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Le Rotary et l l e e s s N N o o u u v v e e l l l l e e s s G G é é n n é é r r a a t t i i o o n n s s Depuis maintenant 18 mois, les effec- tifs de notre district baissent. Nous étions 1856 en juillet 2010, nous som- mes aujourd’hui 1824. Pourquoi les clubs ne parviennent-ils pas à maintenir sinon à augmenter leurs effectifs ? Beaucoup de raisons sont évoquées : la crise, les difficultés économiques, les contraintes professionnelles et fi- nancières des jeunes … Certes … mais nous constatons dans le district des pratiques qui peuvent éloigner de nous les jeunes générations : Comment justifier le refus d’une candidature parce qu’elle arrive par un site rotarien ou Facebook ? Ce mode d’approche ne présage en rien de la qualité du postulant et laisse entière notre liberté de choix! Comment justifier le refus de chan- ger le moindre élément de notre fonctionnement parce que nous fai- sons ainsi depuis 40 ans, alors que les contraintes professionnelles des jeunes cadres, chefs d’entreprises ou professions libérales ont changé Comment justifier le refus de la di- versité et de la mixité alors que les femmes sont présentes dans toutes les professions à responsabilité ? Notre devoir est d’assurer la pérennité et la représentativité professionnelle de nos clubs, ce n’est certainement pas de les conserver comme ils étaient il y a 30 ou 40 ans. Comprenons bien notre environne- ment et posons-nous les questions suivantes : Qu’est-ce qui change dans cet envi- ronnement, en particulier avec l’ar- rivée des nouvelles générations? Qu’est-ce qui constitue le socle in- tangible de notre mission, de nos valeurs et de nos objectifs ? Qu’est-ce que nous pouvons et de- vons modifier dans notre fonction- nement sans remettre en cause ces fondements ? Il n’est pas question d’abandonner nos valeurs et nos principes fondateurs. D’ailleurs qui le demande ? Les jeunes sont aussi intéressés que nous par la compétence et la diversité professionnelles, l’éthique, le service à la collectivité, l’amitié. Ce sont bien là nos valeurs de base qu’il faut conti- nuer à cultiver et mettre en avant ! Examinons ce qui peut évoluer, ce qui est mieux adapté aux nouvelles générations, à leurs comportements et donnons leur les responsabilités qu'ils attendent ! Si nous voulons assurer la pérennité et le développement du Rotary, si nous ne voulons pas disparaître avec la satisfaction d’être bien ensemble, nous ne pourrons pas nous affranchir de cette analyse. Daniel FABBRO C'était le thème de la Conférence de District 2012

les Nouvelles Générations · d'hui diffuser la connaissance du Rotary chez les jeunes et même les tout jeunes Pour attirer les jeunes générations, le Rotary utilise maintenant

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Page 1: les Nouvelles Générations · d'hui diffuser la connaissance du Rotary chez les jeunes et même les tout jeunes Pour attirer les jeunes générations, le Rotary utilise maintenant

Le Rotary et lleess NNoouuvveelllleess GGéénnéérraattiioonnss Depuis maintenant 18 mois, les effec-tifs de notre district baissent. Nous étions 1856 en juillet 2010, nous som-mes aujourd’hui 1824.

Pourquoi les clubs ne parviennent-ils pas à maintenir sinon à augmenter leurs effectifs ?

Beaucoup de raisons sont évoquées : la crise, les difficultés économiques, les contraintes professionnelles et fi-nancières des jeunes … Certes … mais nous constatons dans le district des pratiques qui peuvent éloigner de nous les jeunes générations :

Comment justifier le refus d’une candidature parce qu’elle arrive par un site rotarien ou Facebook ? Ce mode d’approche ne présage en rien de la qualité du postulant et laisse entière notre liberté de choix!

Comment justifier le refus de chan-ger le moindre élément de notre fonctionnement parce que nous fai-sons ainsi depuis 40 ans, alors que les contraintes professionnelles des jeunes cadres, chefs d’entreprises ou professions libérales ont changé

Comment justifier le refus de la di-versité et de la mixité alors que les femmes sont présentes dans toutes les professions à responsabilité ?

Notre devoir est d’assurer la pérennité et la représentativité professionnelle de nos clubs, ce n’est certainement pas de les conserver comme ils étaient il y a 30 ou 40 ans.

Comprenons bien notre environne-ment et posons-nous les questions suivantes :

Qu’est-ce qui change dans cet envi-ronnement, en particulier avec l’ar-rivée des nouvelles générations?

Qu’est-ce qui constitue le socle in-tangible de notre mission, de nos valeurs et de nos objectifs ?

Qu’est-ce que nous pouvons et de-vons modifier dans notre fonction-nement sans remettre en cause ces fondements ?

Il n’est pas question d’abandonner nos valeurs et nos principes fondateurs. D’ailleurs qui le demande ?

Les jeunes sont aussi intéressés que nous par la compétence et la diversité professionnelles, l’éthique, le service à la collectivité, l’amitié. Ce sont bien là nos valeurs de base qu’il faut conti-nuer à cultiver et mettre en avant !

Examinons ce qui peut évoluer, ce qui est mieux adapté aux nouvelles générations, à leurs comportements et donnons leur les responsabilités qu'ils attendent !

Si nous voulons assurer la pérennité et le développement du Rotary, si nous ne voulons pas disparaître avec la satisfaction d’être bien ensemble, nous ne pourrons pas nous affranchir de cette analyse.

Daniel FABBRO C'était le thème de la Conférence de District 2012

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SSaallllee CChhaappiittoo,, CCaassiinnoo 22000000,, MMoonnddoorrff lleess BBaaiinnss,, GGrraanndd DDuucchhéé ddee LLuuxxeemmbboouurrgg

UUnnee aasssseemmbbllééee ddee pprrèèss ddee 338800 ppeerrssoonnnneess Le 24 mars, 378 personnes ont assis‐té  à  la  Conférence de District.  Parmi celles‐ci,  on  dénombrait  256  rota‐riens  représentant  les  51  clubs  du District  au  grand  complet,  59  con‐joints de rotariens et 63 invités.  

Parmi  ces  derniers,  on  comptait  28 étudiants  d'échange, 9 Rotaractiens, 6  dirigeants  de  mini‐entreprises,  5 EGE camerounais et 15 autres  invités dont  les  intervenants,  leur épouse et la Gouverneur  du District  voisin  alle‐mand  et  son mari  entre  autres.  Par ailleurs,  de  nombreuses  Innerwheel‐liennes  étaient  présentes,  conjointes de rotariens ou non. 

La veille, un dîner de gala animé par un orchestre  tzigane  rassemblait 156 

convives  dont  87  rotariens,  58  con‐joints et 11 invités. 

Après  le  recueillement  au  son  des hymnes nationaux européen, français, rotarien  et,  exceptionnellement  lu‐xembourgeois,  Daniel  Fabbro  de‐mande  une  minute  de  silence  en hommage  aux  rotariens  disparus  et, particulièrement  Henri  Ferretti,  qui aurait eu 69 ans aujourd'hui. 

Puis,  il nous souhaite  la bienvenue et présente  le thème de cette  journée à savoir  "Les  jeunes  générations"  et donne  la parole à Gérard Allonneau, représentant le président du R.I.  

S’en  suit  la  tenue  d’une  Assemblée Générale  et  le  vote  de  trois  réso‐lutions.  Un  premier  conférencier, 

Philippe Van den Bulke, termine cette matinée en présentant un exposé sur le  thème  "Pourquoi  est‐il  si  dur  de changer?". 

L'après‐midi  commence  par  la  pré‐sentation  de  l’équipe  EGE  camerou‐naise, puis un deuxième conférencier, Jean‐Luc Excousseau donne un expo‐sé  sur  "les  nouvelles  générations", exposé  suivi d'une  table  ronde  com‐posé  de  jeunes  sur  le  thème  "Le Rotary et les jeunes". 

Gérard  Alloneau  et  Daniel  Fabbro concluent  après  une  présentation sympathique  de  quatre  représen‐tantes  des  28  étudiants  d’échange venant de 14 pays. 

Ouverture : près de 380 participants, debout, écoutent les hymnes luxembourgeois, français, européen et celui du Rotary

"Bonjour, je me pré-sente, Thierry, Club Thionville Porte de France. J’aurai l'hon-neur et le plaisir de vous annoncer les "speakers" et les sujets abordés durant la Conférence"

Thierry GEORGES Porte Parole du Gouverneur

"Mondorf les Bains, ville d’eau par excel-lence, où l'on peut aus-si jouer dans notre beau casino. Je regret-te de ne pouvoir être parmi vous, mais vous souhaite la bienvenue dans notre belle ville."

Maggy NAGEL Bourgmestre

"L’ouverture au changement et aux nouvelles générations nous concerne tous. Som-mes-nous prêts à écouter les jeunes, à préparer avec eux le Rotary de l’an 2030? Nous sommes redevables du Rota-ry que nous leur laisserons demain !

Daniel FABBRO Gouverneur

Conférence de District du vendredi soir 23 au samedi 24 mars

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Trois résolutions votées en AG Une Assemblée Générale du District s'est tenue à Mon-dorf les Bains, le 24 mars 2012 en application de l'article 17 des statuts. 50 Clubs sur 51 étaient représentés soit par leur président soit par un membre dûment mandaté. Est présenté ici un résumé des travaux de cette Assem-blée, la version intégrale étant disponible auprès des pré-sidents de club.

1ère Résolution L’assemblée générale, après avoir entendu le rapport des vérificateurs aux comptes, et après en avoir délibéré approuve les comptes de l’année 2010-2011 et donne quitus au gouverneur Michel François-Bonnet et au comité 2010-2011. Résolution adoptée à l'unanimité. 2ème Résolution L’assemblée générale, après en avoir délibéré, approuve l’affectation de l’excédent de trésorerie, soit 13.330€, au compte de l’année 2011-2012. Cette résolution est adoptée à l’unanimité.

3ème Résolution L’assemblée générale approuve la désignation de Michel François-Bonnet comme Délégué suppléant au Conseil de Législation en remplacement de feu Henri Ferretti. Adoptée à l'unanimité.

EEtt mmaaiinntteennaanntt,, llaa 55èèmmee vvooiiee Gérard ALLONNEAU, 66 ans, Représentant du Président In-ternational, est professeur agrégé en Économie et Gestion. Rotarien PHF5S au Club de Parthenay, Deux Sèvres, depuis 1990, Past-gouverneur 2009-10 du District 1510 qui couvre les pays de la Loire jusqu' aux rivages de l'Atlantique, Gérard a été Training Leader à l’Assemblée Internationale de San Diego en 2011 et 2012 et est désormais Secrétaire du Centre Rotarien de la Jeunesse avec un mandat de 2010 à 2013. Il est aussi Coordinateur du Rotary France-Maghreb pour 2012-2015.

En 2004, le Rotary International avait préconisé quatre voies pour le program-me d'actions: la voie Intérieure, Pro-fessionnelle, Intérêt Public et Interna-tionale. En 2010, il a rajouté une 5ème voie "Les Jeunes Générations".

Placée naturellement dans la Commis-sion Actions, cette voie concerne les pilotes des actions Jeunesse, RYLA, Interact, Rotaract et toutes autres ac-tions pour les jeunes faites par les clubs.

Pourquoi cette initiative? Parce que pour pouvoir recruter demain, il faut aujour-d'hui diffuser la connaissance du Rotary chez les jeunes et même les tout jeunes

Pour attirer les jeunes générations, le Rotary utilise maintenant les nouvelles technologies. En plus du site bien con-nu rotary.org, nos amis d'Evanston ont ouvert une page dans Facebook, Twit-ter, Linkedin, entre autres.

Il a officialisé les e-clubs en juillet 2010 après un programme pilote de six ans. Les e-clubs se réunissent par voie élec-tronique sur Internet, ils sont désormais un élément permanent du R.I.

Pour faire la jonction entre l'Interact (12-18 ans), le Rotaract (18-30) et le Rotary Club traditionnel (+ 40 ans), un nouveau concept est expérimenté: le club "Nou-velle Génération" (30-40 ans) qui, à la différence de son ainé, peut modifier des éléments de fonctionnement, tels que les lieux et les horaires des réunions, leur programme, l’implication des mem-bres ou le format des commissions.

Quatre programmes pilotes viennent d'ê-tre lancés et se dérouleront jusqu'en juin 2014. Ils visent à favoriser l'innovation et la flexibilité et à évaluer l'impact que pourraient avoir de nouveaux types de membres et des modes de fonction-nement différents sur l'engagement des Rotariens, la croissance et la fidélisation des effectifs. Il s'agit de :

Club Satellite - Ce programme vise à autoriser un club hôte à avoir des clubs satellites se réunissant en des lieux et à des jours et horaires différents. Membre "Corporate" - permet à une entreprise/association implantée dans la région de devenir membre d'un club en tant que personne morale représen-tée par un dirigeant mandaté. Membre associé - permet à ce type de membre de se familiariser avec le club, ses membres, ses programmes, ses actions ainsi qu'avec les obliga-tions du Rotarien, l'objectif étant qu'ils devien-nent à terme membres actifs. Club Innovation - vise à autonomiser les clubs dans le choix de leur fonc-tionnement pour mieux répondre aux besoins de leurs membres et de la collectivité en adaptant en partie les statuts types du Rotary club.

Sans attendre les enseignements des expériences récemment réalisées, nous devons dès maintenant tous et toutes être capables d’attirer, de fidéliser et de recruter les Jeunes générations.

RReemmiissee ddee PPrriixx Ce rassemblement était l'occasion d'une première remise de Prix par le Gouver-neur à des Rotariens s'étant particuliè-rement distingués durant 2011-2012

PPrriixx ddee ll''EEssssoorr dduu CClluubb

Attribué à Robert MAURER de Thion-ville Malbrouck. Il a parrainé et formé 5 membres toujours actifs au sein du club.

Il a recruté et formé des fondateurs du Club Rombas Amnéville les Thermes et s’est impliqué dans la création du Club Rotaract de Thionville Mirabelle.

Adjoint du gouverneur, il s’est investi dans des actions visant à favoriser con-naissance et développement du Rotary. PPrriixx dduu RRoottaarryy IInntteerrnnaattiioonnaall ppoouurr ll''AAccttiioonn pprrooffeessssiioonnnneellllee Attribué à Jacky CHEF de Nancy Du-cale où il a œuvré à l'action profession-nelle de même qu'à l'inter-club.

Pilotant l’action professionnelle, il est au sein du district, il est le développeur du projet mini-entreprise sur un concept de l'Association "Entreprendre pour appren-dre parrainée par le MEDEF.

Il coordonne le prix de l’éthique profes-sionnelle avec Pascal Job et les prix de la création manuelle avec Pierre Denis

Il fait partie du comité "Printemps du Ro-tary" à Nancy sur le thème cette année de l’éthique professionnelle.

Il est au Forum Est-Horizon de Nancy réunissant étudiants et employeurs

Il pilote la mise en place d’une structure d’aide aux rotariens en difficulté profes-sionnelle avec Rodolphe Vilair. PPrriixx dduu DDiissttrriicctt 11779900 ppoouurr ll''AAccttiioonn pprrooffeessssiioonnnneellllee

Ce Prix nouvellement créé a été attribué à Jacques DEGUY, âgé de 86 ans, ro-tarien depuis 1955 à Langres. Il anime depuis plus de 20 ans en collaboration avec Pôle Emploi l’opération OSER.

Et à Serge LORDIER du club de Bitche qui anime depuis 27 ans le Forum des Métiers en relation avec les établisse-ments scolaires de la région.

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PPoouurrqquuooii eesstt--iill ssii dduurr ddee cchhaannggeerr?? Philippe Van den Bulke est docteur en médecine, conférencier, auteur, enseignant chercheur, animateur et coach. En 30 ans, les expériences de la vie l'ont fait passer du monde de la médecine et de la recherche à celui de l'entreprise. Son leitmotiv : observer pour toujours mieux comprendre et accompagner les hommes et leurs organisations face à des situations contraignantes. Dans ses recherches et ses exposés, il mêle l'ap-proche psy, l'approche sociologique, l'approche managériale et l'approche zen.

Changement de soi, de l'autre, des orga-nisations sont les grands chapitres de la problématique du changement.

Il faut avant tout éviter la posture idéolo-gique du "changer pour changer". Mais force est de constater qu’ il y a des or-ganisations qui changent et des orga-nisations qui ferment.

On change parce que qu’on une vision de là où on veut aller comme Moïse qui a conduit son peuple pendant 40 ans vers un pays « où coule le lait et le miel ».

La mission des dirigeants est de tra-duire cette vision en termes simples et compréhensibles par tous.

En fonction de l’intérêt ressenti du chan-gement, l’énergie de chacun va être mise au service de la construction de réponses adaptées ou à la défense de l’immobilis-me et de l’esprit corporatiste.

Trois formes de changement peuvent être identifiées :

l’accélération qui réside dans l’aug-mentation de la fréquence des chan-

gements dans le même espace temps. Ce phénomène met à mal notre ca-pacité à nous projeter dans le futur, seule caractéristique qui différencie l’homme de l’animal,

la rupture qu’elle soit issue de nou-velles lois, de nouvelles technologies ou de nouvelles façons de concevoir un service (le low cost, par exemple),

la plus fréquente, la mutation lente. C’est notre capacité à détecter le changement, notre seuil de percep-tion qui joue un rôle essentiel.

La métaphore de la grenouille en est l’illustration parfaite : jetez une gre-nouille dans un bocal d’eau bouillante, l’animal va réagir et tenter de s’échap-per. Mettez- la dans un bocal d’eau à température ambiante et élevez pro-gressivement la température. L’animal s’adapte jusqu’au moment où il meurt sans souffrances apparentes.

Il faut donc détecter les problèmes le plus tôt possible et travailler dans une logi-que de scénarios pour stimuler l’imagi-

nation et préparer nos mentalités au changement. « On ne perçoit bien que ce à quoi on a déjà réfléchi ».

Ayons également en tête que, lorsqu’on demande à une personne de réfléchir sur les évolutions futures, c’est tou-jours l’état présent qu’elle va décrire.

Enfin, conduire un changement, c’est d’a-bord appliquer trois principes de base :

Le changement est un apprentissage. Pour crédibiliser le progrès prévoyons des parcours avec des succès rapi-des et visibles par tous,

Vendons d’abord le problème et pas la solution, donnons d’abord la vision

Tenons compte des capacités diffé-rentes d’évolution des personnes, il faut individualiser les parcours et évi-ter les abandons en cours de route.

On peut toujours demander de faire mieux, on ne peut pas demander l’im-possible.

CCeettttee ggéénnéérraattiioonn nnoouuss iinnttéérreessssee,, llaa ggéénnéérraattiioonn ""XX""

Jean-Luc Excousseau, sémiologue et Docteur en Sociologie, diplômé de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, est le co-fondateur de l’Association du Marketing Générationnel et l'auteur de "La Mosaïque des Générations". Spécialisé dans l’étude et le décryptage des générations, il accompagne les entreprises dans leurs projets d’innovation et dans leur re-cherche d’adaptation aux tendances de fond de la société. Il nous expose sa vision des différentes générations qu'il a classées en génération "Baby-boomers", née autour de 1960, génération "X", née autour de 1970, génération "Y", la plus connue et débattue, née autour de 1980 et enfin la jeune génération "Z" née autour de 1990. Nous présentons ici la génération "X". Ils sont nés autour de 1970 et représen-tent 14% de la population française. Ils sont au stade de mi-carrière et, depuis leur nid douillet, influencent fortement les tendances les plus innovantes.

On les appelle Génération X. Leurs devises : s’adapter, innover, pren-dre des risques. Ils veulent bousculer nos habitudes et changer nos comportements dans un monde devenu instable. Pour eux, faire "petit mais malin" est une quali-té. Ils prônent la responsabilité et la soli-darité. Ils s'inquiètent des coûts "carbone" et de ceux de nos mauvaises habitudes.

Leur humour est caractérisé par l’hom-me ridiculisé par des situations incontrô-lables et absurdes et qui a du mal à changer. Ils aiment la dérision, l’humour

noir et cynique, le bref qui claque, la ba-nalité qui fait mouche.

Leurs années d’adolescence et de formation sont marquées par la chute des dernières idéologies occidentales du XXe siècle, mais aussi par la montée d’un sentiment de "no future". Ils ont vécu la visibilité des risques écologiques et sani-taires et le rejet de l’intolérance commu-nautaire et culturelle.

Ils entrent dans la vie professionnelle sous le signe des CDD qui, sous leur forme actuelle datent de 1990. La deu-xième décennie de la Globalisation com-mence par la guerre du Golfe et par la proclamation d’un "nouvel ordre mondial". La World Trade Organization est créée en 1995. En France la croissance des an-nées 91 à 97 redevient très faible.

Côté vie privée, ils aspirent à profiter à fond de la vie familiale et du petit clan d’amis et de proches, à reconstituer les grandes communautés intergénération-nelles, à inventer une nouvelle solidarité plus directe, plus ciblée et de proximité.

Ils attendent de l’entreprise d’être re-connus pour leurs performances, leur efficacité, leur sérieux, de les aider à mieux gérer l’équilibre de vie entre vie privée et travail, de leur permettre de prendre de la distance et de déléguer.

Ils donnent à l'entreprise une grande capacité à l’autonomie: gestion sur objec-tifs, réelle délégation possible et une capacité à se projeter sur le long terme.

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Le Rotaract Les Alérions vendait des friandises. RYLA 

DDeess cclluubbss ssee mmoonnttrreenntt aauu VViillllaaggee ddee ll’’aammiittiiéé

NeufchâteauMetz La Fayette : 25ème anniversaire et musique au coeur

Espoir en Tête 

Innerwheel : elles nous ont tout dit… 

Les jeunes entrepreneurs vendaient des clés USB… 

Le Rotaract Nancy vendait des jouets de Moldavie 

Thionville Malbrouck : présentation d'une soirée humour…

Nancy Émile Gallé : équipement d'une école au Sénégal

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Échange de Groupes d'Études 

CCiinnqq CCaammeerroouunnaaiiss oonntt ssiilllloonnnnéé llaa LLoorrrraaiinneeDésirée-Sophia, Jacques, Michel, Paul et François repartent la tête pleine d’images. Les valises bourrées de documents. Au terme de trois semaines en lorraine, ces quatre Camerounais hôtes participant à un EGE et leur accompagnateur es-timent tous avoir découvert une région attachante et surtout des Lorrains ouverts.

De G à D, Jacques KANAOU-ISSA, travailleur social, Paul BIYON, consultant marketing, Michel NJOCK, conseiller juri-dique et Sophia DIOH, infir-mière nous décrivent leur pro-gramme chargé de ces trois semaines passées en Lorraine après leurs déboires adminis-tratifs ayant entrainé un retard de leur arrivée et le raccour-cissement de leur séjour.

Leur périple a commencé à Nancy, puis St Dié des Vosges, Gérardmer, Lan-gres, Chaumont, Commercy, Bar le Duc, Toul, Longwy, Metz et Thionville. Ils remercient tous les clubs qui les ont reçu de façon si sympathique. Ils ont aussi as-

sisté à notre Conférence de District à Mondorf les Bains.

Ils ont été impressionnés par le modernisme des infrastruc-tures et fascinés par les monu-ments historiques visités, parti-culièrement la Tour Eiffel et la Tour de la Liverté à St Dié des Vosges. Les souvenirs culinai-res sont nombreux: quiche lor-raine bien sûr, l'incontournable foie gras, la salade vosgienne et les nombreux fromages.

Leur team leader, François EBOUMBOU, ancien des Ponts & chaussée, consultant en organisation, est membre du club de Douala-Estuaire depuis 1986..

Il nous explique que le District 9150 est composé de dix pays: à l’est, Burundi & Rwan-da, au centre, RD Congo, Ga-bon et Centre-Afrique, au sud, Congo, à l’ouest, Sao Tomé & Principe et Guinée Equatoriale et au nord, Tchad et Came-roun, soit 5000km du nord au sud, une population de 124 millions d'habitants, 1260 rota-riens dans 60 clubs et un Gouverneur devant être con-fronté à plusieurs langues par-lées dans son District: fran-çais, anglais, espagnol, portu-gais et africains.

Il a rappelé que le Rotary a contribué à offrir l’eau aux écoles de son pays. "Pour 3000€ d’investissement, nous

apportons le fluide à 2000 enfants" précise François qui espère que les clubs de notre District penseront au Cameroun lorsqu'il détermi-neront leurs projets.

Une Table Ronde composée de jeunes nous ont fait part de leurs aspirations, de leurs idées sur le Rotary et de leur souhait de devenir un jour rotarien. De G à D : Luc LUTOT, Rotarien de Metz Charlemagne, Marie-Dominique DEBRET, ex-EGE, Rotaract Thionville Mirabelle, Jonathan SPYCHALA, Rotaract Nancy, Marine SIVIGNY, ex-étudiante d'échange, Pierre MOUTON, ex-étudiante d'échange, Sarah CERVEAUX, ex-RYLA.

La traditionnelle présentation des 28 étudiants d'échange originaires de 14 pays.

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CCee qquu''iillss eenn oonntt ddiitt…… Cher Daniel, Je tenais à te féliciter ainsi que toute ton équipe pour la tenue de la conférence de District 2012 et en particulier l'intervention des deux conférenciers. A n'en pas douter cette édition 2012 restera dans les mémoires.

Nicolas Toussaint, Nancy Émile Gallé L'organisation était professionnelle, les messages clairs et la thématique très bien centrée sur un monde actuel en forte mutation, afin d’éclairer, faciliter les évolutions indispensables à engager dans les clubs et les structures du RI.

Jean-Paul Charton, Hayange Mes félicitations ! Je suis toutefois contrit de constater le manque de savoir vivre de nombre de nos amis partis avant la fin et ne sachant pas prendre la mesure des ef-forts que les dirigeants du District consacrent pour faire vivre notre mouvement.

Anonyme Les conférenciers étaient excellents en particulier Philippe Van den Bulke. Merci pour le stand Innerwheel, Françoise a bien travaillé. Merci également pour la délicate at-tention de placer les Past IW aux tables des Past gouverneurs, c'était agréable.

Thérèse Domain, Innerwheel C'était très bien. Un peu long l'après-midi. Mais comme on dit, la critique est aisée...

André Simon, Metz Un seul bémol, le déjeuner a duré trop longtemps ce qui a décalé le planning. Le conférencier de l'après-midi aurait pu parler 3/4 d'heures au lieu de plus d'une heure. De ce fait, il n'y a pas eu d'appel des clubs et mes amis en ont été frustrés.

Claude Louis, Nancy Ducale Après avoir du traverser quasiment toute la région Lorraine, nous sommes arrivés malheureusement en retard… la route pour le retour était longue…

Denis Morizot, Vittel Tout en étant patriote et bon rotarien, je n'ai pas du tout aimé la diffusion un peu longue de trois hymnes nationaux et particulièrement celui du Rotary que j'abhorre…

Anonyme Il faudrait une localisation plus au centre du district, des sièges qui permettent de prendre des notes et respecter les horaires annoncés. Les deux conférences n'étaient pas de même nature : la première était d'un excellent niveau avec un usage judicieux du Powerpoint, la deuxième était plus analytique et il était difficile de prendre des no-tes, car ce conférencier était atteint de Powerpointite aigüe. Ces critiques ne m'empê-chent pas d'estimer que cette conférence de district était d'un excellent niveau.

Henri DutaillyPDG, Chaumont QQuuee ddiitt ll''eennqquuêêttee ddee ssaattiissffaaccttiioonn Un questionnaire d’évaluation de la Conférence de District à été envoyé à 245 Ro‐tariens participants. 82 réponses, soit 34% des sondés, ont été reçues au secrétariat de district. Tous ont indiqué leur nom sauf deux qui ont préféré garder l’anonymat. 

Cette conférence a réuni des habitués. La majorité  des  répondants  a  indiqué  tou‐jours y assister  si possible et que c’était un devoir d’y participer. Bravo !  

Une douzaine a admis avoir suivi  les ex‐hortations  de  leur  président  ou  avaient été  influencés par ce qu'ils en avaient  lu dans La Lettre du Gouverneur. Merci ! 

La qualité des  installations,  la  restaura‐tion  et  l’ambiance  du  Casino  2000  ont fait  l’unanimité. Des remarques ont tou‐tefois apporté un bémol dû à  la  lenteur du service  lors du déjeuner, retardant  le programme de l'après‐midi et entrainant de  nombreux  départs  anticipés  cho‐quant ceux restés jusqu'à la fin. 

En  jugement  global,  le  Casino  2000  re‐cueille  96%  d’opinions  favorables, mê‐me si certains, particulièrement les haut‐marnais  et  les  lorrains  du  sud,  se  plai‐gnent  à  juste  titre  de  l'éloignement  de Mondorf  les  Bains.  Le  jugement  sur  le rapport  qualité/  prix  est  plus  nuancé même s'il reste largement positif. 

La moitié des  répondants  a  trouvé bien le  contenu du programme de  la Confé‐rence,  un  peu  moins  de  l'autre  moitié l’ayant trouvé très bien.  

Les notes accordées aux différents inter‐venants sont trop proches l’une de l’au‐tre pour être vraiment significatives.  

On peut toutefois noter que la présenta‐tion  des  chiffres  2010‐2011  a  créé  une douce  somnolence  chez  certains.  Par ailleurs,  les  présentations  et  allocutions de  l'après midi  ont  été  victimes  des  ef‐fets  de  la  digestion  et/ou  de  l'énerve‐ment dû au retard du programme.  

La moitié  des  sondés  sont  des  incondi‐tionnels de la tenue de la Conférence de District  pendant  toute  la  journée  d'un samedi.  Le  concept  "weekend  avec  loi‐sirs"  plait  à  20%  des  répondants  et  le reste d’entre eux prône  l’alternance des deux concepts. 

37% des sondés sont d'accord de revenir périodiquement  à  Mondorf  les  Bains. 18% acceptent cette opinion mais ne re‐jettent  pas  l'utilisation  d'un  autre  site. 40% souhaitent aller dans d'autres lieux.  

Les  recommandations  en  matière  de choix  de  lieu  ne  dégagent  pas  une  opi‐nion  forte,  la  plupart  des  grandes  villes étant citée. 

 

AAppppeell ddeess CClluubbssLe  retard  relatif  sur  le  programmenous ayant empêché de faire le tradi‐tionnel appel des clubs, la liste ci‐des‐sous  indique  le nombre  de  rotarienspar club présents à la Conférence

Un bravo tout particulier aux Clubs deVittel, St Dié des Vosges  et  Neufchâ-teau dont les présents supérieurs à lamoyenne  ont  parcouru  près  de  200km pour assister à cette Conférence. 

Et un autre bravo pour  les deux rota‐riens de Langres dont  le Club était  leplus éloigné de Mondorf avec 260 km

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Page 8: les Nouvelles Générations · d'hui diffuser la connaissance du Rotary chez les jeunes et même les tout jeunes Pour attirer les jeunes générations, le Rotary utilise maintenant

BIENVENUE Jean-Paul FRÉMINET Baccarat Hervé EULOGE Nancy Ducale Patrick BELOTTI,Oliviers COMPES Nancy Émile Gallé Jacques JEANDESBOZ Nancy St Nicolasde Port Michèle MONS delle ROCHE Neuf-château Choukri BACHA, Édouard GA-LAND, Éric GARÇONNET, Nicolas VIDAL St Dizier Jean-Jacques LAHET Vittel Vincent NOURDIN Hayange Alain KAUFF-MANN Thionville Malbrouck Caroline TODESCO Freyming Merlebach Bertrand PIERREL, Alexandre VEBER, Stéphane GANSMetz Jean POULALLION Metz La Fayette Jean-Luc GUIGON, Frank BOFFO,Agnès SALMON Metz Rive Gauche

AU REVOIR Olivier CACHARD Nancy Joséphine MAILLOT St. Dizier

Marie Chantal MURONI Freyming Merlebach Pierre-Yves FENARD, Gilles HANUS Metz Rive Gauche JeanLESAGE Metz Sud

RIP Jack BASTIK, Jacques PONNELLE Nancy Stanislas