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52 NOUVELLES MESURES DE SIMPLIFICATION POUR LES ENTREPRISES Proposées par le Conseil de la simplification pour les entreprises Lundi 1 er juin 2015 Dossier de presse Contact Laurence Audras 01.53.18.05.51 06.77.27.72.80 [email protected] Pour suivre l’actualité du Conseil, rendez-vous sur simplifier-entreprise.fr @simplifs

Simplification de la vie des entreprises : 52 nouvelles mesures - Juin 2015

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Dossier de presse réalisé par le Secrétariat d'Etat chargé de la Réforme de l'Etat et de la Simplification

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  • 52 NOUVELLES MESURES

    DE SIMPLIFICATION

    POUR LES ENTREPRISES

    Proposes par le Conseil de la simplification

    pour les entreprises

    Lundi 1er juin 2015

    Dossier

    de presse

    Contact

    Laurence Audras

    01.53.18.05.51

    06.77.27.72.80 [email protected]

    Pour suivre lactualit du Conseil, rendez-vous sur simplifier-entreprise.fr @simplifs

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    52 nouvelles mesures

    de simplification pour les entreprises

    La simplification pour les entreprises est une politique structurelle qui stimule lactivit conomique,

    en rendant les procdures plus faciles, plus rapides, sans diminuer les protections ou les droits

    essentiels. La complexit administrative et normative ressentie par les entreprises est relle et pse

    sur la capacit de notre conomie innover, tre comptitive et crer des emplois.

    Beaucoup de pays se sont dj engags dans une politique de simplification pour redonner de

    loxygne leurs entreprises. Cest le cas de lAllemagne, du Royaume-Uni et des Pays-Bas. En

    France, une mthode oprationnelle, ouverte et ractive est utilise : travers des ateliers

    collaboratifs structurs autour des moments de vie clefs dun entrepreneur, entreprises et

    administrations travaillent ensemble llaboration de nouvelles solutions. Les organisations

    professionnelles sont galement associes cette dmarche. Ainsi, les mesures de simplification, de

    leur conception leur mise en uvre, sont centres sur les besoins rels des entreprises.

    Cest dans ce cadre que le Conseil de simplification pour les entreprises a t cr le 9 janvier 2014.

    Ses propositions sont labores au sein des ateliers participatifs associant administrations et chefs

    dentreprises. 100 mesures de simplification ont dj t dfinies et annonces en 2014 par ce

    conseil.

    En 2015, lentreprise de simplification continue davancer, avec 52 nouvelles mesures qui visent

    notamment faciliter lactivit dans certains secteurs : lindustrie, lhtellerie-restauration et le petit

    commerce, les entreprises agricoles.

    1) Mieux assurer la simplicit de la rglementation

    europenne et de sa transposition en droit national

    2) Simplifier les rglementations et obligations spcifiques

    3) Clarifier et harmonier les pratiques des contrles

    administratifs sur les entreprises

    4) Faciliter le dialogue social et le respect des obligations

    en matire de protection des salaris

    5) Simplifier la vie quotidienne des entreprises

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    1) Simplifier la rglementation europenne et sa

    transposition en droit national

    La surtransposition des textes europens consiste imposer des obligations la charge des citoyens

    ou des entreprises au-del des exigences dune directive ou dun rglement de lUnion europenne,

    lorsque le droit europen lautorise.

    Les carts existant entre le droit national et les strictes exigences europennes psent sur la

    comptitivit des entreprises franaises par rapport leurs concurrentes europennes, en particulier

    dans le domaine industriel.

    Ces carts peuvent tre justifis par des proccupations dintrt gnral, notamment en matire

    sociale, environnementale ou de sant publique, mais il convient de permettre au Gouvernement de

    peser toutes ces considrations lorsquil prend des dcisions, si possible ds le stade des

    ngociations des projets de texte europens.

    Paralllement, lcart entre la rglementation nationale en vigueur et les exigences minimales

    communautaires, qui rsulte en particulier des exercices passs de transposition, devra tre rvalu

    la lumire des impacts de sa mise en uvre en France et de la comparaison avec la pratique de nos

    voisins europens.

    Enfin, les impacts des projets de textes europens eux-mmes doivent tre mieux apprcis. Cet

    objectif sinscrit en particulier dans le chantier europen Mieux lgifrer qui fera lobjet dun

    accord inter-institutionnel (Commission/Conseil/Parlement europen). La proposition daccord

    soumise par la Commission europenne le 19 mai 2015 intgre notamment les questions

    dvaluation de limpact des projets de textes europens : en particulier, la Commission produira des

    tudes dimpact des textes quelle propose et dont elle juge quils ont une incidence importante et le

    Parlement et le Conseil analyseront limpact de toute modification substantielle apporte au texte

    propos par la Commission.

    1. Pour les nouveaux exercices de transposition, mettre en place un processus

    explicitant et justifiant toute ventuelle surtransposition

    Aujourdhui

    Lors de la transposition dun texte europen, lintroduction ou le maintien ventuel dobligations

    pour les entreprises plus contraignantes que les exigences minimales europennes nest pas dcid

    de manire suffisamment transparente, explicite et documente par des tudes dimpact.

    Demain

    Sil choisit de retenir des dispositions plus contraignantes que les seules exigences communautaires,

    le Gouvernement devra clairement identifier ces surtranspositions, les justifier et en valuer

    limpact : ce travail sera amorc ds le dbut des ngociations afin de pouvoir les inflchir et aboutir

    un texte europen dont les exigences minimales seraient plus acceptables.

    Echance : 2e semestre 2015

  • 4

    2. Identifier et revoir au sein des lgislations applicables aux entreprises

    industrielles les surtranspositions passes, afin de rexaminer les justifications des

    carts de la rglementation nationale applicable aux entreprises avec les strictes

    exigences europennes

    Le Conseil national de lindustrie a identifi parmi les rglementations portant sur les processus de

    production et de commercialisation des entreprises des cas de surtranspositions. Celles-ci seront

    rexamines sous langle de la comptitivit et de lquilibre entre les intrts conomiques et les

    intrts publics essentiels, notamment en matire de scurit, de sant publique, de protection du

    consommateur ou de lenvironnement et la lueur des pratiques des autres Etats membres. Ce

    rexamen permettra didentifier des rformes envisageables pour combler ces carts lorsque cela

    apparatra justifi. Cette revue comportera, lorsquil y a lieu, une valuation scientifique permettant

    de vrifier la pertinence des rgles nationales au regard des enjeux, par exemple de sant publique,

    invoqus.

    Echance : fin 2016

    3. Demander lUnion europenne de tester limpact des textes europens sur des

    panels dentreprises

    Aujourdhui

    Les obligations nouvelles psent relativement plus fortement sur les PME, qui disposent de moins de

    ressources pour faire face la complexit : cela est particulirement vrai pour les textes europens

    (directives, rglements, actes dlgus). Or, actuellement, les tudes dimpacts ralises au niveau

    europen ne reposent pas suffisamment sur des valuations sur le terrain du cot pour les

    entreprises des nouveaux projets de rglementation qui leur sont applicables.

    Demain

    La France demandera lUnion europenne de prendre en compte de faon systmatique et

    spcifique le cas des PME dans les tudes dimpact (test PME) via le recours des panels

    dentreprises, en appuyant lintgration de cette disposition dans laccord entre la Commission

    europenne, le Conseil de lUnion europenne et le Parlement europen, qui a t propos le 19 mai

    2015 par la Commission : lobjectif sera de pouvoir apprcier en conditions relles limpact sur les

    oprateurs conomiques des propositions de textes communautaires (directives, rglements, actes

    dlgus)

    Echance : 2e semestre 2015

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    Simplifier les rglementations et obligations

    spcifiques

    De nombreux secteurs conomiques sont soumis dimportants corpus de rglementations qui leur

    sont spcifiques. Ces rglementations peuvent se traduire par des obligations qui apparaissent

    obsoltes par rapport aux pratiques actuelles, disproportionnes par rapport aux objectifs de

    politiques publiques recherchs ou pesant lexcs sur la comptitivit ou la viabilit conomique

    des entreprises.

    Le Conseil de la simplification pour les entreprises a prioritairement identifi des mesures de

    simplification dans les secteurs industriel, touristique, commercial et agricole.

    a) Des entreprises industrielles

    La simplification de la rglementation applicable aux entreprises industrielles, particulirement exposes la concurrence internationale, illustre plus concrtement les enjeux de la surtransposition et de la surrglementation. Ces mesures, identifies par le Conseil national de lindustrie, consistent en effet pour une partie dentre elles rapprocher la rglementation nationale des exigences europennes ou dautres Etat membres.

    4. Allger la rglementation relative aux auxiliaires technologiques utiliss pour la

    fabrication des denres alimentaires

    Aujourdhui

    Les auxiliaires technologiques utiliss pour la fabrication des denres alimentaires, dont des rsidus

    peuvent parfois subsister dans le produit fini, font lobjet dune procdure dautorisation pralable

    afin de sassurer quils ne sont pas dangereux pour la sant humaine. La France est le seul pays

    europen avoir mis en place une telle procdure : les industriels franais ne peuvent utiliser pour la

    fabrication de leurs produits alimentaires que des substances pralablement autorises ou des

    substances pour lesquelles lAgence nationale de scurit sanitaire de lalimentation, de

    lenvironnement et du travail (ANSES) na pas identifi de risque spcifique.

    Ce dispositif entrane une distorsion de concurrence au dtriment des industriels franais par rapport

    leurs concurrents europens. En outre, les industriels se trouvent trs frquemment dans

    limpossibilit de communiquer lANSES la composition et les formules des auxiliaires

    technologiques quils souhaitent utiliser et prouvent de grosses difficults pour complter leur

    dossier car ils se heurtent au refus des fabricants leur opposant leur secret industriel et commercial.

    Demain

    Les rgles de constitution de dossier seront simplifies et leur cot rduit. Une valuation

    scientifique sera lance afin dvaluer les produits pour lesquels cette procdure est strictement

    justifie.

    Echance : 2e semestre 2015

  • 6

    5. Supprimer la double consultation de lANSES avant lautorisation de certains

    nouveaux auxiliaires technologiques, notamment les enzymes, dans la fabrication

    de denres alimentaires

    Aujourdhui

    La procdure dautorisation de nouveaux auxiliaires technologiques prvoit une double consultation

    de lANSES : dune part sur les demandes dautorisation demploi dauxiliaires technologiques,

    dautre part sur les projets darrts des ministres comptents autorisant lauxiliaire que lANSES a

    pralablement autoris. Cette double consultation alourdit une procdure juge lourde par les

    industriels.

    Demain

    LANSES naura plus tre saisie sur les projets darrts visant lautorisation dauxiliaires

    technologiques quelle aura pralablement valus favorablement dans le cadre de la demande

    dautorisation.

    Echance : mi-2015

    6. Mettre en place une rglementation unique plus souple sur les achats

    hospitaliers pour les tablissements de sant publics et privs non lucratifs

    Aujourdhui

    Les tablissements de sant privs non lucratifs sont soumis une ordonnance de juin 2005, qui sen

    tient aux exigences essentielles europennes en matire de commande publique, alors que les

    tablissements de sant publics sont actuellement soumis au code des marchs publics, qui va au-

    del de ces exigences communautaires en encadrant notamment certains aspects du contenu mme

    des marchs publics.

    Cette dualit de la rglementation est source de complexit pour tous les acteurs de la filire, quils

    soient du ct acheteur ou du ct fournisseur. Elle freine laccs aux marchs publics des

    entreprises les plus modestes, qui doivent faire face deux contextes juridiques dachat trs

    diffrents et elle limite les possibilits de coopration en matire dachats entre les deux secteurs.

    Cela a pour effet de freiner la mise au point, le test et la diffusion doffres innovantes en matire

    dachat notamment de dispositifs mdicaux.

    Demain

    Dans le cadre de la transposition des directives sur les marchs publics, les rglementations

    applicables lensemble des tablissements de sant seront, dune part, simplifies et plus lisibles

    pour les acheteurs hospitaliers et les acteurs industriels et, dautre part, plus adaptes aux PME

    notamment en favorisant laccs aux offres innovantes.

    Echance : 3e trimestre 2015

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    7. Supprimer la dclaration annuelle des ventes des produits cosmtiques l'ANSM

    pour toutes les entreprises

    Aujourdhui

    Une taxe cosmtique, d'un taux de 0,1% sur le montant des ventes de produits cosmtiques, est

    exigible chaque anne, depuis 2012, et porte sur la premire vente en France de produits

    cosmtiques. Deux dclarations sont effectuer :

    - l'une auprs des services fiscaux au moment de la dclaration de la TVA. Une dispense du paiement

    de la taxe cosmtique et du dpt de dclaration aux services fiscaux est accorde aux entreprises

    dont le chiffre daffaires associ ces ventes en France nexcde pas 300 000 euros.

    - l'autre auprs de l'Agence nationale de la scurit des mdicaments et des produits de sant

    (ANSM). Cette dclaration comprend 82 items complter, notamment sur les quantits vendues et

    le chiffre d'affaires de l'anne coule. Il s'agit d'une dclaration fastidieuse pour les entreprises.

    Demain

    La dclaration annuelle des ventes des produits cosmtiques l'ANSM sera supprime pour toutes

    les entreprises, mme celles qui ont un chiffre daffaires associ ces ventes en France suprieur

    300 000 euros.

    Echance : 1er trimestre 2016

    8. Simplifier les dclarations annuelles rglementaires en matire dactivits

    polluantes

    Aujourdhui

    Au dbut de chaque anne civile, et pour la grande majorit avant le 31 mars de chaque anne, les

    entreprises soumises aux rglementations en matire dactivits polluantes doivent produire et

    envoyer des dclarations diverses sur leurs activits polluantes telles que GEREP (registre et

    dclaration annuelle des missions polluantes et des dchets), GIDAF (gestion informatise des

    donnes dautosurveillance frquente), Agence de lEau, Plan de gestion des solvants. En pratique,

    ces dclarations sur les activits polluantes sont faire par le biais de divers sites internet, pour

    fournir des donnes parfois similaires (donnes administratives, effectifs, consommations deau,

    pollution en composs organiques volatiles rejete, rejets de certains polluants dans leau). Il ny a

    aucun lien entre ces sites dclaratifs afin de partager les donnes fournies.

    Toutes ces dclarations runies sont gnratrices dune charge de travail importante pour les

    entreprises, dautant que dans certains cas (par exemple pour les papiers imprims), les donnes

    dclares doivent tre valides par un commissaire aux comptes ou un gestionnaire de lentreprise

    (la charge de travail en quivalent temps plein peut tre value 2 mois).

    Demain

    Sur le principe de Dites-le nous en une fois , les activits polluantes seront dclares sur un site

    unique, qui permettra dindiquer de manire optimise et simple, toutes les donnes demandes

    dans toutes les dclarations existantes pour un mme secteur dactivit (uniquement avec les

    donnes utiles aux administrations pour calculer les redevances/taxes ou suivre la pollution).

    Echance : 1er semestre 2016

  • 8

    9. Amnager la frquence des mesures de rejets des missions dans leau et lair

    Aujourdhui

    Les sites industriels sont soumis de trs nombreuses mesures sur leurs rejets dans lair, leau

    des frquences dfinies afin de matriser le niveau des missions dans lenvironnement.

    Les rsultats servent confirmer la conformit des installations et les corriger en cas de drive. Ces

    analyses mobilisent des salaris et occasionnent des cots importants danalyses en interne ou en

    externe pour les sites concerns. La frquence de ces mesures ne tient pas suffisamment compte du

    nombre danalyses dj ralises et de la conformit du site au regard des nombreuses mesures dj

    ralises.

    Demain

    Durant lexploitation, ds lors que les rsultats des analyses sont conformes et stables dans le temps,

    la frquence des analyses pourrait tre rduite sur la base dune justification de la part de

    lexploitant.

    Echance : 2e semestre 2015

    10. Simplifier les exigences documentaires douanires des mdicaments en transit

    dans lUnion Europenne.

    Aujourdhui

    Limportation en France de mdicaments, provenant de lUnion europenne, des fins de

    rexportation, ncessite, pour chaque opration, une autorisation dimportation dlivre par

    lANSM. Une exception existe pour les produits bnficiant dun rgime fiscal suspensif, lautorisation

    dimportation est alors annuelle.

    Cette procdure dautorisation lourde empche la France dexploiter sa position gographique pour

    dvelopper une activit de plateforme europenne de logistique pour les oprations de distribution

    et dexportation de mdicaments. Les exigences administratives excessives de documentation

    conduisent les industriels dlocaliser la distribution des mdicaments au profit des pays europens

    procdure allge, en particulier la Belgique et les Pays-Bas.

    Demain

    Les autorisations dimportation pour le transit de mdicaments en provenance de lUnion

    europenne et destination de pays tiers seront supprimes. La procdure dautorisation actuelle

    sera exclusivement rserve aux importations de mdicaments ne provenant pas de lUnion

    europenne.

    Echance : fin 2015

  • 9

    b) des htels, restaurants et du petit commerce

    11. Simplifier la transmission des fiches de police pour les hbergements

    touristiques

    Aujourdhui

    Chaque personne trangre qui sjourne en France doit remplir une fiche de police, laquelle doit

    tre transmise par les exploitants dhbergements touristiques aux services de police et unit de

    gendarmerie.

    Concernant lhtellerie (17 100 htels), il a t constat quun tiers de la clientle, soit 31 millions de

    clients par an, est trangre, ce qui fait peser un cot considrable sur les entreprises, estim 22

    millions deuros par an : baisse de productivit (4-5 minutes pour chacune des fiches de police),

    achat-stockage de papier

    Demain

    Cette fiche ne sera plus transmise quotidiennement mais sur demande des services de police et sa

    transmission pourra se faire par voie lectronique. En contrepartie, les exploitants des hbergements

    touristiques auront lobligation de stocker les fiches pendant un dlai de 6 mois pour rpondre

    toute demande de transmission.

    Echance : mi-2015

    12. Simplifier les obligations daffichage dans les htels-cafs-restaurants

    Aujourdhui

    Les affichages obligatoires sont trs nombreux ce qui entrane pour le consommateur un manque de

    lisibilit et de visibilit. Par exemple, le prix des chambres dhtel est affich lextrieur, la

    rception et dans les chambres ; dans chaque dbit de boisson, 10 bouteilles sans alcool doivent tre

    physiquement prsentes la vue des consommateurs pour rappeler les alternatives la

    consommation de boissons alcooliques.

    Demain

    Lensemble de ces obligations seront revues et leur nombre rduit. En particulier, davantage de

    latitude pourra tre laisse sur les modalits daffichage (affichages dynamiques, panneaux

    drouleurs).

    Echance : fin 2015

  • 10

    13. Mettre en place un rglement sanitaire unique dans lhtellerie-restauration

    Aujourdhui

    Si dans leur grande majorit les rglements sanitaires dpartementaux sont trs similaires, ils

    peuvent sur certains aspects contenir des dispositions diffrentes dun dpartement lautre qui ont

    des rpercussions sur la concurrence et affectent fortement les htels (hauteurs sous plafond par

    exemple).

    Demain

    Ces rglements seront adapts aux spcificits du tourisme, en exonrant les tablissements de ce

    secteur de certaines obligations (activit ponctuelle d'habitation temporaire) et en harmonisant les

    rgles applicables rgies par diffrents codes (sant publique, construction) pour en faciliter

    lapplication et le contrle (taille des pices par exemple).

    Echance : 1er trimestre 2016

    14. Garantir la souplesse de linformation du consommateur sur les allergnes dans

    la restauration

    Aujourdhui

    Le rglement europen de 2011 relatif linformation des consommateurs sur les denres

    alimentaires (INCO) impose depuis le 13 dcembre 2014 aux restaurateurs dinformer le

    consommateur sur la prsence dallergnes volontairement incorpors dans leurs plats. Cette

    information doit tre crite un endroit apparent, de manire tre facilement visible et clairement

    lisible.

    Demain

    Cette obligation pourra tre remplie par les professionnels en indiquant au consommateur sous

    forme crite, de faon lisible et visible, les modalits selon lesquelles il pourra avoir accs cette

    information librement sous forme crite (par exemple, renvoi sur le menu un document crit

    consultable librement).

    Echance : cette souplesse est prvue par le dcret n 2015-447 du 17 avril 2015 et entrera en

    vigueur au 1er juillet 2015.

    15. Supprimer la rglementation sur les verres gravs

    Aujourdhui

    Un dcret-loi de 1935 oblige graver la contenance sur les rcipients (bouteilles, carafes, verres)

    autres que dorigine, exprime en litres, en dcilitres ou centilitres.

    Demain

    Cette disposition non effective car inapplicable pour les restaurateurs sera supprime.

    Echance : 3e trimestre 2015

  • 11

    16. Simplifier les obligations des tablissements touristiques disposant de piscine

    dont laccs est rserv leur propre clientle

    Aujourdhui

    La rglementation nimpose pas dobligation dclarative douverture saisonnire des piscines des

    htels, campings et restaurants (ces obligations sont rserves la premire ouverture des piscines).

    Toutefois, il existe au niveau local des divergences dinterprtation de la rglementation qui peuvent

    conduire exiger la dclaration de louverture de ces piscines chaque saison.

    Par ailleurs, la rglementation nimpose pas que les piscines usage collectif des htels, campings et

    villages de vacances rserves leur propre clientle soit sous la surveillance dun matre-nageur,

    ds lors que ne sont pas pratiques des activits physiques et sportives. Toutefois, une interprtation

    stricte de cette rglementation conduit parfois imposer cette obligation aux restaurants.

    Demain

    Labsence dobligation dclarative douverture saisonnire des piscines sera clarifie, afin dviter

    des interprtations divergentes de la lgislation sur le territoire.

    Labsence dobligation de recourir un matre-nageur sera prcise pour les piscines privatives

    usage collectif de lensemble des tablissements touristiques (htels, campings, restaurants) ds

    lors que ne sont pas pratiques des activits physiques et sportives.

    Echance : 3e trimestre 2015

    17. Clarifier et scuriser la procdure dimmatriculation des agents de voyage et des

    oprateurs de vente de voyage et de sjours

    Aujourdhui

    Les oprateurs de voyage sont tenus d'tre immatriculs sur un registre public. Cette immatriculation

    atteste que le demandeur remplit les conditions prvues par le code du tourisme, pour pratiquer

    cette activit. Limmatriculation doit tre mentionne dans lenseigne, les documents commerciaux

    et publicitaires. Elle est renouvele tous les trois ans. Lensemble des conditions est vrifi par la

    commission dimmatriculation au sein dATOUT France.

    Les exigences et modalits de la procdure ne sont pour linstant pas suffisamment prcises, ce qui

    laisse la place des divergences dinterprtation qui sont sources dinscurit pour les

    professionnels.

    Demain

    Dans un souci de scurisation des procdures, le contenu des pices justificatives sera prcis et le

    processus dimmatriculation au registre clarifi (dlai dimmatriculation, refus dimmatriculation,

    interruption du dlai, modalits dinformation de la commission en cas de changements dans la

    situation de loprateur).

    Echance : juillet 2015

  • 12

    18. Dmatrialiser les obligations dclaratives lies lactivit de revente des

    tabacs manufacturs

    Aujourdhui

    Les obligations dclaratives des dbitants de tabac et des revendeurs consistent en 2 documents

    (dclaration dengagement du revendeur, attestation du dbitant de rattachement) qui doivent tre

    dats, remplis et signs en trois exemplaires originaux. Le troisime original est transmis par le

    revendeur au service des douanes dont il dpend. En cas de changement de grant de dbit de tabac

    ou de reprsentant lgal de ltablissement de revente, de nouveaux formulaires doivent tre

    remplis.

    Demain

    Les dclarations seront facilement accessibles et dmatrialises.

    Echance : fin 2015.

    19. Simplifier le rgime des dbits de boisson consommer sur place

    Aujourdhui

    La rglementation des licences de dbits de boissons est ancienne, complexe sans pour autant

    apporter autant de garanties que ne le souhaite le gouvernement en matire de sant publique, de

    scurit publique, notamment en ce qui concerne la scurit routire.

    Le rgime actuel, qui fait correspondre chaque catgorie de boissons une catgorie de licence, est

    contraignant, en particulier en ce qui concerne les licences IV, dont le nombre est fortement limit,

    notamment par le biais dun quota de dbits de boissons par tranche de 450 habitants ou encore par

    linterdiction de cration de nouvelles licences IV ou du transfert de licences entre dpartements.

    Dans ce contexte, certaines zones urbaines et rurales de notre territoire expriment des besoins de

    dveloppement conomique et social quil est impossible de satisfaire.

    Dans le mme temps, le gouvernement entend adapter le droit aux nouveaux modes de

    consommation dalcool ( domicile, dans lespace public) et aux nouveaux dfis en termes de

    scurit routire.

    Cest la raison pour laquelle, sur la base dune tude approfondie des impacts sur la sant publique,

    lordre public, la scurit publique, notamment la scurit routire, ainsi que sur lconomie du

    secteur, dans un contexte de concurrence entre places touristiques et dans un objectif de

    revitalisation des territoires ruraux ou priurbains le gouvernement souhaite tudier les moyens de

    simplifier et moderniser le rgime des dbits de boissons.

    Demain

    Cette rglementation sera modernise sur la base dune valuation de ses impacts sur lactivit

    conomique, la protection de la sant publique, la scurit et lordre publics. Plusieurs axes de

    simplification et dassouplissement de ce rgime seront examins.

    Echance : dcembre 2015

  • 13

    20. Etablir une dclaration unique et dmatrialise pour les dclarations lies

    linstallation, aux changements denseigne, de directeur, de socit exploitante

    Aujourdhui

    Les dclarations lies linstallation et aux changements denseigne, de directeur, de socit

    exploitante etc. constituent la source de formalits nombreuses et effectuer dans des lieux trs

    divers : mairie, prfecture, greffe du tribunal de commerce

    Demain

    Lensemble de ces formalits dclaratives seront ralises en un lieu unique qui assurera la

    transmission au destinataire final via le Guichet entreprises . Les dveloppements prvus des

    fonctionnalits du Guichet entreprise , relatives aux formalits concernant la vie de

    lentreprise aprs sa cration, sappuieront sur la demande des diffrents secteurs, en particulier le

    commerce et lhtellerie-restauration.

    Echance : 2016

    21. Permettre aux surfaces commerciales de vendre lextrieur du btiment avec

    une autorisation pluriannuelle

    Aujourdhui

    Les ventes au dballage font lobjet dune dclaration pralable systmatique, ce qui reprsente une

    charge administrative pour les entreprises.

    Demain

    La dclaration sera valable 3 ans pour les ventes rcurrentes ou saisonnires. Cette mesure allge et

    assouplit la charge administrative des entreprises en leur permettant de programmer sur 3 ans les

    ventes au dballage. Elle ne supprime pas, pour le commerant qui souhaite vendre sur le domaine

    public, lobligation de faire une demande dautorisation doccupation temporaire, ni les conditions

    des ventes au dballage et les sanctions.

    Echance : 2e semestre 2015

    c) du secteur agricole

    22. Elargir lutilisation du Titre Emploi Simplifi Agricole (TESA)

    Aujourdhui

    Lactuel titre emploi simplifi agricole (TESA) permet d'accomplir, au moyen d'un seul document,

    onze formalits administratives lies l'embauche parmi lesquelles la dclaration pralable

    dembauche, la remise au salari d'un contrat de travail crit, linscription sur le registre unique du

    personnel, la dlivrance dun bulletin de paie dont les mentions sont allges et la dclaration

    servant au calcul des cotisations sociales affrentes l'emploi du salari. Il peut tre rempli sur

    Internet.

  • 14

    Ce titre peut tre utilis par les employeurs de salaris agricoles en contrat dure dtermine,

    infrieure ou gale 3 mois et dont la rmunration est comprise entre une et trois fois le plafond

    de la scurit sociale. Ainsi les employeurs peuvent en faire usage dans le cadre d'un emploi

    saisonnier, d'un accroissement temporaire d'activit, du remplacement d'un salari, du chef

    d'exploitation ou d'entreprise, d'un aide familial, d'un associ d'exploitation.

    Le TESA actuel reprsente plus de 700 000 dclarations d'emploi dont environ 30 % sur support

    papier et 70 % par voie dmatrialise (2013).

    Demain

    La loi davenir pour lagriculture cre un nouveau titre emploi : le Titre Emploi-Service Agricole

    (TESA). Ce dernier revisitera et transformera le TESA actuel par une extension importante du champ

    des bnficiaires dune part, et un largissement substantiel du primtre des formalits auxquelles

    il se substituera, dautre part.

    Le futur TESA permettra aux petites entreprises agricoles de pouvoir tablir leur DSN (dclaration

    sociale nominative) sans avoir squiper dun logiciel de paie ou sans recourir un centre de

    gestion. Il remplacera terme lactuel Titre Emploi Simplifi Agricole et permettra ces entreprises

    daccomplir toutes les dclarations et formalits lies lemploi et la paie de salaris en CDD et

    dans la limite de 20 CDI.

    Le nouveau TESA comprendra des services de base (adhsion en ligne, dclaration dembauche

    faisant office de contrat de travail, bulletin de paie, tat rcapitulatif de cotisations...) et des services

    complmentaires (registre unique du personnel, attestation fiscale des salaires...) en fonction des

    besoins rels qui auront t identifis.

    Echance : mise en service au premier semestre 2016

    23. Remplacer, quand cela est possible, les contrles sur place des exploitations

    agricoles par des contrles sur pice

    Aujourdhui

    Laccumulation de contrles sur place pse sur lemploi du temps des exploitants agricoles.

    Demain

    Quand cela est possible et dans le respect de la rglementation europenne, certains contrles sur

    place seront remplacs par des contrles sur pice quand cela est possible (par exemple, pour les

    contrles surfaces qui peuvent tre raliss en grande partie par tldtection et procdure

    contradictoire crite). Dans cette perspective, les informations seront davantage partages entre

    administrations et organisations (MSA, certificateurs, corps de contrle, etc.).

    Echance : janvier 2016

  • 15

    24. Dmatrialiser lensemble des demandes relatives aux autorisations de

    plantation de vignes

    Aujourdhui

    Les viticulteurs et des exploitations viticoles effectuent environ 10 000 demandes par an.

    Demain

    Ces procdures seront dmatrialises et les demandes dinformations redondantes vites ( dites-

    le nous une fois ) grce une interoprabilit avec le casier viticole informatis (CVI) gr par les

    Douanes, ce qui permettra dallger les cots administratifs des exploitations viticoles et dacclrer

    les procdures. Cette dmatrialisation pourra galement tre tendue, sous rserve des conclusions

    dune expertise en cours, aux dclarations dintention darrachage et aux dclarations de rcolte, de

    stock et de pratiques nologiques.

    Echance : janvier 2016

    25. Supprimer le rgime denregistrement pralable instaur pour certains

    tablissements dans le secteur de lalimentation animale

    Aujourdhui

    Un rglement europen de 2005 instaure deux autorisations pour les tablissements du secteur de

    lalimentation animale : lenregistrement et lagrment. Le choix a pourtant t fait en France de

    conserver, pour certains tablissements prsentant des risques estims sensibles (usage de certaines

    catgories dadditifs), une troisime autorisation, ce qui est coteux pour les entreprises concernes

    et constitue un cas de surtransposition dun texte europen.

    Demain

    Cette troisime autorisation sera supprime.

    Echance : fin 2015

  • 16

    3) Clarifier et harmoniser les pratiques des contrles

    administratifs sur les entreprises

    Les entreprises sont soumises des contrles administratifs dans une grande varit de domaines :

    fiscaux, URSSAF, sanitaires, environnementaux, inspection du travail

    Cette diversit de contrles, qui est pour une part le reflet de la complexit de la rglementation,

    mobilise de plus en plus de temps des entreprises, ce qui peut se rvler coteux en particulier pour

    les PME, et apparat souvent comme une source dinscurit pour les entreprises (instabilit de

    lapplication et de linterprtation des obligations imposes par la rglementation, diversit des

    pratiques des contrles au niveau local)

    a) Mesures transversales

    26. Procder une harmonisation nationale de l'interprtation de la

    rglementation, par corps de contrle

    Aujourdhui

    Des divergences de pratiques et dinterprtation au niveau local peuvent crer un sentiment

    dincomprhension, dinscurit et dingalit de traitement chez les contrls. Les systmes

    dharmonisation qui existent sont souvent mconnus parce que les dcisions ne sont pas publies.

    Demain

    La stabilisation de la rglementation et le caractre cohrent de son application amlioreront la

    prvisibilit de linterprtation et assureront lgalit entre les entreprises sur lensemble du

    territoire. Les doctrines nationales de chaque corps de contrle seront clairement affiches dans un

    souci de partage des connaissances et des pratiques. Les dcisions dinterprtation devront tre

    publies rgulirement et rendues facilement accessibles lensemble des entreprises.

    Echance : fin 2015

  • 17

    27. Amliorer le ciblage des contrles en dveloppant une analyse du risque

    Aujourdhui

    Les contrles ne rsultent pas systmatiquement dune valuation rgulire des risques par secteurs

    dactivits ou par type dobligation contrle. Il en rsulte souvent une dilution trop importante des

    contrles sur lensemble des entreprises, plutt quun ciblage sur celles qui risquent dtre le plus en

    infraction avec la rglementation.

    Demain

    Le ciblage des contrles sera amlior en faisant davantage reposer la programmation des contrles

    sur une analyse des risques effectifs dinfraction. En particulier, la frquence des contrles pourra

    tre davantage adapte en fonction de plusieurs lments (qualit des rsultats des contrles

    antrieurs, intensit dutilisation des quipements, importance des installations) et davantage de

    contrles raliss par des organismes agrs (coteux) pourront tre remplacs par un autocontrle

    des entreprises, ds lors que celles-ci donnent des garanties en termes de personnel et de formation.

    Lvolution de ces pratiques permettra daccorder une plus grande vigilance aux entreprises

    prsentant les risques les plus importants.

    Echance : fin 2015

    28. Amliorer la coordination des contrles au niveau dpartemental

    Aujourdhui

    Les contrles sont organiss par les services indpendamment les uns des autres, sans quil y ait

    suffisamment dchanges entre les diffrents corps de contrles. La confidentialit des contrles ou

    lindpendance des corps de contrle constituent un obstacle une plus grande coordination, ce qui

    peut se traduire par des contrles concomitants, rcurrents ou redondants sur une mme entreprise.

    Demain

    Les changes entre corps de contrles seront dvelopps au niveau dpartemental limage de la

    coordination pratique par les Comits oprationnels dpartementaux anti-fraude, dans le respect

    des rgles de confidentialit et des engagements internationaux de la France. La meilleure

    coordination qui en rsultera permettra davantage dviter une mme entreprise de faire l'objet de

    contrles rapprochs par des services de contrle diffrents (sauf en cas de prsomption particulire

    de comportements frauduleux ou de risques levs). De mme, ils diminueront les risques de

    contrles redondants, rares mais rels, au cours desquels les mmes dispositions sont contrles par

    des services diffrents. Cette mthode pourrait dans un premier temps faire lobjet dune

    exprimentation au sein dun ou plusieurs dpartements.

    Echance : 3e trimestre 2015

  • 18

    29. Mise en place dune charte des contrles

    Aujourdhui

    Il existe des chartes ou documents mthodologiques dans pratiquement chaque corps de contrle.

    Toutefois, aucun socle commun ne dfinit les bonnes pratiques pour tenir compte, quand le

    contrle sy prte, des contraintes dorganisation interne lentreprise, du besoin de conseil et de

    pdagogie des entreprises contrles.

    Demain

    Une charte relative aux modalits de droulement des contrles sera rdige en concertation avec

    les diffrents corps, certifie et rendue publique. Elle constituera un tronc commun de bonnes

    pratiques applicables lensemble des corps de contrles, sans pour autant se substituer des

    documents spcifiques chaque corps.

    Echance : 1er trimestre 2016

    b) Mesures spcifiques aux contrles URSSAF

    Des mesures importantes ont dj t prises dans les dernires lois de financement de la scurit

    sociale pour rduire la lourdeur des contrles pour les petites entreprises et mieux proportionner les

    sanctions qui peuvent en dcouler. Le Premier ministre a confi aux dputs Marc Goua et Bernard

    Grard une mission parlementaire sur lamlioration des relations entre les URSSAF et les

    entreprises, afin de formuler de nouvelles propositions. Deux mesures sont immdiatement

    retenues, sans prjudice des autres propositions du rapport qui sont actuellement ltude.

    30. Amliorer la transparence de linformation destination des cotisants URSSAF

    Aujourdhui

    Les sites internet des URSSAF ne sont pas jugs suffisamment ractifs par les entreprises. Les mises

    jour sont irrgulires, ce qui est source dinscurit juridiques pour les entreprises. Les prcisions ou

    les interprtations opposables de la rglementation ne sont pas suffisamment identifiables et lisibles

    par les entreprises.

    Demain

    Inspir des initiatives en matire fiscale, une base doctrinale et facile daccs sera mise disposition

    sur Internet et mise jour en continu. La ractivit du site internet sera amliore et les donnes

    fiabilises. Les lettres circulaires collectives de lACOSS seront accessibles tous.

    Echance : courant 2016

  • 19

    31. Dvelopper le rescrit social

    Aujourdhui

    Le rescrit social demeure ce jour peu utilis. Plusieurs raisons sont avances pour expliquer ce

    faible recours : complexit perue de la procdure, publicit insuffisante des rescrits, longueur des

    dlais En outre, le rescrit ne porte que sur une liste limitative de domaines (exonrations de

    cotisations sociales, contributions patronales, avantages en nature et frais professionnels,

    exemptions dassiette, cotisations et contributions sur des rmunrations alloues par une tierce

    personne).

    Demain

    Le rescrit social sera tendu et rendu plus accessible via les mesures suivantes :

    Le rescrit sera tendu lensemble des questions relatives aux cotisations ou contributions

    sociales. Les cotisations dassurance chmage ou de retraite complmentaire intgreront galement

    le champ dapplication matriel du rescrit lorsque la nature de la question pose portera sur des

    questions dassiette identiques celles relatives aux cotisations sociales. Les partenaires sociaux

    gestionnaires des rgimes dassurance de retraite complmentaire seront encourags dvelopper

    galement la pratique du rescrit sur leurs rgles particulires.

    Le rescrit social pourra tre demand par les avocats et experts comptables pour le compte dun

    cotisant ou futur cotisant, ce qui favorisera lutilisation du dispositif par les PME, qui nont pas

    toujours les moyens techniques de poser elles-mmes les questions sous forme de rescrit.

    Le rescrit social sera ouvert aux organisations professionnelles demployeurs et aux organisations

    professionnelles de salaris reconnues reprsentatives au niveau de la branche professionnelle, afin

    de scuriser les entreprises dans lapplication des stipulations conventionnelles relatives leurs

    rgimes de protection sociale complmentaire (cration dun rescrit de branche ).

    Les questions complexes pourront tre transformes en rescrit social. Les entreprises prfrent

    aujourdhui les contacts plus informels avec les organismes du recouvrement : 17 000 questions

    complexes , questions moins formelles et non opposables lorganisme qui y rpond, ont t

    poses par les cotisants aux organismes de recouvrement en 2013. Afin de faire bnficier ces

    questions complexes des garanties et de la visibilit prvues par la procdure de rescrit aux

    cotisants, les organismes de recouvrement devront requalifier les interrogations actuellement

    traites dans le cadre des questions complexes en rescrit ds lors que la question pose par le

    cotisant entre dans le champ du rescrit social et est complte au regard du formalisme de cette

    procdure.

    Le rescrit sera opposable lorsquil sera rendu public. Si une entreprise souhaite sappuyer sur la

    publicit dun rescrit, elle pourra sen prvaloir auprs de lorganisme sans devoir refaire une

    demande de rescrit quivalente.

    Echance : fin 2015

  • 20

    4) Faciliter le dialogue social et le respect des

    obligations en matire de protection des salaris

    32. Simplifier lamnagement des dures maximales de travail des jeunes de moins

    de 18 ans

    Aujourdhui

    Il est possible de droger aux dures maximales (8 heures quotidiennes ou 35 heures

    hebdomadaires) titre exceptionnel sur autorisation de linspecteur du travail, aprs avis conforme

    du mdecin du travail de ltablissement et dans la limite de 5 heures. La lourdeur de cette

    procdure est peu adapte certains secteurs comme par exemple le BTP o les mineurs doivent

    attendre sur les chantiers la fin de la journe de travail des salaris adultes.

    Demain

    Une concertation avec les reprsentants des employeurs et les partenaires sociaux sera trs

    prochainement lance pour envisager, au regard de circonstances exceptionnelles ou pour des

    raisons objectives justifies et afin dadapter le rythme de travail des jeunes celui de leur

    communaut de travail, les conditions dune augmentation de la dure quotidienne de travail des

    apprentis dans la limite de 10 heures par jour et de la dure hebdomadaire jusqu 40 heures par

    semaine, voire titre exceptionnel au-del de 40 heures dans la mme limite que les autres salaris

    (si les travailleurs adultes de ltablissement ont eux-mmes dune drogation la dure maximale

    de travail). Ces procdures de drogation seront allges, dans le respect des dispositions

    communautaires qui imposent de veiller la vulnrabilit particulire des mineurs.

    Echance : 1er semestre 2016

    33. Supprimer lautorisation de linspection du travail pour rompre le contrat

    dure dtermine dun salari protg arrive terme dans le respect des clauses

    de renouvellement

    Aujourdhui

    Un mois avant larrive du terme du CDD dun salari protg, lemployeur doit demander

    lautorisation de rompre le contrat, mme si celui-ci ne comporte pas de clause de renouvellement, a

    dj fait lobjet dun renouvellement ou, pour les salaris saisonniers, est reconduit pour lanne

    suivante.

    Demain

    Pour les salaris protgs saisonniers, lorsque le contrat de travail ou la convention collective prvoit

    la reconduction du contrat de travail pour la saison suivante, lautorisation de linspecteur du travail

    ne sera plus ncessaire. De la mme faon, cette autorisation ne simposera plus lorsque le CDD ne

    prvoit pas de clause de renouvellement ou a dj t renouvel.

    Echance : 2e semestre 2015

  • 21

    34. Simplifier les modalits de financement de la formation pour les employeurs

    Aujourdhui

    Les dpenses des employeurs en formation doivent atteindre un niveau minimum. Ces dpenses

    comprennent des versements des OPCA (organismes paritaires collecteurs agrs) et des dpenses

    directes en formation. A ce titre, les entreprises doivent dposer annuellement une dclaration Cerfa

    n2483 afin de dduire ces dpenses de leur contribution formation professionnelle et justifier du

    respect de leur obligation. Ce formulaire contient prs d'une centaine d'informations relatives aux

    personnes formes et aux dpenses consenties par les entreprises et il concerne l'ensemble des

    employeurs de 10 salaris et plus.

    Demain

    Le formulaire Cerfa n2483 sera supprim. Les employeurs verseront une contribution un seul

    OPCA et financeront directement des formations. Ils n'auront donc plus renseigner de formulaire

    afin de dduire les dpenses d'investissement en formation. Dsormais les remontes d'informations

    se feront sous la forme d'une enqute statistique de la DARES et non plus sous la forme d'un

    formulaire exhaustif, donnant lieu contrle, de l'ensemble des dpenses de formation.

    Echance : la dernire dclaration a t dpose en mai 2015. La prochaine dclaration est

    supprime (publication du dcret en juin)

    35. Faire trancher un mme litige par une seule juridiction (conseil des

    prudhommes ou cour dappel) lorsquil concerne plusieurs tablissements dune

    mme entreprise, en particulier en cas de plan de sauvegarde de lemploi

    Aujourdhui

    Un contentieux ladresse dune seule et mme entreprise peut tre clat sur lensemble du

    territoire en fonction de ses lieux dimplantation. Il existe ainsi autant de conseils de prudhommes

    comptents que dtablissements dune mme entreprise, alors que la dcision contre laquelle le

    recours est form est souvent prise au sige de lentreprise, tout particulirement en cas de plan

    social. Les dcisions peuvent diverger entre plusieurs juridictions, ce qui cre de linscurit et

    prolonge la rsolution du litige.

    Demain

    Afin dassurer une meilleure cohrence des dcisions concernant une mme entreprise et dapporter

    une plus grande scurit juridique aux employeurs comme aux salaris, un seul tribunal, conseil des

    prudhommes ou cour dappel, tranchera un mme litige concernant diffrents tablissements. Ce

    sera en particulier le cas pour les litiges individuels dcoulant dun plan de sauvegarde de lemploi

    dans une entreprise comportant plusieurs tablissements.

    Echance : fin 2015

  • 22

    36. Reconnatre la comptence de sauveteur secouriste du travail aux salaris dune

    entreprise forms comme sapeur-pompier volontaire

    Aujourdhui

    Malgr leur formation, leur exprience et leur pratique, les sapeurs-pompiers volontaires (SPV)

    doivent suivre intgralement la formation de sauveteur secouriste du travail (SST), qui reprsente un

    surcot de formation la charge de lentreprise. Lquivalence de diplme nest pas reconnue, car le

    rfrentiel de formation SPV nintgre pas lensemble des lments ncessaire aux interventions

    dans le milieu de travail.

    Demain

    Le rfrentiel de formation des salaris SPV sera adapt afin de permettre une quivalence avec le

    diplme de SST en intgrant notamment les lments de formation relatifs aux risques spcifiques

    lis aux entreprises et secteurs dactivit dans lesquels exercent les salaris, non pris en compte dans

    la formation de SPV (comme par exemple les risques importants associs certains acides,

    l'amiante ou l'hyperbarie).

    Echance : septembre 2015

    37. Avec toutes les garanties ncessaires, permettre une entreprise utilisatrice

    dquipements de protection individuelle de mettre disposition dune entreprise

    extrieure ces quipements, dans un souci de renforcement de la protection de ses

    salaris et de maintien de lemploi

    Aujourdhui

    Les entreprises qui font appel des entreprises extrieures pour la ralisation de travaux ncessitant

    une protection particulire ne peuvent mettre leur disposition les quipements de protection

    individuelle ncessaires lexcution de ces travaux, notamment les appareils de protection

    respiratoire. Cette mise disposition nest pas prvue par le code du travail

    Demain

    Dans le cadre des travaux du conseil dorientation sur les conditions de travail (COCT) pour le

    troisime plan Sant au travail , certaines rgles de prvention seront simplifies afin de

    permettre cette mise disposition et damliorer ainsi la prvention effective des risques

    professionnels et la protection des salaris notamment dans les PME/TPE.

    Echance : 1er semestre 2016

  • 23

    38. Amnager le dispositif de contrle des expositions professionnelles aux produits

    chimiques dans le respect des principes gnraux de prvention et dans un souci

    defficience des rgles

    Aujourdhui

    Le dispositif de contrle technique externalis auprs dorganismes accrdits prvu par le code du

    travail fait peser sur les entreprises, notamment les plus petites, des contraintes qui entranent

    incomprhension, mauvaise interprtation, voire inapplication de la rgle, au dtriment de la

    protection des salaris.

    Demain

    Sans remettre en cause les principes gnraux de prvention, les modalits de contrle telles

    quelles existent aujourdhui seront rexamines dans le cadre du conseil dorientation sur les

    conditions de travail (COCT) pour le troisime plan Sant au travail qui devra sappuyer sur

    lexploitation des rsultats des mesures actuelles.

    Echance : 1er semestre 2016

  • 24

    5) Simplifier la vie quotidienne des entreprises

    a) Crer/exercer son activit

    39. Simplifier le rgime de licence des entrepreneurs de spectacle

    Aujourdhui

    Loctroi dune licence d'entrepreneur de spectacles vivants d'une ou plusieurs des catgories aux

    personnes physiques ou aux reprsentants lgaux ou statutaires des personnes morales repose sur

    des formalits administratives lourdes et sur des exigences leves de qualification.

    Demain

    Une valuation de politique publique sera lance afin dvaluer ladquation du dispositif de licence

    dentrepreneur aux exigences nouvelles de lactivit du spectacle, notamment au regard des

    contraintes des secteurs dactivits qui nont pas le spectacle pour activit principale.

    Echance : dcembre 2015

    40. Simplifier la rglementation relative la publicit lumineuse

    Aujourdhui

    Le code de lenvironnement impose des normes techniques contraignantes la publicit lumineuse

    (y compris laffichage numrique) qui portent notamment sur les seuils maximaux de luminance et

    sur l'efficacit lumineuse des sources utilises. La complexit de la dfinition des seuils maximaux de

    luminance rend la rglementation difficile mettre en uvre.

    Demain

    La notion dblouissement des dispositifs lumineux sera prfre celle de luminance et sera

    apprcie a posteriori par lautorit comptente.

    Echance : juillet 2015

    41. Simplifier les demandes d'immatriculation et de francisation des navires de

    plaisance

    Aujourdhui

    Les demandes de francisation des navires, aussi bien pour les entreprises que les particuliers, doivent

    se faire sous format papier avec de nombreuses informations demandes lusager.

    Demain

    Les demandes d'immatriculation et de francisation des navires de plaisance seront simplifies par la

    mise en place d'un guichet unique permettant l'entreprise de raliser les deux dmarches en une

    seule opration.

    Echance : dploiement fin 2015

  • 25

    42. Aligner certaines rgles de la socit europenne sur le droit commun

    Aujourdhui

    Le rgime de la socit europenne impose que le sige statutaire et l'administration centrale de

    la socit ne soient pas dissocis. La socit europenne est actuellement soumise un rgime plus

    contraignant par rapport aux autres types de socits en France.

    Par ailleurs, lorsque la dlibration dune assemble ayant dcid dune fusion est frappe de nullit,

    le droit en vigueur impose la dissolution de la socit. Ce rgime est source dinscurit juridique par

    rapport aux autres formes de socits, pour lesquelles la nullit du procs-verbal de lune des

    assembles gnrales ayant dcid de la fusion na pour consquence que le retour des parties

    ltat antrieur.

    Demain

    Le rgime de la socit europenne sera align sur celui des autres formes de socit. En particulier,

    le sige statutaire et l'administration centrale de la socit europenne pourront tre distincts

    pourvu quils soient tous deux situs sur le territoire national.

    43. Allger certaines rgles applicables la socit par actions simplifie

    unipersonnelle

    Aujourdhui

    La rgle gnrale applicable aux socits par actions simplifies (SAS) selon laquelle lapporteur en

    nature dune socit, sil en est actionnaire, ne peut participer au vote sur l'approbation de cet

    apport sapplique galement au rgime de la socit par actions simplifie unipersonnelle (SASU).

    Cette rgle, particulirement inadapte la SASU, implique des contournements complexes et

    coteux et fait peser une forte inscurit juridique sur ces oprations.

    De la mme manire, la rglementation applicable aux SAS qui impose que les actionnaires soient

    systmatiquement informs de toute mission dactions nouvelles (via un avis pralable au

    formalisme particulirement lourd) na pas de sens pour les SASU, qui ne comprennent quun

    actionnaire unique.

    Demain : ces deux rgles ne seront plus applicables aux SASU.

  • 26

    b) Rpondre un march public

    44. Gnraliser le dispositif de Marchs publics simplifis pour les marchs

    procdure adapte de lEtat

    Aujourdhui

    Le dispositif MPS (Marchs publics simplifis) a t dvelopp par le programme Dites-le nous

    une fois et permet dornavant une entreprise de rpondre un march public avec son seul

    Siret. Toutefois, ce dispositif nest pour linstant quune simple option propose aux acheteurs

    publics.

    Demain

    Pour lintgralit des marchs procdure adapte publis sur la plateforme des marchs de lEtat

    (PLACE), lutilisation du dispositif MPS sera rendue automatique. Ainsi, en diminuant drastiquement

    les pices justificatives fournir par les entreprises, cette gnralisation lvera un frein important

    laccs des PME aux marchs publics.

    Echance : septembre 2015

    c) Rpondre aux obligations fiscales et sociales

    45. Supprimer limprim fiscal unique pour les distributions intra-groupes

    Aujourdhui

    Limprim fiscal unique (IFU) est souscrit par les entreprises afin de dclarer les revenus mobiliers

    (essentiellement dividendes et intrts) verss de tiers. Un imprim doit tre souscrit pour chaque

    bnficiaire, y compris lorsque celui-ci est une filiale dune socit-mre. De fait, cet imprim vise

    galement les distributions intra-groupes des entreprises ayant opt pour le rgime fiscal des

    groupes de socits.

    Demain

    Cet imprim sera supprim pour les distributions intra-groupes effectues par des entreprises ayant

    opt pour le rgime fiscal des groupes de socits.

    Echance : distributions mises en paiement compter du 1er janvier 2015

  • 27

    46. Supprimer ltat de suivi des plus-values du mali technique de fusion

    Aujourdhui

    En cas de fusion de socits, le code gnral des impts prvoit quun tat de suivi du mali technique

    de fusion doit tre joint aux dclarations fiscales. Cette absence de dpt est sanctionne par une

    amende de 5 % du montant des sommes omises, ce qui peut reprsenter une sanction lourde au

    regard de lobligation dclarative.

    Demain

    Ltat de suivi du mali technique de fusion sera supprim.

    Echance : dclarations de rsultats des exercices clos compter de la date dentre en vigueur de la

    loi.

    47. Supprimer la taxe gnrale sur les activits polluantes (TGAP) sur les

    installations classes pour la protection de lenvironnement (ICPE)

    Aujourdhui

    La taxe gnrale sur les activits polluantes (TGAP) sur les installations classes pour la protection de

    lenvironnement (ICPE) ncessite une mise jour rgulire de dizaines de coefficients par dcret en

    Conseil dEtat, complexit qui pse sur les exploitants. Cette taxe faible rendement, qui pse sur

    des activits productives, na aucun effet incitatif et sa suppression naura aucune consquence

    environnementale.

    Demain

    La TGAP sur les ICPE, sera supprime.

    Echance : fin 2015

    d) Amnager et construire

    48. Simplifier la procdure de dclassement du domaine public

    Aujourdhui

    Un bien dune collectivit publique (comme un btiment ou une voirie routire) ne fait plus partie du

    domaine public lorsquune dcision administrative constate son dclassement. Au pralable,

    ladministration doit vrifier que ce bien nest plus affect un service public ni lusage direct du

    public. Cest une procdure lourde qui peut retarder la mise en vente de biens dont la collectivit na

    plus lusage.

    Demain

    Sur le modle de ce qui a dj t fait pour lEtat, les collectivits locales pourront procder

    immdiatement la vente et donc au dclassement du bien. La constatation que le bien nest plus

    affect un service public ni lusage direct du public pourra se faire a posteriori, dans un dlai

    limit, au lieu dtre un pralable obligatoire.

    Echance : fin 2015

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    49. Faciliter les travaux dextension de moins de 40 m dans toutes les zones dune

    commune disposant dun plan local durbanisme ou dun document en tenant lieu

    Aujourdhui

    Dans les zones urbaines des communes couvertes par un plan local durbanisme (PLU) ou un

    document durbanisme en tenant lieu, il est possible de construire des extensions infrieures ou

    gales 40m2 de surface de plancher, en utilisant la formalit de la dclaration pralable, alors que

    dans les autres zones, ds 20m2 de surface de plancher, il est ncessaire de dposer une demande de

    permis de construire.

    Demain

    Pour rpondre la forte attente des citoyens qui estiment que les formalits concernant les petits

    travaux dagrandissement sont longues et complexes et afin de favoriser la densification du parc

    existant, le rgime de la dclaration pralable sera tendu toutes les zones dun PLU. Les projets

    qui conduiraient un dpassement du seuil de recours obligatoire un architecte restent soumis

    permis de construire.

    Echance : fin 1er semestre 2015

    50. Harmoniser le dlai de recours des tiers lencontre des autorisations ICPE

    Aujourdhui

    Une autorisation dexploiter une installation classe pour la protection de lenvironnement (ICPE)

    peut faire lobjet dun recours par les tiers. Ce droit au recours est encadr par deux dlais de droit

    commun :

    un an compter de la publicit de lautorisation dexploiter ;

    six mois compter de la mise en service de linstallation si celle-ci nest pas intervenue dans la

    premire anne de lautorisation.

    Ce dernier dlai est difficilement identifiable et induit une inscurit juridique pour les entreprises

    concernes. Cette incertitude complique galement la matrise foncire des terrains o sont

    exploites les ICPE, car la purge des dlais de recours constitue gnralement la condition pralable

    et suspensive toute acquisition.

    Demain

    Ce rgime sera simplifi pour ne conserver quun dlai de recours des tiers de 6 mois pour

    lensemble des autorisations ICPE compter de la publicit de lautorisation dexploiter (sous rserve

    du dlai particulier prvu pour les exploitations agricoles actuellement en discussion au Parlement).

    Les tiers pourront toujours demander au prfet de complter les prescriptions sur l'exploitation en

    cas de divergence constate aprs la mise en service par rapport aux attendus lors de l'autorisation.

    Echance : fin 2015

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    51. Permettre la transmission dune autorisation Espces protges en cas de

    changement dexploitant ICPE

    Aujourdhui

    Des drogations linterdiction de destruction des espces protges peuvent tre sollicites par

    les exploitants dinstallations classes (ICPE), soit en mme temps que la demande dexploiter, soit

    en cours dexploitation de linstallation comme cest souvent le cas pour les carrires.

    Or, ces drogations sont rputes incessibles : la drogation espces protges doit faire

    lobjet dun nouveau dpt de dossier et dune nouvelle instruction, ce qui entrane des cots

    consquents et risque de bloquer provisoirement, voire de remettre en cause le fonctionnement de

    linstallation.

    Demain

    Tout nouvel exploitant ICPE pourra bnficier de la drogation espces protges qui a dj t

    dlivre son prdcesseur, de la mme faon quil peut bnficier de lautorisation ICPE

    prcdemment dlivre.

    Echance : fin 1er semestre 2015

    52. Simplifier la demande de subvention des matres douvrage HLM concernant les

    oprations de construction/acquisition de logements sociaux

    Aujourdhui

    La demande de subvention pour les oprations de construction/acquisition de logements sociaux

    ncessite de la part du matre douvrage HLM le dpt dun dossier contenant de nombreuses pices

    et adress aux diffrents financeurs. Lenjeu porte sur un volume de 7 000 dossiers annuels (portant

    sur un volume de 120 000 logements sociaux).

    Demain

    Le nombre de pices justificatives demandes au matre douvrage sera diminu en les rcuprant

    auprs dadministrations les dtenant dj (application du principe Dites-le-nous une fois ).

    Lopration de construction/acquisition sera golocalise pour rduire les informations demandes

    lentreprise. Le dossier sera automatiquement adress la Caisse des Dpts et lUnion des

    Entreprises et des Salaris pour le Logement (UESL) depuis le portail SPLS. Les matres douvrage

    HLM pourront changer avec le systme SPLS directement depuis leur systme dinformation. Les

    donnes rcupres lors du dpt du dossier et de son instruction seront rutilises pour rduire le

    nombre denqutes.

    Echance : exprimentation partir de septembre 2015

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