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1 No 3 février 2011 LES REMEMBREMENTS AU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG ET LE RÔLE DE L’ACT par Alex Haag, ingénieur Ière classe, chef du département Topographie Les premiers remembrements à petite échelle furent réalisés à l’époque romaine. Leurs objectifs étaient multiples : établir la propriété privée ou communautaire et répartir les terres entre agriculteurs locaux et vétérans de l'armée se voyant attribuer un lot de terre comme mérite pour leurs services, créer des parcelles enregistrées par un système cadastral, mieux maîtriser l'espace pour valoriser les cultures et optimiser la planification des routes. Au Moyen Âge, cette technique a également été utilisée pour regrouper les biens des abbayes. Les premiers remembrements à grande échelle datent du 16 ème siècle et furent pratiqués en Grande-Bretagne. Connu sous le nom d’Enclosure Movement le remembrement consistait à délimiter ces terrains par des haies et des murs encore visibles de nos jours. L’agriculture réputée auparavant peu productive cédait sa place à une agriculture plus intensive et de type capitaliste déclenchant l’exode rural des paysans dépourvus de moyens pour assurer une telle exploitation. En Allemagne le Roi Frédéric II, mieux connu sous le nom de Fritz der Grosse, tentait d’introduire les même principes, mais le système échouait du fait que le pays disposait de beaucoup de terres appartenant aux communautés villageoises et exploitées en commun, les Allmende (mot provenant du mot Allgemeinheit). Par contre la pratique de « privatiser » ces terres au courant du 18 ème siècle favorisait la prolifération de petites parcelles souvent non exploitables de façon productive. Les premières décisions pour regrouper les petites parcelles individuelles et pour améliorer le réseau des chemins furent prises en Allemagne dès le début du 19 ème siècle. Au début du 20 ème siècle, une première loi instaure le remembrement en France, mais elle ne remporte que peu de succès. Un second texte de 1941 connut un peu plus de réussite, mais n'était que lentement mise en oeuvre. C’est par la loi du 12 juin 1937, concernant l'aménagement des villes et autres agglomérations importantes que le Luxembourg recevait pour la première fois un instrument légal pour procéder à la réorganisation parcellaire par le biais d’un remembrement. Ce texte qui déterminait bien l’objet, l’organisation, les règles d’exécution et la procédure était toutefois uniquement applicable dans un environnement urbanisé. Au cours du 20 ème siècle, des remembrements dans le milieu rural furent déjà exécutés bien avant la promulgation d’une loi quelconque ; cependant, leur sort était lié à la bonne entente entre les propriétaires avant, pendant et après les opérations de remembrement. A défaut, le projet restait à l’état d’ébauche ou, en cas d’avancement plus poussé, la nouvelle situation sur le terrain fut aménagée, mais jamais régularisée par un acte authentique documentant finalement le transfert de la propriété.

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No 3 février 2011

LES REMEMBREMENTS AU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG ET LE RÔLE DE L’ACT

par Alex Haag, ingénieur Ière classe, chef du département Topographie

Les premiers remembrements à petite échelle furent réalisés à l’époque romaine. Leurs objectifs étaient multiples :

• établir la propriété privée ou communautaire et répartir les terres entre agriculteurs locaux et vétérans de l'armée se voyant attribuer un lot de terre comme mérite pour leurs services,

• créer des parcelles enregistrées par un système cadastral, • mieux maîtriser l'espace pour valoriser les cultures et optimiser la planification des

routes.

Au Moyen Âge, cette technique a également été utilisée pour regrouper les biens des abbayes.

Les premiers remembrements à grande échelle datent du 16ème siècle et furent pratiqués en Grande-Bretagne. Connu sous le nom d’Enclosure Movement le remembrement consistait à délimiter ces terrains par des haies et des murs encore visibles de nos jours. L’agriculture réputée auparavant peu productive cédait sa place à une agriculture plus intensive et de type capitaliste déclenchant l’exode rural des paysans dépourvus de moyens pour assurer une telle exploitation. En Allemagne le Roi Frédéric II, mieux connu sous le nom de Fritz der Grosse, tentait d’introduire les même principes, mais le système échouait du fait que le pays disposait de beaucoup de terres appartenant aux communautés villageoises et exploitées en commun, les Allmende (mot provenant du mot Allgemeinheit). Par contre la pratique de « privatiser » ces terres au courant du 18ème siècle favorisait la prolifération de petites parcelles souvent non exploitables de façon productive. Les premières décisions pour regrouper les petites parcelles individuelles et pour améliorer le réseau des chemins furent prises en Allemagne dès le début du 19ème siècle.

Au début du 20ème siècle, une première loi instaure le remembrement en France, mais elle ne remporte que peu de succès. Un second texte de 1941 connut un peu plus de réussite, mais n'était que lentement mise en œuvre.

C’est par la loi du 12 juin 1937, concernant l'aménagement des villes et autres agglomérations importantes que le Luxembourg recevait pour la première fois un instrument légal pour procéder à la réorganisation parcellaire par le biais d’un remembrement. Ce texte qui déterminait bien l’objet, l’organisation, les règles d’exécution et la procédure était toutefois uniquement applicable dans un environnement urbanisé.

Au cours du 20ème siècle, des remembrements dans le milieu rural furent déjà exécutés bien avant la promulgation d’une loi quelconque ; cependant, leur sort était lié à la bonne entente entre les propriétaires avant, pendant et après les opérations de remembrement. A défaut, le projet restait à l’état d’ébauche ou, en cas d’avancement plus poussé, la nouvelle situation sur le terrain fut aménagée, mais jamais régularisée par un acte authentique documentant finalement le transfert de la propriété.

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Ainsi, les remembrements viticoles de Langsur (op Hamm), Greiveldange (Weierdallsbierg), Bous (Johannisbierg) et Remerschen (Zässelter), entamés avant ou pendant la 2e guerre mondiale et où une mise en possession de la situation remembrée avait bien lieu, ne faisaient pourtant pas l’objet d’un acte notarié à défaut d’accord entre les propriétaires ou à cause de mises sous séquestre de certains ayants-droits après 1945. Différentes tentatives entreprises par la toute jeune administration du cadastre pour clôturer néanmoins ces dossiers furent toutes vouées à l’échec.

D’autres remembrements connurent des sorts plus heureux car bénéficiant de l’appui des parties concernées durant toutes les démarches jusqu’à la passation des actes notariés :

� Schengen-Markusbierg (finalisé en 1950), � Longsdorf (finalisé en 1954) et � Wintrange (finalisé en 1960).

Notons que la l’élaboration de la nouvelle situation du parcellaire et de son bornage fut réalisé par le Cadastre de façon autonome.

L’équipe de l’ACT responsable pour l’aménagement foncier: (de gauche à droite : Cl. Biltgen, S. Dumont, M.Wagener, P.Mandé, M. Rischette, P. Mootz (ingénieur chef de division), G. Barzen (ingénieur 1ère classe, chef du département Cadastre), A. Haag (ingénieur 1ère classe, chef du département Topographie). Photo : ACT

La loi du 17 avril 1951, ayant pour but de « faciliter l´échange amiable de terrains ruraux par la gratuité temporaire de ces actes d´échange » peut être considérée comme précurseur de la règlementation sur le remembrement rural au Grand-Duché.

C’est le 25 mai 1964 qu’entra en vigueur la loi sur le remembrement des biens ruraux. D’après les spécifications de ce texte législatif toujours en vigueur, les remembrements pouvaient être exécutés selon trois modes opératoires différents :

� Conventionnel (ou à l’amiable) en cas de commun accord de deux ou plusieurs propriétaires,

� Légal sur décision du ministre de l’agriculture suite à l’adhésion de la majorité des propriétaires, nus-propriétaires et usufruitiers, et pour autant que l’ensemble des personnes pré désignées possèdent plus de la moitié de la superficie des propriétés à remembrer,

� Echanges amiables d’immeubles ruraux suite au commun accord des propriétaires.

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La loi ordonnait également la création d’un office national du remembrement (ONR) consacré à préparer, à accompagner et à finaliser les opérations y relatives : les objectifs généraux sont décrits dans les premiers articles de cette loi :

Art. 1. Afin d’assurer, dans l’intérêt général, une exploitation plus économique des biens ruraux, il peut être procédé, conformément aux dispositions de la présente loi, au remembrement des terres morcelées et des terres dispersées. Art. 2. Le remembrement tend à améliorer les biens-fonds en constituant, par un nouveau lotissement, des parcelles ayant de plus grandes surfaces, des formes mieux adaptées aux façons culturales et des accès indépendants. Le remembrement peut être accompagné de la création et de l’aménagement de chemins, de voies d’écoulement d’eau et de travaux d’amélioration foncière tels que travaux d’assèchement, d’irrigation, de nivellement, de défrichement et autres ouvrages connexes. Art. 3. Le remembrement s’applique aux terres susceptibles d’exploitation agricole, viticole, horticole, larboricole et forestière.

Le cadastre, jusqu’alors seul exécutant de remembrements, siégeait dorénavant au sein du nouvel établissement :

Art. 6. (…) L’office national du remembrement est composé de huit membres, à savoir : un président, ayant la qualité de fonctionnaire de l’Etat de plein emploi, le directeur de l’administration des services agricoles, le directeur de l’administration du cadastre, (…).

Le cadastre avait également l’obligation de dédier un service spécifique aux missions lui conférées par l’ONR (actuellement le service du remembrement urbain et rural au sein de la division de l’aménagement foncier) :

Art. 11. Il est créé dans les administrations des services agricoles et du cadastre une section spéciale chargée des travaux qui leur sont confiés en matière de remembrement

En 1994, une partie des finalités du remembrement fut redéfinie en y intégrant d’avantage les critères écologiques :

L’article 1er (de 1964) est remplacé par les dispositions suivantes: Afin d’assurer, dans l’intérêt général, une exploitation plus économique des biens ruraux, il peut être procédé, conformément aux dispositions de la présente loi, et en évitant dans la mesure du possible, de porter atteinte au milieu naturel, au remembrement des terres morcelées et des terres dispersées.

Y fut également introduite la possibilité de recourir au remembrement dans le contexte de travaux d’utilité publique, notamment dans le cadre de la construction de routes où les terrains nécessaires à l’emprise du projet sont prélevés sur la masse des parcelles à remembrer en réduisant ainsi l’impact sur chaque propriétaire :

Art. 19bis. Le Ministre de l’Agriculture peut décider qu’il n’est pas tenu d’assemblée générale lorsque le remembrement est exécuté dans le cadre de travaux d’intérêt général. Dans ce cas, les parcelles situées sur l’emprise de ce projet peuvent, en totalité ou en partie, être acquises à l’amiable par le maître de l’ouvrage. (…)

La modification de 1994 arrêtait enfin des modalités pour que puissent être finalisés les remembrements entamés avant ou pendant la 2ème guerre mondiale, surtout en y redéfinissant les modalités de la passation de l’acte, jadis cause principale de la suspension de la procédure :

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Art. 57. Les remembrements conventionnels réalisés, il y a plus de trente ans, dans les communes de Bous, Mertert, Remerschen et Stadtbredimus, sont finalisés par des actes de remembrement dressés chacun soit par le notaire choisi par l’Office national du remembrement (…) Avant l’établissement dudit acte, il est procédé, par les soins de l’Administration du cadastre et de la topographie, à une enquête auprès des propriétaires et ayants droit de chacun des remembrements susvisés. Cette enquête a pour objet la vérification des tableaux des apports et des nouvelles attributions de parcelles établis à l’époque, en vue de les adapter aux mutations immobilières intervenues depuis la prise de possession des parcelles dans le cadre d’un des remembrements susvisés. L’enquête porte également sur la détermination des qualités en biens propres et en biens de la communauté. L’acte de remembrement contient notamment le tableau des apports et des attributions parcellaires, adapté conformément aux dispositions de l’alinéa qui précède. L’acte est signé par le président et les membres de l’Office national du remembrement.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi de 1964, les remembrements viticoles, larboricoles et - depuis quelques années - forestiers énumérés dans le tableau ci-après ont été entamés/réalisés :

Remembrement Début Finalisé Remembrement Début Finalisé

Biwer 1967 1974 Mélickshaff 1990 1998

Ahn 1967 1978 Flaxweiler 1990 2009

Lieler 1967 1977 Dellen 1994 2008

Wormeldange 1968 1979 Scheng.Markusbierg II 1994 2009

Wecker-Hagelsdorf 1968 1974 Schengen-Fels 1996 2010

Hupperdange 1968 1981 Schwebsange 1998 en cours

Harlange-Tarchamps 1968 1976 Mondorf 1997 2009

Gostingen 1967 Inachevé Burmerange 1997 2011

Brouch-Boudler-Weydig 1970 1978 Remerschen-Flouer 1999 2010

Ober-, Niederdonven, Machtum 1970 1996 Mensdorf 1999 2011

Manternach, Lellig, Münschecker 1978 2006 Mompach 1999 en cours

Bech-Kleinmacher, Wellenstein 1978 1997 Stadtbredimus/Greiveldange 2001 en cours

Wellenstein Anefeld 1978 1987 Remich 2001 2006

Steinfort 1979 1992 Lac de la Haute Sûre 2003 en cours

Ehnen Kridelgriecht 1979 1992 Schifflange 2003 2009

Ehnen Konwelt 1979 1992 Remerschen II 2005 en cours

Ehnen-Hëttermillen 1979 2004 Langsur II 2005 en cours

Mertert Härebierg 1982 1993 Winseler 2009 en cours

Heinerscheid-Kalborn 1984 1998 Beckerich 2009 en cours

Stadtbredimus Op der Kéier 1985 1992 Eschweiler 2009 en cours

Grevenmacher-Mertert 1988 2007 Clervaux 2010 en cours

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Il est à remarquer que les parcelles des plans du remembrement de Wecker-Hagelsdorf ont été obtenues par un seul survol photogrammétrique ; malheureusement, le résultat ne fut pas à la hauteur des attentes en matière de qualité et de précision de sorte que les coordonnées ont dû être déclassées par la suite. Il en fut de même pour les coordonnées des dossiers de Lieler, de Biwer et de Brouch-Boudler-Weydig. En général, après publication du règlement grand-ducal décrétant l’exécution d’un remembrement, l’engagement essentiel du service du remembrement rural du cadastre dans le déroulement d’un dossier se situe au niveau :

a. Réception des éléments de base et indication de la zone à remembrer sur le PCN b. Constitution technique du dossier (mesurages…) c. Abornement du périmètre (en présence des propriétaires) d. Lever du périmètre e. Plans de subdivision de l’ancien état et parcellisation des parties sans numéro cadastral à intégrer dans le remembrement f. Contrôle de la conformité des opérations aux directives cadastrales g. Attribution des nouveaux numéros de parcelle h. Révision et localisation de la toponymie i. Vérification fichiers, plans, acte, dossier de mesurage j. Validation définitive k. Intégration graphique dans le PCN

Kalender 2011 der Großregion : ein Riesenerfolg

Rund vier Wochen früher als gewohnt stellten die für das Karten- und Vermessungswesen in der Großregion Saarland – Lothringen – Luxemburg – Rheinland-Pfalz und Wallonien zuständigen staatlichen Vermessungsbehörden am 4. November 2011 in Schengen den Wandkalender 2011 der Großregion vor. Der Wandkalender steht unter dem Motto: „Schatzsuche – Museen in der Großregion“. Gemäß der Absicht des Wandkalenders, Sehenswertes innerhalb der Großregion länderübergreifend erlebbar zu machen, werden die 24 Bildmotive des Kalenders mit Geobasisdaten der beteiligten Vermessungsverwaltungen verortet und geben somit den Anreiz, das ein oder andere im Wandkalender dargestellte Motiv im Rahmen eines Tagesausfluges zu besuchen. Dabei kann das Kalenderthema „Schatzsuche“ durchaus wörtlich genommen werden; die unterschiedlichen Museen in der Großregion lohnen allemal einen Besuch. Im Rahmen der Pressekonferenz wurden alle 24 Kalenderblätter im Einzelnen vorgestellt. Um die Bandbreite aufzuzeigen sind nachfolgend beispielhaft für jede Region je ein Museum genannt: für das Saarland steht das saarländische Schulmuseum in Ottweiler und spricht damit Alt und Jung an, für Lothringen findet das herausragende Centre Pompidou in Metz Platz im Kalender, aus Luxemburg wurde für den Wandkalender selbstverständlich das Europäische Museum in Schengen in den Wandkalender aufgenommen, Rheinland-Pfalz erinnert mit dem Friedensmuseum Brücke von Remagen ebenso an den Krieg wie es zum Frieden mahnt und Wallonien zeigt als Beispiel seiner vielfältigen Museumslandschaft das Wasser- und Brunnenmuseum in Genval. 680 Kalender verteilte die luxemburgische Katasterverwaltung. Die Auslieferung erfolgte Anfang Dezember 2010. Zu Beginn des Monats Januar 2011 waren die Kalender bereits vergriffen. -rd-

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Le géoportail dans un nouveau look

12-01-2011 Une nouvelle et unique porte d'entrée donne accès à toutes les données officielles à caractère géographique du Luxembourg, autant pour les professionnels du métier que pour les adeptes es données cartographiques ou visiteurs occasionnels. Dans le nouveau portail ,

vous trouvez entre autres le guichet cartographique grand public à accès libre, différents géoportails thématiques, ainsi qu'un espace boutique pour l'achat en ligne de nombreux géodonnées. Les professionnels avec un accès spécifique y peuvent consulter les géodonnées spécialisés. L'espace documentaire ainsi que des informations détaillées sur la directive INSPIRE complètent l'offre du géoportail national du Grand-Duché de Luxembourg –pm-

Le géoportail en chiffres

L’image et le tableau suivants montrent l’évolution du nombre des visiteurs uniques journaliers, additionnés par mois dans les différentes applications du géoportail: dès sa mise en ligne, la documentation geowiki avait environ 700 visiteurs uniques, et le nombre de visiteurs a doublé jusqu’en fin d’année. Pour les guichets cartographiques grand public et professionnel, la baisse relative due aux vacances de fin d’année n’a pu cacher l’évolution explosive - en fin d’année, le guichet cartographique grand public map.geoportal.lu a plusieurs fois dépassé les 500 visiteurs uniques par jour ouvrable ! Le guichet dédié au thème de l’eau (URL eau.geoportail.lu) a immédiatement après sa mise en ligne connu un grand succès, probablement dû en partie aux inondations survenues en fin d’année.

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Portail Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. TOTAL

Documentation 0 0 186 713 683 841 789 660 788 1228 1332 1404 8624

Guichet map 6 247 2375 4613 5241 5496 7062 7021 7228 9473 10878 8858 68498

Guichet eau 1282 1282

Guichet. prof. 1733 1410 2982 3613 3612 3711 4865 3662 3907 4694 4714 3775 42678

La fonction d’impression d’extraits de cartes, offerte gratuitement dans les différents guichets cartographiques, est un franc succès. Plusieurs milliers d’extraits sont générés chaque mois. -fk-

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. TOTAL

PDF imprimés 0 35 976 1767 1816 2288 3078 3239 3162 4288 15117 3957 29723

Graf Ferraris und KATASTERGESCHICHTE(N) die Pfarrämter Raymond Dhur, Directeur de l’ACT

Vor etwa hundert Jahren veröffentlichte der Archivar Pierre Ruppert ein Verzeichnis der Ortschaften des Herzogtums Luxemburg und der Grafschaft Chiny mit der Zugehörigkeit dieser Ortschaften zu Pfarrämtern im Jahr 1777. Tony May, ebenfalls Archivar, überarbeitete später diese Liste. Ich möchte im Folgenden auf die auf der Ferraris-Karte angegebene Zugehörigkeit der Ortschaften zu Pfarrämtern eingehen. Im Wesentlichen konnten keine größeren Abweichungen von den beiden erwähnten Verzeichnissen festgestellt werden.

Es ist bereits viel über Ferraris geschrieben worden. Ich beschränke mich auf einige Eckdaten aus dem Leben von Ferraris. Joseph-Johann Franz Graf von Ferraris wurde 1726 in Lunéville geboren. Bereits als junger Bursche trat er in Diensten des österreichischen Herrschaftshauses ein. Im Alter von 30 Jahren nahm Ferraris am Siebenjährigen Krieg teil. 1767 wurde er zum Direktor der Artillerie in den österreichischen Niederlande ernannt. Kurz zuvor hatte die österreichische Kaiserin Maria Theresia erstmals Grund und Boden sowohl der Untertanen als auch der Grundherrschaften nach allgemeinen Richtlinien besteuert. Hierzu ließ sie durch Verordnung vom 12. März 1766 ein amtliches Verzeichnis aller Grundstücke erstellen. Der Nachteil des als Kataster von Maria-Theresia bezeichneten Verzeichnisses war, daß keine Überprüfungsmöglichkeiten durch z.B. grafische Nachweise bestanden. Auch fehlte ein

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zusammenhängendes Kartenwerk über die österreichischen Niederlande und das Fürstbistum Lüttich. Ferraris schlug deshalb vor, wahrscheinlich im Jahr 1769, ein solches Kartenwerk zu erstellen. Sein Vorschlag wurde am Hofe 1770 angenommen, so daß die Arbeiten 1771 begonnen werden konnten. Die Aufnahmen waren etwa 1775 abgeschlossen. Ferraris wurde in jenem Jahr als Gouverneur nach Dendermonde gesandt. Der Atlas erschien 1777 im Maßstab 1:11520 und umfasste 275 handkolorierte Blätter im Format von etwa 135x85cm und war ausschließlich für den militärischen Gebrauch gedacht.

1777 gab es noch keine Gemeinden. Es gab jedoch Pfarrämter, die zuständig für eine oder mehrere Ortschaften waren. Zu jener Zeit sorgten die Pfarrer nicht nur für die Seelsorge oder für die Durchführung der Heiligen Messe, sondern sie waren auch zuständig um Zivilstandsregister zu führen. So enthalten die Kirchenbücher Angaben über Geburt, Heirat und Tod eines Menschen. Zudem bestand ein sogenanntes Pfarrkataster teilweise unterlegt mit Plänen. Das Pfarrkataster hatte die Aufgabe stets Auskunft über das Einkommen jedes Pfarramtes zu erteilen. Dazu gehörten z.B. die Pachteinnahmen der Grundstücke, die an die Kirche vermacht wurden. Heute sind die Kirchenfabriken zuständig um Übersichten der Pachtverträge solcher Grundstücke zu verwalten.

Drei gesetzliche Regelungen führten in Frankreich zur allmählichen Übernahme einiger Aufgaben ehemals durchgeführt von den Pfarrämtern. Das erste Gemeindegesetz Frankreichs stammte vom 14. Dezember 1789. Des Weiteren diente die Zivilverfassung des Klerus vom 12. Juli 1790 als Grundlage für die Integration der katholischen Kirche in das durch die französische Revolution veränderte politische System in Frankreich. Der Erlass vom 20. September 1792 definierte eine neue Methode den Zivilstand eines Bürgers festzustellen. Ab November 1792 überreichten die meisten Pfarrer die kirchlichen Unterlagen, so unter anderem auch grafische Dokumente, an die Gemeinden. Einige Pfarrkataster waren anscheinend so ausreichend dokumentiert, daß jene als Grundlage für die Einteilung einer Gemeinde in Sektionen dienten.

Inwiefern besteht nun ein Zusammenhang zwischen Ferraris-Karte, Kataster und diesem Artikel? Nun, Ferraris kennzeichnete mittels Zahlen die Zugehörigkeit verschiedener Ortschaften zu einem Pfarramt. Der Ort, wo sich der Sitz des Pfarramtes befand, wurde mit einer größeren Ziffer gekennzeichnet. Gleiche Zahlen bedeuteten die Zugehörigkeit zum gleichen Pfarramt. Am 1. Oktober 1795 wurde das heutige Territorium des Großherzogtums an Frankreich als Wälderdepartement angegliedert. Die französische Gesetzgebung war von nun an auch bei uns gültig. Dies betraf auch die Einführung von Gemeinden. 1801 begann die Ausmessung des Landes für steuerliche Zwecke. 1811 wurden die Pläne der ersten Gemeinden gezeichnet und 1824 waren die meisten Gemeinden fertig gestellt. Für die bis 1824 noch nicht vollendeten Gemeinden bestehen aber bereits Hinweise in den Dokumenten der fertigen Gemeinden (z.B. Bestimmung der gemeinsamen Gemeindegrenzen). Insofern kann eine fast lückenlose Liste der vor 1824 bestehenden Gemeinden erstellt werden. Dieser Artikel soll klären, ob das Prinzip „Gemeinde ab 1795=Pfarramt vor 1795“ auch für unser Land zählt.

Eine Frage bleibt in der bestehenden Literatur über die Ferraris-Karte ungeklärt: warum bestand Ferraris darauf akribisch genau die Zugehörigkeit von Ortschaften zu Pfarrämtern auflisten? Was haben Pfarrämter mit Strassen, Wege, Flüssen, Hindernissen (Häuser, Hecken, Wälder) und Logistik zu tun? Zwei Vermutungen liegen nahe: 1. die Zugehörigkeit von Ortschaften zu einem Pfarramt war eine administrative Einteilung. Die Pfarrämter verzeichneten mit den Pfarrbüchern indirekt ein Einwohnerregister. 1762 wurde die österreichische Wehrpflicht eingeführt. Durch die Pfarrbücher konnte somit festgestellt werden, welcher Einwohner im wehrpflichtigen Alter war

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2. da ca 10 Jahre vor Erstellung der Ferraris-Karte eine Katastererhebung stattgefunden hatte, war es sicherlich von Nutzen die Pfarrkataster zu kennen um eine spätere Bestandserfassung zu erleichtern.

Unterstreichen wir, daß die Ferraris-Karte keine Verwaltungsgrenzen der Pfarrämter darstellt.

Die Pfarrämter 1777

Zunächst einige Erläuterungen zum Lesen des Verzeichnisses: (basierend auf den Angaben in den Karten)

2 = Nummer des Pfarramtes auf der Ferraris-Karte Martelinville = ehemaliger Pfarramtssitz Hosingen = heutige (Kataster-)Gemeinde und ehemaliger Pfarramtssitz Weicherdange = ehemaliger Pfarramtssitz und ehemalige Gemeinde Troisvierges = heutige Gemeinde √ = Sektionen, die heute noch Bestandteil einer Gemeinde sind, die ehemalig Pfarramtssitze waren

2 Hosingen √ Rodershausen √ Dorscheid √ Wahlhausen√ Obereisenbach √ 2 Marienthal (Prieuré) (später Teil der Gemeinde Tuntange) 3 Basbellain √ Huldange √ Hautbellain √ Goedange √ Wilwerdange √ Drinklange √ Troisvierges √ 4 Weicherdange Mecher (spätere Angliederung: Weicherdange und Mecher an Clervaux) 4 Beidweiler Eschweiler (Junglinster) (später Teil der Gemeinde Rodenbourg) 6 Bigonville 8 Hachiville √ Weiler √ Hoffelt √ 10 Heinerscheid √ Kalborn √ 12 Munshausen √ Clervaux Urspelt Fischbach (Cl)

Grindhausen Reuler Marnach √ Bockholtz (Cl) Roder √ Neidhausen

(spätere Aufteilung: Urspelt und Reuler an Clervaux, Grindhausen und Fischbach an Heinerscheid, Neidhausen und Bockholtz an Hosingen)

13 Holtz (später Teil der Gemeinde Perlé) 13 Hupperdange (später Teil der Gemeinde Heinerscheid) 14 Pintsch √ Alscheid Wilwerwiltz √ Merkholtz Lellingen √ Enscherange √ Kautenbach Drauffelt Siebenaler

(spätere Aufteilung: Kautenbach und Merkholtz an Alscheid, später Gemeinde Kautenbach, Drauffelt und Siebenaler an Munshausen)

15 Folschette 15 Lullange (später Teil der Gemeinde Boevange(Cl)) 15 Consthum √ Holtzhum √ 15 Mamer √ Capellen √

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Quelle: IGN Belgique, ohne Maßstab 16 Colpach-Bas Colpach-Haut Petit-Nobressart (später Teil der Gemeinde Ell) 16 Doennange Stockem Deiffelt Eselborn

(spätere Aufteilung: Doennange und Deiffelt an Boevange (Cl) , Stockem an Asselborn und Eselborn an Clervaux)

16 Garnich √ Kahler √ Hivange √ Holzem (spätere Aufteilung: Holzem an Mamer) 17 Rédange √ Nagem √ Lannen √ 17 Clémency √ Fingig √ Pétange (Pétange später eigene Gemeinde) 18 Aubange Lamadelaine (Lamadelaine später Teil der Gemeinde Pétange) 18 Neunkirchen Bous √ Erpeldange √ Emeringen (Bous) √

(die Kirche von Neunkirchen war der Überbleibsel eines wahrscheinlich durch die Pest ausgerotteten Dorfes. Sie wurde 1791 abgerissen. Übrig bleibt der Friedhof. Emeringen (Emeringerhaff) bildet mit Erpeldange eine Sektion)

19 Beckerich √ Huttange √ Lévelange √ Noerdange √ 20 Rodange (später Teil der Gemeinde Pétange) 20 Oberpallen (später Teil der Gemeinde Beckerich) 21 Martelange √ Perlé √ 21 Elvange (Beckerich) Hobscheid Hovelange Schweich

(spätere Aufteilung: Elvange, Hovelange und Schweich an Beckerich, Hobscheid später eigene Gemeinde)

22 Untereisenbach Übereisenbach Gemünd (Untereisenbach später Teil der Gemeinde Hosingen, in Folge des Wiener Kongresses wurden Übereisenbach und Gemünd preußisch)

22 Saeul √ Schwebach √ Kapweiler √ Brouch Schoenfels (Brouch später an Boevange/Attert; weitere Bemerkung: Schoenfels ist unter der Nummer 22 aufgelistet ohne daß eine „große“ Zahl auf der Karte angegeben wird, die ausdrückt, daß Schoenfels ein eigenständiges Pfarramt war. Allerdings ist der Ort weit von Saeul entfernt. Marienthal, Ort der näher zu Schoenfels liegt, ist mit der Zahl 2 angegeben. Vielleicht liegt ein Schreibfehler bei Schoenfels vor)

23 Falkenstein Bivels?

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(siehe auch unter 34 Fouhren) 23 Septfontaines √ Calmus Ehner (Calmus und Ehner später Teil von Saeul) 23 Obercorn √ Differdange √ Niedercorn √ Lasauvage√ (Lasauvage heute Teil der Sektion Niedercorn) 24 Martelinville (später Teil der Gemeinde Bigonville) 24 Soleuvre √ Sanem √ 24 Born (später Teil der Gemeinde Mompach) 25 Eschdorf Lultzhausen Bonnal Esch-sur-Sûre

(spätere Aufteilung: Esch-sur-Sûre an Esch Esch-sur-Sûre, Lultzhausen und Bonnal an Neunhausen, Eschdorf später eigene Gemeinde, später angegliedert an Heiderscheid)

25 Bettendorf √ Moestroff √ 25 Bascharage √ 26 Wallendorf Hoesdorf Dillingen

(in Folge des Wiener Kongresses wurde Wallendorf preußisch, während Hoesdorf und Dillingen luxemburgisch blieben, spätere Aufteilung: Hoesdorf an Reisdorf, Dillingen an Beaufort)

26 Hautcharage Linger 27 Goesdorf √ Bockholtz √ 27 Reisdorf √ 28 Arsdorf √ Bilsdorf √ Neunhausen (spätere Aufteilung: Neunhausen an Neunhausen) 28 Ell √ Roodt (Rédange) √ 28 Dahlem Dippach Schouweiler Sprinkange

(spätere Aufteilung: Dahlem an Garnich, Dippach, Schouweiler und Sprinkange an Dippach)

29 Rindschleiden Kuborn Heispelt Brattert (spätere Angliederung: Rindschleiden, Kuborn, Brattert und Heispelt an Wahl) 29 Eppeldorf √ Folkendange √ Ermsdorf √ Bigelbach (Bigelbach fehlt auf der Karte, spätere Angliederung: Bigelbach an Reisdorf) 29 Bettange-sur-Mess Reckange Pissange Ehlange Wickrange

(spätere Aufteilung: Bettange an Dippach, Reckange, Pissange, Ehlange und Wickrange an Reckange)

30 Heiderscheid √ Merscheid √ Dellen Tadler √ Ringel √ Heiderscheidergrund √

(spätere Aufteilung: Dellen an Grosbous) 30 Stegen (spätere Aufteilung: Stegen an Ermsdorf) 30 Bertrange √ 31 Wolwelange (spätere Teil der Gemeinde Perlé) 31 Weimerskirch √ Dommeldange √ Eich √ Beggen √

Weimershof √ Muhlenbach √ Strassen (spätere Aufteilung: Strassen an Bertrange) 32 Vichten √ 32 Cruchten (später an Nommern)

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32 Hollerich √ Merl √ Cessange √ Gasperich √ Bonnevoie √ Rollingergrund Limpertsberg

(spätere Aufteilung: Rollingergrund an Eich, später eigenständige Gemeinde, Merl zeitweise eigenständige Gemeinde, Limpertsberg an Luxembourg)

33 Roth Vianden Obersgegen Bauler (spätere Aufteilung: Vianden an Vianden, in Folge des Wiener Kongresses wurden Roth, Obersgegen und Bauler preußisch)

34 Fouhren √ Bivels Walsdorf √ Bettel √ Longsdorf √ (Bivels verzeichnet eine Eigenheit: ein Teil des Ortes wird unter 34 geführt, ein anderer Teil unter 23 Falkenstein. Bekannt ist, daß Falkenstein eine nach dem Wiener Kongress geteilte Gemeinde war, wobei Bivels zu Luxemburg blieb)

34 Bissen √ Colmar Berg Michelbouch Welsdorf (spätere Aufteilung:Welsdorf, Colmar und Berg an Berg, heute Colmar-Berg, Michelbouch an Vichten)

34 Luxembourg √ Grund √ Pfaffenthal √ 35 Nommern √ Larochette Weydert Oberglabach √

Meysemburg Ernzen Schrondweiler √ (spätere Aufteilung: Larochette, Meysembourg, Weydert und Ernzen an Larochette) 35 Sandweiler √ Hamm (Hamm später eigene Gemeinde) 36 Stolzembourg √ Putscheid √ 36 Medernach √ 37 Brandenbourg Nachtmanderscheid Weiler Merscheid Gralingen Landscheid Hoscheid Schlindermanderscheid

(spätere Aufteilung: Brandenbourg und Landscheid an Bastendorf, Nachtmanderscheid, Weiler, Merscheid und Gralingen an Putscheid, Hoscheid an Hoscheid und Schlindermanderscheid an Bourscheid)

37 Mersch √ Reckange (Mersch) √ Moesdorf √ Essingen √ Pettingen √ Angelsberg Schoos Fischbach Berschbach √ Gosseldange Weyer Lintgen Rollingen (Mersch) √ Prettange Koedingen Kolbach Beringen

(spätere Aufteilung: Angelsberg, Schoos, Fischbach, Koedingen und Weyer an Fischbach, Lintgen, Prettange und Gosseldange an Lintgen, Kolbach an Tuntange)

38 Diekirch √ Bastendorf Erpeldange Michelau Lipperscheid Tandel Ingeldorf Gilsdorf Bleesbreck

(spätere Aufteilung: Bastendorf und Tandel an Bastendorf, Michelau und Lipperscheid an Bourscheid, Erpeldange und Ingeldorf an Erpeldange, Gilsdorf und Bleesbreck an Bettendorf)

39 Bourscheid √ Kehmen √ Scheidel √ 39 Heffingen √ Reuland √ Savelborn (Savelborn später angegliedert an Waldbillig) 39 Roodt/Syre (später an Betzdorf) 40 Ettelbruck √ Welscheid Warken √ Schieren

Grentzingen √ Bürden Birtrange (spätere Aufteilung: Schieren und Birtrange an Schieren, Welscheid an Bourscheid, Bürden an Erpeldange)

40 Oetrange Schrassig (spätere Aufteilung: Oetrange an Contern, Schrassig an Schuttrange) 41 Feulen Obermertzig Oberfeulen Niedermertzig

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(spätere Aufteilung: Ober- und Niedermertzig an Mertzig) 41 Moutfort Medingen (spätere Aufteilung: Moutfort und Medingen an Contern) 42 Wahl √ Buschrodt √ 42 Waldbillig √ Christnach √ Haller √ Mullerthal √ 42 Contern √ Syren (spätere Aufteilung: Syren an Weiler-la-Tour) 43 Rambrouch Schwiedelbrouch (spätere Aufteilung: Rambrouch und Schwiedelbrouch an Folschette) 43 Beaufort √ 43 Waldbredimus √ Trintange √ Ersange √ Gondelange √ Roedt √ 44 Grosbous √ 45 Ospern Everlange Reichlange Niederpallen Platen Bettborn Reimberg Hostert Pratz Schandel Eschette

(spätere Aufteilung: Ospern, Everlange, Reichlange, Niederpallen an Rédange, Hostert und Eschette an Folschette, Platen, Bettborn, Reimberg und Pratz an Bettborn, Schandel an Useldange)

45 Itzig Kockelscheuer (spätere Aufteilung: Itzig an Hespérange, Kockelscheuer an Hollerich; weitere Bemerkung Kockelscheuer stellte eine Exklave dar)

46 Bourglinster √ Altlinster √ Imbringen √ Gonderange Junglinster √ Godbrange √ Marscherwald

(spätere Aufteilung: Gonderange an Rodenbourg, Marscherwald an Bech und an Consdorf)

46 Fentange √ Hespérange √ 47 Alzingen (später Teil der Gemeinde Hespérange) 48 Steinsel √ Walferdange Hunsdorf Helmdange Bofferdange Heisdorf √ Helmsange Bereldange Kopstal Eisenborn Mullendorf √ Bridel

(spätere Aufteilung: Walferdange, Helmsange und Bereldange an Walferdange, Hunsdorf, Bofferdange und Helmdange an Lorentzweiler, Kopstal und Bridel an Kopstal und Eisenborn an Lorentzweiler, später an Junglinster)

49 Boevange (Cl) √ Wincrange √ Hamiville √ 49 Lorentzweiler √ Blaschette √ 50 Bollendorf Bollendorf-Pont (spätere Aufteilung: Bollendorf-Pont an Berdorf) 50 Leudelange √ 50 Rodenbourg √ 51 Echternach √ Bech Osweiler Steinheim

(spätere Aufteilung: Bech an Bech, Osweiler an Osweiler, dann an Rosport, Steinheim an Rosport)

51 Hostert √ Niederanven √ Rameldange √ Ernster √ Oberanven √ Senningen √ Schuttrange Munsbach Übersyren Neuhaeusgen (spätere Aufteilung: Schuttrange, Munsbach, Übersyren, Neuhaeusgen an Schuttrange) 51 Limpach (später angegliedert an Reckange) 52 Tuntange √ Bour √ Hollenfels √ Ansembourg √

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52 Consdorf √ Berdorf Breidweiler √ Colbette √ Lauterborn Scheidgen √ Grundhof (spätere Aufteilung: Berdorf und Grundhof an Berdorf, Lauterborn an Echternach) 53 Schönberg Kehlen √ Nospelt √ Roodt

Dondelange √ Meispelt √ Cap Keispelt √ Olm √ (spätere Aufteilung: Cap an Mamer, Roodt an Septfontaines) 53 Helmstal Hersberg Rippig Altrier Zittig (spätere Angliederung: Helmstal, Hersberg, Rippig, Altrier, Zittig an Bech) 54 Koerich √ Goeblange √ Goetzingen √ 54 Berbourg (spätere Angliederung an Manternach) 55 Mompach √ Herborn √ Givenich √ 56 Sterpenich Steinfort √ Hagen √ Grass √ Kleinbettingen √ 56 Betzdorf √ Olingen √ Wecker Hagelsdorf

Berg (Betzdorf) √ (spätere Aufteilung: Hagelsdorf und Wecker an Biwer) 57 Arlon Bonnert Frassem Waltzing Eischen (Eischen später angegliedert an Hobscheid) 57 Biwer √ Brouch (Biwer) √ Boudler √ 59 Mondercange √ Pontpierre √ Foetz √ 59 Lenningen √ Canach √ Gostingen Ehnen Greiveldange Kapenacker

(spätere Aufteilung: Gostingen an Flaxweiler, Ehnen und Kapenacker an Wormeldange, Greiveldange an Stadtbredimus)

60 Manternach √ Lellig √ 61 Schifflange √ Lallange Bergem (spätere Aufteilung: Lallange an Esch-sur-Alzette, Bergem an Mondercange) 61 Mesenich Metzdorf Moersdorf

(Moersdorf gehörte zur Zeit des Wälderdepartementes zur Gemeinde Mesenich (D), nach 1815 eigenständige Gemeinde, später angegliedert an Mompach)

62 Esch-sur-Alzette √ 63 Greisch (später angegliedert an Septfontaines) 63 Ehlerange (spätere angegliedert an Sanem) 63 Wasserbillig √ Mertert √ Oberbillig (in Folge des Wiener Kongresses wurde Oberbillig preußisch) 64 Belvaux (später angegliedert an Sanem) 64 Rosport √ Dickweiler √ Hinkel √ Girst √ 64 Grevenmacher √ Munschecker Buchholz (spätere Aufteilung: Munschecker an Manternach, Buchholz an Flaxweiler) 65 Bettembourg √ Abweiler √ 65 Flaxweiler √ Mensdorf (spätere Aufteilung: Mensdorf an Betzdorf) 67 Noertzange Huncherange (spätere Angliederung: Noertzange und Huncherange an Bettembourg) 67 Niederdonven Oberdonven Ahn

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(spätere Aufteilung: Niederdonven und Oberdonven an Flaxweiler, Ahn an Wormeldange)

68 Helper Boevange/Attert √ Buschdorf √ Finsterthal (auf der Karte wird vermerkt: Helper église paroissiale de Buschdorf) 68 Roeser √ Berchem √ Crauthem √ Livange √ Peppange √ Bivange √ 69 Useldange √ Rippweiler √ 69 Machtum Nittel

(spätere Aufteilung: Machtum an Wormeldange, in Folge des Wiener Kongresses wurde Nittel preußisch)

70 Dudelange √ Budersberg √ Burange √ 70 Wormeldange 71 Kayl √ Tétange √ Rumelange (Rumelange später unabhängige Gemeinde) 72 Remich √ Stadtbredimus Bech Kleinmacher Schwebsange Wellenstein Assel Rolling (Bous)

(spätere Aufteilung: Stadtbredimus an Stadtbredimus, Bech, Kleinmacher, Schwebsange und Wellenstein an Wellenstein, Rolling (Bous) und Assel an Bous)

73 Frisange √ Hellange √ Aspelt √ Evrange (Evrange, obwohl bereits zu Frankreich gehörend, gehörte dem Pfarramt Frisange an) 74 Weiler-la-Tour √ Hassel √ 75 Tarchamps Watrange (spätere Angliederung: Tarchamps und Watrange an Harlange) 75 Fennange (später Teil der Gemeinde Bettembourg) 76 Dalheim √ Welfrange √ Filsdorf √ Ellange (spätere Aufteilung: Ellange an Mondorf) 77 Harlange √ 78 Mondorf √ Altwies √ Mondorff

(Mondorff, obwohl bereits zu Frankreich gehörend, gehörte dem Pfarramt Mondorf an)

79 Burmerange Elvange Emerange (gehörten dem Pfarramt Gandern (Frankreich) an) (wird fortgesetzt)

Quelle: IGN Belgique, ohne Maßstab

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