prématuré d’espérer. Sous peine, précisément, de désespérer…

Philippe Robardey, président de la CCI Toulouse Haute-Garonne

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dossierprospective

Le secteur des services subit à la fois la fragili-sation des services aux entreprises affiliés à la filière aéronautique, la pénalisation des services aux particuliers lors des confinements et pro-longée par l’application de mesures sanitaires contraignantes et les fermetures répétées des hôtels-cafés-restaurants, traiteurs et profession-nels de l’évènementiel. Important levier pérenne de notre croissance, l’activité recule de -13,7 % en 2020. Seule la branche des transports, par l’essor de la messagerie notamment, limite ses pertes et devrait effacer ce trou d’air dès 2021. A l’inverse, les premiers contributeurs des ser-vices BtoB, à savoir l’ingénierie et les services opérationnels (propreté, sureté) ne connaitraient pas de rebond suffisant pour retrouver des niveaux d’activité équivalents à ceux de 2019. L’impact sur l’emploi reste contenu, en recul de -1,4 % sur le secteur, les effectifs s’inscriront à la hausse en 2021 (+0,7 %) pour assurer le regain d’activité (+6,6 %).

ANALYSE SECTORIELLE

DES ENTREPRISES

DES SALARIÉSDU DÉPARTEMENT

52 %

53 %

DES ENTREPRISES


8 %

20 %

Dans le sillage de l’aéronautique, l’activité indus-trielle départementale recule de -25,2 % en 2020 effaçant les performances de haut niveau de 2019. Toutes les branches décrochent, celles di-rectement liées à l’aéronautique mais également les industries de biens de consommation gre-vées par des manques de débouchés sur certains marchés contraints. L’impact de la crise affecte notamment les PME-ETI et grandes entreprises se traduisant par des destructions d’emplois (-7,9 %) qui se poursuivront en 2021 (-3,9 %). Les investissements productifs sont à l’arrêt, le plan de relance devrait permettre d’activer de futurs financements en R&D. Le rebond de +6,2 % prévu pour l’activité en 2021 restera insuffisant pour compenser les trop faibles carnets de commandes pour l’appareil industriel. A l’horizon 2021, seules les industries agro-alimentaires s’inscriraient en progression par rapport à 2019.

SERVICES

INDUSTRIE


dossierprospective

Le bilan d’activité du commerce acte un repli de -3,7 % des chiffres d’affaires en 2020. Toutes les branches se contractent à l’exception des grandes surfaces et du commerce de détail ali-mentaire épargnés par les fermetures adminis-tratives. De fortes disparités caractérisent le secteur, fortes baisses pour le commerce de gros aux débouchés réduits sur l’ensemble des mar-chés, recul marqué de l’équipement de la per-sonne mais également du commerce-réparation automobile. L’équipement du foyer et le brico-lage résistent mieux. 2021 s’inscrit en progres-sion d’activité de +1,9 %. Les activités les plus déficitaires en 2020 connaitront les plus fortes progressions sans toutefois permettre un rattra-page de 2019. Dans ce scenario contraint, le sec-teur est le seul à maintenir ses effectifs, l’emploi progresse de +0,8 % et devrait s’inscrire sur un rythme équivalent en 2021 (+1,0 %).

Le secteur BTP-immobilier s’inscrit en recul de -10,3 % en termes de chiffres d’affaires pour 2020. Les trois branches Bâtiment, Travaux Publics et Immobilier sont affectées dans les mêmes proportions. L’emploi en contraction de -2,0 % se traduit en premier lieu par l’arrêt du re-cours à l’intérim dans le BTP. Le rebond d’activité de +4,7 % attendu en 2021 ne restaurera pas les niveaux de courants d’affaires de 2019 et ne re-constituera pas les effectifs salariés (-1,2 %). Le bâtiment dresse des perspectives nuancées par trop d’incertitudes sur les projets de construc-tion neuve et le manque d’appels d’offres pour des locaux publics. Après une année d’élections locales, les Travaux Publics déplorent également une baisse de la commande publique et un déficit d’appels d’offres. Concernant les spécialistes des marchés immobiliers, la promotion immobilière a été plus impactée que l’activité des agences immobilières qui retrouveront un niveau d’acti-vité supérieur à celui de 2019 en 2021.

ANALYSE SECTORIELLE

DES ENTREPRISES


22%

16 %

8 %

20 %

DES ENTREPRISES


18 %

11 %

COMMERCE

BTP IMMOBILIER


dossierprospective

Territoires, le Sud résiste mieux*

Les entreprises situées sur le périmètre de la métropole ont vu en 2020 leurs volumes d’affaires se contracter fortement (-18,4 %), repli se propageant en 1ère et 2e couronnes (respectivement -7,3 % et -6,0 %). Cette récession se répercute sur l’emploi métropolitain (-3,1 %) avec des ajustements globalement moindres en 1ère et 2e couronnes (-0,8 % et -0,6 %).

La métropole toulousaine prévoit un rebond d’activité +5,4 % en 2021. Face à un écrou-lement de la demande en 2020 et un environnement concurrentiel accru, les entreprises ont resserré leurs marges et fortement réduit leur rentabilité. Le déficit de leurs carnets de commandes entame la confiance des dirigeants en l’avenir de leur entreprise (solde en recul de -26 pts sur 1 an). Au terme de 2021, la métropole ne retrouvera ni son niveau d’activité d’avant crise, ni ses emplois qui continueront à s’éroder (-0,7 %).

A contrario, l’activité des entreprises du Comminges n’est que peu dégradée par la crise (-0,9 %). Sur ce territoire moins concurrentiel, la demande résiste mieux que sur l’ensemble du département. Contrairement à la métropole, l’industrie s’y maintient (+ 1,5 %) tout comme le commerce (+0,7 %).

75%Trois quarts des dirigeants

d’entreprises de plus de 20 salariés témoignent

de situations financières saines (-10 pts sur 1 an)

>>> Suite page 15

Prendre la juste mesure de la situation« Un chiffre comme celui du recul de l’ef-fectif salarié peut induire des erreurs d’ap-préciation tant les différents filets de sé-curité déployés ont joué leur rôle et évité l’effondrement en temps réel. Le meilleur moyen de conserver le moral est cepen-dant de ne pas sous-estimer la gravité de la situation. Les mois à venir vont être très compliqués pour certaines entreprises. Le nombre de défaillances va augmenter significativement -d’où la convention que nous venons de signer avec le Tribunal de Commerce de Toulouse pour prévenir ces difficultés. Sur un territoire comme le nôtre, un recul de l’activité industrielle de 25,2 % et un recul des services de 13,7 % doivent nous conduire à pleinement inté-grer la situation. N’oublions pas que ces deux secteurs représentent 60 % des éta-blissements et 73 % des effectifs salariés de Haute-Garonne. Cela pour dire qu’il ne faut pas guetter des signaux qu’il est prématuré d’espérer. Sous peine, préci-sément, de désespérer… » pose Philippe Robardey en première analyse. Les effets d’une récession comparable à celle connue par notre pays au sortir de la 2e guerre mondiale ne seront, en effet, effacés en quelques mois, même si les dynamiques

économiques mondiales ont changé. Pour revenir au sectoriel, le chiffre d’affaire du commerce est en repli de -3,7 % en 2020. Un chiffre en trompe l’oeil avec une baisse qui paraît moins sévère mais qui tient au fait que le secteur souffre (très) fortement depuis trois ans. « D’après nos derniers chiffres disponibles au plan national, et la région suit ces tendances, après un excellent mois de décembre marqué par une hausse de plus de 15 % des ventes du commerce de détail par rapport à dé-cembre 2020, le mois de janvier connaît une légère contraction d’activité à -0,8 % sur un an pour le total des ventes de pro-duits industriels et alimentaires.. » détaille Stéphane Latouche.

L’industrie, oui mais pas que…Compte-tenu du bras de levier qu’elle re-présente (un emploi industriel permet de créer 1,5 emploi indirect et 3 emplois in-duits dans le reste de l’économie), le pouls de l’industrie est logiquement suivi de près par notre territoire. C’est, tout parti-culièrement, le cas de l’aéronautique dont la situation a, au vu de son importance en Haute-Garonne, été largement commen-tée. Rappelons que le trafic aérien a reculé de 60 % l’an dernier avec 1,8 milliard de passagers dans le monde contre 4,8 mil-liards en 2019. Dans ce contexte, les com-

* données propres à l’Enquête CCI Tou-louse Haute-Garonne, à retrouver dans leur intégralité dans le document de présentation ou sur www.toulouse.cci.fr


dossierprospective

8Md€Le montant des PGE consentis aux 63 000 entreprises de la région qui en ont fait la demande, à 90% des TPE.

pagnies aériennes ont perdu au total 370 milliards de dollars selon l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), soit plus de 2,5 fois les chiffres d’affaires 2019 cumulés d’Airbus et Boeing… L’Enquête de conjoncture apporte cependant certains éléments inédits sur le léger redressement de divers marchés attendus en 2021, au-quel la supply-chain doit se préparer. « Si les perspectives industrielles de l’aéronau-tiques s’inversent en 2021 (+11,8 %), les services associés ne connaîtraient pas ce retournement favorable de croissance et souffriraient d’une deuxième année de repli

de leurs chiffres d’affaires (-4,1 %) » dé-taille Philippe Robardey en s’appuyant sur des chiffres de l’Enquête. Mais la situation du commerce, dont le poids économique est moindre mais dont l’année écoulée a pleinement révélé l’importance sociale et sociétale majeure, mérite une attention identique. Un périmètre qu’il faut élargir à l’événementiel, à la culture, au tourisme, à l’hôtellerie-restauration… Tous ont démon-tré que leur rôle va bien au-delà de l’écono-mique et qu’ils sont un générateur de lien social irremplaçable. Un lien qui contribue activement au moral de nos concitoyens, donc à leur capacité à résister au stress, à se projeter dans l’avenir, à oser… : autant d’attitudes qui, in fine, profite à l’économie.

Un premier progrès, l’arrêt du stop&go ?Pour décrypter au mieux ces chiffres, il faut garder à l’esprit que le temps de 2020 n’aura été ni linéaire, ni homogène, succession de coups de frein et d’accélé-rateur. Après un début d’année favorable, tout a en effet été rapidement remis en question avec le coup d’arrêt du confi-nement de mi-mars et à la fermeture de nombreuses activités. Ainsi, le décro-chage brutal s’est traduit, dès la fin du 1er trimestre, par un trou d’air d’activité qui s’est poursuivi et creusé au 2e trimestre. En sortie de confinement, le 3e trimestre

présentait un scénario de reprise effec-tive, même si l’amorce d’un retour à la normale était plus lent qu’espéré. Rap-pelons que tous secteurs confondus, à fin octobre, 54 % des entreprises témoi-gnaient encore d’une baisse d’activité sur le 3e trimestre. Avec des disparités fortes puisque, en décembre, certains dirigeants d’entreprises de l’industrie et du BTP esti-maient être à 80/90 % de leur activité ha-bituelle. Ces à-coups, s’ils sont néfastes à l’activité sont délétères pour le moral des chefs d’entreprise, le climat des affaires et la consommation, trois paramètres qui ont toute leur importance. Et à l’heure où nous écrivons, la possibilité d’un nouveau re-confinement est difficile à exclure, ce qui

complique encore la projection des chefs d’entreprise et, donc, celle des analystes chargés de décrypter cette Enquête de conjoncture 2020-2021.. À ce stade, 2021 se caractérise donc avant tout par le manque de visibilité qu’elle offre aux dirigeants. Et par le début de rembour-sement des premières dettes (sociales, bancaires…). « La question de la liquidité des entreprises et de leur niveau d’endet-tement pourra se poser avec plus d’acuité dans un certain nombre de cas. Mais j’in-siste, pour la grande majorité des entre-prises françaises et régionales, l’activité est proche de la normale et elles n’ont pas eu à recourir à un supplément d’endette-ment » indique Stéphane Latouche.

Lorsque les dispositifs publics de réaménagement des dettes fiscales et sociales et du chômage partiel étaient insuffisants, les entreprises ont eu recours à l’endettement avec le PGE, qui a bénéficié à moins de 10% des entreprises de la région, soit environ 63 000 entités.

Stéphane Latouche, Directeur régional de la Banque de France Occitanie© D

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Certains chiffres ne disent pas tout d’une situation. Chaque licenciement dû à la baisse d’activité brutale en cette situation, au-delà des relations humaines essentielles, implique une perte de compétences pour les entreprises, d’autant plus selon que ces dernières comptent 10 personnes ou 1000. Les TPE/PME sont donc, doublement, impactées, pour un temps long, au-delà d’un paramètre chiffré de reprise. Elles méritent toute notre attention car, comme le montre une étude récente

de l’Insee Occitanie, la croissance des grandes entreprises provient principalement de l’apport des ETI (moins de 5 000 salariés), dont la hausse de l’emploi résulte du dynamisme des PME (moins de 250 salariés), lui-même alimenté par la croissance des TPE (moins de 10 salariés). Rappelons que les TPE/PME représentent plus de 95 % du tissu économique et ont à leur actif ancrage et maillage territoriaux, formation et innovation, agilité et adaptation fondamentales à la relance.


Recul et rebond par tailles d’entreprises*

Si les difficultés impactent toutes les structures, les entreprises de

plus de 50 salariés payent un plus lourd tribut en termes de baisse

de chiffre d’affaires (-19,0 %). L’impact reste important pour les PME de 10 à 49 salariés (-11 %), il s’établit à -8,7 % pour les TPE.

Les TPE subissent également un tassement de la demande et

de leur rentabilité. Seulement 69 % témoignent d’une situation

financière saine, 20 % affirment leurs difficultés de trésorerie. Les petites structures exerçant dans la sphère des services sont particulièrement fragilisées. Le rebond des volumes d’affaires (+5,1 %) attendu en 2021 serait plus particulièrement porté par les entreprises de plus de 10

salariés, mais sans pour autant rattraper le niveau d’avant crise.

En 2021, les chiffres d’affaires des TPE ne progresseraient que de +1,9 % ; contraints par des carnets de commandes insuffisants, elles

ne connaitraient qu’une faible amélioration de leur rentabilité.

Malgré le choc économique subi, trois quarts des dirigeants d’entreprises de plus de 20 salariés témoignent

de situations financières saines (-10 pts sur 1 an). Une évolution

favorable de leur rentabilité devrait contrecarrer les faiblesses de 2020. Les carnets de commandes des PME

et grandes entreprises, bien que comparativement les mieux garnis demeurent en fort repli. Le moral

de leurs chefs d’entreprise s’est significativement dégradé.

*données propres à l’Enquête CCI Toulouse Haute-Garonne, à retrouver dans leur

intégralité dans le document de présentation ou sur www.toulouse.cci.fr

dossierprospective

Et après 2021 ?On l’a vu, la situation est sérieuse et les difficultés des prochains mois réelles. On l’a vu également, certains secteurs ont un potentiel d’accélération élevé et donc la capacité à retrouver rapidement un niveau d’activité significatif. Et on l’a compris depuis plus d’un an, le niveau d’activité économique dépendra direc-tement de l’évolution sanitaire, donc de la campagne de vaccination menée dans le monde. L’exercice de la prévision est

donc plus que complexe. De ce point de vue, le plan France Relance a déjà com-mencé à produire ses premiers effets, dans la continuité des mesures de sauve-garde dédiées à la gestion de l’urgence. Pour son volet offensif, les 100Mds€ mobilisant l’ensemble des acteurs pu-blics et privés devrait grandement béné-ficié à notre région puisque deux de ses trois principaux secteurs sont au cœur de l’action publique -la filière aéronau-tique et l’industrie touristique.

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Anouk Déqué, 1re Vice-présidente de la CCI Toulouse Haute-Garonne



La crise de la Covid-19 est, on le sait, difficile à ap-préhender et à vivre pour les jeunes qui ressentent particulièrement durement les mesures de restric-tion de mobilité et qui ont souvent perdu leurs petits jobs d’appoint destinés à augmenter leurs revenus. Des jeunes qui se déclarent également (très) inquiets quant à leur insertion prochaine dans un marché de l’emploi difficile et peu lisible. Si elle est inter-

venue dans un contexte pour le moins complexe et perturbé, la 10e édition de la Nuit de l’orientation est arrivée en revanche à point nommé pour apporter à cette population les réponses aux nombreuses ques-tions qu’elle se pose à ce sujet. « Permettre à tous les collégiens, lycéens et étudiants d’y voir clair en com-prenant mieux le monde de l’entreprise, de décou-vrir près de 150 métiers et de rencontrer près de 90

professionnels de l’entreprise et de l’orientation afin de construire avec eux leur projet d’avenir : telle est la vocation et le concept de cet événement devenu incontournable qui s’est déroulé cette année dans un format 100 % digital. Si l’efficacité du dispositif a été préservée, je dois avouer que le spectacle de ces fu-turs talents prenant possession de notre Maison des entreprises et de l’économie nous a manqué… » a ex-posé Philippe Robardey, Président de la CCI Toulouse Haute-Garonne. Une édition qui a donc pris cette an-

Nuit de l’orientation,une 10e édition 100 % digitale

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Malgré le succès de cette édition 100 % digitale, le spectacle de

ces jeunes talents prenant possession de notre Maison des entreprises et

de l’économie nous a manqué…



née la forme d’un hall virtuel interactif avec 4 espaces dédiés à l’orientation. Ces espaces animés par des professionnels présents sur place ont permis aux partici-pants de recueillir des réponses à toutes leurs questions et de naviguer d’un stand à l’autre avec la possibilité de dialoguer avec eux d’un simple clic. L’espace speed

dating des métiers leur a également per-mis d’échanger en direct par tchat ou en visio avec les représentants de plus de 60 métiers des principaux secteurs d’activité. Différents webinaires sur des thématiques clés de l’orientation ont été organisés tels que « Découvrez les mé-tiers qui recrutent en Occitanie », « À la découverte des métiers du Transport et de la Logistique, métiers du futur ! » ou

« Découvrez les métiers d’avenir pour mieux s’orienter ». Un espace « Infos métiers » et un espace « Coaching et découvertes » complétaient ce dispositif très riche qui a vu plus de 500 jeunes se connecter le 4 mars entre 17 h et 21 h. « Édition après édition, l’objectif demeure de les aider à s’engager dans

des voies professionnelles présentant de réels débouchés, les guider vers les métiers en développement, leur donner le goût des métiers et l’envie d’entre-prendre et positionner l’entreprise au centre du dispositif d’orientation. Le tout, gratuitement et simplement. Le mil-lésime 2021 a confirmé l’engouement des jeunes pour cet événement unique en Occitanie.

La Nuit de l’orientation, une donnée clé !

Alexia Laudevart est la fondatrice et CEO de Datactik, entreprise de conseil en valorisation de données. Plutôt que datascientist, elle préfère se définir comme une « data enthousiast ». Et d’enthousiasme il est question lorsque cette jeune cheffe d’entreprise -qui vient de publier un nouveau livre, consacré au machine learning*- parle de la Nuit de l’orientation, à laquelle elle participe pour la cinquième fois. « Le concept répond à un réel besoin car beaucoup de jeunes -mais aussi de moins jeunesse posent de nombreuses questions sur leur orientation, leur adéquation potentielle avec telle ou telle fonction, les possibilités d’emploi et de carrière dans telle ou telle filière… Les questionnements sont suffisamment nombreux et authentiques pour que l’échange s’engage avec naturel et spontanéité, sans faux semblants ou gêne. Surtout sur des métiers comme le mien, qui n’existaient pas il y a dix ans. C’est aussi l’un des intérêts de cet événement de mélanger métiers émergents et métiers de toujours, comme la restauration par exemple. Pour les jeunes comme pour les entreprises, la Nuit de l’orientation est une donnée clé ! »

*A retrouver sur www.datactik.com

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Au quotidien :

> Accompagner les entreprises à la création, le développement, le financement et la reprise-transmission.

> Accompagner le développementéconomique des territoires

> Défendre les intérêts collectifsdes entreprises dans la sphère publique

(Co)gérer des infrastructuresessentielles au développement du territoire (Aéroport Toulouse-Blagnac, Francazal, Agence d’attractivité).

Former les hommeset les femmesaux responsabilités et aux métiers évolutifs de l’entreprise (groupe Toulouse Business School).

(Chiffre CCI Toulouse Haute-Garonne 2020).

MISSIONS DE LA CCI

LES

synergiesoffre de services

6 006 ENTREPRISES ACCOMPAGNÉES

Pour les créateurs ou repreneurs d’entreprise, la CCI Toulouse Haute-Garonne propose une formation « 5 jours pour entreprendre », indispensable pour acquérir les bons réflexes et maîtriser les compétences clés pour préparer son projet.

5 jours pour entreprendrepour les créateurs ou repreneurs d’entreprise de la Haute-Garonne

AU PROGRAMME

Construire un projet cohérent et réfléchi : analyse du contexte, étude de marché, positionnement concurrentiel, élaboration d’un business model... Définir une stratégie marketing et commerciale : politique d’offre, politique de prix, stratégie de communication, de distribution, business plan… Faire les bons choix juridiques, fiscaux, sociaux, financiers : pour lancer l’entreprise en toute sécuritéChiffrer et financer le projet : combien faut-il pour démarrer ? quel sera le seuil de rentabilité ? qui peut financer le projet ?Avoir des repères de patron : comprendre les obligations du dirigeant, ses interlocuteurs, le pilotage de l’entreprise.

> Le conseil CCI À la suite de cette formation, un conseiller CCI peut accompagner les créateurs ou repreneurs d’entreprise dans la construction de leur projet et la réalisation de leur business plan

> Durée de la formation35 heures réparties sur 5 jours, de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30, du lundi au vendrediTarif : 525 euros net de taxe

> Dates des prochaines sessions du 12 au 16/04 ; du 17 au 21/05 ; du 14 au 18/06 ; du 5 au 9/07

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synergiesportraits d’entrepreneurs

diccit - janvier 2021 · 26

Jean Barret-Castan a fondé Coperbee en 2011 pour développer un outil de sécurisa-tion des micro-souscriptions pour le groupe Worldline. En 2016, Worldine achète le logi-ciel et Coperbee se structure de façon aty-pique. « Nous nous sommes construits sur un modèle de management collaboratif et horizontal, axé sur la confiance et l’ouver-ture d’esprit. Chez nous, 86 % des salariés détiennent 30 % des actions de l’entreprise », assure le président directeur général. Instal-lés dans une vaste ferme de 800 m2 à Lapey-rouse-Fossat, Coperbee accompagne les en-treprises de tous secteurs dans leurs projets de conception, d’innovation et d’optimisation de leurs systèmes d’information. « Nos solu-tions permettent à nos clients de réaliser entre 30 et 40 % d’économie d’échelle mais, également, de recentrer leurs salariés sur des

tâches valorisantes à forte valeur ajoutée », explique Jean Barret-Castan. Aujourd’hui, Coperbee s’est taillée une place de choix dans le secteur de l’économie numérique. La société est passée de 250 000 euros de CA en 2016 à près de 3 M€ cette année. Pour faire face à l’explosion des commandes, l’entreprise s’est lancée dans un vaste plan de recrutement et recherche une vingtaine de nouveaux talents. www.coperbee.fr

86 % des 42 collaborateurs détiennent 30 % des actions©

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B. French Made, nouvel écrinen ligne pour les créateursCréée fin 2020 par Géraldine Boutan - ex-responsable d’un centre de profits dans une société de conseils en achats-, la plateforme de vente B. French Made a été conçue comme un écrin élégant pour mettre en avant le talent des artisans pro-fessionnels. Bijoux martelés à la main, sacs en cuir uniques, lingerie délicate... Géral-dine Boutan a déjà obtenu la confiance d’une dizaine de créateurs. « B. French Made est née d’une envie : celle d’appor-ter une autre manière d’acheter, plus inno-vante et plus responsable », assure l’entre-preneuse. Avant de se lancer, elle a suivi la formation « 5 jours pour entreprendre » à la CCI Toulouse Haute-Garonne, puis béné-ficié d’un accompagnement personnalisé. « Pendant plusieurs mois, les experts de la CCI m’ont aidée à positionner mon offre, à établir des études de marché. Au-delà de ces conseils stratégiques, cela m’a apporté

une prise de recul très bénéfique. Sans cela, je ne sais pas si j’aurais osé aller jusqu’au

bout », assure-t-elle. Aujourd’hui, Géraldine Boutan souhaite étoffer son offre vers la décoration et la céramique, mais aussi

apporter du conseil stratégique aux TPE et PME, développer un catalogue de for-

mations... Et devenir, ainsi, la référence en matière de mode made in France.www.bfrenchmade.com

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RLes artisans sont sélectionnés sur des critères de fabrication française. Les produits mis en lumière sont uniques et réalisés en quantité limitée

Coperbee accompagne la transition numérique des entreprises



Bwamoa, originalité et naturalité au menuPassionné de gastronomie et de commu-nication, Vincent Menseau avait, depuis longtemps, l’envie de monter sa propre entreprise. Ayant vécu à New York et à

Shanghai, il a misé sur le concept du Bubble Tea, qu’il a adapté à la culture française pour créer Bwamoa. « C’est une boisson que j’ai voulu rendre plus gastro, avec des produits

plus natures. Nos boissons sont un mix de bubble tea et d’alimentation healthy, avec des bulles de jus à croquer », explique l’en-trepreneur. Depuis sa création en 2017, le

concept a évolué et se décline désormais sous forme de glaces aux goûts originaux (fromages, fleurs…) et de bwaburgers, des burgers végétariens, flexitariens ou vegans.

« Nos pains, fabriqués par une boulange-rie bio toulousaine, sont colorés avec des produits naturels comme le curcuma ou la betterave. » Le concept a séduit et l’entre-preneur s’apprête à ouvrir une deuxième boutique à côté de la première, rue des Tourneurs, à Toulouse. Diététicien passé par l’univers de la communication pour diverses marques gastronomiques, Vincent Menseau voit Bwamoa comme « un laboratoire d’ex-périmentation ». Il explique d’ailleurs avoir d’autres concepts sous le coude alors que ses glaces et ses boissons ont été récompen-sées par le Gault et Millau.

+ 40 % de croissance par an pour Bwamoa, qui emploie 5 salariés

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Mieux qu’une institution, ce restaurant toulousain créé en 1992 est une sorte de communauté de goût(s). Son fondateur et chef, Patrick, a obtenu en 2013, le titre de maître restaurateur, seul titre délivré par

l’État. Ce résultat est le fruit de l’engage-ment et de la passion de Patrick Carthery et de sa femme Fabienne qui, 7 jours sur 7, œuvrent avec la même gourmandise pour les préparations culinaires que pour les relations humaines. Une authenticité

qui a fait leur succès puisque les, très bonnes années, le restaurant dépasse le million d’euros de chiffre. Mais si la Co-vid-19 a, cette année, imposé à l’activité sa saveur très amère, elle a aussi confirmé

la capacité des dirigeants à s’adapter sans perdre leur sens du service. « Nous avons commencé dès le 25 mars 2020 et nous nous en félicitons chaque jour au vu de la situation. Cela nous a permis de conser-ver le lien avec nos clients et notre raison

d’être : cuisiner. Cela nous a aussi permis de préserver un minimum d’activité (30 % du chiffre d’affaires de 2019) et, donc, de rester confiant pour l’avenir. Les clients répondront présents pour la réouverture

car nous n’avons jamais perdu le contact et qu’ils sont fidèles, attentionnés et soli-daires. Nous continuerons cependant cer-tainement la vente à emporter car cela répond à une attente différente. »www.lescopains.fr

Aux copains d’abord, les papilles aussi chantent

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Nous restons confiants pour la réouverture car nos clients sont fidèles, attentionnéset solidaires.



Une idée simple fait la bonne santéd’AdSum Health

STDU : une croissance de précisionCyril Gloriant a le parcours patient de l’homme déterminé. Sur les traces de son père, il obtient un diplôme en génie mécanique. Après des premiers pas dans l’entreprise familiale, il s’installe en 1991 à Toulouse, dans une entreprise d’usinage qui rachète, en 2011, la Société toulousaine d’études et d’usinage. « En 2018, je me suis décidé : j’ai repris cette entreprise spécialisée dans la conception, la mise au point et l’usinage de pièces », explique-t-il. Prototypes, petites et très grandes séries, la STDU travaille tous les métaux, même les plus retors, comme l’inox, le téflon ou le titane, ainsi que les plastiques industriels. Ingénieur, Cyril Gloriant se révèle aussi manager avisé. Sous sa houlette, la STDU passe de 8 à 20 salariés en deux ans, acquiert sept machines et génère un CA d’environ 1,5 M€. Prudent, le chef d’entreprise n’a pas souhaité placer la STDU sous les fourches exclusives

de l’aéronautique, sans pour autant s’en interdire l’accès. Il a ainsi choisi de gérer la croissance par intégration, rachetant en 2019 l’entreprise de mécanique de précision Courtois TFA. « Cela m’a ouvert les portes

d’une certification 9100 EN qui me permet d’accéder à l’aéro tout en proposant à mes clients historiques une gamme d’études et réalisations complémentaires. »www.stdu.fr

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Pour 2021, l’entreprise souhaite développer une activité chaudronnerie et poursuivre sa diversification. Trois embauches sont prévues.

Il suffisait d’une idée, et c’est Laure Tardi-glio qui l’a eue. En regardant autour d’elle. Sa formation en école de commerce et son mari pharmacien ont fait le reste. « J’ai re-

marqué que les établissements de soin à la personne, à caractère paramédical (Ehpad, crèches, centres médicaux-éducatifs…) manquent souvent de services dédiés aux

achats de fournitures de matériel médical, hors médicaments », explique-t-elle. Elle conçoit le projet judicieux de créer une cen-trale d’achats de produits dits « d’accom-

pagnement de soins », tels que les panse-ments, gants, blouses, masques, mais aussi savons, désinfectants, matelas, chaises médicales… L’objectif est de les proposer

ensuite à ces établissements qui ne sont pas démarchés par les fabricants. Créée en 2017, AdSum Health, va très vite trouver sa place, au point d’atteindre 3,5 M€ de CA en 2019. Un chiffre en hausse en 2020, la crise sanitaire ayant soutenu l’activité. L’idée gagnante de Laure Tardiglio est de sélectionner une seule bonne marque par produit. « Le fournisseur a la certitude de n’être pas concurrencé et, par ailleurs, le volume de commandes orientées vers le produit permet d’obtenir des prix attrac-tifs pour le client. » Du gagnant-gagnant, en somme.www.adsumhealth.fr

450450 établissements gériatriques et 150 centres pédiatriques convaincus

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CX Air Dynamics, le premiersurpantalon airbag pour motards

On connaît des petits garçons qui s’en-thousiasment pour le foot ou le rugby et connaissent tout sur la couleur des mail-lots. Lui savait tout des uniformes des ar-mées européennes et au-delà. Sa passion

intacte, Quentin Amigo a 23 ans quand il crée AG Tactical en 2017, un site de vente en ligne d’équipements et accessoires militaires de haute qualité technique. Ses connaissances quasi-encyclopédiques sur

l’habillement militaire lui ont permis de repérer, parfois, des lacunes dans la qualité des équipements de dotation. Il propose donc aux policiers et militaires des tenues haut de gamme (ignifugées, anti-radiations,

indéchirables…) en exclusivité, venues no-tamment des États-Unis. Chaussures, pan-talons, vestes, sacs ou chemises, éprouvés dans les conditions les plus extrêmes, sont également à la disposition des particuliers.

Après trois ans d’existence, AG Tactical a déjà trouvé son public et Quentin Amigo, encore étudiant, emploie quatre vendeurs pour un CA de 75 000 euros, réalisé à 65 % à l’international. En 2021, il souhaite struc-

turer l’entreprise, étoffer sa gamme et pré-pare la mise sur le marché d’un accessoire « très utile » qui parachèvera l’équipement de nos gendarmes. www.ag-tactical.com

AG Tactical, un positionnement stratégique

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Les équipements de dotation des policiers et militaires se révèlent parfois fragiles pour les exigences du terrain. Ils trouvent chez nous la qualité qu’ils recherchent.

+ 187 % des objectifs de préventes grâce à la campagne de crowfunding, entre décembre et février

Avec la start-up toulousaine CX Air Dyna-mics, Xavier Bouquillard de Milleret a décidé de prendre en main la sécurité des motards. Suite à un accident de la route, cet entrepreneur toulousain a mis au point un surpantalon airbag, inspiré de l’équi-pement des pilotes de chasse et destiné à protéger les membres inférieurs. « En cas de chute moto, 60 à 80 % des blessures sont concentrées sur les jambes. Les pro-téger est donc une évidence. Aujourd’hui, on ne discute plus l’utilité du casque », jus-tifie Xavier Bouquillard de Milleret. Pour assurer la production, CX Air Dynamics a lancé une levée de fonds de 2 M€ auprès des assurances et des fonds d’investisse-ment. Une première série de 500 surpan-talons devrait être produite ce printemps, avant une seconde de 3 000 exemplaires. « 4 % des motards sont aujourd’hui équi-

pés d’airbag. Le marché affiche une crois-sance à deux chiffres et nous espérons avoir le soutien des assureurs, comme cela se pratique déjà en Allemagne », détaille encore l’entrepreneur. Le surpantalon s’enfile comme un jean, se déclenche en 200 millisecondes, résiste à l’abrasion et au déchirement. Il sera vendu 480 euros, via une vingtaine de boutiques en France mais aussi le site internet. Les forces de l’ordre sont d’ores et déjà intéressées, ain-si que les moto-écoles.

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+ 187 %

Jacques Boyéet Cédric Laurent, leur activité etleur territoireJacques Boyé est président de Paul Boyé Technologies, spécialiste des uniformes et des vêtements de protection. Cédric Laurent a lancé la marque Colibri Peinture en 2018 et propose des peintures intérieures biosourcées et dépolluantes. Pour leurs deux entreprises, la crise a été un accélérateur d’activité.

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Jacques Boyéprésident de Paul Boyé Technologies


interview croisée vision d’entrepreneurs

Pour des raisons différentes, vos deux entreprises ont su tirer leur épingle du jeu pendant la crise sanitaire. Pourquoi ?Jacques Boyé : De par notre activité, la crise ne nous affectait pas car nous fournissons des équipements à l’armée, aux pompiers… Je me suis engagé à fabriquer massivement des masques et en un an, nous avons doublé notre production grâce à un investissement de 7 M€. Nous en avons produit 100 millions mais voyons beaucoup d’importations, alors que l’État devait protéger ce secteur d’activité.Cédric Laurent : Pour nous, la crise et le confinement ont eu un effet booster, même si nous constations déjà un intérêt croissant pour nos produits auparavant. La Covid a entraîné un million de visiteurs supplémentaires sur notre site. Le chiffre d’affaires a été multiplié par cinq, voire dix, sur certaines périodes. Nous avons enregistré une croissance de 400 % en 2020 et le chiffre d’affaires double tous les mois depuis début 2021.

Votre activité et votre réussite s’appuient sur l’innovation. En quoi l’ancrage toulousain est-il important pour vous ?JB : Historiquement, nous avions trois sites en France, dont celui de Toulouse. Le regroupement des activités et le déménagement du siège social de Sète à Toulouse sont la conséquence de l’explosion de l’usine AZF en 2001. Nous avions le choix de redéployer l’activité toulousaine sur les sites de Sète et Bédarieux mais j’ai décidé de rester à Toulouse en raison du tissu industriel, des universités et des centres de recherches. Il y avait une logique industrielle. Paul Boyé Technologies fait partie du cluster Primus et d’Aerospace Valley.

CL : Nous avons un nouveau plan de R&D autour d’une formulation innovante pour supprimer les composants pétrochimiques et le dioxyde de titane notamment. Nous travaillons avec l’Ensiacet sur les biocides. L’école nous permet, également, d’utiliser son matériel. Colibri veut s’intégrer au maximum sur le territoire.

Au-delà de ses atouts, quel regard le chef d’entreprise que vous êtes porte sur l’économie de notre département ?JB : Toulouse a longtemps tout misé sur l’aéronautique, à juste titre. On voit le danger aujourd’hui. Il faut encourager les autres secteurs d’activité. Dans le marché textile pour l’aéronautique, Paul Boyé Technologies n’a jamais trouvé sa place alors que nous avons les compétences. Il faut à tout prix soutenir les entreprises innovantes. Si nous existons encore aujourd’hui, c’est parce que nous avons innové et exporté.CL : Je pense qu’il y a une petite lacune au niveau de l’appui des pouvoirs publics et des collectivités. Notre start-up a été identifiée deux ans après sa création grâce à l’action de La Mêlée. Il y a un déficit de communication pour créer des synergies. Les entreprises locales peuvent être encouragées par la commande publique.

Vous parlez d’innovation. En quoi la collaboration start-ups / industriels peut-elle être bénéfique ?JB : Les chefs d’entreprise ont le nez dans le guidon. C’est aux observateurs du tissu industriel de faire les rapprochements. Travailler avec des start-ups nous intéresse. Nous le faisons d’ailleurs sur des harnais de simulation où nous avons aidé une jeune entreprise à industrialiser son produit.CL : L’industriel est souvent cloisonné par ses process. La start-up apporte une rupture dans l’usage, à l’image du click’n paint que nous allons développer pour ne pas gâcher de produit grâce à la vente de peinture au m2. À part en matière de financement, industriels et start-up ne se regardent pas assez. L’industriel ne doit pas avoir peur de l’innovation de la start-up, au contraire. L’industriel qui produit les peintures Colibri est un historique du secteur pétrochimique, par exemple.

Comment voyez-vous votre entreprise à l’horizon 2025 ?JB : Nous sommes sur une pente ascendante avec un CA de 110 M€. Nous sommes en passe de devenir leader européen dans la gestion de réponse globale et voulons poursuivre notre diversification. Nous sommes 315 salariés mais cela représente des milliers d’emplois induits. Nous devrions atteindre 150 M€ de CA d’ici 3 ans.CL : Nous prévoyons d’embaucher trois personnes cette année pour rejoindre les trois actuelles. D’ici cinq ans, notre ambition est de devenir leader français des peintures biosourcées. Nous visons 15 M€ de CA et la création de notre propre outil de production.

Cédric Laurentdirecteur général de Colibri Peinture


interview croisée vision d’entrepreneurs

DICCIT-Fiat-15mars2021.pdf 1 15/03/2021 14:10

DICCIT-Fiat-15mars2021.pdf 1 15/03/2021 14:10

synergiesnouvelle économie


Créée par deux jeunes diplômés de TBS, l’entreprise Bomolet souhaite fabriquer des vêtements de sport écologiquement responsables, conçus à partir de bouteilles en plastique recyclées. Grâce à une campagne de crowdfunding réussie, elle va, en mode test, lancer la production de 408 maillots de course.

Delair, fabricant toulousain de drones professionnels, va travailler avec l’Isae-Supaero à la conception d’un drone à hydrogène liquide, transformé en électricité grâce à une pile à combustible. Ce programmedoit aboutir à un vol au-dessusde l’Atlantique en 2023.

Le monde de la recherche se dote d’un nouvel outil en Occitanie avec la création d’un Institut quantique. Une dizaine de laboratoires de recherche et des industriels comme IBM, Thales ou Airbus se sont ainsi fédérés, à Toulouse et Montpellier, pour structurer les recherches autour de cette technologie.

La start-up HD Rain, spécialisée dans les prévisions météorologiques à très haute résolution, a levé un million d’euros auprès de trois fonds d’investissement. Sa solution se présente comme une réponse à la multiplication des événements climatiques extrêmes et ces fonds doivent permettre de déployer plus de 1 000 capteurs tout autour de l’Arc méditerranéen.

L’Isae-Supaero a remis son prixentrepreneuriat à deux start-upsfondées par des anciens de l’école.Diodon, qui conçoit et fabrique des drones tout-terrain, et Exotrail, qui réalise et commercialise des systèmesde propulsion électrique aux fabricantsde petits satellites.

Selon les chiffres de la French Tech Toulouse, les start-ups toulousaines ont levé 164 M€ en 2020, soit une croissance de 170 % par rapport à 2019. Au total, ce sont vingt-cinq opérations qui ont été enregistrées l’an dernier, avec une valeur médiane de 1,4 M€. Les 100 M€ levés par Kinéis participent grandement à cette dynamique. Naïo Technologies, avec 14 M€, et Exotrail (11 M€) occupent le podium. La French Tech Toulouse représente 3 % des 5,4 Md€ levés en 2020 au niveau français lors de 620 opérations.

Syntony veut passer au GalileoAlors qu’elle a déployé ses solutions GPS dans de nombreux métros mon-diaux, la PME toulousaine spécialisée dans les solutions de radionaviga-tion logicielle souhaite s’adapter aux normes européennes qui vont imposer, dès 2022, le système de géolocalisa-tion Galileo. Pour cela, elle va réaliser un investissement de 1 M€, financé à 80 % grâce à France Relance. En 2020, Syntony a recruté dix personnes et compte embaucher de nouveaux col-laborateurs cette année.

TWB s’installe sur le campus de l’InsaAprès 2 ans de travaux, Toulouse White Biotechnology (TWB), expert dans la conduite de projets de R&D, s’installe dans un nouveau bâtiment de 3 300 m2. Ces nouveaux locaux, au cœur du campus de l’Insa Toulouse, abritent également cinq start-ups et s’inscrivent dans un complexe de biotechnologies industrielles unique en France de 15 000 m2. TWB est ainsi à proximité de ses partenaires TBI et CRITT Bio-Industries.

Un nouveau PDG pour SigfoxUne page se tourne chez Sigfox. L’en-treprise de l’IoT, installée à Labège, a annoncé le départ de son PDG et fon-dateur Ludovic Le Moan. Le conseil d’administration a nommé Jeremy Prince, président de Sigfox USA depuis mars 2019, à sa place. Cette décision intervient en plein changement stra-tégique pour la société, qui se sépare de ses réseaux 0G. Touchée par la crise, Sigfox a par ailleurs enclenché un PSE qui touche une cinquantaine de personnes.

164 M€ pour les entreprises de la tech toulousaine

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synergiestémoignages


SEF n’accélère pasque les particules

Si l’exercice 2020 est en baisse par rapport à 2019 à 1,1 M€, SEF Technologies a conservé ses effectifs et a même recruté deux ingénieurs pour passer un cap. Avec 15 salariés, la société veut élargir son offre.

Consolidation

Ingénieur chez Airbus pendant 30 ans, Éric Fanio a toujours eu en tête de reprendre une société. C’est la CCI qui lui parle de SEF, à Labège, qui peine à trouver un repre-neur. Le 26 décembre 2019, quand il visite l’entreprise spécialisée dans la fabrication d’électroaimants et de bobines, pour la recherche et l’industrie, c’est presque un cadeau de Noël. « Elle cochait toutes les cases : une taille raisonnable, un produit technique et un marché de niche. »

Si le savoir-faire est réel, Éric Fanio veut dans un premier temps donner de la visi-bilité à SEF. Dès sa prise de fonction, en février 2020, il crée un site internet grâce à l’aide du Contrat Relance Occitanie, qui lui permet aujourd’hui de recourir à des consultants afin de faire évoluer les pro-cess, de former les personnels… « Je veux que SEF devienne demain une société de haute technologie. La CCI m’accompagne dans ce démarrage. »

Avec une expertise de 40 ans et des clients comme le Cern, le CEA, Thales, ou les Syn-chrotron Soleil et ESRF, SEF possède des compétences reconnues dans le milieu. Avec l’acquisition d’un logiciel de calcul magné-tique et d’un banc de mesure pour modéliser et caractériser les aimants, Éric Fanio veut proposer un panel plus large à de nouveaux clients. « La société est historiquement im-plantée sur le marché francophone. Je dé-marche une vingtaine de clients en Europe. »

Outre l’export, SEF souhaite également se développer sur le marché médical de la pro-tonthérapie pour soigner le cancer. « Que ce soit en recherche scientifique, pour les industriels ou dans le médical, il y a une exigence de fiabilité et de qualité pour nos électroaimants. Ce sont des produits tech-niques qui font avancer les connaissances. Ils sont par exemple utilisés pour analyser la structure du Covid-19. »www.sef-technologies.com

ACCOMPAGNEMENT

Pour le développement de la société, l’une de mes priorités a été de m’appuyer sur les aides à disposition des entreprises.

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Pour démarcher des clients à l’étranger, la société a bénéficié d’un Pass Export. Un Pass Rebond Occitanie de 77 000 euros a par ailleurs permis, fin 2020, à l’entreprise de s’équiper en matériel de pointe.

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TEXTOS > Jeune entreprise incubée à TBSeeds, Bomolet a réalisé sa campagne Ulule pour le lancement de la fabrication de T-shirts running techniques et durables, à partir de matières recyclées en France. Un franc succès et la satisfaction de voir une communauté à l’écoute. > Afin d’accompagner les jeunes futurs créateurs de TBS qui n’ont pas été retenus pour intégrer l’incubateur TBSeeds sur la promotion de janvier dernier, un atelier consacré à l’étude de marché a été réalisé. Son but, les aider à parfaire et approfondir leur travail sur leur projet afin de les retrouver, très certainement, lors de la prochaine campagne de recrutement. > La dernière session en date de recrutement pour intégrer TBSeeds s’est terminée le 28 mars avec un début d’incubation le 6 avril.

synergiesstartups

L’actualité de TBSeeds,l’incubateur de TBSActeurs majeurs de l’écosystème de Haute-Garonne, Toulouse Business School et son incubateur abritent aujourd’hui des pépites dont certaines seront des success stories demain. Zoom sur Mondin.

Mondin, une réponse pleine de promessespour un luxe plus responsableValoriser le marc de raisin de la meilleure façon possible - tout en préservant l’envi-ronnement – et créer une nouvelle ma-tière qui soit une alternative écologique au cuir animal très polluant, c’est le défi que se sont lancés Rodolphe Mondin et Julien Houssiaux en créant Mondin.Une expérience dans un vignoble a per-mis à ces jeunes startuppers de constater que le marc de raisin n’était d’aucune uti-lité dans les vignobles, et donc très sou-vent brulé, mais qu’il offrait pourtant une belle opportunité : valoriser une matière première locale et abondante afin de créer une nouvelle matière utilisable dans le secteur du luxe. Mondin ne produit pas de cuir végan ou végétal mais utilise un savoir-faire unique et breveté permet-tant de proposer un cuir qui a sa propre histoire, celle d’une matière en lien avec la viticulture. Une matière composée de marc de raisin (de 35 à 50 %) et de poly-mères biosourcés et recyclables. Aucune matière d’origine animale n’est utilisée et aucun traitement chimique nocif n’est nécessaire à la fabrication. Les avantages sont multiples. D’abord, cette matière haut

de gamme unique est personnalisable à la demande. Ensuite, ce matériau est écolo-gique et composé de matières végétales et recyclables. Enfin, il s’agit d’un produit avec une vraie histoire, grâce au marc de raisin récupéré pour faire un produit français d’exception. « Nous ciblons les maisons de luxe européennes souhaitant fabriquer des produits écologiques pour un nouveau segment de marché. En 2019, 13 % des acheteurs déclaraient avoir comme critère d‘achat le développement durable. Cela peut sembler peu mais c‘est

beaucoup si l‘on considère qu‘il y a deux ans ce chiffre était de 2 %*. », explique Ro-dolphe Mondin. « Actuellement, nous tra-vaillons sur la finalisation des prototypes et avons fixé une première commer-cialisation avant la fin de l’année 2021. Nous prévoyons un chiffre d’affaires de 90 500 € en 2022 et 176 250 € en 2023. À ce jour, nous préparons plusieurs com-mandes de prototypes à destination de maisons horlogères souhaitant tester la matière en l’intégrant à leur savoir-faire. »www.mondin.io

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* sources : Carlo Capasa, président de la Chambre de la mode italienne


magazinecarnet

TEXTOS > Tugdual Le Bouar, docteur en sciences physiques et diplômé de Polytechnique, est nommé directeur général délégué de Berger-Levrault, groupe qu’il a rejoint en 2018 en tant que directeur marketing produits. > Thierry Lemerle succède à Serge Lemaître, qui rejoint la direction générale à Paris, comme directeur régional de Pôle emploi en Occitanie. Il occupait la même fonction en Paca depuis 2015. > Nicolas Le Crenn, directeur général délégué GRDF pour la région Sud-Ouest depuis 2004, a été nommé directeur délégué régional GRDF Occitanie et prend la suite de Pascale Piquemal. > Christophe Bosson sera le nouveau directeur général de la Banque Populaire Occitane dès le 1er avril. Jusqu’ici directeur général de la Banque Populaire Méditerranée, il remplace Alain Condaminas, qui part en retraite. > Stéphane Bourdonnec succèdera Hervé Rogeau à la présidence du directoire de la Banque Courtois en mai. > Stéphane Arnoux, directeur développement chez Qair Premier Element et directeur général de la société de projet Hyd’Occ, est nommé délégué régional Occitanie de France Hydrogène.

Le Conseil d’Administration d’Aerospace Valley, pôle de compétitivité aéronautique, spatial et drones a désigné Éric Giraud pour succéder à Patrick Désiré, en place depuis 2015, au poste de directeur général. Diplômé de l’École Centrale de Nantes, Éric Giraud était directeur de la branche équipements et services civils tournée vers les marchés de l’aéronautique et du spatial pour ArianeGroup, qu’il a intégré en 2016. À 55 ans, il connaît bien les marchés de l’industrie et du spatial pour avoir occupé diverses fonctions dans des grands groupes. Après avoir démarré sa carrière au sein du groupe SNPE Matériaux Énergétiques, il a rejoint Safran Herakles en 2006, créant en 2015 la filiale chinoise SME ChangQing. Expert en Business Development et rompu aux négociations commerciales internationales, il a mené plusieurs projets de R&D à l’international notamment avec les États-Unis et la Chine.

Éric Giraud nommé directeur général d’Aerospace Valley

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Annabelle Viollet,directrice régionale dela Banque des Territoires

Christian Cassayre à la tête du conseil de surveillance de l’aéroport Toulouse-Blagnac

Pascal Laffaille nouveau directeur de l’INP-Ensat

Diplômée de Sciences-Po Toulouse et titu-laire d’un DESS de communication et poli-tiques de développement territorial du Celsa, Annabelle Viollet succède à Thierry Ravot à la direction régionale Occitanie de la Banque des Territoires. Elle a inté-gré la direction des ressources humaines à la Caisse des Dépôts en 2003. Elle était auparavant directrice régionale adjointe et directrice de l’appui au développement en Nouvelle-Aquitaine.

Membre du comité exécutif et directeur financier d’Eiffage, Christian Cassayre a été désigné fin janvier président du conseil de surveillance de l’aéroport Toulouse-Bla-gnac. Depuis 2019, il était président du comité d’audit de l’aéroport, travaillant en étroite coordination avec le président du directoire Philippe Crébassa.

Depuis le 1er janvier 2021, Pascal Laffaille a succédé à Grégory Dechamp-Guillaume, en poste depuis 2011, comme directeur de l’École nationale supérieure d’agronomie de Toulouse (Ensat). Chercheur au laboratoire Écologie fonctionnelle et environnement, il est nommé pour un mandat de 5 ans.

« L’activité sportive au service des dirigeants »Créé il y a environ deux ans par Mague-lone Pontier, directrice du Min, et Kobé Myaro, directeur de Sporting Form, Club House cherche à associer la pratique du sport pour les dirigeants et le réseau busi-ness. « C’est un réseau très bienveillant, sans contrainte où le sport s’adapte aux horaires des dirigeants. Hors Covid, nous proposons du yoga, du run, de la boxe, du crossfit et du golf », détaille la prési-dente, Maguelone Pontier. « Nous faisons un à deux challenges sportifs par an en-semble et participer à des actions soli-daires comme la course de l’association Toit à Moi. » En temps normal, Club House organise aussi des dîners et des master-class. « L’idée est de faire des rencontres

dans un autre cadre et, aujourd’hui, tout le monde travaille avec tout le monde. » Avec 20 adhérents choisis par cooptation, le club, très collaboratif, ne veut pas trop s’élargir pour conserver cet esprit.


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magazinetribune

Ancienne présidente de la Jeune chambre économique (JCE) de Millau, Mathilde Margaillan, 31 ans, est désormais présidente de la fédération régionale des JCE d’Occitanie pour 2021. Une fédération qui réunit des dirigeants et leaders citoyens de 18 à 40 ans, dont elle était vice-présidente en 2020.

Le Cercle des jeunes notaires de la Chambre de Toulouse voit le jour. Présidée par Carlène Lacan, notaire à Castanet, cette organisation, voulue par la nouvelle présidente de la Chambre Christine Dechaumont, est ouverte aux notaires de moins de 40 ans installés en Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne, Tarn et Ariège.

Le Club Galaxie sur la planète Livre. Pour ses 30 ans, le Club -qui œuvre au développement du spatial et de l’économie régionale- édite avec Privat un livre sur la conquête spatiale vue par l’écosystème de notre territoire. Basé à la Cité de l’espace, qu’il soutient, il regroupe une centaine d’entreprises et institutions qui représentent 35 000 emplois industriels et de service en terre toulousaine. Le Club vient de lancer les candidatures pour ses prix 2021 s’adressant aux entreprises de la région valorisant des innovations dans ce secteur pouvant déboucher sur des avancées dans d’autres domaines (météorologie, climatologie…).

Les clubs d’entreprises ont la parole

« Avec la digitalisation, notre action est importante »Habituée à organiser de nombreux événe-ments, La Mêlée s’est rapidement adaptée. « Nous avons recruté une équipe technique spécialisée dans les événements digitaux », indique son président Édouard Forzy. Si ses deux lieux toulousains sont aujourd’hui fer-més au public, le réseau accueille toujours ses 500 adhérents et la centaine d’entre-prises qu’il héberge. Avec le développe-ment du télétravail, ces actions ont pris encore plus d’importance. « Nous avons accéléré nos actions de transformation numérique et allons faire de même sur l’in-clusion numérique et la cybersécurité. Nos adhérents ont également proposé leur aide aux commerçants pour la mise en place d’outils numériques. » La Mêlée organisera les Trophées de l’économie numérique fin juin et la Nuit des Réseaux, en fin d’année, pour continuer à fédérer. 2021 avec la Croix Rouge pour l’accès des autistes au monde du travail.

« Animer le tissu économique local »C’est en décembre 2019 que Le Club des Entreprises du Frontonnais a vu le jour. À l’origine de cette initiative, son créateur et premier président, Patrick Igon, qui est tout sauf un inconnu dans le monde du déve-loppement économique. Passionné d’entre-prises et d’entrepreneuriat, il souhaite que « avec le club, les dirigeants se rencontrent plus régulièrement et se connaissent mieux. L’objectif est aussi de rompre avec l’isole-ment du chef d’entreprise afin de pouvoir discuter avec ses pairs pour échanger des conseils de façon informelle. Nous sou-haitons pour cela créer des événements, faire des visites d’entreprises, des petits salons, des journées d’informations tech-niques. Nous sommes sur un territoire très bien placé et son attractivité doit être une force pleinement valorisée ! ». Le Club des Entreprises du Frontonnais lance son 1er Trophée ouvert aux entre-preneurs de la Communauté de Communes du Frontonnais.

41 · juillet 2020 - diccit

.4 février

.11 février .16 mars.21 au 25 juin

.21 & 22 juin .23 mars au 31 juin 2021

« Quelles opportunités d’engagement social pour l’entreprise », la CCI Toulouse Haute-Garonne a mis en place ce webinaire avec des structures associatives locales œuvrant pour la jeunesse, au cours duquel a été mis en avant le mécénat de compétences. Animé par Marjorie Pérez de Pro Bono Lab ; Camille Subra de l’Institut Télé-maque ; Catherine Marty de Jobirl ; Laurie Anne Rocher de Proxité ; Olivier Bourez de NQT ; Soi-zic Ghandour d’AFEV Occitanie et Xavier Lafue d’Article 1 Occitanie.13 participants

« Le Club des Jeunes Entreprises est organisé 4 fois par an, en partenariat avec Initiative Haute-Garonne. Il permet aux dirigeants d’entreprises de moins de 3 ans de constituer un réseau avec leurs pairs dans le cadre d’un « speed business » ou sur une thématique. Le 16 mars 2021, le club, organisé en webinaire, a été animé par Gérard Trullen, président de la Commission Financement, Pérennité et Développement de la CCI Toulouse Haute-Garonne sur le thème « la gestion opéra-tionnelle : les bons leviers à actionner pour optimiser son résultat en période de crise ? »26 participants

« Éco-Conception Logicielle », la CCI Toulouse Haute-Garonne propose une formation aux chefs de projet IT et aux développeurs afin qu’ils puissent adopter les bonnes pratiques d’éco-conception logicielle et apprendre à concevoir des logiciels plus efficients qui consomment le moins possible de ressources.

« Éco-Conception de site internet », la CCI Toulouse Haute-Garonne propose cette for-mation certifiante, à distance, aux acteurs du numérique pour améliorer l’efficience de leur site internet dans le but de réduire les impacts environnementaux et économiques associés, tout en améliorant significativement l’expé-rience utilisateur. Ces journées s’articuleront sur une alternance d’apports théoriques et de cas pratiques étudiés puis réalisés en groupe. Animée par deux expertes de l’éco-concep-tion : Marie Bastide, fondatrice de l’agence Pollen et co-fondatrice du collectif Good-IT, pour un numérique responsable en Occitanie.

Cycles de webinaires « Entrepreneurs, com-prendre et activer les dispositifs France Relance » proposés par la CCI Toulouse Haute-Garonne, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat 31, la Préfecture et les Services de l’État afin de donner les clés pour activer les dispositifs France Relance : emploi, transition énergétique, transformation numérique...

WebinairesLa CCI Toulouse Haute-Garonne a digitalisé une partie de son offre de services à destination des dirigeants et salariés des entreprises de la Haute-Garonne.

Tous les webinaires à venir : www.toulouse.cci.frVisionner les replays sur la page Facebook de la CCI Toulouse Haute-Garonne

« Les rendez-vous Santé et Sécurité », la CCI Tou-louse Haute-Garonne a proposé un webinaire sur les nouvelles organisations du travail : télétravail et management à distance. Au pro-gramme : 1. Définition et enjeux du télétravail, 2. L’impact du travail à distance sur la relation managériale à distance, 3. Témoignages d’en-treprises avec les bonnes pratiques managé-riales à adopter. Présenté par Virginie Vacher, consultante en ergonomie et organisation du travail, dirigeante SILMA ergonomie.50 participants

.2 mars« Formes juridiques », la CCI Toulouse Haute-Garonne propose régulièrement ce webinaire afin d’aider les porteurs de projet à choisir le bon statut juridique pour créer leur entreprise. Les prochaines sessions auront lieu les 20 avril, 11 mai et 15 juin.17 participants

Première adjointe à la Mairie de Montrabé et investie de longue date dans le champ du développement économique, Annie Algranti a initié en 2017 l’événement des Rencontres économiques de Montrabé dont la 5e édition se tiendra cette année. Elle a, pour ces Rencontres, choisi dès leur création de s’appuyer sur le service Profil de territoire et explique pourquoi. « Avec Profil de territoire, j’ai trouvé à chaque fois des datas exclusives sur le territoire qui est le nôtre, avec une présentation toujours positive et détaillée de la dynamique éco-nomique de celui-ci : emploi, démographie des entreprises, répartition de l’activité par secteurs… Toutes ces données sont très intéressantes pour les collectivités comme la nôtre et pour les chefs d’entreprise et commerçants qui participent à nos Ren-contres. Ajoutons qu’elles sont également fournies très rapidement : 48 heures suf-fisent pour nous donner toutes les clés de compréhension des dynamiques de déve-loppement à l’œuvre sur notre territoire » explique-t-elle.

Des données exclusivesProfil de territoire compile et consolide des données de l’OBSéco, observatoire économique régional créé en 2005 par la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Occitanie et le réseau des CCI d’Occitanie, et d’autres sources. « Il propose aussi des

données, précieuses, exclusivement pro-posées par la CCI Toulouse Haute-Garonne comme la description du tissu économique -par taille d’entreprises, âge des dirigeants, lieu d’habitation des salariés… Ce qui per-met d’avoir une vision en dynamique de notre territoire avec, notamment, une compréhension des flux de transport. Ces éléments nous sont très utiles cette année dans le cadre du Diagnostic de Territoire mené avec Toulouse Métropole » conclut Annie Algranti.

Le point de vue de l’utilisateurAnnie Algranti


synergiesboîte à outils

Profil de territoireBien connaître son territoire, son périmètre d’activité, est un préalable indispensable dans une phase de montage de projet. La CCI Toulouse Haute-Garonne vous propose un observatoire économique clé en main pour bien maîtriser l’environnement de votre activité. Véritable outil d’aide à la décision, PROFIL de TERRITOIRE permet de dresser un portrait instantané de votre territoire au travers d’indicateurs socio-économiques récents. Il permet également de connaître la dynamique de votre périmètre d’activité et de la comparer à celle du département.

Dans chaque numéro, Diccit vous propose un zoom « 100 % pratique » sur un sujet, un axe d’amélioration, une problématique, un point de Droit... susceptibles d’être rencontrés par votre entreprise. Management, ressources humaines, commerce, environnement législatif ou normatif, formation… : cette rubrique fait le tour d’une question en quelques points incontournables.

Profilde territoire

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Annie Algranti est première adjointe à la Mairie de Montrabé. En charge, notamment, de la délégation « vie économique », elle a participé à la création en 2015 du Club Montrabé Entreprises (CME).

Pour qui ? Pour les entreprises, les collectivités, les porteurs de projet qui souhaitent évaluer le potentiel de leur territoire

Quoi ? Pour compléter une étude de marché, pour dimensionner le potentiel d’activité, pour choisir un lieu d’implantation, pour connaître la concurrence et la dynamique d’un territoire, Profil de territoire permet de disposer d’un observatoire économique clé en main.

Comment ?S’adresser au Service Étudeset Aménagement du [email protected]

Tarif : 200,00 euros HT

C O N S E I L D É P A R T E M E N T A L

- SAINT-BERTRAND-DE-COMMINGES -

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ANCES •SO

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Été2020

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- BERGES DE GARONNE, TOULOUSE -

- CATHÉDRALE, RIEUX-VOLVESTRE -

- CANAL DU MIDI - - PYRÉNÉES, REFUGE D’ESPINGO -

- RETENUE DU BAZACLE, TOULOUSE - - CHÂTEAU DE LARÉOLE -

- FORÊT DE BUZET - - AURIGNAC, MUSÉE DE L’AURIGNACIEN -

- LAC DE SAINT-FERRÉOL -

- LA BASTIDE DE MONTGEARD -

- MAISON DES VINS, FRONTON -

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les nouvelles des entreprises | n°39 - avril 2021 .14