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S246 VI e Congrès International d’Épidémiologie / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 62S (2014) S213–S254 Discussion La première année de notification a permis la production d’un rapport faisant état des niveaux d’exhaustivité atteints au niveau national et pour chaque région et présentant les modalités de réalisation des enquêtes d’exposition débutant dans neuf régions pilotes, en 2014. Mots clés Mésothéliome ; Déclaration Obligatoire ; Surveillance ; Enquêtes d’exposition Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.241 P9-6 Les politiques de sécurité routière : quelles conséquences sanitaires ? Apports d’un registre de morbidité appliqué à la sécurité routière. Département du Rhône, Lyon, France A. Ndiaye a,b , B. Gadegbeku a,b , H. Tardy a,b , B. Laumon a,b a IFSTTAR, Département transport sécurité (TS2), Umrestte, Bron, France b Université de Lyon, Lyon, France Introduction Il s’agit d’évaluer, dans un contexte de baisse des accidents de la route, les conséquences sanitaires des traumatismes et leurs évolutions. Méthode Les données proviennent du registre du Rhône des victimes d’accidents de la circulation routière qui recense l’ensemble des blessés ou tués, décrit les caractéristiques accidentelles, le bilan lésionnel et le devenir des victimes. Les scores de gravité sont connus grâce à l’AIS (« Abbreviated Injury Scale ») et les séquelles grâce au score IIS (« Injury Impaiment Scale »). Des incidences ont été calculées à partir des données de la population du Rhône. Il s’agit d’une étude descriptive de tendance couvrant les périodes 1996–2012. Résultats On observe depuis 2002, une baisse générale des accidents : l’incidence est passée de 542 personnes pour 100 000 en 1996 à 422 pour 100 000 en 2012. Cette baisse est plus marquée chez les morts allant de 6,8 à 3,2 pour 100 000 et les porteurs de séquelles lourdes de 6,1 à 3,2 pour 100 000. L’incidence des survivants à des séquelles légères est passée de 198 à 157 pour 100 000. La quasi-totalité des lésions sérieuses (AIS 3 + ) ont vu leur incidence diminuer. On observe une nette réduction des lésions crânio-encéphaliques ce qui fait du thorax la zone vitale la plus exposée. Les atteintes médullaires sont restées stables. Conclusion Ce registre constitue un outil utile pour mesurer l’impact des actions préventives et planifier les soins et services. Mots clés Registre ; Accidents ; Surveillance épidémiologique Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.242 P9-7 Assistance par téléphone : évaluation des appels rec ¸us à la ligne verte du Ministère des enseignements secondaire et supérieur, Burkina Faso W. Some , S. Kouanda , A. Coulibaly , J. Kiendrebeogo , C. Kabore , A. Baguiya Institut de recherche en science de la santé, Burkina Faso Introduction En 2009, a été mise en place la ligne verte dans le but de rendre disponibles et à temps, les informations justes de santé, pour les élèves et étudiants burkinabé. Matériel et méthodes Il s’est agi de trois études transversales. D’abord une évaluation des appels par l’utilisation des fiches de collecte des appels d’août 2009 à juillet 2011. Ensuite pour l’étude du fonctionnement, nous avons adressé des questionnaires différents en décembre 2012, aux animateurs et aux res- ponsables de la ligne verte. Enfin, pour la mesure de la connaissance de la ligne, réalisée en décembre 2012, nous avons fait un échantillonnage aléa- toire de 390 élèves et étudiants de la ville de Kaya à qui nous avons soumis un questionnaire. Résultats La ligne verte ne fonctionnait pas toujours selon les normes de sa conception. Le nombre total d’appels a été de 5551, soit une moyenne de 8 appels/jour. La tranche d’âge de 15 à 19 ans représentait 64,4 %. Le sex-ratio était de 5,47. Les clients ont abordé le VIH/sida, la SR et le paludisme dans respectivement 54,9 %, 18,8 % et 6,3 % des cas. Les préoccupations ont portée majoritairement sur la transmission du VIH notamment sur les voies de trans- mission (15,3 %), les idées erronées sur la transmission (8,4 %) ainsi que sur la transmission de la mère à l’enfant (4,9 %). La proportion des élèves et étudiants qui avaient connaissance de la ligne verte était de 28,7 % (n = 390) ; seulement 14,6 % l’avait déjà utilisé et ont été très satisfaits dans 42,3 % des cas. Mots clés Ligne verte ; Évaluation ; Élèves ; Préoccupations Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.244 P9-8 Évaluation de l’état de la mise en œuvre du Règlement sanitaire international (2005) en Côte d’Ivoire en 2011 Y. Traoré a,b , D.K. Ekra a,b , D. Coulibaly a , D. Cherif a , B. Diaby a , S.N. Dagnan a,b a Institut national d’hygiène publique, Abidjan, Côte d’Ivoire b Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire Introduction La Côte d’Ivoire, comme tous les États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), doit mettre en œuvre le Règle- ment sanitaire international RSI (2005) entré en vigueur depuis juin 2007. À l’approche de juin 2012, date échue pour la mise en œuvre, il a été réalisé une évaluation des principales capacités du pays à mettre en application le RSI (2005). Méthodes Une revue documentaire a été effectuée suite à un échantillonnage par commodité des structures. Un entretien groupé par sous-thèmes a permis de collecter, d’analyser les données recueillies et de relever les forces, faiblesses, opportunités et menaces dans 13 composantes de la mise en œuvre du RSI. Résultats Ont été rapportées : – les forces : la législation, la coordination et la communication mises en œuvre ; l’existence d’un relevé épidémiologique hebdomadaire « le Vigile » ; – les faiblesses : l’insuffisance de vulgarisation du RSI auprès des structures pertinentes ; l’insuffisance de SOP pour certains événements (radiologiques, chimiques) ; l’absence de système de surveillance de groupes à risque ; la non-disponibilité des budgets alloués à la formation des ressources humaines ; l’absence d’une liste actualisée de maladies/événements en vertu du RSI ; Discussion Les difficultés de mise en œuvre du RSI relèvent de la faible implication des autorités sanitaires pour la mobilisation des moyens et de celle des structures dans le système de notification des événements. Conclusion L’application des dispositions de cet accord est indispensable pour garantir la sécurité et la santé des populations mondiales et Ivoiriennes. Mots clés État de mise en œuvre ; Règlement sanitaire international ; Évaluation ; Côte d’Ivoire Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.245 P9-9 Quelles alternatives à la fermeture des écoles pour la transmission de la grippe ? N. Voirin a,b , C. Payet a,b , C. Régis b , J.-F. Pinton c , B. Lina d,e , P. Vanhems a,b a Hospices Civils de Lyon, Hôpital Edouard Herriot, Service d’hygiène, épidémiologie et prévention, Lyon, France b Université de Lyon 1, Lyon, France c Laboratoire de Physique de l’École normale supérieure de Lyon, CNRS UMR 5672, Lyon, France d Hospices Civils de Lyon, National Influenza Centre, Laboratory& of Virology, Lyon, France

Les politiques de sécurité routière : quelles conséquences sanitaires ? Apports d’un registre de morbidité appliqué à la sécurité routière. Département du Rhône, Lyon,

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S246 VIe Congrès International d’Épidémiologie / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 62S (2014) S213–S254

Discussion La première année de notification a permis la production d’unrapport faisant état des niveaux d’exhaustivité atteints au niveau national etpour chaque région et présentant les modalités de réalisation des enquêtesd’exposition débutant dans neuf régions pilotes, en 2014.Mots clés Mésothéliome ; Déclaration Obligatoire ; Surveillance ;Enquêtes d’exposition

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.241

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Les politiques de sécurité routière : quellesconséquences sanitaires ? Apports d’unregistre de morbidité appliqué à la sécuritéroutière. Département du Rhône, Lyon,FranceA. Ndiaye a,b, B. Gadegbeku a,b, H. Tardy a,b, B. Laumon a,b

a IFSTTAR, Département transport sécurité (TS2), Umrestte, Bron, Franceb Université de Lyon, Lyon, France

Introduction Il s’agit d’évaluer, dans un contexte de baisse des accidents dela route, les conséquences sanitaires des traumatismes et leurs évolutions.Méthode Les données proviennent du registre du Rhône des victimesd’accidents de la circulation routière qui recense l’ensemble des blessés outués, décrit les caractéristiques accidentelles, le bilan lésionnel et le devenir desvictimes. Les scores de gravité sont connus grâce à l’AIS (« Abbreviated InjuryScale ») et les séquelles grâce au score IIS (« Injury Impaiment Scale »). Desincidences ont été calculées à partir des données de la population du Rhône. Ils’agit d’une étude descriptive de tendance couvrant les périodes 1996–2012.Résultats On observe depuis 2002, une baisse générale des accidents :l’incidence est passée de 542 personnes pour 100 000 en 1996 à 422 pour100 000 en 2012. Cette baisse est plus marquée chez les morts allant de 6,8 à3,2 pour 100 000 et les porteurs de séquelles lourdes de 6,1 à 3,2 pour 100 000.L’incidence des survivants à des séquelles légères est passée de 198 à 157 pour100 000. La quasi-totalité des lésions sérieuses (AIS 3 + ) ont vu leur incidencediminuer. On observe une nette réduction des lésions crânio-encéphaliques cequi fait du thorax la zone vitale la plus exposée. Les atteintes médullaires sontrestées stables.Conclusion Ce registre constitue un outil utile pour mesurer l’impact desactions préventives et planifier les soins et services.Mots clés Registre ; Accidents ; Surveillance épidémiologique

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.242

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Assistance par téléphone : évaluation desappels recus à la ligne verte du Ministère desenseignements secondaire et supérieur,Burkina FasoW. Some , S. Kouanda , A. Coulibaly , J. Kiendrebeogo , C. Kabore ,A. BaguiyaInstitut de recherche en science de la santé, Burkina Faso

Introduction En 2009, a été mise en place la ligne verte dans le but derendre disponibles et à temps, les informations justes de santé, pour les élèveset étudiants burkinabé.Matériel et méthodes Il s’est agi de trois études transversales. D’abord uneévaluation des appels par l’utilisation des fiches de collecte des appels d’août2009 à juillet 2011. Ensuite pour l’étude du fonctionnement, nous avons adressédes questionnaires différents en décembre 2012, aux animateurs et aux res-ponsables de la ligne verte. Enfin, pour la mesure de la connaissance de laligne, réalisée en décembre 2012, nous avons fait un échantillonnage aléa-toire de 390 élèves et étudiants de la ville de Kaya à qui nous avons soumisun questionnaire.

Résultats La ligne verte ne fonctionnait pas toujours selon les normes desa conception. Le nombre total d’appels a été de 5551, soit une moyenne de8 appels/jour. La tranche d’âge de 15 à 19 ans représentait 64,4 %. Le sex-ratioétait de 5,47. Les clients ont abordé le VIH/sida, la SR et le paludisme dansrespectivement 54,9 %, 18,8 % et 6,3 % des cas. Les préoccupations ont portéemajoritairement sur la transmission du VIH notamment sur les voies de trans-mission (15,3 %), les idées erronées sur la transmission (8,4 %) ainsi que sur latransmission de la mère à l’enfant (4,9 %). La proportion des élèves et étudiantsqui avaient connaissance de la ligne verte était de 28,7 % (n = 390) ; seulement14,6 % l’avait déjà utilisé et ont été très satisfaits dans 42,3 % des cas.Mots clés Ligne verte ; Évaluation ; Élèves ; Préoccupations

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.244

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Évaluation de l’état de la mise en œuvre duRèglement sanitaire international (2005) enCôte d’Ivoire en 2011Y. Traoré a,b, D.K. Ekra a,b, D. Coulibaly a, D. Cherif a, B. Diaby a,S.N. Dagnan a,b

a Institut national d’hygiène publique, Abidjan, Côte d’Ivoireb Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire

Introduction La Côte d’Ivoire, comme tous les États membres del’Organisation mondiale de la santé (OMS), doit mettre en œuvre le Règle-ment sanitaire international RSI (2005) entré en vigueur depuis juin 2007. Àl’approche de juin 2012, date échue pour la mise en œuvre, il a été réaliséune évaluation des principales capacités du pays à mettre en application le RSI(2005).Méthodes Une revue documentaire a été effectuée suite à un échantillonnagepar commodité des structures. Un entretien groupé par sous-thèmes a permis decollecter, d’analyser les données recueillies et de relever les forces, faiblesses,opportunités et menaces dans 13 composantes de la mise en œuvre du RSI.Résultats Ont été rapportées :– les forces : la législation, la coordination et la communication mises en œuvre ;l’existence d’un relevé épidémiologique hebdomadaire « le Vigile » ;– les faiblesses : l’insuffisance de vulgarisation du RSI auprès des structurespertinentes ; l’insuffisance de SOP pour certains événements (radiologiques,chimiques) ; l’absence de système de surveillance de groupes à risque ;la non-disponibilité des budgets alloués à la formation des ressourceshumaines ; l’absence d’une liste actualisée de maladies/événements en vertu duRSI ;Discussion Les difficultés de mise en œuvre du RSI relèvent de la faibleimplication des autorités sanitaires pour la mobilisation des moyens et de celledes structures dans le système de notification des événements.Conclusion L’application des dispositions de cet accord est indispensablepour garantir la sécurité et la santé des populations mondiales et Ivoiriennes.Mots clés État de mise en œuvre ; Règlement sanitaire international ;Évaluation ; Côte d’Ivoire

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.245

P9-9

Quelles alternatives à la fermeture des écolespour la transmission de la grippe ?N. Voirin a,b, C. Payet a,b, C. Régis b, J.-F. Pinton c, B. Lina d,e, P. Vanhems a,b

a Hospices Civils de Lyon, Hôpital Edouard Herriot, Service d’hygiène,épidémiologie et prévention, Lyon, Franceb Université de Lyon 1, Lyon, Francec Laboratoire de Physique de l’École normale supérieure de Lyon, CNRS UMR5672, Lyon, Franced Hospices Civils de Lyon, National Influenza Centre, Laboratory& ofVirology, Lyon, France