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Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35A24
d’estimer rapidement le pronostic en fonction de paramètres
simples serait utile.
Méthodes. – Les 287 patients avec des MH, 119 avec de la CP et 37
avec CP + MH ayant eu une chirurgie R0 (± CHIP) entre 1995 et
2010 ont été analysés. À partir des facteurs pronostiques identifiés
en univariée un modèle de Cox parcimonieux (basé sur l’AIC) a été
développé. Le modèle a été utilisés pour réaliser un nomogramme
prédisant la survie. La charge tumorale était estimée par le nombre
de métastase hépatique le PCI.
Résultats. – La survie à 5 ans était de 39 %, 37 % et 26 % dans les
groupes MH, CP et MH + CP respectivement. En analyse multiva-
riée, la charge tumorale était le principal facteur pronostique. Les
autres facteurs significatifs modifiaient peu la vraisemblance péna-
lisée du modèle (AIC) et n’ont pas été retenu. Le modèle final
incluait le nombre de MH, le PCI et le type d’intervention néces-
saire. Le nomogramme permet d’obtenir par lecture graphique la
survie attendu à 1, 3 et 5 ans en fonction des caractéristiques du
patient. Le C-index du modèle calculé par bootstrap était de 61 % et
la calibration du modèle semblait correcte.
Conclusions. – Cet outil simple à utiliser permet d’obtenir rapide-
ment, une estimation fiable de la survie à 1, 3 et 5 ans des patients
présentant des MH et/ou CP.
Les résultats oncologiques des stratégies en 1 ou 2 temps pour métastases bilobaires de cancer colorectal sont comparables : résultats d’une analyse en intention-de-traiter d’une population appariéeFRANÇOIS FAITOT (1), MATHIEU FARON (2), RENE ADAM (1),
DOMINIQUE ELIAS (2), ÉRIC VIBERT (1), CIMINO MATTEO (3), DENIS
CASTAING (1), DIANE GOÉRÉ (2), ANTONIO SA CUNHA (1)
(1) Hôpital Paul-Brousse, APHP, Centre hépato-biliaire, Villejuif, France ; (2) Institut Gustave-Roussy, Département de chirurgie générale oncologique, Villejuif, France ; (3) Humanitas Research Hospital, Département de chirurgie hépato-Biliaire, Milan, Italie.
Contact : Hôpital Paul-Brousse, APHP, Centre hépato-biliaire, 14, avenue Paul-Vaillant-Couturier, 94800 Villejuif, France.E-mail : [email protected]
Objectif. – Le but de cette étude était de comparer les résultats à
court et long terme des stratégies d’hépatectomie en 2 temps et en
1 temps (combinant RF et résection) pour métastases hépatiques
bilobaires de cancer colorectal.
Matériel et méthodes. – Il s’agit d’une étude bicentrique rétrospec-
tive sur 272 malades consécutivement opérés d’une hépatectomie
en 1 (n = 155) ou 2 temps (n = 117). Un appariement 1:1 était réa-
lisé sur le nombre et la taille des nodules, le caractère synchrone, le
statut N du primitif et la présence de maladie extrahépatique pour
comparer les survies globale (SG) et sans récidive (SSR). L’étude
était réalisée en intention-de-traiter, incluant les malades en échec
de 2 temps.
Resultats. – Après appariement, 78 paires de patients ont été analy-
sées. Il n’y avait pas de différence de SG ou SSR entre 1 et 2 temps
(médiane de SG et SSR : 37,2 vs 34,5 mois (p = 0,6) et 9,4 vs 7,5 mois
(p = 0,25) respectivement). Parmi les malades opérés d’un 1er temps,
38 % n’ont pas eu le 2e temps. L’analyse multivariée retrouvait le
stade T et la présentation synchrone comme facteur de mauvais
pronostic (HR = 3,67 et 1,92) pour la SG ; l’ACE > 200 mg/ml,
l’absence de chimiothérapie adjuvante et la présence de maladie
extra-hépatique étaient prédictifs de récidive (HR = 2,77 ; 1,85 et
1,69 respectivement).
Conclusion. – Dans une population de patients comparables, les
stratégies en 1 et 2 temps donnent des résultats identiques à long
terme malgré un taux élevé d’échec de la stratégie en 2 temps
Aspect micro invasif du carcinome hépatocellulaire de petite taille (< 3 cm) à l’échographie peropératoire comme facteur prédictif de l’évolution de la maladieROBERTO SANTAMBROGIO (1), MARA COSTA (2), MATTEO
BARABINO (1), LEONARDO CENTONZE (1), NICOLO MARIANI (1),
ENRICO OPOCHER (1)
(1) A.O. San Paolo, Università degli Studi di Milano, Chirurgia epato-bili-pancreatica e digestiva, 20142, Milan, Italie ; (2) Hôpital Henri-Mondor, Université Paris-Est, Chirurgie digestive et de transplantation du foie, UPEC, Créteil, France.
Contact : A.O. San Paolo, Università degli Studi di Milano, Chirurgia epato-bili-pancreatica e digestiva, Via A. di Rudini, 8, 20142 Milan, Italie.E-mail : [email protected]
Objectif. – Évaluer l’impact de la micro invasion tumorale MI sur la
récurrence du CHC et sur la survie à long terme après résection
hépatique (RH) ou ablation chirurgicale par radiofréquence (RF)
Méthodes. – Entre 1997 et 2013, 370 patients avec un CHC unique et
de petite taille ont été inclus. En accord avec les critères histolo-
giques de Yamashita1, la définition de MI à l’échographie peropéra-
toire (EP) a été donnée selon notre précédent rapport sur la
classification de CHC2
Résultats. – Cent quarante quatre patients (39 %) avaient un CHC
MI + : 33 % < 2 cm et 49 % < 3 cm (p = 0,002). Dans le sous-groupe
RH (n = 141), l’aspect à l’EP a été associé aux caractéristiques histo-
logiques (p = 0,0001), la sensibilité pour détecter les MI + a été de
84 % et la valeur prédictive positive 86 %. La survie à 5 ans a été de
33 % MI + vs 49 % MI – (p = 0,0358) et la récidive intra-hépatique
86 % MI + vs 64 % MI – (p = 0,0001). Aucune différence n’a été
observée chez les patients MI + soumis à RH ou à RF en terme de
survie à long terme et de récidive intra-hépatique, alors qu’un taux
plus élevé de récidive locale a été trouvé après RF (48 % vs 9 %,
p = 0,0001)
Conclusion. – Chez les patients avec un CHC unique et de petite
taille la prévalence de MI + est élevée, même en cas de CHC < 2 cm.
L’aspect à l’EP est fortement corrélé aux critères histologiques dans
la détection de MI +. Le patients avec un CHC MI + ont un plus mau-
vais pronostic, indépendamment du traitement
[1] Yamashita, Ann Surg Oncol 2012
[2] Santambrogio, Ultrasound Med Biol 2011
Les résultats de la culture d’hépatocytes primaires humains peuvent-ils être prédictifs des suites opératoires après hépatectomiesFABIEN LE ROUX (1), YVES-ÉDOUARD HERPE (2), ANNE-SOPHIE
BRUYER (2), GILLES DUVERLIE (2), JEAN-MARC REGIMBEAU (1)
(1) CHU Amiens Nord Picardie, Service de chirurgie digestive et métabolique, Amiens, France ; (2) CHU Amiens Sud Picardie, Biobanque de Picardie, Salouel, France.
Contact : CHU Amiens Nord Picardie, Service de chirurgie digestive et métabolique, Place Victor-Pauchet, 80054 Amiens, France.E-mail : regimbeau. [email protected]
Introduction. – Le taux d’échec de la culture d’hépatocytes primaires
humains (HPH) par absence d’adhésion cellulaire après dissociation
reste encore élevé. Ceci pourrait s’expliquer par le contexte patho-
logique (foie d’hépatopathie chronique) et thérapeutique (emboli-
sation portale, chimiothérapie d’induction, radiofréquence) du
donneur, altérant la qualité du parenchyme et favorisant la sur-
venue de complications postopératoires.
Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35 A25
Matériel et méthodes. – Entre décembre 2011 et mars 2014, nous
avons étudié pour 51 patients, la relation entre l’adhésion (plating)
des cellules isolées à partir des pièces d’hépatectomies à J1 et les
suites postopératoires.
Résultats. – Il existe une corrélation entre l’échec de la culture d’HPH
(absence de plating) et la survenue de complications majeures Cla-
vien III à V (OR = 4,9 IC95 % [0,045-0,88] p = 0,024). Ces complica-
tions (27 %) sont dominées par la fistule biliaire (18 %), l’insuffisance
hépatocellulaire (6 %) et le décès (4 %). Il n’y a pas de corrélation
entre le plating et la chimiothérapie d’induction, la stéatose ou la
fibrose hépatique (p = 0,98 ; p = 0,4 et p = 0,19). Une viabilité cellu-
laire ≥ 50 % après dissociation à J0 semble être un facteur de bon
pronostic de plating (p = 0,08).
Conclusion. – Cette donnée permettrait au chirurgien de disposer
d’un nouveau moyen d’appréhender le foie non tumoral et de
prédire les suites postopératoires dès J1. Ces résultats prélimi-
naires devront être confirmés sur une cohorte plus importante
de patients.
Chirurgie œsogastrique
Facteurs de risque liés à la maladie thromboembolique après œsophagectomie oncologiqueSTYLIANI MANTZIARI (1), CAROLINE GRONNIER (2), NICOLAS
DEMARTINES (1), MARKUS SCHÄFER (1), CHRISTOPHE MARIETTE (2)
(1) Centre hospitalier universitaire vaudois, Chirurgie viscérale, Lausanne, Suisse ; (2) Centre hospitalier universitaire régional de Lille, Chirurgie générale et digestive, Lille, France.
Contact : Centre hospitalier universitaire vaudois, Service de chirurgie viscérale, Rue du Bugnon 46, 1011 Lausanne, Suisse.E-mail : [email protected]
Introduction. – Après oesophagectomie oncologique, l’incidence de
l’embolie pulmonaire (EP) et de la thrombose veineuse profonde
(TVP) sont estimées à 2,5 et 7,3-11 % respectivement. Le but de
notre étude était d’évaluer l’association entre différents paramètres
peropératoires et la survenue des évènements thromboemboliques
(ETV) après oesophagectomie pour cancer.
Méthodes. – Étude de tous les patients inclus dans la base de don-
nées française du cancer de l’œsophage, opérés d’une esophagec-
tomie oncologique entre 2000 et 2010. Dans le modèle univarié,
54 paramètres peropératoires ont été analysés comme facteurs de
risque potentiels pour la survenue des ETV, et les variables avec
une valeur p < 0,1 ont été inclus dans un modèle de régression
logistique.
Résultats. – Au total 2 944 patients ont été analysés, avec une
médiane d’âge de 63 (41-83) ans. L’incidence des ETV était 2,85 %
(84 patients), avec 44 EP (1,49 %) and 40 TVP (1,36 %). Dans le
groupe des ETV la mortalité (29 vs 7,36 %, p < 001) et le séjour hos-
pitalier moyen (33 ± 24 versus 25 ± 21 jours, p < 001) étaient signi-
ficativement plus élevés. Comme facteurs de risque indépendants
pour la survenue des ETV ont été identifiés le grade ASA III/IV
(p = 0,08), les complications pulmonaires (p = 0,041), la pneumonie
(p = 0,02) et l’ARDS (p = 0,15).
Conclusion. – Les patients ASA III/IV qui développent des com-
plications pulmonaires après esophagectomie présentent un
risque élevé pour la survenue d’ETV ; ainsi, une stratégie d’anti-
coagulation individualisée devrait être considérée pour ces
patients.
Traitement des volumineuses hernies hiatales après 80 ans : est-ce justifié ?HÉLÈNE GERSEN-CHERDIEU (1), GUILLAUME LUC (2), LAURENCE
CHICHE (3), DENIS COLLET (4)(1) Hôpital Haut-Lévèque, Chirurgie digestive et endocrinienne, Pessac, France ; (2) Hôpital Haut-Lévèque, Chirurgie digestive et endocrinienne, Pessac, France ; (3) Hôpital Haut-Lévèque, Chirurgie digestive et endocrinienne, Pessac, France ; (4) Hôpital Haut-Lévèque, Chirurgie digestive et endocrinienne, Pessac, France.
Contact : Hôpital Haut-Lévèque, Chirurgie digestive et endocrinienne, Avenue de Magellan, 33600 Pessac, France.E-mail : helene. [email protected]
Objectif. – évaluer les résultats de la réparation par laparoscopie des
volumineuses hernies hiatales (VHH) après 80 ans.Méthodes. – Evaluation des résultats à court terme de la réparation
à partir de données collectées de façon prospective depuis 1994.Analyse des résultats fonctionnels par le questionnaire GIQLI chezles patients de plus 80 ans. La technique chirurgicale était
standardisée : réduction de l’estomac en position intra-abdominale,fermeture des piliers avec ou sans prothèse, fundoplicature posté-rieure avec gastropexie aux piliers et drainage de l’espace infra
médiastinal postérieur.Résultats. – Entre 1994 et 2014, 157 patients porteurs d’une VHHont été opérés par laparoscopie. Vingt cinq patients étaient âgés de
plus de 80 ans (âge moyen 83, extr 80-94 ans). Deux patients ontété opérés en urgence, 15 avaient eu au moins un épisoded’engouement. Il n’y a pas eu de conversion en laparotomie, la
durée opératoire moyenne était de 109 minutes Il y a eu 2 compli-cations (morbidité 8 %) au cours du premier mois : une gastropa-résie et un trouble du rythme. La durée moyenne de séjour était de
7,5 jours. L’analyse des résultats fonctionnels a pu être réalisée chez8 patients avec un recul médian de 26 mois (extr 3-84 mois). Ladysphagie était significativement améliorée (p < 0,05), le score
GIQLI médian était de 106/144.Conclusion. – Dans une population sélectionnée, la réparation desVHH est associée à un faible risque chirurgical et donne des résul-
tats fonctionnels satisfaisants.
Cancer de l’œsophage cervical et hypopharynx : fist-line radiochimiothérapie devrait être le traitement de choixGIANPIETRO ZANCHETTIN (1), ALBERTO RUOL (1), GIANFRANCO DA
DALT (1), STEFANO MERIGLIANO (1), LUCA FACCIO (1), SILVIA MANTOAN (1), SARA GALUPPO (2)(1) Université de Padoue, Clinique chirurgicale III, Padoue, Italie ; (2) Istituto oncologico Veneto, Radiothérapie, Padoue, Italie.
Contact : Università of Padua, Clinica chirurgica III, Via Giustiniani, 2, 35128 Padoue, Italie.E-mail : [email protected]
Introduction. – Pour les tumeurs de l’hypopharynx et de l’œsophagecervical, une première ligne radiochimio est de plus en plus utilisée,la chirurgie étant réservée aux tumeursrécurrentes ou qui ne
répondent pas.Méthodes. – Nous rapportons une étude rétrospective sur 190 patientsavec un carcinome épidermoïde de l’hypopharynx et de l’œsophage
cervical, traités dans notre Service de 1992 à 2012. Le stade cliniqueétait T3-4 dans 164 (86,3 %) patients, et N + dans 129 (67,9 %).26 patients (14 %) ont eu une chirurgie première, et 164 (86 %) ont
été traités avec une radiochimio première.Résultats. – Pour la chirurgie première la mortalité postopératoire
était de 15,4 % (4 sur 26) et la survie a 3 et 5 de 23 % et 19 %. Dansle groupe radiochimio première (164 patients) la réponse cliniqueétait : complète (CR) chez 58 patients (41 %), et partielle (PR) chez