Les Revelations d IB Sur La Rebellion

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"Meeting" du commando invisible d'IB ; Vraisemblablement de dbut mars 2011 (entre le 1er et le 4). [LES REVELATIONS D'IB SUR LA REBELLION 1] [http://afrobox.net/videos/2613/les-revelations-d-ib-sur-la-rebellion-1-5] [2011-06-13-11-54-59 14min46s] On n'a pas d'autre mission. Je vais vous dire sincrement pourquoi nous sommes Abo bo aujourd'hui, pourquoi nous avons pris les armes. C'est pour deux raisons. C'e st pour le bonheur du peuple ivoirien. Rien d'autre que a. C'est pour la scurit, po ur les Ivoiriens. Quand je dis les Ivoiriens, c'est--dire tous ceux qui vivent su r le sol de Cte d'Ivoire, sans distinction, de nationalit, ni d'ethnie, ni de reli gion. Nous sommes tous enfants de Dieu. Donc nous nous battons pour vous tous, s ans exception. C'est a notre mission en Cte d'Ivoire. [APPLAUDISSEMENTS] Tout l'he ure [COUPE] trois allocutions ont t prononces par trois personnes [COUPE] la socit civile, aprs les femmes et la jeunesse. Je demande de saluer ce monsieur, qui est mon adjoint. [APPLAUDISSEMENTS] Il fau t vraiment le saluer. Je l'avais envoy en mission pour nous. Je vous demande des excuses pour son retard. Je l'avais envoy en mission pour faire la ronde, pour vo ir la situation du terrain. C'est pour a qu'il est arriv en retard. Ce n'est pas p ar manque de respect, mais il tait en mission. Donc il tait important que je justi fie son retard. Donc il tait en mission pour vous. Voil pourquoi. Il s'appelle Bau er, c'est le Colonel Bauer. C'est mon chef d'tat-major sur le terrain. C'est lui qui dirige toutes les oprations. Je continue [COUPE] trois allocutions ont t prononces par trois personnes. La socit civile, les femmes et la jeunesse. La socit civile a demand la vrit sur la situation du terrain. Les femme s ont salu notre arrive et nous ont prodigu des conseils et me demande de vous donn er la vrit de ce que les gens racontent sur le terrain. Et les jeunes ont t plus lar ge. Ils ont pos trois questions. Et c'est ce qu'on dit en ville. Les rumeurs, les "on dit", a c'est des [COUPE]

ceux qui pensent qu'ils peuvent tre les porte-paroles, les porte-voix, doivent di re la vrit aux Ivoiriens. Ca fait des annes que les gens ne disent pas la vrit aux Iv oiriens. Qu'ils mentent. On ne peut pas construire un pays sur le mensonge. Quan d vous crez une socit sur le mensonge, la socit tombe ! Parce-que Dieu n'a pas sa mai n dedans. Dieu n'est pas dans le mensonge, Dieu est dans la vrit. La vrit souvent a f ait mal, mais aies le courage de dire. Tu peux le dire ton frre, ton parent la vri t. Sur le champ a, peut lui faire mal, mais progressivement, la longue, il te donn era raison. C'est comme a. [APPLAUDISSEMENTS] Ceux qui disent que je veux diriger le pays, ceux qui disent que je veux tre chef d'tat-major, ceux qui disent que je veux tre premier ministre... Cher frre n'ayez pas la mmoire courte. Ce n'est pas a ujourd'hui que la rvolution a commenc. Soyez sincres, dtes la vrit nos parents. Cer ns de nos parents n'ont pas eu la chance d'aller l'cole. Ils ne peuvent pas lire les journaux. Ils ne peuvent pas avoir les informations. Vous qui avez cette cap acit de lire les journaux, d'approcher les jeunes combattants qui sont autour de moi, de savoir la vrit, ne soyez pas passionns. Ne restez pas dans le mensonge pour

induire nos parents dans le mensonge. Ce n'est pas bien, c'est un pch. Parce-que vous allez mourrir avec a sur votre conscience. Si je voulais rester au pouvoir, j'avais trente-et-un an quand on renversait Bdi, je pouvais m'asseoir. Gu ne nous a pas envoy. Nous tions sept jeunes que je dirigeai s. Par la grce de Dieu. Ce n'est pas parce-que nous avons des muscles, mais c'est parce-que Dieu voulait que Bdi tombe. Parce-que Bdi avait voulu diviser le pays. Pe rsonne n'est tranger cette histoire mais nous n'avons pas fait de mal Bdi. Nous lui avons permis de partir. Je pouvais m'asseoir. Il y a des pays o des gens ont pri s le pouvoir vingt-six ans. Yahya Jammeh en Gambie, il avait vingt-six ans. Tren te ans partout. Mais nous avons trouv mieux d'aller prendre un de nos anciens qui avait subi des humiliations, le gnral Gu, pour le faire asseoir. Mon gnral, voil la situation, le prsident Bdi a cr un foss entre les Ivoiriens, a hobie, l'ivoirit et cel ne peut pas permettre aux Ivoiriens d'avancer. Nous avons besoin d'un pays uni, fort, pour que ce pays puisse se dvelopper. Donc nous venon s vous chercher et voil ce que nous souhaitons. Ramenez la paix entre tous les Iv oiriens. Ramenez la cohsion. Mettez dans la tte des Ivoiriens que les trangers sont chez eux ici en Cte d'Ivoire. Que chacun doit vivre en paix. Lancez la route du dveloppement et de la rconciliation. Fates de telle sorte qu'en six, huit mois nous puissions finir une bonne transition et organiser des lections transparentes. Il ne doit pas y avoir d'exclusion en matire de candidature. Tous ceux qui veulent t re candidat doivent s'inscrire et doivent participer la comptition. C'est aux Ivo iriens de choisir leur prsident. Si les Ivoiriens veulent choisir un Vietnamien, a n'engage que les Ivoiriens. Et le gnral Gu tait d'accord avec nous. Et vous avez cou le discours. C'tait a ! Mais malheureusement, chemin faisant, il s'est fait entour de ceux que nous avons chasss le 24. Ces personnes ont commenc mettre dans sa tte q ue c'tait son tour et que ce pouvoir, a ne se donne pas, il fallait se maintenir. J'tais son chef de scurit, je n'ai mme pas voulu tre ministre et je sais pourquoi. Pa rce-que je suis militaire. En tant que son chef de scurit, a me permettait d'avoir les yeux partout et la main sur tout. De savoir ce qui se passait. C'est trop fa cile de courrir derrire des postes ministriels. Ce n'est pas a le plus important. Q uand tu sais ce que tu veux dans la vie, quand tu sais que tu es venu pour tre l' esclave du peuple, ce n'est pas un poste ministriel que tu vas aller t'asseoir. U n ministre ne peut pas aller intervenir dans un endroit o le peuple est en danger . Ce n'est que les militaires qui peuvent le faire. Et je suis rest dans ma posit ion de militaire. J'tais son chef de scurit, a me permettait de voir clair sur tout ce qui se passait. Donc je voyais le ballet politique qui se passait autour du gnr al Gu, vouloir l'obliger rester au pouvoir. Plusieurs fois nous avons chang. J'ai d t : "Mon gnral, la parole, c'est sacr. Quand tu prends l'engagement devant le peupl e pour dire que nous venons pour une transition de huit mois, nous sommes venus pour balayer la maison, tu ne peux pas changer, chemin faisant, en disant que no n, il faut que toi tu sois candidat et pour tre candidat, tu ne peux pas permettr e aux autres d'tre candidat. J'ai dit, je ne suis pas d'accord. Si tu penses que dans la transition, nous n'avons pas fini notre mission, mais prolonge la transi tion. Pour dire, voil ce que tu veux faire, tu expliques bien au peuple. Voil ce q ue je veux faire, je n'ai pas fini. Mais prolonge la transition, le peuple compr endra. Mais dire que toi, tu vas te maintenir, il y a un problme. Donc c'tait a le dbat entre le gnral et moi, qui tait mon patron. Ca n'allait pas. Il tait inquiet par ce-qu'on lui disait : non, IB veut mettre Allassane au pouvoir, c'est pour a qu'i l ne veut pas que tu sois candidat. Voil ce qu'on lui disait. C'tait difficile, ma is personne ne savait et on le poussait mme vouloir m'liminer. Mais c'est Dieu qui limine. C'est Dieu. Personne n'est immortel, nous allons tous partir un jour. Ma is il y a la manire de partir. Tant que tu es sur la vrit, tu seras l pour continuer ton chemin, c'est pourquoi je suis l. Donc il a t mont un dossier pour dire... Le gn al est venu me voir un matin pour me dire, IB, il faut que tu ailles prospecter deux ambassades. L'ambassade de la Chine et l'ambassade du Canada. J'ai dit, mon gnral, a peut attendre. Quand nous allons finir la transition. Dans quelques mois, nous allons finir la transition j'irai. Il dit, non il faut que tu y ailles mai ntenant. Dieu merci, il y a des gens qui sont vivants. L'ambassade Georges Ouegn in tait l. C'est lui qui est intervenu. Il est venu me voir mon bureau. Il m'a dit , IB, vas-y. Le gnral est ton patron, va faire ce qu'il t'a demand de faire. Excute,

il n'y a aucun problme. Il dit, mais je t'enverrai un cadeau tout l'heure et ce cadeau-l est trs significatif, a va te dire beaucoup de choses. L'aprs-midi son chau ffeur est venu me voir. Il m'a remis un cadeau emball. J'ai dchir le cadeau. Je vou s dis tout cel pour vous dmontrer quel point les gens mentent. Et ce n'est pas bie n. Je dchire le cadeau. C'est trois singes, en statue. Trois singes [COUPE]

et, une semaine aprs, tous ceux qui taient avec moi, commencer par Zaga-Zaga et au tres, les Wattao que vous connaissez, les Chrif, tout a, ont t arrts. C'est--dire to la brigade spciale qui assurait sa scurit, ils a fait arrter. On les a mis la poudr ire. Je ne vais pas prendre trop le temps pour vous expliquer a. Donc voil comment a s'est pass. Et aprs, quand a s'est pass comme a, j'ai eu le gnral au tlphone. J'a mon gnral, qu'est-ce qui se passe ? D'une prospection, c'est une affectation, il n 'y a pas de problme. Mais qu'est-ce que mes collaborateurs, mes compagnons qui vo us ont permis d'tre au pouvoir, ont fait pour se retrouver en prison ? Oui IB, vo us voulez me tuer. J'ai eu l'information, la certitude que vous voulez me tuer. J'ai dit, mon gnral, si on voulait vous tuer, il y a longtemps qu'on l'aurait fait . Je pense que ce n'est pas la solution de mettre ces jeunes en prison. Dmontrez au peuple que vous tes une idole de la paix, parce-que c'est ce que vous dtes, que vous tes un des produits purs d'Houphout-Boigny, donc dmontrez par des preuves en librant ces jeunes. Vraiment, je voulais obtenir la libration de mes compagnons. J 'ai dit, librez ces jeunes et dmontrez au peuple que ces jeunes voulaient vous tue r mais vous comme vous croyez en Dieu, vous les librez et vous les laissez avec l eur conscience. Il me dit, oui j'ai compris. Le lendemain, on m'appelle pour me dire, ton adjoint la Grenade, Gu a donn instruction, il a t tu, en prison. Il a comme c les liquider un un, en prison. J'ai pris mon tlphone et j'ai appel le gnral. J' t, mon gnral, vous oubliez vite. Vous venez de tuer la Grenade. Mais sachez que vo us allez tous nous tuer. A partir de cet instant, moi je te dclare la guerre. Je ne suis plus attach militaire [DECALAGE SON/IMAGE DE 6S] au Canada et considrez-mo i comme votre adversaire. Voil comment, le gnral et moi, nous nous sommes spars. J'ai rendu ma dmission officiellement. Mais dtes-moi, il y a combien de gnraux en Cte d'Ivoire ici, qui vont abandonner un poste juteux, au Canada, attach de dfense, pour des frres qui sont en prison ? Malg r que le pays tait en sang [MAINTENANT], aucun n'a dmissionn pour se mettre du ct du euple, aucun ! Mme s'ils fuient leur bataillon, ils vont se cacher, au lieu de se mettre du ct des jeunes civils volontaires [INAUDIBLE] au lieu de leur apporter l eur exprience. Ils ne le font pas. Ils sont tous alls se grouper derrire le pauvre monsieur [OUATTARA], l'htel [DU GOLF], l-bas. Ils laissent le peuple la merci des mercenaires et des terroristes. Seuls les enfants. C'est a qui est la vrit. Alors moi je dmissionne de ce poste juteux, o je n'avais pas moins de quatre milli ons par mois, c'est--dire tout est pris en charge. Mais j'ai laiss tomber a. Je ne comptais sur rien. Je suis un fils de pauvres. Mes parents n'ont jamais t de grand s fonctionnaires. Mais j'ai laiss tomber. Je suis rentr en France. De la France, j e suis all au Burkina. Et c'est partir du Burkina que j'ai commenc appeler mes ami s. Le jour des lections [EN 2000], on avait dj install un systme en place. Quand il y a eu cafouillage, nos amis sont alls attaquer la poudrire pour faire librer les Wa ttao et autres qui taient en prison. Nous les avons fait librer et on les a fait va der. Je m'tais arrang pour les faire tous monter mes cts Ouaga. Pendant ce temps, S ro Guillaume - parce-qu'il faut dire la vrit aux gens - Soro Guillaume tait encore Abidjan. Quand il y a eu accalmie, je pense qu'il tait candidat aux lections PortBout avec Henriette Diabat. Il a chou l-bas. Deux fois, les gens ont commenc venir. aise m'a permis de recueillir mes lments qui taient dans une situation clandestine Abidjan. Donc on a pu les faire sortir un un. Tuo Fozi, Adams, Wattao, Zaga-Zaga, pleins d'autres. [LES REVELATIONS D'IB SUR LA REBELLION 2] [http://afrobox.net/videos/2620/les-revelations-d-ib-sur-la-rebellion-2-5] [2011-06-13-17-09-42 14min58s]

Il [SORO] dit, vraiment, c'est dur pour lui, qu'est-ce que je peux faire pour lu i ? Je dis, bon, prsentement, je ne suis entour que de militaires et les journalis tes ne cessent pas de m'appeler tout instant voulant discuter avec moi. Moi, je n'ai pas ce temps. Je m'organise voir ce qu'on peut faire. Donc viens, toi tu va s t'occuper des journalistes. C'est comme a que j'ai fait venir Soro Guillaume ct d e moi, comme porte-parole. Tu t'occupes des journalistes. Et c'est de l qu'est ne toute cette histoire. Nous avons mont le 19 septembre. J'ai prpar mes hommes, penda nt prs de six mois. Nous avons fait deux ans et demi Ouaga. Mais pour lancer le 1 9 septembre, nous nous sommes retirs en brousse. Prpar mes hommes pendant prs de six mois. On a tout call. Le jour o je faisais partir mes hommes sur le terrain, un a mi m'a aid financirement. Je veux prciser quelque-chose. Je n'ai jamais reu cinq fra ncs d'un homme politique. Presque pendant mes trois ans au Burkina Faso, je vous dis sincrement devant Dieu, je n'ai pas reu cinq francs d'un homme politique de Ct e d'Ivoire. Je ne dis pas de nom, je dis bien de Cte d'Ivoire. Je n'ai pas reu cin q francs, ni d'un homme d'affaires, ni d'un homme politique, pour entretenir ces hommes. Qu'est-ce que j'ai mentir, si quelqu'un m'a aid, pourquoi vais-je dire q u'il ne m'a pas aid ? Qu'est-ce que je gagne l-dedans ? C'est Dieu qui nous a aid. Et l'Etat burkinab qui nous a donn des villas. C'est a la vrit. Aprs la formation, un ami libanais m'a envoy soixante millions de francs CFA. J'ai fait des enveloppes. L'intendant tait celui qu'on appelle Gaoussou, il est avec la rbellion, de nom Ja h Gao, le com'zone de Boundiali. J'ai dit, fais des enveloppes de trois cent mil le. J'ai fait des enveloppes de trois cent mille pour tous les lments qui devaient rentrer. Je les avais dcoups en trois groupes parce-qu'il devait y avoir trois at taques simultanes : Abidjan, Bouak, Korhogo. Et chaque chef de groupe, Abidjan c'ta it Kobo, Bouak c'tait Zaga-Zaga et [COUPE] jusqu'en 2003, avant que je ne parte en France et qu'on m'arrte, tout le monde av ait une bonne image de la rbellion. Nous sommes rentrs, les choses ont fonctionn da ns les normes de Dieu. Nous avons coup le pays en deux. Des ngociations sont sorti es des bureaux Marcoussis, d'abord Lom, Marcoussis. Et Marcoussis quand a s'est pa ss... Je devais aller Ma [COUPE]

D'abord, il faut que je vous claircisse quelque-chose. Les hommes [?] se sont poss la question, mais pourquoi quand a s'est pass, les premires heures j'ai pas sorti ma tte Bouak ? J'ai t reu dans un pays [LE BURKINA], par un chef de l'Etat [BLAISE C MPAORE] qui m'a donn le statut de rfugi politique. J'tais le seul avoir ce statut. D onc tous les autres taient sous ma coupole. Quand nous avons coup le pays en deux, je voulais rentrer [EN COTE D'IVOIRE]. Le grand frre Blaise m'a dit, non tu ne p eux pas rentrer parce-que ceux qui rentrent, c'est la pure dmonstration que votre base arrire tait le Burkina et qu c'est le Burkina qui vous a quip. Et l, moi Blaise , a me met dans une situation trs difficile. Donc laisse les jeunes progresser. Au moment opportun, c'est--dire quand nous aurons toute la situation en main, tu po urras sortir la tte. J'ai dit OK. Quelqu'un qui t'a reu, qui est ton tuteur, tu ne peux pas le sauter, faire ce que tu as envie de faire. Le minimum, c'est le res pect. Dans la logique, effectivement, l'ambassade de France, l'attach militaire, cenait me rendre visite chaque deux semaines pour se rassurer que j'tais Ouaga. P arce-qu'on disait, non, c'est le Burkina qui est derrire, c'est le Burkina qui le s a quip. Quand il venait, je lui dit, mais moi je suis l. Aucun Burkinab ne combat sur le terrain. Nous n'avons pas reu d'armes du Burkina. Nous avons pris les arme s dans les poudrires, en Cte d'Ivoire. Parce-qu'on avait des allis l-bas. Donc c'tait justifi. Mais a a permis au Burkina de rester blanc. Et a a permis la rbellion de t enir sans que les accords de dfense qui existaient entre la Cte d'Ivoire et la Fra nce puisse tre dclenchs. Parce-que dans les normes a devait se dclencher. Mais comme c'taient des Ivoiriens qui attaquaient un systme dans leur propre pays, les accord s ne pouvaient pas entrer en action. Voil pourquoi nous avons pu rsister sans que les Franais ne puissent nous chasser du territoire ivoirien. Mais malheureusement

, vous avez vu la suite. Arriv un moment, aprs les accords de Marcoussis, le premi er ministre Seydou Diarra m'a envoy deux missaires pour me dire bon... D'abord ils ont vu Soro Guillaume. J'ai envoy Soro Guillaume comme chef de dlgation avec tous les autres. Aprs les accords, ils nous ont donn neuf postes ministriels. Dans ces n eufs postes ministriels, j'avais le devoir de nommer mes ministres. Ils ont deman d Soro. Soro dit, non c'est IB qui dirige, c'est IB qui doit dcider. Donc on m'env oie les deux missaires de Seydou Diarra. On me demande de nommer les neufs minist res de la rbellion. Je nomme Soro ministre de l'information, je nomme tous ceux q ui ont pu m'apporter de l'aide au moment o j'avais besoin de a. Tel que Gueu Miche l, que nous avons pris, prisonnier Bouak. Quand Bouak est tomb dans nos mains, Gueu Michel tait prisonnier. Et comme Gueu Michel, c'est quelqu'un qui m'avait form da ns le temps, Zaga-Zaga m'a pass Gueu Michel pour me dire, ah le colonel Gueu Mich el fait parti des prisonniers. Il me l'a pass au tlphone. J'ai dit, mon colonel, no us ne sommes pas venu contre vous, mais nous sommes venus contre le systme qui di vise les Ivoiriens. Est-ce que tu veux nous aider ? Il me dit, mais jeune frre, s i c'est toi qui est la tte de a, je rentre l-dedans. J'ai dit, bon Zaga-Zaga, libre tous les prisonniers. Demande-leur de nous aider. S'ils ne veulent pas, laissezles partir. Gueu Michel nous a rejoint. Bamba Sinima nous a rejoint. Le colonel Bakayoko Soumala qui est chef d'tat-major, a fui pour aller au village. Son villag e est deux pas de mon village paternel. Je demande aprs, on dit qu'il est au vill age. J'ai envoy une quipe aller le chercher. Je lui ai dit, mon colonel, venez vou s mettre nos cts. Aidez-nous, avec votre exprience, nous allons avancer. On n'a tu p ersonne, quand je dirigeais la rbellion. On n'a pill personne. On respectait les d roits de l'homme. Voil comment Gueu Michel a accept volontairement de nous appuyer . Quand nous avons eu les neufs postes ministriels, j'ai dit Gueu Michel, je te n omme ministre des sports parce-que tu es un homme, tu a t l quand on avait besoin d e toi. Donc voyez un peu comment j'ai nomm les postes ministriels. Mais ceux qui d isent que je demande un poste ministriel aujourd'hui, mais pourquoi au moment o mo i-mme je devais nommer des ministres, j'ai pas eu deux ou trois postes ministriels pour moi-mme. Qui pouvait dire quoi ? Je n'ai pas pris, parce-que je n'tais pas v enu pour a. Ma mission tait de passifier la Cte d'Ivoire. De rendre justice, de ram ener l'amour entre les Ivoiriens. C'tait tout. Je ne cours pas derrire un poste. J e n'ai pas pris [?] J'ai nomm des gens. Parce-que le combat n'tait pas fini. Cerai ns croyaient que le combat tait fini. Ca venait mme de commencer. Ca c'est la bran che politique. Malheureusement, les amis que j'ai nomms et que j'ai envoys pour no us reprsenter, ont compltement oubli la mission. Ils taient devenus des ministres. P our eux c'tait la fin, ils taient dans le beurre [?]. Ils ont oubli la racine, l'or igine de notre combat. Et ils se sont fait manipuler par Laurent Gbagbo, remonte r contre leurs propres frres. Et subitement je suis l. La situation commmenait dgnr j'ai dit il faut que je rentre. Je suis all voir le grand frre Blaise. Je lui ai dit, il faut que je rentre parce-que les choses sont en train de se dgrader. C'es t pas normal. Je vois mes ministres en train... On me dit ici hier soir , deux h eures du matin, trois de mes ministres taient chez Gbagbo en train de boire du ch ampagne l-bas. J'apprends ici que deux de mes ministres sont envoys derrire Gbagbo chez le prsident Bongo. Je les appelle. Je leur dit, mais qu'est-ce qui vous arri ve ? Est-ce que je vous ai nomms ministres pour faire des voyages avec Gbagbo ? G bagbo jusqu' preuve du contraire reste notre adversaire. Il n'est pas notre ami. Vous n'tes pas alls pour a. Vous tes alls pour dfendre les droits des Ivoiriens qui o t des problmes. Mais malheureusement, ce n'tait pas le cas. Donc voil comment a s'es t pass. Je voulais rentrer. Le prsident Blaise dit non. Si je rentre, il y aura to ujours des problmes. Donc il serait mieux d'aller Paris. De Paris, j'annonce offi ciellement que je rentre. A partir de l je peux rentrer, l il dit qu'il n'y a pas de problme. Je dis, mais quand mme aller six mille kilomtres ! Or je suis quatre ce nt kilomtres de chez moi, c'est quand mme dur. Mais il fallait respecter. Je vais Paris. Je fais quarante-huit heures. Le troisime jour, je veux retourner, on m'ar rte la sortie de l'htel. Que je suis venu recruter des mercenaires, que je suis un terroriste et que je pars tuer un prsident. J'ai fait vingt-et-un jour de prison . Je sors de prison, on me garde en France, sous contrle judiciaire pendant deux ans. Donc je ne peux pas sortir de la France. Mais Dieu merci, un jour j'ai dcid d e sortir et l'aroport, je suis pass par la Belgique, on m'a arrt pendant quelques he

ures [COUPE] me dit que si tu bouges pas. Tes anciens amis ont approch le prsident bninois. Il l ui ont donn une telle somme. Ils vont t'arrter. Je me suis dbrouill. Le 26 dcembre, j e suis sorti du Bnin et je me suis retrouv au Ghana. Et effectivement, l'opration a t lance. A leur grande surprise, je n'tais plus chez moi. Mais, ce qui est grave, c 'est que, arriv un moment, l'histoire de la rbellion. Certains camarade reviennent pour dire que non, untel, qu'IB est avec Gbagbo. Quand je suis sorti de prison, parce-qu'il fallait justifier pourquoi IB est all en prison. Il n'a pas t soutenu par ses amis. Ils font croire aux gens qu'IB travaille avec Gbagbo. Que Gbagbo l ui a donn un milliard, Gbagbo lui a donn a. Tout simplement pour prendre le command ement de la rbellion. Certains amis, tels que Kass, tel qu'Adams, tels que Djama [?], tels que Baladji, tels que Bauer. Ils sont tous ici. Ils disent, non ce n'e st pas possible. Nous, on connait notre chef. Pour rien au monde il va se mettre avec Gbagbo, pour s'associer, pour travailler. Ce que vous dtes, a ne tient pas. Alors, ils sont devenus la cible. Ils les ont cibls un un, ils ont commenc les tue r. Ils les ont tus, les ont arrts et les ont mis en prison. Il y a des gens ici qui ont fait prs de deux ans dans des maisons, c'est--dire quatre mtres-carrs. Il ne vo yaient pas le soleil. Ils sont l. Tous ces lments, ces anciens lments que vous voyez, ce sont ceux qui ont pu chapper la tuerie de nos anciens camarades. Mais ce que je veux vous dire, qui a-t-on vu main dessus, main dessous avec le prsident Gbagb o ? C'taient ceux qui ont dit que les autres avaient trahi. On les a vu dans le g ouvernement de Gbagbo. Premier ministre. Dans la joie, ils ont ramen Gbagbo dans nos zones, ils ont applaudi Gbagbo. Ca nous a apport quoi ? On est pas revenu la case de dpart, l ? Ca nous a apport quoi ? Ils ont construit leur rvolution sur du m ensonge. C'est pourquoi je dis, tout ce qui se construit sur du mensonge n'about it jamais. Depuis 2004, j'ai fait des communiqus pour dire : seule la force peut enlever Gbagbo du pouvoir. Depuis 2004, j'ai dit, tout ce que vous allez faire c omme ngociation, tout ce que vous allez faire comme concession, mme des lections, G bagbo ne partira pas. Mme s'il perd les lections, il ne partira pas. Soyons raison nables. Arrtons la souffrance du peuple. Mettons-nous ensemble pour rgler le problm e de Gbagbo. Tout le monde m'a trouv extrmiste, celui qui est contre la paix, celu i qui est mauvais, celui qui veut a. J'ai dit OK, seul je ne peux pas contre l'av is des autres. Eux, ils ont les journaux, ils ont les tlvisions, moi, je n'en ai p as. Je leur mettais [?]. J'ai fait silence radio. Et puis Dieu va faire le reste . O sommes-nous aujourd'hui ? Ca se vrifie. Et pire, plus pire. Pleins de morts, p lein de souffrance. Ils ont appauvri le peuple. Beaucoup de personnes ont perdu leur travail. Les enfants ne vont pas l'cole. Les gens ne mangent mme pas deux nou rritures par jour. Est-ce que a devait arriver ? Si vraiment je savais que les ch oses allaient se passer comme a, je n'allais jamais dclencher le 19 septembre. Je vous jure. Mais je ne regrette pas. Avant de dclencher le 19 septembre, seul dans une maison entre quatre mur, je pense que Dieu tait l quand je lui demandais. J'a i dit, Dieu, ce que je vais faire l, si a va apporter la souffrance mon peuple, si ce n'est pas la vrit, ne me donne pas les moyens. Ne me donne pas les moyens. Je ne veux pas les moyens. [TRES EMU] [COUPE] [LES REVELATIONS D'IB SUR LA REBELLION 3] [http://afrobox.net/videos/2621/les-revelations-d-ib-sur-la-rebellion-3-5] [2011-06-13-18-25-03 13min00s] Notre combat va aboutir parce-qu'on croit en Dieu. Si Dieu est vraiment vrai, je ne crois pas que nous allons chouer. Parce-que, quand je prenais l'engagement de vant Dieu, comme je vous le disait, entre quatre murs, j'ai dit, Dieu, ce que je vais faire l, si vraiment je ne suis pas dans la vrit, ne me donne pas les moyens. Si ce que je veux lancer comme opration militaire, si a va crer une situation o il y aura assez de souffrance, o nous ne sommes pas sur la vrit, ne me donne pas les m

oyens. Parce-qu'au moment o je le demandais, je n'avais pas d'armes, je n'avais p as d'argent. Mais Dieu, si ce que nous allons faire doit ramener la justice, la paix, l'galit entre les Ivoiriens, donne-moi les moyens. Et Dieu m'a donn les moyen s. Ce n'est mme pas un nom, je dis bien un ami qui m'a donn les moyens. Voil commen t je me suis engag. C'est pourquoi je dis que je ne regrette pas. Si ce n'tait pas la voie de Dieu, je n'aurais pas reu les moyens. Donc, chers parents, chers frres , chers amis, je voulais vous rassurer sur deux choses. Beaucoup de choses se so nt passes en zone CNO [CENTRE NORD OUEST = ZONE REBELLE], il y a eu tueries, vols , pillages, pleins de choses, qui ont sali le nom de la rbellion, avant [PLUTOT A PRES ?] mon arrestation. Mais sachez une chose. Je dis toujours cel mes jeunes frr es. Quand tu t'engages dans quelque-chose, engage-toi dans la sincrit. Depuis que la rbellion a quitt la voie originale, c'est--dire la voie de la protection du peup le, la rbellion n'a plus avanc. Elle s'est arrte. Elle n'a plus progress. Elle n'a fa it que des victimes. Nous nous sommes replis [COUPE]

a dit bon, on ne fait plus rien. Comme il y a des lections, pour ne pas qu'on dis e que c'est IB qui s'oppose aux lections, c'est IB qui ne veut pas la paix, j'ai dit, restez radio silence [SIC], prparons-nous. Parce-qu'on n'est pas Dieu, on n' est pas des devins. Mais quand tu connais la vrit, quand tu sais la ralit du terrain ... Nous on tait convaincus d'une chose. Ces lections allaient se terminer par les armes. Donc, prparons-nous en consquence. Et nous nous sommes prpars. Ils sont alls des lections. Qu'est-ce que a a donn comme rsultat ? Nous voici. Et ils [GBAGBO] n'o nt pas trouv d'autre solution que de prendre les armes pour venir attaquer Abobo et Anyama. Et Dieu merci, malgr les maigres moyens que nous avions, avec vos bndict ions, nous avons pu tenir la rsistance. Nous nous sommes battus comme on pouvait. On a rsist. Progressivement, doucement, on a pu s'armer sur eux, sur nos adversai res. Parce-que c'est sur eux qu'on s'armait. Quand ils tombaient dans nos embusc ades, a nous permettait d'avoir un peu d'armes. Et a, c'est la volont de [COUPE]

Sans Dieu, tu ne peux pas russir ce que nous avons russi. On n'a pas besoin de se frapper la poitrine. C'est faux, ce n'est pas parce-qu'on est forts. Ce n'est pa s parce-qu'on est miraculeux. Mais c'est Dieu qui a tout ralis. Nous ne sommes que des serviteurs. Nous sommes des employs du peuple et des serviteurs de Dieu. C'e st tout. C'est a notre mission. Nous avons destabilis le commandement de l'tat-majo r des FANCI [FAVORABLE A GBAGBO]. Par notre rsistance. C'est a la ralit. Ils ont tou t essay. Ils ont envoy le CECOS. Ils ont envoy la BAE. Ils ont envoy le bataillon bl ind. Ils ont envoy le BASA. Ils ont envoy toute la coalition. Tous les chefs que no us connaissons. Nous avons fait l'cole militaire ensemble. Nous nous connaissons. Ils ont envoy tout ce qui tait comme forces ivoiriennes. Ils n'ont pas pu prendre vos enfants. Grce vos bndictions, grce Dieu. [APPLAUDISSEMENTS] Mais je pense que 'est ce qu'il faut reconnatre. Au lieu de raconter ce qui n'est pas vrai. Malgr a, certains [SORO] se sont assis pour vilipender ce grand travail. Pour dire, non, ils ne sont rien, ils n'ont rien fait. Mais ce n'est pas grave. Mais Dieu seul s ait ce qu'il s'est pass. La vrit est l aujourd'hui. Nous avons lanc l'offensive pour librer certains de nos frres qui taient la MACA [PRISON]. De l, nous avons lanc l'op tion sur Yopougon. Le mme jour, en 24h, nous avons nettoy Yopougon en grande moiti. Il restait Niangon. Mais ce n'est pas facile. Yopougon, c'est grand. Avec tous les miliciens. Mais nous l'avons fait. Tout combat se fait avec stratgie. On ne lv e pas comme a, avec des armes, pour dire parce-que j'ai des armes, et puis se jet er sur le terrain. Ce n'est pas a le combat. Ca s'tudie, on rflchit, on murit et pui s on lance les oprations. Avec l'ordre de chacun, avec chaque commandement. On sa vait que la BAE tait la plus forte des miliciens. Pour dstabiliser les miliciens, il fallait faire tomber la BAE. C'est tactique. Ca ne s'invente pas. Ca ne se ra masse pas au march. Ca s'tudie a. En 4h de temps, dirig par mon adjoint, la BAE est tombe. Avec toutes leurs armes. [APPLAUDISSEMENTS] Et nous avons pris le camp com mando de Yopougon et on a scuris Andokoi. A notre grande surprise, vers 19h on app

rend qu'il y a une colonne [D'HOMMES DE SORO] qui arrive sur l'autoroute. On ne nous dit rien. On ne m'appelle pas, pour me dire, IB, tes frres arrivent, ou bien tant, rien ! Parce-qu'ils ont des grosses armes. Ils ont t arms par d'autres perso nnes. Ils arrivent. Mes lments m'ont dit, non mais... Ils ont appel Bauer. Bauer m' a appel. Il dit, bon qu'est-ce qu'on fait ? Nous, on ne peut pas les laisser rent rer [DANS ABIDJAN]. J'ai dit non, ne donnez pas l'occasion aux gens de dire que nous sommes responsables d'une bavure. Il dit, laissez-les rentrer. J'ai dit, je ne pense pas qu'ils viennent contre nous. Parce-que ce n'est pas nos ennemis. S 'ils viennent, ils ont peut-tre une mission. Mais je ne pense pas qu'ils viennent contre, donc laissez-les rentrer. Sinon, ils ne pouvaient pas rentrer. Si l'arme ivoirienne avec tous ses chars n'a pas pu rentrer ici, ce n'est pas eux qui all aient rentrer par l-bas. Franchement, c'est une ralit. Nous les avons laisss rentrer . Ils sont rentrs en fanfarre. Avec des cinquantaines de 4x4, avec les grosses ar mes dessus. Ils foncent directement sur le camp [DE GENDARMERIE] Agban [FAVORABL E A GBAGBO]. Ils foncent sur la tlvision [FAVORABLE A GBAGBO]. Ils pillonnent pend ant des heures, toute la nuit. Et le matin, ils sont fatigus. Ils n'ont atteint a ucune cible. Les gens [DE GBAGBO] les ont laisss pillonner tactiquement et aprs il s ont lanc la riposte contre eux [LES HOMMES DE SORO]. La dbandade. Ils [LES HOMME S DE SORO] ne connaissent mme pas Abidjan. D'autres, ceux du village, ils sont ve nus [AVEC LES HOMMES DE SORO], on les a habills, ils viennent, ils sont perdus. O n [LES SOLDATS DE GBAGBO] les charge jusque sur l'autoroute. Ils [LES JEUNES DU VILLAGE] retournent [REVIENNENT] encore. Nous sommes obligs de prendre la mairie. Pleins de blesss, l'hpital est pleins de blesss et de morts [LES JEUNES VILLAGEOIS ]. Est-ce que c'est normal de prendre les enfants des gens pour les envoyer l'ab attoir ? Vous [LES HOMMES DE SORO] arrivez dans un village, il y a un chef de vi llage qui est l. Au minimum, allez lui dire bonjour. Et puis lui dire, bon nous s ommes arrivs. Qu'est-ce qu'on peut faire ensemble ? C'est le minimum. Mais non, l es messieurs tout-puissants [SORO] veulent nous craser. Mais ils oublient que Die u est derrire nous et que vous tes derrire nous. Tactiquement, moi j'ai dit mes hom mes de se replier. Nous avons pris le ct Yopougon, Andokoi et zone industrielle. N ous avons scuris ce ct et nos cts habituels, notre base ici. Et on s'est mis en stand by. On s'est mis prparer nos troupes parce-qu'on sait que la suite ne sera pas fa cile. On s'est mis au repos en prparant nos hommes, psychologiquement. Nous leur [AUX HOMMES DE SORO] avons laiss le terrain, comme ils sont venus pour librer Abid jan. Nous leur avons laiss le terrain. Nous sommes o aujourd'hui ? Des milliers de morts. Je ne peux pas avancer. [COUPE]

de faire a. Cher parents, nous n'avons empch personne. Nous n'avons chass personne d e la tlvision. Ils [LES HOMMES DE SORO] n'ont pas pris la tlvision. Ils [LES PROCHES DE SORO] ont racont tout le monde qu'ils ont pris la tlvision. Mais la vrit finit t ujours par sortir. Ils [LES HOMMES DE SORO] n'ont pas pris Agban. Ils disent qu' ils ont pillon, ils ont pris Agban. Agban est toujours l [CONTROLE PAR L'ARMEE LOY ALISTE]. Gbagbo est toujours chez lui. Et il a la bouche. Il continue de dire ce qu'il veut. Je vous jure, si nos frres [LES HOMMES DE SORO] nous avaient consults ou bien si nos frres nous avaient laiss 48h, chers parents, je vous dis bien 48h - l'opration que nous avons lance sur Yopougon, c'tait tactique - 48h, je vous jure , gbagbo ne serait plus au pouvoir aujourd'hui. [APPLAUDISSEMENTS] La base de Gb agbo, c'est les miliciens de Yopougon. C'est l-bas leur plus grande base. On avai t presque fini de neutraliser. C'tait fini. C'tait fini, il n'y avait plus rien. M ais malheureusement, pour ne pas qu'on dise que c'est le commando invisible qui a fait le boulot, qui a nettoy le pays pour permettre au prsident Alassane Ouattar a de s'asseoir, il faut gter leur travail et venir voler la vedette. Mais Dieu n' aime pas le mensonge. Dieu n'aime pas le mensonge mais malheureusement ceux qui sont la base de a [LES PROCHES DE SORO] sont l, mais c'est nos pauvres enfants qui meurrent. C'est a le drame. Donc, pour raccourcir un peu mon discours, c'est pou r vous dire que je n'ai pas besoin de poste ministriel. Je n'ai jamais discut avec qui que ce soit du poste de chef d'tat-major. C'est le dernier de mes soucis. Et trois, je n'ai aucun problme avec le prsident Alassane Ouattara. [APPLAUDISSEMENT

S, INAUDIBLE] ces lections, il y a quelqu'un qui a t lu, c'est lui. Mais pourquoi mo i, je vais m'opposer au fait qu'il soit prsident ? Pourquoi ? Hier ou avant-hier, j'ai reu des imams ici, et les chefs du quartier. En leur prsence, j'ai compos le numro du Dr Alassane Ouattara. Ils sont l. Et j'ai mis sur haut-parleur. Devant eu x-mmes, j'ai parl avec - il [OUATTARA] tait en runion donc - j'ai parl avec son aide de camp, le commandant Diarassouba. Dans nos causeries, ils ont compris qu'il y a une affinit entre nous. C'est-a-dire on s'est parl comme si c'tait la routine. Si le grand frre finit, dis-lui de me rappeler, parce-que je suis avec les vieux, i ls vont lui parler. Il dit, il n'y a pas de problme. Je leur ai donn son numro dire ct. Mais, si tu ne parle pas avec quelqu'un, est-ce que tu peux faire a ? [APPLAU DISSEMENTS] Je vous demande, gardez votre calme, gardez votre srnit. Soyez nos inte rprtes auprs de la population. Dtes-leur que nous, on n'est pas venus pour s'enrich ir. On n'est pas venu pour piller la population. On n'est pas venu pour remplir nos maisons des choses qui ne nous appartiennent pas. On est venus pour vous pro tger. On est venu pour vous aider dormir tranquillement, manger normalement, alle r au march, aller au travail sans tre inquits, [APPLAUDISSEMENTS] permettre nos e nts d'aller l'cole normalement. Rien d'autre que a. Que le bonheur de ce pays. C'e st un pays riche, un... [INTERROMPU PAR LE CHANT DES FEMMES] Je suis trs heureux d'tre l'aise pour vous parler. [BROUHAHA] [LES REVELATIONS D'IB SUR LA REBELLION 4] [http://afrobox.net/videos/2622/les-revelations-d-ib-sur-la-rebellion-4-5] [2011-06-13-19-50-46 13min59s] [LES REVELATIONS D'IB SUR LA REBELLION 5] [http://afrobox.net/videos/2629/les-revelations-d-ib-sur-la-rebellion-5-5] [2011-06-14-10-54-27 11min17s]