Un robot peut-il penser ?

Comment intégrer la pensée dans la matière ?

« Les Grands Courants de l’intelligence Artificielle »

Sommaire

1. Qu’est-ce que la pensée - Définition- Pensée Humaine- Pensée Robotique

2. Pensée Robotique  : Ce qu’en attends l’homme- L’IA : Un rêve de création- L’IA dans la Science-Fiction- L’IA et l’homme : Comment la

rapprocher de nous ?3. Le Robot et L’Intelligence

Artificielle- Différentes IA- L’unicité chez les Robots- L’instinct chez les robots

4. La liberté d’esprit chez les robots ?- Est-ce qu’un robot pourrait avoir

une liberté de pensée propre ?

Qu'est-ce que la pensée?

Définition :

 Auguste Rodin: Le Penseur, Hôtel Biron, Jardin du Musée Rodin, Paris VIIe, France.Le Penseur est l'une des plus célèbres sculptures en bronze d'Auguste Rodin. Elle représente

un homme en train de méditer, semblant devoir faire face à un profond dilemme.

Platon (424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C)Dans Le Sophiste, Platon définit la pensée comme "discours intérieur que l'âme tient en silence avec elle-même" (263, Chambry). Et dans le Théétète, il l'avait déjà définie comme "discours que l'âme se tient à elle-même sur les objets qu'elle examine" (189e Chambry). La caractéristique essentielle de la pensée est donc la réflexivité ("avec elle-même", "à elle-même").

René Descartes (1596 - 1650) - cogito ergo sumSouvent associée au célèbre « cogito ergo sum » de Descartes, la notion de pensée est aussi un héritage de l'Antiquité, philosophie antique grecque et romaine, et traditions judéo-chrétiennes.

Au sens large, la pensée est l'activité psychique consciente dans son ensemble, les processus par lesquels l'être humain élabore, au contact de la réalité, des concepts qu'il associe pour apprendre, créer et agir.C'est aussi, une représentation psychique, un ensemble d'idées propres à un individu ou à un groupe, une façon de juger, une opinion (façon de penser), un trait de caractère (avoir une pensée rigoureuse), etc.

Il est faux de dire que la pensée est une émotion, même si certaines émotions peuvent provoquer des pensées. Cette activité peut recouvrir plusieurs champs, comme le jugement, l’interprétation, le calcul, la délibération,L’émotion, le sentiment, la mémoire, l’intuition, la sensibilité, etc…, ne sont pas des pensées, même s’ils peuvent susciter des pensées. Nous savons par exemple que le traitement de l’information par les grands médias se fonde sur l’utilisation de l’émotion. On pleure devant le sort des victimes, et cela nous fait réfléchir. Mais avoir une émotion, ce n’est pas avoir une pensée.La pensée n’est pas un comportement (instinct des animaux) ni une émotion. Mais il y a un terme qui s’en rapproche, et dont pourtant nous allons nous servir pour notre travail : l’intelligence ; Toute intelligence n’est pas pensée, car il s’agit avant tout d’une capacité à s’organiser, à agir, à traiter un problème ; L’intelligence est donc une catégorie plus vaste de la pensée.

Pensée Robotique :Définition et Comment l'interpréter à l'échelle

Robotique

Les ordinateurs sont des machines capables de traiter des informations grâce aux programmes, et possèdent « une mémoire » différent de l'humain qui sert a stocke des informations ce qui leur permet de « réagir » dans certains situations.Les machines seraient capables d’apprendre et d’exécuter des tâches comme contrôler leur charge, prioriser des tâches serveur, le tout en évaluant toutes les possibilités et en prenant la meilleure décision possible.

En fait. Ils peuvent faire la différence entre une tâche désirée et une tâche actuelle, ce que l’on peut appeler une forme d’Intelligence Artificielle…Selon l'hypothèse fonctionnaliste : philosophie américaine contemporaine, qui a la suite des travaux de Turing, réduit la pensée à un simple traitement de l’information.Donc les ordinateurs peuvent penser mais sans la dimension irrationnelle qui fait la misère humaine : ils ne sont pas sujets au refoulement, à l’émotion, à la bêtise. Leur froideur permet une pensée efficace, car uniquement basée sur le traitement objectif de la pensée.

Le problème n’est pas tant de savoir si les ordinateurs pensent, mais si la pensée humaine peut se réduire à une simple activité de calcul, telle qu’on peut le constater lorsqu’on décrit l’activité d’un ordinateur.

Les espérances humaines concernant les Intelligences Artificielles

1/ L'IA, un rêve créatif.

L'IA serait un moyen de nous simplifier la vie. Cette intelligence artificielle ferait des tâches ingrates ou difficiles à la place de l'homme. Ou même parfois, assurer sa sécurité.L'ordinateur possédant une Intelligence artificielle devrait avoir un comportement qui se rapproche le plus possible de celui de l'homme, tout en ayant une intelligence égale ou supérieur à celui-ci.

Vicki, Intelligence Artificielle maitresse du Film I Robot

2/ L'IA dans la science-fiction

Quand nous parlons d'intelligences artificielles, beaucoup de personnes font référence à la Science-Fiction.La cause est que le monde de la science-Fiction s'est énormément élargit depuis les années 1950.(Premier film de science-Fiction : « Destination... Lune ! » Réalisé par Irving Pichel sortie en 1950)De plus certains films ont un succès inégalé :-«  La planète des singes » Franklin J. Schaeffer (1968)- « La Guerre des étoiles » (devenu Star Wars IV) George Lucas (1977)

Mais la science-Fiction ne s'arrête pas qu'aux films. En effet, elle apparaît aussi dans les jeux vidéo où elle est d'autant plus présente car on l'utilise dans la conception du jeu (l’IA est utilisé pour donner vie aux personnages non joueurs, appelés BOT ou CPU) mais aussi dans le scénario des jeux, ainsi on retrouve des jeux tels que :-Halo dans lequel le personnage qui accompagne le héros de l'histoire est une Intelligence Artificielle du nom de Cortana :

-Fallout dans lequel beaucoup de Robots possédants une intelligence artificielle sont aperçus :Le Cerebrot est un Robot qui représente bien les Attentes humaines sur l'intelligence Artificielle. En effet ce robot est doté d'un cerveau humain.

Le robot de Protection pourrait nous assurer une sécurité permanente.

Le robot domestique pourrait aider aux tâches domestiques dans chaque maison !

Ces films et jeux vidéo ont permis au grand public de se familiariser avec le terme d'Intelligence Artificielle. Et ainsi d'établir les futures « Attentes » concernant les I.A.Nous pouvons dire que la Science-Fiction nous montre de manière général comment l'humanité perçois les machines dans le future et nous pouvons remarquer que la plus part de ces machines devrons posséder une Intelligence Artificielle pour pouvoir satisfaire la population.

3/L'IA et l'homme   : comment la rapprocher de nous   ?

Pour John Mc McCarthy, L'intelligence Artificielle est le lien entre une machine et un homme. Celle-ci donnerait à la machine tous les atouts pour qu'elle puisse ressembler le plus possible à l'homme, que ce soit au niveau physique que « mental ».Par exemple, de nos jours, des scientifiques travaillent sur le développement d'un logiciel capable d'apprendre et de reproduire des gestes réalisés par des humains. Sur le long terme ces scientifiques espèrent concevoir une machine capable d'exécuter des actions qui leurs demeurent impossible pour le moment. Et pour y parvenir, ces outils ou robots s'appuieront sur l'Intelligence Artificielle.Pour juger si une machine est « intelligente » ou non, elle subit un test nommé : Test de Turing.Celui-ci est développé par Alan Turing en 1950. Ce test consiste à mettre en confrontation

verbale un humain avec un ordinateur et un autre humain à l'aveugle. Si l'homme qui engage les conversations n'est pas capable de dire lequel de ses interlocuteurs est un ordinateur, on peut considérer que le logiciel de l'ordinateur a passé le test avec succès.Seulement ce Test n'est pas parfait. En effet, il existe plusieurs objections à celui-ci :-Objection théologique : la pensée serait le fait inné de l'âme dont l'homme serait le seul doté, et ainsi la machine ne saurait pas penser.-Argument de la conscience : aucune machine ne peut écrire un sonnet ou composer un concerto à cause de l'absence d'émotion, et même en alignant des notes au hasard, on ne peut pas dire qu'une machine puisse égaler un cerveau humain.-Le formalisme : chaque système gouverné par des lois peut être prévisible et donc pas réellement intelligent.

Exemple de test de Turing   ;

Le dialogue suivant est la retranscription d'un véritable test de Turing. Essayez de deviner si "l'entité" est un être humain ou une machine.

ExaminateurAimez-vous le printemps ?EntitéCa dépend de mon humeur.ExaminateurCombien font 11 et 11 ?Entité22ExaminateurEt 512+512?EntitéJe n'ai jamais été doué en calcul mental.ExaminateurCe n'est pas grave, essayez.EntitéVoyons, 1000 quelque chose. 1024 je pense.ExaminateurRécitez-moi un poème.

ExaminateurPourquoi ne remplacez-vous pas "au grand cœur" par "au grand air" ? A mon avis ce serait plus joli.EntitéJe l'aime mieux tel quel.ExaminateurPourquoi?EntitéVous n'êtes pas sérieux. "Au grand air" et "au grand cœur" ce n'est pas pareil.ExaminateurAlors remplacez "Et qui dort son sommeil" par "qui tristement sommeille".EntitéVraiment, je l'aime mieux tel quel.ExaminateurPourquoi ?EntitéLe rythme du poème est meilleur.ExaminateurCe n'est pas mon avisEntitéVous aimez Baudelaire?Examinateur

EntitéMoi aussi.ExaminateurPourquoiEntitéJe trouve qu'il exprime des sentiments profonds qui correspondent souvent à ce que je peux éprouver. Et puis peut-être aussi que ça me rappelle la période où je l'ai lu pour la première fois quand j'étais ado.ExaminateurVous aimez l'art?EntitéOuiExaminateurVous peignez ?EntitéComme un pied. Je suis plus attiré par la musique.ExaminateurVous jouez d'un instrument?EntitéOui, du piano ExaminateurJouez-nous un morceau.EntitéJe n'ai pas d'instrument.

EntitéLa servante au grand cœur dont vous étiez jalouse. Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse...

Oui

L'interlocuteur est une I.A car :L'entité ne fait jamais appel à une espèce de « bon sens » ni à la vie quotidienne. Les réponses qu'elle donne ne nécessitent pas une vraie compréhension des questions. Elle repère les questions (elles se terminent par un point d'interrogation et les ordres (le mode impératif).

Le robot et l'I.A

Différentes I.A   :

On peut discerner deux types de robot :• Les robots faisant une/des même/s tâche/s répétitive/s ;• Les robots évoluant en fonction de l'environnement, dont celui est aléatoire, de manière pseudo intelligent.

1er cas :Ces robots ne sont pas fait pour apprendre quoi que ce soit de plus que ce qu'on leur a appris à leur création car ils n'en ont aucune utilité car ils sont programmés pour une seule ou quelques tâches qu'ils se doivent de répéter en permanence, rien faire d'autre. C'est le cas pour les robots qui doivent construire les voitures.

2ème cas :Ces robots sont capable d'évoluer dans toutes sortes d'environnement, réagir face aux contraintes se dressant devant eux grâce à divers procédés artificiels. C'est le cas pour les robots « domestiques ».

Fonctionnement   :

Les robots sont capables de sentir, de toucher, de voir, d'entendre grâce à des capteurs, des caméras qui leur permettent ainsi de pouvoir réagir à l'environnement qui les entoure : les robots obtiennent ainsi les mêmes sens que les humains de façon artificielle. Les informations provenant de ces sens artificiels sont transmises à un ou plusieurs microcontrôleurs qui vont traiter et renvoyé l'information de l'action a effectué suivant le cas de l'environnement actuel.

Cependant, les robots ne sont pas capables de traiter ces informations de base, il faut leur apprendre. En effet, chaque microcontrôleur est programmé pour pouvoir affecter les différentes actions suivant le cas de figure de l'environnement se présentant au robot.

Par exemple, si on veut que le robot évite un lampadaire, il va falloir « dire » au microcontrôleur : s'il y a un obstacle devant le robot alors fait un déplacement sur la droite. Ainsi, il évitera le lampadaire.

Un robot est donc programmé avec de nombreuses conditions pour pouvoir réagir face à

l'environnement auquel il est confronté. Plus le nombre de conditions est élevé, plus le robot pourra se confronter aux différents environnements et plus il sera qualifié « d'intelligent ».

Robots un peu plus évolué :

Certains robots, tel que ASIMO, sont capables de faire des choix entre plusieurs solutions. Ces choix ne sont pas aléatoire ou par le bon vouloir du robot mais grâce à une analyse précise du cas de figure se présentant à lui.

Illustration du robot ASIMO

Pour conclure, les robots ne savent faire ce dont ils sont capables que grâce au programme qui leur est intégré.

Le groupe Hasegawa de l'Institut Technologique de Tokyo a créé le robot SOINN (Self Organizing Incremental Neural Network) qui est capable d'apprendre par lui-même grâce à un réseau neuronal capable de s'auto-organiser.

Illustration du robot SOINN

Les robots sont capables de communiquer entre eux et ainsi pouvoir se partager des taches.On a par exemple le robot ASIMO qui lorsqu'il a besoin de se charger demande à un autre robot ASIMO d'effectuer la tâche qu'il était en train de faire et ainsi permettre une non interruption des services du robot.Pour autre exemple, un chercheur en IA de Lyon a créé un robot de secours pour personnes en danger capable de se partager les tâches à faire suivant la situation de la personne et du positionnement du robot pour trouver si c'est un cas critique le robot le plus proche pour permettre de sauver la personne.

Pour conclure, certains robots sont capable de s'auto-compléter en savoir grâce à des sources internet, entre eux, ou tout simplement grâce à l'homme qui va lui appliquer de nouveaux programme de manière plus ou moins direct.

Des choix artificiels :

Les choix que font les robots sont basés sur des algorithmes permettant de calculer très précisément l'environnement et choisir la solution la plus adapté, rien n'est fait au hasard, si ce n'est lorsque deux solutions amenant au même résultat se présentent à eux. Ils ne peuvent décider qui a raison ou qui a tort lorsque deux personnes se dispute un bien car il n'a pas la possibilité de comprendre le pourquoi du comment, bien qu'il peut avoir une notion de bien ou de mal, celle-ci reste cependant bancale car le bien et le mal est relatif, il pourrait donc ainsi faire du mal en croyant être bien et vice versa. D'où les lois robotiques interviennent pour éviter ce genre de soucis. Dans I Robot, pour la sécurité des humains, les robots leur interdisent de sortir, mettent un couvre-feu car ils croient faire bien. Mais est-ce vraiment le cas?

L'unicité chez les robots :Peut-on parler d'unicité chez les robots ? Lorsqu'on créé un robot, on lui met des composants et donc si on veut le reproduire, on va lui mettre les mêmes car ils sont considérés comme fiable. Le programme qu'on va lui implanter sera le même que celui de base car il sera considéré comme fiable. De plus, on va vouloir les mêmes robots, c'est à dire mêmes capacités. Dans ce cas se sont des répliques parfaites et on ne peut dire qu'ils sont uniques, ils sont tous identiques.Cependant, le robot SOINN prouve qu'ils peuvent devenir uniques dans certains cas. Etant capables d'apprendre par eux même, leur savoir va s'enrichir. Hors, tous robots ne vont pas être confrontés aux mêmes cas de figures et donc vont acquérir de nouvelles connaissances que les autres ne bénéficieront pas. Ainsi on peut parler d'unicité : à la base ils sont identiques, puis se différencient aux cours du temps.Mais cette unicité ne tient qu'à un fil, car si les robots peuvent communiquer entre eux pour se partager leurs connaissances, alors ils auront tous les mêmes et seront de nouveaux identiques. Et donc de nouveau on ne peut plus parler d'unicité.De plus, on veut que les robots soient le plus performant possible et donc l'idée que les robots communiquent ensemble est au centre des sujets.

Illustration d'une fabrique de robot : identiques.

L'instinct chez les robots :L'instinct chez un robot serait le fait de pouvoir agir de son propre chef, c'est à dire agir sans qu'un des algorithmes lui étant intégrés n'interviennent dans son action. L'instinct est naturel, ce n'est pas "informatique", ce serait réagir sans réflexion artificielle, juste grâce à ses habitudes sensorielles, spontanée, lui permettant d'agir directement. On pourrait définir l'instinct comme le souvenir, d'actions répétées, lui permet d'être autodidacte (exemple du robot qui joue à l’échec qui apprend des erreurs de ses "ennemis"). Le robot pourrait ainsi se rendre unique.

Illustration du film I.A de Steven Spielberg : Deux robots différents, l'un ressemblant à un humain dans quasiment sa totalité, qui s'attache à ses « parents adoptifs » et qui essaie de trouver la fée d'une de ses histoires (à gauche), quant à l'autre, un robot « sexuel » qui existe pour

assouvir les envies de ses clientes (à

droite)

Définition de l’IA :

Le terme « intelligence artificielle », créé par John McCarthy, est souvent abrégé par le sigle « IA »

Défini par l’un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, comme « la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique »

Les définitions qui lient la définition de l'IA à un aspect humain de l'intelligence, et celles qui la lient à un modèle idéal d'intelligence, non forcément humaine, nommée rationalité.Les définitions qui insistent sur le fait que l'IA a pour but d'avoir toutes les apparences de l'intelligence (humaine ou rationnelle), et celles qui insistent sur le fait que le fonctionnement interne du système IA doit ressembler également à celui de l'être humain ou être rationnel.

IV. La Liberté d’esprit chez les Robots ? Un Robot est-il libre de penser ?

Un robot doté d’une intelligence artificielle avancée pourra-t-il un jour être considéré comme une

machine ayant des droits et des devoirs égaux à ceux des hommes ?

Imaginons qu’un jour l’homme arrive à produire en série des robots dont l’intelligence s’élève à celle de l’humain, qu’il soit capable de penser et d’interagir sur la matière à notre manière. Ceux-ci se retrouverait alors à niveaux égal en droit et en devoir vis-à-vis de l’homme mais aussi des autres robots.

Etant alors soumis au même système de lois, le robot serait-t-il libre de ses actions et de ses choix (à la manière des robots de la série Futurama de Matt Groening, qui vivent librement à la manière des hommes) ou bien serait-il obligé de rester au service de leurs créateurs sans pouvoir en décider autrement (I, Robot) ?

Dans un premier temps, il va être important de comparer le robot avec son créateur.

En effet, si l’homme est « libre » de ses actions (tant qu’il se soumet aux lois) qu’en est-il du robot qui doit non seulement se soumettre aux lois humaines mais aussi aux lois de son créateur.

Isaac Asimov : Les lois de la Robotique

1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger.

2. Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première loi.

3. Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi.

Un robot, qui n’est autre que le mélange entre un outil, et une machine intelligente, ce qui en fait un outil intelligent est toutefois limitée par sa mémoire, en effet, tout ce qui requiert du calcul, fait appel à la mémoire du robot.

Qu’elle soit vive ou morte, le robot n’a pour liberté de base que ce dont il se rappelle. Si celles-ci lui font defaults, il perdrait alors toute vitalité. Nous pourrions parler d’immortalité en pensant à la robotique, mais il en est tout autre, car les petits composants ont une durée de vie parfois bien moindre. A l’échelle d’une vie humaine, des condensateurs ou autres résistances ne font peut être pas tous le poids.

Déplus un robot pourra se recharger de lui-même (en comparaison avec des aspirateurs qui retournent sur leurs bases) mais l’énergie nécessaire à son fonctionnement va provoquer au final chez lui un effet de vieillissement comme chez l’être humain.

Le vieillissement implique aussi que la notion de temps chez le robot n’est pas identique à celle de l’être humain. Il peut qui plus est prévoir des choses sans oublier de les effectuer à une heure exacte.

En finalité le robot aura alors un esprit forcément plus réduit et instable que l’être humain, mais il ne faut alors pas oublier la différente manière de fusionner la machine à l’homme.

Dans une seconde partie, il est en effet possible d’intégrer la pensée de l’homme à la machine ce qui permettrait de développer possibilités presque infinies. Par exemple, dans la SF (science-fiction), dans la série télévisé anglaise du nom de Doctor Who qui par le biais des Cyberman (robots qui sont remplis de chair humaine et possédant un cerveau humain) ou encore des Daleks (créature génétiquement modifié / adaptée à une forme d’immortalité dans un corps de robot) le Réalisateur Russel T. Davies arrive à mettre en scène des robots dont la pensée et les actions sont purement organiques (bien que sous dirigés par un contrôle psychique).

Du point de vue de la réalité, Ken Hayworth est un neurobiologiste qui prend ses recherches très à cœur puisque celui-ci a récemment déclaré vouloir se suicider pour télécharger son esprit dans un robot et ainsi être le premier à percer le secret de l’immortalité.

Il a en effet déjà effectué plusieurs tests de conservation du cortex cérébral sur des souris, et après avoir obtenu de nombreuses réponses concluantes il pense être en mesure de pouvoir faire de même.

Mais cet esprit pourra t’il survivre pour autant ?

D’un autre point de vue, certains chercheurs essayent de faire en sorte que les réactions électriques du cerveau influent sur les mouvements d’un robot (contrôle cérébral) ce qui peut avoir un effet

thérapeutique pour les malades paraplégiques, ou les personnes amputées.

La notion de liberté est finalement une notion difficile à traiter étant donné que cela dépend de beaucoup de facteurs.

Cependant il est clair que nous pouvons affirmer que le robot est dans la capacité d’acquérir un esprit clair et peut être plus adroit que celui de l’homme mais il est encore bien difficile de nos jours de penser que la machine peut se doter d’une liberté propre.

Conclusion

En conclusion, la pensée chez les robots est une « qualité » qu’il est très difficile d’implémenter dans la matière.

En effet, comme nous avons pu le voir dans cet exposé, la pensée requiert l’attention sur de nombreux facteurs de l’esprit si l’on souhaite en faire une machine qui réponde convenablement au

test d’Alan Turing.

Cependant nous avons pu constater que de nombreuses entreprises tentent peu à peu de rendre les robots intelligents

pour que notre confort quotidien soit amélioré.

L’Intelligence Artificielle, l’esprit du robot, est en cours d’évolution et deviendra alors probablement dans les années à

venir l’une des ressources majeures de la robotique et de la science humaine.

Sources

http://www.conishiwa.org/http://www.parismatch.com/http://fr.wikipedia.org/http://fr.halo.wikia.com/Talent.Paperblog .frInterfacedesign123.wordpress.com