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;</3i^^>jc^ LES RESSOURCES EN EAU DE LA RÉUNION Environnement, ressources renouvelables, gisement, besoins, exploitation B-ilan 1984 zt B'.'R". G."M\ -B. JAN. 1955 OIBUOTHÉQUfc. K (.'KOLOCIQUE NATIONAL

LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

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Page 1: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

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LES RESSOURCES EN EAU DE LA RÉUNION

Environnement, ressources renouvelables,gisement, besoins, exploitation

B-ilan 1984 zt

B' . 'R" . G . " M \

- B . JAN. 1955OIBUOTHÉQUfc.

K (.'KOLOCIQUE NATIONAL

Page 2: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

Bureau cié Recherches Géologiques et MinièresEtablissement Public à Caractère Industriel et Commercial

SERVICE GÉOLOGIQUEOCÉAN IJ^JDIEN

46 bis, rue de Nice -B.P. 1206 - 97484 SAINT DENIS - LA RÉUNIONTéléphone : 21-22-14 - Télex : BRGM 916 372 RE

AS RESSOURCES EN EAU DE LA RÉUNION

Environnement, ressources renouvelables,

gisement, besoins, exploitation

Bilan 1984 eX. p2Ai>pzcXlv2Á

M. Daessle, M. Steenhoudt, L/ Stieltjes

84 REU 23 DECEMBRE 1984

Bureau cié Recherches Géologiques et MinièresEtablissement Public à Caractère Industriel et Commercial

SERVICE GÉOLOGIQUEOCÉAN IJ^JDIEN

46 bis, rue de Nice -B.P. 1206 - 97484 SAINT DENIS - LA RÉUNIONTéléphone : 21-22-14 - Télex : BRGM 916 372 RE

AS RESSOURCES EN EAU DE LA RÉUNION

Environnement, ressources renouvelables,

gisement, besoins, exploitation

Bilan 1984 eX. p2Ai>pzcXlv2Á

M. Daessle, M. Steenhoudt, L/ Stieltjes

84 REU 23 DECEMBRE 1984

Page 3: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

RÉSUMÉ

La Réunion, -superficie 2 SOO km^ , population de 52 5 814 habitants, administrationfrançaise' est dominée par deux massifs volcaniques (Z 5ÛD-3 000 m) dont l'un est en activité ,L'tle est constituée de roches basaltiques, empi lées en une alternance de lave s -s a or ies, dont lependage moyen est de 5 â 18" vers la mer s aucune roche sédimentaire n'est connue.

Les aonditions climatiques particulières de cette partie de l 'Océan Indien partagel'île en deux entités : une côte "au vent" à l'Est recevant un maximum de précipitations étaléesdans l'année, une côte "sous le vent" à l'Ouest à saisons -"pluies et sécheresse"- t-r.'is marquées.Toutefois le bilan d'eau pour l'ensemble de la Réunion peut Stre résumé c-omme suit il/s/'km^)

precipitations^95-0 (100%)

^Evapotranspiration réelle30-5 (32%)

Pluie efficace6i«-5 (66%)

^infiltration1,9,6 CS-OîiJ

¤bit restitue

alimentation nappede base3B-1 (35%]

'ruidsellentent immSdlatlS-0 (23*9%)

La prospection de l'eau souterraine est essentiellement menée par le ServiceGéologique Régional de la Réunion (du BRGM) responsable technique et scientifique du programmede recherche en eau du Département (Direction Départementale de l'Agriculture). Elle abordequatre contextes hydrogéologiques : aquifères superficiels en terrains volcaniques fissurés oudétritiques t aquifères profonds en terrains volcaniques ou détritiques, aquifères littorauxrassemblés sous le terme de "nappe de base", plaines et aquifères al luviaux.

Les zones littorales disposent de ressources importantes relativement faciles â mobi¬liser mais irrégulièrement distribuées. Le biseau salé, au contact des eaux océaniques, nécessi¬tent des précautions d'exploitation et de gestion de ces ressources.

Dans les zones des "Hauts " , l 'eau souterraine ne peut être mohitiBêa qu'au niveau desaquifères superficiels dans des conditions de "pièges " . Lee basaltes sont très perméables et laformation de "nappes perchées" ne peut se faire dans ae milieu à pendage important que dane cer¬taines aonditions permettant un stockage naturel. Four la recherche d'aquifères plus profonds , ladifficulté de trouver des méthodes de prospection limite une exploitation pour le moment .

Parallèlement à la poursuite des recherches et études des eaux souterraines et pourfaire face au dé se qui libre des ressources entre les deux entités géographiques un vaste projetde transfert des eaux de l'Est vers l'Ouest est à l'étude. Les variantes examinées font appuiaux eaux de surface de la o3te au vent transférées, de la aâte sous le vent mobilisées, et auxeaux souterraines du complexe aquifère de base du littoral occidental . La solution retenue devantpermettre l'irrigation de l'Ouest d'un périmètre de plue de 6 000 ha s'étendant da la cote jus¬que vers les altitudes de 600-800 m. Ce transfert permettra également une alimentation sn eaude quelques groupements d'habitations situés dans les Hauts et â proximité des canaux du tunneldu projet.

Les études et la mise en oeuvre d'un tel projet d'exploitation intégrée des reasour-oes en eaux de surface et des eaux souterraines vont intensifier la connaissance des ressourceset illustrer, dans la pratique, le concept d'unicité dea eaux dans la politique régionale d'amé¬nagement de l'tle de ta Réunion.

RÉSUMÉ

La Réunion, -superficie 2 SOO km^ , population de 52 5 814 habitants, administrationfrançaise' est dominée par deux massifs volcaniques (Z 5ÛD-3 000 m) dont l'un est en activité ,L'tle est constituée de roches basaltiques, empi lées en une alternance de lave s -s a or ies, dont lependage moyen est de 5 â 18" vers la mer s aucune roche sédimentaire n'est connue.

Les aonditions climatiques particulières de cette partie de l 'Océan Indien partagel'île en deux entités : une côte "au vent" à l'Est recevant un maximum de précipitations étaléesdans l'année, une côte "sous le vent" à l'Ouest à saisons -"pluies et sécheresse"- t-r.'is marquées.Toutefois le bilan d'eau pour l'ensemble de la Réunion peut Stre résumé c-omme suit il/s/'km^)

precipitations^95-0 (100%)

^Evapotranspiration réelle30-5 (32%)

Pluie efficace6i«-5 (66%)

^infiltration1,9,6 CS-OîiJ

¤bit restitue

alimentation nappede base3B-1 (35%]

'ruidsellentent immSdlatlS-0 (23*9%)

La prospection de l'eau souterraine est essentiellement menée par le ServiceGéologique Régional de la Réunion (du BRGM) responsable technique et scientifique du programmede recherche en eau du Département (Direction Départementale de l'Agriculture). Elle abordequatre contextes hydrogéologiques : aquifères superficiels en terrains volcaniques fissurés oudétritiques t aquifères profonds en terrains volcaniques ou détritiques, aquifères littorauxrassemblés sous le terme de "nappe de base", plaines et aquifères al luviaux.

Les zones littorales disposent de ressources importantes relativement faciles â mobi¬liser mais irrégulièrement distribuées. Le biseau salé, au contact des eaux océaniques, nécessi¬tent des précautions d'exploitation et de gestion de ces ressources.

Dans les zones des "Hauts " , l 'eau souterraine ne peut être mohitiBêa qu'au niveau desaquifères superficiels dans des conditions de "pièges " . Lee basaltes sont très perméables et laformation de "nappes perchées" ne peut se faire dans ae milieu à pendage important que dane cer¬taines aonditions permettant un stockage naturel. Four la recherche d'aquifères plus profonds , ladifficulté de trouver des méthodes de prospection limite une exploitation pour le moment .

Parallèlement à la poursuite des recherches et études des eaux souterraines et pourfaire face au dé se qui libre des ressources entre les deux entités géographiques un vaste projetde transfert des eaux de l'Est vers l'Ouest est à l'étude. Les variantes examinées font appuiaux eaux de surface de la o3te au vent transférées, de la aâte sous le vent mobilisées, et auxeaux souterraines du complexe aquifère de base du littoral occidental . La solution retenue devantpermettre l'irrigation de l'Ouest d'un périmètre de plue de 6 000 ha s'étendant da la cote jus¬que vers les altitudes de 600-800 m. Ce transfert permettra également une alimentation sn eaude quelques groupements d'habitations situés dans les Hauts et â proximité des canaux du tunneldu projet.

Les études et la mise en oeuvre d'un tel projet d'exploitation intégrée des reasour-oes en eaux de surface et des eaux souterraines vont intensifier la connaissance des ressourceset illustrer, dans la pratique, le concept d'unicité dea eaux dans la politique régionale d'amé¬nagement de l'tle de ta Réunion.

Page 4: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

SOMMAIRE

1 - CONDITIONS D'ENVIRONNEMENT

I-J- Gíotogíz - GS.ogA.aph¿e. pky¿¿qu.z

7-2- CíímoLtoloQÍe.

7-3- BcLixx di iu-ilaze.

2 - EAUX SOUTERRAINES

2-J- Se.><.\ji.czi gou.\je.>in.e.rmnta.ax. e.t oKganíimíi ¿píc.¿aí¿ií¿ íntíiv znantdan¿ ¿e doma¿ní díi A.z6¿oan.ce.¿, en ícia lítudí, évo¿utA.on, g&itíon)

2-2- H¿.iton.¿qu.e. dz6 Xíckzi.c.h.e.i hyd^ogío¿ogJ.quz¿

2-3- Ve.ici¿pt¿on díi >itiíK\io¿>ii aqa-H^Kíi pJu.n&¿paax

2-4- Connalaance. de.i A.í¿6ouice.¿

2-5- ídzntiilcatíon phyiÁ.co-ch¿m¿qu.í dzi e.aux

2-S-l- Eaux (thevmo) minérales2-S-2- Aquifères hora zone littorale2-S-3- Aquifèree en zone littorale

2-6- Eiudii en couA.i

2-6-1- Etudes ponotuellea2-6-2- Etudes seatoriellea ou rigionalea

2-7- Etudii en pA.ojii

3 - EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES

3-7- Szfiv^diJ, zt oKganiimzi, chaKgÎi de. ¿' e.x.p¿o¿tat¿on' dzi eaux ¿ o ute.^A.<u.ne.i

3-2- EntizpfLlóei de ioA.age.¿

3-3- Ut¿¿¿6at¿on dí¿ eaux ¿ou.£e.'i.ia.¿ne¿

3-4- ?Aob¿imíi A-zncontiii

3-5- Ex.p¿o¿tcU¿on. ¿n.tígA.íz du íaux £outífL».a¿nís tt díi eaux de. ¿aKlace.

í* - CONCLUSIONS

SOMMAIRE

1 - CONDITIONS D'ENVIRONNEMENT

I-J- Gíotogíz - GS.ogA.aph¿e. pky¿¿qu.z

7-2- CíímoLtoloQÍe.

7-3- BcLixx di iu-ilaze.

2 - EAUX SOUTERRAINES

2-J- Se.><.\ji.czi gou.\je.>in.e.rmnta.ax. e.t oKganíimíi ¿píc.¿aí¿ií¿ íntíiv znantdan¿ ¿e doma¿ní díi A.z6¿oan.ce.¿, en ícia lítudí, évo¿utA.on, g&itíon)

2-2- H¿.iton.¿qu.e. dz6 Xíckzi.c.h.e.i hyd^ogío¿ogJ.quz¿

2-3- Ve.ici¿pt¿on díi >itiíK\io¿>ii aqa-H^Kíi pJu.n&¿paax

2-4- Connalaance. de.i A.í¿6ouice.¿

2-5- ídzntiilcatíon phyiÁ.co-ch¿m¿qu.í dzi e.aux

2-S-l- Eaux (thevmo) minérales2-S-2- Aquifères hora zone littorale2-S-3- Aquifèree en zone littorale

2-6- Eiudii en couA.i

2-6-1- Etudes ponotuellea2-6-2- Etudes seatoriellea ou rigionalea

2-7- Etudii en pA.ojii

3 - EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES

3-7- Szfiv^diJ, zt oKganiimzi, chaKgÎi de. ¿' e.x.p¿o¿tat¿on' dzi eaux ¿ o ute.^A.<u.ne.i

3-2- EntizpfLlóei de ioA.age.¿

3-3- Ut¿¿¿6at¿on dí¿ eaux ¿ou.£e.'i.ia.¿ne¿

3-4- ?Aob¿imíi A-zncontiii

3-5- Ex.p¿o¿tcU¿on. ¿n.tígA.íz du íaux £outífL».a¿nís tt díi eaux de. ¿aKlace.

í* - CONCLUSIONS

Page 5: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

LISTE DES FIGURES

Figure 1 - Lea principaux caraotirea géographiques de l'tle de la Réunion

Figure 2 - Colonne lithostratigraphique aahêmatique dea formationa volcaniques duMasaif du Piton da la Fournaise

Figure 2 - Le choc et la déviation de l'alizé sur la Réunion

Figure 4 - Rose dea venta aux etationa aypnotiquea de la Réunion

Figure 5 - Pluviométrie annuelle moyenne

Figure 6 - Température moyenne annuelle

Figure 7 - Pluie efficace annuelle moyenne

Figure 8 - Distribution mensuelle dea valeura moyennea pourl' enaemble de l'tle, sar lapériode 1971-1981

Figure 9 - Réaeau hydrographique réunionnais (rivièrea permanentes)

Figure 10 - Eaux souterrainea : giaementa, exploitahibilité

Figure 11 - Carte schématique de diatribution dea géomètriea aquifères à la Réunion

Figure 12 - Schéma aimplifié du bilan hydrologique moyen de l'-Cle de la Réunion

Figure 13.- Carte d'implantation dea principaux ouvrages de captage dea reasourcea en eauxaouterrainea du complexe aquifère de baae et de quelques puita d'exploitation deanappes .alluvialea

LISTE DES FIGURES

Figure 1 - Lea principaux caraotirea géographiques de l'tle de la Réunion

Figure 2 - Colonne lithostratigraphique aahêmatique dea formationa volcaniques duMasaif du Piton da la Fournaise

Figure 2 - Le choc et la déviation de l'alizé sur la Réunion

Figure 4 - Rose dea venta aux etationa aypnotiquea de la Réunion

Figure 5 - Pluviométrie annuelle moyenne

Figure 6 - Température moyenne annuelle

Figure 7 - Pluie efficace annuelle moyenne

Figure 8 - Distribution mensuelle dea valeura moyennea pourl' enaemble de l'tle, sar lapériode 1971-1981

Figure 9 - Réaeau hydrographique réunionnais (rivièrea permanentes)

Figure 10 - Eaux souterrainea : giaementa, exploitahibilité

Figure 11 - Carte schématique de diatribution dea géomètriea aquifères à la Réunion

Figure 12 - Schéma aimplifié du bilan hydrologique moyen de l'-Cle de la Réunion

Figure 13.- Carte d'implantation dea principaux ouvrages de captage dea reasourcea en eauxaouterrainea du complexe aquifère de baae et de quelques puita d'exploitation deanappes .alluvialea

Page 6: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 1 -

^ - CONDITIONS D'ENVIRONNEMENT

7-7- Gtqlqg¿e_i_Gtog>ia.^h¿e._phi¡i¿2'¿e. (fig. 1)

L'île de la Reunion, dont le point culnlnanc se situe â 3 069 m, est la partie ëmer-

gSe d'un énorme strato-volcan (7 000 m de hauteur), posëe sur le plancher de l'Ocëan Indien

(21*7' Sud ; 55*30' Est). L'île est formëe de deux cônes basaltiques, jumelles.

Le plus ancien, (et principal), le Piton des Neiges, s'est construit, pour sa partie

aërienne entre 2 millions d'annëes et 20 000 ans. Il est creuse par l'ërosion en crois cirques

coalescents, de I 000 i 2 000 m de profondeur et large de 10 km environ chacun (cirques de

Salazie, Mafate et Cilaos). D'autres formes d'ërosion ont profondément creuses les flancs de ce

volcan jusqu'à la mer (gorges, mini-cirques...) ; le littoral est localement regularise par desmatériaux alluvionnaires des principales rivieres (plaines alluviales du Gol, de Saint Paul,

Plaine des Galets, baie de Saint Denis, cône alluvial de la riviëre du Mât) ou par des plaines

d'accumulation de matériaux bio-détritiques en arrière d'une protection réclfale (la Saline-

Saint Gilles). Ailleurs le littoral est marqué par des petites falaises mortes ou vives pouvant

atteindre jusqu'à 200 m d'élëvation.

Le plus récent, le Piton de la Fournaise, (2 631 m) est apparu sur le flanc Sud-Est

du Piton des Neiges, il a 0,35 millions d'années, et reste actif â l'heure actuelle (1 éruptiontous les 18 mois en moyenne). Ce volcan récent est également profondément marqué par l'ërosion,

particuliirement le long de ses structures volcaniques (calderas).

Le littoral est essentiellement marqué par de petites falaises rocheuses vives

(Saint Pierre, Saint Benoît) les formations récifales sont peu développées, les côtes sont trSs

exposées aux houles de SW et SE. Dans ces deux massifs l'érosion a creusé jusqu'au niveau de base;

Ces deux volcans sont formés par un empilement en sandwich constitué par une alternance lave-

scories, compartimenté par des dykes, sur une épaisseur de plusieurs milliers de mStres, dont le

pendage moyen est de 5 à 18* vers la mer. Encre les deux volcans où les séries s ' incerpénëtrenc

ce pendage esc moindre, les pentes se raccordent pour former les plaines (Col de Bellevue 3 1 606 m).

La colonne stratigraphique synthétique dressée d'après les observations relevées sur

le massif du Piton des Neiges est représentée sur la figure ci-aprës (fig. 2).

Les matériaux issus de l'activité propres du massif de la Fournaise (en activité régulière)

s'apparentent â ceux de la phase II non zëolitiséa du Piton des Neiges ; l'ërosion active du

bassin amont de la rivière Langevin a toutefois permis l'observation de faciès hydrothermalisés

sur le tracé de la caldera de la Plaine des Sables.

Les caractéristiques de mise en place des matériaux volcaniques et de leurs produits

de remaniement, l'évolution (altération pédologique d'interphase, évolution en milieu marin, ar-

gilisation des tephras) engendrent des geometries d'extension réduite avec de très forte hétéro¬

généité de comportement tant dans le plan horizontal que vertical. Deux contextes échappent i

cette règle :

- les forïïations hydrothermaliséea, "homogénéiséea". par oe phénomène,

- lea cSnea alluviale dont les matériaux d'origine volcaniqito ont été"homogénéisés" par le remaniement torrentiel.

- 1 -

^ - CONDITIONS D'ENVIRONNEMENT

7-7- Gtqlqg¿e_i_Gtog>ia.^h¿e._phi¡i¿2'¿e. (fig. 1)

L'île de la Reunion, dont le point culnlnanc se situe â 3 069 m, est la partie ëmer-

gSe d'un énorme strato-volcan (7 000 m de hauteur), posëe sur le plancher de l'Ocëan Indien

(21*7' Sud ; 55*30' Est). L'île est formëe de deux cônes basaltiques, jumelles.

Le plus ancien, (et principal), le Piton des Neiges, s'est construit, pour sa partie

aërienne entre 2 millions d'annëes et 20 000 ans. Il est creuse par l'ërosion en crois cirques

coalescents, de I 000 i 2 000 m de profondeur et large de 10 km environ chacun (cirques de

Salazie, Mafate et Cilaos). D'autres formes d'ërosion ont profondément creuses les flancs de ce

volcan jusqu'à la mer (gorges, mini-cirques...) ; le littoral est localement regularise par desmatériaux alluvionnaires des principales rivieres (plaines alluviales du Gol, de Saint Paul,

Plaine des Galets, baie de Saint Denis, cône alluvial de la riviëre du Mât) ou par des plaines

d'accumulation de matériaux bio-détritiques en arrière d'une protection réclfale (la Saline-

Saint Gilles). Ailleurs le littoral est marqué par des petites falaises mortes ou vives pouvant

atteindre jusqu'à 200 m d'élëvation.

Le plus récent, le Piton de la Fournaise, (2 631 m) est apparu sur le flanc Sud-Est

du Piton des Neiges, il a 0,35 millions d'années, et reste actif â l'heure actuelle (1 éruptiontous les 18 mois en moyenne). Ce volcan récent est également profondément marqué par l'ërosion,

particuliirement le long de ses structures volcaniques (calderas).

Le littoral est essentiellement marqué par de petites falaises rocheuses vives

(Saint Pierre, Saint Benoît) les formations récifales sont peu développées, les côtes sont trSs

exposées aux houles de SW et SE. Dans ces deux massifs l'érosion a creusé jusqu'au niveau de base;

Ces deux volcans sont formés par un empilement en sandwich constitué par une alternance lave-

scories, compartimenté par des dykes, sur une épaisseur de plusieurs milliers de mStres, dont le

pendage moyen est de 5 à 18* vers la mer. Encre les deux volcans où les séries s ' incerpénëtrenc

ce pendage esc moindre, les pentes se raccordent pour former les plaines (Col de Bellevue 3 1 606 m).

La colonne stratigraphique synthétique dressée d'après les observations relevées sur

le massif du Piton des Neiges est représentée sur la figure ci-aprës (fig. 2).

Les matériaux issus de l'activité propres du massif de la Fournaise (en activité régulière)

s'apparentent â ceux de la phase II non zëolitiséa du Piton des Neiges ; l'ërosion active du

bassin amont de la rivière Langevin a toutefois permis l'observation de faciès hydrothermalisés

sur le tracé de la caldera de la Plaine des Sables.

Les caractéristiques de mise en place des matériaux volcaniques et de leurs produits

de remaniement, l'évolution (altération pédologique d'interphase, évolution en milieu marin, ar-

gilisation des tephras) engendrent des geometries d'extension réduite avec de très forte hétéro¬

généité de comportement tant dans le plan horizontal que vertical. Deux contextes échappent i

cette règle :

- les forïïations hydrothermaliséea, "homogénéiséea". par oe phénomène,

- lea cSnea alluviale dont les matériaux d'origine volcaniqito ont été"homogénéisés" par le remaniement torrentiel.

Page 7: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

Figura 1 - Les principaux caractères géographiques da l'île de la Réunion

2 -

Page 8: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

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Figure 2 - Colonno lithoatraligraphique scti^mjtlque des formations volcaniques. du Hds-jif du Piton des Neiges(J.Ph. Rançon - thèse 3îme t:ycle 1982)

Page 9: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 4 -

T-2-

L'environnement climatique de la Reunion est caractéristique d'un milieu insulaire

de la zone intertropicale avec alizés dominants et une saison cyclonique annuelle (fig. 3 et 4)

Les conditions climatiques et leurs conséquences sur 1« repartition spatio-temporelle

de la pluie efficace sont illustrée« par les cartes et graphiques synthétiques (fig. 5, 6, 7, 8)

-2V

155" 30'

55' 30'

Figure 3 - Le choc et la déviation de l'alizé sur ls Réunion (Defos du Rau, thèse p. 7CJ

(ILLffT 1*S5-T?

Figure - Rose des vents aux stationssypnotiques de la Réunion

Page 10: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

"" ö ™

Figure S - Pluviométrie annuelle moyenne(période 1971-1981 - isohyète en m)

Figure 6 - Temperature moyenne annuelle

( isotherme en degré cer.ti¿rade)

Figure 7 - Pluie efficace annuelle moyenne

(période 1S71-1981 - exprimée en m)

Côte"sous lewent" Cote

'au vent"

a.s

Commentaires '.

- cette carte des courbes isovaleurs de la pluie efficace moyenne annuelle «attrës proche de la carte des isohyètes annuelles moyennes ;

- la repartition géographique illustre la très force disparité de la restourceen eau renouvelable entre la cote au vent et la cote soua le vent :

! i Sa ou lerne ru: de VSous éavulemenilI Pluie sffioaoeleurfeue eortantl écriant 1

Í1 Coto "du-vent 13C 50 m 3 /

! i32 mVa ! 16 m V s I

SO mVs

16

Page 11: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

lame d'eau

«n un

600

400

300

SOO

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\ \\ \\ \\ \\ \

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^___ Plui* Efficace

E.T.P.

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\.

J F H AMJ JAS ODD

- 6 -

SOU

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¿00

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Figure 8 - Distribution icensuelle des valeurs moyennes pour l'ensenble de l'île, sur la période1971-1981, de la pluie (P), de la pluie efficace (P eff), de l'évapotranspirationpotentielle (ETP) et de l'évapotranspiration réelle (ETR)

Ces illustrations traduisent remarquablement la très forte dissymècrie résultant du

relief insulaire dans le contexte climatique local et le graphique de distribution aensuel sou¬

ligne le contraste saison humide-saison sèche. Il faut aussi signaler la très grande amplitude

de fluctuation des valeurs de pluviométrie annuelle étroitement liée â la "qualité" de la sai¬

son cyclonique.

lame d'eau

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- 6 -

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Figure 8 - Distribution icensuelle des valeurs moyennes pour l'ensenble de l'île, sur la période1971-1981, de la pluie (P), de la pluie efficace (P eff), de l'évapotranspirationpotentielle (ETP) et de l'évapotranspiration réelle (ETR)

Ces illustrations traduisent remarquablement la très forte dissymècrie résultant du

relief insulaire dans le contexte climatique local et le graphique de distribution aensuel sou¬

ligne le contraste saison humide-saison sèche. Il faut aussi signaler la très grande amplitude

de fluctuation des valeurs de pluviométrie annuelle étroitement liée â la "qualité" de la sai¬

son cyclonique.

Page 12: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 7 -

A titre d'exemple, on peut citer les chiffres suivants relevés lors du cycloneHyacinthe en janvier 1980 :

- s-tation du Covmerson (Piton de la Foumaiae) 6 401 rm du 16 au 27 janvier

(vale-uc supérieure au maximum anrruel connu),

- Grand Het (cirque de Salazie) 1 742 nm en 24 heures.

A l'opposé, l'année 1983 n'a pas eu de saison cyclonique et sur les pentes occiden¬tales du massif du Piton des Neiges, les précipitations ont été infërieurcjs è 50Z de la médiane

interannuelle période de retour cinquantenale ¡L centenale sur certains points du littoral).

7-3- Eaux_de_iu5jjace

La géométrie du réseau hydrographique est caractéristique d'une île en zone tropica¬

le constituée par des strato-volcans basaltiques récents -ou en activité- oû la topographie est

souvent proche des formes structurales initiales. Cette situation est manifeste sur la côte

"sous le vent" ; è l'Est les conditions climatiques ont accéléré les processus d'altération et

d'ërosion, la morphologie résultante s'éloignant de la géométrie volcanique. Far ailleurs, les

directions tectoniques majeures et en particulier les calderas d'effondrement contrôlent le tra¬

cé des rivières principales et l'ëvolution de leur bassin versant (fig. 9).

Le développement du réseau hydrographique et des morphologies de bassins superfi¬

ciels est guidé :

- par le pendage des formations volcaniques,

. -r par lea accidents tectoniques majeurs,

- par la présence d'imperméables sectoriels et de couléea massives,

- pac la géométrie du toit de substratum zéolitisé.

La répartition contrastée des pluies dans le temps et dans l'espace conditionne

le régime des cours d'eau de la Réunion dont la majorité ne présente que des écoulements spora¬

diques étroitement liés aux dépressions cycloniques tropicales, exceptionnellement aux pertur¬

bations d'origine polaire. Pour présenter un écoulement permanent, le bassin d'alimentation du

cours d'eau doit satisfaire l'une ou l'autre des conditions suivantes :

- être situé aur le veraant au vent o-u la saison "sèche" reate suffisamnenthumide pour que la pluie efficace ne s'annule pas ;

- disposer d'un soutien par l'écoulement souterrain (pyroclastites da la rajine

Saint Gilles ; imperméable généralisé du suistrat'um zéolitisé par l 'érosionrégressive des vallées d évolution avancée).

- 7 -

A titre d'exemple, on peut citer les chiffres suivants relevés lors du cycloneHyacinthe en janvier 1980 :

- s-tation du Covmerson (Piton de la Foumaiae) 6 401 rm du 16 au 27 janvier

(vale-uc supérieure au maximum anrruel connu),

- Grand Het (cirque de Salazie) 1 742 nm en 24 heures.

A l'opposé, l'année 1983 n'a pas eu de saison cyclonique et sur les pentes occiden¬tales du massif du Piton des Neiges, les précipitations ont été infërieurcjs è 50Z de la médiane

interannuelle période de retour cinquantenale ¡L centenale sur certains points du littoral).

7-3- Eaux_de_iu5jjace

La géométrie du réseau hydrographique est caractéristique d'une île en zone tropica¬

le constituée par des strato-volcans basaltiques récents -ou en activité- oû la topographie est

souvent proche des formes structurales initiales. Cette situation est manifeste sur la côte

"sous le vent" ; è l'Est les conditions climatiques ont accéléré les processus d'altération et

d'ërosion, la morphologie résultante s'éloignant de la géométrie volcanique. Far ailleurs, les

directions tectoniques majeures et en particulier les calderas d'effondrement contrôlent le tra¬

cé des rivières principales et l'ëvolution de leur bassin versant (fig. 9).

Le développement du réseau hydrographique et des morphologies de bassins superfi¬

ciels est guidé :

- par le pendage des formations volcaniques,

. -r par lea accidents tectoniques majeurs,

- par la présence d'imperméables sectoriels et de couléea massives,

- pac la géométrie du toit de substratum zéolitisé.

La répartition contrastée des pluies dans le temps et dans l'espace conditionne

le régime des cours d'eau de la Réunion dont la majorité ne présente que des écoulements spora¬

diques étroitement liés aux dépressions cycloniques tropicales, exceptionnellement aux pertur¬

bations d'origine polaire. Pour présenter un écoulement permanent, le bassin d'alimentation du

cours d'eau doit satisfaire l'une ou l'autre des conditions suivantes :

- être situé aur le veraant au vent o-u la saison "sèche" reate suffisamnenthumide pour que la pluie efficace ne s'annule pas ;

- disposer d'un soutien par l'écoulement souterrain (pyroclastites da la rajine

Saint Gilles ; imperméable généralisé du suistrat'um zéolitisé par l 'érosionrégressive des vallées d évolution avancée).

Page 13: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 8 -

Les coefficients de ruissellements observés sont faibles pour les rëseaux linéaires

qui ne sont alimentés qu'après saturation des capacités d'infiltration des sols â l'occasion des

fortes pluies, élevés et souvent supérieurs è 1 pour les cours d'eau évolués disposant d'un bas¬

sin hydrographique (les terrains volcaniques présentant une force perméabilité, la résurgence

des eaux infiltrées est subordonnée â l'interception de la nappe par les ruptures de pentes

majeures telles que remparts et falaises littorales mortes ; la deuxième configuration favorable

est celle oû l'imperméable generalise est atteint par l'érosion régressive en tête de ravine).

Figure 9 - Réseau hydrographique réunionnais (rivières permanentes)

Echelle 1/350 OOOè. .

../.

- 8 -

Les coefficients de ruissellements observés sont faibles pour les rëseaux linéaires

qui ne sont alimentés qu'après saturation des capacités d'infiltration des sols â l'occasion des

fortes pluies, élevés et souvent supérieurs è 1 pour les cours d'eau évolués disposant d'un bas¬

sin hydrographique (les terrains volcaniques présentant une force perméabilité, la résurgence

des eaux infiltrées est subordonnée â l'interception de la nappe par les ruptures de pentes

majeures telles que remparts et falaises littorales mortes ; la deuxième configuration favorable

est celle oû l'imperméable generalise est atteint par l'érosion régressive en tête de ravine).

Figure 9 - Réseau hydrographique réunionnais (rivières permanentes)

Echelle 1/350 OOOè. .

../.

Page 14: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 9 -

Les principales ri.viëres et bassins versantsde 1 'ile de la Réunion

Cours d'eau

Rivière des Galets

Rivière St Denis

Rivière des Pluies

RivièreSta Suzanne

Rivière du rat

Rivière des Roches

Rivière desMarsouins

Rivière de l'Est

Rivière Langevin

Riv/lèra desRe.Tiparts

Bras de la Plaine

... .

Sras de Cilaos

Ravine St Gilles

Superficie dubassin

hydrographique

110

32

48

31

145 tpont ox RN2)

65

r

109

42

53

SB (pont RN2)

105 [pont CD2B)

-

95 CprisB desAloès)

31 (RM)

Stationhydromètrique etbassin versant

contrôlé

Canal Lemarchand105 km'

Centrale hydroŽlectrique23,5 km'

amont confluenceravina Bachelier26,5 km'

Niagara 23 km'

Pont ex RN2

Confluence duGrand Bras33,7 km'

Cascade Gingembre27.5 km'

Pont suspendu dela RN2 39,5 km' _

la passerelle del'Entre Deux83 km'

Pont RN2

Passerelle del'Entre Deux

U-83 km'

list Furcy 94 km'

Cumul des bassinsBleu. Malheur.Aigrettes etCormoran 24.2 km'

Module 1960m^/s

4.5

.1'4*

1.4*

0.47

12.9*

4.4

6.3

9*

3.9

3.0*

7.6

3.?'

0.93*

(

Crue du18/03/S2

m^/s

950

.350

1 700

650

550

900

200(550 en 1944)

200

200

220

120(le 27/01/48)

» valeur de

Débit moyen 1

1.5 1

étiage 4 1

6.0* !

5.2* i

étiage 5.9 1

débit

2.5* 1

6* 1

4

retenue pour

Coefficient 1

d'écoulement K 1

0.73 !

0.7 1

0.57 1

0,65 1

0,94 1

1.27 1

1,53 I

0,63 1

0,56 1

0,95 1

0,55 !

1,0 1

le calcul de K 1

Lors des crues cycloniques, l'importance du transport solide est telle que l'on

peut observer des laves boueuses par remobilisation de matériaux déstructurés (produits

d'écroulement, matériaux détritiques de fond de cirque), la granulométrie des éléments trans¬

portés s'étalant du sable au bloc pluri-décimètrique voire métrique. Ces phénomènes permettent

de comprendre le développement de cônes alluviaux disproportionnés au regard de l'exiguité desbassins versants des rivières concernées.

L'endoréisme est â l'origine de quelques petites retenues d'eau en altitude (mare3 Foule d'Eau et mare â Martin & Salazie ; mare â Joncs et les Trois Mares è Cilaos). On con¬

naît également de petits lacs de cratère temporaires formés â la suite de fortes pluies

(Plaine des Cafres, remparts du Bois Blanc et du Tremblet). Grand Etang est un lac de barrage

volcanique. En zone littorale existe trois plans d'eau principaux dont l'extension varie en

fonction du niveau d'eau qui est lui même tributaire de l'état du cordon de galets littoral

formant seuil Í l'exutoire en mer : étang de Bois Rouge, étang de Saint Paul, étang du Col.

./.

- 9 -

Les principales ri.viëres et bassins versantsde 1 'ile de la Réunion

Cours d'eau

Rivière des Galets

Rivière St Denis

Rivière des Pluies

RivièreSta Suzanne

Rivière du rat

Rivière des Roches

Rivière desMarsouins

Rivière de l'Est

Rivière Langevin

Riv/lèra desRe.Tiparts

Bras de la Plaine

... .

Sras de Cilaos

Ravine St Gilles

Superficie dubassin

hydrographique

110

32

48

31

145 tpont ox RN2)

65

r

109

42

53

SB (pont RN2)

105 [pont CD2B)

-

95 CprisB desAloès)

31 (RM)

Stationhydromètrique etbassin versant

contrôlé

Canal Lemarchand105 km'

Centrale hydroŽlectrique23,5 km'

amont confluenceravina Bachelier26,5 km'

Niagara 23 km'

Pont ex RN2

Confluence duGrand Bras33,7 km'

Cascade Gingembre27.5 km'

Pont suspendu dela RN2 39,5 km' _

la passerelle del'Entre Deux83 km'

Pont RN2

Passerelle del'Entre Deux

U-83 km'

list Furcy 94 km'

Cumul des bassinsBleu. Malheur.Aigrettes etCormoran 24.2 km'

Module 1960m^/s

4.5

.1'4*

1.4*

0.47

12.9*

4.4

6.3

9*

3.9

3.0*

7.6

3.?'

0.93*

(

Crue du18/03/S2

m^/s

950

.350

1 700

650

550

900

200(550 en 1944)

200

200

220

120(le 27/01/48)

» valeur de

Débit moyen 1

1.5 1

étiage 4 1

6.0* !

5.2* i

étiage 5.9 1

débit

2.5* 1

6* 1

4

retenue pour

Coefficient 1

d'écoulement K 1

0.73 !

0.7 1

0.57 1

0,65 1

0,94 1

1.27 1

1,53 I

0,63 1

0,56 1

0,95 1

0,55 !

1,0 1

le calcul de K 1

Lors des crues cycloniques, l'importance du transport solide est telle que l'on

peut observer des laves boueuses par remobilisation de matériaux déstructurés (produits

d'écroulement, matériaux détritiques de fond de cirque), la granulométrie des éléments trans¬

portés s'étalant du sable au bloc pluri-décimètrique voire métrique. Ces phénomènes permettent

de comprendre le développement de cônes alluviaux disproportionnés au regard de l'exiguité desbassins versants des rivières concernées.

L'endoréisme est â l'origine de quelques petites retenues d'eau en altitude (mare3 Foule d'Eau et mare â Martin & Salazie ; mare â Joncs et les Trois Mares è Cilaos). On con¬

naît également de petits lacs de cratère temporaires formés â la suite de fortes pluies

(Plaine des Cafres, remparts du Bois Blanc et du Tremblet). Grand Etang est un lac de barrage

volcanique. En zone littorale existe trois plans d'eau principaux dont l'extension varie en

fonction du niveau d'eau qui est lui même tributaire de l'état du cordon de galets littoral

formant seuil Í l'exutoire en mer : étang de Bois Rouge, étang de Saint Paul, étang du Col.

./.

Page 15: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 10 -

2 - EAUX SOUTERRAINES

2-7- Se^uXcei^gouye^nemeniaux e.t_o>igan¿ime.i_¿tgS.c¿atiit&

l.ll 1

l Organisme 1 Sigle 1 Domaines d'intervention 1

III 1

1 Direction Oêpartementale 1 DOA 1 - approvisionnement communes rurales 1

1 de l'Agriculture 1 1 - programmes départementaux ressources en eau 1

1 1 1 - gestion cours d'eau des communes rurales 1

1 Direction Départementale 1 DDE 1 - approvisionnement communes urbaines 1

1 de l'Equipement 1 1 - endiguement rivières !

1 11- protection des ouvrages routiers et urbains 1

ADMINISTRATIONS 1 Direction Régionale de 1 DRIR 1 - police des eaux souterraines : préservation et 1

1 l'Industrie et de la 1 1 gestion I1 Recherche 1 1 !

1 II 11I Direction Départementale 1 DDASS 1 - qualité des eaux superficielles et souterraines !

' 1 des Affaires Sanitaires 1 1 1

1 et Sociales 1 1 1

1 Services de la Métérologie 1 nétéo 1 - climatologie 1

1 Nationale 1 1 I

1 -Bureau de Recherches 1 BRGM 1 - Banque des données du sous-sol : inventaire ou- 1

1 Géologiques et Minières 1 1 vrages, sources, puits, ... ) fichier "bilan I

1 "Service Géologique Régio- l 1 hydro" 1

I nal" 1 1 - piézométrie, hydrogéologie, études, recherches-/ I1 1 1 estimation des resscxirces, gestion... 1

ORGANISMES PARA-PUBLICS ! ,ri v ^ 44.* ^ c ! cnc \ u .> >.^ , ^ 4 .>. a ^ a ,.^ ^ î1 Electricité de France 1 EDF 1 - hydrométrie des rivières équipées pour 1' hydro- 1

1 1 1 électricité 1

1 Régie Départementale dea 1 REDETAR 1 - forages 1

1 Travaux Agriooles et Ruraux! 1 - hydrométrie 1

COMMUNES 1 Services Techniques 1 - gestion communale ds l'eau 1

ou ! 1 1

SYNDICATS INTER-COMMUNAUX I .1 1

1 Compagnie Générale des Eauxl CGE 1 - gestion communale de l'eau !

ENTREPRISES PRIVEE^ 1 Société Eau et Assainisse- 1 SOBEA 1 - gestion communale de l'eau !1 ment 1 1 1

1 Entreprise SIF-BACHY 1 - forages I

.1 * I

Ill^.yPP-,--- 1 Université de la Réunion 1 - recherche : thèses 1

UNiVtKSiiti J Université de Métropole 1 1

- 10 -

2 - EAUX SOUTERRAINES

2-7- Se^uXcei^gouye^nemeniaux e.t_o>igan¿ime.i_¿tgS.c¿atiit&

l.ll 1

l Organisme 1 Sigle 1 Domaines d'intervention 1

III 1

1 Direction Oêpartementale 1 DOA 1 - approvisionnement communes rurales 1

1 de l'Agriculture 1 1 - programmes départementaux ressources en eau 1

1 1 1 - gestion cours d'eau des communes rurales 1

1 Direction Départementale 1 DDE 1 - approvisionnement communes urbaines 1

1 de l'Equipement 1 1 - endiguement rivières !

1 11- protection des ouvrages routiers et urbains 1

ADMINISTRATIONS 1 Direction Régionale de 1 DRIR 1 - police des eaux souterraines : préservation et 1

1 l'Industrie et de la 1 1 gestion I1 Recherche 1 1 !

1 II 11I Direction Départementale 1 DDASS 1 - qualité des eaux superficielles et souterraines !

' 1 des Affaires Sanitaires 1 1 1

1 et Sociales 1 1 1

1 Services de la Métérologie 1 nétéo 1 - climatologie 1

1 Nationale 1 1 I

1 -Bureau de Recherches 1 BRGM 1 - Banque des données du sous-sol : inventaire ou- 1

1 Géologiques et Minières 1 1 vrages, sources, puits, ... ) fichier "bilan I

1 "Service Géologique Régio- l 1 hydro" 1

I nal" 1 1 - piézométrie, hydrogéologie, études, recherches-/ I1 1 1 estimation des resscxirces, gestion... 1

ORGANISMES PARA-PUBLICS ! ,ri v ^ 44.* ^ c ! cnc \ u .> >.^ , ^ 4 .>. a ^ a ,.^ ^ î1 Electricité de France 1 EDF 1 - hydrométrie des rivières équipées pour 1' hydro- 1

1 1 1 électricité 1

1 Régie Départementale dea 1 REDETAR 1 - forages 1

1 Travaux Agriooles et Ruraux! 1 - hydrométrie 1

COMMUNES 1 Services Techniques 1 - gestion communale ds l'eau 1

ou ! 1 1

SYNDICATS INTER-COMMUNAUX I .1 1

1 Compagnie Générale des Eauxl CGE 1 - gestion communale de l'eau !

ENTREPRISES PRIVEE^ 1 Société Eau et Assainisse- 1 SOBEA 1 - gestion communale de l'eau !1 ment 1 1 1

1 Entreprise SIF-BACHY 1 - forages I

.1 * I

Ill^.yPP-,--- 1 Université de la Réunion 1 - recherche : thèses 1

UNiVtKSiiti J Université de Métropole 1 1

Page 16: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 11 -

i-l- ^iito>i¿^aí_dzi_>iíche>ichía_hydKOQtotog¿gae^

1959-1961 - Hydrologie souterraine da la Réunion - Exposé des résultats obtenus par la missionhydrologique de l'ORSTOM

- données sur les régimes des principales rivièrea âe l '-Cle

- carte dea débita apéaifiquea d'infiltration.

1962 - Reconnaissance par prospection électrique - littoral Ouest - Compagnie Générale de

Géophysique

1963-19611 - Etudes des ressources en eau et da leur misa en valeur (alimentation en eau potable,

besoins agricoles, thermalisme) sur différents secteurs de l'île.

Bureau de Recherches Géologiques et Minières, Direction de Madagascar (maîtrise

d'ouvrage, maîtrise d'oeuvre : état, services extérieurs des ministères, collectivi-' tés locales, privés)

- géologie,

- pédologie,

- hydrologie,

- géophysique (électrique, aismique),

- foragea de reconnaissance (carottage, destructifs et diagraphies, ponçages d'essais) ,- ouvrages d'exploitation (aménagement de griffons par galeries, puits, -puita galeries),

.- photointerprê-tation de la cou-oerture aérienne infrarouge,

- formation d'équipes de puisatiers, sondeurs.

1974-1980 - Etudes des ressources en eau de la Plaine des Galets (cône alluvial de la rivière

des Galets). Service Géologique Régional pour la Réunion du Bureau de Recherches

Géologiques et Minières (maîtrise d'oeuvre : Direction Départementale de l'Equipement)

- prospection géophysique (électrique, sismique),

- forages de reconnaissance (carottage, des-txvatif, diagraphies, pompages d'essais),

- piézométrie,

- construction d'ioi modèle analogique de simulation dea écoulementa sou-terrains.

1971-1979 - Etudes des ressources en eau des Hauts de l'Ouest.

Régie de Mécanoculture de la Direction Départementale de l'Agriculture (naître

d'ouvrage : département)

- géophysique (électrique) ,

- forages (carottage, des-tmctif, diagraphies) ,- piézométrie.

- 11 -

i-l- ^iito>i¿^aí_dzi_>iíche>ichía_hydKOQtotog¿gae^

1959-1961 - Hydrologie souterraine da la Réunion - Exposé des résultats obtenus par la missionhydrologique de l'ORSTOM

- données sur les régimes des principales rivièrea âe l '-Cle

- carte dea débita apéaifiquea d'infiltration.

1962 - Reconnaissance par prospection électrique - littoral Ouest - Compagnie Générale de

Géophysique

1963-19611 - Etudes des ressources en eau et da leur misa en valeur (alimentation en eau potable,

besoins agricoles, thermalisme) sur différents secteurs de l'île.

Bureau de Recherches Géologiques et Minières, Direction de Madagascar (maîtrise

d'ouvrage, maîtrise d'oeuvre : état, services extérieurs des ministères, collectivi-' tés locales, privés)

- géologie,

- pédologie,

- hydrologie,

- géophysique (électrique, aismique),

- foragea de reconnaissance (carottage, destructifs et diagraphies, ponçages d'essais) ,- ouvrages d'exploitation (aménagement de griffons par galeries, puits, -puita galeries),

.- photointerprê-tation de la cou-oerture aérienne infrarouge,

- formation d'équipes de puisatiers, sondeurs.

1974-1980 - Etudes des ressources en eau de la Plaine des Galets (cône alluvial de la rivière

des Galets). Service Géologique Régional pour la Réunion du Bureau de Recherches

Géologiques et Minières (maîtrise d'oeuvre : Direction Départementale de l'Equipement)

- prospection géophysique (électrique, sismique),

- forages de reconnaissance (carottage, des-txvatif, diagraphies, pompages d'essais),

- piézométrie,

- construction d'ioi modèle analogique de simulation dea écoulementa sou-terrains.

1971-1979 - Etudes des ressources en eau des Hauts de l'Ouest.

Régie de Mécanoculture de la Direction Départementale de l'Agriculture (naître

d'ouvrage : département)

- géophysique (électrique) ,

- forages (carottage, des-tmctif, diagraphies) ,- piézométrie.

Page 17: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 12 -

1977-198'* - Evaluation du potentiel géothermique de l'île de la Réunion - Bureau de Recherches

Géologique et Minières (maître d'ouvrage : état, conseil régional ; maîtrise

d'oeuvre : Direction Régionale de l'Industrie et de la Recherche)

- géologie,

- télédétection infrarouge,

- géophysique (gravimétrie, électrique, AMT, MT basses et hau-tes fréquences),

- hydrochlmie,

- forages (carottage et diagraphies) ,

1980 - Banque des données du sous-sol sur fichier informatisé - Service Géologique Régional

pour la Réunion du Bureau de Recherches Géologiques et Minières.

1980-198'* - Programmes départementaux d'études des ressources en eaux - Service Géologique Régio¬

nal pour la Réunion du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (maître d'ouvrage

département ; maîtrise d'oeuvre : Direction Départementale de l'Agriculture)I

- études sectorielles aur lea Haute et la côte "sous le ,-vent"

. analyse de l'environnement géologique et définition des programmes de reconnaissance exécutée

- ' par la Régie Départementale des Travaux Agricoles et Ruraux

. géophysique (électrique ; forages ; tests de formation

. synthèse sectorielle et proposition de schémas d'exploitation

. mise en place et suivi d'un bassin versant expérimental en collaboration avec DDA, DDE, Météo,

DDASS, DRIR, REDETAR.

1982-1983 - Captage par galerie drainante des sources du Bras Citron et du Bras Guillaume -

Entreprise BORIE (naître d'ouvrage : mairie de Saint Denis, maîtrise d'oeuvre :

Direction Départementale de l'Equipement)

1984 - Thèse 3è cycle "Apports de la simulation par modèles hydrologiques - Application

â l'évaluation globale de la ressource en eau de l'île de la Réunion -

A. Bargeas (BRGM/Universite de Bordeaux III).

- 12 -

1977-198'* - Evaluation du potentiel géothermique de l'île de la Réunion - Bureau de Recherches

Géologique et Minières (maître d'ouvrage : état, conseil régional ; maîtrise

d'oeuvre : Direction Régionale de l'Industrie et de la Recherche)

- géologie,

- télédétection infrarouge,

- géophysique (gravimétrie, électrique, AMT, MT basses et hau-tes fréquences),

- hydrochlmie,

- forages (carottage et diagraphies) ,

1980 - Banque des données du sous-sol sur fichier informatisé - Service Géologique Régional

pour la Réunion du Bureau de Recherches Géologiques et Minières.

1980-198'* - Programmes départementaux d'études des ressources en eaux - Service Géologique Régio¬

nal pour la Réunion du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (maître d'ouvrage

département ; maîtrise d'oeuvre : Direction Départementale de l'Agriculture)I

- études sectorielles aur lea Haute et la côte "sous le ,-vent"

. analyse de l'environnement géologique et définition des programmes de reconnaissance exécutée

- ' par la Régie Départementale des Travaux Agricoles et Ruraux

. géophysique (électrique ; forages ; tests de formation

. synthèse sectorielle et proposition de schémas d'exploitation

. mise en place et suivi d'un bassin versant expérimental en collaboration avec DDA, DDE, Météo,

DDASS, DRIR, REDETAR.

1982-1983 - Captage par galerie drainante des sources du Bras Citron et du Bras Guillaume -

Entreprise BORIE (naître d'ouvrage : mairie de Saint Denis, maîtrise d'oeuvre :

Direction Départementale de l'Equipement)

1984 - Thèse 3è cycle "Apports de la simulation par modèles hydrologiques - Application

â l'évaluation globale de la ressource en eau de l'île de la Réunion -

A. Bargeas (BRGM/Universite de Bordeaux III).

Page 18: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- IS -

2-3- ?§iC5ÍPÍ:¿ow_deA_^e¿e^vo^4A_agu^jJe5e¿_p^^¡iC;¿paux (fig. 10 et II)

La Réunion est une île volcanique jeune, ec sur la majeure partie des Hauts de l'île

et de ses pentes volcaniques les geometries aquifères se caractérisent par une multitude de cou¬

ples imperméables/réservoirs d'extension latérale réduite portant chacun une nappe d'épaisseur

saturée faible et è surface souvent libre, i faible captivité locale ou plus gënéralisée dans lesformations évoluées, è pente moyenne conforme è celle des coulées. Le volume de ces ressources en

eau dispersées est éminemment tributaire du régime des précipitations, le caractère capacitif

étant très souvent négligeable par rapport au caractère transmissif. Les différentes phases

d 'hydrothermalisations ont toutefois entraîné un colmatage des matériaux volcaniques avec appa¬

rition d'un substratum imperméable généralisé i l'échelle de l'île déterminé par l'extension du

front moyen de zéolitisation.

En geometries intermédiaires, il faut citer les palëosols d'interphase â évolution

argilo-latër itique' avancée formant des horizons Imperméables relativement continus, interrompus

par les remparts ennoyés de la paléo-géographie de l'époque, ainsi que les niveaux de projec¬tions et d'épandages pyroclastiques. Au débouché des principales rivières, les geometries allu¬

viales prennent le relai de celles identifiées en milieu volcanique. En zone littorale, il faut

considérer que les geometries contrôlées par la nature lichologique sont globalement comparables

è celles des Hauts (substitution de l'altération marine â la pédogénèse), la seule différenceréside dans le fait que les matériaux perméables situés en dessous du niveau de l'Océan sonc sa¬

turés (généralisation du caractère captif pour les unités inférieures) et en relation latérale

avec les eaux salées.

En dernier lieu, on peut mentionner les sources d'eau minéralisées, éventuellement

chaudes, répertoriées en différents points dss cirques (établissement thermal de Cilaos, ther¬

mes d'Hell-Bourg détruit en 19A8, sources thermominérales de Mafate, masquées par des éboule-

ments'de versants) et des planèzes (source du Moulin sur l'Etang de Saint Paul, source du BrasCabot), émergeant des formations hydrothermalisées sur des zones tectonisées et injectées.

Une présentation syntécique des différents éléments du schéma hydraulique général

de-l'île peut être envisagée :

- zones d'infiltration :

, coulées fissurées et scories non altérées en surface structurale et fond de ravine,

. formations détritiques à sol peu évolué,

. secteurs tectonisés, injectés.

- horizons imperméables discontinus â l 'origine de petites nappes perchées :

, coulées massives,

. sills et dykes massifs à épontes figées, .

. coulées bo-aeuses de fond de déprsssion,

. formations argilisées,

. pyroclastites à matrice cendreuse.

.../.-.

- IS -

2-3- ?§iC5ÍPÍ:¿ow_deA_^e¿e^vo^4A_agu^jJe5e¿_p^^¡iC;¿paux (fig. 10 et II)

La Réunion est une île volcanique jeune, ec sur la majeure partie des Hauts de l'île

et de ses pentes volcaniques les geometries aquifères se caractérisent par une multitude de cou¬

ples imperméables/réservoirs d'extension latérale réduite portant chacun une nappe d'épaisseur

saturée faible et è surface souvent libre, i faible captivité locale ou plus gënéralisée dans lesformations évoluées, è pente moyenne conforme è celle des coulées. Le volume de ces ressources en

eau dispersées est éminemment tributaire du régime des précipitations, le caractère capacitif

étant très souvent négligeable par rapport au caractère transmissif. Les différentes phases

d 'hydrothermalisations ont toutefois entraîné un colmatage des matériaux volcaniques avec appa¬

rition d'un substratum imperméable généralisé i l'échelle de l'île déterminé par l'extension du

front moyen de zéolitisation.

En geometries intermédiaires, il faut citer les palëosols d'interphase â évolution

argilo-latër itique' avancée formant des horizons Imperméables relativement continus, interrompus

par les remparts ennoyés de la paléo-géographie de l'époque, ainsi que les niveaux de projec¬tions et d'épandages pyroclastiques. Au débouché des principales rivières, les geometries allu¬

viales prennent le relai de celles identifiées en milieu volcanique. En zone littorale, il faut

considérer que les geometries contrôlées par la nature lichologique sont globalement comparables

è celles des Hauts (substitution de l'altération marine â la pédogénèse), la seule différenceréside dans le fait que les matériaux perméables situés en dessous du niveau de l'Océan sonc sa¬

turés (généralisation du caractère captif pour les unités inférieures) et en relation latérale

avec les eaux salées.

En dernier lieu, on peut mentionner les sources d'eau minéralisées, éventuellement

chaudes, répertoriées en différents points dss cirques (établissement thermal de Cilaos, ther¬

mes d'Hell-Bourg détruit en 19A8, sources thermominérales de Mafate, masquées par des éboule-

ments'de versants) et des planèzes (source du Moulin sur l'Etang de Saint Paul, source du BrasCabot), émergeant des formations hydrothermalisées sur des zones tectonisées et injectées.

Une présentation syntécique des différents éléments du schéma hydraulique général

de-l'île peut être envisagée :

- zones d'infiltration :

, coulées fissurées et scories non altérées en surface structurale et fond de ravine,

. formations détritiques à sol peu évolué,

. secteurs tectonisés, injectés.

- horizons imperméables discontinus â l 'origine de petites nappes perchées :

, coulées massives,

. sills et dykes massifs à épontes figées, .

. coulées bo-aeuses de fond de déprsssion,

. formations argilisées,

. pyroclastites à matrice cendreuse.

.../.-.

Page 19: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

NAPPKS PERCHEES EN MILIEU DETRITIQUE ET BASALTIQUE.

domaine d'exploitabi- Ilité actuelle '

CO«-PLEXE AQUIFERE DE BASE ENMILIEU ALLUVIAL ET BASALTIQUE

extensionpossible

RESERVOIRGEOTHEKMAL

NAPPE GENERALISEE AU TOITDES FORMATIONS COLMATEES'PAR HYDROTHERMALISATION

LFGCMPfc

topogiaphcé

limite,

cotmatím,par hydnothzmaLLi>aÄLon

• ixptoltatt'oA du coaplcH iquiflra da b u « - dibit 1 l'ouvrag« 10 ) 1 0OG l/i

Q ) puits, puits-galeries, forages,franchies dralria.-.tes

® torages Implantés dû-dessous d« la cote î*,0 m NGE

@ forages possibles sous réserve d* ¡ - aiwníe d'un atelier d« forags d« eap¿cité aupériture à c«ta dciuela- localisation de l'isoiiypSB 0 m NCR du tait des formations coltaré** ¡

par hydr-othermalisaticpii (SE, A M T , HT) . j

• eiplaltacton dea nappe* perche«! - dil.it 1 l/i 1 10 1/«, cxctptionndltaeat plu. di 100 1/« »ut un inperniibl« Íd'inteephue ¡

® puits, puits-galeries, foragas, aininagement de griffons par galerl»» «t iÉïeloppeintnt * F

• «xploitatlon d> la nappa genéraliae« - dibit 10 k plua d* 100 1/a ' [

(?) développement de salarias «ui> les geometries fdvorabiM _ . ]T" . - j

JFigure 10 - Eaux souterraines : gisements, exploitabilitê Í

Figure 11 :Carte schématique dedistribution de$ gâo-rrêtries aqjifëres è.la Réunion

damaine d'exploitabilitl\ c!i?s réservoirs au toit des' formations zéolitisëes car-

tographiées

,_ nappes associées aux py--~ reelastites de St Gilles

Ídomaine des nappes perchées

'. domaine d'exploitabilitê3 -du complexe aquifère de

tbase*

nappes alluviales des cônes*/' d'épandages et nappes

d'accompagnement des ri-vières

réservoirs des formationsdétritiques de fond de cir-que e t de comb lenient de

m¿fí ¿mptAntatíCn

Page 20: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 15 -

- horizons imperméables généralisés ou régionaux :

. formations affectées par la phénomène de "self-sealing" (zéolitisation des matériauxdes premières phases d'activité du Piton des Neiges et du Piton de la Fournaise),

. paléosols d'interphase à évolution argilo-latér itique avancée,

. palêostirfaçe d'interphase évoluée en milieu marin et épandage de matériaux terrigènes,

. projections et épandages pyroclastiques de grande extension.

réservoirs aquifères :

. coulées fissurées, scories, tephras sainesy

. alluvions propres.

principaux axes de drainage ;

. palêorêseau hydrographique (surface réceptrice ou axe de fuites profondes),

. tunnels de laves,

. le long des intrusions (dykes fissiuréa).

La configuration géologique exposée et la comportement des matériaux induisent des

circulations d'eaux souterraines très particulières ;

- infiltration en surface,

- interception par un imperméable local,

- circulation rapide au toit de cet imperméable (foires perméabilités dea acories, milieuxfissurés, tunnels de lavea, fort gradient),

- en limite d'extension de l'imperméable (limite de dépôt ou d'érosion) ou sur une discon¬

tinuité (fractures, paléoréseau hydrographique non colmaté), alimentation en cascade de

l 'uni-té aquifère portée par l 'imperméable inmédiatement sous-jacent,

- cheminement en cascade prenant fin au toit d'un imperméable généralisé ou par déversement

dans le milieu récepteur final que conatitue le complexe aquifère de base

- résurgences possibles sur interception des fileta d'eau par les topographies évoluées des

remparts et amphithéâtres de tête de ravine.

En zone littorale, les eaux souterraines rejoignent l'Océan au travers du complexe

aquifère de base constitué par une juxtaposition et superposition de strates conductrices satu¬

rées indépendantes ou anastomosées. La qualité des eaux de transit et l'évolution spatiale du

biseau salé sont contrôlées par la qualité de l'alimentation de l'unité concernée ; en consé¬quence, sur une même verticale, il peut exister des reservoirs captifs d'eau douce correctement

alimentés sous des horizons saturés en'eaux saumStrcs voire salées.

L'expose des conditions de gisements des ressources en eaux souterraines de l'île de

la Réunion permet de mieux comprendre les modalités de mise en valeur envisageables en fonction

d* la situation géographique de la zone ï desservir eC de ses besoins.

- 15 -

- horizons imperméables généralisés ou régionaux :

. formations affectées par la phénomène de "self-sealing" (zéolitisation des matériauxdes premières phases d'activité du Piton des Neiges et du Piton de la Fournaise),

. paléosols d'interphase à évolution argilo-latér itique avancée,

. palêostirfaçe d'interphase évoluée en milieu marin et épandage de matériaux terrigènes,

. projections et épandages pyroclastiques de grande extension.

réservoirs aquifères :

. coulées fissurées, scories, tephras sainesy

. alluvions propres.

principaux axes de drainage ;

. palêorêseau hydrographique (surface réceptrice ou axe de fuites profondes),

. tunnels de laves,

. le long des intrusions (dykes fissiuréa).

La configuration géologique exposée et la comportement des matériaux induisent des

circulations d'eaux souterraines très particulières ;

- infiltration en surface,

- interception par un imperméable local,

- circulation rapide au toit de cet imperméable (foires perméabilités dea acories, milieuxfissurés, tunnels de lavea, fort gradient),

- en limite d'extension de l'imperméable (limite de dépôt ou d'érosion) ou sur une discon¬

tinuité (fractures, paléoréseau hydrographique non colmaté), alimentation en cascade de

l 'uni-té aquifère portée par l 'imperméable inmédiatement sous-jacent,

- cheminement en cascade prenant fin au toit d'un imperméable généralisé ou par déversement

dans le milieu récepteur final que conatitue le complexe aquifère de base

- résurgences possibles sur interception des fileta d'eau par les topographies évoluées des

remparts et amphithéâtres de tête de ravine.

En zone littorale, les eaux souterraines rejoignent l'Océan au travers du complexe

aquifère de base constitué par une juxtaposition et superposition de strates conductrices satu¬

rées indépendantes ou anastomosées. La qualité des eaux de transit et l'évolution spatiale du

biseau salé sont contrôlées par la qualité de l'alimentation de l'unité concernée ; en consé¬quence, sur une même verticale, il peut exister des reservoirs captifs d'eau douce correctement

alimentés sous des horizons saturés en'eaux saumStrcs voire salées.

L'expose des conditions de gisements des ressources en eaux souterraines de l'île de

la Réunion permet de mieux comprendre les modalités de mise en valeur envisageables en fonction

d* la situation géographique de la zone ï desservir eC de ses besoins.

Page 21: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 16 -

2-4- ConnaZaance. £ÍeA_5eó¿ouAce¿

Une approche globale du volume de 1* ressource renouvelable en eaux souterraines a

ëtë effectuée' sur. la base du bilan hydrologique. Les valeurs moyennes à l'échelle de l'île soutportées sur le schéma ci-dessous (valeur «xprimëa en milliards de m^/an).

PARAMETRES

P ; précipitation

ETR : évapotranspiration réelle

P Gff ; pluie efficace

OR : écoulement de surface sortant

QRr : composante superficielle de OR

ORs : composante souterraine do OR

QS : sous-écoulement sortant

Figure 12 - Schéma simplifié du bilan hydrologiquemoyen de l'île de la Réunion

(68%)

7,5

5,1

P eff'

K^

ETR"ZJ*

32%

A QR--/ 2,1

28%

)3,0

QS '*c%

Il s'agit de valeurs moyenne» ; il ne faut pas oublier le très fort contraste affec¬tant la répartition géographique et temporelle des pluies et donc de la pluie efficace (cf para¬

graphe "climat").

Les premiers captages d'eau souterraine ont été implantes en zone littorale oQ laconcentration urbaine créait des besoins importants, puis sur les principales émergences connuesen altitude. Les aquifères concernés étaient donc le complexe aquifère de base, la nappe généra¬lisée du toit des formations zéolitisées, les nappes perchées sur des imperméables de grandeextension. Cet environnement hydrogéologique a donc fourni pour les premières tentatives de valo¬risation des ressources en eau souterraine des débits a l'ouvrage de plusieurs centaines de m^/ha plusieurs centaines de 1/s. Ces débits élevés obtenus ont très mal préparé les organismes dé¬cideurs en matière d'exploitation d'eaux souterraines aux aléas de la prospection dans les Hautsde l'île, a ia dispersion des ressources exploitables et 4 la faiblesse des débits ponctuels pour

des geometries d'ouvrage de captage classiques.

Les tableaux ci-aprè» rëeument les principales ressources dans leurs contextes hydro-

géologiques.

- 16 -

2-4- ConnaZaance. £ÍeA_5eó¿ouAce¿

Une approche globale du volume de 1* ressource renouvelable en eaux souterraines a

ëtë effectuée' sur. la base du bilan hydrologique. Les valeurs moyennes à l'échelle de l'île soutportées sur le schéma ci-dessous (valeur «xprimëa en milliards de m^/an).

PARAMETRES

P ; précipitation

ETR : évapotranspiration réelle

P Gff ; pluie efficace

OR : écoulement de surface sortant

QRr : composante superficielle de OR

ORs : composante souterraine do OR

QS : sous-écoulement sortant

Figure 12 - Schéma simplifié du bilan hydrologiquemoyen de l'île de la Réunion

(68%)

7,5

5,1

P eff'

K^

ETR"ZJ*

32%

A QR--/ 2,1

28%

)3,0

QS '*c%

Il s'agit de valeurs moyenne» ; il ne faut pas oublier le très fort contraste affec¬tant la répartition géographique et temporelle des pluies et donc de la pluie efficace (cf para¬

graphe "climat").

Les premiers captages d'eau souterraine ont été implantes en zone littorale oQ laconcentration urbaine créait des besoins importants, puis sur les principales émergences connuesen altitude. Les aquifères concernés étaient donc le complexe aquifère de base, la nappe généra¬lisée du toit des formations zéolitisées, les nappes perchées sur des imperméables de grandeextension. Cet environnement hydrogéologique a donc fourni pour les premières tentatives de valo¬risation des ressources en eau souterraine des débits a l'ouvrage de plusieurs centaines de m^/ha plusieurs centaines de 1/s. Ces débits élevés obtenus ont très mal préparé les organismes dé¬cideurs en matière d'exploitation d'eaux souterraines aux aléas de la prospection dans les Hautsde l'île, a ia dispersion des ressources exploitables et 4 la faiblesse des débits ponctuels pour

des geometries d'ouvrage de captage classiques.

Les tableaux ci-aprè» rëeument les principales ressources dans leurs contextes hydro-

géologiques.

Page 22: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

Eaux souterraines : gisements et exploitabilité

1 Identification des 1 1 Profondeur des ouvrages - ¡Débite exploitablesi Débits 1 Caractéristiques l1 réservoirs 1 Situation géographique 1 m/sol 1 moyens 1 spécifiques ¡hydrogéologiquea 1

1 réservoirs profonds - objec-l - coeur du Massif du Piton 1 1 500 m à 2 000 m envisagés pour 1 -acquisition des données prévues pour 1985 1

1 tifs géothermie haute en- 1 des Neiges 1 1965 1 1

1 thalpie 1 - Grand DrQlé du Piton de la 1 1 , 1

1 ' 1 Fournaise 1 1 1

1 émergences (thormo) minera- 1 - cirques. Bras Cabot, 1 - puits et galeries de 10 à 15 m 1 quelques 1/s 1 '^ 1 l/s/m 1 remontées arté- I

1 les 1 Etang de Saint Paul 1 de développement unitaire (Cilaos) 1 1 1 siennes sur dy- 1

1 1 1 . 1 11 kes Intrudants 1

I 1 1 1 1.1 les formations 1

t 1 1 III zéolitisées 1

I 1 1 - aménagements de griffons et émer- 1 x 1/s * 450 1/s 1 I J

1 1 1 gences 1 (eau contaminée 1 ' 1 1

III 1 par les eaux froi-l 1 1

1 - 1 1 1 des sus-jacentes) 1 1 " 1

1 réservoirs en milieu détri- 1 - ensemble de l'Ile 1 - captage aux énnergences naturelles 1 quelques csntaineal | 1

I tique ou basaltique, au toiti - affleurant dans les cirques 1 (maçonnerie, dégagement de griffons 1 de l/s | | I1 de l'imperméable généralisé 1 et sur quelques amphithéâtres 1 par amorce de galerie) 1 1 1 _ 1

I des formations zéolitisées ! en tête de ravine . 1 - forage de 170 m à Cilaos 1 1 3 à B l/s/m 1 T = 2.10 ^ m '/s 1

1 réservoir en milieu basai- 1 - planèze du Grand Bénard au 1 - captages aux émergences naturelles 1 20 à 500 1/s 1 1 1

1 tique au toit des pyroclas- 1 dessus de Saint Gilles 1 (bassins de la Ravine Saint Gilles] 1 1111 tites ds Saint Gilles 1 1 IIII1 1 I - puits 16 m 1 100 1/s 1 100 l/s/m 1 T ~ 10"' m'/s - 1

I I I III vitesse effecti-l1 I 1 1 I , 1 VO 10 2 m/s 1

1 1 1 - forages de 50 à 300 m 1 0 à 5 1/s 1 I 1

I réservoirs discontinus dos 1 - détritiques de fonds do cir-l - émergences naturelles 1 0 à 20 1/s 1 1 1

1 Hauts en milieu détritique 1 que I 1 1 1 _ I1 1 1 - forage 42 m à Cilaos 1 8 l/s 1 I T '^' 10"3 m'/s r 1

1 1 1 1 1 1 S - 25% 1

1 I - comblement de vallées sur 1 - forage 20 - 30 m 1 3 à 6 1/s 1 0,4 à 11/s/m 1 T ~ 2.10 "* à 1

1 1 les planèzes 1 . 1 1 1 10 ^ m'/s 1

1 . 1 1 1 I 1 K "V. 2.5.10"5 Bi/sl

va

Eaux souterraines : gisements et exploitabilité

1 Identification des 1 1 Profondeur des ouvrages - ¡Débite exploitablesi Débits 1 Caractéristiques l1 réservoirs 1 Situation géographique 1 m/sol 1 moyens 1 spécifiques ¡hydrogéologiquea 1

1 réservoirs profonds - objec-l - coeur du Massif du Piton 1 1 500 m à 2 000 m envisagés pour 1 -acquisition des données prévues pour 1985 1

1 tifs géothermie haute en- 1 des Neiges 1 1965 1 1

1 thalpie 1 - Grand DrQlé du Piton de la 1 1 , 1

1 ' 1 Fournaise 1 1 1

1 émergences (thormo) minera- 1 - cirques. Bras Cabot, 1 - puits et galeries de 10 à 15 m 1 quelques 1/s 1 '^ 1 l/s/m 1 remontées arté- I

1 les 1 Etang de Saint Paul 1 de développement unitaire (Cilaos) 1 1 1 siennes sur dy- 1

1 1 1 . 1 11 kes Intrudants 1

I 1 1 1 1.1 les formations 1

t 1 1 III zéolitisées 1

I 1 1 - aménagements de griffons et émer- 1 x 1/s * 450 1/s 1 I J

1 1 1 gences 1 (eau contaminée 1 ' 1 1

III 1 par les eaux froi-l 1 1

1 - 1 1 1 des sus-jacentes) 1 1 " 1

1 réservoirs en milieu détri- 1 - ensemble de l'Ile 1 - captage aux énnergences naturelles 1 quelques csntaineal | 1

I tique ou basaltique, au toiti - affleurant dans les cirques 1 (maçonnerie, dégagement de griffons 1 de l/s | | I1 de l'imperméable généralisé 1 et sur quelques amphithéâtres 1 par amorce de galerie) 1 1 1 _ 1

I des formations zéolitisées ! en tête de ravine . 1 - forage de 170 m à Cilaos 1 1 3 à B l/s/m 1 T = 2.10 ^ m '/s 1

1 réservoir en milieu basai- 1 - planèze du Grand Bénard au 1 - captages aux émergences naturelles 1 20 à 500 1/s 1 1 1

1 tique au toit des pyroclas- 1 dessus de Saint Gilles 1 (bassins de la Ravine Saint Gilles] 1 1111 tites ds Saint Gilles 1 1 IIII1 1 I - puits 16 m 1 100 1/s 1 100 l/s/m 1 T ~ 10"' m'/s - 1

I I I III vitesse effecti-l1 I 1 1 I , 1 VO 10 2 m/s 1

1 1 1 - forages de 50 à 300 m 1 0 à 5 1/s 1 I 1

I réservoirs discontinus dos 1 - détritiques de fonds do cir-l - émergences naturelles 1 0 à 20 1/s 1 1 1

1 Hauts en milieu détritique 1 que I 1 1 1 _ I1 1 1 - forage 42 m à Cilaos 1 8 l/s 1 I T '^' 10"3 m'/s r 1

1 1 1 1 1 1 S - 25% 1

1 I - comblement de vallées sur 1 - forage 20 - 30 m 1 3 à 6 1/s 1 0,4 à 11/s/m 1 T ~ 2.10 "* à 1

1 1 les planèzes 1 . 1 1 1 10 ^ m'/s 1

1 . 1 1 1 I 1 K "V. 2.5.10"5 Bi/sl

va

Page 23: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

Eaux souterraines : gisements et exploitabilité (suite)

1 Identification des1 réservoirs

1 réservoirs discontinus desI Hauts en milieu basaltique

1 V

1 nappes d'accompagnement des1 principales rivières

1 réservoirs ds la zone lit-1 torale en milieu alluvial

1 réservoirs de la zone lit-1 torale cn milieu basaltique

Situation géographique

- ensemblo de l'îlo

-

- Rivières des Galets, desPluies, du Mât, de l'Est, Brasde Cilaos, Bras de la Plaine

- zone d'épandages alluviaux. Saint Denis, Saint André,Plaine du Col, Plaine desGalets

- zones littorales

Profondeur des ouvragesm/sol

- émergences naturelles

- puits et forage de 1 à 200 m

- galeries - 300 m

- galeries de dérivation des eaux dssurface (Rivière de l'Est, Bras deCilas)

Ouvrages complexes :- puits d'exhaure sur borgs de 10 à30 m

- galeries drainantes et puits dssoutirage dans les alluvions du litmajeur

- forages -- 160 m

- pults * 30 m avec galeries éventuelles

- puits -^ 30 m

- forages *- 300 m

Uâbita oxploitabLeamoyens

0 à plusieurs centaines do 1/s

.quelques 1/s

quelques dizainesde 1/s

environ 100 1/ssur dss venueslocallsêos

quelques 1/s àquelques dizainesde 1/s en fonctionde l'état de col¬matage des ouvra¬ges

quelques 1/s à70 1/s

-v 500 1/s

* "V 100 1/s

Débitsspécifiques

"^ 1 l/s/m

y

^ 15 1/s/km

5 -» 50 l/s/m(ouvragescomplexes]

10 â500 l/s/m

Caractêriotiquas 1

hydrogéologiques 1

1

T -v 2.10"" n,'/8 1

K - 5.10"5 m/s 1

T -^ lO""* à I

2.10 ^m'/s 1

S -v 0,05 à 0,2% 1

T ~ 10 3 à 1

2 m'/s 1

S -v- 0,01 à 30% 1

Remargues :

- la définition des unités aquifères en milieu de strato-volcan basaltique tel celui de la Réunion ne peut s'appuyer sur aucun des critères habituels dumilieu sédimentaire ou en zone de socle ;

- l'identification des réservoirs est essentiellement fondée sur la localisation spatiale du mur imperméable et ses principaux traits géométriques

- en raison de l'hétérogénéité extrême des matériaux volcaniques et de leurs produits de remaniement sedimentes en milieu aérien, lacustre ou marin, lesfourchettes de valeur.s des différents paramètres hydrogéologiques sont très étalées, les résultats obtenus étant trop souvent caractéristiques dc l'ou¬vrage ct non des réservoirs ;

- a l'intérieur d'un réservoir (zones littorales), les nombreux horizons imperméables intercalés confèrent 3 l'ensemble un caractère captif qui se tra¬duit par des valeurs basses du coefficient d'emmagasinement 3 priori fort cloignccs des valeurs de porosité efficace que l'on pourrait attendre au vudes matériaux si l'aquifère était libre.

1 I-.1

Eaux souterraines : gisements et exploitabilité (suite)

1 Identification des1 réservoirs

1 réservoirs discontinus desI Hauts en milieu basaltique

1 V

1 nappes d'accompagnement des1 principales rivières

1 réservoirs ds la zone lit-1 torale en milieu alluvial

1 réservoirs de la zone lit-1 torale cn milieu basaltique

Situation géographique

- ensemblo de l'îlo

-

- Rivières des Galets, desPluies, du Mât, de l'Est, Brasde Cilaos, Bras de la Plaine

- zone d'épandages alluviaux. Saint Denis, Saint André,Plaine du Col, Plaine desGalets

- zones littorales

Profondeur des ouvragesm/sol

- émergences naturelles

- puits et forage de 1 à 200 m

- galeries - 300 m

- galeries de dérivation des eaux dssurface (Rivière de l'Est, Bras deCilas)

Ouvrages complexes :- puits d'exhaure sur borgs de 10 à30 m

- galeries drainantes et puits dssoutirage dans les alluvions du litmajeur

- forages -- 160 m

- pults * 30 m avec galeries éventuelles

- puits -^ 30 m

- forages *- 300 m

Uâbita oxploitabLeamoyens

0 à plusieurs centaines do 1/s

.quelques 1/s

quelques dizainesde 1/s

environ 100 1/ssur dss venueslocallsêos

quelques 1/s àquelques dizainesde 1/s en fonctionde l'état de col¬matage des ouvra¬ges

quelques 1/s à70 1/s

-v 500 1/s

* "V 100 1/s

Débitsspécifiques

"^ 1 l/s/m

y

^ 15 1/s/km

5 -» 50 l/s/m(ouvragescomplexes]

10 â500 l/s/m

Caractêriotiquas 1

hydrogéologiques 1

1

T -v 2.10"" n,'/8 1

K - 5.10"5 m/s 1

T -^ lO""* à I

2.10 ^m'/s 1

S -v 0,05 à 0,2% 1

T ~ 10 3 à 1

2 m'/s 1

S -v- 0,01 à 30% 1

Remargues :

- la définition des unités aquifères en milieu de strato-volcan basaltique tel celui de la Réunion ne peut s'appuyer sur aucun des critères habituels dumilieu sédimentaire ou en zone de socle ;

- l'identification des réservoirs est essentiellement fondée sur la localisation spatiale du mur imperméable et ses principaux traits géométriques

- en raison de l'hétérogénéité extrême des matériaux volcaniques et de leurs produits de remaniement sedimentes en milieu aérien, lacustre ou marin, lesfourchettes de valeur.s des différents paramètres hydrogéologiques sont très étalées, les résultats obtenus étant trop souvent caractéristiques dc l'ou¬vrage ct non des réservoirs ;

- a l'intérieur d'un réservoir (zones littorales), les nombreux horizons imperméables intercalés confèrent 3 l'ensemble un caractère captif qui se tra¬duit par des valeurs basses du coefficient d'emmagasinement 3 priori fort cloignccs des valeurs de porosité efficace que l'on pourrait attendre au vudes matériaux si l'aquifère était libre.

1 I-.1

Page 24: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 19 -

2-5- lde.n.tí£¿^at¿on_ph¡¡¿¿c02ch¿míqu.e.^dei eaux

2-S-l- Eaux (thermo) minérales

Il s'agit d'eau essentiellement hydrocarbonatée sodique, et sulfatée magnésiennesecondaire éventuellement chlorurée sodique a l'Ouest. Les résidus secs les plus élevés analy¬sés sont de 1 913 mg/l sur l'un des émergences des Thermes a Cilaos «t de 2 306 mg/l sur lasource du Bras Cabot.

2-S-2- Aquifères hors zone littorale

Ce sont des eaux hydrocarbonatëes magnésiennes ou calciques i faible minéralisation

totale (50 a 200 mg/l) .

Les historiques de données d'analyse montre une augmentation de la teneur en nitratessur les bas'ses pentes mais les concentrations restent faibles (< 10 mg/l), hormis quelques conta¬

minations sporadiques associées aux porcheries lors de la remobilisation des effluents par les

pluies cycloniques a la suite d'une période de sécheresse.

Les contaminations bactériologiques constatées épisodiquement sur les eaux captées

avant traitement proviennent essentiellement da l'état du captage ce du réseau d'adduction et nonde la nappe.

2-S-S- Aquifères en zone littorale

Les eaux captées sont comparables a celles issues des Hauts avec généralement une

minéralisation totale plus élevée (150 a 400 mg/l).

A proximité de l'océan, selon l'importance des prélèvements et du débit de transit

naturel de l'aquifère, ont peut constater localement un accroissement de la concentration en Na Cl.

Sur les secteurs de nappes è très faible alimentation naturelle ou résiduelle, des concentrations

accidentelles ou chroniques en chlorure de sodium supérieures aux normes admises par l'OMS pour

l'alimentation en eau potable ont pu être constatées (nappe superficielle de la forêt de

l'Etang Salé ; strates profondes de la nappe inférieure de la Plaine des Galets ; certaines nap¬pes captives du secteur occidental de la Plaine du Gol, en aval-écoulement des captages).

Les eaux è la Réunion sont donc de bonne qualité physique et chimique. Les prélève¬

ments eo zone littorale doivent être effectués sous contrôle piézométrique et chimique pour assu¬

rer le maintien du biseau salé en aval captage lorsque les volumes captés s'approchent du volumede la ressource renouvelable.

.../.

- 19 -

2-5- lde.n.tí£¿^at¿on_ph¡¡¿¿c02ch¿míqu.e.^dei eaux

2-S-l- Eaux (thermo) minérales

Il s'agit d'eau essentiellement hydrocarbonatée sodique, et sulfatée magnésiennesecondaire éventuellement chlorurée sodique a l'Ouest. Les résidus secs les plus élevés analy¬sés sont de 1 913 mg/l sur l'un des émergences des Thermes a Cilaos «t de 2 306 mg/l sur lasource du Bras Cabot.

2-S-2- Aquifères hors zone littorale

Ce sont des eaux hydrocarbonatëes magnésiennes ou calciques i faible minéralisation

totale (50 a 200 mg/l) .

Les historiques de données d'analyse montre une augmentation de la teneur en nitratessur les bas'ses pentes mais les concentrations restent faibles (< 10 mg/l), hormis quelques conta¬

minations sporadiques associées aux porcheries lors de la remobilisation des effluents par les

pluies cycloniques a la suite d'une période de sécheresse.

Les contaminations bactériologiques constatées épisodiquement sur les eaux captées

avant traitement proviennent essentiellement da l'état du captage ce du réseau d'adduction et nonde la nappe.

2-S-S- Aquifères en zone littorale

Les eaux captées sont comparables a celles issues des Hauts avec généralement une

minéralisation totale plus élevée (150 a 400 mg/l).

A proximité de l'océan, selon l'importance des prélèvements et du débit de transit

naturel de l'aquifère, ont peut constater localement un accroissement de la concentration en Na Cl.

Sur les secteurs de nappes è très faible alimentation naturelle ou résiduelle, des concentrations

accidentelles ou chroniques en chlorure de sodium supérieures aux normes admises par l'OMS pour

l'alimentation en eau potable ont pu être constatées (nappe superficielle de la forêt de

l'Etang Salé ; strates profondes de la nappe inférieure de la Plaine des Galets ; certaines nap¬pes captives du secteur occidental de la Plaine du Gol, en aval-écoulement des captages).

Les eaux è la Réunion sont donc de bonne qualité physique et chimique. Les prélève¬

ments eo zone littorale doivent être effectués sous contrôle piézométrique et chimique pour assu¬

rer le maintien du biseau salé en aval captage lorsque les volumes captés s'approchent du volumede la ressource renouvelable.

.../.

Page 25: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 20 -

2-é- Etade.i_e.n_c.ouiíi

2-6-1- Etudes ponctuelles

Elles concernent les dispositifs de captage existant (problème de baisse de producti¬

vité d'ouvrage, protection des captages, surveillance piézométrique, contrôle de qualité) ou en

projet (implantation, géométrie d'équipements) pour renforcer les potentialités d'exhaure.

2-S-2- Etudes sectorielles ou régionales

Elles sont intégrées dans les grands projets d'aménagement hydroélectrique et hydro¬

agricole ou intéressant la connaissance fondamentale des ressources en eau :

- hydrologie et hydrogéologie du site de Grand E-tang et de son environnement,

- aménagement hydroagricole cíe l 'Ouest ; é-tude de l 'alternative "transfert

, Est * Ouest" ; modalités de réalisation, recherchas de ressources proches

en complément ou en aubatitution,

- eui-oi d'un baaain veraant expérimental,

- hydrochimie ayatématique dea aourcea da l'tle.

2-7- Etu.de.6_in_p^oje.t

- générait aation de l 'approche hydrochimique avec complemente par études iso-topiquea ¡

évolution dans le temps en liaison aoec l 'hydrométrie ;

- généralisation de la surveillance piézométrique et du contrôle de qualité des ressour¬

ces exploitées ;

- modélisation des principales uni-tés aquifères de la zo-ne littorale ; sollicitées en

exploi-tation à irrigation, d'alimentation en eau po-table, indus-trielle , . . j

- mise en place d'un bassin versant témoin ;

- télédétection infrarouge de la zone littorale, des remparts ;

- analyse des besoins, de leur répartition dans le temps et dans l 'espace en fonction

des impératifs de qualité ;

- réalisation d'un atlas hydrogéologique ;

- mise en place des périmètres de protection de captage pour l 'alimentation en eau publique ;

- oréa-tion d'un fichier des réseaux d'eaux ;

- étude des relations volcanisme-hydrothsrmalisme à la Ré-union ; .

- évaluation des reaaources du littoral Oueat et modalitéa de valorisation.

- 20 -

2-é- Etade.i_e.n_c.ouiíi

2-6-1- Etudes ponctuelles

Elles concernent les dispositifs de captage existant (problème de baisse de producti¬

vité d'ouvrage, protection des captages, surveillance piézométrique, contrôle de qualité) ou en

projet (implantation, géométrie d'équipements) pour renforcer les potentialités d'exhaure.

2-S-2- Etudes sectorielles ou régionales

Elles sont intégrées dans les grands projets d'aménagement hydroélectrique et hydro¬

agricole ou intéressant la connaissance fondamentale des ressources en eau :

- hydrologie et hydrogéologie du site de Grand E-tang et de son environnement,

- aménagement hydroagricole cíe l 'Ouest ; é-tude de l 'alternative "transfert

, Est * Ouest" ; modalités de réalisation, recherchas de ressources proches

en complément ou en aubatitution,

- eui-oi d'un baaain veraant expérimental,

- hydrochimie ayatématique dea aourcea da l'tle.

2-7- Etu.de.6_in_p^oje.t

- générait aation de l 'approche hydrochimique avec complemente par études iso-topiquea ¡

évolution dans le temps en liaison aoec l 'hydrométrie ;

- généralisation de la surveillance piézométrique et du contrôle de qualité des ressour¬

ces exploitées ;

- modélisation des principales uni-tés aquifères de la zo-ne littorale ; sollicitées en

exploi-tation à irrigation, d'alimentation en eau po-table, indus-trielle , . . j

- mise en place d'un bassin versant témoin ;

- télédétection infrarouge de la zone littorale, des remparts ;

- analyse des besoins, de leur répartition dans le temps et dans l 'espace en fonction

des impératifs de qualité ;

- réalisation d'un atlas hydrogéologique ;

- mise en place des périmètres de protection de captage pour l 'alimentation en eau publique ;

- oréa-tion d'un fichier des réseaux d'eaux ;

- étude des relations volcanisme-hydrothsrmalisme à la Ré-union ; .

- évaluation des reaaources du littoral Oueat et modalitéa de valorisation.

Page 26: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 21

3 - EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES

3-Í- ^e.>iv¿.c.íi _e.t o/i^anibrnzi chai^íi de

Les communes ont pour obligation de satisfaire aux besoins en eau potable des popu¬lations (codes des communes et de l'urbanisme) ; l'Etat doit vérifier que la distribution de ces

eaux est conforme aux règles de l'hygiène publique (code de la santé) : les différents organismesainsi chargés de l'exploitation des eaux souterraines figurent dans le tableau de la page io>Les communes ont dans la majorité délégué leur gestion a des sociétés fermières d'exploitationdes eaux. Le tableau ci-après ct la carte (fig. 13) schématisent les situations spatiales- des res¬sources en eaux souterraines.

Répartition des ressources captées (production potentielle des réseaux AEP)

1

1

1 sources

1 prises en ravines st rivières

i puits, forages

! -- production potentislls totale

1 Saint Denis

! sources

! prisss en ravines et rivières

1 puits, foragss

1 Le Port

1 sources

1 prises en ravines et rivières

1 puits, forages

1 Saint Pierre

1 sources

! prises en ravines st rivières

i puits, forages

1

ZONES R

1 Nombre

1 60

1 25

1 13

55 millions da m^/an pour

ZONES U R

1 Nombre

1

l 12

1 2

1 2

1 1

1 B -» 2 en cours1 d'équipement

1 3

1 1

1 (SABRAP)

l 3 '

1

URALES

Volume annuelen million de m^

10

28

17

uns production globi

B A I N E S

Volume annuelen million de m^

(production)

-

16 250 000

3 650 000

1 642 500

-

7 300 000

537 000

7 657 000

1 244 000

débit moyenl/s

317

666

539

3le sstimée â 30

Débit moyenl/s

-

579

116

52

-

231

17

243

39

i % de la ressource 1

1 18 1

i 51 1

1 31 1

millions de m^/an 1

\ % de la productionl

1 - !

1 63 1

1 17 1

1 18 1

1 - 1

1 82 1

1 6 1

1 81 !

1 13 1

i -- l1 1

- 21

3 - EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES

3-Í- ^e.>iv¿.c.íi _e.t o/i^anibrnzi chai^íi de

Les communes ont pour obligation de satisfaire aux besoins en eau potable des popu¬lations (codes des communes et de l'urbanisme) ; l'Etat doit vérifier que la distribution de ces

eaux est conforme aux règles de l'hygiène publique (code de la santé) : les différents organismesainsi chargés de l'exploitation des eaux souterraines figurent dans le tableau de la page io>Les communes ont dans la majorité délégué leur gestion a des sociétés fermières d'exploitationdes eaux. Le tableau ci-après ct la carte (fig. 13) schématisent les situations spatiales- des res¬sources en eaux souterraines.

Répartition des ressources captées (production potentielle des réseaux AEP)

1

1

1 sources

1 prises en ravines st rivières

i puits, forages

! -- production potentislls totale

1 Saint Denis

! sources

! prisss en ravines et rivières

1 puits, foragss

1 Le Port

1 sources

1 prises en ravines et rivières

1 puits, forages

1 Saint Pierre

1 sources

! prises en ravines st rivières

i puits, forages

1

ZONES R

1 Nombre

1 60

1 25

1 13

55 millions da m^/an pour

ZONES U R

1 Nombre

1

l 12

1 2

1 2

1 1

1 B -» 2 en cours1 d'équipement

1 3

1 1

1 (SABRAP)

l 3 '

1

URALES

Volume annuelen million de m^

10

28

17

uns production globi

B A I N E S

Volume annuelen million de m^

(production)

-

16 250 000

3 650 000

1 642 500

-

7 300 000

537 000

7 657 000

1 244 000

débit moyenl/s

317

666

539

3le sstimée â 30

Débit moyenl/s

-

579

116

52

-

231

17

243

39

i % de la ressource 1

1 18 1

i 51 1

1 31 1

millions de m^/an 1

\ % de la productionl

1 - !

1 63 1

1 17 1

1 18 1

1 - 1

1 82 1

1 6 1

1 81 !

1 13 1

i -- l1 1

Page 27: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

Figure 13 - Carte d'implantation des principaux ouvrages de captage des ressourcesen eaux souterraines du complexe aquifère de base et de quelques puitsd'exploitation des nappes alluviales

(le numéro donné pour chaque ouvrage est le code de l'ouvrage dans laBanque des Données du Sous-Sol, géré par la BRGM).

Page 28: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 23 -

3-2- Enin.e.p/L¿¿e.¿_de._£ofLagei

- REDETAR (Régie Départementale des Travaux Agriooles et Ruraux)

1 Atelier

I Bonne E gérance FBE 3 '

1 Bonne E gérance TP 125

1 Bonne Espérance FBE 2.

1 SHY (construction locale]

1 Long year D 750

1 Cra*lljs XCM 42 et 60

Capacité

600 m sn 6"

350 m en 6"

300 m en ^'k

300 m en 6"

quelques décamètres en BX

50 m en BX

Métré cumulé81-83

1 130

350

1 100

270

55

Métré moyenannuel

375

115

365

90

20

hors

1 eau i

1 100

1 . 100

1 50

1 100

1 0

service

Objectif 1

1 divers % !

1 0 1

1 0 1

1 50 " I

1 -100 1

SIF entreprise BACHÏ

1 Atelier

1 2 -XCH 90-

1 2 "TRH 200" (montée sur1 teurs forestiers Agrip]

! 1 "TR.4 300" (montée sur1 teurs forestiers Agrip]

! 1 -ROC 601* Atlas Copeo

1 Atelier de battage STAR

trac-

trac- ,

BC 17

! Atelier de fondation profonda1 (puits éventuels)1 . grue Pinguely1 . 3 bennes KL 8001 (2,70 X 0.80]1 . 2 trépans

Capacités

100 m

250 m

300 m

50 m

50 en

5C

sn NQ

en NQ

on NO

en NQ

600 mm

m

Métré annuelmoyen

^

\ 2 000 m

/30

eau

10%

100%

Objectif 1

1 autres 1

1 90% 1

1 0 1

1 100% 1

Les méthodes de forages sont les suivantes : au carottier simple ou double, au

trépan destructif, en rotary a la boue ou a la mousse, en marteau fond de trou ou en battage

au cable. La REDETAR dispose d'équipes de puisatiers (puits galeries en traditionnel).

./..

- 23 -

3-2- Enin.e.p/L¿¿e.¿_de._£ofLagei

- REDETAR (Régie Départementale des Travaux Agriooles et Ruraux)

1 Atelier

I Bonne E gérance FBE 3 '

1 Bonne E gérance TP 125

1 Bonne Espérance FBE 2.

1 SHY (construction locale]

1 Long year D 750

1 Cra*lljs XCM 42 et 60

Capacité

600 m sn 6"

350 m en 6"

300 m en ^'k

300 m en 6"

quelques décamètres en BX

50 m en BX

Métré cumulé81-83

1 130

350

1 100

270

55

Métré moyenannuel

375

115

365

90

20

hors

1 eau i

1 100

1 . 100

1 50

1 100

1 0

service

Objectif 1

1 divers % !

1 0 1

1 0 1

1 50 " I

1 -100 1

SIF entreprise BACHÏ

1 Atelier

1 2 -XCH 90-

1 2 "TRH 200" (montée sur1 teurs forestiers Agrip]

! 1 "TR.4 300" (montée sur1 teurs forestiers Agrip]

! 1 -ROC 601* Atlas Copeo

1 Atelier de battage STAR

trac-

trac- ,

BC 17

! Atelier de fondation profonda1 (puits éventuels)1 . grue Pinguely1 . 3 bennes KL 8001 (2,70 X 0.80]1 . 2 trépans

Capacités

100 m

250 m

300 m

50 m

50 en

5C

sn NQ

en NQ

on NO

en NQ

600 mm

m

Métré annuelmoyen

^

\ 2 000 m

/30

eau

10%

100%

Objectif 1

1 autres 1

1 90% 1

1 0 1

1 100% 1

Les méthodes de forages sont les suivantes : au carottier simple ou double, au

trépan destructif, en rotary a la boue ou a la mousse, en marteau fond de trou ou en battage

au cable. La REDETAR dispose d'équipes de puisatiers (puits galeries en traditionnel).

./..

Page 29: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 24 -

3-3- ^^ír^-iio.t¿.on_de.i í*i'í_¿ouieA/ia;¿ne.¿

En dehors des captages privés, différentes structures coexistent pour la gestion des

réseaux et la distribution de l'eau aux consommateurs (domestiques, industriels, agricoles) :

régie communale, gérance affermage.

Les statistiques homogènes disponibles (volumes, coûts) concernent l'eau vendue , tou¬

tes origines confondues (captages en ravine, sources, puits, forages, retenue collinaire) ; elles

n'intègrent pas la production des captages privés è usages domestiques (débit de quelques m^/j),industriel (quelques centaines é plus de 10 000 m^/j), ou agricole (quelques centaines de litres

par seconde) ; elles ne comprennent pas les volumes délivrés aux bornes fontaines publiques, aux

bornes incendies, ni les pertes chroniques ou accidentelles des réseaux d'adduction et de distri¬

bution. Les tableaux fournis par la suite regroupent des chiffres d'origine diverses et de fiabi¬lité hétérogène.

Distribution d'eau potable (bilan 1982 - origine DDA)

1 Cornnune

! Avirons (Les)

1 Bras Panon

I Cilaos '

1 Entre Deux

1 Etang Salé (L')

! Petite Ile

! Plaine des Palmistes (La)

1 Port (Le)

1 Possession (La)

l Saint André

I Saint Benoît

1 Saint Denis

! Saint Joseph S

! Saint Philippe

1 Saint Leu

! Saint Louis

1 Saint Paul

1 Saint Pierre

! Sainte Marie

1 Sainte Rose

1 Sainte Suzanne

! Salazie

! Tairpon (Le)

1 Trois Bassins (Les)

1

PopulationINSEE 1982

5

6

5

3

7

7

2

30

11

30

23

109

233

18

31

58

50

17

5

13

6

40

5

150

945

735

705

479

634

020

131

002

075

541

072

307476

207

785

412

062

251

265

196

467

545

132

Eau "vene

total

319 224

262 260

587 719

411 289

245 000

4 484 516

992 291

1 906 786

1 509 710

13 705 784

1 567 352

694 164

2 188 082

3 000 000

5 345 589

1 211 564

248 000

977 194

350 743

214 916

lue" (m^)

dont domeJit¿quzi\

309

460

673

000

316 324(hors écarts stagriculteurs]

246

534

340

245

2 754

798

1 795

1 209

g 156

1 229

614

1 759

616

703

957

000

626

066

587

721

791

166

649

639

estimés

3 722

1 047

248

860

304

2 510

210

095

788

000

652

568

950

825

Prix de ventemoyen F/rn^

1,38

0,72

0,64

1,44

1,40

2,42

0,73

1,19

1,85

1,96

1,81

1,88

1,7B

2,86

1.62

1.11

1.23

1.27

1.07

1.54

1.16

1.78

1.27

Consonmation domestique 1

l/j/habitanzE 1

(rapportés à la 1

population INSEE) 1

165 1

181 1

(151) 1

162 1

196 1

119 1

332 l

250 1

199 1

164 1

141 1

230 1

126 !

92 1

152 !

141 !

2C4 . 1

1S6 1

129 1

179 î

129 1

170 1

113 1

- 24 -

3-3- ^^ír^-iio.t¿.on_de.i í*i'í_¿ouieA/ia;¿ne.¿

En dehors des captages privés, différentes structures coexistent pour la gestion des

réseaux et la distribution de l'eau aux consommateurs (domestiques, industriels, agricoles) :

régie communale, gérance affermage.

Les statistiques homogènes disponibles (volumes, coûts) concernent l'eau vendue , tou¬

tes origines confondues (captages en ravine, sources, puits, forages, retenue collinaire) ; elles

n'intègrent pas la production des captages privés è usages domestiques (débit de quelques m^/j),industriel (quelques centaines é plus de 10 000 m^/j), ou agricole (quelques centaines de litres

par seconde) ; elles ne comprennent pas les volumes délivrés aux bornes fontaines publiques, aux

bornes incendies, ni les pertes chroniques ou accidentelles des réseaux d'adduction et de distri¬

bution. Les tableaux fournis par la suite regroupent des chiffres d'origine diverses et de fiabi¬lité hétérogène.

Distribution d'eau potable (bilan 1982 - origine DDA)

1 Cornnune

! Avirons (Les)

1 Bras Panon

I Cilaos '

1 Entre Deux

1 Etang Salé (L')

! Petite Ile

! Plaine des Palmistes (La)

1 Port (Le)

1 Possession (La)

l Saint André

I Saint Benoît

1 Saint Denis

! Saint Joseph S

! Saint Philippe

1 Saint Leu

! Saint Louis

1 Saint Paul

1 Saint Pierre

! Sainte Marie

1 Sainte Rose

1 Sainte Suzanne

! Salazie

! Tairpon (Le)

1 Trois Bassins (Les)

1

PopulationINSEE 1982

5

6

5

3

7

7

2

30

11

30

23

109

233

18

31

58

50

17

5

13

6

40

5

150

945

735

705

479

634

020

131

002

075

541

072

307476

207

785

412

062

251

265

196

467

545

132

Eau "vene

total

319 224

262 260

587 719

411 289

245 000

4 484 516

992 291

1 906 786

1 509 710

13 705 784

1 567 352

694 164

2 188 082

3 000 000

5 345 589

1 211 564

248 000

977 194

350 743

214 916

lue" (m^)

dont domeJit¿quzi\

309

460

673

000

316 324(hors écarts stagriculteurs]

246

534

340

245

2 754

798

1 795

1 209

g 156

1 229

614

1 759

616

703

957

000

626

066

587

721

791

166

649

639

estimés

3 722

1 047

248

860

304

2 510

210

095

788

000

652

568

950

825

Prix de ventemoyen F/rn^

1,38

0,72

0,64

1,44

1,40

2,42

0,73

1,19

1,85

1,96

1,81

1,88

1,7B

2,86

1.62

1.11

1.23

1.27

1.07

1.54

1.16

1.78

1.27

Consonmation domestique 1

l/j/habitanzE 1

(rapportés à la 1

population INSEE) 1

165 1

181 1

(151) 1

162 1

196 1

119 1

332 l

250 1

199 1

164 1

141 1

230 1

126 !

92 1

152 !

141 !

2C4 . 1

1S6 1

129 1

179 î

129 1

170 1

113 1

Page 30: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 25 -

DESSERTE PAR RESEAU AEP lA¿¿me.ntatlon e.n Eau ?otable)

6.) tous usages (1982)

1

1 volume facturé en m^

1 débit moyen facturé en 1/s

1 population INSEE

1 débit consomTé en 1/j/ha

1 . débit moyen produit estimé! (vente/production » 0.6)

1 débit moyen produit estimé

an 1/J /ha

sn 1/s

Réunion

44 878 427

1 419

515 614

236

397

2 365

Conmunesurbaines

23 615 869

747

189 284

342

570

1 245

Conjrunes 1

rurales 1

21 262 538 1

672 1

326 530 1

178 !

297 1

1 120 1

b) usages domestiques (198S)

1

1 volume facturé en m'

1 débit moyen facturé en 1/s

1 population

! débit consommé 1/J/ha

! débit moyen produit estimé sn 1/j/ha1 (vente/production " 0.6)

! population raccordée estimée à 90%

1 sur la Réunion

! débit consommé en 1/J/habltant rac-! cordé

l débit moyen produit estimé an 1/J/1 habitant raccordé! (vente/production " 0,6]

1 débit moyen produit sn 1/s

l

Réunion !

33 676 598

1 068

515 814

179

298

464 233

199

1 331

1 780

Conmunes 1

urbaines

15 633 514

496

169 264

226

377

ConTnunes !

rurales 1

18 043 064 1

572 1

326 530 1

151 1

252 1

c) usages autres que domestiques (1982)

1 volume facturé sn m', 1

1 débit moyen sn 1/s

1 débit moyen rapporté au nombre1 d'habitants en 1/J/ha

Réunion

11 201 829

355

59

Conmunesurbaines

7 982 375

253

116

Conmunes 1

rurales 1

3 219 454 1

102 1

27 1

1

1

../.

- 25 -

DESSERTE PAR RESEAU AEP lA¿¿me.ntatlon e.n Eau ?otable)

6.) tous usages (1982)

1

1 volume facturé en m^

1 débit moyen facturé en 1/s

1 population INSEE

1 débit consomTé en 1/j/ha

1 . débit moyen produit estimé! (vente/production » 0.6)

1 débit moyen produit estimé

an 1/J /ha

sn 1/s

Réunion

44 878 427

1 419

515 614

236

397

2 365

Conmunesurbaines

23 615 869

747

189 284

342

570

1 245

Conjrunes 1

rurales 1

21 262 538 1

672 1

326 530 1

178 !

297 1

1 120 1

b) usages domestiques (198S)

1

1 volume facturé en m'

1 débit moyen facturé en 1/s

1 population

! débit consommé 1/J/ha

! débit moyen produit estimé sn 1/j/ha1 (vente/production " 0.6)

! population raccordée estimée à 90%

1 sur la Réunion

! débit consommé en 1/J/habltant rac-! cordé

l débit moyen produit estimé an 1/J/1 habitant raccordé! (vente/production " 0,6]

1 débit moyen produit sn 1/s

l

Réunion !

33 676 598

1 068

515 814

179

298

464 233

199

1 331

1 780

Conmunes 1

urbaines

15 633 514

496

169 264

226

377

ConTnunes !

rurales 1

18 043 064 1

572 1

326 530 1

151 1

252 1

c) usages autres que domestiques (1982)

1 volume facturé sn m', 1

1 débit moyen sn 1/s

1 débit moyen rapporté au nombre1 d'habitants en 1/J/ha

Réunion

11 201 829

355

59

Conmunesurbaines

7 982 375

253

116

Conmunes 1

rurales 1

3 219 454 1

102 1

27 1

1

1

../.

Page 31: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

26 -

Consommation hors réseau

Usages domestiques

population non raccordée estimée a 51 581 habitantsconsommation estimée 100 1/j/havolume annuel consommé 1 882 721 1/m^débit moyen 60 1/s

». Usages agricoles (exemples typee)

Périir.ètre irrigué. du Bras de la Plaine (côte sous le vent : communes de Saint Pierre,Le Tampon, Petite Ile)

superficie 4 500 hectaresirrigation 8 à 10 000 m^/ha/anvolume annuel 40 500 000 m^ (base 9 000 m^/ha/an)débit moyen I 284 1/s

captage : dérivation des eaux de surface du Bras de la Plaine (excédents de débit utilisés pourla centrale hydroélectrique du Bras de la Plaine et pour l'alimentation en eau potablede Saint Pierre) .

Périmètre irrigué de Champ Borne (côte au vent : commune de Saint André)

superficie 300 hectaresirrigation 2 a 3 000 m^/ha/anvolume annuel 750 000 m^ (base 2. 500 m^/ha/an)débit moyen 24 1/s

captage : dérivation des eaux de surface de la Rivière du Mât.

Usages industriels (exemples types)

Centrale thermique au fuel EDF - Commune du Port

volume annuel 1983 1 491 302 m^ 'débit moyen 47 l/s

captage : puits galeries dans les alluvions da la nappe supérieure du complexe aquifère de laPlaine des Galets (excédent de débit utilisé pour l'alimentation en eau potable du Port),

Usine sucrière du Gol - Commune de Saint Louis

1 I i Débit de 1

1 Volume 1 Débit [fonctionnement 1

1 annuel m^ 1 moyen l/s 1 l/s 1

usages domestiques ' 1 350 000 1 11 1 ' 11 1

entretien usine 1 350 000 ! 11 1 11 I

période de la coupe (4 000 tonnes da 1 2 555 000 1 81 ! 194 1

cannes/Jour durant 5 mois) 1 II 1

1 ! 103 1 216 1

llll

captages : puits et puits galeries dans las basaltes.

26 -

Consommation hors réseau

Usages domestiques

population non raccordée estimée a 51 581 habitantsconsommation estimée 100 1/j/havolume annuel consommé 1 882 721 1/m^débit moyen 60 1/s

». Usages agricoles (exemples typee)

Périir.ètre irrigué. du Bras de la Plaine (côte sous le vent : communes de Saint Pierre,Le Tampon, Petite Ile)

superficie 4 500 hectaresirrigation 8 à 10 000 m^/ha/anvolume annuel 40 500 000 m^ (base 9 000 m^/ha/an)débit moyen I 284 1/s

captage : dérivation des eaux de surface du Bras de la Plaine (excédents de débit utilisés pourla centrale hydroélectrique du Bras de la Plaine et pour l'alimentation en eau potablede Saint Pierre) .

Périmètre irrigué de Champ Borne (côte au vent : commune de Saint André)

superficie 300 hectaresirrigation 2 a 3 000 m^/ha/anvolume annuel 750 000 m^ (base 2. 500 m^/ha/an)débit moyen 24 1/s

captage : dérivation des eaux de surface de la Rivière du Mât.

Usages industriels (exemples types)

Centrale thermique au fuel EDF - Commune du Port

volume annuel 1983 1 491 302 m^ 'débit moyen 47 l/s

captage : puits galeries dans les alluvions da la nappe supérieure du complexe aquifère de laPlaine des Galets (excédent de débit utilisé pour l'alimentation en eau potable du Port),

Usine sucrière du Gol - Commune de Saint Louis

1 I i Débit de 1

1 Volume 1 Débit [fonctionnement 1

1 annuel m^ 1 moyen l/s 1 l/s 1

usages domestiques ' 1 350 000 1 11 1 ' 11 1

entretien usine 1 350 000 ! 11 1 11 I

période de la coupe (4 000 tonnes da 1 2 555 000 1 81 ! 194 1

cannes/Jour durant 5 mois) 1 II 1

1 ! 103 1 216 1

llll

captages : puits et puits galeries dans las basaltes.

Page 32: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 2?

te5_^§59ÍD§_eG_B!I2^y£ÍÍ2D

* Desserte par réseau AEP S l'horizon I988, besoins complémentaires en comparaison de lasituation 1982': 1 à 1 ,5 m^/s.

« Besoins agricoles

Côtz ¿oui tz Vint

, irrigation de la zone Ouest (étude BCEOM-1984)

: Besoins en l/s/ha 0,61 1 0,4a 1 0,32 1 0,24 1

1 lllll1 périmètre de base (hectare] 1 2 250 1 1 470 1 2 040 1 . 1 S 760

! extensions envisagées 1 950 1 470 1 590 1 2 400 1 4 410

I besoins en 1/s base 1 1 379 1 656 1 647 1 1 2 6821 , extensions 1 582 1 210 1 187 1 571 1 1 550

I TOTAL 1 1 961 1 866- 1 634 1 571 1 4 232

iuA. bue volean, dicadatte dípaj>&íe deux ^oti pan an ¿un. l'année moyenne.

N.B. l - ce projet intègre les surfaces irriguées exiatantes aur le périmètre de l'Ouest ainsi que les reaaourceaen eau contrôlées correspondantes

- les ressources é-tudiées sont essentiellement lee eaux de surface (rivière des Galets, Etang deSaint Paul, ravine Saint Gilles, Bras de la Plaine, eaux de surface de la côte au -vent) avecrecherche de compléments ou de substitution par lea eaux souterrainea du complexe aquifère debase de la côte aoua le vent.

. Périmètre irrigué du Bras de Cilaos (en cours de. réalisation )

superficie 3 300 hectares

dérivation des eaux de surface issue du cirque de Cilaos 1 débit dérivé maximjm 2 m^/aa la prise du Pavillon débit dérivé moyen 1,1 m'/s

débit dérivé étiage < 1 m'^/s

complément d'étiage recherché :

- sur les eaux souterrainea en rive droite de la rivière Saint Etienne : 1 m^/e (dont intégration desouvrages exis-tants)

- sur les eaux souterraines (0,4 m^/a) aoec récrupératian des eaux de la centrale hydroélectrique duBras de la Plaine (0,8 m^/a).

- 2?

te5_^§59ÍD§_eG_B!I2^y£ÍÍ2D

* Desserte par réseau AEP S l'horizon I988, besoins complémentaires en comparaison de lasituation 1982': 1 à 1 ,5 m^/s.

« Besoins agricoles

Côtz ¿oui tz Vint

, irrigation de la zone Ouest (étude BCEOM-1984)

: Besoins en l/s/ha 0,61 1 0,4a 1 0,32 1 0,24 1

1 lllll1 périmètre de base (hectare] 1 2 250 1 1 470 1 2 040 1 . 1 S 760

! extensions envisagées 1 950 1 470 1 590 1 2 400 1 4 410

I besoins en 1/s base 1 1 379 1 656 1 647 1 1 2 6821 , extensions 1 582 1 210 1 187 1 571 1 1 550

I TOTAL 1 1 961 1 866- 1 634 1 571 1 4 232

iuA. bue volean, dicadatte dípaj>&íe deux ^oti pan an ¿un. l'année moyenne.

N.B. l - ce projet intègre les surfaces irriguées exiatantes aur le périmètre de l'Ouest ainsi que les reaaourceaen eau contrôlées correspondantes

- les ressources é-tudiées sont essentiellement lee eaux de surface (rivière des Galets, Etang deSaint Paul, ravine Saint Gilles, Bras de la Plaine, eaux de surface de la côte au -vent) avecrecherche de compléments ou de substitution par lea eaux souterrainea du complexe aquifère debase de la côte aoua le vent.

. Périmètre irrigué du Bras de Cilaos (en cours de. réalisation )

superficie 3 300 hectares

dérivation des eaux de surface issue du cirque de Cilaos 1 débit dérivé maximjm 2 m^/aa la prise du Pavillon débit dérivé moyen 1,1 m'/s

débit dérivé étiage < 1 m'^/s

complément d'étiage recherché :

- sur les eaux souterrainea en rive droite de la rivière Saint Etienne : 1 m^/e (dont intégration desouvrages exis-tants)

- sur les eaux souterraines (0,4 m^/a) aoec récrupératian des eaux de la centrale hydroélectrique duBras de la Plaine (0,8 m^/a).

Page 33: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 28 -

Côte aa vent

A l'heure actuelle, il n'existe pas de projet important de développemeinc de l'irriga¬tion sur ce secteur oQ, en raison des conditions climatiques existantes, l'augmentation escomptée

des rendements agricoles a l'hectare (surtout pour la canne a sucre) ne serait pas assez motivan¬

te pour engager les investissements.

Une petite opération est en cours sur la partie occidentale du cirque de Salazie avec

une dérivation des eaux de surface de l'ordre da 100 1/s prélevés sur les ravines des Merles et

du Chien.

Besoins industriels

Les besoins industriels sont mal cernés en dehors des industries grosses consomma¬

trices dont , certaines contrôlent d'ailleurs leur approvisionnement propre. Pour les projections,

de fortes distorsions sont constatées entre les besoins calculés rapportés au volume d'activité

(industrie sucrière) ct les consommations actuelles (facteur de 1 â 2) .

Les chiffres retenus pour les besoins industriels a l'horizon 2 000 sont de 2 m-^/s

pour l'ensemble de la Réunion. Il est certain que l'évolution du prix de revient du m' d'eau

constituera un facteur déterminant sur les choix des techniques industrielles dans leur rapport

avec la consommation d'eau (recyclage).

3-4- f{íoblime¿_Kenc.ont¡t.íi

^Climatiques

La répartition très contrastée dans le temps et dans l'espace des précipitations et

de la pluie efficace constitue un handicap majeur pour la gestion de la ressource renouvelable.

A l'Est, les difficultés surgissent surtout en saison cyclonique les crues mettant en danger

les aménagements de dérivation ou de captages. A l'Ouest, aux dangers de la saison cyclonique,comparable è ceux de la côte au vent, s'ajoute ceux de la saison sèche et de ses conséquences

sur le volume des ressources en étiage.

Hydrologie, Hydrogéologie

Les menaces engendrées par les débits de crues très élevés des ravines et qui pèsent

sur les installations de dérivation des eaux de surface sont bien connues et les effets en sont

constatés régulièrement :

- 28 -

Côte aa vent

A l'heure actuelle, il n'existe pas de projet important de développemeinc de l'irriga¬tion sur ce secteur oQ, en raison des conditions climatiques existantes, l'augmentation escomptée

des rendements agricoles a l'hectare (surtout pour la canne a sucre) ne serait pas assez motivan¬

te pour engager les investissements.

Une petite opération est en cours sur la partie occidentale du cirque de Salazie avec

une dérivation des eaux de surface de l'ordre da 100 1/s prélevés sur les ravines des Merles et

du Chien.

Besoins industriels

Les besoins industriels sont mal cernés en dehors des industries grosses consomma¬

trices dont , certaines contrôlent d'ailleurs leur approvisionnement propre. Pour les projections,

de fortes distorsions sont constatées entre les besoins calculés rapportés au volume d'activité

(industrie sucrière) ct les consommations actuelles (facteur de 1 â 2) .

Les chiffres retenus pour les besoins industriels a l'horizon 2 000 sont de 2 m-^/s

pour l'ensemble de la Réunion. Il est certain que l'évolution du prix de revient du m' d'eau

constituera un facteur déterminant sur les choix des techniques industrielles dans leur rapport

avec la consommation d'eau (recyclage).

3-4- f{íoblime¿_Kenc.ont¡t.íi

^Climatiques

La répartition très contrastée dans le temps et dans l'espace des précipitations et

de la pluie efficace constitue un handicap majeur pour la gestion de la ressource renouvelable.

A l'Est, les difficultés surgissent surtout en saison cyclonique les crues mettant en danger

les aménagements de dérivation ou de captages. A l'Ouest, aux dangers de la saison cyclonique,comparable è ceux de la côte au vent, s'ajoute ceux de la saison sèche et de ses conséquences

sur le volume des ressources en étiage.

Hydrologie, Hydrogéologie

Les menaces engendrées par les débits de crues très élevés des ravines et qui pèsent

sur les installations de dérivation des eaux de surface sont bien connues et les effets en sont

constatés régulièrement :

Page 34: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

29 -

érosion accélérée des inatallationa soumises aux intacts des matériaux

transportés par les eaux (charges solides dépassant 50% du -volume, gra¬

nulométrie s 'étalant des sables aux bloas de -taille décimétrique voire

Tnètrique) ;

saturation des dégraveurs ;

eau captée chargée en sable et particules argileuses nécessi-tant des

traitements complémentaires ;

modification du lit de la ravine par érosion et atteris sements ,

Un autre phénomène, moins spectaculaire, est tout aussi néfaste : en période de crue,

les eaux de la nappe alluviale véhiculent des particules en suspension et des colloïdes argi¬leux, qui se fixent et colmatent les massifs de graviers filtrants des ouvrages de captage implan¬

tés sur le lit majeur.

Un seul remède peut être envisagé : la suspension de l'exploitation de ces types de

captage en période de crue des ravines. Cela suppose un arrêt de la distribution d'eau avec, en

corollaire, la nécessité de disposer de ressource de substitution par exploitation des nappes in¬

dépendantes des cours d'eau pour satisfaire les besoins en eau domestique et industrielle. On

peut considérer que l'irrigation est suspendue lors des pluies cycloniques...

La surexploitation des eaux souterraines est une notion incertaine qui doit être

précisée par un descriptif des conséquences dommageables acceptées et de leur extension géogra¬

phique. A la Réunion, les conséquences de la surexploitation ne peuvent être matérialisées que

par l'invasion salée ; ceci a été observé en nappe littorale a faible alimentation et une limi¬

tation du débit exhaure a été imposée. Ailleurs, le développement des prélèvements sur le com¬

plexe aquifère de base nécessitera un contrôla de qualité par suivi du gradient de salinité sur

des ouvrages créés a cet effeC.

Le problème majeur est d'origine humaine : en fonction de l'évolution des besoinset des ressources au cours de l'année, il faudrait disposer des capacités d'exhaure calculéespour les situations les plus défavorables d'étiage ce qui nécessite un investissement peu ren¬

table, si toutefois la notion de rentabilité doit primer sur les objectifs de service public.

Les défaillances de la desserte surviennent donc deux conjonctures opposées :

- un excès de précipitations qui entratne la mise hors service (volontaire par précau¬

tion ou accidentelle pour sous-estimation des risques encourus) d'une partie des ins¬

tallations de captage d'eau

- un déficit de précipitation qui entratne une diminution des débits sur les ouvrages

de dérivation d'eau de surface et une baisse de productivité des oaptages d'eaux

aouterrainea consécutive à la ahu-te de la piézométrie et au tarissement des émergences.

29 -

érosion accélérée des inatallationa soumises aux intacts des matériaux

transportés par les eaux (charges solides dépassant 50% du -volume, gra¬

nulométrie s 'étalant des sables aux bloas de -taille décimétrique voire

Tnètrique) ;

saturation des dégraveurs ;

eau captée chargée en sable et particules argileuses nécessi-tant des

traitements complémentaires ;

modification du lit de la ravine par érosion et atteris sements ,

Un autre phénomène, moins spectaculaire, est tout aussi néfaste : en période de crue,

les eaux de la nappe alluviale véhiculent des particules en suspension et des colloïdes argi¬leux, qui se fixent et colmatent les massifs de graviers filtrants des ouvrages de captage implan¬

tés sur le lit majeur.

Un seul remède peut être envisagé : la suspension de l'exploitation de ces types de

captage en période de crue des ravines. Cela suppose un arrêt de la distribution d'eau avec, en

corollaire, la nécessité de disposer de ressource de substitution par exploitation des nappes in¬

dépendantes des cours d'eau pour satisfaire les besoins en eau domestique et industrielle. On

peut considérer que l'irrigation est suspendue lors des pluies cycloniques...

La surexploitation des eaux souterraines est une notion incertaine qui doit être

précisée par un descriptif des conséquences dommageables acceptées et de leur extension géogra¬

phique. A la Réunion, les conséquences de la surexploitation ne peuvent être matérialisées que

par l'invasion salée ; ceci a été observé en nappe littorale a faible alimentation et une limi¬

tation du débit exhaure a été imposée. Ailleurs, le développement des prélèvements sur le com¬

plexe aquifère de base nécessitera un contrôla de qualité par suivi du gradient de salinité sur

des ouvrages créés a cet effeC.

Le problème majeur est d'origine humaine : en fonction de l'évolution des besoinset des ressources au cours de l'année, il faudrait disposer des capacités d'exhaure calculéespour les situations les plus défavorables d'étiage ce qui nécessite un investissement peu ren¬

table, si toutefois la notion de rentabilité doit primer sur les objectifs de service public.

Les défaillances de la desserte surviennent donc deux conjonctures opposées :

- un excès de précipitations qui entratne la mise hors service (volontaire par précau¬

tion ou accidentelle pour sous-estimation des risques encourus) d'une partie des ins¬

tallations de captage d'eau

- un déficit de précipitation qui entratne une diminution des débits sur les ouvrages

de dérivation d'eau de surface et une baisse de productivité des oaptages d'eaux

aouterrainea consécutive à la ahu-te de la piézométrie et au tarissement des émergences.

Page 35: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 20 -

3- 5- §^]2lo¿ta.t.Lon_¿ntÍ2n.íe._ ieh_zaax._ioaten.Kai.neii.î_ cíeV eâûx" SV iu^Jâcê

La desserte en eau a été assurée a l'origine par le captage de petites ravines peren¬nes des Hauts, de sources (desserte gravitaire) et la mise en place de quelques puits en zone li-

littorale (faible hauteur de refoulement). Plus tard, pour faire face a l'accroissement de lademande tant domestique, qu'agricole ou industrielle, les prélèvements par puits et forages se

sont développés sur l'ensemble des zones basses. Lorsque la mise en valeur des Hauts de laRéunion a été abordée, les aménageurs se sont trouvés confronté aux difficultés d'approvision¬

nement cn cau, et les études ont alors été orientées sur les ressources d'altitudes afin d'opti¬

miser la gestion "énergétique" de la distribution en rapprochant autant que possible la cote dedisponibilité de la ressource de la cote de la zone desservie. Les débits d'émergences étant

Insuffisants ou difficiles a capter, les grands projets de dérivation des eaux de surface des

principales rivières de l'île ont été mis a l'étude.

Pour mémoire, nous mentionnerons les aménagements hydroélectriques :

- en service : Cilaoa, ri-vière Langevin, Bras de la Plaine, rivière des Marsouina

(Takamaka), rivière de l'Est

-en coura de rêaliaation : ri-vière dea Marsouina (Takamaka amont)

- en projet avancé : ri-vière des Marsouina (Takamaka aval). Grand E-tang, rivière du Mât,

ri-vière dea Rochea s

qui ont remplacé les petites microcentrales anciennes installées au cours de la première moitié

de ce siècle sur différents cours d'eau des basses pentes de l'Ouest et du Nord tels que la

ravine Saint Cilles, le Canal Lemarchand, la rivière Saint Denis, la rivière Sainte Suzanne.

La première grande réalisation (des canaux de dérivation ont été mis en place dés

le XlXè siècle pour des débits de quelques 1/s a quelques centaines de 1/s) -a été la dérivation

du Bras de l'a Plaine dont les eaux sont utilisées pour la satisfaction des besoins agricoles,

domestiques et énergétiques. Le dernier projet en cours de réalisation concerne le captage des

eaux du Bras de Cilaos'è la sortie du cirque pour les besoins agricoles dc l'Ouest.

Actuellement un vaste projet de transfert des eaux de l'Est vers l'Ouest est è

l'étude : il s'agit d'analyser les différentes alternatives techniques envisagées en fonction

d'une sélection de critères, établie par un Comité de Pilotage réunissant les administrations

et organismes compétents, avalisée par les élus de la Réunion. Les variantes retenues font ap¬

pel aux eaux de surface de la côte au vent (rivière de l'Est), du cirque de Salazie (rivière

Fleurs Jaunes, rivière du Mât), du cirque de Mafate (Bras de Sainte Suzanne, rivière des Galets),

de la côte sous le vent (Bras de la Plaine, ravine Saint Gilles, étang de Saint Paul) et aux eaux

souterraines du complexe aquifëre de base du littoral occidental. Outre les problèmes techniques

inhérents aux projets (difficultés de dimensionnement et de mise en place des aménagements dans

le contexte physique de la Réunion, vulnérabilité des installations aux événements de surface),

les décideurs sonc confrontés aux choix d'avenir de la Réunion s'appuyant sur des paramètres dontl'évolution fait l'objet d'avis contradictoires (avenir agricole, méthodes culturales, énergie,évolution et localisation des besoins agricoles, industriels et domestiques, ...).

- 20 -

3- 5- §^]2lo¿ta.t.Lon_¿ntÍ2n.íe._ ieh_zaax._ioaten.Kai.neii.î_ cíeV eâûx" SV iu^Jâcê

La desserte en eau a été assurée a l'origine par le captage de petites ravines peren¬nes des Hauts, de sources (desserte gravitaire) et la mise en place de quelques puits en zone li-

littorale (faible hauteur de refoulement). Plus tard, pour faire face a l'accroissement de lademande tant domestique, qu'agricole ou industrielle, les prélèvements par puits et forages se

sont développés sur l'ensemble des zones basses. Lorsque la mise en valeur des Hauts de laRéunion a été abordée, les aménageurs se sont trouvés confronté aux difficultés d'approvision¬

nement cn cau, et les études ont alors été orientées sur les ressources d'altitudes afin d'opti¬

miser la gestion "énergétique" de la distribution en rapprochant autant que possible la cote dedisponibilité de la ressource de la cote de la zone desservie. Les débits d'émergences étant

Insuffisants ou difficiles a capter, les grands projets de dérivation des eaux de surface des

principales rivières de l'île ont été mis a l'étude.

Pour mémoire, nous mentionnerons les aménagements hydroélectriques :

- en service : Cilaoa, ri-vière Langevin, Bras de la Plaine, rivière des Marsouina

(Takamaka), rivière de l'Est

-en coura de rêaliaation : ri-vière dea Marsouina (Takamaka amont)

- en projet avancé : ri-vière des Marsouina (Takamaka aval). Grand E-tang, rivière du Mât,

ri-vière dea Rochea s

qui ont remplacé les petites microcentrales anciennes installées au cours de la première moitié

de ce siècle sur différents cours d'eau des basses pentes de l'Ouest et du Nord tels que la

ravine Saint Cilles, le Canal Lemarchand, la rivière Saint Denis, la rivière Sainte Suzanne.

La première grande réalisation (des canaux de dérivation ont été mis en place dés

le XlXè siècle pour des débits de quelques 1/s a quelques centaines de 1/s) -a été la dérivation

du Bras de l'a Plaine dont les eaux sont utilisées pour la satisfaction des besoins agricoles,

domestiques et énergétiques. Le dernier projet en cours de réalisation concerne le captage des

eaux du Bras de Cilaos'è la sortie du cirque pour les besoins agricoles dc l'Ouest.

Actuellement un vaste projet de transfert des eaux de l'Est vers l'Ouest est è

l'étude : il s'agit d'analyser les différentes alternatives techniques envisagées en fonction

d'une sélection de critères, établie par un Comité de Pilotage réunissant les administrations

et organismes compétents, avalisée par les élus de la Réunion. Les variantes retenues font ap¬

pel aux eaux de surface de la côte au vent (rivière de l'Est), du cirque de Salazie (rivière

Fleurs Jaunes, rivière du Mât), du cirque de Mafate (Bras de Sainte Suzanne, rivière des Galets),

de la côte sous le vent (Bras de la Plaine, ravine Saint Gilles, étang de Saint Paul) et aux eaux

souterraines du complexe aquifëre de base du littoral occidental. Outre les problèmes techniques

inhérents aux projets (difficultés de dimensionnement et de mise en place des aménagements dans

le contexte physique de la Réunion, vulnérabilité des installations aux événements de surface),

les décideurs sonc confrontés aux choix d'avenir de la Réunion s'appuyant sur des paramètres dontl'évolution fait l'objet d'avis contradictoires (avenir agricole, méthodes culturales, énergie,évolution et localisation des besoins agricoles, industriels et domestiques, ...).

Page 36: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 31 -

Ces réalisations et projets sont tributaires du régime des eaux de surface. Four

s'affranchir en partie de cette contrainte, des retenues collinaires ont été envisagées, une

seule a été réalisée è ce jour (les Herbes Blanches, Commune du Tampon). Far contre de nombreux

petits bassins individuels ont été créés sur les Hauts de l-'Ouest. Le contexte réunionnais n'estpas propice a la mise en place de retenues dans des conditions économiques acceptables : relief

jeune et peu évolué, pentes fortes, terrains perméables, régimes hydrauliques de crise. Les

geometries d'érosion sont peu développées cn dehors des cirques, les volumes stockés sont donc

faibles pour des digues importantes ; les sites de cratères cumulent les difficultés d'alimen¬tation, d'imperméabilisation et de tassement différentiel de tephras (* excavation dans les

matériaux volcaniques pour compenser la charge dOc a l'eau stockée 7).

Une technique de stockage en nappe a été testée indirectement a l'occasion de la

mise en place d'un barrage hydraulique par infiltration en lagunage. Conçu et réalisé pour pré¬

server la productivité d'un captage d'alimentation cn eau potable des effets de rabattement

de nappe a la suite d'une exhaure en fouille sur le chantier de terrassement du nouveau port

en baie de la Possession, cette opération a permis le maintien de la piézométrie anont a un

niveau satisfaisant, qui s'est avéré être supérieur a celui qu'aurait engendré l'étiage 1983

sur ce secteur en l'absence de perturbations d'origine humaine. L'objectif consistant a rele¬

ver le niveau de base de vidange des eaux souterraines pour augmenter le volume de la ressource

stockée lors de la période cyclonique et ralentir les effets du tarissement peut être approché

par différences techniques.:

- atockage d'eau de surface eur des geometries lit-torales en relation hydraulique

avec les eaux aouterrainea sous-jacentea,

- injection d'eaux usées en zone littorale,

- diminution de la perméabilité des horizons aquif èrea (faible profondeur, faible

épaisse-ur saturée) par voile d'étanchéité, barrage souterrain, injection de produits

colmatanta (réactiona physiques ou ohimiquea in aitu).

./.

- 31 -

Ces réalisations et projets sont tributaires du régime des eaux de surface. Four

s'affranchir en partie de cette contrainte, des retenues collinaires ont été envisagées, une

seule a été réalisée è ce jour (les Herbes Blanches, Commune du Tampon). Far contre de nombreux

petits bassins individuels ont été créés sur les Hauts de l-'Ouest. Le contexte réunionnais n'estpas propice a la mise en place de retenues dans des conditions économiques acceptables : relief

jeune et peu évolué, pentes fortes, terrains perméables, régimes hydrauliques de crise. Les

geometries d'érosion sont peu développées cn dehors des cirques, les volumes stockés sont donc

faibles pour des digues importantes ; les sites de cratères cumulent les difficultés d'alimen¬tation, d'imperméabilisation et de tassement différentiel de tephras (* excavation dans les

matériaux volcaniques pour compenser la charge dOc a l'eau stockée 7).

Une technique de stockage en nappe a été testée indirectement a l'occasion de la

mise en place d'un barrage hydraulique par infiltration en lagunage. Conçu et réalisé pour pré¬

server la productivité d'un captage d'alimentation cn eau potable des effets de rabattement

de nappe a la suite d'une exhaure en fouille sur le chantier de terrassement du nouveau port

en baie de la Possession, cette opération a permis le maintien de la piézométrie anont a un

niveau satisfaisant, qui s'est avéré être supérieur a celui qu'aurait engendré l'étiage 1983

sur ce secteur en l'absence de perturbations d'origine humaine. L'objectif consistant a rele¬

ver le niveau de base de vidange des eaux souterraines pour augmenter le volume de la ressource

stockée lors de la période cyclonique et ralentir les effets du tarissement peut être approché

par différences techniques.:

- atockage d'eau de surface eur des geometries lit-torales en relation hydraulique

avec les eaux aouterrainea sous-jacentea,

- injection d'eaux usées en zone littorale,

- diminution de la perméabilité des horizons aquif èrea (faible profondeur, faible

épaisse-ur saturée) par voile d'étanchéité, barrage souterrain, injection de produits

colmatanta (réactiona physiques ou ohimiquea in aitu).

./.

Page 37: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

- 32 -

í» - CONCLUSIONS .

-L'eau utilisée a la Réunion est de différentes origines avec pour chaque possibilité,un coût d'exploitation, de distribution et une fiabilité propre de la desserte (quantité ec

qualité). En fonction des impératifs de qualité de service Imposés aux bailleurs d'eau, les mo¬

dalités de captages, dc traitements seront très différentes entraînant unc palette dc prix dcrevient très CcaKe. Par ailleurs la politique des prix pratiqués pour l'eau ne reflète pas tou¬

jours les coQcs du mètre cube distribué.

Les analyses statistiques effectuées sur la consommation domestique mettent en évi¬

dence l'augmentation des besoins avec le niveau de qualité d'environnement de vie ; par contreil est impossible de déterminer l'évolution de cette situation, trop de facteurs échappant a lamaîtrise du gestionnaire d'aujourd'hui.

Les besoins agricoles ne représentenC qu'un état de compromis a un instant donné :

les surfaces exploitées, la nature des cultures, les techniques d'irrigation, les méthodes cul¬

turales sont déterminées au regard da la ressource en eau disponible (répartition spatio- ...

temporelle des volumes contrôlés).

Les industries grosses consommatrices d'eau ont la maîtrise de leur approvisionnementsoit par dérivation des eaux de surface soit par captage des eaux souterraines, afin de mieux

contrôler leurs coûts et éviter les aléas de la distribution publique.

Les coûts de l'eau souterraine au captage n'ont fait l'objet d'aucune étude parti¬culière a ce jour. Dans le cadre des études de faisabilité du transfert Esc-Ouest, les coûts

de l'eau ct la politique tarifaire représentent l'un. des objectifs de recherche, ces chiffresseront disponibles dans le courant dc l'année 1985.

Dans un avenir proche, les recherches hydrogéologiques vont porter sur l'évaluation

des ressources offertes par le complexe aquifère de base de la côte Ouest et devront aboutir

a la définition des modalités de captage (modélisation mathématique) et de contrôle d'exploita¬

tion (piézométrie, évolution spatio-temporelle des paramétres de qualité). Ces projets de prélè¬

vements venant en complément de débi t .dérivés sur les principales rivières illustrent le concept

d'unicité de l'eau dans ses différents termes du cycle ct en particulier l'idée de continuité

de l'eau sous ses formes superficielles et souterraines, cau douce et eau salée.

Dans un avenir plus lointain, cn fonction dc l'évolution du coût des postes énergé¬tiques et maintenance des captages et de la distribution de l'eau, une recherche plus soutenue

pourra être envisagée pour la mobilisaclon des ressources cn eau des nappes perchées des Hautsdc l'île et des eaux collectées au Coic du subsCraCuffl colmaté par hydrochermalisme et altération.

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í» - CONCLUSIONS .

-L'eau utilisée a la Réunion est de différentes origines avec pour chaque possibilité,un coût d'exploitation, de distribution et une fiabilité propre de la desserte (quantité ec

qualité). En fonction des impératifs de qualité de service Imposés aux bailleurs d'eau, les mo¬

dalités de captages, dc traitements seront très différentes entraînant unc palette dc prix dcrevient très CcaKe. Par ailleurs la politique des prix pratiqués pour l'eau ne reflète pas tou¬

jours les coQcs du mètre cube distribué.

Les analyses statistiques effectuées sur la consommation domestique mettent en évi¬

dence l'augmentation des besoins avec le niveau de qualité d'environnement de vie ; par contreil est impossible de déterminer l'évolution de cette situation, trop de facteurs échappant a lamaîtrise du gestionnaire d'aujourd'hui.

Les besoins agricoles ne représentenC qu'un état de compromis a un instant donné :

les surfaces exploitées, la nature des cultures, les techniques d'irrigation, les méthodes cul¬

turales sont déterminées au regard da la ressource en eau disponible (répartition spatio- ...

temporelle des volumes contrôlés).

Les industries grosses consommatrices d'eau ont la maîtrise de leur approvisionnementsoit par dérivation des eaux de surface soit par captage des eaux souterraines, afin de mieux

contrôler leurs coûts et éviter les aléas de la distribution publique.

Les coûts de l'eau souterraine au captage n'ont fait l'objet d'aucune étude parti¬culière a ce jour. Dans le cadre des études de faisabilité du transfert Esc-Ouest, les coûts

de l'eau ct la politique tarifaire représentent l'un. des objectifs de recherche, ces chiffresseront disponibles dans le courant dc l'année 1985.

Dans un avenir proche, les recherches hydrogéologiques vont porter sur l'évaluation

des ressources offertes par le complexe aquifère de base de la côte Ouest et devront aboutir

a la définition des modalités de captage (modélisation mathématique) et de contrôle d'exploita¬

tion (piézométrie, évolution spatio-temporelle des paramétres de qualité). Ces projets de prélè¬

vements venant en complément de débi t .dérivés sur les principales rivières illustrent le concept

d'unicité de l'eau dans ses différents termes du cycle ct en particulier l'idée de continuité

de l'eau sous ses formes superficielles et souterraines, cau douce et eau salée.

Dans un avenir plus lointain, cn fonction dc l'évolution du coût des postes énergé¬tiques et maintenance des captages et de la distribution de l'eau, une recherche plus soutenue

pourra être envisagée pour la mobilisaclon des ressources cn eau des nappes perchées des Hautsdc l'île et des eaux collectées au Coic du subsCraCuffl colmaté par hydrochermalisme et altération.

Page 38: LES RESSOURCES EN EAU DE L A RÉUNION Environnement

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Documentation disponible

. Nombre de titrea : supérieur a 100

. Sujeta : météorologie, géologie, hydrologie, géophysique, télédétection, hydrogéologie,travaux de reconnaissance, aménagements, protection, consommation, génie géo¬logique, retenue collinaire, géothermie.

. Principalea é-tudea régionalea :

- ORSTOM (1951) - Hydrologie souterraine de la Réunion - exposé des résultats obtenus par la mission hydrologiquede l'ORSTOM - P. Touc/iebeuiJ de Loiilgny t V. Le Gou/uLe/iei

- CNRS (1975) - Atlas des départements français d'Outre-Mer - La Réunion - Centne d'Stadei de giognaphLe tAjoplcale -cotlecXli

- DDA 1976 -* actuel - Annuaires hydromètriques - SecXion. hydn.olog¿& - CoUectLi

- BRGM (1980) - Banque des données du sous-sol - BRGM - CoUectii

- DDA (1980) - Fichier des points d'eau de la Réunion - Kígíz de Uicanocaltan.& - iection hydrologie - coUeatii

- BRGM (1981) - Evaluation du potentiel géothermique de l'îlo de la Réunion - 8R6M - collectii

- DDE (1982) - La consommation d'eau potable à la Réunion - WE - collectii

- DDE (1982) - Pluies génératrices de crues à la Réunion - WE - coUeotii - M. Van.et t Ph. 'Beóiette

- DDA (1982) - Etude des mesures à prendre pour améliorer la qualité des eaux d'AEP en milieu rural -OTA - eoUectli

- BRGM (1982) - Programme départemental d'étude des .ressources en eau 1980 pour l'aménagement des Hauts da laRéunion - Synthèse des études et travaux - Contribution méthodologique pour la prospection hydrogéologique etla mise en valeur des ressources en eaux d'un strato-volcan basaltique - Ph, KooiieZ i M. Steenhoudt

- BRGM (1983) - Schéma directeur de mise en valeur des ressources en cau de l'île dc la Réunion (période 1984-1988)Ph. Rooijei Í L. StieZtju

- BCEOM (1984) - Irrigation de la zone Ouest - BCEOU - ùallzctii

- BRGM (1984) - Apports de la simulation par modèles hydrologiques - Applications à l'évaluation globale de laressource en eau de l'île de la Réunion - A. BoKgeai Ithíltí de 3i cycle.)

en préparation :

- Atlas hydrogéologique da l'île de la Réunion - BRGM

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Documentation disponible

. Nombre de titrea : supérieur a 100

. Sujeta : météorologie, géologie, hydrologie, géophysique, télédétection, hydrogéologie,travaux de reconnaissance, aménagements, protection, consommation, génie géo¬logique, retenue collinaire, géothermie.

. Principalea é-tudea régionalea :

- ORSTOM (1951) - Hydrologie souterraine de la Réunion - exposé des résultats obtenus par la mission hydrologiquede l'ORSTOM - P. Touc/iebeuiJ de Loiilgny t V. Le Gou/uLe/iei

- CNRS (1975) - Atlas des départements français d'Outre-Mer - La Réunion - Centne d'Stadei de giognaphLe tAjoplcale -cotlecXli

- DDA 1976 -* actuel - Annuaires hydromètriques - SecXion. hydn.olog¿& - CoUectLi

- BRGM (1980) - Banque des données du sous-sol - BRGM - CoUectii

- DDA (1980) - Fichier des points d'eau de la Réunion - Kígíz de Uicanocaltan.& - iection hydrologie - coUeatii

- BRGM (1981) - Evaluation du potentiel géothermique de l'îlo de la Réunion - 8R6M - collectii

- DDE (1982) - La consommation d'eau potable à la Réunion - WE - collectii

- DDE (1982) - Pluies génératrices de crues à la Réunion - WE - coUeotii - M. Van.et t Ph. 'Beóiette

- DDA (1982) - Etude des mesures à prendre pour améliorer la qualité des eaux d'AEP en milieu rural -OTA - eoUectli

- BRGM (1982) - Programme départemental d'étude des .ressources en eau 1980 pour l'aménagement des Hauts da laRéunion - Synthèse des études et travaux - Contribution méthodologique pour la prospection hydrogéologique etla mise en valeur des ressources en eaux d'un strato-volcan basaltique - Ph, KooiieZ i M. Steenhoudt

- BRGM (1983) - Schéma directeur de mise en valeur des ressources en cau de l'île dc la Réunion (période 1984-1988)Ph. Rooijei Í L. StieZtju

- BCEOM (1984) - Irrigation de la zone Ouest - BCEOU - ùallzctii

- BRGM (1984) - Apports de la simulation par modèles hydrologiques - Applications à l'évaluation globale de laressource en eau de l'île de la Réunion - A. BoKgeai Ithíltí de 3i cycle.)

en préparation :

- Atlas hydrogéologique da l'île de la Réunion - BRGM