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Eloigner les civils des combats Les armées voient les déplacements spontanés de civils comme une me- nace: route encombrées, démoralisation des troupesTactique des allemands : Les civils sont une arme de guerre. Plus ils senfuient, plus ils ont peur, plus rapide est la victoire des allemands. Cest une tactique. Durant le conflit, des ordres dévacuation sont donnés pour mettre à labri la population, avoir une plus grande latitude pour les combats ou encore éloigner les espions. La prolongation de la guerre, les évacuations deviennent considérables, tant on craint que les civils ne soient utilisés par lennemi. Lémigration, lexode pendant la Grande Guerre 1914/1918 Entre août 1914 et le printemps 1915, 684 000 Français auraient fui devant lennemi. Au total plusieurs millions de Français et de Belges qui ont été déplacés pendant le conflit. De longs cortèges de fuyards chargés de paquets informés, lair égarés (Maxence Van de Meersch). « Ce lamentable exode comprend tous les véhicules imaginables, chargés à déborder de mobilier, de linge, denfants et de vieillards: les plus valides suivent à pied. ». Les flux les plus nombreux partent des communes proches des combats ou sont situés sur les grandes routes et sont dirigés vers les grands ports de la mer du Nord. A Dunkerque, 10 000 réfugiés quittent la ville par bateau. A Calais, 50 000 fuient. Beaucoup dhabi- tants des régions envahies se dirigent vers Paris doù ils repartent vers la moitié ouest de la France. TRAVAUX REALISES PAR LES CM1/CM2 DE MME DE MERCEY D’OROËR Les sites mémoire de la défense, administrés par la Di- recon des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives (DPMA): hp://www.defense.gouv.fr/mémoire hp://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/educadef hp://www.cheminsdememoire.gouv.fr/ hp://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ Les réfugiés pendant la grande guerre 1914/1918 Les évacués, les habitants des communes soumises au feu de l ennemi, les réfugiés venus de pays étrangers fuient lennemi. Les premiers rapatriements en mars 1915. Le rapatrié est alors représenté comme un ci- vil occupé qui a supporté les exactions allemandes et peut en témoigner. Son patriotisme est rappelé comme si une séparation avec la mère-patrie de plusieurs années pouvait faire douter du sentiment national. LES REFUGIES PENDANT LA PREMIERE GUERRE MONDIALE Carte des mouvements des réfugiés. Réfugiés belges arrivant dans Lille Source Archives du Nord Les habitants quittent la ville Pauvres gens! Fugitifs Belges traversant le Nord de la France. Source Gallica Evacués accueillis par la Suisse. Evacuer sa famille Evacués en Allemagne par Steinlein (Sortie des geôles allemandes) Des réfugiés arrivent à Laon, dans lAisne. Accueillir les réfugiés En 1914, la solidarité avec le peuple belge et les populations du Nord fuyant lenvahisseur est vue comme une obligation patriotique. Ils manquent de tout: argent, vivres, vêtements, logement. En France, de nombreuses associations se constituent pour secourir les réfu- giés. Des associations américaines participent à l aide apportée aux réfugiés. Elles sont autorisées par les autorités allemandes à ravitailler les civils des zones occupés. De nombreux programmes ou ventes de charité sont mis en place pour recueillir des fonds pour les victimes de la guerre, dont les réfugiés. Cet imprimé en français et néerlandais racontant lhistoire de Saint Nicolas est vendu au profit des

LES REFUGIES PENDANT LA PREMIERE GUERRE ...ad60/IMG/pdf/Les_refugies_pendant_la...Le plan de répartition en Vendée des réfugiés des Ardennes, 1940. Le plan d’évacuation exposé

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Eloigner les civils des combats Les armées voient les déplacements spontanés de civils comme une me-nace: route encombrées, démoralisation des troupes… Tactique des allemands :

Les civils sont une arme de guerre. Plus ils s’enfuient, plus ils ont peur, plus rapide est la victoire des allemands. C’est une tactique. Durant le conflit, des ordres d’évacuation sont donnés pour mettre à l’abri la population, avoir une plus grande latitude pour les combats ou encore éloigner les espions.

La prolongation de la guerre, les évacuations deviennent considérables, tant on craint que les civils ne soient utilisés par l’ennemi.

L’émigration, l’exode pendant la Grande Guerre 1914/1918

Entre août 1914 et le printemps 1915, 684 000 Français auraient fui devant l’ennemi. Au total plusieurs millions de Français et de Belges qui ont été déplacés pendant le conflit. De longs cortèges de fuyards chargés de paquets informés, l’air égarés (Maxence Van de Meersch).

« Ce lamentable exode comprend tous les véhicules imaginables, chargés à déborder de mobilier, de linge, d’enfants et de vieillards: les plus valides suivent à pied. ». Les flux les plus nombreux partent des communes proches des combats ou sont situés sur les grandes routes et sont dirigés vers les grands ports de la mer du Nord. A Dunkerque, 10 000 réfugiés quittent la ville par bateau. A Calais, 50 000 fuient. Beaucoup d’habi-

tants des régions envahies se dirigent vers Paris d’où ils repartent vers la moitié ouest de la France.

TRAVAUX REALISES PAR LES CM1/CM2 DE MME DE MERCEY D’OROËR

Les sites mémoire de la défense, administrés par la Di-

rection des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives

(DPMA):

http://www.defense.gouv.fr/mémoire

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/educadef

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/

http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/

Les réfugiés pendant la grande guerre 1914/1918

Les évacués, les habitants des communes soumises au feu de l’ennemi, les réfugiés venus

de pays étrangers fuient l’ennemi. Les premiers rapatriements en mars 1915. Le rapatrié est alors représenté comme un ci-vil occupé qui a supporté les exactions allemandes et peut en témoigner. Son patriotisme est rappelé comme si une séparation avec la mère-patrie de plusieurs années pouvait faire douter du sentiment national.

LES REFUGIES PENDANT LA

PREMIERE GUERRE MONDIALE

Carte des mouvements des réfugiés.

Réfugiés belges arrivant dans Lille Source Archives du Nord

Les habitants quittent la ville

Pauvres gens! Fugitifs Belges traversant le Nord de la France. Source Gallica

Evacués accueillis par la Suisse.

Evacuer sa famille

Evacués en Allemagne par Steinlein (Sortie des geôles allemandes)

Des réfugiés arrivent à Laon, dans l’Aisne.

Accueillir les réfugiés En 1914, la solidarité avec le peuple belge et les populations du Nord fuyant l’envahisseur est vue comme une obligation patriotique. Ils manquent de tout:

argent, vivres, vêtements, logement. En France, de nombreuses associations se constituent pour secourir les réfu-giés. Des associations américaines participent à l’aide apportée aux réfugiés. Elles sont autorisées par les autorités allemandes à ravitailler les civils des zones occupés. De nombreux programmes ou ventes de charité sont mis en

place pour recueillir des fonds pour les victimes de la guerre, dont les réfugiés.

Cet imprimé en français et néerlandais racontant l’histoire de Saint Nicolas est vendu au profit des

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Les travailleurs chinois pendant la 1ère Guerre Mondiale

En 1916, commence le recrutement de travailleurs chinois. Les Français s’y mettent en premier et, le 04 mai 1916, un accord est si-gné entre la France et la Chine.

Avant le départ, les travailleurs passent une visite médicale. Pourquoi sont-ils venus ? Les chinois sont venus parce que les Français sont partis à la guerre et qu’il n’y a plus d’ouvriers pour fabriquer des armes.

A l’arrivée du bateau, les chinois sont immédiatement mis en quarantaine, avant d’être placés dans le train. Les ouvriers chinois étaient parfois en-tassés comme du bétail.

Les sites mémoire de la défense, administrés par la Direction des Patri-

moines, de la Mémoire et des Archives (DPMA):

http://www.defense.gouv.fr/mémoire

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/educadef

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La mort Pendant le voyage déjà, il apparaît qu’ils encourent davantage de risque que prévu. Il s’avère en effet que les bateaux civils peuvent

aussi être pris pour cible. Environ 900 chinois se trouvent à bord, dont on estime que 543 perdent la vie. Les bombes et obus sont monnaie courante. Les Chi-nois sont en outre souvent chargés de missions dangereuses, comme le transport et l’acheminement de munitions. Après la guerre, les

chinois sont enrôlés pour rechercher les cadavres oubliés et les en-terrer, ou pour éliminer les munitions qui n’ont pas explosé. Ainsi, la grippe espagnole a fait de nombreuses victimes parmi les chinois en 1918 et 1919. Les chinois présents sur l’Athos ont été recrutés sans que les autorités de Pékin soient au courant. En 1919, les cadavres

non enterrés faisaient partie du quotidien des ouvriers chinois. Au cours de l’année qui suivit l’Armistice, il était impossible d’éviter la confrontation avec la mort dans les régions dévastées.

Travailler et vivre sur le front Dans le camp, chaque travailleur se voit attribuer une tâche. Tous les travailleurs reçoivent une ration, après quoi ils peuvent s’échanger de la nourriture, des provisions, et des cigarettes. Chaque année, ils reçoivent trois jours de

congés;un jour pour la fête des bateaux dragons, un jour pour la fête de la mi automne et un jour pour le tradition-nel nouvel an chinois. Pour les travailleurs chinois placés sous le commandement britannique, le droit militaire est d’application. Les personnes sont littéralement humiliées, attachées à un poteau ou une roue. Tout au long de leur séjour sur le continent européen, les travailleurs chinois côtoient régulièrement civils français et belges.

Colonne d’ouvriers chinois en route vers l’Europe.

Le voyage des chinois. Visite médicale

Cantonnement chinois—la cuisine. Enterrer les morts. Cimetière et chinois.

ET APRES LA PREMIERE

GUERRE MONDIALE…?

Exode durant la seconde guerre mondiale Mai 1940 8 à 10 millions de civils, soit près du quart de la population française, fuient l’invasion allemande. En quelques semaines, 8 à 10 millions de personnes s’enfuient du Nord vers le Sud de la France empor-

tant avec elles de maigres bagages. Dès l’automne 1939, l’évacuation de civils de l’Est de la France est demandée. De nombreux civils fuient d’abord vers Paris puis vers le Sud-Ouest du pays. Cet exode jette sur les routes des familles belges, hollandaises et luxembourgeoises et françaises (au total 4 millions de personnes).

Des civils périrent sur les routes sous les attaques fréquentes des Junkers Ju 87 « Stukas » alle-mands de la Luftwaffe, armés de deux mitrailleuses ( le mitraillage en strafing, à basse altitude, dis-persant les colonnes de réfugiés pris de panique, à travers champs), transportant 500 kg de bombes et équipés de sirènes surnommés les « trompettes de Jéricho ».

L’exode des civils.

Réfugiés en Vendée entre 1939 et 1945

Le plan de répartition en Vendée des réfugiés des Ardennes, 1940. Le plan d’évacuation exposé à l’ennemi, élaboré par le mi-nistère de la guerre dès le début de l’année 1939, attribue à la Vendée la charge de recevoir les habitants des Ardennes. Dès

la déclaration de guerre, en septembre et octobre 1939, arri-vent les premiers réfugiés : malades, vieillards évacués des hô-pitaux. De septembre 1939 à mai 1940, à cette population de réfugiés de l’est de la France s’ajoute des nouveaux venus es-sentiellement en provenance de région parisienne. Le véritable

exode n’a pas encore eu lieu et le gouvernement procède à des modifications dans le plan de répartition des réfugiés. En mars 1940, 82 000 personnes provenant de 107 communes des Ar-dennes. Le 10 mai 1940, les premiers ordres des évacuations sont donnés dans le département des Ardennes.

L’ordre d’évacuation : « Préfet des Vosges à Maire de Moussey:

Prévoir hébergement momentané et alimentation 1000 réfugiés »

Les familles fuient la guerre.

Les enfants perdus

L’exode implique un nombre important de familles dispersées. Tous les en-fants perdus ne retrouveront pas leurs parents. Il faut dès la fin de la débâcle organiser l’accueil des orphe-

lins et de ces enfants sans famille. Durant de nombreux mois les jour-naux ont été remplis d’annonces pour ces familles qui cherchaient leurs proches ou leurs enfants; la Croix-

Rouge française estime à 90 000 le nombre de ces enfants perdus.

Réfugiés français en 1944.

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Le conflit en Syrie et les réfugiés

La Syrie est dévastée par la guerre. Près de 220 000 personnes ont été tuées de-puis le début du conflit et 12,8 millions de personnes ont besoin d’urgence d’une aide humanitaire. Les forces gouvernementales prennent délibérément pour cible des civils : elles bombardent des zones d’habitation et des installations médicales. Plus de 50 % de la population syrienne est actuellement déplacée.

Pourquoi ? Ils ont perdu tout espoir de retour. Ces réfugiés fuient la terreur ou la misère, ils sont partis depuis des semaines, des mois, ou même des années de leurs patries.

Pourquoi sont-ils partis massivement cet été ? Parce qu’il est plus facile de se dé-placer par beau temps que sous la neige. Sur les 1,9 millions de Syriens en Turquie, 260 000 seulement vivent dans les camps. De son côté, le Liban accueille 1,1 millions de Syriens, et la Jordanie 630 000. Pour eux, la Syrie comme l’Irak n’existent plus. Dès 2012, la vie devient trop dangereuse à Alep en Syrie : des manifestations écla-

tent contre Bachar el-Assad, le chef de la Syrie. Beaucoup de gens sont tués. La ville est aussi envahie par les djihadistes. Il faut s’enfuir.

L’UNICEF L’UNICEF a mis au point un plan d’action : 1- Protéger les enfants réfugiés et migrants, notamment les enfants non accompagnés, face à l’exploitation et la violence;

2- Mettre fin à la détention des enfants de-mandant le statut de réfugié ou migrant en in-troduisant un ensemble de pratiques alterna-tives; 3- Ne pas séparer les familles, le meilleur

moyen pour protéger les enfants et leur don-ner un statut juridique; 4- Poursuivre l’éducation de tous les enfants réfugiés et migrants et leur donner accès à des services de santé et à d’autres services de

qualité.

Les sites mémoire de la défense, administrés par la Direction des Patri-

moines, de la Mémoire et des Archives (DPMA):

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http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/educadef

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ET APRES LA PREMIERE

GUERRE MONDIALE…?

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Quitter son pays

Migrant: personne ayant quitté son pays pauvre ou en guerre pour venir vivre dans un autre pays.

La situation en Syrie en 2015 La pauvreté, la faim, les discriminations, la violence, la guerre, l’espoir d’une vie libre et d’un avenir pour leurs enfants: autant

de raisons qui poussent une personne, une famille à quitter son pays, des proches, tout un passé. Pourtant le voyage est semé d’autres souffrances et l’arrivée dans le pays où l’on espérait un avenir meilleur est souvent syno-nyme de rejet, d’exclusion...

Témoignage d’Aboud - 23 ans « Je viens du Darfour, au Soudan du Nord. J’ai quitté l’enfer car

c’est la guerre chez moi. Ils massacrent tout le monde et la fa-mine est partout. Avant de partir, je croyais que la France, c’était le paradis. Je pensais qu’on pouvait avoir une maison faci-lement, qu’on pouvait travailler, faire des études… Je me rends compte que c’est dur, ce n’est pas du tout ce que j’avais imaginé

mais bon… J’ai quitté l’enfer et ici, au moins, c’est la paix.»

2016 Grâce à Aziza, 14 ans, des enfants ayant fui la guerre vont à l’école. Dans un camp en Afghanistan (en Asie).

Défendre les enfants d’Afghanistan déplacés. En 2001 à cause de la guerre entre les amé-ricains et les talibans, sa famille a été obligée de quitter l’endroit où elle vivait. Elle a été installée dans un camp près de Kaboul, la capitale du pays. C’est là qu’Aziza est née. Il y a quelque temps, une ONG est venue dans son camps.

ONG : Organisation Non Gouvernementale. Groupe qui vient en aide à des malades, à des personnes pauvres… Les guerres se succèdent en Afghanistan près de 40 ans. Aziza a organisée des réunions pendant lesquelles les enfants pouvaient donner leur avis

sur la vie du camp. Elle ne s’est pas arrêtée là : elle voulait que tous les enfants aillent à l’école. Ils n’avaient donc pas les papiers nécessaires pour inscrire leurs enfants à l’école. Aziza a convaincue les chefs du pays de les laisser s’inscrire dans les écoles de Kaboul ! Elle a été sélectionné pour le prix international de la paix pour les enfants.

Cet enfant était caché dans une valise Cet enfant nommé Abou à l’âge de 8 ans. Une jeune Marocaine de 19 ans a cachée l’enfant dans sa valise en-dessous de ses habits. Il vient de la Côte d’Ivoire. La

jeune femme a été arrêtée. Le père a avoué que son fils devait venir à lui, donc le père lui aussi a été arrêté.

Le scanner de la valise. Abou en-dessous des habits.

Un marin français a sauvé 1800 migrants Philippe Martinez, un capitaine d’équipage a sauvé 1800 migrants entre la Lybie (Afrique) et Lampedusa. Ces 1800 migrants étaient perdus en Méditerranée. « Nous avons aperçu un radeau gonflable surchargé de passagers, nous raconte-t-il.

En nous approchant, nous avons trouvé une centaine de personnes extrêmement fati-guées, souffrant de la faim et de la soif. Ces clandestins avaient payé entre 800 et 2400 € par personne pour la traversée. Le passeur les avait ensuite abandonnés. Il était impossible qu’ils arrivent à Lampedusa. » Clandestin: personne qui arrive dans un pays sans autorisation.

Passeur: personne qui fait passer une frontière à d’autres personnes, contre de l’ar-gent. C’est interdit.